wawa magazine n°11

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wawa Magazine Octobre 2014 Numéro 011 Le magazine du Brabant wallon Copyright RTBF Défi extrême en Brabant wallon

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Le magazine du Brabant wallon ! Le WaWa Magazine est le magazine de l'information décontractée et des commerces branchés dans le centre du Brabant wallon : Waterloo Braine l'Alleud Lasne, Wavre Ottignies Louvain-la-Neuve Rixensart Genval Grez-Doiceau Chaumont-Gistoux ou encore Ittre ! Vous pourrez y trouver : agenda, articles, photos, reportages, loisirs, jeux, commerces, liens, téléchargements, vidéos, et bien plus encore ! WaWa Magazine est disponible gratuitement dans de nombreux commerces du Brabant wallon.

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Octobre 2014Numéro 011

Le magazine du Brabant wallon

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Défi extrêmeen Brabantwallon

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Chères lectrices et chers lecteurs du BW bonjour !

Je suis ravi de pouvoir vous proposer encore un nouveau numéro de ce WaWa Magazine…

Et ce numéro sera résolument sportif !

Rencontre avec un athlète hors du commun qui, franchement, vous laissera bouche bée…

Ensuite un peu de Taï Chi pour se détendre, initiez vous à ce sport ancestral !

Du Hockey aussi… Avec le LARA. (Au fait pour-quoi LARA ?)

Du Pole Dance, sport complet par excellence qui prend de plus en plus son envol…

Et du golf… Pour l’hiver. Oui oui pour l’hiver, vous verrez…

Bonne lecture !

Jean-François de Lavareille

[email protected]

0479 96 60 91

Edito

LE SWITCHChaussée des Collines, 60

1300 WavreTél : 010/22.87.53Fax: 010/22.81.62

Ouvert du lundi au vendredide 7h à 15h

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44 Le roi du « tom-tom Golf »

Placer la barre haut

Le Taï Chi, un long voyageà l’i ntérieur de soi

Ghislain Maréchal Défi extrême enBrabant wallon

Sommaire

Wawa Magazine

Editeur responsableJean-François de Lavareille

Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles

Rédaction Carine Cordier

Jean-François de LavareillePierre Chaudoir

PhotographeJean-François de Lavareille

InfographiePica Mundo sprl

Avertissement:• Nous déclinons toute responsabilité

pour le contenu des publicités.• Le contenu des articles n’engage

que les personnes interrogées.• Aucun article ne peut être reproduit

même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.

• Ne pas jeter le magazine sur la voie publique

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Ghislain (prononcez Jisselain) Maréchal est pro-bablement l’homme qui me fera zyeuter le plus sur mon dictionnaire des synonymes lors de cette écriture tant je manque de mots par rapport à une personne de cette envergure.

Ghislain Maréchal faisait partie du genre de por-trait que l’on réalise et que l’on garde sous le coude, dans le sens où c’est toujours intéressant à lire, intemporel, et on le sort quand on veut.C’était bien sûr avant de savoir dans quel défi il allait se lancer, et ça, on ne l’a malheureusement appris que 4 jours avant le jour J.

Le personnage dont je vais vous conter l’histoire ne fait pas les choses à moitié, quand il fait un enfant, y’en a deux qui viennent, quand il va au boulot, c’est à vélo qu’il s’y rend (mais il habite à 25 bornes de son lieu de travail), quand il fait du sport (j’ai pas trouvé de synonyme), il le fait non-stop durant 48 heures.

Je me suis donc retrouvé au téléphone avec lui. Et étant féru de sport j’étais tel un enfant qui voit le Père Noël pour la première fois.Emerveillé. Sans mots.

Mais j’aimais bien l’écouter, sa voix douce et fluide, la manière de relater ses triathlons comme si nous, nous racontions nos courses au super-marché un samedi après-midi.

L’homme, résidant à Braine l’Alleud, qui en est au début de la quarantaine, nous vient de France, d’un petit village de 400 âmes au sud de la Seine et Marne en Ile de France, expatrié dans notre Brabant wallon depuis 2005.

Chargé de négociations internationales au sein d’une organisation gouvernementale,il a pour l’instant des responsabilités sur une partie des pays de la zone Asie et de l’Océanie.

Déjà ça, pour nous, c’est un beau challenge quo-tidien qui pour certains, donnerait la conscience

Défi extrême enBrabant wallon

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tranquille en s’asseyant devant son téléviseur le soir, à peine rentré du travail, et de zapper jusqu’à ce que sommeil s’en suive...

Lui non, après le boulot, il chevauche son vélo pour aller nager à la piscine, après quoi il fait le tour de celle-ci 38 fois pour voir s’il n’a rien ou-blié. Ces trois sports, il les pratique depuis tou-jours ou presque mais ne s’est lancé vraiment dans le triple effort que depuis 2009.Grand adepte de rugby, sport qu’il a pratiqué durant toute son adolescence, il a dû y renoncer vers les 25 ans, des suites d’une blessure aux vertèbres cervicales.

Son C.V sportif, qui pour certains d’entre vous n’est plus à présenter, ne me prendra que quelques minutes à écrire, c’est assez paradoxal de résumer tant de gouttes de sueur et tant de calories perdues si rapidement mais il a actuel-lement à son actif plusieurs dizaines de milliers de kilomètres parcourus à l’entraînement ou en

compétition, 5 triathlons demi distance, 12 triath-lons complets dont 6 en 6 jours consécutifs, 9 double ultra triathlons (7,6 km à la nage,360 kilo-mètres à vélo puis 84,4 kilomètres à pied).On continue ? On continue! 2 triple ultra-triath-lons, un 48 heures de course à pied sur tapis et des places de 3ème au challenge mondial d’ul-tra-triathlon en 2012 et 2013.

Mais pour avoir son Curriculum Vitae bien dé-taillé, je vous invite donc à visiter, entre autre, le site www.xchallenge.be

Voilà, en gros, ce qu’aurait donné mon article « sous le coude » si je n’avais pas été au courant de la suite des événements. Car c’est maintenant que tout commence.

Après deux années à courir (et c’est le cas de le dire) derrière le titre mondial de l’ultra endurance, Ghislain a décidé d’arrêter la compétition afin de se consacrer pleinement à un challenge person-nel à but caritatif, : le Xchallenge.Un ultra triathlon qui consiste à nager 76 kilo-mètres (réalisé au Lac de Genval), enchaîner avec 3600 kilomètres sur son vélo et ponctuer le tout de 844 kilomètres à pied, soit l’équivalent de 20 ironman consécutifs.

Mais en combien de temps ? Un Lituanien a réalisé cette distance, cette conti-guïté, cette superposition d’épreuves en 18 jours et 5 heures, avec seulement 37 heures de som-meil.

L’objectif de Ghislain étant de récolter des fonds pour l’association « Justine for kids » et évidem-ment de s’approcher du record établi par Vid-mantas Urbonas il y’a 16 ans de cela.« Justine for kids » est une association créée par Justine Henin en 2008 visant à apporter de l’aide aux enfants atteints de maladies graves, ainsi qu’à leurs familles dans le respect des valeurs portées que sont la solidarité, le courage et la persévérance.Apporter un peu de réconfort et de bonheur à des enfants qui ont perdu leur insouciance beaucoup trop tôt, tels sont les maîtres-mots de Justine en personne car la vie est parfois injuste, la mala

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(sur présentation de cette page)validité : 30/10/14

die frappe trop souvent, et ça nous paraît encore plus insupportable lorsqu’il s’agit d’enfants.Pas étonnant que leurs chemins se soient croi-sés.

L’homme au grand coeur qu’est Ghislain couplé à la détermination de ce dernier se lance comme défi de récolter la somme de 20 000 euros afin d’emmener une quinzaine d’enfants malades en Laponie, à la rencontre du Père Noël en 2014.Un voyage magique avec traineaux de chiens et de rennes (pas ensemble bien sûr) pour se rendre jusqu’à la maison de Papa Noël et offrir plein de magie et d’étoiles dans les yeux des enfants ma-lades.

Imaginez cette distance de 4520 kilomètres, les trois épreuves confondues, le tout cumulé re-présentant une double traversée de la Manche, couplée à l’édition 2014 du Tour de France à vélo puis effectuer le trajet entre Bruxelles et Marseille à vol d’oiseau ( mais à pied en ce qui le concerne).

Nous avons donc suivi ce challenge, ce défi, cet exploit, cette provocation de très très près.Relayée également par les réseaux sociaux via son team, car sans celui-ci, l’expérience humaine et sportive n’existerait pas, nous l’avons suivi, jour après jour, tel un feuilleton, dès son premier plouf dans le lac de Genval. On se levait le ma-tin, on checkait sur Facebook pour savoir où il en était, comment il se sentait, quelle était la météo, où pourrions-nous le croiser, ce que l’on pouvait éventuellement faire hormis verser nous même des dons et inciter les autres à le faire en forwar-dant les infos à notre tour.

Malgré un handicap à mon genou gauche, j’ai personnellement tenu à faire une boucle de 2 ki-lomètres 800 avec lui dans le magnifique parc du Cinquantenaire à Bruxelles, lieu qui n’a pas été choisi par hasard, se trouvant à quelques enca-blures de son bureau et permettant ainsi à ses collègues, en costard-cravates, de venir le soute-nir lors de leurs pauses, d’effectuer comme moi

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un, voire plusieurs tours avec lui, discuter ou sim-plement se taire comme j’ai voulu le faire, pour essayer de comprendre, tenter d’imaginer cette force physique et surtout mentale qui pouvait ani-mer notre champion.

On a échangé quelques mots maladroits, sans savoir quoi dire, presque comme un adolescent qui file un rencard à la top biche de l’école et qui ne sait plus quoi dire, mal à l’aise d’être tel-lement à l’aise finalement devant ce bonhomme qui a déjà accompli tant de bornes en dormant si peu alors que moi je zappais devant mon film du vendredi et qu’il était occupé à turbiner avec comme presqu’unique leitmotiv, les enfants et le Père Noël.

Chapeau bas !L’histoire racontera que j’ai mangé un grain de sable alors qu’il dévorait une plage.Toute histoire ayant une fin, celle de Ghislain s’arrêtera aux alentours du 270ème kilomètre de course à pied, il n’a pas abandonné, il n’a pas abdiqué, il n’a pas renoncé, il a juste terminé et accompli ce que son corps lui a permis de faire dans ces conditions-là.

Une trop forte douleur a la jambe a eu raison de lui et c’est un autre homme qui est ressorti de

cette belle aventure humaine et sportive.De très belles rencontres effectuées tout au long du parcours.

Pour moi, c’est lui la belle rencontre ainsi que TOUT son team, ses sparing partners, coachs, ki-nés et médecins, sportifs, anonymes et autres qui ont fait que cette aventure n’a pas été avortée, mais bien concrétisée jusqu’au bout du possible.Seul Ghislain sait s’il se relancera des défis comme celui-ci, un caractère bien trempé comme le sien ne s’arrête jamais d’avancer.

Bravo, tout simplement, comme l’homme que tu es finalement.

L’association Justine for kids continue bien en-tendu la récolte de vos dons, les bikers for chil-dren sont présents également, vous trouverez ci-dessous toutes les coordonnées et liens utiles afin d’en savoir encore plus.

Justine for kids : www.justineforkids.beBanque C.B.C : 732-0178714-91Bikers for children : page Facebook : bikers.for.children

Site du Xchallenge : www.xchallenge.be

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Alternance et équilibre entre formes dyna-miques et mouvements calmes, le Taï Chi ou Taï Chi Chuan, ne s’improvise pas mais s’ap-prend, s’exerce et s’entretient. Cette discipline trouve sa source en Chine et est devenue po-pulaire sur la terre entière. Le nombre de nou-veaux pratiquants ne cesse de croître et pour cause, puisqu’on lui attribue le pouvoir d’amé-liorer la santé ou de prévenir la maladie. Mais qu’en est-il exactement de cet art martial ?

La vie est mouvement, ce qui est animé vit et rien de ce qui est immobile ne vit. Il en est de même dans notre corps.

Or certaines parties, inemployées, non solli-citées, s’affaiblissent, gênent la circulation de l’énergie et les facultés physiques et intellec-tuelles s’amoindrissent. Le mouvement se ré-vèle donc indispensable. Vous rétorquerez, et avec raison, « je fais du sport, donc je bouge » ; bien sûr et c’est certainement excellent.

Mais le Taï Chi va plus loin, sa particularité se situe au niveau de la conscience que nous avons d’être en mouvement, ce n’est pas pu-rement mécanique.

Le Taï Chi, un long voyage à l’i ntérieur de soi

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La concentration est essentielle, le mouve-ment doit être vécu par le corps tout entier et l’équilibre réside dans l’exécution et l’unité de deux mouvements complémentaires et en même temps opposés, le Yin et le Yang, base de la philosophie chinoise.

Pour nous expliquer cette discipline complexe, nous avons interrogé Thierry Costa, formé par différents professeurs et par un Maître.

La première chose que Thierry nous fait re-marquer et qu’il déplore, c’est l’image du Taï Chi en Occident, qui passe souvent pour une activité pour personnes âgées, sans doute gé-nérée par la lenteur et la douceur des mouve-ments. Dans un sport comme le vélo, la zumba ou le jogging, on agit, on transpire, on halète et le lendemain on a un peu mal.

Avec le Taï Chi, rien de semblable. On pense au mouvement et à la partie du corps qui l’exé-cute, on sollicite son esprit, et normalement on a mal nulle part.Vous pensez que ce n’est pas pour vous ? Li-sez plutôt ce qui suit, vous risquez de changer d’avis…

Thierry, comment définir le Taï Chi ?C’est un art martial interne. Pourquoi interne, parce qu’on privilégie le côté énergie plu-tôt que le côté musculaire. Son origine est la Chine et selon une légende, un moine qui as-sistait à un combat entre un serpent et un aigle a vu ce dernier foncer dans un mouvement rectiligne sur son adversaire qui a esquivé de manière souple, par des déplacements circu-laires et fluides.

Le moine se dit alors que la puissance et la vitesse du serpent viennent de la lenteur et de la souplesse, ce qui est un peu l’inverse de ce qu’on pense. On imagine toujours que la force vient de la dureté et que la vitesse ne peut pas venir de la lenteur.

Mais est-ce qu’on parle réellement de com-bat quand on évoque le Taï Chi ?

Au début le Taï Chi était utilisé essentiellement pour le combat. A l’époque de la révolution, il a d’ailleurs été interdit en Chine parce qu’on le réservait à l’armée. Puis, on s’est rendu compte que le Taï Chi était excellent pour la santé et pour le promouvoir en dehors de la Chine, les enseignants ont joué sur cet aspect-là. Ils ont laissé tomber le côté martial pour ne plus inculquer que la partie bien-être. C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui on a cette idée d’une discipline adaptée aux personnes en moins bonne forme ou plus âgées.

C’est dommage. Néanmoins, au cours, je montre les applications martiales parce que les mouvements pratiqués dans le Taï Chi peu-vent servir en self défense et c’est intéressant pour tout le monde.

On entend parfois parler de différentes écoles, est-ce le cas ?

En fait, il y a deux grandes familles à l’origine du Taï Chi, la famille Chen et la famille Yang, ce sont les principales. Celle qui me concerne est la famille Yang, le Chen est d’ailleurs moins répandu. Dans la famille Yang, il y a une forme originelle, qu’on appelle la « forme des 108 ». Elle a été ensuite déclinée en forme des 24 ou des 8, tout simplement pour faciliter ou réduire l’apprentissage. Personnellement, je trouve l’intérêt léger et j’ai toujours enseigné la forme des 108 directement. La forme des 24, ce n’est pas les 24 premiers mouvements des 108, ce sont d’autres enchainements, donc pourquoi ne pas apprendre la forme longue directement ?

On peut connaître 10 mouvements des 108 et les faire très bien, sans jamais arriver au bout. Pour les chinois, il n’y a pas d’obligation de terminer la forme, les européens comptent, ils veulent avancer en terme de quantité, ils veu-

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lent un nouveau mouvement à chaque cours et se disent « la semaine prochaine, je serai au … 52 ème».

Chez les Chinois, il n’y a aucun esprit de com-pétition, même par rapport à soi-même. Au-jourd’hui, j’ai donné cours à des personnes qui connaissent les 108 et on a revu les trois pre-miers, on peut toujours approfondir, aller plus loin dans le mouvement et l’affiner. Cela dit, quelqu’un qui décide de pratiquer la forme des 24 y trouvera aussi les bienfaits du Taï Chi.

Combien de temps faut-il pour connaître l’enchainement des 108 ?

Entre 2 et 3 ans pour le mémoriser et puis pour l’approfondir, ça dépend de chaque personne et de la fréquence de la pratique. Il faut s’en-trainer pour progresser et travailler régulière-ment pour en retirer un maximum de bénéfice. Il faut répéter les mouvements idéalement chaque jour. Le Taï Chi est quasi un art de vivre au quotidien, c’est le lâcher prise, la détente, la conscience de son corps.

Revenons à la famille Yang…

Dans cette famille il y a trois styles, la grue, le tigre et le serpent, qui ne sont pas attachés à des niveaux de travail comme on le pense par

fois, la grue étant élevée dans les airs, le tigre sur ses quatre pattes et le serpent rampant au sol. Il n’y a aucun rapport avec les mouve-ments réalisés, plus au sol ou plus aériens ; on ne va pas travailler plus bas et descendre sur les genoux si on choisit le serpent

Il y a une mauvaise compréhension à ce sujet. En fait on bouge comme un tigre ou comme un serpent, c’est la façon dont le corps se dé-place qui fait référence à l’animal.

Le serpent ne peut avancer en ligne droite, donc on va « serpenter» comme lui et faire un travail sur la colonne. Le style du tigre est très répandu, la grue beaucoup moins. En général,

on pratique un seul style et en Europe, 98% des pratiquants travaillent le tigre.

Vous faites donc partie d’une minorité qui pratique et enseigne le style du serpent ?

Après avoir appris le style du tigre, j’ai décou-vert la pratique du serpent et j’ai été très em-ballé. Ça existe depuis toujours bien sûr mais c’est très longtemps resté secret. Pourquoi ? Il faut se plonger dans la mentalité chinoise de la Chine ancienne, les chinois sont un peu mys-térieux, ils n’aiment pas distiller toutes leurs connaissances. Les Maîtres pratiquaient entre eux le serpent mais enseignaient à leurs élèves le style du tigre ! Ils ne voulaient sans doute pas être un jour dépassés!

Mon Maître, Maître Boyd, contrairement aux Chinois, explique le processus, le travail de l’énergie, il dévoile et enseigne tous les secrets du serpent. Avant de mourir, en 2004, le dernier représentant de la famille Yang qui connaissait le « snake », Ip Taï Tak, a eu plusieurs disciples, dont Maître Boyd et il lui a demandé de dif-fuser son enseignement dans le monde. En Belgique, il y a trois écoles qui enseignent le style du serpent, mon école et deux autres. Vous vous rendez compte, pour toute la Bel-gique ?! J’ai formé des profs et nous sommes cinq à donner cours. Quelle chance j’ai eue de rencontrer Maître Boyd et quelle chance pour les élèves du Kineo de pouvoir apprendre et pratiquer le style du « snake » ! (Rires).

LE TAI CHI EST UN ART DE VIVRE AU QUOTI-DIEN

Où pratiquer le Taï Chi en Brabant wallon ?Kineo Fitness & WellnessRue Alfred Haulotte 56 - 1342 Limelette010 41 11 56www.kineo.be

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LARA

ARA : nom peu commun, large-ment utilisé au féminin par des Wavriens pas peu fiers du jeu de ses dames… Rien à voir donc avec la Lara Antipova de Pas-ternak, incarnée à l’écran par la

jolie Julie Christie, rien à voir avec notre Lara Fa-bian, et aucun lien non plus avec la parfaite Lara Croft… Pourtant c’est bien de super nanas dont il s’agit… Au Lara Club de Wavre, les hockeyeuses cherchent des crosses à leurs adversaires et si ce n’est d’la bombe, c’est d’la balle ! Et sans mettre les garçons hors du cercle car ils sont eux-mêmes très performants, il faut bien recon-naître qu’au Lara, les filles ont un stick d’avance ! Et pour le nom, sachez que LARA vient simple-ment de « La Raquette », habilement amputé de sa terminaison.

Une longue histoire qui commence en avril 1996Au bar du Royal Tennis Club La Raquette, deux copains refont le monde. L’un, Raoul Delid, joueur

de tennis, l’autre, Michel De Bruyn ancien joueur et farouche défenseur du hockey. De là à ce que naisse l’idée d’un club de hockey, il n’y a qu’un pas et très vite les premiers jalons sont posés.L’idée est géniale et ça manquait à Wavre. Les infrastructures existent, le terrain synthétique du RJ Wavre et un club-house, celui du club de tennis. Reste à trouver les principaux éléments, des joueurs, des joueuses et quelques personnes motivées pour les entourer.

Raoul Delid s’y attèle. L’aventure commence, sur base de trois principes toujours à l’honneur au-jourd’hui, convivialité, famille et compétitivité.

Le 23 novembre 1996, le club compte les 25 premières affiliations ! La Raquette offre une cible intéressante d’autant qu’un groupe de joyeux lurons semble toujours prêt à saisir la moindre occasion pour «s’éclater». Ces joyeux drilles, pour la plupart, jouent encore à ce jour ! Viendront s’y adjoindre quelques isolés venus d’horizons divers. Voilà un début bien prometteur.

Durant la saison 1997 – 1998, une trentaine de jeunes répartis en équipes s’engagent dans le tout premier championnat du club. La formation d’un comité est devenue nécessaire. Le projet d’une équipe Dames prend forme et c’est très vite un succès. L’année suivante, avec 160 joueurs et joueuses, la Ville de Wavre peut bel et bien s’enorgueillir d’avoir un club de hoc-key !

Ensuite, tout s’enchaine, la première victoire de la nationale Messieurs en championnat contre Embourg, la création du « Challenge du Brabant Wallon «*, une victoire en championnat pour les Dames, un premier tournoi à l’étranger (Tournoi de La Baule).En 2001, l’ASBL compte plus de 250 membres et aligne 18 équipes en championnat officiel, dont deux équipes Dames et trois équipes de jeunes filles. Le club est élu « Club of the year 2002 » par l’ARBH* pour son dynamisme et ses efforts dans le recrutement des jeunes et principalement des jeunes filles.

L’année 2002 apportera la victoire en coupe de Belgique aux « Préminimes filles », c’est le pre-mier trophée officiel remporté par le Lara Club. « Le tournoi des jeunes » mis sur pied la saison précédente est en passe de devenir un « must » dans la région. Et le dynamisme du club n’a pas de limite puisqu’en 2005, c’est le début d’une autre histoire à succès : le Family Challenge.

2006, 10ème anniversaire fêté sous chapiteau avec les 514 membres inscrits ! Les Dames montent en Division 1 en salle et la chemise lignée verte et blanche est maintenant un objet de collection, place au polo vert. Le Hockey Club La Raquette devient le Lara Hockey Club Wavre et attaque la saison 2007-2008. Le nouveau terrain mouillé* est officiellement inau-guré en mars 2011, lors de la rencontre amicale Belgique-Argentine qui attire 3000 spectateurs enthousiastes.

Graine de championAujourd’hui, nous explique Frédéric Vaessen,

L

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(papa d’une hockeyeuse de talent, qui malgré son tout jeune âge joue dans l’équipe des dames), le Club doit encore progresser mais nous pouvons être fiers du chemin accompli. Nous avons créé une « Ecole des jeunes » très performante qui nous démarque des autres Clubs et qui est re-connue au sein du monde du hockey. Comme nous avons des groupes à tous les niveaux, il y a un suivi complet des jeunes, pas de cassure dans le parcours. Pour garder nos jeunes recrues, nous devons veiller à faire évoluer nos infrastructures et nos services. Nous avons besoin d’un deuxième ter-rain mouillé. On peut considérer qu’un terrain suffit jusqu’à 500 joueurs ; au-delà ça devient dif-ficile et un second espace d’entrainement s’avère nécessaire. Un dossier est en préparation. Paral-lèlement aux subsides, nous recherchons des sponsors.Mais oui, en fait, pourquoi ne parle-t-on pas plus du hockey dans les médias ?On en parle de plus en plus, surtout depuis les résultats des JO de Londres. Il y a eu une vé-ritable explosion en termes de membres. En ce qui concerne les sponsors, plus ce sport aura de la visibilité, plus ils s’y intéresseront également. TV Com vient régulièrement nous filmer et vous vous êtes là, et je vous remercie de parler du Lara Club, dit gentiment Frédéric Vaessen.

Quels sont les objectifs à court terme ?Se maintenir là où nous sommes, nous confie-t-il avec beaucoup de modestie et réalisme. Avec une équipe Dames nouvellement en DH (Division d’Honneur), nous sommes en bas de tableau, ça sera une année difficile. L’essentiel est de ne pas être dans les deux derniers, puisque ceux-là re-descendront de division. Et c’est pareil pour les messieurs.

L’élite belge s’appelle Elodie et elle a 16 ans !Yannec Vermeeren, le coach de l’équipe DH des Dames ne tarit pas d’éloges à propos de la jeune Elodie, gardienne de l’équipe. Elle est très pro-metteuse, elle est considérée comme une des fu-tures meilleures gardiennes de Belgique ! Sa car-rière risque fort bien d’être belle et grande, ajoute Yannec que l’on sent plein d’espoir. En plus elle est charmante, c’est un réel plaisir de l’entrainer. Elodie Picard est dans un groupe de préparation

de l’équipe nationale et on la retrouvera dans la formation de la future équipe nationale. Nous lui souhaitons le meilleur.Une bonne hockeyeuse, qu’est-ce qu’elle a en plus ?Chaque joueuse a sa fonction, sa position et des qualités différentes. Au hockey, on ne peut pas être tous les mêmes, avoir les mêmes qualités et les mêmes défauts. Il faut évidemment une bonne condition physique, de la technique et surtout une intelligence du jeu tactique. Plus on monte de niveau et plus c’est physique, plus le travail sur l’endurance et l’accélération est important. Nos joueuses s’entrainent trois fois par semaine. Elles ont un entrainement sportif général sans le stick et deux séances de hockey, plus le match bien sûr. Le hockey est un sport gouverné par le fair-play et le respect et tout bon joueur se doit d’adhérer à ces valeurs, insiste le coach. Yannec nous fait cependant remarquer et à juste titre qu’au Lara, il n’y a pas que des compétiteurs et une large place est faite au loisir. Beaucoup de jeunes pratiquent le hockey, juste par plaisir.

Des conseils à un jeune qui souhaiterait com-mencer à taquiner le gazon ?C’est un sport d’équipe, il faut en être conscient, ça demande une implication. En fait, tout dépend de l’âge et de l’ambition, du niveau que chacun veut atteindre, des priorités, de ce qu’on est prêt à y consacrer. Il faut une bonne condition phy-sique mais l’essentiel reste la passion. Et Yannec Vermeeren, à coup sûr, est un coach passionné !

Lara Hockey Club Wavre26c Avenue de la Belle Voie 1300 Wavre Club House : 010 81 55 02

• Epreuve sportive, mais surtout conviviale, dont le but est de réunir le temps d’un week-end, les joueurs de hockey des quatre clubs du Brabant Wallon.• Association Royale Belge De Hockey• Terrain mouillé : Terrain arrosé avant les matchs.

Obligatoire en DH, il offre une surface plus lisse et est meilleur pour la rapidité, la technique et sur-tout pour minimiser les chocs articulatoires.

« C’est un réel plaisir de l’entrainer »

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ou pédale douce surles lourdeurs administratives.

Eddy Vanesse, compétent et polyvalent dans le domaine de l’informatique depuis presque 30 ans, a rencontré de multiples problèmes ou contraintes que tous les commerçants ou les petites PME connaissent, qui freinent le développement de leur activité, alourdissent leur travail d’un point de vue administratif et leur font perdre énormément de temps. A une époque où il utilisait encore Word ou Excell pour ses factures, (« Ça ne donne pas une image de sérieux, ce n’est pas professionnel » souligne-t-il), il est amené à se poser des questions sur une meilleure rationalisation et une meilleure performance de certains as-pects de son travail. Avide d’aller de l’avant, Eddy cherche et trouve.

Il trouve des solutions qu’il met aujourd’hui à votre service pour vous apporter les ou-tils nécessaires au développement de votre entreprise et vous aider à améliorer consi-dérablement votre gestion. Et comme on le sait, ordre et gain temps = moins de stress

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Soft-Gestion assurera entre autres l’instal-lation des softwares chez vous ou dans vos bureaux et peut également mettre en route le programme afin de faciliter votre appren

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Eddy Vanesse est multicarte. Par exemple, en tant que « Google resseler », revendeur officiel de Google, il vous propose un service très intéressant, le dépôt de noms de domaine et la sauvegarde de vos e-mails. Pour une somme tout à fait modique, de l’ordre d’une centaine d’euros, vous avez votre nom de domaine, votre adresse mail pro et l’hébergement de vos em-ails. Toutes vos adresses mail sont rassemblées, ex-ploitées, gérées de manière optimale et centralisées sans risque de perte de vos messages puis qu’il y a un back up automatique ! Fini les pertes d’emails lors d’un problème technique !

tissage. Pour les clients qui souhaiteraient pouvoir utiliser le plus rapidement et le plus efficacement leur logiciel, des formations per-sonnalisées sont organisées.

Une assistance vous est offerte pendant une période d’un mois après l’achat. Le support est ensuite assuré par la société mère, EBP, si vous avez souscrit un contrat de mainte-nance. Un service de permanence télépho-nique se charge de tout dépannage à dis-tance.

Le boss de Soft-Gestion reste malgré tout votre interlocuteur. Il privilégie, le contact di-rect ou téléphonique mais fort heureusement, ce dernier ne vous entrainera pas dans des dédales de services, ne vous obligera pas à choisir parmi x options et à attendre une éter-nité. Rien de plus agaçant !

Eddy Vanesse est là et s’il est indisponible, il vous rappelle un délai bref pour répondre à vos questions en professionnel.

Pour qui ?Les logiciels sont adaptés à de nombreux secteurs d’activité et tant les commerces de détail, que les métiers du bâtiment ou encore l’horeca y trouvent leur compte. Petit aperçu :Le logiciel de gestion pour les entreprises du bâtiment vise à aider les entrepreneurs et les artisans à gagner du temps en matière de facturation et de devis, et à gérer le suivi de chantier au quotidien, de manière simplifiée.

Les commerçants quant à eux, utiliseront le logiciel « Point de vente » approprié à leurs besoins pour gérer le stock, encoder les ar-ticles et disposer de plusieurs caisses en ré-seau.

Le secteur horeca, bars, restaurants, hôtels, n’est pas en reste puisque le software « Bars et Restaurants » propose des fonctions pra-tiques et spécifiques comme la numérotation des tables, le suivi des commandes, et la gestion automatique des tâches. Les Petites et Moyennes Entreprises ont à leur disposi-tion différents programmes de gestion de la comptabilité, du service-client et du pôle commercial, mais aussi d’un software géné-rateur de business plan qui évalue la viabi-lité de leur projet professionnel. Le logiciel « Gestion commerciale » vous permet d’éditer tous vos documents commerciaux (devis, commandes, factures, …), de suivre vos clients, de gérer votre stock et vos écritures comptables. La société d’Eddy Vanesse peut s’enorgueillir de nombreuses références dans

GROUPEMENTD’ACHAT WAWA MAGSi l’offre spéciale sur la solution« Gestion com-merciale » vous intéresse, contactez-nous via l’adresse mail [email protected] nous atteignons minimum 5 participants vous bénéficierez d’une réductionsupplémentaire de 20% !+ un tirage au sort : Un des cinq participant bénéficiera d’un bon d’achat de 300 à l’achat d’un PC portable*

*voir conditions et règlement du concours sur le site www.wawamagazine.com

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des secteurs aussi divers que l’automobile, la déco, l’hôtellerie, la bijouterie, les vins….

L’informatique pour les nuls ?

Il est légitime de se poser la question de la difficulté d’utilisation. Nous ne sommes pas tous des as de l’informatique, loin de là ! Eddy se veut tout à fait rassurant sur ce point. « C’est un programme très accessible, très fa-cile et très intuitif, à la portée de chacun. Il ne faut pas s’y connaître en informatique. Le but étant de faciliter la vie de la PME, il était essen-tiel d’avoir un outil simple, sinon, à quoi bon ? »

L’intérêt ?Comme le dit Eddy Vanesse, l’intérêt est avant tout de se faciliter la vie au sein de l’entreprise, de gagner du temps et d’éviter de perdre de l’ar-gent. La vue d’ensemble que donne le logiciel sur les finances permet de se rendre compte im-médiatement de « détails » qui malheureusement pourraient échapper à la vigilance. Qui a payé ou plutôt n’a pas payé ? Qui a parlé de détails ?! Plus la peine d’ouvrir une multitude de do-cuments Excell, vous avez de suite une vision globale. Vos factures se font en un clin d’œil. L’activité et l’actualité de vos clients apparais-sent clairement. La gestion de votre stock est facile et rapide. Conséquence, vous retrouvez du temps pour faire ce que vous faites le mieux, c’est-à-dire votre job ! « Les indépendants ne peuvent pas se permettre de perdre du temps » ajoute Eddy. « Ils sont déjà surtaxés, pourquoi devraient-ils en plus se laisser inonder de tâches administratives lourdes et énergivores ? »

Quoi d’autre ?

En homme de terrain avisé, notre spécia-liste vous guide également dans l’achat et le choix de matériel, pc portables ou non, imprimantes, lecteurs de code-barres, etc. L’aide d’Eddy Vanesse est doublement pré-cieuse, d’une part son expertise lui permet de vous orienter vers les outils les plus adap-tés à votre activité et d’autre part, s’il s’agit de renouveler et dépoussiérer l’ensemble de votre installation, il ne vous poussera jamais à une consommation excessive et irraisonnée. « Il convient de remplacer ce qui est désuet ou inapproprié mais il est souvent inutile de se délester de tout, il faut réfléchir et œuvrer dans l’intérêt du client avant tout ». Vous l’au-rez compris, l’approche d’Eddy Vanesse n’est pas seulement d’ordre commercial, il est réel-lement en faveur d’une collaboration où cha-cun est gagnant sur le long terme.

Carine Cordier

Atlantic Ressource SPRL00 32 475 72 12 79

Eddy VanesseManaging director

rue Emile François 15B - 1474 Ways – Belgique

www.soft-gestion.be

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L’O BAR vous propose de passerun moment de détente dans son espace lounge,confortable et prestigieux à Hamme Mille

Pour un rendez-vous business en après-midi ou une soirée entre amis,L’O Bar est ouvert le dimanche, mercredi et jeudi de 13h à minuit

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PLACER LA BARRE HAUT

Avec le mois de septembre et le retour des bonnes ré-solutions nous titille l’envie de se reprendre en main, de bouger, de se dépasser, de retrouver confiance en soi, de s’accorder du temps, de se muscler, de faire quelque chose qui soit un peu hors du commun…. Pour toutes ces (très bonnes) raisons et pour d’autres en-core, un super bon plan, la Pole Dance. KESAKO ?Cette discipline, mêlant danse, acrobaties et gymnas-tique, se pratique autour d’une barre verticale. Ha, vous « voyez » déjà mieux ! A l’origine « réservée » aux strip-teaseuses, la Pole Dance, sortie de son environnement sensuel ou érotique, est actuellement un sport à part entière, à la fois athlétique et artistique. On la retrouve dans les centres de fitness ou dans les écoles de cirque et elle attire de plus en plus d’adeptes.Qui mieux placée pour nous en parler, qu’une passion-née qui la pratique depuis plus de 5 ans. Rencontre avec une jeune femme élancée et musclée, Nathalie, professeur de Pole Dance.

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Comment définissez-vous la Pole Dance ?C’est une danse qui se pratique avec une barre en acier chromé et qui est un dérivé de différentes choses, entre autres le mat chinois, les techniques de cirque, le strip-tease aussi. Ensuite ça s’est dé-veloppé et orienté vers la gymnastique et la danse plus sportive.

A votre avis d’où vient cet engouement ?Probablement parce que ça a été un peu média-tisé via des émissions de télé qui présentent diffé-rents talents artistiques, danseurs ou autres et que quelques stars de Pole Dance ont fait impression sur le grand public. Du coup, de plus en plus de gens connaissent et s’y intéressent.

Parle-t-on plutôt de danse ou de gymnastique ?C’est de la danse mais c’est en fait encore un peu flou. Il n’y a pas encore de structure qui chapeaute les différentes écoles, pas de règles, chacun fait un peu les siennes en fonction de ce qu’il a appris et donc ça se développe de plein de manières diffé-rentes. Il y a des cours qui sont proches du fitness, de la gym, avec beaucoup d’acrobaties, il y a des approches plus dansées, plus artistiques. Un peu comme dans le cirque, il y a une transmission du maître à l’élève.Mais des compétitions s’organisent et la demande toujours croissante va inévitablement déboucher sur une règlementation. Il y a d’ailleurs des propositions dans ce sens et même pour que la Pole Dance de-vienne une discipline olympique.

En quoi cela consiste exactement ?Faire des mouvements acrobatiques autour de la barre. On « tient» grâce à la matière de la barre au contact de la peau. Il y a une adhérence qui se fait entre la peau qui est chaude et l’acier chromé et

qui va permettre de ne pas tout prendre au niveau du corps et de tout faire en force. On exécute des figures où l’on tient avec une jambe, avec le dos, ou le côté du corps et le but est qu’elles soient de plus en plus impressionnantes. La barre peut être utilisée sous deux formes diffé-rentes, soit statique, elle est alors fixée entre le sol et le plafond et ne bouge absolument pas. C’est le danseur qui doit donner l’élan et la force pour exé-cuter sa rotation. Soit elle est en mode « spinning » et grâce à des roulements à billes, elle tourne sur elle-même, donc dès qu’on bouge un peu, on est emporté par la barre, ça permet des mouvements beaucoup plus fluides. Dans une chorégraphie, on peut passer de l’une à l’autre.

Vous vous demandez quels sont les bienfaits d’une telle pratique ? A ce sujet, Nathalie nous donne une réponse presqu’inattendue.Bien sûr, il y a tous les bienfaits inhérents à toute pratique sportive et la Pole Dance développe les muscles et façonne le corps de manière très esthé-tique (ce qui n’est pas le cas de tous les sports). Elle le modèle harmonieusement parce que c’est l’ensemble des muscles qui travaille. On se gaine, on renforce ses abdos, on se fait des fesses et des cuisses en béton, même si la transformation est plus spectaculaire pour le haut du corps. En même temps, on s’étire et on s’assouplit.Mais ce que Nathalie nous apprend, c’est que La Pole Dance apporte beaucoup au développement personnel et à la confiance en soi. Faire quelque chose d’un peu spécial, réaliser une performance impressionnante, hors du commun, apporte beau-coup sur le plan émotionnel et le fait de se dépasser donne de l’assurance. Avoir confiance en son propre corps, le faire travailler et en être fière nous en donne une belle image et c’est tout bon pour notre ego !

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Rue de Wavre 39 - 1301 Bierges - Tél : 010 62 19 19Chaussée de Namur 91 - 1400 Nivelles - Tél : 067 21 27 78

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« Je le ressens chez mes élèves, quand elles se voient accomplir des choses qu’elles n’imaginaient pas pouvoir faire, elles éprouvent une grande satis-faction, de la fierté, et ça les motive énormément ». Avouons-le, ça ne fera de tort à aucune d’entre nous de consolider cette confiance qui nous fait parfois défaut.

A qui s’adresse la Pole Dance ? A tout le monde, même si les gymnastes ou les per-sonnes sportives sont plus à l’aise parce qu’elles ont plus d’équilibre, tout le monde peut commencer la Pole Dance. En fait tout dépend du niveau que l’on veut atteindre. Le niveau débutant s’adresse vraiment à tout le monde parce qu’on ne développe pas encore énormément la force, c’est beaucoup de suspension et on utilise l’effet de rotation de la barre « spinning ». L’âge ou le poids ne sont pas des freins à cette pratique. Il faut être en bonne santé, évidem-ment, ne pas avoir de gros problème de dos, et si on est enceinte, c’est mieux d’attendre !

Pour vous, on a assisté à un cours de Nathalie. Du-rée, plus ou moins 1h30. On a commencé par une demi-heure d’échauffement, absolument indispen-sable pour bien préparer toutes les parties du corps. Puis, pendant trois quart d’heure, c’est l’apprentis-sage des figures, ensuite on essaye tant bien que mal de les enchainer dans une chorégraphie. Pou-voir exécuter une figure, c’est une chose, savoir l’in-tégrer au sein d’une chorégraphie en est une autre. On ne se vante pas d’avoir fait quelque chose de joli à regarder mais restons indulgentes, c’est une première! On comprend rapidement que les enchai-nements ce n’est pas simple mais on éprouve une

vive satisfaction à les réaliser même s’ils ne sont pas tout à fait réussis. Le temps pendant lequel on peut tenir c’est le temps d’une chanson, entre 3 et 5 minutes pour les plus entrainées. Bon, nous, on n’a pas regardé notre montre ! Heureusement, il y a quatre ou cinq barres, et on est à trois voire quatre par barre. Ça permet à chacune de souffler un peu, ouf! Verdict : on trouve ça génial, on n’a jamais rien fait de semblable et…..on aurait bien envie de re-commencer. Donc, en bonnes copines, on vous en-courage à essayer !Arès cet essai, inévitablement, on se demande com-bien de temps il faut pour arriver à faire quelque chose de « déjà très bien » ? Notre coach nous ré-pond vaguement « Il n’y a vraiment aucune règle. Je vois arriver dans mes cours de plus en plus d’an-ciennes gymnastes, des filles avec un passé sportif assez élevé, forcément, ces élèves-là apprennent trois fois plus vite. » Oui mais des filles comme nous ? « Ça dépendra de la motivation de chacune et des entrainements. C’est possible de s’acheter une barre et de pratiquer à la maison donc d’avancer plus vite. » A bon entendeur salut !

Envie de taquiner la barre vous aussi?Nathalie vous accueille dans différentes communes (Wavre, Bruxelles, Namur, Mons)

Vous aurez toutes les informations, les dates et les lieux des cours sur le site : http://www.wawama-gazine.com et vous pouvez obtenir des renseigne-ments en écrivant à : [email protected]

Vous pouvez également appeler directement Natha-lie au 0494 41 22 49

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Que celui qui n’a jamais joué au mini golf lève la main !!!! Mettre une balle alvéolée dans un trou est un jeu d’enfant ou semble être un jeu d’enfant.

Dans le Brabant Wallon, vivent plus de 6.000 golfeurs qui assouvissent leurs passions dans les clubs de Waterloo, de 7 Fontaines, Rige-née, Louvain-la-Neuve, le Bercuit, la Bawette, Pierpont, Hulencourt, L’Empereur ou la Tour-nette. Ce sport est un art de vivre. Mettre la balle dans un petit trou est l’objectif final. Plus un golfeur s’approche de l’objectif, plus le

challenge est ardu.

Sur un parcours composé de 72 coups pour un expert, donc la moitié des coups, ce sont les coups de putter. Comme au mini golf. Ce geste anodin d’un séjour au bord de mer est un geste obsessionnel pour un golfeur. Le geste semble facile mais toutefois chaque im-précision se paie cash sur le parcours.

Un enseignant de golf basé à Louvain-la-Neuve, Julien Lepage, a décidé de faire du putting son cheval de bataille. Un véritable

Le roi du« tom-tom Golf »

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laboratoire. A titre préventif pour certains, pé-dagogique pour d’autres mais surtout curatifs pour la majorité. Son laboratoire est né au bord la E411 à Bierges. Ce studio du putting comprend un outil d’analyse super performant mais aussi un putting green extérieur en syn-thétique très performant.

Julien est d’un abord monstrueusement sym-pathique et compatissant. Il cherche les solu-tions pour que le sport passion devienne un tremplin et non plus une punition.

Le diagnostic de son ordinateur est sans par-don. La vidéo d’une part et l’analyse du par-cours du putter apparaît évident sur l’écran de l’ordinateur. On ne peut qu’accepter. La ma-chine est impitoyable. Forcé d’accepter le ver-dict, le golfeur se livre aux conseils de Julien sans retenue.

Puis fort de ses conseils prodigués en une heure, le golfeur s’en retourne dans son camp de base qu’est son club de golf pour tenter le plus difficile. La confiance en soi. L’investis-sement est sommaire quand on comprend les

points gagnés sur quelques détails. Un golfeur est un chasseur de sensations. Un épicurien du contact. Un stakhanoviste des bons coups.

Julien Lepage a le don de pouvoir envisager votre projection dans l’avenir. De mettre le golfeur face à ses peurs. De lui susciter des envies de mieux s’approprier son énergie po-sitive.

Comme l’essentiel des cours est donné en in-door, c’est bien entendu l’hiver qui nous donne cette envie de passer outre un beau moment avec Julien un influx de données insoupçon-nées.

Passer à côté de la sortie d’autoroute à Bierges, c’est ne pas oser ouvrir une porte d’accès à un bien-être golfique insoupçonné.

Que celui qui n’a pas bondi de joie en enten-dant une balle de golf tomber dans un bocal lève le doigt.

Contact : www.puttinggolfstudio.com

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