rapport d’activites 2013 -...

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

FONDS DE PROMOTIONDE L’INDUSTRIE

RAPPORT D’ACTIVITES 2013RAPPORT D’ACTIVITES 2013

RAPPORT D’ACTIVITES 2013RAPPORT D’ACTIVITES 2013

Tout pour industrialiser la Rdc

FONDS DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE

RAPPORT ANNUEL 20134

Son Excellence Monsieur le Président de la République démocratique du Congo

Joseph Kabila Kabange

SIEGE SOCIALAvenue LUKUSA n° 16(en face du Cercle Elaeis)Tél. : (+243) 081 6 905 362 (+243) 081 0 383 407Fax : (+243) 081 2 610 107E-mail : [email protected] : www.fpi-rdc.cdKinshasa /Gombe

REPRESENTATIONS PROVINCIALES

DIRECTION PROVINCIALE DU KATANGA

48, av. Maniema(Croisement Djamena)Commune de LubumbashiE-mail : [email protected]

— Agence de LUBUMBASHIAvenue MANIEMA n° 48Commune de LUBUMBASHI

— Agence de KASUMBALESASur la route de Kasumbalesa à 50m du poste de péage,E-mail : [email protected]

— Agence de Kolwezi58, av. KazumbuCommune de DilalaE-mail : [email protected]

— Antenne de KALEMIEAv. Lumumba N°20,Q/KatakiE-mail : [email protected]

DIRECTION PROVINCIALE DU BAS-CONGO

24, av. de la Poste/ Ville BasseCommune de MatadiE-mail : [email protected]

— Agence de MATADI24, av. de la Poste/ Ville BasseCommune de MatadiE-mail : [email protected]

— Agence de Boma1049, Mobutu/ Commune de NzadiE-mail : [email protected]

— Antenne de MOANDA270, av. du Commerce (en face de l’OCC)Q. Océan/ Territoire de MoandaE-mail : [email protected]

DIRECTION PROVINCIALE DU NORD ET SUD-KIVU

139 Rue Lynlusi, Q/VolcanE-mail : [email protected]

— Agence de GOMA139 Rue Lynlusi, Q/VolcanE-mail : [email protected]

— Agence de BENI114, Boulevard NyamwisiQ. Matonge/ Commune MulekeraE-mail : [email protected]

— Point de Perception de ButemboAv. du Président de la république N°130C/Bulengera, Ville de Butembo(Ref : Kahehero)



RAPPORT ANNUEL 2013 7

— Agence de BUKAVU4, av. NyaweraQ. NdendereCommune d’Ibanda / Ville de BukavuE-mail : [email protected]

— Antenne d’UVIRA28, av. Emery-Patrice LumumbaQ. KakungweTerritoire d’UviraE-mail : [email protected]

DIRECTION DE LA PROVINCE ORIENTALE

10, Av. LualabaCommune de Makiso Email : [email protected]

— Agence de Kisangani10, Av. LualabaCommune de MakisoEmail : [email protected]

— Antenne de Bunia1, Blvd Tata Ugwaru Territoire de BuniaE-mail : [email protected]

— Agence d’AruRoute AbaCité d’AruE-mail : [email protected]

— Antenne de MahagiMahagi centreE-mail : [email protected]

AGENCE

— Agence de MBUJI-MAYI7, av. KasenguluQ. PosteCommune de Diulu / Ville de Mbuji-MayiE-mail : [email protected]

ANTENNES

— Antenne de KANANGA700, Boulevard LumumbaImmeuble IMMOLUA / Ville du KanangaE-mail : [email protected]

— Antenne de MWENE-DITU5, av. CentralCommune de MusadiE-mail : [email protected]

— Antenne de GEMENAAv. CotonnièreVille de GemenaDistrict du Nord-UbangiE-mail : [email protected]

— Antenne de BANDUNDU7, avenue du PortCommune de [email protected]

— Antenne de KINDU4, av. du 4 janvier(A côté de la Banque Centrale)Commune de KasukuE-mail : [email protected]

Site : www.fpi-rdc.cd


1. MESSAGE DE L’ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GENERAL .............................................. . 9

2. PREAMBULE ...........................................................................................................................10

3. MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ......................................................................12

4. CONTEXTE ECONOMIQUE GENERAL ....................................................................................14

4.1. ÉVOLUTION ECONOMIQUE MONDIALE ET REGIONALE .................................................... 14

4.2. EVOLUTION ECONOMIQUE INTERIEURE ............................................................................ 15

5. ACTIVITES DU FONDS DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE ....................................................16

5.1. ORGANES DE L’ENTREPRISE .............................................................................................. 16

5.1.1. CONSEIL D’ADMINISTRATION .................................................................................. 16

5.1.2. DIRECTION GENERALE ............................................................................................ 16

5.2. MOBILISATION DE LA TAXE DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE ......................................... 18

5.2.1. VOLUME DE LA TPI .................................................................................................. 18

5.2.2. EVOLUTION DE LA TPI ............................................................................................ 18

5.2.3. SITUATION DU CONTRÔLE DE LA TPI ..................................................................... 24

5.2.4. AFFECTATION DE LA TPI .......................................................................................... 25

5.3. OPERATIONS DE FINANCEMENT ....................................................................................... 26

5.3.1. DEMANDES DE FINANCEMENT DES PROJETS ...................................................... 26

5.3.2. INTERVENTIONS FINANCIERES ............................................................................... 27

5.4. ACTIVITES PROMOTIONNELLES ......................................................................................... 37

5.5. SUPERVISION ...................................................................................................................... 39

5.6. GESTION DU PORTEFEUILLE .............................................................................................. 40

6. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET GESTION DES RESSOURCES HUMAINES .............42

6.1. PERSONNEL ........................................................................................................................ 42

6.2. POLITIQUE SOCIALE ............................................................................................................ 45

6.3. FORMATION ......................................................................................................................45

7. AUTRES ACTIVITES .................................................................................................................47

8. SITUATION FINANCIERE DE L’ENTREPRISE .........................................................................48

8.1. STRUCTURE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE .................................................................... 48

8.2. EXPLOITATION ..................................................................................................................... 48

9. CONCLUSION ..........................................................................................................................52

SOMMAIRE




L’année 2013 qui vient de s’écouler aura apporté un vent nouveau à la nation congolaise à la faveur de la cohésion nationale qui nous a permis de recouvrer la paix nécessaire au développement des affaires pour la création des richesses, source du bien-être de nos populations.

Nous tenons à exprimer au Président de la République et Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, notre gratitude pour la perspicacité de sa vision qui a permis à la République Démocratique du Congo de recouvrer ainsi son intégrité territoriale et sa dignité dans le concert des nations.

Au cours de l’année 2013 qui vient de s’écouler, le FPI a pu étendre ses acti-vités de mobilisation des ressources et de financement des initiatives entre-preneuriales pour jouer effectivement son rôle de catalyseur de l’industrie congolaise. La stratégie de communication que nous avons appliquée a aidé le FPI à améliorer sa perception auprès du public tant au niveau national qu’international.

Nous sommes conscients que la tâche d’industrialiser complètement le pays est encore énorme et nécessite des moyens plus accrus pour répondre à une demande sans cesse croissante. Cette tâche est d’autant plus immense que les contraintes environnementales nous dressent des défis qui, cepen-dant, ne nous feront pas baisser les bras. Au contraire, ces défis sont pour nous des opportunités qui nous poussent à plus d’imagination et de créativité pour demeurer au service de l’industrie congolaise et à œuvrer pour la pour-suite de l’émancipation du Fonds Promotion de l’Industrie.

Dans ses efforts pour gagner le pari de l’industrialisation de la RDC, le FPI s’emploie à étendre ses relations de partenariat avec d’autres institutions financières en vue de multiplier les financements pour lui permettre de ré-pondre aux besoins d’investissements à travers des projets bancables, ceci dans la dynamique d’un entrepreneuriat compétitif pour continuer à répondre au besoin social de créer des emplois et ainsi lutter contre le chômage et la pauvreté.

C’est ici l’occasion, pour nous, de saluer les efforts du Gouvernement pour l’assainissement du climat des affaires et de remercier nos partenaires qui nous ont fait confiance durant l’année écoulée.

Nous remercions également tout le personnel du FPI pour son abnégation et sa détermination à apporter sa pierre à l’édification d’un Congo prospère pour le bien-être de sa population.

Nous souhaitons, enfin, bon vent à l’année 2014 et, tout en espérant qu’elle apportera à la RDC et au FPI plus de bonheur pour leur développement. Nous réaffirmons notre engagement à demeurer au service de l’industrie congo-laise pour son développement.

Que vive la République Démocratique du Congo !

Que vive le Fonds de Promotion de l’Industrie !

Constantin MBENGELE K. THAMUK Administrateur Directeur Général

MESSAGE DE L’ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GENERAL


2. PREAMBULE

Le Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI en sigle est un Etablissement Public à caractère économique et financier, doté d’une personnalité juridique et jouissant de l’autonomie de gestion. Il est régi par la loi n°08/009 du 07 juillet portant dispositions générales appli-cables aux établissements publics et par le Décret n°09/64 du 03 décembre 2009 fixant

ses statuts.

Créé par l’ordonnance loi n°89-171 du 07 août et placé sous la tutelle du Ministère de l’Indus-trie, le FPI a pour mission de (d’) :

► Promouvoir les industries nouvelles en veillant à réaliser l’équilibre industriel au plan national ;

► Assurer la promotion de la Petite et Moyenne Entreprise ; ► Faire la promotion de l’intégration industrielle, notamment entre les grandes et pe-tites unités et l’implantation des industries de production des produits semi-finis ;

► Promouvoir les activités de recherche appliquée permettant le développement et l’amélioration du secteur industriel.

Ses interventions se font sous plusieurs formes :

► Prêts à court, moyen et long terme ; ► Prises de participation ; ► Bonification d’intérêt ; ► Subventions.

La rédaction du présent rapport d’activités répond au souci de rendre compte à la suite de la clôture de l’exercice 2013.

Ce rapport retrace les différentes activités réalisées par toutes les entités du FPI au cours de l’année 2013.

Des faits majeurs ont marqué l’année 2013. Nous retiendrons, à ce titre, les évènements sui-vants :

- Sur le plan politique, les concertations nationales en vue du renforcement de la cohésion nationale et la consolidation du climat de paix consécutif au recouvrement de l’intégrité territoriale qui a permis de mettre fin à cette guerre intermittente et injustement imposée au peuple congolais.

- En ce qui concerne l’environnement économique international, l’économie mondiale est entrée dans une nouvelle transition. En effet, les économies avancées, après plu-sieurs années de morosité, se sont progressivement raffermies, les conditions finan-cières s’y étant détendues à la faveur de la poursuite des politiques monétaires ultra accommodantes. A l’opposé, la croissance des économies émergentes a ralenti, sur




fond de durcissement des conditions financières consécutif à la poussée des sorties des capitaux et d’affaiblissement de leurs monnaies.

- L’économie congolaise, à l’instar de l’ensemble de la région de l’Afrique subsaha-rienne, a enregistré une croissance vigoureuse, tirée essentiellement par son secteur minier dans un contexte intérieur marqué par la stabilité sur les principaux marchés,

- Sur le plan interne, la vision managériale des organes de décision du FPI se fonde sur l’ambition de conforter le rôle du FPI dans le processus d’industrialisation de la RDC. A cet effet, 4 objectifs globaux lui avaient été assignés au cours de l’année sous examen :

1. L’amélioration des politiques opérationnelles en vue de renforcer le recouvrement des ressources de l’entreprise tant en matière de la TPI que du recouvrement des prêts ;

2. La mise en place effective du système informatique de gestion intégrée dans le cadre de la modernisation de notre système de traitement de l’information aux fins de l’adapter aux réalités de l’entreprise ;

3. Le renforcement de la structure financière de l’entreprise par la recherche d’un équi-libre financier adéquat en veillant à l’accroissement des produits et ressources de l’entreprise et à la maîtrise des charges ;

4. Le renforcement de la capacité d’intervention du FPI par la recherche de moyens de financement externe, le renforcement des conditions d’accès au crédit et l’améliora-tion de l’expertise technique des évaluateurs.

Il est à noter qu’au cours de l’année 2013, le FPI a poursuivi son objet social ; à savoir la promo-tion de l’industrie.

Cette mission lui assignée par le législateur congolais demeure encore un objectif à atteindre, au regard de multiples contraintes auxquelles il s’est trouvé confronté. Il s’agit entre autres :

- de l’insuffisance des ressources disponibles face aux besoins énormes d’industria-lisation ;

- de l’intégration des normes et dispositifs prudentiels des banques et institutions financières de développement dans les politiques opérationnelles pour accéder à des lignes de crédit des bailleurs des fonds extérieurs ;

- de la complexité et la lourdeur des procédures administratives et judiciaires pour la réalisation des hypothèques ;

- Toutefois, les efforts de gestion soutenus matérialisés par la maîtrise des charges et les stratégies de recouvrement forcé des créances ont contribué à la réalisation d’un résultat satisfaisant.

L’interconnexion de ses entités provinciales au siège par le système de gestion informatique intégré s’est poursuivie au cours de l’exercice 2013. Celle-ci vise à rendre plus disponible l’infor-mation, d’en améliorer la qualité afin d’éviter les écarts des chiffres entre les services et/ou les directions. Elle est un des préalables à la mise en oeuvre des normes et dispositifs prudentiels.


Monsieur Gaston KISANGA KABONGELOPrésident du Conseil d’Administration

Monsieur Constantin MBENGELE K. THAMUKAdministrateur Directeur Général

Monsieur John ILUNGA NGOI KASUNKAAdministrateur Directeur Général Adjoint

3. MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION




Madame Anastasie MUSENG ROVAdministrateur

Monsieur Charles OMARY BILADIAministrateur Directeur Technique

Monsieur Damien SIMBI MUSEMAAdministrateur Directeur Financier

Madame Yvonne MUTOMBO NGOYAdministrateur


4. CONTEXTE ECONOMIQUE GENERAL(1)

4.1. ÉVOLUTION ECONOMIQUE MONDIALE ET REGIONALE

L’économie mondiale a enregistré une croissance plus modeste en 2013 qu’en 2012. La croissance mondiale s’est située à 3,0% contre 3,1% l’année d’avant.

Aussi, se dessine-t-il une nouvelle configuration de l’économie mondiale. Alors que l’acti-vité dans les pays avancés s’affermit progressivement, la croissance dans les pays émer-

gents ralentit. Dans les premiers pays, la reprise de la croissance n’a réellement commencé qu’à partir du second semestre. En revanche, en Chine et dans de nombreuses économies émer-gentes d’Asie et d’Amérique latine, la croissance a ralenti depuis que la production est devenue proche de son niveau potentiel. A cela, il faut ajouter l’influence de certaines structures tenant à divers goulots d’étranglements dans les infrastructures, à un climat d’investissement morose et à d’autres facteurs rigides dans l’offre.

Par ailleurs, les conditions financières se sont durcies dans les pays émergents du fait du ralen-tissement anticipé du rythme d’achats d’actifs par Réserve fédérale des Etats-Unis (la FED), alors que dans les pays avancés elles se sont détendues à partir du dernier trimestre de l’année.

L’économie de la zone euro a renoué avec la croissance après six semestres de récession. Le PIB a crû de 1,1 % au deuxième trimestre de 2013, portant le taux de croissance annuel à -0,4% contre -0,7% en 2012.

De son côté, l’économie américaine a progressé de 1,9 % au cours de l’année 2013 contre des prévisions initiales de 1,6 %. Cette évolution a été consécutive à une demande privée vigoureuse grâce à la baisse du chômage sur fond d’une amélioration de la confiance tant des ménages que des entreprises et ce, en dépit des effets défavorables de l’assainissement budgétaire excessif, du relèvement des taux d’intérêt à long terme et de l’incertitude engendrée par la paralysie tem-poraire de l’Etat et la confrontation au sujet du plafond de la dette publique.

Par ailleurs, les cours des actions ont atteint des niveaux records face aux rendements obliga-taires faibles, ce qui s’est traduit par des niveaux d’émissions soutenus.

S’agissant du Japon, le PIB réel a progressé de 1,7% en 2013 contre 1,4 % l’année précédente. L’activité économique au Japon a été soutenue principalement par d’importantes mesures de relance monétaire et budgétaire ainsi que la faiblesse du yen.

Pour ce qui est des économies émergentes, l’activité économique quoique vigoureuse, a ralenti à 4,7% contre 4,9% l’année d’avant. Afin de limiter la dépréciation de leur monnaie à la suite d’importantes sorties de capitaux, les autorités de quelques pays émergents ont procédé à des interventions supplémentaires sur les marchés de change, adopté de nouvelles mesures de contrôle des capitaux et relevé leur taux directeur.

1 Source: Rapport annuel sur la politique monétaire en 2013 de la BCC.




En Chine, à la faveur du regain de vigueur affiché dès le troisième trimestre de l’année, grâce principalement à une accélération de l’investissement, la croissance économique s’est établie à 7,7%, soit le même niveau qu’en 2012. Cependant, le maintien du niveau élevé des investisse-ments, de l’expansion rapide du crédit et l’accroissement des prix des logements ont ravivé les préoccupations au sujet de la stabilité financière et de la viabilité de la croissance économique.

Quant à l’Afrique subsaharienne, la croissance économique y est demeurée robuste et a été impulsée dans la plupart des pays par la demande intérieure. La croissance a été particuliè-rement forte dans les pays à faible revenu et dans les pays fragiles. Le PIB réel de la région a progressé de 5,1% contre 4,8% l’année d’avant. L’inflation est restée relativement stable dans la plupart des pays.

4.2. EVOLUTION ECONOMIQUE INTERIEURE

L’activité économique en RDC a poursuivi la phase de consolidation de sa croissance. En effet, prévu à 7,9%, le taux de croissance du PIB réel s’est établi à 8,5% en 2013 contre 7,2% une année plus tôt. Ce taux de croissance est supérieur de 3,7 points à la moyenne de l’Afrique sub-saharienne, malgré son niveau encore faible par rapport aux potentialités du pays.

Le PIB réel par habitant a progressé de 5,0% contre 3,6% en 2012. Cependant, cette améliora-tion n’est pas proportionnelle à celle de la croissance économique. Cette croissance a bénéfi-cié, entre autres, des effets de l’expansion de la production du cuivre, laquelle a atteint 919.6 milliers de tonnes contre 619,9 milliers en 2012. Ce niveau de production constitue le niveau record jamais atteint par la RDC pour ce métal.


5. ACTIVITES DU FONDS DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE

5.1. ORGANES DE L’ENTREPRISE

A la faveur des réformes opérées au cours de l’année 2009, le FPI s’est vu conféré le sta-tut d’un Etablissement Public suivant le Décret n° 09/64 du 03 décembre 2009 et par ce fait, les organes de décision sont :

► Le Conseil d’Administration et ► La Direction Générale

5.1.1. CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le Conseil d’Administration du FPI a maintenu sa vision managériale qui consiste à positionner l’institution parmi les instruments d’appui financier à la réalisation des objectifs du Programme Economique du Gouvernement selon la vision du Chef de l’Etat qu’est « la Révolution de la Modernité ».

Le Conseil d’Administration s’est réuni régulièrement au cours de l’exercice 2013 et plusieurs décisions ont été prises dont les plus importantes concernent :

► L’approbation des états financiers 2012 ; ► L’approbation du rapport d’activités 2012 ; ► L’approbation du budget 2014 ; ► La révision des conditions d’octroi de prêts afin d’alléger le poids des charges finan-cières de l’emprunteur ;

► L’approbation de l’idée du partenariat FPI et la Rawbank en vue du cofinancement des projets porteurs ;

► L’agrément des dossiers de financement; ► La prise de participation dans la Compagnie Nationale d’Aviation ; ► L’adoption de nouveaux manuels de procédures de différents Directions, Services Autonomes et Entités Provinciales du FPI.

5.1.2. DIRECTION GENERALE

Au cours de l’exercice 2013, les activités de la Direction Générale se sont articulées autour de l’objet social de l’entreprise.

Ce faisant, elle a soumis au Conseil d’Administration pour approbation toutes les décisions im-portantes traitées par le Comité de Direction. Il s’agit notamment de :

- L’examen des états financiers du FPI pour l’exercice 2012;




- L’examen du rapport d’activités du FPI pour l’exercice 2012 ; - L’adoption d’un nouvel organigramme pour la Direction de la Coordination Provinciale (DCP) ; - La proposition d’acquisition d’une concession ; - L’adoption du Plan Stratégique quinquennal du FPI pour la période 2013-2017 ; - L’annulation des intérêts intercalaires calculés pour les prêts agréés à partir de janvier 2013

et leur non capitalisation ; - La révision à la baisse des taux d’intérêt des prêts applicables à partir du 21 octobre 2013

de la manière suivante :• De 8% à 7% pour les GE (Grandes entreprises)• De 10% à 9% pour les PME/PMI (Petites et Moyennes Entreprises/Industries) ;

- La révision à la baisse des taux des commissions applicables à partir de la même date de la manière ci-après :

• De 3% à 2% pour la commission d’études ;• De 2,5% à 2% pour la commission de supervision ;

- La proposition de nouveaux manuels de procédures des différents Directions, Services Auto-nomes et Entités Provinciales du FPI.

- L’examen du budget 2014.

Bâtiment de la Direction Pronciale du Katanga


5.2. MOBILISATION DE LA TAXE DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE

Les recettes recouvrées au titre de TPI au cours de l’exercice 2013 seront examinées à travers les paramètres ci-après :

5.2.1. VOLUME DE LA TPI

La TPI recouvrée au cours de l’exercice 2013 s’élève à FC 72.244.234.811 dont 78 % de Taxe à l’importation et le reste, soit 22 % concerne la TPI/locale. Cette répartition traduit bien le caractère extraverti de l’économie congolaise et justifie la poursuite de la politique de déve-loppement de la production locale qui doit de ce fait croître sensiblement afin de renverser la tendance.

Par rapport à l’exercice 2012, celle-ci affiche une croissance de FC 7.618.992.316 ; soit 11,79%. L’évolution des encaissements de la TPI en monnaie nationale fait apparaître une tendance à la progression.

L’augmentation du volume de la TPI à l’importation collectée est de 12,33 % et celle de la TPI locale est de 9,94 % par rapport à l’année précédente et elles traduisent une situation de crois-sance interne malgré la crise financière internationale. (Cfr tableau n°1).

5.2.2. EVOLUTION DE LA TPIL’évolution de la TPI sera présentée sous deux volets :

► Evolution de la TPI par nature ► Evolution de la TPI par province

5.2.2.1. EVOLUTION DE LA TPI PAR NATURE

Du point de vue de la nature, on distingue la TPI/Locale et la TPI/Import. Par rapport au temps,

M. Willy LOKONGO lo ELENGEDirecteur de la Mobilisation de la Taxe




les deux composantes de la TPI affichent une croissance continue pour les cinq dernières an-nées, ainsi que le montrent le tableau et le graphique ci-après :

Il y a lieu de noter qu’un taux de change de FC 945 pour USD 1, taux estimé au 31 décembre 2013, a été utilisé pour la valorisation des avoirs et postes des états financiers libellés en dollars américains. Toutefois, au cours de l’exercice, les opérations en devises étrangères, plus parti-culièrement les financements,ont été converties au taux de change en vigueur le jour de leurs transactions.

Ferme avicole PEKA à Kinshasa


TAB

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725

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313

873

2314

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889

2316

074

063

546

22

TPI/

I19

918

870

208

7129

575

248

470

7243

429

614

461

7750

004

595

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7756

170

171

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l27

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651

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64 6

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11

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12

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35,0

00

- 20

13

: 9

45,0

00




Il ressort du tableau et du graphique ci-dessus les observations suivantes :

La TPI recouvrée au cours de l’exercice 2013 s’élève à FC 72.244.234.811 dont FC 16.074.063.546 au titre de la TPI/locale et FC 56.170.171.265 représentant la part de la TPI/ à l’importation. Ce montant global comparé à la TPI collectée en 2012 d’une valeur FC 64.625.242.495 dégage une variation positive de l’ordre de FC 7.618.992.316 soit 11,79%.

Et sur les cinq dernières années, l’indice 2009 = 100 décrit une tendance permanente à la hausse, passant à 147% en 2010, à 203% en 2011, à 232% en 2012 et à 259% en 2013.

Cette tendance demeure la même pour les chiffres convertis en devise forte, soit au taux de 1$ = 945 FC.

Toutefois, les courbes sont plus tassées que pour les revenus en monnaie nationale. En ef-fet, le montant global collecté est de 76.448.926 USD dont 17.009.591 USD de TPI/locale et 59.439.335 USD de Taxe à l’importation. Ce montant global comparé à la TPI collectée en 2012 d’une valeur de 69.117.906 USD dégage une variation positive de l’ordre de7.331.019 USD soit 10,61%. Sur les cinq dernières années, l’indice 2009 étant de 100, il se situe à 129% en 2010, à 177% en 2011, à 199% en 2012 et à 220% en 2013. Les détails y relatifs sont repris au tableau et graphique ci-après

TABLEAU N° 2. EVOLUTION DE LA TPI PAR NATURE EN DOLLARS

Nature 2009 % 2010 % 2011 % 2012 % 2013 %

TPI/L 9 961 509 29 12 471 831 28 14 287 610 23 15 637 055 23 17 009 591 22

TPI/I 24 837 580 71 32 322 676 72 47 257 469 77 53 480 851 77 59 439 335 78

Total 34 799 089 100 44 794 507 100 61 545 080 100 69 117 906 100 76 448 926 100

Indice 2009 100 129 177 199 220

GRAPHIQUE N°2 : EVOLUTION DE LA TPI PAR NATURE EN DOLLARS


5.2.2.2. EVOLUTION DE LA TPI PAR PROVINCE

La contribution de diverses entités au recouvrement de la TPI transparaît au travers de deux tableaux suivants. Le premier présente l’évolution de la TPI par province ainsi que les écarts entre les années 2012 et 2013 ; et le deuxième tableau donne la contribution par nature de diverses entités perceptrices au recouvrement de Taxe en 2013.

Tableau n°3 : EVOLUTION PAR PROVINCE DE LA TPI RECOUVREE EN 2012 ET 2013(EN FC ET EN %)

Années 2012 2013 ECART 2013-2012

Bas-Congo

TPI/L 516 153 005 0,80 468 048 375 0,65 -48 104 630

TPI/I 23 470 665 609 36,32 21 635 223 768 29,95 -1 835 441 841

SOUS-TOTAL 23 986 818 614 37,12 22 103 272 143 30,60 -1 883 546 471

Kinshasa

TPI/L 9 771 391 869 15,12 10 980 428 256 15,20 1 209 036 387

TPI/I 6 959 369 189 10,77 7 374 563 310 10,21 415 194 121

SOUS-TOTAL 16 730 761 058 25,89 18 354 991 566 25,41 1 624 230 508

Katanga

TPI/L 2 552 667 325 3,95 2 773 238 271 3,84 220 570 946

TPI/I 15 327 093 637 23,72 21 071 833 267 29,17 5 744 739 630

SOUS-TOTAL 17 879 760 962 27,67 23 845 071 538 33,01 5 965 310 576

Sud-Kivu

TPI/L 943 693 554 1,46 869 060 776 1,20 -74 632 778

TPI/I 914 368 957 1,41 1 105 226 260 1,53 190 857 303

SOUS-TOTAL 1 858 062 511 2,88 1 974 287 036 2,73 116 224 525

Nord- Kivu

TPI/L 155 470 830 0,24 336 903 002 0,47 181 432 172

TPI/I 1 825 832 867 2,83 1 822 504 273 2,52 -3 328 594

SOUS-TOTAL 1 981 303 697 3,07 2 159 407 275 2,99 178 103 578

ProvinceOrientale

TPI/L 497 128 064 0,77 470 550 950 0,65 -26 577 114

TPI/I 1 356 793 042 2,10 3 063 818 201 4,24 1 707 025 159

SOUS-TOTAL 1 853 921 106 2,87 3 534 369 152 4,89 1 680 448 046

Kasaï-Oriental

TPI/L 115 362 046 0,18 108 705 968 0,15 -6 656 078

TPI/I 64 175 088 0,10 57 371 030 0,08 -6 804 058

SOUS-TOTAL 179 537 134 0,28 166 076 998 0,23 -13 460 136

Kasaï-Occidental

TPI/L 68 514 287 0,11 66 771 194 0,09 -1 743 093

TPI/I 7 199 342 0,01 23 529 843 0,03 16 330 501

SOUS-TOTAL 75 713 629 0,12 90 301 037 0,12 14 587 408

Maniema

TPI/L 0 0,00 - 0,00 -

TPI/I 2 024 508 0,00 9 119 927 0,01 7 095 419

SOUS-TOTAL 2 024 508 0,00 9 119 927 0,01 7 095 419

Equateur

TPI/L 0 0,00 356 754 0,00 356 754,00

TPI/I 1 734 729 0,00 6 981 386 0,01 5 246 657

SOUS-TOTAL 1 734 729 0,00 7 338 140 0,01 5 603 411

Bandundu

TPI/L 265 910 0,00 - 0,00 -265 910

TPI/I 75 338 637 0,12 - 0,00 -75 338 637

SOUS-TOTAL 75 604 547 0,12 - 0,00 -75 604 547

TOTAL GENERAL

TPI/L 14 620 646 890 22,62 16 074 063 546 22,25 1 453 416 656

TPI/I 50 004 595 605 77,38 56 170 171 265 77,75 6 165 575 660

TOTAL 64 625 242 495 100,00 72 244 234 811 100,00 7 618 992 316




Au regard de la situation globale, les entités ont contribué au recouvrement de la TPI dans l’ordre suivant :

► Katanga 33,01

► Bas-Congo 30,60

► Kinshasa 25,41

► Province Orientale 4,89

► Nord-Kivu 2,99

► Sud-Kivu 2,73

► Autres provinces 0,37

Une lecture du tableau ci-dessus montre que les provinces duKatanga, du Bas-Congo, et de Kin-shasa restent les principales pourvoyeuses de la TPI. En considérant la répartition par nature, l’on s’aperçoit que les contributions des entités sont restées les mêmes. Mais il s’observe cepen-dant, que le TPI/locale est inférieure à la TPI/Import, ainsi que l’illustre le tableau ci-dessous :

Tableau N°4 : CONTRIBUTION DES PROVINCES AU RECOUVREMENT DE LA TPI/L ET DE LA TPI/I EN 2013

ENTITETPI/L TPI/I TOTAL

FC FC FC %

KATANGA 2 773 238 271 21 071 833 267 23 845 071 538 33,01

BAS-CONGO 468 048 375 21 635 223 768 22 103 272 143 30,60

KINSHASA 10 980 428 256 7 374 563 310 18 354 991 566 25,41

PROVINCE ORIENTALE 470 550 950 3 063 818 201 3 534 369 152 4,89

NORD- KIVU 336 903 002 1 822 504 273 2 159 407 275 2,99

SUD-KIVU 869 060 776 1 105 226 260 1 974 287 036 2,73

KASAÏ-ORIENTAL 108 705 968 57 371 030 166 076 998 0,23

KASAÏ-OCCIDENTAL 66 771 194 23 529 843 90 301 037 0,12

MANIEMA - 9 119 927 9 119 927 0,01

EQUATEUR 356 754,00 6 981 386 7 338 140 0,01

BANDUNDU - - - 0,00

TOTAL 16 074 063 546 56 170 171 265 72 244 234 811 100,00

% DU TOTAL 22,25 77,75 100,00


La contribution à la TPI par province, tant à l’importation que sur la production locale, se pré-sente comme suit en pourcentage:

1. La Contribution à la TPI/locale

KINSHASA 68,31

KATANGA 17,25

SUD-KIVU 5,41

PROVINCE ORIENTALE 2,93

BAS-CONGO 2,91

NORD- KIVU 2,10

Autres provinces 1.09

2. La Contribution à la TPI/Import

BAS-CONGO 38,52

KATANGA 37,51

KINSHASA 13,13

PROVINCE ORIENTALE 5,45

NORD- KIVU 3,24

SUD-KIVU 1,97

Autres Provinces 0.17

5.2.3. SITUATION DU CONTRÔLE DE LA TPI

L’année 2013, comme toutes les autres années, a été marquée par plusieurs missions de contrôle de la TPI tant à l’Importation que locale. Certaines de ces missions ont abouti à la signature des PV et d’autres ont déjà fait l’objet de recouvrement.

S’agissant de recouvrement, la situation du contrôle de la TPI se présente de la manière sui-vante après redressement :

Pour la TPI/Import et locale éludée : sur un total de FC 101.500.000,00 ; FC 68.728.323,80 ont été encaissés soit 67,71%.

Pour les pénalités : sur un total des pénalités de FC 41.500.000,00 ; FC 9.802.224,29 ont été encaissés soit 23,62 %.




5.2.4. AFFECTATION DE LA TPI

Le taux d’utilisation de la TPI au financement des projets a été de 88,47% au cours de l’exercice sous examen tel qu’illustré par le tableau ci-dessous :

TABLEAU N°5 AFFECTATION DE LA TPI

LIBELLE REALISATIONS

FC %

TPI/L 16 074 063 546,43 22,25

TPI/I 56 170 171 264,55 77,75

Arriérées TPI/I - -

TAXES BRUTES 72 244 234 810,98 84,49

Fonds Social 1 730 257 208,00 2,02

Garantie et Caution 4 766 592,00 0,01

Remboursement principal 8 266 652 928,30 9,67

Report au 01/01/2013 3 263 501 820,00 3,82

Total TPI 85 509 413 359,28 100,00

Déduction

Rétribution DGDA 409 883 093,00 0,57

Contribution CEPI 501 423 800,00 0,69

Contribution ANAPI 455 000 000,00 0,63

Rétrocession FPI 14 526 377 920,00 20,11

Total Déduction 15 892 684 813,00 18,59

TPI Nette 69 616 728 546,28 81,41

Fonds Social -1 730 257 208,00 -2,49

Garantie et Caution -4 766 592,00 -0,01

TPI DISPONIBLE 67 881 704 746,28 97,51

FINANCEMENT

- Projets industriels 49 354 291 067,90 70,89

- Investissements d'utilité fonctionnelle 12 233 102 360,00 17,57

TOTAL FINANCEMENT 61 587 393 427,90 88,47

Taux d'utilisation de la TPI Nette 88,47

Taux d'utilisation de la TPI Brute 85,25


5.3. OPERATIONS DE FINANCEMENT

5.3.1. DEMANDES DE FINANCEMENT DES PROJETS

Au cours de l’exercice 2013, le FPI a réceptionné 252 dossiers de demande d’interventions dont 86 ont été agréés. En effet, suite à la modicité des ressources, plusieurs projets éligibles n’ont pas été financés. Cette situation justifie les efforts continuellement déployés par les autorités du FPI à mobiliser des ressources additionnelles tant internes qu’externes en vue d’accroître la capacité d’intervention de l’institution.

Au cours de ces cinq dernières années, il a été constaté une augmentation considérable des de-mandes de financement; ceci montre que l’institution est beaucoup sollicitée et donc, a besoin de beaucoup plus des ressources pour faire face à ces demandes. Le tableau et le graphique ci-dessous illustrent cela.

TABLEAU N° 6 : DEMANDES D’INTERVENTION

ANNEES DEMANDES RECUES DEMANDES AGREEES

2009 215 83

2010 305 95

2011 183 98

2012 233 107

2013 252 86

GRAPHIQUE 3 : EVOLUTION DES DEMANDES D’INTERVENTION




5.3.2. INTERVENTIONS FINANCIERES

Les financements comportent plusieurs aspects qui seront traités dans la section qui suit. Ces aspects sont relatifs au volume, à la nature, aux secteurs d’activités et à la localisation des pro-jets financés.

1. VOLUME DES INTERVENTIONS

Le volume des financements accordés par le FPI à l’économie nationale se chiffre à FC 49.354.291.068 soit USD 52.903.942 en faveur de 147 projets notifiés et financés dont 16 d’entre eux ont été financés au titre de subvention et sont estimés à FC 2.387.694.390 soit USD 2.558.334.

Le volume des financements est passé de FC 38.201.798.730 en 2012 à FC 49.354.291.068 en 2013, soit une augmentation de 29,2% au cours de l’exercice sous examen. Ceci est l’expres-sion de la volonté du FPI de promouvoir toujours davantage l’industrie congolaise.

Minoterie GROUPE L’ENVOL à Kinshasa


2. T

ABLE

AU N

°7 :

VOLU

ME

DES

INTE

RVE

NTI

ON

S R

EALI

SEES

EN

201

3 (E

N F

C)

SECT

EUR

SAG

RICU

LTUR

E ET

ELE

VAGE

INDU

STRI

E MA

NUFA

CTUR

IERE

APPU

I MA

INTE

N.BT

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SOUS

TOTA

UX%

ANNU

ELEX

PLOI

T. AG

RIC

ELEV

AGE

PÊCH

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INDU

STRI

EIN

D. C

HIMI

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IND.

DU

BOIS

IND.

DU

PAPI

ERIM

PRIM

ERIE

IND.

META

LLUR

PROD

. ME

TALL

PROV

INCE

S

BAN

DU

ND

U23

2 795

740

-

-

651 8

95 59

021

0 690

570

494 4

42 96

1

-

-

-

-

-

- 21

3 717

720

-

1 803

542 5

813,6

5%B

AS-C

ON

GO

96 82

0 000

43 42

6 350

868 9

42 93

21 2

04 43

2 094

914 5

79 92

5

-

-

-

-

- 1 7

96 22

1 668

-

23 66

5 750

-

4 948

088 7

1910

,03%

EQU

ATEU

R

- 15

8 919

220

-

447 3

44 37

8

-

-

-

-

-

-

-

- 28

0 500

000

-

886 7

63 59

81,8

0%K

ASAÏ

OC.

-

-

-

1 457

106 9

8045

7 871

740

251 5

44 45

3

-

-

-

-

- 71

2 178

400

-

145 2

13 24

03 0

23 91

4 812

6,13%

KAS

AÏ O

R.

-

126 2

19 60

0

- 69

5 508

610

-

72 72

4 140

107 7

94 81

2

-

-

-

-

-

-

- 1 0

02 24

7 162

2,03%

KAT

ANG

A18

2 760

000

599 0

22 04

9

- 2 1

96 28

5 145

680 3

21 65

4

-

-

33

8 756

910

-

- 12

0 741

900

153 2

20 00

069

3 844

390

-

4 964

952 0

4810

,06%

KIN

SHAS

A31

6 616

670

1 937

580 1

29

- 8 2

21 89

8 097

4 026

667 2

141 4

08 33

3 616

826 7

49 11

21 0

73 41

9 360

254 3

80 11

040

0 010

608

3 910

299 7

861 6

44 17

6 886

3 724

710 3

85

- 27

744 8

41 97

356

,22%

MAN

IEM

A

-

-

- 36

5 930

343

96 25

4 479

56 39

8 920

-

-

-

-

-

-

85 10

4 300

-

603 6

88 04

21,2

2%N

OR

D-K

IVU

-

-

-

-

1 020

223 0

55

-

-

-

-

- 98

6 735

923

-

-

-

2 006

958 9

784,0

7%PR

OVIN

CE

Or.

205 8

51 78

0

-

- 55

8 963

140

46 50

0 000

-

-

- 71

2 616

640

-

-

102 7

62 11

032

7 902

401

-

1 954

596 0

713,9

6%

SUD

-KIV

U

-

-

- 14

2 503

165

-

-

-

-

-

-

177 6

74 64

0

- 94

519 2

78

- 41

4 697

083

0,84%

Tota

l S/

sect

eur

1 034

844 1

902 8

65 16

7 348

868 9

42 93

215

941 8

67 54

27 4

53 10

8 637

2 283

444 0

9093

4 543

924

1 412

176 2

7096

6 996

750

400 0

10 60

86 9

91 67

3 917

2 612

337 3

965 4

43 96

4 224

145 2

13 24

049

354 2

91 06

810

0,00%

% A

NN

UEL

S/

SECT

EUR

2,10%

5,81%

1,76%

32,30

%15

,10%

4,63%

1,89%

2,86%

1,96%

0,81%

14,17

%5,2

9%11

,03%

0,29%

100,0

0%

TOTA

L SE

CTEU

R4 7

68 95

4 470

29 39

2 147

821

6 991

673 9

172 6

12 33

7 396

5 443

964 2

2414

5 213

240

49 35

4 291

068

% A

NN

UEL

SE

CTEU

R9,6

6%59

,55%

14,17

%5,2

9%11

,03%

0,29%

100,0

0%




3. Nature des Interventions

La répartition par nature des projets financés se résume dans les tableau et graphiques ci-après :

TABLEAU N°8 : EVOLUTION DES INTERVENTIONS SELON LEUR NATURE DE 2009 A 2013

ANNEES 2009 2010 2011 2012 2013

Nature Montant en FC % Montant en FC % Montant en FC % Montant en FC % Montant en FC %

Financementdes BFR 3 881 684 332 12,1 3 089 629 560 9,8 3 232 939 296 9,7 4 038 298 856 10,6 6 434 423 745 13,0

Financement des Investissements 27 839 572 219 86,6 27 414 882 478 87,1 28 008 727 730 84,2 32 673 508 928 85,5 40 532 172 933 82,1

Activitéspromotionnelles 425 192 219 1,3 968 990 673 3,1 2 011 231 636 6,0 1 489 990 945 3,9 2 387 694 390 4,8

Total 32 146 448 770 100,0 31 473 502 711 100,0 33 252 898 662 100,0 38 201 798 729 100,0 49 354 291 068 100,0

GRAPHIQUE N°4 : REPARTITION DES INTERVENTIONS SELON LEUR NATURE EN 2013


Au regard du montant global des interventions, la répartition par nature des projets financés en 2013 donne les résultats suivants :

1. Le Financement des investissements (équipements) : FC 40.532.172.933 soit 82% du mon-tant global des financements.

2. Le Financement des BFR : FC 6.434.423.745 soit 13% du montant global des financements.

3. Les Activités promotionnelles (subventions) : 16 projets ont été subventionnés pour un coût total estimé à FC 2.387.694.390 soit 5% du montant global des financements.

Il ressort de la répartition ci-dessus que le financement des équipements vient en première position, suivi du financement des Besoins en Fonds de Roulement et enfin, les Activités Promo-tionnelles.

Ceci indique que le FPI finance de plus en plus l’achat des équipements comme socle de l’indus-trialisation, et conformément aux orientations du Gouvernement.

TABLEAU N°9 : EVOLUTION DES INTERVENTIONS SELON LEUR FORME DE 2009 A 2013

ANNEES 2009 2010 2011 2012 2013

FORME D'INTERVENTION Montant FC % Montant FC % Montant FC % Montant FC % Montant FC %

PRÊTS 31 721 256 551 98,7 30 504 512 038 96,8 31 241 667 026 93,9 36 711 807 785 96 46 405 938 838 94,0

PRISE DE PARTICIPA-TION 0 0 0 0 0 0 0 0 560 657 840 1,1

SUBVENTIONS 425 192 219 1,3 968 990 673 3,2 2 011 231 636 6,1 1 489 990 945 4 2 387 684 390 4,8

Total 32 146 448 770 100 31 473 502 711 100 33 252 898 662 100 38 201 798 730 100 49 354 281 068 100,0

Il ressort de ce tableau que les prêts accordés aux entreprises représentent 94% des interven-tions, les subventions 4,8% et les prises de participations, 1.1%.

Cette répartition est conforme à l’objet social de l’Etablissement Public FPI, cela est remarquable sur les cinq dernières années où les prêts représentent en moyenne 95,8% des interventions, suivi des subventions 4%, les prises de participation n’étant pas courantes.

4. SECTEURS D’INTERVENTIONS

La répartition des interventions par secteur d’activités est le reflet de la mission du FPI qui consiste à promouvoir l’industrie congolaise. L’Industrie manufacturière, prédominée par l’agro-industrie, reste le secteur qui bénéficie de l’essentiel des interventions du FPI soit 59,55% en 2013.




Pour le reste des secteurs, la répartition des interventions se présente comme suit :

► Appui/Maintenance : 14,17%

► Eau et Energie : 11,03%

► Agriculture et Elevage : 9,66%

► Bâtiment et T.P. : 5,29%

► Recherche appliquée : 0,29%

Minoterie GROUPE L’ENVOL à Kinshasa


GRAPHIQUE N° 5 : REPARTITION SECTORIELLE DES FINANCEMENTS EN 2013

L’évolution des interventions selon les secteurs d’activités de 2009 à 2013 est présentée dans le tableau ci-dessous:

TABLEAU N° 10 : EVOLUTION DES INTERVENTIONS SELON LES SECTEURSD’ACTIVITES DE 2009 A 2013

ANNEES 2009 2010 2011 2012 2013

Secteur Montant FC % Montant FC % Montant FC % Montant FC % Montant FC %

1. Agriculture& élevage 1 627 759 384 5,1 10 602 915 578 33,7 3 446 183 900 10,4 5 806 673 407 15,2 4 768 954 470 9,66

2. IndustrieManufacturière 23 030 403 801 71,6 19 665 505 226 62,5 12 872 405 880 38,7 16 885 195 039 44,2 29 392 147 821 59,55

3. Appui/Maintenance 0 0,0 193 065 000 0,6 5 757 250 600 17,3 6 150 489 596 16,1 6 991 673 917 14,17

4. Bâtiment etT.P. 5 423 290 938 16,9 214 040 460 0,7 2 550 313 746 7,7 1 260 659 358 3,3 2 612 337 396 5,29

5. Eau etEnergie 2 047 752 400 6,4 506 232 000 1,6 3 703 020 400 11,1 4 966 233 835 13,0 5 443 964 224 11,03

6. Autres(1) 17 242 247 0,1 291 744 447 0,9 4 923 724 136 14,8 3 132 547 496 8,2 145 213 240 0,29

Total 32 146 448 770 100,0 31 473 502 711 100,0 33 252 898 662 100,0 38 201 798 731 100,0 49 354 291 068 100,00

Le tableau ci-haut illustre la répartition sectorielle des interventions du FPI de 2009 à 2013. L’industrie manufacturière, prédominée par l’agro-industrie, occupe la première position, suivie de l’appui/maintenance, et du secteur eau et énergie.




Ceci démontre que l’institution met un accent particulier sur la transformation proprement dite des intrants.

L’agriculture et l’agro-industrie à eux seuls ont bénéficié de 41,96% des interventions dans cette répartition ; cela confirme la prise en compte des orientations du Gouvernement au sujet de ce secteur.

GRAPHIQUE N° 6 : REPARTITION SECTORIELLE DES INTERVENTIONS ENTRE2009 ET 2013 (EN %)

4. Localisation des interventions

La répartition géographique des financements du Fonds de Promotion de l’Industrie au cours de l’exercice 2013 s’étend à toutes les provinces du pays, pour offrir un rééquilibrage territorial comme l’indique le tableau ci-dessous.

TABLEAU N°11 : REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES INTERVENTIONS

N° PROVINCE MONTANTS %

1 KINSHASA 27 744 841 973 56,2

2 KATANGA 4 964 952 048 10,1

3 BAS-CONGO 4 948 088 719 10,0

4 KASAI-OCC 3 023 914 812 6,1

5 NORD-KIVU 2 006 958 978 4,1

6 PROV.-OR 1 954 596 071 4,0

7 BANDUNDU 1 803 542 581 3,7

8 KASAI-OR 1 002 247 162 2,0

9 EQUATEUR 886 763 598 1,8

10 MANIEMA 603 688 042 1,2

11 SUD-KIVU 414 697 083 0,8

Total 49 354 291 068 100


Il découle de la lecture de ce tableau que Kinshasa continue d’être le principal bénéficiaire des interventions FPI. Cela s’explique par l’existence des infrastructures de base plus incitatives que celles des autres provinces. Néanmoins, il apparaît aussi que des efforts sont fournis pour parvenir à l’avenir à une répartition régionale plus équilibrée des financements ; c’est le cas de la province du Nord-Kivu et de la Province Orientale. (Voir tableau 12).

Ferme agro-pastorale Benjin à Lubumbashi




TAB

LEAU

N°1

2 : E

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32 1

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Néanmoins, la quotité de la Ville Province de Kinshasa est légèrement en baisse. Elle est passée de 65,1% en 2010 à 56,2% en 2013 ; ainsi, la part attribuée aux autres entités provinciales est en hausse avec le temps.

GRAPHIQUE N°7 : REPARTITION DES FINANCEMENTS SELON LEUR LOCALISATIONEN 2013 EN %

GRAPHIQUE N°8 : EVOLUTION DES INTERVENTIONS SELON LEUR LOCALISATION(En pourcentage)




M. Jubilé ILUNGA MUPANIDirecteur des études

5.4. ACTIVITES PROMOTIONNELLES

Au cours de l’exercice sous examen, le FPI a accordé seize(16) subventions pour un montant global de FC 2.387.694.390 ; soit USD 2.558.334.

Ces subventions octroyées concernent notamment la recherche appliquée, l’appui à l’agricul-ture et élevage ainsi que le traitement et le conditionnement des produits issus de l’agriculture, enfin la construction et la réhabilitation des biens d’utilité publique. Il s’agit notamment de :

• La relance d’une biscuiterie à base de soja à Kananga ;• La réalisation d’une étude de faisabilité d’un projet agro industriel et la mise en va-

leur de 500 ha de palmeraie à Ankoro ;• La réfection des routes et la réhabilitation des ponts à Tshikapa (Kasaï Occidental) ;• La construction de deux ponts en béton sur l’axe routier Zabia-Dingila ;• L’acquisition du matériel roulant et des équipements pour accroître la production du

maïs et du manioc à Mwilambongo (Bandundu) ;• La création et la réhabilitation des puits d’eau et l’achat des moulins dans le terri-

toire de Mpemba ;• La recherche et la production du manioc et le reboisement phytotechnique (UNIKIN) ;• Le renforcement de la capacité des paysans de Dibaya et Demba pour la production

de maïs et de manioc ;• La construction d’un laboratoire informatique à l’Université de Kasaï ;• Transformation et conservation de produits agricoles (KIMPESE) ;• L’encadrement des femmes veuves et filles dans l’agriculture et l’élevage ;• La construction et la réhabilitation des ponts dans le territoire de Mweka ;• La réhabilitation de trois ponts sur les axes Kyankodji, Kavua et Kiloloi dans le terri-

toire de Kabongo (Katanga) ;• L’expérimentation de la culture de la tomate d’origine zambienne à Kasangulu.



5.5. SUPERVISION

La supervision de projets permet de jauger le niveau de réalisation physique et financière des projets financés.

Les efforts ont été déployés pour étendre les missions de supervision à l’ensemble du territoire national contrairement à l’année précédente où 37 projets seulement ont été supervisés.

GRAPHIQUE N°9 : EVOLUTION DES ACTIVITES DE SUPERVISION

A la lumière de ce graphique, 64 projets ont été supervisés en 2013 sur un total de 80 projets programmés. La supervision a atteint le pic en 2009 avec 124 projets, puis a rechuté et est en train d’être renforcée.

Il y a lieu de relever que 66 demandes de crédit complémentaire ont été reçues à la suite des rapports de mission et dont 22 agréées et 15 financées.

M. André ILALI LUKOJIDirecteur de la Supervision


5.6. GESTION DU PORTEFEUILLE

La Direction de Gestion du portefeuille a pour mission de gérer la situation des engagements des clients bénéficiaires des prêts du FPI.

A ce titre, elle élabore et gère les échéanciers de remboursement et procède au recouvrement des créances.

Au 31 décembre 2013, la situation du Portefeuille-prêt se présente comme suit :

• Encours prêts (prêts en force) : FC 149.903.950.258,10 contre FC 122.130.697.683,00 l’année précédente, soit une augmentation de FC 27.773.252.575,10.

• Impayés (prêts en force, à maturité et litigieux) : FC 106.227.931.699,13 contre FC 93.992.073.604,00 l’année précédente.

• La situation globale du portefeuille-prêt s’élève donc à FC 256.131.881.957,23 contre FC 216.122.771.286,00 l’année précédente.

Et les impayés représentent donc 41,47% du portefeuille au cours de l’exercice sous examen.

Concernant le recouvrement des prêts, sur un montant total de FC 22.989.992.700,22 d’ap-pels d’échéances, les encaissements ont été de FC 10.577.959.903,24 ; soit un taux annuel de recouvrement de 46,01%. Il se dégage une amélioration de 1 % par rapport au taux de l’année précédente.

M. Olivier BABUDAA MOKILODirecteur du Portefeuille




Le tableau ci-dessous donne l’évolution du taux de recouvrement au cours des dernières années.

TABLEAU N°13 : EVOLUTION DU TAUX DE RECOUVREMENT DES PRêTS

Année 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Taux de Recouvre-ment

52 46,8 46,9 35 34 52,8 52,8 47,13 45,01 46,01

Ce tableau illustre l’évolution du taux de recouvrement des prêts au cours de dix dernières an-nées. Les reports d’échéances accordés aux projets en difficultés dans la phase d’implantation ainsi que les procédures longues de réalisations des hypothèques expliquent cette situation.

GRAPHIQUE N° 10 : EVOLUTION DU TAUX DE RECOUVREMENT


6. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

La Direction des Ressources Humaines est la structure organique qui a pour rôle prin-cipal, la mise en commun des ressources humaines, matérielles et financières en vue d’atteindre les objectifs fixés par l’entreprise.

Cette gestion vise à encadrer, à former, à orienter et à assister le personnel en vue d’ex-ploiter tout son potentiel et que les objectifs lui assignés se rallient à ceux de l’entreprise toute entière.

Les activités principales liées à la gestion du personnel au cours de la période sous examen sont résumées dans les lignes qui suivent.

6.1. PERSONNEL

Au 31 décembre 2013, l’effectif du personnel en activité s’élève à 445 unités contre 410 unités en 2012, réparties de la manière suivante par catégorie socioprofessionnelle et par province :

M. Crispin TSHIBANGU SABWADirecteur des Ressources Humaines




TABLEAU N°14 : REPARTITION DES EFFECTIFS PAR CATEGORIESSOCIOPROFESSIONNELLES ET PAR PROVINCE

Catégories socioprofessionnelles

Provinces

Cadres de

Direction

Cadres de commandement

Cadres moyens : CSP-CBA

Agents de maîtrise : CL8-CL7

Agents d'exécution : CL6-CL1

total

Unités %

Kinshasa 18 32 154 13 26 243 54,61 Katanga 2 6 41 4 9 62 13,93 Bas-Congo 1 3 21 2 8 35 7,87 Kasaï-Oriental 0 1 6 0 1 8 1,80 Kasaï-Occidental 0 0 3 0 0 3 0,67 Nord-Kivu 1 2 14 6 7 30 6,74 Sud-Kivu 0 1 16 0 7 24 5,39 Province Orientale 2 0 27 1 3 33 7,42 Equateur 0 0 2 0 0 2 0,45 Maniema 0 0 1 0 0 1 0,22 Bandundu 0 0 3 0 1 4 0,90 Total 2013 24 45 288 26 62 445 100 Total 2012 24 44 260 27 55 410 Ecart 2013-2012 0 1 28 -1 7 35

La lecture de ce tableau montre que 243 unités soit 54,61 % des effectifs sont concentrés au Siège. Cette situation est inhérente à la place que joue la Ville de Kinshasa dans la configuration des pôles économiques de notre pays.

La répartition par province se présente en ordre décroissant comme suit :

- Kinshasa 54,61%

- Katanga 13,93%

- Bas-Congo 7,87%

- Province Orientale 7,42%

- Nord-Kivu 6,74%

- Sud-Kivu 5,39%

- Kasaï-Oriental 1,80%

- Bandundu 0,90%

- Kasaï-Occidental 0,67%

- Equateur 0,45%

- Maniema 0,22%


Quelques faits majeurs ont caractérisé les mouvements des effectifs au cours de l’année 2013. A ce titre, on retiendra :quarante-six (46) engagements, cinq (5) départs en retraite, cinq (5) licenciements, dix-huit (18) mutations et (1) décès.

Le tableau ci-dessous résume l’évolution des effectifs du Personnel au cours des cinq dernières années. Un tableau complémentaire donne l’évolution du personnel féminin au sein de l’entre-prise.

TABLEAU N°15 : EVOLUTION DES EFFECTIFS DU PERSONNEL DE 2009-2013

Années 2009 2010 2011 2012 2013 Ecart 2013-2012

Catégories Unités %

Cadres de Direction 15 22 22 24 24 0 0

Variation «Cadres de Direction» - 7 0 2 0

Cadres de Commandement 34 31 38 44 45 1 2,3

Variation «Cadres de commandement» - -3 7 6 1

Cadres Moyens 97 187 145 260 288 28 10,8

Variation «Cadres moyens» - 90 -42 115 28

Agents de Maîtrise 71 31 98 27 26 -1 -3,7

Variation «Agents de Maîtrise - -40 67 -71 -1

Agents d’Exécution 73 56 74 55 62 7 12,7

Variation «Agents d’Exécution» - -17 18 -19 7

Total 290 327 377 410 445 35 22,1

Indice (2008=100) 100 113 130 141 153 12

TABLEAU N°16 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF FEMININ

Année 2009 2010 2011 2012 2013

Effectif 85 92 113 125 127

Variation - 7 21 12 2

Cette évolution traduit la prise en compte de la dimension du genre par la Direction Générale du FPI dans ses décisions. Loin d’être seulement un slogan, la dimension genre est une réalité et une valeur au sein de l’entreprise.




6.2. POLITIQUE SOCIALE

Le Fonds de Promotion de l’Industrie a mis en place une organisation d’assistance sociale pour les agents et cadres se trouvant en situation de nécessité. L’Institution assure une prise en charge de soins de santé pour les agents et les ayant-droit. En outre, des prêts sociaux sont accordés aux agents et cadres afin que ces derniers puissent trouver solutions aux problèmes sociaux d’urgence.

6.3. FORMATION

Dans sa vision, la Direction Générale entend renforcer les capacités du personnel et améliorer son niveau de performance. Le Fonds de Promotion de l’Industrie a assuré la continuité de la formation des agents dans des organismes et institutions de grande renommée du pays et de l’étranger.

Ces formations concernent les domaines ci-après : la comptabilité, le leadership avancé et le management, l’audit, l’informatique, etc.

Le tableau suivant reprend les dites formations.


TAB

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7. AUTRES ACTIVITES

1. La Direction de la Coordination Provinciale, DCP en sigle, a en charge la coordination de toutes les activités des Entités Provinciales en sa qualité de point focal de ces dernières au siège. A ce titre, elle peut être autrement appelée « Pool Conseil et Suivi » de la Direction Générale vis-à-vis des Entités Provinciales.

2. La Direction de Logistique et Patrimoine (DPL) a pour rôle de faciliter un fonctionnement harmonieux des Directions et Services en leur offrant l’ensemble des moyens logistiques prévus par le budget afin de permettre à l’entreprise de réaliser les objectifs lui assignés par l’Etat-propriétaire.

3. La Direction Juridique est l’organe d’orientation et de prévention de l’activité de l’entreprise dans le domaine de la législation en général, dont elle est également l’interprète.

4. Le Service Informatique qui a la charge de mettre à la disposition du personnel les équipe-ments et matériels informatiques dont ils ont besoin pour un bon rendement et veuille à leur entretien.

5. Le Service Audit Interne veuille à la maîtrise des opérations par la mise en œuvre des poli-tiques et procédures qui assurent une gestion rigoureuse et efficace.

Projet CIVAK :Transformation et conservationde produits agricoles


8. SITUATION FINANCIERE DE L’ENTREPRISE

Les états financiers au 31 décembre 2013 ont été élaborés selon les prescrits de la loi N° 76-020 du 16 juillet 1976, portant normalisation de la comptabilité en République Démocratique du Congo. Ils sont présentés selon les règles du Plan Comptable Général Congolais, en respectant le principe de l’annualité des charges et de production ainsi que

celui de la non compensation des soldes.

8.1. STRUCTURE FINANCIERE DE L’ENTREPRISE

La structure financière reste équilibrée au cours de l’exercice 2013 :

Les capitaux permanents de l’ordre de FC 280.938.536.412 couvrent largement les immobili-sations évaluées à FC 187.222.394.642, dégageant ainsi un Fonds de Roulement positif de FC 93.716.141.770, assez suffisant pour financer les besoins en Fonds de Roulement (BFR) de FC 89.109.117.453. La Trésorerie nette (TN) qui en découle est positive et s’élève à FC 4.607.024 .317.

► Les Bilans de l’entreprise dégagent sur toute la période allant de 2009 à 2013 une structure financière équilibrée, respectant ainsi la règle de l’équilibre financier minimum.

► Les Besoins en Fonds de Roulement sont restés inférieurs au Fonds de Roulement, ce qui justifie que chaque année la trésorerie est restée positive sur toute la période.

8.2. EXPLOITATION

Depuis 2009, les résultats ont demeuré positifs et croissants durant les 5 dernières années. Le résultat Financier affiche des bénéfices successifs suivants : FC 333.740.226 soit USD 336.747 en 2009, FC 524.662.487 soit USD 575.287 en 2010, FC 809.218.898 soit USD 880.121,01 en 2011, FC 945.662.777 soit USD 1.016.842 en 2012, et enfin FC 642.597.443 en 2013 soit USD 679.997,29.

Il sied de retenir que les activités du FPI ont abouti à des résultats bénéficiaires croissants durant ces cinq dernières années.

Dans le cadre de l’analyse financière sommaire, le recours à l’aspect dynamique c’est-à-dire la comparaison entre exercices, est indiqué pour saisir l’évolution de certains postes.




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9. CONCLUSION

L’exercice 2013 s’est achevé sur un résultat bénéficiaire pour le Fonds de Promotion de l’Industrie et ce, nonobstant les effets de la conjoncture économique et politique du pays, et les soubresauts de l’économie internationale consécutifs à la crise de l’Euro.

C’est ainsi que les résultats suivants peuvent être rappelés pour caractériser la volonté du FPI d’aller toujours de l’avant, en dépit des difficultés rencontrées :

► La TPI recouvrée au cours de l’exercice a été de FC 72.244.234.811 contre FC 64.625.242.495 une année plus tôt, soit une croissance affichée de 11,79% ;

► Le taux d’utilisation de la TPI pour le financement des projets s’est situé à 88,47 %.

► Les financements ont concerné 147 projets dont 16 subventions pour le montant global de FC 49.354.291.068; soit USD 52.903.942.

► Le taux de recouvrement prêts a été de 46,01%.

► Enfin le résultat net de l’année était de FC 642.597.443 soit USD 679.997,29.




M. KAPONGO MUTUMBISHADirecteur de la Direction Juridique

DIRECTIONS ET SERVICES AUTONOMES

Mme Martine NGYESENSAMBADirecteur de la Coordination Provinciale

M. LUFADI M’PAMDirection de la Direction de Patrimoine

et Logistique


M. Henri KIDJOAKA A. da FAMADirecteur du Service Informatique

M. Thaddée MUTWARE BINYONYODirecteur du Service Audit Interne



FONDS DE PROMOTIONDE L’INDUSTRIE

rapport d’activites 2013 -...

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