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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément gratuit à La Libre Belgique du 31 mai 2014 COUPE DU MONDE 2014 PHILIPPE DEMARET

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Supplément LLB du 31 mai 2014

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Supplément gratuit à La Libre Belgique du 31mai 2014

COUPEDUMONDE2014

PHILIPPE

DEMAR

ET

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Et si l’été 2014 était teinté de rouge ?Les supporters retiennent leur souffle…Par Jean-François Jourdain

Il n’est encore jamais arrivé dans l’histoire dusport que la Belgique enchaîne deux Coupes dumonde dans un sport collectif au cours d’unmêmeété. Ce sera une première : la Coupe dumonde defootball commencera le 12 juin (mais les Diablesn’entreront en lice que le 17) et avant cela, elle seraprécédée d’un autre rendez­vousmondial. Lehockey déroulera ses fastes à La Haye du 31mai(aujourd’hui 16h) jusqu’au 15 juin. Point communde ces deux compétitions ? Les Belges y font figured’outsiders dangereux.Il n’est encore jamais arrivé non plus que les Belgesenvoient deux équipes à lamême Coupe dumonde de hockey : si les Panthères partent avecdes ambitions plusmesurées que les Lions, ellesn’en seront pasmoins de la partie, pour la pre­mière fois depuis une éternité. Et avec pourmotd’ordre de semontrer pour la première fois sur lascène internationale avec une formation qui, avecses 21 ans, sera de loin la plus jeune de la compéti­tion.On ne peut que se réjouir de l’ascension progres­sive des Red Lions, qui amis du temps à se réaliser.Si les championnats d’Europe leur sourient depuisvingt ansmaintenant (avec des 4es places à Dublin1995, Padoue 1999, Leipzig 2005 etMönchenglad­bach 2011, unemédaille de bronze àManchester2007 et – qui l’a oublié ? – unemédaille d’argent àBoom en août 2013), en revanche leur palmarès enCoupe dumonde est désespérément vierge. De­puis 43 ans que la compétition existe, il n’y ontparticipé que quatre fois, dont deux dans l’èremoderne du hockey sur gazon synthétique. Et lehockey d’il y a 20 ans, où on sifflait encore unhors­jeu aux 25 yards et où la seuleméthode pourtransformer un pc était de frapper le plus fortpossible en dessous de la planche, n’a plus grand­chose à voir avec celui d’aujourd’hui.

Depuis lors, et à l’exception notable de KualaLumpur en 2002, que le coach de l’époque décidade snober purement et simplement pour faire desessais tactiques, et être prêt disait­il pourl’échéance des Jeux Olympiques de 2004, les Dia­bles, puis les Lions ont systématiquement raté leurqualification. C’est dire qu’ils ont un palmarès àécrire dans cette compétition qui, en dépit del’apparition de laWorld League, reste la plus pres­tigieuse de celles organisées par la FIH.Les Lions commencent à la 5e placemondiale, maisleurs résultats de ces derniers mois contre l’Angle­terre, qui ne les précède plus que de quelques

dizaines de points au classement, nementent pas :ils valent certainement une quatrième place, cequi fait d’eux des candidats potentiels à la victoire.Ne voyons cependant pas trop loin : dans un tour­noi tel que celui­là, bien des impondérables et desembûches inattendues peuvent surgir et mettre àmal les plans les mieux échafaudés. La récenteblessure de Loïck Luypaert, un rouagemajeur dansl’équipe deMarc Lammers, est là pour illustrer cespropos. D’autres blessures, un arbitrage défavora­ble (mais c’est beaucoupmoins le cas depuis l’in­troduction de la vidéo), une noiremalchance avectrois tirs sur les montants, une intoxication ali­mentaire collective, un adversaire dans un jour degrâce, tout cela peut arriver. Comme on dit dans cecas : il faut prendre chaquematch individuelle­ment et ne pas penser aux suivants.Les Lions joueront donc dans une poule dont legrand favori sera l’Australie, mais dont ils peuventespérer terminer deuxièmes et donc demi­finalis­tes. Pour cela, il leur faudra sans doute battrel’Angleterre, leur éternel rival pour les accessits,lors du dernier match de la poule. En prenantgarde de ne pas laisser traîner trop de points con­tre les autres adversaires toujours dangereux quesont l’Inde, la Malaisie et l’Espagne. Une fois endemi­finale, tout pourrait évidemment arriver.Les Belges ont une équipe pleine de qualités et quiallie jeunesse, expérience et talent. Ils pourront enoutre compter sur une armée de supporters qui neseront pas rebutés par le déplacement à La Haye, àpeine 180 km en partant de Bruxelles – et 50 demoins avec Anvers comme point de départ. Quantà votre journal favori, il mettra les petits plats dansles grands puisqu’il y enverra deux journalistes etun photographe !

Nos Panthères ne nous ramèneront pas demé­daille. Cela, on peut le parier sans avoir peur d’êtrecontredit. Mais elles sont elles aussi en pleineprogression, même si celle­ci a commencé plustard que celle des Lions. Aux derniers JO, on sedemandait à quelle sauce elles seraient dévorées etelles n’ont jamais été ridicules. Au dernier cham­pionnat d’Europe, bien peu osaient rêver de demi­finale et c’est pourtant la place à laquelle elles ontterminé. Elles n’ont certainement pas fini de noussurprendre. Mais il leur faudra s’accrocher pourréaliser leur objectif, une 8e place, qui finalementcorrespondrait à ce que lesMessieurs ont fait demieux jusqu’ici en plus de 40 ans !Alors, prêts ? On croise les doigts !

Supplément gratuit à “La Libre Belgique”. Rédaction : Jean-François Jourdain et Thibaut Vinel.Conception graphique : Jean-Pierre Lambert. Photos : Philippe Demaret. Publicité : DominiqueFlamand. Réalisation : IPM Press Print. Administrateur délégué – éditeur responsable : François leHodey.

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1971 BarcelonePakistan ­ Espagne 1­0Pas de Belges

1973 AmstelveenHollande ­ Inde 2­2 (4­2 strokes)Belgique 8esur 12

1975 Kuala LumpurInde ­ Pakistan 2­1Pas de Belges

1978 Buenos AiresPakistan ­ Hollande 3­2Belgique 14e sur 14

1982 BombayPakistan ­ Allemagne Ouest 3­1Pas de Belges

1986 LondresAustralie ­ Angleterre 2­1Pas de Belges

1990 LahoreAustralie ­ Allemagne Ouest 2­1Pas de Belges

1994 SydneyPakistan ­ Hollande 1­1 (4­3 strokes)Belgique 11e sur 12

1998 UtrechtHollande ­ Espagne 3­2 ap.prol.Pas de Belges

2002 Kuala LumpurAllemagne ­ Australie 2­1Belgique 14e sur 16

2006 MönchengladbachAllemagne ­ Australie 4­3Pas de Belges

2010 New DelhiAustralie – Allemagne 2­1Pas de BelgesClassement final : 1. Australie 2. Alle­magne3.Hollande4. Angleterre 5. Espa­gne 6. Corée 7. Argentine 8. Inde 9. Nou­velle­Zélande 10. Afrique du Sud11. Ca­nada 12. Pakistan.

Le palmarès

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4 SEMAINE DU SUPPLÉMENT À LA LIBRE BELGIQUE

Historique

h Les Belges n’ont jamaisbrillé en Coupe du monde.8es en 73, tout au plus…

Si les Red Lions (ou leurs prédéces­seurs qui s’appelaient encore DiablesRouges) sont devenus depuis 20 ansdes habitués du dernier carré enchampionnat d’Europe, qu’ils ont at­teint dans 6 des 8 dernières éditions,en revanche ils n’ont jamais brillé enCoupe d’Europe. A peine 4 participa­tions en 12 éditions, et pour quels ré­sultats ! Une fois derniers, une foisavant­derniers, une fois antépénul­tièmes et pour seul titre d’une bienmièvre gloire, une 8e place sur 12.C’était en 1973 à Amstelveen, soit il ya plus de 40 ans déjà… lors de leurpremière participation.La première Coupe du monde de

l’histoire se tint sans les Belges. Ilsréussirent cependant à se qualifierpour celle d’Amstelveen en 1973,avec de bons résultats en poule : vic­toires 2­1 contre l’Argentine et 3­0contre la Malaisie, pour trois défaitescontre l’Angleterre (2­5), la Hollande(1­4) et le Pakistan (0­2). Troisièmede sa poule avec 6 pts, la Belgique dis­puta la poule pour les places 5 à 8, quitourna cependant à sa complète con­fusion : défaites 0­5 contre l’Espagneet 1­3 contre la Nouvelle­Zélande.En 1978, à Buenos Aires, nouvelle

participation et résultats en dents descie : brillante victoire contre l’Angle­terre 1­0, partage 3­3 contre l’Alle­magne et 2­2 contre le Canada, maisdes défaites contre l’Australie (2­5),l’Inde (0­1) et surtout une catastro­phe contre la Pologne (4­7) qui valutauxBelgesmalgré leurs 5pts uneder­nière place en poule. Comme il n’yavait pas de matches croisés cette an­née­là, ils durent jouer pour la 13e

place et touchèrent le fond en s’incli­nant contre l’Italie (1­2).

Seize ans de solitude

Il fallut alors attendre 16 longuesannées pour voir les Belges en Coupedu monde, à Sydney en 1994. Aprèsleur parcours homérique en Coupeintercontinentale à Poznan, où danslematch pour les 5e­6e places ils batti­rent aux strokes la Malaisie en étantmenés 1­3 au repos, les Diables Rou­ges de l’époque se qualifièrent dansl’allégresse, juste pour constater 15

mois plus tard qu’ils étaient trop lé­gers pour ce niveau : défaites 0­6 con­tre l’Allemagne, 1­8 contre la Hol­lande, 3­7 contre la Corée du Sud et2­4 contre l’Inde. A peine un petitmatch nul 1­1 contre l’Afrique duSud pour être derniers de la poule.Dans la poule pour les places 9­12, laBelgique eut sa chance contre une Es­pagne démotivée quiavait complètement ratéson tournoi, mais s’in­clina aux strokes en enratant trois ! Il restait àbattre la Biélorussie deVitali Kholopov, qui al­lait bientôt rejoindre lesrangs belges, 1­0 devantun stadedésert pour ter­miner à la 11e place. Lecoach de l’époque, AlainGeens, qui avait déclaré avantl’épreuve que toute autre place que ladernière serait satisfaisante, changeaensuite son fusil d’épaule et mit l’ac­cent sur la condition physique desjoueurs, bien insuffisante il est vrai.Pas de Coupe du monde pour les

Belges en 1998 chez leurs voisins à

Utrecht : il leur manqua 7 minutespour battre la Nouvelle­Zélande dansla fournaise de la Coupe interconti­nentale à Kuala Lumpur, puis ils fu­rent battus 3­0 par l’équipe localesuite à un but irrégulier…

Qualifiés parmiracle

En 2001 par contre,ils se qualifièrent parmiracle à Edimbourgdans une compétitionrebaptiséeWorld CupQualifier (WCQ). Ilfallait pour cela que laFrance ne batte pas leBangladesh 5­0 lorsdu dernier match depoule… et ils me­naient 4­0 au repos !

Ce qui se passa ensuite, nul ne l’acompris, mais le score final fut de 5­2et les Belges gagnèrent un nouveaubillet pour la Coupe du monde, àKuala Lumpur encore. La seule édi­tion qui se soit déroulée à 16 équipes.Le coach de l’époque, Giles Bonnet,avait annoncé que nous y serions ri­

dicules car il voulait y faire des expé­riences et il tint parole, puisque lesBelges perdirent leurs 7 matches depoule ! Seule une victoire 2­1 contrela Pologne dans la poule 13­16 lesempêcha de connaître le zéro absolu.Et depuis lors… plus rien ! En 2006 à

Changzhou, auWCQ suivant, les Bel­ges perdirent le match de poule déci­sif contre l’Angleterre (1­0) puis fu­rent sortis enmatch de barrage par laFrance, aux strokes. Cette contre­per­formance notoire aurait dû signer leglas de l’époque Bonnet, mais l’ARBHattendit encore plus d’un an pourpousser sur le bouton. Et en 2010,sous Adam Commens, les Belgeséchouèrent ànouveaudans le tournoide qualification de Quilmes, en Ar­gentine. Menant 1­3 à un bon quartd’heure de la fin contre l’équipe lo­cale, ils s’inclinèrent 4­3. Il fallut at­tendre leur victoire en demi­finale dela World League, en juin 2013 à Rot­terdam, pour les voir décrocher unnouveau ticket pour la Coupe dumonde. Il est donc temps de déflorerun palmarès quasi vierge jusqu’ici…Jean-François Jourdain

PHILIPPE

DEMAR

ET

A Kuala Lumpur, les Belge, dont le coach Giles Bonnet voulait “faire des expérience”, s perdirent leurs 7 matches de poule.

4PARTICIPATIONSLa Belgique n’a disputéque 4 Coupes dumondedepuis leur création en1971.

Un palmarès à déflorer

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5SEMAINE DU SUPPLÉMENT À LA LIBRE BELGIQUE

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6 SEMAINE DU SUPPLÉMENT À LA LIBRE BELGIQUE

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7SEMAINE DU SUPPLÉMENT À LA LIBRE BELGIQUE

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Fiches

Jeremy Gucassoff

Surnom :MimiDate de naissance :03/12/1988Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : gardienNuméro de maillot : 3Nombre de sélections : 72Club de la saison prochaine :RacingClub de la saison passée :RacingPremier club :RacingL’avis du coach : le meilleurspécialiste mondial du shoot-out.Même avec un stick normal ! Il estexcellent dans ses sorties. Il aaussi un rôle très positif dansl’équipe, toujours enthousiaste.

Alexandre De Saedeleer

Surnom : ChouchouDate de naissance :14/11/1987Lieu de naissance :Etterbeek

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 23Nombre de sélections : 175Club de la saison prochaine :Waterloo DucksClub de la saison passée :Waterloo DucksPremier club :Waterloo DucksL’avis du coach : c’est le joueurqui a la meilleure passe : il peutfaire atterrir une balle enprofondeur au millimètre ! Il aun haut niveau technique et uneexcellente vision du jeu.

Arthur Van Doren

Surnom : TuurDate de naissance :01/10/1994Lieu de naissance :Wilrijk

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 4Nombre de sélections : 38Club de la saison prochaine :DragonsClub de la saison passée :DragonsPremier club :DragonsL’avis du coach : certainement leplus grand talent belge. Il a lasouplesse, la technique horspair, une excellente vista. Il doitjuste encore apprendre àdevenir un leader.

Elliot Van Strydonck

Surnom : ZizouDate de naissance :21/07/1988Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 29Nombre de sélections : 111Club de la saison prochaine :Oranje ZwartClub de la saison passée :Oranje ZwartPremier club :LéopoldL’avis du coach : il n’a pas sonpareil pour marquer un adver-saire. Il peut gagner un duelcontre n’importe qui. Polyvalentet en grande progression depuisson passage à Oranje Zwart.

Xavier Reckinger

Surnom : ReckDate de naissance :20/12/1983Lieu de naissance :Wilrijk

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 2Nombre de sélections : 319Club de la saison prochaine :BraxgataClub de la saison passée :BraxgataPremier club :HéraklèsL’avis du coach : c’est le plusexpérimenté. Il est lui-mêmeentraîneur, donc il est toujours àla recherche d’améliorations. Trèsbon technicien et il a égalementun gros apport offensif.

Emanuel Stockbroekx

Surnom : StockyDate de nais-sance :23/12/1993Lieu de naissance :

BrasschaatPosition sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 15Nombre de sélections : 32Club de la saison prochaine :DragonsClub de la saison passée :DragonsPremier club :DragonsL’avis du coach : la surprise del’année écoulée ! Il est très rapideet très athlétique. Je peuxl’utiliser à droite, derrière ou aumilieu. Doit encore améliorer savision de jeu en mouvement.

Felix Denayer

Surnom : FlexDate de naissance :31/01/1990Lieu de naissance :Edegem

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 19Nombre de sélections : 177Club de la saison prochaine :DragonsClub de la saison passée :DragonsPremier club :DragonsL’avis du coach : il est physique-ment incroyable. Il use tous sesadversaires à la course. Quoiqu’il soit défenseur de forma-tion, je le préfère comme médianpour son apport offensif.

Jérôme Truyens

Surnom : TchoukDate de naissance :04/08/1987Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 28Nombre de sélections : 264Club de la saison prochaine :RacingClub de la saison passée :RacingPremier club :RacingL’avis du coach : c’est le milieu-milieu idéal. Il contrôle letrafic, recadre les joueurs, c’estun vrai stratège. Très fort balleau stick et il est toujoursdisponible. Niveau discipline,c’est le super-pro.

Simon Gougnard

Surnom : SimtecDate de naissance :17/01/1991Lieu de naissance :Nivelles

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 22Nombre de sélections : 152Club de la saison prochaine :BloemendaalClub de la saison passée :BloemendaalPremier club :PingouinL’avis du coach : il est très habileballe au stick et toujours créatif.Sa vision du jeu est excellente etil n’abandonne jamais. Il joueraitmême avec un bra s cassé, il fautle freiner plus que le pousser !

Sébastien Dockier

Surnom : SebaDate de naissance :28/12/1989Lieu de naissance :Bonheiden

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 9Nombre de sélections : 55Club de la saison prochaine :Den BoschClub de la saison passée :BeerschotPremier club :MalinesL’avis du coach : un joueur trèsintelligent, toujours où on nel’attend pas et a beaucoup le sensdu but même s’il est médian dansson club. C’est le spécialiste dutip-in, en coup droit et en revers.

Cédric Charlier

Surnom : CeddeDate de naissance :27/11/1987Lieu de naissance :Anderlecht

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 10Nombre de sélections : 182Club de la saison prochaine :RacingClub de la saison passée :RacingPremier club :Uccle SportL’avis du coach : il est inégalabledans les espaces réduits, a unecouverture de balle exception-nelle et plonge sur tout. Il n’ajamais peur. Il doit juste encorecanaliser son agressivité.

Florent van Aubel

Surnom : FloDate de naissance :25/10/1991Lieu de naissance :Gand

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 8Nombre de sélections : 94Club de la saison prochaine :DragonsClub de la saison passée :DragonsPremier club :IndianaL’avis du coach : le spécialistemondial du tip-in, il n’a peur derien. C’est le meilleur en espaceréduit. Techniquement il sait toutfaire : un diamant. Créatif, positifet il transmet cela à ses équipiers.

Tanguy Cosyns

Surnom : CozeDate de naissance :29/06/1991Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 32Nombre de sélections : 31Club de la saison prochaine :DaringClub de la saison passée :DaringPremier club :DaringL’avis du coach : il est bien revenuaprès avoir manqué l’Euro surblessure. A beaucoup progressé,est très rapide et imprévisiblepour l’adversaire. Il est aussi unesolution d’appoint sur pc.

Vincent Vanasch

Surnom : VinchouDate de naissance :21/12/1987Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : gardienNuméro de maillot : 21Nombre de sélections : 96Club de la saison prochaine :Oranje ZwartClub de la saison passée :Waterloo DucksPremier club :White StarL’avis du coach : un des meilleursgardiens du monde. Ses réflexessont étourdissants. Il a la disciplineet l’envie de sans cesse progresser.Je trouve cependant qu’il pourraitse fâcher plus souvent.

Tom Boon

Surnom : SnaDate de naissance :25/01/1990Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 27Nombre de sélections : 156Club de la saison prochaine :BloemendaalClub de la saison passée :BloemendaalPremier club :White StarL’avis du coach : c’est le plus fort !Il est terriblement puissant. Lemeilleur buteur du monde surphase de jeu, il peut marquer detous les angles. Un vrai goal-get-ter. Bon pc mais un peu irrégulier.

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John-John Dohmen

Surnom : BigouDate de nais-sance :24/01/1988Lieu de nais-

sance : AnderlechtPosition sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 7Nombre de sélections : 265Club de la saison prochaine :Waterloo DucksClub de la saison passée :Waterloo DucksPremier club :LéopoldL’avis du coach : un des meilleursLions, encore souvent sous-es-timé. Il a trois poumons. Etessayez de lui prendre la balle !C’est aussi un joueur très positif,qui veut sans cesse s’améliorer.

Thomas Briels

Surnom : ThomachoDate de nais-sance :23/08/1987Lieu de naissance :Wilrijk

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 17Nombre de sélections : 205Club de la saison prochaine :Oranje ZwartClub de la saison passée :Oranje ZwartPremier club :DragonsL’avis du coach : c’est celui quirécupère le plus de balles chezl’adversaire, il chasse continuel-lement. Très habile, il provoquedes tas de pc et donne beaucoupd’assists. Devrait marquer plus.

Dorian Thiéry

Surnom : DodgeDate de naissance :23/05/1994Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 6Nombre de sélections : 15Club de la saison prochaine :LéopoldClub de la saison passée :LéopoldPremier club :LinkebeekL’avis du coach : il était lemeilleur, même s’il était le plusjeune, lors de la World League.C’est un grand travailleur, passpectaculaire mais très efficaceet qui perd très peu de balles.

PHILIPPE

DEMAR

ET

Lammers a sélectionné Dorian Thiéry car il a été “le meilleur lors de la World League”.

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La pression

En coach intelligent, MarcLammers fait ce qu’il peutpour faire tomber la pres-sion, mais même s’il nousdemande de ne pas atten-dre trop de cette équipe, ona du mal à le croire. Toutcomme on pensait qu’ilspouvaient être championsd’Europe en août dernier,on les voit bien sur lepodium cette fois-ci. Lesattentes du public sont trèsfortes. Il sera présent àLa Haye, mais évidemmentmoins nombreux qu’àBoom.

L’absence de Luypaert

“Le meilleur défenseur dumonde” l’a qualifié MarcLammers, qui a le sens dela formule. Il faut certesrelativiser, car il lui arriveencore de faire une mau-vaise passe, mais Kampongne l’a tout de même pastransféré pour rien ! Pino abeaucoup d’importancedans le dispositif tactiquebelge : il peut créer laprofondeur avec ses flickset ses flats cisaillants, il estspécialiste du pc et ilcommande la défense. Sonentente avec Van Doren estparfaite. Tout cela risque demanquer aux Lions, quidevront compenser pard’autres moyens.

L’absence de palmarès

Le palmarès des Red Lionsen Coupe du monde estpratiquement inexistant.Ils ont été absents de troisdes six dernières éditions,et les deux fois précéden-tes, ils ont été respective-ment 11es sur 12 et 14es sur16 ! Avant cela, il fautremonter au déluge et aujeu sur gazon tendre. C’estdire qu’ils n’ont aucunetradition dans cetteépreuve. Mais quand onsait que leur dernièreparticipation remonte à 12ans, on se dit que lesrecords sont faits pour êtrebattus et les palmarès,pour être remplis.

La précision défensive

C’est Marc Lammers qui ledit : “A Boom, tout lemonde défendait et c’estcela qui a fait notre succès,entre autres lors du premiermatch contre l’Allemagne.Ces derniers temps, jeconstate quelques problè-mes de précision défensivequ’il va falloir améliorer.”Voilà qui est dit : la rigueuret le collectif seront indis-pensables pour briller.

Les Pays-Bas chez eux

Qu’on le veuille ou non,c’est un gros avantage depouvoir organiser uneépreuve de ce genre et depouvoir compter sur lesoutien indéfectible dupublic. Surtout quand ons’appelle les Pays-Bas etque dans ce pays, tout lemonde aime le hockey ! LesHollandais auront doncl’avantage du terrain.Heureusement qu’ilsjoueront dans l’autrepoule. Mais si les Lions larencontrent en finale, cesera dur, très dur.

L’unité du groupe

Les Red Lions sont un blocsolide qui inspire, sinon lapeur, au moins le respect àl’adversaire. Les joueursjouent pour leurs coéqui-piers et sont chacun prêts àfaire un pas de plus. Cesont des battants sur leterrain et psychologique-ment, ils sont très forts. Letravail en profondeur de JefBrouwers n’y est évidem-ment pas étranger.

L’entrejeu

Nous osons l’affirmer bienhaut sans crainte d’êtresévèrement contredits : lesRed Lions, lorsqu’ils sont aucomplet, possèdent toutsimplement le meilleurentrejeu du monde. Il n’y aque des joueurs d’exceptiondans cette ligne. Ils sonttous très forts à la balle,courent des distancesinvraisemblables, perdenttrès rarement une balle etont aussi de la créativité. Ilreste à espérer que lesblessures ne viendront pasperturber cette magnifiqueconstruction.

Les gardiens

A l’heure actuelle, la Belgi-que n’a que l’embarras duchoix des gardiens de trèsbonne valeur. Mais VincentVanasch fait l’unanimité. Ilpossède des réflexesprodigieux et peut souventgagner un match à lui toutseul. A Düsseldorf, il l’aencore montré. Quant à sadoublure Jeremy Gucassoff,c’est un véritable spécia-liste du shoot-out, unephase qui prend uneimportance certaine dansune compétition où pasmal d’équipes se valent etoù un match nul n’a riend’extraordinaire.

La récupération de balle

On l’oublie parfois, mais lesqualités offensives del’équipe ne s’exprimeraientpas aussi bien s’il n’y avaitpas la récupération deballe, une spécialité danslaquelle les Lions ontatteint un niveau remarqua-ble ces dernières années.Leur parfaite conditionphysique leur permet deharceler continuellementles adversaires et de relan-cer ainsi leur camp sansdevoir s’épuiser à courirderrière une balle inacces-sible.

Ils ont faim

Vous nous direz que c’esttout à fait naturel pour unLion d’avoir faim. Et c’estbien le cas ici ! Les joueurssavent d’où ils viennent etdepuis leur fameuse vic-toire sur l’Allemagne àManchester en 2007, quiles qualifia pour les Jeux dePékin, ils ont pris cons-cience qu’ils pouvaientbattre tout le monde. S’ilsont trébuché sur la der-nière marche au cours duchampionnat d’Europe deBoom, ils ont remporté lademi-finale de la WorldLeague l’an dernier et lesdeux derniers tournoisauxquels ils ont participé.Et ils en veulent davan-tage. Ils valent plus queleur 5e place et sont déci-dés à le montrer.

+/- du noyau

PHILIPPE

DEMAR

ET

Les Red Lionspourront aussicompter sur

leurs enthousias-tes supporters,qu’un déplace-

ment de 180 kmne rebutera pas.

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Elena Sotgiu

Surnom : ElenshDate de naissance :07/18/1995Lieu de naissance :Alghero (Italie)

Position sur le terrain : gardienNuméro de maillot : 23Nombre de sélections : 6Club de la saison prochaine :HéraklèsClub de la saison passée :HéraklèsPremier club :Beerschot

Aline Fobe

Surnom : FobeDate de naissance :21/01/1993Lieu de naissance :Anvers

Position sur le terrain : DéfenseNuméro de maillot : 4Nombre de sélections : 57Club de la saison prochaine :BraxgataClub de la saison passée :BraxgataPremier club :Héraklès

Anne-Sophie

Surnom : AnsoDate de naissance :17/02/1986Lieu de naissance :Etterbeek

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 2Nombre de sélections : 58Club de la saison prochaine :Waterloo DucksClub de la saison passée :White StarPremier club :Rasante

Lieselote Van Lindt

Surnom : LotteDate de naissance :10/05/1989Lieu de naissance :Tienen

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 9Nombre de sélections : 122Club de la saison prochaine :DragonsClub de la saison passée :DragonsPremier club :Hoegarden

Louise Cavenaile

Surnom : LouDate de naissance :17/02/1989Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 3Nombre de sélections : 142Club de la saison prochaine :Waterloo DucksClub de la saison passée :BraxgataPremier club :Uccle

Stéphanie De Groof

Surnom : StephDate de naissance :29/05/1991Lieu de naissance :Wilrijk

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 5Nombre de sélections : 140Club de la saison prochaine :Oranje Zwart (Pays-Bas)Club de la saison passée :DragonsPremier club :Dragons

Stéphanie Vandenborre

Surnom : BorreDate de naissance :14/09/1997Lieu de naissance :Gand

Position sur le terrain : défenseNuméro de maillot : 22Nombre de sélections : 14Club de la saison prochaine :GantoiseClub de la saison passée :IndianaPremier club :Indiana

Alix Gerniers

Surnom :Date de naissance :29/06/1993Lieu de naissance :Renaix

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 13Nombre de sélections : 88Club de la saison prochaine :GantoiseClub de la saison passée :GantoisePremier club :Renaix

Anouk Raes

Surnom : BernieDate de naissance :30/12/1988Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 6Nombre de sélections : 176Club de la saison prochaine :PingouinClub de la saison passée :PingouinPremier club :Pingouin

Barbara Nelen

Surnom : BabsDate de naissance :20/08/1991Lieu de naissance :Gand

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 19Nombre de sélections : 151Club de la saison prochaine :Oranje Zwart (Pays-Bas)Club de la saison passée :DragonsPremier club :Gantoise

Louise Versavel

Surnom : LoueDate de naissance :29/04/1995Lieu de naissance :Mortsel

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 16Nombre de sélections : 57Club de la saison prochaine :BraxgataClub de la saison passée :BraxgataPremier club :Braxgata

Maureen Beernaert

Surnom :MauDate de naissance :14/04/1994Lieu de naissance :Bruges

Position sur le terrain :milieuNuméro de maillot : 18Nombre de sélections : 36Club de la saison prochaine :GantoiseClub de la saison passée :GantoisePremier club :Knokke

Charlotte De Vos

Surnom : CharlyDate de naissance :08/10/1983Lieu de naissance :Anvers

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 15Nombre de sélections : 193Club de la saison prochaine :VictoryClub de la saison passée :Oranje ZwartPremier club :Victory

Emilie Sinia

Surnom :MilouDate de naissance :03/05/1985Lieu de naissance :Anderlecht

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 14Nombre de sélections : 166Club de la saison prochaine :BraxgataClub de la saison passée :BraxgataPremier club :Baudouin

Aisling D’Hooghe

Surnom : AshDate de naissance :25/08/1994Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : gardienNuméro de maillot : 21Nombre de sélections : 67Club de la saison prochaine :Waterloo DucksClub de la saison passée :Waterloo DucksPremier club :Waterloo Ducks

Emma Puvrez

Surnom :Date de naissance :25/07/1997Lieu de naissance :Bornem

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 8Nombre de sélections : 12Club de la saison prochaine :DragonsClub de la saison passée :DragonsPremier club :Taxandria

Jill Boon

Surnom : JilouDate de naissance :13/03/1987Lieu de naissance :Uccle

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 27Nombre de sélections : 180Club de la saison prochaine :Oranje Zwart (Pays-Bas)Club de la saison passée :Oranje Zwart (Pays-Bas)Premier club :White Star

Manon Simons

Surnom :Date de naissance :28/01/1996Lieu de naissance :Anvers

Position sur le terrain : attaqueNuméro de maillot : 24Nombre de sélections : 14Club de la saison prochaine :HéraklèsClub de la saison passée :HéraklèsPremier club :Héraklès

Fiche

12-13

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14 SEMAINE DU SUPPLÉMENT À LA LIBRE BELGIQUE

14-15

Le pc

Même si le pc est une armemoins redoutable dans lehockey féminin, le pc belgene joue pas dans la mêmedivision que le pc desNéerlandaises ou desAllemandes. Avec la reve-nante Anne-Sophie DeScheemaekere et StephanieDe Groof, Pascal Kinadispose de deux atouts quioffrent des solutions diffé-rentes : flat et combinai-son. L’efficacité n’est passouvent au rendez-vous. LaBelgique n’en marque, plusou moins, qu’un sur 6.

Shoot-out

L’exercice est cruel etdemande une énormemaîtrise de ses nerfs. LaBelgique n’a jamais rem-porté une séance de shoot-out. On se souvient de celleen demi-finale des Cham-pionnats d’Europe oùaucune des 4 Belges n’avaittransformé son shoot-out.Lors de l’entraînement, lesrépétitions restent artifi-cielles car la pression estabsente. Seule l’expérienceamènera l’efficacité danscet art très difficile.

L’inexpérience

Aucune des Red Panthersn’a déjà participé à uneCoupe du monde. Même sielles ont déjà pris part àl’Euro de Boom en 2013 ou,pour certaines, aux Jeuxolympiques de 2012, ellesdécouvriront une compéti-tion très relevée où aucunadversaire n’est facile àmanœuvrer. Avec unemoyenne d’âge de 21 ans,les troupes de Pascal Kinaont encore tout à appren-dre d’un grand tournoi.

Danhaive, l’absente

Si les jeunes joueuses ontapporté leur fougue et leurenthousiasme, une an-cienne Red Panthers man-que dans le dispositif dePascal Kina. Lola Danhaive,qui avait annoncé sondépart à la retraite avantl’Euro de Boom en mêmetemps qu’Hélène Delmée,n’avait pas son pareillorsqu’il fallait aller aucombat. Quelle mentalité !Une véritable bagarreusede rue qui ne lâchait rien.

Vandermeiren, la blessée

Pascal Kina avait surpristout le monde en intégrantde justesse Judith Vander-meiren dans sa sélectionolympique en 2012. De-puis, la jeune joueuse agrandi. Début mars, touts’est effondré. Blessée augenou, elle a tout de suitecompris que sa premièreCoupe du monde ne seraitpas celle de 2014. Lamilieu de terrain duBraxgata s’est blessée lorsd’un match de champion-nat (Wellington). A 17 ans,l’avenir lui appartient.

La créativité

Les Red Panthers sont desjoueuses créatives qui sontcapables, à l’image deBarbara Nelen, de prendredes initiatives en fonctiondu cours du match. Ellespeuvent sortir de la struc-ture en cas de besoin.Ainsi, elles évitent que lejeu ne devienne trop sté-réotypé.

L’enthousiasme

Les Red Panthers ont vitecompris qu’elles n’avaientpas l’expérience de leursadversaires. Elles compen-sent une partie de cettefaiblesse par une motiva-tion et une détermination àtoute épreuve. Elles jouentavec leur cœur et un en-thousiasme débordant. Lorsde l’Euro ou des JO, elles sesont mises en configuration‘compétition’et se sonttranscendées comme sielles étaient portées parl’événement.

La marge de progression

Chaque Red Panthers re-pousse au fil des semainesses limites à tous niveaux. Lamarge de progression dugroupe est énorme, mais lepublic devra être patient.Lors de cette Coupe dumonde, les Panthers serontencore loin de leur meilleurniveau. N’oublions pas queleur moyenne d’âge n’est quede 21 ans ! Les jeunes ontdéjà montré de belles quali-tés physiques. La base est là.Elle doit juste prendre letemps de grandir. Pourl’instant, elles sont capablesd’embêter les grandes na-tions, mais elles sont tropcourtes pour viser le Top 4 ou6. L’équipe n’est pas encoreprête pour une Coupe dumonde.

Le physique

Grâce à leur qualificationpour les JO de Londres, lesRed Panthers ont mis lesbouchées doubles pourrefaire leur retard en ma-tière de condition physi-que. Avec Mika Van Cutsem,elles ont respecté desprogrammes précis etefficaces. Deux ans plustard, le travail paye déjà.Pascal Kina n’accepteaucune Panthers si elle nesatisfait pas à 3 critères sur4 au niveau physique :endurance, puissance,explosivité et vitesse.

La discipline

Le staff a placé les joueu-ses dans un cadre précis.Les athlètes sont capablesde garder une disciplineintransigeante durant toutle tournoi. Elles ne doiventpas être gendarméeschaque jour.

+/- du noyau

DEMAR

ET

Les Red Panthersjoueront sans pressionlors de cette Coupe du

monde de La Haye.Groupe en devenir, il aencore besoin de deuxans avant de trouverson rythme de croi-

sière. L’équipe alignéepar Pascal Kina man-

que cruellementd’expérience. Normal,vu sa moyenne d’âge !

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15SEMAINE DU SUPPLÉMENT À LA LIBRE BELGIQUE

HistoriqueDominern’est pas gagner

h L’équipe nationale dames était monté sur un podium lors des années ‘70 !

La campagne de préparation des Red Panthers aconfirmé les tendances. Cette très jeune équipegrandit vite. A la suite de leur qualification (pré­maturée) pour les Jeux olympiques,les Red Panthers ont séduit. Cer­tains observateurs ont confondu vi­tesse et précipitation. Comme lesRed Lions, les Panthers ont besoinde temps. L’équipe se cherche.Aujourd’hui, elle est capable

d’embêter des nations du Top 10mondial. Si les circonstances de jeusont favorables, elles remporterontl’un ou l’autre match grâce à desqualités physiques impressionnan­tes. Leur pénétration dans le cerclen’a souvent rien à envier à celles deleurs adversaires.Mais, dans le cercle, il leur man­

que une tueuse, capable d’empilerles buts avec aisance. Tout au longde cette campagne pré­mondiale,elles ont souvent contrarié les plans de leurs ad­versaires, mais elles ont trop souvent connu delourdes désillusions.

Au menu, elles ont affronté l’Allemagne, lesUSA, les boys U17, l’Australie, l’Angleterre. Con­tre l’Angleterre, elles ont essuyé un 0­3 et un 2­5

assez sévères. Lors du ‘0­3’, ellesauraient pu mener par 3­0. Al’image de leur campagne !

Lors duChampionsChallenge, el­les ont échoué à une misérablesixième place (sur huit) alors qu’el­les ont dominé une équipe du cali­bre de la Corée. A nouveau, le cons­tat est identique. Dominer n’estpas gagné. Dans ces conditions, lesambitions à LaHaye sontmesurées.Elles viseront une huitième place(sur 12). Le challenge semble à laportée des ‘presque’finalistes desChampionnats d’Europe à Boom.La Haye ne marquera probable­ment un grand tournant dans leurhistoire en terme de performance

pure. Néanmoins, elles ont enfin renoué avec leurglorieux passé.Les Red Panthers y engrangeront unmaximum

d’expérience qu’elles utiliseront lors des Jeuxolympiques de Rio. En 2016, le groupe devraitavoir une moyenne d’âge de 23,5 ans ce qui lesrapprocherait de la moyenne idéale (24­26).“Nous ne sommes pas prêts pour ce Mondial”, re­

connaît Pascal Kina qui, d’un côté a soif de victoi­res et d’un autre a appris la patience avec cetteéquipe. “Nous avons besoin de 2 ans pour arriver àun grand niveau.”

S’il ne faut pas s’attendre à un miracle, il con­vient de s’enflammer pour une équipe en deve­nir. En 2014, le groupe renouera avec son histoireen Mondial. Et si en 2018, elles retrouvaient leurlustre des années ‘70. En ‘76 à Madrid et en ‘78 àBuenos Aires, l’équipe nationale féminine, em­menée par la génération des mamans Buisset,Cuvelier, Boon, Geens ou Francine Stoupel,Christiane Miserque, Brigitte Carlier (au goal) ouencore Dany Cavenaile avaient accroché les 3 et4e places finales de la Coupe du monde. A l’épo­que, on jouait sur du gazon et le Mondial avaitsurtout un accent européen. Mais, ça, c’est uneautre histoire…Th. V.

DEMAR

ET

Les Red Panthers n’ont pas à rougir de leur nombre de pénétrations dans le cercle. Mais, l’efficacité n’y est pas encore.

21,5MOYENNE D’ÂGEUn coach estime possé­der un bonmélangelorsque la moyenne d’âgede son groupe oscilleentre 25 et 26 ans. LesRed Panthers n’attei­gnent même pas 22 ans àLa Haye. Lors des Jeux deRio dans deux ans, ellesse rapprocheront de l’âgethéoriquement idéal.

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