rezo spécial rubans
DESCRIPTION
La lettre de la FFF, numéro spécial consacré à l'édition 2009 des Rubans de la franchiseTRANSCRIPT
Des Rubanset des hommes
SpécialRubans2009r ze
rezo, la lettre de la fédération française de la franchise
Photo:AgnèsPain
Hervé Bouvry, franchisé Speedy, est l’un des28 élus de la promotion 2009 des Rubans de
la franchise.
Des Rubans et des hommes28 heureux promus pour les Rubans 2009 ! Ce numéro spécial de rezo leurest entièrement consacré.
Fenêtre
Le retour des Hommes qui dansent...
Sur les hauts de Corbeil, HervéBouvry a repris il y a à peine un an uncentre qui ne marchait pas bien. C’est
une vocation chez cet homme au sourire
chaleureux depuis quasiment vingt-cinq
ans... Avec un CAP en poche, Hervé
Bouvry s’était lancé au début des années
1980 dans l’entreprise en solo, en
ouvrant un garage. L’affaire n’avait pas
marché, et Hervé Bouvry a été embauché
chez Plein Pot, dont les dirigeants n’ont
pas tardé à remarquer son singulier talent
à “remonter les boîtes”. En 1988, Hervé
décide de repasser le pas de
l’indépendance et, avec 10000 francs en
poche et quelques crédits sur les épaules,
devient franchisé Plein pot en région
parisienne. Plein pot racheté par Speedy
quelques années plus tard, Hervé passe
lui aussi sous la bannière bleue et rouge
— et cela fait vingt ans que cela dure.
Hervé Bouvry ne manie pas labaguette magique, mais bien plussimplement (et peut-être bien plus
mystérieusement) les relations humaines,
les vraies. “Je crois, dit-il sans fausse
modestie, que j’ai un bon relationnel.”
Certains de ses salariés le suivent depuis
plus de 15 ans. Il a repris et revendu
Montrouge (au bout de 19 ans : il ne
voulait pas y rester 20...), Abbeville (un
peu loin de son périmètre), Drancy “où je
ne me sentais pas si bien que ça”, et est
implanté aujourd’hui à Rambouillet, Ville
du Bois et Corbeil, avec une reprise en
vue à Vigneux.”Ce qui me plaît, au fond,
c’est de prendre un centre, de former
une équipe et des chefs de centre, qui
puissent le reprendre ensuite... J’aime
bien foncer, pourvu qu’il n’y ait pas de
mur en face.” Un dévouement à ses
salariés et à ses clients qui en fait aussi
un des franchisés les plus avant-gardistes
et atypiques de chez Speedy. “J’aime
essayer, anticiper, aller au devant des
clients... “ Multi-franchisé mais pas
investisseur, exploitant polyvalent, c’est
aussi, selon ses propres dires, “une
grande gueule” qui s’est engagé très vite
dans les structures de dialogue de
Speedy.
Hervé Bouvry a été également lepremier franchisé Speedy à nommerune femme chef de centre. “L’auto, c’est
un milieu un peu macho... Ça a fait du
bien aux clients et aux équipes.” Et il ne
cesse de recevoir et de former des
apprentis — deux actuellement sur les 19
salariés de l’ensemble de ses centres.
Passion d’enseigner, qu’il a cultivée
autrefois en donnant des cours de boxe à
des enfants et à des adultes. Passion
d’apprendre aussi, au contact du monde.
“Je m’intéresse à tout !” Ce qui lui
permet de bien tenir le coup en temps de
crise. “Je vais vers les gens, je prospecte,
je propose... Quand j’ai repris Corbeil, on
m’a dit : mais tu es fou ! Ce n’est pas le
moment. Mais au contraire, c’est
justement le moment.” Insatiable et
volontaire, il n’hésite jamais à reprendre
le tournevis. “ Quand il y a besoin d’un
coup de main, je fais comme les autres.”
Cette logique du travail en équipe se
transfère sans mal à la franchise : “On
est bien évidemment bien plus fort dans
un réseau que seul...”
Rubans
Le sens de l’équipeHervé Bouvry, 46 ans, franchisé Speedy, est l’un des promus à la distinction duRuban d’argent en 2009. Volontaire et chaleureux, il a réussi, depuis le débutde sa carrière, à concilier réussites humaines et économiques...
Rubans, le règlement
Les Rubans de la franchise sont
décernés aux franchiseurs, franchisés
ou partenaires de la franchise
(conseils, avocats, journalistes, …)
qui ont contribué, avec rigueur et
efficacité, à la réussite, à la
promotion et à la valorisation de la
franchise en France et dans le
monde.
Trois grades honorent cette
distinction : ruban d’argent, ruban
d’or, grand ruban d’or.
Trois catégories de personnes
peuvent être présentées :
franchiseur, franchisé, partenaire de
la franchise.
Le Jury est composé de
personnalités du monde de la
distribution et de la franchise.
La procédure d’attribution de ces
rubans implique que chaque
candidat soit proposé par une
personnalité (pouvoirs publics,
franchiseurs, franchisés, journalistes,
conseils, chambres de commerce,
banque…). Les recommandations ou
propositions doivent être adressées
à l’Association des Rubans de la
franchise par courrier.
Les personnes proposées devront
alors compléter les questionnaires
spécifiques à chaque catégorie qui
leur seront adressés par la
Fédération française de la franchise
et les retourner à l’Association des
Rubans de la franchise accompagnés
de tout document venant illustrer
cette candidature.
Le Jury statuera à partir de ces
questionnaires et se réunira pour
effectuer la sélection des candidats.
Franchisés, Rubans d’argent
Passage Bleu. Nicole et AlexisMarcot, franchisés Passage bleu (spas,centres de beauté) à Sainte-Marguerite
(88). Nicole (32 ans) est une ancienne
coiffeuse, Alexis (37 ans) a connu un
licenciement économique. Ils ont ouvert
leur premier spa en décembre 2006,
puis un second établissement à Belfort
en décembre 2008. Ils ont créé 16
emplois ces deux dernières années, avec
un CA en constante progression. Dans
un réseau encore jeune, à taille
humaine, ils collaborent avec le franchi-
seur pour la sélection des franchisés et
des emplacements. Alexis a été élu local
et reste proche des structures de gestion
locale (communauté de communes,
syndicats de gestion). « Nous vivons,
avec mon épouse, notre passion à fond
tous les jours, sans avoir l'impression de
travailler », confie Alexis. Emmanuel
Musquar, le franchiseur, souligne :
“Rebondir ou subir… ils ont choisi de
rebondir.”
Eléphant Bleu. José Lelièvre, multi-franchisé Eléphant Bleu (lavage auto)
dans l'Eure (dont une ouverture prévue
en 2009), master franchisé Eléphant
bleu (avec 6 associés) en Pologne, où 4
centres ont déjà ouvert. Ce franchisé
atypique, inventif et curieux, participe
au comité d'enseigne, s'intéresse à la
communication du réseau, a mis au
point un système d'aspiration pour
lequel il a signé un contrat de distribu-
tion… avec son franchiseur, une
première dans le réseau. En outre, il
s'est associé à quatre autres franchisés
du réseau et à une partenaire polonaise
pour développer l'enseigne en Pologne,
autre démarche atypique. Il est le M.
technique du groupe, forme les collabo-
rateurs polonais. Et il a trouvé le temps
d'être conseiller municipal jusqu'en
mars 2008…
Rapid'Flore. Laurent Bizouard (38
ans) est franchisé Rapid'Flore à Beaune
depuis 2001, Dôle depuis 2004 et
Châlon/Saône depuis 2006. Ses maga-
sins enregistrent des progressions de CA
continues depuis deux ans et il a pu
créer 9 emplois. Il est membre du
conseil de surveillance du réseau depuis
5 ans, membre élu du conseil consulta-
tif, et élabore avec le directeur de la
centrale d'achat un audit sur la logis-
tique du réseau. Il est également
membre de l'association des commer-
çants de Beaune, président de la Table
ronde, un club service qui fait œuvre de
solidarité. Ce franchisé très impliqué a
l'enthousiasme contagieux : présent
tous les ans à Franchise Expo Paris, il a
eu la surprise d'apprendre qu'il avait fait
deux nouveaux franchisés Rapid’Flore.
El Rancho. Stéphane Baïyo (41 ans),ancien cadre dans l'agro-alimentaire, a
repris en 2006 le El Rancho (restaura-
tion tex-mex) de Toulon, qui ne se
portait pas bien… Redressement du
chiffre : -8,85 % en 2006, +16,40 %
en 2007. Et création de 3 nouveaux
emplois. Il met son expérience marke-
ting au service de l'enseigne, travaille
notamment sur la fidélisation de la
clientèle (offres promotionnelles,
concours), s'implique dans la vie de la
ville en soutenant la patinoire et le
bowling… ce qui lui permet de faire
une belle opération de cross-marketing,
ces deux lieux étant fréquentés par sa
clientèle potentielle.
Ce franchisé chaleureux et communica-
tif dans tous les sens du terme n'oublie
cependant jamais que « notre premier
concurrent, c'est Nous ! »
Des Rubans et des hommesLa promotion 2009 avait été riche en candidats, et le jury n’a pas eu la partie facile. Franchiseurs, fran-chisés, experts, chambres de commerce avaient parrainé 108 personnes, et 73 de ceux-ci nous ontrenvoyé un dossier. Toutes les régions de France (y compris les départements d’Outremer), tous lessecteurs d’activité... et surtout, une diversité de parcours et d’histoires personnelles dont les deuxdénominateurs communs sont — la franchise, bien sûr, mais aussi le goût d’entreprendre. Nous n’avonspas fait le calcul, mais ces 78 acteurs de la franchise ont bien dû à eux seuls créer plus de 2000 emploisces deux dernières années... Et voici les 28 promus des Rubans 2009 !
La Une
L’équipe Passage Bleu
Jeff de Bruges. Pierre Faudemer (43ans) est franchisé Jeff de Bruges (choco-
lats, glaces, dragées) à Dieppe depuis
2003, avec sa femme. Il a repris une
franchise qui existait depuis 1987 et a
requinqué son chiffre d'affaires. Il est
très impliqué dans le réseau, parraine
des futurs franchisés et les accompagne
à l'ouverture. Il est également très actif
au sein de l'association des commer-
çants dieppois.
Oya. Pascal Daniel (41 ans) est fran-chisé Oya (fleurs) en Bretagne, où il a
ouvert 4 magasins entre 2001 et 2008.
La progression soutenue de son chiffre
d’affaires lui a permis de créer 10
emplois ces deux dernières années, —
et ne l’empêche pas de participer active-
ment à trois commissions de l'enseigne
(Achats, services et communication).
Innovant, curieux, communicatif, il a
accepté d'être pilote pour les ateliers
floraux de l'enseigne et participe à la
réflexion sur le développement durable.
Ses magasins sont sponsors du club de
foot dans lequel il joue et est entraîneur.
Le million d’euros de CA de ses maga-
sins, il le doit, dit-il, à la franchise : « Un
objectif que je n'aurais pu réaliser sans
un concept, un modèle, une organisa-
tion. » Un détail : Pascal est issu d'une
famille de fleuristes horticulteur, ce qui
n'est, paradoxalement, pas si fréquent
dans la fleur en franchise.
Quick. Marc Chaudron (36 ans) est
franchisé Quick à Poitiers (2006),
Poitiers sud et Niort (2008 les deux
autres) : il a créé 71 emplois sur ces
deux dernières années. Il est ambassa-
deur des valeurs Quick auprès de candi-
dats à la franchise ; ses trois restaurants
testent la bourse à l'emploi que Quick
va mettre en place en 2009. Il a mis en
place un système de tri des déchets en
salle, que l'enseigne va sans doute
généraliser dans les restaurants du
groupe. Il siège à l'association d'entre-
preneurs locaux Vive la république,
accueille de nombreux équipiers en BTS
alternance dans ses restaurants et est
jury des épreuves au CFA de Poitiers. En
décembre 2008, il a été élu meilleur
franchisé Quick de France
«Sur la base d'un projet de couple
mûrement réfléchi, je voulais devenir
mon propre patron, mais sans être tota-
lement indépendant, et créer des
richesses, humaines en particulier. »
Quick. Franck Azria (48 ans) a quatrerestaurants Quick sur la côte d'Azur
(Antibes, Grasse, Fréjus, Trans), ouverts
entre 1995 et 2008. L’un de ses établis-
sements a été cambriolé et incendié en
2006 — le cauchemar de tout commer-
çant, et il l’a remis à flots grâce à une
campagne de publicité soutenue. Il a
créé 38 emplois ces deux dernières
années, a investi presque 2 millions
d'euros dans ses travaux. Il est vice-
président du syndicat professionnel des
franchisés Quick. L’incendie n’a pas été
son seul souci : pour réagir à l'installa-
tion de deux concurrents directs, il aeu
l’idée d’installer sur le parking du
restaurant d'Antibes un mini Luna Park
et un terrain de basket pour l'équipe
pro d'Antibes… Toujours en relation
avec le club de basket, dont il est l’un
des sponsors, il embauche des jeunes
du club dans ses établissements pour
leur assurer un revenu, parallèlement à
leur formation sportive. Il est membre
de l’association des commerçants de
Grasse, président du club des parte-
naires de l'équipe de basket et membre
fondateur d'une association au profit
des enfants malades. Ce motard de
compétition est un passionné de sport,
de management… et de Quick.
Vival. Alain et Nathalie Moquette(45 et 43 ans) développent au côté de
leur station service (Total, 1993) une
activité de supérette en franchise avec
Vival depuis 2003 et de location auto
avec Avis depuis 2004. Le chiffre
progresse de 10 % au moins tous les
ans ; ils travaillent constamment avec le
groupe Casino pour innover et dynami-
ser l'enseigne ; sont ouverts 7 / 7 de 6 h
à 22 heures, proposent du pain cuit sur
place et du snacking et ont racheté leurs
murs pour freiner les coûts locatifs. Ils
projettent sur la région l'implantation
d'un coin bio dans le magasin. « Je
travaille avec Casino depuis 1993, je
défends notre marque de proximité
avec acharnement et conviction. »
Théraform. Evelyne Grandman est
franchisée Théraform (amincissement) à
Fort de France et Schoelcher. Cette
ancienne comptable de 46 ans a investi
dans une entreprise personnelle les
compétences accumulées en 23 ans…
La Une
L’équipe Oya
L'obésité et la forme sont des préoccupa-
tions croissantes en Martinique… Décou-
verte de l'enseigne, ouverture d'un
premier centre en 2004, puis d'un
deuxième en 2007 (un troisième centre
est en projet pour 2009). Cette nouvelle
vocation est une passion ; Evelyne teste
les nouveaux produits bio de l'enseigne,
se donne à fond dans cette activité dont
elle raconte les progrès avec un enthou-
siasme communicatif (lequel n’a pas
épargné sa famille !).
Âge d'or Services. Patrick Pluton (44ans) est le master franchisé d'Âge d'Or
services (services aux personnes âges et
dépendantes) pour la Martinique et la
Guadeloupe. Venu du monde associatif,
il a réussi sa reconversion dans l'entrepre-
nariat. Détail significatif : toutes les
agences qu'il a ouvertes dans les DOM
sont toutes dirigées par des femmes…
L'histoire commence en 2005 avec une
première structure ; en 2007, il signe un
contrat de master et ouvre 7 agences
entre septembre 2007 et janvier 2008.
45 équivalents TP, dont 75 % d'interve-
nants. Patrick a monté un institut de
formation local qui verra le jour en 2009,
et, très impliqué dans la vie du réseau, a
trouvé le nom du logiciel métier de l’Âge
d’or Services…
Beauty success. Sébastien Mayeux(31 ans) a déjà trois magasins Beauty
Success (parfumerie sélectives, instituts
de beauté) dans l'Aisne et en région pari-
sienne (2003, 2006 et 2008). Progres-
sions impressionnantes du chiffre
d’affaires, 12 emplois créés à temps plein
(dont un certain nombre proviennent de
contrats de professionnalisation). Ce
jeune franchisé siège au conseil consulta-
tif de l'enseigne, à la commission
systèmes d'information, à la commission
produits. Il a été moteur dans le passage
du réseau à la transmission électronique
de documents. Il est très pointilleux sur la
formation de ses salariés. Membre des
associations de commerçants de ses trois
points d'implantation, Sébastien est
également apprécié par son réseau :
meilleur accueil 2006 et 2008, prix du
service Formation, prix du service Inter-
net. “Franchisés, nous sommes plus forts
que seuls dans notre petit coin de France.
En m'impliquant dans mon enseigne, je
la renforce.”
Yves Rocher. Michèle Serin (60 ans) estune des toutes premières franchisées
Yves Rocher. Cette professeur de biologie
mariée à un ébéniste a découvert Yves
Rocher grâce à une « payse » hébergée
le temps d'une formation commerciale.
Michèle a ouvert son premier magasin à
Challans en 1979, puis aux Herbiers ; elle
a revendu Challans pour Cholet (1989),
et Les Herbiers pour La Roche sur Yon
(une démarche qu'elle qualifie joliment
de « développement durable »). Elle est
d'ailleurs en recherche d'un troisième
emplacement. Elue du groupe de
réflexion et de concertation Yves Rocher,
elle s'intéresse particulièrement à la
formation de jeunes esthéticiennes et
vendeuses : 8 apprenties à La Roche, 6 à
Cholet. Elle reçoit et forme des directrices
de magasin. Elle limite volontairement
son engagement associatif à la seule
Chambre des métiers du département et
aux collèges d'enseignement. “Etant
enseignante à l'origine, je n'aurais jamais
créé une entreprise dans le commerce si
la franchise n'avait pas existé. Ce soutien
m'a rassurée…”
Speedy. Pour le portrait d’Hervé Bouvry,voir notre page 3...
Accor. Pascal Donat (46 ans) est
multi/plurifranchisé dans les secteurs de
l'hospitalité… Pas moins de 14 hôtels
sous enseignes Accor (Mercure, Novotel,
Ibis, Etap Hotel), 2 Tavernes de Maître
Kanter, un Hippopotamus, un Courte-
paille ; fils de franchisé, il est vice-prési-
dent de l'association de franchisés Accor
Hôtellerie, de l'association des franchisés
Taverne de Maître Kanter ; il est actif
également auprès des franchisés Formule
1. Il a créé 35 emplois entre 2007 et
2008.
All Seasons / Ibis. François Garcher(41 ans) est franchisé Ibis à Besançon
depuis 1995 et All Seasons à Strasbourg
depuis 2005 (c'est le premier franchisé de
cette jeune enseigne du groupe Accor).
Après une année 2006 difficile, crois-
sance de ses chiffres d’affaires et création
de 3 emplois. Dynamique et inventif,
François Garcher s'implique dans l'évolu-
tion de ses produits, multiplie les anima-
tions (dégustation de vins, découverte du
patrimoine local, course à pied avec les
clients…). Il est également un des piliers
de la vie commerçante de Strasbourg et
a créé un entremet (le Paris-Strasbourg)
avec un artisan local : il a participé aux
animations 1 an du TGV, au Téléthon.
Son mot d'ordre : “Savoir-faire plaisir”.
La Une
L’équipeÂge d’or
Brèves
Monceau Fleurs. Stéphanie etMatthieu Metzger sont franchisés
Monceau à Nantes, où ils développent
trois magasins (2002, 2006 et 2007).
Ces deux ajouts ont donné un coup de
fouet au chiffre d’affaires de leur entre-
prise et conduit à la création de 13
emplois. Stéphanie et Matthieu s'impli-
quent dans la commission animation.
Ont adhéré à la charte qualité accueil de
la CCI du département (contrôlée par
client mystère, ont obtenu 10/10). Ils
veulent poursuivre leur développement
avec d’autres magasins sur la région —
démarche encouragée par le franchiseur
— et jouer un rôle renforcé auprès des
nouveaux franchisés.
Rubans d’argent, les partenaires
Francine Fontayne est chef du service« Distribution et services » d'Ubifrance
depuis 2005, après avoir été chargée de
mission Commerce et distribution au
Centre français du commerce extérieur
(l'ancien nom d'Ubifrance). Surnommée
Franchise Fontayne dans les couloirs de
cet établissement, elle a mis en place de
nombreux produits d'information sur la
franchise française à l'international :
séminaires, missions, lettres, dossiers
thématiques ; elle forme ses collègues
des Missions économiques aux enjeux
du commerce, des services et de la fran-
chise. Elle fait venir des investisseurs,
organise des visites sur mesure, co-orga-
nise des formations spécifiques avec la
FFF. Quelques beaux résultats : implan-
tation d'Yves Rocher en Arabie Saou-
dite, de Celio en Thaïlande… Dernier
succès en date : la mission économique
de New York a, avec l'appui d'Ubi-
france, monté un pavillon français avec
une douzaine d'enseignes au salon de
Miami.
Sylvie Renvoisé est depuis 8 ans
responsable de projets Commerce fran-
chise pour le Groupe Banque populaire.
À ce titre, elle a non seulement organisé
de nombreux partenariats avec les fran-
chiseurs pour traiter les dossiers de
financement des franchisés, mais égale-
ment contribué à la formation des
correspondants franchise de la banque
et mis en place, avec la FFF et le CSA,
l'Enquête annuelle sur la franchise en
France. Elle a également mis en place
avec Florent Lamoureux la Procédure
express, pour un traitement amélioré
des demandes de financement. L'enga-
gement de la banque et de ses équipes
est tel que plus de 100 réseaux sont
référencés et qu'un franchiseur sur 2 est
client de la Banque populaire, égale-
ment n°1 en part de marchés chez les
franchisés (un sur 4).
“J'essaie d'être une bonne ambassa-
drice des enseignes auprès des banques
populaires régionales pour le finance-
ment de leurs partenaires, en respectant
les règles déontologique qu'exige la
franchise.”
Fabienne Hervé dirige depuis plus devingt ans l'agence de relations presse,
relations publiques et conseil média FH
Conseils. Elle a aussi exercé les respon-
sabilités de coordinatrice du collège des
experts de la FFF, dont elle est membre,
de 2004 à juin 2006 et à nouveau
depuis mai 2007.
La communication valorise et aide les
enseignes à se développer, en diffusant
les bonnes pratiques, les success stories,
les valeurs d'un réseau ; c'est une
communication spécifique qui doit
absolument tenir compte de la relation
entre franchiseur et franchisé. C'est une
expérience qu'elle a vécu avec nombre
de ses clients - Monceau Fleurs et Phil-
dar sont deux exemples phares.
Elle écrit dans la presse spécialisée (Offi-
ciel, Nouvel Entrepreneur), donne des
cours et des conférences à l'ISEE et à
DESCOM, est intervenue à Negocia.
Elle a créé dans le cadre de Franchise
Expo les Start Up de la franchise, deve-
nus les Espoirs de la franchise et du
commerce organisé, une manifestation
qui a permis de repérer des concepts
La Une
L’équipe FH Conseil
d'avenir. Elle a mis au point un diagnos-
tic press qui permet d'analyser les
retombées et l'image presse.
Ruban d’argent, les franchiseurs
Sushi Shop. Gregory Marciano a créél'enseigne Sushi Shop (restauration
rapide spécialisée sushi) en 1998. Le
premier contrat de franchise a été signé
en 2006 ; au 1er janvier, 26 franchisés en
France, 1 en Belgique, 1 au Luxem-
bourg. 102 emplois créés dans la
holding et le développement, 300 dans
les succursales ; un CA franchise de 20
millions d'euros. Le réseau est innovant,
qualitatif ; la sélection est drastique ; les
partenariats bancaires au point, le
candidat très bien accompagné dans
toutes les phases du développement.
Structures de dialogue (non décrites),
fonctions support du franchiseur, clients
mystères, convention nationale, audit
qualité produit.
L'enseigne, sur un segment culinaire
particulier (poisson cru) s'approvisionne
en produits bios ou labellisés Max Have-
laar et développe des packaging recy-
clable.
.
Monceau Fleurs. Laurent Amar estPDG des enseignes Monceau Fleurs,
Happy et Rapid'Flore. Il a fondé le
réseau Monceau Fleurs en 1998 (120
magasins, et 6 à l'étranger, dont Tokyo),
2000 emplois sur l'ensemble du groupe,
des progressions de CA à 2 chiffres tous
les ans… Parfaite complémentarité
entre les trois enseignes, l'acquisition de
Rapid'Flore permettant au groupe de
devenir leader mondial de la distribution
de fleurs.
Laurent Amar et ses équipes accompa-
gnent avec le plus grand sérieux les
franchisés à tous les stades de leur inté-
gration (formation, visites des anima-
teurs). Un esprit de réseau qui irrigue la
culture d'entreprise, insuffle de la réacti-
vité chez tous les acteurs du groupe et
les incite au partage des bonnes
pratiques. L'innovation circule : protec-
tion régulière des marques et brevets
par le franchiseur, écoute des clients et
des franchisés, répercussion sur le
savoir-faire et les produits nouveaux…
Grâce au contrôle de la production, de
la logistique, rationnalisation via les
sociétés de logistique et d'expédition,
type Formaflore, le groupe contrôle ses
coûts et donne un avantage de taille à
ses franchisés. Laurent Amar, qui
sillonne le monde à la recherche de
nouveaux produits, initie de nouveaux
cahiers des charges pour les produc-
teurs, tenant compte du développe-
ment durable.
Laurent Amar communique chaque fois
qu'il le peut sur son expérience de fran-
chiseur et de chef d'entreprise (salons,
conférences, presse audio-visuelle…).
Sa devise, son moteur : “Être toujours
en avance sur son marché”.
Cartridge World. Lionel Djindjian estdirecteur général de Cartridge World
(recharge de cartouches d'encre) en
France, après 5 ans passés dans le
réseau l'Echelle européenne. Depuis
2003, il pilote le développement en
France de cette enseigne internationale
spécialisée dans le recyclage de
cartouches ; il a ouvert 135 magasins
avec 103 franchisés, créé 15 emplois au
siège ces deux dernières années, 350
dans l'ensemble du réseau. Le réseau
enregistre des des progressions de CA à
2 chiffres pour un rythme annuel d'ou-
verture de 22 à 28 agences. S’il ne
recrute plus en direct, Lionel Djindjian
pilote son équipe de développeurs et
peaufine la mise en place des diverses
commissions et comités (médiation
franchiseur / franchisés et franchisés /
franchisés, communication nationale,
technique, ainsi qu’une association de
franchisés). L'animation est soutenue et
diversifiée ; le produit très suivi sur le
plan technique. C'est d’ailleurs en
France que Cartridge World connaît sa
meilleure progression ces dernières
années. Conclusion optimiste et géné-
reuse de ce franchiseur qui joue tant sur
la qualité que la quantité : « Le travail
d'une équipe performante au service
d'un concept unique… pour un ruban
d'argent collectif ! »
Âge d'Or Services. Paulin Llech estdirecteur général de Âge d'Or Expan-
sion depuis 2006, après un parcours
professionnel au CNP. Ce réseau de
services aux personnes âgées et dépen-
dantes comporte 150 franchisés. Avec
un CA en forte progression (±30 % par
an), Âge d’Or crée environ 150 emplois
tous les ans. Âge d'Or est le pionnier
des réseaux de services à la personne,
avec une approche qualité et de
nombreux partenariats. Un développe-
ment favorisé par la loi Borloo mais
aussi par un recrutement très ciblé,
notamment auprès des cabinets d'out-
sourcing et des cellules d'essaimage.
Paulin Llech suit le recrutement des
nouveaux franchisés, qui inclut des
moments de formation et d'immersion.
Le réseau dispose de nombreux outils
d'animation (sites des franchisés, extra-
net, forum électronique, séminaire
annuel, journal interne…). L'innovation
repose sur une réaffirmation perma-
La Une
nente de la qualité (agréments AFNOR,
formation avec les Agefos…) Le réseau
est (logiquement) co-fondateur de la
Fédération française des services à la
personne, qui adhère à la CGPME ; la
fédération a structuré un outil forma-
tion dont Paulin Llech est le président ;
le réseau enfin est membre de la FFF et
de l'association de coordination des
intervenants dans les services à la
personne, le CISAP.
Vival. François Besse est directeur
d'exploitation chez Vival, le réseau de
proximité du groupe Casino. Vival est à
l'heure actuelle le plus gros réseau de
franchise en France, avec 1715 points
de vente en franchise. Dans une
conjoncture morose, les supérettes Vival
continuent à faire progresser leur CA,
entre 3 et 5 % par an. François Besse
accompagne les franchisés du recrute-
ment à l'ouverture.
Les Rubans d’or
Guy Hoquet l'Immobilier.Guy Hoquet, franchiseur, Ruban d'ar-gent 2005.
Guy Hoquet a vu son réseau franchir
quelques très belles étapes depuis cette
date, en plus du cap de la 650e agence.
• premier réseau de franchise à obtenir
la certification Norme Iso 90001 pour la
qualité du management franchiseur -
franchisé
• création de l'école des ventes GHI
(programme de 140 heures ouvert à
tous les collaborateurs)
• Certification des services pour chaque
agence, une première dans l'immobilier
• Entrée dans l'ère numérique : signa-
ture et registre électronique, partenariat
avec ma-residence.fr, portail de services
pour les immeubles. (Le réseau est
agréé Agent immobilier numérique et
citoyen !).
• quasi doublement de l'équipe d'ani-
mation (ils sont désormais 30) et créa-
tion d'un poste de chargé d'intégration,
qui accompagne le franchisé de la
signature du contrat à l'ouverture de
l'agence
• Organisation des ateliers immobiliers,
pour faire se rencontrer agents et habi-
tants.
• Nouvelle identité visuelle et plan de
communication ambitieux.
• Démarche environnementale (papier
recyclé) au siège et aux agences.
Dans une période difficile pour les fran-
chisés et le réseau (crise globale), Guy
Hoquet multiplie les occasions de
rencontrer ses franchisés et de les soute-
nir. Il a initié une démarche de master
class avec des agents indépendants, des
étudiants et des chercheurs d'emploi à
Bordeaux et va multiplier ces rencontres
en 2009 dans la France entière.
Jean-Michel Illien, partenaire de lafranchise, Ruban d'argent 2005, expert
FFF et patron de Franchise Manage-
ment, a poursuivi et intensifié son acti-
vité de conseil en création et
optimisation de réseaux, passant du
statut d'indépendant à celui de chef
d'entreprise : il a embauché 3 consul-
tants hautement qualifiés et multiplié
les services aux clients. Il a créé une base
de données spécialisée en RH franchise.
Très présent dans les instances de la FFF
(collège, comité scientifique, comité de
pilotage du salon) mais aussi à la CCI de
Lyon et à l'université de Haute Alsace, il
a aussi travaillé sur un bilan de person-
nalité permettant d'optimiser la qualité
du recrutement des franchisés et la
performance des équipes, et sur une
modélisation du processus de création
du métier de franchiseur. Il sait aussi
dire non à une enseigne et lui faire
comprendre qu'elle n'est pas faite pour
la franchise…
Il a continué d'amener à la franchise des
réseaux de très grande taille (Colruyt,
Dentressangle), mais aussi des réseaux
étrangers (espagnols notamment), et
des concepts très novateurs, aidé des
coopératives à passer à la franchise
(Visual, Caréco, Le choix funéraire…).
Sa conviction : la diversité de ces
apports enrichit et consolide la fran-
chise. Il fête les 20 ans de son cabinet,
Franchise Management, mais pratique
d'une façon ou d'une autre la franchise
depuis 38 ans.
La Une
L’équipe Guy Hoquet
La maison Comtesse du Barry a étéfondée en 1908 par les grands-parents de
Francis Lacroix-Dubarry et envoie en
France et dans le monde depuis 1936 ses
excellents foie gras (entre autres produits
de qualité). Les premières boutiques en
propre ont été ouvertes au début des
années 1970, et Francis Lacroix aime à
rappeler que c’est la grève des PTT en
1974 qui l’a incité à se développer en
franchise... Premier magasin franchisé en
1976 à Arcachon, conseil consultatif des
franchisés dès 1986, initié par Francis
Lacroix : “Notre franchise a toujours eu,
de par sa taille, un côté familial et juste.”
Comtesse du Barry adhère en 1980 à la
FFF ; Francis Lacroix entre au Conseil
d’administration en 1993 et ne le quittera
plus et y apportant sans relâche sa
dynamique et son humanité, initiant et
soutenant réunions d’échanges
d’expérience et participation des
franchisés. “Cela m’était d’autant plus
facile que la convivialité correspond bien à
ma vision de la FFF, de la franchise... et à
mon tempérament.” Président de la FFF
de 2003 à 2007, Francis Lacroix a pu
continuer d’insuffler toute sa vitalité dans
les nombreuses actions de la fédération...
Ceux nombreux qui le connaissentsavent l’importance qu’a pour lui la
déontologie de la franchise et l’équilibre
entre franchiseurs et franchisés. “Le
franchisé est un partenaire à part entière,
et non une simple source de revenus !”
Morale qui a modelé également le
parcours de l’enseigne Comtesse du Barry,
dont le développement en franchise a été
entièrement repensé ces dernières années
autour d’un nouveau concept de magasin,
testé avec succès, et de conditions d’accès
au réseau plus attractives. Comtesse du
Barry continuera longtemps à satisfaire
clients... et entrepreneurs en franchise.
Grand Or
Ils ont eu le Grand ruband’or :
• René Prévost (Speedy) etPatrick Crochemore(Franchise Expo) en 2007 ;• Jean-Pierre Boudier (Trocde l’île) et Philippe Jambon(Jeff de Bruges) en 2005 ;• Michel Micmacher(Pronuptia) en 1996 ;• Henri Micmacher(Pronuptia) en 1991, à titreposthume ;• Dunca Whitfield(Fédération européenne dela franchise) et JacquesDalby (premier déléguégénéral de la FFF) en 1988 ;• Marc Goguet, JacquesCafler, Benjamin Amstutz-Mahler et Jean Bréville en1987.
Grand ruban d’or
Un pilier de la franchiseFrancis Lacroix-Dubarry est le plus heureux des promus 2009, puisqu’il reçoit le Grandruban d’or de la franchise... une distinction méritée pour ce franchiseur de référencequi a conduit son entreprise familiale à la franchise et qui a présidé pendant quatreans aux destinées de la FFF, avec verve, invention et passion.
L’équipe la Comtesse du Barry
Les membres du jury reflètent
l’activité et la diversité du monde de la
franchise et du commerce français...
Indépendants et avisés, ils ont chacun
défendu avec beaucoup de vivacité les
dossiers qu’ils sentaient proches de
l’image qu’ils se font de la franchise —
innovation pour les uns, excellence
commerciale pour les autres, originalité,
humanité...
DANIEL BICARD est journaliste à LSA,
l’une des sources d’information les plus
fiables et les mieux renseignées sur la
grande distribution et le commerce
d’enseigne. Fine plume, il est passionné
par l’innovation.
SERGE JARRAUD, chef de bureau en
charge des activités commerciales à la
Direction générale de la compétitivité,
de l’industrie et des services, est un
ardent défenseur de la franchise et
accompagne depuis de longues années
la FFF dans son travail d’amélioration et
d’évolution de la franchise.
HERMINE NEYRAUD, présidente du groupe
de presse PIC International, ouvre
régulièrement à la franchise les pages
éditoriales de ses magazines et a
toujours généreusement soutenu les
Rubans.
STÉPHANIE HELLER est une franchisée
hyperactive de l’enseigne Jeff de
Bruges ; elle a deux magasins à
Thionville, et comme si cela ne suffisait
pas, elle a ouvert une aire de loisirs
pour les enfants dans le centre
commercial où elle est installée. Elle a
ajouté encore une corde a son arc,
puisqu’elle est depuis 2008 l’une des
trois franchisé(e)s élu(e)s au conseil
d’administration de la FFF.
ANNE-GWENAËLLE LOPEZ est manager du
commerce à Vanves, une ville de la
proche banlieue parisienne. Il paraissait
indispensable à la FFF de faire participer
au jury des Rubans, qui récompensent
notamment des franchisés impliqués
dans la vie de leur ville ou de leur
quartier, un ou une représentante de ce
métier nouveau qu’est le management
commercial de ville.
GUY GRAS est directeur juridique chez
Yves Rocher et président de la FFF
depuis mars 2008, fonction à laquelle il
apporte enthousiasme et rigueur.
Le jury était présidé par PHILIPPE MOATI,
directeur de recherche au Credoc et
universitaire, fin connaisseur de la
franchise, de l’urbanisme commercial et
de l’innovation dans le commerce et les
services.
Les maîtres-mots de leur choix ?
Déontologie, rigueur, évolution,
transparence, dialogue, innovation,
savoir faire... et franchise.
Les sept jugesIl n’est jamais simple, sur la vertu d’un dossier, de devoir, distinguer parmi près de75 excellents candidats ceux qui ont fait encore mieux que les autres pour lafranchise ! Le jury 2009 avait une rude tâche. Brève présentation de ceux qui ontdû trancher, le 19 février, en faisant appel tant à leur connaissance de la franchiseet du commerce qu’à leur sensibilité.
Le jury
Le chemin desdossiers
Il y a eu un jury, mais avantcela, un long processusd’appel à candidatures etde préparation des dossiersorchestré à la FFF parSéverine Laporte. Première phase, l’appel àparrainage envoyé à plusde mille réseaux,partenaires, CCI en Franceet à l’étranger. Puis lacollecte des parrainages(108) et l’envoi de dossiersaux parrainés. Si trente-cinqd’entre eux ont déclinél’invitation, par manque detemps ou par timidité, 73ont renvoyé des dossiersdans les temps. Dossiersdûment transmis au jurydeux semaines avant ladélibération. Ce quireprésentait trois énormesboîtes à archives pourchacun d’entre eux. Le chocsurmonté, les juges se sontmis au travail et se sontréunis le 19 février à la FFFpour ne retenir que 28 élus.Que tous — parrains,candidats et juges — soientchaleureusement remerciésici pour le temps qu’ils ontbien voulu consacrer auxRubans !
1987. La franchise est en plein
boom. Les premiers Rubans
récompensent (entre autres)
franchiseurs et franchisés de
Pingouin, La Sweaterie,
Pomme de Pain, Taxi Colis,
mais aussi Comtesse du Barry,
Descamps, Novotel, Yves
Rocher. La cérémonie se
déroule au Musée des
monuments de France.
1988. Le boom ne faiblit pas
— les Rubans non plus.
Babybotte, Cuisines Martin,
Caves du Val d’Or, Relais
surgelés Frigosud, toutes
enseignes aujourd’hui
disparues. Mais aussi : Maxi-
Livres, Cuisines Plus,
Promodès, Pronuptia, Jean-
Louis David...
1991. La FFF fête ses vingt
ans, Franchise Expo ses 10
ans, et la franchise, après le
décret d’application de la loi
Doubin, resserre les rangs. La
qualité est cependant au
rendez-vous cette année-là :
Troc de l’Ile, Comod, Ambia,
Jeff de Bruges, Ibis, Climat de
France, Comtesse du Barry.
1996. Les réseaux français
commencent à se développer
à l’international... Saint-Algue,
Mercure, Natalys, Lynx
Optique font partie des
heureux élus ; les Rubans d’or
font leur apparition. Premiers
lauréats : Philippe Jambon (Jeff
de Bruges), Laurent Caraux (El
Rancho), Monique Louet
(franchisée Jeff de Bruges),
Georges Morice (Climat de
France), et les avocats Gilles
Amédée-Manesme et Jean-
Marie Leloup.
2001. Dans une ambiance
espagnole, la FFF fête ses
trente ans à Franchise Expo.
Sur le podium des Rubans,
McDonald’s, Rent a Car,
Quick, Phildar, Espace
Enchanté Vilmorin, Catena...
2005. La franchise s’est
installée durablement dans le
paysage commercial français...
C’est sous le prestigieux toit
d’Ubifrance que Guy Hoquet,
Jean Dalaudière (Ibis), Eric
Azan (Quick), Jean-Pierre
Boudier (Troc de l’île), Philippe
Jambon (Jeff de Bruges) et
plus de 20 autres sont
décorés.
2007. À l’issue d’un
chaleureux colloque consacré
à l’animation dans les réseaux,
Laurence Parisot décore
quelque 25 franchiseurs,
franchisés et partenaires. On
n’oubliera pas de sitôt son
émotion à l’écoute des
remerciements d’André
Barreteau (franchiseur La mie
câline), l’un des promus...
En 22 ans, les Rubans ont
également honoré des
partenaires de longue date de
la franchise, avocats,
journalistes, développeurs de
réseaux, banquiers,
organisateurs de salons,
enseignants, chercheurs,
personnalités internationales...
Au total, plus de 160
personnalités du monde de la
franchise et du commerce
organisé !
Spécial Rubans
rezo est une publication de la Fédération française de la franchise
9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 0153752225
[email protected] • www.franchise-fff.com •
Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr
Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •
Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, Agnès Pain. Pages intérieures, FFF
Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 4er trimestre 2008
La cérémonie
La cérémonie de remise desRubans se déroule àFranchise Expo Paris, Hall 7-2, Paris Expo Porte deVersailles.
Présentée par Jean-LucPinson, directeur dudéveloppement au CEFAC,elle bénéficie du généreuxsoutien de Reed Expositionset de Mood Media, qui enassure l’animation visuelle...