apport strategique du controle interne
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION
DU DIPLOME DE MASTER EN GESTION
PARCOURS : FINANCE ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
APPORT STRATEGIQUE DU
CONTROLE INTERNE
CAS DU SHOPRITE TANAWATERFRONT AMBODIVONA
Présenté par : RAKOTONANAHARY Tahirintsoa Hasina Jackie
Sous l’encadrement pédagogique de :
Madame RAKOTOMALALA Claudia
Docteur en Science de Gestion
Enseignant chercheur de la mention GESTION
Année universitaire : 2014-2015
Session : Juin 2016
Date de soutenance : 05 juillet 2016
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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MENTION GESTION
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION
DU DIPLOME DE MASTER EN GESTION
PARCOURS : FINANCE ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
APPORT STRATEGIQUE DU
CONTROLE INTERNE
CAS DU SHOPRITE TANAWATERFRONT AMBODIVONA
Présenté par : RAKOTONANAHARY Tahirintsoa Hasina Jackie
Sous l’encadrement pédagogique de :
Madame RAKOTOMALALA Claudia
Docteur en Science de Gestion
Enseignant chercheur de la mention GESTION
Année universitaire : 2014-2015
Session : Juin 2016
Date de soutenance : 05 juillet 2016
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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MENTION GESTION
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i
REMERCIEMENTS
« Je veux dire merci au Seigneur, de tout mon cœur je veux remercier le DIEU Saint. Oui je
veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. » Psaumes 103: 1-2
Qu’il me soit permis d’exprimer ma gratitude à l’endroit de :
Monsieur RAMANOELINA Armand René Panja, Professeur Titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo; de ce qui honore ses responsabilités.
RAKOTO David Olivaniaina, Maître de conférences, Responsable de Domaine des
Sciences de la Société ; pour l’application de son savoir-faire dans la gestion de notre
Domaine.
Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corine Heriniaina, Maître de
conférences, Responsable de Mention GESTION ; qui n’a cessé de penser aux biens des
étudiants de la mention.
ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire de l’Université, Directeur du
Centre d’Etudes et de Recherche en Gestion ; pour son investissement dans la direction
du centre d’étude.
Madame RAKOTOMALALA Claudia, Docteur en sciences de Gestion et Professeur à
l’université d’Antananarivo, notre Encadreur pédagogique: de nous avoir si bien conseillé
et soutenu tout au long de la conception du mémoire.
Tous le corps enseignant pour les connaissances qu’ils nous ont prodigués.
Ainsi qu’à toute l’équipe du SHOPRITE Tanawaterfront Ambodivona, surtout à :
Monsieur RAKOTONIRINA Gérard, Divisional Accounting Office Manager, de nous
avoir permis de faire notre stage chez SHOPRITE
Monsieur RAZAFIMBELO Tsiry, Directeur du magasin, de nous avoir si bien accueilli
sous sa supervision tout le long du stage dans le magasin.
Nous adressons notre gratitude à toute notre famille dont le soutien nous a été une aide
précieuse surtout à nos parents de nous avoir soutenus moralement et matériellement.
Aussi, nous ne saurions plus ne pas exprimer nos sincères reconnaissances envers tous
ceux qui, de près ou de loin, nous ont témoigné leurs sympathies et soutien durant la
réalisation de ce mémoire.
MERCI !

ii
AVANT PROPOS
La cinquième année au sein du département Gestion est sanctionnée par l’obtention du
diplôme de Master II en Sciences ès Gestion. Elle exige une étude pratique afin de permettre
aux étudiants d’avoir une vision du monde de gestion et de l’environnement du travail. Dans le
cas où il permet d’apprendre à ordonner ses propres idées et à les formuler d’une manière
compréhensible par autrui, le mémoire est incontestablement un moyen d’apprentissage. En
outre, et indépendamment du thème traité, ces savoirs et ce savoir-faire maîtrisés sont utiles
pour l’activité professionnelle.
De ce fait, nous avons effectué un stage au sein du Groupe SHOPRITE ; ce qui nous a
permis d’élaborer le présent mémoire qui constitue ainsi un rapport de cette activité pratique
mais aussi des cinq premières années d’étude qui ont été effectuées à l’Université
d’Antananarivo. La réalisation de ce travail de recherche est une activité qui permet d’apprendre
à analyser l’information et à exercer son esprit critique ; à exprimer par écrit, et donc à
communiquer les résultats de cette procédure d’étude.
Une étude de cas est en général conçue pour développer les capacités à traiter des
situations concrètes et/ou pour valider, à travers une application pratique, des acquisitions
théoriques et conceptuelles. Traiter une étude de cas revient souvent à faire un diagnostic qui
visera à identifier et à formuler les problèmes à résoudre pour l’organisation. Ce diagnostic
débouche sur les recommandations qui peuvent être ponctuelles ou stratégiques. Dans son
ensemble, notre travail vise à respecter cette démarche.

iii
RESUME
C’est en étudiant et en évaluant le système de contrôle interne qu’on peut examiner les
procédures destinés à prévenir les faits délictueux. La bonne application des directives et tous
les aspects opérationnels garantissant la continuité de l’exploitation. Ce mémoire qui
s’intitule: « Apport stratégique du contrôle interne » met en exergue la partie théorique et la
partie pratique qui sera nécessaire afin de pouvoir comprendre comment rendre une
organisation performante et pérenne. Elle aidera donc les dirigeants dans une bonne et efficace
gestion d’une entreprise pour l’atteinte des objectifs fixés. Le contrôle interne apporte à la
direction générale la garantie que, malgré les bouleversements internes et externes, elle peut
faire reposer ses décisions sur les informations qui lui sont adressées par les magasins du groupe
et que les sécurités continuent à fonctionner correctement. Les dirigeants disposent alors de la
sérénité qui leur est indispensable pour pouvoir se consacrer à leurs responsabilités
d’entrepreneur. Mais dans le même temps, le contrôle interne apporte aux unités
opérationnelles et fonctionnelles le fruit des observations des différentes analyses et tests dans
l’ambition d’accroître l’efficacité de chacune d’elles et de l’ensemble de l’entité. L’atteinte des
objectifs et la pérennisation des activités nécessiteront une capacité de leader vis-à-vis des
acteurs de la gouvernance dont l’agent et le principal. Le leader étant celui qui a la capacité de
mener des personnes ou des organisations vers l’atteinte des objectifs.
Mots clés – Contrôle interne, Audit, Manuel de procédures, Activités de contrôles, Risques

iv
GLOSSAIRE
Audit : examen méthodique et indépendant, en vue de déterminer si les activités et les résultats
relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises en
œuvre de façon effectives et sont aptes à atteindre les objectifs.
Contrôle inopiné : Contrôle qui arrive sans qu’on y ait pensé ; imprévu ; inattendu
Entreprise : Entité autonome produisant des biens ou services marchands dont le but est la
performance en générale.
Efficacité : La capacité d’une procédure ou d’une politique à atteindre les résultats désirés. Une
entreprise est efficace lorsqu’elle atteint les objectifs qu’elle s’est fixé.
Efficience : c’est l’optimisation des outils mis en œuvre pour parvenir à un résultat, et elle se
mesure généralement sous la forme d’un rapport entre les résultats obtenus et les ressources
utilisées. Une entreprise est efficiente lorsqu’elle minimise les moyens mis en œuvre pour
atteindre les objectifs qu’elle s’est fixé.
Evaluation : Examen systématique et objectif d’un programme ou politique en cours ou
complété, incluant sa conception, sa mise en œuvre et ses résultats. Le but est de détecter la
pertinence, l’accomplissement des objectifs, efficacité, l’impact et viabilité du développement.
Normes : Règles fixant les conditions de réalisation d’une opération, de l’exécution d’un objet
ou élaboration d’un produit dont on veut unifier l’emploi ou assurer l’interchangeabilité.
Procédures : Ensembles des règles à suivre pour obtenir un résultat
Performances : c’est un indicateur qui mesure l’évolution de l’entreprise, on peut dire aussi
que c’est l’accouplement de l’efficacité et l’efficience. Généralement nous pouvons distinguer
deux catégories d’indicateurs de performance: les indicateurs qualitatifs et les indicateurs
quantitatifs. Pour le premier, on peut citer: l’image de marque de l’entreprise ou d’un produit,
la qualité et la notoriété ; par contre, on peut qualifier de quantitatif le chiffres d’affaires,
l’effectif du personnel, la part de marché,...
SCI : Un système de contrôle interne est le moyen par lequel la direction assure l’information,
la protection et la maîtrise de fonctionnement. Elles sont d’une importance vitale pour une
exploitation efficace de l’entreprise. Comme son nom l’indique le système est basé sur le
contrôle donc SCI est un système placé dans l’entreprise pour vérifier et informer tous les
activités existantes.

v
LISTES DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES
AMF : Autorité des Marchés Financiers
BC : Bon de Commande
BL : Bon de Livraison
BMOI : Banque Mondiale de l’Océan Indien
BNI : Banque National de l’Industrie
BV : Bon de vente
CA : Chiffre d’affaires
CAC : Commissaires aux Comptes
CI : Contrôle interne
CITE : Centre d’Information Technique et Economique
COSO: Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission
DAF : Directeur Administratif et Financier
DCD : Diagramme de Circulation des Documents
DLUO : Date Limite d’Utilisation Optimale
ELS : Employé Libre Service
ICCA : Institut Canadien d es Comptables Agrées
IFACI : Institut Français de l'audit interne
IIA : Institute of Internal Auditors
NTIC : Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication
OECCA : Ordre des Experts Comptables et Comptables Agrées
QCI : Questionnaire de Contrôle Interne
SA : Société Anonyme
SCI : Système de Contrôle interne
SI: Système d’information
SWOT: Strength Weakness Opportunity Threats

vi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Illustration de l’entretient page23
Tableau 2 : DCD Cycle Achat page 35
Tableau 3 : DCD Cycle vente page 38
Tableau 4 : Grille de séparation des tâches page 39
LISTE DES SCHEMAS
Schéma 1 : Traduction des hypothèses en variables page 25
Schéma 2 : Modèle d’évaluation du contrôle interne page 30
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Tests de conformité de la réception des
marchandises
page 42
Figure 2 : Test de conformité des encaissements page 43
Figure 3 : Test d’existence du manuel de procédure page 43
Figure 4 : Test d’existence des documents sur les deux cycles page 44
Figure 5: Interprétation du QCI pages 45
Figure 6 : Test de permanence page 46

vii
SOMMAIRE
Remerciements
Résumé
Glossaire
Listes des abréviations et des sigles
Liste des tableaux et des figures
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE .......................................................1
PARTIE I: MATERIELS ET METHODES ...................................8
CHAPITRE I : MATERIELS ............................................................................................................. 9
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ............................................................................... 9
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE ................................................................................................... 12
CHAPITRE II : METHODE DE RECEUIL ET TRAITEMENT DES DONNEES ......................... 20
SECTION 1 : RECEUIL DES DONNEES ............................................................................................. 20
SECTION 2 : LES METHODES D’ANALYSE DES DONNEES ............................................................... 24
SECTION 3 : LIMITES DE L’ETUDE ET DIFFICULTES RENCONTREES ................................................ 31
PARTIE II : RESULTATS ..............................................................32
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DES PROCEDURES .................................................................... 33
SECTION 1 : CIRCULATION DES DOCUMENTS ............................................................................... 33
SECTION 2 : GRILLE DE SEPARATION DES TACHES ........................................................................ 39
CHAPITRE 2 : EVALUATION DU CONTROLE INTERNE ........................................................ 41
SECTION 1 : TEST DE CONFORMITE ET D’EXISTENCE ................................................................... 41
SECTION 2 : EVALUATION PRATIQUE ............................................................................................ 45
SECTION 3 : L’IMPACT SUR LA MAITRISE DES RISQUES ................................................................ 46
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS........49
CHAPITRE 1 : DISCUSSIONS ....................................................................................................... 50
SECTION 1 : PRINCIPALES FORCES DU SYSTEME ........................................................................... 50
SECTION 2 : FAIBLESSES CONSTATEES .......................................................................................... 54
SECTION 3 : OPPORTUNITES ET MENACES ................................................................................... 57
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS ........................................................................................ 59
SECTION 1 : RECOMMANDATION SUR L’ORGANISATION ............................................................. 59
SECTION 2 : RECOMMANDATION SUR LE MANAGEMENT ET LA GOUVERNANCE ........................ 63
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

1
INTRODUCTION GENERALE
Toute organisation quelque soit sa forme juridique, son objet social, sa dimension ou taille,
pour assurer sa pérennité et son développement, doit se fixer des objectifs. Une fois cet horizon
stratégique établi, il y a lieu de définir les moyens nécessaires pour y parvenir et de veiller à leurs
mises en œuvre. Logiquement, la réalisation de ces objectifs sont généralement assignés sous la
responsabilité de la direction générale et aux instances composant la gouvernance (conseil
d’administration ou de surveillance, comité de direction, comité d’audit…).
L’atteinte de ces objectifs n’est évidemment pas certaine. Il pourrait survenir de nombreux
risques pouvant perturber leur réalisation. Or, ces incertitudes, si elles ne sont pas maitrisées en
temps de survenance des évènements, remettraient en cause la pérennité de l’organisation. C’est
ici que le contrôle interne prend sa source : il est l’un des instruments essentiels à la gouvernance
des organisations et l'une des processus clés par lesquels les dirigeants et décideurs peuvent
s’assurer que les ressources dont ils disposent soient utilisées avec efficacité, efficience et
économie, pour l’atteinte de leurs objectifs stratégiques et de leurs missions.
En effet, « diriger une entreprise, c’est prendre des décisions et choisir des stratégies dont
les répercussions vont bien au-delà des entreprises elles-mêmes. »1 Pour prévenir la survenance
des évènements qui pourraient causer des dommages et voir même à nuire la bonne marche de
l’activité de l’entité, rien ne vaut un bon organe de contrôle qui sera capable de sonner l’alarme à
temps sur les dérives organisationnelles et prévenir ainsi les malversations boursières ou
comptables. De plus, cela évitera les scandales financiers pareillement à « l’affaire Enron »2 et de
nombreuses autres compagnies dont les conséquences sont mondialement connues. Les
manipulations comptables dans ces compagnies ont mis en doute la fiabilité des informations
financières et remis en question les systèmes de contrôle.
1 P.SCHICK- J.VERA- O.BOURROUILH-PAREGE (2010), Audit interne et référentiels de risques, DUNOD
2 http://www.lepoint.fr/actualites-economie/ consulté en mars 2016

2
Ces scandales ont touché beaucoup de monde : les employés qui avaient perdu leur emploi
ainsi que les fournisseurs qui ne pouvaient plus se faire payer; les partenaires et les clients, qui ne
sont pas livrés ou n’obtiennent pas les services commandés; les actionnaires, qui ont perdu la valeur
de leur investissement. Mais le plus grave, c’est la perte de confiance dans les institutions parce
qu’elle nuit au dynamisme économique des sociétés, avec des conséquences sur les marchés
financiers et boursiers, mais aussi sur la motivation des travailleurs qui ne se sentent plus dirigés
par des personnes dignes de confiance. Cela nous conduit à dire que contrôle interne est un élément
fondamental de l’environnement de contrôle de toute structure et doit être remise en cause au
centre des organisations afin de restaurer la confiance de l’environnement.
Pour rétablir la confiance des investisseurs et du public dans le fonctionnement de la gestion
de l’entreprise, la loi préconise plus de transparence dans l’établissement des comptes et met en
avant l’importance de l’organisation d’un contrôle interne efficace. Cette notion de contrôle interne
fait, depuis lors, l’objet d’intenses discussions. Elle est devenue un concept à part entière, presque
aussi important que celui du gouvernement d’entreprise, dont elle fait d’ailleurs intimement partie.
Depuis quelques années, la notion de Contrôle interne a été appliquée au domaine des
activités économiques aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de
développement car depuis le début des années 2000, plusieurs réglementations et législations en
provenance des États-Unis (Sarbanes Oxley Act), de l’Union Européenne (4e et 7e directives) ou
de France (loi LSF du 1er août 2003 et la loi du 3 juillet 2008) ont renforcé les exigences en matière
de contrôle interne et de gestion des risques3. Le COSO défini le contrôle interne comme « un
processus mis en œuvre par le conseil d'administration, les dirigeants et le personnel d'une
organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs ».4De
manière indirecte, le rôle de l’audit interne qui est chargé d’évaluer les processus de management
des risques, de contrôle interne et de gouvernement d’entreprise s’en est trouvé accru.
Vu nos environnement économique de plus en plus concurrentiels, toute entreprise qui se
veut être dynamique et compétitive sur le marché doit nécessairement se doter d'un bon système
organisationnel. Au sens littéral du terme et pris ici dans son acception la plus large (processus de
gestion des risques, de contrôle et de gouvernance d’entreprise), le « contrôle interne » correspond
à la mise en œuvre de dispositions qui assurent une maîtrise raisonnable des risques d’une
organisation afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs. Le contrôle interne est de ce fait un
3 P.SCHICK- J.VERA- O.BOURROUILH-PAREGE (2010), Audit interne et référentiels de risques, DUNOD
4 www.coso.org : COSO report 2013. Consulté en mars 2016

3
élément fondamental de l’environnement de contrôle de toute structure, quels que soient sa taille,
son secteur d’activité, son environnement. L’absence de préoccupation en matière de contrôle
interne serait fatale pour la pérennité et le développement des organisations.
Etant un système permanent permettant d’avoir un rendement meilleur dans chaque
opération effectuée, contribuant à la réalisation d’objectifs avec un minimum de coûts. Ce système
consiste à mettre en place un outil de référence à la fois opérationnel et pédagogique pour la
conduite de ces opérations. Il aura pour objectif de se doter de mécanismes de régulation, de
contrôle et de correction qui vont aider les entreprises à réagir plus vite et gagner, faire face à la
compétitivité. Ces mécanismes constituent le contrôle interne.
Comme l’énonce l’introduction de la loi 2003-036 sur la société commerciale « la société
commerciale est l’instrument essentiel de l’activité économique moderne ». En ce sens, des
entreprises commerciales et aussi industrielles contribuent à l’évaluation de la richesse nationale
ou le PIB. Mais depuis quelques années, Madagascar a subit une crise politique induisant une crise
financière. Cette crise a causé un impact significatif sur l’économie malgache ainsi que dans la
gouvernance de l’entreprise locale en général.
Non seulement ce problème d’origine politique a ébranlé l’économie du pays mais a
également provoqué des effets néfastes sur l’environnement social. Le pouvoir d’achat des
Malgaches est en régression. La situation a causé une inflation et conduit plusieurs entreprises à la
fermeture et mis la plupart des Malgaches au chômage. Par conséquent, l’insécurité sociale règne
partout (vol, détournement, fraude). Cette réalité a fragilisé la sécurité du patrimoine des entreprises
restantes. Parallèlement à cette crise, la concurrence et la compétitivité ne cessent de s’accroître à
cause de la libéralisation du marché.
Depuis la libéralisation de l'économie, les supermarchés sont un nouvel acteur de la
commercialisation. Leur concept est tout simplement de réunir sous un même toit l'ensemble des
produits de consommation courante à des prix abordables, ainsi ils remportent assez vite l'adhésion
des consommateurs en vu d’atteindre l’objectif qui est focalisé par l’optimisation de la valeur
ajoutée. La grande distribution rassemble des magasins, de tailles diverses et qui n’ont rien à voir
avec le petit commerce indépendant. Les produits sont en libre-service dans la plupart des cas, le
personnel nombreux. Le regroupement des magasins en chaînes leur permet de mener des
opérations de communication d’envergure. Ils fonctionnent selon une politique d’achats groupés
qui leur permet de jouer sur les prix.

4
Actuellement, le secteur du commerce et de la distribution agroalimentaire est en constante
renouvellement. Toujours en mouvement, ce secteur se doit d’anticiper les attentes des clients et
proposer de nouvelles offres, et cela dans un contexte de concurrence accrue et de guerre des prix,
afin de conserver ses parts de marché. Trois groupes liés à la grande distribution internationale sont
les plus connus se partageant le marché à Madagascar : la chaîne sud-africaine SHOPRITE installée
à Madagascar en 1992 par rachat des magasins de la marque Champion, la chaîne française
Leaderprice et les supermarchés Score de la Société Vindémia, filiale du groupe français Casino.
Ces derniers disposent de magasins de grandes et moyennes surfaces non seulement à
Antananarivo mais dans quelques villes des ex-provinces comme Tamatave, Majunga,
Fianarantsoa,… Pour les malgaches, les Tananariviens surtout, l’arrivée de ces géants de la
distribution marque un début de changement des habitudes de consommation mais aussi une
importante valeur ajoutée à l’économie de Madagascar en englobant et en exerçant un contrôle sur
toute une partie des agents économiques du pays (ménages, entreprises clientes, entreprises
fournisseuses, institutions financières, sans oublier l’Etat).
Les grands magasins de distribution en libre-service comme SHOPRITE se focalisent plus
généralement sur la gestion de la démarque pour que celle-ci soit limitée. La maîtrise des risques
traduit la volonté d’améliorer le processus décisionnel dans un contexte d’incertitudes où les coûts
des contrôles doivent alors être comparés à leur utilité, cela revient à la maximisation des avantages
et à la minimisation des coûts y affèrent. SHOPRITE appuie aussi les activités qui favorisent
l'innovation, de sorte que de meilleurs rendements puissent être obtenus moyennant des résultats,
des coûts et des risques acceptables.
Pour cela, elle a besoin pour son bon fonctionnement d'avoir en son sein des systèmes
adéquats qui lui permettent d'atteindre de façon efficiente et efficace ses objectifs. Elle requiert
aussi une bonne sécurisation de ces systèmes dans la mesure où une entreprise qui ne protège pas
bien son patrimoine ne saurait être performante et ne pourrait pas améliorer la qualité de traitement
de l'information, en particulier l'information financière.

5
Pourtant, ces derniers temps, les observateurs avancent que Madagascar devient de moins
en moins compétitif par rapport à certains pays africains et au niveau international5. Dans ce cas,
les dirigeants d’entreprises doivent faire appel aux informations dans les ressources stratégiques de
l’entreprise dans la mesure où ils constituent la base de la prise de décision qui va tracer l’avenir
de l’entité. Ainsi, il est essentiel que les dirigeants détiennent des informations complètes, fiables
et utilisables afin de connaître la situation financière exacte de l’entreprise pour pouvoir prendre
les bonnes décisions.
Les relations dynamiques entre l’entreprise et son environnement impliquent l’importance
du système d’information dans la vie d’une entreprise, plus précisément, au moment du choix des
décisions à prendre qui est un élément vital à l’entreprise. Les dirigeants d’entreprise doivent donc
définir leurs objectifs et contrôler sans cesse ces moyens de mise en œuvre afin d’atteindre
l’objectif escompté. Tel que le cas du capitaine d’un navire, qui doit choisir son trajet en fonction
des vents et marées. Face à cette situation, nous nous sommes posés la question : « Comment et
par quelles stratégies les dispositifs de contrôle interne apportent-ils une assurance au
développement de l’entreprise? ».
Tout au long de cette étude, nous essayerons d’apporter un élément de réponse à cette
question principale. C’est dans cette vision que nous avons choisi le thème : « Apport stratégique
du système de contrôle interne » partant du cas de SHOPRITE Tanawaterfront Ambodivona.
Le système de contrôle interne étant un outil de gestion important pour une entreprise. Nombreuses
sont les sociétés à disposer depuis longtemps déjà d’un système de contrôle interne. Toutefois, les
exigences des différents groupes d’intérêt en matière de contrôle interne et de révision ont
fortement augmenté ces dernières années.
Outre les groupes d’intérêt externes qui considèrent de plus en plus un système de contrôle
interne efficace comme l’un des piliers d’un bon gouvernement d’entreprise, le conseil
d’administration ainsi que la direction ont besoin, eux aussi, d’informations transparentes et sûres
sur la fiabilité et l’efficacité du système de contrôle interne.6 Par ailleurs, les entreprises sont de
plus en plus nombreuses à considérer l’examen des processus et des contrôles internes comme une
opportunité d’améliorer l’efficience de l’organisation interne.
5 http://fr.allafrica.com/stories/200401140471.html, consulté en mars 2016
6 https://www.pwc.ch/user_content/ , Consulté en mars 2016

6
A cet effet, l’objectif global de cette étude consiste à pérenniser l’entité par le biais d’un
bon système de contrôle interne. Spécifiquement, cet objectif est scindé en deux. La première
consiste à améliorer la qualité de l’information véhiculée dans l’entreprise et la seconde à
améliorer la performance organisationnelle par le système de contrôle interne du magasin.
Pour mener à bien l’étude, des hypothèses de travail devront être testées. Dans ce travail, les
hypothèses seront les suivants:
H1: L’existence de documents administratifs adéquats améliore l’efficacité du contrôle interne.
Effectivement, les documents administratifs employés dans les opérations courantes de l’entité
figurent parmi les éléments préventifs et de sauvegarde du patrimoine. Les informations
transparentes et sûres sur la fiabilité et l’efficacité du système de contrôle interne sont aussi
importants pour la direction et le conseil d’administration.
H2 : La permanence d’un système de contrôle interne efficace et efficient contribue à la
réalisation des objectifs stratégique de l’entité. L’organisation étant une question de stratégie
puisque le système de contrôle interne existant est une opportunité de tendre vers une bonne
performance organisationnelle. Ainsi, la permanence de son application est primordiale pour
pérenniser l’activité de l’entité. Les résultats attendus consistent à promouvoir la transparence des
informations depuis l’efficacité et l’efficience du contrôle interne et veiller à une bonne image
de l’organisation par le biais d’une performance organisationnelle.
Dans une entreprise, le contrôle interne est découpé en cycle d’activité7. Nous essaierons
de voir ceux qui, l’on pense, ont un impact direct pour les prises de décisions de la direction à
savoir le cycle achat, vente et stock. Ainsi pour éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous
avons délimité notre sujet dans le temps et dans l’espace : le sujet se limite sur le contrôle interne
dans la gouvernance d’entreprise, plus spécifiquement au niveau du point de vente SHOPRITE
Tanawaterfront Ambodivona et porte sur un stage de découverte de deux mois. On estime que la
recherche est fiable et les résultats obtenus donneront une certaine visibilité aux différents acteurs
qui pourraient, au besoin, nous solliciter pour un approfondissement. Le choix de ce sujet est
motivé par un souci majeur d'apporter des éclairages sur un certain nombre de volets de cet outil
7 Cours théorique de contrôle interne, MASTER1.

7
moderne qu’est le management, afin de permettre aux opérationnels du contrôle interne de prévenir
les risques éventuels.
De ce fait, cette étude permettra d’ abord à l'entreprise «SHOPRITE » et à son auditeur
interne de définir des politiques de gestion efficaces ; d'élaborer avec aisance son programme
annuel d'audit ; d'avoir une meilleure idée sur la notion de risques en matière de gestion. Ensuite,
notre recherche a un intérêt particulier à tout chercheur, car selon le cas, il se veut de présenter
plusieurs notions sur le contrôle interne. Par ailleurs, celui qui voudrait centrer son étude sur le
supermarché pourrait s'inspirer de ce travail. Nous permettant de mettre en pratique nos acquis
théoriques, de maîtriser la démarche d'élaboration d'un plan d’évaluation de l’efficacité du contrôle
interne, elle nous réjouira également d'avoir conduit un tel projet dans une grande organisation.
Pour mieux entamer notre objectif et mieux expliciter l'apport de notre recherche, notre
travail sera structuré à ce que la première partie soit la partie descriptive comportant les matériels
et méthodes, qui mettra en avant l’identification de la zone d’étude et de ses caractéristiques, les
différentes théories sur lesquelles nous nous sommes basés ainsi que l’approche méthodologique
par lequel nous avons pu élaborer ce travail de recherche. La deuxième partie sera la partie
analytique comportant les résultats des différentes méthodes pratiqués pour obtenir les données,
qui mettra en évidence les informations importantes relatives au thème de notre mémoire, sans
lesquelles nous n’avons pas pu l’effectuer. La dernière partie comportera la partie stratégique
admettant les discussions et recommandations, mettra en exergue les diverses discussions menant
à la validation des hypothèses et à la réponse à la problématique ci-dessus, les analyses FFOM,
pour ensuite aboutir à la proposition de solution afin d’améliorer la situation de l’entreprise, plus
précisément la situation de son contrôle interne. Et pour finir, une conclusion générale qui
comportera la réponse à la problématique posée, les résultats obtenus à travers l’étude ; bref, le
résumé du rapport.

8
PARTIE I: MATERIELS ET METHODES
Cette première partie nommée « matériels et méthodes » a un aspect descriptif puisqu’elle
décrit l’ensemble des éléments nécessaires à la réalisation de l’étude. Elle consiste à retracer les
éléments nécessaires dans le cadre duquel notre travail a été établi.
Le premier chapitre se concentrera sur les matériels utilisés lors de l’élaboration de ce
travail de recherche. Elle englobera ainsi la zone d’étude de ce mémoire et les notions théoriques
concernant le thème.
La deuxième chapitre se focalisera sur les méthodes que nous avons eu recours pour monter
et finaliser le travail. Elle décrit les diverses méthodes spécifiques que nous avons employés pour
mener à bien notre étude notamment, les diverses techniques de collecte, de traitement et d’analyse
des données. Et pour terminer, une dernière section se focalisera sur les limites et difficultés
rencontrées lors de sa conception.

9
CHAPITRE I : MATERIELS
Dans ce chapitre, nous allons mettre en évidence les matériels adoptés pour le bon
déroulement de la recherche. Ces matériels sont constitués des divers instruments garantissant
l’obtention des informations présentés comme résultats. Dans la première section, nous allons
mettre en exergue l’entreprise étudiée. Ensuite, le cadre théorique sera plus amplement explicité
dans la deuxième section.
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Notre choix s’est porté sur l’organisation de la société SHOPRITE MADAGASCAR S.A
pour illustrer notre travail de recherche du fait de son envergure et de son positionnement. Etant
une société commerciale, faisant des achats pour la revente, elle nous intéressera dans toutes ses
facettes et plus particulièrement sur le cycle achat et vente ainsi que le stock. A cet effet, les
informations ont été recueillies grâce à la collaboration du personnel du magasin.
1 .1. Historique
Le Groupe SHOPRITE est la plus importante chaîne de supermarché sur le continent
Africain. Il a été créé en 1979 avec un début très modeste marqué par l’acquisition de supermarchés
en Afrique du Sud. Cela s’est fait par la fusion ou le rachat par un des premiers groupes de
distribution PEPKOR. SHOPRITE est actuellement présent dans 16 pays africains tels que la
Mozambique, le Malawi, l’Egypte, l’Angola, le Zimbabwe, le Botswana, la Zambie, la Namibie,
la Tanzanie, Lesotho, Swaziland, le Ghana, l’Ouganda et Madagascar ainsi qu’en Inde. Il est à
noter que SHOPRITE possède plus de 1500 supermarchés dans toute l’Afrique, connus pour la
vente de produits alimentaires. Le groupe emploie plus de 95 000 personnes dont plus de 11 000
travaillent dans ses magasins en dehors de l'Afrique du Sud. Le supermarché s’est consacré
principalement dans la grande distribution. Durant son exploitation, il a connu de nombreux succès
grâce à de multiples stratégies.

10
En octobre 2002, une nouvelle filiale du groupe est née : SHOPRITE Madagascar SA. En
effet, dans le cadre de son expansion régionale dans l’Océan Indien, le groupe a racheté les fonds
de commerce de sept (7) filiales du groupe GMM SA : cinq (5) supermarchés CHAMPION
Madagascar, un (1) entrepôt, un (1) laboratoire frais magasin. Cette acquisition lui a donc permis
de reprendre toutes les activités des cinq (5) supermarchés ex-« CHAMPION MADAGASCAR »
en introduisant petit à petit les normes commerciaux du groupe. En ciblant les Malgaches à pouvoir
d’achat moyens par l’offre de prix le plus bas, SHOPRITE a pu conquérir une bonne place dans la
grande distribution.
1.2. Activités et objectifs
La définition des activités, des missions et des objectifs est la base même et la raison d’être
de toute société. L'activité principale du Groupe est la distribution alimentaire pour les
consommateurs de tous les niveaux de revenu en s’approvisionnant auprès de ses fournisseurs
locaux ou étrangers afin de les revendre dans tous les points de vente à Madagascar. Ces
marchandises sont très variées et SHOPRITE les distingue suivant un classement ordonné de
départements repartis en : boulangerie, charcuterie, boucherie, poissonnerie, fruits et légumes,
produits périssables, produits non-alimentaires, épicerie et cigarettes. Généralement, la vente se
fait en libre-service : les clients choisissent eux même les articles dans les divers rayons et paient
par la suite le montant correspondant à la caisse. SHOPRITE fais aussi des ventes à crédit pour les
clients ayant fait un contrat auprès de la direction financière.
L'objectif de base de la marque est de fournir les masses avec les prix les plus bas possibles
sur une gamme de produits d'épicerie et des articles durables. Un accent particulier est mis sur les
produits de première nécessité, ce qui est essentiel pour le marché cible. Le groupe se veut être la
destination préférée des consommateurs, pour les achats en produits alimentaires mais aussi en
bazar tout en présentant des articles à très bas prix et ce, dans un endroit sécurisant et plaisant.
D’où son slogan : « Ny mora indrindra hatrany » pour acquérir, conserver et développer sa
clientèle et ainsi surpasser le chiffre d’affaire journalière de l’exercice comptable précédent en
évitant que le pourcentage de démarque ne surpasse 0,75% sur les ventes réalisés.

11
1.3. Organisation
Une organisation résulte de la coordination rationnelle des activités d’un certain nombre de
personne en vue de poursuivre des buts et des objectifs explicites commun par une division du
travail et des fonctions, par une hiérarchie de l’autorité et de responsabilité selon des procédures
biens déterminées8. Toute entreprise, quelle que soit sa taille et sa branche d’activité, doit être
organisée rationnellement. Ses structures doivent être décrites dans un organigramme, ses
procédures doivent être écrites et rassemblées dans un manuel.
« L’organigramme doit mettre en évidence les diverses tâches des services et des membres
du personnel : l’organigramme décrit l’architecture de l’entreprise, indique sa structure et les
diverses liaisons qui existent entre les services et les membres qui la compose »9. Le magasin
Tanawaterfront, lieu de notre stage, est l’un des points de vente du groupe. La représentation
schématique de l’organisation (l’organigramme du magasin) sera retrouvée dans l’annexe. Ci-
après la description des fonctions y affèrent (voir annexe pour plus d’explications) :
Directeur de magasin :
C’est le premier responsable du magasin de vente dans tout point de vue: administrative, financier,
contrôle des pertes, santé et sécurité, ressources humaines. Il supervise tous les travaux dans le
supermarché et décide des offres promotionnelles.
Directeur administratif et financier :
Responsable du personnel. Responsable de la devant- caisse et réception des livraisons de
marchandises en suivant les normes établis par la Direction. Leur visa est dûment sollicité pour la
gestion des entrées et sortie du personnel du magasin ainsi que de tous les documents administratifs.
Directeur commercial :
Il travaille étroitement avec le Directeur de magasin. Dans le cas où le manager administratif est
absent, il/elle peut intervenir dans les contrôles de réceptions des marchandises.
Chefs de rayons :
Ils ont donc pour mission de faire vivre les rayons dans le sens de faire des efforts de vente en
usant de toutes leurs capacités de vendeurs.
8 Cours d’organisation L1
9 Alain Mikol (1998), Le contrôle interne, Presses Universitaires de France, Paris. p 32

12
Superviseurs de caisse :
S’assurent de la bonne marche des procédures des caisses.
Caissiers :
Ont pour mission d’accueillir la clientèle, de scanner à 100% les marchandises, de répondre aux
demandes de versements et de retraits, de s’assurer de la régularité des opérations et de répondre
de l’état de leur caisse.
Trésorière :
Se charge de tous les mouvements journalière de trésorerie, c'est-à-dire: recettes et dépenses
courantes.
Réceptionnaire :
A pour rôle de réceptionner les marchandises livrées, de les contrôler quantitativement et
qualitativement. De les attribuer un numéro d’identification par ordre chronologique.
Personnels administrateur de stock et scanning :
Ils assurent la gestion des prix et le système de contrôle des stocks durant la journée.
Les Employés Libre-Service (ELS) :
Les ELS, ont pour tâche d’assurer la manutention, le remplissage des rayons et le facing.
Sécurité interne:
Ils sont responsables de tous les dispositifs de sécurité du magasin.
Les vendeurs de chaque département de vente
Ils accueillent et aident les clients pour leurs achats.
Cette première section nous a éclairées sur l’historique du groupe SHOPRITE, ses activités
et objectifs, son organisation interne d’après l’organigramme du magasin. Passons maintenant dans
la seconde section accès sur le cadre théorique illustrant les théories de base du fondement de ce
présent mémoire.
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
Cette section mettra en exergue la base ou le fondement de notre recherche qu’est « la
théorie ». Nous allons nous baser sur des littératures diversifiées dans notre investigation
théorique : d’une part nous allons voir la théorie de l’agence et d’autre part la notion de contrôle
interne. Le gouvernement des entreprises est né avec l’apparition des sociétés par action. En effet,

13
dans ces firmes, le contrôle du bon fonctionnement des activités est délégué par des actionnaires
par une tierce personne « le dirigeant ». Il s’en suit ensuite une séparation des fonctions de propriété
et de contrôle d’où la nécessité de la théorie d’agence a côté du contrôle interne.
2.1. Généralités sur la théorie de l’agence
Le débat entre les relations des actionnaires, dirigeants et créanciers ont pris de l’ampleur
pour des raisons qui dépassent l’effet de mode en particulier l’éclosion de quelques scandales dans
l’utilisation des fonds, la capacité de plus en plus contesté des actionnaires à sanctionner les échecs
managériales, la précarité du métier du PDG, les implications des relations entre les majoritaires et
les minoritaires, la pratique des fusions et le rôle croissante de banques dans l’opération de prise
de contrôle, la privatisation et le développement des systèmes de contrôle constitue le fondement
du problème de gouvernance.10 La gouvernance est définie comme étant un mécanisme
d’orientation, de contrôle et d’évaluation de l’entreprise. La gouvernance d’entreprise quant à elle
est la structure des droits de contrôle exercés par leurs propriétaire pour contrôler et récompenser
les responsables afin qu’ils servent les intérêts des actionnaires le mieux possible.11 La gouvernance
d’entreprise et le gouvernement des entreprises s’intéressent à l’ensemble des moyens mise à la
disposition des dirigeants pour la gestion des investissements humains, techniques et financière.
La séparation entre la propriété et la gestion est à l’origine d’un conflit d’intérêt qui s’insère dans
la théorie d’agence. Elle décrit les relations entre les actionnaires (principal) et le manager (agent)
dans un contexte d'asymétrie d'information.
2.1.1. La relation d’agence et la théorie d’agence
M. Jensen et W. Meckling (1976) définissent une relation d'agence comme un contrat par
lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent une autre personne (l'agent) pour
accomplir quelques services en leur nom, impliquant la délégation d'une partie de l'autorité de prise
de décision à l'agent.12 Selon les auteurs, on dira qu’une relation d’agence s’est créée entre deux
ou plusieurs parties lorsqu’une de ces parties désigner comme agent agit soit de la part, soit comme
représentant de l’autre désigné comme principale dans un domaine décisionnel particulier. Cette
relation d’agence couvre non seulement les relations actionnaires-dirigeants mais aussi toutes
10 Cours de Gouvernance d’entreprise, MASTER 2 11 K.Lanno en 1994, Gouvernance d’entreprise. MASTER 2 12 Gouvernance d’entreprise, MASTER 2

14
celles où il existe une délégation (un mandat) et un contrat formel ou tacite : supérieur hiérarchique-
subordonné, client-banque, médecin-patient, étudiant-professeur13… La relation d'agence
s'applique donc aux rapports avec les clients, les fournisseurs, les banques, les salariés...etc.
De par sa nature, la relation d'agence pose problème dans la mesure où les intérêts
personnels du principal et de l'agent sont divergents. Le conflit d’agence prend naissance suite à
un comportement de l’agent non conforme aux intérêts du principal.
La théorie de l’agence créée par l’ouverture du capital a pour conséquence l’apparition des
« coûts d’agence » qui peuvent être repartis en 3 catégories : les coûts de surveillance ou de gestion
(monitoring costs), les couts d’obligations ou de dédouanements (binding costs), les coûts résiduels
(résidual costs). L'objectif est alors d'optimiser ces relations en minimisant les coûts d'agence.
2.1.2. Conflit actionnaire et dirigeant
L'asymétrie dans la distribution de l'information associée à une divergence des intérêts
donnent naissance au problème d'agence. La problématique de l'agence recouvre en fait toute
relation contractuelle entre individus et elle se manifeste lorsque les intérêts des deux parties
peuvent diverger et lorsqu'il y a « information imparfaite », relativement à l'état de la nature et aux
comportements des agents, ainsi qu'une asymétrie d'information entre les parties. Les conflits
surviennent surtout dans le cas où le dirigeant détient une part de capital peu importante ou encore
dans le cas où il n’a aucune participation dans la société. Plus les dirigeants détient une part du
capital, moins le conflit serait important, il y aurait convergence des intérêts et les entreprises les
plus performantes seraient celles où les dirigeants détiendraient une part importante du capital.
2.2. Généralités sur le contrôle interne
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il
se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise
pour maintenir la pérennité. Cependant, il y a lieu de présenter sa définition et ses objectifs, son
champ d’application et sa mise en œuvre ainsi que ses relations dans l’entreprise.
13 https://perso.univ-rennes1.fr/thierry.penard/cours/droit/droitchap2support.pdf, consulté en Avril 2016

15
2.2.1 Domaine d’intervention
Définitions et Objectifs
Chaque auteur a sa propre définition mais on retiendra les suivants pour notre étude : « C’est
l’ensemble de politique et procédures mises en place par la direction de l’entité en vue d’assurer
dans la mesure du possible la gestion rigoureuse et efficace de ses activités » 14 . Cela implique le
respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, prévention et détection des fraudes et
erreurs, l’assurance de l’exactitude et de l’exhaustivité des enregistrements comptables ainsi que
l’établissement en temps voulu des informations financières fiables.
« Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôles, comptable ou autres,
que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d’assurer la protection
du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes annuels
qui en découlent. »15Ici, le contrôle interne est perçu comme un moyen de mesure, moyen de
vérification, moyen de maîtrise des activités. Par ces définitions les objectifs assignés à un bon
contrôle interne sont la recherche de la protection et la sauvegarde du patrimoine, la fiabilité des
informations financières, l’application des politiques de la direction, l’efficacité opérationnelle des
opérations et l’amélioration des performances.
Champ d’application et éléments constitutifs
Tout d’abord le contrôle interne s’applique à tout l’ensemble de l’entité, c'est-à-dire à tous
les biens de l’entité car l’ensemble des biens est soumis à des risques variés dont les plus fréquents
sont les vols et/ou détournement. Il concerne tous les membres de l’entité dont les personnes qui
y travaillent et ayant des responsabilités différentes. Il concerne aussi tous les informations et
s’applique d’une manière permanente. Ensuite, un bon contrôle interne repose généralement
sur l’existence d’une organisation claire et reconnue ainsi que des méthodes et procédures
appropriés, un personnel de qualité (membre du personnel), l’intégrité du personnel et la loyauté
des dirigeants, un système comptable approprié, protection matériels et sûres.
14 Selon l’IFAC : Cours d’audit général, MASTER 1
15 D’après le CNCC: Cours d’audit général, MASTER 1

16
2.2.2. Caractéristiques
L’importance du contrôle interne
L’importance du contrôle interne s’apprécie par rapport aux conséquences d’un système de
contrôle interne inadéquat: d’une part, les pertes de biens par les erreurs et l’insouciance pouvant
être faites sans mauvaises intention, provenant de la fatigue, du manque de jugement, de la rapidité
d’exécution, de l’utilisation d’outil inadéquat, du personnel peu expérimenté,… et sur le(s) vol
pareillement au vol d’argent et d’autres biens comme les stocks, immobilisations. D’autre part, Les
registres comptables peu fiables qui impliquent pour les dirigeants de l’entreprise un risque de
prendre des décisions erronées. Mais aussi l’inefficacité et l’inefficience des opérations qui font
augmenter le cout de main d’œuvre ainsi que le coût des stocks, concluent aussi des manques à
gagner et une gestion non concurrentielle,… et enfin le non-respect des politiques et procédés
établi car les dispositifs de contrôle interne mis en place d’une manière adéquate devraient aboutir
à une gestion ordonnée en fonction des objectifs.
Organisation et Limites du contrôle interne
L’environnement de contrôle est constitué du cadre fonctionnel des principes et des valeurs
(intégrité et comportement, éthique,…) qui, sans être toujours exprimés dans des textes formels,
influencent, voire orientent l'organisation et son fonctionnement. L’évaluation des risques devrait
couvrir tous les risques auxquels fait face l’entreprise. L’activité de contrôle s'agit de l'ensemble
des politiques et des procédures mises en place pour maîtriser les risques et réaliser les objectifs de
l'organisation. Pour être utile, les informations couvrant les aspects financiers et qualitatifs des
opérations l'information doivent être pertinente, communiquée à temps et aux bonnes personnes.
Le suivi permanent est aussi indispensable pour vérifier le maintien de la qualité du contrôle,
garantir son adaptation à l’évolution. Le facteur limitatif d’un bon système de contrôle interne est
qu’il minimise les erreurs, les risques, les fraudes, les inefficiences et les inefficacités ou encore
les risques de non-respect des politiques ou procédés établis, mais il ne peut jamais éliminer
complètement les dangers auxquels toute entreprise est soumise.
2.2.3. Les principes généraux du contrôle interne
Le contrôle interne repose, comme la comptabilité générale, sur des principes. Le contrôle
interne fait partie du système d’entreprise et en constitue son mode de vie. La mise en place d’un

17
bon contrôle interne repose sur des principes fondamentaux et sur des techniques qui permettent
d’appliquer correctement ces principes. Il y a :
Principe d’organisation
On ne contrôle que ce qui est organisé. La définition et la maintenance de l’organisation
étant sous la responsabilité du chef de l’entité. Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, il est
nécessaire que l’organisation de l’entreprise possède des caractéristiques. Cet organisation doit
être : préalable, adapté et adaptable, vérifiable, formalisé et doit comporter une séparation
convenable des fonctions (fonctions de décisions, fonctions de détention matérielle des valeurs
et des biens, fonctions d’enregistrement, fonctions de contrôle). L’absence de séparation des
fonctions entraine la possibilité de frauder sans que la fraude puisse être détectée par des contrôles
routiniers et cette existence de cumul de fonction favorise les erreurs, les fraudes et leur
dissimulation.
Principe d’intégration
Le principe d’intégration repose sur des recoupements des informations et sur des contrôles
réciproques ou des moyens techniques adéquats. Les procédures mises en œuvre doivent permettre
le fonctionnement d’un système d’autocontrôle, c'est-à-dire que lorsque le processus signalera tout
erreur et/ou anomalie.
Principe de permanence
Le respect du principe de permanence implique la pérennité (la non-modification) des procédures
de contrôle interne utilisé par l’entreprise. Cela se traduit par la permanence de l’exploitation et
celle de l’organisation car l’organisation doit être protégée contre les déformations et les déviations
que l’évolution de l’environnement, les tensions internes ou externes s’apprêtent à lui faire subir.
Principe d’universalité
Ce principe signifie que le contrôle interne concerne toutes les personnes dans l’entreprise en tout
temps et en tout lieu ; il n’y a pas de domaine réservé ni de personne privilégié, il n’y a pas de
moment où les procédures ne sont plus appliqués, il n’y a pas non plus d’établissement ou d’activité
exclus. Le contrôle interne concerne tous les activités de l’entité s’il existe de domaines particuliers

18
ou une grande discrétion est nécessaire, ils doivent être soumis à des règle de contrôles interne qui
seront simplement adaptés aux caractères confidentiels des activités concernés.
Principe d’indépendance
Ce principe de contrôle interne n’est pas lié, malgré la similitude des noms, au principe comptable
d’indépendance des exercices, qui implique le rattachement des charges et des produits à l’exercice
auquel ils se rapportent. Ce principe d’indépendance implique que tout les objectifs du contrôle
interne sont à atteindre indépendamment des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.
Principe d’information
Si l’obtention d’une information de qualité est l’un des objectifs du contrôle interne, l’information
elle-même constitue un moyen de contrôle interne. Effectivement, être informé est c’est déjà
« contrôler », a cet effet l’information qui chemine le système de contrôle interne doit être :
pertinente, utile, objective, communicable, vérifiable, et pouvoir être directement reçus par les
dirigeants sans avoir été préalablement filtré.
Principe d’harmonie
On entend par principe d’harmonie l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de
l’entreprise et de son environnement. C’est un simple principe de bon sens qui exige que le contrôle
interne soit bien adapté au fonctionnement de l’entreprise sinon il formerait un ensemble rigide et
contraignant. Un bon contrôle interne doit se focaliser sur les fonctions avant de s’interroger sur la
bonne moralité des individus car les hommes passent mais les fonctions restent.
2.2.4. Application aux cycles
Ceux sont les principales caractéristiques du contrôle interne, nous allons voir ceux qui ont un
impact direct aux prises des décisions et donc susceptibles de risques.
Réceptions et ventes de marchandises
Les objectifs des procédures dans le cycle Achats doivent permettre de s’assurer que : tous les
achats répondent bien aux besoins et uniquement aux besoins de la société ; les achats ont bien fait
l’objet d’autorisation adéquate ; les achats ont été effectués dans les meilleures conditions

19
économiques et correspondent à des faits réels ; les achats (charges et dettes) sont correctement
comptabilisés ; les paiements sont correctement suivis.
Le cycle « ventes » renferme généralement : l'acceptation, le traitement et l’exécution de la
commande, la facturation, l’enregistrement des factures, le suivi des comptes « clients », le suivi
des encaissements. Les procédures dans ce cycle doivent permettre de s’assurer que toutes les
ventes soient bien autorisées, toutes ces opérations font bien l’objet de facturation, toutes les
facturations soient correctement suivies et encaissées, toutes les ventes soient correctement
comptabilisées.
Ce premier chapitre nous a permis de donner des détails plus explicites sur la société étudié,
partant de son historique jusqu’aux détails sur les rôles de tous et chacun dans la structure
organisationnelle; celui-ci nous a aussi permis d’apporter un rappel sur la théorie de l’agence et
une notion générale du contrôle interne. Notamment sur ses objectifs, son Champ d’application et
ses éléments constitutifs, l’importance du contrôle interne, les principes généraux du contrôle
interne et son application dans les cycles. Maintenant, dans le second chapitre, on présentera les
méthodes de recueil et traitement des donnés source des faits qui s’exposeront dans la deuxième
partie de notre ouvrage.

20
CHAPITRE II : METHODE DE RECEUIL ET TRAITEMENT DES
DONNEES
Par définition, ceux sont les procédés et moyens utilisés pour la collecte et le traitement
des données primaires et secondaires en vue de résoudre les hypothèses et d’atteindre l’objectif
fixé par l’étude. C’est l’ensemble rationnellement coordonné des techniques en vue d’atteindre une
finalité. La première section de ce chapitre se consacrera au recueil des données et la seconde
montrera les traitements s’y rapportant dans la mise en œuvre du mémoire.
SECTION 1 : RECEUIL DES DONNEES
Beaucoup de documents sont utilisés dans la recherche. Ils sont internes mais aussi externes
à l’entreprise étudiée. Ils se rapportent, au présent et au passé. L'approche méthodologique choisie
dans le cadre de la résolution de notre problème est celle de « l'étude de cas ». Il s'agit d'une
approche qualitative par laquelle le chercheur utilise un raisonnement allant du particulier au
général, des faits aux lois, des effets aux causes, et des conséquences aux principes.
1.1. Sources de données
Afin d’identifier les différents concepts liés à son activité et à son organisation, pour
permettre de savoir les activités, missions et rôle de l’entreprise et de détecter les écarts à travers
cette étape, faire les analyses et interprétations y afférentes on a eu comme sources de données :
Les témoins qui sont « les sources primaires » parce qu'ils constituent le premier
témoignage de ce qui s'est passé, de ce qu'on a pensé ou de ce qu'on a dit. Les entrevues et les
témoignages directs sont les éléments qui ont conçus nos sources primaires car ils sont souvent
rares ou uniques.
Les sources secondaires sont « les données qui ont été collectées » pour servir de base à
l’évaluation :
- la recherche bibliographique et webographique faite auprès des différents centres de
documentation tels que la Bibliothèque Universitaire (BU) ainsi que les cybers. Mais également, -
les connaissances acquises durant les cours théoriques dispensés au cours des années précédentes.
En ce qui concerne ces données secondaires, on a procédé par la recherche sur les notions
de contrôle interne, d’audit interne, etc. suivi par la collecte des documents existant dans
l’entreprise dont : les procédures de réception et d’encaissement, les check List d’audit, résultat
d’inventaire trimestriel, etc.

21
Comme il s’agit d’un cas d’une entreprise précise, la population étudiée est d’abord
constituée par l’ensemble de toutes les personnes participant à la réalisation des opérations du
magasin. A chaque cycle étudié correspondra un échantillon de personne intervenant dans
l’accomplissement du travail. Nous avons choisi comme unité de référence les responsables des
différents services (responsables commerciaux, Comptables, responsables technique et
administratif) et surtout le Directeur du magasin SHOPRITE. Cela est dû au fait que le contrôle
interne est l’affaire de tous. Nous avons utilisé comme outils le guide d’entretien évoquant les
différentes questions que nous avons posé aux différents responsables et un questionnaire du
contrôle interne qui est une liste de questions établies à partir de la politique de gestion de
l’entreprise. Cela nous a permis de s’assurer que tous les dispositifs du contrôle interne sont
efficaces.
1.2. Techniques de recueil de données
Notre objectif est de recueillir le maximum d'informations sur le fonctionnement et les
procédures de gestion des réceptions des achats aux fournisseurs et celle des ventes aux clients de
SHOPRITE. La collecte des données se fera auprès des différents responsables de l'entreprise. Pour
les données primaires, nous les recueilleront à travers les entretiens et les observations
participatives.
1.2.1. L’entretien
C’est une technique reconnue pour obtenir des informations fiables et authentiques.
QUOI ? Les entretiens directs ont été réalisés grâce à des interviews qui nous ont permis d'entrer
directement en communication avec les responsables de l’entreprise. Dans notre cas, l’entretien
avec les responsables étaient dans le but de rassembler leurs points de vue, d’identifier les niveaux
hiérarchiques, de connaître la façon dont les contrôles sont conçus et effectués en pratique.
L’entretien était semi-dirigé du fait qu’on voulait des informations précises sur notre thème. Il n’y
a pas eu d’imposition rigoureux sur les questions mais seulement une orientation de la pensé de la
personne. L’entretien a ainsi pris la forme d’une conversation plutôt que de la forme
d’interrogatoire.
QUI ? Les acteurs cible de cette technique étaient les responsables de chaque postes de
l’organigramme, le directeur de magasin faisant parti, les personnes expert en vue de soutirer le
plus d’information possible.

22
COMMENT ?
Par le guide d’entretien
Ce questionnaire guide d’entretien est nécessaire pour pouvoir tracer le DCD des cycles d’achat,
de vente, de stock en premier lieu. Puis, il permet d’appuyer nos recherches dans la vérification de
nos hypothèses et dans l’atteinte de nos objectifs.
- Le guide d’entretien est un document qui dresse une liste indiquant les thèmes et points
spécifiques à aborder au cours d’un entretien. Pour cette étude, ce guide indique les thèmes qui
sont les points essentiels à aborder et chaque thème contient des informations détaillées appelées «
contenu ». Ces points concernent les procédures d’achat et de vente des marchandises et les
objectifs à atteindre par l’entreprise en rapport à ces activités.
- L’objectif de l’utilisation de ce guide pour cette étude est d’obtenir les premières informations
primaires qui serviront de base pour approfondir les études. L’avantage que représente cet outil
c’est la facilité de l’utilisation car c’est l’auteur même du guide qui la rédige et l’applique.
L’utilisation d’un guide d’entretien est souvent accompagnée de l’administration d’un
questionnaire pour appuyer les recherches et surtout pour approfondir l’étude. L'ensemble des
questions ou points à aborder lors de l'entretien est nommé grille, guide ou conducteur d'entretien.
Ce guide d’entretien est donc pour nous ce que l’on peut également appeler un « questionnaire
guide ».
Le questionnaire ouvert
On l’a utilisé sur les responsables des différents services (responsables commerciaux,
Comptables, responsables technique et administratif) et surtout le Directeur du magasin
SHOPRITE. (QUI ?)
Le questionnaire ouvert a pour objectif d’obtenir une réponse personnelle du sujet. (DANS
QUEL BUT ?)
Le questionnaire est un des outils de recherche pour les sciences humaines et sociales. C’est
une liste de questions comportant ou non des propositions de réponses. L’inconvénient est que l’on
fait appel à l’expression verbal du sujet, il peut être désemparé devant la question et devant la
multiplicité de réponses possibles il sera tenté d’exprimer la première qui lui vient à l’esprit et non
son opinion véritable. (QUOI ?)
On a procédé par les points sur les variables d’hypothèses qui est la traduction des objectifs de
recherche en questions auxquelles la personne interrogée peut répondre, et puis l’incitation des

23
personnes interrogées à collaborer à l'enquête et à fournir les informations raisonnablement.
(COMMENT ?)
Le questionnaire fermé (questionnaire de contrôle interne)
QUI ? Le personnel du magasin
QUOI ? Ces questions permettent au sujet de répondre par oui ou non ou indique qu’il est sans
opinion. L’avantage est la rapidité et la facilité de la tâche du sujet et de l’enquêteur. Les résultats
sont énoncés clairement et il n’y a pas de difficultés pour interpréter les réponses. L’inconvénient
est que les résultats peuvent être trompeurs, on limite arbitrairement la liberté du sujet en ne lui
offrant pas la possibilité d’exprimer son opinion personnel.
DANS QUEL BUT ? Ici, le questionnaire est destiné à l’évaluation théorique de la procédure afin
de dégager les forces et faiblesses du contrôle interne, de comprendre la pratique de l’entreprise
selon les théories mais surtout la vérification de la bonne séparation des tâches.
Tableau 1 : Illustration de l’entretien
ENTRETIEN
QUI ?
Les responsables des
différentes fonctions
d’administration du
magasin
Les vendeurs de chaque
département de vente et
le reste du personnel
Les conseillers externes à
l’entité
PAR
QUELS
MOYENS ?
Guide d’entretien,
Questionnaires ouvert,
QCI
Guide d’entretien,
Questionnaires ouvert,
QCI
Guide d’entretien,
Questionnaires ouvert
DANS
QUEL
BUT ?
Rassembler leurs points de
vue afin d’identifier les
niveaux hiérarchiques pour
la bonne séparation des
tâches, de connaître la
façon dont les contrôles
sont conçus et effectués en
pratique
Pour dégager les forces
et faiblesses du CI,
l’analyse des risques,
évaluation de la fiabilité
du système, affirmer la
permanence
d’application des
procédures
Formuler les hypothèses et
valider certaines informations.
OU ? Dans leurs bureaux Sur leurs lieux de travail Sur leurs lieux de travail
QUAND ? Le premier mois du stage Le second mois du stage Lors de la phase rédaction.
Source : Investigation personnelle, 2016

24
1.2.2. Observation
L’observation est la constatation de la réalité instantanée de l’existence et du fonctionnement d’un
phénomène ; on aura deux sortes d’observation pour notre étude :
Observation physique
Elle a été pratiquée pour confirmer les avancements de la personne interviewée notamment
sur les documents administratifs des cycles de l’étude. On l’a pratiqué du fait qu’elle est aussi une
source riche d’exemples spécifiques qui sont utiles à l’illustration des conclusions générales.16 La
bonne pratique de l’observation physique consiste à observer plusieurs personnes dans le but
d’éliminer la subjectivité de l’observation qui subsiste toujours. L’observation physique est bien
évidement la technique qui présente les garanties les plus solides car il n’est rien de plus fiable que
le phénomène observé directement, cependant cette technique n’est pas universelle puisqu’une
observation physique faite sur un élément donné ne permet pas de généraliser le constat à toute une
population.
Observation participative
L’observation participative quant à elle nous a permis de participer à certaines opérations pour le
contrôle des activités et de suivre la réalité des opérations. On a commencé par le devant-caisse,
puis à la trésorerie du magasin, ensuite avec le personnel du scanning et finalement à la réception
des marchandises du fournisseur. Elle consiste à entrer en contact avec les différents exécutants en
respectant la procédure mise en place, afin d’une part de s’en faire confirmer le déroulement, et
d’autre part, de vérifier l’existence des éléments matériels impliqués par sa mise en œuvre. La
pratique montre d’ailleurs que la personne interrogée a concrétisé ses explications en nous montrant
les différents supports matériels utilisés.
SECTION 2 : LES METHODES D’ANALYSE DES DONNEES
La méthode hypothético-déductive est une méthode scientifique qui consiste à formuler une
hypothèse afin d’en déduire des conséquences observable future et permettant d’en déterminer la
validité. Et elle devrait se baser sur une démarche expérimentale théorisée en particulier.
Maintenant pour mieux comprendre les problèmes posés au début et pour mieux anticiper les
résultats attendus nous allons voir la démarche de vérification.
16 P.SCHICK- J.VERA- O.BOURROUILH-PAREGE (2010), Audit interne et référentiels de risques, DUNOD

25
2.1. Traduction des hypothèses en variables
Pour pouvoir traiter les données collectées et pour étudier la corrélation entre elles, il faut les
traduire en variables. Dans notre cas d’espèce, nous avons trois variables pour chaque hypothèse :
H1 : L’existence de documents administratifs adéquats améliore l’efficacité du contrôle interne.
H2 : La permanence d’un système de contrôle interne efficace et efficient contribue à la réalisation
des objectifs stratégique de l’entité.
:
SOURCE : Investigation personnelle, 2016
Efficacité
du CI
Existence des documents administratifs sur les cycles
(observation physique dans chaque fonction)
Existence du manuel de procédures (observation physique
et entretien avec le personnel du magasin)
Conformité de ces procédures (entretient avec le
personnel du magasin)
Réalisation
d’objectifs
stratégiques
Évaluation de la fiabilité du système (par le QCI sur le
personnel du magasin et surtout les responsables du cycle
d’achat et d vente)
Affirmer la permanence d’application des procédures
(Test de fonctionnement ou de permanence)
Analyse des risques pour l’atteinte des objectifs
(entretient avec le personnel et consultation des rapports
d’activités du magasin)

26
2.2. Méthode d’évaluation
Les données obtenues sur terrain seront dépouillées manuellement car notre échantillon est
relativement réduit. Les résultats de notre étude seront reportés littéralement, aux différents
tableaux et graphes. En outre, la procédure comprend généralement la transcription du discours
oral. La méthode d’analyse que nous avons faite est l’évaluation du contrôle interne qui se déroule
en deux (02) niveaux :
2.2.1. L’évaluation théorique
Relative à l’étude de l’organisation de l’entreprise tout en essayant de comprendre l’impact
de cette organisation sur la direction et la gestion de cette entreprise. Pour ce faire, nous ferons la
synthèse écrite des entretiens que nous avons eus avec les responsables intéressés. Nous nous
servirons de cette méthode pour décrire les procédures a travers :
Flow-chart ou Diagramme de Circulation de Documents
Le flow-chart ou DCD est une représentation graphique décrivant la suite des opérations
réalisés dans le cadre du processus d’activités du magasin. C’est un outil de description et de
représentation des activités de l’entreprise, le flow-chart nous permettra de représenter
physiquement la succession des phases des processus de gestion du cycle achat et de vente. La
nature des tâches et contrôles effectués, les documents et supports utilisés, les outils pratiqués sont
représentés par un symbole reliés les uns aux autres pour chaque acteur du processus.
Le diagramme permet de visualiser de manière globale le cheminement des informations
qui facilite l’analyse du processus étudié. Son élaboration permet de mieux cerner la procédure
dans ses détails, de donner une vue complète de l’enchaînement des opérations, de vérifier la
cohérence, la validité et l’efficacité des dispositifs de contrôle interne, d’en dégager les forces et
faiblesses. Le diagramme de circulation n’est pas seulement un outil de description mais aussi un
outil de pré-analyse. Aussi, le diagramme de circulation est un moyen efficace pour connaître et
comprendre l’organisation des processus étudiés ainsi que les points de contrôles existants dans le
cadre des procédures en vigueur.
L’avantage est la facilitation de la découverte du domaine étudié, de mettre en évidence les
faiblesses du contrôle interne. Il constitue par ailleurs un outil de communication lors de la
validation par les personnes concernées en garantissant une bonne compréhension du processus.
Cependant, des notes complémentaires sont présentées à l’appui du diagramme de circulation de
document pour expliciter la symbolique utilisé.

27
Grille d’analyse des fonctions
L’utilisation de cet outil vise à discerner facilement les fonctions incompatibles au sein du
système organisationnel lié aux différents cycles ou les cumuls de fonction. Alors, nous pourrons
proposer des solutions d’amélioration des procédures si nécessaire. La grille d’analyse des
fonctions ou grille de séparation des tâches est un tableau effectuant l’inventaire des différentes
opérations réalisées et permettant en particulier de repérer les cumuls de fonctions17. C’est un outil
de diagnostic qui permet de déceler sans erreurs possibles les manquements au principe de
séparation des tâches, d’analyser la charge de travail par agent, d’identifier la structuration et la
manière dont elle est remplie. Le contenu de la grille d’analyse peut changer d’une entreprise à
l’autre mais le principe reste le même suivant l’activité à analyser.
2.2.2. L’évaluation pratique
Elle nous mène à vérifier la conformité des applications et leur permanence dans l’organisation. Le
rapport d’évaluation met l'accent sur l'adéquation et l'efficacité du contrôle interne, et les résultats
de l'évaluation renvoient à des contrôles supplémentaires ou des améliorations. Les outils d'analyse
des données que nous avons utilisés sont les différents tests et le questionnaire de contrôle interne
pareillement au questionnaire fermé. Les données ainsi collectées ont été analysées par le moyen
de certains outils en vue d'une synthèse générale de l’étude.
Test de conformité :
Les tests de conformité s’assurent qu’un élément de contrôle interne est effectivement
appliqué à un moment donné (exemple: procédures d’inventaire physique, contrôle de qualité et
quantité des réceptions d’achat). Il s’agit d’un suivi des documents à travers tous les postes, suivis
des tâches accomplies sur ces documents pour s’assurer de l’application des procédures décrites.
La mise en œuvre des tests de conformité permet de réaliser des sondages « numérique » car
l’objectif est de déterminer la fréquence d’application du contrôle interne (donc son niveau de
confiance).
Par ailleurs, ces tests doivent revêtir une ampleur suffisante pour donner à l’auditeur la conviction
que les procédures contrôlées sont appliquées d’une manière permanente et sans défaillance. Les
tests de conformité sont importants pour s'assurer que les dispositifs de contrôle interne ont été
appliqués, ils permettent de remonter à la source en passant par les phases intermédiaires.
17 Cours d’Audit général, MASTER 1

28
Questionnaire de contrôle interne
Le questionnaire de contrôle interne est l’outil de diagnostic qui à pour objectif de déterminer
les forces et faiblesses apparentes du système. Cet outil nous permettra de corroborer les résultats
de détection des forces et faiblesses des pratiques actuelles de chaque cycle. Le questionnaire est
un outil complémentaire du DCD dans l’évaluation du CI. A cet effet, il sera adressé à tous les
intervenants de chaque cycle étudié. Le questionnaire s’emploiera de deux manière: comme un
outil d’analyse uniquement ou comme un outil d’interview et d’analyse. Dans le premier cas il est
rempli par l’auditeur à partir des notes prises par celui-ci. Dans le second cas, les réponses sont
fournies directement par l’interrogé.
Test de permanence
Il s’agit d’une vérification de l’application permanente du point fort théorique dégagé à partir de la
connaissance de procédures appliquées. Ce test permet de s’assurer que les opérations sont toujours
bien traitées dans la réalité conformément à ce qui a été décrit lors des entretiens. Cet outil vient
de compléter les descriptions obtenues lors des entretiens. Ce test se fait à l’aide d’un sondage
auprès du service comptabilité.
Le diagnostic SWOT
Le diagnostic SWOT (Strengths, Weakness, Opportunity, Threats) ou plus communément
appelé analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) est un outil d’analyse
permettant de réaliser un diagnostic interne des forces et des faiblesses de l’entreprise ainsi qu’un
diagnostic externe des opportunités et des menaces de l’environnement de l’entreprise. Il est utilisé
afin de réaliser un portrait de la situation de l’entreprise, comprendre les besoins de celle-ci et ainsi
de guider les activités de planification et de stratégie d’une organisation.
L’analyse FFOM est avantageuse parce que c’est un outil simple à comprendre et à utiliser,
elle peut dresser rapidement un portrait interne autant qu’externe d’une organisation. Elle peut
s’adapter facilement à tout genre de domaines stratégiques relatives à la gestion et enfin d’identifier
les forces et faiblesses afin de planifier une stratégie et prendre des décisions. Elle a néanmoins ses
limites. La première limite est sa mauvaise utilisation qui peut entrainer vers un domaine d’étude
trop vaste. La seconde limite est le temps qu’il faut prendre pour bien le réaliser et de bien connaître
quelles sont les FFOM réelles de l’entreprise à étudier.

29
Pour bien éclaircir la méthode d’analyse, les différentes phases de l'évaluation du contrôle interne
que nous avons suivi seront illustrées dans une figure en dessous. Elle se divise en trois grandes
parties distinctes dont :
la prise de connaissance de l’environnement du contrôle interne:
Description détaillé du système de l’entreprise en général, sa globalité et ses spécificités par
l’utilisation des diagrammes de circulation de documents à la fin ; puis il y a lieu de faire le suivis
de quelques transactions pour s’assurer de la bonne marche du système par les différents tests et le
aussi par la grille d’analyse des fonctions dans l’entité afin de distinguer les attributions des
personnel dans chaque service et mieux cerner les personnes exerçant des fonctions incompatibles.
l’évaluation des dispositifs de contrôle interne:
Il s’agit de l’analyse critique, de l’identification des forces et faiblesses du système existant par le
questionnaire de contrôle interne. Quand les réponses obtenus sont positif, répondent à l’exactitude
et conformité du système alors les points sur ces questions sont considérés comme les forces du
système et ceux avec des réponses négatives seront remis en causes et vont trouver des solutions
pour devenir des forces à leur tour. Puis après le jugement de cohérence et de fiabilité par des tests.
test de permanence
Fait pour s’assurer que les points positifs trouvent leur prolongement dans l’activité de l’entité et
garantir la pérennité de celle-ci.

30
Schéma 2 : Modèle d’évaluation du contrôle interne
I- Prise de connaissance du système
II- Evaluation du dispositif du CI
III-Test de permanence
Source : Cours d’audit général MASTER 1
Description détaillé du système
Suivis de quelques transactions
pour s’assurer de la bonne marche
du système
Analyse critique, identification des
forces et faiblesses
Jugement de cohérence et de fiabilité
Forces du système Faiblesse du système
Test pour s’assurer que les procédures
de contrôles fonctionnent de manière
permanente
Evaluation du contrôle interne
Positive Négative
Adaptation du programme de
vérification matérielle pour satisfaire
l’objectif de la mission
Remises en cause du programme initial

31
SECTION 3 : LIMITES DE L’ETUDE ET DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées se définissent comme l’ensemble des obstacles qui ont empêché
le recueil de données, leur traitement, leur analyse, ainsi que la rédaction de ce mémoire. Chez
SHOPRITE, les contraintes de temps et de moyens ne nous ont pas permis de rencontrer tous les
acteurs, surtout la Direction Générale alors qu’on cadre notre étude dans le domaine de la
gouvernance d’entreprise donc on n’aura pas l’occasion de mettre en exergue cette partie de notre
théorie dans nos résultats. En vérité, les responsables de l’audit interne du magasin qui sont les
personnels ayant une expérience du domaine du fait de leur ancienneté dans le groupe n’ont pas pu
nous recevoir lors de leur passage dans le magasin d’où le traitement du sujet est orienté seulement
par nos connaissances acquis durant nos cours théoriques. La confidentialité des informations est
aussi d’une grande limite qui a créé les difficultés sur le traitement du sujet puisque les
consultations de documents étaient restreintes d’une part mais d’autre part, aucun état financier ne
nous est autorisé à notre niveau car notre étude s’est limitée dans le magasin et on s’est satisfait
des informations eu malgré l’impossibilité de percevoir le domaine plus élargi comme la direction
financière afin de suivre la continuité du traitement de la comptabilisation. Ainsi, beaucoup
d’aspect du contrôle interne ne nous paraissait pas éclairé et cela a nécessité la consultation de
personnes expertes afin de s’en assurer. Même si l’on est l’enthousiaste dans la conception du
présent mémoire, ces difficultés nous ont tellement contraints.
Pour conclure, cette première partie nous a donc éclairés suffisamment sur la zone d’étude,
puis elle a survolé une partie théorique qui était non négligeable. Cette partie descriptive a mis en
avant les démarches suivies pour l’élaboration de ce travail de recherche. Cela pour aboutir aux
résultats attendus et atteindre les objectifs fixés. Dans le premier chapitre, les matériels qui
constituent la base même de la recherche ont été présentés dans le besoin d’appréhender le domaine
de l’étude et pour confronter les réalités et les théories. Ayant vu tous les volets du contrôle interne
et ayant précisé la zone d’étude, dans le second chapitre, on a mis en évidence les diverses
méthodologies dont nous avons eu recours au collecte et à l’analyse des données. Après avoir
exposé les différents matériels et méthodes utilisés, une brève explication des limites et difficultés
rencontrés pendant l’élaboration du mémoire termine la première partie pour pouvoir entamer par
la suite les résultats dans la deuxième partie. Les résultats qui présenteront les différents faits
découlant des différentes observations et procédés que nous avons accomplis.

32
PARTIE II : RESULTATS
Rappelons que par définition, « une société commercial est instituée par deux ou plusieurs
personnes qui conviennent, par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens en
numéraire, en nature ou en industrie, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie
qui pourra en résulter.»18
Dès lors, le patrimoine créé ne sera protégé des risques pouvant entraver le développement de
l’entreprise que s’il existe un bon système de contrôle interne où les procédures administratives y
sont parties intégrante : « c’est en étudiant et en évaluant le système de contrôle interne qu’on peut
examiner les procédures destinés à prévenir les faits délictueux. »19 Ainsi, dans cette partie, nous
allons montrer le fruit de notre recherche sur le terrain.
Le premier chapitre sera accès sur la description des procédures régissant les cycles de travail
et la deuxième sera consacrée à l’évaluation du contrôle interne. On travaillera avec les diagrammes
de circulation de documents, questionnaires et les divers tests durant l’élaboration du travail.
18 Article n° 1 et n°3 de la loi 2003-036 sur les sociétés commerciales
19 PASCAL SIMONS (1987), Audit financier, Les Editions d’Organisations, Paris. p 49

33
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DES PROCEDURES
Les procédures sont considérées comme des formalités professionnelles établies par la
société et devant être respectées par tous les travailleurs pour assurer l’accomplissement et
l’enchaînement des diverses tâches des différents départements. Dans ce chapitre, outre le
diagramme de circulation des documents des cycles de la réception des achats aux fournisseurs, la
vente aux clients, on fixera aussi une seconde section consacré à la séparation des tâches dans ces
cycles.
SECTION 1 : CIRCULATION DES DOCUMENTS
Le diagramme de circulation des documents ou « flow chart » est une représentation
graphique décrivant la suite des opérations réalisées dans le cadre d’un processus. Il permet de
visualiser de manière globale le cheminement des informations ce qui facilite l’analyse du
processus étudié20. La nature des tâches et contrôles effectués, les documents et supports utilisés
seront représentés par des symboles pour montrer le processus.
1.1. Procédures d’achats
Le magasin dispose d’un service de réception des approvisionnements. Ce service se divise
en deux : la première assure le contrôle en qualité et en quantité de la réception physique des
marchandises ; la seconde assure de l’enregistrement des entrées par l’attribution de numéro (GRN)
à chaque livraison de fournisseur et en fin de journée elle scanne les pièces justificatives et les
envoie au service de la comptabilité.
Lors de la livraison au magasin, les marchandises sont munies du Bon de commande et de la
facture correspondante sans lesquels les marchandises seraient irrecevables. Le réceptionniste
compare le bon de commande avec les marchandises du fournisseur et la facture correspondante
pour conformité. Apres le comptage, la vérification de la qualité et de la quantité, le réceptionniste
appose le cachet de réception "GRV" (numéro d'enregistrement de la réception des marchandises)
et attache le "GRV Slip" sur la facture. La facture ayant obtenu ce "GRV" est directement transféré
au "Computer room" (un département au niveau des magasins) pour saisie. La personne
responsable de la saisie des factures au "Computer room" doit vérifier les informations inscrites
20 P.SCHICK- J.VERA- O.BOURROUILH-PAREGE (2010), Audit interne et référentiels de risques, DUNOD. p181

34
sur le cachet "GRV" et comparer les bons de commande avec les factures des fournisseurs. Une
nouvelle facture pro forma résulte de cette nouvelle saisie et cette dernière doit être comparée ou
vérifiée avec celle des fournisseurs. Après cette vérification, les factures sont envoyées au
Responsable administratif du magasin qui les revérifie et ensuite il fais l’imputation toutes ces
pièces au système en les validant et les envoyant a la direction administrative et financière. Ces
justificatifs sont:
- les factures originales du fournisseur avec cachet et n° « GRV »;
- bon de commande avec « document number »;
- facture pro forma
- Tableau récapitulant l'ensemble des factures ayant obtenu des « GRV ».
Les soins accordés aux produits commencent dès la réception car la plupart des litiges
concerne la qualité ou la quantité des produits livrés. De cette façon, la réception des marchandises
au sein de SHOPRITE doit respecter les règles suivantes :
1.1.1. Contrôle du chargement
La vérification des conditions de transport porte sur la température, la confection des palettes et
l’état des emballages, le respect de la chaîne de froid pour les produits pré réfrigérés.
1.1.2. Contrôle quantitatif
Cette opération comprend le comptage des divers colis, le contrôle des poids brut ou le nombre des
pièces par colis (par sondage ou systématique), le contrôle périodique des tares des emballages, la
comparaison du bon de livraison et du cadencier pour repérer les manquants ou les changements
de références et enfin, la vérification de tous les éléments d’identification et l’enregistrement
permettant la traçabilité des produits (les codes-barres…)
1.1.3. Contrôle qualitatif : Normalisation et réglementation
Lors de la réception, la qualité des marchandises est contrôlée par un manager, un agent de sécurité
externe et un agent de sécurité interne. Cette opération consiste à vérifier le respect des normes tel
que la date d’expiration des produits et leur mise en marché, le conditionnement, l’origine,
l’étiquetage, et l’état de fraicheur des produits périssables surtout les fruits et légumes. Il s’agit
aussi de contrôler l’état sanitaire des produits et leur conformité avec les directives de l’hygiène et
de la sécurité alimentaire.

35
1.1.4. Contrôle de la livraison
Elle consiste à rapprocher le bon de commande du bon de livraison afin de s’assurer que la
marchandise livrée est conforme à celle qui a été commandé.
Tableau 2 : DCD Cycle Achat
OPERATIONS PERSONNEL DOCUMENTS OBSERVATIONS
-Envoie des commandes aux
fournisseurs
-Réception des marchandises
commandées avec facture
-Attribution d’un numéro
-Vérification en qualité et
quantité conformément au
BC
-Signe les factures
-Enregistrement des entrées
sur la fiche de stock
-Mise à jour des registres de
commande
-Envoie des pièces
justificatives à la
comptabilité
-Comptabilisation des
entrées
Directeur
commercial
Réceptionnaire et un
personnel de sécurité
Assistante
Réceptionnaire et un
personnel de sécurité
Directeur
commercial et
fournisseur
Assistante
Assistante
Assistante
Direction
Administrative et
Financière
Les commandes
proviennent de chaque
départements et triés par
fournisseurs.
Pour confirmation de la
réception
Pour le rapprochement de
la facture au bon de
commande
Scan journalière des pièces
justificatives
Source : D’après l’entretien et observations auprès de ce service, 2016.
BC
FACT2
Attribue un
numéro
Vérification
s
Signatur
e FACT
F.STOCK
RC
E
FACT
BC
N

36
1.2. Procédures de ventes et de trésorerie
Elle se divise aussi en deux étapes : la première se fait à la caisse par la réception des clients et la
seconde consiste à l’enregistrement des recettes. Les articles référencés avec des codes-barres sont
liés à un numéro d’identification de l’article et au moment de leur vente, ils passent au scanner à la
caisse faisant l’objet d’un paiement. Ce paiement peut être effectué sous différente manière :
-en espèces : les clients paient directement au comptant ;
-par chèque : ils paient le montant qu’il devait par chèque ;
-par bon d’achat « gift voucher » : les articles sont échangés contre un bon d’achat qui était acquis
par les clients bien avant la date de l’achat.
-par carte bancaire : les clients paient à l’aide d’une carte validé par une machine électronique.
1.2.1. Procédure de caisse
La procédure de caisse de la société SHOPRITE se diffère de celle des autres sociétés car elle ne
détient pas son argent dans une caisse nationale mais dans les magasins sous le nom de « Petty cash
» ou « main float ».
Dans les magasins, il existe deux sortes de caisse :
- le fonds de caisse ;
- la caisse monnaie.
. Le fonds de caisse
Le montant du fonds de caisse est de 70000Ar. Comme son nom l’indique le fonds de caisse sert à
alimenter la caisse de façon à ce que chaque magasin ne manque de rien en matière d’argent et
qu’au cas où le magasin a besoin d’un somme assez considérable.
. La caisse monnaie
Toutes les dépenses des magasins sont à récupérer dans la caisse monnaie tout en faisant un « Petty
cash »servant de pièces comptables pour justifier l’opération. C’est le Petty cash qu’on
comptabilise à l’expenses creditors. Afin de suivre l’évolution et le mouvement de caisse, il suffit
de consulter le grand livre Petty cash.
1.2.2. Procédure de trésorerie
Grâce au système Shop POS utilisé par SHOPRITE, lorsqu’un client effectue un achat sur
différents articles et la caissière les fait passer au scanner, les informations concernant cette vente

37
sont directement émises ou transférées au département responsable des ventes au magasin : le prix
unitaire de l’article, le montant total, département des marchandises (boulangerie, charcuterie, non
alimentaire), somme reçue et rendue.
A un moment donné, le directeur administratif fait un prélèvement des sommes dans la caisse qui
fera l’objet d’un versement à la banque tous les trois (3) jours. Les caissiers remplissent ensuite un
document appelé « Cashing up slip » permettant le billetage pour vérification des sommes
réellement à verser puis déclarent celui-ci au système Shop POS. Après la déclaration au Shop
POS, toutes les informations sont émises à la «direction administratif et financier» pour subir
d’autre traitement. A la fin de la journée ressort différents rapports de vente et considérés comme
des pièces comptables tels que:
- OCB un compte en T : à gauche se trouvent les différents encaissements et à droite les
diverses dépenses engagées par le magasin et les versements à la banque
- Cashing up slip
- Deposit slip et bordereau de versement
A la fin de la semaine sort le « Weekly business report et le weekly business summary ».
Toutes les informations sur les ventes sont capturées par le système Shop POS et après validation
du directeur administrative, celles-ci, sont transférées au système SAP de la direction générale à
Madagascar et en Afrique du Sud.
Le cheminement de la circulation des documents sur les procédures de ventes seront retrouvés
dans le tableau ci-après :

38
Tableau 3 : DCD Cycle vente
Source : D’après l’entretien et observations auprès de ce service, 2016.
OPERATIONS PERSONNEL DOCUMENTS OBSERVATION
-Accueil des clients
-Attribution du « ticket de
caisse »
-Réceptions des paiements
par espèces, chèques, bons
d’achat et par paiements
électroniques
- Comptage physique de la
caisse
-Déclaration des caissiers
-Signature des déclarations
-Enregistrement du cash et
des pièces de caisse au grand
livre
-Préparation des bordereaux
de versements la banque
-Versement à la banque
-Classement des dossiers à
comptabiliser par semaine
- Envoie des dossiers à la
direction administrative et
financière pour être
comptabilisés
Caissières
Caissières
Caissière
Caissières et la
trésorière
Caissières et la
trésorière
Directeur
administrative
Trésorière
Trésorière/ assistante
Trésorière/
Assistante
Trésorière/ assistante
Scan à 100% des
marchandises
Des fois, cela se
fait inopinément à
la demande du
superviseur de
caisse ou du
directeur
administrative
Bordereau de
versement de
chèques et
d’espèces séparés
Tous les 3 jours
Les dossiers à
comptabiliser sont
composés des
pièces de caisses
et imprimés des
rapports
journalières de
ventes
Accueil
clients
Ticket
Paiement
Comptage
physique
Signatur
es
E
N
Déclaration
GL
BV2
Versement à la
banque

39
Après avoir vu la circulation des documents sur ces cycles, on va mettre en évidence les fonctions
de chaque service qui seront présentés par une grille d’analyse dans la section précédente.
SECTION 2 : GRILLE DE SEPARATION DES TACHES
La grille de séparation des tâches permet de comprendre par rapport à la chronologie des
opérations réalisées dans un processus ou une fonction, la répartition des activités entre les
différents acteurs à un instant donné. Elle est établit afin de s’assurer du respect du principe de base
du contrôle interne : « la séparation des fonctions ».
Tableau 4 : Grille de séparation des tâches
FONCTIONS SERVICE DE RECEPTION RESPONS
ABLE DE
STOCKS
SERVICE DES VENTES
RECEPTION
NAIRE
ASSISTAN
T
CAISSES TRESORERIE
Etablissement du bon de commande X
Réceptions des commandes X
Mise à jour du fiche de stock X
Enregistrement comptable des factures X
Comptage des stocks par département X
Evaluation des écarts (en valeur et en
quantité)
X
Accueil des clients X
Enregistrement des recettes et
versements à la banque
X
Envoie des dossiers ou pièces
justificatifs à la direction administrative
et financière pour être comptabilisé
X X
Source : D’après entretient auprès du personnel et validé par le directeur du magasin

40
Chez SHOPRITE, les décisions appartiennent aux différents directeurs. Au plus haut de la
hiérarchie se trouve le directeur de magasin qui a sous son éventail de subordination le directeur
commercial et le directeur administratif et financier. La fonction de décision rejoint la fonction de
contrôle (approbation d’une demande après le contrôle de son utilité) et est indissociable du
principe d’intégration. Si cette fonction n’existait pas, toute personne pourrait faire des commandes
inutiles ou en quantité surabondante. Cela suppose une bonne procédure d’approbation et
l’existence d’un manuel de procédure. Ici l’approbateur vérifie la corrélation étroite entre les
besoins techniques à satisfaire et les caractéristiques techniques de stocks à acquérir. La fonction
de trésorerie et de stocks sont les fonctions de détentions existantes dans le magasin. Ceux sont les
plus exposés à la fraude même si l’on se trouve dans un univers informatisé. La fonction de
comptable est celle qui enregistre les informations durant les réceptions des réapprovisionnements.
Elle contrôle les documents avant leurs enregistrements. Elle se distingue des autres fonctions et
se sépare bien de la trésorerie. La fonction de contrôle est complétée par les auditeurs internes. Ils
font la vérification, manuelle ou informatisé, intégrée au système d’information comptable et a
pour objet, par des processus routiniers, systématiques et permanents, la vérification des opérations
de décision, de détention et de comptabilisation. L’absence de séparation des fonctions entraîne un
danger bien connue: la possibilité de frauder sans que la fraude puisse être détectée par des
contrôles routiniers.
Ce chapitre nous a donc montré les diverses connaissances de base pour une évaluation du
contrôle interne dans le magasin; le fondement de l’étude étant focalisé dans les cycles d’achat et
de vente lesquels on a décrit la circulation des documents existants. La règle de séparation des
fonctions étant incluse dans le principe d’organisation, la grille de séparation des tâches a pour
objectif d’éviter que dans l’exercice d’une activité de l’entreprise, un même agent ne cumule les
fonctions de décisions ou opérationnelles, les fonctions de détention matérielle des valeurs et des
biens, les fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information), les fonctions de
contrôles. Entamons par la suite une évaluation du CI afin de sortir les points de forces et de
faiblesses ainsi que la permanence d’application des points de contrôle.

41
CHAPITRE 2 : EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
L’appréciation du contrôle interne comprend des techniques de travail destinés à recueillir
des éléments de preuve et porte sur les opérations courantes et répétitives.21 C’est ainsi qu’on s’est
focalisés sur les cycles d’achat et de vente dans notre étude. Dans ce chapitre, on va mettre en
exergue les différents tests effectués pendant l’évaluation dont le test de conformité et d’existence
sur les procédures. Ensuite le QCI et le test de permanence, et en dernier l’impact de l’activité
permanente dans la maitrise des risques.
SECTION 1 : TEST DE CONFORMITE ET D’EXISTENCE
La vérification de la conformité est faite pour s’assurer que les descriptifs des cycles sont
corrects tandis que la vérification de l’existence assure que les procédures n’ont pas été modifiées
et que ses descriptions sont toujours valables à tel ou tel moment. L’objectif de ces tests n’est pas
de vérifier que les procédures décrites sont celles qui sont réellement utilisées mais de confirmer
que le descriptif représente bien la procédure telle qu’elle est prévu par l’entreprise.22
1.1. Test de conformité par résumé des phases clés du processus (Annexes)
Les phases clés sont les opérations courantes de l’entité, c'est-à-dire : l’achat et la revente. D’où
notre investigation pour tester la conformité de leurs procédures sur ces phases par rapport aux
normes de l’entreprise. Le test permet à l’auditeur d’obtenir des preuves probantes qui crédibilisent
ses constats de disfonctionnement.
1.1.1. Réception des marchandises
C’est là que commence le processus de contrôle des marchandises que ce soit qualitatif ou
quantitatif afin de suivre la norme des procédures établi. Le graphe suivant montre l’atteinte des
objectifs sur les points essentiels de cette phase :
21 Alain MIKOL (1998), Le contrôle interne, Presses Universitaires de France, Paris, p81 22 OP.CIT. p94

42
FIGURE 1 : Tests de conformité de la réception des marchandises (Fait inopinément)
Source : Test effectué auprès des agents en responsabilité des réceptions de marchandises, 2016
Cette figure nous montre que l’endroit et tout l’ensemble des procédures de la réception sont
fonctionnels et biens sécurisé à hauteur de 100%. L'objectif de l’analyse du système de contrôle
interne de la fonction « achats fournisseurs » devant permettre de s'assurer que tous les achats sont
correctement autorisés et comptabilisés, les achats comptabilises correspondent a des dépenses
réelles de l'entreprise, toutes les dettes concernaient les marchandises et services reçus et sont
enregistrées dans la bonne période.
1.1.2. Encaissements
Dans le magasin, les encaissements font l’objet de sérieux contrôles vu que l’entité ne peut se
développer que grâce à la réalisation de ses chiffres d’affaires. Elle ne peut se détacher de ses
créances aux fournisseurs que si les affaires sont rentables. Le graphe suivant montrera les
principaux points abordés lors de l’investigation:
FIGURE 2 : Test de conformité des encaissements
Source : Test effectué auprès des agents en responsabilité de la vente, 2016
vérification de la fonctionnalité de l’endroit.
vérification des dispositifs de sécurité
Livraison des approvisionnements
Vérification du respect de la règlementation.
Identification des individus autorisés
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Vérification du fond de caisse
Scan des marchandises
Encaissement des fonds
Contrôle inopiné journalière des caisses
Prélèvement par les caissières

43
Tout comme l’endroit, les matériels et méthodes comprenant les procédures doivent être
fiabilisés et bien sécurisés pour éviter d’augmenter le taux de risques pouvant nuire au bon
fonctionnement des affaires. Par les tests effectués, la conformité des procédures aux normes de
l’entité ici arrive à 100%.
1.2. Test d’existence
L’application des documents de travail a tout instant en garantissant que le processus fonctionne
journalièrement, de manière continue et permanente-nous conduit à faire ce test. (cf. annexe)
1.1.3. Test d’existence du manuel de procédure
Il est important que chaque acteur dans l’organisation connaisse son rôle et le manuel de procédure
est l’élément principal qui doit le refléter. Après avoir déterminé son existence et sa compréhension
par les salariés, représentons-le ensuite dans la prochaine graphe.
FIGURE 3 : Test d’existence du manuel de procédure
Source : Test effectué auprès du personnel de chaque fonction, 2016
En interrogeant les différents acteurs dans l’exercice de leurs fonctions, on a pu ressortir que la
connaissance de l’existence du manuel de procédure est encore floue pour la totalité de personnes
interrogées. Mais pour ceux qui on en eu conscience, ils affirment qu’ils s’y réfèrent dans
l’accomplissement de leurs tâches. On en conclu donc que les salariés travaillent sans guide et font
seulement ce qu’ils pensent être correct.
12,50%
50%66,67%
50%
100% 100% 100% 100%
0,00%
50,00%
100,00%
150,00%
Caisse Tresorerie Stocks Récéption
existe-t-il un manuel de procèdure pour votre fonction?
Si OUI faites vous référence à l'accomplissement de votre travail?

44
1.1.4. Existence des documents sur les deux cycles
Notre analyse a pour objectif d’assurer la normalisation de la procédure mise en place par la société
et d’assurer que le personnel de ce point de vente maitrise cette procédure et la respecte. Ainsi, il
est primordial de s’assurer de l’existence de ce qui a été décrit auparavant lors de la phase de
description.
FIGURE 4 : Test d’existence des documents sur les deux cycles
Source : Test effectué auprès du personnel de chaque responsabilité, 2016
D’après les résultats obtenus, on peut se fier aux documents du système car ils sont utilisés de
manière perpétuelle et reflète bien ce que les personnels affirment. Passons ensuite dans la
prochaine section se basant aux questionnaires de contrôle interne utilisé.
0%
50%
100%
150%
Documents des ACHATS Documents des VENTES
Test d’existence

45
SECTION 2 : EVALUATION PRATIQUE
La méthodologie d’évaluation du contrôle interne consiste à vérifier les points positifs constituants
les forces du système et trouver les failles du dispositif en place par la collecte des réponses d’après
un questionnaire spécifique aux procédures de l’entité. Ensuite, il faut s’assurer que les points
positifs trouvent une application permanente.
2.1. Evaluation d’après le QCI
C’est un questionnaire fermé qui est utilisé pour dégager les forces et faiblesses du contrôle interne,
une approche théorique pour vérifier la pratique de l’entreprise. A noter que l’erreur dans
l’évaluation provoque un bilan forcé qui fausse les résultats inscrit au montant des états financiers.
FIGURE 5: Interprétation du QCI en ANNEXES
SOURCE : Investigation personnelle, 2016
Par rapport au résultat obtenu dans le magasin sur leurs dispositifs de contrôle interne, on a un taux
élevé de réponses positives aux questions. Les réponses positives seront considérées comme les
points forts du système où l’on vérifiera leurs permanences afin qu’elles restent les forces de
l’entité ; quant aux réponses négatives, ils feront l’objet d’analyses pour trouver des solutions
adéquats aux pratiques de l’entreprise.
82%
6%
12%
POURCENTAGE OBTENU
OUI
NON
NON APPLICABLES

46
2.2. TEST DE FONCTIONNEMENT OU DE PERMANENCE
Les points forts et les points faibles sont définis, après cela il y a lieu de vérifier « la
permanence » afin de garantir la maitrise de l’activité de l’entreprise.
FIGURE 6: Test de permanence
SOURCE : D’après les check List d’audit du magasin
Durant notre passage dans le magasin, on a pu recenser des informations équivalentes à ces
périodes. A 99 pourcent, les point fort trouvent leurs applications mais pendant le mois de
novembre on n’a pu faire notre investigation que jusqu’au moitié du mois d’où elle semble avoir
un taux inférieur aux autres.
SECTION 3 : L’IMPACT SUR LA MAITRISE DES RISQUES
Les activités de contrôle permettent de garantir que les mesures prises par la Direction en vue de
piloter les risques et de réaliser les objectifs sont réellement mises en œuvre. Cette section abordera
en premier lieu l’évaluation du risque et en second la performance mesurée au sein du magasin
qui seront nécessaire à la détermination de l’impact de ce risque dans le développement de l’activité
du groupe.
97%
98%
98%
98%
98%
98%
99%
99%
99%
Septembre Octobre mi-Novembre
99% 99%
98%

47
3.1. Evaluation du risque
Ce risque est communément connue sous l’appellation « Shrinkage » ou manque à gagner ou
démarque inconnue dans le magasin. Il y a shrinkage ou manque à gagner lorsque des produits ne
sont plus présents sur les surfaces de vente alors que leurs mouvements ne figurent pas dans les
chiffres d’affaires obtenus. Par conséquent, la valeur des marchandises reçus par la réception du
magasin n’est pas identique à celle de la vente réalisée. Cela crée une perte de profit à l’entreprise,
laquelle peut provoquer de graves conséquences financières allant à la suppression de certains
emplois ou de certains avantages comme la réduction ou l’annulation des augmentations annuelles.
En somme, le shrinkage est l’affaire de tout le monde allant de la Direction aux employés. Les
causes du shrinkage sont :
- L’aire de réception
Le non suivi des procédures de réception créant des erreurs de valorisation des marchandises même
s’il est préconisé de demander au livreur d’ouvrir les cartons et de mettre les produits sur une seule
palette, de vérifier si les quantités reçues sont identiques à celles qui figurent sur les bons de
livraison, de faire 3 (trois) contrôles quotidiens par la Direction du magasin.
- Le ticketage
Des erreurs de ticketage ou de balisage causent également un important manque à gagner à
l’entreprise. En effet, des prix de vente incorrects créent une perte de profit direct.
- Vol commis par les employés
Tout vol ne peut qu’accroitre la perte de profit. Le cas se présente rarement mais il faut toujours de
la vigilance.
- Vol commis par les clients
Le manque à gagner résulte également de la perte de marchandises volées par les clients. Les
voleurs sont de tout type d’âge et de sexe. Ils agissent surtout tôt le matin ou tard le soir lorsque les
employés de service ne sont pas au complet donc peu nombreux.
- Zone des caisses
La zone des caisses est le principal lieu où les actes sont commis tant par les employés que par les
clients. Il y a aussi les marchandises non scannés qui causent aussi la faiblesse de cette zone.

48
3.2. Performance mesurée
SHOPRITE a dans son magasin plusieurs départements de vente lesquels constitue son
chiffre d’affaire. Chaque département a son propre objectif de performance journalière. L’objectif
budgétaire est de surpasser les ventes par rapport aux ventes de l’année précédente. La
performance est mesurée journalièrement par rapport aux autres magasins. Le plus méritant des
départements de vente obtiennent une coupe (trophée) et cela va aussi au niveau des magasins dont
le chiffre d’affaire atteint ou surpasse celui qui est budgété par la direction mais tout cela avec un
taux de démarque inconnue (shrinkage) inférieur à un certain pourcentage des vente.
Ce taux est connu après l’inventaire trimestriel. En effet, afin de s’assurer du bon
déroulement de ses activités, SHOPRITE organise un inventaire de toutes les marchandises chaque
trimestre. Cela a pour objectif de vérifier l’efficacité du contrôle interne et permettre une révision
des stocks si ils sont correctement évalués (valeur brute et valeur nette, stocks théorique et stocks
réel sans trop d’écart) et que les stocks sont correctement protégés. Ce taux devra être dans un
intervalle proche de zéro pour affirmer l’efficacité du système de CI mise en place.
En septembre 2015, durant notre stage, on a pu assister à un inventaire des stocks du
magasin et le résultat ainsi obtenu sur le taux de la démarque était de 0,70 qui se traduit par une
surplus ou boni d’inventaire retrouvé dans la constatation des écarts de stock réels face au stocks
théorique du système de comptabilisation du magasin. Ce taux est proche de zéro mais elle a une
tendance qui monte et cela peut causer une perte si elle n’est pas maitrisée à temps; il faut
investiguer dans le département de vente qui en est la cause afin de corriger l’écart.
Cette deuxième partie a mis en évidence les résultats des différentes évaluations de contrôle
interne effectuées au sein de SHOPRITE. Ces différentes recherches concernent notamment les
observations et entretiens qui ont été réalisés. D’une part, elle a mis en exergue la situation actuelle
du système de contrôle interne de l’entité étudiée. D’un autre côté, les différents aspects des
procédures de contrôles du cycle d’achat aux fournisseurs et celle des encaissements à travers les
évaluations fait; suivis de l’évaluation du partage des tâches. D’autre part, le deuxième chapitre
expose les résultats du test effectué dans l’entreprise et leurs impacts dans la maitrise des risques.
A partir des différents résultats obtenus, nous allons dorénavant passer aux différentes analyses et
discussions et aux recommandations, sujet de la troisième partie.

49
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Cette troisième et dernière partie, comme son titre l’indique, mettra en exergue des
discussions et des recommandations qui découlent des résultats après avoir donné un aperçu global
du système de contrôle interne (SCI). Cette troisième partie consistera à analyser et interpréter les
résultats précédemment obtenus.
Le premier chapitre « les discussions » sera consacrées à la discussion des résultats. Ainsi,
dans ce chapitre, nous avons jugé nécessaire de diagnostiquer les résultats obtenus pour chaque
dispositif du contrôle interne pour enfin finir avec la démarche de vérification des hypothèses. Les
diagnostics qui seront établis, permettront de refléter les problèmes existants et ainsi de présenter
nos recommandations.
Le deuxième chapitre « les recommandations » va se porter sur la proposition de solutions
dans le cadre de l’amélioration du contrôle interne. Ces solutions sont basées sur l’adaptation des
pratiques organisationnelles sur le cas de l’entreprise SHOPRITE.

50
CHAPITRE 1 : DISCUSSIONS
Ce chapitre est la présentation des forces et faiblesses de l’entreprise d’après une évaluation
définitive du contrôle interne. Discutons alors de ces constats et dégageons aussi les opportunités
et menaces de l’environnement de l’entité en abordant en premier les principales forces du système,
ensuite les faiblesses constatés et en dernier ces opportunités et menace de son l’environnement.
SECTION 1 : PRINCIPALES FORCES DU SYSTEME
Les points forts énumérés ci-dessous sont obtenus suite aux réponses positives du questionnaire du
contrôle interne et du constat de notre évaluation précédente.
1.1. Bonne séparation des fonctions
La séparation des fonctions est un principe de base fondamental à toute organisation
puisqu’il institue la succession de fonctions indépendantes qui interviennent dans le traitement de
l'information comptable. Par ailleurs, il garantit un minimum de contrôle des opérations réalisées
par chacun des agents de l'entreprise et en constitue un des facteurs clés du succès. Chez
SHOPRITE, d’après notre investigation, ces fonctions sont bien définis et biens séparés. La
fonction de décision appartient aux directeurs (directeur de magasin, directeur commercial,
directeur administratif et financier) qui, par l’apposition de leurs visas sur les documents
administratifs, montrent leur autorité par leurs approbations. La fonction de détention de biens se
divise en deux car la fonction de trésorerie et de stocks sont les fonctions de détentions existantes
dans le magasin. Ceux sont des fonctions biens distincts de leurs tâches et sont biens supervisé par
les directeurs. La fonction d’enregistrement rejoint l’activité de l’assistante du réceptionnaire qui
enregistre les entrées de biens en magasin. Elle travaille avec le réceptionnaire mais ils ont chacun
leurs propres attribution dans ce processus: l’un vérifie et valide l’existence et la conformité et
l’autre se charge de l’enregistrement dans le système qui permet la comptabilisation. La fonction
de contrôle est faite par les sécurités internes du magasin et les sécurités externes pour la
sauvegarde et la protection des biens existants. Pour l’opérationnalité de l’activité du magasin, il y
a des auditeurs internes qui sont responsables de vérifications ponctuels mais aussi les
commissaires aux comptes pour l’assurance de la véracité de la situation financière.

51
1.2. Système de contrôle hiérarchique permanent
La supervision permanente des contrôles internes doit faire partie intégrante des processus
de travail et d’exploitation ordinaires. Ainsi, il est parfois possible d'organiser les tâches de manière
telle que les personnes qui les effectuent se contrôlent l'une l'autre. Cette façon de faire est de nature
à améliorer les contrôles et à limiter les risques. Les observations faites dans l’étude de la division
de travail des personnels de l’entreprise montrent que tout responsable de l’entreprise a une
responsabilité de contrôle hiérarchique. Cette responsabilité concerne la qualité, la gestion et les
résultats de son activité ainsi que la régularité et la sécurité des personnes. La régularité recouvre
le respect de la déontologie, l’application du droit et le respect des procédures.
Ici, le Directeur du magasin intervient dans tous les contrôles surtout dans les travaux des
managers qui sont sous sa responsabilité immédiate. Ces suivis sont établis dans le but d’évaluer
le degré de réalisation des objectifs et plus globalement, de piloter l’organisation sur les plans
stratégiques et opérationnels.
Les managers, à part ses propres responsabilités, fournissent à leurs collaborateurs des
outils, tels que des directives, instructions, informations et formations nécessaires, afin de s’assurer
que les risques d’erreurs ou de fraude sont minimisés et que les directives et procédures de contrôles
sont respectées. Ils s'assurent que les directives, instructions et informations fournies respectent les
lois et règlements en vigueur et les personnes sous sa direction les respectent.
Les superviseurs de caisse effectuent les contrôles d’accès (sécurité logique) sur les caisses
enregistreuses. Ainsi, seules les personnes dûment autorisées accèdent aux réseaux, aux bases de
données et aux applications nécessaires à l’accomplissement de leur travail. Ainsi donc,
l’application en permanence de ces dispositifs de contrôle hiérarchique minimise les risques
d’erreurs et de fraudes au sein de SHOPRITE.
1.3. Assurance élevé dans l’application des normes et procédures de l’entreprise
L’existence des normes et procédures de contrôle simple et spécifique assure la bonne
marche des processus dans les cycles d’achats aux fournisseurs et celles des ventes aux clients. Le
test de conformité fais pour s’assurer de la correcte description des cycles ayant pour objectif de
confirmer que le descriptif représente bien la procédure telle qu’elle est prévu par l’entreprise a
montré un résultat très satisfaisant au vu des résultats testés précédemment.

52
1.3.1. La réception des marchandises
Cette zone est importante et a nécessité une investigation distinctive du fait que c’est là que
se passe la plus grande transaction des marchandises en gros. La négligence de cette partie du
magasin pourrait ruiner l’organisation car le profit sera perdu d’avance s’il n’y a pas de disciplines
et de contrôle. SHOPRITE a des normes et des procédures de contrôle simple et spécifique au cours
de la réception des marchandises livrés. Ceci dans le but de s’assurer que les mesures prises par le
management qui sont nécessaires à la réalisation des objectifs sont correctement accomplis. Des
mesures courantes de contrôle interne inhérentes aux politiques et procédures comprennent les
signatures obligatoires, les contrôles physiques, les vérifications opérationnelles régulières et les
contrôles de supervision systématiques qui sont menés à tous les niveaux hiérarchiques. Ces
contrôles sont intégrés aux opérations quotidiennes de façon à minimiser la survenance des risques.
D’une part, l’existence du recoupement des informations permet de déceler rapidement les erreurs
ou anomalies éventuelles pouvant être commises par le fournisseur tel le non-respect de la
livraison, le non concordance des montants à payer, l’erreur quantitatif, etc. D’autre part, grâce à
la présence de ces activités de contrôle adéquates, les risques sont maîtrisés étant donné que le
service refuse de réceptionner les marchandises non commandées ou qui ne sont pas conformes à
la commande.
1.3.2. Procédure d’encaissement
La caisse est l’endroit à travers lequel la plus grande partie des biens de la société peut
être sérieusement perdu s’il y a inefficience, négligence ou le manque de soin, malhonnêteté de la
part du personnel. Les réponses positives du test d’existence des documents administratives
adéquats nous confirment aussi l’existence des contrôles à priori et à posteriori des caisses qui sont
conformes aux normes de l’entreprise. Ces contrôles sont effectués par des managers administratifs
et des superviseurs de caisse tels que la fixation du fonds de caisse, les contrôles inopinés des
recettes, les prélèvements, les changements de codes avant de travailler sur la caisse enregistreuse,
la rotation des personnels de caisse, etc.….c’est considéré alors comme une force pour l’entreprise
car le cas existant répond à l’un de ses objectifs qui n’est autre que la maîtrise des risques de
l’entreprise. D’ailleurs, l’application permanente de ces contrôles minimise les risques d’erreurs,
de fraudes ou de détournements au sein de l’entreprise.

53
1.4. Bonnes pratiques de l’entité vue par la permanence des activités de contrôles
Le QCI ainsi que les tests de permanences nous ont aidés à confectionner ce prochain constat. Pour
l’assurance de l’application des principes de contrôles interne du magasin, on a soulevé l’exercice
de fonction des auditeurs internes ainsi que l’accomplissement d’inventaire périodique. Leurs
existences sont fondamentales pour la protection et la sauvegarde du patrimoine. Ils aident aussi à
l’acquisition de bonnes informations et procurent une assurance à la direction quant à la gestion et
la réalisation des activités. Les informations fournis seront les motivations des décisions de la
direction à la prochaine élaboration de dispositifs de contrôles pour leurs adaptations aux
circonstances réelles en vue d’atteindre les objectifs stratégiques.
1.4.1. Existence de fonction d’audit opérationnel
D’après notre entretien auprès des directeurs dans le magasin, il existe un service d’audit
interne directement rattaché à la direction afin de conserver son indépendance par rapport aux
autres services. Le renforçage de leur propre dispositif de contrôle les a incités à créer en leur sein
ce service d’audit interne. Son rôle est de définir, de diffuser et de veiller à l’application correcte
des procédures de contrôle interne au sein de l’entreprise. L’auditeur interne est un cadre faisant
partie du personnel de l’entreprise, par opposition à l’auditeur externe (légal ou contractuel) qui est
mandaté par les organes, mais indépendant et non salarié de l’entreprise. Le responsable du service
d’audit interne à une formation suffisante de par son ancienneté car ils sont constitués par les
directeurs de magasin ayant travaillé le plus longtemps possible dans le groupe. Ils s’assurent du
bon déroulement des activités et veillent à leurs permanences. Leurs rôles consistent à aider à la
minimisation des risques de démarques inconnues et font ainsi le suivi des documentations
administratives du magasin. Les check List sont les moyens dont ils disposent. Ils veillent à ce que
les normes soient bien respectées par tout le personnel et leurs audits donnent naissance à des
rapports qui méritent un suivi d’effet. Aussi les diverses recommandations professionnelles
prévoient-elles une coordination entre les travaux réalisés par les auditeurs internes et ceux des
auditeurs externes. On entend par là une « principe d’harmonie » pour l’adéquation du contrôle
interne aux caractéristiques de l’entreprise et de son environnement.

54
1.4.2. Inventaire physique des stocks périodique
« Si l’obtention d’une information de qualité est l’un des objectifs du contrôle interne,
l’information elle-même constitue un moyen de contrôle interne. »23 Être informé est c’est déjà
« contrôler », a cet effet l’information qui chemine le système de contrôle interne dans le cycle des
stocks doivent être : pertinente, utile, objective, communicable, vérifiable, et pouvoir être
directement reçus par les dirigeants sans avoir été préalablement filtré. L’inventaire physique des
stocks effectué tous les trois mois qui consiste à la mise à jour des stocks par rectification dans
chaque rayon et qui se fait par le scan des articles (de haut en bas et de gauche à droite) sous la
supervision d’un capitaine et du directeur de magasin montre un avantage par l’approbation des
ajustements après inventaire qui permet l’identification des stocks obsolescents, invendables
donnant lieu à l’autorisation de cession ou de destruction des stocks détériorés ou inutilisés,
l’autorisation des achats de stocks et la détermination des prix de revient. De plus, l’arrêt des
mouvements de stock pendant la durée de l'inventaire, l’emploie de technologie quant à l’insertion
de données dans le système informatique par les scanners portables et tous les dispositifs mises en
place sécurise l’opération et fiabilise les résultats obtenu , motivant ainsi l’existence des biens
entrées en comptabilité et aide à la vérification de la réalité des opérations enregistrés.
Ayant vu les forces apparentes aux analyses faites dans les cadre de cette étude, posons
maintenant un regard sur les faiblesses qui méritent d’être mises en relief.
SECTION 2 : FAIBLESSES CONSTATEES
Les faiblesses proviennent des réponses négatives du QCI et d’après nos constatations pendant
l’évaluation du contrôle interne.
2.1. Absence du manuel de procédures
Beaucoup d’employés ne sont pas au courant de son existence. D’après notre évaluation sur
chacune des fonctions existantes en interrogeant les différents acteurs dans l’exercice de leurs
fonctions, on a pu résulter que la connaissance de l’existence du manuel de procédure est encore
floue pour la totalité de personnes interrogées. Mais pour ceux qui on en eu conscience, ils
affirment qu’ils s’y réfèrent dans l’accomplissement de leurs tâches. Donc, les salariés travaillent
23 Principe d’information du contrôle interne, cours de contrôle interne en MASTER 1

55
sans guide et font seulement ce qu’ils pensent être corrects. En commençant par la caisse où se
trouvent les six caissières et les deux superviseurs, seulement une des superviseurs à connaissance
de l’existence de ce manuel alors que l’accomplissement de leurs tâches en dépend. Or, la zone de
la caisse, rappelons-le, est l’une des points stratégiques du magasin qui nécessite une total maitrise
des opérations. Ensuite la trésorerie où se passent la suite des opérations en caisse, la moitié des
personnes interrogées affirme connaitre le manuel et s’y réfère dans son travail même si l’on n’a
pas vu le document physiquement. Le personnel en charge des stocks, par ailleurs, connaissent et
applique ce qui est énuméré dans le manuel à un taux très élevé. Finalement, on a demandé les
mêmes questions aux personnel responsable de la réception des marchandises et ils le connaissent
et l’applique à cinquante pourcent. Ce qui fait que l’endroit et les opérations soient plus ou moins
sécurisés car le personnel connait son travail mais ne suit pas totalement les processus en vigueur.
2.2. Manque de personnel compétent
On a constaté pendant notre stage que les imprimés utilisés par l’entreprise sont « simple » et
« vérifiables » mais nécessite la connaissance de l’anglais. On parlera du personnel en général,
c'est-à-dire que les personnels des services de départements dont les vendeurs à ces postes. Les
employés ont tous du mal à traduire ce qu’ils doivent faire quand ils se trouvent en face d’un
imprimé qui ne leurs sont pas routiniers. Face à cela, le travail est ralenti ou se dévie de son trajet
car la personne ne se soucie pas trop des instructions quand elles ne sont pas verbales puisqu’ils
n’y comprennent pas trop de chose. La conséquence majeure du manque de compétence du
personnel est la perte causée par les démarques. Quand le manque de compétence est dû aux
caissières, il peut y avoir un boni ou mali d’inventaire des caisses qui creusera un écart aux
prévisions et à la réalisation du solde de caisse. Quand le manque de compétence est trouvé chez
les vendeurs dans les services de départements, ils auront du mal à gérer leurs commandes
journalière et cela pourrait causer un grand dégât aux états des stocks du magasin parce que non
seulement il y aura une surabondance de stocks mais si elles ne sont pas écoulé suivant leurs date
de péremption, cela créera encore une grande démarque et fera perdre beaucoup d’investissement.
Quelque soit la raison, le manque de compétence entrainera toujours une perte.

56
2.3. Inexistence de procédures permettant d’éviter les commandes excessives
Pour les achats, on a constaté qu’il n’existait pas de procédure permettant d'éviter les commandes
excessives. Chacun fais à peu près ce qu’il juge bon pour chaque passation de commandes dans les
départements de vente. Or l’existence de cette procédure pourra permettre le recoupement ainsi
que le contrôle réciproque des tâches et la détection de la situation anormale le plus rapidement
possible. Elle sera considérée comme un « dispositif de gestion de risque » dans ce cas.
Effectivement, l’emploi d’un tel manuel évitera les pertes de biens d’une part mais d’autre part,
évitera la surabondance des stocks et garantira l’efficacité et l’efficience des opérations puisque les
dispositifs de contrôle interne mis en place d’une manière adéquate devraient aboutir à une gestion
ordonnée en fonction des objectifs.
2.4. Absence de conditions générales des rabais, remises, ristournes accordés
Concernant les vente, absence de conditions générales de rabais, ristournes, remises ne sont pas
défini par l’entité. Les clients obtiennent des remises sur les ventes lorsque les produits vendus sont
en promotion ou bien lorsque leurs dates de péremption sont proches ; au vu de cela, les conditions
c'est-à-dire les taux de remises accordés sont seulement en fonction de l’initiative du directeur de
magasin. Le souci réside dans la comptabilisation puisque les produits seront sous évalués sans
connaissance du taux appliqué. De même, pour chaque produit dans les départements de vente,
chaque responsable applique un prix auquel il pense être juste lorsqu’on inventorie les
marchandises défectueuses par exemple. Donc, à chacun sa façon de faire sans formalisation au
préalable.
2.5. Augmentation du taux de démarque
Pour SHOPRITE, le risque de démarque prend la plus grande préoccupation des dirigeants. C’est
pour cela qu’il y a un inventaire physique des stocks périodiquement. Le risque mesuré est ainsi
vu dans le dossier de réconciliation d’inventaire exposant les « démarques » ou « boni et
mali d’inventaire » dans le langage comptable. Le rapport donne le détail sur le taux de démarque
réel par département et le taux de démarque supporté par la Société. Le système de contrôle interne
mise en place est efficace si le taux retrouvé est proche de zéro. Proche est le vocabulaire utilisé
car elle ne peut être totalement réduite. Durant notre stage en magasin, l’inventaire trimestriel
effectué a sorti un taux de démarque de 0,7 par rapport au chiffre d’affaire réalisé pendant cette

57
période. Le taux est proche de zéro mais elle a une tendance à tendre vers 1. Cette situation inclue
qu’il faut essayer de diminuer cette taux si l’on veut optimiser le résultat. Et cela, en investiguant
dans les départements à plus fort démarques par des corrections, ajustements mais surtout la
sensibilisation des vendeurs afin qu’ils soient prudent dans leurs travail car on le sait, les vendeurs
ne sont pas des gestionnaires, de plus leur niveau de formation est relativement modeste et leur
expérience professionnelle limité alors ces caractéristiques peuvent en partie expliquer leur manque
de compétence dans la maitrise des risques.
SECTION 3 : OPPORTUNITES ET MENACES
L’aspect de son environnement externe mérite aussi d’être discuté alors cette section nous
permettra de discuter des opportunités et menaces qui s’y présente.
3.1. Opportunités
Le marché de grande distribution est encore centré dans les grandes villes à Madagascar,
les concurrences sont encore moindre alors d’un point de vue stratégique l’élargissement des
activités est encore opportun. Aussi, les fournisseurs ne poseront pas trop de problèmes du fait de
sa notoriété dans le continent Africain et surtout dans l’Afrique du Sud et quelques pays de l’océan
Indien. Ceux sont les fournisseurs qui proposent en premier les marchandises à SHOPRITE
habituellement donc c’est le groupe qui a la décision final d’où elle réussit à avoir les produits les
moins chères du marché. Mais également, ses magasins et lui permettent déjà d’avoir une plus
grande part de marché dans l’île par rapport aux autres grandes surfaces. Sur l’environnement
politique ou légal, la mise en application des textes et des lois pour la normalisation et la
surveillance des produits ou services offerts sur le marché surtout en matière de produits de grandes
consommations donne à l’entreprise l’opportunité d’évoluer dans un environnement règlementé et
l’opportunité de réaliser l’importation des marchandises légalement. La mondialisation et la
globalisation des échanges offrent à l’entreprise des opportunités d’affaires aussi bien sur le plan
international que la facilitation de la circulation des biens entre les sociétés malgaches et les
sociétés étrangères. Sur le plan technologique, l’évolution de la technologie permet à SHOPRITE
d’appliquer les procédures plus commodément. Ceci est montré par l’utilisation du système SAP
au sein de l’entreprise pour une gestion plus performante des activités.

58
3.2. Menaces
Les concurrents représentent pour SHOPRITE des menaces dans l’exercice de ses activités
car les fournisseurs étrangers font référence à leur relation avec les autres grandes surfaces
malgaches et désavantagent ainsi leurs relations sur les conditions de vente à ces fournisseurs. Sur
l’environnement politique, les crises remettent en question l’image des entreprises malgaches vis-
à-vis des partenaires et fournisseurs étrangers surtout au niveau du paiement des dettes.
L’environnement économique et social est influencé par l’instabilité de la valeur de la monnaie
malgache et l’inflation économique qui diminue le pouvoir d’achat de la population par
l’augmentation des personnes en chômage. La mise en place de nouvelles technologies pour la
sauvegarde du patrimoine c'est-à-dire pour le renforçage des dispositifs de contrôle par des
technologies nouvelles st encore un produit de luxe pour la société si elles ne sont pas très
primordiales. L’environnement légal fait augmenter les dépenses supportées par la société. Le
début de cette année est surtout marqué des restrictions de l’utilisation de sachet plastique hors
normes qui a nécessité un nouveau budget plus élevé afin de suivre la nouvelle norme. Ces
emballages en plastiques sont donc vendu auprès des clients or on le sait que les clients sont
habitués à les acquérir gratuitement ; cela pourrait constituer des pertes si elles ne sont pas
maitrisées mais aussi la démotivation de la clientèle.
Ce chapitre nous a démontré les points forts et faiblesses apparentes du système de contrôle
interne du magasin, les opportunités et menaces relatives à l’activité du magasin ont aussi fait objet
de discussions. Au tout début de notre travail, on a énoncé des hypothèses stipulant que l’existence
de documents administratifs adéquats améliore l’efficacité du contrôle interne et la permanence
d’un système de contrôle interne efficace et efficient contribue à la réalisation des objectifs
stratégique de l’entité. La première hypothèse est confirmée par l’existence de documents simples
et vérifiables suivis de contrôle par recoupements et évalués par le processus d’audit. L’efficacité
est mesurée par l’exécution et la surveillance de manière fiable des contrôles prescrites. L’existence
de manuel de procédure implique aussi l’adéquation des documents administratifs même si elle
n’est pas tellement connue de tous. La seconde hypothèse est vérifiée par la permanence des
activités de contrôle qui a minimisé le risque d’erreur (shrinkage) sur les recettes du trimestre en
question. Passons maintenant aux recommandations dans le chapitre suivant.

59
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS
Le système de contrôle interne est à l’origine d’un allègement des tâches tout en maintenant
un niveau général de sécurité élevé. Les recommandations de contrôle interne peuvent être faites
par divers acteurs de l’audit et doivent toujours permettre d’améliorer le rapport « coût/ avantage »
du système. Un bon contrôle interne doit non seulement permettre de sauvegarder le patrimoine
mais encore d’améliorer les performances en fonctionnant mieux (de manière plus fiable, de
manière plus rapide) pour un coût toujours plus faible.24
SECTION 1 : RECOMMANDATION SUR L’ORGANISATION
Pour que le contrôle interne soit efficace et efficient, il faudra que les dispositifs mises en
place soient tous appliqués et ne génère pas de surplus de coût pour atteindre l’objectif stratégique
de l’entité.
1.1. Reproduction opérationnel du manuel de procédure
A chaque entreprise sa méthode mais pour être efficace, l’application du contrôle interne
nécessite la référence à un manuel de procédure. Ce manuel devrait décrire les procédures à
appliquer à chaque tâche et/ou fonction en mettant en exergue les tâches proprement dites, les
étapes à suivre, les acteurs, les documents à utiliser (nombre d’exemplaires, destination,
contexture,…), les points et/ou forme de contrôle. L’existence de ce manuel de procédure donnera
de nombreux avantage à l’entité quant :
Aux gains de temps dans la formation de nouveaux employés,
A l’économie pour une meilleur organisation et productivité,
A la réduction d’erreur coûteuse sur le plan commercial et financier,
A la responsabilisation des employés par une définition claire des fonctions et
responsabilités.
Ce manuel joue un rôle primordial dans la sécurisation du patrimoine. D’une certaine manière, les
procédures ont pour but d’assurer une mémorisation complète de la vie de l’entreprise, permettre
le recoupement ainsi que le contrôle réciproque des tâches et la détection de la situation anormale
et ce le plus rapidement possible. Le contrôle interne qui est intégré aux procédures de l’entité est
24 Le contrôle interne, Alain Mikol

60
un dispositif d’une alerte permanent déclenchant généralement des réactions spontané face aux
risques. Afin d’améliorer donc les procédures existants, la mise en place d’un manuel de procédure
écrite s’avère nécessaire pour la société afin de limiter les risques. En effet, les employés doivent
avoir l’esprit d’assumer ses tâches de manière efficace et notifier au niveau de la direction approprié
tout problème rencontré dans le cadre des opérations, toute infraction au code de conduite ainsi que
toute violation des politiques établies ou action illégale constatée. L’idéal, à cet effet, est que les
procédures opérationnelles soient clairement précisées par écrit et mises à la disposition de
l’ensemble du personnel.
L’idée est ici de suggérer la reformulation de ce manuel de procédure dans le magasin et en faire
une référence à l’accomplissement des tâches de chacun. Mais dans notre cas, le plus opportun
serait de le reconstituer de la manière la plus simple à ce que tout le monde puisse le comprendre
et l’appliquer, c'est-à-dire en le rédigeant en premier dans une langue ne nécessitant pas de
connaissance particulière aux employés, ce serait plus compréhensible si c’est écrit dans la langue
maternelle: Malagasy ou à fortuit en Français vu que Madagascar était autrefois colonie Française.
Ensuite, quand ce sera élaboré, la meilleure façon de l’appliquer est d’en faire parvenir à chaque
service un exemplaire liée à son domaine d’activité afin qu’il s’y réfère comme un guide.
Finalement, l’intégralité physique du manuel de procédure recensant les fonctions de chaque
employé nécessitera un archivage pour constituer un dossier en interne. D’une part, cela aidera
l’entité pour la formation de ses employés et la maitrise des risques mais aussi d’autre part, cela
aidera les personnes extérieures comme les auditeurs ainsi que les stagiaires de la société à
comprendre plus vite l’environnement de l’entité après avoir eu connaissance de son
organigramme. En ce sens, l’entité respectera aussi le principe d’organisation du contrôle interne.
1.2. Sensibilisation et formation du personnel
La raison d’être de toute organisation est de produire ou réaliser un profit de type économique
et d’avoir une bonne image vis-à-vis de son environnement. Pour ce, elle doit disposer d’une part,
du personnel qualifié et compétent et d’autre part un nombre suffisant de personnel lui permettant
l’atteinte de ces objectifs. Un bon contrôle interne repose généralement sur un personnel de qualité
(membre du personnel).

61
La qualification du personnel est très importante. A travers sa capacité (technique, managérial,
entrepreneurial), son expérience, sa moralité et son enthousiasme. Le plus important est la moralité
et l’attachement à l’entreprise car il conditionne les efforts réalisés par chacun pour éviter les
négligences et les fraudes. Un personnel incompétent ou non adapté aux objectifs de l’entreprise
constitue un élément défavorable à un fonctionnement correct du dispositif de contrôle interne.
D’où la nécessité de faire une ou des séances de formations afin de les inculquer les valeurs de
l’entité mais aussi pour que l’entreprise soit dynamique et arrive à dépasser sa propre performance,
atteigne son objectif stratégique avec un minimum de coût par rapport aux avantages. L’implication
du management est prépondérante dans l’instauration d’une éthique d’entreprise. Outre l’intégrité
du personnel il devrait aussi régner la loyauté des dirigeants. L’honnêteté des personnes et l’éthique
au sein de l’entreprise constituent des facteurs déterminants dans l’appréciation de l’environnement
de contrôle interne.
1.3. Amélioration de procédures permettant d’éviter les commandes excessives
Le déclanchement de la commande a pour objectif d’assurer que les commandes soient
faites en fonction des besoins de l’entreprise (quantité optimale avec autorisation). A ce niveau,
nous proposons la mise en place de procédures de contrôle afin de s’assurer que les commandes
sont faites en fonction des besoins de la société pour des quantités optimales et que les quantités
sont commandées en fonction des besoins de la société c’est-à-dire que les besoins de
réapprovisionnement doivent être déterminés en fonction d’un niveau minimal de stock ; la date de
passation de commande et les quantités à commander dépendent essentiellement des quantités en
stock, des consommation et des délai de livraison.
Il faudra donc une évaluation à temps du stock, en termes de sécurité des disponibilités des
commandes reçues. Ensuite, nombre de BC que l’entreprise émet doit être doublé et numéroté pour
éliminer les erreurs et les fraudes car l’émission d’un seul exemplaire entraine la non maitrise ou
la perte de vue de ce qu’on a établi. En outre, pour chaque produit, il faut préciser ou définir des
quantités minima du stock. La base de ce double du BC permet d’éliminer toutes les tentations
possibles. Les doubles doivent être visés par les personnes compétents pour supervision et contrôle
de ce que le vendeur à commander.
A se rappeler que l'analyse du système de contrôle interne de la fonction d’achats aux
fournisseurs devant permettre de s'assurer que: tous les achats (matières et services de l'entreprise

62
sont correctement autorisés et comptabilisés, les achats comptabilises correspondent a des dépenses
réelles de l'entreprise, les dépenses sont faîtes dans l'intérêt de entreprise et conformément à son
objet, tous les achats enregistrés sont correctement évalués et tous les avoirs a obtenir sont
enregistrés, toutes les dettes concernaient les marchandises et services reçus sont enregistrées dans
la bonne période.
1.4. Formalisation des conditions générales des rabais, remises, ristournes accordés
Comme l’approbation des conditions générale de vente émane du service administrative
financière, ils devraient aussi penser à formaliser le taux à appliquer aux rabais, remise, ristournes
accordés pour faciliter l’évaluation comptable et montrer la juste valeur des marchandises dans
leurs comptes. Mais si il est obligé que les ventes soient faites sur devis, chaque devis devra être
approuvé par une personne autorisée, les éléments constitutifs des devis seront clairement exposés,
les devis permettront un rapprochement périodique avec les coûts engagés.
L’Analyse du système de contrôle interne de la fonction ventes-clients ayant pour but de
s’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes, tous les produits expédiés ou services
rendus sont facturés et enregistrés sur la bonne période, tous les avoirs à émettre sont comptabilisés
sur la bonne période, toutes les ventes (retours) sont réelles, les prix pratiqués (brut, remises,
ristournes…) sont dûment autorisés, les ventes enregistrées sont correctement évaluées, tous les
risques de pertes sur vente sont provisionnés, toutes les ventes (avoirs) enregistrées sont
correctement imputées, les créances sont recouvrées avec célérité.
1.5. Autres moyens pour minimiser le risque
Faire du commerce c’est d’abord s’informer.25Il est nécessaire de rappeler que l’entreprise
est confrontée à un environnement de plus en plus incertain et concurrentiel. Pour rester
compétitive, elle doit en permanence rester à l’écoute de son marché et répondre à ses sollicitations.
Cela implique tout autant que les salariés se mobilisent sur l’atteinte des objectifs, qu’ils adhérent
à une ambition commune. La communication interne de tous les services du magasin est au cœur
de cette argumentation.
La solution proposée est d’utiliser les moyens en possession pour que la correction ne
génère pas de coûts à l’entité. Le renfort de communication entre les différents services en fait
25 Directeur commercial de Pomagalski SA. HUMBERT LESCA, Système d’information pour le management
stratégique d’entreprise, McGRAW-HILL, p17.

63
partie. La maitrise des risques dépend de l’efficacité de la communication entre la hiérarchie et le
personnel ainsi que celle au sein de l’équipe. Les responsables devraient tenir compte les différents
types de communications suivantes :
- Communication entre hiérarchie et personnel.
Il s’agit ici d’améliorer la communication descendante et ascendante. Descendante lorsqu’il s’agit
de la transmission des informations de la hiérarchie au personnel. En effet, les responsables
devraient transmettre les informations à temps. Ascendante quand les responsables devraient avoir
une capacité d’écoute et de compréhension qui leur permettra de gérer les conflits entre personnel
; autrement dit, qui leur permettrait de résoudre les conflits interpersonnels.
- Amélioration de la communication au sein de l’équipe du magasin
Il faudrait instaurer une véritable communication entre les membres du personnel. L’amélioration
de la communication interne permettra également la résolution des éventuelles difficultés
rencontrées dans le travail.
A part l’organisation, le milieu d’intervention de l’audit interne concerne aussi le gouvernement
d’entreprise. Or il n’y a pas de bonne gouvernance sans existence de leadership, ainsi nous
proposerons une section au leadership pour aider la direction aux relations avec les salariés.
SECTION 2 : RECOMMANDATION SUR LE MANAGEMENT ET LA
GOUVERNANCE
Le gouvernement d’entreprise est un sujet de débat essentiel dans un environnement où la
croissance de l’économie et la bonne santé des entreprises sont des facteurs primordiaux de progrès
en général et du progrès économique, en particulier. L’objectif est ici d’aider les managers et les
autres à développer leur capacité à diriger des hommes pour leur faire réussir des choses
extraordinaires car « seul les leaders atteignent le sommet dans quelque domaine que ce soit. »26
Et « seuls les travailleurs heureux et motivés ont la clé de la productivité » selon la théorie Z
William OUCHI.
26 J.KOUZES, B.POSNER (1991), « Le Défi du Leadership », COLLECTION AFNOR, Paris.

64
2.1. Savoir diriger
La fonction administrative concerne surtout la fonction de direction. A part le contrôle, et
bien avant le contrôle, les principes de base de la gestion inclue la direction. Diriger revient ici à
conduire l’entreprise vers l’atteinte des objectifs stratégiques avec les moyens à disposition:
matériel, humain, financier, temporel, informationnel. Diriger n’est pas nécessairement être
directeur mais seulement être responsable27. « Les hommes ne se gèrent pas. Les stocks se gèrent
mais les hommes se dirigent.28 » Il convient de noter que les employés montrent des signes de
démotivation lorsque leur comportement n'est pas orienté vers un objectif bien défini. En fait, la
démotivation s'appuie sur différents facteurs empêchant la réalisation de manière adéquate et
attentive des différentes responsabilités assignées aux employés. D’où la nécessité d’un bon leader
pour mener à bien cette tâche.
L’engagement est le vrai mot de la performance d’une entreprise. Par conséquent, tout ceux
qui a l’intention de gérer une entreprise, en d’autres termes diriger, doivent s’engager à posséder
l’esprit d’entreprise et le leadership. L’esprit d’entreprise c’est une philosophie ou étude de savoir
et de l’action qui veut qu’on ne se contente jamais de ce que l’on a. C’est aussi une attitude ou
disposition d’égard qui veut qu’on n’hésite pas longtemps dans les choix pour les manifester. Mais
encore, c’est une personnalité (caractère personnel et original) la plus représentative de sois dans
ses actes et toutes ces différentes caractéristiques se doivent d’être appliquées à la prise de décision,
au gout du risque, au sens de la créativité.
2.2. Le leadership
« Le leadership n’est pas une place, c’est un processus29.» C’est l’impérieuse nécessité pour le
dirigeant de l’entreprise de :
- Se former (savoir-faire) pour une meilleure maitrise des opérations à entreprendre
- S’informer (savoir) pour toujours garder le contrôle de ce qui se passe dedans et au dehors
- Informer (faire savoir) pour assurer une cohérence et la cohésion de tous les acteurs
- Former (savoir-faire faire) pour garantir les performances exigés des autres
- Se conformer (savoir être) pour être à l’aise avec soi-même et l’environnant
27 Cours d’organisation des entreprises 28 J.KOUZES, B.POSNER (1991), « Le Défi du Leadership », COLLECTION AFNOR, Paris.
29 OP.CIT. P9

65
Des réussites personnelles exemplaires ont constitués ces commandements du leadership30 :
- Remettre en question le processus (rechercher les opportunités, expérimenter et prendre des
risques),
- Faire partager sa vision (avoir une vision de l’avenir, gagner le soutient des autres)
- Permettre aux autres d’agir (encourager la collaboration et soutenir les autres)
- Montrer la voie (donner l’exemple et gagner de petites victoires)
- Encourager (reconnaître les contributions individuelles et fêter les succès)
En vue de la mobilisation des dirigeants pour atteindre avec efficacité les objectifs stratégiques, il
faut que les actionnaires soient doté d’un esprit qui aide ces dirigeants, les guides sur leurs chemin
pour qu’ils ne dévient pas les intérêts des actionnaires à leur avantages. Mais la théorie de l’agence
énoncé dans la partie théorique nous a clairement défini qu’il y relation d’agence lorsqu’il y a
contrat (contrat de mandat) qui lie deux parties donc cette relation d’agence couvre non seulement
les relations actionnaires-dirigeants mais aussi toutes celles où il existe une délégation (un mandat)
et un contrat formel ou tacite : supérieur hiérarchique-subordonné, client-banque, médecin-patient,
étudiant-professeur….de là on peut s’en convenir qu’entre les supérieurs hiérarchique de
SHOPRITE et les subordonnés existe une relation d’agence qui peut créer des conflit s’il y a
asymétrie d’information ou quelconque désagrément de la part de chaque partie. Il est ainsi
primordial que le supérieur hiérarchique sache diriger et fasse preuve de bon leader afin de
maitriser cette autre forme de risque qu’est « le conflit ».
2.3. Caractéristiques d’un bon leader31
Les leaders font équipe avec ceux qu’il dirige, ses actes sont beaucoup plus importants que
ses paroles. La crédibilité de l’action est ce qui fais que le leader sera suivi ou non. L’ancienne
notion selon laquelle le « leader est le sommet de la pyramide » est fausse car un leader ne peut
réussir tout seul. Le leader efficace travaille et se tient en contact avec les membres de son groupe.
Il leur permet d’agir en leur offrant une aide technique, un soutien émotionnel et une vision des
résultats. Les leaders efficaces insistent pour obtenir l’appui et la collaboration de ceux qui sont
visés par un projet donné. Il pense avec le pronom « nous » et non pas « je ».
30 J.KOUZES, B.POSNER (1991), Le Défi du Leadership, AFNOR Tour Europe, Paris.
31 OP.CIT.

66
Un leader prend aussi le temps de visualiser l’avenir de l’organisation. Il est important de
communiquer les résultats aux membres du groupe, de leur permettre de donner leur avis et ainsi
de faire partie du processus de visualisation. Il construit une vision de l’avenir avec les autres. Car
il s’agit d’un travail collectif. Ainsi, le groupe connaîtra la croissance et la prospérité. Les leaders
sont des apprentis et peuvent tirer des conclusions utiles de leurs erreurs autant que de leurs
réussites. Parallèlement, ils encouragent les membres de leur groupe et les soutenir lorsqu’ils font
des erreurs. Apprendre ou grandir ne pourra se faire sans faire des erreurs
Un leader prend le temps de reconnaître ce que les gens ont fait et les récompensent. Peu
importe la méthode choisie, l’important c’est de reconnaître ce que les autres ont fait et de les
féliciter au moment opportun. Et surtout il ne faut pas oublier de vous récompenser vous-même.
Après avoir atteint un objectif ou franchi une étape repère, il faut célébrer la réussite. Les leaders
sont des personnes ordonnées qui consacrent à leur organisation une partie de leur vie. L’art du
leadership implique un ensemble de connaissances, de valeurs, de compétences et de
comportements. Chacun a sa propre idée de ce que devraient être les caractéristiques d’un leader
efficace. Un bon leader fait un effort pour acquérir des compétences et les met en pratique. Il est
notamment essentiel de : connaître et comprendre les tâches à accomplir ; de posséder la capacité
de communiquer, de mettre sur pied des équipes, de visualiser les résultats et de courir des risques
; et de reconnaître la valeur des personnes, du groupe et de ses responsabilités.
Un leader, c’est une personne qui aide les gens à se responsabiliser quant à l’atteinte d’un
objectif commun dans une synergie de groupe. Que vous soyez un patron, un coach, un politicien
ou que vous occupiez toute autre fonction qui vous positionne à l’avant-scène, vous avez un rôle
de guide à assumer. Un leader doit savoir comment amener les gens à se dépasser afin d’obtenir le
maximum de résultats sous un minimum de supervision. Trop de dirigeants utilisent une approche
de « gestion d’activités » et non pas une approche de « gestion de résultats ». La différence entre
les deux se situe dans la responsabilisation et l’engagement de l’employé envers la réalisation des
résultats anticipés. Dans le but d’amener l’employé à être responsable, le meneur doit expliquer en
profondeur et plusieurs fois les raisons pour lesquelles il prend telle ou telle action. Lorsque des
décisions sont prises par la direction et que les motifs, qui sont les fondements ou les bases de ces
prises de position, sont bien communiqués, l’employé est en mesure de prendre ses propres
décisions sans avoir besoin de recourir constamment au patron lorsqu’une situation inhabituelle
survient.

67
Un leader est celui qui aide à développer la confiance chez les gens afin qu’ils deviennent
de plus en plus autonomes et qu’ils choisissent les meilleures options en fonction des résultats
collectifs désirés. Malheureusement, il existe encore beaucoup de chefs d’entreprises qui
demandent indirectement aux employés de laisser leur cerveau à la porte avant d’entrer au travail
et de le reprendre à la sortie. Le leader doit prouver par l’exemple qu’il est à la hauteur des propos
qu’il tient. Sa loyauté dans n’importe quelle situation est l’unique manière d’asseoir sa réputation.
Un leader est un guide et il est important qu’il soit ce qu’il enseigne ou ce qu’il exige. C’est une
façon difficile d’enseigner mais c’est plus facile pour ceux qui apprennent. Donner l’exemple est
le résultat d’une autodiscipline au quotidien. Ne pas laisser les évènements nous submerger. Etre
axé sur notre état d’esprit ou notre décision, permet d’attribuer une juste valeur à ce qui nous arrive.
Lorsque la reconnaissance de l’autre est instaurée au sein de l’entreprise, la coopération
peut devenir efficace entre les groupes, ce qui contribue davantage au renforcement des relations
humaines et à la consolidation de l’interdépendance des fonctions et par voie de conséquence
garantit la pérennité, à une époque où les changements multiples dus à la mondialisation sont très
fréquents et constituent une menace à ne pas sous-estimer. A vrai dire, ce qui manque le plus
souvent à l’entreprise d’aujourd’hui, ce sont des personnes avertis qui ont confiance en eux-mêmes
et en leurs collègues, des gens qui sont capables d’organiser un travail en commun, de mieux
communiquer et surtout d’encadrer leurs collaborateurs afin de créer une vraie relation de
confiance et prendre des décisions responsables. Cette confiance en soi et en l’autre se nourrit de
l’expérience personnelle des cadres entraînés et de volonté des jeunes recrues d’apprendre et de
coopérer, pour le bien commun car ce sont les inters relations positives des ressources humaines et
l’inter dépendance constructive des fonctions, qui créent un équilibre harmonieux entre l’entreprise
et son environnement interne et externe.
En guise de conclusion, il peut être affirmé que la réussite de toute entreprise tient avant
tout, à l’efficacité de ses ressources humaines. La dernière partie de ce présent ouvrage a concerné
les différentes analyses qui ont été effectuées à l’égard des résultats. Ces analyses ont été émises
en suivant les méthodes qui ont déjà été présentées lors de la présentation de la méthodologie
définie dans la première partie. Nous avons également proposé des solutions et des actions
susceptibles d’être prises en compte pour permettre à l’entreprise de mieux conduire et
accompagner les recommandations. Ainsi s’achève la dernière partie de notre mémoire.

68
CONCLUSION GENERALE
Depuis la libéralisation de l’économie et la mondialisation, la première tâche des dirigeants
est celle d’assurer la cohérence interne de l’entreprise avec celle de son environnement. Ceci ne
peut se faire globalement ne serait-ce qu’en raison des défauts et des incertitudes inhérentes à toute
organisation humaine. Le contrôle interne fait partie des principaux piliers qui soutiennent l’entité.
En fait, cela est lié au contexte économique national qu’international qui a beaucoup évolué ces
dernières années. Les trois facteurs que sont la concurrence, le marché et l’environnement rendent
l’activité de l’entreprise complexe et particulièrement risquée.
A travers notre travail, nous avons vu que l’analyse critique du système de contrôle interne
a pour objet de réduire les risques afférents au cycle achat et au cycle vente de SHOPRITE. La
réduction de ses risques contribue à éviter les anomalies sur les failles des procédures, des
enregistrements comptables, de la centralisation des pièces justificatives, des communications et
des politiques de tarification.
Pour que, l’amélioration du système de contrôle interne soit bien mise en place et bien
coordonnée, il faut que les procédures de cette société n’entraînent pas des problèmes sur la
circulation des documents et définissent clairement une bonne organisation. Ensuite, cette
amélioration enrichit la fiabilité d’information. Ces différentes améliorations du système de
contrôle interne, afin d’éviter les risques au niveau des deux cycles servent à atteindre les objectifs
du contrôle interne sur la sauvegarde de son patrimoine, son qualité d’information, l’application
des instructions de ses départements et l’amélioration de ses performances.
En guise de rappel, le Contrôle Interne constitue un moyen d’arriver à ses fins et non une
fin en soi, qui plus est tributaire d’un bon personnel, le dispositif de contrôle interne bien conçu
aussi bien qu’appliqué, ne peut que fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs
de la société, mais la mise en place de bonnes procédures relève de l’initiative de l’entreprise.
L’adhésion des dirigeants est pareillement très importante, car si les dirigeants ne sont pas
persuadés de l’utilité d’une gestion quotidienne efficace et efficiente, le système de contrôle interne
est voué à l’échec. Leur appréciation par un auditeur (externe ou interne) permet plus ou moins
d’obtenir l’assurance que leur conception est pertinente et qu’elles sont utilisées en permanence.

69
Toutefois, les sociétés sont toujours confrontées à des risques inhérents aux affaires comme
les risques exogènes (environnement externe) qui modifient leur contexte de cette société, les
risques endogènes (environnement interne) qui affectent ses santés, les risques stratégiques
(comme les investissements qui n’apportent plus des bénéfices) et en dernier, les risques
patrimoniaux qui sont obtenus à la non persévérance de patrimoine humain et physique et la non
assurance de ses renouvellement.
Le contrôle interne constitue un « pont » entre la planification stratégique à long terme et
le suivi des activités à court terme qui en découlent. Pour cela, il participe à l’élaboration du
maintien de systèmes de contrôle fiables, de la préservation du patrimoine, de l’optimisation des
ressources, la prévention et détection des erreurs et fraudes. L'application ou le respect des
obligations de la part des responsables d'entreprises reste encore insuffisant, cela est dû au peu
d'importance qu’accordent certains responsables d'entreprises au contrôle interne. C’est dans cette
optique que nous avons décidé de donner naissance à notre thème: « Apport stratégique du contrôle
interne.»
Tout le long de l’ouvrage, le contrôle interne a pris une place prépondérante. Le cas du
SHOPRITE Tanawaterfront Ambodivona a été pris comme base du fondement de l’étude. Etant
une entreprise commerciale de grande distribution, elle a en son sein plusieurs magasins de tailles
diverses qui n’ont rien à voir avec le petit commerce indépendant. Les produits sont en libre-service
dans la plupart des cas avec un personnel nombreux. Le regroupement des magasins en chaînes
leur permet de mener des opérations de communication d’envergure. Ils fonctionnent selon une
politique d’achats groupés qui leur permet de jouer sur les prix. Leur concept est tout simplement
de réunir sous un même toit l'ensemble des produits de consommation courante à des prix
abordables, ainsi ils remportent assez vite l'adhésion des consommateurs en vue d’atteindre
l’objectif qui est focalisé par l’optimisation de la valeur ajoutée.
Notre choix s’est posé sur l’entité car elle dispose des caractérisques qu’on souhaita étudier.
Ce n’était autre que leurs cycles d’achat et de vente de marchandises. Effectivement, cette
organisation nous a attiré du fait qu’elle exerce l’activité commercial dont l’achat pour la revente
en vue de faire du profit, elle le fait habituellement donc il y déjà une idée de contrôle maitrise des
activités au tout début si on veut faire du profit. Egalement, le contrôle interne est devenu
d’actualité et nécessite d’être abordé pour pouvoir se développer au fil du temps car en ce moment,
beaucoup d’entreprise commerciales sont créés et requiert une expérience dans la maîtrise des
risques pouvant dévier l’atteinte des objectifs. D’où la question qui se pose est de savoir:

70
« comment et par quels stratégies les dispositifs de contrôle internes apportent-ils une assurance
au développement de l’entreprise? ».
Le travail est composé de trois parties si on suit la logique. La première partie décrit cette
zone d’étude et émane un survol théorique sur la théorie de l’agence et du contrôle interne. Le
gouvernement des entreprises étant né avec l’apparition des sociétés par action. Dans ces firmes,
le contrôle du bon fonctionnement des activités est délégué par des actionnaires à une tierce
personne « le dirigeant ». Il s’en suit ensuite une séparation des fonctions de propriété et de contrôle
d’où la nécessité de la théorie d’agence où l’on s’est permis de voir la généralités, la relation
d’agence et la théorie d’agence ainsi qu’une notion du conflit actionnaire et dirigeant.
La gouvernance étant définie comme étant un mécanisme d’orientation, de contrôle et
d’évaluation de l’entreprise. La gouvernance d’entreprise quant à elle est la structure des droits de
contrôle exercés par leurs propriétaire pour contrôler et récompenser les responsables afin qu’ils
servent les intérêts des actionnaires le mieux possible.32 La gouvernance d’entreprise et le
gouvernement des entreprises s’intéressent à l’ensemble des moyens mise à la disposition des
dirigeants pour la gestion des investissements humains, techniques et financière. La séparation
entre la propriété et la gestion est à l’origine d’un conflit d’intérêt qui s’insère dans la théorie
d’agence. Elle décrit les relations entre les actionnaires (principal) et le manager (agent) dans un
contexte d'asymétrie d'information. De par sa nature, la relation d'agence pose problème dans la
mesure où les intérêts personnels du principal et de l'agent sont divergents.
Le conflit d’agence prend naissance suite à un comportement de l’agent non conforme aux
intérêts du principal. L'asymétrie dans la distribution de l'information associée à une divergence
des intérêts donnent naissance au problème d'agence. La problématique de l'agence recouvre en
fait toute relation contractuelle entre individus et elle se manifeste lorsque les intérêts des deux
parties peuvent diverger et lorsqu'il y a « information imparfaite », relativement à l'état de la nature
et aux comportements des agents, ainsi qu'une asymétrie d'information entre les parties. La théorie
de l’agence créée par l’ouverture du capital a pour conséquence l’apparition des « coûts d’agence »
qui peuvent être repartis en 3 catégories : les coûts de surveillance ou de gestion (monitoring costs),
les couts d’obligations ou de dédouanements (binding costs), les coûts résiduels (résidual costs).
L'objectif est alors d'optimiser ces relations en minimisant les coûts d'agence.
32 K.Lanno en 1994, Gouvernance d’entreprise. MASTER 2

71
Suivent après les généralités sur le contrôle interne avec quelques définitions et objectifs,
champ d’application et éléments constitutifs, importance avec organisation et limites du contrôle
interne précède les principes généraux du contrôle interne que sont : les principes d’organisation,
principe d’intégration, principe de permanence, principe d’universalité, principe d’indépendance,
principe d’information, principe d’harmonie et en dernier lieu on a montré son aspect dans l’
application aux cycles d’achat et de vente de marchandises. Cependant, cette première partie met
aussi en évidence les méthodologies et techniques de collecte de données sans lesquels on n’aurait
pas pu confectionner notre mémoire. Les limites et difficultés rencontrés dans le processus termine
cette première partie.
La deuxième partie nous a évoquées les résultats des investigations auprès des différents
acteurs du magasin. Elle a mis en exergue la description des cycles étudiés dans ce travail de
recherche en premier lieu et a été complété par l’évaluation du contrôle interne du magasin en
second lieu. Au tout début de notre travail, on a énoncé des hypothèses stipulant que l’existence
de documents administratifs adéquats améliore l’efficacité du contrôle interne et la permanence
d’un système de contrôle interne efficace et efficient contribue à la réalisation des objectifs
stratégique de l’entité. La première hypothèse est confirmée par l’existence de documents simples
et vérifiables suivis de contrôle par recoupements et évalués par le processus d’audit. L’efficacité
est mesurée par l’exécution et la surveillance de manière fiable des contrôles prescrites. L’existence
de manuel de procédure implique aussi l’adéquation des documents administratifs même si elle
n’est pas tellement connue de tous. La seconde hypothèse est vérifiée par la permanence des
activités de contrôle qui a minimisé le risque d’erreur (shrinkage) sur les recettes du trimestre en
question.
Le résultat a montré en illustration de cette validation de la première hypothèse les
diagrammes de circulation de documents pareillement aux cycles étudié. On les a confectionnés de
manière à ce qu’ils soient les plus compréhensibles et reflètent la véracité des documents utilisés
lors du processus d’achat et de vente de la société. Les différentes interviews et observation en
étaient les sources d’obtention d’information. Puis, à travers les différents tests effectués, on a pu
vérifier que les documents discutés sont existant mais le plus important c’est qu’ils soient employés
en totalité par les personnes concerné mais encore, les personnes concernées suivent les normes de
l’entreprise dans leur emploi. Les documents administratifs employés dans les opérations courantes
de l’entité figurent parmi les éléments préventifs et de sauvegarde du patrimoine. Ainsi, les
informations transparentes et sûres sur la fiabilité et l’efficacité du système de contrôle interne sont

72
d’une importance pour la direction et le conseil d’administration afin de prendre les bonnes
décisions d’orientation de l’entité.
La deuxième hypothèse a été validée par rapport au test de permanence des activités et
l’évaluation du contrôle interne par les questionnaires y affèrent avec la description des risques
propre au magasin. Les pourcentages obtenus ont montré un fort taux d’application et de
permanence des dispositifs de contrôles interne. En effet, la permanence d’un système de contrôle
interne efficace et efficient contribue à la réalisation des objectifs stratégique de l’entité. D’une
part, on parle de système efficace car les dispositifs mise en place aident à l’atteinte de l’objectif,
le système est suivi d’un contrôle quant à leur suivi périodique; d’autre part le système de contrôle
interne est efficace puisqu’elle ne génère pas de grands coûts à l’entité, donc elle est dans le respect
de l’équilibre de minimisation de charges pour un maximum de produits. La performance mesurée
était le niveau de compétitivité de ce magasin par rapport aux autres magasins de SHOPRITE
existante car il y a un rapport journalier qui montre cette performance. L’organisation étant une
question de stratégie puisque le système de contrôle interne existant est une opportunité de tendre
vers une bonne performance organisationnelle. Ainsi, la permanence de son application est
primordiale pour pérenniser l’activité de l’entité.
La troisième partie s’est axée sur les discussions des résultats en dégageant les points forts
et faiblesses du système sans oublier les opportunités et menaces de l’environnement. Puis, les
recommandations y afférentes suivis de quelques conseils sur le leadership. Les points mis en
exergue dans cette discussion sont les points considérés comme ayant un poids crucial pour
l’activité de l’entité. D’abord, l’existence du manuel de procédure nous a paru très essentielle pour
le bon déroulement des activités de contrôles et la marque du respect des principes d’organisation
incluant les séparations de fonction dans l’entité. Ensuite, nous nous sommes posé un regard sur
les points de contrôle existant dans les dites cycles de départ, c'est-à-dire celle des achats et celle
des ventes pour ressortir les points de faiblesses remarqué. Apres, on a posé un regard sur les
ressources humaines existantes, leur manque de formation pourrait entraver ou ralentir le bon
déroulement des activités de SHOPRITE si elles ne trouvent pas de solution à temps. Il est habituel
que le magasin fasse des réunions pour le personnel comme tous les lundi matin dans leurs habitude
mais cela ne suffit guère à combler le grand trou qu’il faut remédier si l’on veut acquérir cette
performance qui n’est plus un besoin mais d’une totale nécessité vu notre investigation.

73
Pour que la direction accepte de former leurs personnel de temps en temps, ils devraient être
capable de donner un peu d’eux même à leurs employés, c'est-à-dire qu’ils se doivent de montrer
l’exemplarité envers eux en montrant un esprit de leader. La relation d’agence qu’existe entre le(s)
directeurs et ses subordonné est basé sur la maitrise de la communication afin d’avoir de bonnes
informations dans le magasin. Donc, ces dirigeants, pour éviter la rétention d’information de la part
de ses employés doivent impérieusement remplir la panoplie de savoir précédente : « se former
(savoir-faire) pour une meilleure maitrise des opérations à entreprendre, s’informer (savoir) pour
toujours garder le contrôle de ce qui se passe dedans et au dehors, informer (faire savoir) pour
assurer une cohérence et la cohésion de tous les acteurs, informer (savoir-faire faire) pour garantir
les performances exigés des autres, se conformer (savoir être) pour être à l’aise avec soi-même et
l’environnant.
Toute entreprise qui se veut être dynamique et compétitive sur le marché doit nécessairement
se doter d'un bon système organisationnel. Au sens littéral du terme: processus de gestion des
risques, de contrôle et de gouvernance d’entreprise, le « contrôle interne » correspond à la mise en
œuvre de dispositions qui assurent une maîtrise raisonnable des risques d’une organisation afin de
lui permettre d’atteindre ses objectifs. Le contrôle interne est de ce fait un élément fondamental
de l’environnement de contrôle de toute structure, quels que soient sa taille, son secteur d’activité,
son environnement. L’absence de préoccupation en matière de contrôle interne serait fatale pour la
pérennité et le développement des organisations. Cela nous conduit à dire que contrôle interne est
un élément fondamental de l’environnement de contrôle de toute structure et doit être remise en
cause au centre des organisations afin de restaurer la confiance de l’environnement.
Finalement, la réponse à notre problématique comment et par quels stratégies les dispositifs de
contrôle internes apportent-ils une assurance au développement de l’entreprise n’est autre que par
la mobilisation et la permanence d’application de tous les moyens mises à la disposition du
contrôle interne à atteindre ses objectifs sur la sauvegarde de son patrimoine, à l’amélioration des
qualités d’informations de l’organisation par l’application des instructions et à l’amélioration de
ses performances. Le système de contrôle interne rapporte beaucoup s’il est bien exploité par
l’entreprise car il amène la performance organisationnel, sauvegarde le patrimoine et pérennise
ainsi l’activité de l’entité. Pareillement, c’est en étudiant et en évaluant le système de contrôle
interne qu’on peut examiner les procédures destinés à prévenir les faits délictueux.
La bonne application des directives et tous les aspects opérationnels garantissent la continuité
de l’exploitation. Un bon système de contrôle interne aidera donc les dirigeants dans une bonne et

74
efficace gestion d’une entreprise pour l’atteinte des objectifs fixés. Le contrôle interne apporte à
la direction générale la garantie que, malgré les bouleversements internes et externes, elle peut faire
reposer ses décisions sur les informations qui lui sont adressées par les magasins du groupe et que
les sécurités continuent à fonctionner correctement. Les dirigeants disposent alors de la sérénité
qui leur est indispensable pour pouvoir se consacrer à leurs responsabilités d’entrepreneur. Mais
dans le même temps, le contrôle interne apporte aux unités opérationnelles et fonctionnelles le
fruit de ses observations avec l’ambition d’accroître l’efficacité de chacune d’elles et de
l’ensemble, cela nécessitera une capacité de leader vis-à-vis des acteurs de la gouvernance dont
l’agent et le principal. Le leader étant celui qui a la capacité de mener des personnes ou des
organisations vers l’atteinte des objectifs. Il n’y a pas de formule magique pour maitriser
l’opération courante des entreprises commerciales. Mieux vaut se munir d’outil de prévention
comme les différentes dispositifs déjà éclairci auparavant.
Les résultats attendus consistaient à promouvoir la transparence des informations depuis
l’efficacité et l’efficience du contrôle interne et veiller à une bonne image de l’organisation par le
biais d’une performance organisationnelle. Mais beaucoup d’aspect méritent encore d’être vu à
notre stade comme le reste des différents cycles du contrôle interne mais malgré l’impossibilité de
constituer des résultats on n’en a pas eu le privilège. Nous espérons que les diverses solutions
apportées aux problèmes auxquels est confrontée le magasin devront lui permettre d’améliorer
davantage son dispositif de contrôle interne. Toutefois, ces recommandations ne servent à rien sans
une application effective face aux évolutions de l’organisation actuelle. Nous avons pu contribuer
à l’amélioration du dispositif pour renforcer les gestions administratives et comptables.
Néanmoins, ce mémoire est loin d’atteindre la perfection. Il ne prétend nullement être une référence
pour résoudre les problèmes liés au contrôle interne, ni un guide incontournable en la matière, il
constitue un modèle pour sensibiliser les responsables sur le rôle essentiel du dispositif de contrôle
interne. Si tel est le cas du système de contrôle interne d’une entreprise commercial, pourrait-il
encore être appréhendé ainsi dans d’autres domaines?

VIII
BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES
Alain MIKOL (1998) « LE CONTROLE INTERNE », collection « qui sais-je ? » 1ère édition, Paris, 126 pages.
Etienne BARBIER (1989) « L’AUDIT INTERNE : Pourquoi ? Comment ? », Les
Editions D’Organisation. Paris. 123 pages.
HUMBERT LESCA, « SYSTEME D’INFORMATION POUR LE MANAGEMENT STRATEGIQUE D’ENTREPRISE », Edition McGRAW-HILL, 146 pages.
J.KOUZES, B.POSNER (1991), « LE DEFI DU LEADERSHIP », Collection AFNOR, Paris. 319 pages
Laurent Hervé (1982) « LA PRATIQUE DE L’AUDIT », édition ECONOMICA, Paris. 216 pages
P.SCHICK- J.VERA- O.BOURROUILH-PAREGE (2010), « AUDIT INTERNE ET
REFERENTIELS DE RISQUES », DUNOD. 339 pages
PASCAL SIMONS (1987), « AUDIT FINANCIER », Les Editions d’Organisations, Paris. 111 pages
COURS
Cours théorique de contrôle interne, MASTER 1
Cours d’audit général, MASTER 1
Cours d’Audit Financier, MASTER 1
Cours de Méthodologie, MASTER 1
Cours de Gouvernance d’entreprise, MASTER 2
Cours d’Audit et de Commissariat aux Comptes, MASTER 2
AUTRES
Loi 2003-036 sur les sociétés commerciales

IX
WEBOGRAPHIE
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/ consulté en mars 2016
http://www.coso.org : COSO report 2013. Consulté en mars 2016
http://fr.allafrica.com/stories/200401140471.html, consulté en mars 2016
https://www.pwc.ch/user_content/ , Consulté en mars 2016
https://perso.univ-rennes1.fr/thierry.penard/cours/droit/droitchap2support.pdf, consulté en
Avril 2016

X
LISTE DES ANNEXES
Organigramme du magasin
Description des fonctions
Guide d’entretien
Grille d’entretien
Guide d’observation sur les cycles
Tests de conformité
Test d’existence
Questionnaire du contrôle interne
Test de permanence
Symboles du diagramme de circulation de documents

XI
ANNEXES
I- ORGANIGRAMME DU MAGASIN
Directeur du magasin
D. Administratif
D. commercial
Meat
market
Deli
Controller
Bakery
Controller
Fruits
&veg
Périssable Non Food
Controller
Scanning Trésorier Supervis
eurs
Assista
nte
Réceptio
nnaire
Groceries
Controller
Caissier
s
Parcel
counter
Security
Cleaner
s
Assistante Assistant Shelf
packer
Shelf
packer
Shelf
packer
Bakers Assistant Assistant Assistant

XII
II- DESCRIPTION DES FONCTIONS
Directeur de magasin :
C’est le premier responsable du magasin de vente dans tout point de vue: administrative,
financier, contrôle des pertes, santé et sécurité, ressources humaines. Il supervise tous les
travaux dans le supermarché et décide des offres promotionnelles et des campagnes
publicitaires ainsi que toute autre décision qui touche le domaine de la communication. Outre
ses tâches de contrôle sur la gestion et la comptabilité, le directeur de magasin peut intervenir
dans l'exécution de presque toutes les activités de «son » supermarché ainsi que dans la
résolution des problèmes. Il analyse les comptes d’exploitation, veillent au bon entretien du
matériel, délèguent les tâches, contrôlent et évaluent leurs collaborateurs.
Directeur administratif et financier :
Son rôle est de s’assurer de la véracité des opérations en caisse par confrontation des divers
pièces justificatifs ; la supervision de la caisse jusqu'au contrôle des démarques. Supervision de
la trésorerie par le suivis direct des mouvements d’encaissement et de décaissement, s’assure
aussi du dépôt des recettes en banque ; responsable du personnel. Responsable de la réception
et la livraison des marchandises en suivant les normes établis par la Direction. Ils effectuent des
contrôles journaliers à propos des réceptions des fruits et légumes, ainsi qu’aux livraisons des
fournisseurs à risque. Ils contrôlent aussi le retour des marchandises refusées et apposent leurs
visas, le cas échéant. Leur visa est dûment sollicité pour la gestion des entrées et sortie du
personnel du magasin ainsi que de tous les documents administratifs.
Directeur commercial : Il travaille étroitement avec le Directeur de magasin. Son métier requiert de nombreux
déplacements dans la surface de vente mais aussi des contacts très fréquents avec les
fournisseurs et les acheteurs. Son rôle est d'organiser et de coordonner l’activité commerciale,
la formation, l'animation et l'évolution de son équipe. Il analyse les démarques et explique les
raisons des ces démarques. Il élabore les bons de commande par rapport aux rotations des ventes
et aux stocks existants, puis les envoie aux fournisseurs. Ils assurent les prévisions des chiffres
d’affaire, des marges et commandes. Il contrôle la mise à jour des prix sur rayons et fait les
ajustements des stocks. Dans le cas où le manager administratif est absent, il/elle peut intervenir
dans les contrôles de réceptions des marchandises venant des fournisseurs ou provenant du
centre de distribution (DC) ou encore des transferts inter-magasin (IBT).
Chefs de rayons :
Ils ont donc pour mission de faire vivre les rayons dans le sens de faire des efforts de vente en
usant de toutes leurs capacités de vendeurs. La mise en scène des produits est importante
puisqu'elle est le premier contact avec les clients. Ils participent à la vente et à l’élaboration du
planning promotionnel ainsi que du remplissage de leurs rayons.
Superviseurs de caisse :
Ils ont pour mission d’assurer le fonctionnement régulier des caisses et de coordonner la gestion
des flux monétaires, de veiller à la mise en application des procédures en vigueur ; de superviser
les caissières et de s’assurer que les besoins des clients sont satisfaits. Ils agissent aussi en tant
qu’intermédiaires entre la hiérarchie (services administratifs et financiers), les caissiers et la
clientèle. Ainsi, ils établissent la planification des horaires et la formation des caissières,
contrôlent leurs performances, résolvent les éventuels problèmes pouvant se présenter sur
terrain, assurent les comptes journaliers des recettes, transmettent les comptes à la Direction
administrative et financière. Ils effectuent également les enregistrements des paiements par
chèque ou par carte des clients, règlent les annulations des achats, vérifient les produits non
trouvés par le scan et font l’analyse des écarts constatés, révisent le montant du ticket de caisse
lors des promotions de produits, autorise la sauvegarde du ticket pour un paiement ultérieur et
autorise aussi, le cas échéant, l’annulation de tous les achats sur un ticket de caisse faute de
refus du moyen de paiement ( le plus souvent: carte refusé). L’annulation des produits plus d’un

XIII
certain montant au début ou en cours d’enregistrement, le retour de bouteilles consignés
nécessite leurs signatures ainsi que d’un agent de sécurité.
Caissiers :
Ont pour mission d’accueillir la clientèle, de scanner à 100% les marchandises, de répondre aux
demandes de versements et de retraits, de s’assurer de la régularité des opérations et de répondre
de l’état de leur caisse. Grâce à la caisse enregistreuse, elles enregistrent les ventes via un lecteur
de codes-barres. Le rayon lumineux émis par ces machines lit le prix et la nature du produit.
Pour cela, elles établissent en fin de journée une situation de caisse. Participent également de
temps à autres à des activités de mise en rayon et surtout de la présentation du devant de leurs
caisses. Font les comptages des liquides en caisse et vérifient si cela correspond à celle du grand
livre et font aussi un prélèvement des grands billets à la trésorerie. Chaque caissier a son propre
numéro, mot de passe et lorsqu’il s’absente, il y a un code de sécurité propre à chacun.
Trésorière :
Se charge de tous les mouvements journalière de trésorerie, c'est-à-dire: recettes et dépenses
courantes. De ce fait, elle planifie, organise, dirige et contrôle les caisses. Vérifie le comptage
physique de la caisse et des déclarations des caissiers ainsi que du dépôt des espèces à la banque.
Elle assure aussi la remise à 0 de chaque caisse le matin et planifie leur fonds de caisse. Classe
les documents des caisses, enregistre les paiements et rassemble tout les pièces justificatives en
vue de leur comptabilisation.
Réceptionnaire :
A pour rôle de réceptionner les marchandises livrées, de les contrôler quantitativement et
qualitativement. De les attribuer un numéro d’identification par ordre chronologique. Capture
des marchandises transférées inter-magasin et retour ainsi que les déchets (ordures).
Comptabiliser les marchandises livrées après ajustement du bon de livraison à celui du bon de
commande. Ensuite, établit les factures après différents contrôles des agents de contrôle. Enfin,
fait le « booking » qui est un imprimé attestant que les marchandises sont entrées dans le stock
et pourront être suivies périodiquement à l’aide d’un ordinateur. Avant la sortie des
marchandises du lieu de réception pour les mettre en vente, calcule les prix et puis code les
produits nouveaux. Finalement, scanne les bons de commandes, bons de livraisons et factures
pour être comptabilisé à la direction financière et les archive après.
Personnels administrateur de stock et scanning :
Ils assurent la gestion des prix et le système de contrôle des stocks durant la journée. Ils sont
responsables du maintien de la quantité réel des stocks. Ils sont responsables des balisages avant
l’ouverture du magasin, du scanning des prix des produits et de la mise à jour des prix, des
ajustements des stocks sur rayon et sur machine, enregistrement des démarques à zéro.
Les Employés Libre-Service (ELS) :
Les ELS, ont pour tâche d’assurer la manutention, le remplissage des rayons et le facing. En
plus, ils sont appelés à être en contact avec les clients. Ils arrangent aussi la réserve et participent
à l’inventaire.
Sécurité interne:
Ils sont responsables de tous les dispositifs de sécurité du magasin. A commencer par le
fouillage du personnel entrant et sortant, la sécurité du vestiaire et du magasin tout entier: du
devant caisse jusqu’au portail de réception. Ceux sont des acteurs importants dans la prévention
et détection des risques pouvant nuire à la bonne marche de l’activité malgré leurs lourdes
tâches.

XIV
III- GUIDE D’ENTRETIEN
THEMES CONTENU
Généralités sur l’Entreprise
- Dénomination sociale de l’entreprise
- Entreprise mère
- Dirigeants
- Organigramme
- Activité
- Attribution des magasins
- Attribution du siège
- Relation avec l’’entreprise mère
- Objectifs
Cycle Achat – cycle vente
- Nature des marchandises
- Prise de décision sur les achats
- Fournisseurs étrangers
Description des procédures
- Phases de chaque cycle
- Durée
- Acteurs
Performance liée aux cycles -
Efficacité
- Atteinte des objectifs
- Prévention des risques liés au cycle d’achat et de vente

XV
GRILLE DENTRETIEN
QUESTIONS SUR L’ETABLISSEMENT
1- Pouvez-vous nous donner une brève historique de votre société? (La date de création de votre
Entreprise? Taille ?secteur d’activité? A qu’elle groupe appartient elle ? Quelle est sa forme
sociale ? Ou se situe son siège social ? Combien de sites composent la société ?)
2- Pouvez-vous nous donner l’organigramme et chaque attribution des membres?
Quel est l’effectif global ?
Qui sont ses dirigeants ?
Quelle est la structure de l’organigramme ?
3- Quels sont les objectifs à atteindre? (Résumé de l’objet social. Quel est le domaine d’activité
?
4- Quelles sont les missions de votre société?
5- Qui sont les clients ciblés?
6- Qui sont les concurrents
? Comment faites-vous pour devancer la concurrence ?
QUESTIONS SUR LES PROCEDURES EN GENERAL
1-Quelles sont les différentes fonctions et les procédures régissant ces fonctions?
2-Qui sont les intervenants dans ces procédures?
3-Comment se déroulent ces procédures?
4- Existe-t-il un manuel ou un document définissant les procédures ?
Oui
Non
Commentaire 5- Avez- vous pris connaissance de ce document ?
Si oui faites-vous référence pour l'accomplissement de vos tâches ?si non pourquoi ?

XVI
IV- GUIDE DOBSERVATION SUR LES CYCLES
CYCLES OUI NON N/A Observations
I-ACHAT
1 - OBJECTIFS DU CI
2 - SEPARATION DE FONCTIONS
3 COMMANDES
4- RECEPTION DES MARCHANDISES ET
SERVICES
5- COMPTABILISATION DES FACTURES
ET AVOIRS
6- PROVISIONS POUR FACTURES A
RECEVOIR
7 - JUSTIFICATION DES SOLDES
II-VENTE
1- OBJECTIFS DE CONTROLE INTERNE
2 - SEPARATION DE FONCTIONS
3– EXPEDITIONS
4 – FACTURATIONS
5- COMPTABILISATION
6 - JUSTIFICATION DES SOLDES
7 – PROVISIONS POUR CLIENTS
DOUTEUX

XVII
V- TESTS DE CONFORMITE (fait inopinément), Source : Auteur, 2016
RESUME DES
PHASES CLES DU
PROCESSUS
RISQUES CONTROLE LIMITANT
LE RISQUE
TESTS RESULTAT DU
TEST
RECEPTION
-vérification de la
fonctionnalité de
l’endroit.
-livraison non-
enregistré, retarde
la prochaine
livraison.
-S’assurer qu’il n’y a plus de
cartons ou palettes chargé
dans la réception après
l’heure prévu.
-contrôle après les
heures de
réception.
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-vérification des
dispositifs de sécurité.
-malhonnêteté du
personnel
-S’assurer que la cage est
fermée par deux cadenas
pendant la réception.
-contrôle au moins
trois fois par jour.
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-Livraison des
approvisionnements
détournement des
biens
-S’assurer que toutes
réceptions de marchandises
se fait dans cet endroit.
-vérification et
contrôle par jour.
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-Vérification du respect
de la règlementation.
enregistrement
confondu, montant
erroné de la facture
-S’assurer qu’un fournisseur
équivaut à une livraison.
-contrôler les
livraisons
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-Identification des
individus autorisés
-incompétence,
détournement de
biens
-S’assurer qu’il n’y a que les
personnes autorisés qui
entrent pendant la réception.
-contrôler leurs
badges
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
ENCAISSEMENT
-Vérification du fond de
caisse
-source de
détournement si le
montant est
exagéré.
- S’assurer que le fond de
caisse correspond au montant
prévu.
-Recompter et
valider
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-Scan des marchandises
-perte des biens et
d’argent si non
accompli.
- S’assurer que toutes les
ventes sont enregistrées.
-vérifier qu’on
entend le son du
scanner à chaque
enregistrement
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-Encaissement des fonds -risque
d’inexactitude
d’encaissement
- Il faut s’assurer que les
sommes encaissées sont
celles figurant sur la facture.
- recomptage des
sommes avant
l’encaissement
Conforme aux
normes de
l’entreprise
-Contrôle inopiné
journalière des caisses
-Ecart de vente en
caisse et
d’enregistrement
au grand livre.
- S’assurer que les données
saisies correspondent aux
Informations réelles de
l’opération.
-contrôle des
caisses au moins
trois fois par jour
Conforme aux
normes de
l’entreprise.
-Prélèvement par les
caissières
- non-respect du
plafond en caisse
- S’assurer que les fonds
encaissés ne dépassent pas le
plafond de caisse
- contrôle des
caisses au moins
trois fois par jour
Conforme aux
normes de
l’entreprise.

XVIII
VI- TEST D’EXISTENCE, Source : Auteur, 2016
Libellés Questions Oui Non Observations
Achats -Existe-t-il des bons de
commande pré numéroté ?
-Y a-t-il des factures à
chaque livraison ?
-les factures sont-elles
tamponnées et attribuées de
numéro?
-Les personnes responsables
signent-ils les pièces
justificatives ?
-Existe-t-il un livre
d’enregistrement des
anomalies ?
X
X
X
X
X
-En double exemplaire.
-Numéro séquentiel
-Directeur, réceptionnaire,
sécurité, livreur
Ventes -Existe-t-il des rouleaux de
ticket de caisse numérotés ?
-Existe-t-il une fiche
d’annulation des ventes
dûment signés ?
-Existe-t-il des fiches de
comptage physique des
monnaies en caisse ?
-des bordereaux de versement
sont-ils disponibles ?
-Les dossiers de vente et de
versements sont-ils
correctement classés et mises
à jour ?
X
X
X
X
X
-Signé par l’agent de
sécurité
-Fait par caissiers
Manuel de
procédures
-existe-t-il un manuel de
procédure pour votre
fonction ?
-si OUI, faites-vous référence
à l’accomplissement de vos
tâches ?
Les différentes
responsables (caisse,
trésorerie, stock, réception)
ont leurs propres réponses
qui sont démontrés par le
graphe

XIX
VII- QUESTIONNAIRE DU CONTROLE
INTERNE
Oui
Non
N/A
OBSERVATION
A-OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
L’analyse de l’organisation générale doit permettre :
- D’identifier les problèmes pouvant remettre en
cause la fiabilité des procédures particulières de
chaque fonction ;
- D’évaluer les possibilités de s’appuyer sur les
travaux effectués par le service d’audit interne.
B - ORGANISATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
Existe-t-il un organigramme de l’entreprise ? X
Est-il diffusé, appliqué, reconnu ? X
Les fonctions sont-elles correctement définies pour
chaque tâche ?
X
Existe-t-il un manuel des procédures internes ? X Beaucoup
d’employés ne sont
pas au courant de
son existence
Si oui, est-il régulièrement mis à jour par des
personnes autorisées et diffusé ?
X La mise à jour
dépend des failles
du système
- Les imprimés utilisés par l’entreprise sont-ils
Simple ?
Vérifiables ?
x Nécessite la
connaissance de
l’anglais
- Si des délégations de pouvoir sont accordées au
personnel,
Sont-elles clairement définies ?
Font-elles l’objet d’une diffusion au sein de
l’entreprise ?
Sont-elles régulièrement mises à jour ?
L’utilisation qui en est faite est-elle
contrôlée ?
X
Chacun connait son
travail par la
formation effectué
à l’embauche et
plus de paperasse
après
C - SERVICE D’AUDIT INTERNE
Le service d’audit interne est-il directement rattaché à
la direction générale ?
X
Le responsable du service d’audit interne a-t-il une
formation suffisante ?
X Ceux sont les
directeurs de
magasin avec une
tolérable
ancienneté
Le personnel du magasin reçoit-il une formation
appropriée ?
X Réponse reçu du
directeur
administratif du
magasin
Le magasin utilise-t-il des méthodes de travail
appropriées (programmes de travail, dossiers bien
tenus,…) ?
x
Réponse reçu du
directeur de
magasin
Le service d’audit interne peut-il avoir accès à tous les
services, documents…qu’il souhaite ?
X Réponse reçu du
directeur de
magasin

XX
Les rapports du service d’audit interne sont-ils suivis
d’effets ?
X Réponse reçu du
directeur de
magasin
D- RECEPTION ACHATS: FOURNISSEURS
SEPARATION DE FONCTIONS
Apprécier la séparation de fonction en qui concerne :
Emission des demandes d'achats ? Par département
Etablissement des commandes ? Par département
Autorisation des commandes ? Directeur
commercial
Réception des marchandises ou services ? Réceptionnaire
Comparaison quantitative et qualitatives des
marchandises ou services reçus avec les commandes
Réceptionnaire,
agent de la sécurité
interne, directeur
commercial
Comparaison bon de réception/commande/facture ? Réceptionnaire,
agent de la sécurité
interne
Imputation comptable ? Service de la
comptabilité
Contrôle des factures ? Réceptionnaire et
son assistante,
agent de la sécurité
interne, directeur
commercial
Bon à payer ? x Attribution de
numéro/facture par
l’assistante
COMMANDES
Pour les commandes, des bons de commande sont-ils
établis systématiquement ?
X
- Si oui, sont-ils
- pré numérotés ?
- établis en quantités et en valeur ?
- signés par un responsable, au vu de la
demande d'achat ?
X
X
Système
informatisé
Existe-t-il une liste des fournisseurs autorisés, pour les
achats courants ?
X
Existe-t-il une procédure permettant d'éviter les
commandes excessives ?
x
Si des bons de commandes pré numérotés sont utilisés,
leur séquence numérique est-elle utilisée pour :
enregistrer les engagements pris par l'entreprise
?
identifier les retards d'exécution ?
X
Un exemplaire des bons de commandes est-il
communiqué :
au service de réception ?
au service de comptabilité ?
X
X
RECEPTION DES MARCHANDISES ET SERVICES

XXI
Existe-t-il un service de réception ? X
- Les marchandises reçues sont-elles rapprochées
des bons de commande en ce qui concerne :
les quantités (comptage effectif)?
la qualité ?
X
-Des bons de réception sont ils établis
systématiquement
X
- Existe-t-il un système équivalent au bon de
réception en matière de service ?
X Attribution de
numéros par
facture
Les anomalies en matière de quantité et qualité
constatées font-elles l'objet d'un bon de retour (Ou
(la contestation) ?
X
Si oui, ces bons sont-ils
pré numérotés ?
transmis à une personne chargé
d’obtenir les avoirs ?
X
X
Les anomalies constatées font-elles l'objet de bons
de contestation ?
X
Si oui suivent-ils les mêmes règles que ceux émis à
réception (pré numérotation).
X
Les avoirs reçus sont-ils contrôlés avec les bons de
retour et/ou de contestation et les factures d'origine
en ce qui concerne :
les quantités?
les prix?
X
L'ouverture d'un nouveau compte fournisseur est-
elle soumise à autorisation ?
X Contrat auprès de
la direction
administrative et
comptable
E- LES STOCKS
SUIVI DES QUANTITES : Enregistrement des
mouvements
Les mouvements de stocks sont-ils saisis sur des
documents standards propres à l'entreprise, au
moment où ils ont lieu :
réception ?
transferts vers la production ?
transferts inter-ateliers de production ?
transferts de la production vers le magasin de
produits finis ?
expéditions ?
X
X
X
X
Expéditions vers les
autres magasins
(inter-magasin)
Le système de suivi des stocks permet-il d'identifier les
stocks en provenance d'autres
sociétés du groupe?
S'ils existent, ces documents sont-ils utilisés pour
mettre à jour les fiches de stocks ?
Le mode d'enregistrement de ces documents (ordre
numérique, par exemple) permet-Il de s'assurer de
X
X
X

XXII
l'exhaustivité de leur enregistrement sur les fiches de
stocks ?
Des fiches de production sont-elles utilisées pour
permettre de connaître et de contrôler le stade
d'avancement des travaux en cours à n'importe quel
moment ?
X
CONTROLE PHYSIQUE
Les stocks sont-ils comptés physiquement au moins
une fois par an en ce qui concerne
les matières premières et fournitures ?
les travaux en cours ?
les produits finis ?
X
Une fois tout les
3mois
Ces instructions couvrent-elles tous les lieux de
stockage ?
X
Ces instructions prévoient-elles
un découpage adéquat des zones de
stockage permettant une répartition
équilibrée entre les équipes ?
une identification claire des stocks
(étiquettes. . .) ?
un double comptage ?
une procédure à suivre en cas d'écart
entre les deux comptages ?
I' identification des stocks détériorés ou à
déprécier ?
les techniques de mesure pour chaque type
d'articles pesage, comptage . . . ?
X
X
X
X
X
X
Les feuilles de comptage sont-elles :
pré numérotés ?
remplies À l'encre?
signées par les équipes
X Les codes-barres
sont insérés dans
les scanneurs avec
leurs quantités
- Les mouvements de stock sont-ils arrêtés
pendant la durée de l'inventaire ?
X
- Les écarts sont-ils analysés et autorisés par une
personne habilitée avant d'être comptabilisés ?
X
- Les stocks détenus pour le compte de tiers sont-
ils physiquement isolés et régulière ment
contrôlés ?
X
Le système de tenue des fiches de stocks permet-il
d'identifier les stocks â écoulement lent ?
X
Les marchandises en mauvais état ou inutilisables
sont-elles régulièrement identifiées?
X
F- VENTES AUX CLIENTS

XXIII
Les conditions générales de rabais, ristournes,
remises... sont-elles réglementés ?
X X
Pour les achats à crédit, les délais de paiement
accordés sont-ils également approuvés par des
personnes autorisés ?
X Direction
financière et
comptable
Les commandes des clients sont-elles enregistrées
sur des bons de commande propres à l'entreprise
permettant de suivre leur réalisation ultérieure ?
X Pour les achats à
crédit
Le service facturation s'assure-t-il qu'il reçoit tous
les bons d'expédition (ou équivalent) émis (y
compris pour les ventes de déchets, rebuts...) ?
X
Les factures sont-elles établies à partir des
documents. d'expédition ?
X Document
d’expédition :
ticket de caisse
La facturation est-elle établie au jour de l'expédition ? X
-Si des factures pro forma sont émises, sont-elles
suffisamment différentes pour ne pas être confondues
avec les autres ?
X
Contrôle-t-on leur remplacement ultérieur par des
factures définitives ?
X
Les factures et avoirs sont-ils pré numérotés ? X Ticket de caisse
Existe-t-il un contrôle permettant de s'assurer que le
total du journal des ventes est
égal au total des factures et avoirs émis dans la
période ?
X Système
informatisé
Les factures annulées sont-elles conservées ? X
Les écarts éventuels de caisse sont-ils analysés? X Demande
d’explication aux
caissières si la
somme est
importante
Les corrections sont-elles approuvées par un
responsable ?
X Directeur
administratif
La TVA sur vente comptabilisée et le chiffre d'affaires
sont-ils rapprochés régulièrement des déclarations ?
X Des fois c’est
mensuel
les ventes au personnel sont-elles contrôlées ? X
G- TRESORERIE / RECETTES
-Pour les recettes en espèces, sont-elles :
enregistrées sur des pièces de caisse standard et
pré numérotées ?
enregistrées au fur et à mesure dans le journal
de caisse ?
rapprochées des espèces en caisse ?
X
X
X
-Les chèques et espèces sont-ils remis en banque tous
les jours ?
X Tous les 3jours

XXIV
-Si des recettes sont effectuées par des agents
(représentants, livreurs.) ces personnes sont-elles
tenues :
de délivrer des reçus pré numérotés ?
de transmettre immédiatement ces recettes à la
société (ou à la banque) ?
.de transmettre simultanément le double des
reçus aux services comptables ?
X
X
X
Avec les autres
recettes
-Est-il possible que des recettes ne soient pas
encaissées pour des ventes au comptant ?
X
H- BANQUES/ CAISSES
CAISSES
-La caisse est-elle tenue d'après un système de fonds
fixe ?
-Le volume de la caisse semble-t-il correspondre aux
besoins normaux de la société sans les dépasser ?
-Les assurances sont-elles souscrites en conséquence ?
-Si des espèces sont versées à la caisse, surveille-t-on
que le montant en caisse n'excède de jamais le plafond
?
X
-La sécurité des fonds est-elle bien assurée : dans
l’entreprise ?
X
-La sécurité des fonds est-elle bien assurée pendant les
transferts ?
X Origine des
prélèvements
demandés par les
superviseurs de
caisses
-Les chèques de réapprovisionnement sont-ils établis :
au nom du responsable des fonds ?
sur présentation du journal ou du récapitulatif
des dépenses ?
X Existence d’un
local de trésorerie
bien sécurisé avec
un coffre codé
-Des documents dûment autorisés sont-ils exigés pour
tous mouvements de caisse ?
X
X
-Ces documents sont-ils :
accompagnés des pièces justificatives ?
remplis de manière indélébiles ?
pré numérotés ?
X
-L'imputation des dépenses est-elle vérifiée par un
responsable ?
X
-Des vérifications surprises des espèces en caisse sont-
elles effectuées périodiquement par des responsables ?
X
-Les versements d'espèces contre chèques au personnel
sont-ils plafonnés ?
X Trésorière
-Les chèques correspondants sont-ils remis en banque
quotidiennement ?
X Spot check fais par
le directeur
administratif

XXV
VIII- TEST DE PERMANENCE
Libellés Temps 1 Temps 2 Temps 3 Résultats en %
Procédures d’achat 99%
Procédures de vente 99%
Stocks
98%
-Les paiements en espèces sont-ils limités au plafond
légal ?
X
-L'accès à la caisse est-il limité ? X Avec les
dépositions en
banque
-Le caissier peut-il effectuer des avances temporaires
non comptabilisées comme telles (les bons de caisse
étant conservés en lieu et place des espèces) ?
X
-Le montant au bilan est-il rapproché des espèces en
caisse ?
X Seules les
personnes
autorisées

XXVI
TABLE DES MATIERES
Remerciements……………………………………………………………..……………………………i
Avant propos ……….…………..………………………………………………………………………ii
Résumé………………...………………………….…….……………………………………………..iii
Glossaire………………………………...….……….…………………………………………………iv
Listes des abréviations et des sigles………...…………………………………………………………v
Liste des tableaux et des figures…………………...…………………………………………………vi
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
PARTIE I: MATERIELS ET METHODES ............................................................................. 8 CHAPITRE I : MATERIELS ................................................................................................. 9
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ................................................................... 9
1 .1. Historique ................................................................................................................ 9
1.2. Activités et objectifs ............................................................................................... 10
1.3. Organisation ........................................................................................................... 11
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE ....................................................................................... 12
2.1. Généralités sur la théorie de l’agence..................................................................... 13
2.2. Généralités sur le contrôle interne .......................................................................... 14
CHAPITRE II : METHODE DE RECEUIL ET TRAITEMENT DES DONNEES ........... 20
SECTION 1 : RECEUIL DES DONNEES ................................................................................. 20
1.1. Sources de données ............................................................................................ 20
1.2. Techniques de recueil de données ...................................................................... 21
SECTION 2 : LES METHODES D’ANALYSE DES DONNEES .................................................. 24
2.1. Traduction des hypothèses en variables ................................................................ 25
2.2. Méthode d’évaluation ............................................................................................ 26
SECTION 3 : LIMITES DE L’ETUDE ET DIFFICULTES RENCONTREES ................................... 31
PARTIE II : RESULTATS.................................................................................................... 32 CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DES PROCEDURES ....................................................... 33
SECTION 1 : CIRCULATION DES DOCUMENTS ................................................................... 33
1.1. Procédures d’achats ............................................................................................ 33
1.2. Procédures de ventes et de trésorerie ................................................................. 36
1.2.1. Procédure de caisse ......................................................................................... 36
SECTION 2 : GRILLE DE SEPARATION DES TACHES ............................................................ 39
CHAPITRE 2 : EVALUATION DU CONTROLE INTERNE ........................................... 41

XXVII
SECTION 1 : TEST DE CONFORMITE ET D’EXISTENCE ....................................................... 41
1.1. Test de conformité par résumé des phases clés du processus (Annexes) ........... 41
1.2. Test d’existence .................................................................................................. 43
SECTION 2 : EVALUATION PRATIQUE ................................................................................ 45
2.1. Evaluation d’après le QCI ................................................................................. 45
2.2. TEST DE FONCTIONNEMENT OU DE PERMANENCE ............................. 46
SECTION 3 : L’IMPACT SUR LA MAITRISE DES RISQUES .................................................... 46
3.1. Evaluation du risque ........................................................................................... 47
3.2. Performance mesurée ......................................................................................... 48
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................. 49 CHAPITRE 1 : DISCUSSIONS ........................................................................................... 50
SECTION 1 : PRINCIPALES FORCES DU SYSTEME ............................................................... 50
1.1. Bonne séparation des fonctions .......................................................................... 50
1.2. Système de contrôle hiérarchique permanent ..................................................... 51
1.3. Assurance élevé dans l’application des normes et procédures de l’entreprise ... 51
1.4. Bonnes pratiques de l’entité vue par la permanence des activités de contrôles . 53
SECTION 2 : FAIBLESSES CONSTATEES .............................................................................. 54
2.1. Absence du manuel de procédures ..................................................................... 54
2.2. Manque de personnel compétent ........................................................................ 55
2.3. Inexistence de procédures permettant d’éviter les commandes excessives ....... 56
2.4. Absence de conditions générales des rabais, remises, ristournes accordés ........ 56
2.5. Augmentation du taux de démarque ................................................................... 56
SECTION 3 : OPPORTUNITES ET MENACES ....................................................................... 57
3.1. Opportunités ....................................................................................................... 57
3.2. Menaces .............................................................................................................. 58
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS ........................................................................... 59
SECTION 1 : RECOMMANDATION SUR L’ORGANISATION ................................................ 59
1.1. Reproduction opérationnel du manuel de procédure ......................................... 59
1.2. Sensibilisation et formation du personnel .......................................................... 60
1.3. Amélioration de procédures permettant d’éviter les commandes excessives .... 61
1.4. Formalisation des conditions générales des rabais, remises, ristournes accordés
62
1.5. Autres moyens pour minimiser le risque ........................................................... 62

XXVIII
SECTION 2 : RECOMMANDATION SUR LE MANAGEMENT ET LA GOUVERNANCE ........... 63
2.1. Savoir diriger ...................................................................................................... 64
2.2. Le leadership ...................................................................................................... 64
2.3. Caractéristiques d’un bon leader ........................................................................ 65
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 68
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. VIII
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................... IX
LISTE DES ANNEXES .......................................................................................................... X
ANNEXES ............................................................................................................................... XI