observatoire partenarial de l’Économie de lille métropole · observatoire partenarial de...

ObservatOire Partenarialde l’ÉcOnOmie

de Lille Métropole

LA RESSOURCE HUMAINE ET SES METIERS EN 2011

ARRONDISSEMENT DE LILLE ET GRANDES METROPOLES FRANÇAISES

Janvier 2016

eten Métropole Européenne de Lille

Emplois

LES OBJECTIFS DE L’OPE :Depuis 2006, l’OPE travaille à la définition des enjeux du territoire et à la mise en place d’un outil partagé de connaissance de l’économie métropolitaine.

LES PARTENAIRES :Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole, Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Lille, Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Nord de France, Chambre des Métiers et de l'Artisanat de Région Nord-Pas de Calais, Compétences et Emplois en Métropole Européenne de Lille, Conseil de développement de Lille Métropole, Conseil Départemental du Nord, Conseil Régional du Nord-Pas de Calais Picardie, Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi du Nord-Pas de Calais, Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement, et du logement, Face Métropole Européenne de Lille, Je Crée en Nord-Pas de Calais/ Nord France Innovation Développement, Institut national de la statistique et des études économiques, Lille's Agency, Lille Place Tertiaire, Observatoire Régional Emploi Formation Nord-Pas de Calais, Maison de l'Emploi Lys – Tourcoing, Maison de l'Emploi de Lille-Lomme-Hellemmes, Maison de l’Emploi Métropole Nord-Ouest, Maison de l'Emploi de Villeneuve d'Ascq - Mons en Baroeul et communes partenaires, Maison de l’Emploi Pévèle-Mélantois-Carembault, Maison de l’emploi du Roubaisis, Maison de l’Emploi du Val de Marque, Métropole Européenne de Lille, Mission Bassin minier, Nord France Innovation Développement, Pôle emploi, Union régionale de l’insertion par l’activité économique, Union pour le recouvrement des cotisations de la sécurité sociale et des allocations familiales, Université de Lille 1.

Directeurs de publication : Malika BOHEM (MEL), Martine CASSETTE (OFIP), Chantal DELAHOUTRE (ADULM), Eric VANHUYSSE (Compétences et Emplois)Equipe de rédaction : Martine CASSETTE (OFIP), Gweltaz LE MAGUER (MEL), Aurélie THOREL (Compétences et Emplois), Corinne VALITON (ADULM)Conception du modèle : Gweltaz LE MAGUER (MEL)Mise en page : Stéphanie SIMON (ADULM)

La ressource humaine est une composante essentielle du développement économique et de l’attractivité d’un territoire.

La présente étude a pour but de mieux apprécier les ressources humaines de l’arrondissement de Lille, en proposant une comparaison de l’état des lieux de la ressource humaine travaillant dans l’arrondissement de Lille avec celles de 8 grandes métropoles françaises (Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Rennes, Montpellier), de la région Nord – Pas de Calais et de la France Métropolitaine ainsi que des éléments d'évolution.

L’étude permet également de quantifier le lien existant entre le profil économique du territoire et sa ressource humaine, et de qualifier quels métiers le tissu économique favorise ou défavorise.

Enfin, compte tenu de l’importance de la population étudiante, un zoom est proposé sur l’insertion des étudiants du supérieur (master et licence professionnelle) de la métropole lilloise.

ENJEU : CONNAÎTRE LE PROFIL DE LA RESSOURCE HUMAINE POUR ANTICIPER LES MUTATIONS

OBSERVATOIRE PARTENARIAL DE L’ÉCONOMIE DE LILLE MÉTROPOLE - LA RESSOURCE HUMAINE ET SES MÉTIERS - JANVIER 20162

Sommaire

Synthèse ..........................................................................................................................................................................................................3 Depuis 2006, la ressource humaine travaillant dans l’arrondissement de Lille croît, se féminise, se qualifie mais vieillit .................................................................3 La ressource humaine travaillant dans l’arrondissement de Lille se qualifie plus, mais se féminise moins et vieillit plus que les autres grandes métropoles françaises .............................................................................................................................................................................................................................................................3 Les métiers moins qualifiés et plusieurs principaux métiers de l’arrondissement de Lille semblent en difficulté par rapport aux métiers plus qualifiés ............3 La structure économique de l’arrondissement de Lille a un impact sur les métiers exercés ..................................................................................................................3 L'insertion des diplômés de l'Université de Lille est bonne et ne semble pas impactée par la crise .....................................................................................................4

Le profil de la ressource humaine ...............................................................................................................................................................4 496 220 actifs exercent un emploi à Lille, la plus forte densité d’emplois des grandes métropoles françaises ...................................................................................4 +13 700 actifs en emploi depuis 2006, la 2e plus faible augmentation des grandes métropoles françaises ..........................................................................................4 48% des actifs en emploi sont des femmes à Lille, l’une des plus fortes proportions des grandes métropoles..................................................................................5 22% des actifs en emploi ont moins de 30 ans et 23% ont 50 ans et plus à Lille, la pyramide des âges la plus jeune des grandes métropoles ............................5 43% des actifs en emploi sont diplômés d’un Bac+2 ou plus à Lille, l’une des plus fortes proportions des grandes métropoles ....................................................6 15% des actifs travaillent dans le secteur du commerce à Lille, la plus forte proportion des grandes métropoles .............................................................................7 28% des actifs occupent un poste d’employé, l’une des plus fortes proportions des grandes métropoles .........................................................................................7 82% des actifs occupent un emploi sans limite de durée à Lille, la plus forte proportion des grandes métropoles ............................................................................8 16% des actifs occupent un emploi à temps partiel à Lille, une proportion dans la moyenne des grandes métropoles ....................................................................9

Les métiers exercés par la ressource humaine ........................................................................................................................................10 La gestion et l’administration des entreprises sont le principal domaine professionnel exercé à Lille ...............................................................................................10 Les domaines des études-recherche et de l’hôtellerie-restauration-alimentation sont en baisse uniquement à Lille .......................................................................11 Les enseignants et les agents d’entretien sont les 2 premières familles professionnelles exercées à Lille et dans la majorité des grandes métropoles fran-çaises ....................................................................................................................................................................................................................................................................12 Les 3 premières familles professionnelles exercées à Lille sont similaires à celles de 2006 ................................................................................................................16 5 des 20 premières familles professionnelles ont perdu des emplois à Lille depuis 2006 mais les métiers de niveau cadre sont en croissance ........................16 Zoom : Les métiers exercés par les femmes, les jeunes et les seniors ....................................................................................................................................................18

La ressource humaine au regard de la structure économique ...............................................................................................................22 L’impact du tissu économique sur la ressource humaine employée : la méthode d’analyse ................................................................................................................22 Les secteurs d’activité et les domaines professionnels sur ou sous-représentés à Lille ......................................................................................................................22 L’impact du secteur administration publique, santé humaine et action sociale sur la ressource humaine à Lille .............................................................................24 L’impact du secteur du commerce sur la ressource humaine à Lille ........................................................................................................................................................26 L’impact du secteur de la banque-assurance sur la ressource humaine à Lille ......................................................................................................................................28 L’impact du secteur de l’industrie sur la ressource humaine à Lille .........................................................................................................................................................30 L’impact du secteur de la construction sur la ressource humaine à Lille .................................................................................................................................................32 L’impact du secteur de l’agriculture sur la ressource humaine à Lille ......................................................................................................................................................34 Zoom : l’impact de la filière tertiaire à forte valeur ajoutée sur la ressource humaine à Lille ................................................................................................................35

L’insertion des diplômés de l’université de Lille ......................................................................................................................................37 L’insertion des diplômés de master ................................................................................................................................................................................................................37 L’insertion des diplômés de licence professionnelle ...................................................................................................................................................................................41

Annexe 1: Sources et définitions ...............................................................................................................................................................43

Annexe 2 : Présentation d’un modèle d’analyse de la Ressource Humaine inspiré de la méthode Shift & Share ..........................44 Objectif du modèle ............................................................................................................................................................................................................................................44 1er cas pratique : la mesure de l’écart structurel (ou écart sectoriel) .........................................................................................................................................................44 2e cas pratique : la mesure de l’écart résiduel (ou spécificité locale) ........................................................................................................................................................45 3e cas pratique : la mesure de l’écart total .....................................................................................................................................................................................................46 Résultats du modèle à partir des résultats du recensement de la population 2011 ................................................................................................................................48

33OBSERVATOIRE PARTENARIAL DE L’ÉCONOMIE DE LILLE MÉTROPOLE - LA RESSOURCE HUMAINE ET SES MÉTIERS - JANVIER 2016

Synthèse

Depuis 2006, la ressource humainetravaillant dans l’arrondissement de Lillecroît, se féminise, se qualifie mais vieillit. Près de 500 000 actifs travaillent dans l’arrondissement de Lille en 2011, soit 36% des effectifs régionaux et 2% des effectifs nationaux. Avec +13 700 actifs en emploi depuis 2006, le taux de croissance (+2,8%) est plus fort qu’en région (+0,7%) et qu'en France (+4,1%). 48% des actifs en emploi sont des femmes, un poids qui augmente (+0,7 point) par rapport à 2006, mais moins fortement qu’en région. 22% des actifs en emploi ont moins de 30 ans et 23% ont 50 ans et plus, un poids des jeunes qui diminue (-0,9 point) au profit des seniors (+2,2 points) par rapport à 2006, mais moins fortement qu’en région. 43% des actifs en emploi ont un niveau Bac+2 ou plus et 18% inférieur au CAP-BEP, un poids des non diplômés qui diminue (-4,5 points) en faveur des diplômés du supérieur (+6,0 points) par rapport à 2006, plus fortement qu’en région. 69% des actifs travaillent dans les services, 15% dans le commerce, 10% dans l’industrie et 6% dans la construction. 20% des actifs en emploi ont un statut cadre, 29% profession intermédiaire, 28% employé mais seulement 19% ouvrier, un niveau de qualification plus élevé qu’en région de part sa position de métropole et qui augmente par rapport à 2006. 82% des actifs occupent un emploi sans limite de durée, un poids qui diminue sensiblement (-0,3 point) par rapport à 2006, plus fortement qu’en région. 16% des actifs travaillent à temps partiel, un poids en sensible hausse par rapport à 2006 (+0,1 point), moins fortement qu’en région.

La ressource humaine travaillant dansl’arrondissement de Lille se qualifie plus,mais se féminise moins et vieillit plus queles autres grandes métropoles françaises. Parmi les 9 grandes métropoles françaises observées, l’arrondissement de Lilleest la 4e plus grande métropole en nombre d’actifs en emploi, le 3e plus faible tauxd’emploi, mais la 2e plus faible croissance du nombre d’actifs. L’arrondissement de Lille a la 3e plus forte proportion de femmes en emploi, mais la plus faible croissance du nombre et du poids des femmes. L’arrondissement de Lille a la plus jeune pyramide des âges des actifs en emploi, mais la 2e plus forte baisse du nombre de jeunes et en opposition avec les 6 métropoles en croissance. L’arrondissement de Lille a la 3e plus forte proportion de Bac+2 et plus, et la 2e

plus forte croissance du poids. L’arrondissement de Lille a la plus forte proportion d’actifs travaillant dans le secteur du commerce, la 4e plus forte dans le secteur des services, mais la 3e plus faible dans l’industrie et la 2e plus faible dans la construction. L’arrondissement de Lille a la 2e plus forte proportion d’employés, la 2e plus forte croissance du nombre et la plus forte croissance du poids des cadres, mais la plus faible proportion d’artisans/commerçants/chefs d’entreprises, la 2e plus forte baisse du poids et la plus forte du nombre d’ouvriers. L’arrondissement de Lille a la plus forte proportion d’emplois sans limite de durée, mais la 2e plus forte baisse du poids et la 2e plus faible hausse du nombre d’emplois sans limite de durée. L’arrondissement de Lille a la 4e plus forte proportion d’emplois à temps partiel, et la 2e plus faible croissance des temps complets.

Les métiers moins qualifiés et plusieursprincipaux métiers de l’arrondissement deLille semblent perdre davantaged'emplois que les métiers plus qualifiés. Les 3 premières familles professionnelles exercées en 2011 dans l’arrondisse-ment de Lille sont les enseignants, les agents d’entretien, les employés adminis-tratifs de catégorie C ; un classement identique à celui de 2006. Les employés administratifs, les techniciens des services administratifs, comp-tables et financiers, et les infirmières sont des familles professionnelles spécifiques à l’arrondissement de Lille par rapport à la région. Les plus fortes pertes d’emplois en 5 ans concernent les secrétaires, les ouvriersqualifiés de la manutention, les vendeurs, les agents d’entretien, les ouvriers nonqualifiés de la mécanique, les enseignants, et les dirigeants d’entreprise. Les plus fortes croissances en 5 ans concernent les cadres des services admi-nistratifs, comptables et financiers, les cadres de la fonction publique, les ingé-nieurs de l’informatique et les secrétaires de direction. 8 des 10 premières familles professionnelles exercées dans l’arrondissementde Lille sont communes aux grandes métropoles.

La structure économique de l’arrondissementde Lille a un impact sur les métiers exercés.L'arrondissement de Lille est : une métropole « marchande » (en lien avec les secteurs du commerce, banque/assurance, technologie de l’information et de la communication…) employant plus de métiers de gestion, de banque/assurance, de transport/logistique, de commerce que les métropoles de comparaison. Une métropole « Capitale régionale » (en lien avec les secteurs de l’administra-tion publique, santé, action sociale…) employant plus de métiers de l’administra-tion publique, de la santé que les métropoles de comparaison. Une métropole « parmi les moins industrielles de France » employant moins de métiers liés à l’industrie (les métiers de production, d’encadrement ou recherche et développement) que les métropoles de comparaison. Une métropole « la plus agricole de France » de par les surfaces agricoles mais se révélant moins développé dans le secteur agricole que dans les métropoles de comparaison (donc employant moins de métiers agricoles). Moins présent dans le secteur de la construction que les métropoles de com-paraison, et donc recrutant moins dans les domaines professionnels liés à cette activités.

L’insertion des diplômés de l’université deLille est bonne et ne semble pas impactée parla crise : malgré une période de crise et de ralentissement économique qui perdure, le taux d’insertion des jeunes diplômés de master en formation initiale est de 90%, avec pour les trois quarts d’entre eux un emploi stable, le plus souvent à temps plein. L'emploi et les conditions de cet emploi peuvent varier d'une filière à l'autre Malgré des taux de chômage différents, les résultats sont proches des moyennes nationales des diplômés de master , voire parfois bien au-dessus pour certaines disciplines.

4 OBSERVATOIRE PARTENARIAL DE L’ÉCONOMIE DE LILLE MÉTROPOLE - LA RESSOURCE HUMAINE ET SES MÉTIERS - JANVIER 2016

Le profil de la ressource humaine

En 2011, 496 220 actifs, résidant ou non dans le territoire, exercent un emploi dans l’arrondissement de Lille, soit 36% des effectifs régionaux et 2% des effectifs nationaux.

Parmi les grandes métropoles observées, l’arrondissement de Lille est la 4e métropole recensant le plus grand nombre d’actifs exerçant un emploi en 2011, après les métropoles de Lyon, Toulouse et Bordeaux.

L’arrondissement de Lille a la plus forte densité d’emplois (564 actifs en emploi par km²) parmi l’ensemble des grandes métropoles françaises, supérieure également à celle de la région (112 actifs en emploi par km²) et de la France (45 actifs en emploi par km²).L’arrondissement de Lille baisse dans le classement des grandes métropoles françaises selon la population totale (5e métropole) ou la population active (5e métropole). L’arrondissement a également le 3e plus faible taux d’activité (69,8%, devant les métropoles de Montpellier et de Marseille) et le 3e plus faible taux d’emploi (59,2%, devant les métropoles de Montpellier et de Marseille).

496 220 actifs exercent un emploi à Lille, la plus forte densité d’emplois des grandes métropoles françaises

Territoires Actifs en emploi Densité d’emplois Population Population active

de 15 à 64 ansTaux

d’activité Taux d’emploi

Arrondissement de Lille 496 220 564 1 209 630 564 470 69,8% 59,2%Région Nord – Pas de Calais 1 393 980 112 4 042 020 1 803 370 68,4% 57,3%France Métropolitaine 24 214 220 45 63 070 340 29 496 450 72,6% 63,8%Métropole de Lyon 778 010 248 1 742 150 839 270 73,2% 64,5%Métropole de Marseille 472 290 307 1 302 030 568 600 68,4% 57,6%Métropole de Bordeaux 497 030 75 1 216 620 587 050 72,3% 63,8%Métropole de Toulouse 571 720 65 1 386 010 686 410 73,7% 65,2%Métropole de Nantes 427 280 87 1 018 720 499 510 74,5% 67,0%Métropole de Strasbourg 261 430 307 572 650 277 230 71,3% 61,9%Métropole de Rennes 321 020 59 769 830 373 620 73,3% 66,4%Métropole de Montpellier 244 150 122 635 860 294 840 69,1% 58,3%

La densité d’emplois est le nombre d’actifs exerçant un emploi par km².Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante.Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre d'actifs occupés et l'ensemble de la population correspondante.Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

SITUATION DES INDICATEURS EN 2011

Entre 2006 et 2011, le nombre d’actifs travaillant dans l’arrondissement de Lille a augmenté de 2,8% (soit +13 700 personnes), un taux de croissance plus fort qu’en région (+0,7%) mais plus faible qu’en France Métropolitaine (+4,1%).Comparé aux 8 autres métropoles, l’arrondissement de Lille enregistre la 2e

plus faible croissance du nombre d’actifs en emploi (devant la métropole de Strasbourg), mais la 4e plus faible croissance du taux d’emploi et la 5e plus faible croissance du taux d’activité.

+13 700 actifs en emploi depuis 2006, la 2e plus faible augmentation des grandes métropoles françaises

Territoires Actifs en emploi Population activede 15 à 64 ans Taux

d’activitéTaux

d’emploiEn nombre En % En nombre En %

Arrondissement de Lille +13 700 +2,8% +14 070 +2,6% +1,4 pt +0,4 ptRégion Nord – Pas de Calais +8 580 +0,6% +44 970 +2,6% +1,5 pt +0,2 ptFrance Métropolitaine +956 200 +4,1% +930 920 +3,3% +1,1 pt +0,1 ptMétropole de Lyon +41 740 +5,7% +44 600 +5,6% +1,8 pt +0,5 ptMétropole de Marseille +18 220 +4,0% +17 480 +3,2% +1,7 pt +1,6 ptMétropole de Bordeaux +25 470 +5,4% +31 910 +5,7% +1,1 pt +0,6 ptMétropole de Toulouse +41 880 +7,9% +53 090 +8,4% +1,7 pt +0,9 ptMétropole de Nantes +27 320 +7,0% +31 740 +6,8% +1,2 pt +0,4 ptMétropole de Strasbourg +3 680 +1,4% +3 390 +1,2% +0,7 pt -1,0 ptMétropole de Rennes +17 440 +5,7% +25 160 +7,2% +1,1 pt -0,0 ptMétropole de Montpellier +23 900 +10,8% +23 990 +8,9% +2,6 pts +1,6 pt

Source : INSEE – RP2006-2011 / Traitement : OPELM

ÉVOLUTION DES INDICATEURS ENTRE 2006 ET 2011


48% des actifs en emploi sont des femmes à Lille, l’une des plus fortes proportions des grandes métropoles48% des actifs exerçant un emploi dans l’arrondissement de Lille sont des femmes (soit 238 890 personnes), 52% des hommes (soit 257 330 personnes).

La proportion de femmes est équivalente à celle de la France Métropolitaine (48%) mais supérieure à celle de la région (46%).Les femmes en emploi sont minoritaires dans l’ensemble des grandes métro-poles. L’arrondissement de Lille a la 3e plus forte proportion de femmes, derrière avec un faible écart, les métropoles de Montpellier (49%) et de Strasbourg (49%).

Par rapport à 2006, le nombre de femmes en emploi a plus fortement augmenté (+4% soit +9 980 personnes) que le nombre d’hommes en emploi (+1% soit + 3 710 personnes), tant dans l’arrondissement de Lille que dans les autres grandes métropoles françaises. De fait, la part des femmes parmi les actifs exerçant un emploi a augmenté dans l’arrondissement de Lille (+0,7 point), mais moins fortement que dans les autres grandes métropoles françaises (entre +0,8 point dans la métropole de Lyon et +1,5 point dans celle de Strasbourg).

TerritoiresHommes Femmes

Nombre Évolution du nombre

Évolution de la part Nombre Évolution du

nombreÉvolution de

la partArrondissement de Lille 257 330 +1,5% -0,7 pt 238 890 +4,4% +0,7 ptRégion Nord – Pas de Calais 746 580 -2,3% -1,6 pt 647 400 +4,3% +1,6 ptFrance Métropolitaine 12 692 930 NC NC 11 521 290 NC NCMétropole de Lyon 412 170 +4,1% -0,8 pt 365 840 +7,5% +0,8 ptMétropole de Marseille 246 200 +2,2% -0,9 pt 226 100 +6,1% +0,9 ptMétropole de Bordeaux 258 040 +3,4% -1,0 pt 238 990 +7,6% +1,0 ptMétropole de Toulouse 305 930 +5,6% -1,2 pt 265 790 +10,7% +1,2 ptMétropole de Nantes 223 530 +4,5% -1,2 pt 203 750 +9,9% +1,2 ptMétropole de Strasbourg 133 640 -1,0% -1,5 pt 127 800 +4,6% +1,5 ptMétropole de Rennes 170 410 +3,2% -1,3 pt 150 610 +8,8% +1,3 ptMétropole de Montpellier 125 500 +8,8% -1,0 pt 118 650 +13,1% +1,0 pt


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR SEXE ET ÉVOLUTION ENTRE 2006 ET 2011

22% des actifs en emploi ont moins de 30 ans et 23% ont 50 ans et plus à Lille, la pyramide des âges la plus jeune des grandes métropoles

22% des actifs exerçant un emploi dans l’arrondissement de Lille ont moins de 30 ans (soit 108 720 personnes), 23% ont 50 ans et plus (soit 114 130 personnes).

La proportion de jeunes adultes dans l’arrondissement est supérieure à celles observées en France Métropolitaine (20%) et en région (21%) ; à l’inverse, la proportion de seniors est inférieure à celles observées en France Métropolitaine (26%) et en région (24%). L’arrondissement de Lille a également la plus forte proportion de jeunes adultes et la plus faible proportion de seniors parmi les actifs ayant un emploi dans les grandes métropoles françaises. La pyramide des âges des actifs ayant un emploi dans l’arrondissement de Lille est donc plus jeune que celles observées en région, en France Métropolitaine et dans les grandes métropoles françaises.

Par rapport à 2006, le nombre de jeunes adultes de moins de 30 ans en emploi dans l’arrondissement de Lille a diminué (-1% soit -1 520 personnes) alors que le nombre de seniors en emploi a augmenté (+14% soit -13 670 personnes), comme dans les métropoles de Rennes et de Strasbourg. De fait, la part des jeunes adultes parmi les actifs exerçant un emploi a diminué dans l’arrondisse-ment de Lille (-0,9 point) et celle des seniors a augmenté (+2,2 points), dans la moyenne des grandes métropoles françaises.

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Arrondissement de Lille

Région Nord - Pas de Calais

France métropolitaine

Métropole de Lyon

Métropole de Marseille

Métropole de Bordeaux

Métropole de Toulouse

Métropole de Nantes

Métropole de Strasbourg

Métropole de Rennes

Métropole de Montpellier

Hommes Femmes

Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

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Métropole de Lyon








De 15 à 24 ans De 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 à 44 ans 45 à 49 ans 50 à 54 ans 55 à 59 ans 60 ans et plus


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR SEXE

RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR ÂGE



43% des actifs en emploi sont diplômés d’un "Bac+2 ou plus" à Lille, l’une des plus fortes proportions des grandes métropoles

43% des actifs exerçant un emploi dans l’arrondissement de Lille ont un niveau "Bac+2 ou plus" (soit 212 070 personnes), 19% un niveau "Bac" (soit 94 380 personnes), 21% un niveau "CAP-BEP" (soit 102 110 personnes) et 18% un niveau "infra CAP-BEP" (soit 87 660 personnes).

La proportion des niveaux "CAP-BEP" et "infra CAP-BEP" (38%) est moins élevée dans l’arrondissement de Lille qu’en France Métropolitaine (44%) et en région (46%) ; à l’inverse, la proportion de niveau "Bac+2 et plus" est supérieure à celles de la France Métropolitaine (36%) et de la région (34%). L’arrondissement de Lille a la 3e plus forte proportion de niveau "Bac+2" et plus parmi les actifs ayant un emploi dans des grandes métropoles françaises, der-rière les métropoles de Toulouse (46%) et de Montpellier (45%). Le niveau de diplôme des actifs ayant un emploi dans l’arrondissement de Lille est donc plus élevé que ceux observés en région et en France Métropolitaine, et fait partie des plus élevés des grandes métropoles françaises.

Par rapport à 2006, le nombre d’actifs en emploi ayant un niveau inférieur au "CAP-BEP" dans l’arrondissement de Lille a fortement diminué (-18% soit -8 660 personnes) alors que le nombre de ceux ayant un niveau "Bac+2 et plus" a fortement augmenté (+20% soit +34 800 personnes), comme dans les autres grandes métropoles françaises. De fait, la part des niveaux inférieurs au

"CAP-BEP" a diminué dans l’arrondissement de Lille (-4,5 points) et celle des "Bac+2 et plus" a augmenté (+6,0 points), plus fortement que parmi les autres grandes métropoles françaises.

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Métropole de Lyon








Aucun diplôme CEP, BEPC, … CAP-BEP Baccalauréat Bac +2 Bac +3 et plus


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR DIPLÔME LE PLUS ÉLEVÉ OBTENU

TerritoiresJeunes adultes de 15 à 24 ans Seniors de 50 ans et plus



nombreÉvolution de

la partArrondissement de Lille 108 720 -1,4% -0,9 pt 114 130 +13,6% +2,2 ptsRégion Nord – Pas de Calais 293 120 -3,8% -1,0 pt 335 170 +12,4% +2,5 ptsFrance Métropolitaine 4 844 140 NC NC 6 201 130 NC NCMétropole de Lyon 169 250 +2,8% -0,6 pt 183 450 +12,5% +1,4 ptMétropole de Marseille 90 040 +0,7% -0,6 pt 124 990 +13,3% +2,2 ptsMétropole de Bordeaux 96 110 +4,0% -0,3 pt 127 390 +12,2% +1,5 ptMétropole de Toulouse 116 610 +2,7% -1,0 pt 137 210 +18,8% +2,2 ptsMétropole de Nantes 88 420 +1,4% -1,2 pt 100 950 +17,9% +2,2 ptsMétropole de Strasbourg 55 490 -4,0% -1,2 pt 64 780 +14,8% +2,9 ptsMétropole de Rennes 65 730 -1,3% -1,5 pt 74 470 +17,2% +2,3 ptsMétropole de Montpellier 47 900 +6,7% -0,8 pt 62 060 +19,6% +1,9 pt

RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR ÂGE ET ÉVOLUTION ENTRE 2006 ET 2011

TerritoiresNiveau inférieur au "CAP- BEP" Niveau "Bac+2 et plus"



nombreÉvolution de

la partArrondissement de Lille 87 660 -18,0% -4,5 pts 212 070 +19,6% +6,0 ptsRégion Nord – Pas de Calais 271 200 -17,6% -4,3 pts 473 220 +16,8% +4,7 ptsFrance Métropolitaine 4 461 710 NC NC 8 765 350 NC NCMétropole de Lyon 124 850 -13,2% -3,5 pts 343 510 +20,6% +5,5 ptsMétropole de Marseille 89 590 -9,8% -2,9 pts 188 230 +15,3% +3,9 ptsMétropole de Bordeaux 79 300 -13,6% -3,5 pts 193 620 +23,1% +5,6 ptsMétropole de Toulouse 74 860 -12,9% -3,1 pts 265 110 +20,8% +5,0 ptsMétropole de Nantes 56 040 -14,6% -3,3 pts 168 630 +26,5% +6,1 ptsMétropole de Strasbourg 37 970 -15,5% -2,9 pts 110 390 +15,3% +5,1 ptsMétropole de Rennes 43 800 -18,8% -4,1 pts 128 090 +23,4% +5,7 ptsMétropole de Montpellier 39 040 -7,8% -3,2 pts 108 670 +21,8% +4,0 pts


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR DIPLÔME LE PLUS ÉLEVÉ OBTENU ET ÉVOLUTION ENTRE 2006 ET 2011


15% des actifs travaillent dans le secteur du commerce à Lille, la plus forte proportion des grandes métropoles

28% des actifs occupent un poste d’employé, l’une des plus fortes proportions des grandes métropoles

29% des actifs exerçant un emploi dans l’arrondissement de Lille sont des professions intermédiaires (soit 141 800 personnes), 28% sont employés (soit 140 800 personnes), 20% sont cadres (soit 98 890 personnes) et 19% sont ouvriers (soit 93 495 personnes).

La proportion de cadres et de professions intermédiaires est supérieure à celles de la France Métropolitaine (respectivement 17% et 26%) et de la région (res-pectivement 14% et 26%) ; à l’inverse, la proportion d’ouvriers est inférieure à celles de la France Métropolitaine (22%) et de la région (25%).L’arrondissement de Lille a la 2e plus forte proportion d’employés, derrière la métropole de Marseille, la 5e plus forte proportion de cadres, de professions intermédiaires et d’ouvriers mais la plus faible proportion d’artisans, commer-çants, de chefs d’entreprises et d’agriculteurs exploitants parmi les actifs ayant un emploi dans les grandes métropoles françaises.Le niveau de qualification des actifs ayant un emploi dans l’arrondissement de Lille est donc plus élevé que ceux observés en région et en France Métropolitaine mais il est dans la moyenne de ceux des grandes métropoles françaises.

Par rapport à 2006, le nombre d’ouvriers en emploi dans l’arrondissement de Lille a fortement diminué (-9% soit -9 650 personnes) alors que le nombre de cadres et de professions intellectuelles supérieures a fortement augmenté (+17% soit +14 380 personnes), comme dans les autres grandes métropoles françaises. De fait, la part des ouvriers a diminué dans l’arrondissement de Lille (-2,5 points) et celle des cadres et des professions intellectuelles supérieures a augmenté (+2,4 points), plus fortement que dans les autres grandes métropoles françaises.

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Métropole de Lyon








Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants et chefs d'entrepriseCadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiairesEmployés Ouvriers


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE

69% des actifs ayant un emploi dans l’arrondissement de Lille travaillent dans les secteurs des services (soit 340 240 personnes), 15% dans le secteur du commerce (soit 75 870 personnes), 10% dans l’industrie (soit 48 730 per-sonnes), 6% dans la construction (soit 28 650 personnes) et 1% dans l’agricul-ture (soit 2 740 personnes).

La proportion d’actifs travaillant dans les secteurs des services et du commerce est plus élevée dans l’arrondissement de Lille qu’en France Métropolitaine (respectivement 64% et 13%) et en région (respectivement 63% et 14%) ; à l’inverse, celle dans les secteurs de l’industrie, de la construction et de l’agricul-ture est moins élevée dans l’arrondissement de Lille qu’en France Métropolitaine (respectivement 14%, 7% et 3%) et en région (respectivement 15%, 7% et 2%).

L’arrondissement de Lille a la plus forte proportion d’actifs travaillant dans le secteur du commerce, la 4e plus forte proportion dans les services, derrière les métropoles de Marseille, Montpellier et Strasbourg, la 3e plus faible proportion dans l’industrie, devant les métropoles de Montpellier et Marseille, et la 2e plus faible proportion dans la construction, devant la métropole de Strasbourg.

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Métropole de Lyon








Agriculture Industrie Construction Commerce Services


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ


82% des actifs occupent un emploi sans limite de durée à Lille, la plus forte proportion des grandes métropoles

82% des actifs travaillant dans l’arrondissement de Lille sont en emploi sans limite de durée, en CDI ou titulaires de la Fonction Publique (soit 408 730 per-sonnes), 11% sont en emploi à durée déterminée, en CDD ou autres contrats courts (soit 53 800 personnes) et 7% sont non salariés (soit 33 690 personnes).

La proportion d’emplois sans limite de durée est supérieure à celles de la France Métropolitaine (78%) et de la région (80%) ; à l’inverse, la proportion d’emplois non salariés est inférieure à celles de la France Métropolitaine (10%) et de la région (8%).Les emplois sans limite de durée sont majoritaires dans l’ensemble des grandes métropoles. L’arrondissement de Lille a la plus forte proportion d’actifs en emploi sans limite de durée des grandes métropoles françaises.

Par rapport à 2006, le nombre d’actifs ayant un emploi sans limite de durée dans l’arrondissement de Lille a moins fortement augmenté (+3% soit +10 010 per-sonnes) que ceux ayant un emploi à durée limitée (+8% soit +2 640 personnes). De fait, la part des contrats sans limite de durée a diminué dans l’arrondissement de Lille (-0,3 point) et celle à durée limitée a augmenté (+0,3 point).

À noter que même en ne prenant pas en compte les secteurs de l’administration publique, de la santé humaine et de l’action sociale, la part des contrats sans limite de durée est similaire dans l’ensemble des grandes métropoles françaises.

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Métropole de Lyon








En contrat d'apprentissage Placés par une agence d'intérim Emplois-jeunes, CES,contrats de qualification

Stagiaires rémunérés en entreprise Autres emplois à durée limitée,CDD, contrats courts, vacataires...

Emplois sans limite de durée,CDI, titulaires de la Fonction Publique

Non salariés


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR NATURE DE CONTRAT

RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE ET ÉVOLUTION ENTRE 2006 ET 2011

RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR NATURE DE CONTRAT ET ÉVOLUTION ENTRE 2006 ET 2011

TerritoiresOuvriers Cadres et professions intellectuelles

supérieures



nombreÉvolution de

la partArrondissement de Lille 93 490 -9,4% -2,5 pts 98 890 +17,0% +2,4 ptsRégion Nord – Pas de Calais 353 870 -16,3% -2,8 pts 191 310 +4,1% +1,5 ptFrance Métropolitaine 5 228 490 -12,1% -1,8 pt 4 123 110 +4,8% +1,5 ptMétropole de Lyon 139 240 +0,8% -1,5 pt 169 790 +21,2% +2,2 ptsMétropole de Marseille 78 580 -3,5% -0,9 pt 87 110 +10,5% +1,4 ptMétropole de Bordeaux 96 040 -5,4% -1,3 pt 88 940 +9,1% +1,4 ptMétropole de Toulouse 93 130 -5,8% -1,2 pt 134 590 +11,0% +2,1 ptsMétropole de Nantes 92 440 -7,4% -1,8 pt 76 880 +10,6% +1,6 ptMétropole de Strasbourg 49 810 -5,4% -2,6 pts 52 780 +11,9% +0,8 ptMétropole de Rennes 72 290 -3,2% -0,7 pt 59 380 +10,7% +1,8 ptMétropole de Montpellier 37 360 +4,4% -0,2 pt 49 540 +7,9% +0,4 pt


Territoires

Contrat sans limite de durée(CDI, Fonction publique)

Contrat à durée limitée(CDD, contrats courts, vacataires)



nombreÉvolution de

la partArrondissement de Lille 408 730 +2,5% -0,3 pt 35 470 +8,0% +0,3 ptRégion Nord – Pas de Calais 1 115 720 +0,6% +0,0 pt 108 200 +9,1% +0,6 ptFrance Métropolitaine 18 901 600 NC NC 1 823 330 NC NCMétropole de Lyon 625 740 +5,4% -0,2 pt 51 760 +9,3% +0,2 ptMétropole de Marseille 371 830 +3,7% -0,2 pt 34 670 +8,1% +0,3 ptMétropole de Bordeaux 389 980 +5,1% -0,2 pt 37 040 +6,3% +0,1 ptMétropole de Toulouse 452 100 +8,4% +0,4 pt 39 460 +9,6% +0,1 ptMétropole de Nantes 341 880 +7,9% +0,7 pt 28 880 +6,0% -0,1 ptMétropole de Strasbourg 213 120 +0,5% -0,8 pt 18 620 +11,1% +0,6 ptMétropole de Rennes 253 390 +6,4% +0,5 pt 24 440 +7,6% +0,1 ptMétropole de Montpellier 186 090 +10,5% -0,2 pt 19 340 +16,7% +0,4 pt



16% des actifs occupent un emploi à temps partiel à Lille, une proportion dans la moyenne des grandes métropoles

16% des actifs ayant un emploi dans l’arrondissement de Lille sont à temps partiel (soit 78 410 personnes) et 84% sont à temps complet (soit 417 800 personnes).

La proportion d’emplois à temps partiel est légèrement inférieure à celle de la France Métropolitaine (17%) mais équivalente à celle de la région (16%).Les emplois à temps partiel sont minoritaires dans l’ensemble des grandes métropoles. L’arrondissement de Lille a la 4e plus forte proportion d’emplois à temps partiel des grandes métropoles françaises.

Par rapport à 2006, le nombre d’actifs ayant un emploi à temps complet dans l’arrondissement de Lille a proportionnellement moins fortement augmenté (+3% soit + 10 900 personnes) que ceux ayant un emploi à temps partiel (+4% soit +2 790 personnes). De fait, la part des temps complets a légèrement diminué dans l’arrondissement de Lille (-0,1 point) et celle des temps partiels a sen-siblement augmenté (+0,1 point), dans la moyenne des grandes métropoles françaises.

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Métropole de Lyon








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RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR DURÉE DE TRAVAIL

TerritoiresTemps complet Temps partiel



nombreÉvolution de

la partArrondissement de Lille 417 800 +2,7% -0,1 pt 78 410 +3,7% +0,1 ptRégion Nord – Pas de Calais 1 152 830 +0,1% -0,4 pt 241 140 +3,1% +0,4 ptFrance Métropolitaine 20 452 430 +3,7% -0,3 pt 3 761 790 +6,3% +0,3 ptMétropole de Lyon 662 520 +5,3% -0,3 pt 115 490 +7,8% +0,3 ptMétropole de Marseille 400 140 +3,8% -0,2 pt 72 150 +5,0% +0,2 ptMétropole de Bordeaux 426 580 +5,9% +0,4 pt 70 450 +2,5% -0,4 ptMétropole de Toulouse 485 900 +8,0% +0,1 pt 85 820 +7,4% -0,1 ptMétropole de Nantes 349 160 +7,1% +0,1 pt 78 120 +6,4% -0,1 ptMétropole de Strasbourg 222 350 +0,7% -0,6 pt 39 090 +6,0% +0,6 ptMétropole de Rennes 268 110 +5,1% -0,5 pt 52 910 +9,0% +0,5 ptMétropole de Montpellier 201 980 +11,1% +0,2 pt 42 170 +9,6% -0,2 pt


RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR DURÉE DE TRAVAIL ET ÉVOLUTION ENTRE 2006 ET 2011

Les enseignements

Le niveau de diplôme et de qualification se développe. Le marché du travail se féminise, la question de l’égalité hommes/femmes se pose-t-elle donc ? Un double enjeu lié à l’âge : valoriser la jeunesse de la pyramide des âges tout en s’adaptant à son vieillissement. Une élévation du niveau de diplôme des actifs en emploi et donc des métiers mais donc un marché du travail moins ouvert aux non diplômés.


Les métiers exercés par la ressource humaine

La gestion et l’administration des entreprises sont le principal domaine professionnel exercé à Lille

La répartition des emplois peut être observée soit par le secteur d’activité, soit par domaine professionnel.Dans le premiers cas, l’actif est rattaché au secteur d’activité de l’établissement qui l’emploie (une secrétaire travaillant dans un établissement de soin est comp-tabilisée dans le secteur de la santé, une secrétaire travaillant dans une usine d’automobile dans le secteur de l’industrie automobile).Dans le deuxième cas, les actifs sont regroupés selon le métier exercé et les compétences requises (une secrétaire est comptabilisée dans le domaine pro-fessionnel de la gestion et de l’administration des entreprises quel que soit le secteur d’activité de l’établissement qui l’emploie).

Six domaines professionnels regroupent au moins 10% des actifs en emploi sur l’arrondissement de Lille. Il s’agit : de la gestion et l’administration des entreprises (13% des actifs en emploi), du commerce (11%), des industries (11%), de la santé, l’action sociale, culturelle et sportive (11%), de l’administration publique, les professions juridiques, l’armée et la police (10%), des services aux particuliers et aux collectivités (10%).

Le poids des personnes exerçant un métier commercial est moins important que le poids des actifs (tous métiers confondus) dans le secteur d’activité du commerce (11% contre 15%). À l’inverse, le poids des personnes exerçant un métier de services est plus important que le poids des actifs (tous métiers confondus) dans le secteur d’activité du tertiaire (71% contre 69%). Pour le bâtiment (6% contre 6%) et l’industrie (11% contre 10%), ces poids entre métiers exercés et secteurs d’activité sont voisins.

Globalement, quel que soit le domaine professionnel, l’arrondissement de Lille est dans la moyenne des autres métropoles françaises.Néanmoins, l’arrondissement de Lille est la métropole ayant la plus faible pro-portion d’actifs exerçant un emploi dans les domaines de l’agriculture ; du bâti-ment et des travaux publics ; des études et de la recherche parmi les grandes métropoles françaises, et la 3e plus faible (devant les métropoles de Montpellier et de Marseille) dans celui de l’industrie.

En revanche, l’arrondissement de Lille est la métropole ayant la plus forte proportion d’actifs exerçant un emploi dans les domaines des transports, de la logistique et du tourisme, de la banque et des assurances, la 2e plus forte (derrière la métropole de Lyon) dans celui de la gestion et de l’administration des entreprises.

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Métropole de Lyon









RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI PAR DOMAINE PROFESSIONNEL

Agriculture, marine, pêche

Bâtiment, travaux publics

Industrie

Transports, logistique et tourisme

Artisanat

Gestion, administration des entreprises

Informatique et télécommunications

Études et recherche

Administration publique, professions juridiques, armée et police

Banque et assurances

Commerce

Hôtellerie, restauration, alimentation

Services aux particuliers et aux collectivités

Communication, information, art et spectacle

Santé, action sociale, culturelle et sportive

Enseignement, formation

Politique, religion

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Les domaines des études et de la recherche ainsi que de l’hôtellerie-restauration-alimentation sont en baisse uniquement à Lille

Entre 2006 et 2011, le nombre d’actifs en emploi s'est fortement accru dans les domaines : de la santé et de l’action sociale, culturelle et sportive (+5 510 personnes), de la gestion et de l’administration des entreprises (+4 780 personnes), de l’administration publique (+3 690 personnes), du bâtiment et des travaux publics (+2 040 personnes), de la communication, de l’information, de l’art et du spectacle (+1 770 per-sonnes), de l’informatique et des télécommunications (+1 720 personnes), de la banque et des assurances (+1 570 personnes), du commerce (+1 030 personnes).

En revanche, il a fortement diminué dans ceux : des transports, de la logistique et du tourisme (-2 680 personnes), des matériaux souples, bois, industries graphiques (-2 250 personnes) de la mécanique, travail des métaux (-1 690 personnes), de l’enseignement, formation (-1 050 personnes).

L’arrondissement de Lille est la seule grande métropole où les domaines des études et de la recherche, de l’hôtellerie, de la restauration et de l’alimentation

ont perdu des actifs en emploi entre 2006 et 2011 (respectivement -12% et -1%) alors que ces domaines sont en croissance dans les autres grandes métropoles.

L’arrondissement enregistre également : la plus forte baisse du nombre d’actifs en emploi dans le domaine des trans-ports, de la logistique et du tourisme, la plus faible hausse dans celui des services aux particuliers et aux collecti-vités, la 2e plus faible hausse dans ceux de l’informatique et des télécommunications et de la santé et l’action sociale, culturelle et sportive (devant la métropole de Marseille), la 3e plus faible hausse dans celui du bâtiment et des travaux publics ; du com-merce ; de l’enseignement et de la formation, la 3e plus forte hausse dans celui de l’administration publique et des profes-sions juridiques (derrière les métropoles de Montpellier et Toulouse).

À noter que seules 2 métropoles ont vu leur nombre d’actifs exerçant un emploi dans le domaine de l’industrie augmenter : Toulouse (+1,6%) et Montpellier (+2,2%).

Domaines professionnels 2011 Évolution 2006 - 2011

Nombre Part En nombre En %Agriculture, marine, pêche 4 880 1% +230 +4,9%Bâtiment, travaux publics 31 340 6% +2 040 +7,0%Industries 52 840 11% -4 050 -7,1%

dont Électricité, électronique 2 470 0% -270 -9,7%dont Mécanique, travail des métaux 9 290 2% -1 690 -15,4%

dont Industries de process 10 750 2% -560 -4,9%dont Matériaux souples, bois, industries graphiques 7 880 2% -2 250 -22,2%

dont Maintenance 15 900 3% -60 -0,4%dont Ingénieurs et cadres de l'industrie 6 550 1% +770 +13,4%

Transports, logistique et tourisme 39 800 8% -2 680 -6,3%Artisanat 2 370 0% -470 -16,6%Gestion, administration des entreprises 64 020 13% +4 780 +8,1%Informatique et télécommunications 15 130 3% +1 720 +12,9%Études et recherche 4 000 1% -550 -12,0%Administration publique, professions juridiques, armée et police 49 200 10% +3 690 +8,1%Banque et assurances 20 720 4% +1 570 +8,2%Commerce 57 050 11% +1 030 +1,8%Hôtellerie, restauration, alimentation 16 820 3% -240 -1,4%Services aux particuliers et aux collectivités 47 830 10% +650 +1,4%Communication, information, art et spectacle 10 240 2% +1 770 +20,9%Santé, action sociale, culturelle et sportive 53 570 11% +5 510 +11,5%Enseignement, formation 26 210 5% -1 050 -3,8%Politique, religion 230 0% -20 -6,1%Ensemble 482 520 100% +13 700 +2,8%

Source : INSEE – RP2006 et 2011 / Traitement : OPELM

RÉPARTITION DES ACTIFS EN EMPLOI DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE PAR DOMAINE PROFESSIONNEL



Les enseignants et les agents d’entretien sont les 2 premières familles professionnelles exercées à Lille et dans la majorité des grandes métropoles françaises

Plus de la moitié des actifs exerçant un emploi dans l’arrondissement de Lille se concentrent dans 20 familles professionnelles.

Les enseignants sont la 1ère famille professionnelle exercée tant dans l’arron-dissement de Lille que dans les métropoles de Bordeaux, Toulouse, Nantes, Strasbourg, Rennes et Montpellier ; ils sont la 2e dans les métropoles de Lyon (derrière les cadres des services administratifs, comptables et financiers) et de Marseille (derrière les agents d’entretien).

Les agents d’entretien sont la 2e famille professionnelle exercée tant dans l’ar-rondissement de Lille que dans les métropoles de Toulouse, Nantes, Strasbourg et Rennes ; ils sont la 1ère dans la métropole de Marseille et la 3e dans les métropoles de Lyon, de Bordeaux et de Montpellier (devancée par les employés administratifs de la fonction publique de catégorie C).

Huit des 10 premiers métiers exercés dans l’arrondissement de Lille font également partie des 10 premiers métiers exercés dans les 8 autres grandes métropoles françaises ; trois n’en font pas toujours partie : les employés administratifs d'entreprise (sauf dans la métropole de Lyon), les techniciens des services administratifs, comptables et financiers (sauf dans les métropoles de Lyon, Nantes et Strasbourg), les infirmiers, sages-femmes (sauf dans les métropoles de Marseille, Bordeaux, Strasbourg et Montpellier).

Deux métropoles se distinguent des autres grandes métropoles françaises par la présence d’autres familles professionnelles parmi les 10 premières exercées sur leur territoire : la métropole de Toulouse avec la présence des ingénieurs et cadres tech-niques de l'industrie (10e famille professionnelle), la métropole de Nantes avec la présence des assistantes maternelles (9e famille professionnelle).

23 424

21 051

18 514

17 603

15 970

13 662

13 605

13 094

12 765

12 389

11 856

11 510

11 211

11 095

11 016

10 128

9 261

9 145

8 453

8 360

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

Enseignants

Agents d'entretien

Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés)

Cadres des services administratifs, comptables et financiers

Vendeurs

Attachés commerciaux et représentants

Employés administratifs d'entreprise

Conducteurs de véhicules

Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

Infirmiers, sages-femmes

Cadres de la fonction publique (catégorie A et assimilés)

Cadres commerciaux et technico-commerciaux

Ouvriers non qualifiés de la manutention

Aides-soignants

Professions intermédiaires adm. de la fonction publique cat.B et ass.

Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce

Ingénieurs de l'informatique

Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance

Médecins et assimilés

Ouvriers qualifiés de la manutention

20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE

69 599

67 845

51 348

47 307

45 669

33 237

33 217

32 772

31 126

30 696

30 450

27 512

27 132

26 774

26 744

26 394

25 131

23 169

22 329

22 047

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000

Enseignants

Agents d'entretien



Vendeurs


Aides à domicile et aides ménagères

Aides-soignants










Ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment


Assistantes maternelles

20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES EN REGION NORD – PAS DE CALAIS

13

1 032 098

1 010 492

852 518

742 017

732 352

696 962

600 140

549 523

528 922

519 937

468 086

467 623

458 986

450 651

450 472

440 564

431 638

429 930

403 509

403 365

0 200 000 400 000 600 000 800 000 1 000 000 1 200 000

Agents d'entretien

Enseignants

Vendeurs




Aides-soignants








Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons

Armée, police, pompiers





20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES EN FRANCE METROPOLITAINE


32 681

30 288

26 549

25 298

22 757

21 938

21 865

20 497

20 317

19 115

18 609

16 534

16 428

15 787

15 142

15 016

14 952

13 834

12 939

12 875

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000


Enseignants

Agents d'entretien



Vendeurs







Aides-soignants


Personnels d'études et de recherche


Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie




20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE LYON

20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE MARSEILLE

21 375

20 140

20 085

14 780

14 404

14 039

13 456

13 189

10 999

10 521

10 439

10 138

10 059

9 755

9 709

9 700

9 690

9 638

9 535

8 946

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

Agents d'entretien

Enseignants




Vendeurs




Aides-soignants

Armée, police, pompiers


Secrétaires

Professions para-médicales








17 118

15 631

14 225

13 728

13 615

13 102

11 948

9 644

9 253

9 146

9 045

8 858

8 685

8 666

8 633

8 619

8 593

8 248

8 192

7 073

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000 18 000

Enseignants

Agents d'entretien



Vendeurs




Aides-soignants












20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE NANTES

20 191

19 844

19 491

16 339

15 930

14 667

12 965

12 020

11 962

11 353

10 716

10 676

10 559

10 042

9 346

9 294

9 204

9 067

9 060

8 692

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

Enseignants

Agents d'entretien

Vendeurs





Maraîchers, jardiniers, viticulteurs



Aides-soignants






Secrétaires




20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE BORDEAUX

23 540

22 363

19 723

18 836

17 563

16 249

16 192

15 757

14 546

13 849

13 676

12 479

12 070

12 032

11 776

11 673

11 386

11 366

10 109

9 542

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

Enseignants

Agents d'entretien




Vendeurs






Aides-soignants









20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE TOULOUSE


11 515

10 709

8 691

8 502

8 093

7 901

7 247

7 051

6 843

5 733

5 710

5 647

5 490

5 161

5 146

5 003

4 970

4 931

4 436

4 408

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000

Enseignants

Agents d'entretien

Vendeurs









Aides-soignants


Secrétaires







20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE STRASBOURG

13 982

12 577

11 721

11 389

9 308

9 237

9 108

8 301

7 789

7 099

7 038

6 862

6 804

6 232

6 183

5 945

5 823

5 471

5 421

5 179

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000

Enseignants

Agents d'entretien



Vendeurs


Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons




Aides-soignants










20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE RENNES

11 515

10 738

9 505

7 925

7 395

7 335

6 970

6 780

6 360

6 067

5 698

5 593

5 552

5 119

5 069

5 059

4 824

4 682

4 463

4 416

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000

Enseignants

Agents d'entretien

Vendeurs








Aides-soignants










20 PREMIÈRES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS LA MÉTROPOLE DE MONTPELLIER


Les 3 premières familles professionnelles exercées à Lille sont similaires à celles de 2006

Les 3 premières familles professionnelles exercées dans l’arrondissement de Lille sont similaires en 2006 et 2011 : les enseignants, les agents d'entretien et les employés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés).

Par rapport à 2006, une seule famille professionnelle ne fait plus partie des 20 premières exercées en 2011 : les secrétaires étaient la 13e famille professionnelle

la plus exercée dans l’arrondissement de Lille en 2006, elle est la 24e en 2011.

En revanche, les ingénieurs de l’informatique ont intégré le classement des 20 premières familles professionnelles exercées en 2011 : ils étaient la 22e famille en 2006, ils sont la 17e en 2011.

20 premières familles professionnelles exercées en 2011Nombre d'actifs

en emploi Évolution 2006 - 2011 Rang 2006

2011 2006 En nombre En %1.Enseignants 23 420 24 720 -1 300 -5,3% 12.Agents d'entretien 21 050 22 810 -1 760 -7,7% 23.Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés) 18 510 17 870 +640 +3,6% 3

4.Cadres des services administratifs, comptables et financierse 17 600 12 040 +5 570 +46,3% 85.Vendeurs 15 970 17 790 -1 820 -10,2% 46.Attachés commerciaux et représentants 13 660 12 000 +1 670 +13,9% 97.Employés administratifs d'entreprise 13 610 11 860 +1 750 +14,8% 108.Conducteurs de véhiculese 13 090 13 030 +60 +0,5% 69.Techniciens des services administratifs, comptables et financiers 12 770 12 760 +10 +0,0% 710.Infirmiers, sages-femmes 12 390 10 810 +1 580 +14,7% 1111.Cadres de la fonction publique (catégorie A et assimilés) 11 860 9 460 +2 400 +25,4% 1712.Cadres commerciaux et technico-commerciaux 11 510 10 030 +1 490 +14,8% 1513.Ouvriers non qualifiés de la manutention 11 210 13 480 -2 270 -16,9% 514.Aides-soignants 11 100 9 600 +1 500 +15,6% 1615.Professions intermédiaires administratives de la fonction publique (catégorie B et assimilés) 11 020 10 680 +340 +3,2% 12

16.Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce 10 130 10 270 -150 -1,4% 1417.Ingénieurs de l'informatique 9 260 7 310 +1 950 +26,6% 2218.Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance 9 150 8 530 +620 +7,3% 1919.Médecins et assimilés 8 450 7 900 +550 +7,0% 2020.Ouvriers qualifiés de la manutention 8 360 9 040 -680 -7,5% 18Ensemble 496 220 482 520 +13 700 +2,8%


ÉVOLUTION DU CLASSEMENT DES FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE

5 des 20 premières familles professionnelles ont perdu des emplois à Lille depuis 2006 mais les métiers de niveau cadre sont en croissance

Entre 2006 et 2011, 46 familles professionnelles sur 87 ont vu leur nombre d’emplois augmenter, 41 familles professionnelles ont vu leur nombre d’emplois diminuer.

Les secrétaires sont la famille professionnelle qui a enregistré la plus forte baisse du nombre d’actifs en emploi dans l’arrondissement de Lille entre 2006 et 2011 (-2 910 personnes, soit -28%). Le nombre de secrétaires a également fortement diminué dans les autres grandes métropoles françaises (entre -17% dans celle de Rennes et -26% dans celle de Lyon) au profit, en partie, des secrétaires de direction (+1 840 personnes, soit +102% dans l’arrondissement de Lille).

Parmi les familles professionnelles qui ont vu leur nombre d’emplois diminuer, 5 font également partie des 20 premières familles professionnelles exercées dans l’arrondissement de Lille : les ouvriers non qualifiés de la manutention (-2 270 personnes), les vendeurs (-1 820 personnes), les agents d’entretien (-1 760 personnes), les enseignants (-1 300 personnes), les ouvriers qualifiés de la manutention (-700 personnes).

L’arrondissement de Lille enregistre la plus forte baisse du nombre d’ouvriers qualifiés de la manutention, de vendeurs, d’agents d’entretien des grandes métropoles françaises, la 2e plus forte baisse des ouvriers non qualifiés de la mécanique (derrière celle de Strasbourg), et la 3e plus forte baisse des ensei-gnants (derrière celles de Marseille et de Lyon).

En revanche, les cadres des services administratifs, comptables et financiers sont la famille professionnelle qui a enregistré la plus forte hausse du nombre d’actifs en emploi dans l’arrondissement de Lille entre 2006 et 2011 (+5 570 personnes soit +46%) ; ils sont suivis par les cadres de la fonction publique de catégorie A (+2 400, soit +25%) et les ingénieurs de l’informatique (+1 950, soit +27%).


-341

-363

-389

-445

-458

-470

-528

-547

-682

-709

-903

-1 056

-1 108

-1 168

-1 298

-1 419

-1 761

-1 819

-2 273

-2 906

-3 000 -2 500 -2 000 -1 500 -1 000 -500 0

Techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques

Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment

Techniciens et agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques

Bouchers, charcutiers, boulangers

Ouvriers qualifiés de la maintenance

Artisans et ouvriers artisanaux

Ouvriers qualifiés du textile et du cuir



Ouvriers des industries graphiques

Employés de maison

Ouvriers non qualifiés des industries de process

Ouvriers non qualifiés du textile et du cuir

Dirigeants d'entreprise

Enseignants

Ouvriers non qualifiés de la mécanique

Agents d'entretien

Vendeurs


Secrétaires

20 PLUS FORTES BAISSES DU NOMBRE D’ACTIFS EN EMPLOI DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE ENTRE 2006 ET 2011

+5 567

+2 400

+1 949

+1 841

+1 749

+1 666

+1 655

+1 584

+1 544

+1 499

+1 485

+1 369

+1 320

+1 159

+1 069

+774

+676

+667

+640

+620

0 +1 000 +2 000 +3 000 +4 000 +5 000 +6 000




Secrétaires de direction



Employés de la banque et des assurances



Aides-soignants


Cadres du bâtiment et des travaux publics


Professionnels des arts et des spectacles



Techniciens et agents de maîtrise du bâtiment et des TP

Employés des services divers

Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés


20 PLUS FORTES HAUSSES DU NOMBRE D’ACTIFS EN EMPLOI DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE ENTRE 2006 ET 2011

Source : INSEE, RP 2006-2011 / Traitement : OPELM


Zoom : Les métiers exercés par les femmes, les jeunes et les seniors

Les métiers exercés majoritairement par les femmes à LilleLes femmes représentent 48,1% des actifs en emploi dans l’arrondissement de Lille en 2011, soit 0,7 point de plus qu’en 2006 (soit +9 984 femmes en emploi).

Les femmes exercent majoritairement des métiers appartenant aux domaines professionnels : de la santé et de l’action sociale, culturelle et sportive, de la gestion et de l’administration des entreprises, des services aux particuliers et aux collectivités.

Parmi les 30 familles professionnelles exercées majoritairement par des femmes, 7 familles font également partie des familles professionnelles les plus représentées dans l’arrondissement de Lille.

Par rapport à 2006, le nombre de familles professionnelles exercées majoritairement par des femmes a augmenté (27 en 2006 contre 30 en 2011). Les 3 nouvelles familles professionnelles sont celles des agents administratifs et commerciaux des transports et du tourisme (48% de femmes en 2006 contre 53% en 2011) ; des professionnels du droit hors juristes en entreprise (48% de femmes en 2006 contre 51% en 2011) et des médecins et assimilés (47% de femmes en 2006 contre 51% en 2011).

Par rapport à 2006, la part des femmes a augmenté dans certaines familles professionnelles (agents administratifs et commerciaux des transports et du tourisme, médecins, ouvriers qualifiés du textile et du cuir, professionnels du droit), mais a diminué dans d’autres (employés et opérateurs de l'informatique, employés adminis-tratifs d'entreprise, aides à domicile et aides ménagères, secrétaires de direction, employés de maison).


Famille professionnellePart des femmes

en emploi

Nombre de femmes en

emploi

Évolution 2006 – 2011 du

nombre de femmes en

emploi

Évolution 2006 – 2011 du poids des femmes en

emploi

Assistantes maternelles 99% 6 560 +1 023 -0,5 ptSecrétaires 97% 7 305 -2 745 +0,6 ptSecrétaires de direction 97% 3 525 +1 741 -2,0 ptsEmployés de maison 96% 2 497 -938 -2,0 ptsAides à domicile et aides ménagères 95% 7 276 +1 324 -2,4 ptsAides-soignants 87% 9 669 +1 279 -0,3 ptInfirmiers, sages-femmes * 87% 10 767 +1 300 -0,7 ptCoiffeurs, esthéticiens 83% 2 919 +114 -1,7 ptEmployés de la comptabilité 77% 4 604 -252 -0,1 ptEmployés de la banque et des assurances 74% 6 108 +1 241 +0,3 ptVendeurs * 72% 11 506 -1 201 +0,6 ptCaissiers, employés de libre service 72% 4 160 -184 -1,2 ptEmployés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés) * 71% 13 192 +522 +0,4 ptEmployés administratifs d'entreprise * 71% 9 632 +786 -3,8 ptsProfessionnels de l'action sociale et de l'orientation 71% 5 177 +310 -0,1 ptProfessions para-médicales 70% 5 756 +934 +0,1 ptAgents d'entretien * 70% 14 778 -1 455 -1,0 ptEmployés et opérateurs de l'informatique 70% 899 -324 -17,4 ptsTechniciens des services administratifs, comptables et financiers * 65% 8 360 -201 -1,6 ptProfessions intermédiaires administratives de la fonction publique (catégorie B et assimilés) 63% 6 976 +313 +0,9 ptTechniciens de la banque et des assurances 63% 4 364 -141 +0,9 ptEnseignants * 63% 14 786 -479 +1,4 ptOuvriers non qualifiés du textile et du cuir 61% 975 -667 +0,2 ptOuvriers qualifiés du textile et du cuir 60% 795 -257 +3,3 ptsProfessionnels de l'action culturelle, sportive et surveillants 58% 3 572 +79 +0,2 ptProfessionnels de la communication et de l'information 58% 1 934 +342 -0,5 ptEmployés et agents de maîtrise de l'hôtellerie et de la restauration 56% 2 988 +89 -0,2 ptAgents administratifs et commerciaux des transports et du tourisme 53% 1 879 +55 +4,4 ptsProfessionnels du droit (hors juristes en entreprise) 51% 702 +182 +3,0 ptsMédecins et assimilés 51% 4 271 +565 +3,6 ptsEnsemble des familles professionnelles 48% 238 890 +9 984 +0,7 pt

FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES MAJORITAIREMENT PAR LES FEMMES DANS L'ARRONDISSEMENT DE LILLE

* familles professionnelles faisant également partie des 10 familles professionnelles les plus exercées dans l’arrondissement de Lille.Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

19

Les métiers exercés plus spécifiquement par les jeunes à LilleLes jeunes de moins de 30 ans représentent 21,9% des actifs en emploi dans l’arrondissement de Lille en 2011, soit 0,9 point de moins qu’en 2006 (-1 520 jeunes en emploi).Les métiers exercés par les jeunes concernent aussi bien les domaines professionnels de la santé et de l’action sociale, culturelle et sportive, que ceux du bâtiment et des travaux publics ; du commerce ; de la gestion et de l’administration des entreprises ou de l’hôtellerie, de la restauration et de l’alimentation.Parmi les 87 familles professionnelles répertoriées, 38 ont une proportion d’actifs en emploi de moins de 30 ans supérieure à la moyenne de l’arrondissement. 5 font partis des 10 familles professionnelles les plus représentées dans l’arrondissement de Lille.Par rapport à 2006, la part des jeunes a fortement diminué dans certaines familles professionnelles (armée, police, pompiers, ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique, ouvriers non qualifiés du textile et du cuir, professionnels de l'action culturelle, sportive et surveillants), mais a augmenté dans d’autres (techniciens et cadres de l'agriculture, ouvriers non qualifiés du travail du bois et de l'ameublement, conducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics, ouvriers qualifiés de la mécanique, cadres du bâtiment et des travaux publics).


FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES PAR LES MOINS DE 30 ANS DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE


Famille professionnellePart des

jeunes en emploi

Nombre de jeunes en

emploi


nombre de jeunes en

emploi

Évolution 2006 – 2011 du poids des

jeunes en emploi

Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie et de la restauration 50% 2 665 +129 +0,8 ptCoiffeurs, esthéticiens 49% 1 718 +118 +0,5 ptVendeurs * 42% 6 667 -1 214 -2,6 ptsOuvriers non qualifiés du travail du bois et de l'ameublement 41% 280 +104 +7,9 ptsOuvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment 40% 1 298 -285 -3,9 ptsProfessionnels de l'action culturelle, sportive et surveillants 39% 2 411 -264 -5,1 ptsBouchers, charcutiers, boulangers 39% 1 255 -110 +1,7 ptCuisiniers 38% 2 197 +124 +1,0 ptOuvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, des travaux publics, du béton et de l'extraction 38% 1 563 -97 -1,0 pt

Ouvriers non qualifiés de la mécanique 37% 987 -371 +3,9 ptsCaissiers, employés de libre service 37% 2 124 -346 -4,9 ptsTechniciens de l'informatique 34% 1 541 -218 -3,9 ptsMaraîchers, jardiniers, viticulteurs 33% 846 +198 +4,6 ptsOuvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal 32% 210 -45 -2,4 ptsEmployés de la banque et des assurances 32% 2 606 +898 +5,7 ptsTechniciens et cadres de l'agriculture 32% 169 +65 +10,5 ptsProfessions para-médicales 30% 2 473 +498 +1,4 ptOuvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique 30% 172 -38 -7,0 ptsEmployés administratifs d'entreprise * 29% 3 914 +543 +0,3 ptIngénieurs de l'informatique 29% 2 662 +537 -0,3 ptOuvriers non qualifiés de la manutention 28% 3 111 -1 231 -4,5 ptsTechniciens et agents de maîtrise de l'électricité et de l'électronique 27% 378 -88 -2,7 ptsCadres du bâtiment et des travaux publics 27% 959 +527 +7,3 ptsProfessionnels de la communication et de l'information 27% 887 +111 -1,9 ptInfirmiers, sages-femmes * 26% 3 240 +378 -0,3 ptOuvriers qualifiés de la réparation automobile 26% 574 -2 +2,2 ptsTechniciens des services administratifs, comptables et financiers * 26% 3 313 +149 +1,2 ptOuvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment 26% 1 182 +149 +1,8 ptAttachés commerciaux et représentants * 26% 3 494 +62 -3,0 ptsProfessionnels des arts et des spectacles 25% 1 759 +143 -2,6 ptsEmployés de la comptabilité 25% 1 490 -220 -2,2 ptsEmployés et opérateurs de l'informatique 25% 318 -21 +0,5 ptAides-soignants 24% 2 709 +520 +1,6 ptTechniciens et agents de maîtrise de la maintenance 24% 2 173 +175 +0,3 ptAgents administratifs et commerciaux des transports et du tourisme 24% 842 -210 -4,2 ptsProfessionnels de l'action sociale et de l'orientation 22% 1 646 +102 +0,0 ptOuvriers non qualifiés des industries de process 22% 876 -446 -4,2 ptsOuvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment 22% 1 632 +152 +2,2 ptsEnsemble des familles professionnelles 22% 108 722 -1 520 -0,9 pt



Les métiers exercés plus spécifiquement par les seniors à Lille

Les seniors de 50 ans et plus représentent 23% des actifs en emploi dans l’arrondissement de Lille en 2011, soit 2,2 points de plus qu’en 2006 (soit +13 670 seniors).Les métiers exercés par les seniors concernent aussi bien les domaines professionnels des services aux particuliers et aux collectivités, que de l’administration publique ou de la gestion et de l’administration des entreprises.

Parmi les 87 familles professionnelles, 43 ont une proportion d’actifs de plus de 50 ans supérieure à la moyenne de l’arrondissement, dont 4 font parties des familles professionnelles les plus représentées dans l’arrondissement de Lille.

Par rapport à 2006, la part des seniors a fortement augmenté dans certaines familles professionnelles (ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique, ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal, ouvriers non qualifiés du travail du bois et de l'ameublement, ouvriers non qualifiés du textile et du cuir), mais a diminué dans d’autres (secrétaires de direction, cadres du bâtiment et des travaux publics, employés des services divers, techniciens et agents de maîtrise du bâtiment et des travaux publics, techniciens et cadres de l'agriculture).A noter que les métiers comportant une part importante de seniors en emploi et dont les effectifs sont en croissance voire stables ont logiquement les plus forts taux de retrait. C’est notamment le cas des cadres des services administratifs, comptables et financiers (+46% d’emplois entre 2006 et 2011) ou des cadres de la Fonction publique de catégorie A (+25%) ou des aides à domicile et aides ménagères (+25%).

FAMILLES PROFESSIONNELLES EXERCÉES PAR LES 50 ANS ET PLUS DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE

Famille professionnellePart des

seniors en emploi

Nombre de seniors en

emploi


nombre de seniors en

emploi

Évolution 2006 – 2011 du poids des seniors en

emploi

Professionnels de la politique et clergé 47% 109 -6 +3,3 ptsEmployés de maison 45% 1 179 -294 +2,2 ptsAgriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons 37% 595 -40 +5,9 ptsProfessions intermédiaires administratives de la fonction publique (catégorie B et assimilés) 35% 3 825 +751 +5,1 ptsOuvriers qualifiés du textile et du cuir 35% 457 -89 +8,2 ptsOuvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal 35% 312 -0 +4,2 ptsMédecins et assimilés 34% 2 898 +520 +1,0 ptCadres de la fonction publique (catégorie A et assimilés) 34% 4 053 +914 +0,9 ptDirigeants d'entreprise 34% 975 -357 +8,4 ptsOuvriers qualifiés de la mécanique 33% 287 +53 +3,3 ptsAides à domicile et aides ménagères 32% 2 468 +701 +6,6 ptsOuvriers qualifiés travaillant par formage de métal 32% 470 +229 +9,4 ptsOuvriers non qualifiés du textile et du cuir 32% 517 -101 +4,0 ptsAgents d'entretien * 32% 6 705 +356 +0,9 ptAssistantes maternelles 31% 2 082 +385 +4,6 ptsOuvriers qualifiés de la maintenance 31% 1 408 +87 -1,5 ptPatrons et cadres d'hôtels, cafés, restaurants 30% 761 -84 +4,9 ptsEmployés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés) * 30% 5 541 +1 070 +0,6 ptEnseignants * 29% 6 838 -242 -1,2 ptCadres de la banque et des assurances 29% 1 612 +3 +5,7 ptsSecrétaires 28% 2 130 -219 +3,0 ptsTechniciens de la banque et des assurances 28% 1 929 +128 -3,1 ptsEmployés des services divers 28% 717 +126 +16,2 ptsOuvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique 28% 142 +71 +3,9 ptsConducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics 27% 175 +95 +4,0 ptsTechniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques 27% 745 +32 -5,6 ptsSecrétaires de direction 27% 972 +388 +26,5 ptsMarins, pêcheurs, aquaculteurs 27% 44 +44 +2,8 ptsOuvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 26% 563 +60 +6,0 ptsProfessionnels du droit (hors juristes en entreprise) 26% 359 +142 +3,6 ptsArtisans et ouvriers artisanaux 26% 609 -20 +2,2 ptsOuvriers qualifiés de la réparation automobile 26% 566 -4 +12,7 ptsOuvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal 25% 164 +73 +1,9 pt


Formateurs 25% 694 +112 +5,9 ptsAgents d'exploitation des transports 24% 480 +120 -0,5 ptCadres des services administratifs, comptables et financiers * 24% 4 258 +1 284 -1,4 ptTechniciens et agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques 24% 208 -111 +2,0 ptsOuvriers qualifiés du travail du bois et de l'ameublement 24% 256 +95 +4,6 ptsOuvriers qualifiés des industries de process 24% 970 +239 +4,9 ptsCadres des transports, de la logistique et navigants de l'aviation 24% 380 +155 +4,9 ptsOuvriers des industries graphiques 24% 555 -4 +5,4 ptsOuvriers qualifiés de la manutention 24% 1 969 +328 +5,4 ptsTechniciens et agents de maîtrise des industries de process 23% 652 +169 +4,6 ptsEnsemble des familles professionnelles 23% 114 130 +13 670 +2,2 pts



La ressource humaine au regard de la structure économique

L’impact du tissu économique sur la ressource humaine employée : la méthode d’analyse

Partir du postulat que le profil de la main d’œuvre utilisée sur un territoire est conditionné par la nature des activités économiques présentes peut paraître tau-tologique. D’un certain point de vue ça l’est, ce qui ne retire rien à la pertinence d’analyser les deux dimensions conjointement ; d’autant plus que l’interaction qui s’opère entre l’activité économique et la ressource humaine est de nature complexe. L’activité économique présente sur un territoire dépend-elle de la res-source humaine disponible sur le territoire ou bien l’inverse ? Il n’y a évidemment pas de réponse unique.

L’objet de cette analyse n’est ni de répondre au lien de cause à effet entre le profil de main d’œuvre et le profil des entreprises, ni d’indiquer la nature des spécificités locales, car cela nécessiterait une analyse bien plus fine et poussée que celle-ci. L’objectif de ce modèle d’analyse est d’étu-dier l’impact du tissu économique de l’arrondissement de Lille sur la ressource humaine employée par les entreprises, et donc de savoir en quoi le tissu économique favorise ou défavorise certains métiers plutôt que d’autres.

Dans un premier temps, nous allons identifier les familles professionnelles (dé)favorisées dans l’arrondissement de Lille par rapport aux 7 grandes métropoles de comparaison (Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Rennes), et mesurer la densité du lien avec certains secteurs écono-miques.

Dans un deuxième temps, l’analyse distingue ce qui résulte de la spécialisation économique (impact du poids du secteur sur le territoire), de ce qui résulte de spécificités locales. Par exemple, l’absence relative d’entreprises de l’aéronau-tique dans l’arrondissement de Lille crée peu d’opportunités d’embauches pour des profils de métiers fortement liés à ce secteur. A l’inverse dans la Métropole de Toulouse, ce profil de main d’œuvre a plus de chance de trouver des oppor-tunités d’emploi.

Les secteurs d’activité et les domaines professionnels sur ou sous-représentés à LilleL’analyse conjointe des domaines professionnels sur-représentés ou sous-représentés dans la ressource humaine lilloise avec les secteurs d’activité sur-représentés ou sous-représentés met clairement en avant le lien existant entre les deux, et permet de mieux comprendre en quoi la spécialisation économique de l’arrondissement de Lille contribue à favoriser ou défavoriser certains métiers.

Les principaux secteurs d’activité sur-représentés dans l’arrondissement de Lille sont : l’administration publique, la santé humaine et l’action sociale, le commerce, la banque-assurance, le textile-habillement, l’industrie du bois.

A l’inverse, les principaux secteurs d’activité sous-représentés dans l’arrondis-sement de Lille sont : les biens d’équipement, la construction, l’agriculture, le transport-logistique, l’hôtellerie-restauration, les industries culturelles et créatives.

Les principaux domaines professionnels sur-représentés dans l’arrondissement de Lille sont : la gestion et de l’administration des entreprises, la banque-assurance, les transports, la logistique et le tourisme, la santé, l’action sociale, culturelle et sportive, les matériaux souples, le bois, les industries graphiques.

À l’inverse, les principaux domaines professionnels sous-représentés dans l’arrondissement de Lille sont : la mécanique et le travail des métaux, l’agriculture, la marine et la pêche, le bâtiment et les travaux publics, les études et la recherche.


SECTEURS D’ACTIVITÉ SUR/SOUS-REPRESENTÉS DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE

Secteurs d’activité

Nombre d’emplois dans

l’arrondissement de Lille

Poids dans l’arrondisse-ment de Lille

Poids moyen dans les

métropoles de comparaison

Écart du poids par rapport aux métro-

poles de com-paraison

Écart en nombre d’emplois par rapport aux


Biens d’équipement 6 750 1,4% 3,2% -1,8 pt -8 930Construction 28 650 5,8% 6,8% -1,1 pt -5 310Agriculture 2 740 0,6% 1,6% -1,1 pt -5 270Transport, logistique 25 730 5,2% 5,9% -0,7 pt -3 630Industrie automobile 610 0,1% 0,7% -0,6 pt -2 890Tertiaire à forte valeur ajoutée 38 630 7,8% 8,3% -0,5 pt -2 680Hôtellerie, restauration 15 280 3,1% 3,4% -0,3 pt -1 730Industries culturelles et créatives 5 670 1,1% 1,5% -0,3 pt -1 720Métallurgie, sidérurgie 3 590 0,7% 1,1% -0,3 pt -1 710Autres activités de services 19 970 4,0% 4,3% -0,3 pt -1 460Energie, eau 6 600 1,3% 1,6% -0,3 pt -1 370Produits minéraux et extraction 1 060 0,2% 0,4% -0,2 pt -910Biens de consommation 5 570 1,1% 1,3% -0,2 pt -850Agroalimentaire 8 360 1,7% 1,8% -0,1 pt -650Chimie, pharmacie 6 710 1,4% 1,5% -0,1 pt -550Activités de services administratifs et de soutien 27 910 5,6% 5,5% +0,2 pt +810Technologies de l’information et de la communication 15 990 3,2% 3,0% +0,2 pt +890Bois 4 280 0,9% 0,6% +0,3 pt +1 460Textile, habillement 5 190 1,0% 0,3% +0,7 pt +3 530Banque, assurance 24 830 5,0% 3,8% +1,2 pt +5 910Commerce 75 870 15,3% 12,9% +2,4 pts +11 960Administration publique, santé humaine, action sociale 166 230 33,5% 30,5% +3,0 pts +15 090

Note de lecture : Le secteur d’activité « Administration publique, santé humaine, action sociale » emploie 166 230 actifs dans l’arrondissement de Lille en 2011, soit 33,5% des actifs du territoire. Si le poids du secteur d’activité « Administration publique, santé humaine, action sociale » dans l’arrondissement de Lille était équivalent au poids moyen observé dans les métropoles de comparaison (30,5%), l’arrondissement de Lille comptabiliserait 15 090 emplois de moins qu’actuellement.

Domaines professionnels

Nombre d’em-plois dans l’ar-rondissement

de Lille

Poids dans l’arrondisse-ment de Lille

Poids moyen dans les


Écart du poids par rapport aux métropoles de comparaison

Écart en nombre d’emplois par rapport aux


Mécanique, travail des métaux 9 290 1,9% 3,1% -1,2 pt -5 860Agriculture, marine, pêche 4 880 1,0% 2,1% -1,1 pt -5 500Bâtiment, travaux publics 31 340 6,3% 7,4% -1,1 pt -5 330Etudes et recherche 4 000 0,8% 1,9% -1,1 pt -5 230Maintenance 15 900 3,2% 3,7% -0,5 pt -2 310Hôtellerie, restauration, alimentation 16 820 3,4% 3,8% -0,5 pt -2 240Electricité, électronique 2 470 0,5% 0,8% -0,3 pt -1 640Ingénieurs et cadres de l’industrie 6 550 1,3% 1,5% -0,2 pt -920Industries de process 10 750 2,2% 2,3% -0,2 pt -790Politique, religion 230 0,0% 0,1% -0,0 pt -170Artisanat 2 370 0,5% 0,5% +0,0 pt +80Communication, information, art et spectacle 10 240 2,1% 1,9% +0,2 pt +900Informatique et télécommunications 15 130 3,0% 2,8% +0,2 pt +1 210Commerce 57 050 11,5% 11,2% +0,3 pt +1 330Services aux particuliers et aux collectivités 47 830 9,6% 9,4% +0,3 pt +1 360Administration publique, professions juridiques, armée et police 49 200 9,9% 9,6% +0,3 pt +1 730Enseignement, formation 26 210 5,3% 4,8% +0,5 pt +2 520Matériaux souples, bois, industries graphiques 7 880 1,6% 0,9% +0,6 pt +3 180Santé, action sociale, culturelle et sportive 53 570 10,8% 10,1% +0,7 pt +3 620Transports, logistique et tourisme 39 800 8,0% 7,3% +0,7 pt +3 720Banque et assurances 20 720 4,2% 3,2% +1,0 pt +4 730Gestion, administration des entreprises 64 020 12,9% 11,8% +1,1 pt +5 600

Note de lecture : Le domaine professionnel « Mécanique, travail des métaux » emploie 9 290 actifs dans l’arrondissement de Lille en 2011, soit 1,9% des actifs du territoire. Si le poids du domaine professionnel « Mécanique, travail des métaux » dans l’arrondissement de Lille était équivalent au poids moyen observé dans les métropoles de comparaison (3,1%), l’arron-dissement de Lille comptabiliserait 5 860 emplois de plus qu’actuellement.Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

DOMAINES PROFESSIONNELS SUR/SOUS-REPRESENTES DANS L’ARRONDISSEMENT DE LILLE


L’impact du secteur administration publique, santé humaine et action sociale sur la ressource humaine à Lille

166 230 emplois, soit 34% des actifs en emploiLes activités liées au secteur public1 emploient 33,5% des actifs dans l’arrondis-sement de Lille, soit 166 230 actifs en emploi.Pour autant, parmi les grandes métropoles françaises étudiées, l’arrondisse-ment de Lille n’est pas la métropole où ce secteur pèse le plus puisque, dans celle de Marseille, il emploie 35% des actifs. Dans les métropoles de Bordeaux, Toulouse, Rennes et Strasbourg, cette proportion oscille entre 30% et 32%. Dans les métropoles de Nantes et Lyon, ce secteur emploie moins de 29% des actifs.

À structure économique comparable, Lille compte plusd’emplois dans le secteur publicSi l’écart par rapport à la moyenne des métropoles de comparaison représente l’équivalent de 15 090 emplois supplémentaires dans l’arrondissement de Lille, ce chiffre oscille entre -7 240 par rapport à la métropole de Marseille et +28 910 par rapport à la métropole de Lyon (soit l’équivalent du nombre d’emplois du secteur de la construction dans l’arrondissement de Lille).

Le poids du secteur favorise un certain nombre de familles professionnelles qui lui sont intimement liésLa sur-représentation du secteur public contribue donc à favoriser le recru-tement de familles professionnelles qui sont caractéristiques du secteur (ces familles sont recrutées dans au moins 75% des cas au sein de ce secteur) : la santé humaine (aides-soignants, infirmiers, sages-femmes), l’action sociale, culturelle et sportive (professionnels de l’action sociale, de l’orientation, de l’action culturelle et sportive, surveillants), l’administration publique (employés administratifs, professions intermédiaires et cadres de la fonction publique) et l’enseignement.

Pour la plupart de ces métiers, leur sur-nombre par rapport aux métropoles de comparaison s’explique majoritairement par le poids du secteur dans l’arron-dissement.

Des familles professionnelles sont sur-représentées dufait de spécificités localesCertaines familles professionnelles affichent un nombre plus élevé d’emplois du fait de spécificités locales. C’est le cas notamment des professionnels de l’action sociale et de l’orientation (à périmètre équivalent, ce sont plus de 900 emplois supplémentaires par rapport aux métropoles de comparaison), des profession-nels de l’action culturelle, sportive et des surveillants (+600 emplois).

Mécaniquement, certaines familles professionnelles apparaissent relativement moins présentesC’est le cas notamment des métiers de l’armée, de la police et des pompiers (-1 300 emplois), mais également des assistantes maternelles (-1 500), des aides à domicile et des aides-ménagères (-1 000).

Les enseignements

Comme indiqué précédemment, la plupart des familles professionnelles sur-représentées sont étroitement liées au secteur public.L’avantage de ces emplois est qu’ils sont pour la plupart protégés de la concurrence du marché.L’inconvénient est que leur pérennité dépend notamment de décisions gou-vernementales sur lesquelles le territoire n’a pas de réelle prise.L’importance du risque et l’ampleur de l’impact sur le territoire sont à évaluer et anticiper.

1 Même si cette définition n’est pas exacte, les activités liées à l’administration publique, la santé humaine et l’action sociale sont résumés sous le terme de secteur public afin de ne pas alourdir le texte.


PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTÉES DANS LE SECTEUR PUBLIC

Les bulles pleines caractérisent les familles professionnelles sur-représentées, les bulles hachurées les familles professionnelles sous-représentées

Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 3 060 enseignants de plus dans le secteur public en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une partie du « sur-emploi » de ce domaine professionnel s’explique par une sur-représentation du secteur public dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (+1 940 emplois) et une autre partie s’explique par un plus fort recours à ce domaine professionnel (+1 130 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

-2 500

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Ecar

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cale

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Ecart lié au poids du secteur

-2 500

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Enseignants Employés administratifs de la fonction publique

Professions intermédiaires administratives de la fonction publique Professionnels de l’action sociale et de l’orientation

Cadres de la fonction publique Infirmiers, sages-femmes

Professionnels de l’action culturelle, sportive et surveillants Aides-soignants

Médecins et assimilés Professions para-médicales

Employés administratifs d’entreprise Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

Cadres des services administratifs, comptables et financiers Employés de la comptabilité

Secrétaires Secrétaires de direction

Dirigeants d’entreprise Professionnels du droit

Personnels d'études et de recherche Formateurs

Aides à domicile et aides ménagères Armée, police, pompiers



L’impact du secteur du commerce sur la ressource humaine à Lille

76 000 emplois, soit 15% des actifs en emploiLe secteur du commerce emploie dans l’arrondissement de Lille près de 76 000 emplois, soit 15,3% de la population active occupée.

Il s’agit du poids le plus important observé au sein des métropoles de comparai-son. Le plus faible poids du commerce s’observe dans la métropole de Toulouse (11,8%), le plus fort (après l’arrondissement de Lille) dans celle de Strasbourg (14%).

À structure économique comparable, Lille compte plus d’emplois dans le secteur du commerceAinsi, si l’écart par rapport à la moyenne des métropoles de comparaison repré-sente l’équivalent de 11 960 emplois supplémentaires dans l’arrondissement de Lille, ce chiffre oscille entre +6 330 par rapport à la métropole de Strasbourg et +17 100 par rapport à la métropole de Toulouse.

Des familles professionnelles caractéristiques du secteur sont sur-représentées du fait de l’importance du secteur mais surtout de spécificités localesL’analyse des familles professionnelles présentant les plus gros écarts vis-à-vis de la moyenne des métropoles de comparaison fait ressortir les spécificités de l’arrondissement de Lille dans les activités de commerce.

Le domaine professionnel qui se distingue le plus n’est pas celui du commerce mais celui de la gestion et de l’administration des entreprises, ainsi que celui du transport et de la logistique.

Le « sur-emploi » observé dans les domaines professionnels de la gestion et de l’administration des entreprises, ainsi que du transport et de la logistique relève davantage de spécificités locales que du poids du commerce. Autrement dit, la structure des entreprises du commerce en termes de profil de ressources humaines se distingue notablement du profil employé dans les métropoles de comparaison.

Ce constat n’est pas surprenant dans la mesure où l’arrondissement de Lille héberge sur son territoire les plus grands sièges de la distribution et de la vente à distance. Or, ces activités de siège recrutent davantage de fonctions supports (gestion, administration des entreprises, encadrement commercial, support informatique). De même, les activités de transport et de logistique sont étroitement liées aux activités des distributeurs et de la vente à distance.

Les enseignements

La métropole marchande impacte la structure de la ressource humaine du territoire non pas sur les métiers du commerce mais plutôt sur les métiers liés à la gestion, au transport et à la logistique ainsi que ceux liés à l’infor-matique et aux télécommunications.Les mutations de la grande distribution et de la vente à distance impactent donc les métiers supports de l’économie de demain (TIC, logistique, orga-nisation).L’accompagnement des mutations de la métropole marchande est un enjeu important pour l’activité en elle-même, mais également pour tout le territoire. Les mutations de ces activités favorisent le développement des métiers de demain et affirment les spécificités locales.


PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTÉES DANS LE COMMERCE


Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 2 420 ouvriers non qualifiés de la manutention de plus dans le secteur du commerce en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une faible partie du « sur-emploi » de cette famille professionnelle s’explique par une sur-représentation du secteur du commerce dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (+380 emplois) et une grande partie s’explique par un plus fort recours à cette famille professionnelle (+2 040 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

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Ouvriers non qualifiés de la manutention Cadres commerciaux et techni-commerciaux

Employés administratifs d’entreprise Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

Cadres des services administratifs, comptables et financiers Vendeurs

Ingénieurs de l’informatique Ouvriers qualifiés de la manutention

Employés et opérateurs de l’informatique Secrétaires

Conducteurs de véhicules Employés de la comptabilité

Cadres des transports, de la logistique et navigants de l’aviation Techniciens de l’informatique

Secrétaires de direction Caissiers, employés de libre-service

Agents d’exploitation des transports Agents administratifs et commerciauxdes transports et du tourisme

Dirigeants d’entreprise Maitrise des magasins et intermédiaires du commerce



L’impact du secteur de la banque-assurance sur la ressource humaine à Lille

24 830 emplois, soit 5% des actifs en emploiAvec 24 830 emplois, le secteur de la banque-assurance représente 5% des actifs en emploi de l’arrondissement de Lille, soit le poids le plus élevé observé parmi les métropoles étudiées. Si les métropoles de Strasbourg (4,6%), Nantes (4,4%) et Bordeaux (4,3%) enregistrent un poids relativement proche, le secteur banque-assurance tient une place moindre dans l’économie toulousaine (2,9%).

À structure économique comparable, Lille compte plus d’emplois dans le secteur de la banque-assuranceAinsi, si l’écart par rapport à la moyenne des métropoles de comparaison repré-sente l’équivalent de 4 730 emplois supplémentaires dans l’arrondissement de Lille, ce chiffre oscille entre +1 800 par rapport à la métropole de Strasbourg et +10 700 par rapport à la métropole de Toulouse.

Des familles professionnelles caractéristiques du secteur sont sur-représentées du fait de l’importance du secteurLes écarts les plus importants concernent les métiers de la banque-assurance, principalement les employés, techniciens et cadres de la banque et des assu-rances. Dans plus de 70% des cas, ces métiers sont exercés par le secteur.

Si le poids du secteur favorise la plus forte présence de ces familles profession-nelles dans l’arrondissement de Lille, le poids des techniciens et des cadres au sein du secteur reste en retrait par rapport aux métropoles de comparaison. Ce décallage s'observe par rapport à toutes les métropoles à l'exception de celle de Nantes.

Des familles professionnelles caractéristiques du secteur sont sur-représentées du fait de spécificités localesLa famille professionnelle des employés de la banque et des assurances bénéficie, outre du poids du secteur, de spécificités locales qui favorisent leur présence sur le territoire. Cela peut traduire un positionnement à moins forte valeur ajoutée des activités de banque-assurance du territoire.Ce constat vaut également pour la famille des ingénieurs et techniciens infor-matiques.

Les enseignements

La main d’œuvre employée dans le secteur banque-assurance caractérise une filière « régionale » (les instances dirigeantes des grands groupes se concentrant à Paris). La métropole est cependant le siège des fondateurs du crédit à la consommation.Le positionnement local de ces activités apparaît à moins forte valeur ajoutée.L’enjeu est probablement la recherche de montée en gamme de l’activité et des métiers qui la composent.


PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTEES DANS LE SECTEUR BANQUE-ASSURANCE

Les bulles pleines caractérisent les familles professionnelles sur-représentées

Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 2 240 employés de la banque et des assurances de plus dans le secteur de la banque et des assurances en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une partie du « suremploi » de cette famille professionnelle s’explique par une surreprésentation du secteur de la banque et des assurances dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (+1 180 emplois), et une autre partie s’explique par un plus fort recours à cette famille professionnelle (+1 060 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

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Employés de la banque et des assurances Techniciens de la banque et des assurances

Cadres de la banque et des assurances Cadres des services administratifs, comptables et financiers

Ingénieurs de l'informatique Techniciens de l'informatique

Techniciens des services administratifs, comptables et financiers Employés de la comptabilité

Employés administratifs d'entreprise Employés et opérateurs de l'informatique

Secrétaires Dirigeants d'entreprise

Secrétaires de direction


L’impact du secteur de l’industrie sur la ressource humaine à Lille

49 000 emplois, soit 10% des actifs en emploiAvec un peu moins de 49 000 emplois, l’industrie ne représente plus que 9,8% des emplois de l’arrondissement de Lille. Hormis, la métropole de Marseille, c'est le poids le plus bas observé au sein des grandes métropoles françaises.

À structure économique comparable, Lille compte moins d’emplois dans le secteur de l’industrieAinsi, si l’écart par rapport à la moyenne des métropoles de comparaison repré-sente l’équivalent de 12 870 emplois en moins dans l’arrondissement de Lille, ce chiffre oscille entre +1 760 emplois par rapport à la métropole de Marseille et -24 300 emplois par rapport à la métropole de Lyon.Seules les branches du textile-habillement et du bois sont sur-représentées dans l’arrondissement de Lille par rapport aux métropoles de comparaison.À l’opposé, la branche des biens d’équipement est très largement sous-repré-sentée dans l’arrondissement de Lille par rapport aux métropoles de comparai-son. Traduit en emplois, l’arrondissement de Lille accuse un retard s’élevant à près de 9 000 emplois dans cette seule branche.

Les enseignements

La politique de recrutement des entreprises industrielles de l’arrondissement de Lille peut traduire ou générer un positionnement marché à moins forte valeur ajoutée. Celui-ci les rend plus vulnérables et peut conduire, à terme, à un renforcement de la désindustrialisation du territoire.Un autre élément peut laisser penser que l’industrie lilloise est peu « conquérante » : l’absence relative de fonctions supports et commerciales. En effet, les fonctions supports sont, tout comme les fonctions commer-ciales, essentielles à l’expansion d’une entreprise.Les enjeux pour le territoire sont la montée en gamme de l’industrie vers les marchés porteurs (santé, sport..), la relocalisation de certaines activités industrielles et l’acquisition de nouvelles compétences pour la ressource humaine.

Branches industrielles Écart en nombre d’emplois

Biens d’équipement -8 930Industrie automobile -2 890Métallurgie – sidérurgie -1 710Energie - eau -1 370Produits minéraux et extraction -910Biens de consommation -850Agro-alimentaire -650Chimie- pharmacie -550Bois +1 460Textile – habillement +3 530Ensemble Industrie -12 870

Des familles professionnelles caractéristiques des indus-tries présentes dans l’arrondissement de LilleLes industries lilloises (le textile-habillement, le bois, l’imprimerie) contribuent encore à favoriser l’emploi d’un certain nombre de familles professionnelles : les ouvriers du textile, du bois et de l’ameublement, ainsi que des industries graphiques.

Et des familles professionnelles spécifiques à l’industrie localeSigne peut-être d’une désindustrialisation plus forte encore qu’il n’y paraît, l’autre domaine professionnel sur-représenté dans l’arrondissement de Lille relève des métiers du transport et de la logistique.

L’hypothèse sous-jacente et connue repose sur le fait qu’un certain nombre de fleurons du textile métropolitain assurent la distribution de leurs produits mais ne les produisent plus sur le territoire. Ceci expliquerait que le secteur favorise les métiers liés au transport et à la logistique, davantage que dans les autres métropoles.

Mais une majorité de métiers industriels sous-représen-tés du fait de l’absence relative d’industries surle territoireLa plupart des domaines et des familles professionnelles caractéristiques de l’industrie sont sous-représentés dans l’arrondissement de Lille par rapport aux métropoles de comparaison principalement du fait de la sous-représentation du secteur industriel.

Le domaine professionnel de la mécanique et du travail des métaux est de loin le plus emblématique. Celui-ci pâtit très largement de l’absence relative d’indus-tries des biens d’équipement (-2 360 emplois) et de métallurgie-sidérurgie (-720 emplois) dans l’arrondissement de Lille.

Le domaine des études et de la recherche est également fortement impacté : l’absence relative d’industries de biens d’équipement génère «mécaniquement» un déficit de 940 emplois dans le domaine des études et de la recherche dans l’arrondissement de Lille par rapport aux métropoles de comparaison.

Et des fonctions stratégiques sous-représentées dans l’industrie localeAu-delà du déficit structurel d’industrie dans l’arrondissement de Lille, les entre-prises présentes ont tendance à recruter moins de personnels d’études et de recherche (-1 170 emplois) ; d’ingénieurs et de cadres techniques de l’industrie (-310 emplois) que les métropoles de comparaison.

Note de lecture : Si le poids de la branche « Biens d’équipement » dans l’arrondissement de Lille était équivalent au poids moyen des métropoles de comparaison, l’arrondisse-ment de Lille comptabiliserait 8 930 emplois de plus qu’actuellement.Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM


PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTÉES DANS L’INDUSTRIE


Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 1 130 ouvriers non qualifiés du textile et du cuir de plus dans le secteur de l’industrie en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une partie du « sur-emploi » de cette famille professionnelle s’explique par une sur-représentation du secteur de l’industrie dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (+490 emplois), et une autre partie s’explique par un plus fort recours à cette famille professionnelle (+650 emplois). A l’inverse, l’arrondissement de Lille emploie 2 520 personnels d’études et de recherche de moins dans le secteur de l’industrie en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une partie du « sous-emploi » de cette famille professionnelle s’explique par une sous-représentation du secteur de l’industrie dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (-1 350 emplois) et une autre partie s’explique par un plus faible recours à cette famille professionnelle (-1 170 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

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Ouvriers non qualifiés du textile et du cuirOuvriers des industries graphiquesOuvriers non qualifiés de la manutentionOuvriers qualifiés du textile et du cuirTechniciens et agents de maitrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiquesOuvriers qualifiés de la manutentionConducteurs de véhiculesOuvriers non qualifiés du travail du bois et de l'ameublementEmployés administratifs d'entrepriseAgents administratifs et commerciaux des transports et du tourismeCaissiers, employés de libre-serviceOuvriers qualifiés de la réparation automobileCadres des transports, de la logistique et navigants de l'aviationAgents d'exploitation des transportsOuvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métalDirigeants d'entrepriseOuvriers qualifiés du travail du bois et de l'ameublementSecrétaires de directionOuvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électroniqueOuvriers non qualifiés travaillant par formage de métalOuvriers qualifiés travaillant par formage de métalEmployés de la comptabilitéSecrétairesMaitrise des magasins et intermédiaires du commerceVendeursOuvriers qualifiés de l'électricité et de l'électroniqueOuvriers qualifiés de la maintenanceTechniciens des services administratifs, comptables et financiersAttachés commerciaux et représentantsTechniciens et agents de maitrise de l'électricité et de l'électroniqueCadres commerciaux et technico-commerciauxTechniciens et agents de maitrise de la maintenanceCadres des services administratifs, comptables et financiersOuvriers non qualifiés de la mécaniqueOuvriers qualifiés de la mécaniqueIngénieurs et cadres techniques de l'industrieTechniciens et agents de maitrise des industries mécaniquesPersonnels d'études et de recherche


L’impact du secteur de la construction sur la ressource humaine à Lille

28 650 emplois, soit 6% des actifs en emploiLe secteur de la construction dans l’arrondissement de Lille génère près de 28 650 emplois, soit 5,8% des emplois.En moyenne dans les métropoles de comparaison, le poids de ce secteur se situe autour de 6,4%, même si la métropole de Strasbourg (5,7%) est encore plus en retrait que l’arrondissement de Lille.

À structure économique comparable, Lille compte moins d’emplois dans le secteur de la constructionL’écart par rapport à la moyenne des métropoles de comparaison représente l’équivalent de 5 310 emplois en moins dans l’arrondissement de Lille, ce chiffre oscille entre -3 300 par rapport à la métropole de Marseille et -9 000 par rapport à la métropole de Nantes.

Des familles professionnelles caractéristiques du sec-teur sont sous-représentées en raison du faible poids de l’activitéLes métiers qui pâtissent de la faiblesse du secteur dans l’arrondissement de Lille sont, pour la plupart d’entre eux, des métiers propres à la construction : ouvriers du gros œuvre et du second œuvre, techniciens et agents de maîtrise du BTP.

Des familles professionnelles caractéristiques du secteur sont sur-représentées du fait de spécificités localesEn revanche, en dépit de cette sous-représentation quasi générale des métiers de la construction, le nombre de cadres du BTP est supérieur à la moyenne des métropoles de comparaison. La présence locale de groupes liés à la construc-tion peut expliquer cet état de fait.

Les enseignements

Le secteur de la construction est structurellement moins présent dans la métropole de Lille que dans les métropoles de comparaison.La transition énergétique en matière d’habitat et de bâtiment ; l’évolution des besoins de logements et leur rénovation impacteront forcément le secteur de la construction.Les marges de développement sont importantes au regard des autres métropoles et de la présence sur le territoire de grands groupes de la construction susceptibles de structurer l’activité.


PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTÉES DANS LA CONSTRUCTION


Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 1 510 ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment de moins dans le secteur de la construction en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une grande partie du « sous-emploi » de cette famille professionnelle s’explique par une sous-représentation du secteur de la construction dans l’arron-dissement par rapport aux métropoles de comparaison (-1 120 emplois), et une plus faible partie s’explique par un plus faible recours à cette famille professionnelle (-390 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

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Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction Cadres du bâtiment et des travaux publics

Cadres des services administratifs, comptables et financiers Secrétaires de direction

Techniciens des services administratifs, comptables et financiers Dirigeants d'entreprise

Employés administratifs d'entreprise Secrétaires

Conducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics Employés de la comptabilité

Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment Techniciens et agents de maitrise du bâtiment et des travaux publics

Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, des travauxpublics, du béton et de l'extraction



L’impact du secteur de l’agriculture sur la ressource humaine à Lille

2 740 emplois, soit 1% des actifs en emploiDans l’arrondissement de Lille, 2 740 personnes travaillent dans le secteur agricole, soit 0,6% des emplois.Ainsi, l’arrondissement de Lille se situe au même niveau que les métropoles de Strasbourg et de Lyon (respectivement 0,6% et 0,7%). La métropole de Marseille apparaît comme la métropole la moins agricole avec 0,3% de ses emplois ; celles de Nantes (2,5%), Rennes (3,2%) et Bordeaux (3,3%) sont de loin les métropoles les plus investies dans le secteur.

À structure économique comparable, Lille compte moins d’emplois dans le secteur de l’agricultureEn moyenne donc, l’arrondissement de Lille enregistre un déficit dans ce secteur équivalent à 5 270 emplois. Dans le détail, ce chiffre oscille entre -400 et -600 emplois par rapport aux métropoles de Strasbourg et Lyon et -13 000 emplois par rapport à celles de Rennes et Bordeaux.

Des familles professionnelles caractéristiques du sec-teur sont sous-représentées du fait de l’importance du secteurL’impact de la sous-représentation de l’agriculture dans l’arrondissement de Lille se traduit essentiellement par la sous-représentation des métiers du domaine agricole : agriculteurs, éleveurs, maraîchers, pêcheurs...En outre, l’analyse de la structure du secteur en termes de ressources humaines ne laisse pas apparaître de différence significative.

PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTÉES DANS L'AGRICULTURE


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Dirigeants d’entreprise Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

Secrétaires Cadres des services administratifs, comptables et financiers

Employés administratifs d’entreprise Employés de la comptabilité

Marins, pêcheurs, aquaculteurs Techniciens et cadres de l’agriculture

Maraîchers, jardiniers, viticulteurs Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons

Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 2 560 Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons de moins dans le secteur l’agriculture en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. La majorité du « sous-emploi » de cette famille professionnelle s’explique par une sous-représentation du secteur de l’agriculture dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (-2 450 emplois) et une très faible partie s’explique par un plus faible recours à cette famille professionnelle (-110 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

Les enseignements

Parmi les métropoles retenues, certaines sont très agricoles. Les résultats sont biaisés.Néanmoins, la diversification des marchés (allant du tourisme vert à l'agri-culture, santé), reste un enjeu important.


Zoom : l’impact de la filière tertiaire à forte valeur ajoutée sur la ressource humaine à Lille

38 630 emplois, soit 8% des actifs en emploiLa filière tertiaire à forte valeur ajoutée regroupe les activités immobilières, juridiques et comptables, les activités des sièges sociaux, le conseil de gestion, les activités d’architecture et d’ingénierie, de contrôle et d’analyses techniques, la recherche et le développement scientifique, la publicité et les études de marché, les autres activités spécialisées, scientifiques et techniques, ainsi que les activités vétérinaires.

Avec 38 630 emplois, la filière tertiaire à forte valeur ajoutée représente 7,8% des actifs en emploi de l’arrondissement de Lille.

Le poids de la filière tertiaire à forte valeur ajoutée dans l’arrondissement de Lille est équivalent à celui observé dans les métropoles de Marseille et Strasbourg (7,7%). Il est supérieur à ceux des métropoles de Rennes (6,9%), Nantes (7%) et Bordeaux (7,1%) mais reste bien en deçà de ceux des métropoles de Lyon (9,2%) et Toulouse (10,8%).

À structure économique comparable, Lille compte moins d’emplois dans la filière tertiaire à forte valeur ajoutéeAinsi, si l’écart par rapport à la moyenne des métropoles de comparaison représente l’équivalent de 2 680 emplois de moins dans l’arrondissement de Lille, ce chiffre oscille entre +4 600 emplois par rapport à la métropole de Rennes, et -15 100 par rapport à la métropole de Toulouse.

Peu de familles professionnelles caractéristiques de la filière sont sur-représentéesLes métiers de la gestion et de l’administration des entreprises, principalement les techniciens et cadres des services administratifs, comptables et financiers ainsi que les employés administratifs d'entreprise, bénéficient uniquement de spécificités locales.

Des familles professionnelles caractéristiques de la filière sont sous-représentées du fait de spécificités localesAu-delà du déficit structurel de la filière tertiaire à forte valeur ajoutée dans l’arrondissement de Lille, les entreprises présentes ont tendance à recruter moins de personnels d’études et de recherche (-2 070 emplois dont 1 840 emplois du fait d’un recours moindre des entreprises de la filière) et, dans une moindre mesure, de cadres du bâtiment et des travaux publics (-870 emplois) ainsi que de techniciens et agents de maîtrise de la maintenance (-580 emplois) que les métropoles de comparaison.

Les enseignementsLa main d’œuvre employée dans la filière tertiaire à forte valeur ajoutée montre un recours trop faible des entreprises aux métiers de la recherche et du déve-loppement, freinant la conquête de nouveaux marchés.


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PRINCIPALES FAMILLES PROFESSIONNELLES SUR/SOUS-REPRESENTÉES DANS LA FILIÈRE TERTIAIRE À FORTE VALEUR AJOUTÉE


Note de lecture : L’arrondissement de Lille emploie 2 070 personnels d’études et de recherche de moins dans la filière tertiaire à forte valeur ajoutée en 2011 qu’en moyenne dans les métropoles de comparaison. Une petite partie du « sous-emploi » de cette famille professionnelle s’explique par une sous-représentation de la filière tertiaire à forte valeur ajoutée dans l’arrondissement par rapport aux métropoles de comparaison (-230 emplois) et une grande partie s’explique par un moins fort recours à cette famille professionnelle au sein de la filière (-1 840 emplois).Source : INSEE – RP2011 / Traitement : OPELM

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Cadres des services administratifs, comptables et financiers Employés administratifs d'entreprise

Professionnels des arts et des spectacles Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

Techniciens et agents de maîtrise de l'électricité et de l'électronique Employés de la comptabilité

Techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques Professionnels du droit (hors juristes en entreprise)

Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance Cadres du bâtiment et des travaux publics



L’insertion des diplômés de l’Université de Lille

Depuis la mise en place du LMD (Licence Master Doctorat) en France, l’inser-tion professionnelle des diplômés intervient essentiellement sur trois niveaux majeurs de diplômes : la licence et plus particulièrement la licence profession-nelle, le master, le doctorat.

Ces premiers résultats harmonisés et mis en commun concernent les diplômés de licence professionnelle et de master..

Quelques éléments sur la démarche

L’offre de formation des 3 universités lilloises (Lille 1 Sciences et Technologies, Lille 2 Droit et Santé, Lille 3 Sciences Humaines et Sociales) couvre la palette des disciplines universitaires. Elle est composée de masters indifférenciés ; les parcours « recherche » ne se distinguent plus des parcours « professionnels ».

Les trois universités lilloises se sont engagées dans un processus de fusion (au 1er janvier 2018). Sans attendre la fusion, les observatoires des 3 établissements ont proposé de commencer à travailler en com-mun pour produire quelques points de repères chiffrés de la réalité de la future Université de Lille.

Notamment, chacun des 3 observatoires mène depuis de nom-breuses années des enquêtes d’insertion professionnelle et de suivi de leurs diplômés.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a déci-dé, à partir de 2009, d’harmoniser les pratiques au sein des observa-toires des établissements et d’établir un questionnaire commun pour les diplômés de master et de licence professionnelle, avec également une date d’interrogation et un choix de la population à enquêter qui soient communs à l’ensemble des universités en France.

Ce cadre a permis aux 3 observatoires lillois, sans attendre la fusion de 2018, de produire deux premières publications sur l’insertion pro-fessionnelle des diplômés de l'Université de Lille en utilisant la partie commune des résultats de l’enquête réalisée au 1er décembre 2014.

L’insertion des diplômés de masterUn peu de méthodologieLes résultats présentés concernent les diplômés en formation initiale de la pro-motion 2012 de nationalité française ou les étrangers ayant eu un baccalauréat français.Les diplômés ont été interrogés sur leur situation au 1er décembre 2014, soit un peu plus de 2 ans après leur diplôme par le biais d’un questionnaire télépho-nique ou en ligne. Le taux de réponse global est de 83%.La population est composée de 2 969 diplômés de Master (Bac+5) à l’Université de Lille (Lille 1, Lille 2 et Lille 3) en formation initiale en 2012, français et étran-gers ayant un baccalauréat français, répartie dans les spécialités suivantes : 45% en Droit Economie Gestion (droit, sciences politiques, sciences écono-miques, gestion), 30% en Lettres, Arts, Langues (sciences du langage, langues), SHS (Sciences Humaines et Sociales), 19% en Sciences (sciences fondamentales et applications, sciences de la nature, de la vie et de l’univers, sciences et techniques des activités physiques et sportives), 6% en Santé (médecine, pharmacie).

Quelques éléments sur la population des diplômés de MasterPour cette promotion, le taux de féminisation des diplômés de master est de 59%, surtout en Lettres, Arts, Langues et SHS (74%). Le taux est de 37% en Sciences. 39% sont issus d’un milieu social favorisé (cadres et professions intellectuelles supérieures) et 30% sont enfants d’employés et ouvriers.62% des diplômés sont issus de la région Nord - Pas de Calais (47% du Nord et 15% du Pas de Calais), 7% de Picardie, 5% d’Ile de France et 26% du reste de la France. À noter que seulement 41% des diplômés de Pharmacie et 47% des diplômés de Langues sont originaires de la région Nord - Pas de Calais.

90% des diplômés de Master sont insérés professionnel-lement deux ans après l’obtention de leur diplômeParmi les diplômés en formation initiale, 81% sont en emploi lors de l’enquête, 9% en recherche d’emploi et 9% sont toujours en études. Ces situations varient fortement selon les filières notamment la poursuite d’études qui est essentielle-ment le fait de diplômés de Sciences (27% des diplômés d’un master Sciences de la nature, de la vie et de l’univers sont encore en études lors de l’enquête) ; il s’agit essentiellement de poursuite en doctorat.Parmi les diplômés en recherche d’emploi, 10% n’ont jamais exercé d’emploi depuis leur diplôme ce qui correspond à 0,9% de l’ensemble de la population des diplômés (27 personnes).Au 1er décembre 2014, 74% des diplômés de l’Université de Lille sont en emploi stable, dont 62% en CDI, 8% sont fonctionnaires et 4% sont indépendants ou exercent en profession libérale.


Spécialités En emploi En recherche d’emploi En études Autre Taux

d’insertionTaux de

chômageTaux d’emploi

stableDroit Économie Gestion 84% 8% 7% 1% 91% 9% 83%Lettres Arts Langues SHS* 82% 12% 5% 1% 88% 12% 59%Sciences 70% 9% 20% 1% 89% 11% 75%Santé 90% 4% 5% 1% 96% 4% 85%Total Université de Lille 81% 9% 9% 1% 90% 10% 74%

* SHS : Sciences Humaines et Sociales

Spécialités Cadres Professions intermédiaires

Employés / Ouvriers

Droit Économie Gestion 59% 37% 4%Lettres Arts Langues SHS 53% 32% 15%Sciences 66% 28% 6%Santé 76% 23% 1%Total Université de Lille 60% 33% 7%

CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités Privé Public AssociatifDroit Économie Gestion 73% 20% 7%Lettres Arts Langues SHS 45% 37% 18%Sciences 73% 19% 8%Santé 56% 31% 13%Total Université de Lille 63% 26% 11%

SECTEUR EMPLOYEUR DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

SITUATION PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

60% des diplômés de Master sont cadres60% des diplômés sont dans un emploi de cadre ce qui correspond au niveau de qualification visé par ce diplôme, 33% ont un emploi de niveau "professions intermédiaires" et 7% sont employés.

Au sein du domaine des Sciences, c’est dans les sciences fondamentales et applications que la part de cadres est la plus élevée (86%), notamment dans des filières comme l’informatique.La stabilité de l’emploi joue sur le statut cadre : 66% des diplômés en emploi stable sont cadres contre 40% des diplômés en contrat à durée déterminé.

63% des diplômés de Master sont en poste dans le sec-teur privéPour ceux qui travaillent dans le secteur privé, 57% sont dans une entreprise, 3% sont leur propre employeur, 3% travaillent pour un indépendant ou une per-sonne exerçant une activité libérale ; le secteur public regroupe 26% des jeunes diplômés et les associations, 11%.

Au sein du domaine des Sciences, c’est en Sciences Fondamentales et Applications que la part du secteur privé est la plus forte (87%), alors que le secteur public est le débouché principal pour les Sciences Humaines et Sociales (40%) ; les diplômés de SHS sont également nombreux dans le secteur asso-ciatif (21%) mais c’est un débouché encore plus important pour les diplômés de Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (32%).

Des conditions d’emploi des diplômés de Master variables selon les spécialités93% des diplômés travaillent à temps plein.Le revenu net mensuel médian (primes incluses) est de 1 850 €, les écarts importants se situant entre les Lettres, Arts et Sciences du langage (1 402 €) et la Pharmacie (2 284 €).Au sein de la population de diplômés de Master en emploi : le revenu des diplômés en emploi stable est bien supérieur à celui des

diplômés en emploi instable (330 € d’écart). le revenu des cadres est de 2 058 € quand celui des professions intermé-diaires est de 1 625 € et celui des employés de 1 300 €. le revenu des diplômés dans le secteur privé est de 1 954 €, dans le secteur public de 1 700 € et dans les associations de 1 640 €.

CONDITION D’EMPLOI DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités En emploi à temps plein

Revenu net mensuel médian

Droit Économie Gestion 98% 1 979 €Lettres Arts Langues SHS 83% 1 600 €Sciences 94% 1 983 €Santé 99% 2 000 €Total Université de Lille 93% 1 850 €

* SHS : Sciences Humaines et Sociales


SECTEUR D’ACTIVITÉ DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

LIEU D'EMPLOI DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉDE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Une insertion des diplômés de Master dans tous les sec-teurs d’activité16% des diplômés de Master travaillent dans le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration (secteurs essentiellement portés par le domaine Droit Économie Gestion où 24% des diplômés travaillent),

16% dans le secteur de la santé humaine et de l’action sociale (62% des diplômés de Santé et 23% des diplômés de Lettres, Arts, Langues, SHS), 11% dans l’administration publique et 10% dans le secteur de l’information et de la communication (24% des diplômés de Sciences).

56% des diplômés de Master s’insèrent dans le Nord - Pas de CalaisAu sein de ces 3 domaines disciplinaires, des différences importantes sont constatées. Dans les sciences, 63% des diplômés de Sciences Fondamentales et Applications s’insèrent dans le Nord - Pas de Calais, alors qu’en Santé, les diplômés de pharmacie ne sont que 17% dans ce cas et près d’un sur deux (49%) travaillent en Ile de France.

Les emplois à l’étranger ne représentent que 7% des localisations d’emplois des diplômés de l’Université de Lille mais atteignent 21% pour les diplômés issus de la filière Langues.

Secteurs d’activité de l’employeur Droit Economie Gestion

Lettres Arts Langues SHS Sciences Santé

Total Université de

LilleCommerce, transports, hébergement, restauration 24% 12% 8% 2% 16%Santé humaine et action sociale 7% 23% 11% 62% 16%Administration publique (hors enseignement) 13% 14% 3% 5% 11%Information et communication 8% 6% 24% 2% 10%Activités financières et d’assurances 18% 1% 4% 3% 9%Enseignement 3% 17% 6% 4% 8%Autres activités de service 10% 5% 5% 8% 8%Activités spécialisées, scientifiques et techniques 4% 7% 13% 8% 7%Industries 7% 2% 14% 5% 6%Arts, spectacles et activités récréatives 1% 8% 6% 4%Activité de services administratifs et de soutien 3% 4% 2% 3%Construction 1% 1% 3% 1% 1%Agriculture sylviculture pêche 1% 1% 1%

Spécialités Nord Pas de Calais Nord – Pas de Calais Picardie Ile de France Reste de la

France Etranger

Droit Économie Gestion 49% 6% 55% 4% 20% 13% 8%Lettres Arts Langues SHS 46% 10% 56% 3% 15% 19% 7%Sciences 51% 7% 58% 5% 11% 20% 6%Santé 40% 8% 48% 3% 25% 18% 6%Total Université de Lille 48% 8% 56% 4% 17% 16% 7%


ORIGINE GÉOGRAPHIQUE ET LIEU D’EMPLOI DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

REVENU MEDIAN DES DIPLÔMÉS DE MASTER 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014 SELON LE LIEU D'EMPLOI

Pour mieux analyser la situation géographique de l’emploi des diplômés de l’Université de Lille, il faut néanmoins rappeler que l’attractivité des diplômes de master entraine des flux d’entrants venant d’autres régions (environ un tiers).

Le tableau ci-dessous montre le lieu d’insertion professionnelle des diplômés de Master par rapport à leur zone d’origine.

Des différences de revenu selon le lieu d’emploiDes différences de revenu s’observent entre les zones géographiques d’inser-tion, elles dépendent des caractéristiques de l’emploi de ces zones (notamment du taux d’emploi cadres) mais également du niveau de vie.

Les diplômés en emploi dans la région Ile de France ont un revenu médian sensiblement supérieur aux autres (2 066 € contre 1 800 € dans le Nord) car la

proportion de cadres parmi les diplômés de master 2012 y est bien plus impor-tante qu’ailleurs (71% au lieu de 60% au global).De même, le niveau de vie des quatre principaux pays d’accueil qui regroupent 50% des expatriés (Belgique, Grande Bretagne, Allemagne, Canada) associé à un taux d’emploi cadre à l’étranger supérieur à la moyenne (66% à l’étranger contre 60% au global) explique un revenu médian observé à l’étranger plus élevé (2 015 €).

TerritoiresLieu d'emploi au 1er décembre 2014

Nord Pas de Calais Nord-Pas de Calais Picardie Île de

FranceReste de la

France Étranger

Origine géographique des diplômés

Nord 66% 5% 71% 3% 11% 10% 5%Pas de Calais 47% 25% 72% 5% 10% 8% 5%Nord-Pas de Calais 61% 11% 72% 3% 11% 9% 5%Picardie 41% 1% 42% 22% 18% 14% 4%Ile de France 15% 15% 2% 56% 11% 16%Reste de la France 21% 3% 24% 1% 26% 36% 13%Etranger* (5) (1) (6) (3) (1) (2)Total Université de Lille 48% 8% 56% 4% 17% 16% 7%

* données en effectifs

2 015 €

1 800 €

2 066 €

1 883 €

1 718 €

1 800 €

0 € 500 € 1 000 € 1 500 € 2 000 € 2 500 €

Etranger

Autre France

Ile de France

Picardie

Pas de Calais

Nord

41

L’insertion des diplômés de licence professionnelle

Un peu de méthodologieInterrogés au 1er décembre 2014 par le biais d’un questionnaire téléphonique ou en ligne, le taux de réponse global à cette enquête est de 77%.

La population est composée de 955 diplômés de Licence professionnelle à l’Université de Lille (Lille1, Lille2 et Lille 3) en formation initiale 2012, français et étrangers ayant un baccalauréat français, répartie dans les spécialités suivantes :58% en Droit Économie Gestion,12% en Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales (SHS),30% en Sciences.

Particularités du diplôme de Licence professionnelleCréé comme un diplôme d’insertion professionnelle à Bac+3 pour des étudiants de licence ne pouvant pas, pour différentes raisons (pédagogiques, financières ….) aller à Bac+5, ce diplôme est en réalité un moyen d’insertion professionnelle à Bac+3 des diplômes professionnalisés de niveau Bac+2 (essentiellement BTS)

dans le cadre de la réforme du LMD (Licence-Master-Doctorant). Notamment dans la promotion étudiée, près d’un diplômé sur deux était titulaire d’un BTS lors de son entrée en licence professionnelle, et un tiers venait de DUT.

Au bout de quelques années d’existence, la poursuite d’études après une licence professionnelle se développe (36% des diplômés de la promotion 2012 ont poursuivi des études) surtout dans certaines disciplines (Sciences Humaines et Sociales, 42% ; Sciences Économiques et de Gestion, 39%) ; ces poursuites d’études sont tournées principalement vers le master (72%).76% des diplômés sont en emploi lors de l’enquête avec des différences signifi-catives selon les spécialités ; 81% des diplômés ont un emploi stable.


SITUATION PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE LICENCE PROFESSIONNELLE 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités En emploi

En recherche d’emploi En études Autres Taux

d’insertionTaux de

chômage

Taux d’emploi stable

Droit Économie Gestion 80% 7% 11% 2% 96% 4% 82%Lettres Arts Langues, SHS 66% 21% 11% 2% 79% 21% 64%Sciences 73% 12% 13% 2% 88% 12% 84%Total Université de Lille 76% 11% 12% 1% 91% 9% 81%

CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE LICENCE PROFESSIONNELLE 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités Cadres Professions intermédiaires

Employés Ouvriers

Droit Économie Gestion 14% 66% 20%Lettres Arts Langues, SHS 15% 47% 38%Sciences 13% 77% 9%Total Université de Lille 14% 68% 19%

SECTEUR EMPLOYEUR DES DIPLÔMÉS DE LICENCE PROFESSIONNELLE 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités Privé Public AssociatifDroit Économie Gestion 86% 12% 2%Lettres Arts Langues, SHS 49% 40% 11%Sciences 80% 15% 5%Total Université de Lille 80% 16% 4%

68% des diplômés de licence professionnelle ontun niveau profession intermédiaire82% des diplômés sont cadres ou professions intermédiaires (94% dans les sciences fondamentales).

En sciences humaines et sociales, les emplois de professions intermédiaires sont sous-représentées.

80% des diplômés de licence professionnelle sonten poste dans le secteur privéLa part de diplômés travaillant dans le secteur privé s’élève à 80%, 16% sont insérés dans le secteur public et 4% dans des associations.

Les diplômés de licence professionnelle perçoiventun revenu net mensuel médian de 1 600 €93% des diplômés travaillent à temps plein. Leur revenu net mensuel médian (primes incluses) est de 1 600 €.

LIEU D'EMPLOI DES DIPLÔMÉS DE LICENCE PROFESSIONNELLE 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités Nord Pas de Calais Nord – Pas de Calais Picardie Ile de France Reste de la

FranceDroit Économie Gestion 58% 15% 73% 6% 20% 1%Lettres Arts Langues, SHS 39% 13% 52% 4% 42% 2%Sciences 54% 9% 63% 2% 33% 2%Total Université de Lille 56% 13% 69% 4% 26% 1%

SECTEUR D’ACTIVITÉ DES DIPLÔMÉS DE LICENCE PROFESSIONNELLE 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Secteur d’activité de l’employeur Droit Économie Gestion

Lettres Arts Langues SHS Sciences Total Université

de LilleCommerce, transports, hébergement, restauration 29% 19% 18% 25%Activités financières et d’assurances 29% 3% 18%Industries 7% 6% 19% 11%Information et communication 3% 8% 18% 8%Autres activités de service 11% 4% 2% 8%Administration publique (hors enseignement) 6% 27% 5% 7%Activités spécialisées, scientifiques et techniques 17% 6%Santé humaine et action sociale 3% 10% 10% 6%Enseignement 3% 17% 1% 3%Arts, spectacles et activités récréatives 1% 4% 4% 2%Activité de services administratifs et de soutien 3% 4% 1% 2%Agriculture sylviculture pêche 3% 1% 2%Construction 2% 1% 1% 1%

25% des diplômés de licence professionnelle travaillent dans le secteur du commerceLes diplômés s’insèrent principalement dans les secteurs de commerce, des trans-ports, de l’hébergement et de la restauration (25%) et des activités financières et d’assurance (18%).

On constate donc que les diplômés de licence professionnelle de l’Université de Lille ont une bonne insertion dans des emplois qui correspondent au niveau de qualification visé par ce diplôme (technicien, profession intermédiaire).

CONDITION D’EMPLOI DES DIPLÔMÉS DE LICENCE PROFESSIONNELLE 2012 DE L’UNIVERSITÉ DE LILLE AU 1ER DÉCEMBRE 2014

Spécialités Revenu net mensuel médian

Droit Économie Gestion 1 587 €Lettres Arts Langues, SHS 1 359 €Sciences 1 631 €Total Université de Lille 1 600 €

69% des diplômés de licence professionnelle sont en poste dans le Nord - Pas de CalaisMoins mobile à ce niveau d’études que les masters (70% des diplômés de licence pro provenaient du Nord – Pas de Calais, contre 62% des diplômés de master), les diplômés restent davantage dans la région pour leur insertion professionnelle.

En effet, 84% des diplômés originaires du Nord - Pas de Calais se sont insérés dans la région à l’issue de la licence professionnelle.

Pour aller plus loin

À l’issue de ces enquêtes, chacun des observatoires réalise par ailleurs des répertoires des métiers pour chaque diplôme : ceux-ci permettent d’analyser l’adéquation formation-emploi ; ils constituent également une mine d’informations pour aider l’étudiant à choisir leur formation, à définir le contenu de son stage… et sont donc des outils largement utilisés par les Bureaux d’Aide à l’Insertion Professionnelle. Même si ces répertoires métiers ne font pas encore l’objet d’une publication de l’Université de Lille, on peut néanmoins continuer à les trouver sur les sites de 3 observatoires d’établissements.Pour en savoir plus sur l’insertion des diplômés de l’Université de Lille, consulter les publications en ligne sur http://www.univ-lille.fr/formation/ :N°1 - L’insertion professionnelle des diplômés de master de l’Université de LilleN°2 - Le devenir des diplômés de licence professionnelle de l’Université de LillePour retrouver les répertoires des métiers de toutes les enquêtes d’insertion professionnelle, consulter les sites des 3 observatoires de l’Université de Lille :Observatoire de la Formation et de l’Insertion Professionnelle (OFIP) de Lille 1 : http://ofip.univ-lille1.fr/Observatoire des Formations et du Suivi de l'Étudiant (OFSE) de Lille 2 : http://www.univ-lille2.fr/ Observatoire des Formations, de l’Insertion et de la Vie Etudiante (OFIVE) de Lille 3 : http://ofive.univ-lille3.fr/



Annexe 1 : Sources et définitions

Le recensement de la population

Le recensement de la population permet de connaître la diversité et l'évolution de la population de la France. L'INSEE fournit ainsi des statistiques sur les habitants et les logements, leur nombre et leurs caractéristiques : répartition par sexe et âge, professions, conditions de logement, modes de transport, déplace-ments domicile-travail, etc.Le recensement repose désormais sur une collecte d'informations annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Les communes de moins de 10 000 habitants réalisent une enquête de recensement portant sur toute la population, à raison d'une commune sur cinq chaque année. Les communes de 10 000 habitants ou plus, réalisent tous les ans une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements.En cumulant cinq enquêtes, l'ensemble des habitants des communes de moins

de 10 000 habitants et 40 % environ de la population des communes de 10 000 habitants ou plus sont pris en compte. Les informations ainsi collectées sont ramenées à une même date pour toutes les communes afin d'assurer l'égalité de traitement entre elles. Cette date de référence est fixée au 1er janvier de l'année médiane des cinq années d'enquête pour obtenir une meilleure robustesse des données.

Les cinq premières enquêtes de recensement ont été réalisées de 2004 à 2008. Ainsi, à partir de fin 2008, il a été possible d'élaborer puis de diffuser les résultats complets du recensement millésimé 2006, date du milieu de la période. Depuis lors et chaque année, les résultats du recensement sont produits à partir des cinq enquêtes annuelles les plus récentes : abandon des informations issues de l'enquête la plus ancienne et prise en compte de l'enquête nouvelle.

La nomenclature des familles professionnelles 2009

Les « familles professionnelles » (FAP) sont une des principales nomenclatures de métiers. Leur construction résulte d’un rapprochement entre la nomenclature des « Professions et Catégories Socio-professionnelles » (PCS) utilisée par l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (INSEE) dans les différentes sources sur l’emploi pour codifier les professions et le « Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois » (ROME) utilisé par Pôle emploi pour coder les emplois recherchés par les demandeurs d’emploi ainsi que les offres déposées par les entreprises, dans une logique opérationnelle de placement.Les FAP regroupent les professions qui font appel à des compétences com-munes sur la base de « gestes professionnels » proches. Le but de cette démarche est de répondre aux besoins des chargés d’études des services sta-tistiques nationaux et régionaux en les dotant d’une grille de lecture des métiers qui permet d’analyser les données du marché du travail provenant de différentes sources. Les FAP permettent ainsi d’étudier conjointement l’emploi ainsi que l’offre et la demande d’emploi à travers un même référentiel des métiers. Mettre en regard des données provenant de sources différentes facilite la compré-hension du fonctionnement du marché du travail. À l’aide des FAP on peut par exemple repérer les emplois susceptibles d’offrir des débouchés, analyser les tensions entre offres et demandes d’emploi, éclairer les décisions en matière de formation, qu’elles concernent les jeunes ou les adultes en recherche d’emploi, comprendre les logiques d’itinéraires professionnels et les mobilités, évaluer

l’impact de mesures d’aide à l’emploi ou les conséquences du vieillissement des effectifs en matière de recrutements.La nomenclature des familles professionnelles compte 3 niveaux qui s’em-boîtent, les 22 domaines professionnels qui se subdivisent en 87 familles regroupées, lesquelles se subdivisent en 225 familles professionnelles détail-lées. Pour utiliser des données statistiques au niveau régional et infra-régional de manière fiable, la table des FAP en 225 postes peut s’avérer trop fine, même si les auteurs de la nomenclature ont essayé de constituer des familles d’effec-tifs suffisants (au niveau national) pour permettre des exploitations statistiques. Le regroupement des FAP en 87 postes permet de réaliser des comparaisons entre les régions, entre les régions et le niveau national et entre les différents niveaux infra-régionaux. Le niveau détaillé est plus utile pour élaborer des regroupements spécifiques adaptés à l’étude de certains territoires.Il est également possible de regrouper les familles professionnelles selon le niveau de qualification dominant des métiers qui la composent puisque la variable qualification est explicitement prise en compte lors de l’affectation des métiers dans les familles.

Pour plus d’informations : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/FAP-2009_Introduction_et_table_de_correspondance.pdf


Annexe 2 : Présentation d’un modèle d’analyse de la ressource humaine inspiré de la méthode Shift & Share

Objectif du modèle

L’objectif de ce modèle d’analyse est d’étudier l’impact du tissu économique d’un territoire sur la ressource humaine utilisée.

L’idée est d’observer en quoi le tissu économique favorise un certain type de métiers plutôt qu’un autre. Ce modèle d’analyse cherche à distinguer les écarts de poids des différents métiers imputables d’une part à la structure sectorielle : à supposer qu’au sein d’un secteur le poids de chaque métier est identique quel que soit le territoire, quels métiers seront les plus impactés par la présence ou l’absence dudit secteur sur le territoire étudié.

Par exemple, l’absence relative d’entreprises de l’aéronautique dans l’arron-dissement de Lille crée peu d’opportunités d’embauches pour des profils de métiers fortement liés à ce secteur. À l’inverse dans la région de Toulouse, ce profil de main d’œuvre a plus de chance de trouver des opportunités d’emploi. Outre cette imputation sectorielle, le modèle proposé mesure également les différences de poids des différents métiers observées au sein de chaque sec-teur. Car au sein d’un même secteur, les entreprises n’ont pas nécessairement recours au même profil de main d’œuvre : plus ou moins d’ingénieurs, plus ou moins de commerciaux, de chercheurs, d’ouvriers qualifiés ou non qualifiés. Ces différences sont à entendre comme des spécificités locales.

Modèle proposé par Gweltaz LE MAGUER, Métropole Européenne de Lille

1er cas pratique : la mesure de l’écart structurel (ou écart sectoriel)

Les hypothèses de départ sont les suivantes :Deux territoires sont comparés : Lille et la France.L’économie de ces deux territoires se résume en deux secteurs : biens de consommation et biens d’équipement.La ressource humaine utilisée est composée d’ouvriers et d’ingénieurs.Chaque secteur utilise dans des proportions différentes les ouvriers et

ingénieurs. En revanche pour un secteur donné, le poids des deux types de main d’œuvre est identique quel que soit le territoire : dans le secteur biens de consommation, les ouvriers représentent 90% de la main d’œuvre utilisée et les ingénieurs 10% tant à Lille qu’en France ; dans le secteur biens d’équipement, les ouvriers représentent 67% de la main d’œuvre utilisée et les ingénieurs 33% tant à Lille qu’en France.

LilleBiens de consommation Biens d'équipement

Nombre Poids de la catégorie professionnelle Nombre Poids de la catégorie

professionnelleOuvriers 180 90% 50 67%Ingénieurs 20 10% 25 33%Total 200 100% 75 100%

FranceBiens de consommation Biens d'équipement


professionnelleOuvriers 4 500 90% 10 000 67%Ingénieurs 500 10% 5 000 33%Total 5 000 100% 15 000 100%

En observant globalement la répartition des emplois (biens de consommation et biens d’équipement), on peut constater que le poids des ouvriers et des ingénieurs n’est pas le même dans les deux territoires (cf. 2 tableaux ci-après) :à Lille, les ouvriers représentent 84% de la main d’œuvre utilisée et les ingé-nieurs 16% ;en France, les ouvriers représentent 73% de la main d’œuvre utilisée et les ingénieurs 27%.

Comme chaque secteur utilise la même répartition des compétences (cf. hypothèse ci-dessus), la différence s’explique obligatoirement par le poids des secteurs économiques. En effet, on peut constater qu’à Lille, les biens de consommation représentent 73% des emplois contre 25% en France.

Or, on sait que le secteur des biens de consommation utilise davantage d’ou-vriers (90%) que le secteur des biens d’équipement (67%).

Le poids supérieur des ouvriers à Lille par rapport à la France s’explique donc par un poids supérieur du secteur des biens de consommation à Lille par rapport à la France.


Lille Biens de consommation Biens d'équipement

Total

Nombre Poids de la catégorie professionnelle

Ouvriers 180 50 230 84%Ingénieurs 20 25 45 16%Total 200 75 275 100%Poids du secteur 73% 27% 100%

France Biens de consommation Biens d'équipement

Total


Ouvriers 4 500 10 000 14 500 73%Ingénieurs 500 5 000 5 500 27%Total 5 000 15 000 20 000 100%Poids du secteur 25% 75% 100%

L’écart d’emplois lié au poids des secteurs dans chacun des territoires (dit écart structurel ou écart sectoriel) peut être mesuré en appliquant la répartition métiers au « vrai » poids des secteurs.

Dans ce 1er cas pratique, l’écart structurel entre deux territoires pour un type de métier est l’ensemble des écarts observés entre ces deux territoires dans le poids des différents secteurs économiques, pondéré par le poids du type de métier dans le secteur :poids des ouvriers dans les biens de consommation : 90% (quel que soit le territoire),poids des ouvriers dans les biens d’équipement : 67% (quel que soit le terri-toire),

poids du secteur biens de consommation : 73% à Lille et 25% en France, poids du secteur biens d’équipement : 27% à Lille et 75% en France.

Ainsi pour les ouvriers, l’écart structurel est égal à :ES (ouvriers) = [(90% * 73%) – (90% * 25%)] + [(67% * 27%) – (67% * 75%)] = +11%Selon la même formule de calcul, pour les ingénieurs, l’écart structurel est égal à :ES (ingénieurs) = [(10% * 73%) – (10% * 25%)] + [(33% * 27%) – (33% * 75%)] = -11%

2ème cas pratique : la mesure de l’écart résiduel (ou spécificité locale)

Les hypothèses de départ sont les suivantes : deux territoires sont comparés : Lille et la France. l’économie de ces deux territoires se résume en deux secteurs : biens de consommation et biens d’équipement. la ressource humaine utilisée est composée d’ouvriers et d’ingénieurs. le poids des secteurs des biens de consommation et des biens d’équipement

est identique quel que soit le territoire mais le poids des différents types de main d’œuvre au sein d’un secteur donné peut varier d’un territoire à l’autre : le secteur des biens de consommation représente 75% des emplois tant à Lille qu’en France ; le secteur des biens d’équipement, représente 25% des emplois tant à Lille qu’en France.

Lille Biens de consommation Biens d'équipement Total

Ouvriers 180 25 205Ingénieurs 45 80 95Total 225 75 300Poids du secteur 75% 25% 100%

Lille Biens de consommation Biens d'équipement Total

Ouvriers 20 000 5 000 25 000Ingénieurs 2 500 2 500 5 000Total 22 500 7 500 30 000Poids du secteur 75% 25% 100%

En observant globalement la répartition des catégories professionnelles, on peut constater que le poids des ouvriers et des ingénieurs n’est pas le même dans les deux territoires : à Lille, les ouvriers représentent 68% de la main d’œuvre utilisée et les ingé-nieurs 32% ;

en France, les ouvriers représentent 83% de la main d’œuvre utilisée et les ingénieurs 17%.

45


Dans ce 2e cas pratique et selon le même principe que le 1er cas pratique, l’écart résiduel (ou spécificité locale) pour les ouvriers est la somme des écarts obser-vés entre Lille et la France entre le poids des ouvriers dans chacun des secteurs, pondéré par le poids du secteur :

poids des ouvriers dans les biens de consommation : 80% à Lille et 89% en France, poids des ouvriers dans les biens d’équipement : 33% à Lille et 67% en France, poids des ingénieurs dans les biens de consommation : 20% à Lille et 11% en France,

poids des ingénieurs dans les biens d’équipement : 67% à Lille et 33% en France, poids du secteur biens de consommation : 75% (quel que soit le territoire), poids du secteur biens d’équipement : 25% (quel que soit le territoire).

Ainsi pour les ouvriers, l’écart résiduel est égal à :ER (ouvriers) = [(80% * 75%) – (89% * 75%)] + [(33% * 25%) – (67% * 25%)] = -15%Selon la même formule de calcul, pour les ingénieurs, l’écart résiduel est égal à :ER (ingénieur) = [(20% * 75%) – (11% * 75%)] + [(67% * 25%) – (33% * 25%)] = +15%

3ème cas pratique : la mesure de l’écart total

Dans la réalité, entre deux territoires, il existe à la fois des différences de com-position sectorielle et des spécificités locales de la ressource humaine employée au sein d’un même secteur.

C’est pourquoi l’écart de poids de chaque type de main d’œuvre entre deux terri-toires résulte de la combinaison de différences dans leur composition sectorielle (ES) et des spécificités locales de la ressource humaine (ER).

Les hypothèses de départ sont les suivantes : deux territoires sont comparés : Lille et la France. l’économie de ces deux territoires se résume en deux secteurs : biens de consommation et biens d’équipement. la ressource humaine employée pour fabriquer ces deux types de bien est de deux catégories : des ouvriers et des ingénieurs. le poids des secteurs des biens de consommation et des biens d’équipement est différente selon le territoire et le poids des différents types de main d’œuvre au sein d’un secteur donné varie d’un territoire à l’autre.

LilleBiens de consommation Biens d'équipement Biens d'équipements


professionnelle Nombre Poids de la catégorie professionnelle

Ouvriers 180 80% 25 33% 205 68%Ingénieurs 45 20% 50 67% 95 32%Total 225 100% 75 100% 300 100%

Comme chaque secteur a un poids identique dans les deux territoires (cf. hypo-thèse page précédente), la différence provient du fait que les deux secteurs utilisent proportionnellement moins d’ouvriers à Lille que les deux secteurs en France. En effet, on peut constater que le secteur des biens de consommation

emploie 80% d’ouvriers à Lille (contre 89% en France) et que le secteur des biens d’équipement emploie 33% d’ouvriers à Lille (contre 67% en France).Ces différences constituent donc l’écart résiduel (ou les spécificités locales).

LilleBiens de consommation Biens d'équipement Biens d'équipements


professionnelle Nombre Poids de la catégorie professionnelle

Ouvriers 20 000 89% 5 000 67% 25 000 83%Ingénieurs 2 500 21% 2 500 33% 5 000 17%Total 22 500 100% 7 500 100% 30 000 100%

Lille Biens de consommation Biens d'équipement

Total


Ouvriers 180 80 260 58%Ingénieurs 120 70 190 42%Total 300 150 450 100%Poids du secteur 67% 33% 100%

France Biens de consommation Biens d'équipement

Total


Ouvriers 20 000 5 000 25 000 83%Ingénieurs 2 500 2 500 5 000 17%Total 22 500 7 500 30 000 100%Poids du secteur 75% 25% 100%


Selon les formules de calculs présentées dans les deux précédents cas pra-tiques :l’écart structurel des ouvriers est : ES (ouvriers)

l’écart résiduel des ouvriers est : ER (ouvriers)

l’écart total est donc : ET (ouvriers) = ES (ouvriers) + ER (ouvriers) = (-1,9%) + (-23,6%) = -25,5%

On peut ainsi reconstituer un tableau détaillant pour chaque catégorie profes-sionnelle, dans chaque secteur, l’écart sectoriel, résiduel et total.

Dans ce 3e cas pratique, l’économie lilloise défavorise la présence d’ouvriers parmi les actifs occupés, en comparaison de ce qui s’observe à l’échelle natio-nale (ET=-25,6%). Si la structure sectorielle ne favorise pas leur présence, son impact demeure limité (ES=-1,9%). Le principal facteur repose sur l’absence relative d’ouvriers dans le secteur des biens de consommation à Lille en com-paraison de ce qui s’observe en France (ER=-19,3%).

Ecarts Biens de consommation Biens d'équipement TotalES ER ET ES ER ET ES ER ET

Ouvriers -7,4% -19,3% -26,7% +5,6% -4,4% +1,1% -1,9% -23,7% -25,6%Ingénieurs -0,9% +19,3% +18,3% +2,8% +4,4% +7,2% +1,9% +23,7% +25,6%Total -8,3% +0,0% -8,3% +8,3% +0,0% +8,3% +0,0% +0,0% +0,0%

Écriture mathématique du modèle

Formulation générale de l’écart structurel

Formulation générale de l’écart structurel


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-484

Banq

ue -

Assu

ranc

e84

%Ca

dres

des

servi

ces a

dmini

strati

fs, co

mptab

les e

t fina

ncier

s+5

01+3

07+1

94+1

884

-432

+2 3

16Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

30%

Ingén

ieurs

de l'i

nform

atiqu

e+3

74+9

3+2

81+2

35+0

+234

TIC

59%

Cadr

es co

mmer

ciaux

et t

echn

ico-co

mmer

ciaux

+217

+53

+164

+1 6

30-1

79+1

809

Comm

erce

45%

Tech

nicien

s de

l'infor

matiq

ue+1

94+5

2+1

43+3

29+1

+328

TIC

43%

L’im

pact

du

sect

eur

de la

ban

que-

assu

ranc

e su

r la

res

sour

ce h

umai

ne à

Lill

e

Sour

ce :

INSE

E – R

P201

1 / T

raite

ment

: OPE

LM


Princ

ipales

fami

lles p

rofes

sionn

elles

sur/s

ous-r

epré

senté

es d

ans

le se

cteur

de

l'indu

strie

Ecar

ts au

sein

du se

cteur

Ecar

ts tou

s sec

teurs

confo

ndus

Princ

ipal s

ecteu

r utili

sateu

r de

la fam

ille p

rofes

sionn

elle

ETES

ERET

ESER

Nom

du se

cteur

Part

de la

FA

P uti

li-sé

eOu

vrier

s non

qua

lifiés

du

textile

et d

u cu

ir+1

134

+486

+648

+1 2

57+4

87+7

70Te

xtile

- hab

illeme

nt79

%Ou

vrier

s des

indu

stries

gra

phiqu

es+9

84-0

+984

+1 1

45-3

0+1

174

Bien

s de

cons

omma

tion

54%

Ouvri

ers n

on q

ualifi

és d

e la

manu

tentio

n+6

67-3

0+6

98+4

915

+165

+4 7

50Co

mmer

ce40

%Ou

vrier

s qua

lifiés

du

textile

et d

u cu

ir+4

31+8

15-3

85+5

25+8

24-2

98Te

xtile

- hab

illeme

nt59

%Te

chnic

iens e

t age

nts de

maît

rise d

es m

atéria

ux so

uples

, du b

ois

et de

s ind

ustrie

s gra

phiqu

es+3

62+1

53+2

09+3

38+1

50+1

88Te

xtile

- hab

illeme

nt33

%

Ouvri

ers q

ualifi

és d

es in

dustr

ies d

e pr

oces

s+2

96-3

31+6

27+1

73-3

27+5

00Ch

imie-

Phar

macie

22%

Agen

ts d'e

ntreti

en+2

94-1

02+3

95+1

867

+1 1

45+7

22Ad

minis

tratio

n pu

bliqu

e, sa

nté h

umain

e, ac

tion

socia

le62

%Ou

vrier

s qua

lifiés

trav

aillan

t par

enlè

veme

nt de

méta

l-2

10-3

43+1

32-2

07-3

39+1

33Mé

tallur

gie -

Sidé

rurg

ie33

%Ou

vrier

s qua

lifiés

trav

aillan

t par

form

age

de m

étal

-222

-498

+275

-630

-566

-65

Bien

s d'éq

uipem

ent

28%

Emplo

yés d

e la

comp

tabilit

é-2

34-1

02-1

32-5

91-2

1-5

70Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

25%

Secré

taire

s-2

39-1

26-11

2-6

65+1

38-8

04Ad

minis

tratio

n pu

bliqu

e, sa

nté h

umain

e, ac

tion

socia

le31

%Ma

îtrise

des

mag

asins

et in

termé

diaire

s du

comm

erce

-249

-160

-89

-152

+1 2

74-1

426

Comm

erce

78%

Vend

eurs

-280

-41

-240

+1 2

30+1

858

-628

Comm

erce

68%

Ouvri

ers q

ualifi

és d

e l'é

lectric

ité e

t de

l'élec

troniq

ue-2

81-2

60-2

0-4

55-2

65-1

90Bi

ens d

'équip

emen

t46

%Ou

vrier

s qua

lifiés

de

la ma

inten

ance

-347

-503

+156

-231

-489

+259

Admi

nistra

tion

publi

que,

santé

hum

aine,

actio

n so

ciale

36%

Tech

nicien

s des

servi

ces a

dmini

strati

fs, co

mptab

les e

t fina

ncier

s-3

98-3

80-1

7+2

003

-190

+2 1

93Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

24%

Tech

nicien

s et

agen

ts de

maît

rise

de l'é

lectric

ité e

t de

l'élec

tro-

nique

-457

-353

-103

-897

-413

-485

TIC

22%

Attac

hés c

omme

rciau

x et r

epré

senta

nts-4

62-3

74-8

7-1

557

+537

-2 0

95Co

mmer

ce43

%Bo

uche

rs, ch

arcu

tiers,

bou

lange

rs-4

63-1

61-3

01-4

45+4

1-4

86Ag

roali

menta

ire51

%Ing

énieu

rs de

l'info

rmati

que

-471

-243

-228

+235

+0+2

34TI

C59

%Ca

dres

comm

ercia

ux e

t tec

hnico

-comm

ercia

ux-6

03-5

07-9

5+1

630

-179

+1 8

09Co

mmer

ce45

%Te

chnic

iens e

t age

nts d

e ma

îtrise

de

la ma

inten

ance

-607

-791

+185

-1 4

11-6

75-7

35Co

mmer

ce18

%Te

chnic

iens e

t age

nts d

e ma

îtrise

des

indu

stries

de

proc

ess

-617

-363

-254

-918

-366

-552

Chim

ie-Ph

arma

cie30

%Ca

dres

des

servi

ces a

dmini

strati

fs, co

mptab

les e

t fina

ncier

s-7

60-5

94-1

65+1

884

-432

+2 3

16Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

30%

Ouvri

ers n

on q

ualifi

és d

e la

méca

nique

-776

-843

+68

-1 3

79-7

20-6

59Co

mmer

ce32

%Ou

vrier

s qua

lifiés

de

la mé

caniq

ue-9

16-8

86-3

0-1

119

-888

-231

Bien

s d'éq

uipem

ent

42%

Ingén

ieurs

et ca

dres

tech

nique

s de

l'indu

strie

-1 3

68-1

057

-311

-923

-1 0

10+8

8Co

mmer

ce18

%Te

chnic

iens e

t age

nts d

e ma

îtrise

des

indu

stries

méc

aniqu

es-1

826

-1 4

40-3

86-2

330

-1 4

40-8

90Bi

ens d

'équip

emen

t23

%Pe

rsonn

els d

'étud

es e

t de

rech

erch

e-2

520

-1 3

51-1

169

-5 2

29-1

503

-3 7

26Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

37%

L’im

pact

du

sect

eur

de l’

indu

stri

e su

r la

res

sour

ce h

umai

ne à

Lill

e

Sour

ce :

INSE

E – R

P201

1 / T

raite

ment

: OPE

LM


L’im

pact

du

sect

eur

de la

con

stru

ctio

n su

r la

res

sour

ce h

umai

ne à

Lill

e

Princ

ipales

fami

lles p

rofes

sionn

elles

sur/s

ous-r

epré

senté

es d

ans

le se

cteur

de

la co

nstru

ction

Ecar

ts au

sein

du se

cteur

Ecar

ts tou

s sec

teurs

confo

ndus

Princ

ipal s

ecteu

r utili

sateu

r de

la fam

ille p

rofes

sionn

elle

ETES

ERET

ESER

Nom

du se

cteur

Part

de la

FA

P uti

li-sé

eOu

vrier

s qua

lifiés

des

trav

aux p

ublic

s, du

béto

n et

de l'e

xtrac

tion

+400

-184

+584

+287

-222

+509

Cons

tructi

on73

%Ca

dres

du

bâtim

ent e

t des

trav

aux p

ublic

s+1

80-1

71+3

51-8

03-3

77-4

26Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

54%

Cond

ucteu

rs d'e

ngins

du

bâtim

ent e

t des

trav

aux p

ublic

s-1

78-9

4-8

3-3

50-1

42-2

08Co

nstru

ction

66%

Tech

nicien

s et

agen

ts de

maît

rise

de l'é

lectric

ité e

t de

l'élec

tro-

nique

-183

-70

-113

-897

-413

-485

TIC

22%

Attac

hés c

omme

rciau

x et r

epré

senta

nts-1

97-11

6-8

1-1

557

+537

-2 0

95Co

mmer

ce43

%Ou

vrier

s qua

lifiés

trav

aillan

t par

form

age

de m

étal

-208

-85

-123

-630

-566

-65

Bien

s d'éq

uipem

ent

28%

Emplo

yés d

e la

comp

tabilit

é-2

14-8

7-1

27-5

91-2

1-5

70Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

25%

Ouvri

ers n

on q

ualifi

és d

u se

cond

œuv

re d

u bâ

timen

t-2

86-2

94+8

-233

-254

+20

Cons

tructi

on49

%Te

chnic

iens

et ag

ents

de m

aîtris

e du

bâti

ment

et de

s tra

vaux

pu

blics

-418

-481

+63

-1 0

19-4

90-5

28Co

nstru

ction

47%

Ouvri

ers q

ualifi

és d

u gr

os œ

uvre

du

bâtim

ent

-733

-684

-49

-795

-736

-58

Cons

tructi

on80

%Ou

vrier

s no

n qu

alifié

s du

gro

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uvre

du

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ent,

des

trava

ux

publi

cs, d

u bé

ton e

t de

l'extr

actio

n-7

42-5

00-2

42-9

06-4

97-4

09Co

nstru

ction

60%

Ouvri

ers q

ualifi

és d

u se

cond

œuv

re d

u bâ

timen

t-1

508

-1 1

23-3

85-1

506

-1 0

78-4

29Co

nstru

ction

78%

Sour

ce :

INSE

E – R

P201

1 / T

raite

ment

: OPE

LM

L’im

pact

du

sect

eur

de l’

agri

cult

ure

sur

la r

esso

urce

hum

aine

à L

ille

Princ

ipales

fami

lles p

rofes

sionn

elles

sur/s

ous-r

epré

senté

es d

ans

le se

cteur

de

l'agr

icultu

re

Ecar

ts au

sein

du se

cteur

Ecar

ts tou

s sec

teurs

confo

ndus

Princ

ipal s

ecteu

r utili

sateu

r de

la fam

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rofes

sionn

elle

ETES

ERET

ESER

Nom

du se

cteur

Part

de la

FA

P uti

li-sé

eOu

vrier

s non

qua

lifiés

de

la ma

nuten

tion

+97

-31

+127

+4 9

15+1

65+4

750

Comm

erce

40%

Tech

nicien

s et c

adre

s de

l'agr

icultu

re-1

64-1

99+3

6-4

38-1

89-2

49Ag

ricult

ure

26%

Mara

îcher

s, jar

dinier

s, vit

iculte

urs

-1 7

26-1

592

-134

-1 8

13-1

502

-311

Admi

nistra

tion

publi

que,

santé

hum

aine,

actio

n so

ciale

33%

Agric

ulteu

rs, é

leveu

rs, sy

lvicu

lteur

s, bû

cher

ons

-2 5

58-2

449

-109

-2 9

38-2

447

-491

Agric

ultur

e73

%So

urce

: IN

SEE

– RP2

011 /

Tra

iteme

nt : O

PELM


L’im

pact

du

sect

eur

du t

erti

aire

à fo

rte

vale

ur a

jout

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ur la

res

sour

ce h

umai

ne à

Lill

e

Princ

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fami

lles p

rofes

sionn

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sur/s

ous-r

epré

senté

es d

ans

le se

cteur

du

tertia

ire à

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valeu

r ajou

tée

Ecar

ts au

sein

du se

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Ecar

ts tou

s sec

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confo

ndus

Princ

ipal s

ecteu

r utili

sateu

r de

la fam

ille p

rofes

sionn

elle

ETES

ERET

ESER

Nom

du se

cteur

Part

de la

FA

P uti

li-sé

ePe

rsonn

els d

'étud

es e

t de

rech

erch

e-2

066

-230

-1 8

36-5

229

-1 5

03-3

726

Tertia

ire à

forte

valeu

r ajou

tée36

,7%Ca

dres

du

bâtim

ent e

t des

trav

aux p

ublic

s-8

74-1

84-6

90-8

03-3

77-4

26Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

54,5%

Tech

nicien

s et a

gents

de

maîtr

ise d

e la

maint

enan

ce-5

84-1

39-4

44-1

411

-675

-735

Comm

erce

18,0%

Profe

ssion

nels

du d

roit (

hors

jurist

es e

n en

trepr

ise)

-357

-95

-262

-411

-72

-339

Tertia

ire à

forte

valeu

r ajou

tée79

,4%Te

chnic

iens e

t age

nts d

e ma

îtrise

des

indu

stries

méc

aniqu

es-2

75-5

2-2

23-2

330

-1 4

40-8

90Bi

ens d

'équip

emen

t22

,9%Em

ployé

s de

la co

mptab

ilité

-259

-114

-146

-591

-21

-570

Tertia

ire à

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valeu

r ajou

tée25

,0%Te

chnic

iens

et ag

ents

de m

aîtris

e de

l'élec

tricité

et d

e l'é

lectro

-niq

ue-2

16-2

0-1

96-8

97-4

13-4

85TI

C22

,1%

Tech

nicien

s des

servi

ces a

dmini

strati

fs, co

mptab

les e

t fina

ncier

s+4

42-1

69+6

12+2

003

-190

+2 1

93Te

rtiaire

à fo

rte va

leur a

joutée

23,9%

Profe

ssion

nels

des a

rts e

t des

spec

tacles

+506

-64

+569

+443

-430

+873

Indus

tries C

ultur

elles

et c

réati

ves

26,8%

Emplo

yés a

dmini

strati

fs d'e

ntrep

rise

+522

-102

+624

+3 4

96-7

+3 5

04Co

mmer

ce23

,0%Ca

dres

des

servi

ces a

dmini

strati

fs, co

mptab

les e

t fina

ncier

s+8

09-2

89+1

098

+1 8

84-4

32+2

316

Tertia

ire à

forte

VA

29,8%

Sour

ce :

INSE

E – R

P201

1 / T

raite

ment

: OPE

LM

observatoire partenarial de l’Économie de lille métropole · observatoire partenarial de...

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