pratique de l’evaluation du controle interne,

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE MENTION GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION PARCOURS : Audit et Contrôle PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE, CAS DE L’AGENCE DE LA COMPAGNIE MALGACHE D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES NY HAVANA A ANKORONDRANO Présenté par : Mademoiselle AMITSORA JACOBINE Sous l’encadrement de : ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL Dr SOLOFOMIARANA Madame RANDRIANALY RAPANOEL Tsirinirina Jeanne D’Arc Année universitaire : 2016-2017 Session : Normal Date de soutenance : 04 Octobre 2017

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Page 1: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE

MENTION GESTION

MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

PARCOURS : Audit et Contrôle

PRATIQUE DE L’EVALUATION

DU CONTROLE INTERNE,

CAS DE L’AGENCE DE LA COMPAGNIE MALGACHE

D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES NY HAVANA A

ANKORONDRANO

Présenté par : Mademoiselle AMITSORA JACOBINE

Sous l’encadrement de :

ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL

Dr SOLOFOMIARANA Madame RANDRIANALY

RAPANOEL Tsirinirina Jeanne D’Arc

Année universitaire : 2016-2017

Session : Normal

Date de soutenance : 04 Octobre 2017

Page 2: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE

MENTION GESTION

MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

PARCOURS : Audit et Contrôle

PRATIQUE DE L’EVALUATION

DU CONTROLE INTERNE,

CAS DE L’AGENCE DE LA COMPAGNIE MALGACHE

D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES NY HAVANA A

ANKORONDRANO

Présenté par : Mademoiselle AMITSORA JACOBINE

Sous l’encadrement de :

ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL

Dr SOLOFOMIARANA Madame RANDRIANALY

RAPANOEL Tsirinirina Jeanne D’Arc

Année universitaire : 2016-2017

Session : Normal

Date de soutenance : 04 Octobre 2017

Page 3: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

I

AVANT PROPOS

Le présent mémoire entre dans le cadre de l'obtention du diplôme de fin d'étude du

cycle Master de l'Université d’Antananarivo, dans le domaine sciences de gestion, mention,

Audit et Contrôle.

L'idée de cette étude est venue du constat des nombres d’agences de la compagnie NY

HAVANA qui se répartissent à Madagascar, les outils de sécurisation des opérations doivent

aussi être rigoureux.

Pourtant, toute entreprise devrait mettre en place une approche objective, systématique et

méthodique d’évaluation de ses processus de gestion des risques, de contrôle et de

gouvernance des entreprises ; mettre en place un processus d’investigation et d’appréciation

des actions de contrôle interne.

L’objectif de notre étude étant de planifier et exécuter la vérification du contrôle

interne entamé par l’assurance. Pour ce faire, deux objectifs spécifiques s’ajoutent à notre

analyse, le premier consiste à vérifier l’efficacité des méthodes de travail et de l’organisation,

à vérifier le suivi du manuel de procédures établies (discipline opérationnelle); le second est

d’assurer l’application des instructions de la direction en vue d’améliorer les performances de

l’entreprise.

En effet, lorsque le changement vient se juxtaposer à un management traditionnel

directif par la simple rédaction d’un texte reprenant les valeurs des seuls dirigeants, les risques

d’échec sont très élevés.

Ainsi des solutions sont proposées pour lever ces obstacles, en particulier ceux qui

sont liés à l'environnement quasi-externe de l’agence. Des difficultés n'ont pas manqué dans

l’élaboration de notre livre. Elles concernent particulièrement la disponibilité de données

fiables et actuelles. Elles concernent également la disponibilité des documents pour leur

consultation. Cette dernière situation nous a obligés à nous contenter des cours parlés que

nous avons pu avoir avec quelques responsables.

Page 4: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

II

REMERCIEMENTS

Tout d’abord, nous tenons à rendre grâce à DIEU de nous avoir donné la santé,

l’intelligence, de courage et la sagesse, dans l’élaboration de ce travail.

En reconnaissance de la contribution effective du Personnel de la faculté DEGS, nous

adressons aussi nos remerciements à :

- Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Président de l’Université

d’Antananarivo et Professeur Titulaire ; de nous avoir permis d’étudier au sein de l’Université

d’Antananarivo.

- Monsieur RAKOTO David Olive Niaina, Maitre de Conférences et Doyen de la

Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’Université d’Antananarivo ;

de nous avoir accepté au sein de la faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie

de l’Université d’Antananarivo.

- Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne, Maitre de conférences et

Chef de Département de la Filière Gestion ; pour les instructions que nous avons obtenu

durant nos études.

- Dr SOLOFOMIARANA RAPANOEL Tsirinirina, Maitre de Conférences;

Encadreur pédagogique; de nous avoirs guidé pendant l’élaboration du livre.

-Madame RANDRIANALY Jeanne D’Arc; encadreur professionnel, Directrice de

l’Agence NY HAVANA Ankorondrano, de nous avoir permis d’intégrer son agence et ses

équipes, et nous avoir bien accueilli.

- Le personnel de l’agence NY HAVANA Ankorondrano, de leur chaleureux accueil,

et coopération tout au long du stage.

- Je saisis également cette occasion favorable pour remercier les administrations de la

filière Gestion, de leur contribution de près ou de loin à l’achèvement de mon année

académique.

- Je remercie particulièrement les parents et ami(e)(s) qui m’ont aidé à réaliser le stage

auprès de l’agence et ceux qui m’ont soutenu moralement et financièrement.

Je tiens, tout particulièrement, à adresser mes vifs remerciements à leur égard. La

clarté de leurs concepts dans tous les travaux d’approche constitue le principal facteur de la

réussite de l’ouvrage.

Page 5: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

92

SOMMAIRE AVANT PROPOS REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES INTRODUCTION PARTIE I : MATERIELS ET METHODES

Chapitre 1 : Matériels

Section 1: Moyens et Matériels utilisés au sein de l’Agence NY HAVANA

Section 2: Présentation et Renseignements généraux sur la CMAR NY HAVANA

Section 3: Environnement de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano

Chapitre 2 : Méthodes

Section 1: Généralités sur le contrôle interne

Section 2: Démarche de la mise en œuvre de l'évaluation du contrôle interne

Section 3: Méthodologies de recherche et les outils d'analyse et d'évaluation du contrôle

internes

PARTIE II : RESULTATS Chapitre 1 : Description des systèmes et des procédures NY HAVANA

Section 1: Procédure de traitement des assurances et/ou réassurances

Section 2: Traitement des données par le service comptabilité

Chapitre 2: Evaluation du dispositif du contrôle interne de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano (ACT II)

Section 1: Evaluation du dispositif du contrôle interne

Section 2: Rapport d’évaluation du Contrôle interne

PARTIE III DISCUSSIONS Chapitre 1: Discussions

Section 1: Démarche de vérification des hypothèses

Section 2: Les faiblesses du contrôle interne

Chapitre 2: Présentation des solutions relatives aux problèmes détectés lors de l’évaluation du contrôle interne et Recommandations

Section 1: Présentation des solutions par rapport aux faiblesses

Section 2: Recommandations par rapport aux solutions

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE LISTE DES ANNEXES ANNEXES TABLE DES MATIERES

III

Page 6: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

III

LISTE DES ABREVIATIONS

ABREVIATIONS DEVELOPPEMENTS

A Autorisation

ACT Agence Centrale

AIRD Assurance Incendie Risque Divers

AP Assurance de Personne

C Contrôle

CMAR Compagnie Malgache d’Assurance et de Réassurance

COSO Committee Of Sponsoring Organisation of the treadway commission

CV Curriculum Vitae

DPE Direction Production et Etude

DP/RH Département Ressources Humaines

DRH Direction des Ressources Humaines

E Enregistrement

F Financière

IAI Institut d’Audit Interne

IFACI Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne

MAMA Mutuel d’Assurance Malagasy

N° Numéro

O Opérationnelle

PME Petites et Moyennes Entreprises

QCI Questionnaire de Contrôle Interne

RC Responsabilité Civil

IV

Page 7: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

90

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°01: Liste des outils et matériels utilisés................................................................................. 8 Tableau N°02: Les moyens financiers ..................................................................................................... 9 Tableau N°03: Ossature du guide pour le questionnaire de contrôle interne ........................................ 31 Tableau N°04 : Test de conformité ....................................................................................................... 40 Tableau N°05: Grille de séparation des tâches ...................................................................................... 42 Tableau N°06: Questionnaire de contrôle interne ................................................................................. 45 Tableau N°07: Tableau d’évaluation du contrôle interne ...................................................................... 50 Tableau N°08: Test de permanence de l’application des procédures .................................................... 51 Tableau N°09: Tableau d’évaluation définitive du contrôle interne ..................................................... 53 Tableau N°10: Les risques du contrôle interne ..................................................................................... 55 Tableau N°11: Validation des hypothèses ............................................................................................. 60 Tableau N°12: Modèle de fiche de poste .............................................................................................. 67 Tableau N°13: Modèle de fiche de suivi de stock ................................................................................. 72

V

Page 8: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

91

LISTE DES FIGURES

Figure N°01: Logo de la compagnie ..................................................................................................... 12 Figure N°02: Organigramme de l’agence NY HAVANA Ankorondrano ............................................ 15 Figure N°03: Diagramme de circuit de l’activité dans l’agence. .......................................................... 41

VI

Page 9: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

1

INTRODUCTION

Le souci du lendemain et de dessin de l’avenir sont deux concepts qui font naitre en

chacun un besoin naturel de sécurité. Ce besoin naturel conduit l’Homme à inventer et à

améliorer sans cesse des moyens originaux de protection sociale et économique basés en

grande partie sur le principe de la solidarité et de la mutualité. Ces mutualités menèrent aux

assurances à primes, dont les premiers vestiges ont été notés au milieu du XIVème siècle.

Une assurance est un moyen de percevoir une compensation si vous risquez de subir

un préjudice. Cette compensation se matérialise la plupart du temps par une somme d'argent,

versée à un particulier, une entreprise ou une association, mais en contrepartie vous devrez

verser une cotisation mensuelle, annuelle ou autre.

Une société d'assurance fournit une prestation lorsqu'un événement indépendant de la

volonté d'un assuré survient. Cela peut concerner la santé, la vie, le travail, les biens ou encore

les habitations, etc. Ainsi, les missions d'une société d'assurance sont de créer des produits

d'assurance pour les assurés mais aussi d'en assurer la gestion et la vente finale. Un contrat

d'assurance est signé entre la société d'assurance et l'assuré, décrivant les droits et obligations

de chaque partie. La prestation est le plus souvent financière et est destinée à un individu, une

association ou une entreprise. Pour obtenir cette prestation, l'assuré doit verser une cotisation

ou une prime tous les mois. Ce versement peut être fixe ou variable.

Le principe est simple, un bateau est affrété aux frais d'un tiers, si ce navire arrive à

bon port avec l'intégralité de la marchandise, le tiers se voit remboursé son prêt avec un taux

d'intérêt bien supérieur au taux d'usure, par contre si le bateau n'arrive pas, le tiers perd

l'intégralité de son prêt.

L’assurance en tant que « secours mutuel » ou « recherche de protection » existait dès

la plus haute Antiquité. Des traces de pratiques s’apparentant à de l’assurance existent

notamment en Mésopotamie, où s’effectuait une répartition entre commerçants des coûts

engendrés par les vols et pillages des caravanes. D’autres exemples sont également présents

en Égypte et dans la Rome antique.

Ce type de prêt adapté au commerce maritime était déjà pratiqué par les Grecs et les

Romains. Les marchands faisaient appel aux banquiers pour financer leurs expéditions

maritimes qui coûtaient souvent très cher. Si le bateau faisait naufrage, les marchands

n’avaient rien à rembourser aux banques ; par contre, s’il arrivait à bon port, le banquier était

remboursé et pouvait recevoir une compensation financière très élevée.

Page 10: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

2

Dès lors, il fallut trouver un système permettant au prêteur d’être certain du

remboursement de son prêt. Des banquiers et d’autres commerçants acceptèrent de garantir la

valeur du navire et de ses marchandises en échange d’une somme d’argent fournie au

préalable. L’assurance maritime a continu à se développer dans les ports de la Méditerranée

puis de l’Atlantique.

Plus tard, l'assurance vie et l'assurance santé firent leur apparition sous l'impulsion des

Romains et des Grecs. Cependant, il est important de noter que dans le Moyen Âge, c'était les

guildes qui étaient en charge des frais d'obsèques.

Pour le cas de Madagascar, la première compagnie d’assurance fait son apparition lors

de la colonisation, elles ne sont pas de droit malgache mais des compagnies d’assurances

étrangère qui ont trouvé judicieux d’y implanter une filiale de leur agence mère.

Huit ans après l’obtention de l’indépendance, la première assurance de droit malgache

fait son apparition : la CMAR NY HAVANA fût créée par l’initiative du gouvernement

Malagasy et des assureurs étrangers en 1968.

Le 11 octobre 1968, date de création de NY HAVANA, la première compagnie d’Assurance

de Droit Malgache marque l’avènement du secteur des Assurances Nationales à Madagascar.

Constituée en société, avec un capital équivalent à 24.000.000 Ar, actuels détenu à 50% par

les compagnies d’Assurances étrangères de l’époque, NY HAVANA avait son siège social

Rue Jean Jaurès à Ambatomena – Antananarivo.

Avec la nationalisation, officialisée le 19 juin 1975 par l’ordonnance 75-002, le

monopole des opérations d’assurances a été attribué à l’Etat Malgache qui est devenu

actionnaire majoritaire de NY HAVANA, cependant, en raison du maintien de son statut de

société Anonyme, elle est restée assujettie au Droit commercial.

Depuis 1975, c’est l’immeuble NY HAVANA – sis aux 67 Ha – Antananarivo qui

abrite le siège social de la Compagnie. NY HAVANA ne cesse de s’étendre son activité. Son

réseau commercial, animé par les Agences Centrales, les Agences Générales, et les Bureaux

Directs de la Compagnie, ainsi que par des Courtiers, compte 31 points de vente par le biais

desquels NY HAVANA conseille et assiste ses assurés sur tout le territoire national.

Le 19 mai 2010, l’Assemblée générale mixte des Actionnaires a décidé de porter le

Capital Social de NY HAVANA de 6.848.000.000 Ar à 7.704.000.000 Ar.

L’immeuble d’Antsirabe, inauguré en 2008, à l’occasion du 40ème anniversaire de la

compagnie, le nouvel immeuble de Taolagnaro inauguré en juillet 2010, et le lancement du

chantier de Mahajanga visent simultanément à consolider sa position et son potentiel

financier, tant en donnant corps à sa politique de proximité au bénéfice de sa clientèle.

Page 11: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

3

Actuellement, cinq entreprise d’assurances sont implantés à Madagascar telles que :

NY HAVANA, ARO, MAMA, ALLIANZ, et SAHAM dont NY HAVANA et ARO tiennent

la plus grande part de marché.

Toute entreprise devrait mettre en place une approche objective, systématique et

méthodique d’évaluation de ses processus de gestion des risques, de contrôle et de

gouvernance des entreprises ; mettre en place un processus d’investigation et d’appréciation

des actions de contrôle interne.

Le contrôle interne est une notion très importante pour les entreprises1, pour leur

management, et qui a pour but de maitriser au mieux l’ensemble des processus mis en œuvre

par l’entreprise pour réaliser ses objectifs2. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs

en évaluant par une approche systématique et méthodique, ses processus de management de

risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour

renforcer leur efficacité. Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions à

conduire, l’audit interne doit disposer d’une gamme de compétences toujours plus étendue. La

formation permanente constitue un facteur clé de performance au plan individuel et collectif.

Dans les entreprises importantes, il existe souvent un service chargé d’évaluer le

fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et de proposer des axes d’amélioration à la

direction : il s’agit de l’audit interne ; Il s'attache notamment à détecter les anomalies, les

fraudes et les risques au sein des organismes et les secteurs d'activité qu'il examine.

Le contrôle interne est envisagé comme un dispositif de la société, défini et mis en

œuvre sous sa responsabilité. Il comprend cinq composantes étroitement liées : la première est

une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des

ressources et des compétences adéquates et s'appuyant sur des systèmes d'information, sur des

procédures ou modes opératoires, des outils et des pratiques appropriés. La deuxième est la

diffusion en interne d'informations pertinentes, fiables, dont la connaissance permet à chacun

d'exercer ses responsabilités. Le troisième est un système visant à recenser, analyser les

principaux risques identifiables au regard des objectifs de la société et à s'assurer de

l'existence de procédures de gestion de ces risques. Le quatrième est des activités de contrôle

proportionnées aux enjeux propres à chaque processus, et conçues pour réduire les risques

susceptibles d'affecter la réalisation des objectifs. La cinquième est une surveillance

permanente du dispositif de contrôle interne ainsi qu'un examen régulier de son

fonctionnement.

1 https://www.compta-online.com/les-objectifs-controle-interne-f209558,2017 2 https://www.lecoindesentrepreneurs.fr,2017

Page 12: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

4

La conception et la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne font partie des

attributions de la Direction générale, le personnel quant à lui est en charge du fonctionnement

et de la surveillance du dispositif. L'évaluation du dispositif en elle-même est du ressort des

cadres financiers et des contrôleurs internes.

Le respect des principes, des règles et des méthodes de comptabilisation ne serait pas

suffisant pour atteindre les objectifs d'image s'il n'était complété que par des mesures

destinées à assurer l'exhaustivité et la fiabilité des informations produites. Ainsi, la Direction

Générale devrait engager sa responsabilité sur l'établissement d'une structure de contrôle

interne qu’elle évalue annuellement son efficacité au regard d'un modèle de contrôle interne

reconnu.

Vue la multitude du nombre d’agences de la compagnie NY HAVANA qui se répartit

partout à Madagascar, les outils de sécurisation des opérations doivent aussi être rigoureux.

Une question est alors posée «Quel est le rôle du contrôle interne dans la sécurisation des

opérations d’assurance? Le contrôle interne de l’assurance NY HAVANA est-il efficace?»

Cette question a contribué à la sélection du thème de ce mémoire qui est la «Pratique de

l’évaluation du contrôle interne, cas de l’Agence de la compagnie Malgache d’assurance

et de réassurances NY HAVANA à Ankorondrano»; choisi afin de mettre en exergue la

place du contrôle interne dans la gestion de l’agence NY HAVANA située à Ankorondrano,

afin de sécuriser ses opérations.

L’objectif de notre étude étant de planifier et exécuter la vérification du contrôle

interne entamé par l’assurance. Pour ce faire, deux objectifs spécifiques s’ajoutent à notre

analyse, dont le premier consiste à vérifier l’efficacité des méthodes de travail et de

l’organisation, à vérifier le suivi du manuel de procédure établie (discipline opérationnelle); le

second est d’assurer l’application des instructions de la direction en vue d’améliorer les

performances de l’entreprise.

Pour plus de précision dans cette étude, trois hypothèses relatives aux objectifs fixés

seront posée et il faudrait les vérifier ultérieurement. Dans les hypothèses où l’entreprise suit

convenablement les procédures définies dans l’entreprise. La procédure est bien appliquée

afin de garantir sa performance et son efficacité. La procédure de l’assurance lui permet

d’offrir des services satisfaisants pour leurs clients et pour elle-même.

A l’issue de ces hypothèses, il est souhaité d’atteindre les résultats suivants tels que

l’aboutissement de la pratique de vérification du contrôle interne qui approuvera ou qui

donnera des opinions pour l’amélioration de l’efficacité du contrôle interne poursuivi par

l’agence et de la performance des traitements de ses opérations.

Page 13: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

5

Pour mener à bien l’analyse et ainsi répondre à la problématique posée, le plan

IMMRED va être adopté. L’acronyme « IMMRED »signifie : Introduction, Matériels et

Méthodes, Résultats, Discussion. Autrement dit, ce mémoire sera subdivisé en trois grandes

parties dont la partie matériel et méthode, la partie résultat et analyse et la partie

recommandation.

Dans l’élaboration de l’approche, nous allons dans la partie descriptive ou Matériel et

Méthode, faire un descriptif pour donner plus d’informations sur le sujet. Dans la partie

analytique, ou Résultat, seront présenté les résultats relatifs à l’organisation initialement

choisie, et faire une analyse. Dans la partie stratégique, ou discussion, se focalisera sur la

présentation des solutions et recommandations.

L’élaboration du présent ouvrage requiert l’utilisation des matériels et des méthodes

adéquates. Deux chapitres seront ainsi abordés dans cette première partie. Le premier chapitre

exposera les informations générales sur la compagnie. Le deuxième chapitre est relatif au

cadrage théorique de l’étude et la méthodologie adoptée pour la réalisation du présent

mémoire.

Dans la deuxième partie sera abordée deux chapitres relatifs à la Description des

systèmes et des procédures et l’autre chapitre parlera de l’évaluation du dispositif du contrôle

interne de l’agence.

Pour finaliser notre ouvrage, nous entamerons la discussion et recommandation du

résultat que nous avons obtenu tout au long de notre étude sur le sujet et achèverons par la

conclusion générale qui synthétisera tout notre travail.

Page 14: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

6

PARTIE I : MATERIELS ET METHODES

Page 15: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

7

Chapitre 1 : Matériels

Ce premier chapitre est consacré à la description des moyens et matériels utilisés et

des éléments essentiellement informatifs, des outils de travail nécessaires dans l’analyse. Il

comporte aussi la présentation générale de la compagnie NY HAVANA, la description de son

environnement.

Section 1: Moyens et Matériels utilisés au sein de l’Agence NY HAVANA La faculté pour mener à bien les différentes missions confiées à une entreprise, repose

sur:

-Une équipe compétente, expérimentée et réactive,

-Des moyens matériels appropriés, entretenus et renouvelés,

-Une aptitude à concevoir des solutions techniques pour s’adapter aux différentes contraintes.

Pour se lancer dans un projet de mémoire, on doit organiser et prévoir non seulement le

temps de travail mais surtout réfléchir à un cadre de recherche ainsi qu’aux ressources

matérielles, humaines et financières qui pourront aider durant tout le processus d’élaboration

et de rédaction du travail.

1-1 Moyens humains

Pour réaliser la mission et accomplir les taches qui nous ont été confiées à l’Agence NY

HAVANA, la collaboration avec certains membres des ressources humaines du l’Agence NY

HAVANA a été nécessaire pour la réalisation du présent ouvrage notamment pendant la

phase de recherche et de confrontation des acquis théoriques avec la situation réelle sur le

terrain.

Il est constant, ou plutôt admis, que, sans moyens, on ne peut rien faire. De ce fait, on a

décidé de se faire aider par plusieurs personnes pour mieux approfondir le thème et pour ne

pas trainer sur les recherches.

1-2 Moyens matériels

Si le facteur humain a une importance prépondérante sur la mise en œuvre des actions,

l'utilisation de matériels adaptés aux tâches à réaliser et en bon état de fonctionnement, a

également son importance.

Page 16: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

8

Pour pouvoir effectué des recherches, de nombreux matériels ont été utilisés lesquels sont

donnés par le tableau ci-après :

Tableau N°01: Liste des outils et matériels utilisés

OUTILS UTILITES

Ordinateur : Logiciel Word et Excel Pour la rédaction, pour la recherche sur

internet

Argent Pour le déplacement

Papiers Pour la rédaction

Des cahiers, des stylos, guide d’entretien,

questionnaires

Pour les brouillons, et les enquêtes effectués

Pour la rédaction et l’impression de certains

documents

Téléphone Pour la communication

Tablette électronique et Clé USB

Pour les sauvegardes des données et

l’organisation des tâches

Source : Auteur, (2017)

À l’heure des contraintes budgétaires, on a décidé d’être pragmatiques et on a utilisé des

outils qui sont à notre disposition, sur le Web. Il en existe beaucoup. Un outil comme

« Google » qui nous permet de recevoir des documents. Ces outils ont de nombreux

avantages :

-Favoriser le partage de la même information ;

-Permettre la collaboration active de chacun : par exemple, à partir du texte initial, chacun

grâce à un code (initiales du nom, codes couleur) peut intervenir et donner son avis ;

-Par là même, éviter des déplacements et des réunions coûteux en temps et en argent ;

-Limiter les frais de photocopies et d’envoi par courrier ;

-Ne pas multiplier l’éparpillement de version successive d’un document : tout le monde a le

même document en ligne au même moment.

1-3 Moyens financiers :

Des dépenses sont allouées pour la mise en œuvre de ce mémoire de quelque exemple

sont présente ci-dessous :

Page 17: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

9 Tableau N°02: Les moyens financiers

RUBRIQUES QUANTITE MONTANT(Ar)

Cahier de Note 2 4000

Stylo 4 1600

Questionnaire 10 3000

Guide d’entretien 12 20.000

Déplacements 100.000

Droit d’encadrement 1 40000

Droit de soutenance 1 90000

Frais de scolarité 10 550000

Impression et reliure 4 100.000

Sources : Auteur ; 2017

Il a été vu au cours de cette section que nombreux sont les moyens que nous avons

utilisés pour la mise en place et l’élaboration de cet ouvrage.

Section 2: Présentation et Renseignements généraux sur la CMAR NY

HAVANA Comme toutes les entreprises, l’assurance NY HAVANA a des activités, des missions

et des objectifs à atteindre.

2.1 Activités de l’assurance NY HAVANA

L’activité des assurances est actuellement de plus en plus complexe. Pour le cas de

NY HAVANA, elle se focalise sur trois (3) types d’opérations dont :

2-1-1 L’opération d’assurance :

L’opération d’assurance qui est un contrat par lequel une partie, l’assureur, accepte un

risque d’assurance significatif et s’engage vis-à-vis d’une autre partie, le souscripteur à

indemniser le souscripteur ou un autre bénéficiaire au cas où un évènement futur incertain

affecterait défavorablement le souscripteur ou un autre bénéficiaire moyennant le versement

de sommes appelés prime ou cotisations3.

2-1-2 L’opération de réassurances :

L’opération de réassurances c’est une opération par laquelle une société d’assurance

s’assure elle-même auprès d’une autre société pour une partie des risques qu’elle a pris en 3 Source: document interne de la société NY HAVANA,2017

Page 18: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

10 charge. C’est « l’assurance de l’assurance » Notamment c’est une opération qui ne concerne

particulièrement que la compagnie NY HAVANA et ses partenaires internationaux.

2-1-3 L’opération financière :

L’opération financière, l’assurance et l’activité financière semblent deux opérations

complémentaires et inséparables. Une compagnie d’assurance accumule des réserves

substantielles appelées provision technique à partir des primes, lui permettant de constituer

des capitaux pouvant être placés d’en retirer des bénéfices.

2.2 Missions de l’assurance NY HAVANA

Les missions de la compagnie d’assurance sont multiples mais la principale consista

en la protection d’une personne en contrepartie d’une prime. NY HAVANA a également pour

mission de contribuer au développement économique de Madagascar. En effet, il est à noter

que la compagnie ne s’engage à garantir un bien que lorsqu’elle estime que ce bien est de

bonne qualité. Cette exigence devient de plus en plus forte lorsque le bien à assurer augmente

de valeur, ce qui est surtout le cas pour les grandes usines, les grands immeubles notamment

ceux destinés à la location, les véhicules des particuliers ou des entreprises … Ainsi, pour

pouvoir bénéficier des services de l’assurance, chaque opérateur doit veiller à ce que le bien

soit de bonne qualité.

2.3 Objectifs de l’assurance NY HAVANA

La CMAR NY HAVANA est une entreprise à but lucratif. Ses objectifs principaux

sont de veiller en priorité aux intérêts spécifiques de sa clientèle, et surtout d’assurer la

protection de sa clientèle contre les risques pouvant survenir.

Cette compagnie vise aussi comme toutes les autres entreprises à augmenter son chiffre

d’affaire et ses bénéfices de 10% que le précédent afin de procéder ensuite à l’investissement.

La compagnie NY HAVANA veille à être plus proche de ses assurés et plus

accessible à tous ceux qui souhaitent assurer leur sécurité, celle de leur famille et les biens

qu’ils possèdent.

Ainsi, elle a aussi pour objectif :

-d’effectuer toutes opérations se rattachant à la participation de la société

-d’effectuer toutes les opérations d’assurances

Ainsi, nous avons défini les activités de l’assurance qui consiste à l’opération

d’assurance et de réassurance et une opération financière; les missions qui consiste

généralement à contribuer au développement économique de Madagascar; et les objectifs de

Page 19: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

11 la société qui est d’effectuer toutes les opérations se rattachant à la participation de celle-ci, et

aussi d’effectuer toutes les opérations d’assurances.

2.4 Statut juridique de l’assurance NY HAVANA :

La première compagnie de droit malgache dénommée «compagnie malgache

d’assurances et de réassurances NY HAVANA » a été constituée sous forme de société

anonyme possédant 254 actionnaires environ. Son capital est porté à 7 704 000 000 d’ariary

en 2011. Et par l’application de l’ordonnance n°5 002 du 16 juin 1975, l’Etat est devenu

actionnaire majoritaire détenant plus de 50% du capital social.

2.5 Fiche signalétique

La dénomination sociale de l’entreprise est « compagnie Malgache d’Assurance et de

Réassurance ». La CMAR NY HAVANA est une Société Anonyme régie par la loi n°99-013

du 02 Aout 1999. Elle est siégé actuellement aux zones de 67Ha, dans l’immeuble NY

HAVANA avec une nouveau capital de Ariary 10 700 000 000 qui est entièrement versé. Ce

capital est réalisé par voie d’élévation du montant nominal des 428 000 actions existantes.

La fiche signalétique se présente comme suit :

Dénomination sociale: Compagnie Malgache d’Assurance et de Réassurance

Statut juridique: Société Anonyme

Capital:10 700 000 000 Ariary

Numéro de d’identification fiscal:4000048810 du 20 février 2011

Numéro d’enregistrement au registre du commerce et des sociétés:2003 B 01269

Siège sociale: Zones des 67Ha, dans l’immeuble NY HAVANA

Boite postale: Bp 3881

Contact: (261 20) 22 267 60

E-mail: [email protected]

Site internet: www.nyhavana.mg

Logo: Le logo de Ny Havana représente un bouclier, un trident et deux lances signifiant la

sécurité, la protection, la sérénité de celui qui se refuge derrière de bouclier; la force et la

couleur rouge montre l’agressivité, la force et la victoire.

Page 20: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

12

Figure N°01: Logo de la compagnie

Source : CMAR NY HAVANA/ Document interne, 2017

2.6 Les produits offerts par la Compagnie :

Le produit d’assurance est le service offert par l’assureur à l’assuré selon les

dispositions conclus dans le contrat ou police d’assurance. Ainsi, NY HAVANA offre bons

nombres de service à ses clients telle-que :

*L’assurance maritime

*L’assurance terrestre

*L’assurance vie

2.6.1 L’assurance maritime

Dans cette branche se trouve l’assurance maritime et transport. L’assurance maritime

englobe l’ensemble des risques en rapport avec la navigation maritime et fluviale. Par

exemple les embarcations de tous genres peuvent être assurées, de même que les risques

résultant de leur possession ou de leur utilisation à titre occasionnel ou

professionnel.Ellecomprend :

-Les assurances corps navire,

-Les assurances faculté,

-Les assurances bateau de plaisance,

-Les assurances de responsabilité civile des transporteurs maritimes

-Les assurances de responsabilité civile des transporteurs terrestres

Page 21: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

13

2.6.2 L’assurance terrestre

Dans cette branche se trouve l’assurance terrestre de dommage. Ces assurances

couvrent les risques liés aux activités génératrices de revenus, les risques découlant

juridiquement de toute action humaine et ceux pouvant affecter les moyens de production ou

les biens.Il existe deux types d’assurance terrestre: les assurances terrestres des biens et les

assurances terrestres de responsabilité civile:

-les assurances terrestres de biens sont composées des:

-Assurances incendies et risques annexes

-Assurances multirisques

-Branche engineering

-Assurances des pertes d’exploitation

-Les assurances terrestres de responsabilité civiles

-R.C des propriétaires d’immeubles

-R.C des propriétaires de chevaux

-R.C des propriétaires de bicyclettes

-R.C des propriétaires de pousse-pousse et voitures non motorisées

-R.C des commerçants et artisans

-R.C des coiffeurs

-R.C Gérants d’hôtes-Restaurants-Bars-Salons de thé-cafés-pizzeria-snacks-cabarets-

night-clubs-dancing

-R.C Gardiennage

-R.C des Garagistes

2.6.3 L’assurance vie

Dans cette branche se trouve l’assurance des personnes. C’est un type d’assurance

conçu pour les « personnes Physiques », au sens juridique du terme. Ainsi, hommes, femmes,

enfants, peuvent bénéficier de la protection que leur souscription procure.

Les assurances des personnes sont composées des:

-Assurances des personnes « Vie »

-Assurances Retraite

-Assurance Vie combinée

-Assurance Prévoyance des Salaires d’Entreprise

-Assurance en cas de Vie (ou Capital diffère revalorisable)

-Assurances des personnes « Non Vie »

Page 22: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

14 -Assurance individuelle contre les accidents : Aro Voina isam-batan’olona

-Assurance Santé

A part les services d’assurance, la CMAR NY HAVANA exerce également des opérations de

location d’immeuble, que ce soit à Antananarivo ou dans les provinces.

2.7 Historique de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano (ou L`agence centrale

Tananarive, ACTII)

L`ACTII est située dans l`enceinte de l`ex-village des jeux de la francophonie, dans la

zone industrielle et commerciale d`Ankorondrano. Elle a été créé en décembre 1990 afin de

gérer et de servir au mieux les gros clients, comme Air Madagascar avec lequel, le chiffre

d`affaire s`élève a 1.300.000.000 Fmg.

Apres 14ans d`existence, l`agence à réaliser un portefeuille important de plus de

11.000.000.000 Fmg avec deux sous agence, le cabinet Tojo (Mahamasina) et Dutilleux

Insurance (Ambatoroka)

L`ACTII est rattachée directement au siège, sous le contrôle direct de la direction

commerciale et elle ne propose et ne vende que des polices d`assurances. L`ACTII est

composée en majeur partie de techniciens polyvalents qui sont dirigés par le Directeur de

l`agence et de son Adjoint.

Apres avoir discerné les activités les missions et les objectifs de la compagnie, nous

avons défini le statut juridique de la société NY HAVANA, et ses produits tel que

l’assurance maritime, l’assurance terrestre et l’assurance vie; et enfin son historique depuis sa

création jusqu’à aujourd’hui.

Section 3: Environnement de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano Toute entité, tous les facteurs, internes et externes, ayant une influence sur la

compagnie seront présentés dans ce chapitre.

3.1 Environnement interne

Ce sont des facteurs sur lesquels l’entreprise a la possibilité d’agir. Dans l’environnement

interne de la CMAR NY HAVANA nous allons présenter les ressources humaines de la

compagnie.

Page 23: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

15 3.1.1 Ressources humaine de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano

Les ressources humaines sont un service au sein de l'entreprise intervenant dans

différentes fonctions relatives à la gestion du personnel. Les ressources humaines de

l’entreprise constituent les moyens humains que l’entreprise dispose pour mener à bien son

activité pour atteindre ses objectifs.

Un organigramme est la représentation graphique de la structure d'un organisme, d'un

établissement ou d'un service avec ses divers éléments et leurs relations. La structure d'un

organisme, d'un établissement ou d'un service, est la façon suivant laquelle ses différents

organes se situent les uns par rapport aux autres. C'est pourquoi cette représentation graphique

peut aussi être appelée "organigramme de structure". Les ressources humaines seront

présentées dans l’organigramme ci-dessous:

Figure N°02: Organigramme de l’agence NY HAVANA Ankorondrano

Source:NY HAVANA/Document interne,2017

Notons que faute d’existence d’un écrit regroupant les descriptions détailléesdes

fonctions qui devrait refléter ce que les titulaires de ces postes devraient être capables de faire;

nous expliquerons le schéma hiérarchique ci-dessus comme suit:

L’organigramme est composé exhaustivement de 15 employés de l’Agence composé:

Page 24: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

16 -Du Directeur d’Agence: A la tête d’agences en assurances, c’est lui qui organise la

planification de l’activité, la gestion administrative et le développementcommercial de ladite

structure.

Sous la direction directe du Directeur d’agence se place:

-Un personnel de service

-Un secrétaire

-LeDirecteur Adjoint:Le directeur général adjoint seconde directement le directeur général.

Il remplace le directeur général et de prend en charge la gestion quotidienne de l’entreprise en

cas d’absence de ce dernier.

Sous la direction du Directeur Adjoint il y a:

-Un Délégué commercial

-Un Comptable

-Une Caissière

Sous la direction d’un Responsable technique terrestre, il y a:

-un producteur Auto,

-un producteur AIRD,

-un agent sinistre AIRD,

Sous la direction d’un Responsable technique maritime, vie, AP, il y a:

-un producteur maritime, vie,

-un producteur AP

- un agent Sinistre maritime, vie, AP

3.2 Environnement externe

Après avoir discerné l’environnement interne de l’assurance, il est nécessaire

d’analyser son environnement interne suivant ses clients, ses concurrents, ses fournisseurs, ses

partenaires et enfin la communication externe au sein de cette compagnie.

L’environnement (contexte) externe dans une entreprise comprend les éléments qui

peuvent avoir une incidence directe ou indirecte, positive ou négative, sur l'entreprise.

3.2.1 Clients de l’assurance NY HAVANA

Acheteur effectif ou potentiel de biens ou de services proposés par une entreprise. Le

client peut être une personne physique ou une personne morale. Pour l’assurance NY

HAVANA l’assuré est le client de la compagnie, toute personne pour le compte de qui est

souscrit le contrat.

Page 25: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

17

Grâce à l’amélioration de ses relations de confiance avec ses partenaires dans le

monde entier, NY HAVANA a en ce moment plus de 51000 clients qui mettent en elle leur

entière confiance. Les PME, les institutions financières, les organisations et associations et les

particuliers sont les principaux clients de la compagnie.

3.2.2Concurrent de l’assurance NY HAVANA

La concurrence est un concept économique se définissant par l'existence sur un marché

d'une rivalité entre les vendeurs et/ou les acheteurs d'un même produit. Qu'elle soit parfaite ou

imparfaite, elle joue un rôle majeur dans la stratégie des entreprises. Pour se démarquer de

leurs concurrents directs, ces dernières doivent tout mettre en œuvre afin de proposer des

produits innovants tout en accroissant leur efficacité économique et leur taux de marge.

La libéralisation du marché marquée par l’entrée en lice de deux (02) grandes

compagnies étrangères a fortement eu un impact sur l’environnement de la CMAR NY

HAVANA. Dans le secteur d’assurance et de réassurance, NY HAVANA dispose des

concurrents directs ayant les mêmes activités de la compagnie, comme : ARO, COLINA

Madagascar, ALLIANZ et des concurrents indirects ayant des activités équivalents telle que

MAMA.

3.2.3Fournisseur de l’assurance NY HAVANA

Le fournisseur est la personne ou l’entreprise qui pourvoit quelque chose à une autre

entreprise ou à une communauté. Le terme provient du verbe fournir, qui veut dire alimenter

ou distribuer le nécessaire afin de remplir une fin.

La compagnie NY HAVANA a plusieurs matériels roulants, matériels de bureaux,

matériels informatiques, par conséquent elle possède des fournisseurs telle que : Madauto,

Materauto, Auto diffusion, Chamsul auto-pièces, Telma...

3.2.4 Partenaire de l’assurance NY HAVANA

Le partenariat s’agit d’un minimum de deux parties prenantes qui fournissent leurs

efforts pour accomplir un objectif commun. Le partenariat représente un grand nombre

d’échanges d’informations qui touchent toutes les fonctions d’une entreprise. C’est dans ce

contexte que l’utilisation adéquate de Système d’Information permettra aux entreprises

d’entretenir la meilleure des relations, dans la plus grande des efficacités.

Les quarante années de présence de NY HAVANA sur le marché international lui ont

permis de tisser des liens solides et durables avec ses partenaires en réassurance, dont certains

leaders figurant parmi les dix premiers groupes mondiaux à savoir MUNICH RE, SCOR,

AXA RE…

Page 26: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

18

3.2.5La communication externe de l’assurance NY HAVANA

L’évolution de la technologie facilite la communication externe par la présence de

l’Internet, les Mails et les téléphones. Les informations venant de l’extérieur sont reçu par la

secrétaire pour un enregistrement dans le cahier d’enregistrement. Elle saisit ainsi:

- Le numéro de référence du document suivie de la date d’émission,

- L’objet du document,

- Le nom du service émetteur.

Ensuite, elle transmet le document au DRH qui effectue une vérification de la véracité

du document. Pui après, le document passe dans le DP/RH, ce dernier effectue une dernière

vérification. Et enfin les documents sont transmis au service utilisateur.

La communication signifie :

-Implication : communiqué avec ses salariés sur les projets, les clients, la santé de

l’entreprise, c’est une façon simple et efficace de les impliquer, de les motiver.

-Adaptation : aux changements : pour éviter de se heurter à la résistance des salariés, il

faut absolument les informer de l’intérêt des changements décidés par le chef d’entreprise et

en démontrer la pertinence.

-Bonne ambiance : la communication interne joue un rôle déterminant dans

l’établissement d’une bonne entente entre les salariés et entre les salariés et le chef

d’entreprise.

Par exemple, une communication insuffisante ou peu claire sur les liens hiérarchiques

pourra conduire à une mésentente entre collègues. Un manque d’information sur les projets de

l’entreprise contribuera à ce que les salariés se sentent «à l’écart» entraînant ainsi une

démotivation. A l’inverse, une bonne ambiance génère plus de solidarité, des services entre

collègues (décalage des horaires) ou une meilleure volonté lors des périodes qui nécessitent

un effort particulier.

-Disparition des rumeurs : l’expression «il paraît que… » est symptomatique d’un

manque de communication en interne. Communiquer rapidement, c’est anticiper des

problèmes de cet ordre.

Nous avons achevé le premier chapitre consacré à la description des éléments

essentiellement informatifs, des outils de travail nécessaires pour être analysés. Il comporte

donc la présentation générale de la compagnie NY HAVANA, la description de son

environnement. Ce chapitre consistait à nous informer davantage sur la société NY

HAVANA.

Page 27: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

19

Chapitre 2 : Méthodes Pour mener à bien l’étude, des méthodes essentielles seront adoptées. Ce chapitre

avance les méthodologies utilisées qui présentent les démarches de vérification du contrôle

interne et les outils qui seront utilisés dans l’élaboration de ce mémoire.

Section 1: Généralités sur le contrôle interne Cette section donnera des informations nécessaires pour une brève connaissance du

contrôle interne. En effet, il existe une large théorie si l’on souhaite une connaissance

intégrale sur le sujet mais les informations ci-dessous ont été jugées importantes à savoir.

1.1 Définition du contrôle interne

Il existe beaucoup de définition du contrôle interne, mais nous allons retenir dans cet

ouvrage l’une d’entre eux.

« Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en oeuvre sous sa

responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et

d'actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque société qui contribue à la maîtrise de

ses activités, à l'efficacité de ses opérations et à l'utilisation efficiente de ses ressources. Le

contrôle interne doit permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques

significatifs, qu'ils soient opérationnels, financiers ou de conformité. » L'Institut de l'Audit

Interne (IAI)4

1.2 Objectifs

Le Contrôle Interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa

responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et

d'actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque société.

Le dispositif vise plus particulièrement à assurer5:

-La conformité aux lois et règlements;

-L'application des instructions et des orientations fixées par la Direction Générale ou le

Directoire;

-Le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la

sauvegarde de ses actifs;

4 Source : l'Institut de l'Audit Interne (IFACI), http://www.ifaci.com/ifaci/connaitre-l-audit-et-le-controle-interne/definitions-de-l-audit-et-du-controle-internes-78.html; 2017 5 Source :l'Institut de l'Audit Interne (IFACI), http://www.ifaci.com/ifaci/connaitre-l-audit-et-le-controle-interne/definitions-de-l-audit-et-du-controle-internes-78.html; 2017

Page 28: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

20 -La fiabilité des informations financières.

Le Contrôle Interne ne se limite donc pas à un ensemble de procédures ni aux seuls

processus comptables et financiers. Il ne recouvre pas non plus toutes les initiatives prises par

les organes dirigeants ou le management comme par exemple : la définition de la stratégie de

la société, la détermination des objectifs, les décisions de gestion, le traitement des risques ou

le suivi des performances.

Le contrôle interne met en œuvre cinq (5) points essentiels pour atteindre ses objectifs qui

sont6 :

1.2.1. Fiabilité de l'information financière

Cet objectif est souvent privilégié car il met l'accent sur l'organisation des fonctions

comptables et financières et sur la capacité de l'entreprise à enregistrer fidèlement ses

opérations et les restituer sous forme d'états de synthèse.

1.2.2. Sauvegarde du patrimoine

L'organisation doit se doter de procédures et mécanismes qui permettent de mettre à

l'abri d'aléas divers son patrimoine corporel et incorporel.

Pour les salariés, le contrôle interne leur procure un environnement professionnel

sécurisé par des procédures, des descriptions de poste. L'harmonie de tous ces éléments

permet d'exercer des responsabilités en parfaite connaissance de leur rôle et de leur

positionnement dans l'enchaînement des activités de l'entreprise.

1.2.3. Respect des lois et application des instructions de la Direction

Le contrôle interne doit permettre à l'entreprise de se conformer aux lois et règlements

en vigueur, ainsi qu'aux instructions de la Direction Générale.

1.2.4. Optimisation des opérations

Le processus du contrôle interne permet d'identifier des insuffisances dans

l'organisation et dans l'exécution des différentes activités de l'entreprise. Ainsi, l'analyse du

processus met en évidence des tâches non effectuées, des activités effectuées par des

personnes ne disposant pas de la compétence ou des informations nécessaires à

6 Source :http://www.memoireonline.com/06/12/5917/Le-contrle-interne-un-outil-de-securisation-des-operations-de-credit-bancaire--cas-de-la-B.html ; 2017

Page 29: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

21 l'accomplissement correct de ces tâches ces constatations peuvent ainsi conduire à réorganiser

certaines fonctions, et à automatiser certains contrôles.

1.2.5. Maîtrise des activités

La majorité des objectifs du contrôle interne convergent vers la maîtrise des activités

de l'entreprise et le pilotage efficace de l'organisation. Ainsi, le contrôle interne institue dans

l'entreprise une culture d'autocontrôle à savoir la vérification par chaque collaborateur de la

qualité et de la conformité de son travail. De tout ce qui précède, le contrôle interne doit

permettre de sécuriser les flux financiers de l'entreprise, de fiabiliser l'information comptable

et de prévenir et détecter les risques au sein de l'organisation.

1.3 Les composants du contrôle interne

Le dispositif de Contrôle Interne comprend cinq composantes étroitement liées. Bien

que ces composantes soient applicables à toutes les sociétés, leur mise en oeuvre peut être

faite de façon différente selon la taille et le secteur d'activité des sociétés. Ces composants

procurent un cadre pour décrire et analyser le Contrôle Interne mis en place dans une

organisation.

Ces cinq composantes sont les suivantes :

- Environnement de contrôle;

- Evaluation des risques;

- Activités de contrôle;

- Information et communications;

- Pilotage.

1.3.1- Environnement de contrôle

L'environnement de contrôle est un élément très important de la culture d'une

entreprise, puisqu'il détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôle.

Il constitue le fondement de tous les autres éléments de Contrôle Interne, en imposant

discipline et organisation.

Page 30: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

22

1.3.2- Evaluation des risques

Quel que soit sa taille, sa structure, la nature de ses activités et le secteur économique

dans lequel elle évolue, l'entreprise est confrontée à des risques à tous les niveaux. Ces risques

peuvent mettre en cause sa survie, sa compétitivité au sein du secteur économique, sa

situation financière, son image de marque, la qualité de ses produits, de ses services et de son

personnel. Le risque étant inhérent aux affaires, il appartient aux dirigeants de déterminer le

niveau de risque acceptable et s'efforcer de les minimiser et les maintenir à un certain niveau.

1.3.3- Activités de contrôle

Les activités de contrôle correspondent à l'ensemble des politiques et des procédures

mises en place pour maîtriser les risques et réaliser les objectifs de l'organisation.

Pour être efficaces, les activités de contrôle doivent être appropriées; fonctionner de manière

cohérente, conformément aux plans, tout au long de la période; respecter un équilibre entre

coût et bénéfices; être exhaustives, raisonnables et directement liées aux objectifs du contrôle.

1.3.4- Information et communications

L'information et la communication sont essentielles à la réalisation de l'ensemble des

objectifs du contrôle interne. Elles aident l'organisation à évaluer ses performances et

l'efficacité des opérations.

1.3.5- Pilotage

Les systèmes de Contrôle Interne évoluent avec le temps, ainsi que la manière dont les

contrôle sont appliquées. Ils peuvent se révéler efficaces pendant un certains temps, du fait

qu'ils aient été conçus pour répondre à une situation donnée, et devenir insuffisants une fois la

situation changée. Le management devra donc déterminer si le système de Contrôle Interne

est toujours pertinent et à même de s'appliquer à de nouveaux risques liés à des conditions

nouvelles.

Les opérations de pilotage permettent de s'assurer de l'efficacité et du bon

fonctionnement du système de Contrôle Interne. Ce processus implique l'évaluation critique,

par le personnel approprié, de la manière dont les contrôles sont conçus, des délais

d'exécution et de la façon dont sont prises les mesures nécessaires.

Page 31: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

23

1.4 Les principes du contrôle interne

Il s'agit de principes qui ont été jugés importants à citer pour l'entreprise, en vue de

l'efficacité des procédures qui y sont mises en place.

1.4.1 Le principe d'organisation et séparation des fonctions

Il stipule que le manuel de procédures décrit les opérations afin de permettre à chacun

de savoir ce qu'il doit faire, et à quel moment ce dernier doit le faire.

Ce principe soutient que l'organisation doit :

-Etre rationnelle, c'est-à-dire conçue antérieurement aux opérations rationnelles de

l'entreprise,

-Etre adopté et adaptable aux objectifs de l'entreprise,

-Etre vérifiable, concernant la conservation des structures, le respect des circuits mis en place

et l'absence de circuits parallèles,

-Respecter la séparation des fonctions.

A cet effet, dans le cadre de l'évaluation du contrôle interne, l'on doit vérifier s'il existe :

-Un manuel de procédures administratives, financières et comptables adapté à l'entreprise,

-Un manuel d'organisation (dictionnaire de poste) qui comporte les séparations convenables

des fonctions notamment :

-Les fonctions de décisions (ou opérationnelles) ;

-Les fonctions de détentions matérielles des valeurs et des biens ;

-Les fonctions de contrôle

1.4.2 Le principe d'universalité

Ce principe stipule que le système pour être efficace ne doit pas exclure de personnes,

ni tenir de secteur en dehors du système. Il doit s'étendre à tous les membres de l'entreprise.

Toutes les fonctions de l'entreprise, qu'elles que soient les personnes qui les remplissent, sont

soumises aux règles de contrôle interne.

Il s'agit de voir:

-si toutes les personnes se conforment aux procédures ;

-si les procédures sont respectées en tout lieu et en tout temps.

Page 32: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

24

1.4.3 Le principe d'indépendance

Ce principe exprime l'idée que les objectifs du contrôle interne (sauvegarde du

patrimoine et amélioration des performances) sont à atteindre indépendamment des méthodes,

procédés et moyens de l'entreprise. Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes

automatisés de gestion n'élimine pas certains contrôles. Par exemple :

-La suppression d'une écriture passée,

-Le défaut d'impression possible ou de reconstitution d'information traitée en informatique.

1.4.4 Le principe d'informations et qualité du personnel

Ce principe stipule que l'information qui chemine dans les circuits du contrôle interne

doit être:

-Pertinente, autrement dit adaptée à son objet et à son utilisation. Elle doit être disponible et

accessible dans les temps et lieux voulus,

-Objective, car elle ne doit en aucun cas être « déformée » dans un but particulier,

-Communicable, en d'autres termes, le destinataire doit pouvoir tirer clairement les

informations dont il a besoin à partir des informations reçues,

-Vérifiable, car il doit être possible d'en retrouver les sources grâce à des références

appropriées permettant de justifier l'information et de l'authentifier.

Il s'agit pour le contrôle interne de vérifier si:

-L'information répond à certains critères tels que : la pertinence, l'utilité, l'objectivité, la

communication et la vérifiabilité ;

-La qualité du personnel ne fragilise pas l'application des procédures donc l'information.

1.4.5 Le principe d'harmonie

Ce principe signifie que le système mis en place doit tenir compte des caractéristiques

de l'entreprise et de l'environnement.

Dans le contrôle interne, il s'agit de vérifier s'il y a harmonie entre la taille de l'entreprise, le

volume et le coût de conception puis d'application des procédures.

En ce qui concerne les petites entreprises, la maîtrise que le chef a de son entreprise devrait

lui permettre d'annuler les risques liés au cumul de fonctions du à l'insuffisance du personnel.

Page 33: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

25

1.4.6 Le principe d'auto - contrôle

Le principe d'autocontrôle ou d'intégration stipule que les procédures mises en place

doivent permettre le fonctionnement d'un système d'auto - contrôle. La distinction des fonctions de l'entreprise (décision, conservation du patrimoine, comptabilité,

contrôle) est fondamentale sur le plan du contrôle interne, car une séparation des tâches permet de

réaliser un autocontrôle efficace.

1.5 Les limites du contrôle interne

Le dispositif de Contrôle Interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit- il, ne

peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de l'entreprise.

La probabilité d'atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société. Il existe

en effet des limites inhérentes à tout système de Contrôle Interne. Ces limites résultent de

nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté

de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine

ou d'une simple erreur.

1.5.1- Jugement

L'efficacité des contrôles sera limitée par le risque d'erreur humaine lors de la prise de

décisions ayant un impact sur les opérations de la société. Les personnes prenantes de telles

décisions devront exercer, dans le laps de temps qui leur est impartis, leur jugement en se

basant sur les informations mise à leur disposition; tout en faisant face aux pressions liées à la

conduite des affaires. Ces décisions peuvent produire des résultats décevant et doivent, dans

l'avenir, être modifiées.

1.5.2- Dysfonctionnements

Les membres du personnel peuvent mal interpréter les instructions et leur jugement

peut être défaillant, ceci va conduire à un dysfonctionnement du système de Contrôle Interne.

Ils peuvent commettre des erreurs par manque d'attention ou à cause de la routine.

Par exemple, un responsable des services comptables chargé d'enquêter sur les

anomalies peut oublier de le faire ou ne pas poursuivre son investigation suffisamment en

profondeur pour prendre les mesures adéquates, il peut être remplacé par un personnel

intérimaire n'ayant pas les compétences requises afin de s'acquitter convenablement de ses

tâches. Des changements dans les systèmes peuvent être introduits avant que le personnel n'ait

reçu la formation nécessaire pour réagir correctement aux premiers signes d'un

dysfonctionnement.

Page 34: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

26

1.5.3- Contrôles outrepassés par le management

Le système de Contrôle Interne ne pouvant être plus efficace que les personnes

responsables de son fonctionnement, ceux-ci peuvent l'outrepasser dans le but soit d'en tirer

profit personnellement soit d'améliorer la présentation de la situation financière de l'entreprise

ou de dissimuler la non-conformité aux obligations légales. Ces agissements incorrects

englobent le fait d'accroître fictivement le chiffre d'affaire, rehausser la valeur de la société en

prévision de sa cession ou d'une émission publique d'actions, sous-estimer les prévision de

chiffre d'affaire ou de résultats dans le but d'augmenter une prime liée aux performances... etc.

Ceci dit, les infractions au système de Contrôle Interne ne doivent pas être confondues

avec les interventions du management visant à annuler ou déroger, pour des raisons légitimes,

à des normes et procédures prescrites. Dans le cas de transactions ou d'évènements

inhabituels, de telles interventions sont généralement nécessaires et faites ouvertement en

étant étayées par des documents ou bien les membres du personnel concernés en sont avertis.

1.5.4- Collusion

La collusion entre deux ou plusieurs personnes peut déjouer le système de Contrôle

Interne. Des individus agissant collectivement pour perpétrer et dissimuler une action,

peuvent altérer les informations financières ou de gestion d'une manière qui ne puisse être

détectée par le système.

1.5.5- Ratio Coût/Bénéfice

L'organisation doit comparer les coûts et avantages relatifs aux contrôles avant de les

mettre en place. Lorsque nous cherchons à apprécier l'opportunité d'un nouveau contrôle, il

est nécessaire d'étudier non seulement le risque d'une défaillance et l'impact possible sur

l'organisation, mais également les coûts associés à la mise en place de ce contrôle.

En outre, lors de la mise en place des contrôles, il est nécessaire de tenir compte du

rapport coût / bénéfice et de ne pas développer des systèmes de Contrôle Interne inutilement

coûteux quitte à accepter un certain niveau de risque.

Ainsi, dans cette section, nous avons pu retenir une définition du contrôle interne

parmi tant d’autre, l’objectif du contrôle interne les composants du contrôle interne, les

principes du contrôle interne, et les limites du contrôle interne. En effet, il a fallu en savoir sur

le contrôle interne pour pouvoir l’évaluer en second lieu.s

Page 35: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

27 Section 2: Démarche de la mise en œuvre de l'évaluation du contrôle interne

On peut distinguer plusieurs phases dans l'évaluation du contrôle interne7.nous allons

présenter comment procéder à l’évaluation du contrôle interne8.

2-1-Appréciation de l’existence du contrôle interne

Comprendre les procédures de traitement des données et les contrôles internes manuels et

informatisés mis en place dans l’entreprise :

Prise de connaissance détaillée du système de traitement des données et des contrôles

mis en place par l’entreprise

Vérification par des tests que les procédures telles que décrites et que les contrôles

indiqués sont appliqués

Evaluation des risques d’erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des

données en fonction des objectifs que doivent atteindre les contrôles internes

Evaluation des contrôles internes devant assurer la protection des actifs lorsqu’ils

existent des risques de perte de substance

Identification des contrôles internes (points forts) sur lesquels on pourra s’appuyer et

qui lui permettront de limiter ses travaux de vérifications

2-2-Prise de connaissance du dispositif de contrôle interne

Cela consiste à s'assurer qu'il a bien compris le système en vérifiant la description qu'il en a

reçu: il met en œuvre à cette fin des tests de conformité (ou tests de compréhension).

Prise de connaissance des documents existants

Conversation d’approche : description des procédures par le personnel

2-3-Evaluation de l’existence du contrôle interne

Cela incombe à procéder à une première évaluation du contrôle interne ; il le fait normalement

sur la base du questionnaire et de la grille d'analyse.

Analyse des circuits par diagramme

Questionnaires et guides opératoires

Grille d’analyse de contrôle interne

Les résultats de cette évaluation doivent permettre d’identifier les points forts et de dégager

les points faibles

7 Source : cours d’audit approfondi 2016-2017 8 http://www.institut-numerique.org/ii-methodologie-de-recherche-51e903d48083d; 2017

Page 36: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

28

2-4-Contrôle de l’application permanente des procédures

La Confirmation de l'application des points forts du système Consiste à chercher à

s'assurer que les points forts sont appliqués de manière permanente. Il met en œuvre à

cette fin, des tests de permanence.

S’assurer que le système décrit existe réellement ; il faut donc :

Sélectionner un nombre limité de transactions

Suivre ces transactions dans le circuit en remontant jusqu’à leur origine et en

descendant à leur dénouement

2-5-Conclusion de l’évaluation du Contrôle interne

L’objectif poursuivi par l’auditeur en appréciant le contrôle interne du client est de

déterminer dans quelle mesure il pourra s’appuyer sur ce contrôle interne pour définir la

nature, l’étendue et le calendrier des travaux. Il pourra aussi, pour orienter sa mission de

contrôle, synthétiser dans une note, pour chaque compte significatif :

Le ou les systèmes comptables qui l’alimentent

le processus de jugement qui l’affecte

les contrôles internes sur lesquels il a décidé de s’appuyer et les conséquences sur

l’étendue des contrôles si les résultats des tests sur ces contrôles internes sont

satisfaisants.

La nature, l’étendue et le calendrier des autres vérifications à effecteur, lorsqu’il n’y a

pas de contrôles internes sur lesquels il puisse s’appuyer, pour qu’il ait la possibilité

de s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs significatives

Si l’auditeur a identifié une faiblesse et qu’aucune procédure de compensation n’a été

décelée, il devrait examiner les conséquences de cette faiblesse :

La faiblesse a-t-elle effectivement conduit à des erreurs ou irrégularités ?

Quelles sont les incidences sur l’expression de l’opinion sur les comptes annuels ?

Par ailleurs, il est essentiel de savoir si les points forts recensés et sur lesquels on s’appuie

ont bien fonctionné comme prévu et sur l’ensemble de la période auditée.

Nous avons vu dans cette section les théories sur la méthode d’évaluation du contrôle

interne d’une entité. Elle nous montre les étapes à suivre pour évaluer le contrôle interne

d’une entreprise.

Page 37: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

29 Section 3: Méthodologies de recherche et les outils d'analyse et d'évaluation

du contrôle internes Il existe toute une variété de méthodes et outils permettant l'évaluation du système de

Contrôle Interne, incluant le check list, les questionnaires, les organigrammes, en plus des

publications professionnelles et universitaires qui présentent des techniques quantitatives. Il

existe également des listes identifiant les objectifs génériques de Contrôle Interne.

3-1 Méthodologies de recherche

Le concept se rapporte aux méthodes de recherche permettant d’arriver à certains

objectifs. La méthodologie peut également être appliquée à l’art lorsqu’une observation

rigoureuse est effectuée. La méthodologie est donc tout un ensemble de méthodes régissant

une recherche.

3-1-1 L'entretien

Les cibles de l’entretien sont ceux qui tiennent des postes de responsabilité dans

l’agence, parce qu’il y existe des point de contrôle dont nous pouvons vérifier l’application.

Elle consiste en une conversation avec les responsables et leurs collaborateurs sur la

base d'un guide d'entretien. Il s'agit pour l'auditeur de connaître les étapes des procédures en

interrogeant les différents interlocuteurs sur les moindres détails concernant la réalisation de

leurs tâches respectives.

3-1-2 L'analyse des circuits par diagrammes

C'est la rédaction schématisée de la procédure qui constitue une base pour les tests de

conformité. Les tests de conformité faut-il le rappeler, servent à vérifier que les procédures

sont bien appliquées.

Bien que la présentation du diagramme puisse varier d'un auteur à un autre, l'on retiendra

deux modèles de présentation :

-Le diagramme vertical: le circuit des documents est présenté verticalement et les

services, séparés par un trait horizontal, sont placés les uns en dessous des autres.

Le circuit du document est fait selon l'ordre chronologique, c'est-à-dire, depuis sa création

jusqu'à son archivage ou sa destruction.

-Le diagramme horizontal: la présentation suit le même principe que celui du

diagramme vertical. Toutefois, la circulation des documents entre les services qui sont

juxtaposés les uns à côté des autres se fait horizontalement.

Page 38: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

30

3-1-3 Les questions et guides opératoires

Les cibles du questionnaire sont ceux qui tiennent des postes de responsabilité dans

l’agence, à savoir, le comptable ainsi que le responsable de production assurance, ainsi que de

directeur adjoint de l’agence, parce qu’il y existe des points de contrôle dont nous pouvons

vérifier l’application.

Les questionnaires servent d'étalon à l'auditeur. Ils lui permettent, grâce à un grand

nombre d'interrogations précises, d'évaluer si les procédures de l'entreprise auditée

remplissent les objectifs fondamentaux du contrôle interne, en décelant ses forces et ses

faiblesses.

Les questionnaires sont établis à l'aide de guides opératoires9 afin qu'aucune question

essentielle ne soit omise. Les questionnaires doivent être adaptés à la taille et à l'activité de

l'entreprise. En se servant des guides opératoires comme questionnaire (ce qui est parfois le

cas), l'auditeur peut se surprendre en train de poser des questions inadaptées. La liste des

contrôles possibles établie par la compagnie nationale des commissaires aux comptes dans

l'encyclopédie des contrôles comptables, est établie par cycle et permet de réaliser une analyse

quasi exhaustive des procédures de contrôle interne.

Voici l’ossature d’un guide opératoire. Nous nous servons de ce guide pour établir

notre questionnaire adapté à l’agence. Ce guide devra être modifiée pour être plus adapté à

l’agence.

9source :https://www.google.fr/search?q=model+questionnaires+et+guide+op%C3%A9ratoire&oq=model+questionnaires+et+guide+op%C3%A9ratoire&gs_l=psyab.3...65030.66336.0.66716.6.6.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-ab..6.0.0. uVPNndLaSpU ; 2017

Page 39: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

31 Tableau N°03: Ossature du guide pour le questionnaire de contrôle interne

QUESTIONNAIRE CONTRÔLE INTERNE - EVALUATION - SYNTHESE DILIGENCES :

- Analyser les risques liés à l'environnement

de contrôle

- Analyser les risques spécifiques par cycle

OBJECTIF

Mettre en évidence les

faiblesses des

procédures pour cibler

les contrôles

PROCEDURES PAR CYCLE Oui Non

Environnement général de contrôle

Système comptable et informatique

Cycle clients ventes

Cycle stock

Cycle immobilisations

Cycle trésorerie

Cycle achats/fournisseurs

Cycle personnel

Source : Auteur, 2017

3-1-4 Les grilles d'analyse de contrôle interne

Les grilles d'analyses de contrôle interne servent à détecter les cumuls de fonction. Il

s'agit des tableaux à double entrée qui permettent de décomposer la procédure en différentes

opérations assumées par les agents ou les services de l'entreprise. Dans la démarche de

l'auditeur, cette étape revient à identifier les forces et les faiblesses du système examiné.

3-1-5 Le test de conformité ou de compréhension

Le test de conformité ou de compréhension des procédures et des points clés mis en

place est juste. Il consiste à:

-Mettre en œuvre des tests de cheminement permettant de dérouler une procédure complète à

partir de quelques opérations sélectionnées ;

-Réaliser des tests spécifiques sur des procédures particulières paraissant peu claires ;

-Opérer en présence des acteurs intéressés la restitution de la description, en vue de recueillir

leurs commentaires. Cette formule présente l'avantage de la simplicité et implique d'avantage

Page 40: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

32 les audités aux travaux de l'auditeur. Elle permet de surcroît, de garantir à l'auditeur qu'il n'a

pas oublié un point important.

Après avoir évalué l'existence d'un dispositif de contrôle interne, l'auditeur testera si ce

dispositif est appliqué de manière permanente.

3-1-6 Le tableau d'évaluation du système

Le tableau résume l'ensemble des constats (forces et faiblesses) décelés à l'aide des

différents outils développés plus haut (les tests de conformité, mémorandums descriptifs, le

diagramme de circulation, les questions et guides opératoires, les grilles d'analyse).

3-2 Les outils d’analyse et d’évaluation du contrôle interne

Les outils s’utilisent lors des techniques mises en œuvre lors de la compréhension et

l’évaluation du contrôle interne.

3-2-1-Un diagramme de circuit

Un diagramme est un mémorandum descriptif. Il permet de schématiser les cycles

d'opérations par des symboles suivants l'organisation administrative. Il affiche une suite

d'opérations faisant apparaître les différents documents, postes de travail, les décisions, les

responsabilités et les opérations.

3-2-2 Grilles d’analyse

Lors d’applications « pratiques », le recours à des grilles préétablies peut aider à

formaliser le jugement relatif aux évaluations du contrôle interne.

Cette évaluation peut se faire soit dans un rapport de synthèse, soit par un tableau

d'évaluation du système précisant l'impact des faiblesses sur les états financiers, les incidences

sur la révision ou les recommandations à faire pour améliorer le système.

3-2-3 Les questionnaires

Les questionnaires sont adressés aux postes de responsabilité dans l’agence. C'est-à-

dire ceux qui exerce des points de contrôle (signature de dossier).

L’objectif des questionnaires est d’évaluer le contrôle interne de l’entreprise. Il est conçu de

telle sorte que les réponses aux différentes questions se font par « OUI » ou par « NON ».

Les réponse « OUI » correspondent aux points forts et indiquent que l’entreprise dispose

théoriquement des mesures appropriées propres à atteindre les objectifs du contrôle interne.

Page 41: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

33 Les réponses « NON » correspondent aux points faibles et concernent les failles des

procédures.

Les questionnaires se présentent habituellement sous deux formes : l'une simplifiée qui

ne motive pas d'autres réponses que le oui ou le non, est appelée questionnaires fermés, et

l'autre plus complète, qui entraîne nécessairement des observations détaillées, est dénommé

questionnaires ouverts.

3-2-4 Tableau d’évaluation du système

Le tableau d’évaluation du système intègre les analyses suivantes :

· Les forces du système de contrôle,

· Les faiblesses du système de contrôle,

· Les effets possibles de ces faiblesses,

· L'incidence des faiblesses sur les états financiers,

· L'incidence des faiblesses sur le programme d'audit des comptes,

· Les recommandations à faire à l'entreprise.

Nous avons vu dans cette partie les matériels et des méthodes nécessaires dans

l’élaboration de notre étude. Nous avons exposé les informations générales sur la compagnie,

d’où la présentation de son activité son bref historique, et son statut ainsi que sa structure. Le

deuxième chapitre est relatif au cadrage théorique de l’étude et la méthodologie adopté pour

la réalisation du présent mémoire.

Les généralités sur la compagnie Ny HAVANA ont été exposé, et nous avons pu

savoir son historique ses activités et produit, ses concurrents. En effet, il est nécessaire de bien

connaitre l’entreprise pour pouvoir évaluer son dispositif de contrôle interne.

Dans ce chapitre, nous avons présenté les théories sur les démarches d’évaluation du

contrôle interne et les méthodes utilisées ainsi que les outils. Ces outils permettront d’évaluer

de contrôle interne de l’agence ; tel que le questionnaire de contrôle interne, ainsi que les

grille de séparation des tâches, sans oublier les tableaux qui mettrons en évidence les forces et

faiblesses que nous constaterons à l’issus de nos analyses.

Nous passerons donc à la deuxième partie qui est consacrée à la partie résultats. Cette

partie est considérée comme résultat, elle consiste à analyser les informations que nous avons

recueillies de la compagnie NY HAVANA; par la description de l’existant. Par la suite,

l’analyse des faits et problèmes pour mettre en évidence la situation de la société.

Page 42: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

34

PARTIE II : RESULTATS

Page 43: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

35

Chapitre 1 : Description des systèmes et des procédures NY

HAVANA Dans ce chapitre ; la description de l’existant ; le système de traitement de dossier et

les procédures appliquées actuellement seront mis en évidence.

Section 1: Procédure de traitement des assurances et/ou réassurances

Cette section exposera la procédure opérationnelle adoptée par l’agence NY

HAVANA.

Nous parlerons de la procédure opérationnelle de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano. La

procédure de traitement de dossiers se fait par plusieurs étapes.

1.1Réception des clients

Le client informe ses besoins à la réception ; il explique la raison de sa venue.

L’agence explique le produit qui répond le plus au besoin du client, il explique au client les

produits susceptibles de l’intéresser le client.

1.2Proposition d’assurance

La proposition d’assurance est un formulaire que le client doit remplir. Ce formulaire

est donné par l’agence après l’explication des produits susceptibles d’intéresser le client.

C’est à partir de ce formulaire que l’agence va commencer à traiter le dossier d’assurance du

client et lui faire un projet d’assurance que le client validera ou non, selon ses réels besoins.

1.3 Décompte de primes

Le projet d’assurance est un brouillon du contrat que l’agence établie avant

l’élaboration du contrat d’assurance. Dans ce brouillon est exposé le fond du contrat; Il y est

établi pour demander la validation par le client avant l’établissement du vrai contrat.

1.4 Transformation du compte

Le projet d’assurance est présenté au client, qu’il lit ensuite pour l’acceptation ou pour

y faire un changement. Si le projet d’assurance est accordé par le client, alors l’agence établit

le contrat d’assurance définitif qui sera alors signé par les deux parties.

Conditions générales : L’assurance dispose de 70 produits. La condition générale est tirée du

code des assurances qui règlemente le contrat entre assuré et assureur. Elles doivent être

inclues dans le contrat à donner au client.

Page 44: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

36

1.5 Paiement de la prime

La prime correspondante au contrat est alors payée par le client. La modalité de

paiement dépend de l’accord conclu entre l’agence et le client. Il est alors possible que la

prime n’est pas payée le jour de la signature du contrat. Le client reçoit un reçu de règlement

après son paiement à la caisse. L’original du reçu et du contrat est remis au client.

1.6 Envoi du dossier au comptable

Dans l’établissement du contrat, les primes relatives aux produits demandés sont

calculées. Les calculs relatifs au contrat sont établis au moment de l’élaboration du vrai

contrat d’assurance. Le contrat constitue alors une pièce comptable ; avec laquelle l’opération

est comptabilisée au moment de la signature du contrat.

1.7 Envoi des pièces comptables au siège

Les pièces comptables relatives au contrat d’assurance sont alors transférées au siège

après la comptabilisation. Deux exemplaires sont envoyés au siège, l’une en version physique

et l’autre en version électronique pour plus de sécurité afin de comparer l’exhaustivité des

documents envoyés au siège.

1.8 Contrôle par le siège

La direction technique du siège, aussi appelé Direction Production et Etude (DPE)

contrôle les pièces envoyées par l’agence (Tableau de synthèse d’activité, bordereau

informatisé, Etat des anomalies (relatif à la situation) via électronique et physique. Ainsi la

direction technique contrôle les tarifs appliqués par l’agence, ainsi que la technique

d’assurance adoptée par l’agence dans l’élaboration du contrat d’assurance.

1.9 Bordereau informatisé

Le siège établit un « bordereau informatisé » en trois exemplaires; qui sont envoyés:

-Un à la direction financière

-Un autre exemplaire à la direction commerciale : La direction commerciale établie un écrit

qui informe l’agence des remarques détecté par celle-ci.

- Le troisième exemplaire du bordereau informatisé est renvoyé à l’agence pour contrôle et

vérification, chaque mois, par la direction technique du siège. Ce bordereau contient les

mouvements de caisse ainsi que toutes les opérations d’assurance faite par l’agence, pendant

un mois.

Page 45: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

37

1-10 Traitement des écarts

Un tableau de synthèse est envoyé par l’agence à la direction commerciale. Ainsi qu’in

bordereau informatisé est envoyé à la direction commerciale par la direction technique du

siège. La direction commerciale procède à la comparaison de ces deux éléments. Après, cette

direction fait part à l’agence d’une remarque s’il y en a sur les documents qui lui sont

envoyés.

L’agence procède au traitement des écarts détectés par la direction commerciale s’il y

en a. L’agence compare alors les ses chiffres d’affaires réalisés et les chiffres d’affaires sur le

bordereau informatisé. L’agence demande un état des anomalies auprès de la direction

technique qui établit cet état lors de son étude du dossier. L’agence tente alors de réparer les

anomalies

1-11 Virement de fonds

Après avoir réparé l’anomalie qui s’est présentée ; ou s’il n’y a pas eu d’anomalie ; le

fonds généré par l’agence pendant un mois fait l’objet de virement au près du siège.

Dans cette section, nous avons distingué des étapes du système de traitement de

dossiers et les procédures appliqués actuellement.

Section 2: Traitement des données par le service comptabilité Cette section présentera le système de comptabilisation des opérations adoptées par

l’agence. D’après l’entretien que nous avons effectué avec le comptable de l’Agence, la

comptabilité de l’agence se limite à l’enregistrement des encaissements et des décaissements.

Chaque mois l’agence envoi au siège des synthèses du mouvement de sa trésorerie du mois.

2-1 Procédure d’encaissement

La procédure d’encaissement englobe toutes les entrées d’argent de l’Agence.

2-1-1 Réception des pièces comptables

Après que la prime d’assurance a été payée à la caisse, un exemplaire rose du reçu et

un exemplaire rose du contrat est transféré au comptable pour enregistrement.

2-1-2 Comptabilisation

S’il y a eu paiement de la prime à la caisse : l’opération est enregistrée par le

comptable en débitant le compte le compte 570 ou 562, et en créditant le compte 411.

Page 46: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

38

Si le paiement de la prime n’a pas eu lieu le comptable garde l’exemplaire rose du

contrat et la facture correspondant à la prime à payer par le client. Le comptable procède au

suivi des impayés.

Le logiciel de comptabilisation est spécifique, c’est-à-dire que la société NY

HAVANA a créé son propre logiciel de comptabilisation.

2-2 Procédure de décaissement

Le décaissement se fait comme suit :

Un demandeur s’adresse au comptable avec sa pièce justificative de dépenses (ex : un

bordereau de commission s’il s’agit d’une demande de paiement de commission) ; et puis le

Visa du comptable permet de valider cette demande après vérification de la pièce.

Accord du directeur : le comptable adresse la pièce dont il a donné le visa au directeur

d’agence qui valide et signe. L’argent peut être retirer à la caisse après l’accord du comptable

et du directeur d’agence.

2-3 Gestion du compte client

La comptabilité s’occupe aussi de la gestion du compte client de l’agence. En effet, les

impayés sont suivis par le comptable. Et il établit aussi les lettres de relances en cas de non

paiements.

2-4 Etablissement des synthèses

Le comptable établit chaque mois des synthèses qui met en évidence les mouvements

de trésorerie de l’agence (voir annexe 1 et annexe 2). C’est une balance nommée « situation

comptable » qui présente des soldes et la nature de mouvements. Il existe aussi une fiche de

trésorerie qui présente les encaissements et décaissements de l’agence pendant le mois.

Dans cette section nous avons présenté la procédure adoptée par le comptable de

l’agence, sa mission consiste à l’enregistrement des dépenses et recettes de l’agence, ainsi que

l’élaboration de synthèses qui seront ensuite envoyées au siège.

Nous avons mis en évidence dans ce chapitre les procédures adoptées par l’agence

dans le traitement de ses données que ce soit par le comptable et aussi par la production

d’assurance.

Page 47: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

39

Chapitre 2: Evaluation du dispositif du contrôle interne de

l’Agence NY HAVANA Ankorondrano (ACT II) Dans ce chapitre, nous allons distinguer les étapes de la démarche d’évaluation du

contrôle interne ; et donner notre conclusion sur l'évaluation du contrôle interne.

Section 1: Evaluation du dispositif du contrôle interne Cela consiste à la description des systèmes et procédures, la confirmation de la

compréhension du système, l’évaluation préliminaire du contrôle interne la confirmation de

l’application des points forts du système, l’évaluation définitive du contrôle interne, et le

rapport d’évaluation du contrôle interne.

1-1-Appréciation de l’existence du contrôle interne L'auditeur prend connaissance du contrôle interne de l'entreprise en s'efforçant de saisir

l'ensemble des méthodes et des procédures qui ont trait à son organisation comptable. Il utilise à cette

fin, un mémorandum descriptif ou des diagrammes de circulation.

La description des systèmes et procédures a été faite dans le chapitre précèdent, alors

nous allons tout de suite entamer l’évaluation proprement dite.

1-2-Prise de connaissance du dispositif de contrôle interne

Cette étape consiste à s’assurer que nous avons bien compris le système en vérifiant la

description que nous avons reçu. Nous mettons en œuvre à cette fin des tests de conformité

(ou tests de compréhension). Le test de conformité se présente en un tableau de question

réponse qui confirme la compréhension du système.

La cible de ce test est le responsable de production d’assurance ; car il tient un poste

clé dans la procédure de traitement des assurances dans l’agence. Nous l’avons choisi pour la

raison de son exercice de contrôle sur les contrats d’assurance établi ; en effet, sa signature est

nécessaire dans le contrat.

Page 48: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

40 Tableau N°04 : Test de conformité

Questions Réponses

Quels sont les contrôles clés liés au cycle de

l’activité de l’Agence Ny Havana

Ankorondrano?

-Le contrôle du décompte de prime

-Le contrôle de la transformation du contrat

-Le contrôle de la facturation et

comptabilisation

Quels sont les documents relatifs à la

réalisation de l’activité (opération

d’assurance et de réassurance)?

-Proposition d’assurance

-Projet d’assurance

-contrat d’assurance

-Feuille de calcul de la prime d’assurance

-Facture de règlement de la prime

d’assurance

-Reçu de règlement de la prime

-Condition général du produit

Quels sont les documents et supports de

transmission utilisés par l’Agence Ny Havana

Ankorondrano dans le cadre des travaux en

externe?

-Pièces comptable version physique et

électronique à envoyer au siège

-Transmission par voie électronique (par

mail) et utilisation de porte dossier physique

envoyé vers le siège

Quels sont les documents entrant dans le

processus d'établissement d'une facture?

-La police d’assurance (Numéro de la police

d’assurance) signé

A quoi sont destinés chacun des (04) trois

exemplaires d'une facture établie?

-un exemplaire au client (original)

-un exemplaire à la caisse à envoyer ensuite à

la comptabilité (Rouge) et à envoyer au siège

ensuite.

- un exemplaire au dossier du client gardé par

l’agence (jaune)

-un exemplaire reste la souche du carnet de

reçu (Vert)

Qui signe la facture? -Celui qui reçoit le règlement de la prime:

celui qui encaisse l’argent (normalement

c’est la caissière qui le signe)

Source : Auteur, 2017

Page 49: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

41

Un diagramme de circulation consiste à saisir l'ensemble des méthodes et des

procédures qui ont trait à l’organisation dans l’agence. Ce diagramme est un mémorandum de

l’activité dans l’agence. Un diagramme est un mémorandum descriptif. Il permet de

schématiser les cycles d'opérations par des symboles suivant l'organisation administrative. Il

affiche une suite d'opérations faisant apparaître les différents documents, postes de travail, les

décisions, les responsabilités et les opérations.

Nous avons observé quelques opérationnels dans l’accomplissement de leurs tâches

afin de nous assurer de la pertinence des propos recueillis. Nous avons utilisé le diagramme

de circuit qui donne une vue globale de l’enchaînement de la procédure. L’élaboration de ce

diagramme a pour avantage d’indiquer rapidement les éléments clés, les flux entrant et sortant

de même que les principales phases. La complexité des opérations y est simplifiée, ce qui

favorise la lecture et la mémorisation visuelle.

Figure N°03: Diagramme de circuit de l’activité dans l’agence.

Clients

Production assurance Comptabilité

Réception des clients

Proposition d’assurance

Feuille de décompte prime

Décompte de prime

Accord du client

Transformation du contrat

Reçus de paiement

Envoi de l’exemplaire rose à

la comptabilité

Paiement de la prime

-Contrat d’assurance

-Attestation d’assurance

-Fiche de situation de trésorerie

-situation comptable

Envoi des pièces comptable au

siège pour vérification

Réception du bordereau

informatisé

Enregistrement de l’opération

Bordereau informatisé

Traitement des écarts

Virement de fond

Page 50: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

42

Source : Auteur, 2017

Dans la figure ci-dessus, nous avons pu schématiser les procédures combinées du

traitement des assurances ainsi que le traitement comptable. Nous pouvons voir sur la petite

figure la signification des formes.

Ce diagramme montre les étapes de l’activité de l’Agence (vendre des produits

d’assurance). En effet, les étapes que nous avons identifiées ci-dessus constituent l’activité de

l’agence en général. Nous avons pu établir la démarche depuis la réception des clients

jusqu’au virement des fond récoltés par l’agence pendant un période.

La grille de séparation des tâches complète les autres outils descriptifs. En effet, il permet

de visualiser les différentes tâches et fonctions réalisées pour chaque procédure.

Tableau N°05: Grille de séparation des tâches

Nature Caissière Responsable Production Comptable Secrétaire Directeur Production

Non réalisé

Fonctions A B C D E F Réception O X X

Transcription contrat O X

Rapprochement DAP/BR C X

Vérification facture C X

Comptabilisation E X Ordonnancement A X Etablissement du

chèque F X

Signature du chèque A X X

Paiement du

chèque O X

Source : Auteur, 2017

O : Opérationnelle C : Contrôle E : Enregistrement A : Autorisation F : Financière

Plusieurs documents Début et fin Documents

Décision Processus

Page 51: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

43

Le responsable courrier n’existe pas c’est la secrétaire ou la caissière qui prend les

courriers. Le responsable production vérifie et signe les contrats établis par les producteurs de

contrat d’assurance. Le rapprochement entre les demandes d’approvisionnement par le

responsable archive n’est pas vérifié par un responsable après réception, sauf pour les stocks

d’attestation et les séquences.

1-3-Evaluation de l’existence du contrôle interne

Cela consiste à procéder à une première évaluation du contrôle interne ; il se fait

normalement sur la base de questionnaire et de grille d'analyse.

Le questionnaire permet à l’auditeur de réaliser sur chacun des points soumis à son

jugement critique, une observation qui soit la plus complète possible. Pour ce faire, le QCI

devra se composer de bonnes questions à poser pour réaliser cette observation complète.

1-3-1 Méthodes et choix

Nous déterminons à ce stade les points forts théoriques du contrôle interne, les points

faibles du contrôle interne. Nous avons envisagé les diligences d’analyser les risques liés à

l'environnement de contrôle et aussi d’analyser les risques spécifiques par cycle dans

l’objectif de mettre en évidence les faiblesses des procédures pour cibler les contrôles.

1-3-2 Objectifs

Le questionnaire de contrôle interne a pour objectif d’évaluer le système de contrôle

interne appliqué par l’agence. Le questionnaire met en évidence par cycle les questions qui

permettent d’évaluer le degré de contrôle de la procédure appliquée.

Nous avons élaboré ce questionnaire dans le but d’évaluer le contrôle interne existant

au sein de l’agence en vue ’en déduire les forces et faiblesses ; pour ensuite donner des

suggestions par rapport aux faiblesses du contrôle interne. Certaines questions n’ont pas été

répondu mais constaté de nos propres vues, ou déduit de nos entretient avec les responsables.

1-3-3 Cibles et raisons du choix des cibles

Le cible de ces questionnaires de contrôle interne a été le responsable de la production

assurance, ainsi que le directeur adjoint de l’agence, et aussi le responsable de l’archive de

l’agence, sans oublier le comptable de l’agence.

Page 52: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

44 La raison pour laquelle nous avons choisis ces cibles est qu’ils tiennent des postes de

contrôle dans le traitement des données (tel que la signature ou, la décision, ou l’autorisation).

Le point commun de ces cibles est qu’ils exercent un certain contrôle dans la mis en œuvre de

la procédure adopté par l’agence.

Notre choix se focalise sur les points de contrôle, car nous estimons qu’il y a plus de

risque si ces points de contrôle ne sont pas convenablement gérés par les responsables.

1-3-4 Traitement des résultats

Nous allons expliquer comment nous procédons dans le traitement de notre résultat sur

l’évaluation de la procédure de l’agence. Nous allons présenter le questionnaire qui a permis

l’évaluation du contrôle interne, dans lequel nous émettrons nos observations.

Nous avons mis la mention « observation » dans le tableau ci-dessous car certaines

questions ont eu des réponses plus ouvertes que d’autres ; nous avons recueilli plus

d’explications car les interviews ont donné plus de précisions dans les réponses. Nous avons

inclus ces réponses dans le questionnaire ci-dessous.

Nous avons établie ce questionnaire pour évaluer le contrôle interne de l’agence (voir

annexe 3). Il est conçu de telle sorte que les réponses aux différentes questions se font par «

OUI » ou par « NON ».

Les réponse « OUI » correspondent aux points forts et indiquent que l’entreprise

dispose théoriquement des mesures appropriées propres à atteindre les objectifs du contrôle

interne. Les réponses « NON » correspondent aux points faibles et concernent les failles des

procédures.

Page 53: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

45 Tableau N°06: Questionnaire de contrôle interne

TESTS Observations

OUI NON

RISQUE LIÉ A L'ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL DE CONTRÔLE INTERNE

Les contrôles des exercices précédents ont-ils mis en lumière l'existence de nombreuses faiblesses de contrôle interne ?

Oui Nous n’avons pas pu en savoir sur les exercices précédents

Constate-t-on une insuffisance du plan d'organisation, pouvant se traduire notamment par l'absence d'organigramme et de manuel de procédure ? Non

A-t-on relevé certaines situations ou évènements laissant supposer l'existence de fraudes ou d'erreurs conduisant à des anomalies significatives dans les comptes ? Non

L’ancienne caissière a été licenciée pour détournement de fonds de caisse

Un ou plusieurs contrepouvoirs limitent-ils le plein pouvoir de la direction ? Oui

La direction est-elle consciente de la nécessité d'un contrôle interne performant ? Oui

La direction a procédé dernièrement à un contrôle du personnel se traduisant par des questionnaires

Y a-t-il un manuel de procédures ? Oui

Nous n’avons jamais pu en avoirs la preuve visuelle de son existence, malgré notre demande

RISQUE LIÉ AU SYSTÈME COMPTABLE ET INFORMATIQUE

La comptabilité est-elle rigoureusement tenue à jour ? Oui

Parfois i l y a des retards dans l’établissement des états

Le personnel comptable a-t-il une formation appropriée ? Oui Cette information n’a pas été précisée

Y a-t-il des budgets ? Oui C’est le siège qui limite le budget

Y a-t-il une comparaison régulière entre les budgets et les réalisations? Oui

D’après notre entretient, c’est le siège qui le vérifie

Page 54: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

46

La société utilise-t-elle les services d'un Expert-comptable ? Oui

Un commissaire aux comptes est passé dernièrement

La direction a-t-elle la maîtrise de la fonction informatique ? Oui

Quoique l’archive de l’agence n’est pas informatisé

Les logiciels utilisés pour le traitement de l'information comptable et financière manquent-ils a priori de fiabilité ?

Oui Le logiciel est élaboré par le personnel de la société lui-même

CYCLE VENTES/CLIENTS : EVALUATION DU RISQUE

Toutes les ventes enregistrées sont-elles réelles et correctement imputées ? Oui Théoriquement oui

Existe-t-il des propositions d’assurance pour les clients ? (c’est comme un bon de commande)

Oui

Les factures numérotées sont-elles numérotées séquentiellement?

Oui

Les propositions d’assurance non transformées en contrat d’assurance font-elles l'objet d'un suivi ?

Oui

L’établissement des contrats d’assurance est-il rapidement effectué après l’acceptation du projet d’assurance par le client?

Oui

La facturation est-elle établie dans les meilleurs délais après la signature du contrat?

Oui Si société alors on établit une facture

Y a-t-il un rapprochement entre la signature du contrat et le paiement de la prime?

Oui La Comptabilité

L'acceptation des nouveaux clients se fait-elle sur la base de leur solvabilité et des renseignements recueillis auprès de tiers ayant traités avec eux?

Non S’il s’affiche dans la liste noire de la banque centrale

Envoie-t-on périodiquement des relevés de comptes aux clients ?

Non

Y a-t-il un suivi régulier de la durée du règlement à crédit fait par client global par un responsable compétent et clairement défini ?

Oui

Y a-t-il un suivi régulier de la valeur des retards de règlement par un responsable compétent et clairement défini ?

Oui

Y a-t-il un suivi régulier du montant des créances douteuses par un responsable compétent et clairement défini ?

Oui

Page 55: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

47 Les relances sont-elles faites dans des délais satisfaisants ?

Oui

Les éventuelles annulations de facturation sont-elles approuvées par un responsable clairement défini ?

Oui

Les dossiers des clients sont-ils périodiquement revus et mis à jour ?

Oui

A-t-on mise en place une politique de recouvrement? Oui constaté dans l’avenant

Assure-t-on un contrôle de cohérence de la liasse « Facture – contrat d’assurance proposition d’assurance» préalablement à la comptabilisation?

Oui

Y a-t-il un responsable qui valide le décaissement suite à un sinistre?

Oui Le comptable et le directeur

CYCLE STOCK / EVALUATION DU RISQUE

La fonction de magasinier est-elle distincte des fonctions administratives ? Non

L'accès au stock est-il suffisamment réglementé ? Oui

Parfois le personnel prend des stocks sans signature

La protection physique du stock est-elle suffisante ? Oui

Les stocks sont-ils suffisamment assurés ? Oui

Utilise-t-on des bons d'entrée en stock ? Oui L’agence utilise un cahier pour noter les entrée en stock

Utilise-t-on des bons de sortie de stocks ? Oui

L’agence utilise n cahier pour noter les sorties mais pas la consommation

Les bons de sortie comportent-ils une signature autorisée ? Oui

Existe-t-il des procédures d'inventaire physique satisfaisantes ? Oui

Existe-t-il un inventaire permanent ? Non

Page 56: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

48

L'identification des stocks à rotation lente ou insuffisante est-elle assurée ? Oui

L'importance du stock fait-elle l'objet d'un suivi régulier en quantités ? Oui

Seulement le stock des attestations d’assurance et les séquence

Existe-t-il une procédure pour déterminer les provisions pour dépréciation des stocks ? Oui

Des mesures existent-elles qui garantissent l'exactitude arithmétique du stock ? Non

CYCLE BUDGET / EVALUATION RU RISQUE

Y a-t-il des budgets d'investissements ? Oui

Mais des budgets de fonctionnement donné par le siège

Le budget de fonctionnement est-il rapproché à celui réalisés ? Oui Rapproché par le

siège

Y a-t-il un suivi du budget ?

Oui Le directeur financer budget au siège

S’il y en a que devient le montant restant non utilisé du budget ?

Oui Parfois il existe un montant restant. Nous ne le savons pas que devient t il

CYCLE TRÉSORERIE / EVALUATION DU RISQUE

Les séparations de fonction sont-elles suffisantes ? Non

Les reçus comportent-ils la signature d'un responsable compétent et clairement défini ? Oui

Peut signer le reçu de paiement tout ce qui encaisse l’argent de la prime

La signature des pièces de règlement est-elle faite au vu des pièces justifiant la dépense ? Oui

Les espèces en caisse sont-elles maintenues à un niveau minimum ? Oui

Y a-t-il un contrôle régulier des existants en caisse ? Oui

Page 57: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

49

Les journaux de trésorerie sont-ils à jour ? Oui

Sont-ils visés régulièrement par un responsable ? Non

Un responsable compétent et clairement défini vise-t-il régulièrement les états de rapprochement ? Oui

Rapprochement entre les états du siège avec celles de l’agence

Existe-t-il des prévisions de trésorerie faisant l'objet d'un suivi régulier ? Non

CYCLE APPROVISIONNEMENT / EVALUATION DU RISQUE

Les commandes de document au près du siège font-elles l'objet d'une procédure d'autorisation ? Oui

Demande d’approvisionnement rempli par le responsable d’archivage

Les commandes en cours font-elles l'objet d'une valorisation régulière ? Oui

La livraison des documents fait-elle l'objet d'un contrôle qualitatif ? Oui

La livraison fait-elle l'objet d'un contrôle quantitatif ? Oui

Ces contrôles sont-ils matérialisés ? Oui

Source ; Auteur, 2017

Le Questionnaire de Contrôle Interne est un outil indispensable pour concrétiser la

phase de réalisation de l’évaluation du contrôle interne. C’est une grille d’analyse dont la

finalité est de permettre à l’auditeur d’apprécier le niveau et d’apporter un diagnostic sur le

dispositif de contrôle interne, de l’entité ou de la fonction auditée.

1-3-5 Résultats

A partir du questionnaire de contrôle interne que nous avons mis en évidence dans le

tableau ci-dessus, nous avons expliqué précédemment que les réponses « OUI »

correspondent aux points forts et indiquent que l’entreprise dispose théoriquement des

Page 58: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

50 mesures appropriées propres à atteindre les objectifs du contrôle interne, tandis que les

réponses « NON » correspondent aux points faibles et concernent les failles des procédures.

A cet effet, nous allons présenter les forces et faiblesses du contrôle interne déduit à

partir de l’analyse du questionnaire de contrôle interne faite précédemment. Dans le tableau

suivant sera mise en évidence les force et faiblesses.

Les observations négatives sont considérées comme des points faibles de la procédure

qui nécessite d’être mentionnées.

Tableau N°07: Tableau d’évaluation du contrôle interne

Points forts apparents Points faibles

- L’exécution rapide de l’élaboration du contrat

d’assurance

- L'établissement de la facture dans de brefs

délais

- Affectation de numéro d'ordre séquentiel aux

factures,

- Présence d'une politique de recouvrement

- Présence de contrôle de cohérence de la liasse

« Facture–contrat d’assurance– Proposition

d’assurance »

- Présence d’un envoi périodique des relevés de

comptes aux clients

- Présence de la mise à jour des dossiers des

clients

-Cumul de tâche

- Négligence de la valorisation de la mise

en place d'un manuel de procédures chez le

personnel.

- Mauvais classement des dossiers archives.

-Absence de fiche de stock dans l’archive

-Absence de manuel de procédure

administrative et d’organisation

-Absence de description de poste

-Absence de délai d’expiration

règlementaire des archives.

-Négligence de signature.

-Faiblesse sur le contrôle du reste du

budget non utilisé.

-Faiblesse du règlement intérieur

Source : Auteur, 2017

Dans ce tableau, nous avons pu renfermer les points forts et les points faibles de la

procédure d’après notre questionnaire de contrôle interne.

1-4-Contrôle de l’application permanente des procédures

Le contrôle de permanence porte sur les points supposés fort et nous a permis de

vérifier si ces points sont réellement appliqués et cela de façon régulière. Le tableau ci-

Page 59: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

51 dessous informe que les points forts de la procédure sont bien appliqués selon notre

observation physique de la procédure.

Tableau N°08: Test de permanence de l’application des procédures

LES POINTS FORTS DETECTES Applications: oui /non

Observations

- L’exécution rapide de l’élaboration du

contrat d’assurance

Oui L’élaboration du contrat est exécuter rapidement ; Point fort appliqué de façon permanente

- L'établissement de la facture dans de

brefs délais

Oui Facture établie dans les brefs délais ; Point fort appliqué de façon permanente

- Affectation de numéro d'ordre

séquentiel aux factures,

Oui Apparition du numéro d’ordre sur le contrat ; Point fort appliqué de façon permanente

- Présence d'une politique de

recouvrement

Oui Le mode de paiement est affiché sur le contrat d’assurance ; Point fort appliqué de façon permanente

- Présence de contrôle de cohérence de

la liasse « Facture–contrat d’assurance–

Proposition d’assurance »

Oui Les références des documents sont répertoriées dans un « cahier d’ordre » ainsi que la liasse de l’attestation assurance ; Point fort appliqué de façon permanente

- Présence d’un envoi périodique des

relevés de comptes aux clients

Oui Les contrats annuels font l’objet d’un rappel pour renouvellement adressé au client Point fort appliqué de façon permanente

- Présence de la mise à jour des dossiers

des clients

Oui Chaque contrat d’assurance établie est classé dans le dossier du client concerné ; Point fort appliqué de façon permanente

Source : Auteur, 2017

Nous avons mis au point un tableau qui recense les points forts de la procédure. De

cette manière quand nous nous apercevons de la permanence de la procédure tout au long de

notre séjour au sein de l’agence NY HAVANA, nous pouvons alors observer que ces points

forts ont été appliqué de façon permanente.

Dans cette précédente section, nous avons entamé l’évaluation du contrôle interne

proprement dit, en mettant en évidence les étapes propre à l’évaluation du contrôle interne que

nous avons décrit dans la partie matériel et méthode.

Page 60: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

52 Section 2: Rapport d’évaluation du Contrôle interne

Dans cette section nous allons avoir l’évaluation définitive du contrôle interne ;

ensuite donner la conclusion de l’évaluation du contrôle interne.

2-1 Evaluation définitive du contrôle interne

A ce stade, l'auditeur est à même de faire la distinction, les points forts et les

faiblesses ; l'ensemble de ces éléments lui fournit les bases de son évaluation définitive du

contrôle interne qu'il porte dans un document de synthèse (ou le tableau d'évaluation du

système).

Ce tableau nous résume en globalité les points généraux à vérifier sur le contrôle

interne de l’agence pour pouvoir émettre le rapport de l’évaluation du contrôle interne de

l’Agence NY HAVANA Ankorondrano. Ce tableau met en évidence les questions qui

permettent d’apprécier le contrôle interne.

2-1-1 Méthodes et choix

Nous utilisons le tableau d’évaluation définitive du contrôle interne pour mettre en

évidence les questions les plus importants à se souvenir dans l’évaluation que nous avons faite

précédemment. Ces points importants doivent être récapitulés pour pouvoir émettre notre

conclusion sur l’évaluation du contrôle interne.

Le tableau est présenté de façon à mettre en évidence le degré de risque encouru en cas

de faiblesse du contrôle interne sur le point concerné.

2-1-2 Objectifs

L’objectif de cette évaluation définitive est de mettre le niveau de risque par rapport

aux points concernés. Elle a aussi pour objectif de récapituler les points essentiels sur le

questionnaire de contrôle interne dans l’ensemble.

2-1-3 Cibles et raisons du choix des cibles

Les cibles sont les mêmes que dans le questionnaire de contrôle interne. Nous avons

choisi les postes de responsabilité car ils exercent et constituent des points de contrôle qu’il

faut évaluer.

Page 61: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

53

2-1-4 Traitement des résultats

Le traitement des résultats sont les mêmes que dans celle du questionnaire de

contrôle interne. Les réponses « OUI » correspondent aux points forts et indiquent que

l’entreprise dispose théoriquement des mesures appropriées propres à atteindre les objectifs

du contrôle interne, tandis que les réponses « NON » correspondent aux points faibles et

concernent les failles des procédures.

Nous avons mis la mention « risque » sur le tableau pour montrer le degré de risque

encouru par l’entreprise encas de faiblesse de contrôle interne.

Tableau N°09: Tableau d’évaluation définitive du contrôle interne

ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL DE CONTRÔLE INTERNE

Oui/Non

Risques: (faible ; moyenne ; forte)

Observations

L’évaluation du contrôle interne a-t-elle mis en lumière l'existence de nombreuses faiblesses de contrôle interne ?

Oui Moyenne

Constate-t-on une insuffisance du plan d'organisation, pouvant se traduire notamment par l'absence d'organigramme et de manuel de procédure ?

Oui Forte

Le manuel de procédure n’a jamais été montré malgré notre demande de consultation de celui-ci

A-t-on relevé certaines situations ou évènements laissant supposer l'existence de fraudes ou d'erreurs conduisant à des anomalies significatives dans les comptes ?

Non Moyenne

La fraude a été perpétuée par l’ancienne caissière. L’anomalie n’a pas été significative

L’entrée et sortie trésorerie sont-elles bien contrôler? Non Moyenne

Tout le monde peut signer le reçu de paiement de la prime.

La direction est-elle consciente de la nécessité d'un contrôle interne performant ? Oui Faible

Y a-t-il un manuel d'organisation (dictionnaire de poste) qui comporte les séparations convenables des fonctions ?

Non Forte

Il pourrait être difficile de savoir le responsable d’une fraude, faute de diverse manipulation.

Source : Auteur, 2017

Ce tableau met en évidence les risques encouru par l’agence.

Page 62: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

54 2-1-5 Résultats

Nous allons présenter le résultat de cette évaluation définitive. Comme nous avons

expliqué dans le traitement des résultats, les réponses « OUI » correspondent aux points forts

et indiquent que l’entreprise dispose théoriquement des mesures appropriées propres à

atteindre les objectifs du contrôle interne, tandis que les réponses « NON » correspondent aux

points faibles et concernent les failles des procédures.

Dans le tableau suivant, les forces et faiblesses ne seront plus présentés car ils sont

déjà mis en évidences dans le résultat de l’évaluation du contrôle interne déduite à partir de

l’élaboration du questionnaire de contrôle interne.

Dans le tableau suivant, nous allons présenter les risques et la justification de leur

niveau, par r apport aux faiblesses du contrôle interne.

Dans la partie « matériels et méthodes » nous avons mentionné les limites du contrôle

interne. Nous avons mentionné que « Le dispositif de Contrôle Interne aussi bien conçu et

aussi bien appliqué soit- il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des

objectifs de l'entreprise. La probabilité d'atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule

volonté de la société. Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de Contrôle

Interne. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde

extérieur, de l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir

en raison d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur ».

Ces limites du contrôle interne peuvent être présentées comme des risques encourus

par l’entreprise et seront présenter comme tel dans le tableau suivant. Il est important de

savoir les risques qui pourront éventuellement se réaliser.

Page 63: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

55 Tableau N°10: Les risques du contrôle interne

Points faibles du contrôle

interne

Risques liées aux

points faibles

Observations

-Cumul de tâche

Fortes Risque de collusion

- Négligence de la valorisation de

la mise en place d'un manuel de

procédures chez le personnel.

Forte Risque de contrôles outrepassés

par le management

- Mauvais classement des dossiers

archives.

Moyenne Risques de pertes de dossier

-Absence de fiche de stock dans

l’archive

Moyenne Risque de non contrôle

-Absence de manuel de procédure

administrative et d’organisation

Forte Risque de contrôles outrepassés

par le management

-Absence de description de poste Forte Risque de dysfonctionnements

-Absence de délai d’expiration

règlementaire des archives.

Moyenne Risques de pertes de dossier

-Négligence de signature. Forte Risque fraude

-Faiblesse sur le contrôle du reste

du budget non utilisé.

Forte Risque de contrôles outrepassés

par le management

-Faiblesse du règlement intérieur Faible Risque au niveau de l’image de

l’agence

Source : Auteur, 2017

Dans ce tableau nous avons mis en évidence les risques qui pourraient survenir par

rapport aux points faibles, si le contrôle interne n’est pas renforcer.

Le risque de collusion concerne la collusion entre deux ou plusieurs personnes peuvent

déjouer le système de Contrôle Interne. Des individus agissant collectivement pour perpétrer

et dissimuler une action, peuvent altérer les informations financières ou de gestion d'une

manière qui ne puisse être détectée par le système. En effet, le cumul de tâches est exercé

volontairement de façon à être une culture d’entreprise.

Risque de contrôles outrepassés par le management concerne le système de Contrôle

Interne ne pouvant être plus efficace que les personnes responsables de son fonctionnement,

les responsables peuvent l'outrepasser dans le but soit d'en tirer profit personnellement.

Page 64: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

56

Risque de dysfonctionnements concerne les membres du personnel qui peuvent mal

interpréter les instructions et leur jugement peut être défaillant, ceci va conduire à un

dysfonctionnement du système de Contrôle Interne. Ils peuvent commettre des erreurs par

manque d'attention ou à cause de la routine. Il est donc nécessaire d’avoir une fiche de poste

pour décrire en détail les tâches pour chaque poste de travail.

2-2 Rapport de l’évaluation du Contrôle interne

Nous avons entamé l’évaluation du contrôle interne de l’Agence de la compagnie NY

HAVANA sise à Ankorondrano, nous avons pu diagnostiquer les forces et faiblesses du

contrôle interne. Selon nos analyses, nous avons pu conclure que le système de contrôle

interne de l’agence présente des faiblesses qui devraient être prises au sérieux pour pouvoir

améliorer le contrôle dans l’agence.

Nous tenons à préciser les points faibles les plus inquiétants, tels que la négligence du

manuel de procédure au sein de l’Agence. En effet, nous avons demandé les manuels de

procédures auprès des responsables mais il semblerait que ces derniers ne sont pas disponibles

jusqu’à la fin de notre passage dans l’agence. Néanmoins, nous avons pu évaluer les méthodes

de travail au cours de notre séjour dans l’Agence et entamer nos précédentes analyses. Nous

souhaitons suggérer l’élaboration de plusieurs manuels de procédure qui permettraient d’avoir

une référence sur la méthode de travail appliquée par le personnel.

Le principe de séparation de fonction n’est pas respecté comme il se doit. Nous

pensons qu’il est préférable que chacun occupe son poste et s’en tient à exercer ses tâches,

mais pas celles des autres. Néanmoins, il est plus tolérable de voir les personnes dont les

tâches sont quasi-similaires d’exercer la permanence (heure continue) telle que les chargés de

productions d’assurance. La tenue d’une fiche de poste est recommandée pour déterminer les

taches réelles de chaque employée, et pour mieux les évaluer.

Au niveau de l’archive, il est fortement suggéré d’informatiser les données, et de faire

une acquisition d’ordinateur. L’amélioration de la tenue des stocks est aussi recommandée,

c’est-à-dire la présentation de la fiche de stock doit contenir les mentions de base.

Nous avons pu entamer dans cette deuxième partie, l’évaluation du contrôle interne

proprement dite. A cet effet, nous avons décrit les procédures appliquées par l’agence dans le

sens pratique. Notons que nous n’avons jamais pu consulter le manuel de procédure dont nous

Page 65: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

57 avons demandé auprès des responsables. Deux procédures ont été présentées, la procédure

comptable ainsi que la procédure de production d’assurance (l’assurance automobile) étant

donné que l’assurance automobile est la plus demandé et obligatoire pour les tiers.

A l’issue de notre prise de connaissance des procédures, nous avons pratiqué l’analyse

des points de contrôle interne. Nous avons pratiqué le questionnaire de contrôle interne au

sein de l’agence. Ces questionnaires nous ont aidés à mieux discerner la situation de l’agence,

au sujet du contrôle interne qui s’y appliquait. Nous avons pu dégager les forces et faiblesses

du contrôle interne de cette analyse.

A cet effet, nous avons conclu que le contrôle interne de l’Agence Ny Havana

Ankorondrano est insuffisant ; il comprend des risques qui ne laissent pas indifférent. Ainsi

nous allons donner nos solutions et présenter nos diverses recommandations par rapport aux

faiblesses que nous avons pu constater.

Entamons désormais la troisième et dernière partie de ce mémoire. Après avoir exposé

l’évaluation du contrôle interne de l’Agence Ny havana Ankorondrano, dans cette dernière

partie, nous nous focaliserons sur la présentation des solutions et recommandations.

Page 66: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

58

PARTIE III DISCUSSIONS

Page 67: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

59

Chapitre 1: Discussions Dans ce chapitre, nous présenterons la démarche de vérification des hypothèses et

nous exposerons les faiblesses du contrôle interne.

Section 1: Démarche de vérification des hypothèses Dans cette section nous exposerons les démarches de vérification de nos hypothèses

qui validerons ou non les hypothèses formulées au départ.

1-1 Hypothèses de départ

Trois hypothèses relatives aux objectifs fixés ont été posées et il est nécessaire de les

vérifier. Rappelons nos hypothèses de départ:

1er hypothèse: l’entreprise suit convenablement les procédures définies dans

l’entreprise.

2ème hypothèse: La procédure est bien appliquée afin de garantir sa performance et son

efficacité.

3ème hypothèse: La procédure de l’assurance lui permet d’offrir des services

satisfaisants pour leurs clients et pour elle-même.

A l’issue de ces hypothèses, il est souhaité d’atteindre les résultats suivants tels que

l’aboutissement de la pratique de vérification du contrôle interne qui approuvera ou qui

donnera des opinions pour l’amélioration de l’efficacité du contrôle interne poursuivi par

l’agence et de la performance des traitements de ses opérations.

1-2 Résultats obtenus de l’évaluation du contrôle interne

Nous allons maintenant comparer les hypothèses par rapport aux résultats que nous

avons obtenus dans notre devoir. Les points essentiels de la conclusion d’évaluation du

contrôle interne seront présentés ci-dessous ; ils constitueront les résultats qui seront

comparés avec les hypothèses. Dans le rapport d’évaluation, les points faibles sont les plus

exposés car ils constituent des risques négatifs pour l’Agence. Nous tenons à mentionner un

point fort vis-à-vis des tiers (clients) en termes de résultat d’analyse. Selon les nos analyses,

voici les résultats que nous avons constaté:

- Négligence du manuel de procédure au sein de l’agence

- Insuffisance du contrôle interne de l’agence.

- Constatation de la satisfaction des clients en général.

Page 68: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

60 1-2 Validation ou rejet des hypothèses

Ce tableau résume la validation ou le rejet des hypothèses. Les hypothèses sont

rapprochées avec les résultats que nous avons obtenus. Ce rapprochement a permis de valider

ou de rejeter les hypothèses de départ.

Tableau N°11: Validation des hypothèses

Hypothèses Résultats (variable

indicateurs)

Observations

(décision de rejet

ou de validation)

L’entreprise suit convenablement les

procédures définies dans l’entreprise.

- Négligence du manuel de

procédure au sein de l’Agence

L’hypothèse est

rejetée

La procédure est bien appliquée afin de

garantir sa performance et son

efficacité.

- Insuffisance du contrôle

interne de l’Agence.

L’hypothèse est

rejetée

La procédure de l’assurance lui permet

d’offrir des services satisfaisants pour

leurs clients et pour elle-même.

- Constatation de la

satisfaction des clients en

général.

L’hypothèse est

validée

Source : Auteur, 2017

Dans cette section nous avons présenté les démarches de vérification de nos

hypothèses de départ.

Section 2: Les faiblesses du contrôle interne Dans cette section nous récapitulerons les faiblesses détectées lors de l’évaluation de

ce dernier. Nous allons présenter les points faibles par cycle tel que nous effectuer notre

évaluation du contrôle interne. Les points faibles du contrôle interne sont les suivants :

2-1 Les faiblesses du contrôle interne liées au système comptable et informatique

En ce qui concerne le système comptable et informatique, voici les points faibles que nous

avons détectés :

- La comptabilité ne vérifie pas la fiabilité des pièces comptables fournies

- Le manuel de procédure comptable n’est pas disponible

- Retard au niveau de l’établissement des états

- Le comptable se charge des relances client

- Une opération de contrat enregistré peut être retirée facilement : le risque est qu’un

contrat a été réalisé et payé mais ne figure pas dans l’archive informatique.

Page 69: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

61

2-2 Les faiblesses du contrôle interne lié au ventes/clients

Pour celui du cycle vente/client, les points faibles que nous avons détectés sont

presques inexistants. Mais selon notre avis, le risque qui pourrait survenir dans le cycle vente

client est qu’il y a trop de diversification de la manipulation. C’est-à-dire que presque tout le

personnel peut exercer la production du contrat d’assurance ; ce qui implique la possibilité de

ne pas savoir qui a fait une faute.

2-3 Les faiblesses du contrôle interne lié au stock

En ce qui concerne l’archive de l’agence, voici les points faibles que nous avons

détecté :

-Mauvais classement des dossiers-archives : Il est fréquent qu’un dossier disparaisse dans

l’agence ; et que le contrat n’a pas de porte dossier.

-Absence de fiche de stock dans l’archive : le fiche de stock est mal présenter de façon à ce

que cela soit consultable et compréhensible par tous. Des mentions qui devrait y figurer

manque dans la présentation de la fiche de stock tenu par l’archive.

-Absence de délai d’expiration règlementaire des archives

-le responsable de l’archive ne stock pas tous les documents. I s’avère que certain documents

(les plus importants) sont stocké par un autre responsable.

-Le responsable archive ne signe pas la demande d’approvisionnement qu’il élabore, c’est une

autre personne qui le signe.

-L’existence du responsable de l’archive n’est pas révélé faute de son non signature aux

documents de contrôle (bon de sortie, réception des stocks, demande d’approvisionnement).

2-4 Les faiblesses du contrôle interne lié au budget

Le point faible lié au budget est l’inexistence de disposition prise pour les montants

restant non consommer du budget.

2-5 Les faiblesses du contrôle interne lié au trésorerie

En ce qui concerne la trésorerie de l’agence, voici les points faibles que nous avons

détectés :

-Tout le monde peut recevoir un client pour le paiement d’une prime d’assurance.

-Les reçus délivrés à la caisse peuvent être signé par tous.

Page 70: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

62

2-6 Les faiblesses du contrôle interne lié l’approvisionnement

En ce qui concerne l’approvisionnement de l’agence, nous avons détecté pris

connaissance que le responsable de l’archive remplie de la demande d’approvisionnement

pour renflouer le stock des documents qu’il n’archive pas (c’est-à-dire les documents garder

par un autre responsable).

2-7 Les faiblesses du contrôle interne lié au personnel

Les faiblesses du contrôle interne lié au personnel sont les suivantes :

-Absence de manuel de procédure administrative et d’organisation

-Absence de description de poste

-Cumul de tâche

2-8 Les faiblesses du contrôle interne lié à l'environnement général de contrôle interne

En ce qui concerne l'environnement général de contrôle interne de l’agence, nous avons

détecté une négligence de la valorisation de la mise en place d'un manuel de procédures

Dans la précédente section, nous avons pu récapituler les faiblesses du contrôle interne

pour mieux appréhender les solutions qui conviennent aux problèmes. Par la suite de cette

section nous présenterons les solutions.

Dans le dernier chapitre, nous allons donner quelques recommandation par rapport aux

solutions énumérées ci-dessus. Recommander c’est donner un avis ou un conseil ; c’est une

invitation à suivre une voie, c’est-à-dire de considérer nos offres ci-dessous.

Page 71: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

63

Chapitre 2: Présentation des solutions relatives aux problèmes

détectés lors de l’évaluation du contrôle interne et

Recommandations

Dans ce chapitre nous allons mettre en évidence des solutions par rapport aux

faiblesses du contrôle interne récapitulées précédemment. Les recommandations seront

présentées suivant des solutions proposées.

Section 1: Présentation des solutions par rapport aux faiblesses Cette section présente les solutions que nous proposons pour régler les faiblesses

détectées ci-dessus.

1-1 Les solutions liées au système comptable et informatique

Compte tenu des problèmes que nous avons détectés, nous proposons

-de renforcer de système informatique élaboré par la société lui-même.

-Que Les relances clients doivent être faites par une commerciale

- Il est recommandé de donner plus d’indépendance à l’agence

- Le manuel de procédure doit toujours être disponible et consultable à tout moment.

- Les pièces comptables doivent être fiable, il faut donc que le comptable vérifie qui a signé

les documents qu’i comptabilise. Il est nécessaire que les documents ne changent pas de

signataire.

1-2 Les solutions liées au ventes/clients

Le responsable vente (production assurance) est le seul tenu à élaborer un contrat

d’assurance car en cas de faute, il doit être le responsable des erreurs commis sur son poste de

travail : Il est nécessaire d’élaborer une fiche de poste pour déterminer les tâches de chacun, et

ainsi de responsabiliser chacun selon son devoir dans l’Agence.

1-3Les solutions liées au stock

Compte tenu des problèmes que nous avons détectés, nous proposons

-un délai précis de 5ans avant le rapatriement des anciennes archives : le délai d’expiration

règlementaire est de 5ans selon la loi.

-l’archive doit être informatisé, il est donc suggéré d’acquérir un ordinateur pour stocker les

archives de façon numérique et ainsi d’en avoir une sureté concernant le stockage.

Page 72: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

64 -Il est suggéré que le responsable de l’archive signe les documents dont il est tenu de remplir

dans l’exercice de sa fonction.

-Le responsable de l’archive, il doit avoir en archive tous les documents censés y être tel que

l’attestation d’assurance les séquences les reçus non encore utilisé, …

-La tenue d’une fiche de stock est recommandé pour sécuriser l’entré et la sortie en stock : il

est nécessaire d’avoir des mentions basic dans la présentation de la fiche de stock.

-Tout sorti en stock doit faire l’objet de contrôle

-le classement des archives doit être stocké par ordre bien définie (choisi par le responsable de

l’archive)

-les autres responsable ne devrai pas garder des stocks de document ; seul le responsable de

l’archive devrait en être le responsable, vu que c’est lui qui se charge du stockage.

1-4 Les solutions liées au budget

Le budget doit normalement être dépensé en totalité par l’Agence à la fin de la période

convenu.il est suggéré d’établir minutieusement le budget de programme pour ne pas être ni

insuffisant ni excédent mais précise.

1-5 Les solutions liées à la trésorerie

Compte tenu des problèmes que nous avons détectés, nous proposons

-Seule la caissière doit signer le reçu de paiement des primes.

-seule la caissière peut recevoir les clients pour le paiement de la prime.

1-6 Les solutions liées l’approvisionnement

Compte tenu des problèmes que nous avons détecté, nous proposons que le responsable de

l’archive doit mettre sa signature dans la demande d’approvisionnement ; sinon il ne devrait

pas la remplir.

1-7 Les solutions liées au personnel

Compte tenu des problèmes que nous avons détectés, nous proposons

-d’élaborer un manuel de procédure administrative et d’organisation pour mettre en évidence

les postes et tâches affecter à chaque personne de l’Agence.

-les cumuls de tâche ne devraient plus poser de problème car chacun aura un exemplaire de sa

description de ses tâches dans l’Agence.

-Un règlement intérieur devrait être élaboré pour réglementer les cumuls de fonction.

Page 73: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

65 -Le règlement intérieur est suggéré pour aussi règlementer les tenues vestimentaires car

l’image de la société en dépende et pour ne pas choquer les clients.

1-8 Les solutions liées à l'environnement général de contrôle interne

Compte tenu des problèmes que nous avons détectés, nous proposons :

-une amélioration du système de contrôle interne par l’application du manuel de procédure

s’il y en a (nous n’avons jamais pu en voir).

-L’élaboration d’un manuel de procédure pour chaque activité dans l’Agence est fortement

recommandé.

-le contrôle doit être effectué de façon matériels (signature, date, nom, imprimé)

-l’utilisation du cahier de transmission doit être plus renforcer.

Dans cette section les solutions ont été présentées, selon les faiblesses détectées du

contrôle interne précédemment. Nombreuses sont les solutions que nous avons énuméré, c’est

ainsi que nous allons par la suite donner dans le chapitre suivante les recommandations que

jugeons les plus importante.

Section 2: Recommandations par rapport aux solutions Les propositions sont présentées selon les solutions que nous avons proposées ci-dessus.

2-1 Les recommandations liées au système comptable et informatique et à

l'environnement général de contrôle interne

Compte tenu des solutions que nous avons envisagées, nous proposons

Puisque la relance des impayés des clients ne devrait pas être la mission du comptable, nous

proposons que l’Agence procède à un recrutement.

La mission d’un responsable commercial consiste à développer le chiffre d’affaires, à

augmenter la productivité et le rendement de l’équipe commerciale. Il forme et anime l’équipe

commerciale dont les objectifs sont fixés conjointement avec la direction générale et suivis

par rapport aux réalisations. Le responsable commercial détermine les orientations

stratégiques, les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place après analyse et

évaluation des différentes composantes du marché. Il supervise l’ensemble des activités

commerciales de l’entreprise.

Page 74: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

66

Le recrutement d’une commerciale chargé de clientèle : fait le lien entre l’Agence et sa

clientèle. Sa mission devrait être la suivante :

-il l'accueil et la renseignent ;

- présente les produits, effectuent des démonstrations ;

- fournisse des conseils (chargés de clientèle) ;

- réalise des ventes.

-ils étudient les besoins de la clientèle ;

- élabore des stratégies pour dynamiser les ventes ;

- établisse des listes de prospects ;

- démarche les clients potentiels pour présenter leurs produits et obtenir la signature de

contrats de vente;

- assure le suivi commercial et traitent les réclamations

-élabore les lettres de relances en cas d’impayés des factures.

La procédure de recrutement se présente comme suit

• Définir, avec le directeur des ressources humaines, les missions du poste à pourvoir et le

profil du candidat ;

• Rédiger les annonces d'embauches et assurer leur communication sur les sites internet

spécialisés, dans la presse, ou encore au sein de l'entreprise ;

• Recevoir les CV et sélectionner ceux correspondant au profil demandé ;

• Mener les entretiens d'embauche, faire passer des tests et participer à la sélection des

candidats ;

• Effectuer des évaluations sur l'efficacité des recrutements.

2-2 Les recommandations liées au ventes/clients et au personnel

Il est nécessaire d’élaborer une fiche de poste pour déterminer les tâches de chacun, et

ainsi de responsabiliser chacun selon son devoir dans l’agence. Voici un modèle de fiche de

poste.

Page 75: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

67 Tableau N°12: Modèle de fiche de poste

FICHE DE DESCRIPTION DE POSTE N°……….

Etablissement : ……………………………………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

IDENTIFICATION DU POSTE

Intitulé du poste

Nature du poste Administration /documentation/technique

IDENTITE DE L’AGENT

Nom-prénom

Statut, corps, catégorie,

grade

PRESENTATION DU SERVICE (à remplir par le N+1)

Mission principale du

service

Composition du service

(effectif)

Positionnement de

l’agent dans

l’organigramme du

service

LES MISSIONS DU POSTE

Mission principale,

raison d’être ou finalité

du poste

Missions et activités

du poste

Mission 1 :

A ce titre il doit :(activités)

-

-

Page 76: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

68

Missions et activités du

poste

-

Mission 2 :

A ce titre il doit : (activités)

-

-

-

Mission 3 :

A ce titre il doit : (activités)

-

-

-

Mission 4 :

A ce titre il doit : (activités)

-

-

-

Intérêts, contraintes

difficultés du poste

(facultatif)

-

Champ d’autonomie et

de responsabilité

(facultatif)

Activités Degré d’autonomie

Décide

seul

Décide

après

info

Décide

après

aval

Réalise

Champ des relations

(facultatif) - En interne :

-En externe :

Coopérations et

coordinations à

Page 77: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

69

développer

COMPETENCES REQUISES SUR LE POSTE

Profil du poste Les « savoirs » : (de quelles connaissance principales a besoin

l’agent ?)

Les « savoir-faire » : (que doit-il être capable de faire ?)

Les « savoir-faire » comportementaux : (quelles sont les

façons souhaitables d’agir ?)

Date et signature de

l’agent :

Date et signature du supérieur immédiat de l’agent

Date et signature du supérieur hiérarchique :

LES OBJECTIFS DU POSTE ET LES CONTRIBUTIONS ATTENDUES DU TITULAIRE

LES OBJECTIFS DU SERVICE (à remplir par le supérieur hiérarchique) -

-

LES CONTRIBUTIONS ATTENDUES DE L’AGENT

OBJECTIFS DE CONTRIBUTION DANS LE CADRE DE SES MISSIONS ET/OU DE SES ACTIVITES

-

-

Indicateurs :

Moyens :

Page 78: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

70

OBJECTIFS DE CONTRIBUTION DANS LE CADRE DES OBJECTIFS DU SERVICE

-

-

Indicateurs :

Moyens :

OBJECTIFS INDIVIDUELS DE PROGRES DANS L’OCCUPATION DU POSTE

-

-

Indicateurs :

Moyens :

Source : cache.media.education.gouv.fr, 26/07/2017

Compte tenu du fait que nous n’avons pas été satisfait quat à la demande de consulter

une fiche de poste, nous en avons déduit que l’agence n’en possède pas. Nous avons donc pris

l’initiative de suggéré ce modèle de fiche de poste.

L’objectif de la fiche de poste est de faire le point sur les compétences requises pour

exercer un emploi. Par son biais, on peut déterminer les critères nécessaires à l'exercice d'un

poste et les qualités requises pour un salarié. Elle lui sert concrètement à connaître ses

missions et activités, ses marges de manœuvre, les moyens mis à sa disposition, sa place dans

l'organigramme. Elle permet aussi au salarié d'être informé des critères objectifs sur lesquels il

sera évalué par son supérieur hiérarchique.

La fiche de poste décrit les missions et activités qui incombent à un agent dans une

structure donnée (service, unité...). Elle précise sa situation au sein de cette structure :

situation fonctionnelle, positionnement hiérarchique, responsabilités exercées, spécificités

(déplacements, horaires…). La fiche de poste a pour but de rendre compte des éléments

caractérisant une situation professionnelle. Chaque année, les missions que doivent réaliser un

salarié sont rédigées. Explications.

Page 79: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

71

La fiche de poste sert d'abord à déterminer les rôles et les responsabilités de chacun

dans l'entreprise. Elle aide le directeur de l’agence à suivre les évolutions du poste et sert de

base pour l'entretien annuel d'évaluation. Dans le cadre d'un processus de recrutement, elle

contribue à mettre en lumière les objectifs souhaités et les caractéristiques d'un poste et les

compétences indispensables. Elle permet au collaborateur de connaître son rôle et ses

missions prioritaires, son positionnement dans l'équipe et dans l'organigramme.

2-3 Les solutions liés au stock

Compte tenu des solutions que nous avons présentées, nous proposons la conservation

des archives d’au moins 5ans dans l’agence. Ainsi que l’agrandissement de l’espace pour

l’archive. Nous suggérons aussi l’utilisation d’un ordinateur munie d’un logiciel de gestion

des archives.

En effet, la conservation des archives répond à de multiples intérêts

-Retrouver facilement mes documents : la gestion courante du service nécessite de disposer en

permanence des informations utiles à son activité.

-Gagner de la place : une bonne gestion des documents permet une rationalisation des espaces

physiques et électroniques.

-Répondre aux obligations légales liées à la transparence des activités de l’administration et à

l’archivage : archiver c’est conserver les preuves en cas de contestation.

-Sauvegarder la mémoire et le savoir-faire du service : c’est un moyen pour se souvenir de ce

que l’on a fait et de l’expérience acquise pour agir tout en pérennisant l’histoire du service.

Le cycle de vie de l’information se réfère aux étapes que suit un document ou une

donnée durant toute sa durée d'utilité administrative, de sa création jusqu'à la mise en œuvre

de son sort final (conservation ou destruction).

Page 80: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

72 Tableau N°13: Modèle de fiche de suivi de stock

FICHE DE SUIVI DE STOCK N°………

Etablissement : …………………………………………………….

Adresse :……………………………………………………………..

Année d’exercice :…………………………………………………

Date du………………………………..au ……………….…………

Responsable de l’archive :…………………………………………..

Source : Auteur, 2017

Le fiche de suivi de stock permettra de mieux contrôler les entrées et sorties en stock.

Le stock permet à l’entreprise de répondre aux besoins internes. Vu que l’agence

s’approvisionne auprès du siège, il est important se refléter une bonne gestion des stocks en

archive. Nous avons trouvé un moyen d’optimiser le contrôle de ses stocks pour prévenir les

fraudes éventuels faute d’un fort contrôle.

Cette fiche comporte les renseignements de tous ceux qui ont passé aux archives pour

une demande de document. Cela peut prévenir les conflits en cas de faute. L’auteur de la faut

être facilement révéler par exemple, grâce aux informations sur la fiche.

Codes article

Dates provenance/expédi

teur

Lieu /emplacem

ent de stockage

Nom /descripti

on

Article

quantités de stock

signatures

quantités restant en

stock

quantité de commande de l'article

dernier comma

nde

réception article

entrées

sorties responsa

ble d’archive

demandeur

d’article

-

-

-

TOTAL

Signature du responsable d’archivage / cachet de l’agence/ date de signature Code employé du responsable d’archive……………………………….

Compter par………………………. Code de l’employé………………….. Signature

Vérifier par………………………. Code de l’employé………………….. Signature

Page 81: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

73

Néanmoins, tous ceux qui passe dans l’archive devrai automatiquement remplir les

mentions avant de prendre quelque chose.

2-4 Les limites des recommandations

Nous allons voir dans cette section les limites qui peuvent se dresser devant les

recommandations que nous avons mises en évidence ; que ce soit des limites techniques, ou

au niveau matériel ou financière.

2-4-1 Limite techniques

L’entrée dans l’ère de la complexité a amené les entreprises à s’intéresser à des

concepts comme le management par les valeurs ou la culture d’entreprise.

-La technique ne garantit pas nécessairement la sureté du contrôle interne.

-L’insertion d’une nouvelle culture d’entreprise dépend de l’accord du siège.

-La conception des manuels de procédure (administrative, comptable...) et des fiches de

description de poste dépend aussi de l’accord du siège.

L’initiative peut survenir auprès de l’agence, mais l’exécution ne sera accordée que

par le siège. Le problème de cette pratique est qu’au sein du siège, on pourrait ne pas

réellement réaliser la nécessité de ces suggestions. Pourtant, l’importance de ces

recommandations pourrait influencer l’accord du siège vis-à-vis de l’application de ces

solutions.

2-4-2 Limite au niveau matériel

Les matériels employés par l’agence viennent du siège, et même le financement du

budget de fonctionnement. Etant donné que le changement requière de nouveau matériel,

l’accord du siège est un impératif qui ne peut être négligé pour l’agence. Cela revient au fait

que l’agence n’est pas autonome financièrement.

-l’acquisition de nouvel machine dépend du siège car l’agence est dépendant du siège.

-l’installation du nouvel logiciel de suivi d’archive dépend aussi de l’accord du siège.

2-4-3 Limites financière

Selon le Grand Larousse universel, l'autonomie c'est la capacité de quelqu'un à être

autonome, à ne pas être dépendant d’autrui ; caractère de quelque chose qui fonctionne ou

évolue indépendamment d'autre chose ; en finance publique, l'autonomie financière est la

situation d'un service public qui, bénéficiant de ressources propres, administre librement ses

dépenses.

Page 82: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

74

Compte tenu du fait que l’agence NY HAVANA Ankorondrano est financièrement

dépendant du siège, elle n’a pas d’autonomie de décision. Même si l’agence approuve les

suggestions nous avons avancées, l’application de cette dernière dépend de la décision du

siège. Le désaccord peut être dû au fait que :

-Le financement de ce changement peut coûter cher.

-Ces suggestions peuvent être couteuse et ne pas être soutenu

Dans cette dernière section de notre livre, nous avons mis en avant les

recommandations qui nous semblai les plus importante. Cette recommandation consistait à

donner un modèle de fiche de poste et un modèle de fiche suivi de stock. Nous avons aussi

recommandé le recrutement d’un commercial pour mieux séparer les tâches.

Nous avons aussi exposé les limites qui pourraient faire obstacle à l’application de nos

recommandations. En effet, lorsque le changement vient se juxtaposer à un management

traditionnel directif par la simple rédaction d’un texte reprenant les valeurs des seuls

dirigeants, les risques d’échec sont très élevés. Nous avons exposé le fait de la dépendance de

l’agence envers le siège constitue aujourd’hui un frein pour le plein développement de

l’agence. Peut-être serait-il temps d’accorder à l’agence plus d’autonomie de gestion.

Le changement peut, avant tout, amélioré la motivation et la responsabilisation du

personnel et il lui fait prendre conscience de la nécessité de faire évoluer l’entreprise.

Dans cette dernière partie nous avons mis en évidence nos solutions concernant les

faiblesses du contrôle interne déduit à partir de nos analyses dans la deuxième partie. Les

solutions ont été présentées de façon à répondre le plus possible aux divers problèmes que

nous avons constatés dernièrement.

Les problèmes que nous avons constatés sont au niveau de la méthode. Nous avons

pris nos dispositions de solutionner en énumérant nos suggestions par rapport aux problèmes,

que ce soit d’ordre administrative qu’à la règlementation interne de l’entreprise.

Compte tenu des faiblesses que nous avons constaté, les recommandations que nous

jugeons les plus importante est le fait que nous avons présenté un modèle de fiche de poste

pour que chaque employé puisse détenir l’intégralité de ses mission et tâches au sein de

l’agence. Nous avons aussi présenté une fiche de suivi de stock pour mieux aider le contrôle

sur les stocks de document dans l’agence. Nous avons suggéré l’élaboration des manuels de

procédure pour chaque activité. La mise en place d’un règlement intérieur est aussi

recommandée.

Page 83: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

75

CONCLUSION

Le contrôle interne est devenu une nécessité absolue dans une entité pour la bonne

maîtrise des risques et pour assurer une performance durable, c’est pourquoi nous traiterons

dans cette partie l’évolution du dispositif de contrôle interne dans l’histoire, les causes qui ont

mené les nouveaux dirigeants et le législateur à s’intéresser au contrôle interne, les objectifs et

les limites du contrôle interne et nous finirons par étudier l’attitude de l’expert-comptable face

à l’insuffisance ou bien l’absence des procédures de contrôle interne dans une société.

L’objectif de notre étude était de planifier et exécuter la vérification du contrôle

interne entamé par l’assurance. Pour ce faire, deux objectifs spécifiques se sont ajoutées à

notre analyse, dont le premier consistait à vérifier l’efficacité des méthodes de travail et de

l’organisation, à vérifier le suivi du manuel de procédure établies (discipline opérationnelle);

le second est d’assurer l’application des instructions de la direction en vue d’améliorer les

performances de l’entreprise.

A cet effet, trois hypothèses relatives aux objectifs fixés ont été posés et il a fallu les

vérifier de manière à savoir si l’entreprise suit convenablement les procédures définie dans

l’entreprise. Il fallait aussi contrôler si la procédure a été bien appliquée afin de garantir sa

performance et son efficacité ; ainsi que de savoir si la procédure de l’assurance lui permet

d’offrir des services satisfaisant pour leurs clients et pour elle-même.

Cela dit, les hypothèses ont été vérifié et seulement une hypothèse est validé selon

laquelle la procédure de l’assurance lui permet d’offrir des services satisfaisants pour leurs

clients et pour elle-même. Les deus autres hypothèses ont été rejetées car nous avons réalisé

une négligence du manuel de procédure au sein de l’agence, et aussi une insuffisance du

contrôle interne de l’agence.

Nous avons vu dans la première partie les matériels et des méthodes nécessaires dans

l’élaboration de notre étude. Nous avons pu exposer les informations générales sur la

compagnie, d’où la présentation de son activité son bref historique, et son statut ainsi que sa

structure. Le deuxième chapitre était relatif au cadrage théorique de l’étude et la méthodologie

adopté pour la réalisation du présent mémoire.

Dans la deuxième partie de notre livre, nous avons entamé l’évaluation du contrôle

interne de l’Agence de la compagnie NY HAVANA sise à Ankorondrano, nous avons pu

diagnostiquer les forces et faiblesses du contrôle interne. Selon nos analyses, nous avons pu

Page 84: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

76 conclure que le système de contrôle interne de l’agence présente des faiblesses qui devrait être

pris au sérieux pour pouvoir améliorer le contrôle dans l’agence.

Le manuel de procédures décrit les opérations afin de permettre à chacun de savoir ce

qu'il doit faire, et à quel moment ce dernier doit le faire. A cet effet, dans le cadre de

l'évaluation du contrôle interne, l'on doit vérifier s'il existe un manuel de procédures

administratives, financières et comptables adapté à l'entreprise, ainsi qu’un manuel

d'organisation (dictionnaire de poste) qui comporte les séparations convenables des fonctions

notamment les fonctions de décisions (ou opérationnelles). Selon le principe de séparation des

fonctions, chaque fonction ne devra pas être piétiné par d’autre.

Nous avons pu entamer dans la deuxième partie, l’évaluation du contrôle interne

proprement dite. A cet effet, nous avons décrit les procédures appliquées par l’agence dans le

sens pratique. Deux procédures ont été présenté, soit la procédure comptable ainsi que la

procédure de production d’assurance spécialement de l’assurance automobile étant donné que

l’assurance automobile est le plus demandé et est obligatoire pour les tiers.

A l’issus de notre prise de connaissance des procédures nous avons pratiquer l’analyse

des points de contrôle interne. Nous avons pratique le questionnaire de contrôle interne au

sein de l’agence. Ces questionnaires nous ont aidés à mieux discerner la situation de l’agence,

au sujet du contrôle interne qui s’y appliquait. Nous avons pu dégager les forces et faiblesses

du contrôle interne de cette analyse.

A cet effet, nous avons conclu que le contrôle interne de l’Agence Ny Havana

Ankorondrano est insuffisante ; c’est dire il comprend des risques qui ne laisse pas

indifférent.

Nous tenons à préciser les points faibles les plus inquiétants, tels que la négligence du

manuel de procédure au sein de l’agence. En effet, nous avons demandé les manuels de

procédures mais il semblera que ces derniers ne sont pas disponibles jusqu’à la fin de notre

passage dans l’agence. Néanmoins, nous avons pu évaluer les méthodes de travail au cours de

notre séjour dans l’agence et entamer nos précèdent analyses. Nous souhaitons suggérer

l’élaboration de plusieurs manuels de procédure qui permettrait d’avoir une référence sur la

méthode de travail appliqué par le personnel.

A travers cette étude, nous avons pu constater que l’évaluation du contrôle Interne mis

en place au sein de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano comportait quelques faiblesses

que nous avons détecter tel que des retards dans l'accomplissement de certaines tâches, et

d’autre point faible du contrôle interne plus significatives tel que l’absence d'une structure

d'audit interne et de contrôle de gestion au sein de l’agence, ce qui rend l'évaluation du

Page 85: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

77 dispositif de contrôle Interne difficile ; l’absence de mécanismes permettant l'identification,

l'évaluation et la maîtrise des risques qu'ils soient internes ou externes.

Au niveau de l’archive, il est fortement suggéré d’informatiser les données, et de faire

une acquisition d’ordinateur. L’amélioration de la tenue des stocks est aussi recommandée,

c’est-à-dire la présentation de la fiche de stock doit contenir les mentions de base.

Le principe de séparation de fonction n’est pas respecté comme il se doit. Nous

pensons qu’il est préférable que chacun occupe son poste et s’en tient à exercer ses tâches,

mais pas celles des autres. Néanmoins, il est plus tolérable de voir les personnes dont les

tâches sont quasi-similaires d’exercer la permanence (heure continue) tel que les chargés de

productions d’assurance. La tenue d’une fiche de poste est recommandée pour déterminer les

taches réelles de chaque employée, et pour mieux les évaluer. Il y a aussi un système

d'information mal exploité ou parfois défaillant ; le non-respect de la munition d’un manuel

de procédures et d'organisation du personnel, d’où la non mise à jour des manuels de

procédures ou leur non disponibilité dans certains services ; l’absence de règlement intérieur

régissant le comportement des employées.

A cet effet dans la dernière partie de notre livre, il a été recommandé à la l'entreprise

pour mieux maîtriser ses activités, dans en le recommandant de mettre en place un manuel de

procédure afin d'évaluer régulièrement l'efficacité du système de Contrôle Interne mis en

place et entreprendre les mesures correctives adéquates en temps voulu.

Il faudrait améliorer le système d'information et la communication interne et externe

afin d'éviter les retards de virements et de rapatriements de fonds et d'optimiser la rentabilité

des placements temporaires. Cette amélioration du système d'information doit également

concerner le matériel informatique ainsi que les logiciels de traitement comptable utilisés.

Certains systèmes existants n'étant pas exploités de manière optimale par le personnel, des

formations et des réunions de sensibilisations aux nouvelles technologies de l'information

doivent être menées dans le but d'apporter plus de célérité dans le travail.

Un recrutement est aussi recommandé pour compléter les ressources humaines de

l’agence. En effet, un commercial pourrait promouvoir les ventes de l’agence. A cet effet, le

comptable peut faire le travail de comptable mais pas d’un chargé clientèle qui s’occupe des

impayés. Il faut bien définir chaque poste à l’aide l’élaboration des fiches de poste propre à

chaque poste existant dans l’agence.

Plusieurs informations doivent être renseignées dans la fiche de poste. Le temps de

travail, les conditions statutaires, sa place dans l’organigramme ainsi que le travail à exécuter,

les conditions d’exercice, les éventuels risques professionnels encourus et les moyens

nécessaires à sa réalisation, sa rémunération et ses avantages. Selon les opportunités, la fiche

Page 86: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

78 de poste peut également inclure les évolutions possibles du poste. Autant de critères objectifs

qui permettent d’évaluer le travail d’un salarié. La fiche de poste sert à clarifier le travail et

les responsabilités de chacun au travail. Si elle n’a rien d’obligatoire, le manager comme les

Ressources humaines peuvent l’utiliser pour gérer la carrière des collaborateurs. La fiche de

poste doit décrire le plus fidèlement possible le travail à accomplir au quotidien.

Il est aussi suggéré de mettre en place une cellule de Management des risques (une

cellule qui évalue le système de contrôle interne) permettant d'identifier et d'évaluer les

risques internes ou externes pouvant avoir un impact négatif sur la réalisation des objectifs, et

ce afin de les maitriser. Il est essentiel de souligner qu'un dispositif de Contrôle Interne aussi

bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la

réalisation des objectifs de l'entreprise. De plus, celui qui est le plus apte à résoudre un

problème est celui dans le problème car il est le mieux informé. De plus, Le contrôle interne

permet de valider et de fiabiliser les procédures afin d’éviter les risques de fraudes et

d’extraire des états financiers qui retrace la réelle situation économique de la société.

Le contrôle interne est défini comme un processus mis en place par le conseil

d’administration, la direction et les gestionnaires d’une entreprise, pour fournir une assurance

raisonnable que les opérations permettent l’atteinte des objectifs établis en matière

d’efficacité, de qualité de l’information financière divulguée et de conformité aux lois et

règlements applicables à l’entreprise.

Mais, au-delà de ces bonnes pratiques, le chef d’entreprise doit jouer un rôle essentiel

dans la définition et la mise en œuvre d’un dispositif de contrôle interne efficace. C’est lui

qui, par son comportement, montre l’exemple et donne le ton de l’entreprise. C’est lui qui,

doit mettre en pratique les valeurs de rigueur et d’efficacité prônées par l’entreprise.

Cela dit, nous proposons une solution qui devrait orchestrer par tous les membres de

l’agence pour être un succès ; nous parlons d’auto évaluation fait par l’agence elle-même.

Afin de sensibiliser le personnel à l’importance des contrôles internes, il faut une

volonté de la direction générale. Si la direction et la gouvernance ne croient pas aux avantages

que peut procurer différents processus internes, les employés n’y intégreront pas. Plus les

procédures sont simples, connues et acceptées, plus le contrôle interne sera efficace.

Dans le jargon du milieu des affaires, on entend souvent dire que pour réussir en

affaires, il faut savoir s’entourer. Il faut s’entourer d’employés fiables et de professionnels

dévoués qui sauront accompagner dans la mise en place de contrôles internes et ainsi

contribuer au succès de l’agence.

L’évaluation du contrôle interne est un processus qui permet de comprendre chacune

des activités de l'organisation et chacun des éléments du Contrôle Interne faisant l'objet de

Page 87: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

79 cette évaluation, par le biais d'examinassions théoriques et réelles du fonctionnement du

système, en se basant dans les deux cas de figure sur des tests portant sur les procédures et les

résultats des entretiens avec le personnel concerné. Il est nécessaire également de prendre en

compte le degré d'évolution des objectifs pour mieux apprécier l'implication de chacun au sein

de l'organisation, et leur respect des procédures et de manuels de fonctionnement. Ce

processus permet aussi d’analyser la structure du système de Contrôle Interne est des résultats

des tests effectués, afin de déterminer si le système permet d'obtenir l'assurance raisonnable

quant à la réalisation des objectifs fixés.

Dans une organisation, la Direction Générale, et les opérationnels pour leur domaine

d’activités, doivent définir des objectifs et identifier les risques qui pourraient empêcher

d’atteindre ces objectifs. Afin de couvrir et de maîtriser ces risques, ils doivent mettre en

place des mécanismes visant à les réduire.

Le contrôle du fonctionnement de ces mécanismes est un élément du contrôle interne

qui peut se définir comme un ensemble d’actions répétées permettant l’agence de maîtriser ses

activités. Le contrôle interne fait partie intégrante des opérations quotidiennes.

L’auto-évaluation du contrôle interne va permettre l’agence de s’assurer que le

dispositif de contrôle interne est efficace.

L’auto-évaluation ne dispense pas de réaliser les contrôles, intégrés aux opérations, mais vient

au contraire en vérifier l’existence et la réalisation.

Pour être efficace, une démarche d’auto-évaluation doit intégrer des plans d’action ainsi qu’un

système de suivi de leur mise en œuvre.

De plus, il faut élaborer une cartographie des risques dans l’agence, et il est souhaitable d’en

vérifier la cohérence avec les résultats de l’auto-évaluation du contrôle interne.

L’auto-évaluation est une démarche qui devrait être initiée par la Direction Générale,

supportée par la hiérarchie et mise en œuvre et utilisée par les opérationnels pour évaluer la

qualité de contrôle interne de leurs activités. Elle comprend la méthodologie, les résultats et

les personnes qui la mettent en place.

Contrairement aux contrôles qui se font au rythme des opérations, l’auto-évaluation est une

démarche périodique.

Comme la terminologie l’indique, l’« auto-évaluation » signifie une évaluation par soi-

même de son propre contrôle interne. Chaque employé impliqué dans le processus

opérationnel a toujours la responsabilité de vérifier que les opérations qu’il a traitées le sont

conformément aux objectifs et principes du contrôle interne. L’existence des différents

organes de contrôle ne peut le dispenser de cette tâche essentielle. Les procédures doivent

Page 88: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

80 donc prévoir, de manière claire dans le processus opérationnel, les contrôles qu’il convient de

réaliser, la manière de les réaliser et de les valider.

L’auto-évaluation est l’un des éléments de l’évaluation globale de l’organisation. Une

des composantes importantes de la qualité de cette évaluation réside dans la sensibilisation du

personnel de l’organisation au contrôle interne. Le résultat de l’auto-évaluation peut faire

apparaître des zones d’amélioration pour l’organisation. Le rôle de l’auto-évaluation est donc

d’inciter le directeur à s’impliquer dans le processus de contrôle permanent réalisé par les

collaborateurs.

Sensibiliser, promouvoir, et développer une culture de contrôle interne : ces trois

éléments passent nécessairement par une intervention directe de la Direction Générale, et la

sensibilisation en est le premier acte. Bien que ces trois éléments impliquent fortement la

Direction Générale, l’Audit Interne peut intervenir auprès d’elle en proposant des actions

pragmatiques de sensibilisation, de promotion et de développement.

Sensibiliser consiste à faire comprendre que le contrôle interne doit être un acte intégré aux

missions journalières. Il doit être un réflexe

. La mise en place d’un système de contrôle interne est nécessaire pour maîtriser les

risques inhérents à chaque activité, et pour favoriser la pérennité de l’agence. Le système de

contrôle interne doit être adapté aux enjeux de chacune des entités de l’organisation.

Les objectifs de la démarche d’auto-évaluation du contrôle interne varient en fonction des

différents acteurs de l’organisation, car les acteurs ont tous leurs objectifs spécifiques mais

qui répond à l’objectif global de l’agence.

Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de contrôle interne. Ces limites

résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes liées au monde extérieur, de

l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison

d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur.

Cette étude n'a donné lieu aux résultats que nous escomptions c’est-à-dire d’évaluer le

système de contrôle interne pour pouvoir l’améliorer davantage.

Page 89: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

81

BIBLIOGRAPHIE

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Tous droits reselervés ; 2 pages

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Unité de recherche de l’IFACI, l’Auto-Evaluation du contrôle interne, IFACI institut de

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VII

Page 90: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

82

WEBOGRAPHIE

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uestionnaires+et+guide+op%C3%A9ratoire&gs_l=psyab.3...65030.66336.0.66716.6.6.0.0.0.0

.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-ab..6.0.0. uVPNndLaSpU ; 2017

www.institut-numerique.org/ii-methodologie-de-recherche-51e903d48083d; 2017

www2.espe.u-bourgogne.fr/doc/memoire/mem2005/05_04STA00448.pdf; 2017

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www.memoireonline.com/06/12/5917/Le-contrle-interne-un-outil-de-securisation-des-

operations-de-credit-bancaire--cas-de-la-B.html ; 2017

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www.etudes-et-analyses.com › Administratif › Audit ; 2017

www.dynamique-mag.com/article/controle-interne-entreprise-definition.5357; 2017

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docplayer.fr/2067273-Evaluation-du-controle-interne-pour-apprecier-le-risque-d-audit ; 2017

VIII

Page 91: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

83

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Fiche de situation de trésorerie

Annexe 2 : Situation comptable

Annexe 3 : Guides d’entretient remplis et signés

IX

Page 92: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

X

Annexe 1 Fiche de situation de trésorerie

Page 93: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XI

Annexe 2 : Situation comptable

Page 94: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XI Annexe 3 : Guides d’entretient remplis et signés

Page 95: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XII

Page 96: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XIII

Page 97: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XIV

Page 98: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XV

Page 99: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XVI

Page 100: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

XVII

Page 101: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

85

TABLE DES MATIERES

AVANT-PROPOS REMERCIEMENTS SOMMAIRE LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1 PARTIE I : MATERIELS ET METHODES ...................................................................................... 6

Chapitre 1 : Matériels ....................................................................................................................... 7

Section 1: Moyens et Matériels utilisés au sein de l’Agence NY HAVANA ............................ 7

1-1 Moyens humains .............................................................................................................. 7

1-2 Moyens matériels .................................................................................................................. 7

1-3 Moyens financiers : ............................................................................................................... 8

Section 2: Présentation et Renseignements généraux sur la CMAR NY HAVANA ............... 9

2.1 Activités de l’assurance NY HAVANA ................................................................................ 9

2.2 Missions de l’assurance NY HAVANA .............................................................................. 10

2.3 Objectifs de l’assurance NY HAVANA .............................................................................. 10

2.4 Statut juridique de l’assurance NY HAVANA : ................................................................. 11

2.5 Fiche signalétique ................................................................................................................ 11

2.6 Les produits offerts par la Compagnie : .............................................................................. 12

2.6.1 L’assurance maritime ................................................................................................... 12

2.6.2 L’assurance terrestre ..................................................................................................... 13

2.6.3 L’assurance vie ............................................................................................................. 13

2.7 Historique de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano (ou L`agence centrale Tananarive, ACTII) ....................................................................................................................................... 14

Section 3: Environnement de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano .................................. 14

3.1 Environnement interne ........................................................................................................ 14

3.1.1 Ressources humaine de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano ................................ 15

3.2 Environnement externe ........................................................................................................ 16

3.2.1 Clients de l’assurance NY HAVANA .......................................................................... 16

3.2.2Concurrent de l’assurance NY HAVANA .................................................................... 17

3.2.3Fournisseur de l’assurance NY HAVANA ................................................................... 17

3.2.4 Partenaire de l’assurance NY HAVANA ..................................................................... 17

3.2.5La communication externe de l’assurance NY HAVANA ........................................... 18

Chapitre 2 : Méthodes ..................................................................................................................... 19

Page 102: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

86

Section 1: Généralités sur le contrôle interne ........................................................................... 19

1.1 Définition du contrôle interne ............................................................................................. 19

1.2 Objectifs .............................................................................................................................. 19

1.2.1. Fiabilité de l'information financière ............................................................................ 20

1.2.2. Sauvegarde du patrimoine ........................................................................................... 20

1.2.3. Respect des lois et application des instructions de la Direction .................................. 20

1.2.4. Optimisation des opérations ........................................................................................ 20

1.2.5. Maîtrise des activités ................................................................................................... 21

1.3 Les composants du contrôle interne .................................................................................... 21

1.3.1- Environnement de contrôle ......................................................................................... 21

1.3.2- Evaluation des risques ................................................................................................. 22

1.3.3- Activités de contrôle ................................................................................................... 22

1.3.4- Information et communications .................................................................................. 22

1.3.5- Pilotage........................................................................................................................ 22

1.4 Les principes du contrôle interne ........................................................................................ 23

1.4.1 Le principe d'organisation et séparation des fonctions ............................................... 23

1.4.2 Le principe d'universalité ............................................................................................. 23

1.4.3 Le principe d'indépendance ......................................................................................... 24

1.4.4 Le principe d'informations et qualité du personnel ..................................................... 24

1.4.5 Le principe d'harmonie ................................................................................................. 24

1.4.6 Le principe d'auto - contrôle ........................................................................................ 25

1.5 Les limites du contrôle interne ............................................................................................ 25

1.5.1- Jugement ..................................................................................................................... 25

1.5.2- Dysfonctionnements .................................................................................................... 25

1.5.3- Contrôles outrepassés par le management .................................................................. 26

1.5.4- Collusion ..................................................................................................................... 26

1.5.5- Ratio Coût/Bénéfice .................................................................................................... 26

Section 2: Démarche de la mise en œuvre de l'évaluation du contrôle interne ...................... 27

2-1-Appréciation de l’existence du contrôle interne ................................................................. 27

2-2-Prise de connaissance du dispositif de contrôle interne ...................................................... 27

2-3-Evaluation de l’existence du contrôle interne ..................................................................... 27

2-4-Contrôle de l’application permanente des procédures ........................................................ 28

2-5-Conclusion de l’évaluation du Contrôle interne ................................................................. 28

Section 3: Méthodologies de recherche et les outils d'analyse et d'évaluation du contrôle

internes ......................................................................................................................................... 29

Page 103: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

87

3-1 Méthodologies de recherche ............................................................................................... 29

3-1-1 L'entretien .................................................................................................................... 29

3-1-2 L'analyse des circuits par diagrammes......................................................................... 29

3-1-3 Les questions et guides opératoires ............................................................................ 30

3-1-4 Les grilles d'analyse de contrôle interne ...................................................................... 31

3-1-5 Le test de conformité ou de compréhension ............................................................... 31

3-1-6 Le tableau d'évaluation du système ............................................................................ 32

3-2 Les outils d’analyse et d’évaluation du contrôle interne ..................................................... 32

3-2-1-Un diagramme de circuit ............................................................................................. 32

3-2-2 Grilles d’analyse .......................................................................................................... 32

3-2-3 Les questionnaires ....................................................................................................... 32

3-2-4 Tableau d’évaluation du système ................................................................................. 33

PARTIE II : RESULTATS ............................................................................................................... 34 Chapitre 1 : Description des systèmes et des procédures NY HAVANA ................................... 35

Section 1: Procédure de traitement des assurances et/ou réassurances ................................. 35

1.1Réception des clients ............................................................................................................ 35

1.2Proposition d’assurance ........................................................................................................ 35

1.3 Décompte de primes ............................................................................................................ 35

1.4 Transformation du compte .................................................................................................. 35

1.5 Paiement de la prime ........................................................................................................... 36

1.6 Envoi du dossier au comptable ............................................................................................ 36

1.7 Envoi des pièces comptables au siège ................................................................................. 36

1.8 Contrôle par le siège ............................................................................................................ 36

1.9 Bordereau informatisé ......................................................................................................... 36

1-10 Traitement des écarts ........................................................................................................ 37

1-11 Virement de fonds ............................................................................................................. 37

Section 2: Traitement des données par le service comptabilité ............................................... 37

2-1 Procédure d’encaissement ............................................................................................. 37

2-1-1 Réception des pièces comptables ................................................................................. 37

2-1-2 Comptabilisation .......................................................................................................... 37

2-2 Procédure de décaissement ............................................................................................ 38

2-3 Gestion du compte client ..................................................................................................... 38

2-4 Etablissement des synthèses ................................................................................................ 38

Chapitre 2: Evaluation du dispositif du contrôle interne de l’Agence NY HAVANA Ankorondrano (ACT II) ................................................................................................................. 39

Section 1: Evaluation du dispositif du contrôle interne .......................................................... 39

Page 104: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

88

1-1-Appréciation de l’existence du contrôle interne ................................................................. 39

1-2-Prise de connaissance du dispositif de contrôle interne ...................................................... 39

1-3-Evaluation de l’existence du contrôle interne ..................................................................... 43

1-3-1 Méthodes et choix ................................................................................................. 43

1-3-2 Objectifs ....................................................................................................................... 43

1-3-3 Cibles et raisons du choix des cibles ........................................................................... 43

1-3-4 Traitement des résultats .............................................................................................. 44

1-3-5 Résultats ....................................................................................................................... 49

1-4-Contrôle de l’application permanente des procédures ........................................................ 50

Section 2: Rapport d’évaluation du Contrôle interne .............................................................. 52

2-1 Evaluation définitive du contrôle interne ............................................................................ 52

2-1-1 Méthodes et choix ................................................................................................. 52

2-1-2 Objectifs ....................................................................................................................... 52

2-1-3 Cibles et raisons du choix des cibles ........................................................................... 52

2-1-4 Traitement des résultats .............................................................................................. 53

2-1-5 Résultats ....................................................................................................................... 54

2-2 Rapport de l’évaluation du Contrôle interne ....................................................................... 56

PARTIE III DISCUSSIONS ............................................................................................................... 58 Chapitre 1: Discussions ................................................................................................................... 59

Section 1: Démarche de vérification des hypothèses ................................................................ 59

1-1 Hypothèses de départ .......................................................................................................... 59

1-2 Résultats obtenus de l’évaluation du contrôle interne ......................................................... 59

1-2 Validation ou rejet des hypothèses ...................................................................................... 60

Section 2: Les faiblesses du contrôle interne ............................................................................. 60

2-1 Les faiblesses du contrôle interne liées au système comptable et informatique ................. 60

2-2 Les faiblesses du contrôle interne lié au ventes/clients ....................................................... 61

2-3 Les faiblesses du contrôle interne lié au stock .................................................................... 61

2-4 Les faiblesses du contrôle interne lié au budget .................................................................. 61

2-5 Les faiblesses du contrôle interne lié au trésorerie ............................................................. 61

2-6 Les faiblesses du contrôle interne lié l’approvisionnement ................................................ 62

2-7 Les faiblesses du contrôle interne lié au personnel ............................................................. 62

2-8 Les faiblesses du contrôle interne lié à l'environnement général de contrôle interne ......... 62

Chapitre 2: Présentation des solutions relatives aux problèmes détectés lors de l’évaluation du contrôle interne et Recommandations ........................................................................................... 63

Section 1: Présentation des solutions par rapport aux faiblesses ............................................ 63

1-1 Les solutions liées au système comptable et informatique ................................................. 63

Page 105: PRATIQUE DE L’EVALUATION DU CONTROLE INTERNE,

89

1-2 Les solutions liées au ventes/clients .................................................................................... 63

1-3Les solutions liées au stock .................................................................................................. 63

1-4 Les solutions liées au budget .............................................................................................. 64

1-5 Les solutions liées à la trésorerie ........................................................................................ 64

1-6 Les solutions liées l’approvisionnement ............................................................................. 64

1-7 Les solutions liées au personnel .......................................................................................... 64

1-8 Les solutions liées à l'environnement général de contrôle interne ...................................... 65

Section 2: Recommandations par rapport aux solutions ......................................................... 65

2-1 Les recommandations liées au système comptable et informatique et à l'environnement général de contrôle interne ........................................................................................................ 65

2-2 Les recommandations liées au ventes/clients et au personnel ............................................. 66

2-3 Les solutions liés au stock ................................................................................................... 71

2-4 Les limites des recommandations ....................................................................................... 73

2-4-1 Limite techniques ......................................................................................................... 73

2-4-2 Limite au niveau matériel ............................................................................................ 73

2-4-3 Limites financière ........................................................................................................ 73

CONCLUSION .................................................................................................................................... 75 BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 81 WEBOGRAPHIE ................................................................................................................................ 82 LISTE DES ANNEXES ...................................................................................................................... 83 ANNEXES ............................................................................................................................................ 84 TABLE DES MATIERES .................................................................................................................. 85