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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. MESSIEURS 2013-2014 TROIS À LA SUITE POUR LE WATDUCKS ? ? DEMARET DAMES 2013-2014 ET SI LE WELL FORÇAIT L’EXPLOIT ? Supplément gratuit à La Libre Belgique du jeudi 3 avril 2014

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Supplément LLB du 3 avril 2014

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MESSIEURS 2013-2014

TROIS À LA SUITEPOUR LE WATDUCKS ??

DEMAR

ET

DAMES

2013-2014ET SI LE WELL

FORÇAITL’EXPLOIT ?

Supplément gratuit à La Libre Belgique du jeudi 3 avril 2014

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3 / Spécial play-off hockey

Commentaire

Un choc de titanset une oppositionde stylesPar Jean-François Jourdain

Pour la première fois dans l’histoire du hockeybelge, le nomdes clubs champions, tantmas­culin que féminin, sera connu dès la premièresemaine d’avril. On ne reviendra pas sur lescauses, archiconnues, de cette précocité quiembarrasse surtout fortement les dirigeants etgérants de clubs. Personne n’y échappe et nosvoisins d’Outre­Moerdijk sont logés à lamêmeenseigne, avec juste une semaine de décalage.Le public du hockey a gardé un excellentsouvenir de l’organisation des finales d’il y atrois ans au Racing, louant la parfaite organi­sation de l’événement. Cette fois, hélas pour leclub organisateur, il ne concourra pas pour lamédaille d’or, mais pour un ticket de consola­tion en EHL. Le verdict des demi­finalesmes­sieurs a été impitoyable et ce sont donc bienles numéros 1 et 2 du championnat régulierqui en découdront pour savoir qui sera cham­pion. Sur une plus longue distance, on peutaussi constater que leur présence n’est pas dueau hasard, puisque ces deux clubs ont trusté àeux deux tous les titres des cinq dernièresannées, etmême dix des quinze derniers sil’on remonte encore plus loin. N’en déduisonscependant pas que le hockey belge est sclé­rosé : la présence duDaring (sinon c’eût été...le Beerschot) est là pour en attester.Sur le papier,Waterloo est bien placé pourambitionner un triplé. D’autant que trois deses pionsmajeurs ont annoncé leur retraite auplus haut niveau et qu’il faudra reconstruire lasaison prochaine. Chacun des deux clubsdevra aussi remplacer cet été un joueur cléparti chez nos voisins du Nord. Le Dragons,avec ses jeunes quimontent et ses valeurs déjàsûres, apparaissait dès le début de la saisoncomme la seule équipe à pouvoir réellementchallenger les Canards.Chez les dames, le scénario est très différent.Si leWellington est un habitué du play­off (iln’en a raté aucun des huit derniers, même s’ila dû cravacher pour être là cette saison), enrevanche il n’a été champion qu’une fois. C’esttoujours une de plus que le Braxgata dontc’est la première présence à ce niveau.Le dicton classique du sport qui veut qu’on negagne que rarement sa première finale trouve­ra­t­il à s’appliquer ? On ne peut rêver, en toutcas, opposition de style plus flagrante entrel’expérience duWellington et la fougue juvé­nile du Brax, un club qui a toujours dans sacourte histoiremis l’accent sur son équipeféminine et en récolte aujourd’hui les fruits.

Supplément spécial

Dossier réalisé par Philippe Demaret (photos),Jean-François Jourdain et Thibaut Vinel. Conception :Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Info-graphies : Didier Lorge. Administrateur délégué –éditeur responsable : François le Hodey. Directeurgénéral : Denis Pierrard.Rédacteur en chef de La Libre : Francis Van deWoestyne. Rédacteur en chef de la DH : Ralph Van-krinkelveldt. Pub : Dominique Flamand.

Infos pratiques sur l’événement

‣ Le programme de samedi et dimanche11h00 match pour la 3e place Racing - Daring13h30 finale dames Wellington - Braxgata16h00 finale messieurs Waterloo Ducks - Dragons‣ Réservation des ticketsTarifs entrée : 10 € entrée libre pour les enfants mesurant moins de 135 cm. Pour de plus amples informations,contactez par mail: [email protected].‣ Où se garer?Le parking des spectateurs est situé à l’Hippodrome (à 1km). Des shuttles sont mis à votre disposition.

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4 / Spécial play-off hockey

Watducks – Braxgata 2-0

12 septembre. Lors de cette premièrejournée de championnat, un sombrejeudi soir de septembre, le Watducks aétouffé la bande à Reckinger avec sonéquipe B. Luycx, Van Hove, Van Lierde,Capelle, Lycke et Jacob avaient déclaréforfait. Abdelkafi, Daenen et Penellefiguraient dans la liste des… 15. Leresponsable de l’école des jeunes,Thibault De Saedeleer avait même étépressenti durant un moment pourrenforcer le banc. Si Flamand avait étééblouissant, il a dû se retourner sur cetir à l’entrée du cercle de Dohmen.Vandiest, en pleine lucarne, a tué toutsuspense à l’heure de jeu. Ce succès amis le double tenant du titre sur lesrails. “Nous avons bien contrôlé lesmoments clefs”, confiait le T2, XavierDe Greve.

Beerschot – Watducks 2-1

20 octobre. Le Watducks avaitfrôlé le partage, mais enchaînaitles victoires. A l’heure où l’infirme-rie se vidait enfin, le Wadu a vécusa première défaite contre labonne surprise du premier tour, leBeerschot. “Justement, la défaiteest logique car nous avons dûretrouver nos automatismes”,confiait Thomas Van den Balck. Larencontre n’a offert que trois butscar les deux portiers affichaientune très grande forme. Absent desterrains, Max Luycx n’avait pas vugrand-chose durant les 70 minu-tes. “Nous avions très mal gérénos nerfs. Nous avions livré àKontich notre plus mauvaiseprestation de la saison”, poursuitle capitaine qui disputera diman-che son dernier match en DH. “Unebonne claque qui nous a ré-veillés.”

Watducks – Dragons 5-1

1er novembre. Cette rencontre avaitvite tourné court. Le Watducks a étoufféle dernier finaliste de l’EHL. Masson(X2), Boccard, De Saedeleer et Dohmenont gâché le vendredi de l’infortunéLeroy qui reçoit une occasion de sevenger ce week-end juste avant de tirersa révérence. Lors du match retour, leWaterloo Ducks avait aussi eu le der-nier mot même si la partie fut nette-ment plus disputée (2-3).“J’en ai reparlé par la suite avec eux”,souligne Max Luycx. Les joueurs duDragons reconnaissent que ce 5-1 fut lepire match de leur saison. De notrecôté, il ne nous sert pas de référencecar il n’y a jamais eu match.” De soncôté, Félix Denayer avouait que “leDragons n’avait rien créé sur le terrainde Waterloo.”

Watducks – Racing 3-1

26 février. Ce soir-là, le leader duchampionnat accueillait son dau-phin qui était assez confortable-ment assis à sa place. Un succèsdes Ducks isolait définitivement leRacing de la course à la premièreplace, synonyme de ticket en EHLavant le play-off. Au but d’ouver-ture de Beckers, le Watducks arépondu en trois temps par Luycx,de Paeuw et Vandiest. Tupper avaitmanqué son stroke contre Vanasch.“Nous avions sorti une rencontred’une grande qualité”, se souvientMax Luycx. “Le Watducks avaitdominé le Racing et avait creusé unécart conséquent au classement.”Ce soir-là, dix points séparaient lesdeux équipes. Le Racing ne s’estjamais vraiment remis dans le coupet a sombré corps et âme.

Le week-end en EHL

25-27 octobre. En début de saison, le Watducks a bricolé une équipe B qui tenait laroute.Pourtant, le 20 octobre, le Beerschot a enrayé la mécanique verte en infligeant lepremier revers au Watducks à une semaine de son premier tour en EHL. A Lille, leWatducks a d’abord longtemps douté contre l’AZS Politechnika Poznanska (3-1) avantde repartir de France grandi par un succès de prestige contre les Allemands d’Uhlen-horst Mülheim (3-1).“Nous avions encore 2-3 blessés”, évoque Max Luycx. “Cette rencontre contre Uhlen-horst avait été déterminante pour la suite de la saison. Nous avions affiché un trèsbon niveau de jeu qui nous a mis dans une spirale très positive.”

Les cinq moments clefs de la saison du…Waterloo Ducks

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Spécial play-off hockey / 5

Braxgata – Dragons 2-1

15 septembre. Quelques heuresaprès avoir infligé 7 buts à l’Héraklès,le Dragons se plante une première foischez une équipe annoncée dans le basdu classement, et qui terminerad’ailleurs 10e. C’est Declercq qui ouvrela marque pour le Brax, van Aubelégalisant avant le repos. Puis en finde match, le capitaine boomoisOlivier Kleynjans provoque la pre-mière surprise du championnat enmettant le Dragons à genoux.Flo van Aubel : “On a déjà compris cesoir-là qu’on n’allait pas dominer lechampionnat de la tête et des épauleset qu’il fallait reconstruire l’équipe.Ce ne sont pas les cinq internationauxqui vont devoir faire la pluie et lebeau temps, il faut intégrer les nou-veaux joueurs.”

Elektrostal – Dragons 0-3

13 octobre, EHL. Le week-endd’EHL avait mal commencé pour leDragons, battu pour la première foisde cette compétition en 70 minutes(les autres défaites avaient eu lieuaux shoot-out) par Campo Madrid.Mais une victoire contre les Russesleur suffit pour se qualifier. Iglesias,Luypaert sur pc et Rombouts mar-quent les buts qui envoient le Dra-gons en huitièmes de finale. Flo vanAubel : “Ce fut un week-end trèsimportant pour l’esprit d’équipe.Nous avons eu l’occasion de faire duteam building et de voir comment onréagissait entre une défaite et unevictoire. On a créé une dynamiquede groupe et appris à mieux seconnaître, car beaucoup de joueursavaient débarqué juste avant lasaison. C’est très important.”

Beerschot – Dragons 4-9

3 novembre. Quarante-huit heures après avoir subi une cinglante défaite à Waterloo(5-1, “un véritable off-day collectif” résume aujourd’hui van Aubel), le Dragons sereprend de maîtresse façon au Beerschot en lui infligeant neuf buts. Comme quoi, unefois encore, la Roche Tarpéienne était proche du Capitole. On retrouve un Dragonscomme on l’aime, crachant du feu. Peeters, van Aubel, Iglesias, Cobbaert (2), Luy-paert sur pc (2), Saeys et un own-goal, tout le monde s’y met. “On avait eu très dur àWaterloo où personne n’avait joué à son niveau. C’était une petite claque, mais ons’est bien repris au Beerschot où nous nous sommes rassurés sur nos possibilités.Non, nous n’allions pas perdre chaque semaine 5-1.”

Louvain – Dragons 1-5

7 mars. Un vendredi soir, il n’estjamais facile de jouer. Cela ne sem-ble pas effrayer le Dragons qui, après9 minutes, mène déjà 0-3. Ce matchsera d’ailleurs une énigme caraujourd’hui encore, le site officiel dela fédération renseigne le score de1-6 (visiblement une faute de doigtdans l’encodage du score) alors quetous les spectateurs de ce match,coach du Dragons compris, n’ont vuque 5 buts des Anversois, marquéspar van Aubel (2), Iglesias, Luypaertsur pc et Cobbaert. Flo van Aubel :“Ce n’est jamais très chouette d’allerjouer à Louvain un vendredi soir,dans un stade vide. On a débutéincroyablement bien avec trois butsen 9 minutes, en jouant en plus trèsbien au hockey. A ce stade on étaitsûrs d’être en play-off.”

Antwerp – Dragons 3-2

16 mars. Le premier déplacementde la saison avait été une défaite. Acet égard, la saison régulière seterminera comme elle avait com-mencé pour le Dragons : par unecourte défaite en fin de match dansun derby. Au repos c’est déjà 2-0pour l’Antwerp. Maurice Duboispuis Maxime Peeters finissent parégaliser dans le dernier quartd’heure. Mais Palomar empoche lamise pour l’Antwerp à trois minutesde la fin. “Pour l’Antwerp c’était lematch de l’année. Loïck et moi onétait blessés. Après le match, on adiscuté à bâtons rompus de ce quin’avait pas marché. Pas une réu-nion de crise, il ne faut pas exagé-rer, mais une manière de serrer lesboulons. C’est une discussion quinous a aidés dans le futur” raconteFlo van Aubel.

Les cinq moments clefs de la saison du…Dragons

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DEMAR

ET

JeanWillems :“Pas de pression”Jean Willems disputera ce week­end sapremière finale commecoachprincipal.Mais on ne sent pas une pression parti­culière chez lui. “C’est normal, notre sai­son est déjà réussie. Nous voulions passerle premier tour de l’EHL et jouer le play­off. Les deux objectifs sont at­teints et entre­temps nousavons un nouveau ticket EHLet nous sommes en finale. Ilest clair pour moi que Water­loo est favori.”Vraiment tellement fa­

vori ? “Si, ils ont un groupequi joue depuis plus long­temps ensemble, ils ont unemoyenne d’âge trois ans plusélevée que la nôtre, ils ont lameilleure défense du pays etl’une des meilleures attaques,et en outre ils pratiquent lemeilleur hockey qu’on ait vu en Belgiquedepuis septembre. Comme si cela ne suffi­sait pas, ils nous ont battus deux fois cettesaison, et leurs résultats contre nous surles cinq dernières années plaident en leurfaveur. C’est du concret, les statistiquesparlent pour eux.”Que craint particulièrement le coach

anversois chez son adversaire ? “Il est

bien connu qu’ils ont une très bonne dé­fense et qu’ils concèdent un minimumd’occasions. De notre côté, nous marquonsbeaucoup, mais nous avons à chaque foisbesoin de trop d’occasions pour ce faire.Or, nous savons bien que cette fois, nous

n’allons pas en recevoirbeaucoup. Il faudra donc lesmettre au fond quand ellesarriveront. De plus, ils ont unentrejeu physiquement fortavec des joueurs très malins.Et pour couronner le tout, ilsont beaucoup de joueurs op­portunistes qui peuvent se­mer le danger. Jouer contre leRacing est nettement plus fa­cile, parce qu’on sait d’oùpeut venir le danger. Ici, il estpartout.”Un pronostic malgré

tout ? “Non. J’aimerais bien réaliser unbon résultat dans le premier match, pourgarder un minimum de suspense. Si lapression augmente, personne ne sait ce quipeut se passer. Nous avons en tout cas uneéquipe d’avenir qui peut jouer le titre àbrève échéance si le groupe reste ensem­ble.”J.F.J.

McLeod : “A la fin,ils s’ennuyaient”Shane McLeod aborde ce week­endpour le titre avec une joie mal dissi­mulée. C’est également celle de sesjoueurs qui adorent ce genre de ren­dez­vous. “Mes joueurs sont des compé­titeurs et ils ne prestent jamais aussibien que lorsqu’il y a un en­jeu. Lorsqu’ils ont remportéle championnat en ligne àquatre semaines de la fin duchampionnat, ils ont com­mencé à s’ennuyer.”McLeod comprend bienque son équipe est favo­rite dans la course au titre,et cela sur la base desprestations du champion­nat en ligne.

“Mais en play­off, on re­démarre à zéro. Peu im­porte ce qui s’est passéavant, cela n’a plus d’importance. Etcette formule en deux manches permettous les scénarios. Vous pouvez gagnerlargement la première rencontre et nepas terminer champion; je me souviensencore de ce qui nous est arrivé à l’He­rakles lorsque j’y jouais encore. On avaitgagné 6­4 contre le Dragons et aumatch retour on perdait 3­0 et le titre.”

McLeod aime bien cette formule endeux jours car elle démontre la santéd’un noyau. Certes, il aurait préféréaligner 18 joueurs; en tout cas 16 estun minimum. “J’ai la chance de dispo­ser d’un nombre de joueurs de qualité à

tous les postes, y comprisau niveau des rempla­çants. Vanasch est excep­tionnel et donne confianceà sa défense. J’ai un milieude jeu de grand talent avecDohmen qui est un desmeilleurs au monde, Luycxd’une sûreté remarquable,de Paeuw qui fait une sai­son impressionnante, etCabuy qui peut prendre laplace des trois. Et à l’avant,les pc de Chouchou De Sae­deleer sont très consis­

tants.”Il a beaucoupde respect pour leDra­

gons. “Quand les 5 grands joueurs del’équipe sont au top, alors elle est trèsdangereuse. Avec son expérience del’EHL, avec son pc, avec le fait qu’ils sonttoujours présents aux grands rendez­vous, les finales seront indécises.”Ph. D.

6 / Spécial play-off hockey

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Le favori pour le titre reste le... Watducks8 / Spécial play-off hockey

Le gardien

Vincent Vanasch. Il est l’auteur d’une des statistiques les plus impressionnantes de la saison. Le portier du Wa-tducks, qui ne s’est retourné qu’à 22 reprises en 22 matches de championnat, a encaissé 20 buts de moins que JérémyGucassoff (le 2e meilleur keeper du championnat !). Il laisse à des années lumières son homologue des finales avec 50buts pris par les deux gardiens du Dragons (Gryspeerdt et Leroy). Vanasch veut absolument rejoindre Oranje Zwartnanti d’un 3e titre en quatre saisons passées à Waterloo. Sa communication avec ses expérimentés défenseurs frôle laperfection. Son jeu de gardien ne connaît plus véritablement de faiblesse. Il a cette capacité de garder sa concentra-tion maximale durant 70 minutes car, souvent au Watducks, il n’a pas touché beaucoup de balles durant les matches.Son expérience avec l’équipe nationale ne peut que l’aider à gérer les émotions inhérentes à ce genre de rencontre ausommet. Si on cherche une faiblesse, on peut se demander comment il a accueilli la nouvelle de son futur transfert.

Vincent Vanasch

La défense

Thomas Van den Balck. L’arrière-garde du Watducks a déjà fait ses preuves. Quand l’équipe se laisse bercer parl’adversaire, elle est la première à montrer les dents. Avec le flick de Chouchou De Saedeleer, elle est efficace dans laconstruction du jeu. Thomas Van den Balck dirige tel un métronome la ligne. Quant à Benjamin Van Hove, il veutterminer sa carrière sur une note positive. Seul bémol, la blessure de Nicolas Dumont. Il laisse sur son flanc ArnaudMassaert. Par moments, Gauthier Boccard effectue une petite pige derrière afin de se préparer à son rôle de l’anprochain. L’expérience des 4 défenseurs devrait faire la différence.

Thomas Van den Balck

L’entrejeu

John-John Dohmen. Le Watducks dispose du meilleur entrejeu du royaume depuis plusieurs années. Si Truyens-Gou-gnard avaient élevé la barre, le trio Luycx-Dohmen-de Paeuw reste intouchable. Certes, Max Luycx a perdu de savivacité, mais sa vista et son charisme compense largement ce léger déclin. A ses côtés, il trouve Dohmen les yeuxfermés sur le terrain alors qu’Alex de Paeuw fait parler sa vitesse pour apporter un poids offensif. D’ailleurs, de Paeuwet Dohmen ont inscrit de nombreux buts cette année. Il reste encore le jeune Cabuy qui peine à percer au plus hautniveau. Il avait été excellent il y a deux ans lors du titre conquis à l’Héraklès contre le Dragons. Depuis, son jeu stagne.Certes, Denayer n’a pas à nourrir le moindre complexe par rapport à John-John Dohmen qui évolue dans un autreregistre de jeu que lui, mais il devra se méfier du collectif vert. Assurément, l’entrejeu du Watducks est plus fort quecelui du Dragons.

John-John Dohmen

L’attaque

Nicolas Vandiest. La véritablefaiblesse du Watducks se situe àl’avant. Si Vandiest (15 buts) etBertrand ont démarré en modemajeur le championnat, ils sontrentrés dans le rang par la suite.Boccard se perd un peu entre sesrôles d’attaquant à mi-temps etde défenseur. Masson, Capelle,Van Lierde représentent à deséchelles diverses de bellespromesses pour l’avenir, mais,aujourd’hui, ils n’ont pas l’ins-tinct de tueurs dans le cercle.Capelle est capable d’effacer desjoueurs grâce à sa technique.Malheureusement, la solutionoffensive vient trop souvent desjoueurs de l’entrejeu ou du pc deChouchou comme en demi-fina-les. La défense et l’entrejeu ontinscrit 4 des 5 buts du Wadu.

Nicolas Vandiest

9,5

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Le favori pour le titre reste le... WatducksSpécial play-off hockey / 9

Manu Leroy

Loïck Luypaert

Felix Denayer

Florent van Aubel

Le gardien

Manu Leroy. On ne présente plus ce vieux routier des stades, qui s’apprête à clôturer sa carrière après 17 saisons endivision supérieure. Il n’aura connu que deux clubs dans sa vie, Louvain et le Dragons, sans parler bien sûr de l’équipenationale qu’il aura servie pendant de nombreuses années. Partout, ses qualités de leader et de gagneur ont étéprisées. Il n’a pas son pareil pour galvaniser ses troupes et possède mieux que quiconque l’art de se sublimer dans lesgrands événements. Et on a encore vu dimanche qu’à 34 ans - ce n’est pas si âgé pour un gardien - qu’il avait plus d’untour dans son sac : il a réussi à dégoûter tous les tireurs de pc du Racing. Il aimerait bien ajouter un quatrième etdernier titre à son palmarès, ce qui lui ferait plus d’un titre sur deux sur les sept dernières saisons. Et sa succession,testée à de multiples reprises cette saison, est assurée : Matteo Gryspeerdt est prêt à prendre la relève. Il pourradésormais se consacrer à son métier de business manager… chez Sporting Telenet.

La défense

Loïck Luypaert. Lui aussi s’apprête à quitter le Dragons, mais ce n’est pas pour prendre sa retraite ! Au contraire,puisqu’il vient d’être engagé dans une des meilleures équipes hollandaises du moment, Kampong. Précieux sleepeuret n’ayant pas son pareil pour atteindre un coéquipier d’une longue passe à l’autre bout du terrain, il part cependantparfois à la faute, ce qui lui a valu quelques déconvenues dans le passé. Son entente avec Arthur Van Doren, quipossède tout le registre technique possible et un sang-froid de vieux briscard, est excellente. Sur les flancs, Celis etMaartens restent dans leur rôle et comptent déjà beaucoup d’expérience.

L’entrejeu

Felix Denayer. Un incontournable de notre championnat, déjà titulaire de nombreuses distinctions individuelles.Tout le monde le voudrait dans son équipe, mais heureusement pour le Dragons, il est toujours resté fidèle à son club.Son jeu est quasi sans défaut. Il récupère un nombre de balles colossal et en fait toujours bon usage, dans le mêmeregistre que son rival de toujours, John-John Dohmen. Depuis la saison dernière, il reçoit le renfort appréciable, lafougue et l’abattage de Manu Stockbroekx. Mais il peut également compter de plus en plus sur le soutien de jeunesjoueurs qui montent, comme Louis Rombouts, qui a fait disparaître Tchouk Truyens dans sa poche en demi-finale, ouRobbert Rubens, qui prend de la bouteille et s’improvise comme buteur. Le défaut de cet entrejeu prometteur est sarelative inexpérience des matches décisifs. Encore qu’avec l’EHL pour école au cours des deux saisons dernières, ilfaille relativiser. Si un entrejeu peut peut-être rivaliser avec celui du Watducks, c’est celui du Dragons.

L’attaque

Florent van Aubel. Une vraiepépite ce Florent, 18 buts cettesaison et dire qu’il a été blesséles derniers matches ! Il sait tirerde tous les angles et son effica-cité est rarement prise en défaut.C’est évidemment lui que lesdéfenseurs du Watducks vontdevoir surveiller en priorité. Pourcette finale, par contre, il risqued’être handicapé par la blessurede Matthew Cobbaert. Comme àWaterloo, le danger vient souventde la 2e ligne. Cependant, lesjeunes du Dragons ont prouvé endemi-finale qu’ils pouvaients’improviser buteurs de re-change, avec notamment JérômeSaeys qui progresse à pas degéant.

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10 / Spécial play-off hockey

Un dernier sacre avant les adieux

A qui le titre avant le grand saut ?

MaximeLuycxEn 5 dates

1982 : Naissance le 18 septembreà Bruxelles.1987 : Premier stick en mains àWaterloo où à part deux saisons ilfera toute sa carrière. Son pèreJean-Jacques était lui-mêmehockeyeur, il a joué à Renaix (d’oùil est originaire), puis à l’Ombrage,à Waterloo et à la défunte OIA. Ilest aussi administrateur au Wadu.2000 : Passage à Uccle Sportpour deux saisons. Il y joueradeux finales, perdues toutes deux,la première contre le Dragons et laseconde contre le Léo.2006 : Il marque le but ‘en or”qui offre au Waterloo Ducks sonpremier titre, sous les ordres dePascal Kina; un coup droit surrebond de pc. Il sera encorechampion trois fois, sous lesordres d’Etienne Tys, Pascal Kinaencore puis Shane McLeod.2012 : Après 339 matches il metun terme à sa carrièreinternationale après les JO deLondres. Seuls Marc Coudron etJean Willems ont totalisé plus decapes.

ThomasVan den BalckEn 5 dates

1982 : Naissance le 31 août àBruxelles.1987 : première affiliation à UccleSport, le club de son père Jacquesqui a rarement raté un de sesmatches et qui sera aussiprésident des Merles du temps deleur période dorée.2001 : première sélection enéquipe nationale, sous Bart vanLith, en direct des U21. Ilparticipera à tous leschampionnats d’Europe, vivraaussi bien la cruelle désillusion deMadrid en 2004 que l’épopéefabuleuse de Manchester en 2007et arrêtera après les JO de Pékin(2008). Une tentative de come-back pour se qualifier pour laCoupe du monde (Quilmes, 2010)avorte suite à une fracture de lamain. Et Marc Lammers, encoreaujourd’hui, ne cache pas sonadmiration pour lui…2006 : passage au WaterlooDucks, juste après le premier titredes Canards.2009 : premier de ses trois titresavec le Waterloo Ducks.

BenjaminVan HoveEn 5 dates

1981 : naissance le 17 janvier àBruxelles.1986 : premier stick en main àUccle où il reste jusqu’en 1998.Son frère aîné joue également auhockey, c’est le 2e gardien du Polo.2005 : deux premières sélectionsen équipe nationale après avoirdéjà été international chez les U21(Coupe d’Europe A à Lausanne). Iln’est pas retenu pour lechampionnat d’Europe de Leipzig(où la Belgique finit 4e) maisdevient titulaire juste après. Entre-temps il quitte son posted’attaquant de toujours etcommence une 2e carrière commedéfenseur.2006 : premier des 4 titres avecle Waterloo Ducks.2011 : dernier match aux JO deLondres contre l’Espagne après170 sélections. 2 blessures àl’épaule l’ont empêché de jouer àAmsterdam en 2009. Il ne guériradéfinitivement qu’en 2010 etparticipera au CE deMönchengladbach en 2011(qualification olympique).

ManuLeroyEn 5 dates

1980 : naissance à Ninove, le27 janvier dans une famille qui nejoue pas au hockey.1985 : première affiliation àLouvain (qui jouait encore àBlanden à l’époque). Le père deson copain d’enfance Gilles Petre,lui-même un ancien gardien duRacing en D1, l’initie.1997 : première sélection enéquipe fanion de Louvain. Il y serachampion en 2008 contre le Léo.2001 : première sélection enéquipe nationale sous Bart vanLith. Il y disputera la Coupe dumonde de Kuala Lumpur (2002)ainsi que deux championnatsd’Europe (2003 et 2005). Aprèsun arrêt de quelques années, ilfera un come-back avant deprendre ses invalides après les JOde Londres en 2012. “Mais lesouvenir le plus fort de macarrière est notre qualificationratée pour 14 secondes (et unstroke, NdlR) à Madrid en 2004.”2009 : transfert au Dragons aveclequel il est deux fois championen 2010 et 2011.

VincentVanaschDépart pour Oranje Zwart

Vincent Vanasch a transité par le WhiteStar, le Pingouin et Louvain avant dedébarquer à Waterloo. En 4 ans, il a connules plus beaux honneurs. Il doiténormément au club de Xavier Caytan. En2010, il faisait partie des gardiens “dans lanorme”. Pire, il avait souffert de sonpassage à Louvain qui avait brisé saconfiance en lui. A Waterloo, il a non

seulement réussi à faire oublierl’inamovible Cédric De Greve, mais en plusil a retrouvé l’étincelle. En 2011, il a reçu uncoup de fil de Colin Batch qui l’a remis dansle giron des Red Lions. Huit mois plus tard,il a écarté David Van Rysselberghe, JeremyGucassoff et Manu Leroy pour défendre lescages belges aux Jeux olympiques deLondres. Dans la foulée, il a livré desprestations remarquées avec tantôt leWatducks tantôt l’équipe nationale. “J’avaisbesoin d’un nouveau défi”, confie le futurportier d’Oranje Zwart. “J’avais fait le tourde la question en Belgique. Je n’aurais paspu jouer ailleurs qu’à Waterloo en Divisiond’Honneur. Waterloo, c’est le top du hockeybelge. A OZ, je veux encore élever monniveau. Comment pourrait-il en êtreautrement ? Je serai à l’entraînement face àMink van der Weerden.”

LoïckLuypaertDépart pour Kampong

Loïck Luypaert avait attiré le regard desgrands clubs d’Europe à la suite de sesprestations en EHL l’an passé. Finaliste avecle Dragons, le défenseur avait terminé entête du classement des buteurs grâce à sonpc offensif. Malgré son jeune âge (22 ans) etses 5 ans en équipe première du Dragons, ilsentait qu’il était temps de filer vers lenord. Kampong, qui casse la baraque cette

saison, l’a attiré dans ses filets alors que lesdeux clubs s’affronteront mi-avril enhuitièmes de finale de l’EHL. “Grâce à l’EHL,j’avais été contacté par quelques clubs desPays-Bas. J’avais demandé un délai d’un anavant de répondre à leurs demandes.” Le 2e

meilleur buteur du Dragons cette saison (15buts soit 3 de moins que Van Aubel) sera lepremier belge du club qui a décidé de jouerde manière offensive. “Je me retrouve biendans cette philosophie de jeu. Quand je voisla progression et l’évolution de joueurscomme Tom Boon ou Elliot Van Strydonckaprès une saison en Hoofdklasse, je ne peuxque conclure que le niveau est bien plusélevé.” Avec ce transfert, il tournedéfinitivement la page de sa non-sélectionpour les JO de Londres. A 2 ans des JO deRio, il a le temps de s’adapter à laHoofdklasse.

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12 / Spécial play-off hockey (dames)

Le Wellington revenude nulle parth Les troupes du président Pierrard rêventde finir sur leur lancée actuelle.

La cinquième finale d’affilée duWellington est la plus inat­tendue. Alors qu’elles pensaient être définitivement horscourse pour le play­off, les Uccloises ont bénéficié d’uncrash complet de l’Antwerp pour les coiffer sur le fil. Et endemi­finale, eles ont également fait craquer le Dragons quiavait pourtant tout enmain pour gagner le titre.Simon Letchford aborde cette finale avec un flegme toutbritannique : “Il s’agit d’une compétition très exigeante au ni­veau pysique. Le titre se joue en 140 minutes et en moins de26 heures. Il faudra garder la balle pour conserver des forces etéviter d’être mis sous pression. La maturité de mes joueusessera décisive.”Gaëlle Valcke vivra la finale depuis la tribune. La tour de

garde défensive du Wellington avainement essayé d’être sur le ter­rain lors des demi­finales,mais songenou n’a pas tenu et elle a dû dé­clarer forfait.

“C’est dommage mais c’est ainsi.Notre objectif pour cette saison étaitd’intégrer des jeunes : nous avons pasmal de talents que nous voulionsfaire exploser. Avec la compétitionqui a encore monté d’un cran, la sai­son aura été difficile mais c’était un

choix de préparer l’avenir et de ne pas seulement aligner uneéquipe forte et plus mature.”Valcke ne veut pas parler de chance et de hasard pour

l’accession duWell dans le ‘Top 4’. “En sport, il n’y a pas dehasard. Si on est là, c’est qu’on le mérite. Pendant le champion­nat, on n’a pas pris beaucoup de points contre les grosses équi­pes, mais contre les autres, on n’a jamais tremblé ni failli. Jeconstate finalement qu’on a doucement élevé notre niveau dejeu et que les jeunes ont pris de la maturité. Et aujourd’hui, onest là pour les grands rendez­vous.”La victoire auDragons fait partie de ces rendez­vous. Lors

de la demi­finale aller, leWellington avait enregistré beau­coup de déchets dans son jeu mais avait finalement arra­ché un nul plein d’espoir.

“Lors du match retour, on a pris l’ascendant au niveau psy­chologique. Après l’égalisation, on a gardé notre calme et puisnotre gardienne a fait de gros arrêts qui nous ont gardées dansle match. Ca s’est joué dans la tête.”

Pour la finale, le physique aura unegrande importance. “Le Braxgata devranous faire courir et nous devrons miser surnotre expérience pour ne pas tomber dansleur jeu. On a un groupe très soudé qui avécu 8 play­offs et plusieurs Coupes d’Eu­rope. On sait que dans les moments impor­tants comme cette 5e finale d’affilée, jouéeau Racing – un peu comme à la maison­,on peut sortir une grande performance etprendre ce deuxième titre.”Philippe Demaret

PHILIPPE

DEMAR

ET

Berta Bonastré se faufile entre les Braxgatoises Harrison et Vanhecke sous les yeux de Fobe, Himpe et sa coéquipière Florence Pierrard.

5UN SEUL TITRELeWellington disputera sa cin­quième finale et son huitième play­off d’affilée. Son seul titre, il l’a acquisen 2011.

“Le Wellington adisputé huit play-offs etson expérienceimportante en fait lefavori de cette finale.Mais l’avenir est pournous avec une équipejeune et pleine dejeunes talents.”Xavier ReckingerLe coach du Braxgata.

l Édito

Expériencecontre jeunesse

Philippe Demaret

L’arrivée duWellington dans letop 4 a surpris tout lemonde, ycompris les Uccloises elles­mêmesqui n’y croyaient plus alors qu’el­les venaient de se faire battre surle fil par la Gantoise lors de la 20ejournée. LeWell a pris alors les sixpoints nécessaires à coiffer lechampion sortant.Le Braxgata amis dix ans pourconstruire une équipe damesperformante. Avec aujourd’huiseulement une étrangère et unegrossemajorité de joueuses ducru, il présente en finale ungroupe solide et performant.Les deux finalistes sont à l’opposél’une de l’autre. L’expériencecontre la fougue, la maturitécontre l’enthousiasme.Bienmalin qui pourra prévoirl’issue des deuxmanches. Aumoment demonter sur le terrain,les Uccloises auront comme ungoût de déjà­vu puisque c’est auVivier d’Oie qu’elles avaient dé­croché leur premier titre. Il estcertain que les Boomoises neseront pas aussi à l’aise alorsqu’elles avaient déjà échoué endemi­finale contre cemêmeWellington. Mais elles ont réaliséde bonnes sorties contre elles, unnul et une large victoire il y a àpeine unmois. Tout se jouera dansla tête.

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Spécial play-off hockey (dames) / 13

Le Braxgata pour une premièreh Les jeunes Boomoises veulent faireparler leur physique et leur discipline.

Le Braxgata, c’est le blé qui lève. Le club vivra la pre­mière finale de sa jeune existence après avoir atteintle top 4 pour la deuxième année consécutive. Il s’estimposé en demi­finale au terme d’un parcours lim­pide et de deux victoires tout aussi bien gérées.Xavier Reckinger est fier du travail de ses joueuses :

“La coupure de l’hiver a permis aux filles qui n’étaientpas reprises en équipe nationale de travailler à comblerla différence de vitesse entre elles. Avec un noyau com­plet et qui tourne beaucoup, chacune remplit parfaite­ment son travail : on ne gagne pas un titre avec une oudeux joueuses. Le Well a l’expérience pour lui, mais nousallons les asphyxier.”

Pour Emilie Sinia en revanche, ce n’est pas une sur­prise. L’attaquante des Red Panthers s’attendait à ceque le Braxgata soit dans les 4 :

“La surprise, c’est l’écroulement de l’Antwerp. Pour lesautres équipes, rien d’anormal. Arriver en finale est évi­

demment superbe, mais il aura fallu battre cette Gan­toise qui a beaucoup de talents et aussi un bon potentiel.Nous avons bien géré les deux demi­finales même si lapremière rencontre aura été favorable pour nous.”La surprise de l’équipe, c’est Mégane Simons, la

gardienne : “Au début de saison,elle n’était que seconde gar­dienne. Elle nous a étonnées, no­tamment par son calme sur lestroke qu’elle arrête contre laGantoise. Notre force, c’est aussinotre pc avec Aline Fobe; on a desalternatives, mais chut ! Et puis ily a le physique de l’équipe qui està très bon niveau. L’équipe estjeune mais bourrée de talent, ettrès homogène. On nous verradans les quatre pendant quelquesannées.”Le début de la saison a été

compliqué pour le Braxgata.Avec les absences dues à lacampagne des internationales,l’équipe a dû également inté­grer quelques nouvelles joueu­

ses. Tout au long de la saison, elle a effectué unecourbe de forme ascendante.

“Les automatismes ont commencé à se mettre en placeet les filles se sont trouvées. Au final, avec un coach trèspositif et qui nous donne beaucoup de trucs au niveau

tactique, nous avons une équipehomogène; même en l’absence deJudith Vandermeiren, nous gar­dons une bonne structure. Je suisredescendue dans le jeu pour bou­cher les trous et je cours beaucoup,comme d’habitude” sourit Emilie.La façon de se préparer ressem­

ble assez fort à celle de l’équipenationale. “Ce qu’il faut souligner,c’est la mentalité des joueuses quine sont pas reprises en équipe na­tionale : elles travaillent de façon àse rapprocher du niveau des A.Quand nous étions en Afrique duSud, elles ont continué à s’entraînerphysiquement – l’hiver a été long –et on les a retrouvées en super­forme.”Philippe Demaret

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Un duel des frustrés avec l’EHL au boutdes 140 minuteshA 11h00, le Racing affronte leDaring lors d’une petite finale auxgrands enjeux.

Il faudra se lever tôt ceweek­endpour assister àla petite finale qui opposera le Racing au Da­ring. Petite finale ? Pas du tout ! L’enjeu esténorme. En effet, le vainqueur du duel desfrustrés du week­end passé offre le dernier tic­ket pour l’EHL.

“Nous avions pointé comme objectif de débutd’année le Top 4”, se souvient JeremyGucassoff.“Nous étions déçus dimanche soir après notre éli­mination contre le Dragons. Il faut être honnête.Les Anversois n’ont pas volé leur place en finale. Ceweek­end­là, ils étaient plus forts que nous.”Le Racing version Cavallet avait ébloui lors

d’un premier tour rondement mené avant des’éteindre inexorablement en 2014. “C’est vraique notre deuxième tour ne fut pas top. Certainsjoueurs très en forme avant la trêve sont rentrésdans le rang. C’est regrettable car nous disposons

d’une belle équipe. Nous avons bêtement perdu despoints contre Louvain ou le Dragons. Ensuite,nous livrons des prestations moyennes contre depetites équipes. En fin de championnat, nousjouions sans pression vu notre qualification ac­quise pour le play­off.”Qu’importe. L’heure n’est plus au passé. Le

Racing a payé cash contre le Dragons sonman­que d’inspiration. Désormais, il doit se repren­dre enmain contre le Daring. En championnat,les Molenbeekois les avaient battus à deux re­prises. “Lors du match retour, ils étaient très moti­vés par leur course au Top 4 alors que nous étionssans pression.”La pression sera de retour samedi sur le coup

de 11h00. “La clef ? Les équipes joueront à uneheure inhabituelle. Le gagnant sera celui qui a lemieux digéré la défaite en demi­finale et qui gé­rera le mieux l’aspect physique. Le Daring s’ap­puie sur de grosses individualités (Brunet, Sala­dino, Garreta et les frères Cosyns). Comme le Ra­cing l’an passé. Nous aurons la chance de jouer surnotre terrain, mais les supporters du Daring aussiseront présents.”Thibaut Vinel Les supporters du Racing s’organisent pour être présents samedi dès 11h00.

14 / Spécial play-off hockey (3e place)

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Spécial play-off hockey (3e place) / 15

Un duel des frustrés avec l’EHL au boutdes 140 minutes

Les supporters du Racing s’organisent pour être présents samedi dès 11h00.

“Si nous décrochons cette 3e place, le Daringfera partie des 16 meilleurs clubs d’Europe”

Pour le Daring, ce ticket en EHL serait la cerise surle gâteau. Le président Gérald Cosyns préfère voirle verre àmoitié plein. “Il n’y a rien d’humiliant àperdre contre leWa­tducks”, confie le papa deGeoffroy et de Tanguy.“Des faits de match onttourné à notre désavan­tage. Je suis surtout frus­tré par la carte jauned’Enrique samedi. J’auraisaimé le voir en défensedimanche. A cause de sonforfait, Brunet a dû jouerderrière.”Cematch pour la troisième place pourrait s’avérerdécisif àMolenbeek. Une présence en EHL aideraitcertainement quelques joueurs à rester au Daringun an de plus. “Le club évolue dans une spiralepositive. Les joueurs les plus importants veulent tousrester. Nous ne nous renforcerons pas trop l’an pro­chain car je veux que le groupe devienne plus homo­gène. Certains joueurs sont déjà terribles. D’autresdoivent encore progresser. Concrètement, nous avonsappris les départs de Gilles Vanderschelde (retraite)et Javi Garcia (Erasmus).”Avant de songer à l’an prochain, tous sont focalisés

sur les enjeux de ce week­end. Face à la redoutablearmada uccloise, le Daring nemanque pas d’atouts.Certes, le club ne possède pas l’expérience du

Racing, mais certainsjoueurs ont quandmême des références.QuatreMolenbeekoisont déjà vécu desmat­ches de haute impor­tance : EHL, Coupe dumonde ou Jeux olympi­ques.Enrique est le libéro del’Espagne. Avec l’AtleticTerrassa, il disputait

chaque année l’EHL. L’Argentin Brunet a porté lescouleurs de son pays lors des plus grands événe­ments. Tanguy Cosyns a disputé l’EHL à quatrereprises avec leWatducks. Juane Garreta, aussi, ferajouer son expérience.Philosophe, Gérald Cosyns apprécie le cheminparcouru par son club pour en arriver à cette petitefinale. “Le niveau du championnat belge ne cesse decroître. Nous tenterons d’accrocher le podium. Vu lacompétitivité des clubs belges en Europe, nous ferionspartie des grands clubs du continent.”Th. V.

h Le président Gérald Cosyns a déjà la certitude de maintenir les piliers deson équipe pour l’an prochain. Avec ou sans EHL !

2DEUX DÉPARTS SONT DÉJÀ CERTAINSLe vétéran Gilles Vanderschelde, 31 ans, partira àla retraite après ces deux derniers matches deprestige. L’ancien joueur d’Egara, Javi Garciapartira en Erasmus.

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