origine du patronyme goyard apports de la génétique

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Nom de famille Goyard Recherche dédiée au nom de famille Goyard (et de ses variantes) en Bourbonnais et ailleurs. Pour aborder des sujets tels que la généalogie, la généque, l’histoire, les lieux, les méers ... Je tente maintenant d'élargir mes recherches après une généalogie classique qui m'a fait remonter jusqu'à mon aïeul Marn, né vers 1716 (?) et décédé au Pin (Allier - France) en 1812 à 96 ans. Le patronyme est déjà présent à quelques kilomètres de là, à Bert (Allier) où un Goyard lègue à ses enfants ses droits sur un terrier en 1510. Cee recherches sur le patronyme a été publié sur un blog pour tenter de fédérer ceux qui auraient déjà rassemblé des informaons et qui voudraient les mere à la disposion de leurs cousins potenels. Variantes de ce nom : GOILLARD, GOILLIARD, GOLLIARD, GOLIARD, GOYAT, AUGOYAT, AUGOYARD, GOUIAT, GOIARD, GOUYARD, GOUYAT, GOIARDUS et déclinaisons. 1. Origine du nom. Une première recherche sur Internet conduit immédiatement à l'homonymie avec le "goyard", la serpe qui se décline pour différents méers, vigneron, agriculteur … Certains considèrent qu’il s’agit en parculier du modèle des serpes à crochet. hp://www.vieuxoulsdejardin.fr/anciens-ouls-agricoles.html On trouvera d'ailleurs cet oul ancien en vente sur eBay, en différentes variantes. Apparemment le nom apparait au moins dans le Morvan, et dans l'Ain.

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Nom de famille GoyardRecherche dédiée au nom de famille Goyard (et de ses variantes) en Bourbonnais et ailleurs. Pour aborder des sujets tels que la généalogie, la génétique, l’histoire, les lieux, les métiers ...

Je tente maintenant d'élargir mes recherches après une généalogie classique qui m'a fait remonter jusqu'à mon aïeul Martin, né vers 1716 (?) et décédé au Pin (Allier - France) en 1812 à 96 ans. Le patronyme est déjà présent à quelques kilomètres de là, à Bert (Allier) où un Goyard lègue à ses enfants ses droits sur un terrier en 1510.

Cette recherches sur le patronyme a été publié sur un blog pour tenter de fédérer ceux qui auraient déjà rassemblé des informations et qui voudraient les mettre à la disposition de leurs cousins potentiels.

Variantes de ce nom : GOILLARD, GOILLIARD, GOLLIARD, GOLIARD, GOYAT, AUGOYAT, AUGOYARD, GOUIAT, GOIARD, GOUYARD, GOUYAT, GOIARDUS et déclinaisons.

1. Origine du nom.Une première recherche sur Internet conduit immédiatement à l'homonymie avec le "goyard", la serpe qui se décline pour différents métiers, vigneron, agriculteur …

Certains considèrent qu’il s’agit en particulier du modèle des serpes à crochet.

http://www.vieuxoutilsdejardin.fr/anciens-outils-agricoles.html

On trouvera d'ailleurs cet outil ancien en vente sur eBay, en différentes variantes.

Apparemment le nom apparait au moins dans le Morvan, et dans l'Ain.

Goyard, la serpe :

Du latin au français :1. Glossaire de poèmes français du XIIe et XIIIe, p203, édition de 1866 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6463784v

Goie, goiard, goia, goyardus : serpe

mais aussi goliard, goyart …

2. Glossarium mediae et infimae latinitatis. T10 / conditum a C. Du Fresne, 1887

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1175845.r=goiardus.langFR.swf

goyardus : mobilier domestique, rustique

3. Jean Baptiste Onofrio - 1864

Goyardus, nostris goyart; Falcis species. Lia. remiss 1405. Un goyart que le suppliant avait accoustumé de porter quand il aloit dehors abattre ou couper les buissons et hayes. Guoya; Falcis species; Gall. Serpe; alias gaie. » Gloss. Ducange.

A Valence, en 1496 :Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, ... p 133

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486897m.r=goiardus.langFR.swf

Des méfaits des mercenaires écossais à Die en 1496.

Goyardus, en patois gouyard, serpe, faucille, traduction de 1882.

Patois du Beaujolais http://www.saintjustdavray.free.fr/expressions_patois/expressions_patois.htm

Un goyard : Serpe en forme de lune et avec un long manche.

Henri Suter (Suisse) :http://henrysuter.ch/glossaires/patoisF0.html

Goyard, Goyarde

Patronyme Goyard, de l´ancien français goyard, « sorte de serpe ou de couteau », voir le mot régional goyarde. Goyard, maisons isolées (Montagnat, Bresse, Ain) ; La Goyarde, maisons isolées (Saint-Trivier-de-Courtes, Bresse, Ain).

Goyarde [n. f.]

Savoie, Bugey : Serpe, lame recourbée au bout d´un long manche pour élaguer, appelée aussi diamant ou croissant. De l´ancien français goiart, goyard, goyart, « sorte de serpe ou de couteau »,

bas latin guaso, « serpe », latin gubia, « gouge, serpe, burin », gaulois *gulbia, racine celtique *gulb, « gouge ». Faucher son gazon avec une faux par exemple est plus sain, déroncer avec une goyarde, faire les bordures avec une faucille, est un exercice physique très sain, (...) (Sur la Toile).

Reverso :http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/goyard

goyard

Croissant qui servait d'arme pour les paysans du Moyen Âge

Mais en Bretagne :http://www.archive.org/stream/varitsbibliogra00publgoog/varitsbibliogra00publgoog_djvu.txt

4. On appelle Goiard, en breton, celui qui a les cheveux noirs comme une taupe.

Pour la période contemporaine :

Des Goyard notables :Le patronyme est porté très honorablement par :

- la maison E. Goyard, malletier de luxe depuis 1853 (qui se compare à Vuitton).

http://www.goyard.com/fr/

- la distillerie Jean Goyard - au cœur du vignoble de Champagne depuis 1911

http://www.distillerie-goyard.fr/

- Goyard Travaux Publics La Chaux-des-Prés, depuis 1965.

https://www.facebook.com/GoyardTP

Et un nombre important de professions libérales, médecins, enseignants, libraires, infographistes, coaches, psychologues, garagistes, …

Mais, objectivement, c'est la Maison E. Goyard qui en son nom propre, par ses représentants ou ses contrefacteurs qui détient le plus de résultats sur Google, la rançon de la gloire pour ces derniers, certainement.

Statistiques de l'INSEE : depuis 1890 :Plusieurs sites donnent la répartition des patronymes à partir des statistiques de l'INSEE :

Geneabookhttp://www.geneabook.org/manuscrits-livres-biographies-bibliotheques/goyard.html

Goyard est classé au 71216ème rang des noms de famille en France

Variantes de ce nom : GOUYARD | GOUYAT | GOYARD | GOUIAT | GOIARD

Goyard :Nom porté dans la Saône,-la-Loire et dans l'Ain. Il peut désigner le fabricant ou l'utilisateur d'un goyard, sorte de grosse serpe. Autre possibilité : nom de personne germanique, Goiardus, mentionné notamment à Montbéliard en 1150. (lien qui renvoie sur Geneanet)

Lieux d'origine des GOYARD : Saône et Loire (France) | Ain (France) | Allier (France) | Loire (France) | Paris (France) | Nièvre (France) | Cher (France) | Rhône (France) | Seine et Marne (France) | Jura (France) | Val de Marne (France) | Marne (France) | Côte d'Or (France) | Indre (France) | Yonne (France) | Doubs (France) | Yvelines (France) | Hauts de Seine (France) | Meurthe et Moselle (France) | Essonne (France) | Haute Marne (France) | Eure (France) | Isère (France) | Loiret (France) | Aube (France)

Genealogie.comPour la répartition du nom, sur Internet, Genealogie.com, indique :

http://www.genealogie.com/nom-de-famille/GOYARD.html

Total des naissances pour le patronyme GOYARD : 1891 - 1915 : 3641916 - 1940 : 3781941 - 1965 : 4611966 - 1990 : 404

5 151 rang des noms les plus portés en France

1 607 personnes nées en France depuis 1890, dans 66 départements.

Origine : goyard est un nom de famille assez rare, désignant grosse serpe emmanchée, surnom probable du possesseur de l'outil ou du fabricant.

Nom-famille.comNom-famille.com donne une répartition par département :

http://www.nom-famille.com/nom-goyard.html

En France : 1 453 personnes portent le nom de famille Goyard selon nos estimations.

et est peut-être le site le plus détaillé :

Geopatronyme.comhttp://www.geopatronyme.com/nomcarte/GOYARD

Monuments et lieux (toponymie) :Geoportail (site de l'IGN) :

http://www.geoportail.gouv.fr/accueil

la recherche donne une vingtaine de lieux en rapport avec le patronyme.

Je retiendrai particulièrement Les Goyards de 03120 Barrais Bussolles qui une ferme proche de Bert. Mon ancêtre a vécu à quelques kilomètres de là. Ce toponyme figure sur la carte de Cassini, écrit "GOIART".

Pour les autres, on retrouve et on précise les zones déjà identifiées :

les goyards, 42370 Sint-André d'Apchon

les goyards 71430 Palinges

goyard, 10190 Chennegy

goyard, 30128 Garons

chez goyard, 42620 Saint-Pierre-Laval

combe goyard, 21400 Coulmier-le-Sec

l'âge goyard, 03370 Mesples

la croix goyard, 42620 Saint-Pierre-Laval

les goyars, 23460 Saint-Yreix-la-Montagne

la goyardière, 38630 Corbelin

la goyardière, 53340 Préaux

la goyardière, 53370 Saint-Pierre-des-Nids

la goyardière, 69930 Saint-Laurent-de-Chamousset

le fief de goyardes, 79 Epannes

la goyatière, 01250 Montagnat

les goyats, 18800 Etréchy

vau goyat, 51230 Corroy

bois des gauyards, 10270 Lautressel

combe goyat, 52190 Aujeurres

la ville goyat, 56800 Taupont

et à Revigny (39), un oratoire

http://patrimoine-de-france.com/jura/revigny/oratoire-goyard-3.php

2. Et la généalogie ?

a. Geneanet, gratuit :Il ne semble pas possible d'identifier un foyer unique pour le nom : Sur Geneanet, car on trouve de nombreux foyers de Goyard :

- dès 1568 en Auvergne,

- dès 1590 en Ile de France,

- dès 1611 en Rhône-Alpes,

- dès 1623 en Bourgogne.

Mais avec l'orthographe GOIART ou GOIARD, on les trouve aussi respectivement dès 1599 et 1618 en Ile de France, cette orthographe semble abandonnée à partir de 1700.

b. Bigenet :GOYARD : il y a 2972 actes d état civil, 148 pour l'Allier.

c. Genealogie.com :GOYARD : il y a 16550 actes d état civil, un certain nombre gratuits.

d. Geneabank :Il y a environ 833 résultats à partir de 1721.Variantes :GOYAT, AUGOYAT :

http://alainlarge.free.fr/site/n9559.htm

(1674 Brandon - 1755 Bergesserin)

GOHARD :

Dans l'ouest le patronyme Gohard serait une déclinaison de Godard.

Le premier rappellera la reconnaissance des reliques de saint Gohard, faite dans la collégiaIe de Saint-Pierre d'Angers, l'an 1523, et on lira près du tombeau l'inscription simple et touchante qui marquait la sépulture de notre père dans la foi ~Mmth's Gohardus, Nannetensium pater et martyr

3. Références historiques :

a. Première référence en 1150, à Montbéliard :La première référence à un Goiard semble être dans :

Monuments de l'histoire des comtes de Montbéliard : Recueil chronologique de documents relatifs aux comtes de Montbéliard Auteur : Tuetey, Alexandre (1842-1918)

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55432992.r=goiardus.langFR

extrait pages 67 et 68 : :

En 1150, l'abbaye de Belchamp échange au chapitre de Montbéliard deux collonges, l'une à Taillecourt, l'autre à Villers, et trois mans, l'un à Brogard, le second à Vouvenans, la troisième à Bart, plus dix sols de rente annuelle jusqu'à ce que l'abbaye puisse fournir l'équivalent d'un quatrième mans, le tout contre la terre que possèdent les chanoines à Villemmont.

et Petrus clericus, et Rainaldus et Galo fratres ejus de eodem castro, et Burcardus clericus et Petrus de Assincurt (3) et Vuido advocatus et Ricardus de Baisvilers (4) et Symon Joculator, et Goiardus et Rocelinus et Olricus villici :José DEMARBAIX, sur un forum Geneanet m'a fourni les éclaircissements suivants : A cette époque, les gens étaient désignés par leur prénom (nom de baptême). Toutefois les nobles étaient identifiés par le nom de leur domaine et pour les autres, on indiquait parfois leur fonction clericus religieux miles soldat ou chevalier, ici pour Goiardus, Rocelinus et Olricus villicus, exploitant d'un domaine agricoleNotez pour Symon Joculator, un surnom: Simon le jovial.

Mais pour une discussion sur les noms et prénoms d'origine germanique voir :

http://fr.geneawiki.com/index.php/Les_noms_de_personne_d%27origine_germanique

b. En 1252 dans l'Yonne :Recueil de pièces pour faire suite au Cartulaire général de l'Yonne : XIIIe siècle / publié par la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, sous la direction de Max. Quantin,... -au siège de la Société (Auxerre)-1873

En 1252(1223), le 12 mars, Martin de Percey, fils de Goiard le Maire, donna à l'abbaye de Pontigny 5 sous de cens sur un pré situé sur l'Armance

c. En 1413 à Autun 4. Mémoires de la Société éduenne (1872) (Autun) ;

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408091g.r=goiard.langFR.swf

Amodiation des moulins au plus offrant, en 1413 : le moulin de Blain, à Goiard de Leschanal.

d. En 1558 à Anvers et Bruxelles :Traité de droit civil, publié en 1641 page 145 :

http://books.google.com/books?id=gqY_AAAAcAAJ&pg=RA1-PA145&dq=goiardus&hl=fr&sa=X&ei=NzVtUs7iKoue0wXG0YDICA&ved=0CF0Q6AEwBw

Il s'agit ici d'un extrait d'un ouvrage de droit civil composé en 1641 par Jean De Wasmes de l'Université de Louvain, c'est un recueil de jurisprudence des Pays-Bas du sud à l'époque espagnole,des pandectes classées par catégorie d'affaire avec les attendus des jugements rendus et les arguments développés par les parties.L'affaire décrite pages 145 à 147 est un exemple de Exhaeredatio sine culpa, (exhérédation sans faute)Lors de son premier mariage, Goiard de Ieghere avait passé un contrat prénuptial dans lequel intervenait sa propre mère Dame Elizabeth et sa future épouse Jeanne de Stradio.Après le décès de sa mère et de son épouse,Goiard s'est remarié avec Petronille Van Wouwre en faveur de laquelle il établit un testament avant sa mort survenue en 1558. Après sa mort, un conflit d'héritage est intervenu entre enfants du premier lit et ceux du deuxième lit représentés par leur mère Pétronille. Ce conflit portait sur une somme de 50 florins apportée par Dame Elizabeth,la mère de Goiard.Le texte ne contient aucune indication généalogique autre que celles ci-dessus si ce n'est que l'affaire aurait été plaidée à Bruxelles. Pour le reste, il s'agit exclusivement de questions juridiques.

Ici, Goiard est bien un prénom et pas un patronyme

Que José DEMARBAIX, qui a eu l'amabilité de me fournir cette traduction via le forum "latin" de Geneanet soit vivement remercié.De même, "cvanklaveren" sur ce même forum, m'a indiqué que Goiard de Ieghere avait été indexé en tant que Gérard de Jegere sur Geneanet, une nouvelle piste ?

e. En 1612, en Hollande :http://books.google.com/books?id=9IQwAQAAMAAJ&q=goyardus&dq=goyardus&hl=fr&sa=X&ei=WzFtUrqxI4TI0QXUuYC4CQ&ved=0CFAQ6AEwBjgU

Het volgende kan tot aanvulling dienen: Jol' Goyardus Jeg(h)ers en Johanna (Spierinck van Well), lieten in de St. Jan doopen: 1e. Catharina, op 24 April 1612; hr Jan Spirinck en Ve Raesken Kaes(?) weduwe . . . . . . waren peter en meter. 20.

Ce qui suit peut servir à compléter: Goyardus Jeg (h) ers en Johanna (Spierinck de Well), à gauche dans la rue Jean a baptisé: 10. Catherine, le 24 Avril 1612, (?) H "Jan Spirinck et V8 Raesken Kaes veuve. . . . . . étaient parrain et marraine. 2e. Gerardus, op 10 Aug.1613, de vader wordt hier - abus-

f. Toujours à Montbéliard en 1600 :http://www.archive.org/stream/varitsbibliogra00publgoog/varitsbibliogra00publgoog_djvu.txt

page 401 :

François Goiard, peintre, bourgeois de Montbéliard

g. Mais déjà à Bert (Allier) en 1510 :Un Guillaume Goyard transmet ses droits sur un terrier à ses trois enfants : Manuscrit aux Archives de l'Allier à Yseure.

h. Livre de raison des Goyardcette chronique familiale des Goyard de Bert de 1611 à 1780, on lira la transcription de Roger de Quirielle en 1899, disponible numérisée à la BnF, sur Gallica :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5752641p

i. Dossiers généalogiques Des Gozisl'érudit généalogiste Maurice Perrot Des Gozis (1851-1909), fournit des éléments de la généalogie des Goyard à Bert

13 feuillets consacrés aux Goyard, dans le microfilm 2 Mi 39 17, numérisé et mis en ligne :

http://recherche.archives.allier.fr/ark:/84133/a011288008856Csg3gc/1/1

commence page 438, et cite Gilbert Goyard, fin XVIe (1570- 1580)

j. Descendance publiée sur Geneanet par Gerard THOMASSINhttp://gw.geneanet.org/coulmier?lang=fr&v=GOYARD&m=N

k. Google books On trouve d'autres ouvrages sur Google Books, mais outre la difficulté à les comprendre car ils sont en latin, leur passage à l'OCR entraine des erreurs : Goiard pour Gotard ou Godard.

Il apparait toutefois, ce qui est cohérent avec l'origine des noms propres, que Goiard ait été un prénom avant d'être un nom.

4. Et avant cela ? D'où venaient-ils ?Il faut s'intéresser à la génétique des populations :http://www.eupedia.com/europe/projet_adn_benelux_france.shtml

Pour la découvrir, je vous propose de consulter le blog de Josselin Le Gall.http://legall-bzh.blogspot.fr/

Pour remonter au-delà des documents historiques, et profiter des récentes découvertes de la génétique des populations, j'ai lancé un projet concernant le patronyme GOYARD sur le site de FTDNA (Family Tree DNA, ADN en français), société américaine qui effectue les tests ADN pour le projet du National Geographic, le Genographic 2.0.Les tests proposés par le FTDNA permettent de déterminer avec une certitude variable suivant le niveau de détail demandé et la distance du cousinage, la probabilité d'avoir un ancêtre commun,

toutes branches confondues, mais dans un passé relativement récent.

De son coté, le projet Genographic 2.0 du National Geographic, n'a pas de visées généalogiques directes. Néanmoins, outre une présentation très bien faite (en anglais) des déplacements de vos lignées patrilinéaire et matrilinéaire, vous disposerez des proportions par type de population de votre profil génétique.Mais surtout, vous disposerez de votre haplogroupe Y : vous saurez ainsi si nous avons un ancêtre masculin commun né il y a 6500 ans.http://legall-bzh.blogspot.fr/p/genographic-project-cest-quoi.html

a. Partage avec la communauté généalogique :Il existe un forum sur le patronyme GOYARD sur Geneanet : Onglet Communauté, choix Forums puisFenêtre Recherches Généalogiques, choix Noms de Famille : G, GO, GOY, GOYARD

Par ailleurs, pour un accès plus simple et contacter les éventuels cousins du monde anglo-saxon, j'ai initié une mailing-list :Pour envoyer un message (d'intérêt général) à cette liste, envoyez votre courriel à : [email protected]'il vous plaît notez que tous les messages postés sur cette liste de diffusion sont également ajoutés à la liste des archives sur RootsWeb.com. Des informations générales sur la liste de diffusion, y compris des liens vers l'archive de la liste, peuvent être trouvés à l'adresse : http://www.rootsweb.com/

b. La génétique pour notre recherche sur l’origine du patronyme Goyard ?

Que peut nous apporter la génétique dans notre recherche ?

Le Genographic ? Depuis son lancement en 2005, le projet Genographic de National Geographic a utilisé l'analyse de l'ADN et a travaillé avec les communautés autochtones pour aider à répondre à des questions fondamentales sur l'endroit dont les humains proviennent et comment ils sont venus peupler la terre. Maintenant, la technologie de pointe permet de faire toute la lumière sur notre passé collectif.

Et le Genographic nous dit : En participant à la dernière phase de ce projet scientifique en temps réel, vous pouvez en apprendre plus sur vous-même que vous avez jamais pensé possible. Vous pourrez également aider à soutenir le Fonds d'héritage du projet Genographic, qui travaille à la conservation et à la revitalisation des cultures autochtones du monde entier.Nous allons maintenant vous emmener à travers l'histoire de vos lointains ancêtres et montrer comment les mouvements de leurs descendants ont donné lieu à votre lignée.Chaque segment sur la carte représente le chemin migratoire des groupes successifs qui finissent par former votre branche de l'arbre. Nous commençons avec le marqueur pour votre plus vieil ancêtre, et avançons vers une époque plus récente, montrant vos ancêtres qui vivaient jusque-là, à chaque étape de la lignée .

Qu'est-ce qu'un marqueur ? Chacun de nous porte l'ADN qui est une combinaison de gènes transmis à la fois par notre mère et par notre père, nous donnant des traits qui vont de la couleur des yeux, de notre conformation à notre exposition à certaines maladies. Dans le cadre de ce processus, le

chromosome Y est transmis directement de père en fils, inchangé de génération en génération sur une lignée purement masculine. L'ADN mitochondrial, d'autre part, est passé des mères à leurs enfants, mais seules leurs filles le transmettent à la prochaine génération . Il trace une ligne purement maternelle.L'ADN est transmis inchangé, sauf à l'occasion du hasard d'une mutation d'origine naturelle, généralement inoffensive. La mutation, identifiée comme un marqueur, se présente comme une balise, et peut être tracée à travers les générations, car il sera transmis sur des milliers d'années.

Lorsque les généticiens identifient un tel marqueur, ils essaient de comprendre quand la mutation correspondante s'est d'abord produite, et dans quelle région du monde. Chaque marqueur est fondamentalement le début d'une nouvelle lignée sur l'arbre généalogique de la race humaine. Suivre ces lignées donne une image de la façon dont les petites tribus d'humains en Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années se sont diversifiées et répandues pour peupler le monde.En identifiant les marqueurs que vous portez, nous pouvons retracer votre lignée, ancêtre par ancêtre, de révéler le chemin qu'ils ont parcouru en se déplaçant hors de l'Afrique. Notre histoire commence avec votre premier ancêtre. Qui était-il, où vivait-il et quelle est son histoire ?

Nous apprenons par le Genographic que notre notre Haplogroupe Y est I-M253.

(Données Genographic 2.0)

Nous avons appris par le Genographic que notre notre Haplogroup était I-M253.

D’après Eupedia : l'haplogroupe I est le lignage paternel majeur le plus ancien d'Europe et probablement le seul qui y naquit. On pense que l'haplogroup I serait arrivé du Moyen Orient sous la forme de IJ il y a entre 40.000 et 30.000 ans et devenint l'haplogroupe I il y a environ 25.000 ans. En d'autres termes, les Cro-Magnons appartenaient probablement à IJ et I (aux côtés des plus vieux haplogroupes comme F et C6).La branche I1 se serait séparée de I2 il y a 20.000 ans et évolua indépendamment en Scandinavie au cours de la fin du paléolithique et du mésolithique. I1 est défini par au moins 25 mutations uniques, ce qui indique que cette lignée a connu un goulot d'étranglement de sa population. Les hommes appartenant à cet haplogroupe descendent tous d'un seul ancêtre qui a vécu il y a entre 10.000 et 7.000 ans.Pendant le mésolithique, les lignées pré-I1 et I1 faisaient partie des cultures successives d'Ertebølle (5300-3950 avant notre ère), des vases à entonnoir (4000-2700 AEC) et de la céramique perforée (3200-2300 AEC). Ces deux derniers sont parfois considérés comme des cultures néolithiques dues à l'introduction de l'agriculture. Cependant, les agriculteurs néolithiques d'Allemagne ont pénétré tard en Scandinavie et en petit nombre, et le mode de vie est resté principalement celui des chasseurs-cueilleurs. C'est probablement la raison pour laquelle la Scandinavie a gardé une part d'ancêtres paléolithiques parmi les plus importantes d'Europe.

Wikipédia nous indique:L'haplogroupe I-M253 est né de l'haplogroupe I-M170, qui semble être préexistant en Europe. On a pensé que ce haplogroupe provenait de la péninsule ibérique où il aurait apparu il y a 15000 ans, mais maintenant on estime que son origine remonte à 4000 - 5000 ans. On suggère qu'il a commencé sa dispersion à partir du Danemark.

Voilà le point de départ. Le point d'arrivée des Goyard se situe dans une zone couvrant l'Auvergne (Bourbonnais), la Bourgogne, la Franche-Comté et Rhône-Alpes. Il se trouve que cette zone correspond à la Sapaudie, royaume des Burgondes (avant que la Bourgogne n'existe) que les romains leur avaient accordé en foedus en 443.

Entre les deux, quel a été le voyage ?

Revenons à Wikipédia :

Les Burgondes sont un peuple germanique appartenant au rameau ostique1, probablement originaire de l'île de Bornholm dans la mer Baltique.En vieux norvégien l'île était connue en tant que Borgundarholm, et en ancien danois en particulier le nom de l'île était Borghand ou Borghund; ces noms étaient liés au vieux norvégien borg "hauteur" et

Bjarg / berg «montagne, rocher», comme l’île qui s'élève haut sur la mer. La similitude avec "Burgonde" est frappante.

On peut reconstituer approximativement les migrations des Burgondes souvent sous la pression de leurs voisins (ou des autochtones sur le territoire desquels ils s'installaient) :

Ier-IIIe siècles

En l’an 78 le peuple burgonde est localisé sur l'Oder.

Au IIe siècle, il se situe entre l'Oder et la Vistule jusqu'en l’an 245.

Peu après, ils migrent vers le sud-ouest, et subissent une grave défaite de la part des Gépides vers 244-251.

Cette défaite aurait entraîné leur mise en mouvement vers l'ouest et ils passèrent l'Oder et s'installèrent quelque temps près de l'Elbe.

Au IIIe-IVe siècles on les trouve à Trèves (Trier) et à Kahl am Main, dans la banlieue de Francfort et à la fin du IVe siècle à Kreuzwertheim sur l'avancée rocheuse du Wettenburg, dans un méandre du Main.

Début 407, les Vandales, Suèves et Alains venus des frontières d'Asie franchissent le Rhin gelé près de Mayence et déferlent sur la Gaule soumise au pillage. Les Burgondes sont entraînés à leur suite mais ne s'éloignent pas. Ils auraient occupé un territoire situé à proximité de Mayence, à la confluence du Main et du Rhin, sur la rive gauche du Rhin dans la province de Germanie supérieure (correspondant à l'actuel Rhénanie-Palatinat). Une branche du peuple Alain, à la tête duquel était le roi Goar aurait fait de même.

Et voilà qu'un presque homonyme apparaît !

Burgondes, Alains, Alamans, Francs et de nombreux nobles gaulois fournissent des troupes à Jovin. Ils deviennent ainsi des auxiliaires romains et les chefs des officiers romains. Sous le principat de Théodose le Jeune (401-450), les Burgondes ont embrassé la religion chrétienne.

Après avoir perdu sa dynastie royale, son encadrement et son armée lors de la sanglante défaite de 436-437 contre les Huns, une partie des Burgondes aurait été transférée par Aetius en tant que foedus en Sapaudia en 443 pour qu'ils assurent la défense frontalière contre les Alamans. L'annexion de Nevers en 500 fut le dernier agrandissement du royaume burgonde65.

Les Alains sont d’origine scythe et appartiennent potentiellement à l’haplogroup R1, ce qui ne correpond pas au mien : I1b (Z131+).

Goar est donc un nom Alain, prénom plutôt que patronyme, mais l’association avec les Burgondes a certainement entrainé des mariages inter clans avec l’adoption du prénom des grands pères. A cette époque, il ne s’agissait que de prénoms et il n’y avait pas transmission de nom de famille.

Mais peut-être faut-il aussi considérer une origine chez les Goths ou les Francs ?

Les Goths sont plutôt de l’haplogroup I2a. Les Francs pourraient correspondre à un apport plus tardif et sont potentiellement I2a2a3 (Z161+). Donc le nom ayant pour origine la relation entre les Burgondes et les Alains semble l’hypothèse la plus séduisante.

Ces résultats sont obtenus sur des échantillons statistiques faibles. Comme toute la recherche génétique, ils sont susceptibles d’évoluer dans le temps.

Eupedia nous fournit :Une histoire génétique de la France et du BeneluxAu cours de la fin de la période romaine, les Francs ont été autorisés à s'installer pacifiquement dans les frontières de l'empire autour du territoire de la Belgique actuelle. Les Francs étaient un peuple germanique originaire de quelque part entre le nord des Pays-Bas et le Danemark. Ils auraient appartenu principalement aux haplogroupes R1b-U106 (environ la moitié de toutes les lignées), I1, I2a2a (M223) et R1a (Z283 et L664).Au Ve siècle, les Burgondes, les Wisigoths et les autres tribus germaniques envahirent la Gaule sous la pression des Huns, une tribu issue de Mongolie. Les Burgondes venaient de l'île de Borgholm dans

l'est du Danemark, tandis que les Goths était originaires de sud de la Suède. Les deux tribus auraient eu un pourcentage significativement plus élevé d'haplogroupes I1 et R1a par rapport aux Francs.

http://www.eupedia.com/europe/projet_adn_benelux_france.shtml

L’onomastique (étude de l’origine des noms) apporte quelques éléments en faveur de cette origine du patronyme. Le mot « goar » a une racine sanscrite qui correspond à « gemme », or le sanscrit, à l’origine des langues indo-européennes est à la base de la langue des Ossètes.  

Avec le Genographic, Out of Africa, la lignée paternelle (marqueur M42).

L'ADN Y (la lignée des pères) donne des informations jusque -5500 sur les déplacements de mes ancêtres (mais il reste encore 200 générations à combler). Voici où cela commence :

L'ancêtre paternel direct commun à tous les hommes vivant aujourd'hui est né en Afrique il y a environ 140 000 ans. Surnommé l'Adam du chromosome Y par la presse, il n'était ni le premier mâle humain ni le seul homme vivant dans son temps. Il était, cependant, le seul homme dont la lignée du chromosome Y soit toujours là aujourd'hui. Tous les hommes, y compris vos ancêtres paternels directs, retrace leur ascendance jusqu'à un des descendants de cet homme. Les plus anciennes lignées du chromosome Y existant, appartiennent à la branche A de l'arbre, ne se trouvent que dans les populations africaines.

Il y a environ 75 000 ans, avec la branche de l'arbre BT du chromosome Y, définie par de nombreux marqueurs génétiques, y compris le M42, est né l'ancêtre commun de la plupart des hommes vivant aujourd'hui. Certains des descendants de cet homme allaient commencer un voyage quittant l'Afrique vers l'Inde et le Moyen-Orient. De petits groupes finiront par atteindre les Amériques. D'autres iront s'installer en Europe, et certains de cette lignée sont restés près de leur patrie ancestrale en Afrique.

Les individus de cette lignée en Afrique pratiquent souvent des traditions culturelles qui ressemblent à ceux de leurs lointains ancêtres. Par exemple, ils vivent souvent dans les sociétés traditionnelles de chasseurs-cueilleurs. Il s'agit notamment des Mbuti et Biaka Pygmées d'Afrique centrale, ainsi que Hadzas de la Tanzanie.

Pendant que les populations portant le marqueur M42 ont migré à travers le monde, elles ont amassé des marqueurs supplémentaires sur leurs chromosomes Y. Aujourd'hui, il n'y a pas de personnes connues BT sans ces marqueurs supplémentaires.(Données Genographic 2.0)

Vers l'Asie (marqueur M168).

Quand les hommes ont quitté l'Afrique, ils ont migré à travers le monde dans un réseau qui s'est étalé comme les branches d'un arbre, chaque membre de la migration est identifiable par un marqueur dans notre ADN. Pour lignées mâles, la branche M168 a été l'une des premières à quitter

la patrie africaine. Se déplaçant vers l'extérieur de l'Afrique et le long des côtes, les membres de cette lignée ont été parmi les premiers colons de l'Asie, de l'Asie du Sud-est et en Australie. Certains de cette lignée auraient même voyagé sur le pont de terre pour atteindre les Amériques.

L'homme qui a donné lieu au premier marqueur génétique dans ma lignée a probablement vécu en Afrique du nord dans la région de la vallée du Rift, peut-être dans l'actuelle Éthiopie, le Kenya, ou la Tanzanie, il y a environ 70 000 ans. Ses descendants constituent la seule lignée à survivre en dehors de l'Afrique. Il est l'ancêtre commun de tous les hommes non - africains vivant aujourd'hui.

Mais pourquoi l'homme a commencé à quitter ses terrains de chasse familiers en Afrique et s'est aventuré sur des terres inexplorées ? Les premiers migrants ont du s'aventurer à travers le détroit de Bab-al-Mandeb, un bras d'eau étroit à l'extrémité sud de la mer Rouge, puis traversant la péninsule arabique, peu après que le marquer M168 apparaisse, il y a peut-être 65 000 ans. Ces aventuriers attendront rapidement l'Inde et l'Asie du Sud-Est, longeant la côte, dans une marche progressive vers l'est. Vers -50 000 ans, ils ont atteint l'Australie. Ce sont les ancêtres des Aborigènes d'Australie d'aujourd'hui.

Il est également probable qu'une fluctuation de température peut avoir contribué à l'exode de nos ancêtres hors d'Afrique. L'âge de glace africain a été caractérisé par la sécheresse plutôt que par le froid . Mais il y a environ 50 000 ans, les calottes glaciaires de l'hémisphère nord ont commencé à fondre, avec l'apparition d'une courte période de températures plus chaudes et d'un climat humide en Afrique et au Moyen-Orient. Des zones du Sahara inhospitalier sont brièvement devenues habitables. A partir du moment où le désert n'a plus été en proie à la sécheresse, il s'est transformé en savane, et les animaux chassés par nos ancêtres ont élargi leur champ d'action et ont commencé à se déplacer dans le couloir vert de prairies qui est apparu.

Nos ancêtres nomades ont suivi le climat favorable et les animaux qu'ils chassaient, bien que l'itinéraire exact qu'ils ont suivi reste à déterminer. En plus d'un changement favorable dans le climat, autour de cette même période, la capacité intellectuelle de l'homme a bénéficié d'un grand bond en avant. De nombreux scientifiques pensent que l'émergence du langage nous a donné un énorme avantage sur les autres espèces humaines primitives. Armes et outils améliorés, capacité à planifier et à coopérer avec l'autre, et une capacité accrue à exploiter les ressources de façons que nous n'avions pas précédemment, tous les humains modernes ont pu migrer rapidement vers de nouveaux territoires, exploiter de nouvelles ressources, et remplacer les autres hominidés tels que les Néandertaliens .

(Données Genographic 2.0) En Asie (marqueur M89).

L'ancêtre mâle suivant dans ma lignée ancestrale est l'homme qui a donné lieu à M89, un marqueur trouvé dans 90 à 95 pour cent de tous les non-Africains. Cet homme est né il y a environ 50 000 ans en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient.Les premiers hommes à quitter l'Afrique ont probablement suivi un parcours côtier qui a finalement pris fin en Australie. Nos ancêtres ont suivi les prairies en expansion et le gibier abondant au Moyen-Orient et au-delà, et faisaient partie de la deuxième grande vague de migration hors d'Afrique.

Il y a environ 40 000 ans, le climat a commencé à nouveau à devenir de plus en plus froid et aride. La sécheresse a frappé l'Afrique et les prairies sont redevenues désertiques et pour les 20 000 années suivantes, la passerelle subsaharienne a été effectivement fermée. Avec le désert infranchissable, nos ancêtres ont eu deux options : rester au Moyen-Orient, ou avancer. Battre en retraite vers le continent d'origine n'était plus une option.

Alors que beaucoup des descendants de M89 sont restés au Moyen-Orient, d'autres ont continué à suivre les grands troupeaux de gibier sauvage à travers de ce qui est maintenant l'Iran moderne jusqu'aux vastes steppes de l'Asie centrale.

Ces plaines herbeuses semi-arides ont formé une ancienne «autoroute » qui s'étend de l'est de la France à la Corée. Nos ancêtres, après avoir migré vers le nord de l'Afrique dans le Moyen-Orient, se sont ensuite rendus à l'est et à l'ouest le long de cette autoroute de l'Asie centrale. Un petit groupe a continué depuis le nord du Moyen-Orient vers l'Anatolie et les Balkans, abandonnant les prairies familières pour les forêts et les montagnes.

Aujourd'hui, les généticiens ont trouvé la lignée à hauteur de 1 à 2 pour cent des populations pakistanaises et indiennes. Cependant, il est d'environ 4 pour cent de certains groupes de langue austro-asiatique en Inde. Il est d'environ 9 pour cent de certains groupes de langue dravidienne en Inde, et il est de 9 à 10 pour cent des lignées mâles au Sri Lanka. A Bornéo, il est d'environ 5 pour cent de la population. En Malaisie, il est d'environ 6 pour cent de la population.(Données Genographic 2.0)

En Europe centrale (marqueur M170).Lorsque le dernier maximum glaciaire a pris fin, il y a environ 20 000 ans, des groupes comprenant des hommes de la branche M170 ont migré à travers l'Europe à partir de refuges proche des Balkans.

(Données Genographic 2.0)

En Europe du nord (marqueur M253).Lorsque la glace couvrait une grande partie de l'Europe, le froid et le manque de sources de nourriture ont forcé les groupes contenant les hommes de cette lignée dans des refuges. C'est à partir de ces refuges de la péninsule ibérique, au nord de la mer Noire, et ailleurs, que les membres de cette lignée M253 sont apparus il y a environ 10 000 ans.

En quittant ces refuges, des groupes se sont répandus à travers l'Europe et sont repartis vers l'Asie de l'Ouest, par vagues successives. Les fréquences les plus élevées de cette lignée se trouvent dans les pays scandinaves. Cela peut être dû à un effet de membre fondateur à un moment où de très petits groupes de population se sont implantés. Aujourd'hui, cette lignée est présente dans toute l'Europe.

Elle représente environ 40 pour cent de la population de la Norvège. Elle est présente en Finlande à hauteur d'environ 35 pour cent des lignées mâles. Dans les îles britanniques, elle est comprise entre 10 et 22 pour cent des lignées mâles. Entre 10 et 11 pour cent des Français et environ 18 pour cent des lignées mâles allemandes en font partie. On compte environ 4 pour cent de la population

masculine de l'Espagne, entre 2 et 3 pour cent de la population masculine de l'Italie, et environ 2 pour cent de la population masculine de la Grèce. En Asie occidentale, cette lignée compte pour moins de 1 pour cent. Cependant, elle représente environ 2 pour cent des lignées mâles au Liban et environ 4 pour cent de lignées mâles en Jordanie.

(Données Genographic 2.0)

En Scandinavie, les origines de l'Haplogroupe I (M253)l'Haplogroupe I est le plus ancien haplogroupe majeur en Europe et, selon toute probabilité le seul qui y ait eu son origine (à l'exception d'Haplogroupes mineurs comme C6 et des sous-clades profonds d'autres haplogroupes ) . On pense qu'il pourrait y être arrivé en provenance du Moyen-Orient en tant qu'haplogroupe IJ entre -40 000 et -30 000 ans, et s'être scindé en haplogroupe I il y a environ 25 000 ans. En d'autres termes, Cro-Magnon a probablement appartenu à IJ et I ( à côté d'haplogroupes plus anciens comme F et C6 ) .

On estime que la branche I1 s'est divisée il y a 20 000 ans et a évolué en isolement en Scandinavie pendant la fin du Paléolithique et le Mésolithique. I1 est définie par au moins 25 mutations uniques, ce qui indique que cette lignée a connu un grave goulot d'étranglement de la population. Les hommes appartenant à cet haplogroupe tous descendent d'un ancêtre qui a vécu il y a entre 10 000 et 7 000 ans.

Au cours de la période mésolithique, pré I1 et I1 faisaient successivement partie de la culture Ertebølle ( 5300-3950 avant notre ère ) , la culture Funnelbeaker ( 4000-2700 BCE ) et de la culture Pitted Ware ( 3200-2300 avant notre ère ) . Les deux dernières sont parfois considérées comme des cultures néolithiques en raison de l'introduction de l'agriculture. Toutefois, les agriculteurs néolithiques venant d'Allemagne pénétrèrent tardivement en Scandinavie et en petit nombre, et le mode de vie est resté principalement celui des chasseurs-cueilleurs. C'est probablement la raison pour laquelle la Scandinavie conserve l'une des proportions de lignées venant du paléolithique la plus importante en Europe.C'est donc à cette période que les chasseurs-cueilleurs sont devenus agriculteurs, plus en adoptant les techniques que leur ont apportées de migrants en petit nombre qu'en étant eux-mêmes remplacés.

Poterie Pitted Ware : (Données Eupedia)

Répartition géographique

L'Haplogroupe I1 est le subclade I le plus commun en Europe du Nord. Il se trouve surtout en Scandinavie et en Finlande, où il représente généralement plus de 35% des chromosomes Y masculins. Associée à l'ethnie norvégienne, I1 se trouve dans tous les endroits envahis par les anciennes tribus de Germains et les Vikings . D'autres parties de l'Europe parlant des langues germaniques viennent ensuite en fréquence. Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Angleterre et les Lowlands écossais ont tous entre 10 % et 20 % des lignées de I1 .

Pour la suite et savoir ce qu'est devenue notre lignée patrilinéaire, il faut revenir à la saga des Burgondes après qu'ils aient quitté leur ile de Borgholm au Danemark.

(Source Eupedia.com)

L'ile de Borgholm :

a. Ma lignée matrilinéaire par le Genographic

Le Genographic nous a raconté l'histoire de notre lignée patrilinéaire qui remonte jusqu'au cœur de l'Afrique de l'Est grâce aux marqueurs attachés à notre ADN Y. Mais grâce aux marqueurs attachés à

notre ADN mt qui sont transmis de la mère à ses enfants, l'histoire de notre lignée matrilinéaire peut également être décodée.Traduisons ce que le Genographic nous a adressé :

Branche : L3Âge: il y a 67 000 ans Lieu d'origine: Afrique de l'Est

Les descendants de cette femme se trouvent dans les deux lignées maternelles hors de l'Afrique, dans d'importantes migrations de population en Afrique, et se retrouvent aussi dans les diasporas trans-Atlantiques liées à la traite des esclaves en provenance d'Afrique.

L'ancêtre maternelle directe commune à toutes les femmes vivant aujourd'hui est née en Afrique de l'Est il y a environ 180 000 ans. Surnommée « Eve mitochondriale » par les journalistes, elle est à la racine de l'arbre de la famille humaine. Eve a donné naissance à deux lignées descendantes appelées L0 et L1'2'3'4'5'6, caractérisées par un ensemble différent de mutations génétiques portées par leurs membres.

Les données génétiques actuelles indiquent que les populations autochtones appartenant à ces groupes se trouvent exclusivement en Afrique. Cela signifie que, parce que tous les êtres humains ont un ancêtre féminin commun, et parce que les données génétiques montrent que les Africains constituent les groupes les plus anciens de la planète, nous savons que nos espèces sont originaires de là.

Enfin, L1'2'3'4'5'6 a donné naissance à L3 en Afrique de l'Est. C'est une histoire similaire : un individu a subi une mutation de son ADN mitochondrial, qui a été transmise ses enfants. Ces enfants se sont multipliés, et leurs descendants se sont séparés de L1'2'3'4'5'6, pour finalement constituer un nouveau groupe appelé L3.

Bien que des individus L3 se trouvent dans toute l'Afrique, L3 est important en raison de son déplacement vers le nord. Vos ancêtres L3 se sont distingués en ce qu'ils sont les premiers humains modernes à avoir quitté l'Afrique, et à être à l'origine des branches les plus anciennes de l'arbre que l'on ait trouvé en dehors de ce continent.

De là, les membres de ce groupe sont allés dans plusieurs directions différentes. Beaucoup sont

restés en Afrique, se dispersant vers l'ouest et vers le sud. Certaines lignées de L3 sont prédominantes dans de nombreux groupes de langue bantoue qui est originaire d'Afrique du centre-ouest, se dispersant plus tard à travers le continent et diffusant cette lignée L3 depuis le Mali jusqu'en Afrique du Sud. Aujourd'hui, L3 est également présente chez de nombreux Afro-Américains.

D'autres personnes L3, vos ancêtres, ont continué à se déplacer vers le nord, délaissant finalement complètement le continent africain. Ces personnes ont donné naissance à deux macro-haplogroupes importants (M et N) qui ont fini par peupler le reste du monde.

Pourquoi ces humains ont commencé à s'aventurer hors de leurs terrains de chasse familiers en Afrique pour des terres inexplorées ? Il est probable qu'une fluctuation climatique ait donné l'impulsion nécessaire à l'exode de vos ancêtres hors d'Afrique.

L'Age de glace africain a été caractérisé par une sécheresse plutôt que par le froid. Il y a environ 50 000 ans, les calottes glaciaires du nord de l'Europe ont commencé à fondre, avec l'apparition d'une période de températures plus chaudes et d'un climat humide en Afrique. Des zones du Sahara jusque là inhospitalières sont brièvement devenues habitables. Ainsi le désert précédemment en proie à la sécheresse est devenu une savane, les animaux chassés vos ancêtres ont vu leur horizon s'élargir et ils ont commencé à se déplacer dans le corridor de vertes prairies qui est apparu. Vos ancêtres nomades ont suivi vers le nord ce climat favorable et le gibier devenu abondant à travers cette passerelle saharienne, bien que l'itinéraire exact suivi reste à déterminer.

La branche L est partagée par toutes les femmes vivant aujourd'hui, à la fois en Afrique et dans le monde. La branche L3 est la branche maternelle principale dont sont issues toutes les lignées d'ADN mitochondrial en dehors de l'Afrique.

Branche : NÂge : Il y a environ 60 000 ans Lieu d'origine: Afrique de l'Est ou Asie

Votre ancêtre suivante est la femme dont les descendants ont formé l'haplogroupe N. L'haplogroupe N comprend l'un des deux groupes qui ont été créés par les descendants de L3 .

L'un de ces deux groupes d'individus s'est déplacé vers le nord plutôt que vers l'est et a quitté le continent africain à travers la péninsule du Sinaï, aujourd'hui en Egypte. Face aux rudes conditions du désert du Sahara, ces individus ont vraisemblablement suivi le bassin du Nil, qui aurait régulièrement fourni l'eau et l'approvisionnement alimentaire malgré le désert environnant et ses fréquentes tempêtes de sable.

Les descendants de ces migrants ont finalement formé l'haplogroupe N. Les premiers membres de ce groupe vivaient en Méditerranée orientale et en Asie occidentale, où ils ont probablement coexisté pendant un temps avec d'autres hominidés tels que les Néandertaliens. Les fouilles dans la grotte de Kébara en Israël (Mont Carmel) ont mis au jour des squelettes néandertaliens de 60000 ans, indiquant qu'il y a eu un chevauchement géographique et temporel de ces deux hominidés. C'est ce qui explique probablement la présence d'ADN Neandertal chez les personnes vivant en dehors de l'Afrique.

Quelques membres portant des mutations spécifiques de l'haplogroupe N ont formé de nombreux sous groupes sont partis occuper la majorité du reste du monde. Ces descendants se trouvent en Asie, en Europe, en Inde, et dans les Amériques. Cependant, comme presque toutes les lignées mitochondriales trouvées au Proche-Orient et en Europe descendent de N, on considère N comme un haplogroupe d'Eurasie occidentale.

Après plusieurs milliers d'années au le Proche-Orient, les membres de votre groupe ont commencé à déplacer dans de proches territoires inexplorés, poursuivant de grands troupeaux migrants à travers de vastes plaines. Ces groupes ont divergés en plusieurs directions et ont fait leur chemin dans les territoires autour du Proche-Orient.

Aujourd'hui, les individus de l'haplogroupe N qui sont partis vers l'ouest sont fréquents en Turquie et en Méditerranée orientale. On les trouve plus à l'est dans certaines parties de l'Asie centrale et de la vallée de l'Indus du Pakistan et de l'Inde. Et les membres de votre haplogroupe qui se sont dirigés vers le nord en quittant le Levant à travers les montagnes du Caucase sont restés en Europe du Sud-Est et dans les Balkans. Mais surtout, les descendants de ces peuples ont fini par occuper le reste de l'Europe, et aujourd'hui, appartiennent aux lignées mitochondriales les plus fréquentes qui s'y trouvent.

Point intéressant : Cette ligne et sa lignée sœur sont les deux seules lignées fondatrices à s'être répandues hors de l'Afrique.

Branche : N1 Âge: Il y a 52 000 ans Lieu d'origine: Asie de l'Ouest

Ce point dans le voyage de mes ancêtres est intervenu il y a environ 52000 années en Asie occidentale. Cette lignée et ses branches descendantes sont toujours les plus communes dans leur région d'origine.

Aujourd'hui, il est très répandu dans la région du Levant (Syrie, Liban, Israël, Palestine, Jordanie, Chypre, la province turque d'Hatay ainsi que l'Irak et le Sinaï) et dans la péninsule arabique.

Finalement, le Genographic nous précise que notre haplogroupe est N1a1a1a, ce qui nous permettra de faire le lien avec le peuplement européen ultérieur, avec la question de savoir comment nous sommes devenus éleveurs-agriculteurs alors qu'auparavant nous étions chasseurs-cueilleurs.(Données Genographic 2.0)

Ma lignée matrilinéaire quitte l'Afrique Alors que la branche N a quitté l'Afrique, elle s'est séparée des branches M et R qui ont colonisé le monde depuis l'Inde jusqu'en Australie. Notre branche maternelle, telle qu'identifiée par le Genographic 2.0, est N1. Elle est apparue il y a 52 000 ans dans la région du Levant (entre Syrie, Irak et péninsule arabique).

Wikipedia indique qu'à partir de là, un groupe s'est rapidement installé sur les zones côtières de l'océan Indien et un autre groupe a migré vers le nord, vers les steppes d'Asie centrale. Ce groupe, à

l'intérieur des terres est le groupe fondateur pour les Asiatiques du Nord et de l'Est, les Européens, et une grande partie des populations du Moyen-Orient, et d'Afrique du Nord. La migration depuis la mer Noire vers l'Europe a commencé il y a environ 45 000 ans, probablement le long du corridor du Danube. Et, il y a 20 000 ans, les humains modernes avaient atteint la marge occidentale du continent.

Ma lignée matrilinéaire rejoint le Moyen Orient Wikipedia précise que la branche N1a issue de N, a son origine aussi au Moyen Orient, il y a entre 32000 et 12000 ans.

Le chemin de migration de nos ancêtres est difficile à établir. Ils ont du affronter le dernier maximum glaciaire (il y a 22000 ans), La température moyenne a été inférieure de l'ordre de 8° à celle d'aujourd'hui et le nord de l'Europe était sous les glaces. Mais un réchauffement rapide a permis un repeuplement à partir de 17 500 avant JC, constaté par exemple en Suisse près de Soleure. On considère que pendant cette période glaciaire, l'Homo Sapiens, a vécu dans des refuges en Espagne, dans le sud de la France ou en Croatie. Ils ont ensuite subi un bref mais intense retour du froid entre -10900 et -9700 ans. Le retour d'un climat plus doux et plus humide a certainement favorisé l'apparition de l'agriculture dans le croissant fertile il y a 11 000 ans et sa diffusion en Europe.

Ma lignée matrilinéaire rejoint l’Europe Suivre sa lignée matrilinéaire n'a apparemment pas de rapport avec la recherche des origines d'un patronyme sauf si on considère que dans les populations endogames, la relation entre un groupe ADN Y et un groupe ADN Mt est importante.De plus, cela conduit à s'interroger sur le peuplement de l'Europe qui lui, ne fait pas l'objet d'un consensus du fait de sa complexité.D'après phylotree.org, mon groupe génétique Mt est N1a1a1a2 (N1a1a2 dans l'article en référence plus bas, car depuis, ce classement fait l'objet d'une modification en raison de la découverte d’un nouveau subclade. En cas de doute il faut se référer aux mutations elles-mêmes). Si mon ultime ancêtre féminine (notre Eve mitochondriale commune à tous, la première ayant transmis son patrimoine génétique) est née en Afrique il y a 180000 ans (*), le trajet de ses descendant(e)s qui ont quitté l'Afrique commence donc par le passage en Asie autour de - 70000 à - 50000 ans probablement à l'occasion d'une fluctuation climatique chaude et humide qui a incité les tribus de chasseurs cueilleurs qu'ils étaient à suivre leur gibier et leur nourriture. (branche N).Si on estime que l'homme moderne a atteint l'ouest de l'Europe il y a 40000 ans (La Grotte Chauvet a été occupée à partir de - 33000 ans), ma branche N est apparue il y a 45000 encore en Afrique.Bien qu'il n'y en ait pas de démonstration, un passage par le triangle fertile (Iran, Irak, Anatolie) est possible. L'agriculture y est en effet apparue il y a 15000 ans. Le périple s'est poursuivi vraisemblablement par la Mer Noire, puis en Europe par le couloir danubien.

* le feu avait déjà été inventé depuis longtemps (probablement il y a 400 000 ans)

Les cultures préhistoriques liées à mon haplogroupe Mt (N1a1a1a1)Et le débat sur l'origine de l'agriculture en Europe au néolithique.

Deux scénarios principaux concurrents existent pour la propagation de l'agriculture au Néolithique du Proche-Orient à l'Europe: la diffusion démique (où l'agriculture est amené par les agriculteurs) contre la diffusion culturelle (dans laquelle l'agriculture se propage par la transmission des idées).

L’haplogroupe N1a est devenu particulièrement important dans ce débat quand une équipe dirigée

par Wolfgang Haak a analysé des squelettes provenant de sites de culture de la poterie linéaire. La Culture de la Poterie Linéaire (LBK) est apparue avec les premières communautés agricoles en Europe centrale, marquant le début de l'Europe néolithique dans la région il y a quelques 7500 années. En 2010, une analyse de l'ADN mitochondrial a été menée sur 42 échantillons provenant de cinq emplacements. Sept des 42 spécimens ont été trouvés à être des membres de l'haplogroupe N1a [5] [6] Une autre étude a analysé 22 squelettes provenant de sites de chasseurs-cueilleurs européennes du 13400-2300 BC. La plupart de ces restes étaient membres de l'haplogroupe U, haplogroupe qui n'a pas été trouvé dans aucun des sites de la Culture de la Poterie Linéaire. Inversement, N1a n'a pas été identifié dans aucun des fossiles de chasseurs-cueilleurs, indiquant une distinction génétique entre les premiers agriculteurs européens et les derniers chasseurs-cueilleurs européens. [7]

Bien qu'aucune population moderne ne soit proche des ADN du LBK, les auteurs affirment que la population de la Poterie Linéaire est étroitement liée avec les populations modernes du Proche-Orient. [6] Compte tenu de cette affiliation et le caractère distinctif du groupe de chasseurs-cueilleurs, l'équipe de Haak conclut que "la transition à l'agriculture en Europe centrale a été accompagnée par un important afflux de personnes de l'extérieur de la région." [7] Cependant, ils notent que les fréquences des haplogroupes des Européens modernes sont sensiblement différentes de celles des agriculteurs précoces et de celles des populations de chasseurs-cueilleurs finales. Cela indique que "la diversité observée aujourd'hui ne peut pas être expliquée par le seul mélange entre chasseurs-cueilleurs et les premiers agriculteurs» et que «des événements démographiques majeurs ont continué à avoir lieu en Europe après le début du néolithique."

Les détracteurs de ces études affirment que les spécimens LBK N1a proviendraient de communautés locales établies en Europe avant l'introduction de l'agriculture. L'équipe de Ammerman a exprimé son inquiétude du fait que certains des spécimens LBK provenaient de communautés établies plusieurs centaines d'années après que l'agriculture ait été créée dans la région. [8] une réfutation a été apportée [9] en 2010, des chercheurs dirigés par Palanichamy ont mené une analyse génétique et phylogéographique des N1a. Basé sur leurs résultats, ils concluent que certains des échantillons LBK étaient indigènes à l'Europe tandis que d'autres ont peut-être été le résultat d’une colonisation «saute-mouton». [1] L'équipe de Deguilloux est d’accord avec la conclusion de Haak sur une discontinuité génétique entre Européens anciens et modernes. Cependant, ils considèrent la diffusion démique, la diffusion culturelle, et des échanges matrimoniaux longue distance sont chacune des explications également plausibles pour les résultats du pool génétique actuel. [10]Traduit de :http://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_N1a_%28mtDNA%29Les références sont à reprendre dans l’article original (en anglais).Il y a donc un consensus sur le fait qu’un certain nombre d’individus N1a sont venus du Moyen Orient en Europe à une époque où l’agriculture était déjà pratiquée dans le Croissant Fertile. Les espèces végétales et animales trouvées ont également cette origine. Compte tenu du délai entre l’apparition de N1a il y a 16000 ans et l’apparition de l’agriculture en Europe de l’Ouest il y a 5000 ans, il se confirme que cet haplogroupe a pu s’y diffuser entretemps. Nous attendons donc de nouvelles publications et avec de nouvelles analyses d’ADN ancien pour nous éclairer sur ces éventuelles migrations.

Pour aller plus loin. Quelques précisions sur ce qui différencie le Genographic 2.0 de FTDNA :Son objectif n'est pas de vous trouver des cousins, du moins à moins de 5000 ans d'ici, bien que l'ambigüité soit permise.Les résultats sont en quatre volets :1. Votre chromosome Y (pour les messieurs seulement, les dames paieront aussi 199$ mais n'auront rien de ce coté) donnera votre Haplogroup (votre branche sur l'arbre des mutations) et par là, une idée du cheminement de votre branche paternelle depuis qu'elle a quitté (?) l'Afrique. (père du père

du père de votre père, etc.)2. Votre ADN autosomal reflète la totalité de vos ancêtres, mais d'une manière très générique (Europe du nord, méditerranée, etc.) et vous rattache à un peuple (lombard, grec, danois, ...)3. Votre ADN mitochondrial remonte la lignée de vos mères (mère de la mère de la mère de votre mère, etc.) et son cheminement depuis notre Eve commune. Là, pas d'information plus précise car cet ADN maternel est réparti trop uniformément en Europe.4. Votre pourcentage d’ADN néandertalien, puisqu’il semble établi que le sapiens se soit croisé avec ce dernier.J'espérais entrer en contact avec des cousins plus ou moins récents, mais d'une part, le site du Genographic n'est pas fait pour contacter qui que soit, et de plus ceux qui se font tester sont des anglo-saxons, généralement américains. On peut juste voir un petit commentaire de quatre-cinq personnes qui partagent avec vous vos (haplo-) groupes paternel ou maternel.

FTDNA (qui est le labo qui traite les échantillons du Genographic et sur le site duquel on peut transférer ses résultats) se veut plus collaboratif. Néanmoins, pour partager vos résultats, vous devez prendre le Family Finder (99$) ou autre. Ce test est supposé identifier des cousins jusqu'au 5e degré (mais l'objectif est de trouver une relation plus proche même si non certaine). Même remarque que plus haut, vos cousins potentiels sont anglo-saxons, généralement américains. Et le cousinage trouvé est très optimiste. Peu fournissent leur arbre généalogique et quand un d'entre eux (sur 60) partage avec vous un patronyme, il ne répond pas (plus ?) au mail.Pour faire progresser l’arbre phylogénétique, FTDNA propose un test élargi pour les males, le Big Y sur un plus grand nombre de SNP, en vue de découvrir de nouvelles branches à l’arbre phylogénétique. De même, pour valider son appartenance à de nouveaux haplotypes (sous-clades des haplogroupes connus), le FTDNA effectue des tests de SNP individuels.

FTDNA héberge également différents projets (comme celui des patronymes, présenté sur ce site). Bien que m'étant inscrit, je n'ai pas eu de retour, peut-être par manque d'information sur le mode de fonctionnement. Il me reste à créer le mien, mais la barre est placée haut.

A noter que les marqueurs testés pour le Genographic 2.0 et le Family Finder sont de type SNP, alors que les marqueurs de la première version du Genographic étaient du type STR, comme les premiers tests Y de FTDNA (DNA25 -> Y-DNA 111). Ces tests STR, de type statistique (alors que les tests SNP sont tout ou rien: on porte la mutation ou non) sont peut être moins sélectifs pour identifier des cousins.

On trouve des recherches récentes sur les migrations en Europe à différentes époques (barbares, wikings, etc.), - voir eupedia - mais elles sont basées sur des tests STR, et le cout chez FTDNA est quelque peu dissuasif pour un résultat pas encore évident.

5. Références :

a. Sites Internet :

pour la généalogie classique. Geneanet.org

pour la généalogie génétique. https://genographic.nationalgeographic.com analyses ADN - pédagogique.https://www.familytreedna.com/ analyses ADNhttp://www.isogg.org/ : Y-DNA Haplogroup Treehttp://www.phylotree.org/ Mt-DNA Haplogroup Treedienekes.blogspot.fr : blog anthropologie génétiquehttp://www.eupedia.com/ anthropologie européenne

b. Bibliographie.

pour la généalogie classique. Numéro hors série de la Revue Française de Généalogie : Internet

pour la généalogie génétique. Les sept filles d’Eve. Brian SykesRetrouver ses ancêtres par l’ADN Guillaume de MorantQui sommes nous ? Luca Cavalli SforzaL’aventure de l’espèce humaine Luca Cavalli SforzaNeandertal, à la recherche des génomes perdus Svante Pääbo Les Enfants de la Terre Jean Auel (roman)Deep Ancestry Spencer WellsThe Journey of Man Spencer Wells

Sommaire1. Origine du nom...............................................................................................................................1

Goyard, la serpe :...............................................................................................................................2

Du latin au français :...............................................................................................................2

A Valence, en 1496 :...............................................................................................................2

Patois du Beaujolais................................................................................................................2

Henri Suter (Suisse) :..............................................................................................................2

Reverso :.................................................................................................................................3

Mais en Bretagne :..................................................................................................................3

Pour la période contemporaine :........................................................................................................3

Des Goyard notables :.............................................................................................................3

Statistiques de l'INSEE : depuis 1890 :....................................................................................3

Geneabook.............................................................................................................................3

Genealogie.com......................................................................................................................4

Nom-famille.com....................................................................................................................4

Geopatronyme.com................................................................................................................4

Monuments et lieux (toponymie) :.....................................................................................................4

2. Et la généalogie ?............................................................................................................................7

a. Geneanet, gratuit :.....................................................................................................................7

b. Bigenet :.....................................................................................................................................7

c. Genealogie.com :........................................................................................................................7

d. Geneabank :...............................................................................................................................7

3. Références historiques :.................................................................................................................8

a. Première référence en 1150, à Montbéliard :............................................................................8

b. En 1252 dans l'Yonne :................................................................................................................9

c. En 1413 à Autun.........................................................................................................................9

d. En 1558 à Anvers et Bruxelles :...................................................................................................9

e. En 1612, en Hollande :..............................................................................................................10

f. Toujours à Montbéliard en 1600 :............................................................................................10

g. Mais déjà à Bert (Allier) en 1510 :............................................................................................10

h. Livre de raison des Goyard.......................................................................................................10

i. Dossiers généalogiques Des Gozis............................................................................................11

j. Descendance publiée sur Geneanet par Gerard THOMASSIN..................................................11

k. Google books............................................................................................................................11

4. Et avant cela ? D'où venaient-ils ?................................................................................................11

a. Partage avec la communauté généalogique :...........................................................................12

b. La génétique pour notre recherche sur l’origine du patronyme Goyard ?...............................12

Le Genographic ?..................................................................................................................12

D’après Eupedia :..................................................................................................................14

Wikipédia nous indique:.......................................................................................................14

Eupedia nous fournit :..........................................................................................................16

Avec le Genographic, Out of Africa, la lignée paternelle (marqueur M42)...........................17

Vers l'Asie (marqueur M168)................................................................................................17

En Asie (marqueur M89).......................................................................................................18

En Europe centrale (marqueur M170)..................................................................................19

En Europe du nord (marqueur M253)..................................................................................19

En Scandinavie, les origines de l'Haplogroupe I (M253).......................................................20

Répartition géographique.....................................................................................................21

a. Ma lignée matrilinéaire par le Genographic.............................................................................21

Branche : L3..........................................................................................................................22

Branche : N...........................................................................................................................23

Branche : N1.........................................................................................................................24

Ma lignée matrilinéaire quitte l'Afrique................................................................................25

Ma lignée matrilinéaire rejoint le Moyen Orient..................................................................25

Ma lignée matrilinéaire rejoint l’Europe...............................................................................26

Les cultures préhistoriques liées à mon haplogroupe Mt (N1a1a1a1).................................26

Pour aller plus loin............................................................................................................................27

5. Références :..................................................................................................................................29

a. Sites Internet :..........................................................................................................................29

pour la généalogie classique.................................................................................................29

pour la généalogie génétique...............................................................................................29

b. Bibliographie.............................................................................................................................29

pour la généalogie classique.................................................................................................29

pour la généalogie génétique...............................................................................................29