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Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex Cent soixante-quinzième session 175 EX/38 PARIS, le 28 juillet 2006 Original anglais/français Point 40 de l’ordre du jour provisoire RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES, LES FONDATIONS ET INSTITUTIONS SIMILAIRES RÉSUMÉ Le Directeur général soumet le présent document au Conseil exécutif en application de la décision 174 EX/31, et conformément aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les organisations non gouvernementales (ONG) (Sections V.3 et VI) et aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les fondations et d’autres institutions similaires (articles I et II). Décision proposée : paragraphe 16.

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Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex

Cent soixante-quinzième session

175 EX/38 PARIS, le 28 juillet 2006 Original anglais/français

Point 40 de l’ordre du jour provisoire

RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES, LES FONDATIONS

ET INSTITUTIONS SIMILAIRES

RÉSUMÉ

Le Directeur général soumet le présent document au Conseil exécutif en application de la décision 174 EX/31, et conformément aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les organisations non gouvernementales (ONG) (Sections V.3 et VI) et aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les fondations et d’autres institutions similaires (articles I et II).

Décision proposée : paragraphe 16.

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175 EX/38

INTRODUCTION

1. Le présent document est divisé en trois parties. La partie I traite des méthodes de travail et de la poursuite de la revitalisation du Comité dans sa coopération avec les ONG ; la partie II concerne les reclassements, les admissions et d’autres questions relatives à la coopération avec les ONG et les fondations. La partie III traite de l’élaboration du rapport sexennal du Conseil exécutif à la Conférence générale sur le concours apporté à l’action de l’UNESCO par les organisations internationales non gouvernementales (2001-2006).

I. MÉTHODES DE TRAVAIL DU COMITÉ SUR LES ONG

2. Comme suite aux décisions du Conseil exécutif (décisions 173 EX/13 et 174 EX/31) appelant à la revitalisation du rôle du Comité, à l’amélioration de ses méthodes de travail et à l’enrichissement de la contribution des organisations non gouvernementales à l’action de l’UNESCO, le Comité sur les ONG se réunira à nouveau pendant deux jours lors de la 175e session du Conseil exécutif.

3. Une table ronde sur l’Éducation pour tous (EPT) se tiendra lors de la séance du 28 septembre au matin. Un groupe d’États membres et de représentants d’ONG présenteront leurs points de vue sur la coopération entre l’UNESCO, les gouvernements et les ONG dans le cadre du partenariat pour l’EPT. Les présentations mettront en exergue les différents rôles que jouent les ONG dans ce contexte, en ce qui concerne la promotion et le lobbying, le suivi, le dialogue sur les politiques, la prestation de services alternatifs et l’élaboration d’approches novatrices. Elles proposeront également une réflexion cruciale sur la participation de la société civile aux mécanismes internationaux existant en matière de coordination de l’EPT, ainsi que sur les travaux de la Consultation collective des organisations non gouvernementales sur l’éducation pour tous (CCONG/EPT). Les présentations seront suivies d’un débat ouvert. Cette réunion devrait permettre aux membres du Comité sur les ONG, aux ONG participantes et aux représentants du Secrétariat de mieux comprendre les mécanismes et les modalités de coopération en vigueur, d’en saisir la portée et l’efficacité, ainsi que les difficultés et les insuffisances constatées en la matière par les divers partenaires.

4. La séance de l’après-midi sera consacrée à un Forum ouvert sur la jeunesse. Ce Forum a pour objectif d’inciter les jeunes à s’impliquer davantage dans l’action des ONG qui entretiennent des relations officielles avec l’UNESCO ou participent à ses activités. Il sera l’occasion de réaffirmer l’importance des partenariats, notamment avec les ONG de jeunes, et de rappeler qu’il est de plus en plus essentiel de considérer les jeunes comme des partenaires et des acteurs de la coopération internationale dans les domaines de compétence de l’UNESCO. Le Forum permettra ainsi de resserrer les liens entre l’UNESCO et les jeunes. En reconnaissant le rôle majeur que jouent les ONG de jeunes à différents niveaux (local, national, régional), les États membres du Comité sur les ONG, les secteurs de programme et les ONG de jeunes elles-mêmes mettront en lumière l’apport des bonnes pratiques et les enseignements tirés en coopération avec les jeunes, les encourageant ainsi à poursuivre leur participation. Un CD-ROM répertoriant les contributions, conçu par la Section pour la jeunesse du Bureau de la planification stratégique, sera distribué à tous les participants au Forum ainsi qu’à l’ensemble des membres du Conseil exécutif.

5. La deuxième journée sera consacrée à l’examen des demandes d’admission et de reclassement ainsi que des autres questions relatives à la coopération avec les ONG. Un bref résumé de l’élaboration du rapport sexennal (2001-2006) sera également présenté.

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II. RECLASSEMENTS, ADMISSIONS ET AUTRES QUESTIONS RELATIVES À LA COOPÉRATION AVEC LES ONG ET LES FONDATIONS

A. Reclassements

6. Selon la pratique établie, l’examen des demandes de reclassement aux relations formelles s’étend sur deux sessions consécutives du Conseil exécutif. Le Conseil est saisi des deux demandes ci-après :

• L’Academia Europaea, qui a été examinée à la 174e session. Le Conseil exécutif est invité, à la présente session, à prendre une décision finale concernant le reclassement de cette ONG de la catégorie des relations opérationnelles à celle des relations formelles de consultation.

• L’Organisation mondiale des bouddhistes (WFB), pour laquelle le Conseil exécutif est invité à entamer la procédure de reclassement de la catégorie des relations opérationnelles à celle des relations formelles de consultation. La WFB a été admise à la catégorie B en 1970, avant d’être reclassée dans la catégorie des relations opérationnelles en 1997. Fondée en 1950, la WFB s’attache à promouvoir auprès de ses membres la stricte observation et la pratique des enseignements du Bouddha parmi ses membres. Elle a pour objectifs de garantir l’unité, la solidarité et la fraternité entre les bouddhistes, de diffuser la doctrine édifiante du Bouddha, ainsi que d’organiser et de mener des activités dans le domaine des services sociaux, éducatifs, culturels et humanitaires. En tant que partenaire de longue date partageant les objectifs et principes fondamentaux de l’UNESCO, la WFB poursuit sa collaboration avec l’Organisation pour favoriser le dialogue entre les civilisations, la tolérance et la culture de la paix.

Les fiches individuelles de ces deux ONG, contenant la recommandation du Directeur général, figurent à l’annexe I au présent document.

B. Admissions

(a) Organisations internationales non gouvernementales

7. Conformément aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les ONG, le Conseil exécutif est informé de la décision du Directeur général concernant l’admission aux relations opérationnelles de deux organisations :

• Dyslexia International - Tools and Technologies (DITT) vise à faire prendre pleinement conscience des problèmes liés aux difficultés spécifiques d’apprentissage et à la dyslexie dans les systèmes éducatifs du monde entier. Elle s’attache également à promouvoir l’alphabétisation par le biais de méthodes pédagogiques adaptées aux besoins des apprenants dyslexiques comme des non-dyslexiques et offre aux uns et aux autres une évaluation, une formation, des ressources et des technologies efficaces. Depuis 2001, DITT travaille en étroite coopération avec le Secteur de l’éducation.

• Le Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC) favorise la reconnaissance et le respect des peuples autochtones d’Afrique et encourage leur participation aux manifestations des Nations Unies et autres forums internationaux. L’IPACC contribue également à développer l’esprit d’initiative et les capacités organisationnelles de la société civile autochtone en Afrique par la mise en réseau et le soutien aux campagnes de défense des droits aux niveaux national, régional et international.

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Cette ONG s’attache également à promouvoir la tolérance et la compréhension de la diversité culturelle, spirituelle et linguistique en Afrique ainsi qu’un développement économique durable en s’appuyant sur la richesse des connaissances et de l’expérience des sociétés autochtones.

Les fiches individuelles de ces deux ONG, contenant la décision du Directeur général, figurent à l’annexe II au présent document.

(b) Fondations

8. Conformément aux Directives concernant les relations de l’UNESCO avec les fondations et d’autres institutions similaires (1991), le Conseil exécutif est informé de la décision du Directeur général d’admettre aux relations officielles avec l’UNESCO les trois fondations ci-après :

• La Fondation mondiale pour la démocratie et le développement (FUNGLODE) est une fondation internationale privée à but non lucratif qui se consacre à des questions planétaires, régionales et locales de grande importance qui sont notamment les suivantes : développement socioéconomique et développement humain durable ; mondialisation et responsabilité sociale des entreprises ; science et technologie ; société de l’information ; renforcement de la démocratie ; lutte contre la corruption, transparence et bonne gouvernance ; commerce et développement ; coopération régionale et multilatérale, culture et patrimoine mondial. À cet effet, elle formule des propositions grâce à la réalisation d’enquêtes, l’organisation de conférences, l’exécution de projets et la recherche. La FUNGLODE a coopéré avec le Réseau du système des écoles associées de l’UNESCO (RéSEAU) et a pris part aux deux phases du Sommet mondial sur la société de l’information.

• La Fondation Goi pour la paix a pour objectif de contribuer à la paix dans le monde par des activités d’éducation et de sensibilisation, la recherche, des études et d’autres initiatives visant à promouvoir la compréhension internationale. Elle atteint ses objectifs en développant la coopération entre individus et entre organisations, spécialement dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et des arts. La collaboration de la Fondation avec le Secteur de l’éducation et le Bureau de la planification stratégique sera principalement axée sur la promotion du dialogue entre les civilisations, ainsi que de l’éducation de qualité, pour favoriser l’émergence au niveau mondial d’une culture de la paix.

• La Fondation de l’Asie du Sud (SAF) s’attache à promouvoir la coopération régionale et la paix par le biais de l’éducation, de la compréhension mutuelle et de l’amitié entre les jeunes d’Asie du Sud en vue d’améliorer leur qualité de vie. Elle vise à accélérer la croissance économique, le progrès social et le développement culturel dans la région ainsi qu’à offrir aux individus la possibilité de vivre dans la dignité et de réaliser pleinement leur potentiel. Au fil des ans, la SAF a prêté son concours à de nombreuses activités de l’UNESCO concernant la sauvegarde du patrimoine culturel, notamment la création en 2004 de l’Institut Madanjeet Singh pour le patrimoine culturel de l’Afghanistan.

Les fiches individuelles de ces trois fondations, contenant la décision du Directeur général, figurent à l’annexe III au présent document.

9. En ce qui concerne le Conseil international de la danse (CID), le Secrétariat a eu suffisamment de temps, depuis la dernière session du Conseil, pour vérifier les informations reçues

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concernant la représentation des organes directeurs de cette organisation. À la lumière de ces éléments, il n’apparaît pas nécessaire de suspendre les relations officielles avec cette ONG.

C. Autres questions relatives à la coopération avec les ONG

10. En ce qui concerne le renforcement des partenariats avec les organisations non gouvernementales au niveau national, la Section des ONG a participé à la 11e Conférence régionale quadriennale des commissions nationales pour l’UNESCO de la région Afrique (16-17 juin 2006) en Angola. Une séance spéciale de la conférence a été consacrée aux partenariats avec les ONG. L’objectif était de souligner l’importance de la coopération entre les commissions nationales et les organisations de la société civile ainsi que de présenter les dispositions statutaires et les mécanismes existants concernant la coopération avec les organisations internationales non gouvernementales. Des exemples de bonnes pratiques et de coopération avec les ONG sur le terrain ont également été commentés. Le Secrétaire général du Comité de liaison ONG-UNESCO a pris part à la réunion au cours de laquelle les mécanismes de coopération collective entre l’UNESCO et les ONG ont été présentés.

III. ÉLABORATION DU RAPPORT SEXENNAL

11. À sa 174e session, le Conseil exécutif a adopté les propositions contenues dans le document 174 EX/31 concernant l’élaboration du Rapport sexennal (2001-2006) du Conseil exécutif à la Conférence générale sur le concours apporté à l’action de l’UNESCO par les ONG, qui sera soumis à l’examen du Conseil à sa prochaine session de printemps, puis à la Conférence générale à sa 34e session (2007).

12. En application de la décision 174 EX/31, il a été décidé que le rapport prendrait la forme exposée aux paragraphes 16 à 29 du document 174 EX/31. En ce qui concerne l’organisation des travaux, telle que mentionnée au paragraphe 9 de cette décision, il a été établi un Groupe de travail composé de six membres du Comité sur les ONG : Azerbaïdjan, Cambodge, Canada, Égypte, Mali et Venezuela. En outre, six représentants d’ONG désignés par le Comité de liaison ONG-UNESCO, ainsi que six représentants du Secrétariat désignés par le Directeur général, ont participé aux travaux du Groupe.

13. Lors de sa première réunion, tenue le 9 juin 2006 sous la présidence de l’Ambassadeur A. Lakatos (Hongrie), le Groupe de travail a discuté de la méthodologie et des principaux axes du rapport. Plusieurs participants ont souligné l’importance d’une approche axée sur les résultats, tant qualitatifs que quantitatifs, et la nécessité de produire un rapport concis qui définisse des stratégies visant à resserrer à l’avenir les liens entre l’UNESCO et les ONG. Le Groupe a en outre affirmé combien il importait d’analyser les nouveaux défis auxquels l’Organisation est confrontée aujourd’hui ainsi que leurs implications, en particulier à la lumière des réformes de l’Organisation des Nations Unies et du mouvement en faveur d’une plus large participation de la société civile.

14. En ce qui concerne les relations avec les ONG, le Groupe de travail a évoqué la possibilité que l’UNESCO s’inspire des bonnes pratiques en vigueur dans d’autres organisations intergouvernementales. Le rôle crucial que peuvent jouer les ONG internationales pour faire le lien entre l’UNESCO et les ONG sur le terrain a aussi été mentionné dans le cadre du partenariat triangulaire (bureaux hors Siège, commissions nationales et ONG). En outre, il a été convenu que le rapport contiendrait une évaluation de l’application des Directives de 1995. Enfin, le Groupe a désigné à l’unanimité Mme Dominique Levasseur, conseillère politique auprès de la délégation permanente du Canada, comme Présidente.

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15. Avec l’assentiment du Groupe de travail, des questionnaires ont été adressés le 20 juin 2006 aux ONG entretenant des relations officielles avec l’UNESCO, aux commissions nationales (copie aux délégations permanentes), aux secteurs de programme et aux unités hors Siège. Ces questionnaires sont disponibles sur demande au Secrétariat du Comité sur les ONG. La deuxième réunion du Groupe de travail aura lieu le 19 octobre 2006, après la 175e session du Conseil exécutif.

Projet de décision proposé

16. Après avoir examiné le présent document, le Conseil exécutif souhaitera peut-être adopter la décision suivante :

Le Conseil exécutif,

1. Rappelant ses décisions 173 EX/13 et 174 EX/31,

2. Ayant examiné le document 175 EX/38 concernant les « Relations avec les organisations internationales non gouvernementales, les fondations et institutions similaires » ainsi que le rapport de son Comité sur les organisations internationales non gouvernementales,

3. Saluant les efforts du Comité sur les ONG en ce qui concerne la mise en œuvre du Plan d’action en vue de la revitalisation de son rôle, adopté à la 174e session dans le but de favoriser un dialogue plus soutenu et d’améliorer l’interaction entre les États membres, les ONG et le Secrétariat,

4. Prie le Comité sur les ONG de poursuivre le dialogue, renforçant ainsi davantage la coopération avec la société civile, et décide en conséquence de lui accorder, à sa 176e session, une journée supplémentaire de travail ;

5. Décide d’admettre aux relations formelles de consultation l’organisation Academia Europaea ;

6. Prend note de la recommandation du Directeur général relative à l’admission aux relations formelles de consultation de l’Organisation mondiale des bouddhistes et décide de poursuivre l’examen de cette recommandation à sa 176e session ;

7. Prend note de la décision du Directeur général d’admettre aux relations opérationnelles les deux organisations suivantes : Dyslexia International - Tools and Technologies (DITT) et le Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC) ;

8. Prend note de la décision du Directeur général d’admettre aux relations officielles les trois fondations suivantes : Fondation mondiale pour la démocratie et le développement, Fondation Goi pour la paix et Fondation de l’Asie du Sud ;

9. Prend note également des informations fournies concernant l’état d’avancement du rapport sexennal ;

10. Prend note en outre des renseignements fournis concernant les représentants officiels du Conseil international de la danse (CID).

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175 EX/38 Annexe I

ANNEXE I

ONG RECLASSÉES AUX RELATIONS FORMELLES DE CONSULTATION

FICHES INDIVIDUELLES

ACADEMIA EUROPAEA ORGANISATION MONDIALE DES BOUDDHISTES

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175 EX/38 Annexe I

ACADEMIA EUROPAEA

1. Siège : Londres (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)

2. Année de création : 1988

3. Buts

L’Academia Europaea a pour buts de promouvoir et de favoriser l’excellence dans les domaines de la recherche universitaire et de l’éducation en Europe. Pour atteindre ces objectifs, l’Académie adresse des recommandations aux gouvernements nationaux et aux institutions internationales sur les questions ayant trait aux sciences, à la recherche et à la vie universitaire de la région. Elle encourage également la recherche interdisciplinaire et internationale en matière d’apprentissage, en particulier en rapport avec les enjeux européens. En outre, elle identifie des grands thèmes qui revêtent une importance intereuropéenne pour la science et la recherche, et propose les mesures appropriées pour garantir que ces sujets sont étudiés de manière adéquate.

4. Domaines de compétence

L’Academia Europaea s’occupe des disciplines des sciences exactes et naturelles et de l’ingénierie qui intéressent directement la société européenne. Elle organise divers ateliers, conférences et réunions d’experts et encourage les projets de recherche et autres activités interdisciplinaires similaires ayant une dimension réellement internationale.

5. Représentativité géographique

Les membres de l’Academia Europaea viennent de tout le continent européen et comprennent des universitaires européens résidant dans d’autres régions du monde. L’Académie compte à l’heure actuelle quelque 2.200 membres issus de 35 pays et territoires. Parmi eux, on dénombre quelque 38 lauréats du prix Nobel dont certains avaient déjà été élus à l’Académie avant de recevoir cette distinction.

6. Structure interne

L’Académie est administrée par un Conseil de 12 membres élus par l’Assemblée générale annuelle de tous les membres de l’Academia Europaea. Le Conseil nomme un président, trois vice-présidents et un trésorier qui forment ensemble le Comité directeur chargé de superviser les travaux de l’Académie entre les réunions du Conseil.

7. Ressources financières

Les ressources financières proviennent des cotisations des membres, de la gestion de projets, de dons et de diverses autres subventions et contributions de partenaires.

8. Coopération avec l’UNESCO

Admise dans l’ancienne catégorie B en 1992 et reclassée par la suite aux relations opérationnelles en 1996, l’Academia Europaea coopère avec l’UNESCO à la réalisation des objectifs de l’Organisation, en particulier dans le Secteur des sciences. Un certain nombre d’activités ont notamment été organisées conjointement par l’UNESCO, l’Academia Europaea et d’autres partenaires, parmi lesquelles :

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• la participation au lancement et aux activités du Programme international de l’UNESCO relatif aux sciences fondamentales ;

• la participation au deuxième Forum mondial de la science, organisé à Budapest, du 10 au 12 novembre 2005 par l’Académie hongroise des sciences en partenariat avec l’UNESCO et le CIUS.

Ces dernières années, la collaboration entre l’Academia Europaea et l’UNESCO a offert à l’Organisation une excellente occasion de travailler avec un groupe d’éminents scientifiques dans des domaines d’importance pour les programmes du Secteur des sciences. Les activités menées par l’Academia Europaea sont étroitement liées aux priorités de l’UNESCO concernant la diffusion de l’information scientifique et le renforcement des capacités dans le domaine des sciences.

Compte tenu de la consolidation de la coopération entre cette académie et l’UNESCO dans les activités liées aux sciences, le Secteur des sciences préconise le reclassement de l’Academia Europaea aux relations formelles de consultation.

Recommandation du Directeur général : Admission aux relations formelles de consultation.

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175 EX/38 Annexe I - page 3

ORGANISATION MONDIALE DES BOUDDHISTES

1. Siège : Bangkok (Thaïlande)

2. Année de création : 1950

3. Buts

L’Organisation mondiale des bouddhistes a pour objectifs de promouvoir auprès de ses membres la stricte observation et la pratique des enseignements du Bouddha, de garantir l’unité, la solidarité et la fraternité entre les bouddhistes, de diffuser la doctrine édifiante du Bouddha, ainsi que d’organiser et de mener des activités dans le domaine des services sociaux, éducatifs, culturels et humanitaires. Elle œuvre également pour la paix et l’harmonie entre les hommes ainsi que le bonheur de tous les êtres, et s’efforce de collaborer avec d’autres organisations qui poursuivent les mêmes objectifs.

4. Domaines de compétence

L’éducation et la culture, en particulier l’éducation aux droits de l’homme, l’éducation non formelle, l’action en faveur de la paix, les activités sociales et humanitaires, la culture de la paix, la philosophie et l’éthique, le dialogue entre les civilisations et le dialogue interreligieux.

5. Représentativité géographique

La WFB a son siège à Bangkok, en Thaïlande, et dispose de centres régionaux dans une cinquantaine de pays, notamment - en dehors des pays traditionnellement bouddhistes - en Inde, en Australie, aux États-Unis d’Amérique ainsi que dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe.

6. Structure interne

L’organe directeur est le Conseil exécutif composé de 24 membres élus par l’Assemblée générale. Le Président est élu par l’Assemblée générale, qui se réunit tous les deux ans.

7. Ressources financières

Les ressources financières proviennent des cotisations des membres, de contributions volontaires, des droits d’admissions, ainsi que des dotations et des subventions accordées par des sources de financement telles que les organisations internationales, les fondations et les entreprises privées.

8. Coopération avec l’UNESCO

Admise à l’ancienne catégorie B en 1970 puis reclassée dans la catégorie des relations opérationnelles en 1997, l’Organisation mondiale des bouddhistes poursuit sa collaboration avec l’UNESCO dans des domaines tels que le dialogue entre les civilisations, la tolérance et la culture de la paix. En sa qualité d’ONG admise aux relations opérationnelles avec l’UNESCO, la WFB a organisé plusieurs manifestations en collaboration avec différents États membres, ONG et fondations éducatives et culturelles bouddhistes, parmi lesquelles :

• une initiative conjointe avec le Secteur de la culture et le musée bouddhiste de Taiwan sur les bouddhistes et le dialogue avec l’Islam, qui a favorisé une meilleure compréhension des

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enseignements monothéistes et de la philosophie bouddhiste, ainsi que des valeurs qui leur sont communes dans l’optique du développement spirituel (2003) ;

• une exposition en collaboration avec le Secteur de l’éducation consacrée au Centre international de méditation Mahamongkol de Thaïlande et l’Université bouddhique mondiale ;

• une journée du bouddhisme organisée à l’UNESCO (juin 2005) en collaboration avec Won Bouddhisme en France ;

• les célébrations de la Journée du Vesak (2005-2006) organisées par les Nations Unies dans le Royaume de Thaïlande, à l’occasion desquelles des messages ont été reçus du Secrétaire général de l’ONU, du Directeur général de l’UNESCO, de chefs d’État et de hauts représentants religieux ;

• plusieurs réunions sur le développement spirituel, l’enseignement supérieur et le dialogue interculturel et interreligieux, organisées par l’Institut Karma Ling, en France, qui est associé à l’Université bouddhique mondiale.

En outre, la WFB a progressivement mis en place ses propres activités de développement humanitaire et social en République-Unie de Tanzanie, au Swaziland, à Kinshasa et dans plusieurs autres pays du continent africain. L’ONG participe, par le biais de son réseau, à la création de centres d’information sur la recherche bouddhique et le dialogue interreligieux.

Elle continue d’être étroitement associée aux activités que mène l’UNESCO dans le cadre de son Programme ordinaire et qui portent sur l’éducation pour tous, l’éducation non formelle, la recherche et l’enseignement supérieur, les politiques culturelles et le dialogue interreligieux, la tolérance et la paix, la diversité culturelle, la philosophie de la bioéthique et la culture de la paix - en vue de maintenir la paix et l’harmonie entre les différentes cultures et religions dans le monde.

La coopération entre l’UNESCO et la WFB se renforce actuellement, cette dernière étant consultée fréquemment pour donner son point de vue et ses suggestions sur diverses questions en rapport avec les objectifs de l’UNESCO. Compte tenu des activités et de la collaboration susmentionnées, l’UNESCO est favorable au reclassement de la WFB de la catégorie des relations opérationnelles à celle des relations formelles de consultation.

Recommandation du Directeur général : Admission aux relations formelles de consultation.

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175 EX/38 Annexe II

ANNEXE II

ONG ADMISES AUX RELATIONS OPÉRATIONNELLES

FICHES INDIVIDUELLES

DYSLEXIA INTERNATIONAL - TOOLS AND TECHNOLOGIES (DITT) COMITÉ DE COORDINATION DES PEUPLES AUTOCHTONES D’AFRIQUE (IPACC)

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175 EX/38 Annexe II

DYSLEXIA INTERNATIONAL - TOOLS AND TECHNOLOGIES (DITT)

1. Siège : Bruxelles (Belgique)

2. Année de création : 2000

3. Buts

Dyslexia International - Tools and Technologies (DITT) a pour but de sensibiliser au problème de la dyslexie, par l’échange d’informations, la diffusion des résultats de la recherche et la promotion de méthodologies utiles fondées sur la recherche scientifique et les progrès les plus récents dans le domaine des outils didactiques innovants. L’organisation conçoit et développe des outils, des méthodes et des technologies visant à promouvoir l’apprentissage, l’égalité des chances et l’intégration sociale pour les enfants et les jeunes adultes souffrant de dyslexie.

4. Domaines de compétence

Éducation, droits de l’homme, intégration.

5. Représentativité géographique

DITT, qui est basée en Belgique, possède un réseau mondial de membres et d’organisations partenaires. Elle a tissé des liens avec une quarantaine de pays représentant les continents d’où sont issus les responsables actuels de l’organisation.

6. Structure interne

L’organisation est dirigée par un conseil d’administration qui définit la politique générale relative à la gestion, l’administration et l’affectation du patrimoine et des biens de l’organisation, ainsi que les orientations qui l’aideront à atteindre ses objectifs. L’assemblée générale de ses membres prend les décisions sur la politique à suivre et élit le conseil scientifique, qui est chargé de donner des avis sur les outils, méthodes et technologies.

7. Ressources financières

Les ressources de l’organisation proviennent des contributions de mécènes, des dons, des bénéfices réalisés sur la vente de CD-ROM et de matériels de TI, des cotisations des membres et des intérêts bancaires.

8. Coopération avec l’UNESCO

DITT coopère étroitement avec le Secteur de l’éducation depuis 2001, notamment en relation avec l’introduction de la dyslexie comme l’un des thèmes de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (2003-2012), coordonnée par l’UNESCO. L’UNESCO a participé en 2003 au forum annuel Brain Basis of Reading Difficulties (« Le siège des difficultés de lecture est dans le cerveau »), qui s’inscrit dans le cadre des colloques sur les fonctions du cerveau que DITT organise au Parlement européen.

DITT joue également un rôle important dans le perfectionnement des méthodes d’alphabétisation et continue de coopérer avec le Secteur de l’éducation pour la promotion de la lecture et de l’écriture ciblant les « populations atteintes de déficiences » (jeunes/adultes). Des liens Web entre le site de l’UNESCO et celui de DITT ont récemment été créés. L’ONG accomplit un travail remarquable sur la dyslexie, en particulier depuis qu’elle a élargi son champ d’activité aux pays en développement.

Recommandation du Directeur général : Admission aux relations opérationnelles.

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175 EX/38 Annexe II - page 2

COMITÉ DE COORDINATION DES PEUPLES AUTOCHTONES D’AFRIQUE (IPACC)

1. Siège : Le Cap (République d’Afrique du Sud)

2. Année de création : 2002

3. Buts

Le Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC) œuvre pour la reconnaissance et le respect des peuples autochtones d’Afrique et favorise la participation de ces peuples aux manifestations des Nations Unies et aux autres forums internationaux. Le Comité s’attache également à développer l’esprit d’initiative et les capacités organisationnelles de la société civile autochtone en Afrique, par la mise en réseau et le soutien aux campagnes de défense des droits aux niveaux régional, national et international. Il promeut la tolérance et la compréhension de la diversité culturelle, spirituelle et linguistique en Afrique, ainsi qu’un développement économique durable en s’appuyant sur la richesse des connaissances et de l’expérience des sociétés autochtones.

4. Domaines de compétence

L’IPACC soutient le travail en réseau et le renforcement des capacités parmi les peuples autochtones d’Afrique ; assure des formations au développement organisationnel pour son Comité exécutif ; organise des missions destinées à stimuler le travail en réseau pour renforcer les capacités régionales de défense des droits.

5. Représentativité géographique

Un réseau d’organisations locales de peuples autochtones a été créé, représentant une soixantaine d’associations dont les membres appartiennent à un large éventail de groupes ethniques africains.

6. Structure interne

L’ONG est dirigée par un Comité exécutif composé de six représentants élus ; les membres du Conseil d’administration, au nombre de trois, sont responsables de la gestion financière globale des activités.

7. Ressources financières

Les ressources proviennent des cotisations des membres, des frais d’adhésion et autres sources de financement, comme les contributions d’organisations internationales, de fondations, d’entreprises, d’instituts de recherche et de personnes privées. Des revenus sont également tirés des programmes et projets de l’IPACC.

Coopération avec l’UNESCO

L’IPACC a développé une collaboration fructueuse avec l’UNESCO et a organisé conjointement avec l’Organisation plusieurs activités en rapport avec ses objectifs. Considéré comme un partenaire fiable et important qui soutient les initiatives et les activités de l’UNESCO relatives aux questions autochtones et aux peuples autochtones, l’IPACC a récemment aidé l’UNESCO à mettre à jour ses bases de données sur les peuples autochtones d’Afrique.

Le Secteur de la culture a travaillé en étroite collaboration avec l’IPACC sur la cartographie des ressources culturelles, en faisant appel aux communautés autochtones. Le Directeur de cette

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175 EX/38 Annexe II - page 3

ONG a également contribué activement aux travaux de l’UNESCO sur les liens entre diversité culturelle et diversité biologique et sur la régénération culturelle, toujours avec les communautés autochtones. Le Secteur de la culture a organisé avec son concours un atelier sur les droits culturels et humains à l’intention des femmes autochtones occupant des fonctions dirigeantes au Kenya, auquel a participé la représentante de l’IPACC pour l’égalité entre les sexes en Afrique de l’Est, une personnalité masaï du Kenya.

Décision du Directeur général : Admission aux relations opérationnelles.

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175 EX/38 Annexe III

ANNEXE III

FONDATIONS ADMISES AUX RELATIONS OFFICIELLES

FICHES INDIVIDUELLES

FONDATION MONDIALE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DÉVELOPPEMENT (FUNGLODE) FONDATION GOI POUR LA PAIX FONDATION DE L’ASIE DU SUD (SAF)

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175 EX/38 Annexe III

FONDATION MONDIALE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DÉVELOPPEMENT (FUNGLODE)

1. Siège : Saint-Domingue (République dominicaine)

2. Date de création : 2000

3. Buts

La FUNGLODE est une fondation internationale privée à but non lucratif qui se consacre à des questions planétaires, régionales et locales de grande importance qui sont notamment les suivantes : développement socioéconomique et développement humain durable ; mondialisation et responsabilité sociale des entreprises ; science et technologie ; société de l’information ; renforcement de la démocratie ; lutte contre la corruption, transparence et bonne gouvernance ; commerce et développement ; coopération régionale et multilatérale, culture et patrimoine mondial. À cet effet, elle formule des propositions grâce à la réalisation d’enquêtes, l’organisation de conférences, l’exécution de projets et la recherche.

4. Domaines de compétence

Développement humain durable, mondialisation, science et technologie, société de l’information, démocratie, bonne gouvernance, culture et patrimoine mondial.

5. Représentativité géographique

Selon son organisation, la Fondation mondiale pour la démocratie et le développement (FUNGLODE) a été reconnue comme organisation internationale. Elle a son siège à Saint-Domingue (République dominicaine) et dispose de bureaux à Washington, Miami et Madrid. Ces deux dernières années, la FUNGLODE a mené des activités dans ces pays.

6. Structure interne

L’Assemblée générale constituante se réunit pour désigner les membres du Conseil d’administration et instaure les dispositions pertinentes pour lancer les activités de la Fondation.

L’Assemblée générale se réunit une fois par an pour examiner le rapport que le Conseil d’administration soumet au Président concernant les activités menées au cours de l’année écoulée.

Le Conseil d’administration est pleinement habilité à assurer la direction et la gestion de la Fondation et à représenter ses membres auprès de tiers. Le Conseil prend également des décisions lors de réunions présidées par le Fondateur et Président de la Fondation. La composition du Conseil change en fonction des besoins de l’institution ; ses membres sont renouvelés tous les ans et se réunissent tous les trois mois pour évaluer les travaux de l’institution. Toutes les personnes désignées au Conseil doivent être membres de la Fondation.

7. Ressources financières

Les ressources permettant de financer la Fondation proviennent du secteur privé.

8. Coopération avec l’UNESCO

La FUNGLODE a coopéré avec le Réseau du système des écoles associées de l'UNESCO (RéSEAU) ainsi qu’avec le Département de l'information des Nations Unies (UNDPI) à New York

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175 EX/38 Annexe III - page 2

en coorganisant la Conférence annuelle des Nations Unies sur les droits de l’homme pour les étudiants organisée au Siège de l’Organisation des Nations Unies à l’occasion de la Journée des droits de l'homme.

Le Centre d’études pour la société de l’information a organisé divers événements, ateliers et séminaires au siège de la FUNGLODE ainsi qu’au Siège de l’UNESCO à Paris et de l’Union internationale des télécommunications à Genève dans le cadre de la phase préparatoire du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI). La FUNGLODE a assuré la présidence du Bureau de la société civile du SMSI pendant la première phase du Sommet à Genève et a continué à jouer un rôle actif lors de la deuxième phase à Tunis.

Selon le Secteur des sciences sociales et humaines, la FUNGLODE présente un programme d’action solide et des moyens matériels garantissant son bon fonctionnement. Elle travaille sur des thèmes importants concernant la société, tels que la mise en œuvre des politiques publiques, la démocratie et les processus de régionalisation face à la mondialisation. Le programme de la FUNGLODE semble présenter une réelle potentialité de coopération avec le Secteur des sciences sociales et humaines, notamment en matière de rapports entre la recherche et la politique, les processus de régionalisation face à la mondialisation et la mise en pratique de nouvelles formes de démocratie.

Recommandation du Directeur général : Admission aux relations officielles.

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175 EX/38 Annexe III - page 3

FONDATION GOI POUR LA PAIX

1. Siège : Tokyo (Japon)

2. Date de création : 1999

3. Buts

La Fondation Goi pour la paix a pour but de contribuer à la paix dans le monde par des activités d’éducation et de sensibilisation, la recherche, des études et d’autres initiatives visant à promouvoir la compréhension internationale. À cet effet, elle s’attache à développer la coopération entre individus et entre organisations, notamment dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et des arts.

4. Domaines de compétence

La Fondation Goi organise et parraine des conférences et des colloques à l’intention des jeunes et des éducateurs pour les aider, grâce à des approches transdisciplinaires, à devenir des agents efficaces de la paix.

5. Représentativité géographique

La Fondation compte des volontaires de la paix et des représentants dans plus de 45 pays. Les particuliers et les institutions peuvent y adhérer, les adhésions étant renouvelables chaque année. La Fondation a son siège à Tokyo, au Japon, et dispose d’un bureau européen à Munich, en Allemagne.

6. Structure interne

Dirigée par un Conseil d’administration, la Fondation a à sa tête un Président et deux directeurs exécutifs chargés de la gérer et de superviser son fonctionnement. Jouant le rôle d’organe consultatif auprès du Conseil d’administration, un groupe de conseillers élus par les directeurs et les auditeurs se réunit deux fois par an et est responsable de la gestion des actifs ainsi que de l’allocation des ressources aux projets, conformément au règlement.

7. Ressources financières

Le financement provient des cotisations des membres, des contributions, des dividendes et des intérêts générés par des placements bancaires, des contributions d’autres ONG et OIG, ainsi que de fonds publics.

8. Coopération avec l’UNESCO

Les objectifs de cette Fondation sont conformes aux buts et principes de l’UNESCO, en particulier en ce qui concerne les objectifs et les programmes du Secteur de l’éducation s’agissant de promouvoir une éducation de qualité comme spécifié dans le mandat de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (2003-2012), coordonnée par l’UNESCO.

La Fondation collabore actuellement avec l’UNESCO en vue d’organiser un Forum régional des jeunes, initiative qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Organisation pour promouvoir le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples conformément au Programme mondial pour le dialogue entre les civilisations adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en novembre 2001. La collaboration s’effectue également par le biais d’un concours de dissertations, sur le thème « Apprendre à vivre ensemble : promouvoir la tolérance et la diversité dans des

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175 EX/38 Annexe III - page 4

sociétés mondialisées », organisé en parallèle avec le Forum international des jeunes à Tokyo, au Japon.

Décision du Directeur général : Admission aux relations officielles.

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175 EX/38 Annexe III - page 5

FONDATION DE L’ASIE DU SUD

1. Siège : New Delhi (Inde)

2. Date de création : 2002

3. Buts

La Fondation de l’Asie du Sud (SAF) s’attache à promouvoir la coopération régionale et la paix par l’éducation, la compréhension mutuelle et l’amitié entre les jeunes d’Asie du Sud afin d’améliorer leur qualité de vie. Elle vise également à accélérer la croissance économique, le progrès social et le développement culturel dans la région ainsi qu’à offrir aux individus la possibilité de vivre dans la dignité et de réaliser pleinement leur potentiel.

4. Domaines de compétence

Programmes d’éducation à la paix, développement culturel, activités destinées aux jeunes et formation professionnelle.

5. Représentativité géographique

La SAF est une Fondation pour la jeunesse, apolitique et à but non lucratif, dont les membres viennent des pays de l’Association de l’Asie du Sud pour la coopération régionale (SAARC) : Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Inde, Maldives, Népal, Pakistan et Sri Lanka.

6. Structure interne

La Fondation a pour organe directeur un Conseil d’administration dont les membres sont désignés selon un système de cooptation. Les sections locales sont autonomes et leurs présidents se réunissent une fois par an pour prendre les décisions communes qui seront appliquées dans chacun des pays membres.

7. Ressources financières

Les ressources proviennent de la vente d’actions d’Art Technology, fabricant de logiciels américain implanté à Boston, États-Unis d’Amérique, ainsi que des dividendes accumulés d’obligations dont le montant annuel est estimé à 5 millions de dollars.

8. Coopération avec l’UNESCO

Depuis sa création en 2002, la Fondation de l’Asie du Sud s’attache principalement à promouvoir la coopération régionale et la paix entre les populations d’Asie du Sud par l’éducation. Cette Fondation a contribué à un certain nombre d’activités concernant la sauvegarde du patrimoine culturel en créant l’Institut Madanjeet Singh pour le patrimoine culturel de l’Afghanistan en 2004 et en renforçant l’implantation des camps de l’amitié des Scouts-SAF dans la région.

En outre, la SAF parraine des programmes de formation des enseignants fondés sur l’enseignement à distance dans un certain nombre de pays de l’aire SAARC ; elle s’attache également à promouvoir l’élaboration de programmes de formation professionnelle visant à renforcer l’autonomisation des jeunes et à développer leur potentiel, stimulant ainsi leur capacité de mener une vie productive et satisfaisante. Étant donné l’échelle de ses activités, la Fondation constituerait un instrument idéal pour favoriser la coopération régionale et la paix par l’éducation.

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175 EX/38 Annexe III - page 6

Le Secteur de l’éducation se tient prêt à coopérer avec la SAF en fournissant des ressources didactiques destinées aux activités de formation professionnelle de la Fondation, à partir du prototype de module de formation sur la création de petites entreprises « Starting my own Small Business », récemment mis au point.

En outre, sous l’égide de la Fondation, Madanjeet Singh, fondateur de la SAF et Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la tolérance, a prêté son concours moral et intellectuel en vue d’accroître la visibilité de l’UNESCO en parrainant le Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolérance et de la non-violence.

La philosophie et les activités de la Fondation de l’Asie du Sud justifient pleinement sa demande d’admission aux relations officielles avec l’UNESCO.

Décision du Directeur général : Admission aux relations officielles.

Ce document est imprimé sur du papier recyclé.

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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex

Cent soixante-quinzième session

175 EX/38 Corr. Rev. PARIS, le 27 septembre 2006 Original anglais/espagnol

Point 40 de l’ordre du jour provisoire

RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES, LES FONDATIONS

ET INSTITUTIONS SIMILAIRES

CORRIGENDUM

Annexe I : Organisation mondiale des bouddhistes : ci-joint, la nouvelle version de la fiche individuelle.

Annexe II : page 1, la dernière ligne doit se lire comme suit : « Décision du Directeur général ».

Annexe III : page 2, la dernière ligne doit se lire comme suit : « Décision du Directeur général ».

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175 EX/38 Corr. Rev. Annexe I

ORGANISATION MONDIALE DES BOUDDHISTES

1. Siège : Bangkok (Thaïlande)

2. Année de création : 1950

3. Buts

L’Organisation mondiale des bouddhistes (WFB) a pour objectifs de promouvoir auprès de ses membres la stricte observation et la pratique des enseignements du Bouddha, de garantir l’unité, la solidarité et la fraternité entre les bouddhistes, de diffuser la doctrine édifiante du Bouddha, ainsi que d’organiser et de mener des activités dans le domaine des services sociaux, éducatifs, culturels et humanitaires. Elle œuvre également pour la paix et l’harmonie entre les hommes ainsi que le bonheur de tous les êtres, et s’efforce de collaborer avec d’autres organisations qui poursuivent les mêmes objectifs.

4. Domaines de compétence

L’éducation et la culture, en particulier l’éducation aux droits de l’homme, l’éducation non formelle, l’action en faveur de la paix, les activités sociales et humanitaires, la culture de la paix, la philosophie et l’éthique, le dialogue entre les civilisations et le dialogue interreligieux.

5. Représentativité géographique

La WFB a son siège à Bangkok, en Thaïlande, et dispose de centres régionaux dans une cinquantaine de pays, notamment - en dehors des pays traditionnellement bouddhistes - en Inde, en Australie, aux États-Unis d’Amérique ainsi que dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe.

6. Structure interne

L’organe directeur est le Conseil exécutif composé de 24 membres élus par l’Assemblée générale. Le Président est élu par l’Assemblée générale, qui se réunit tous les deux ans.

7. Ressources financières

Les ressources financières proviennent des cotisations des membres, de contributions volontaires, des droits d’admissions, ainsi que des dotations et des subventions accordées par des sources de financement telles que les organisations internationales, les fondations et les entreprises privées.

8. Coopération avec l’UNESCO

Admise à l’ancienne catégorie B en 1970 puis reclassée dans la catégorie des relations opérationnelles en 1997, l’Organisation mondiale des bouddhistes poursuit sa collaboration avec l’UNESCO dans des domaines tels que le dialogue entre les civilisations, la tolérance et la culture de la paix. En sa qualité d’ONG admise aux relations opérationnelles avec l’UNESCO, la WFB a organisé plusieurs manifestations en collaboration avec différents États membres, ONG et fondations éducatives et culturelles bouddhistes, parmi lesquelles :

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175 EX/38 Corr. Rev. Annexe I - page 2

• une exposition en collaboration avec le Secteur de l’éducation consacrée au Centre international de méditation Mahamongkol de Thaïlande et l’Université bouddhique mondiale ;

• une journée du bouddhisme organisée à l’UNESCO (juin 2005) en collaboration avec Won Bouddhisme en France ;

• les célébrations de la Journée du Vesak (2005-2006) organisées par les Nations Unies dans le Royaume de Thaïlande, à l’occasion desquelles des messages ont été reçus du Secrétaire général de l’ONU, du Directeur général de l’UNESCO, de chefs d’État et de hauts représentants religieux ;

• plusieurs réunions sur le développement spirituel, l’enseignement supérieur et le dialogue interculturel et interreligieux, organisées par l’Institut Karma Ling, en France, qui est associé à l’Université bouddhique mondiale.

En outre, la WFB a progressivement mis en place ses propres activités de développement humanitaire et social en République-Unie de Tanzanie, au Swaziland, à Kinshasa et dans plusieurs autres pays du continent africain. L’ONG participe, par le biais de son réseau, à la création de centres d’information sur la recherche bouddhique et le dialogue interreligieux.

Elle continue d’être étroitement associée aux activités que mène l’UNESCO dans le cadre de son Programme ordinaire et qui portent sur l’éducation pour tous, l’éducation non formelle, la recherche et l’enseignement supérieur, les politiques culturelles et le dialogue interreligieux, la tolérance et la paix, la diversité culturelle, la philosophie de la bioéthique et la culture de la paix - en vue de maintenir la paix et l’harmonie entre les différentes cultures et religions dans le monde.

La coopération entre l’UNESCO et la WFB se renforce actuellement, cette dernière étant consultée fréquemment pour donner son point de vue et ses suggestions sur diverses questions en rapport avec les objectifs de l’UNESCO. Compte tenu des activités et de la collaboration susmentionnées, l’UNESCO est favorable au reclassement de la WFB de la catégorie des relations opérationnelles à celle des relations formelles de consultation.

Recommandation du Directeur général : Admission aux relations formelles de consultation.

Ce document est imprimé sur du papier recyclé.