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CHARPINE Alexis

INSA Lyon

Rapport de fin de

séjour : stage ouvrier

chez Elektro Peter

Rapport de stage ouvrier du 26/06/2017 au 22/07/2017

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Introduction : Du 26 juin au 22 juillet 2017, j’ai effectué un stage ouvrier chez Elektro Peter, à

Baden-Baden (Bade-Wurtemberg, Allemagne), une entreprise spécialisée dans le domaine de

l’électricité. Elle intervient majoritairement pour réaliser les installations électriques dans les

bâtiments, allant de la simple maison aux bâtiments plus imposants (école, église, immeubles,

…).

Dans ce rapport, je décrirai la vie Allemagne et mon stage, puis je ferai un bilan de

mon séjour à l’étranger, accompagné de quelques conseils et suggestions.

a) Vie pratique

- Logement :

Lorsque la convention de stage a été éditée, je me suis renseigné pour trouver un

logement dans la ville de Baden-Baden. La personne avec qui j’étais en contact m’a informé

que des résidences étudiantes existaient. Malheureusement, les étudiants allemands étaient

encore en cours quand j’ai commencé mon stage. Aussi, beaucoup de logements ont été

utilisés pour accueillir les migrants. Face à cette difficulté pour trouver un logement, cette

personne m’a donc proposé de loger chez des amis, dans le sous-sol aménagé de leur maison.

Le prix d’un studio d’étudiant d’environ 15 m2, comprenant une salle de bain mais avec une

cuisine commune pour l’étage, est de 270€ par mois.

- Argent :

La France et l’Allemagne étant deux pays de la zone Euro, je n’ai eu aucun problème

concernant mes dépenses. Comme en France, la majorité des magasins acceptent le paiement

par carte de crédit, ce qui facilite les paiements. Toutefois, certains commerçants ne

l’acceptent pas, il vaut mieux avoir toujours un peu d’espèce sur soi.

- Santé :

Il est nécessaire de partir avec une Carte Européenne d’Assurance Maladie, afin d’être

remboursé en cas de problèmes médicaux pendant le séjour à l’étranger. Cette carte se

demande auprès du système de sécurité sociale (SMERRA ou LMDE pour les étudiants), elle

est gratuite et valable deux ans. Cependant, la période entre la demande et la réception de la

carte peut être assez longue, il faut donc penser à la demander assez tôt avant de partir. Je n’ai

pas eu de soucis médicaux pendant mon stage, je n’ai donc pas eu besoin d’aller dans une

pharmacie. Mais on m’a expliqué que les pharmacies fonctionnent comme en France

(pharmacies de garde ouvertes la nuit, …).

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- Télécommunications :

Depuis quelques mois, un accord européen a été signé concernant les réseaux mobiles.

Ainsi, j’ai bénéficié de la quasi-totalité des options de mon forfait (appels et SMS illimités,

internet en quantité limitée sans surcoût) en Allemagne, sans frais supplémentaires. Quel que

soit l’opérateur français, l’ « internationalité » du forfait devrait avoir lieu. Il n’est donc plus

nécessaire de souscrire à un forfait mobile chez un opérateur allemand pour éviter une facture

exorbitante à la fin du séjour. Cependant, j’ai dû traverser la Suisse pour me rendre sur le lieu

de mon stage, et la surtaxe est toujours présente dans ce pays !

- Stage :

Etant en filière EURINSA pendant les deux années de classe préparatoire intégrée à

l’INSA, j’ai dû effectuer mon stage ouvrier dans un pays européen autre que la France. Il est

difficile de trouver un stage pour un mois en France, et ça l’est encore plus à l’étranger.

L’INSA a donc partagé une liste d’entreprise étrangères ayant déjà accepté des stagiaires de

l’école. Mais j’ai préféré commencer en demandant aux entreprises qui m’intéressaient

particulièrement et qui n’étaient pas dans cette liste (grands groupes automobiles allemands

par exemple). Malheureusement, je n’ai eu que des réponses négatives (stage trop court, pas

assez de qualifications, …), je me suis donc rabattu sur la liste, toujours en sélectionnant les

domaines et les entreprises qui m’intéressaient le plus. J’ai souvent reçu des réponses

négatives ou même aucune réponse. J’ai donc envoyé un mail à de nombreuses entreprises

allemandes de la liste, sans me concentrer sur le domaine, la ville ou encore la rémunération.

Sur une centaine de mails envoyés au total, j’ai reçu environ quarante réponses négatives, dix

positives et cinquante mails sont restés sans réponse.

Mon rôle pendant ce stage chez Elektro Peter était d’accompagner les électriciens sur

les chantiers, et de les aider dans leurs tâches (branchement de prises, tirage de câbles,

réparations, changement d’ampoules, …). Etant en 1ère

année d’école d’ingénieur, je n’ai pas

beaucoup de qualifications pour un travail spécifique et manuel. Il est donc nécessaire de

prendre le temps d’écouter les explications et surtout les consignes de sécurités données par

les ouvriers.

Concernant les horaires de travail, je faisais 8h chaque jour, hormis le vendredi quand

j’étais parfois libéré plus tôt. Je devais donc être présent à 7h30 à l’entreprise, je finissais à

16h, avec 30 minutes de pauses le midi. Le rythme de travail est donc assez soutenu, d’autant

plus qu’il s’agit d’un travail assez physique. La plupart du temps, les stages ouvriers de durée

courte ( un mois ) ne sont pas rémunérés, ce qui a été mon cas.

Les relations avec mes collègues ont été très bonnes. Ces derniers avaient l’habitude

de travailler avec des stagiaires étrangers, ils ont donc parlé lentement, répéter les explications

si je n’avais pas compris, et surtout répondu à toutes les questions que je leur ai posées. Ils

m’ont aussi proposé des activités en dehors des heures de travail.

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- Vie quotidienne en Allemagne:

Le climat dans la région du Bade-Wurtemberg est semblable à celui de la région Rhône-

Alpes. De plus, le rythme de vie est aussi similaire : les magasins sont ouverts aux mêmes

horaires qu’en France, les transports circulent à partir de tôt le matin (6h) jusqu’à tard le soir

(21h). La ville de Baden-Baden est bien desservie par les transports en commun (réseau de

bus), comme la majorité des villes allemandes. Comme je logeais à l’extérieur de la ville, j’ai

été obligé de faire la majorité de mes déplacements avec ma voiture personnelle.

La Forêt Noire se trouve dans le Land du Bade-Wurtemberg, elle abrite l’un des plus

grands parcs nationaux d’Allemagne. Il y a donc de nombreuses activités à faire (sport,

randonnée, ballade en voiture sur la route panoramique, …). De plus, Baden-Baden est une

ville thermale, il y a donc de nombreux bâtiments anciens à visiter, les thermes pour se relaxer

… Comme dans la majorité des villes allemandes, il y a beaucoup de choses à faire pendant le

temps libre afin de découvrir la région et son histoire.

L’Allemagne est aussi réputée pour sa gastronomie particulière. En effet, on entend

souvent des clichés en rapport à la charcuterie, la bière, … La nourriture et l’heure des repas

sont différent par rapport à la France. Par exemple, dans certaines familles allemandes, il n’y

a que deux repas le dimanche (à 10h puis à 17h). Aussi, la plupart des allemands mangent du

fromage, de la charcuterie et de la confiture au petit déjeuner, ce qui se fait moins en France.

b) Bilan et suggestions

Ce stage à l’étranger a donc été pour moi l’occasion de découvrir le travail d’ouvrier,

le fonctionnement d’une entreprise et les relations des personnes à l’intérieur de celle-ci.

Aussi, j’ai découvert la vie en autonomie dans un pays dont la langue, la culture et le

fonctionnement sont différents. J’ai tout de même rencontré quelques difficultés pendant mon

séjour, surtout au niveau de la langue. Les premiers jours ont été assez difficiles dans la

compréhension de l’allemand, car je ne connaissais pas le vocabulaire spécifique au domaine

de l’électricité. Il est aussi parfois difficile de se faire comprendre à cause de la prononciation

(dans les magasins par exemple). Mais surtout, ce stage m’a permis de réfléchir au sujet de

mon futur, mes projets personnels et professionnels ont donc évolués. En effet, ce séjour m’a

donné envie de faire une partie de mon cursus en Allemagne (Erasmus ou double diplôme),

mais aussi de faire une partie de ma carrière dans ce pays. De plus, l’Allemagne est un pays

qui recherche des ingénieurs, et le profil des ingénieurs français les intéresse particulièrement.

Pour un premier séjour à l’étranger, un encadrement m’a été nécessaire, plus avant

mon départ que pendant mon stage. En effet, la recherche du stage et la préparation du séjour

ont nécessité beaucoup de temps. Heureusement, une personne de l’INSA est chargée de la

réalisation de la convention de stage, de l’envoi à l’entreprise, de la gestion des différentes

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signatures … Cela m’a donc permis de continuer à étudier suffisamment et de ne pas prendre

de retard à cause de l’organisation de ce stage. J’ai aussi pris contact avec des étudiants ayant

déjà effectué un stage dans la même entreprise que moi, avant de partir. Ces derniers m’ont

donc expliqué le déroulement des journées, les relations qu’ils avaient eues avec les ouvriers,

…

Si je devais repartir pour un séjour de ce type à l’étranger, il y a certaines erreurs que

j’éviterai, et certaines choses que je préparerai particulièrement. Je conseille tout d’abords de

faire à l’avance la demande de la carte d’assurance maladie, les recherches de logements.

Ensuite, il est nécessaire de se renseigner sur la ville du séjour (transports, accès, …). Il peut

être aussi intéressant de connaître les lieux à visiter, les activités à faire dans la région avant

d’arriver, afin de profiter de ce séjour à 100%.

L’idée de ce rapport est très bonne, elle permet d’une part à la région d’en savoir plus

sur les mobilités des étudiants, et d’autre part aux étudiants qui vont partir d’avoir des

conseils, des anecdotes au sujet de leur séjour. La seule amélioration que je conseillerai est de

plus parler de cette bourse et surtout de ces témoignages d’étudiants. En effet, j’ai entendu

parler de ce type de rapport seulement pendant mon stage, je pense que l’expérience aurait été

encore meilleure si j’avais pu lire des témoignages comme celui-ci avant mon départ.

Je remercie la région pour l’attribution de cette bourse, qui est une aide considérable et

qui permet aux étudiants de partir à l’étranger et y découvrir le monde du travail sans souci

économique.