p06 ryan cherki tino kadewere ol - psg - le progrès

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P10 P07 P06 Ryan Cherki Tino Kadewere OL - PSG « Gagner un titre avec mon club de cœur » A point nommé Retour sur les derniers succès lyonnais LE PROGRAMME OFFICIEL DE OLYMPIQUE LYONNAIS - N°315 #OLPSG #TEAMOL

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P10

P07

P06 Ryan Cherki

Tino Kadewere

OL - PSG

« Gagner un titre avec mon club de cœur »

A pointnommé

Retour sur les derniers succès lyonnais

LE PROGRAMME OFFICIEL DE OLYMPIQUE LYONNAIS - N°315 #OLPSG #TEAMOL

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DERNIER 11 DE L’OL (À REIMS 1-1)

DEPAYEKAMBI CHERKI

MENDESAOUAR

DE SCIGLIO DENAYER

LOPES

MARCELO DUBOIS

PAQUETA

10 DERNIÈRES CONFRONTATIONS

VICTOIRES NULS DÉFAITES04 03 03

BUTSMARQUÉS

MATCHESJOUÉS

DERNIÈRECONFRONTATION

13-12-20L1-J14

BUTSENCAISSÉS15

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0-1

14

La Tribune OL est réalisée par l’Olympique Lyonnais. Rédaction : Stephen Crozet et Enguerran Vermard.Conception & Graphisme : Vital Croville.Photos : Damien LG, Stéphane Guiochon,Richard Mouillaud / Le Progrès. MaxpppOnt collaboré à ce numéro : Laurence Brosse,Clément Stoyanov, Hadrien Daidj et Dorah Talbi.Fabrication et impression : Groupe Le Progrès.Publicité : LAGARDERE SPORTS - Virginie Adnet : [email protected]

OL STORE GROUPAMA STADIUM10 avenue Simone Veil – 69150 Décines-CharpieuOL STORE LYON CENTRE104-106 rue du Président Edouard Herriot - 69002 LyonOL STORE VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE831 Rue Nationale69400 Villefranche-sur-SaôneOL STORE Onlinehttp://boutique.olweb.fr - 0892 69 69 69

MEILLEURSBUTEURS

MEILLEURSPASSEURS

DEPAY

EKAMBI 12

KADEWERE 10

DEPAY

EKAMBI 05

CORNET 04

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BILANL1

BUTSMARQUÉS

BUTSENCAISSÉS57 26

MATCHESJOUÉS

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SÉRIE

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BUTSMARQUÉS

BUTSENCAISSÉS29 12

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VICTOIRES

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MATCHES : 29BUTS ENCAISSÉS : 26ARRÊTS : 0

MATCHES : 21BUTS : 1PASSES D. : 1

MATCHES : 1BUTS : 0PASSES D. : 0

MATCHES : 21BUTS : 0PASSES D. : 0

MATCHES : 0BUTS ENCAISSÉS : 0ARRÊTS : 0

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MATCHES : 20BUTS : 0PASSES D. : 0

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MATCHES : 26BUTS : 12PASSES D. : 5

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MATCHES : 29BUTS : 14PASSES D. : 9

MATCHES : 24BUTS : 5PASSES D. : 3

MATCHES : 18BUTS : 3PASSES D. : 2

MATCHES : 26BUTS : 2PASSES D. : 0

MATCHES : 27BUTS : 1PASSES D. : 4

MATCHES : 1BUTS : 0PASSES D. : 0

MATCHES : 28BUTS : 10PASSES D. : 3

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MATCHES : 0BUTS : 0PASSES D. : 0

MATCHES : 1BUTS : 0PASSES D. : 0

ANTHONYLOPES

BRUNOGUIMARAES

FLORENTDA SILVA

MAXENCECAQUERET

JULIANPOLLERSBECK

MALCOLMBARCOLA

RAYANCHERKI

ISLAMSLIMANI

THIAGOMENDES

CAMILOMELVINBARD

MATTIADE SCIGLIO

JASONDENAYER

KARLTOKO EKAMBI

DJAMELBENLAMRI

SINALYDIOMANDE

MEMPHISDEPAY

HOUSSEMAOUAR

LUCASPAQUETA

MARCELO

MAXWELCORNET

YAYASOUMARE

TINOTENDAKADEWERE

LEODUBOIS

CENKOZKACAR

MALOGUSTO

01

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1917

RUDIGARCIA

01

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1807

FONDATION : 1950PRÉSIDENT : JEAN-MICHEL AULASDIRECTEUR SPORTIF : JUNINHOENTRAÎNEUR : RUDI GARCIACHAMPION L1 : 7

03ÈME 60 POINTSOLYMPIQUELYONNAIS

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DEPAYMBAPPE

DEPAY DELORT

VOLLAND BAMBA

1814 08

13 08

09BUTS PASSES

28ÈME JOURNÉE

VENDREDI 19 MARS ASSE - MONACO 21h00

SAMEDI 20 MARS METZ - RENNES 13h00

NICE - OM 17h00

DIMANCHE 21 MARS STRASBOURG - LENS 13h00

BREST - ANGERS 15h00

DIJON - REIMS 15h00

MONTPELLIER - BORDEAUX 15h00

NANTES - LORIENT 15h00

LILLE - NIMES 17h05

OL - PSG 21h00

CLASSEMENT LIGUE 1

Pos CLUBS PTS J G N P +/-

1 LILLE 63 29 18 09 02 +32

2 PSG 60 29 19 03 07 +44

3 OL 60 29 17 09 03 +31

4 MONACO 56 29 17 05 07 +18

5 OM 45 29 12 09 08 +05

6 LENS 45 29 12 09 08 +03

7 METZ 42 29 11 09 09 +06

8 RENNES 41 29 11 08 10 +02

9 MONTPELLIER 41 29 11 08 10 -03

10 ANGERS 39 29 11 06 12 -10

11 BORDEAUX 36 29 10 06 13 -04

12 NICE 36 29 10 26 13 -05

13 REIMS 35 29 08 11 10 -01

14 BREST 34 29 10 04 15 -10

15 STRASBOURG 33 29 09 06 14 -06

16 ASSE 33 29 08 09 12 -12

17 LORIENT 28 29 07 07 15 -18

18 NANTES 27 29 05 12 12 -15

19 NIMES 26 29 07 05 17 -27

20 DIJON 15 29 02 09 18 -30

DERNIER 11 DU PSG (VS NANTES 1-2)

MBAPPE

KEAN 11

NEYMAR 06

DI MARIA

MBAPPE 06

ALCANTARA 04

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BILANEXTÉRIEUR

BUTSMARQUÉS

BUTSENCAISSÉS28 09

MATCHESJOUÉS

VICTOIRES

NULS

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SÉRIE

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BUTSMARQUÉS

BUTSENCAISSÉS63 19

MATCHESJOUÉS

VICTOIRES

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SÉRIE

DIALLO KIMPEMBE DAGBA

NAVAS

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VERRATTI PEREIRA

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RAFINHA DI MARIADRAXLER

MEILLEURSBUTEURS

MEILLEURSBUTEURS L1

MEILLEURSPASSEURS

MEILLEURSPASSEURS L1

ENTR

AÎNE

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MATCHES : 21BUTS ENCAISSÉS : 12ARRÊTS : 0

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MATCHES : 08BUTS ENCAISSÉS : 0ARRÊTS : 0

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MATCHES : 11BUTS : 6PASSES D. : 3

MATCHES : 21BUTS : 0PASSES D. : 2

MATCHES : 20BUTS : 0PASSES D. : 0

MATCHES : 23BUTS : 1PASSES D. : 1

MATCHES : 7BUTS : 0PASSES D. : 0

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MATCHES : 19BUTS : 1PASSES D. : 0

MATCHES : 18BUTS : 1PASSES D. : 1

MATCHES : 3BUTS : 0PASSES D. : 0

MATCHES : 5BUTS : 1PASSES D. : 0

KEYLORNAVAS

ABDOUDIALLO

LAYVINKURZAWA

TIMOTHÉEPEMBELE

SERGIORICO

LEANDROPAREDES

ALESSANDROFLORENZI

THILOKEHRER

DANILOPEREIRA

IDRISSAGUEYE

NEYMARJR

KYLIANMBAPPE

MOISEKEAN

PABLOSARABIA

KAYSRUIZ

ANGELDI MARIA

ANDERHERRERA

PRESNELKIMPEMBE

RAFINHA

JULIANDRAXLER

MAUROICARDI

MARQUINHOS

MITCHELBAKKER

JUANBERNAT

COLINDAGBA

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MAURICIOPOCHETTINO

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MARCOVERRATTI06

FONDATION : 1970PRÉSIDENT : NASSER AL-KHELAÏFIDIRECTEUR SPORTIF : LEONARDOENTRAÎNEUR : MAURICIO POCHETTINOCHAMPION L1 : 9

02ÈME 60 POINTSPARIS SAINT-GERMAIN

44

Lors des ses deux der-niers matches contre Rennes, puis à Reims, l’OL a pu compter sur l’apport de son banc pour inverser le sort de la rencontre. Depuis le début de la saison, 8 buts lyonnais ont été inscrits par des joueurs entrés en jeu, dont 3 par Tino Kadewere. Cette donnée prouve que Rudi

Garcia peut s’appuyer sur l’ensemble de son effectif pour renverser des situations. Et au-de-là des buts, les joueurs qui sortaient du banc ont souvent fait des différences à l’image de Cherki à Rennes ou contre Marseille et Caqueret à Reims plus récemment.

UN BANCQUIMARQUE

Privé de sa star depuis plusieurs semaines, le PSG pourrait compter sur le retour de Neymar pour l’affiche contre l’OL. Blessé depuis le 10 février, le Brésilien a manqué Le Brésilien a manqué 9 rencontres durant lesquelles le PSG a notamment éliminé

Barcelone mais aussi perdu à domicile contre Nantes . Si Mauricio Po-chettino se réjouit sûre-ment du rétablissement de son attaquant, rap-pelons aussi qu’il avait disputer le match aller et n’avait pas pu empêcher la défaite des siens au Parc des Princes.

NEYMARSUR LERETOUR

Clément Turpin a été choisi par la Ligue pour officier lors de la ren-contre entre l’OL et le PSG. Arbitre bien connu de notre championnat, et habitué aux grandes affiches, Clément Turpin sera aux commandes du choc de la 30 ème journée de Ligue 1. Ce sera la neuvième fois de sa carrière que le

Bourguignon arbitre-ra une rencontre entre Lyonnais et Parisiens, la dernière fois était en 2020 pour une victoire 4-2 du PSG au Parc des Princes. Cette saison il a rencontré 2 fois l’OL, à Lorient et contre Bor-deaux, et deux fois Paris également à Nîmes et à Monaco.

CLÉMENTTURPINAU SIFFLET

OL PS

GLE CONTEXTE

En arrachant le point du nul contre Reims la semaine passée, l’OL n’a finalement pas fait la pire opération du week-end car, dans le même temps, Lille et Monaco se sont neutralisés alors que le PSG a concédé une défaite surprise face à Nantes, qui lutte pour son maintien. Ainsi, les Lyonnais ont récupéré un point sur leurs homologues parisiens et comptent désormais le même

nombre d’unités au classement : 60, à 3 longueurs du LOSC, toujours leader. Si Monaco se fait toujours pressant à la quatrième place, c’est bien devant que les Lyonnais doivent regarder ce dimanche. Moins conquérant à domicile ces derniers temps, l’OL s’offrirait, en cas de victoire, un nouveau match référence pour repartir du bon pied avant le sprint final.

L’ADVERSAIRE

7 défaites en 29 journées, dont 4 à domicile et un changement d’entraîneur en cours de saison. Cela faisait longtemps que le Paris Saint-Germain, triple tenant du titre, n’avait pas affiché tant de difficultés en championnat. Pourtant, malgré cette saison « moyenne », le club de la capitale reste bien en course pour le titre et est encore loin d’avoir dit son dernier mot. Également toujours en lice en Ligue des Champions après avoir éliminé

le FC Barcelone, les coéquipiers de Marquinhos pourraient être moins frais physiquement que leurs ho-mologues lyonnais ou lillois dans le sprint final, mais ils ont néanmoins l’expérience des saisons à plus de 50 matches. Enfin, ils devraient bientôt récupérer plusieurs joueurs de l’infirmerie comme Neymar, Kean ou Florenzi et ainsi aborder leurs prochaines échéances avec plus de certitudes. A l’OL de tout donner pour les faire douter.

L’ENJEUPour cette première confrontation directe de la phase retour, l’OL peut frapper un grand coup et repousser le Paris Saint-Germain à trois lon-gueurs. Une victoire qui permettrait également, au moins, de conforter cette place de dauphin derrière Lille. L’objectif est évidemment de rester le plus longtemps possible au contact des Nordistes avant leur venue au Groupama Stadium en avril pour un match qui pourrait valoir très

cher. En attendant les hommes de Rudi Garcia devront faire face à un adversaire coriace qui voudra probablement prendre sa revanche après sa défaite au Parc des Princes lors du match aller. Privés de frissons européens cette saison, les supporters de l’OL comptent sur ces affiches pour retrouver ces émotions qui leur manquent tant, et rêver un peu plus d’une fin de saison magique.

L’OL accueille le Paris Saint-Germain en clôture de la 30ème journée de Ligue 1. A égalité au classement, les deux équipes visent la victoire pour rester au contact du leader lillois et éloigner le plus possible leur adversaire du soir.

DUEL AUSOMMET

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MAIDIM.02

DIM.16

L1 - J35

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MONACO

NIMES

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LORIENT

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AVRILDIM.04

DIM.18

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OL

OL

LENS

NANTES

DIM.11

DIM.25

L1 - J32

L1 - J34

ANGERS

LOSC

OL

OL

10

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MARSDIM.07

DIM.21

L1 - J28

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RENNES

PSG

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DIM.14L1 - J29 OL

REIMS

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FÉVRIERMER.03

SAM.13

DIM.28

MAR.09

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CDF - 1/32

OL

MONTPELLIER

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AJACCIO

DIJON

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DIM.07

DIM.21

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STRASBOURG

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BREST

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JANVIERMER.06

MER.20

VEN.29

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LENS

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BORDEAUX

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DIM.24

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RENNES

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DÉCEMBREDIM.13

MER.16

MER.23

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OL

BREST

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METZ

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LUN.14

SAM.19

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PSG

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NOVEMBREDIM.08

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REIMS

SAM.21L1 - J11 OL

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MONACO

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SEPTEMBREVEN.11

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AOÛTVEN.28L1 - J2 DIJON

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DÉCOUVRE SONGOÛTUNIQUE

Teneur élevée en caféine, déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes (32 mg caféine / 100ml). A consommer avec modération. Les vitamines B3 et B6 contribuent à un métabolisme énergétique normal. Il est recommandé d’avoir une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’un mode de vie sain.  «The only energy drink with a great Coca-Cola taste» = La seule boisson énergisante avec un bon goût de Coca-Cola

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A 17 ans seulement, Rayan Cherki est déjà pleinement intégré dans le groupe professionnel de l’OL et peut légitimement prétendre à un vrai rôle d’ici la fin de la saison. L’attaquant lyonnais nous a ainsi accordé un entretien afin d’évoquer son début de carrière mais aussi les prochaines échéances du club, dont le match contre le PSG.

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PASSEZ DES SOIRÉES 100% LYONNAISES

Cela va bientôt faire un an et demi, ça passe très vite ! J’attendais ce jour-là depuis longtemps, c’était la concrétisation de quelque chose d’important. Mais quand j’ai effectué mes premiers pas sur la pelouse, c’est là que je me suis dit que le plus dur commençait. Avec les supporters c’était d’autant plus particulier car ils m’ont réservé une ovation quand je suis rentré, et c’est pour ça que ce jour-là restera toujours gravé dans ma tête.

Je prends ce qu’il y a à prendre, je gratte ce que je peux au quotidien. Je savais que le monde professionnel était plus exigeant que le monde amateur, mais c’est vrai que c’est compliqué. Il faut être bon tout le temps pour pouvoir prétendre à une place de titulaire. Quand je rentre en jeu et que le match n’est pas débloqué, ça me donne peut-être une « envie » supplémentaire d’aller aider mes coéquipiers. Mais en vérité je me donne toujours à fond dès que je rentre.

J’ai une très bonne relation avec le coach. Je m’entends bien avec lui, on parle souvent, je vais lui demander des conseils quand il y a des choses que je comprends moins bien et il est toujours à l’écoute. Tout ça est très important pour moi.

Retrouver la Champions League qui est, je pense, un objectif pour chacun des joueurs, c’est le Graal. J’étais jeune lors du dernier titre de champion de l’OL alors j’espère que j’aurai l’occasion de gagner un titre avec mon club de cœur.

C’était une grande joie pour moi de jouer au Parc des Princes, car c’est un stade que j’aime particulièrement. J’ai pu voir de grands joueurs jouer sur cette pelouse et quand j’ai pu, moi aussi, faire mes débuts dans ce stade c’était marquant. C’était aussi très important pour mon apprentissage, c’est un match qui fait partie des « grands rendez-vous », maintenant j’ai pris plus de confiance, j’ai engrangé plus de temps de jeu, j’ai beaucoup appris avec mes coéquipiers. Je pense que si j’ai, à nouveau l’occasion de jouer contre Paris, ce sera complètement différent.

On est tous des humains, on a deux bras, deux jambes, on est pareil ! (rires). Certes ils ont de plus grosses capacités que certains, mais sur un match tout est possible et c’est ce que je me dis avant chaque rencontre. J’espère que Neymar sera là, car c’est un très bon joueur. L’année dernière durant la Coupe de France je l’ai vu jouer, mais j’étais dans les tribunes, alors j’espère que cette fois je serai sur le terrain.

J’ai beaucoup appris, mais il me reste encore du chemin à parcourir pour atteindre la perfection et je compte bien m’y essayer. Mon jeu a beaucoup évolué parce que j’ai plus de confiance, je suis plus à l’aise. Ça me permet de savoir dans quelles zones je peux jouer rapidement, aller dribbler ou tirer. C’est surtout sur ces points-là que j’ai progressé.

GAGNER UN TITRE AVEC

RAYAN CHERKI MON CLUB DE CŒUR

SES PREMIERS PAS EN PRO LA SAISON DERNIÈRE

SA SAISON

RUDI GARCIA

SES OBJECTIFS

SA PREMIÈRE TITULARISATION, AU PARC DES PRINCES

JOUER CONTRE LES STARS PARISIENNES

SA PROGRESSION

66

TINO KADEWERE

À POINT NOMMÉAuteur du but de l’égalisation vendredi dernier contre Reims, Tino Kadwere a sorti l’OL d’un bien mauvais pas et a offer un point à son club. Une performance qui n’est pas une première dans la saison de l’attaquant.

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itéPASSEZ DES SOIRÉES 100% LYONNAISES

Dans le groupe lyonnais depuis l’été dernier, Tino Kadewere s’est parfaitement intégré à sa nouvelle équipe. Déjà auteur de 10 réalisations en championnat, il forme avec Memphis et Toko Ekambi un trio d’attaque redoutable (36 buts à eux trois) et très complémentaire. Après avoir été meilleur buteur de Ligue 2 l’an passé, l’attaquant a aisément passé le cap de l’échelon supérieur. Mais au-delà des buts qu’il a marqué ce sont leur importance et les points qu’ils ont rapportés à l’OL qui impressionnent.

Depuis sa première réalisation à Strasbourg, le Zimbabwéen a rapporté 10 points à son club. Sans lui pas de victoire lors du premier derby, ni lors du choc contre le PSG au Parc des Princes. On retiendra aussi son but contre Angers en novembre qui permettait à l’OL de signer une victoire très importante dans l’optique de la course au podium. Alors qu’il n’avait plus marqué depuis presque 2 mois, son but à Reims est arrivé au moment idéal. A l’approche du choc contre le PSG, Kadewere est à nouveau décisif et prêt à réitérer sa performance du match aller et rapporter de nouveaux points à ses coéquipiers.

SES BUTS DÉCISIFS

08/11/20 À SAINT-ETIENNE

22/11/20 À ANGERS

13/12/20 À PARIS

12/03/21 À REIMS

2 BUTSVICTOIRE 2-1

1 BUTVICTOIRE 1-0

1 BUTVICTOIRE 1-0

1 BUTMATCH NUL 1-1

7 7

HORS

PARC

OURS

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INITIAL / ALTERNANCE

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OL – PSG

RETOUR SUR LES DERNIERS SUCCÈS LYONNAISAlors que l’OL s’apprête à accueillir le PSG pour le match au sommet de la 30ème journée de Ligue 1, retour sur les deux dernières victoires lyonnaises.

13 décembre 2020, 14 ème journée. Après une entame de championnat décevante, l’OL avait entamé une remontée spectaculaire et se présentait au Parc des Princes fort de 4 victoires de rang. Face à lui un PSG leader de Ligue 1, mais déjà défait à 3 reprises en 13 journées.

Dès l’entame, les Parisiens ne se montraient pas à leur avantage et l’OL faisait preuve d’une incroyable domination dans l’entrejeu. A la demi-heure de jeu, après avoir précédemment manqué un face à face devant Keylor Navas, Tino Kadewere se présentait à nouveau face au gardien costaricien, et cette fois-ci, ne manquait pas la cible.

Les hommes de Thomas Tuchel tentaient de réagir, en vain. Les Gones montraient une solidité sans faille et auraient même pu alourdir le score sans la vigilance de Navas.

Les joueurs de Rudi Garcia s’imposaient finalement 1-0 et s’emparaient de la tête de la Ligue 1. Une victoire importante et symbolique puisque l’OL ne s’était plus imposé au Parc en championnat depuis 2007.

3 février 2019, 23 ème journée du championnat de France. L’OL accueillait un PSG en mode rouleau compresseur qui présentait un bilan 20 victoires et deux matches nuls en 22 rencontres. Si le titre est déjà une utopie pour les 19 autres équipes de Ligue 1, la course à l’Europe faisait rage et concernait les Lyonnais

Après une gifle 5-0 reçue au Parc des Princes au match aller, les hommes de Bruno Genesio voulaient laver l’affront et s’offrir une victoire de prestige. Pourtant le début de match était à l’avantage du club de la capitale qui ouvrait le score dès la 7ème minute et jettait un coup de froid sur le peuple lyonnais. Mais l’OL avait de la ressource, et peu après la demi-heure de jeu, Dubois adressait un centre parfait à Dembélé qui catapultait le ballon dans les cages pour égaliser.

En seconde période l’OL poussait et, dès l’entame, Dembélé obtenait un penalty. En bon capitaine, Nabil Fekir prenait ses responsabilités et le transformait. A l’arrivée l’OL s’imposait 2-1 et mettait un terme à la série d’invincibilité du PSG.

UN MATCH ALLER BIEN NÉGOCIÉ

LE DERNIER SUCCÈS AU GROUPAMA STADIUM

LA FEUILLE DE MATCH

LA FEUILLE DE MATCH

OL

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BUTS

BUTS

Lopes – Dubois, Marcelo, Denayer, Cornet – Paqueta, Mendes, Aouar – Kadewere, Toko Ekambi, Depay

Lopes – Dubois, Marcelo, Denayer, Mendy – Ndombele, Aouar (Tousart 65’), Fekir – Traoré (Cornet 76’), Depay, Dembélé

Kadewere (35’) pour l’OL

Dembélé (33’) et Fekir (49’) pour l’OL. Di Maria (7’) pour Paris

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Avant la rencontre face à Montpellier en Ligue 1, retour sur les chiffres marquants des dernières semaines de l’Olympique Lyonnais.PLUS DE 100 CONSEILLERS

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OL – PSG

UNE CONNEXION QUI MARCHE BIEN

L’OL et le PSG, deux clubs qui ont marqués l’histoire du championnat de France, s’affrontent ce dimanche pour un choc de la Ligue 1. Si cela fait maintenant quelques années que la filière entre les deux clubs n’a pas été activé, de nombreuses personnalités du foot ont joué ou entrainé dans les deux formations. Retour sur trois d’entre eux, qui ont marqué les deux clubs à leur manière.

Le tout premier joueur à avoir porté les deux maillots s’appelle Jean Djorkaeff. Formé à l’OL, le défenseur fait partie de l’équipe qui remporte le premier trophée majeur de l’histoire du club, la Coupe de France en 1964, il quitte finalement le Rhône après en 1966 après 8 ans de bons et loyaux services. Pionnier à l’OL, « Tchouki » le sera aussi au PSG. En 1970 il prend la direction de la capitale et rejoint le tout « neuf » Paris Saint-Germain, il devient à cette occasion le premier capitaine de l’histoire du club, ainsi que son premier joueur professionnel. Il reste 2 ans au PSG et fait notamment monter le club en première division en 1971.

Il ne peut pas être considéré comme un joueur mythique des deux équipes, pourtant il est le seul à avoir soulevé un titre de champion de France avec l’OL et le PSG. Débarqué dans le Rhône après 3 années à Lille, Mathieu Bodmer devient dès sa première saison un incontournable du onze lyonnais, il dispute 37 rencontres de championnat et inscrit 6 buts, dont un, inoubliable, contre Bordeaux. Ses deux saisons suivantes seront moins prolifiques, notamment à cause des blessures. Et en 2010, le milieu de terrain quitte l’OL pour le PSG. Après 2 saisons pleines, il est barré par la concurrence et ne dispute que 4 rencontres avant d’être prêté au mercato hivernal. Il sera malgré tout sacré champion de France en fin de saison, au même titre que ses ex-coéquipiers, 5 ans après son sacre lyonnais.

Il n’est pas le seul entraîneur à avoir dirigé les deux équipes, mais Gérard Houllier est sans aucun doute le plus marquant de tous. Arrivé au Paris Saint-Germain en 1985, il remporte dès sa première année le premier titre de champion de France de l’histoire du club de la capitale. 17 ans après son départ de Paris, Houllier retrouve la Ligue 1 et s’engage à l’OL en 2005. Avec lui, le club de Jean-Michel Aulas remporte ses 5 et 6 ème titres de champions de France et propose l’un des plus beaux jeux d’Europe. Une élimination rageante par le Milan AC en quart de la Ligue des Champions 2006, le privera de ce qui aurait pu être le premier grand exploit européen de l’histoire de l’OL.

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JEAN DJORKAEFF

MATHIEU BODMER

GÉRARD HOULLIERLE PRÉCURSEUR

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OL :1958-1966 PSG : 1970-1972

OL : 2007-2010 PSG : 2010-2013

PSG : 1985-1988 OL : 2005 - 2007

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Je crois que c’est Juninho.

C’était avec les U16, contre le Pays de Galles. On avait fait 0-0 et on avait gagné 2-0 notre deuxième match.

C’était face à Bourges en Coupe de France en 2019. Une victoire 2-0.

Avec les jeunes c’était contre l’Ajax Amsterdam, en Youth League et une qualification aux tirs au but. Avec les pros c’était en Ligue des Champions contre la Juventus, le match retour. C’était mon premier match dans la compétition, c’était magique pour moi.

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C’était à Corbas à l’âge de 5 ans et j’étais attaquant. Je marquais tout le temps !

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C’était avec Bruno Genesio en 2017. Ce n’était pas stressant mais je réfléchissais un peu avant d’y aller, mais finalement ça s’était très bien passé, il y avait un très bon groupe qui m’avait bien accueilli, tout allait bien.

TON PREMIER ENTRAINEMENT EN PRO ?

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Mercredi 10 mars 2021, l’OL se déplace à Brondby au Danemark pour valider sa qualification en quart de finale de la Women’s Champions League. Après leur victoire 2-0 au match aller, les coéquipières de Sarah Bouhaddi sont en ballotage favorable. Malgré l’ouverture du score danoise, l’OL réagit parfaitement et s’impose finalement 3 à 1 grâce à des réalisations de Nikita Parris, Melvine Malard et Wendie Renard. Si la blessure de Selma Bacha est venue ternir cette belle prestation, Jean-Luc Vasseur pouvait se réjouir de la confirmation de Malard, qui inscrivait son 4ème but en autant de rencontres européennes, et du retour au jeu d’Amandine Henry après plus d’un mois sur la touche.

Vendredi 12 mars à 12h, l’UEFA procède au tirage au sort des ¼ et ½ finale de l’UWCL. Face à l’OL, le vainqueur du match entre le Sparta Prague et le… Paris Saint-Germain. Après leur victoire 5-0 au match aller, les Parisiennes devraient ainsi retrouver les Lyonnaises pour une nouvelle affiche de gala en ce mois de mars. Un tirage au sort qui aurait dû faire s’affronter le PSG et l’OL à 3 reprises en l’espace de 3 semaines…Seulement, quelques heures à peine après le tirage au sort, le club parisien annonçait plusieurs cas de Covid dans son effectif et ainsi le report du match de D1 prévu le lendemain. Une annonce inattendue à plus d’un titre et qui a privé les amateurs de football de l’affiche du championnat.

Un report qui vient probablement bousculer le calendrier puisque le club de la capitale n’est pas encore certain de pouvoir disputer son 1/8 de finale de retour contre Prague, à la date prévue

Finalement ce n’est que partie remise puisque les deux clubs vont avoir l’occasion de se retrouver à plusieurs reprises dans les prochaines semaines et la D1 devrait quand même avoir droit à son choc, reste à connaître une date.

LE RÉCIT D’UNE

SEMAINE PARTICULIÈREEntre la qualification pour les 1 / 4 de l’UWCL en ligne de mire et un choc presque décisif contre le PSG en D1 Arkema, la semaine dernière des Lyonnaises s’annonçait prometteuse. Pourtant tout ne s’est pas passé exactement comme prévu.

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L’OL SUPPORTE

JEAN-MICHEL AULAS

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PRÉSIDENT DE L’OLYMPIQUE LYONNAIS

LES ÉTUDIANTSCes derniers mois, l’Olympique Lyonnais a apporté une aide particu-lière aux structures et personnes impactées par la crise de la Covid 19. Dans la continuité de ces actions, le Club a souhaité poursuivre ses engagements et soutenir les étudiants de la métropole de Lyon.

Pour témoigner de sa solidarité dans un contexte de crise sanitaire qui perdure, l’OL a décidé de mettre en place plusieurs actions à des-tination de ces jeunes particulièrement impactés. Solitude, précarité, jeunesse mise entre parenthèses et appréhensions professionnelles, la pandémie a perturbé tous les aspects de leur vie et suscite des inquiétudes pour l’avenir.

Après discussions avec des associations et organismes de la région, le club a défini plusieurs dispositifs pour apporter sa contribution et répondre en partie aux besoins des étudiants. Les 4 ambassadeurs étudiants de l’OL ont également été sollicités pour participer aux projets et apporter leur aide grâce à leurs connexions auprès des associations, campus et écoles.

Face à cette épreuve qui nous touche tous, l’OL rappelle l’importance de respecter les gestes barrières pour limiter au mieux la propagation de ce virus. Aujourd’hui, plus que jamais, nous apportons notre soutien à l’ensemble de nos supporters. Nous restons à vos côtés et espérons tous bientôt vous retrouver au stade dès que cela sera possible.

« Nous sommes actuellement tous lourdement impactés par cette pandémie mondiale et ses conséquences sociales et économiques. Les jeunes et les étudiants sont extrêmement fragilisés, ils se retrouvent en première ligne car empêchés dans le bon déroulement de leurs cursus et inquiets des conditions de leur entrée prochaine dans la vie professionnelle.

En tant qu’acteur du lien social sur son territoire, l’Olympique Lyonnais souhaite aujourd’hui apporter tout son soutien et mettre à disposition ses réseaux pour faciliter l’insertion pro-fessionnelle et maintenir le tissu social avec les étudiants. Au-delà des générations et des obstacles, nous devons plus que jamais matérialiser les valeurs de solidarité et d’entraide, et jouer collectif. »

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UN CLIP CONTRE LE RACISME ET

L’ANTISÉMITISMEDans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, l’Olympique Lyonnais s’associe à la Ligue de Football Professionnel pour sensibiliser les supporters et le grand public sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme autour de la 30ème journée de Ligue 1 Uber Eats face au Paris Saint-Germain.

La 30ème journée de Ligue 1 Uber Eats opposant l’Olympique Lyonnais au Paris Saint-Germain, qui se jouera le 21 mars 2021, sera l’occasion de sensibiliser de nouveau l’ensemble des supporters. En amont du coup d’envoi, joueurs et arbitres se réuniront autour d’une affiche « Contre le racisme et l’antisémitisme, continuons à gagner du terrain ».

En partenariat avec la LICRA, la Ligue de Football Professionnel a conçu un clip qui vise à mettre en valeur la différence au service du collectif. Le film s’inspire de la révélation des compositions des équipes diffusées en avant match. Toute en légèreté, et recourant à l’absurde, il démontre l’intérêt des différences dans le collectif, l’importance des caractéristiques uniques et de la diversité, dans le football comme dans la société.

La Ligue de Football Professionnel a fait de la lutte contre toutes les discriminations une des priorités de sa démarche RSE et a lancé un programme ambitieux pour que le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et le sexisme disparaissent totalement de l’univers du football professionnel.

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FrancE

Covid-19 : Jean Castex resserre la vis

Photo d’illustration Progrès/Richard MOUILLAUDPage 17

RhôneQui sont ces médecins lyonnais qui nous aident à mieux dormir ?

La présence de plusieurs cas de variants du Covid-19 au sein de l’Ehpad Vilanova a obligé la direction à procéder à un nouveau confinement de l’établissement, au grand dam des familles des résidents excédées par ces fermetures. Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

CAS DE VARIANTS À CORBAS

Page 11Lyon

Morts noyés dans la Saône :le chauffeur condamné à deux ans ferme

Pages 26-27

Ol-Psg, dimanche, 21h00Memphis - Mbappé : un duel dans le duel

Photos Progrès/Stéphane GUIOCHON et AFP/Franck FIFE

2 ACTU LE FAIT DU JOUR

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Jean Castex, le Premier ministre, et Olivier Véran, le ministre de la Santé, ont annoncé un reconfinement de 16 départements dont Paris, où l’attestation sera de retour. Photo Ludovic MARIN/AFP

epidémie de Covid-19

Nouvelle nuance Nouvelle nuance de confinement de confinement

Une « troisième voie ». Dans les 16 départements où la situa-

tion sanitaire est la plus critique, le gouvernement expérimente une nouvelle forme de confinement. Une limitation des déplacements, la fermeture des commerces non-essentiels et le maintien des écoles. Les contraintes ressemblent à celles de novembre avec une différence notable, davantage de souplesse pour les sorties à l’extérieur et un couvre-feu retardé à 19 heures dès samedi. Ce nouveau confinement s’appliquera à partir de vendredi soir et pour « au moins quatre se-maines » en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, en Seine-Mariti-me, dans l’Eure, et dans les Alpes-Maritimes.

Quelle boussole ?Pour éviter un reconfinement na-

tional, face à une accélération de l’épidémie sous l’effet des variants, l’exécutif fait le choix d’une réponse localisée. Ces mesures pourront être étendues à d’autres départe-ments si la circulation du virus s’y accélère.

Selon quels critères ? Difficile d’y voir clair. Les indicateurs de l’exé-cutif n’offrent pas une boussole pré-cise. Jean Castex, le Premier minis-tre, a fixé un nouveau seuil (400 cas pour 100 000 habitants) pour justi-

Pris de court par l’accéléra-tion de l’épidémie, l’exécutif reconfine 16 départements. Des restrictions proches de celles du mois de novembre, qui pourront s’étendre à d’autres territoires, en cas d’aggravation de la crise sanitaire. Dans l’attente d’une vaccination accélérée...

COVID-19 LES CHIFFRES DE L’ÉPIDÉMIE,EN FRANCE, AU 18 MARS 2021

Sources : ministère des Solidarités et de la Santé, Santé publique France.

4246patientsen réanimation.En 24h: +27Admissions : 382

Nouvelles hospitalisations / jour(moyenne sur les 7 derniers jours)

Cas confirmés / jour Moyenne / 7 derniersjours à J-3 (donnéesconsolidées).

91679 mortsdont et66274à l’hôpital.En 24h:+268

1er avril+4537

8 avril+514

16 juin+438

2 nov.+48088

27 juillet+8

3 avril+3578

14 juillet+73

15 mars+25524

25405en Ehpadau 16 mars.

18 mars+1 492

18 mars+241

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8 avril7148

16 novembre4903

1er août344

Décès à l’hôpital / jour(moyenne sur les 7 derniers jours)

5630671personnes vaccinées*En 24h (au 17 mars) : +185617

278263retours à domicile.En 24h: +1270

Tendance sur 24h: en baisse en hausse. *ayant reçu au moins 1 dose.

25389personneshospitalisées.En 24h: +75Admissions : 1661

4181607cas confirméspar test.En 24h: +34998Positivité des tests : 7,5%

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■ 16 départementsElles s’appliqueront à partir de ce samedi pour quatre se-maines au moins. Sont concernés : les huit dé-partements de l’Ile-de-Fran-ce, les cinq des Hauts-de-France, les Alpes-Maritimes, la Seine-Maritime et l’Eure.- Sorties autorisées. Pour se promener, faire du sport, des courses alimentaires mais seulement en journée et dans un rayon de 10 km autour du domicile. Pas de limitation de durée mais attestation obliga-toire. - Les déplacements interré-gionaux sont interdits, sauf motifs impérieux ou profes-sionnels.-Commerces et rayons jugés non essentiels fermés. Li-brairies et disquaires ouverts.-Télétravail : au moins 4 jours par semaine.-Écoles et collèges ouverts normalement. Une demi-jau-ge sera appliquée dans les ly-cées. L’éducation physique et sportive des scolaires pourra reprendre normalement et les activités sportives extra-scolaires en plein air des mi-neurs sont maintenues.

■Couvre-feu à partir de 19 heures partoutLe couvre-feu est repoussé à 19 heures à partir de ce same-di dans toute la France métro-politaine, y compris dans les 16 départements concernés par les nouvelles restrictions

Les restrictions

« Pas de bonne mesure, sauf le vaccin »35 % des Français ne supportent plus les restric-tions sanitaires, révèle un sondage Odoxa*. Vous les comprenez ?Il y a une sorte de nostalgie, qui peut paraître paradoxale, du premier confinement qui s’est dé-roulé dans une sorte de solidarité et d’unicité. C’était difficile pour tout le monde au même mo-ment même si certains ont été soumis à des condi-tions plus agréables. Depuis, nous vivons une somme de cas particuliers qui place les gens dans une dualité : ceux qui sont confinés contre ceux qui ne le sont pas, les villes contre les campagnes, les jeunes contre les vieux, ceux qui ont du travail contre ceux qui n’en ont pas… Cela devient difficile aussi car cela fait un an que ce virus est là.

Comment ce nouveau tour de vis sera-t-il accep-té, par la population ?Plus vous êtes âgé, plus vous l’acceptez ; plus vous êtes jeune, moins vous l’acceptez. Et c’est un petit peu normal d’ailleurs. Plus généralement, si on était certain qu’un dernier sacrifice suffise à sortir de cette pandémie, il serait plus acceptable. Là, nous sommes dans une situation où les gens sont fatigués, déprimés. Ils ont fait plein d’efforts, ont l’impression qu’il y a plein de cas particuliers et ils ne sont assurés ni de l’efficacité de leurs efforts ni que cet épisode sera le dernier. C’est d’ailleurs pour cela que d’aucuns déclarent préférer un confine-ment total.

Faut-il s’attendre à des manifestations ?La colère se manifes-tera sûrement sur les réseaux sociaux mais les gens ne descen-dront pas dans la rue. D’abord parce qu’ils sont conscients et inquiets de la gravité de cette épidé-mie. Ils n’ont pas envie de se mettre en danger. Ensuite, il y a le risque de l’amende : 135 euros, c’est beaucoup. Et ils ne savent pas comment manifester : arrêter les réunions zoom n’aura pas beaucoup de conséquences. Ne plus aller en cours ? Ce n’est déjà pas possible d’y aller. En revanche, il faut s’attendre à de petites incartades, de plus en plus nombreuses, pour voir la famille, les amis. Ce n’est pas de la rébellion fondamentale. Les gens ont besoin de relâcher parce que c’est trop dur. Globalement, les Français essaient encore de tenir.

Un confinement national serait-il finalement davantage consensuel ?Oui, si l’on était certain qu’après, on retrouve la vie d’avant. Mais ce n’est pas le cas, alors à quoi bon se sacrifier encore ? Après un an de restrictions, ce serait trop dur pour beaucoup de gens, déjà très déprimés, incapables de s’isoler à nouveau. En résumé, il n’y a pas de bonne mesure, sauf le vaccin.

Propos reccueillis par Christine BERANGER*Enquête Odoxa sur un an de crise sanitaire réali-sée pour France Bleu, les 10 et 11 mars

Questions àVéronique Reille Soult Présidente de Backbone consulting

Photo DR

Ils le redoutaient, la confédération des PME (CPME) dénonçait d’avance « un échec », mais il est là : dans seize départements, les commerces resteront fermés à partir de vendredi minuit, et pour quatre semaines.« Comme en mars et en novembre, seuls les commerces vendant des biens et des services de première nécessité seront autorisés à ouvrir », a précisé le Premier ministre. Cela inclura cette fois les livres et les dis-ques. Et ces commerces pourront ouvrir jusqu’à 19 heures, le couvre-feu étant retardé d’une heure à partir de samedi.La vente des produits des commerces fermés (le Premier ministre a soigneusement évité l’expression « non-essentiels ») sera cependant interdite dans les grandes surfaces, comme en novembre, pour des raisons d’équité.

Télétravail quatre jours sur cinqL’impact de ces mesures sur l’économie sera lourd : 0,2 point de PIB annuel, selon le ministère de l’Économie. Et 1,2 milliard d’euros de mesures de soutien supplémentaires : 600 millions du Fonds de solida-rité, 400 millions pour le chômage partiel et 200 millions d’exonéra-tions de cotisations sociales.Le Premier ministre a voulu anticiper les critiques : oui, les protocoles sanitaires des commerces sont sérieux, mais ils ne suffisent pas : il faut « réduire les occasions de contacts dans les lieux clos. Dès lors, la fermeture d’une partie des commerces doit y contribuer ».Le gouvernement entend également mettre la pression sur le télétra-vail : 29 % des contaminations se font sur les lieux de travail, selon l’Institut Pasteur. Plus que jamais, donc, la consigne est « d’au moins quatre jours sur cinq » en télétravail.

F.B.

Commerces: baisser de rideau

} Une troisième voie, freiner sans enfermer. Une approche pragmatique, proportionnée et territorialisée. ~

Jean Castex Premier ministre

8 142 000 Le nombre d’injections de vaccins au 18 mars, dont un peu plus de 5,7 millions de premières injections et de 2,39 millions de deuxièmes injections.

Source : Santé publique France.

COVID-19 TAUX D’INCIDENCE DES TESTS RT-PCRDANS LES DÉPARTEMENTS

France

Pour 100.000 habitants, sur 7 jours glissants (9 au 15 mars 2021).Départements reconfinés à partirdu vendredi 19 mars 2021à minuit.

266,2

1020501502505001000

545 482

479

513

486

418

fier le reconfinement de l’Ile-de-France. Un niveau qui ne s’inscri-vait pas dans la liste des indicateurs mis en avant par le gouvernement depuis un an (le seuil d’alerte était auparavant de 250 pour 100 000).

Ce seuil pourtant n’est pas atteint pour les Hauts-de-France, où le gouvernement met en avant une au-tre raison : la capacité du système hospitalier. En Normandie, dans l’Eure, le taux d’incidence est de 289 pour 100 000… mais le Pre-mier ministre s’inquiète d’une pro-gression forte de la circulation du virus. Si les critères qui conduisent à décider d’un reconfinement sont peu lisibles, ceux qui laissent espé-rer une levée des contraintes, eux, n’ont même pas été présentés par le chef du gouvernement.

Jean Castex a justifié ces nouvelles contraintes fortes par le faible im-pact du confinement le week-end, mis en place à Dunkerque, dans le Pas-de-Calais et à Nice pour limiter la circulation du virus. « Nous de-vons aller plus loin dans les territoi-res où la situation est plus critique », plaide le Premier ministre. « La pro-gression de l’épidémie s’accélère nettement », a-t-il alerté, «sous la pression du variant britannique». La lsite de 16 départements pour-rait donc s’allonger.

Les beaux jours et le vaccinUn aveu d’échec ? Jean Castex

s’est défendu de ne pas avoir confi-né plus tôt, en janvier, pour contenir l’épidémie. Un pari — politique — fait et assumé par Emmanuel Ma-cron, à l’encontre des recomman-dations des scientifiques. Le Pre-mier ministre a, cité en contre-exemple l’Allemagne qui a fait ce choix mais se trouve toujours dans

une situation difficile, ou l’Italie qui doit se résoudre à un quatrième confinement. « Nous avons bien fait » de ne pas reconfiner plus tôt. Étant donné les conséquences d’un confinement, « en reculer l’échéan-ce est un choix très judicieux », a martelé le chef du gouvernement.

Quand s’en sortir ? « Nous avons la conviction que ce n’est que pour quelques semaines », espère Oli-vier Véran. Le ministre de la Santé fonde ses espoirs sur le printemps — avec des températures plus clémen-tes, moins favorables au virus — et la vaccination.

Le feu vert de l’Agence européen-ne du médicament à l’AstraZeneca offre une respiration au gouverne-ment, qui peut reprendre la campa-gne avec ce produit. Juste une fine bouffée d’air. Outre le défi de recré-er de la confiance autour du vaccin anglo-suédois (lire par ailleurs), les pénuries de doses persiste.

Dans ce contexte, le salut viendra-t-il du «Johnson & Johnson», qua-trième vaccin autorisé en Europe, et qui ne nécessite qu’une seule in-jection ? Jacques Battistoni, prési-dent du syndicat MG France (Mé-decins généralistes), incite à la prudence : « il n’arrivera pas, selon nos informations, avant fin avril. Le nombre de doses sera, dans un pre-mier temps, limité. Et, il sera en prio-rité adressé aux publics précaires, à ceux qu’on n’est pas sûr de revoir deux fois pour la deuxième injec-tion. Il ne sera donc pas au départ dans les cabinets des généralistes », explique le président de MG Fran-ce.

La France manque toujours de doses, seul moyen d’espérer voir le bout du tunnel.

Élodie BÉCU

3Vendredi 19 mars 2021

RHO03 - V1

Jean Castex, le Premier ministre, et Olivier Véran, le ministre de la Santé, ont annoncé un reconfinement de 16 départements dont Paris, où l’attestation sera de retour. Photo Ludovic MARIN/AFP

epidémie de Covid-19

Nouvelle nuance Nouvelle nuance de confinement de confinement

Une « troisième voie ». Dans les 16 départements où la situa-

tion sanitaire est la plus critique, le gouvernement expérimente une nouvelle forme de confinement. Une limitation des déplacements, la fermeture des commerces non-essentiels et le maintien des écoles. Les contraintes ressemblent à celles de novembre avec une différence notable, davantage de souplesse pour les sorties à l’extérieur et un couvre-feu retardé à 19 heures dès samedi. Ce nouveau confinement s’appliquera à partir de vendredi soir et pour « au moins quatre se-maines » en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, en Seine-Mariti-me, dans l’Eure, et dans les Alpes-Maritimes.

Quelle boussole ?Pour éviter un reconfinement na-

tional, face à une accélération de l’épidémie sous l’effet des variants, l’exécutif fait le choix d’une réponse localisée. Ces mesures pourront être étendues à d’autres départe-ments si la circulation du virus s’y accélère.

Selon quels critères ? Difficile d’y voir clair. Les indicateurs de l’exé-cutif n’offrent pas une boussole pré-cise. Jean Castex, le Premier minis-tre, a fixé un nouveau seuil (400 cas pour 100 000 habitants) pour justi-

Pris de court par l’accéléra-tion de l’épidémie, l’exécutif reconfine 16 départements. Des restrictions proches de celles du mois de novembre, qui pourront s’étendre à d’autres territoires, en cas d’aggravation de la crise sanitaire. Dans l’attente d’une vaccination accélérée...

COVID-19 LES CHIFFRES DE L’ÉPIDÉMIE,EN FRANCE, AU 18 MARS 2021

Sources : ministère des Solidarités et de la Santé, Santé publique France.

4246patientsen réanimation.En 24h: +27Admissions : 382

Nouvelles hospitalisations / jour(moyenne sur les 7 derniers jours)

Cas confirmés / jour Moyenne / 7 derniersjours à J-3 (donnéesconsolidées).

91679 mortsdont et66274à l’hôpital.En 24h:+268

1er avril+4537

8 avril+514

16 juin+438

2 nov.+48088

27 juillet+8

3 avril+3578

14 juillet+73

15 mars+25524

25405en Ehpadau 16 mars.

18 mars+1 492

18 mars+241

=

8 avril7148

16 novembre4903

1er août344

Décès à l’hôpital / jour(moyenne sur les 7 derniers jours)

5630671personnes vaccinées*En 24h (au 17 mars) : +185617

278263retours à domicile.En 24h: +1270

Tendance sur 24h: en baisse en hausse. *ayant reçu au moins 1 dose.

25389personneshospitalisées.En 24h: +75Admissions : 1661

4181607cas confirméspar test.En 24h: +34998Positivité des tests : 7,5%

j.m. a. m. j. a. s. o. n. d. j. f.

j.m. a. m. j. a. s. o. n. d. j. f.

j.m. a. m. j. a. s. o. n. d. j. f.

j.m. a. m. j. a. s. o. n. d. j. f.

■ 16 départementsElles s’appliqueront à partir de ce samedi pour quatre se-maines au moins. Sont concernés : les huit dé-partements de l’Ile-de-Fran-ce, les cinq des Hauts-de-France, les Alpes-Maritimes, la Seine-Maritime et l’Eure.- Sorties autorisées. Pour se promener, faire du sport, des courses alimentaires mais seulement en journée et dans un rayon de 10 km autour du domicile. Pas de limitation de durée mais attestation obliga-toire. - Les déplacements interré-gionaux sont interdits, sauf motifs impérieux ou profes-sionnels.-Commerces et rayons jugés non essentiels fermés. Li-brairies et disquaires ouverts.-Télétravail : au moins 4 jours par semaine.-Écoles et collèges ouverts normalement. Une demi-jau-ge sera appliquée dans les ly-cées. L’éducation physique et sportive des scolaires pourra reprendre normalement et les activités sportives extra-scolaires en plein air des mi-neurs sont maintenues.

■Couvre-feu à partir de 19 heures partoutLe couvre-feu est repoussé à 19 heures à partir de ce same-di dans toute la France métro-politaine, y compris dans les 16 départements concernés par les nouvelles restrictions

Les restrictions

« Pas de bonne mesure, sauf le vaccin »35 % des Français ne supportent plus les restric-tions sanitaires, révèle un sondage Odoxa*. Vous les comprenez ?Il y a une sorte de nostalgie, qui peut paraître paradoxale, du premier confinement qui s’est dé-roulé dans une sorte de solidarité et d’unicité. C’était difficile pour tout le monde au même mo-ment même si certains ont été soumis à des condi-tions plus agréables. Depuis, nous vivons une somme de cas particuliers qui place les gens dans une dualité : ceux qui sont confinés contre ceux qui ne le sont pas, les villes contre les campagnes, les jeunes contre les vieux, ceux qui ont du travail contre ceux qui n’en ont pas… Cela devient difficile aussi car cela fait un an que ce virus est là.

Comment ce nouveau tour de vis sera-t-il accep-té, par la population ?Plus vous êtes âgé, plus vous l’acceptez ; plus vous êtes jeune, moins vous l’acceptez. Et c’est un petit peu normal d’ailleurs. Plus généralement, si on était certain qu’un dernier sacrifice suffise à sortir de cette pandémie, il serait plus acceptable. Là, nous sommes dans une situation où les gens sont fatigués, déprimés. Ils ont fait plein d’efforts, ont l’impression qu’il y a plein de cas particuliers et ils ne sont assurés ni de l’efficacité de leurs efforts ni que cet épisode sera le dernier. C’est d’ailleurs pour cela que d’aucuns déclarent préférer un confine-ment total.

Faut-il s’attendre à des manifestations ?La colère se manifes-tera sûrement sur les réseaux sociaux mais les gens ne descen-dront pas dans la rue. D’abord parce qu’ils sont conscients et inquiets de la gravité de cette épidé-mie. Ils n’ont pas envie de se mettre en danger. Ensuite, il y a le risque de l’amende : 135 euros, c’est beaucoup. Et ils ne savent pas comment manifester : arrêter les réunions zoom n’aura pas beaucoup de conséquences. Ne plus aller en cours ? Ce n’est déjà pas possible d’y aller. En revanche, il faut s’attendre à de petites incartades, de plus en plus nombreuses, pour voir la famille, les amis. Ce n’est pas de la rébellion fondamentale. Les gens ont besoin de relâcher parce que c’est trop dur. Globalement, les Français essaient encore de tenir.

Un confinement national serait-il finalement davantage consensuel ?Oui, si l’on était certain qu’après, on retrouve la vie d’avant. Mais ce n’est pas le cas, alors à quoi bon se sacrifier encore ? Après un an de restrictions, ce serait trop dur pour beaucoup de gens, déjà très déprimés, incapables de s’isoler à nouveau. En résumé, il n’y a pas de bonne mesure, sauf le vaccin.

Propos reccueillis par Christine BERANGER*Enquête Odoxa sur un an de crise sanitaire réali-sée pour France Bleu, les 10 et 11 mars

Questions àVéronique Reille Soult Présidente de Backbone consulting

Photo DR

Ils le redoutaient, la confédération des PME (CPME) dénonçait d’avance « un échec », mais il est là : dans seize départements, les commerces resteront fermés à partir de vendredi minuit, et pour quatre semaines.« Comme en mars et en novembre, seuls les commerces vendant des biens et des services de première nécessité seront autorisés à ouvrir », a précisé le Premier ministre. Cela inclura cette fois les livres et les dis-ques. Et ces commerces pourront ouvrir jusqu’à 19 heures, le couvre-feu étant retardé d’une heure à partir de samedi.La vente des produits des commerces fermés (le Premier ministre a soigneusement évité l’expression « non-essentiels ») sera cependant interdite dans les grandes surfaces, comme en novembre, pour des raisons d’équité.

Télétravail quatre jours sur cinqL’impact de ces mesures sur l’économie sera lourd : 0,2 point de PIB annuel, selon le ministère de l’Économie. Et 1,2 milliard d’euros de mesures de soutien supplémentaires : 600 millions du Fonds de solida-rité, 400 millions pour le chômage partiel et 200 millions d’exonéra-tions de cotisations sociales.Le Premier ministre a voulu anticiper les critiques : oui, les protocoles sanitaires des commerces sont sérieux, mais ils ne suffisent pas : il faut « réduire les occasions de contacts dans les lieux clos. Dès lors, la fermeture d’une partie des commerces doit y contribuer ».Le gouvernement entend également mettre la pression sur le télétra-vail : 29 % des contaminations se font sur les lieux de travail, selon l’Institut Pasteur. Plus que jamais, donc, la consigne est « d’au moins quatre jours sur cinq » en télétravail.

F.B.

Commerces: baisser de rideau

} Une troisième voie, freiner sans enfermer. Une approche pragmatique, proportionnée et territorialisée. ~

Jean Castex Premier ministre

8 142 000 Le nombre d’injections de vaccins au 18 mars, dont un peu plus de 5,7 millions de premières injections et de 2,39 millions de deuxièmes injections.

Source : Santé publique France.

COVID-19 TAUX D’INCIDENCE DES TESTS RT-PCRDANS LES DÉPARTEMENTS

France

Pour 100.000 habitants, sur 7 jours glissants (9 au 15 mars 2021).Départements reconfinés à partirdu vendredi 19 mars 2021à minuit.

266,2

1020501502505001000

545 482

479

513

486

418

fier le reconfinement de l’Ile-de-France. Un niveau qui ne s’inscri-vait pas dans la liste des indicateurs mis en avant par le gouvernement depuis un an (le seuil d’alerte était auparavant de 250 pour 100 000).

Ce seuil pourtant n’est pas atteint pour les Hauts-de-France, où le gouvernement met en avant une au-tre raison : la capacité du système hospitalier. En Normandie, dans l’Eure, le taux d’incidence est de 289 pour 100 000… mais le Pre-mier ministre s’inquiète d’une pro-gression forte de la circulation du virus. Si les critères qui conduisent à décider d’un reconfinement sont peu lisibles, ceux qui laissent espé-rer une levée des contraintes, eux, n’ont même pas été présentés par le chef du gouvernement.

Jean Castex a justifié ces nouvelles contraintes fortes par le faible im-pact du confinement le week-end, mis en place à Dunkerque, dans le Pas-de-Calais et à Nice pour limiter la circulation du virus. « Nous de-vons aller plus loin dans les territoi-res où la situation est plus critique », plaide le Premier ministre. « La pro-gression de l’épidémie s’accélère nettement », a-t-il alerté, «sous la pression du variant britannique». La lsite de 16 départements pour-rait donc s’allonger.

Les beaux jours et le vaccinUn aveu d’échec ? Jean Castex

s’est défendu de ne pas avoir confi-né plus tôt, en janvier, pour contenir l’épidémie. Un pari — politique — fait et assumé par Emmanuel Ma-cron, à l’encontre des recomman-dations des scientifiques. Le Pre-mier ministre a, cité en contre-exemple l’Allemagne qui a fait ce choix mais se trouve toujours dans

une situation difficile, ou l’Italie qui doit se résoudre à un quatrième confinement. « Nous avons bien fait » de ne pas reconfiner plus tôt. Étant donné les conséquences d’un confinement, « en reculer l’échéan-ce est un choix très judicieux », a martelé le chef du gouvernement.

Quand s’en sortir ? « Nous avons la conviction que ce n’est que pour quelques semaines », espère Oli-vier Véran. Le ministre de la Santé fonde ses espoirs sur le printemps — avec des températures plus clémen-tes, moins favorables au virus — et la vaccination.

Le feu vert de l’Agence européen-ne du médicament à l’AstraZeneca offre une respiration au gouverne-ment, qui peut reprendre la campa-gne avec ce produit. Juste une fine bouffée d’air. Outre le défi de recré-er de la confiance autour du vaccin anglo-suédois (lire par ailleurs), les pénuries de doses persiste.

Dans ce contexte, le salut viendra-t-il du «Johnson & Johnson», qua-trième vaccin autorisé en Europe, et qui ne nécessite qu’une seule in-jection ? Jacques Battistoni, prési-dent du syndicat MG France (Mé-decins généralistes), incite à la prudence : « il n’arrivera pas, selon nos informations, avant fin avril. Le nombre de doses sera, dans un pre-mier temps, limité. Et, il sera en prio-rité adressé aux publics précaires, à ceux qu’on n’est pas sûr de revoir deux fois pour la deuxième injec-tion. Il ne sera donc pas au départ dans les cabinets des généralistes », explique le président de MG Fran-ce.

La France manque toujours de doses, seul moyen d’espérer voir le bout du tunnel.

Élodie BÉCU

4 ACTU LE FAIT DU JOUR Vendredi 19 mars 2021

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finitivement un lien » avec le vaccin. Il s’agit d’une part, de l’apparition de caillots dans plusieurs veines (coagulation intravasculaire disséminée) et d’autre part de caillots apparus dans le cerveau. « Nous n’avons pas d’éléments pour savoir si ces problèmes sont causés par le vaccin ou non. Nous allons poursuivre les in-vestigations. Nous suivons les choses de près », a précisé Sa-bine Sraus, présidente du co-mité de pharmacovigilance de l’Agence. Ces cas restent extrê-mement rares, souligne-t-elle :

sept pour les événements de coagulation intravasculaire disséminée, 18 pour les problè-mes cérébraux sur 20 millions de personnes vaccinées, rap-pelle l’EMA. Ils ne remettent donc pas en cause le lien béné-fice-risque du vaccin contre le Covid-19. Leur signalement amène cependant le régula-teur à « ajouter un avertisse-ment sur cette éventualité dans les brochures destinées aux professionnels de santé et au grand public » pour qu’ils guettent d’éventuels symptô-mes. Médecins et pharmaciens

L’Agence européenne du médicament a renouvelé jeudi sa confiance dans le vaccin anglo-suédois que les Britanniques n’ont jamais suspendu. Photo Johan NILSSON/TT NEWS AGENCY/AFP

Ce n’est pas vraiment un scoop : les Français sont moins partis en vacances, l’an dernier. Selon le ba-romètre Opodo-Raffour, publié ce vendredi, la proportion a baissé de huit points entre 2019 et 2020. Et le budget vacances a même reculé de 30 %, entre ces deux périodes. Une famille a dépensé en moyen-ne 1 530 euros par semaine de vacances en 2020, contre 2 190 euros en 2019. Ce sont au total 32,7 millions de Français qui sont partis « s’aérer l’esprit » l’an dernier.

Mais la vraie nouveauté vient sans aucun doute du fait que ces vacances n’ont pas été les mêmes que celles des années passées. Si la destination France a été plébisci-tée pour cause de restrictions de déplacement à l’étranger, c’est la vision des vacances en elle-même qui a été bouleversée par la pandé-mie, l’an dernier : « Il y a eu beau-coup de changements en 2020 », selon Guy Raffour, président du

cabinet spécialisé Raffour Interac-tif, dont celui du télétravail qui a créé « des séjours hybrides », entre travail et loisirs. De ce bilan du tourisme en 2020 ressort un autre enseignement : « Les Français sont attachés à leurs vacances. Fa-ce à l’ampleur des crises sanitaires et économiques, une grande majo-rité de Français sont quand même partis… », commente Benoît Cres-pin, directeur France d’eDreams-Odigeo (Opodo, Go Voyages).

Les Français restent attachés aux vacances. Photo Éric PIERMONT/AFP

Autre effet secondaire : le tourisme « hybride »

les infos en plusLe salon Livre Paris encore annuléLe salon Livre Paris, qui de-vait se tenir en mars et avait été reporté à mai, est annulé pour la deuxième année con-sécutive. « Face aux incerti-tudes des mois à venir, et compte tenu des mesures sa-nitaires en vigueur qui ne permettent pas d’organiser un événement public de cette ampleur dans des conditions satisfaisantes, le Syndicat national de l’édition (SNE) a le regret d’annoncer l’annula-tion de l’édition 2021 de Li-vre Paris », ont indiqué les organisateurs.Un millier de salariés défilent à Roissy«Air France a eu sept mil-liards, tant mieux pour eux, mais nous aussi on a besoin d’aide». Un millier de baga-gistes, agents d’entretiens et autres travailleurs de l’ombre de l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle ont défilé jeudi sur la plateforme aéroportuaire, durement frappée par la crise du covid. Le 2 mars, le PDG d’Aéroports de Paris, Augus-tin de Romanet avançait le chiffre de 30 000 destruc-tions d’emploi probables.

L’Agence européenne du médicament (EMA) a

blanchi jeudi le vaccin Astra-Zeneca, suspendu dans une quinzaine de pays après des alertes sur de troubles de la coagulation. « Il s’agit d’un vaccin sûr et efficace », a affir-mé Emer Cooke, directrice exécutive du régulateur euro-péen.

L’agence a passé au crible les signalements de thromboses – ces caillots de sang qui se for-ment dans les vaisseaux san-guins et peuvent les boucher. Le nombre de cas signalés res-te « inférieur à ce qu’on attend en population générale », ob-serve l’EMA. Conclusion : « Le vaccin n’est pas associé à une augmentation du risque global d’événements thrombo-emboliques ou de caillots san-guins ».

Pas de hausse du risquede thrombose

Cependant, pour « un petit nombre de problèmes de coa-gulation rares et graves », l’Agence ne peut « exclure dé-

vont pouvoir reprendre la vac-cination dès ce vendredi. Avec une interrogation : combien de Français vont se détourner du AstraZeneca ? « Des pa-tients appellent pour deman-der avec quel vaccin leur ren-dez-vous est programmé. Et quand c’est l’AstraZeneca ré-pondent « Ah, non, je ne veux pas celui-là, je veux le Pfizer », confie Margot Bayard, vice-présidente de MG France et généraliste dans le Tarn, dont le secrétariat croule sous les appels de patients qui ne sa-vent plus sur quel pied danser depuis le début de la semaine.

Un enjeu : restaurerla confiance

Pour restaurer la confiance, Jacques Battistoni, président de MG France, mise sur « le crédit que le médecin a auprès de ses patients, une relation tissée au fil des ans ». Une qua-rantaine de députés ont de-mandé jeudi au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand de prendre une «ini-tiative» pour que tous les dé-putés volontaires puissent être vaccinés «dès que possible» avec le vaccin AstraZeneca. Jean Castex, le Premier minis-tre, parie lui, sur l’exemple par l’image il se fera vacciner dès vendredi.

Élodie BÉCU

épidémie de Covid-19

AstraZeneca : c’est reparti !L’Agence européenne du médicament renouvelle sa confiance dans le vaccin AstraZeneca. Les vaccina-tions peuvent reprendre. Reste à convaincre les Fran-çais…

Comme en France, où l’admi-nistration du vaccin AstraZe-neca reprendra vendredi après-midi, l’Italie reprendra aussi vendredi son programme de vaccination contre l’épidémie de Covid-19 avec les sérums As-traZeneca, a annoncé jeudi le Premier ministre Mario Draghi après les conclusions du régula-teur européen jugeant ce vac-cin « sûr et efficace ». « La prio-rité du gouvernement reste de réaliser le plus grand nombre de vaccinations dans les délais les plus brefs », a-t-il ajouté. L’Allemagne a pris une décision similaire et en Espagne, ce sera mercredi prochain.

Une étude confirme le lien avec les cas de thrombose Selon une étude de chercheurs de l’hôpital universitaire d’Os-lo (Norvège), que relaye Le Monde, il y a bien un lien entre le vaccin AstraZeneca et les thromboses constatées chez des patients à qui il a été admi-nistré : «Ces résultats soutien-nent l’hypothèse selon laquelle ces patients ont développé une forte réponse immunitaire, ce qui a conduit à la formation d’anticorps et ainsi provoquer un thrombus». .

Les vaccinations reprennent en Europe

« Freiner la propagation sans enfermer. » C’est la nouvelle doctrine de l’exécutif pour rendre plus acceptable le reconfinement. Les règles de sortie du domicile seront plus souples que lors deux premiers confinements. Les habitants des départements confinés pourront sortir de chez eux pour s’aérer et se promener toute la journée sans limitation de durée mais dans un rayon de 10 kilomètres au maxi-mum. La limite d’une heure n’existe plus. Ils devront cependant tou-jours se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire sur papier ou sur l’application TousAntiCovid.Emmanuel Macron l’avait expliqué lors d’une visioconférence avec des élus d’Ile-de-France mercredi : « On a appris une chose par rapport au premier confinement : être dehors c’est plutôt bon si on ne fait pas de grandes fêtes. Quand on est à l’extérieur et qu’on tient les distances, il y a beaucoup moins de risques. On se contamine plutôt dans les lieux clos, au moment où on mange, on boit, on parle, en enlevant le masque ».Le président avait justifié la décision de ne pas limiter le confinement au week-end par « les réalités de la vie » en Ile-de-France. « On ne peut pas confiner les Franciliens du vendredi soir au dimanche soir, c’est une vie qui est impossible. »Emmanuel Macron avait aussi expliqué le confinement plus souple par « la fatigue, en particulier des jeunes dans les quartiers populai-res ».Le gouvernement veut par contre limiter les brassages de population entre les 16 départements concernés et le reste de la France. Les dépla-cements interrégionaux sont donc interdits, sauf motif impérieux ou professionnel. Les TGV au départ de Paris ce vendredi ont été pris d’assaut : plusieurs destinations comme Bordeaux et Marseille affi-chaient complet ce jeudi soir.

Des sorties au grand air sans limite

5ACTU LE FAIT DU JOURVendredi 19 mars 2021

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la présentation du rapport, qui pré-cise : « Pas de plan de continuité dans les établissements scolaires, pas de plan adapté non plus dans les services de réanimation ni à la SNCF. »

En clair, la France, au moins son

plification des procédures. » Ce su-jet illustre la principale critique de la Cour sur l’action : « La faible antici-pation au sein de la plupart – je dis bien la plupart et non la totalité – des acteurs publics », a pointé le premier président de la Cour lors de

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, en présente aujourd’hui le rapport annuel. Photo Eric PIERMONT/AFP

État, n’a pas la culture de la gestion des risques, de leur anticipation. Mais la France a une capacité cer-taine à réagir, a jouté Pierre Mosco-vici : « Une fois la crise enclenchée, les acteurs publics se sont fortement mobilisés et ont fait preuve d’une très grande capacité de réaction et même d’innovation pour faire face aux conséquences de la crise. »

C’est notamment le cas des servi-ces de réanimation. C’est aussi le cas des services de Bercy (Écono-mie et Finances), dans l’aide appor-tée aux entreprises à travers le Fonds de solidarité : 9 milliards d’euros mobilisés en très peu de temps, qui ont évité une cascade de faillites.

Un « cumul très large » d’aidesEn revanche, la prolongation et

l’amplification du Fonds, à l’occa-sion du deuxième confinement, ont entraîné « un cumul très large avec d’autres aides, dont le total peut par-fois dépasser le préjudice subi ». C’est d’ailleurs à souligner : ce rap-port rompt en partie avec une tradi-tion de la Cour multipliant les criti-q u e s c o n t r e l e s d é p e n s e s

somptuaires des administrations. Il renoue cependant avec la tradition, quand il préconise la réforme de certains services publics, dont les défauts auraient été mis en lumière (ou exacerbés) dans la crise.

Ainsi de l’assurance chômage, où il estime urgent de « clarifier les rô-les respectifs de l’État et des parte-naires sociaux » – c’est d’ailleurs l’objet d’une concertation en cours. Ainsi encore de l’aide aux sans-lo-gis, pour permettre « d’éviter la sa-turation des dispositifs d’héberge-ment en cas de crise prolongée ou de nouveau choc », cela malgré de fortes dépenses. Ainsi enfin de la SNCF, qui a certes bien réagi aux confinements, mais qui a vu ses fai-blesses accentuées par la crise : le TGV, écrit la Cour, risque de « voir son activité durablement affectée par l’évolution des comportements sociaux et professionnels », entraî-nant une « forte diminution du chif-fre d’affaires pour une activité ca-ractérisée par l’importance de ses charges fixes, au risque de ne plus atteindre son seuil de rentabilité pendant plusieurs mois. »

Francis BROCHET

L es élèves et leurs parents l’ont constaté, le passage en urgence

à l’enseignement numérique, il y a un an, s’est fait dans la plus grande pagaille.

« Pas de plan de continuité »Et la Cour des comptes le confir-

me, à sa manière : « Les élèves ont regretté qu’il n’y ait pas davantage de coordination des enseignants quant aux procédures à suivre et aux outils numériques utilisés : de-vant la multiplicité des boîtes aux lettres à relever, des onglets à ouvrir, des outils à consulter pour accéder au travail à faire, des liens sur diver-ses plateformes pour accéder aux visioconférences, ils se sont sentis parfois perdus et aspirent à une sim-

epidémie de covid-19

La France mal préparée mais réactiveLes pouvoirs publics ont réagi plutôt vite et bien face à la mauvaise surprise du Covid, constate la Cour des comptes dans son rapport annuel publié jeudi. Mais ils doivent apprendre à mieux anticiper : en témoigne l’échec du dé-ploiement en urgence de l’enseignement à distance.

Alors que les hôpitaux sont à nouveau débordés par l’afflux de patients Covid, la Cour des comp-tes appelle à renforcer l’offre de lits de réanimation. « Le secteur était mal préparé à affronter la crise », et il « doit désormais être mieux armé », plaident les sages de la rue Cambon.

Leur rapport annuel recomman-de au ministère de la Santé « d’éva-luer l’impact du vieillissement de la population sur les besoins d’hospitalisation en soins criti-ques à long terme » et « d’augmen-ter l’offre en conséquence […] en corrigeant les inégalités territoria-les ».

Mieux valoriserles infirmières

En jouant sur plusieurs leviers. Tout d’abord, la Cour appelle à renforcer les personnels médi-caux (médecins anesthésistes-réa-nimateurs et médecins intensivis-tes-réanimateurs). Ensuite, elle plaide pour une meilleure valori-sation des infirmières qui tra-vaillent dans ces services, afin de limiter le turn-over (24 % en 2015,

et un rythme qui s’accélère de-puis). Pour la Cour, cela passe par une reconnaissance de leurs com-pétences via une qualification re-connue d’infirmière en réanima-tion, qui n’existe pas aujourd’hui. Les conditions difficiles d’exercice dans ces services exigent un sa-voir-faire technique très spécifi-que, et impliquent de faire face à des situations psychologiquement difficiles. Autant d’éléments qui devraient être reconnus par une validation des compétences.

Changer le financementAutre élément : le financement.

La tarification à l’activité pèse sur les réanimations. En clair: pour un

hôpital, cela coûte plus cher que cela ne rapporte d’avoir des lits de soins critiques. Ils sont pourtant essentiels à la prise en charge des malades. « L’ouverture d’un lit en réanimation médicale génère un déficit moyen de 115 000 € par an, résultant d’un effet de ciseau entre des baisses de tarifs et une aug-mentation des charges. Les baisses tarifaires conduisent à s’interro-ger. La réanimation est une activi-té hospitalière qui ne dispose d’au-cune alternative pour les patients qui en relèvent », note le rapport de la Cour des comptes, qui invite à revoir le mode de financement de ces soins à l’hôpital.

Élodie BÉCU

Faute de places en réanimation en Ile-de-France, le gouvernement est contraint à organiser des transferts de patients entre régions. Photo AFP/HANDOUT

La Cour des comptes pointele manque de lits en réanimationLa Cour des comptes invi-te à repenser l’offre en matière de soins criti-ques, à l’aune de la crise sanitaire et du vieillisse-ment de la population.

Plus de 100 000 personnes sont décédées des suites du Covid-19 en Italie, l’un des pays européens les plus frappés par la pandémie. Une journée de deuil national a été observée jeudi, en l’honneur des victimes. Les drapeaux ont été mis en berne dans tout le pays et les maires ont observé une minute de silence dans des milliers de com-munes. Le président du Conseil italien, Mario Draghi, leur a rendu hommage dans la ville de Berga-me, en Lombardie, épicentre du début d’épidémie de coronavirus il y a un an. « Le respect que nous leurs devons doit nous donner la force de reconstruire le monde dont ils rêvaient pour leurs enfants et petits-enfants », a-t-il déclaré. Photo AFP

ItalieDeuil national en hommage aux 100 000 victimes de l’épidémie

et aussiEurope centraleInquiétude pour les BalkansLa situation dans les Balkans et en Europe centrale est « particulièrement » inquié-tante, à l’heure où le nombre de cas en Europe augmente pour la troisième semaine consécutive, a affirmé jeudi la direction régionale de l’Or-ganisation mondiale de la santé (OMS), soulignant que le nombre de morts et d’hos-pitalisations y est actuelle-ment « parmi les plus élevés dans le monde ».

Royaume-UniManque de vaccins pour continuer la campagneLe gouvernement britanni-que s’est voulu rassurant jeu-di face aux inquiétudes susci-tées par une réduction des approvisionnements en vac-cins contre le Covid-19 en avril au Royaume-Uni, sus-ceptible de ralentir sa cam-pagne de vaccination, l’une des plus avancées au monde. Près de 25 millions de per-sonnes ont été vaccinées au Royaume-Uni, selon les der-niers chiffres officiels.

6 ACTU FRANCE Vendredi 19 mars 2021

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lation), en hausse l’année dernière de 0,9 % (contre 0,4 % pour l’ensem-ble). Ils ont été les premiers touchés par la crise qui a pour l’instant sup-primé peu d’emplois en CDI (au re-gard de la brutalité de la récession), mais décimé les troupes de CDD et d’intérimaires. C’est une tendance lourde, que cette crise renforce : les 50-64 ans (disons les « vieux », par opposition aux « jeunes ») sont de plus en plus nombreux sur le mar-ché du travail, en emploi ou en re-cherche.

C’est le cas de 63,3 % d’entre eux, en hausse de près d’un point sur un an, contre 80,6 % des 25-49 ans (en légère baisse) et 28,5 % des 15-24 ans (en baisse d’un point). Pour le résumer brutalement, les entrepri-ses ont été incitées à conserver les plus âgés en CDI plutôt qu’embau-cher des jeunes en CDD.

Et l’évolution est frappante sur la durée. En 1975, la proportion d’ac-tifs chez les 50-64 ans est de 56,8 %. Et à l’époque, la proportion est pres-que la même chez les jeunes de 15-24 ans (53,3 %) ! Elle va ensuite baisser régulièrement, pour attein-dre 43 % au début des années 90. Puis elle remonte non moins régu-lièrement au fil des réformes des re-traites. Ce taux d’activité des 50-64 ans va même gagner dix points sur les dix dernières années !

emploi

I l y a le taux de chômage, qui s’éta-blit en 2020 à 8 %, soit environ

2,3 millions de personnes. Moins qu’avant la crise, grâce au soutien massif de l’État aux entreprises qui ont mis des salariés en chômage partiel au lieu de les licencier.

Des troupes de CDD et d’intérimaires décimées

Et il y a le « halo du chômage », avec lequel l’Insee mesure mieux le coût social de la crise : les 2,3 mil-lions de chômeurs comptabilisés et tous ceux qui souhaitent travailler mais ne trouvent pas, ou ont perdu l’espoir de trouver… Ce qui fait au total 4,2 millions de personnes. En proportion de la population en âge de travailler (15-64 ans), c’est le taux le plus élevé depuis 20 ans que l’In-see calcule cet indice. Qui est dans ce halo ? Des jeunes, de plus en plus : 12,3 % des 15-24 ans (contre 10,3 % pour l’ensemble de la popu-

Le coût social de la crise commence à apparaître. Pas dans le taux de chômage, qui a baissé, mais dans le « halo » du chômage, ce nombre croissant de person-nes, surtout des jeunes, qui aimeraient travailler mais ne trouvent pas d’emploi et n’en cherchent même plus…

Toujours plus de cadresLa crise a davantage frappé les ou-

vriers et employés peu qualifiés, souvent en emploi précaire, que les cadres. Résultat : pour la première fois dans l’histoire, la population ac-

tive française compte davantage de cadres (20,4 %) que d’ouvriers (19,2 %) ! Pour mémoire, en 1982, il y avait encore plus de 30 % d’ouvri-ers et moins de 8 % de cadres…

Francis BROCHET

Source : Insee, enquête Emploi 2020.

Parts de CDD ou d'intérim, d’indépendants, de cadreset d'ouvriers depuis 1982, en %

Taux d’emploi par âge depuis 1975, en %

0

5

10

15

20

25

30

0

40

20

60

80

CDD ou intérimIndépendantsOuvriersCadres

15-24 ans 25-49 ans 50-64 ans Ensemble

1975 80 85 90 95 2000 05 10 15 2020

1982 85 90 95 2000 05 10 15 2020

7,8

18

30,3

76,1

65,8

56,8

53,3

4,5

20,4

28,5

19,212,4

10,6

80,6

65,3

63,3

Covid : les jeunes pris dans le « halo » du chômage

Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Une étu-

de de Santé Publique France re-montant à 2016 montrait un taux de suicide supérieur de 20 % chez les paysans par rapport à la popula-tion générale. L’écart était encore plus important chez les hommes de 45 à 54 ans (+ 30 %) ainsi que chez les éleveurs bovins et les produc-teurs laitiers (+ 51 %).

4 000 appels par an au numéro Agri’écoute

Des sénateurs s’inquiètent dans un rapport de ce phénomène long-temps resté tabou et qui n’est tou-jours pas suffisamment pris en compte.

« Si ce problème est ancien et con-nu, il est révoltant qu’il ne soit pas suivi statistiquement. Les dernières données datent de 2015. Comment établir une politique publique sans mesurer correctement le phénomè-ne ? », demande Françoise Férat,

sénatrice Union centriste de la Mar-ne. La MSA (Mutualité sociale agri-cole) a mis en place depuis 2014 un n u m é r o A g r i ’ é c o u t e (09 69 39 29 19) qui a reçu près de 4 000 appels en 2020, soit une haus-se de 17 % en un an. Le rapport

estime que cet outil avec des psy-chologues au bout du fil doit être perfectionné. Le revenu agricole reste le nerf de la guerre pour les sénateurs. « Il est incompréhensi-ble que des agriculteurs travaillent toute une journée pour perdre de l’argent. L’insuffisance de prix ré-munérateurs, la hausse continue des charges, la baisse des aides de la politique agricole commune (PAC), la prolifération et l’instabilité des normes, la course à l’endettement pour s’en sortir exposent beaucoup d’agriculteurs à un revenu insuffi-sant », constatent les auteurs du rapport. « L’absence de rémunéra-tion comme l’agribashing sont per-çus comme un abandon de la socié-té, créant un décalage criant entre la vocation de l’agriculteur, celle de nourrir la population, et sa juste re-connaissance », déplorent les séna-teurs.

Ils font 63 recommandations, dont la première demande au prési-dent de faire de l’avenir de l’agricul-ture française une grande cause na-tionale.

social

Agriculteurs: seuls face à leur mal-être Le Sénat publie un rapport sur la détresse des agricul-teurs et le nombre élevé de suicides dans le monde paysan. Les sénateurs met-tent en avant le manque de rémunération, l’endette-ment et l’agribashing par-mi les causes du malaise.

Le taux de suicide était supérieur de 51 % à la moyenne de la population générale chez les éleveurs bovins et les producteurs laitiers d’après une étude de 2016..Photo Julio PELAEZ

En brefisèreGendarme ivre : nouvelle mise en examenUn gendarme suspecté d’avoir laissé l’un de ses col-lègues ivre prendre la route avant d’être impliqué dans un carambolage mortel a été mis en examen mercredi, un peu plus d’un mois après trois autres militaires dans cette affaire, a indiqué jeudi le parquet de Grenoble. Con-voqué mercredi devant le ju-ge d’instruction en charge du dossier, il a été mis en exa-men « pour abstention volon-taire d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité d’une personne ». Il s’agit du quatrième militaire mis en examen dans cette affaire ac-tuellement à l’instruction.

JusticeZemmour : 200 000 € d’amende contre CNewsLe Conseil supérieur de l’au-diovisuel a sanctionné jeudi CNews, la chaîne d’info du groupe Canal +, d’une amen-de de 200 000 euros pour « incitation à la haine et à la violence » après des propos tenus par Eric Zemmour sur les migrants mineurs isolés. Le 29 septembre, Eric Zem-mour avait déclaré : « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les ren-voyer et il ne faut même pas qu’ils viennent ».

JusticeDisparition de Magali Blandin: son mari en garde à vue, un «projet criminel» découvertLe mari de Magali Blandin, recherchée depuis le 12 févri-er, a été placé en garde à vue jeudi après-midi, tandis que trois suspects d’origine géor-gienne ont été mis en examen dont l’un pour «meurtre en bande organisée», a annoncé le parquet de Rennes jeudi soir. «Les investigations ont permis de mettre à jour un projet criminel visant Magali Blandin élaboré à l’automne 2020. Il convient désormais de préciser les termes de ce projet criminel et le rôle de l’ensemble des protagonistes ayant pu y concourir», a pré-cisé le procureur de Rennes Philippe Astruc.

BloisLe mineur blessé dans les émeutes est décédéLe jeune de 15 ans blessé grièvement mardi soir dans l’accident de voiture à l’origi-ne de plusieurs heures d’émeutes dans les quartiers nord de Blois est décédé jeu-di, a confirmé le procureur de la République de Blois. L’ac-cident avait été provoqué par un véhicule en fuite, à la sui-te d’un contrôle routier. Le conducteur du véhicule était parvenu à s’enfuir après avoir percuté deux autres voitures. Lors des violences qui ont suivi, un camion de livraison avait notamment été lancé contre les forces de l’ordre, sans faire de blessé.

7ACTU MONDEVendredi 19 mars 2021

RHO07 - V1

En brefALLEMAGNEPédophilie : démission dans l’ÉgliseDes centaines de mineurs ont subi des violences sexuelles à Cologne et plusieurs res-ponsables religieux se sont tus, a établi un rapport pu-blié jeudi qui a contraint un prélat à donner sa démission. Le rapport conclut que 314 mineurs, des garçons de moins de 14 ans, ont subi des violences sexuelles en-tre 1975 et 2018 de la part de 202 mis en cause.

au moins sera nécessaire pour at-teindre la majorité de 76 (sur un to-tal de 150). « J’ai l’énergie pour en-core dix ans », assure Mark Rutte, 54 ans. Cela tombe plutôt bien : comme ses homologues europé-ens, le Néerlandais doit encore sor-tir son pays de la crise sanitaire (lire par ailleurs).

La victoire de Rutte a, en tout cas, de quoi faire pâlir d’envie avant de prochains scrutins en Europe (légis-latives en septembre en Allemagne, régionales en juin 2021 et présiden-tielle de 2022 en France) qui s’an-noncent comme des tests sur la ges-tion de la pandémie. Aux Pays-Bas, le coronavirus a éclipsé le sujet tra-ditionnel de l’immigration et l’éco-logie (GroenLinks chute à sept siè-ges).

« Mister No » à BruxellesCe quatrième mandat pourrait

également renforcer l’autorité de Rutte au sein de l’Union européen-ne. D’autant qu’après le départ de la chancelière Angela Merkel, il sera le dirigeant occidental, titulaire du plus long bail au pouvoir. Depuis le départ des Britanniques, le Néer-landais est le nouveau « Mister No » dans les conclaves de Bruxel-

les. Attaché à l’orthodoxie budgé-taire, il a pris, au printemps, la tête du « club des frugaux » (Dane-mark, Autriche, Suède) qui ont re-tardé l’accord sur le plan de relance européen. Dans les années 2010 dé-jà, sa fermeté sur la crise migratoire et la dette grecque avait agacé. Taxé d’être un « caméléon politique » se-lon ses détracteurs, le libéral défend aussi un approfondissement de l’UE. Dans son pays, ses opposants lui reprochent parfois un manque de vision politique et une tendance à emprunter les propositions les plus populaires de ses adversaires. Le petit pays de 17 millions d’habi-tants – l’un des plus riches de l’UE – a plutôt bien résisté au Covid : 4,6 % de chômage et récession limitée à 5,4 % en 2020.

Aux yeux de ses concitoyens, son image de « Monsieur Tout le mon-de » paie aussi. L’homme, très dis-cret sur sa vie privée, vit depuis des années dans le même logement de La Haye, roule en Saab d’occasion lorsqu’il ne se déplace pas à vélo, sport national. Il été salué pour n’avoir rendu visite à sa mère mou-rante que peu avant son décès… car se pliant aux restrictions sanitaires.

C.B. (avec AFP)

Au pouvoir depuis 2010, Mark Rutte entretient son image d’homme normal. Photo Remko DE WAAL/AFP

Monsieur « Téflon », le dirigeant néerlandais sur lequel glissent

toutes les crises ! Au pouvoir depuis onze ans, Mark Rutte n’a jamais aussi bien porté son surnom. Ni les mesures de confinement contre le Covid, en place depuis début 2021 et à l’origine de violentes émeutes dans le pays, ni un scandale d’allo-cations familiales – des milliers de bénéficiaires accusés à tort de frau-de – n’ont entamé sa cote auprès des électeurs. Contraint à la démission en janvier par ce scandale (son gou-vernement est resté en place pour les affaires courantes), le Premier ministre améliore même son score de 2017 où son Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) avait perdu neuf sièges. Sa stabilité dans la gestion de la pandémie per-met à sa formation libérale de rem-porter deux sièges supplémentaires (35 contre 33).

Une coalition à composerAvant d’entamer un quatrième

mandat, Rutte devra toutefois s’at-teler à former une nouvelle coali-tion gouvernementale. Les négo-ciations pourraient s’avérer un brin compliquées dans une chambre basse du Parlement très fragmen-tée : 17 partis la composeront, un record… depuis 1918 ! Le dirigeant sortant a d’ores et déjà exclu de s’al-lier à l’extrême droite (PVV) de Geert Wilders rétrogradée à la troi-sième place. Le D66 (centre-gau-che, qui améliore son score de huit sièges) et les chrétiens-démocrates du CDA, présents dans la précéden-te coalition, seront les partenaires naturels. Mais une quatrième force

Union Européenne

Pays-Bas : Rutte, encore et toujours bien en selleÀ l’issue de trois jours de législatives, les électeurs néerlandais ont renouvelé leur confiance à Mark Rutte. À la tête du pays depuis 2010, le Premier ministre sortant voit même sa popula-rité renforcée par sa gestion du Covid. Ce nouveau man-dat pourrait aussi asseoir la place de son pays dans l’UE.

Des manifestants pro-euthanasie devant le Parlement à Madrid. Photo Javier SORIANO/AFP

EUROPE

La loi autorisant l’euthanasie, pratique visant à provoquer le

décès d’un individu souffrant d’une maladie incurable, a été définitive-ment approuvée jeudi en Espagne et doit entrer en vigueur en juin.

Elle a été adoptée, grâce notam-ment aux voix de la gauche et du centre, par une large majorité de 202 députés sur 350, une partie de l’hémicycle se levant et applaudis-sant longuement à l’annonce du dé-compte. 141 députés de droite et d’extrême droite ont voté contre, tandis que 2 se sont abstenus.

Le Premier ministre socialiste Pe-dro Sanchez, qui avait fait de cette loi une priorité, s’en est réjoui, quali-fiant l’Espagne dans un tweet de « pays plus humain, plus juste et plus libre ». L’Espagne devient ainsi le quatrième pays européen à dépé-

naliser l’euthanasie, après les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.

Le parlement portugais a égale-ment voté fin janvier une loi légali-sant l’euthanasie, mais la Cour constitutionnelle a retoqué lundi le texte, qui va être renvoyé aux dépu-tés.

La loi espagnole autorise aussi bien l’euthanasie – c’est-à-dire lors-que le soignant provoque la mort du patient – que le suicide médicale-ment assisté, lorsque le patient prend lui-même la dose de produit prescrite pour se donner la mort.

Des conditions strictes encadrent toutefois la démarche : la personne, espagnole ou résidant dans le pays, doit ainsi être « capable et cons-ciente » lorsqu’elle fait la demande, qui doit être formulée par écrit « sans pression extérieure » et re-nouvelée quinze jours plus tard.

Le médecin pourra toujours reje-ter cette demande s’il estime que ces critères ne sont pas remplis ou faire valoir « son objection de conscien-ce ». En outre, elle devra être ap-prouvée par un autre médecin et re-cevoir le feu vert d’une commission d’évaluation.

L’Espagne légalise l’euthanasieLe parlement espagnol a approuvé jeudi la légalisation de l’euthanasie, faisant de l’Espagne l’un des rares pays au monde permettant à un patient atteint d’une maladie incurable de mourir pour mettre fin à ses souffrances.

MadagascarIls meurent après avoir mangé une tortue de merAu moins 19 personnes, dont neuf enfants, sont mortes à Madagascar d’une intoxica-tion alimentaire après avoir consommé une tortue de mer, un animal protégé. 34 per-sonnes étaient hospitalisées à Vatomandry, dans l’Est de l’île, depuis lundi, dont dix sont décédées. La consom-mation de tortues marines est fortement déconseillée par les autorités sanitaires.

BirmanieLa junte militaire accentue sa pressionLa junte birmane a lancé de nouvelles accusations de cor-ruption contre Aung San Suu Kyi, qui pourrait être exclue de la vie politique si elle est reconnue coupable, et main-tenait jeudi son emprise sur plusieurs villes du pays en proie à une répression féro-ce. Le bilan des victimes s’alourdit, avec plus de 200 morts depuis le coup d’État du 1er février.

Le président russe Vladimir Poutine a proposé jeudi à son homologue américain Joe Biden « une discussion » diffusée en di-rect dans les jours qui viennent, en réponse aux accusations de Joe Biden qui a estimé qu’il pou-vait être qualifié de « tueur ».

« Je voudrais proposer au prési-dent Biden de poursuivre notre discussion mais à condition que nous le fassions en direct, en ligne comme on dit », a déclaré Vladi-mir Poutine à la télévision russe, estimant que « cela serait intéres-sant pour le peuple russe, le peu-ple américain et pour beaucoup d’autres pays ». Il a ajouté que la conversation devrait avoir lieu

« sans délai », vendredi ou lundi.Un peu plus tôt dans la journée,

le président russe avait rétorqué aux attaques de Joe Biden par un brillant : « C’est celui qui le dit qui l’est ! Et ce n’est pas juste une expression enfantine […], nous voyons toujours en l’autre nos propres caractéristiques ».

Au-delà des échanges de piques, Moscou a clairement souligné que les remarques de M. Biden étaient à ses yeux inacceptables et fait inédit depuis 1998, le mi-nistère russe des Affaires étrangè-res a rappelé son ambassadeur aux États-Unis pour des consulta-tions sur l’avenir de la relation russo-américaine.

Diplomatie

Poutine défie Biden pour une discussion en direct

8 ACTU ZAPPING Vendredi 19 mars 2021

RHO08 - V1

Passage réussi chez le « dentiste » pour Baïkal, un tigre du zoo de MulhouseUn tigre aussi peut avoir une rage de dents : Baïkal, un majestueux tigre de Sibérie de 14 ans, s’est fait soigner jeudi un croc cassé et infecté au parc zoologique de Mulhouse, lors d’une opération peu fréquente. Le tigre mâle s’était déjà fracturé le croc il y a sept ans en jouant, la dent avait alors été dévitalisée et comblée, mais récemment « une fistule est apparue », a expliqué Benoît Quintard, vétérinaire et directeur adjoint du parc zoologique et botanique de Mulhouse. L’imposant animal a été anesthésié, puis étendu sur le côté sur une table, la gueule maintenue grande ouverte pour nettoyer et combler de nouveau ce croc dont les racines font six ou sept centimètres de long.

Photo Sébastien BOZON/AFP

en image

Un char de l’armée italienne a effectué par erreur un tir d’entraînement sur un élevage de poulets dans le nord-est du pays. Le char antichars Centauro de la brigade Pozzuolo del Friuli manœuvrait de nuit près de Vivaro, à environ une heure de route au nord de Venise, sur un terrain militaire, quand l’incident s’est produit. De nombreux volatiles ont été tués et une partie du bâtiment qui les abritait s’est effondré. Le procureur de la province de Pordenone a ouvert une enquête et immobilisé les quatre blindés engagés dans ces exercices.

ItalieUn char de l’armée tire par erreur….sur un élevage de poulets

La défense de Johnny Depp s’attelle à partir de jeudi à convaincre la justice britannique d’accorder à la star un procès en appel, après avoir perdu contre le tabloïd The Sun qui l’avait décrit en mari violent envers son ex-épouse Amber Heard. Le 2 novembre dernier, l’acteur d’Edward aux mains d’argent et Pirates des Caraïbes avait perdu son procès en diffamation à Londres contre News Group Newspapers (NGN), société éditrice du Sun. Pour obtenir la tenue d’un deuxième procès, les avocats de l’acteur devront se fonder sur de nouvelles preuves qui n’ont pas été produites en première instance, a précisé début février le juge.

peopleLa défense de Johnny Depp plaide pour un nouveau procès

Mercredi, plusieurs médias italiens pestaient contre le musée Carnavalet, qui selon eux allait abandonner totalement les chiffres romains, changeant par exemple « Louis XIV » en « Louis 14 ». Mais Franceinfo indiquait jeudi que le musée avait publié un démenti. « Pour les noms de rois, l’usage des chiffres romains a été conservé dans tous les textes du musée à l’exception des dispositifs d’accessibilité universelle. »

HistoireNon, « Louis XIV » ne deviendra pas « Louis 14 » au musée Carnavalet

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9ACTU FORUMVendredi 19 mars 2021

RHO09 - V1

« Nous sommes toujours trop lents »MarsyvArticle commenté : « La pilule présente des risques avérés de thromboses et on en parle moins qu’AstraZe-neca »« Ce vaccin a été adminis-tré à des dizaines de mil-lions de personnes. Aucun problème majeur. En le bloquant deux semaines, cela représente deux mil-lions de personnes qui ne seront pas protégées. Soit des centaines de morts. Nous sommes toujours trop lents. Les Anglais ne regrettent pas leur sortie de l’Europe. C’est bien triste pour nous. »

sur leprogres.fr

Covid-19 : «Des déchets collatéraux»B. Robelin. Cosges (Jura).La lutte contre la pandémie nous impose les gestes barrières : utilisation de gel hydro alcoolique, des milliers de litres d’alcool partent dans l’atmosphère, c’est un élément polluant de plus. Des quantités importan-tes de masques doivent être détruites. Et voilà les autotests qui arrivent : on va les retrouver dans les poubelles, mais aussi dans la nature. A l’heure où l’on parle de réduction des déchets et de préservation de la planète, ce virus a aussi un impact négatif sur notre environnement. Soyons vigilants.

«Il faut accélérer la vaccination»Yves Dumont. Le Coteau (Loire).Jamais dans l’histoire de l’humanité, autant de vaccins ont été fabriqués en un temps record pour venir à bout d’une pandémie. Certes, le sérum AstraZeneca a des effets indésirables chez quelques patients (une trentaine sur des millions de vaccinés), mais il n’y a pas photo, le bénéfice est immensément plus grand que le risque. Il faut accélérer la vaccination pour voir le bout du tunnel. Les accidents de la route tuent des milliers de personnes par an et on n’interdit pas la circulation automobile !

Le dessin

■L’actualitévous interpelle ? Donnez-nous votre avis. Écrivez-nous par mail : [email protected] ou par courrier : Le Progrès, page Actu-Forum,4 rue Paul-Montrochet, 69284 Lyon cedex 02

La question web

Le virus accélère : les mesures prises par le Premier ministresont-elles suffisantes ?Votez sur leprogres.fr

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10 ACTU LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

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Manque de personnelUne nouvelle campagne vacci-

nale avait lieu ce 18 mars. Environ 90 résidents sont donc vaccinés. La dizaine de nouveaux ne peut pas l’être pour le moment pour des raisons « logistiques » selon la di-rectrice.

Pour les familles réunies ce mer-credi, le mal est plus profond. Der-rière l’image exemplaire renvoyée

par les médias, ils pointent des dys-fonctionnements. « On a oublié de me dire que ma maman avait le Covid. Vous trouvez cela nor-mal ? » interroge la fille d’une des résidentes.

« On me dit toujours la même chose quand j’appelle. Tout va bien, elle mange bien, elle marche. J’en ai marre. Je voudrais la voir maintenant. Pourquoi les appels avec la tablette ne sont pas possi-bles ? » dit une autre. « Il y a un renouvellement chaque semaine du personnel. Comment voulez-vous qu’il y ait un bon travail ren-du ? », interroge un proche. Cer-tains pointent aussi du doigt le comportement d’une membre du personnel en particulier.

La directrice de l’Ehpad a recon-nu « être au courant » de ce der-nier problème depuis décembre.

« Stop au confinement abusif » martèle Maria Bolarin, parente d’une résidente. Photo Progrès/Anne-Laure WYNAR

Le 18 mars 2020, 29 membres du personnel de l ’Ehpad s’étaient “autoconfinés” avec 108 résidents. Après 47 jours de confinement, aucun cas n’avait été détecté. La belle histoire avait été très relayée dans les médias. Valérie Martin, direc-

trice de l’Ehpad, avait aussi ra-conté tout cela dans un livre. « J’avais pris la décision de con-finer car en Italie, c’était la gros-se pagaille, et aujourd’hui l’Ita-lie se reconfine et nous, on crie haut et fort à la télé “Venez, les maisons de retraite sont ouver-

tes” » regrette Valérie Martin.Elle fait référence à la « premiè-re étape d’assouplissement » annoncée par la ministre délé-guée auprès du ministre des So-lidarités et de la Santé, chargée de l’autonomie, Brigitte Bour-guignon dès samedi 13 mars.

« Non, toutes les maisons de retraite n’ont pas ouvert leurs portes. Les établissements sont encore confrontés au Covid » insiste-t-elle.À Corbas, depuis l’an dernier, 11 personnes sont décédées des suites du coronavirus.

Il y a un an, le personnel se confinait pour sauver les résidents

} Qu’on ne les confine pas sans arrêt dans les chambres ~

Maria Bolarin, parente d’une résidente

« S top au confinement abu-sif », ce sont les mots que

martèle Maria Bolarin. Mercredi en fin d’après-midi, sous un vent glacial et sous la pluie, ils étaient sept proches de résidents de l’Eh-pad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendan-tes) Vilanova de Corbas, à s’être donné rendez-vous pour dire leur détresse devant les grilles de l’éta-blissement. Un huitième les a re-joints plus tard.

Depuis le 22 février, les quelque 100 résidents sont confinés dans leur chambre après la détection de cas de Covid avec variant brésilien ou sud-africain. « Le jour où ma mère a eu la deuxième injection de vaccin, j’ai pris rendez-vous pour la voir. On m’a appelée pour annu-ler parce qu’il y avait un cas de Covid. Sans stipuler que c’était un variant » insiste Maria. De nou-veaux cas ont été détectés le 15 mars. « Il faut respecter la digni-té des anciens, qu’on ne les confine pas sans arrêt dans les chambres, surtout ceux qui sont vaccinés », demande Maria.

Des cas de Covid avec variant sur des personnes vaccinées

Mise au courant par le personnel de la petite manifestation devant son établissement, Valérie Martin, la directrice de l’Ehpad, est venue répondre aux familles. « On a deux cas Covid avec variant sur des personnes vaccinées. La vacci-nation ne protège pas, elle préser-ve des formes graves », a-t-elle rap-pelé. Les visites vont néanmoins reprendre progressivement dès le 22 mars, d’abord pour les résidents vaccinés. Elles seront cadrées, sous la surveillance d’un membre du personnel. Les résidents pour-ront aussi profiter des espaces ex-térieurs avec leurs proches.

Elle reconnaît aussi un manque de titulaires dans son équipe, mais assure que tous les horaires sont affectés et que trois infirmiers vien-nent d’être recrutés : « Le person-nel de Vilanova n’a pu avoir la prime Ségur qu’à partir de décem-bre sauf que les hôpitaux l’ont eue dès septembre. Légitimement, pour faire le même travail, les soi-gnants sont allés à l’hôpital. C’était plus intéressant. »

Tous ont promis de se revoir pro-chainement. Les familles ont par ailleurs indiqué avoir saisi le pôle usagers-réclamations de l’Agence régionale de santé sur les droits de visite. Ce que confirme l’ARS qui indique que « les réponses appor-tées font mention des recomman-dations ministérielles en vigueur ». Elle précise « qu’il appartient aux directeurs d’Ehpad de décider des mesures prises dans l’établisse-ment, en fonction de la situation (avancement de la campagne vac-cinale, situation épidémique) ».

Anne-Laure WYNAR

Corbas

Ehpad Vilanova : un an après le confinement, la détresse de plusieurs famillesIl y a un an, les médias défi-laient devant l’Ehpad Vilanova de Corbas. Le personnel s’était auto-confiné avec les résidents pour empêcher que le Covid-19 n’entre dans l’établissement. Aujourd’hui, après plusieurs cas de variants, les résidents sont à nouveau cloîtrés dans leurs chambres, au grand dam des familles.

Valérie Martin, directrice de l’établissement, doit faire face aujourd’hui à la colère de plusieurs familles. Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

} La vaccination ne protège pas, elle préserve des formes graves ~Valérie Martin, directrice

de l’Ehpad Vilanova

11ACTU LYON ET RÉGIONVendredi 19 mars 2021

RHO11 - V1

Lyon

Noyés dans la Saône : « Sept ans de cauchemars »

I ls ont entendu les condamna-tions sans mot dire, en taisant

leur mécontentement et leur rancœur. Avant que le jugement soit prononcé ce jeudi midi par le tribunal pour enfants, le père de Thibault Wallet savait déjà qu’il serait déçu : « Nous avons attendu sept ans pour assister à une pièce de théâtre ! » La veille, le procu-reur avait requis 4 ans de prison dont 2 ans assortis d’un sursis pro-batoire contre le conducteur qui avait plongé la Clio dans la Saône et dix mois avec sursis contre les deux autres survivants.

Ils étaient six copains de la Loire et de la Haute-Loire embarqués le 26 juillet 2014 dans une virée à Lyon. Trois sont morts, trois sont vivants. L’accident a fait une qua-trième victime : le père de Maël qui s’est enfermé dans sa voiture et

a péri asphyxié comme son fils unique.

« Le tribunal ne peut pas tout effacer »

Terrible procès que celui qui s’est tenu cette semaine au palais de justice de Lyon où les regards lourds de reproches des familles ont croisé celui des survivants. « Sept ans de cauchemars, sept ans de douleurs, de craintes et d’at-tentes… Quatre vies perdues, une dizaine de vies gâchées. Le tribu-nal ne peut pas tout effacer », a prévenu le président avant de pro-noncer la sentence.

Un long mais nécessaire préam-bule pour expliquer aux familles les condamnations si pénibles à entendre. Adel, qui s’était ce soir-là d’autorité désigné comme con-ducteur sans avoir le permis, qui s’était engagé sur une voie interdi-te à la circulation, a « indéniable-ment donné un coup de volant volontaire, mais rien ne permet de dire qu’il voulait attenter à l’inté-grité physique des passagers », a souligné le président balayant une nouvelle fois la thèse des violences volontaires soulevées par une par-tie civile pendant le procès.

Âgé de 24 ans, il écope de la

peine requise, tout comme les deux autres prévenus. Il a en outre obligation d’indemniser les victi-mes et interdiction de demander la délivrance d’un permis de con-duire pendant cinq ans.

Un procès digne« C’est une peine très juste et

adaptée », commente son avocate Florence Vincent se félicitant de la sérénité des débats. « On était vraiment dans un tribunal pour enfants, mais je comprends que le délibéré soit insupportable pour les parties civiles ». « Ce procès était très digne et on a pris le temps d’entendre tout le monde », juge Me Claire Pichon, le conseil de la famille paternelle de Maël Bekka.

Me Alexandre Plantevin, repré-sentant les intérêts de la famille Saura, fait écho à la déception de ses clients : « Pour eux, c’est dra-matique d’autant que les réquisi-tions n’étaient pas à la hauteur de l’enjeu et de la gravité des faits. On aurait aimé une voix forte du par-quet qui pointe les mensonges ré-pétés et la dangerosité du conduc-teur ».

Le procès n’a pas apaisé leur colère. Jeudi, elle grondait encore en chacun d’eux.

Annie DEMONTFAUCON

Devant la salle d’audience du palais de justice, les parties civiles attendent le jugement qui doit être rendu dans quelques minutes. Photo Progrès/A.D.

Le tribunal pour enfants a suivi les réquisitions du procureur bien éloignées des attentes des familles de victimes. Le chauffeur qui avait plongé la voiture dans la Saône en 2014 a été con-damné à 4 ans de prison dont deux avec sursis. Les deux autres survivants ont écopé de 10 mois avec sursis.

Les avocates de deux des survivants avaient plaidé la relaxe pour leur client poursuivi pour omission de porter secours. « Melik éprouve toujours une énorme culpabilité, confie au Progrès Me Marous-sia Bechetoille-Calvetti. Mais la culpabilité, ce n’est pas forcément la responsabilité pénale. »Il lui a fallu pendant ce procès revivre cette nuit tragique où il a perdu ses amis et failli mourir. La vidéo de la voiture basculant dans la Saône a été diffusée pendant le procès. On les voit sortir de l’eau puis s’éloigner et c’est ce que la justice leur reprochait. Ils n’étaient pas restés sur place après l’accident, avaient pris le train en direction de Saint-Etienne et s’étaient présentés le lendemain

aux forces de l’ordre. « Il était comme anesthésié après l’accident. Il s’en veut toujours de ne pas avoir essayé d’y retourner ».« Ils étaient en état de choc », explique Me Ségolè-ne Duchez, avocate d’Abdel. La voiture avait cou-lé en six secondes. « Abdel a réussi à baisser une vitre, à se détacher et a aidé son voisin à remonter à la surface. Le courant était fort, il faisait nuit, il a trouvé le ponton, s’est accroché. Ils étaient épuisés et ne savaient pas où ils étaient. Ils ont ce regret éternel de ne pas être restés. Cela fait sept ans qu’il y pense jour et nuit. »Aujourd’hui, le premier a repris ses études et le second est en master ; il est toujours en thérapie.

« Ils ont ce regret éternel de ne pas être restés »Vingt et un jours d’incapacité totale de travail ont été octroyés à un policier sérieusement blessé, mardi soir, à Saint-Priest, par le père et le frère d’une jeune fille qui venait d’être contrôlée par un équipage.➤ Placés en garde à vuePremier acte vers 21 h 10, quand les forces de l’ordre s’inté-ressent à un véhicule, chemin de Saint-Bonnet-de-Mure. À son bord, une adolescente de 16 ans et un ami, qui ne respectent pas le couvre-feu. Les policiers contactent la famille de la mineure. Malgré la présence d’agents dépositaires de l’autori-té publique, le parent de 52 ans et le frère de la jeune fille, âgé de 15 ans, agressent, à leur arrivée sur place, l’adolescente et son compagnon de route.Les forces de l’ordre s’interposent et l’un d’eux est blessé à l’épaule droite. Les deux bagarreurs sont interpellés, placés en garde à vue et auditionnés. Ils déclarent avoir voulu en découdre avec l’homme qui accompagnait la jeune fille et avoir bousculé les policiers qui les en empêchaient. Le père est présenté au tribunal judiciaire de Lyon ce jeudi et le fils, ce même jour au parquet des mineurs, pour violences en réunion avec arme par destination sur personne dépositaire de l’autorité publique.

Saint-PriestUn policier victime collatérale d’un affrontement familial

Saint-Priest

Un homme âgé de 54 ans a été légèrement blessé par arme blan-che, jeudi, en milieu de journée, avenue Salvador-Allende, à Saint-Priest. Il a reçu plusieurs coups de couteau, après l’intrusion de deux femmes dans son logement. La la-me lui a occasionné des blessures superficielles, sur le haut du corps.

La victime ne connaît pas les deux femmes qui l’ont agressé

Il a été transporté par les pom-piers pour des soins vers HPEL (Hôpital privé de l’Est lyonnais), si-tué sur la même commune. Une enquête est en cours au commissa-riat de Saint-Priest. La victime a été entendue, dès ce jeudi, par les poli-ciers. Elle a indiqué ne pas connaî-

tre les deux auteures, qui ont pris la fuite.

Ces dernières se seraient empa-rées d’un couteau, après que le quinquagénaire leur aurait deman-dé de quitter les lieux. Selon la victi-me, aucune bagarre n’a précédé l’attaque à l’arme blanche. Les sus-pectes seraient parties à bord d’une voiture qui les attendait. Deux hommes au moins étaient, semble-t-il, dans l’habitacle.

Les forces de l’ordre ont mis la main sur le couteau mais n’avaient procédé, jeudi, en fin d’après-midi, à aucune interpellation.

Selon un riverain, la victime était harcelée. Ces trois dernières semai-nes, sa boîte aux lettres et sa porte d’entrée auraient été saccagées et sa voiture dégradée à deux reprises..

J. M.

L’homme blessé à coups de couteau était harcelé depuis des semaines

Une cyberattaque a frappé la Communauté de communes de l’Est lyonnais (CCEL).Le 2 mars, un pirate s’est introduit dans le système informatique, a pu prendre la main sur les différents serveurs, et a mis l’ensemble hors-service. « Les experts en cybersécurité ont pris contact avec le pirate. Il a demandé dans un premier temps 5 bitcoins pour restaurer les données et ne pas les transmettre à des tiers, soit l’équivalent de 200 000 €. Il est descendu rapidement à 40 000 €. Mais la négociation n’est pas allée plus loin, la CCEL ne souhaitant pas payer de rançon », explique Paul Vidal, maire de Toussieu et président de la CCEL.➤ Des données importantes ont été perduesDeux semaines après la cyberattaque, les serveurs refonc-tionnent, mais des données importantes ont été perdues. Certains services informatiques ne sont toujours pas opérationnels.Mi-février, une cyberattaque avait ciblé l’hôpital de Ville-franche-sur-Saône, paralysant en partie son activité, avec des dossiers médicaux inaccessibles, des opérations an-nulées. Aucune rançon n’avait été payée, là non plus.

RhôneCyberattaque : le pirate demande une rançon de 200 000 € à la CCEL

12 ACTU LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

RHO12 - V1

En partenariat avec

228840600

ont été effectuées ; les résultats ne sont pas connus pour le moment. Le véhicule doit encore être analy-sé par un expert.

Ce jeudi, des membres de la fa-mille d’Iris K. ont été entendus au commissariat de Villefranche. Et ce « pour avoir des éléments de contexte », indique le procureur. Car lors de la perquisition effec-tuée la veille dans l’appartement des victimes, aucun écrit qui pour-rait étayer la thèse d’un suicide n’a été trouvé. Les enquêteurs es-

« Le véhicule étant sur le toit, ils n’ont pas eu le temps de s’extraire »

Il s’agit d’une première certitude dans cette enquête ouverte pour « recherche des causes de la mort ». « Cela exclut l’hypothèse

d’un décès survenu avant, précise le magistrat. Ils étaient tous les trois vivants lorsque la voiture a plongé dans l’eau. Le véhicule étant sur le toit, ils n’ont pas eu le temps de s’extraire. » Des analyses toxicologiques sur la conductrice

Iris K. (ici en photo) et ses enfants Noam (10 ans) et Clémence (2 ans) vivaient à Chambost-Allières. Photo DR/LinkedIn

Un ouvrier de 52 ans est décédé ce jeudi après-midi au sein de l’entre-prise Béton lyonnais située chemin de la Rize, à Décines. Il est mort enseveli sous du gravier alors qu’il travaillait auprès ou dans une cuve. Une enquête a été ouverte pour ten-ter de préciser les circonstances de ce tragique évènement qui s’appa-rente à un accident du travail.

Une trentaine de pompiers sur place

L’alerte a été donnée vers 15 heu-res. Un important dispositif d’une trentaine de pompiers venus de nombreuses casernes de l’agglomé-ration a été déployé pour tenter de

secourir le quinquagénaire. Une in-tervention exceptionnelle et diffici-le. Le SAMU a aussi été dépêché sur place. L’équipe “sauvetage dé-blaiement” des sapeurs-pompiers est parvenue à sortir le corps de la victime aux alentours de 16 h 30.

Selon le peu de témoignages re-cueillis sur place, le défunt tra-vaillait depuis trente ans au sein de cette société fabricant du béton prêt à l’emploi. Elle a récemment fait parler d’elle à cause de conflits avec son voisinage, la Métropole et l’État en raison des nuisances générées par son activité. Plusieurs procédu-res sont en cours.

C.S.

Les pompiers sur le site de l’entreprise Béton Lyonnais ce jeudi. Photo Progrès/Maxime JEGAT

Décines-Charpieu

Un ouvrier de 52 ans perd la vie sur son lieu de travail

T out s’est passé très vite. Mardi, lors de l’accident survenu à

Villefranche-sur-Saône, la voiture s’est retournée. Elle a atterri sur le toit, dans un bras de la Saône en contrebas du pont de Frans, ne laissant aucune chance à ses occu-pants. Iris K. (38 ans), son fils No-am (10 ans) et sa fille Clémence (2 ans), qui vivaient à Chambost-Al-lières, sont décédés par noyade. C’est la conclusion des examens des corps et autopsie pratiqués à l’institut médico-légal de Lyon ce jeudi 18 mars, explique le procu-reur de la République de Villefran-che, Sylvain Cordesse.

saient notamment de « savoir comment s’est déroulée la journée de mardi ».

« Fouiller pour comprendre l’agenda »

Ce jour-là, en effet, Iris K. avait retiré son fils Noam de l’école de Lamure-sur-Azergues dans la ma-tinée, de manière précipitée. La mère d’un enfant scolarisé dans la même classe que Noam témoi-gnait ce jeudi dans nos colonnes : « Mon fils m’a dit : “Elle était éner-vée. Je n’ai pas reconnu Iris, c’était une autre personne.” »

Que s’est-il passé entre le matin et l’accident survenu à 17 heures ? « Il faut fouiller pour comprendre l’agenda, reprend Sylvain Cordes-se. Qu’est-ce qui a motivé le retrait de l’école de son fils ? Pourquoi cet état particulier ? Pourquoi étaient-ils à Villefranche en fin d’après-midi ? » Autant de zones d’ombre que les investigations, qui se poursuivent, devront éclaircir.

Laura STEEN

Rhône

Trois morts à Villefranche :ce que révèle l’autopsieLes trois victimes sont décé-dées par noyade : c’est la conclusion de l’autopsie de la conductrice et des examens des corps de ses enfants, menés ce jeudi à l’institut médico-légal de Lyon. Iris K., Noam et Clémence sont décé-dés après la chute de leur voiture dans un bras de la Saône à Villefranche, mardi.

RHÔNEVillefranchesur-Saône

Tarare

Lyon

RHÔN

Chambost-Allières

13ACTU LYON ET RÉGIONVendredi 19 mars 2021

RHO13 - V1

À suivreDepuis un an, Le Progrès publie régulièrement les chiffres de la mortalité liée à l’épidémie Covid-19. Derrière ces statistiques, nous avons voulu raconter des his-toires, mettre en lumiè-re des visages, des vies touchées, de près ou de loin, par la pandémie. Nous avons voulu lais-ser la parole à ces fa-milles, choquées, trau-matisées par la brutalité des évènements, afin qu’elles puissent avan-cer.Cette enquête est à découvrir dans nos co-lonnes tout au long de la semaine et sur leprogres.frSi vous souhaitez témoi-gner des circonstances du décès de l’un de vos proches, contactez-nous à l’adresse suivante : [email protected].

L’enquêteMorts du Covid : derrière les chiffres, leurs histoires

André glisse et tombe de son lit

Dans la nuit du samedi 31 oc-tobre au dimanche 1er novem-bre, le couple s’endort. Peu avant minuit, André glisse et tombe de son lit. Bernadette tente de le relever. En vain. Elle appelle alors son gendre à la rescousse. Mais le grand gabarit d’André leur pose problème. C’est là que Bernadette décide d’appeler les pompiers. « Ils

sont venus rapidement. Mon mari avait très mal au dos, mais c’était tout. Mais un mal de dos comme il n’en avait encore pro-bablement jamais eu, vu la souf-france qui l’habitait », relate Bernadette. André a été conduit à l’hôpital de Tarare. Son cœur étant un peu fragile, les soi-gnants ont jugé bon de le trans-férer à Bron. André Varraux a définitivement fermé ses pau-pières cette même nuit, à peine

André Varraux a été trésorier de l’association du Beaujolais Gourmand pendant vingt ans. Photo Progrès/Sandrine VADROT

D ans le Beaujolais et le bas-sin tararien, vous ne pou-

viez pas passer à côté de ce personnage. André Varraux, pendant vingt ans trésorier de l’association du Beaujolais Gourmand, a succombé en une nuit au Covid-19, sans réels si-gnes avant-coureurs. Bernadet-te Varraux, son épouse, ne réali-se toujours pas comment tout cela a pu se produire. « Je suis inconsolable. Pour moi, il n’est pas mort du Covid. C’est pour-tant ce que l’on m’a dit, mais je ne sais pas où il a pu l’attraper », se questionne-t-elle.

quelques heures après sa chute du lit conjugal. Un traumatisme pour son épouse.

« C’est ma fille qui m’a préve-nue. Elle m’a informée qu’il était mort des suites de ce virus. Mais à part un mal de dos et un peu de fatigue, il n’avait aucun symptôme, comment est-ce pos-sible ? ». Bernadette a elle-mê-me été testée positive après le décès de son époux. « J’étais tel-lement triste, effondrée, que je ne sentais plus rien. J’étais obnu-bilée par les évènements qui ve-naient de survenir et surtout que je ne comprenais pas. Nous sa-vions que le Covid-19 se répan-dait. Mais nous ne sommes ja-mais préparés à un départ aussi soudain et inattendu ».

Incinéré sans avis de la famille

Comble de la tristesse, Berna-dette Varraux a découvert que son mari a été incinéré sans son consentement. « Je ne sais mê-

me pas si c’est ce qu’il aurait voulu. Nous n’avions jamais eu l’occasion de discuter de ce gen-re de chose. J’ai dû choisir une urne à la hâte dans un catalo-gue. Toute cette épreuve est un cauchemar. Pour moi, il allait à l’hôpital pour une intervention bénigne. Il allait passer une ra-dio et puis c’était tout. Le cons-tat final est terrible ».

Dans la foulée, il n’y eut ni cérémonie, ni enterrement. Un peu plus tard, lorsque la béné-diction des cendres a pu être effectuée en l’église de Tarare, Bernadette a pu se rendre comp-te combien André était apprécié par la population. « J’ai vu tous ces gens qui n’avaient pas pu entrer, à cause du protocole sa-nitaire, massés sur les trottoirs. C’était incroyable », se remémo-re-t-elle avec gratitude. Une cé-rémonie « digne de ce nom » devrait être organisée par son épouse lorsque la situation le permettra. « Il le mérite ».

Arnaud BASTION

Rhône

Sans symptôme, il succombeen une nuit au Covid-19André Varraux, 83 ans, est mort le 31 octobre 2020 à Bron. Personnalité bien con-nue à Tarare, notamment pour son investissement dans la fête du Beaujolais Gour-mand, il est décédé des sui-tes du Covid-19 de manière fulgurante. Sa veuve, Berna-dette Varraux, témoigne de la brutalité de sa disparition.

Saint-Genis-l’Argentière. Michel Vernay, marié à Annie en 1978, a eu trois enfants et trois petites-filles. Opérateur sur machine-ou-til, il passait beaucoup de temps dans son potager. Il appréciait les cartes et la pétanque, les randon-nées. C’était un passionné du monde agricole.

« Personne ne mérite une telle fin »Son épouse, Annie Vernay, confie : « Il a attrapé ce virus fin février. Cela s’est manifesté par une sorte de grippe et des courbatures. La toux et la température se sont intensifiées, et le 18 mars il est parti avec les pompiers à l’hôpital de Feurs. Les poumons étaient infectés : il a été placé en coma artificiel et intubé, puis transféré à Saint-Etienne. Il est sorti du coma le 31 mars, toujours sous assistance respiratoire. Il a subi une trachéotomie et ne pouvait plus parler. Son état s’était arrangé et les soignants nous ont laissés entrevoir un réel espoir de guérison. Un nouveau transfert, à Saint-Chamond, est effectué. Toujours sans la moindre visite autorisée. Mais les nouvelles sont rassurantes. Le 11 avril, alors qu’il était intubé, une bactérie s’est incrustée dans les poumons et a provoqué une hémorragie interne. C’était fini. Le senti-ment d’impuissance est alors absolu. Pourquoi les soignants ont-ils été aussi confiants ? Cela restera sans réponse. L’organisation des obsè-ques a été rapide. Son corps placé dans une housse mortuaire et déposé dans le cercueil, sans préparation. Personne ne mérite une telle fin ».

Michel Vernay. Photo Progrès/DR

Michel Vernay a entrevu un réel espoir de guérison

La Mulatière. Rosalie Vialle a vé-cu en partie à La Mulatière, avant de s’installer dans la Drôme, après le départ à la retraite de son mari. Elle est restée seule un bon moment après le décès de son époux, en 1991. Elle résidait à l’Ehpad de Charly depuis quatre ans, où elle s’était rapprochée de sa fille. Elle a eu deux enfants, trois petits-enfants et trois arrière-petits-enfants.

Isolée, elle ne voulait pas d’appels visioSa fille, Jocelyne Echallier raconte : « Elle était malheureuse à l’Eh-pad. Elle était en fauteuil après s’être brisé les deux jambes et le col du fémur. Elle était aussi handicapée par son arthrose aux mains. Nous revenions du ski, en mars, lorsqu’on nous a informés que l’Ehpad était fermé, qu’aucune visite n’était désormais tolérée. Elle était isolée dans sa chambre et n’a croisé que les soignants qui ont dû la contaminer. Elle n’a pas voulu me voir au travers d’une tablette, en visio, et n’a pas compris pourquoi je ne venais plus. Au bout d’un temps, elle a été testée positive. Elle n’a cependant jamais trop toussé. Il s’agissait surtout de fatigue et de douleurs articulaires. Elle s’est sûrement laissée aller car, à la fin, elle ne s’alimentait plus. Il y a eu un léger mieux, puis elle a rechuté et c’était la catastrophe. Elle est décédée le 25 avril 2020 après trois semaines de lutte. Sans le Covid, elle serait encore là. Mais plus vous êtes dépendant, plus c’est difficile de lutter face à ce virus ».

Rosalie Vialle. Photo Progrès/DR

Rosalie Vialle, morte à 94 ans, après trois semaines de lutte

14 ACTU LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

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ne nationale est à 316 et à 480 pour la Métropole de Nice).

169 patients hospitalisés en réanimation dans le Rhône

Les services de réanimation du Rhône ont à cette heure 169 patients hospitalisés en réa-nimation (-10) dont 4 nouveaux admis (il y en avait 17 nouveaux la veille). Parallèlement, le nom-bre global d’hospitalisations est le même que la veille : 880 (-23)

patients hospitalisés dont 35 nouveaux admis (49 nou-veaux admis la veille). Sept nou-veaux décès ont été comptabili-sés en une journée (contre 9 la veille). Ces 7 nouveaux décès portent à 2 529 le nombre total de décès dans les hôpitaux du Rhône depuis le 1er mars 2020. 11 690 personnes sont sorties de l’hôpital et ont pu retourner à leur domicile (soit + 48 par rapport à la veille).

Le taux d’incidence est de 298 cas pour 100 000 dans la Métropole de Lyon. Il est de 316 au niveau national Photo Progrès/Rémy PERRIN

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oncontractuelles-

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réteil3432

6262

2

S elon les données émises par Santé publique France sur

l’évolution du Covid-19 dans le Rhône pour cette journée du jeudi 18 mars, on ne note pas de dégradations notables en ter-mes de nouvelles admissions en réa ou sur de nouvelles hospita-lisations, certains indicateurs marquant même le pas. Les taux d’incidence du Rhône et de la Métropole sont en revanche en légère augmentation pour la se-maine du 9 au 15 mars, le Rhô-ne s’approchant de près du cap des 300.

Le taux d’incidence atteint ainsi 298 cas pour 100 000 habi-tants dans la Métropole de Lyon et 299,1 cas/100 000 dans le Rhône, (sachant que la moyen-

Rhône

Covid-19 : augmentation sensible des taux d’incidenceLes taux d’incidence du Rhô-ne et de la Métropole sont en légère augmentation pour la semaine du 9 au 15 mars, le Rhône s’approchant de près du cap des 300 cas pour 100 000 habitants. En revan-che, les autres indicateurs (comme les admissions en réanimation et les hospitali-sations) ne se dégradent pas.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est déjà de retour dans la Métropole de Lyon. Après sa ve-nue mercredi 27 janvier au commis-sariat de Vaulx-en-Velin, où il avait confirmé l’arrivée de 100 nouveaux policiers dans l’agglomération cette année, le premier flic de France sera à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et à Écul-ly, vendredi. Il sera accompagné de Marlène Schiappa, sa ministre délé-guée, chargée de la citoyenneté.

Les deux membres de l’exécutif se rendront d’abord à l’École nationa-le supérieure de la police, pour par-ticiper à la cérémonie de baptême des 71e et 72e promotions des com-missaires de police, vers 9 h 45, avant de gagner les locaux de la po-

lice technique et scientifique, vers 11 heures.

Les violences urbaines en cours seront sans doute évoquées

À midi, se tiendra sur place la 8e ta-ble ronde en région du “Beauvau de la sécurité”. Les policiers scientifi-ques échangeront avec les minis-tres, autour de la modernisation de la politique publique de sécurité.

Il y a fort à parier que Gérald Dar-manin s’exprimera par ailleurs au cours de son déplacement sur les violences urbaines qui touchent la Métropole de Lyon depuis jeudi 4 mars. Elles ont débuté à La Du-chère (Lyon 9e) avant de s’étendre à de nombreux quartiers.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était rendu au commissariat de Vaulx-en-Velin le 27 janvier. Photo d’archives Progrès/Stéphane GUIOCHON

Métropole de Lyon

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin de retour

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16 ACTU LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

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Ce vendredi 19 mars, à l’appel de “Fridays for future”, a lieu une grève mondiale pour le climat. À Lyon, les jeunes mili-tants écologistes de Youth for climate organisent une manifes-tation à 14 heures depuis la place Maréchal-Lyautey (et non de la place de la Comédie comme initialement prévu). « Avenir à prendre, système à pendre ! », c’est derrière cette banderole qu’ils défileront. Ils dénoncent l’inaction des déci-deurs devant le réchauffement climatique mais aussi la précarité étudiante aggravée par la crise sanitaire. « Les mesures de la convention citoyenne pour le climat ont été saccagées » regrette Thelma, l’une des porte-parole de Youth for climate. À quelques semaines des élections régionales, les jeunes veulent aussi peser dans le débat. Ils souhaitent le lancement d’une convention citoyenne pour le climat en Auvergne-Rhône-Alpes. « On espère que ce sera mis en place et écouté par le ou la prochain(e) président(e) de région » dit Erwan.

Le parcours de la manifestation : place Maréchal-Lyautey, quai du Général-Sarrail, cours Lafayette, rues Garibaldi, Marc-Bloch et Camille-Roy. Arrivée au parc Sergent-Blandan. Par ailleurs, les militants d’Extinction Rébellion ont aussi annon-cé une action contre les néonicotinoïdes ce vendredi à Lyon.

Lors de la marche des jeunes pour le climat en mars 2020. Photo d’archives Progrès/Frédéric CHAMBERT

LyonGrève mondiale pour le climat : manifestation ce vendredi

Auvergne Rhône-Alpes

Si les candidats aux prochaines élections régionales, en juin 2021, se mettent peu à peu en ordre de bataille, c’est le cas aussi de certai-nes associations. Ainsi, 23 associa-tions locales « promouvant les mo-bilités actives (vélo et marche) et l’auto-réparation » ont décidé de s’unir au sein du “Collectif Vélo Au-vergne Rhône-Alpes”. On y retrou-ve l’AF3V (Association nationale pour le développement des vélo-routes et voies vertes), et des asso-ciations et collectifs adhérents de la FUB, de la FFCT ou de l’Heureux Cyclage.

« Le développement récent du vé-lo comme mode de déplacement privilégié est une opportunité uni-que à saisir pour oxygéner les cen-tres urbains et offrir une alternative au tout-voiture dans les périphéries et territoires peu denses de la ré-gion », indique Mathilde Garru-chet, porte-parole du Collectif. Pour Nicolas Frasie, également porte-parole et co-président de l’as-sociation La Ville à Vélo, « l’objectif est de pouvoir se déplacer à vélo de manière sûre et agréable dans toute la région ! »

Voies vertes, promotion du vélo, places dans les TER

Et les associations de pointer les liens entre les compétences régio-nales et la petite reine : la promo-tion chez les lycéens, le développe-

ment des voies et vertes et véloroutes, la formation profession-nelle pour les métiers du vélo, ou l’extension de la place offerte aux cycles dans les trains TER. Le col-lectif proposera « dans les prochai-nes semaines » des mesures et inter-pellera les candidats sur ces sujets.

Porosité ?À trois mois du scrutin, les lobbys

se mettent en place.Lors des élections municipales et

métropolitaines, certains collectifs avaient pesé dans la campagne, plé-biscitant notamment les candidatu-res écologistes, dont les program-mes étaient plus en phase avec leurs attentes. Des élus d’autres bords avaient pointé une certaine porosi-té entre ces associations et les nou-veaux locataires de la Métropole. Ancien co-président de La Ville à Vélo, Fabien Bagnon est devenu à l’été 2020 vice-président de la Mé-tropole de Lyon aux mobilités acti-ves. Cette fois, notons que le vice-président de l’AF3V n’est autre que Pierre Hémon, écologiste et prédé-cesseur de Fabien Bagnon à la Mé-tropole de Lyon, aujourd’hui retiré de la politique. Nicolas Frasie s’en défend : « Il y a eu d’anciens mem-bres qui sont allés en politique, c’est vrai. Mais il n’y a pas de lien actuel-lement entre élus et notre associa-tion. Nous sommes indépen-dants ».

Régionales : un collectif veut mettre le vélo au cœur de la campagne

Il est parfaitement dans les temps. Attendu pour le premier trimestre 2021 à la future station Oullins centre, le tunnelier a percé les derniers millimètres dans la nuit du 5 au 6 mars. Ce jeudi 18 mars, son arrivée a été symboliquement inaugurée par le président de la métropole, Bruno Bernard, et la maire d’Oullins, Clotilde Pouzergue. Ce chantier hors norme, c’est le prolongement de la ligne de métro B, d’Oullins gare à Saint-Genis-Laval Hôpitaux Sud. 2,4 km de tunnel, deux stations de métro, un pôle d’échange multimodal avec gare routière et parc relais. D’ici la fin mai, le tunnelier, baptisé Coline, aura relié le réseau actuel, non loin de la station Oullins gare, au puits Orsel. Il lui restera à faire marche arrière, jusqu’à son point de départ pour être démonté et extrait morceau par morceau. Voyageurs, encore un peu de patience, la mise en circulation est prévue pour fin 2023 !

Web + : diaporama photo sur notre site internet www.leprogres.fr

Métropole de LyonProlongement du métro B : le tunnelier est à la station Oullins centre

Le tunnelier d’un chantier hors norme dans la future station Oullins-centre. Photo Progrès/Joël PHILIPPON

17ACTU LYON ET RÉGIONVendredi 19 mars 2021

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L’avis deDr Patrick Lemoine Psychiatre à Lyon, docteur en neurosciences

« Les somnifères ne font pas dormir ! »Fervent défenseur du « bien dormir sans médicament », le Dr Patrick Lemoine part à nouveau en guerre contre les benzodia-zépines et médicaments apparentés dans son dernier ouvrage (1).« N’ayons pas peur des mots, ces produits devraient, selon moi, être retirés du com-merce pour trois raisons : d’une part, ils sont inefficaces ; d’autre part, ce sont des poisons dont la toxicité au long cours n’en finit plus de se confirmer ; enfin, il existe d’autres moyens physiques, psychologiques et phytothérapeutiques permet-tant de dormir sans risques et tellement plus efficaces et durables. Je demande donc solennellement aux autorités de prendre enfin leurs responsabilités et d’interdire ces molécules, sauf sans le cadre du sevrage alcoolique », écrit ainsi le psychiatre lyonnais.« Non, les somnifères et les tranquillisants ne font pas dormir ! », poursuit Patrick Lemoine. « Il n’existe pas de vrais somnifères, c’est-à-dire de substan-ces médicamenteuses capables d’induire le sommeil. Tous ces produits sont en fait des sédatifs qui provoquent une anesthésie plus ou moins légère et ont surtout essentiellement un effet anti-éveil », précise ce docteur en neuros-ciences, soulignant que « les personnes qui passent leur nuit en perdant conscience sous l’effet de ces drogues ne bénéficient pas des bienfaits du sommeil ».Adepte du placebo, le Dr Lemoine délivre ses méthodes pour le sevrage de ces médicaments ainsi que des conseils d’hygiène, de remèdes naturels ou des gadgets technologiques pour ceux qui dorment mal, trop ou trop peu…

(1) “Docteur j’ai mal à mon sommeil. Pour dormir naturellement”, Patrick Lemoine, Éditions Odile Jacob, 21,90 €

Patrick Lemoine. Photo Progrès/DR

Les rêves servent à réguler nos émotions, à “digérer” ce que nous vivons…

Ainsi, les cauchemars ont augmenté pendant le premier confinement et ils ont été nourris par la pandémie comme l’ont montré les son-ges apocalyptiques de fin du monde où tout s’effondrait, racontés par des participants à l’étude menée par Perrine Ruby, chercheuse au Centre de recherches en neurosciences de Lyon (CRNL), en mars 2020. A contrario, l’imaginaire des patients souffrant de cauche-mars chroniques a été peu marqué par ces événements ! C’est ce qu’a constaté le psycho-logue Benjamin Putois, également chercheur au CRNL, en interrogeant, en mai 2020, une vingtaine de ses patients qui avaient suivi, trois ans plus tôt, une thérapie par rescénarisation d’images mentales (IRT). Si une moitié a décla-ré avoir fait plus de cauchemars pendant le confinement, ce n’était pas le cas de l’autre moitié. Et ces “cauchemardeurs” étaient restés dans leur thématique habituelle.

Malgré la crise sanitaire, ces patients fai-saient toujours trois fois moins de cauchemars qu’avant leur thérapie. « C’est une preuve de la robustesse de cette méthode », relève ce doc-teur en sciences cognitives, qui avait mené avec d’autres chercheurs lyonnais, une étude publiée en 2019 dans Psychotherapy and Psy-chosomatics, sur un programme IRT mené à distance sur 67 patients. 70 % avaient guéri de la chronicité de leurs cauchemars avec une fréquence et une détresse de ces mauvais rêves

réduites de 60 %. « Ce n’est pas une méthode miracle », prévient le psychothérapeute dans son “Manuel de guérison des cauchemars” (1) présentant cette méthode au grand public. Dans ce livre très pédagogique, le chercheur conduit le lecteur pas à pas, en lui expliquant d’abord la fonction des rêves puis le cercle vicieux des cauchemars chroniques. Des exer-cices de “visualisation” sont proposés tout au long de ce cheminement pour amener le lec-teur à “regarder en face” ses cauchemars, à les transformer en rêves en réécrivant leur scéna-rio, scène après scène, jour après jour, avec, à l’appui, des exemples de cauchemars de noya-de, d’examens ratés, de poursuite sans fin ou d’accidents de la route réécrits par des patients pour finir en “Happy end”.

S.M

“Manuel de guérison des cauchemars, enfant-adulte”, Benjamin Putois. Ed. les Arènes, 20,90 €

Benjamin Putois. Photo Progrès/Robert MAS

Guérir de ses cauchemars en réécrivant leur scénario

60 % des habitants d’Auvergne Rhône-Alpes disent avoir des troubles du sommeil. Photo DR/Marc LIGER

Plusieurs études ont montré que le 1er confinement avait eu un réel impact sur le sommeil.En France, 74 % des adultes inter-rogés par l’enquête Coconel ont rapporté des troubles au bout de deux semaines, la moitié estimant que ces troubles étaient apparus avec le confinement.En Région, 39 % des participants à l’étude menée par Lise Bourdeau-Lepage, géographe à l’université Jean-Moulin-Lyon 3, avaient rap-porté des insomnies dans un con-texte de dégradation du bien-être.Jeunes, inactifs et actifs en télétra-vail exclusif sont les plus touchés. C’est moins le temps de sommeil que sa qualité qui est perturbée. L’INSV (Institut national du som-meil et de la vigilance) retient aussi que, « après la phase de sidération » du 1er confinement, 23 % des Français ont cherché à améliorer leur sommeil pendant le 2e confinement grâce à une meilleure alimentation, des horai-res de coucher plus réguliers, une limitation des écrans, une activité physique, de la relaxation… des mesures recommandées afin de « bien dormir pour mieux faire face » à la pandémie.

Sylvie MONTARON

Rhône

Sommeil : ces Lyonnais qui nous aident à mieux dormir

18 ACTU LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

RHO18 - V1

roir pour les jeunes parents, « Les consommateurs veulent des produits faits en France ». Présent à l’instar d’une petite par-tie de ses équipes, ce mardi, chez Grégoire Cote, arboriculteur à Loire-sur-Rhône qui a choisi de replanter des poiriers, le patron a retroussé ses manches pour une plantation symbolique.

Un contrat sur quinze ans« Cela fait cinq ans que l’on a

des volumes qui baissent », cons-

tate Pierre-Marie Brizou, respon-sable des achats chez Blédina, à propos des poires françaises. Or l’entreprise s’est fixé un objectif pour l’ensemble de ses petits pots : 80 % d’approvisionnement en France. Pour redonner envie aux producteurs de replanter, il fallait aussi s’engager financière-ment et sur la durée. Grégoire Cote, le producteur de Loire-sur-Rhône, plante 3 200 nouveaux poiriers. Lui qui fait pousser sur son exploitation des pommes,

des cerises et surtout des abricots – sa plus grosse production occu-pant 8 des 15 hectares – avait aussi besoin d’assurances.

Celui qui travaille au quotidien avec la coopérative Sicoly de Saint-Laurent-d’Agny, a signé un contrat tripartite de quinze ans avec Blédina et Sicoly, qui lui assure d’écouler sa production de poires et de la vendre à prix intéressant, avec +20 % de rému-nération en moyenne. « Toute la production va partir chez Sicoly

Pelle en main, Grégoire Cote s’active aux côtés de Markus Sandmayr, dirigeant de Blédina France : il entend planter 3 200 jeunes poiriers sur son exploitation. Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

L’ information serait presque passée in-aperçue. Gabin Peillon, candidat à la

nouvelle saison de Koh-Lanta, Les armes secrètes, est originaire du Rhône. S’il habite désormais à Bernex, en Haute-Savoie, c’est bien à Saint-Romain-en-Gier au sud du département qu’a grandi le jeune homme de 28 ans. Et il peut compter sur le soutien indéfectible de son village natal où vit une partie de sa famille. Une grande banderole

à même été accrochée à l’entrée du bourg pour soutenir l’enfant du pays.

« J’ai pour habitude de me fixer un grand défi par an »

Passionné de sports depuis petit, il partici-pe depuis plusieurs années à des courses de l’extrême. En 2019, il avait déjà participé aux championnats du monde Ultra Spar-tan en Suède, une épreuve qui consiste en une course d’obstacles de 24 heures sous le froid nordique. Cette année, ou plutôt en octobre novembre 2020, quand a eu lieu le tournage, c’est sous le soleil de la Polynésie française qu’il participe à Koh-Lanta.

« J’ai pour habitude de me fixer un grand défi par an. Après la Suède, il fallait trouver quelque chose à la même hauteur », expli-

que l’enfant de Saint-Romain-en-Gier.

5,7 millions de téléspectateursPour la première de l’émission, vendredi

12 mars, 5,7 millions de téléspectateurs ont pu découvrir Gabin Peillon. Parmi eux, bon nombre des 580 habitants de Saint-Ro-main étaient aussi devant leur écran.

L.B.

Retrouvez Koh-Lanta, sur vos écrans, ce ven-dredi 19 mars à 21 h 05 sur TF1. Plus d’informations sur Gabin Peillon et les témoignages de son entourage sur notre site leprogres.fr.

Rhône

Candidat à Koh-Lanta : Saint-Romain-en-Gier derrière Gabin PeillonHabitant actuellement en Haute-Savoie, Gabin Peillon a grandi à Saint-Romain-en-Gier, tout au sud du Rhône. Le sportif hors pair s’est lancé dans l’aventure de la célèbre émission Koh-Lanta, tous les ven-dredis sur TF1, et il peut compter sur le soutien de son village natal.

Gabin Peillon, candidat à Koh-Lanta les armes secrètes est originaire de Saint-Romain-en-Gier. Photo Progrès/A.ISSOCK

L a poire Williams française perd du terrain. Le fruit est

même délaissé, au profit souvent de la pomme. Car s’il faut 3/4 ans en moyenne pour qu’un pom-mier produise, le poirier prend son temps pour donner des fruits ; 7/8 ans environ. Un cons-tat qui pousse l’entreprise Blédi-na à réagir.

L’importance du consommer local

Le spécialiste de l’alimentation infantile, dont le siège est à Limo-nest, mise sur l’opération “Sau-vez Williams”. L’entreprise, qui produit 500 000 petits pots par jour sur son site de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), fruits et lé-gumes confondus, entend conti-nuer à initier le palais des tout-petits avec des fruits locaux. « La texture de la poire est parfaite pour faire des compotes », assure Markus Sandmayr, directeur gé-néral France de Blédina, qui a saisi toute l’importance du ter-

qui va distribuer », explique l’agriculteur de 26 ans. Deux au-tres producteurs du Rhône, coo-pérateurs eux aussi, se sont lan-cés dans une aventure similaire, à la rescousse de la poire Williams.

Dans ce vaste projet, Blédina n’est pas seule et fédère plusieurs acteurs, telle la plateforme de fi-nancement participatif Miimosa. Une façon d’impliquer, aussi, le citoyen qui peut contribuer à fi-nancer des projets. Car si la so-ciété Blédina ambitionne de re-planter 40 000 poiriers en France, elle entend aussi soute-nir les productions d’autres fruits, légumes ou céréales. L’en-treprise, qui compte aussi dans le Rhône son usine historique de Villefranche-sur-Saône (céréales infantiles) a investi 5 millions d’euros ces dernières années pour soutenir 200 agriculteurs partenaires et des projets agrico-les qui ont du sens (programme ReCultivons). Travaillant, aussi, la stratégie du gagnant-gagnant.

Valérie BRUNO

Rhône

Du verger au petit pot, le renouveau de la poire WilliamsC’est l’opération “Sauvez Williams”. Arboriculteur à Loire-sur-Rhône, Grégoire Cote milite pour un retour en grâce pour cette variété de poire tandis que Blédina a choisi d’aider des acteurs à replanter des poiriers, dont les fruits seront transformés en compotes pour les petits.

500 000L’entreprise Blédina dont le siège est à Limo-nest produit 500 000 petits pots par jour.

19ACTU LYONVendredi 19 mars 2021

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et celle de l’Agence locale de l’énergie et du climat (Alec), structure métropolitaine présen-te pour le diagnostic, la recherche de professionnels ou la recherche d’aides.

« 94 % du parc immobilier n’est pas aux normes. L’aide de l’État ne suffit pas, il faut aller plus loin. Et transformer la ville, immeuble par immeuble », explique Re-naud Payre, vice-président de la Métropole en charge de l’habitat, du logement social et de la politi-que de la ville.

Clémence OUTTERYCK

Le projet de rénovation énergétique de la maison a été élaboré autour de matériaux biosourcés, à l'image des panneaux de particules de bois apposés sur les façades.Photo Progrès/Clémence OUTTERYCK

S ans parler de la baisse des factures, entre réduction des

émissions de particules et amélio-ration du confort été comme hi-ver, la rénovation énergétique de l’immobilier représente pour tous un levier essentiel de la transition écologique. À Lyon, c’est même devenu primordial. « Nous sou-haitons que les délais soient rac-courcis sur les obtentions de per-mis de construire. Ces dossiers sont traités en priorité », annon-ce Raphaël Michaud, adjoint au maire chargé de l’urbanisme, du logement et de l’habitat.

C’est ainsi qu’il signait en dé-cembre son premier permis de construire, pour l’isolation du toit et des façades au 14, rue Mar-tin (3e). Comme un symbole, la maison, divisée en cinq apparte-ments en 2014, est située dans un quartier au patrimoine architec-tural protégé, à quelques encablu-res de la maison Berliet. Mi-mai, cette petite copropriété sera pa-rée de son nouvel habillage. Et avec lui, la promesse d’un été plus frais.

Un accès aux plus modestesEntre la façade en mâchefer de

1956 et le futur enduit de chaux, l’isolation sera assurée par 16 cm de fibre de bois, issue de déchets de scierie. « Ces panneaux sont moins déformables et bénéficient d’une forte inertie », souligne Ma-

thieu Cadic, copropriétaire et ini-tiateur du projet, avec son épouse architecte comme lui. Quatre à cinq ans de diagnostic, d’étude et de tractations avec les coproprié-taires ont été nécessaires pour convaincre, élaborer le plan de travaux et le penser le plus dura-ble possible.

« Le ravalement était de toute façon à faire. autant le valoriser. » Et d’utiliser un matériau biosour-cé lui ouvrant des bonus finan-ciers de 5 000 € par la Ville et autant par le dispositif métropoli-tain « Ecoréno’v », créé en 2015. Au total, la copropriété a reçu une enveloppe de 24 659 € sur les 131 000 € de travaux.

« 94 % du parc immobilier n’est pas aux normes. L’aide de l’État ne suffit pas »

Ainsi, Ville et Métropole agis-sent main dans la main pour ac-compagner les rénovations éner-g é t i que s . Eng agemen t de campagne de Bruno Bernard, Ecoréno’v évolue.

L’ambition est annoncée : ren-dre accessible au plus grand nom-bre la transition écologique des logements, quelle que soit l’échel-le. Et accompagner dans leur dé-marche l e s copropr i é t é s , bailleurs sociaux mais également les ménages les plus modestes, via une prise en charge financière

Lyon 3e

Copropriétaires, ils ont fait financer leur rénovation par les collectivitésLa Ville de Lyon et la Métropole multiplient les aides à destination des ménages et des bailleurs sociaux pour accélérer la rénovation énergétique des logements. Entre amplification du dispositif métropolitain Ecoré-no’v et bonus municipaux, les collectivités souhaitent accompagner la transition écologique du parc immobi-lier. Exemple avec cet immeuble du 3e arrondissement.

■Les nouvelles aides du dispositif Ecoréno’vLe budget est passé de 34 à 76 millions d’euros sur le mandat. Lors du mandat précédent, 16 000 logements avaient bénéficié d’aides, dont 60 % de copropriétés.● Copropriété et parc social (hors bonus) : 2 000 € par logement en cas de réduction énergétique de 35 %.3 500 € si le niveau « bâtiment basse consommation » (BBC) est atteint.Hors copropriété fragile et dégradée, le cumul entre MaPrimeRéno-v’copropriété et Ecoréno’v ne sera plus possible.● Maison individuelle (hors bonus) : de 3500 à 5000€ si un niveau BBC est atteint.2 000 € pour les ménages modestes si 3 postes de travaux sont engagés.

Repères

Il aurait menacé sa victime avec un couteau à cran d’arrêt et une bombe de gaz lacrymogène, mais sa tentative de vol d’un téléphone aurait échoué.Un jeune de 18 ans, sans domicile fixe, a été arrêté, moins d’une heure après les faits, dans la nuit de mardi à mercredi, par des policiers prévenus de l’agression. L’interpellation a eu lieu à 00 h 55 rue Paul-Bert (Lyon 3e). Le délit se serait lui déroulé dans le 2e.Le suspect était porteur d’un couteau et d’une bombe lacrymogène lors de son arrestation. Placé en garde à vue et auditionné, il a nié les faits. La victime a formellement reconnu son agresseur. Ce dernier devait être présenté au parquet ce jeudi, en vue d’une comparu-tion immédiate.

Lyon 2 e

Il menace sa victime avecun couteau pour voler un téléphone

On en parle depuis deux ans. C’est désormais d’actua-lité. Les sculptures des frères Coustou représentant le Rhô-ne et la Saône situées sur la place Bellecour, au pied de la statue équestre de Louis XIV, vont déménager d’ici à la fin de la semaine.

Direction : le musée des Beaux-Arts de Lyon où elles seront restaurées. Une réha-bilitation qui intervient dans le cadre de la 4e Convention

patrimoine 2019-2024 par la-quelle l’État et la Ville de Lyon associent leurs moyens financiers et leurs compéten-ces. Montant prévisionnel de c e t t e r e s t a u r a t i o n : 72 000 euros.

Installés au pied du grand escalier, à l’abri des intempé-ries et des dégradations, ces deux bronzes seront visibles de tous en dehors du par-cours payant du musée des beaux-Arts.

Pour mémoire, il est prévu que la statue équestre de Louis XIV, qui trône place Bellecour, fasse également l’objet d’une restauration d’envergure, à l‘image de cel-le qui a prévalu pour la fontai-ne Bartholdi place des Ter-reaux.

Une restauration qui se dé-roulera hors site et devrait durer quelques mois, au ter-me desquels la statue retrou-vera son emplacement.

Lyon 2e/ Lyon 1er

Au pied de Louis XIV, les sculpturesdes frères Coustou quittent Bellecour

20 ACTU LYON Vendredi 19 mars 2021

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« A u départ, je souhaitais travailler avec les ani-

maux… C’est la vie ! Sauf que dans les métiers de l’agriculture, il faut des terres et ma famille n’en avait pas. Mais au fur et à mesure que j’avançais, je me suis rendu comp-te que les plantes, c’est aussi la vie. Du coup, j’ai réfléchi à faire avec les plantes, ce que l’on fait avec les animaux… » Dans sa petite serre, au cœur des 300 mètres qu’il gère à côté de la Halle Girondins, dans le 7e, Nicolas Talliu est heureux. Dans ce petit espace, il est parvenu à réaliser son rêve : être à la fois gardien, mais aussi soigneur mais surtout, comme la SPA le fait avec les animaux, il parvient peu à peu à bonifier les rapports entre les humains et les plantes.

Après une scolarité faite entre la Côte-Saint-André, Chambéry et Genève autour de l’aménagement puis l’architecture du paysage, il multiplie les expériences. Systé-matiquement, il constate la con-frontation entre la nature et la vil-le. « On y développe de plus en plus l’agriculture, mais quid des plantes ? Il y avait la place pour ça et j’ai décidé de défendre le végétal en ville » explique-t-il.

Acheter une plante,ce n’est pas écologique

Travaillant chez un pépiniériste, il constate également qu’acheter une plante, ce n’est pas écologi-que. « Elles viennent de l’autre bout du monde, sont souvent peu ou pas acclimatée à la ville et les acheteurs ne savent pas les entre-tenir… » poursuit-il. « Il faut pen-ser local et changer les habitudes.

Par exemple, on peut bouturer pour en proposer des « loca-les » ! »

De plus les pépiniéristes se re-trouvent avec des plantes d’inté-rieur ou d’extérieur, non achetées et parfois fatiguées… et ils les jet-tent. « En fait, je suis parti du prin-cipe que si une plante ne se plaît pas chez quelqu’un, elle peut se plaire chez quelqu’un d’autre ! Et comme à la SPA, je les récupère, les rachète, je fais des avoirs pour

les particuliers, les retape et les remets en vente. Je suis devenu un broc-planteur ! »

Dépassé par le succèsUn deuxième marché qui satis-

fait tout le monde… Le week-end dernier, il a été dépassé par son succès, réalisant en un week-end le chiffre d’affaires d’un mois. « Le marché existe, mais il faut sensibi-liser le public. Acheter des plantes de second main, moins chères, pas

toujours très belles au départ mais qui peuvent s’épanouir et rendre son propriétaire heureux. La SPA le fait à sa manière… c’est aujour-d’hui le but de la SPV ! » conclut-il.

David TAPISSIER

SPV, 14 rue Crépet à Lyon 7e. Ou-vert de 10 à 17 heures. Site inter-net : www.societeprotectricedesve-getaux.com Le 20 et 21 mars, lancement du printemps avec ani-mations et événements.

LYON 7e

Inspiré par la SPA, il bonifie les rapports entre hommes et plantesDepuis quelques jours, Nico-las Talliu rachète, soigne et revend à des tarifs préféren-tiels des plantes d’intérieur et d’extérieur au cœur du 7e arrondissement. À la fois « plante-sitter » et « broc-planteur », le créateur de la Société protectrice des Végé-taux (SPV) répond à une demande grandissante. Expli-cations.

Nicolas Talliu dans sa serre. Photo Progrès/David TAPISSIER

En juin dernier, Nicolas Talliu devient le premier « plant sitter » à Lyon. Un passionné, gardien des plantes d’intérieur, qui arrose, entretient et envoie même des photos lorsque fruits ou fleurs apparais-sent, pour des tarifs qui vont de 1 à 3 € par jour, en fonction du nombre de plantes sous sa surveillance.Sans aucune communication, il fait un bel été. « Avant de vendre, j’ai commencer par garder et entretenir environ 400 plantes, c’est plutôt bien pour un démarrage, d’autant plus que la Covid a tout chamboulé, les gens ne sont pas partis en vacances et aujourd’hui restent chez eux », explique-t-il. Pour-tant, il est confiant pour l’été prochain. « Tous les

retours que j’ai eus de personnes qui m’ont fait confiance sont bons… et le bouche-à-oreille fonc-tionne en ce domaine ! Aujourd’hui, j’ai encore une dizaine de plantes en pension dans le bâtiment de la Halle Girondins, de personnes qui sont parties pour un long séjour. Mais c’est en général plutôt saison-nier et je songe déjà à prendre quelqu’un pour m’aider durant l’été. » Toutes les plantes d’intérieur sont en effet stockées à l’abri, dans la halle. Selon les espèces, les besoins en soleil sont différents et elles sont disposées aux quatre coins de l’établissement, pour le plus grand plaisir des occupants du lieu.

D.T.

Le Gardien des Plantes : une pensionpour les espèces d’intérieur

Le Point du Jour orphelin d’un marchand de journaux : c’est bien-tôt fini. Un kiosque va être installé place Bénédict-Teissier.

Il y a un peu plus de dix-huit mois, le quartier avait vu fermer sa Mai-son de la Presse, alors qu’elle répon-dait dans l’évidence à un véritable besoin. Le dernier gérant, accablé par l’augmentation brutale du loyer, avait dû stopper son activité. Les élus de l’époque s’étaient empa-rés du dossier pour trouver une so-lution avec le propriétaire. Les né-gociations n’avaient pas abouti ni l’espoir de trouver une solution an-nexe chez un commerçant avoisi-nant.

L’annonce de l’installation du kiosque a été effectuée en conseil d’arrondissement du 5e le jeudi 11 mars. Un kiosque de forme « rec-tangulaire » va être relocalisé place Bénédicte Tessier dès cet été 2021. Le vendeur de journaux ne devrait pas manquer de travail car les pro-grammes immobiliers en construc-tion au centre du Point du Jour vont apporter des centaines de nou-veaux arrivants… Cependant la tendance lyonnaise est que les kios-ques tirent peu à peu le rideau sur leur activité. Sur le 5e, il y a dix ans, un kiosque avait été mis sur la place Trion : l’expérience avait duré six mois et s’était soldée par un échec.

Le kiosque de la place le Viste est un des seuls représentants des kiosques de presse lyonnais. Photo Progrès/Eric BAULE

Lyon 5e

Un kiosque à journaux bientôt au Point du Jour

Lancée par les établissements du Louvre Hotel Group à Lyon, du 15 au 18 mars, l’opération solidaire au profit d’étudiants est prolongée jusqu’au mercredi 24 mars, au Campanile Perrache de la place Carnot. Au vu d’une récolte de dons plus importante que prévu, via des stickers déposés dans les boîtes aux lettres des résidents et commerçants locaux, 300 étudiants vont pouvoir bénéficier de cette aide au lieu des 200 qui en ont déjà profité. Florian Veyrier, le directeur, rappelle qu’il suffit de s’inscrire sur le site (yurplan.com/orga/Hotel-Campanile-La-Clairiere/12343#/).

Lyon 2e

50 % d’étudiants en plus pour les paniers solidaires du Campanile Perrache

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L’association Mon marché Mon plaisir organise une col-lecte de produits alimentaires et de vêtements pour les étu-diants en précarité, place Am-broise-Courtois, le samedi 20 mars de 7 h 30 à 13 heures. « C’est le Collectif de solidarité étudiante qui se chargera de la collecte et de la redistribution auprès des étudiants, à la Mai-son Ravier à Lyon 7 », détaille Pascal Serre, président de l’as-sociation Mon marché Mon plaisir, qui regroupe l’ensemble des commerçants du marché de la place Ambroise-Courtois. « Des fournisseurs donneront de la farine et du sucre par kg. Les grossistes du marché de gros participeront. » Une ac-tion dans le même esprit avait été menée en décembre der-nier, au profit des soignants.

Le Collectif de solidarité étu-diante, qui sera sur place pour la récolte des dons alimentai-res, a été créé par deux ensei-gnantes-chercheuses de la fa-culté de droit de l’université Jean-Moulin, et des étudiants, au printemps dernier. Il distri-bue chaque semaine des den-rées et des produits d’hygiène et d’entretien à plus de 350 étudiants en situation de pré-carité. « Des familles parrai-nent un étudiant(e) venu(e) parfois de très loin, en lui four-nissant l’appui humain dont il ou elle a besoin pour découvrir la culture française et faire face dans de meilleures conditions au défi colossal que représente cette année universitaire hors normes », détaillent les res-ponsables de l’association.

De notre correspondant(e) Dominique CAIRON

Samedi 20 mars de 7 h 30 à 13 heures, place Ambroise-Courtois

Lyon 8e

Mon Marché Mon Plaisir mobilisé pour les étudiants

Des investissements devraient être annoncés au cours du man-dat. Et notamment pour l’école Jean-de-la-Fontaine, établisse-ment pour lequel l’exécutif ad-met être vigilant puisqu’il l’avait inscrit dans ses priorités. Elle le reste mais «le groupe scolaire étant placé dans le contexte ur-banistique de l’îlot Pernon», c’est un peu plus compliqué.

Le projet de rénovation, piloté par Grand Lyon Habitat, entraî-ne quelques réticences du côté des nouveaux élus et semble bel et bien être au point mort. « Le problème de l’école, c’est quand même ce point d’interrogation sur l’évolution du projet qui n’est pas immédiat alors que l’école, elle, a besoin d’être réno-vée dans le mandat. » Elle est retenue mais n’est pas annon-cée dans les programmations, pour le moment.

On va aussi planter à la Croix-Rousse. C’est un nouvel espace vert, ou plutôt des jardins parta-gés qui verront le jour rue Hen-ri-Gorjus, tandis qu’un chemi-nement reliant le quai Gillet au quai d’Herbouville va être mis en forme, proposant aux mar-cheurs un nouvel axe Est-Ouest. Des petites forêts urbaines sont programmées dans deux sec-teurs placés rue Dumont-d’Ur-ville et rue Bony.

Et puis il y a le boulevard dont les trottoirs devraient être très prochainement rendus aux seuls piétons. Des travaux d’électricité pour le marché sont à réaliser, l’asphalte abîmé sera refait et des plantations instal-lées. Il manque aujourd’hui plus d’une centaine d’arbres pour re-constituer l’alignement histori-que du boulevard.

Aline DURET

I ci, pas de grosses réhabilita-tions d’écoles ou d’équipe-

ments sportifs. La colline au-rait-elle donc été oubliée ? Maire de l’arrondissement Ré-mi Zinck explique : « globale-ment les PPI du 4e n’ont jamais été très élevées, ce n’est pas un arrondissement qui bénéficie de gros investissements, d’une part parce qu’il est déjà beaucoup construit et d’autre part parce que le niveau de la population, n’augmente pas. C’est sur l’ani-mation, plutôt qu’on est attendu auprès des habitants, il y a un tissu associatif fort qui est im-portant, dynamique. »

Et l’école Jean-de-la-Fontaine ?

Des projets seront lancés tout de même, et force est de consta-ter que tous les investissements concernant la Croix-Rousse sont liés au patrimoine immobi-lier. Écoles, équipements petite enfance, gymnase, mairie de 4e, villa Gillet… Quelques regrets se font sentir, principalement sur les projets de rénovation des équipements sportifs. Pas rete-nus. « On avait des espoirs sur le gymnase René-Baillieu» (rue Philippe-de-Lassalle), confirme le maire. Même déception du côté des écoles. Enfin pas tout à fait.

LYON 4e

Tous les investissements sont liés au patrimoine immobilierQuels sont les projets qui vont être réalisés au cours de ce mandat dans les arrondis-sements ? On en a désormais une idée plus précise, via deux rapports présentés en conseils d’arrondissement, le plan de mandat de la Ville et la programmation plurian-nuelle des investissements. Tour d’horizon dans le 4e.

Le 3e étage de la villa Gillet sera réhabilité complètement. Photo Progrès/Aline DURET

Des travaux sont prévus au restaurant scolaire de l’école Jean-de-la-Fontaine et au groupe scolaire Cornier. Là, il s’agit d’intervenir sur des questions de conservation du patrimoine. Un chantier sur la toiture du gymnase Mauri-ce-Scève est également pro-grammé.Du côté des projets liés à la nature en ville, c’est un squa-re qui sera créé sur un empla-cement réservé situé au 55 rue Henri-Gorjus. Un bud-get est affecté au parc de la Cerisaie pour un plan de ges-tion, boulevard de la Croix-Rousse, sur une opération de requalification des installa-tions électriques et de l’éclai-rage, et sur la voie verte à aménager entre le Rhône et la Saône.La villa Gillet bénéficiera d’une réhabilitation complète du 3e étage. C’est aussi de ré-habilitation dont il s’agit pour le théâtre de la Croix-Rousse avec une mise en accessibili-té. Des travaux de conserva-tion et d’amélioration seront engagés à la mairie du 4e.Enfin, la Croix-Rousse verra la création d’une maison fa-miliale intergénérationnel-le, d’un relais d’assistante ma-ternel le , t andis qu’une rénovation de locaux est pré-vue à l’Établissement d’ac-cueil du jeune enfant (EAJE) Saint-Bernard.

Une petite place pour la nature

Les deux élus du groupe Progres-sistes et Républicains n’y croient pas et voteront contre, Anne Pellet (groupe Droite, Centre et Indépen-dants) un peu plus, mais elle s’abs-tiendra. Ce n’est pas franchement une surprise, l’opposition n’est pas convaincue par les propositions du plan de mandat et de la PPI. Sylvie Palomino a ainsi développé à peu près tous les arguments évoqués dans les autres arrondissements. La fonte de l’autofinancement, une dette prête à s’envoler, un plan de mandat « plein de bonnes inten-tions mais trop sectaire et peu ex-

plicité » et une PPI que l’élue envi-sage comme « une programma-tion pluriannuelle d’investisse-ments virtuels ». Saluant tout de même le projet de transformation de la villa Gillet pour la culture, l’élue constate : « Nous n’avons aucune vision dans le document des priorités d’investissement pour notre arrondissement. »

Alors, les interrogations pleu-vent : qu’en est-il de l’aménage-ment du quartier Pernon, de la ré-habilitation des écoles ? Quel plan de rénovation pour les équipe-ments sportifs ? Quel avenir pour

les équipements liés à la petite en-fance ? Quelle coopération Ville/Métropole pour l’aménagement du boulevard de la Croix-Rousse ?

De son côté Anne Pellet consta-te. « Tout ce qui touche à la vie quotidienne des gens, on ne le res-sent pas, tout est axé sur l’environ-nement, on oublie le reste des cho-ses. » Et de souligner ce « ton dramatique » utilisé par la majorité pour évoquer le dérèglement cli-matique et social. « Dans la pério-de que nous traversons, ce n’est pas fait pour nous aider à en sor-tir. »

« Tout est axé sur l’environnement, on oublie le reste des choses »

23ACTU LYON ARRONDISSEMENTS ET CALUIREVendredi 19 mars 2021

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Jeudi matin, les paysagistes de l’entreprise Chazal mettaient en pleine terre des arbres aux essen-ces variées sur 4 emmarchements de la place nautique. En face, les six premières fosses réalisées sur l’esplanade François Mitterrand attendaient de nouveaux sujets. « Dans le milieu de la semaine

prochaine, tous les arbres de la darse seront plantés » assure un spécialiste. Au final 46 spécimens seront plantés : 29 sur la darse et 17 sur l’esplanade François Mitter-rand. Des arbres qui feront le bon-heur des adeptes des repas rapides lors de la pause méridienne ou des amateurs de repas tirés du sac.

Dans environ une semaine, les emmarchements de la darse offriront un aspect moins minéral. Photo Progrès/Jean GARAVEL

Lyon 2e

Confluence : des arbres de part et d’autre de la place nautique

Pour les usagers des transports en commun, c’est un repère qui bouge : ce lundi 15 mars, la ligne S5 (Caluire Bords de Saône - Vieux Crépieux) a changé de terminus sur la commune de Caluire.L’arrêt « Caluire Bellerive » devient le terminus de la ligne et voit sa dénomination tranformée en « Caluire Bords de Saône ».L’arrêt de passage « Caluire Bellerive » de la ligne 40 (Bellecour – Neuville) voit également sa dénomination être modifiée pour devenir « Caluire Bords de Saône ».L’actuel arrêt « Caluire Bords de Saône » (ancien termi-nus) de la ligne S5, situé sur la rue Lucien-Maître, change de nom en devenant l’arrêt « Caluire Rochette Cercle d’Aviron ».Cet arrêt est désormais un arrêt de passage.

CALUIRE-et-CuireDu changement sur les lignesde bus S5 et 40

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24 ACTU VILLEURBANNE Vendredi 19 mars 2021

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en place pour aider ces étu-diants, explique Muriel Bal-derer, cuisinière de forma-tion et monitrice à l’Esat. Mais pas question de rester un jour sans service à l’Esat. Nous servons 150 repas quo-tidiens pour tous ceux qui travaillent ici et nous confec-tionnons 30 plateaux-repas

pour des entreprises. Il s’agit finalement d’une mobilisa-tion de l’ensemble de l’éta-blissement autour de ce pro-jet, car le jour de distribution, les ouvriers de l’atelier-cuisi-ne ne sont pas là. Ce sont alors les ouvriers d’autres ateliers qui servent les re-pas ».

Les moniteurs se sont rap-prochés d’une épicerie soli-daire, Agoraé, qui vient en aide aux étudiants. Ils ont également sollicité les four-nisseurs traditionnels de l’atelier-cuisine qui ont tous joué le jeu pour fournir les denrées et produits frais gra-tuitement, et même prêter un

Le service va bientôt commencer. Photo Progrès/M. M.

M ardi, dans l’atelier-cuisi-ne de l’Esat (Etablisse-

ment et service d’aide par le travail) de Rillieux-la-Pape, on s’active. Les menus sont élaborés, il faut maintenant passer à la préparation. Ai-dés de leurs moniteurs, 13 ouvriers (c’est ainsi que sont appelés les travailleurs en si-tuation de handicap) prépa-rent 70 plateaux-repas à des-tination d’étudiants, qui traversent actuellement une période très difficile.

« Une mobilisation de tous »

« Sensibles à cette précari-té, nous avons réfléchi à ce que nous pourrions mettre

camion – frigo pour l’achemi-nement des paniers repas vers les lieux de distribution.

Une distribution à Bron et Villeurbanne

Mercredi, les repas ont été distribués à Bron et Villeur-banne. Au menu : aiguillette de poulet pané au gingembre ou filet de saumon meunière, accompagnés de farfalle aux petits légumes, fromage et sa-lade de fruits frais. Cette dis-tribution a été l’occasion pour les ouvriers de sortir un peu de leur quotidien et sur-tout d’aller à la rencontre de l’autre.

« Beaucoup n’imaginaient pas que les étudiants puis-sent se trouver dans de telles difficultés », précise le se-cond moniteur du groupe, Sébastien Delannoye.

En tendant le sac, ils pou-vaient se montrer f iers d’avoir travaillé pour aider quelqu’un.

M. M.

RILLIEUX-LA-PAPE/BRON/VILLEURBANNE

Ils mitonnent des repas pour aider les étudiantsA l’Esat La Roue-Lafon, les travailleurs en situa-tion de handicap de l’ate-lier cuisine se sont mobi-lisés pour préparer et distribuer un repas com-plet à 70 étudiants en précarité.

Bel engagement social dont a fait preuve l’équipe de l’Esat La Roue-Lafon (lire par ailleurs). Et au moment de distribuer les 35 papiers repas* qu’ils avaient minutieusement préparés, aucun ne boudait son plaisir. « Le peu que l’on a on est trop content de le partager » déclarait l’un.« On a fait ça et ça vient du fond du cœur. Ça nous touche beaucoup car on sait que c’est difficile pour les étudiants en ce moment », constatait un autre. Satisfaits d’avoir pu expliquer leur travail à l’Esat et qu’ils étaient aux étudiants, tous déclaraient « c’était un bon moment, nous sommes prêts à recommencer ». De son côté, la jeune Iranienne, Atheh, étudiante à l’Université catholique était plutôt émue de recevoir son panier. Sans petit job, Atheh déclare « ne pas pouvoir manger tous les jours ». Repartir avec une belle part de poulet lui a réchauffé le cœur. « Merci beaucoup à tous ceux qui nous aident » a-t-elle confié en repartant.

C.L.

*35 autres repas étaient aussi distribués à l’Agoraé de Villeurbanne.

Les ouvriers de l’Esat, prêts pour distribuer les paniers repas qu’ils ont préparé à destination des étudiants. Photo Progrès/Christelle LALANNE

« Le peu qu’on a, on est content de le partager » ■Un Esat né d’une fusion

L’Esat La Roue-Lafon est le résul-tat de la fusion de deux sites, à Rillieux (La Roue) et à Villeurban-ne (Robert-Lafon).L’Esat de Rillieux-la-Pape est ou-vert depuis 1976 et accueille 150 travailleurs en situation de handi-cap (ouvriers). Il emploie 30 sala-riés encadrants. Les pôles d’activi-tés sont : conditionnement ; connectique électrique ; tri de courrier et reprographie ; cuisine et restauration.Le site de Villeurbanne est ouvert depuis 1982 et accueille 102 tra-vailleurs en situation de handi-cap. Il emploie 28 salariés enca-drants. Les pôles d’activités sont : la mise sous pli, le mailing et le rou-tage ; la blanchisserie ; la couture en petites et grandes séries ; l’im-primerie, la reprographie, l’im-pression numérique ; le condi-tionnement alimentaire ; la collecte de papier et l’entretien d’espaces verts. Avec de nom-breux autres établissements d’ac-compagnement, ils sont placés sous l’égide de l’Alged (Associa-tion lyonnaise de gestion d’éta-blissements pour personnes défi-cientes). « Une association de familles, c’est important de le sou-ligner », insiste Claire Guérin, di-rectrice de l’Esat La Roue-Lafon.

REPÈRE

C’est en partenariat avec l’Agoraé que la distribution des paniers re-pas s’est réalisée ce mercredi matin. Cette épicerie solidaire, destinée à venir en aide aux étudiants les plus précaires (moins de 300 euros en reste à vivre mensuels), a ouvert ses portes sur le campus de l’université Lyon 2 à Bron, l’an passé.

Présente sur le campus de la Doua à Villeurbanne, l’épicerie est aussi un pôle d’informations et de détente où se déroulent régulière-ment des activités diverses et gra-tuites. Et « pour les étudiants en très grande difficulté, l’Agoraé pro-pose aussi un accompagnement so-cial » souligne Eva Cafaxe. En ser-

vice civique dans la structure, la jeune femme s’est chargée de con-tacter les étudiants bénéficiaires de l’épicerie solidaire pour cette distri-bution de paniers repas.

« Nous avons 75 inscrits en ce moment, mais cela fluctue toute l’année » admet-elle. Inscrite dans un projet national de la Fage (Fédé-ration des associations générales étudiantes), l’épicerie solidaire est gérée par le Groupement des asso-ciations et élus étudiants de lyon indépendants et Solidaires (Gae-lis).

C.L.

Plus d’infos : gaelis.fr/agorae-2

Eva Cafaxe effectue son service civique à l’Agoraé. Elles accueillaient ce mercredi 17 mars à l’Université Lyon 2, les étudiants bénéficiaires des paniers repas. Photo Progrès/Christelle LALANNE

Agoraé, épicerie solidaire ouverte à tous les étudiants de la Métropole

25ACTU VILLEURBANNEVendredi 19 mars 2021

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■Il tente de prendre la fuite avec de la drogue

Le lundi 15 mars, en milieu d’après-midi, dans le quartier des Buers, les policiers ont in-terpellé un jeune homme de 18 ans alors qu’il tentait de pren-dre la fuite avec un sac. À l’inté-rieur, plus de 100 grammes de résine de cannabis et d’herbe conditionnée en sachets pour la revente. L’individu a fait l’ob-

jet d’une Comparution sur re-connaissance préalable de cul-pabilité (CRPC) et d’une Con-vocation par officier de police Judiciaire (COPJ).

■Trois mineurs interpellésLe mardi 16 mars, trois indivi-

dus âgés de 16 ans ont été inter-pellés par les policiers alors qu’ils tentaient de pénétrer dans des boxes, dans le sous-sol

d’immeubles du secteur de la rue des Fontanières et de la rue Raspail. Une victime a porté plainte pour un vol de vélo, les auteurs présumés ont partielle-ment reconnu les faits. Les trois mineurs ont été mis en examen.

■Opération de police au Tonkin

Le mercredi 17 mars, une opération de police s’est dérou-

lée dans le secteur du Tonkin. Un individu a été interpellé avec 69 grammes de résine de cannabis en sa possession. 200 grammes de résine de cannabis et d’herbe ont été découverts lors de cette opération. Deux individus ont également été in-terpellés dans un garage d’im-meuble, ils étaient suspectés d’avoir commis deux vols à la roulotte le jour même.

VILLEURBANNE

Des interpellations pour vols et trafic de drogueaux Buers, aux Poulettes et au Tonkin

citoyenne, c’est 500 à 1 000 eu-ros pour un logement bien isolé.

Précarité économiqueet écologique

Abdelkarim El Hani, prési-dent d’Alliance citoyenne à Jac-ques-Monod, évoque une crise économique pour ces foyers qui consacrent 15 à 20 % de leurs revenus pour se chauffer. Pour lui, il s’agit aussi d’une crise éco-logique : « Plus de 1 100 tonnes de CO2 sont générées chaque année dans ces logements. »

À 72 ans, Mehemed vit dans le

même logement depuis trente-sept ans. « Je suis là depuis la création et je n’ai jamais vu une seule rénovation, ne serait-ce que de la peinture. » Une bé-quille à la main, le vieil homme « ne quitte jamais [sa] couvertu-re » quand il est chez lui.

Accompagnée de son fils de 7 ans qui « en a marre d’avoir froid », Naouel ne conçoit pas de « continuer à vivre dans un environnement aussi malsain, nos enfants sont trop souvent malades ».

Laurie ABADIE

Yanis, 7 ans, a décidé de faire ces pancartes pour alerter sur sa situation et notamment celle de sa mère. Naouel en a marre que sa famille ait froid et que les factures ne cessent de grimper. Photo Progrès/Laurie ABADIE

Le bailleur social Est Métro-pole Habitat (EMH) a racheté les derniers logements sociaux du quartier Jacques-Monod à Alliade en 2019. « La réhabili-tation du quartier est prévue, mais c’est long à entreprendre. Les études sont en cours », pré-cise Agnès Thouvenot, adjoin-te à l’Urbanisme, l’Habitat et la Transition écologique.

12 millions d’euros de travaux

La Métropole est « tout à fait au courant des questions soule-vées par les habitants » et « en-tend leur urgence mais on ne peut pas aller plus vite ». Mê-me si elle ne prévoit pas de rencontres avec eux, elle suit celles organisées par la Ville et EMH.

Le budget prévisionnel est établi à 51 000 € pour chacun des 244 logements, soit 12 mil-lions €. En urgence, 500 000 €

ont été débloqués par EMH pour le remplacement de chau-dières et l’étanchéité des toitu-res.

« On ne peut pas réhabiliter dans l’urgence »

« On peut faire des répara-tions mais pas une réhabilita-tion totale, on doit suivre des étapes réglementaires », affir-me Céline Reynaud, directrice d’EMH. Les travaux complets sont programmés pour 2025. « Les délais sont ceux observés dans tout autre projet de cette ampleur », souligne la Métro-pole, qui œuvrera notamment sur les abords de la résidence, ses accès et sa sécurisation.

La Métropole, le bailleur et la Ville vont établir un comité de pilotage en juin afin de lancer les démarches. La Ville est fa-vorable à l’inclusion de repré-sentants du quartier dans cette cellule.

Mathieu Garabedian, adjoint à la Solidarité, Agnès Thouvenot, adjointe à l’Urbanisme, l’Habitat et la Ville durable, ainsi que Jonathan Bocquet, adjoint aux Travaux, aux Finances et à la transition démocratique. Les élus ont écouté les doléances des manifestants sur le parvis de la mairie. Photo Progrès/Laurie ABADIE

L es habitants du quartier Jac-ques-Monod ont mené une

manifestation ce mercredi 17 mars pour dénoncer leurs conditions de vie et réclamer la rénovation de leurs logements sociaux, gérés par Est Métropo-le Habitat. Ils avaient déjà initié une action de revendication en juillet. Des réparations d’urgen-ce ont été faites et des travaux seraient prévus pour 2025 (lire par ailleurs) ; une date bien trop lointaine pour ces locataires.

« Les murs sont noirs de moisissures »

La résidence, construite dans les années 1980, héberge plus de 240 familles, qui se disent en situation de précarité énergéti-que. « Il n’y a pas d’isolation, les murs sont tout le temps mouillés, on sent le froid passer autour des fenêtres, explique Assina, qui habite au rez-de-chaussée du bâtiment 30 depuis dix-neuf ans. Le plafond et les murs sont noirs de moisissures. C’est invivable ! Chaque année, il faut que je refasse les peintu-res de l’appartement. »

Dans son T3, elle dit dépenser jusqu’à 2 400 € par an rien que pour le chauffage. D’après les calculs de l’association Alliance

Villeurbanne

Rénovation du quartier Monod : les habitants ne veulent plus attendreLes habitants du quartier Jacques-Monod alertent leur bailleur sur la précarité éner-gétique des appartements. Le quartier doit être entière-ment repensé et les travaux doivent démarrer en 2025. Un délai trop long pour les résidents, mais les collectivi-tés disent ne pas pouvoir accélérer les démarches.

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RHO26 - V1

■Cherki espère jouer contre NeymarDans un entretien accordé aux médias du club, Ra-yan Cherki est revenu sur ses débuts en pro il y a bientôt un an et demi, et avoue avoir beaucoup appris. « Je prends ce qu‘il y a à prendre. Je gratte ce que je peux au quotidien », dit-il. Avant le choc con-tre le PSG, il se montre plutôt optimiste : « Sur un match, tout est possible. J’espère que Neymar sera là. L’année dernière en Coupe de France, j’étais dans les tribunes, j’espère que cette fois je serai sur le terrain. »

■Joueur du mois de février : Memphis 3eC’est Kylian Mbappé qui a remporté le trophée UNFP du meilleur joueur de L1 en février avec 39 % des voix, devant Wissem Ben Yedder (33e), et Mem-phis Depay (28 %).

■OL Fondation soutient des actions dans des écoles de l’Est lyonnaisOL Fondation et la Fédération Léo Lagrange ont signé une convention de partenariat pour soutenir le

développement sur le territoire du programme d’Education Relative à l’Environnement : « Carbo-ne Scol’ERE France ». Le soutien financier apporté par OL Fondation permettra la prise en charge de l’animation dans une dizaine d’écoles élémentaires de l’Est de la Métropole lyonnaise.

Neymar de retour à la compétition dimanche face à l’OL ? Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

OL infos

D imanche soir, au coup de sifflet final du choc OL - PSG, Léo

Dubois, Presnel Kimpembe et Ky-lian Mbappé pourront passer à au-tre chose. Le Lyonnais et les deux Parisiens rejoindront directement dès le lendemain le rassemblement des Bleus, passant d’une bulle à l’autre, après une courte nuit en fa-mille.

« Une fois dans la bulle, personne ne sort et personne ne rentre », a précisé Didier Deschamps au siège de la FFF ce jeudi. Le retour des sélectionnés se fera de la même ma-nière le 1er avril. C’était la condition pour s’épargner une septaine après les matches hors Union Européen-ne, suite à la dérogation accordée par la France.

À ce jour, 5 joueurs seulement partent en sélection

À son retour de Bosnie, Dubois sera donc bien disponible pour l’OL. Trois autres joueurs français pourront aussi voyager : Houssem Aouar, avec les Espoirs en Hongrie, Rayan Cherki, en stage avec les U19 à Bourges, et Malo Gusto, avec les U18 à Ploufragan et Caen. Jason Denayer pourra aussi faire son sac puisque la Belgique ne jouera que dans l’UE.

Pour les autres, faute d’accord à ce jour entre le ministère et les fédéra-tions, la porte est fermée. Cela con-cerne Sinaly Diomande et Maxwel Cornet (Côte d’Ivoire), Karl Toko Ekambi (Cameroun), Tino Kade-were (Zimbabwe), Malcolm Barco-la (Togo), Djamel Benlamri et Islam Slimani (Algérie), pour les qualifi-cations à la CAN, Anthony Lopes et Memphis Depay, puisque le Por-tugal et les Pays-Bas vont jouer en Serbie et en Russie.

Ce « deux poids, deux mesures » questionne bien sûr d’un point de vue éthique. Diomande, Slimani et

Kadewere ont même réagi sur les réseaux sociaux, retweetant une dé-claration de Bruno Genesio : « la meilleure solution serait peut-être de reporter la journée (de Ligue 1) après la trêve, pour que tous les joueurs puissent partir […] je ne vois pas pourquoi les internatio-naux français pourraient partir en sélection et pas les Africains, je ne trouve pas ça très logique et cor-rect. »

« Si je me mets à la place des au-tres sélectionneurs, c’est normal qu’ils veuillent avoir leurs meilleurs joueurs. Mais les accords ne sont

pas simples à trouver. Cela repré-sente plus de 200 joueurs dans les clubs français », poursuit Des-champs.

Du côté de l’OL, qui compte des internationaux de 11 pays, on pré-cise que le club « a été un des seuls clubs à pousser pour que la situa-tion change. Les joueurs sont atta-chés à ces parenthèses internatio-nales, par rapport à leur culture, leurs origines ». Une manière d’ad-mettre l’injustice, et même le sens discriminatoire d’une mesure dont il subit aussi les conséquences.

Jean-François GOMEZ

Rayan Cherki, Jason Denayer et Léo Dubois sont, avec Houssem Aouar et Malo Gusto, les seuls joueurs que l’OL peut libérer pour les matches internationaux. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

Football/Olympique Lyonnais

L’OL contraint de limiter les sorties de ses internationauxLéo Dubois, appelé chez les Bleus, Houssem Aouar, Rayan Cherki, Malo Gusto et Jason Denayer sont à ce jour les seuls internationaux de l’OL autorisés à re-joindre leurs sélections lundi. Pour tous les autres, c’est très mal engagé.

Dans un communiqué, l’UNFP a partagé « la légi-time incompréhension des internationaux autres que français de nos cham-pionnats, appelés à dis-puter des rencontres hors UE ». Elle « comprend et partage leur détresse et leur colère, notamment manifestées auprès d’elle par les sept joueurs lyon-nais concernés, et sou-tient leur démarche après s’être vus signifier l’inter-diction de rejoindre leur sélection à laquelle ils sont attachés. »l’UNFP insiste pour que l’État accorde les mêmes dérogations à tous les joueurs quand les condi-tions sont respectées par les fédérations.

InternationauxL’UNFP réagit

27Vendredi 19 mars 2021

RHO27 - V1

En fin de contrat et hormis une hypothétique prolongation, Memphis Depay va vivre son dernier OL-PSG ce dimanche soir, en attendant une éventuelle confrontation en Coupe de France. Pour Kylian Mbappé, rien ne dit que l’issue ne sera pas identique. Le natif de Bondy, qui est lié au PSG jusqu’au 30 juin 2022, s’est laissé le temps de la réflexion avant de resigner ou demander son transfert…

Leur dernier choc ?

Memphis Depay et Kylian Mbappé se sont affrontés à six reprises, uniquement en championnat. Dans leur fa-ce-à-face, le Batave est large-ment dominé par son rival de la capitale, qui mène 4 victoires à 2 (dont une dans les rangs de l’AS Monaco).

Le champion du monde français se montre à l’aise face à l’OL, le deuxième club après Dijon contre le-quel il a le plus marqué en professionnel. Mbappé, qui a frappé neuf fois en autant d’apparitions contre l’Olym-pique Lyonnais doit cette belle ligne de statistiques à un quadruplé réussit le 7 oc-tobre 2018 en L1 (5-0) et un triplé accomplit le 4 mars 2020 en demi-finale de la Coupe de France (1-5). À 22 ans, le phénomène est déjà le 3e meilleur buteur du PSG

contre Lyon (5 unités com-me Ibrahimovic, Pauleta et Bianchi), derrière Dahleb et Cavani (6).

Un but, mais quel but !Dans la confrontation

avec Paris, Bernard Lacom-be domine le classement des buteurs rhodaniens (7), loin devant Memphis. En 8 ap-paritions, toutes compéti-tions confondues, ce der-nier n’a trouvé la faille qu’une seule fois, mais de quelle manière ! Le soir du 21 janvier 2018, Mbappé avait quitté la pelouse de Décines (blessé en première période après un choc avec Anthony Lopes) quand Memphis a surgi dans les arrêts de jeu pour offrir la victoire à l’OL d’un tir fra-cassant (2-1).

T.A.

Le Batave battu au face-à-face

l’homme aux tatouages. Leader d’attaque d’un Paris moins do-minateur, il a compilé 18 réali-sations et 6 caviars. C’est moins impressionnant que son rende-ment des trois dernières années (0,75 but par match contre 1,13 en 2018-2019). Mais l’affront de l’aller, autant que l’urgence de résultat, devrait décupler ses forces, dimanche au Groupa-ma Stadium.

T.A.

Memphis Depay célèbre le but de Tino Kadewere lors de la victoire à l’aller au Parc des Princes. Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

I ls pètent la forme ! Memphis Depay ne se ressent pas du

tout de sa rupture du ligament croisé antérieur du genou gau-che, survenue le 15 décembre 2019. Depuis son retour, le Né-erlandais a disputé toutes les rencontres officielles de l’OL, mis à part le 16e de finale de la Coupe de France contre So-chaux (5-2), le 6 mars dernier. Face à un adversaire aborda-ble, Rudi Garcia avait laissé souffler son capitaine en le maintenant sur le banc.

Kylian Mbappé dégage autant d’énergie et d’envie que son ho-mologue néerlandais, après un début d’exercice marqué par une infection à la Covid-19, sui-vie d’une blessure musculaire à la cuisse en novembre. Mauri-cio Pochettino pensait l’écono-miser mercredi en Coupe de

France face à Lille (3-0), mais la sortie prématurée de Mauro Icardi (38e) a contrarié les plans de l’entraîneur argentin. Jamais rassasié, l’intéressé en a profité pour ajouter un nou-veau doublé à sa collection.

Le Parisien devance de peu le Lyonnais

Pour sa part, Memphis Depay marche sur les traces de sa meilleure saison dans l’élite. En 2017-2018, l’ancien joueur de Manchester United s’était mon-tré décisif à 28 reprises (19 buts et 9 passes) en 36 apparitions. À neuf journées de la fin, l’atta-quant des Gones a déjà été im-pliqué dans 23 réalisations lyonnaises (14 buts et 9 passes). Pour conduire l’OL au titre, l’artilleur en chef de la Ligue 1 au nombre de tirs (84 dont 37 cadrés) devra poursuivre ses ef-forts. En tête du classement des offrandes (9), il est tout proche de battre son plus haut total sur un exercice (10 en 2018-2019).

De son côté, le glouton pari-sien a connu plus d’absence (4 matches), mais devance de peu

Football/Ligue 1

Memphis/Mbappé : duel au sommetL’attaquant du PSG, meilleur buteur de la Ligue 1, et le capitaine de l’OL, en tête des délivreurs de passes décisi-ves, abordent le choc de dimanche soir, crucial pour le titre, dans les meilleures dispositions.

Kylian Mbappé. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

28 SPORTS LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

RHO28 - V1

Le match OL-PSG de dimanche sera arbitré par Clément Turpin, as-sisté de Nicolas Danos et Cyril Gringore. Le 4e arbitre sera Florent Batta, Eric Wattelier et Bruno Coue officieront à l’assistance vidéo.

Ce choix ne laisse pas indifférent les supporters des deux camps. Ar-bitre français n° 1, Clément Turpin est souvent au sifflet pour les chocs de L1… et les polémiques qui vont avec.

Les supporters lyonnais se sou-viennent encore de ce 8 février 2015, quand Clément Turpin avait fait retirer le penalty d’Ibrahimovic, arrêté par Lopes parce que des joueurs lyonnais étaient entrés dans la surface avant la frappe.

Du côté des adversaires de l’OL, on lui reproche d’être né à… Oullins et d’avoir pris sa première licence à Sainte-Foy-les Lyon !

Mais son père avait expliqué au Progrès en 2016 que « nous som-mes partis nous installer en Bour-

gogne, à Montceau-les-Mines, lors-qu’il avait 7 ans. Il est Bourguignon depuis longtemps et non pas Rhô-nalpin ».

Au Groupama Stadium, Clément Turpin a officié à 11 reprises. Et deux fois pour des matches OL-PSG, qui se sont soldés par deux victoires lyonnaises, sur le même score de 2-1, en janvier 2018 et fé-vrier 2019.

Clément Turpin est un habitué des matchs de l’OL. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

Football/Ligue 1

Clément Turpin au sifflet dimanche pour OL-PSG

Il y avait eu l’inoubliable 5-5 entre l’OL et l’OM le 8 novembre 2009, mais Gerland garde aussi le souve-nir savoureux d’un magnifique 4-4 face au PSG deux ans et demi plus tard, suivi par 38 000 spectateurs.

Ce 25 février 2012, l’OL est 6e du classement, après deux défaites consécutives contre Caen (1-2) et à Bordeaux (0-1). Face au leader pari-sien, les hommes de Rémi Garde réagissent vite après l’ouverture du score du Parisien Hoarau, et mar-quent trois buts en six minutes par Gomis, (34e), Lisandro (36e) et Bastos d’une superbe volée (40e), dans une ambiance de folie.

Mais un penalty obtenu par Paris peu avant la pause, permet à Néné de réduire le score, et de relancer

son équipe.Mais l’OL veut cette victoire et re-

prend la seconde période par le bon bout. À l’heure de jeu, c’est au tour de Briand, bien alerté par Bastos, de s’illustrer, d’une très belle reprise de la tête, sous la barre transversale.

La victoire est bien engagée, et pourtant le défenseur brésilien Marcos Ceara, auteur de son seul but de la saison, parvient à tromper Lloris, et relance le suspense.

Dans le temps additionnel, c’est à nouveau Hoarau, servi par Bod-mer, qui de la tête, évite la défaite à son équipe.

À l’issue de la saison, Montpellier devancera le PSG pour le titre, et l’OL sera 4e.

J.-F.G.

Lisandro, au duel avec Maxwell, lors d’un OL - PSG spectaculaire, conclu sur le score de 4-4. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

Dans le Rétro

En 2012, l’OL fait douter le PSG, mais craque à la fin (4-4)

Après le choc face au PSG ce dimanche, les hommes de Rudi Garcia devront absolument bien négocier les huit ren-contres restantes en championnat, pour espérer remporter le titre. Deux semai-nes après Paris et au retour d’une trêve internationale dont les contours ont en-core du mal à se dessiner, les Lyonnais voyageront dans le Nord de la France, où les attendent les Lensois, le 3 avril à Bollaert-Delelis. Après une coupure en Coupe de France (8e de finale contre le Red Star le 8 avril), les joueurs de l’OL recevront les Angevins le 11 avril à

Décines, avant de se déplacer à Nantes le 18.Lors de la 34e journée et dernière ren-contre d’un mois d’avril chargé (auquel il faudra peut-être ajouter quelques da-tes suivant la réussite de l’OL en Coupe), Lyon recevra le leader lillois sur sa pe-louse du Groupama Stadium, le 25.Un nouveau duel décisif avant d’em-brayer sur le mois de mai, qui débutera par une dangereuse incursion dans la Principauté le 2, et se conclura par trois dernières oppositions face à Lorient le 9, Nîmes le 16, et Nice le 23 mai.

Un mois d’avril chargé pour l’OL

nat (Paris, qui compte 7 dé-faites en 29 journées, n’a remporté aucun de ses 4 matches face aux équipes du top 4 avec un bilan de 3 défaites et 1 nul). D’autant plus après l’échec subi à do-micile face aux Nantais de Kombouaré, le week-end dernier (1-2).

Les Lyonnais, invaincus jusque-là dans ce mini-championnat du « Big Four » (2 victoires face à Pa-ris et Monaco, 1 nul face à Lille), ont la possibilité de refaire le coup du match al-ler face aux hommes de Mauricio Pochettino.

Qui devra peut-être se pas-ser de son attaquant argen-tin Mauricio Icardi, incer-t a i n a p r è s s a s o r t i e prématurée en 8e de finale de Coupe de France face au

LOSC pour une douleur à la cuisse.

Mais qui, en revanche, pourrait voir Neymar, bles-sé aux adducteurs depuis fé-vrier, réintégrer son groupe et faire son grand retour à Lyon. À moins que la star brésilienne, sortie sur civiè-re lors du match aller après un tacle de Mendes, ne soit ménagée face aux Lyonnais.

De son côté, l’OL devrait a priori se présenter au com-plet face au PSG. Reste à espérer que Tino Kadewere, buteur à Reims après deux mois de disette, soit définiti-vement relancé et aussi ins-piré que le 13 décembre der-n i e r . Ce t t e s a i son , l e Zimbabwéen l’a toujours été lors des matchs chocs dans l’élite.

Marion SAIVE

L’attaquant zimbabwéen Tino Kadewere avait été le seul buteur lors du match aller remporté par les Lyonnais à Paris, le 13 décembre 2020 (0-1). Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

U ne défaite contre Mont-pellier (1-2), un succès

acquis dans la douleur à Brest (2-3), un nul malheu-reux dans la capitale phocé-enne (1-1), une courte vic-toire face à Rennes (1-0) puis un nouveau match nul à Reims (1-1). Au cours du dernier mois, Lyon n’a rem-porté que deux de ses cinq derniers matchs, après qua-tre victoires de rang face à Saint-Etienne, Bordeaux, Strasbourg et Dijon et une série de 13 rencontres sans s’incliner (8 victoires, 5 nuls).

Alors que l’OL aborde la dernière ligne droite du championnat et commence à montrer quelques signes de fébrilité – notamment of-fensivement avec 83 tirs au total pour 29 cadrés et 7 buts inscrits au cours des cinq dernières rencontres -, le groupe de Rudi Garcia reçoit le PSG ce dimanche à Décines, pour le compte de la 30e journée de Ligue 1.

L’OL, invaincu face aux équipes du top 4

À égalité de points avec le rival parisien (60) et à trois longueurs des leaders lillois, Lyon, actuel 3e du cham-pionnat, aura gros à jouer ce week-end face à un concur-rent direct au titre. Lequel ne semble pas invincible cette saison en champion-

Football/Ligue 1

OL-PSG : un coup à jouer, un Pari(s) prenableIrréguliers depuis un mois, les Lyonnais ac-cueillent des Parisiens moins sereins qu’à l’ac-coutumée, ce dimanche à Décines, pour un choc qui pourrait être décisif pour le titre.

29SPORTS FRANCE MONDEVendredi 19 mars 2021

RHO29 - V1

➤ Gardiens : Alphonse Areola (Fulham), Hugo Lloris (Tottenham), Mike Maignan (Lille), Steve Mandanda (Marseille)

➤ Défenseurs : Lucas Digne (Everton), Léo Dubois (Lyon), Lucas Hernandez (Bayern Munich), Presnel Kimpembe (Paris SG), Clément Lenglet (FC Barcelone), Ferland Mendy (Real Madrid), Benjamin Pavard (Bayern Munich), Raphaël Varane (Real Madrid), Kurt Zouma (Chelsea)

➤ Milieux : N’Golo Kanté (Chelsea), Tanguy Ndombele (Tottenham), Paul Pogba (Manchester United), Adrien Rabiot (Juventus), Moussa Sissoko (Tottenham)

➤ Attaquants : Wissam Ben Yedder (Monaco), Kingsley Coman (Bayern Munich), Ousmane Dembélé (Barcelone), Olivier Giroud (Chelsea), Antoine Griezmann (FC Barcelone), Thomas Lemar (Atletico Madrid), Anthony Martial (Manchester United), Kylian Mbappé (Paris SG)

La liste de 26

vilégiée dès lors qu’il a retrouvé tou-tes ses capacités athlétiques. Les deux champions du monde ont été privilégiés à un troisième, Nabil Fe-kir, et à Marcus Thuram, moins en vue à Gladbach mais performant lors de ses premières sélections en novembre.

Si la vérité de mars ne sera pas celle de mai, comme l’a rappelé Deschamps, ce groupe de 26 con-centre tous les cadres, dont Paul Pogba qui revient après un mois d’arrêt (cuisse), en vue du prochain Euro. Aux revenants de rester bien accrochés.

J-T.W

Football/équipe de France

suite.« On les suivra attentivement.

Avant l’Euro, l’équipe de France (A) redeviendra prioritaire », a fait sa-voir le sélectionneur à propos des Bleuets. D’ici là, les quatre reve-nants ont une carte à jouer, d’autant plus que l’enchaînement de trois matches en une semaine devrait contribuer à distribuer assez équita-blement les temps de jeu. « Comme tout va s’enchaîner et qu’on sera plus dans la récupération que dans l’entraînement, c’était important d’avoir des joueurs avec déjà des re-pères et un vécu. Je sais ce qu’ils peu-vent apporter. »

Chez les gardiens, Deschamps n’a pas voulu s’appesantir sur la hiérar-chie derrière le duo Lloris-Mandan-da. Car si le Lillois Mike Maignan « s’affirme », Areola « enchaîne les bonnes performances » depuis quelques semaines à Fulham, un club qui joue le maintien. « Très sol-licité » sur les pelouses de Premier League, le gardien prêté par le PSG a néanmoins réussi 32 % de « clean sheet » en championnat.

Au milieu, Ndombele a grillé la politesse à Steven Nzonzi et sans doute, aussi, profité de la blessure de Corentin Tolisso (cuisse). Plus in-fluent au sein du Tottenham de José

Mourinho, après avoir « connu un gros passage à vide », il a retrouvé un niveau comparable à celui qui était le sien à Lyon selon le patron des Bleus.

Enfin, aux avant-postes, si le re-tour de Dembélé, enfin débarrassé de ses blessures, était attendu, le rappel de Lemar est une petite sen-sation. « Son temps de jeu était très réduit à l’automne (à l’Atlético) mais il est beaucoup plus consistant maintenant, se réjouit « DD ». Il a retrouvé un niveau de performance bien meilleur. » Quant au Barcelo-nais, qui a « toujours été un joueur intéressant », il reste une option pri-

Dembélé n’avait plus été convoqué avec les Bleus depuis novembre 2018. Photo Stéphane GUIOCHON/Progrès

Un pied Un pied dans dans

la portela porte

Pour ces quatre-là, entre méfor-me et blessure, le report de l’Eu-

ro a été une bénédiction. Car il y a fort à parier qu’ils n’auraient pas fait partie des heureux élus en juin der-nier. En effet, aucun d’entre eux n’a plus été dans le groupe France de-puis novembre 2019, au mieux.

Mais à trois mois de la compéti-tion continentale, et alors que l’équipe de France va entamer ses qualifications pour le Mondial-2022 dès mercredi face à l’Ukraine, Alphonse Areola, Tanguy Ndom-bele, Thomas Lemar et Ousmane Dembélé sont revenus dans le jeu à la faveur de la liste élargie annoncée hier par Didier Deschamps.

Des champions du monde en remplacent d’autres

Leur retour est la conjonction de leurs performances en club et du contexte. Coronavirus oblige, ce sont à nouveau 26 joueurs (au lieu de 23) qui ont été convoqués. La première phase de l’Euro espoirs a également libéré quelques places puisque Houssem Aouar, Eduardo Camavinga et Jonathan Ikoné ont été laissés à la disposition de Syl-vain Ripoll. Sans rien présager de la

Didier Deschamps a convo-qué 26 joueurs pour les trois matches qui atten-dent l’équipe de France en ouverture des éliminatoi-res à la Coupe du monde 2022. Dans cette liste élar-gie, quatre anciens – Areo-la, Ndombele, Lemar et Dembélé – font leur retour à trois mois de l’Euro.

Ajaccio (12e) de Ligue 2, ou-vre le bal de la 30e journée en allant à Chambly (19e) dans l’espoir de revenir dans le haut du classement. Samedi, le leader Troyes ira à Amiens pour effacer sa lourde défaite contre Nancy (1-5).

FootballLigue 2 : Ajaccio vise la première partie de tableau

À l’aller, en Principauté, Monaco et Saint-Étienne s’étaient séparés sur un nul (2-2). Photo Charly JURINE/Progrès

« Si on arrive à sécuriser définiti-vement la 4e place, on verra ce qu’il est possible de faire plus haut », a affirmé l’entraîneur monégasque Niko Kovac mercredi.

Le technicien connaît l’importan-ce de ce rang au classement, qui qualifierait l’ASM pour la Ligue Eu-ropa l’an prochain, au minimum. Mais au vu du matelas de 11 points d’avance qui sépare Monaco du 5e, Marseille, les Monégasques doi-vent tout de même regarder vers le haut, et les places qualificatives pour la Ligue des champions.

Après avoir résisté à Lille (0-0) le week-end dernier, les partenaires

de Wissam Ben Yedder veulent re-prendre leur marche en avant, in-terrompue lors de la défaite à Stras-bourg le 3 mars (1-0). Une victoire à Saint-Étienne, ce vendredi soir, leur permettrait de continuer à rê-ver, au moins de Ligue des cham-pions, d’autant plus que Lyon et Paris, deuxièmes ex aequo, s’af-frontent dimanche. S’ils prennent

trois points à Geoffroy-Guichard, n’importe quel résultat dimanche constituera une bonne affaire pour les Monégasques.

Mais attention, en face, Saint-Étienne et Claude Puel restent sur un précieux succès à Angers (1-0), grâce auquel ils ont pris une petite respiration à la 16e place, cinq points devant le 17e, Lorient.

Football/Ligue 1

Monaco pour entretenir le rêveL’AS Monaco, 4e à sept points du leader Lille, espè-re encore être sacré cham-pion de France en fin de saison, mais cela passe par un sans-faute, dès vendredi (21 h 00) à Saint-Étienne, avant le sommet Lyon-PSG qui refermera dimanche la 30e journée de Ligue 1.

Ligue 1Saint-Etienne - Monaco.......................ven. 21hFC Metz - Rennes..............................sam. 13hNice - Marseille...................................sam. 17hStrasbourg - Lens................................dim. 13hBrest - Angers ..................................... dim. 15hDijon - Reims.......................................dim. 15hMontpellier - Bordeaux........................dim. 15hNantes - Lorient...................................dim. 15hLille - Nîmes....................................dim. 17h05Lyon - Paris SG...................................dim. 21h

Pts J G N P p c1 Lille ....................... 63 29 18 9 2 49 172 Paris SG................ 60 29 19 3 7 63 193 Lyon ...................... 60 29 17 9 3 57 264 Monaco ................. 56 29 17 5 7 56 385 Marseille ............... 45 29 12 9 8 38 336 Lens ...................... 45 29 12 9 8 44 417 FC Metz ................ 42 29 11 9 9 35 298 Rennes ................. 41 29 11 8 10 34 329 Montpellier ............ 41 29 11 8 10 45 4810 Angers .................. 39 29 11 6 12 33 4311 Bordeaux .............. 36 29 10 6 13 31 3512 Nice....................... 36 29 10 6 13 36 4113 Reims.................... 35 29 8 11 10 35 3614 Brest ..................... 34 29 10 4 15 43 5315 Strasbourg ............ 33 29 9 6 14 36 4216 Saint-Etienne ........ 33 29 8 9 12 30 4217 Lorient................... 28 29 7 7 15 35 5318 Nantes .................. 27 29 5 12 12 30 4519 Nîmes ................... 26 29 7 5 17 28 5520 Dijon...................... 15 29 2 9 18 20 50

Ligue 2Chambly - AC Ajaccio..........................ven. 19hAmiens - Troyes..................................sam. 15hChâteauroux - Caen...........................sam. 20hGuingamp - Rodez ............................sam. 20hLe Havre - Sochaux............................sam. 20hNancy - Clermont...............................sam. 20hNiort - Toulouse..................................sam. 20hParis FC - Grenoble ...........................sam. 20hPau - Dunkerque................................sam. 20hValenciennes - Auxerre......................sam. 20h

Pts J G N P p c1 Troyes ................... 58 29 17 7 5 44 272 Clermont ............... 55 28 16 7 5 47 163 Toulouse ............... 55 29 16 7 6 55 314 Grenoble .............. 53 29 15 8 6 39 235 Paris FC ................ 48 29 13 9 7 39 306 Auxerre ................. 46 29 12 10 7 48 317 Sochaux................ 43 29 10 13 6 37 258 Nancy.................... 37 29 9 10 10 42 399 Le Havre ............... 37 29 9 10 10 24 3210 Rodez ................... 36 29 8 12 9 29 3311 Valenciennes ........ 36 28 9 9 10 32 3812 AC Ajaccio ............ 35 29 9 8 12 23 3513 Amiens ................. 34 28 8 10 10 22 2514 Caen ..................... 34 29 8 10 11 27 3615 Niort ...................... 34 28 8 10 10 31 4116 Dunkerque ............ 31 29 8 7 14 23 3317 Guingamp ............. 29 29 5 14 10 30 4018 Pau........................ 28 29 7 7 15 26 3919 Chambly................ 24 29 5 9 15 28 5220 Châteauroux ......... 19 29 4 7 18 24 44

30 SPORTS FRANCE MONDE Vendredi 19 mars 2021

RHO30 - V1

RésultatsLigue Europa - 1/8e de finaleShakhtar Donetsk (UKR) - AS Rome (ITA)........................................1 - 2 (aller : 0-3)Arsenal (ANG) - Olympiakos (GRE) .................................................0 -1 (aller : 3-1)Dinamo Zagreb (CRO) - Tottenham (ANG)................................3 - 0 a.p. (aller : 0-2)Molde (NOR) - Grenade (ESP)............................ ............................2 - 1 (aller : 0-2)Young Boys Berne (SUI) - Ajax Amsterdam (PBS)..........................0 - 2 (aller : 0-3)Villarreal (ESP) - Dynamo Kiev (UKR) ............................................ 2 - 0 (aller : 2-0)AC Milan (ITA) - Manchester United (ANG).......................................0 - 1 aller : 1-1)Glasgow Rangers (ECO) - Slavia Prague (RTC) ............................. 0 - 2 (aller : 1-1)

En gras, les clubs qualifiés pour les quarts de finale.

En brefAthlétismeDopage : un champion olympique suspenduLe Tadjik Dilshod Nazarov (photo), champion olympi-que du lancer du marteau en 2016 à Rio, a été suspendu deux ans pour dopage. Il a été épinglé pour usage de « substance prohibée » après réanalyses d’échantillons prélevés lors des Champion-nats du monde 2011. Le lan-ceur avait terminé 10e de la finale des Mondiaux de Dae-gu et son test s’est révélé positif au turinabol (stéroï-de). La sanction du Tadjik (38 ans) prend effet à partir du 24 septembre 2019, date de sa suspension provisoire.JO de Tokyo : dix Russes sous bannière neutreUn quota de dix Russes sera autorisé à participer aux épreuves d’athlétisme des Jeux olympiques de Tokyo sous bannière neutre alors

que leur pays reste suspendu depuis novembre 2015 pour avoir instauré un système de dopage institutionnalisé, a annoncé jeudi la Fédération internationale d’athlétisme. World Athletics a décidé de relancer le processus d’attri-bution du statut d’« athlète neutre autorisé », qui permet aux Russes de concourir en dehors de leur pays sous de strictes conditions de respect des règles antidopage.

Jeux OlympiquesNouveau scandale pour Tokyo-2020Le directeur artistique des Jeux olympiques de Tokyo, Hiroshi Sasaki, a annoncé jeudi sa démission après la publication de commentaires offensants sur le physique d’une célébrité japonaise, Naomi Watanabe, comédien-ne et star des réseaux so-ciaux. Il s’est déclaré « pro-

HandballLes Bleues maîtrisent le DanemarkA quatre mois des Jeux olym-piques de Tokyo (23 juillet-8 août), le seul titre qui man-que leur palmarès, les hand-balleuses françaises, vice-championnes d’Europe il y a trois mois, ont maîtrisé une bonne équipe du Danemark 26 à 22, jeudi soir en match amical à Créteil. Cette ren-contre a notamment permis à Allison Pineau d’effectuer son retour, après avoir man-qué l’Euro 2020 pour blessu-re. Un second match entre les deux sélections est program-mé samedi.

TennisDubaï : Chardy s’arrête en quartsFin de parcours pour Jérémy Chardy au tournoi de Dubaï. Le Français (53e mondial) a été éliminé en quarts par le

Canadien Denis Shapovalov (12e) en deux sets (7-5, 6-4). Chardy a notamment été en difficulté sur son jeu de re-tour : Shapovalov a remporté six de ses onze jeux de servi-ce sans perdre le moindre point. Il n’y a plus de repré-sentant tricolore dans le ta-bleau messieurs.

Bartoli veut ouvrir une école de tennis à DubaïL’ex-joueuse de tennis Ma-rion Bartoli (36 ans) veut ou-vrir une école de tennis à Dubaï, où elle s’est installée après sa retraite, « pour que les joueurs émiratis devien-nent des champions et aient un jour la chance de jouer à Wimbledon », a déclaré jeudi la Française. L’école s’adres-sera aussi à « tous les autres enfants, en particulier aux enfants français qui sont ici à Dubaï », a ajouté la lauréate de Wimbledon 2013.

fondément désolé pour cette grave insulte » envers la jeu-ne femme aux formes géné-reuses. Cette affaire survient à peine plus d’un mois après la démission fracassante de Yoshiro Mori, le président du comité d’organisation de To-kyo-2020, en raison de pro-pos sexistes.

Dilshod Nazarov. Photo AFP/Adrian DENNIS

lice. En quarts de finale (aller : 6-7 avril, retour : 13-14 avril) se sont qualifiées sept équipes qui ont ter-miné en tête de leur groupe, plus le FC Porto, qui a battu la Juventus. La crème de la crème, donc.

Retrouvailles avec Tuchel ?Le Bayern Munich, qui a battu le

PSG (1-0) en finale en août dernier, se présente comme l’épouvantail absolu, lui qui n’a plus perdu de match européen depuis deux ans. Autre cador, Manchester City est l’équipe qui a impressionné le plus en 2021, avec une série de 21 suc-cès consécutifs toutes compétitions confondues entre décembre et dé-

but mars. Mais pour Paris, c’est un autre adversaire qui accapare les esprits : le Chelsea de… Thomas Tuchel, son ancien entraîneur. La décision du club parisien, à la veille de Noël, de se séparer de l’Alle-mand a dessiné un nouvel arc nar-ratif dans l’histoire des confronta-tions PSG-Chelsea, un hit des années 2010.

Paradoxalement, bien qu’il soit le recordman de titres de la compéti-tion (13 sacres), le Real Madrid de Zinédine Zidane suscite peu d’effu-sions. Mais avec Karim Benzema, encore décisif face à l’Atalanta (1-0, 3-1), les Madrilènes n’en restent pas moins dangereux.

Mbappé et le PSG pourraient bien croiser la route de leur ancien entraîneur, Thomas Tuchel, désormais à Chelsea.. Photo AFP/Franck FIFE

Après le « Final 8 » à manches uniques de l’été dernier sur

fond de pandémie de Covid-19, la compétition reine des clubs euro-péens a retrouvé un semblant de normalité, malgré l’absence persis-tante de public dans les stades.

Avec le traditionnel format aller-retour, le printemps s’annonce chaud, comme l’ont été ceux de 2018 et 2019, marqués par les retournements mémorables réussis par Tottenham, l’Ajax, l’AS Rome ou Liverpool.

À jamais lié à la « remontada » subie en 2017 face au Barça, le PSG a déjà payé assez cher pour appré-hender la folie d’une phase finale de plus en plus imprévisible, une ten-dance que Lyon et Leipzig, demi-fi-nalistes, ont prolongée en 2020.

Mais cette année, c’est différent, clame-t-on dans la capitale : rassuré par son 8e de finale victorieux face aux Catalans (4-1, 1-1), l’équipe de Neymar et Kylian Mbappé a gagné en maturité. « Clairement, c’est l’ambition du club que de la ga-gner. », a lancé son entraîneur Mauricio Pochettino.

La route jusqu’à Istanbul, siège de la finale le 29 mai, s’annonce enco-re longue pour le club parisien, sur-tout qu’il reste de gros morceaux en

Football/Ligue des champions

Tirage au sort : le PSG attend son EverestMontagnes à l’horizon : après avoir éliminé le FC Barcelone, le Paris SG va connaître vendredi le déni-velé du parcours qui l’at-tend jusqu’à la finale qu’il vise, après le tirage au sort des quarts et des de-mies de la Ligue des cham-pions, à Nyon (12 h 00).

On connaît désormais le « top 8 » de la Ligue Europa. Et ni Tottenham, ni l’AC Milan, qui figuraient parmi les favoris au titre cette saison, n’en fe-ront partie. Le club londo-nien, qui s’était pourtant im-posé 2-0 à l’aller contre le Dinamo Zagreb, s’est effon-dré au retour en Croatie jeudi soir (3-0 a.p.) en huitième de finale retour, subissant no-tamment la loi de Mislav Or-sic, auteur d’un triplé.De son côté, l’AC Milan a chu-té à domicile contre Manches-ter United (0-1, but du Fran-çais Paul Pogba) et voit donc son aventure européenne prendre fin après le match nul de l’aller (1-1).Autre surprise : les Glasgow Rangers, sacrés récemment champions d’Écosse, ont été dominés sur leur pelouse par le Slavia Prague (2-0), qui file en quarts de finale. Tout comme Arsenal, battu par l’Olympiakos (0-1) mais qualifié (3-1 à l’aller). Ça passe aussi pour l’AS Rome et l’Ajax Amsterdam, qui ont dominé respectivement pour la deuxième fois en deux matches le Shakhtar Donetsk (3-0, 2-1) et les Young Boys Berne (2-0, 3-0).

Paul Pogba a inscrit le seul but de la partie entre l’AC Milan et Manchester United.Photo AFP/Marco BERTORELLO

FootballLigue Europa : Tottenham s’effondre, Manchester United élimine l’AC Milan

FootballInternationaux non-libérés : l’UNFP dénonce une « discrimination »L’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) a dénoncé jeudi « une discrimination » visant, selon elle, les joueurs internationaux que les clubs de L1 et L2 refusent de libérer pendant la trêve internationale, en raison d’une possible septaine sanitaire à leur retour. Le syndicat des joueurs pro, alerté notamment par « sept joueurs lyonnais », « partage leur colère […] et soutient leur démarche après qu’ils se sont vus signifier l’interdiction de rejoindre leur sélection nationale ». L’UNFP appelle l’État « à corriger le tir » en accordant les mêmes dérogations que celles dont vont bénéficier « les joueurs de l’équipe de France A.

31SPORTS FRANCE MONDEVendredi 19 mars 2021

RHO31 - V1

Zélande. Jalibert a déjà été utilisé en 15 cette saison avec l’UBB, ce qui pourrait permettre à Ntamack de rentrer en jeu. « C’est une option que nous travaillons », précise Gal-thié. Seul bémol : sur la durée, ce choix reviendrait à sortir Brice Du-lin ou l’un des centres du quinze de départ.

Florian LEYVASTRE

Matthieu Jalibert a su saisir sa chance en l’absence de Romain Ntamack. Et l’ouvreur bordelais n’est pas prêt à céder la place. Photo Adrian DENNIS/AFP

La Coupe du monde de biathlon va livrer son verdict, de vendredi à dimanche, à l’occasion de sa der-nière étape de la saison à Ostersund (Suède). A trois courses du dénoue-ment (sprint, poursuite, mass start), trois petits globes de cristal restent encore sans lauréats (poursuite et mass start hommes, mass start da-mes) avec trois Français à l’affût.

■Jacquelin, à la poursuite du doublé

Double champion du monde de la poursuite, Emilien Jacquelin va tenter de se succéder à lui-même au palmarès de la spécialité. Le Greno-blois, adepte des courses en con-frontation directe, est à égalité de points avec Boe, qui l’a devancé sa-medi lors de la poursuite de Nove Mesto (2e). Troisième en Républi-que tchèque, le Français reste un gros client dans un exercice qu’il affectionne particulièrement et qui a le don de le transcender.

■Fillon Maillet pour bien finir Pour Quentin Fillon Maillet, 3e du

classement de la mass start, il s’agi-ra de terminer en beauté une saison très compliquée en glanant le pre-mier petit globe de sa carrière. Le Jurassien, passé à côté de son sujet en ce qui concerne le classement général, a repris du poil de la bête en cette fin d’hiver avec un doublé sprint-poursuite à Nove Mesto. De quoi gonfler son moral avant les dernières échéances.

■Simon, le droit de rêverAvec deux succès coup sur coup

en mass start juste avant les Mon-diaux, Julia Simon s’est, elle, donné le droit de rêver au petit globe de la spécialité. Seule Française victo-rieuse sur le circuit, la biathlète des Saisies a son destin en mains, mê-me si ses résultats depuis février n’incitent guère à l’optimisme puis-qu’elle n’a pas fait mieux qu’une 16e place sur le plan individuel.

Biathlon / Coupe du monde

Une dernière étape à enjeux pour les Bleus

La composition du XV de FranceTitulaires : Dulin - Penaud,

Vakatawa, Fickou, Thomas - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon

(cap.), Alldritt, Cretin - Willemse, R. Taofifenua - Haouas, Marchand, BailleRemplaçants : Chat, Gros, Atonio, Rebbadj, Jelonch, Serin, Ntamack, Vincent

En équipe de France, le poste de demi d’ouverture a toujours été

un sujet à débat. Pourtant, depuis l’arrivée de Fabien Galthié aux commandes, il n’y en avait plus, tel-lement le joyau Romain Ntamack faisait l’unanimité grâce à ses per-formances et formait une charnière complémentaire avec l’autre pépite du rugby français, Antoine Dupont. La concurrence semblait repoussée assez loin, mais l’ouvreur s’est gra-vement blessé à la mâchoire fin dé-cembre et a manqué le début de la compétition. Un autre joueur pétri de talent a donc réussi à émerger : Matthieu Jalibert.

Le Bordelais va d’ailleurs enchaî-ner samedi sa quatrième titularisa-tion consécutive cette année avec les Bleus, alors que le Toulousain sera sur le banc, comme contre les Anglais. « Il a été très bon, affirme le sélectionneur au sujet de sa presta-tion samedi dernier face à l’Angle-terre. Il a fait une rencontre solide, il a été performant dans son rôle de buteur, ce qui est très important. Dans l’animation offensive, il a été

performant aussi dans la gestion du jeu face à un adversaire consis-tant. »

Son sans-faute face aux perches et sa passe décisive sur l’essai de Da-mian Penaud plaident en effet pour lui et, malgré quelques erreurs, il fut l’un des seuls à vraiment sortir du lot à Twickenham. Souvent rempla-çant l’an dernier, Jalibert répond présent en tant que numéro un de-puis le début du Tournoi, lui qui jouait gros en l’absence de Nta-mack.

Bientôt aligné avec Ntamack ?

Dans l’esprit de Galthié, qui prône la continuité, il semble avoir pris une longueur d’avance, même s’il estime que les deux joueurs se tirent vers le haut. « Nous sommes très sa-tisfaits de leurs performances. Ce qui est intéressant, c’est que les deux joueurs contribuent à leur émula-tion et à leur progression, détaille le patron du XV de France. Ils com-mencent tous les deux à être ali-mentés en vécu, en expérience, en match. Les joueurs nourrissent et se nourrissent du projet. »

Désormais, on sait que la France possède deux demis d’ouverture de niveau international, voire poten-tiellement trois avec le Toulonnais Louis Carbonel. Peuvent-ils main-tenant évoluer ensemble sur le ter-rain ? D’autres nations ont réussi à associer deux ouvreurs, notam-ment l’Angleterre ou la Nouvelle

Rugby / Tournoi des VI Nations

Jalibert prend de l’épaisseurTitulaire au début du Tour-noi en raison de l’absence de Romain Ntamack, Mat-thieu Jalibert s’est imposé au fil des matches comme un concurrent sérieux au Toulousain et semble avoir pris une longueur d’avan-ce. À confirmer samedi face au pays de Galles.

Pour le duel crucial du Tournoi des six nations contre les Gal-lois samedi (21 h) au Stade de France, Fabien Galthié a re-conduit les mêmes titulaires qu’en Angleterre. Contre le XV du Poireau, le sélectionneur a choisi d’opérer des change-ments seulement parmi les remplaçants, trois par rapport au voyage à Londres.Le pilier droit Uini Atonio, re-mis du Covid-19, remplace Dorian Aldegheri pour une raison de « hiérarchie » au poste. Le deuxième ligne Swan Rebbadj pallie le forfait de Cy-ril Cazeaux. Et le centre Ar-thur Vincent réintègre le grou-pe à la place du troisième ligne Cameron Woki. Par ailleurs, Bernard Le Roux effectue son retour dans le groupe de 31, en remplacement de Cazeaux.

Galthié mise sur la stabilité

On me voit, on me voit plus. Dans le canton des Grisons, la piste des finales a encore joué à cache-ca-che toute la matinée de jeudi avec le brouillard. Après plusieurs heures à repousser le programme, les organi-sateurs ont décidé d’annuler les super-G femmes et hommes, comme les deux descentes la veille. La neige tombée pendant la nuit (environ 20 cm) et tant bien que mal évacuée a également rendu une partie de la piste dangereuse, surtout avec une visibilité incertaine.

À l’inverse, Alexis Pinturault et Petra Vlhova com-mencent à distinguer de mieux en mieux le gros globe de cristal. Sur une dynamique négative en arrivant en Suisse, Pinturault est le grand gagnant du début de semaine, alors que les deux courses de vitesse annulées étaient plus favorables à son rival Marco Odermatt.

Toutes les cartes en main« Je n’ai pas envie de dire que c’est une bonne

nouvelle, mais ça fait plus mes affaires à moi qu’à d’autres […] », a-t-il commenté. Il attaque donc les deux dernières courses de la saison avec 31 points

d’avance sur le Suisse et possède toutes les cartes en main pour devenir le premier Français à remporter le gros globe de cristal depuis Luc Alphand en 1997.

Samedi sur le géant, Pinturault et Odermatt se dispu-teront la victoire et le petit globe de la spécialité (Odermatt a 25 points d’avance). Le slalom de diman-che est ensuite largement à l’avantage de Pinturault, Odermatt n’ayant jamais disputé cette discipline au plus haut niveau. « J’espère m’offrir un beau cadeau, à moi de travailler pour ça », a-t-il plaisanté, alors qu’il fêtera ses 30 ans samedi.

En difficulté ces dernières semaines, Alexis Pinturault profite d’un coup de pouce du destin.Photo Jure MAKOVEC/AFP

Ski alpin / Finales de Coupe du monde

La météo vote Alexis PinturaultAprès la descente mercredi, c’est le su-per-G des finales de la Coupe du monde de ski alpin qui a été annulé jeudi à Lenze-rheide (Suisse), apportant un nouveau coup de pouce au Français Alexis Pintu-rault pour le classement général.

■Contre l’Écosse le 26 marsLe match face à l’Écosse, repor-té après une vague de contami-nations au Covid-19 chez les Bleus, sera rejoué le vendredi 26 mars. La rencontre était ini-tialement prévue le 28 février.

L’info en +

32 SPORTS LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

RHO32 - V1

Hervé Della Maggiore.Peut-on revoir ce schéma affiné

contre Bastia-Borgo vendredi, dans un duel important pour le maintien ? « Ça sera un match

totalement différent même s’ils jouent aussi en 3-5-2, avec deux attaquants (Isidor et Durbant, 19 buts, N.D.L.R.) en grande forme. C’est une équipe qui est davanta-

ge dans le combat donc il nous faudra éviter ce piège par le jeu », prévient l’entraîneur, privé de Flégeau, Jasse, Injai et Garita.

Arnaud CLEMENT

Comme Timothée Taufflieb, ici face au défenseur bressan Romany, les joueurs du FCVB ont beaucoup pressé Bourg la semaine passée. Une volonté affichée de leur entraîneur,. Photo Le Progrès/Maxime JEGAT

Villefranche - Bastia-Borgo18 h (stade Armand-Chouffet)

F in février, après le nul concé-dé à domicile face à Boulo-

gne/Mer (1-1), Hervé Della Mag-giore avait listé un point à améliorer pour le FCVB, deux semaines après sa nomination à la tête de l’équipe : « J’aimerais qu’on récupère les ballons plus haut et qu’on court moins après. » Deux semaines plus tard, lors du derby face à Bourg-Péron-nas (1-1), les Caladois rectifiaient nettement le tir, acculant totale-ment les Bressans dans une pre-mière demi-heure à sens unique, notamment en pressant très haut et bien son adversaire.

« C’est dans mes préférences et je savais qu’on pouvait le faire. C’est adapté à ce groupe qui aime avoir la possession. Nos milieux

sont des joueurs de ballon et je me rends compte dans les jeux à l’entraînement qu’on a aussi des défenseurs qui le manient mieux que pas mal de milieux d’autres équipes du championnat », souli-gne le coach. Qui ajoute : « L’idée contre Bourg, c’était de presser jusqu’à ce qu’on marque. Or, on a continué sur ce tempo, mais c’est très énergivore. Tu ne peux pas le tenir tout un match et il faut par-fois revenir à un bloc médian ou bas selon les moments, si les atta-quants doivent souffler. »

Segbe : « C’est épuisant »Positionné en pointe avec le bu-

teur Adrian Dabasse, Desire Seg-be - qui ne sait pas encore s’il pourra honorer sa prochaine sé-lection avec le Bénin eu égard des contraintes d’isolement à son retour - confirme la débauche athlétique : « C’est épuisant (ri-res). Tant que je peux donner, je donnerai à mon équipe car on obtient ce qu’on veut dans la dou-leur. Mais c’est vrai qu’à autant se dépenser, on peut perdre en luci-dité. » Ce qui peut expliquer en partie le regain de forme du FBBP01 avant la pause, car « les lignes s’étiraient et on a peut-être offert trop d’espaces », poursuit

Football/National

Villefranche : un pressing tout terrain à peaufinerS’il a considérablement gêné Bourg-Péronnas (1-1) par le gros pressing mis en place en début de derby, comme demandé par le coach Hervé Della Maggio-re, le FC Villefranche-Beau-jolais doit encore l’affiner. En verra-t-on les fruits dès ce vendredi à domicile con-tre Bastia-Borgo (18 h) ?

Garland Gbellé est un titulaire indiscutable du SC Lyon depuis son arrivée. C’est le seul joueur à compter plus de 2000 minutes de temps de jeu cette saison. Photo Le Progrès/Norbert GRISAY

Cholet - SC Lyon18 h (stade Pierre-Blouen)

Pour lancer un printemps corsé, face à la plupart des cadors du

National à commencer par le SOC (3e), le SC Lyon va encore changer de groupe. Privé du défenseur M’Dahoma (élongation), du capi-taine Seguin (suspendu) et surtout du buteur Rivas (rupture ligament genou), le coach Nicolas Le Bellec va enregistrer le retour de l’offensif Araujo pour affronter son ancien club. À Cholet, avant d’être remer-cié en février 2018 et d’obtenir gain

National 1Boulogne-Laval.......................................RemisQuevilly-Rouen - Avranches................ven. 18hCholet - Sporting Club Lyon ................ ven. 18hVillefranche - Bastia Borgo..................ven. 18hAnnecy - Saint Brieuc Stade................ven. 19hBourg-Péronnas - Sète........................ven. 19hRed Star - Orléans .............................. ven. 20hLe Mans - Concarneau........................ven. 20hSC Bastia - Creteil............................lun. 20h45

Pts J G N P p. c. Dif.1 Quevilly-Rouen 49 25 15 4 6 41 24 172 SC Bastia........ 47 24 13 8 3 41 20 213 Cholet ............. 36 25 10 6 9 29 31 -24 Le Mans.......... 35 25 8 11 6 28 25 35 Orléans........... 35 24 9 8 7 37 27 106 Red Star.......... 35 22 9 8 5 28 21 77 Concarneau.... 33 23 7 12 4 25 22 38 Saint Brieuc Stade 31 24 7 10 7 23 23 09 Creteil ............. 30 25 7 9 9 23 26 -310 Laval ............... 30 23 7 9 7 25 22 311 Sète ................ 30 24 7 9 8 22 20 212 Villefranche..... 29 24 7 8 9 16 20 -413 Bastia Borgo ... 28 25 6 10 9 28 38 -1014 Bourg-Péronnas 28 24 6 10 8 20 26 -615 Avranches....... 28 24 8 4 12 27 33 -616 Sporting Club Lyon 23 25 3 14 8 23 32 -917 Annecy............ 21 24 4 9 11 26 42 -1618 Boulogne ........ 20 22 3 11 8 16 26 -10Prochaine journée. - vendredi 26 mars :Bastia Borgo-Cholet,Sète-Villefranche,samedi 27 mars :Avranches-Red Star,Laval-Le Mans,Creteil-Boulogne,Saint Brieuc Stade-Q u ev i l l y - Ro u e n , S p o r t i n g C l u b Lyo n -Annecy,Concarneau-Bourg-Péronnas,lundi 29 mars :Orléans-SC Bastia.

de cause devant les prud'hommes, il avait signé une première partie de saison sur le podium, misant notamment sur Garland Gbellé.

Le milieu de 28 ans, revenu dans les Mauges la saison passée après avoir été privé de L2 au Paris FC par Mecha Bazdarevic, était déjà un indispensable. La tendance se confirme depuis son arrivée en 2020 à Lyon, où il n’a raté qu’un match sur blessure face à Bastia (2-0).

Premiers pas en seniors en R2« Cela reflète sa fiabilité. Il est

régulier, performant, intelligent, doté d’un gros volume comme nos milieux, qui courent plus de 12 km par match. Et il est polyvalent », détaille son entraîneur, qui l’a déjà placé en latéral. Pour ne rien gâ-cher, il apporte offensivement, en témoigne son but sublime dans le derby face à Villefranche (2-2), ses frappes lointaines ou ses bons dé-calages, souvent non-convertis par

les attaquants.Précieux partout, le rafraîchis-

sant Garland Gbellé (ne pas pro-noncer le G de son nom, « comme le M pour Mbappé ») n’a pourtant pas été en centre de formation : « Je n’ai fait qu’un sport études. J’ai grandi tard et mon gabarit m’a blo-qué. Des U15 aux seniors, j’étais à Bréquigny, près de Rennes, où j’ai joué en R2. J’ai fait ensuite trois ans à Dinan-Léon, en N3, avant de passer un test par hasard à Luçon, en National, et de continuer aux Herbiers. »

Avant Cholet, où il avoue ne plus connaître grand monde et face à qui il ne fait aucun complexe, com-me dans cette course au maintien : « On n’est pas assez efficace dans les deux surfaces, mais la qualité de jeu est là et on se crée cinq ou six grosses occasions par match. Tout le monde n’a pas ça en National. On a notre avenir entre nos pieds. »

A. C.

Sporting Club de Lyon : l’inusable milieu Garland Gbellé de retour à CholetArrivé l’été dernier en pro-venance du SOC (3e), chez qui le Sporting Club de Lyon se rend vendredi (18 h), l’infatigable Garland Gbellé s’est vite rendu in-dispensable dans l’entrejeu lyonnais. Pourtant, contrai-rement à la majorité ses partenaires, il a éclos loin des centres de formations.

33SPORTS LYON ET RÉGIONVendredi 19 mars 2021

RHO33 - V1

C’est la première fois, depuis la reprise de la compétition, que les Vaudaises auront un week-end sans jouer. N’allez pas croire pour autant que le club n’est pas concer-né par la trêve internationale. Plu-sieurs joueuses, avec une double nationalité, sont régulièrement ap-pelées dans leurs sélections, qui font partie des nations émergentes du handball.

Hillary Ikondo, étincelante face à Clermont, et Esmeralda Saldhana ont ainsi rejoint cette semaine la sé-lection congolaise qui se prépare pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu en juin au Cameroun, dans un pays qui est très cher à leur coach Ludovic Seutchie.

Pour Fatma Sfar, internationale tunisienne, le prochain rassemble-ment avec sa sélection est prévu en avril. La situation est en revanche plus compliquée pour Aïsatou Da-bo, blessée, et dont la sélection sé-

négalaise a dû en outre décliner la participation au tournoi de qualifi-cation olympique en raison de la situation actuellement tendue au pays.

X.B.

Hillary Ikondo est internationale congolaise. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

HANDBALL

L’Asul Vaulx concernée par la trêve internationale

Deux semaines après la déci-sion de stopper l’ensemble des championnats amateurs jus-qu’à la fin de la saison, le Con-seil d’Administration de la Li-gue Auvergne-Rhône-Alpes a pris des mesures afin de relan-cer la pratique en vue de la saison prochaine.

La réduction de la « part Li-gue », de 50 % en moyenne, sur l’ensemble des catégories pour tout renouvellement d’une licence pour la saison 2021/2022 a notamment été adoptée. Cet effort représente une somme de 350 000 € et se

traduira par une réduction d’une dizaine d’euros par li-cence. Rappelons que la part fédérale sera par ailleurs gra-tuite pour tout renouvelle-ment de licence la saison pro-chaine.

Cette aide exceptionnelle vient en complément d’autres aides déjà accordées par la Li-gue, à hauteur de 215 000 € : un avoir de 250 € pour chaque club, le remboursement de l’ensemble des frais d’engage-ment des équipes et l’annula-tion des frais d’arbitrage.

X.B.

HANDBALL

La Ligue réduit de moitié sa part sur la licence

Le stade du Rhône à Parilly doit accueillir le 2 mai les meilleurs clubs de la Région Auvergne - Rhône-Alpes (élite et N1) à l’oc-casion du 1er tour des Interclubs. Les clubs de Lyon Athlé (Mélina Robert-Michon), l’ESL (Floria Gueï), Aix-les-Bains (Christophe Lemaitre) ou Clermont-Ferrand (Renaud Lavillenie) sont atten-dus. Mais la probabilité est élevée pour que cette compétition, qui lance la saison estivale, ne puisse pas se tenir dans le contexte de la crise sanitaire.

« Je suis très pessimiste », avoue le président de la Ligue Aura Marcel Ferrari. « Je vais militer pour les repousser de quelques semaines pour qu’on puisse avoir un début de saison, ajoute-t-il. On en est à essayer de sauver l’essen-tiel. Il faudra peut-être passer par des compétitions organisées par secteurs et par petits groupes. »

Pour l’heure, seuls les athlètes inscrits sur liste ministérielle sont autorisés à participer à des com-pétitions.

B.S.

ATHLÉTISME

Interclubs à Parilly : le président de la Ligue « pessimiste »

Il lui faudra nager trois dixièmes en dessous de son record sur le 100 m pa-pillon. C’est le principal objectif de Serguei Comte (Bron-Décines Natation) qui vise un chrono qualifi-catif pour les champion-nats d’Europe, ce week-e n d a u m e e t i n g international de Marseille, éga lement qua l i f i ca t i f pour les Jeux : « les sensa-tions sont plutôt bonnes mais le niveau sera très re-levé. Cela fait plaisir de retrouver des nageurs d’au-tres pays » confie celui qui s’alignera aussi sur le 50 pap, distance dont il est champion de France en ti-tre.

Les regards seront égale-ment braqués sur Hugo Pi-ron (Lyon Natation) qui

qualification individuelle aux Championnats d’Euro-pe, mais Hugo peut en tout cas se positionner comme un candidat aux relais et visera le top 5 français, comme sur le 50 pap » ex-plique son coach Yoann Exbrayat.

Deux autres nageurs ont validé leur participation à ce meeting, ce qui est en soi une belle performance. Hugo Jean (Lyon Nata-tion) nagera sur les 400, 200 et 400 4 nages, et vise-ra une place dans les 16 meilleurs (il n’y a pas de finale C), tout comme la grande espoir Valentine Leclercq, 16 ans en juin (Natation Vil lefranche Beaujolais) sur le 400 m libre.

X.B

espère poursuivre sa pro-gression sur la distance rei-ne du 100 m nage libre : « la barre est encore un peu haute pour viser une

Le nageur Serguei Comte. Photo Progrès/Laurence MIRAILLES

NATATION

Des Rhodaniens ambitieux à Marseille

Liste Bernard FerritiBernard Ferriti (Givors), Patrick

Bayle (Meyzieu), Jean-Pierre Ver-dier (Rillieux), Vincent Cadiz (Chassieu), Céline Farnier (CO Lyon Rugy), Michel Commeinhes (Givors), Christiane Turlet (Am-puis), Alain Girard (Pays d’Ozon), Denis Farnier (CO Lyon Rugy), To-masz Putra (Givors), Gabriel Fran-ger (Stade Métropolitain, méde-cin), Georges Fournier (Rillieux), Jean-Loup Remond (Pays de l’Ar-bresle), Michel Nief (LOU), Carine Rudigoz (LOU), Alain Palluet (Cours-la-Ville), Bruno Mechain (Belleville), Jean-François Maya (LOU), Dominique Lanni (Tarare), Frédéric Douillet (RCUL), Alain Briglia (Rillieux), Gautier Abram (RCUL), Dominique Bresson (Cours-la-Ville), Mickaël Louhet (Saint-Genis-Laval), Frédéric Jime-nez (Ampuis).

Bernard Ferriti. Photo Progrès/DR

S’ il n’en reste qu’un, le Rhône est celui-là. Il est le dernier

comité départemental de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes à organiser son élection. Prévue initialement le 5 décembre, elle va finalement se dérouler par vote électronique de ce vendredi matin (9 h) à samedi matin (9 h). Et il y aura un match entre deux listes. À la tête du Comi-té du Rhône depuis 2008, le prési-dent Daniel Dézé se représente pour un quatrième mandat. Face à lui se dresse Bernard Ferriti, copré-sident du club de Givors.

Si cette élection dans le Rhône est un prolongement des récentes élec-tions à la Ligue avec un affronte-ment entre les partisans du nou-veau président, Thierry Tonnelier, « tendance Grill » (liste Bernard Ferriti), et les fidèles de la majorité présidentielle à la Fédération (liste Daniel Dézé), elle s’annonce serrée et passionne les clubs rhodaniens. Ainsi, 24 des 27 clubs actifs du Rhô-ne sont représentés sur les deux listes en présence. Seuls le Rhône Sportif, le Rugby des Monts et Val de Saône n’ont aucun dirigeant présent parmi les 50 postulants.

Y.B.

Liste Daniel DézéDaniel Dézé (Pays de l’Arbresle),

Jean-Charles Giulani (St-Priest), Alain Mahuet (Villefranche), Jean-Jacques Didier (Mions), Gaëlle Cerro (Vénissieux), Roland Genet (Villefranche), Jean-Claude Joseph (Bron, médecin), Sébastien Bu-rillon (St-Genis-Laval), Denis Grillot (LOU), Catherine Munoz (Pays d’Ozon), Lionel Staquet (UFAR), Véronique Lunel (AR-COL), Jean-Jacques Ollivieri (Reel XV), Paul Drogat (Bron), François Mégard (Mions), Marc Bochard (Amplepuis), Ahmed El Kasbaji (Vénissieux), Frédéric Kamienski (Villefranche), Alain Delord (AR-COL), Thierry Brochet (Bron), Ma-rie-Josée Berland (Reel XV), Bruno Charrière (Vénissieux), Eric Don-nola (St-Priest), Patrick Franc (Bron), Jean-Luc Papillon (Ville-franche).

RUGBY/ELection au comité du rhône

Un match serré entre les listes Dézé et FerritiDeux listes sont en présence pour les élections au Comité départemental du Rhône qui débutent ce vendredi par vote électronique. Le prési-dent de Givors, Bernard Ferriti, défie le président sortant Daniel Dézé.

Daniel Dézé. Photo Progrès/DR

34 SPORTS LYON ET RÉGION Vendredi 19 mars 2021

RHO34 - V1

peu friable, dans l’adversité, en manque de leaders pour boos-ter son collectif. En espérant que Sopron baisse son pour-centage de réussite (65 % mer-credi), le coach lyonnais veut « se servir de ces deux matches

pour monter en régime pour la fin du championnat. Pour l’ins-tant, on continue la saison, avec la perspective de play-off tels qu’ils étaient prévus au dé-but. On ne sait rien d’autre. »Résister, voire s’imposer, lors

de ce second acte permettrait d’aborder plus sereinement la double réception à Mado-Bon-net de Montpellier (mercredi 24 mars à 19 h) et Tarbes (di-manche 28 mars à 15 h 30).

Norbert BONNET

Les Canadiennes, Michelle Plouffe (n° 15) et Nayo Raincock-Ekunwe (n° 4), n’ont pas trouvé mercredi les solutions pour compenser l’absence d’Alysha Clark. Photo Progrès/Joël PHILIPPON

sopron - asvel20 h 05, FIBA TV et OL TV

E t si… Et si… Et si l’Asvel puisait dans son orgueil un

surcroît de puissance physi-que ? Et si l’adresse changeait de camp ? Bien sûr, tout est toujours possible et la légende du sport s’est nourrie d’ex-ploits improbables.

Malgré tout, on ne voit pas comment cette équipe de So-pron pourrait dilapider cet avantage de 28 points glané mercredi lors du premier match (94-66). Où sa supério-rité physique, sa dimension athlétique ont débordé des Lionnes vite anesthésiées.« On a vu nos limites, notait Valéry Demory mercredi soir. On sait désormais dans quelle direction travailler si on veut aller à un Final Four. Il nous faut pouvoir répondre au ni-

veau de l’intensité, avoir beau-coup plus de vitesse. Excepté au poste 5 où on a plus tenu avec Helena (Ciak) et Nayo (Raincock-Ekunwe), on a subi les duels de partout. Au poste 3 où Williams a dominé Alek-sandra (Crvendakic). Au poste 2 où January a complètement stoppé Marine (Johannes) et au niveau des meneuses. Phy-siquement, on a des joueuses moins fortes, qui ne peuvent lutter. »

Une équipe friable mentalement

Avec ses sept internationales qui peuvent postuler à une sé-lection pour les Jeux Olympi-ques, on pouvait penser que l’Asvel, même privée de son leader Alysha Clark, parvien-drait néanmoins à lutter face à une équipe hongroise de gran-de qualité, défensivement et collectivement. Mais pas sur-dimensionnée comme Ekate-rinbourg, Fenerbahçe et Pra-gue.« Pour compenser, il faut lut-ter, aller à la bagarre », pour-suit Valéry Demory. Or, men-talement, cette équipe est un

BASKET/Euroligue féminine (quart)

Asvel : montrer de l’orgueil pour préparer l’avenirDans les cordes lors du premier match mercredi (66-94), la formation lyonnaise voudra se ras-surer collectivement avant de retrouver le championnat la semaine prochaine, son dernier objectif.

également remboursés inté-gralement, ce qui représente une somme de 28 200 €. À la

Pierre Depetris. Photo Progrès/L.P

R éélu haut la main à la tête du « comité du Rhône

Métropole de Lyon » le 11 sep-tembre dernier (troisième mandat), Pierre Depetris est un président fort occupé. Que ce soit au niveau fédéral, où il a récemment été promu sep-tième vice-président de la

FFBB en charge du pôle « clubs et territoires » (cinq commissions sous sa respon-sabilité) ou local, où il vient de diriger deux visioconférences pour expliquer les aides que son comité va verser à ses clubs.

16 500 licenciés cette saison (-14 %)

« Elles vont se monter à envi-ron 250 000 € depuis le début de la crise sanitaire. 150 000 concernent les licences, où les clubs n’auront que le socle, fixe, de 7 euros, à régler, et pas l’extension pour la compéti-tion (de 10,05 € à 14 €). Les engagements perçus ont été

rentrée, un système de parrai-nage sera mis en place pour offrir un ballon à tous les jeu-nes, de U7 à U17, qui parraine-ront un nouveau licencié. Cela représente une a ide de 30 000 €. Pour fidéliser les ar-bitres nous augmenterons leur indemnité de 1 € (de 28 à 29 ), que nous prendrons à notre charge pour un coût de 2 600 €, et nous n’applique-rons pas de pénalité aux tech-niciens par rapport au non-respect du statut » explique le président du troisième comité de France (1,2 million de bud-get), qui compte environ 16 500 licenciés (baisse de 14 % comparable à celle enre-gistrée à l’échelon national) et

sept salariés.« Nous avons fait appel au

PGE (Prêt Garanti par l’État), à hauteur de 100 000 €, mais nous ne l’avons pas encore uti-lisé, et nos salariés sont en partie en chômage partiel. La situation n’est évidemment pas simple, mais nous avons la chance d’avoir des réserves d’environ 450 000 grâce à la vente de notre ancien siège » conclut Pierre Depetris, qui s’attend à une saison blanche et de nouveau « figée » pour ses clubs alors que le bureau fédéral doit se prononcer ven-dredi sur la poursuite, ou non, de cet exercice 2020-2021.

Luc PAGANON

Basket

Le comité du Rhône tend la main à ses clubsPierre Depetris a annon-cé que son comité, le troisième de France avec près de 16 500 licenciés, a débloqué des aides, qui se chif-frent à environ 250 000 , pour atté-nuer les conséquences de la crise de la Covid-19.

35LOISIRS LYON ET RÉGIONVendredi 19 mars 2021

LOIS

IRS

RHO35 - V1

À quoi ressemble la vie d’un ar-tiste depuis un an ? Elle s’ap-

parente à une tournée sur des montagnes russes, entre attente, espoirs déçus, douches froides, re-ports multiples.

La jeune soprano lyonnaise Lise Viricel n’échappe pas aux hauts et bas émotionnels. Mais préférant positiver, elle a mis à profit cette parenthèse forcée pour achever la production d’un disque superbe et gracieux qui sort ce 19 mars.

Cette œuvre est la suite logique d’un parcours entièrement tourné vers la musique et le chant, indisso-ciables pour elle du théâtre, de la littérature, et de la poésie.

Lise Viricel, 34 ans aujourd’hui, a découvert le sens de l’excellence et de la rigueur en intégrant enfant, la maîtrise de l’Opéra national de Lyon. « À 11 ans, j’étais un elfe dans Le Songe d’une nuit d’été, et je côtoyais Nathalie Dessay, mon idole. J’ai grandi sur scène, et je m’y sens chez moi. »

Monteverdi au sommetÀ 21 ans, Lise entre au CNSMD

de Lyon (Conservatoire national supérieur de musique et danse), et intègre la classe de chant de musi-que ancienne. C’est là qu’elle pour-suit son apprentissage des styles baroques, et sa technique chorale et soliste. « J’étais très curieuse de la richesse des répertoires de Bach,

de Catalogne, sous la direction prestigieuse de Jordi Savall, no-tamment pour l’enregistrement d’un Messie de Haendel. Et n’a pas hésité à faire le grand écart en col-laborant avec la compagnie de danse Système Castafiore lors du festival de Wuzhen, en Chine.

Un Noël à Versailles à BarceloneDepuis un an, Lise Viricel a vu

tous ses engagements tomber à l’eau, les uns après les autres. « À l’automne dernier, je devais me produire au Carnegie Hall à New York dans les Vêpres de Montever-di : ce programme ne pourra, hé-las, pas être reporté. La seule fois où je suis montée sur scène, c’est en décembre, en Espagne, où la vie culturelle avait repris. J’ai eu la chance de donner un concert inti-tulé Un Noël à Versailles à l’Audi-torium de Barcelone, devant une salle limitée à un tiers de la jauge. »

La jeune femme aurait dû se pro-duire à Francheville en mars der-nier : « On en est au quatrième report, la nouvelle date est prévue en 2022 ! »

Pour garder la forme et le moral, elle s’oblige à une heure de gym et de gainage quotidien. Entretient sa voix avec le concours de sa prof de chant. Et évoque les galères des répétitions : « Chanter masqués dans un chœur, éloignés les uns des autres et sans voir les lèvres de nos partenaires relève de la gageu-re. »

« Le plus difficile à gérer, c’est l’incertitude » conclut-elle, fatalis-te.

Fabienne BARBIER

Purcell, ou Monteverdi que je pla-ce au-dessus de tout. »

S’ensuit un début de carrière em-brassant une large palette, baro-que, classique, musique contempo-raine à l’image de l’éclectisme dont elle fait preuve. Récitals, par exem-

ple à Venise à la Fenice en 2016, ou opéras : elle fut Eurydice dans Or-phée et Eurydice de Glück, Céphi-se dans Alcione, de Marin Marais, à l’Opéra-Comique à Paris.

La jeune cantatrice s’est aussi produite avec la Chapelle royale

La jeune soprano lyonnaise Lise Viricel présente son disque Parla, canta, respira, un hommage à la compositrice vénitienne Barbara Strozzi. Photo Progrès/Jean-Pierre DUPRAZ

LYON

Lise Viricel, une voixcontre la morositéEn dépit de la crise et des difficultés pour les artistes, la jeune soprano est à l’ori-gine du disque Parla, canta, respira, qui sort ce vendredi.

Parla, canta, respira, le CD qui sort ce 19 mars chez les disquaires et sur les platefor-mes d’écoute, est le fruit d’un travail entamé en 2018, et dont la post-production a pu se poursuivre malgré le début de la pandémie en mars der-nier, parfois dans des condi-tions acrobatiques.Cette œuvre, dont Lise Viricel assure la direction artistique et la partie vocale, s’apparen-te à un fil tendu entre la Veni-se du XVIIe siècle et l’Italie d’aujourd’hui, à un mer-veilleux dialogue amoureux entre les époques, entre musi-que et poésie, entre une fem-me et un homme.« J’ai voulu donner voix à l’œuvre de la compositrice vé-nitienne Barbara Strozzi,

l’une des rares au XVIIe, abso-lument méconnue, et pour-tant d’une grande moderni-té », détaille la soprano, accompagnée de harpe, viole de gambe, cornet à bouquin,

et autre sacqueboute, instru-ments du répertoire baroque.En contrepoint, lui répon-dant, plusieurs poèmes de l’écrivain italien contempo-rain et engagé Erri De Luca,

récités par le ténor Peter De Laurentiis. « Par chance, les enregistrements se sont termi-nés juste avant le premier confinement. »Le travail collectif de l’ensem-ble Le Stelle, créé par Lise Viricel en 2020, s’est déroulé en Bourgogne, à la Cité de la voix de Vézelay. Le concert de sortie de Parla, canta, respira était programmé le 16 mars à Marseille. L’événement est décalé à juin. Une présenta-tion est théoriquement pré-vue à Roanne le 13 juin. Des dates de concerts sont envisa-gées en Tarentaise cet été. Mais là encore, personne ne peut savoir ce qu’il adviendra.

Parla, canta, respira,label Seulétoile, 12,90 €.

En concert au musée des Beaux-Arts de Lyon. Photo Progrès/DR

Parla, canta, respira, hommage à Barbara Strozzi et Erri De Luca

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lune croissante«Qui veut bonne meulonnière, à la Saint-Joseph doit la faire.»

Saint Joseph

Une certaine instabilité s’imposera

encore aujourd’hui sous un ciel nuageux sur l’ensemble de la

région. Des giboulées,

généralement faibles, se produiront par

moments, sous forme de pluie, grésil et

même neige fondue. Neige seule à très

basse altitude sur les hauteurs et très

localement jusqu’en plaine. Forte bise

frigori�ante.Plus calme demain

mais très froid, puis nuageux les jours

suivants.

Météo hivernale

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