présentation petit déjeuner fev2014 extraits
DESCRIPTION
Extrait des slides présentées lors du petit déjeuner BDO du 28 février 2014, sur l'actualité 2014.TRANSCRIPT
ACTUALITE
Extrait des slides présentées
Petit-déjeuner BDO 28 février 2014
Hôtel Tahiti Nui
2014
Agenda
Notre entrée dans le réseau BDO
Le point sur les réformes fiscales
L’actualité sociale
Les régimes fiscaux BIC/BNC en France et en Nouvelle Calédonie : quelle
différence avec notre régime d’imposition actuel ?
Clients en difficultés : quelles conséquences pour votre relation commerciale
et votre recouvrement ?
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Notre entrée dans le réseau BDO
5e RESEAU MONDIAL D’AUDIT ET DE CONSEIL
8e EN FRANCE
144 pays
56 400 collaborateurs
6,5 milliards de US$ De chiffre d’affaires en 2013
Des références dans tous les secteurs en
France, en audit ou en conseil
Des solutions sur mesure pour les entrepreneurs
Outils de présentation des états financiers
Solutions de comptabilité dématérialisée
Tableaux de bords adaptés
Evaluations
Budgets prévisionnels
Une centralisation des offres en M&A
Accès aux ressources mondiales du réseau
Outils informatisés de détection des fraudes et anomalies (Manyfier)
Outils d’organisation comptable pour les TPE
…
Page 6
MAGNIFIER® BDO a conçu et développé un
système-expert permettant
d’optimiser, tant en termes de
rapidité qu’en termes de précision,
les travaux d’audit sur les
mouvements comptables.
Magnifier@ fait partie des outils
susceptibles d’être utilisés dans le
cadre de nos interventions de
Commissariat aux comptes, mais il
est principalement utilisé dans le
cadre de prestations d’assistance à
l’audit interne ou de renforcement
du contrôle interne de la fonction
comptable et financière,
Magnifier a récemment été
sélectionné et utilisé avec
satisfaction notamment par les
sociétés suivantes :
D’autres sociétés ont utilisé Magnifier. Sans leur accord, nous ne souhaitons pas communiquer leur nom.
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Le point sur les réformes fiscales
Les principaux textes fiscaux 2013
2 avril 2013
28 mai 2013
16 juillet 2013
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Instruction administrative sur
l’assiette d’imposition à CST des
indemnités de départ
Instruction administrative sur
l’application
du nouveau plan comptable
Réforme fiscale juillet 2013
Publication au JOPf
Indemnités versées dans le cadre de la rupture de
la relation salariée
ENTRENT DANS L’ASSIETTE DE LA CST-S N’ENTRENT PAS DANS L’ASSIETTE DE LA CST-S
Dans tous les cas (y compris lorsque leur versement est prévu par décision de justice) :
▪ Rappel de salaire et accessoires au salaire,
▪ Indemnité de préavis,
▪ Indemnité de congés payés,
▪ Indemnité de non-concurrence.
▪ Remboursements de frais professionnels et allocations
forfaitaires destinées à couvrir les charges de caractère
spécial inhérentes à l’emploi.
Dans le cadre de la rupture individuelle de la relation salariée :
▪ Indemnité de licenciement ;
▪ Indemnité ou prime de départ ou de rupture négociée ;
▪ Indemnité de mise à la retraite ;
▪ Indemnité de départ à la retraite.
▪ Indemnisation d’un préjudice distinct de celui résultant
de la perte des rémunérations, en application d’une
décision de justice ou d’un protocole transactionnel
(conclu ultérieurement à la rupture du contrat de travail).
Dans le cadre d’une procédure collective (licenciement pour motif économique ou plan social) :
▪ Part de l’indemnité de licenciement pour motif
économique ou de la prime de départ volontaire ou de
départ à la retraite versée en application du plan social,
excédant la limite de l’exonération fixée par arrêté en
conseil des ministres (1)
▪ Indemnité de licenciement pour motif économique ou
prime de départ volontaire, dans la limite fixée par arrêté
en conseil des ministres (1)
(1) Arrêté n° 150 CM du 14.02.2013 : la limite de
l’exonération est fixée à 24 fois le montant du salaire
brut des 3 derniers mois d’activité).
▪ Indemnisation d’un préjudice distinct de celui résultant
de la perte des rémunérations, en application du plan
social.
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Réforme fiscale de juillet 2013
Règles applicables pour les clôtures au 31/12/2013
Impôt sur les sociétés
Les taux d’impôt ont été revus et diminués de 5 points par tranche.
Le taux de CSIS a été exceptionnellement augmenté de 7 points par
tranche (pour les exercices 2013 à 2015).
L’imputation des crédits d’impôt est limitée à 50% de l’impôt du (hors
CSIS) pour tous les projets en défiscalisation.
Impôt sur les transaction et CST-NS
Augmentation des taux de CST applicables aux Non salariés.
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Réforme fiscale de juillet 2013
Règles applicables pour les clôtures au 31/12/2013
Taxe sur les surfaces commerciales
Les magasins de commerce et de vente au détail dont la surface est
supérieure à 800 m² (à Tahiti) ou 500 m² pour le secteur des équipements
de la personne sont désormais redevables d’une taxe en fonction du
rendement du chiffre d’affaires au m².
La taxe étant due pour les exercices clos 2013, elle doit être provisionnée
dans les comptes.
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Réforme fiscale de juillet 2013
Opérations réalisées à compter du 1e janvier 2014
Retenue à la source
Tous les règlements réalisés auprès de prestataires étrangers donnant lieu
à retenue à la source sont taxés à 20% à compter du 1e janvier, même si la
facturation était antérieure à cette date.
IRCM
L’exonération d’IRCM sur les sociétés civiles et sociétés en nom collectif
est supprimée. Tous les dividendes et intérêts sur comptes courants versés
sont soumis à IRCM.
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Réforme fiscale de juillet 2013
Opérations réalisées à compter du 1e janvier 2014
Taxe sur le PNB et les opérations d’assurance
La taxe est augmentée d’un point et est fixée à 4% pour les opérations
réalisées à compter de janvier 2014.
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L’actualité sociale
Document d’évaluation des risques professionnels
Nous vous rappelons que vous devez posséder, depuis le 1er janvier 2014, un
document d’évaluation des risques professionnels.
Ce document correspond à un " inventaire des risques identifiés dans chaque unité
de travail de l'entreprise ou de l'établissement ".
Afin de réaliser cet inventaire, il faut, en premier lieu, identifier les dangers, c'est
à dire repérer les sources potentielles de dommage pour la santé des travailleurs.
Dans un deuxième temps, il faudra se livrer à une analyse des risques, en
observant quelles sont les conditions d'exposition des salariés à ces dangers.
Conséquences de l’absence d’établissement de ce document : Amende et risque
de mise en cause de la responsabilité du dirigeant en cas d’accident du travail.
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Les avantages en nature
La règlementation en Polynésie française
« (…) sont considérées comme rémunérations, toutes les sommes
versées aux travailleurs en contrepartie ou à l’occasion du
travail, notamment les salariés ou gains, les indemnités (…), les
primes, gratifications et tous autres avantages en nature ou en
espèces. (…) ».
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Délibération APF n°97-105 du
10/07/1997 portant modification
de l’article 19 de l’arrêté n°1336
IT du 2809/1956
Article Lp 3341-1 du
Code du Travail
Article A.3341-1 du
Code du Travail
Jurisprudence
Des arrêtés pris en CM déterminent la valeur des avantages en
nature.
Fixe la valeur à prendre en compte pour le logement (5% au
plus du salaire) et de la nourriture. Aucun autre arrêté n’est
venu fixer la valeur des autres avantages en nature.
Les avantages en nature sont constitués par des prestations
(biens ou services) telles que nourriture, logement et avantages
annexes (électricité, eau, téléphone…), voiture, …, fournies par
l’employeur au salarié, pour son usage privé, gratuitement ou
moyennant une participation du salarié inférieure à la valeur
réelle, lui évitant ainsi une dépense.
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Les régimes fiscaux BIC/BNC en France et
en Nouvelle Calédonie :
quelle différence avec notre régime
d’imposition actuel ?
Les BIC imposés à l’IS, un système proche de la
Polynésie
La méthode de calcul du bénéfice imposable à l’IS est très proche de notre régime
actuel d’imposition à l’IS.
Les taux appliqués sont certes différents :
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Polynésie française France
métropolitaine Nouvelle Calédonie
Taux d’IS De 25% à 35 % 33,33% 30% et 35% (activité
minière)
Contribution
supplémentaire
Si R. Fiscal > 50 MF
De 14% à 22% Inexistant
Si R. Fiscal > 200 MF
De 5% à 15%
Imposition des
revenus des
capitaux mobiliers
15%
Entrent dans la base
imposable à l’IR
après abattement de
40%
13,25%
Exemple comparatif des différents régimes en BNC
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Polynésie française France
métropolitaine Nouvelle Calédonie
Base taxable 40 MFCP 23 MFCP
(192.740 €) 23 MFCP
Taux d’imposition Par tranche IT + CST
En fonction du
barème IR du foyer
fiscal
En fonction du
barème IR du foyer
fiscal
Montant de l’impôt
(brut, célibataire
sans enfant à
charge) 2.832 KFCP
67.221 €
8.022 KFCP 7.951 KFCP
Montant de l’impôt
(brut, marié avec
un enfant à charge)
50.594 €
6.037 KFCP 6.078 KFCP
En Polynésie française
Revenu professionnel et revenu salarié
A revenu net comparable, l’imposition en IT+CST-NS vs imposition en CST-S est la
suivante, pour un prestataire de services :
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Revenu
brut
annuel
Salarié Non salarié
CAS 1 : 20% frais
Non salarié
CAS 2 : 50% frais
(abattement 50%)
Non salarié
CAS 3 : 80% frais
CST-S Revenu
taxable
Montant
CST+IT
Revenu
taxable
Montant
CST+IT
Revenu
taxable
Montant
CST+IT
3 MF 45.000
3.75 MF Frais :
0.75MF
Revenu net :
3MF
84.375
6 MF Frais : 3MF
Revenu net :
3MF
78.750
15 MF Frais : 12MF
Revenu net :
3MF
370.000
6 MF 219.000 7.5 MF 243.750 12 MF 261.250 60 MF 978.750
12 MF 711.000 15 MF 740.000 24 MF 716.250 48 MF 2.378.750
24 MF 2.691.00
0 30 MF 1.957.500 48 MF 1.766.250 120 MF 6.503.750
En Polynésie française
Imposition à l’IS
Si on prend l’exemple d’une société réalisant, avant prélèvement du gérant, un
bénéfice de 24MF, l’imposition est la suivante.
On considère le taux d’impôt à 35% en l’absence de salariés et d’immobilisations permettant
d’atteindre un coefficient de tranches basses et une distribution intégrale des bénéfices.
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Rémunération
salariée
Bénéfice
imposé à l'IS CST annuelle IS à 35% IRCM
Imposition
totale
6 MF 18 MF 219.000 6.300.000 1.755.000 8.274.000
12 MF 12 MF 711.000 4.200.000 1.170.000 6.081.000
15 MF 9 MF 1.071.000 3.150.000 877.500 5.098.500
18 MF 6 MF 1.515.000 2.100.000 585.000 4.200.000
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Clients en difficultés :
quelles conséquences pour votre relation
commerciale et votre recouvrement ?
La conciliation
Une procédure confidentielle
La conciliation est une demande volontaire d’un dirigeant qui rencontre des
difficultés, avant que l’entreprise ne soit en cessation des paiements.
Il s’agit d’une procédure confidentielle.
Si vous êtes convoqué par le conciliateur, vous serez amenés à négocier avec
la société débitrice sous l’égide du conciliateur. La majorité des accords
consistent en des rééchelonnements de dettes ou des réductions partielles.
En cas de non respect par la suite du plan de conciliation, Le Tribunal peut mettre
fin à l’accord et prononcer la déchéance des délais de paiement accordés.
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La procédure d’alerte
Généralement à l’initiative du CAC
Si le Commissaire aux comptes constate l'existence de faits de nature à
compromettre la continuité de l'exploitation, il doit en informer le dirigeant puis,
le cas échéant, le conseil d'administration. Si des mesures efficaces ne sont pas
décidées pour améliorer la situation, il doit prévenir le président du tribunal de
commerce ou du tribunal de grande instance, selon le cas.
En fonction de la phase de l’alerte, le président du Tribunal de Commerce doit
être informé.
Aucune publication n’est faite sur l’état de la procédure, elle est totalement
confidentielle.
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Les procédures collectives
Sort des créances antérieures au jugement
Les créances nées antérieurement au jugement d’ouverture de redressement ou
de liquidation judiciaire doivent faire l’objet d’une déclaration de créances dans
les 2 mois à compter de la publication de l’ouverture de la procédure au JOPF
(art.621-43 C.com) sous peine de forclusion.
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Créances antérieures au jugement d’ouverture RJ ou LJ
Arrêt des poursuites
individuelles
Interdiction de paiement
Interdiction inscriptions de suretés réelles
Arrêt du cours des intérêts
Les procédures collectives
Sort des créances postérieures au jugement
Les créances nées régulièrement après le jugement d’ouverture sont payées à leur
échéance lorsque l’activité est poursuivie. (art.621-32 C.com)
La créance doit donc être :
utile à la poursuite de l’activité, ou à la procédure collective elle-même
régulière : le débiteur ou l’administrateur doit avoir compétence pour
l’accomplir en procédure collective.
En cas de cession totale ou de défaut de paiement à l’échéance, elles sont payées
par priorité à toutes les autres créances.
Les créances postérieures au jugement d’ouverture, mais qui ne sont pas utiles à
la procédure, sont assimilées à des créances antérieures interdites de paiement
immédiat et devront faire l’objet d’une déclaration de créance.
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La liquidation amiable
Une procédure à l’initiative du dirigeant
Attention, la liquidation d’une société n’est pas nécessairement liée à des
problèmes financiers. Un dirigeant peut souhaiter cesser son activité pour diverses
raisons et procéder à la liquidation des actifs et passifs de sa société.
Dans ce cas, il s’agit d’une liquidation amiable et il n’y a aucune raison qui
s’oppose au règlement de votre créance.
Avant la liquidation, la société a dû acter de la dissolution de la société, ce qui
nécessite la publication d’une annonce légale.
Celle-ci vous permet de connaître l’état juridique de la société.
Le dirigeant liquidateur peut être désigné responsable si une dette n’a pas été
réglée lors de la liquidation amiable.
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