le cap ferrier lullin 2000
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Une plus gronde prise en tomple des otlentes de nos géronls, Io
mise en ploce d'un orgunigromme plot, un regroupement des tol-Ioboroteuts por sedeur de rompêlentes. ('esl une nouvelle phi-
Iosophie de lrovoil qui s'inslolle ù I'Administrolion boncoire.
Depuis le mois de juillet, le
département de l'Administra-tion bancaire (ADB) vit une peti-te révolution. Pour répondre defaçon plus professionnelle aux
demandes de nos «clientsinternes», les gérants. noussommes devenus un véritablecentre de service. L'anciennestructure pyramidale a cédé la
place à un organigramme plat,qui donne plus de compétences,mais aussi de responsabilités, à
chaque collaborateur. L'ADB est
désormais structurée en six ser-
vices: «Opérations sur titret reve-
nus/remboursements»; «Admi-
nistration marchés et dérivés»;«Administration titres»; «Admi-
nistration espèces»; «Contrôledes transactions» et «Services
lnternes». Chacune de ces
branches est regroupée selon un
dénominateur commun, respec-
tivement la société débitrice. le
marché, les papiers valeul l'ar-gent sous toutes ses formes, le
contrôle final et enfin divers ser-
vices comme le courrier ou les
archives. Ce regroupement a
pour but d'aboutir à une
meilleure coordination entre les
diverses personnes en charge
d'un traitement.Chaque service est conduit par
un «Process manager» et de
plusieurs «Application mana-gers». Le premier définit le pro-cessus, les règles à respecter etcoordonne les priorités. Le
second assure le traitement des
opérations en fonction des
attentes des gérants.
Cette structure implique un nou-vel état d'esprit dans notre tra-vail quotidien. Pour être capable
de réaliser le traitement globald'une commande il est indispen-sable qu'un membre de l'équipegarde une vision d'ensemble duprocessut depuis son initiationjusqu'à sa conclusion. ll fautdonc penser en fonction du pro-duit à réaliser. Ainsi, par ex-emple, lors du traitement d'uneopération sur titres avec dividen-de optionnel, le team «Opé-
rations sur titres» doit se coor-donner avec celui qui est en
charge des revenus ainsi qu'avecl'équipe «Fichiers valeurs». Aufinal, il faut que ces trois sous-
opérations concordent.Cette coordination interne est
indispensable mais pas suffisan-te. Pour optimiser le résultat
final, nous ne devons plus sim-plement nous contenter d'exé-cuter un processus sans ré-flexion. Si une donnée nousmanque, il faudra contacter la
personne qui pourra compléternotre information.Nous devons avoir une vision en
aval et en amont, pour com-prendre quel est le résultat finaldésiré. Pour cela il faut donneret recevoir des feed-back de
manière proactive, tant avec nosgérants, que vis-à-vis de nosprestataires externes. Cette res-
ponsabilité accrue impliqueaussi une volonté permanented'apprendre, car chaque colla-
borateur doit agir en ayant à
l'esprit l'ensemble du processus
de traitement. Une logiquetransversale qui nous permettrad'insuffler un nouveau dynamis-me à notre service et d'accroîtrela valeur ajoutée de nos presta-
tions. I
Rolf LeberResponsable del'Administration bancaire
Rolf Leber a toujaurs évoluédans le milieu bancaire,commençant par un appren-tissage à t'U85. Au CS, iloccupe différents postes auback-office, réalise, aprèsune formation d'informati-cien, des projets novateurs.ll devient organisateur àl'UBS et obtient le brevetfédéral. De retour au CS, ildirige lfinformatique et lalogistique et réussit le miniMBA. En 199û, il conduitl'administration de la BMCet se forme comme DRH. ll
nous rejoint, dfr§eant I'ADB.
En,'dehors de ,son travail. ilaime la vie familiale,'te. sportà la montagne, Ia gastrono-
mie hispaniqu€, ' ',
CatherineCaurty , ,,
Les msuve&&lx §herlock Holmes[u reslruclurolion de I'ADB o
engendrê lo noissonce d'un leom
lnvesligotion, chorgê de troilerIes dossiets en ruspens. les
outres services seronl oinsi
dérhorgês de rertoines rether'
ches fosfidieuses el poullonl
oinsi ocuoîlre leur ropidilé
d'exéculion.
Nos détectives n'utiliseront pas
la loupe, mais ils devront obte-nir des résultats du mêmeniveau que ceux du héros de
Conan Doyle. La création d'uneéquipe d'investigation a pour
but d'éviter aux autres teamsde perdre trop de temps à
résoudre les dossiers à pro-
blèmes. Le service «Contrôle
des transactions» se charge de
réconcilier quotidiennement les
mouvements titres et espèces
de la comptabilité avec les
enregistrements fournis par nosprestataires de servlces. ll agitcomme une sorte de filet desécurité et identifie les diffé-rends. Si le problème date demoins de 30 jours, il contacteradirectement les personnes quiont traité le cas pour que celui-ci soit régularisé dans les
meilleurs délais. Lorsqu'une dif-ficulté perdure depuis plus d'unmois, c'est le nouveau teamlnvestigation qul prend en
charge l'affaire. En effet, plus
un dossier à problèmes estancien, plus il est diff icile à
résoudre car les divers protago-nistes auront oublié tout oupartie du cas.
Le back-off ice doit privilégierles affaires quotidiennes et une
rapidité d'exécution, il est con-tre-productif qu'il passe desheures à rechercher d'où pro-vient une erreur. La tâche de
nos Sherlock Holmes consiste à
trouver l'origine de la différen-ce et à régulariser la situation. ll
doit maîtriser tous les dossiers
du domaine des titres et identi-fier les risques financiers en-
courus par notre établissementà cause des cas en suspens. Nos
enquêteurs assureront le suivi
d'un dossier jusqu'à sa régulari-sation complète, y compris au
niveau de l'information à four-nir aux gérants concernés. I
Rolf Leber