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UNIVERSITE D'ORAN ES-SENIA
Facult des sciences conomiques, sciences de gestion et sciences commerciales
MEMOIRE DE MAGISTER
Option : Gestion des entreprises
THEME :
Prsent par :
Mr.SEDAIRIA Zouhir
Sous la Direction de :
Mr. BOULENOUAR Bachir
LAUDIT INTERNE
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INTRODUCTION ....................................................................................... ..( P 06 -P 07)
S E C T I O N I : L E C O N T R O L E I N T E R N E
1 - DFINITION .......................................................................................................... ..(P09 - P10)
2 - LE ROLE DU CONTROLE INTERNE ................................................................... (PI 1 - P18)
3 -LES OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE ............................................................. (P18)
S E C T I O N I I : L ' O R I G I N E D E L ' A U D I T
I- LORIGINE DE L'AUDIT ........................................................................... ..(P20-P22)
II- L'AUDIT FINANCIER & COMPTABLE ..................................................... .(P23-P24)
III- LES NORMES D'AUDIT ......................................................................... .(P25-P33)
A- Les Normes Gnrales.....(P25-P27)
1- L'Indpendance 2-La comptence
3- La Qualit du Travail et Contrle de Qualit 4 -Le Secret Professionnel
B-LES NORMES DE TRA VA1L ................................................................... ...(P27-P33)
B. 1 ) Les Normes Relatives a La Nature Des Travaux
B.2) Des Normes Relatives a L'Organisation Des Travaux
C - Les Normes De Rapport ............................................................................ ....(P33)
PIANT DE TRAVAIL
1er CHAPITRE ETUDE THEORIQUE
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V-LES DIFFERENTS TYPES D'AUDIT ....................................... ...._(P34-P37 )
1- L'Audit Financier 2-L'Audit Oprationnel 3-L'Audit Stratgique
4-L Audit Juridique 5-L'Audit Fiscal
S E C T I O N I I I : L E S N A T U R E S & L E S P R O F E S S I O N N E L S D E
L ' A U D I T
I- LES NATURES D'AUDIT ...................................................... ..( P 39- P43)
1-L 'audit interne 2-L 'audit Externe
II-LES PROFESSIONNELS D'AUDIT.. ........................... ( P 44- P50)
1-Lauditeur interne
2-Les auditeurs Externes
2.a) les Experts comptables
2.b) les Commissaires Aux Comptes
S E C T I O N I V : L E S O B J E C T I F S D E L ' A U D I T & L E S N O T I O N S
D E S R I S Q U E S
I- LES OBJECTIFS DE L'AUDIT ............................................ ..( P 51- P55)
1-L'Exhaustivit 2- l'Existence 3- la proprit
4- L 'Evaluation 5- la comptabilisation
II- LES NOTIONS DE RISQUE ............................................. ( P 56- P61)
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I-DETERMINATION DU SEUIL DE SIGNIFICATION ............................................ (P64^P65)
II- LA FORMALITE D'UNE OPINION MOTIVEE ..................................................... (P66-P67)
III-PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE ........................ (P 68-P109)
IV- LES PROCEDURES D'AUDIT ........................................................................ (P110-P125)
1- LA COLLECTE DES ELEMENTS PROBANTS
- Lobservation physique
- la confirmation directe Auprs des tiers
- l'examen des documents
- les contrles arithmtiques
- l'examen analytique
- Les informations verbales obtenus des dirigeants et salaires de l'entreprise
- Les analyses, estimations, rapprochements et recoupements
2- EXAMEN DES COMPTES ANNUELS
3- LA COHERENCE DE S ETAT FINANCIERS
LES EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE
4- LES TRAVAUX FINAUX
. CONCLUSION ........................................................................................(P127-P128)
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................ , ............. (P130-P131)
CHAPITRE II LES TRAVAUX D'AUDIT
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INTRODUCTION
GENERALE
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Notions gnrales introduction gnrale
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INTRODUCTION
La rforme conomique engage depuis 1988, a cr un besoin
d'informations comptables, financires, conomiques et sociales pour tous
les acteurs de la vie conomiques (l'tat, l'actionnaire, l'administrateur, le
gestionnaire, le banquier, le salari et les tiers).
De ce fait, le rle de linformation est devenu capital et seule
l'existence de donnes significatives, objectives et fiables permet de diriger
rationnellement une entit conomique.
Compte tenu de l'importance accorde linformation, les dirigeants
de l'entreprise doivent veiller tout moment une cohrence de toutes les
activits et dans toutes les fonctions (de production, commerciale,
financires....).
Cette cohrence implique donc la mise en place de systmes de
contrle et d'autocontrl et c'est ce niveau que nous devons placer le rle
d'audit.
La fonction d'audit constitue donc l'examen critique qui permet de
vrifier les informations donnes par l'entreprise et en mme temps un
moyen de prudence et d'austrit du fait qu'elle lutte contre les irrgularits,
le gaspillage, les ngligences, les erreurs professionnelles et les infractions
conomiques.
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Notions gnrales introduction gnrale
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Dans le cadre de notre formation, il a t plus intressant d'orienter
notre tude vers l'audit financier et comptable.
Dans notre tude, nous aborderons dans une premire partie une
tude thorique sur les diffrents termes savoir :
- Le contrle interne.
- L'audit
- Les natures et les professionnels de l'audit
- L'objectif de l'audit et les notions de risques.
La deuxime partie du rapport porte plus spcifiquement sur les
mthodes et les procdures mises en uvre dans le cadre de l'audit et qui se
traduisent par :
- La prise de connaissance gnrale de l'entreprise.
- L'valuation du contrle interne.
- L'apprciation du contrle interne.
- Le contrle des comptes.
- L'approche en termes de cycle.
- La collecte des lments probants.
- L'examen des comptes annuels.
- Les travaux finaux.
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CHAPITRE I
ETUDE
THEORIQUE
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SECTION I :
LE CONTROLE
INTERNE
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Notions gnrales le contrle interne
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SECTIONI : LE CONTROLE INTERNE
I-DEFINITONS :
a. Le contrle interne d'une entreprise est l'ensemble des systmes de contrle, tablis par les dirigeants pour conduire l'activit de l'entreprise d'une manire ordonne, pour assurer le maintien et l'intgrit des actifs et fiabiliser, autant que possible, les flux d'information.
Le concept de contrle interne comprend les matires comptables et financires ainsi que la sauvegarde des actifs de l'entreprise, mais il inclut galement les contrles destins amliorer l'efficience oprationnelle et renforcer l'adhsion la politique stratgique de l'entreprise.
b. Le contrle interne est l'ensemble des dispositions incluses dans les organisations et dans les procdures, dispositions dont l'objet est d'assurer la qualit de l'information, la protection du patrimoine, le respect des lois comme des plans et politiques de la direction gnrale ainsi que l'efficacit du fonctionnement de l'entreprise.
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Notions gnrales le contrle interne
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C. Selon L'institut Anglais Des Experts Comptables : Le contrle interne comprend l'ensemble des systmes de
contrle, financiers et autres, mis en place par la direction, afin de pouvoir diriger les affaires d'une socit de faon ordonne, de sauvegarder ses biens et d'assurer, autant que possible, la sincrit et la fiabilit des informations enregistres. Font partie du systme de contrle interne les activits de vrification, de pointage, et d'audit interne .
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Notions gnrales le contrle interne
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II- LES ROLES DU CONTROLE INTERNE :
Le contrle interne a un triple rle :
a) Il permet d'assurer que les dcisions prises par les dirigeants sont mises en uvre et correctement appliques par l'ensemble du personnel de l'entreprise, ceci constitue l'aspect transmission de l'information.
b) il assure un niveau minimum de qualit la prestation effectue ou
au produit fabriqu, on se reposant sur un contrle de qualit du processus de fabrication pour s'assurer tout moment, au long du cycle de production, de l'adquation du produit au besoin pr identifi.
c) Il dcle les principales anomalies de fonctionnement, c'est--dire
que le contrle interne doit permettre de dceler le plutt possible les facteurs qui ne remplissent pas leurs rles qu'ils doivent remplir, ceci constitue un fonctionnement harmonieux du systme.
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Notions gnrales le contrle interne
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*Comment le contrle interne se traduit-il au sein de lentreprise ?
Le systme de contrle interne doit tre adapt chaque organisation en fonction de la nature des activits remplir, il doit entraner le respect d'un certain nombre de principes qui sont la sparation des taches, la supervision et la conservation des actifs, il doit galement tre adapt aux diffrentes tches pour permettre une identification et une rduction des sources d'erreurs. Il doit se traduire par une matrialisation des contrles effectus.
1) DANS L'ORGANISATION DE L'ENTREPRISE : A. La Sparation Des Taches :
Elle suppose que la structure organisationnelle soit clairement dfinie et que les diffrentes tapes des transactions soient correctement apprhendes.
Al -La description de la structure organisationnelle : La structure organisationnelle, les responsabilits et les tches de
chacun doivent tre clairement dfinies. L'utilisation d'organigrammes comments prcisant la nature des postes, les relations hirarchiques et les responsabilits.
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Notions gnrales le contrle interne
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A2 - Les tapes majeures d'une transaction : La division des responsabilits entre les individus ou les services doit
tre clairement dfinie, de la manire ce que personne ne puisse assurer une transaction du dbut la fin.
A3 - La rotation du personnel :
L'entreprise doit favoriser la rotation interne de son personnel afin d'viter qu'une personne ne soit affecte pendant un laps de temps trop important une mme tche. B. LA SUPERVISION :
La supervision comporte l'approbation finale des transactions et la vrification de la ralisation des contrles de base.
Bl - L'approbation finale des transactions : L'approbation des transactions constitue une des tches des
responsables de services. Ces derniers doivent assurer l'approbation finale des documents aprs qu'ils avaient fait l'objet des contrles de base adapts, mais avant qu'un traitement postrieur ne soit effectu. Ainsi, les factures fournisseurs doivent tre approuves avant d'tre transmises au service trsorerie pour leur rglement.
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Notions gnrales le contrle interne
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B2 - La vrification des contrles de base : Les responsables de service doivent galement s'assurer que les
contrles de base sont effectues et que les anomalies sont suivies et donnent lieu des corrections.
C. La Conservation Des Actifs : Deux risques principaux concernent la conservation des actifs :
C1 -Les Dtournements D'Actif :
Les dtournements d'actifs sont provoqus soit par des vols, soit par
une inattention au maintien des conditions de proprit. Dans le premier cas, il convient de s'assurer que les dispositions de sauvegarde des actifs sont prises et que les biens sont assurs contre leurs dispositions. Dans le second cas, il faut s'assurer que les actifs font l'objet d'un suivi destin assurer leur prennit.
L'entreprise doit effectuer rgulirement un inventaire dtaill et descriptif de l'ensemble de ses actifs.
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Notions gnrales le contrle interne
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C2 -Les Dgradations D'Actifs : Les dgradations d'actifs sont de deux sortes, soit invitables et l'on
parle alors d'amortissement destin prendre en compte l'usure du bien, soit elles auraient t vitables, et bien qu'elles doivent faire l'objet d'une provision, elles engagent la responsabilit du dirigeant sur la qualit de sa gestion des risques et sur la matrise de son contrle interne en matire de prservation des actifs.
2) DANS LE DEROULEMENT DES TACHES :
Pour identifier et corriger les erreurs, le contrle interne doit s'assurer de la simplicit de la transaction ou de l'opration et de son adquation aux besoins de l'entreprise. Le contrle interne doit identifier les risques potentiels et dterminer les procdures adaptes pour rduire ces risques un niveau minimal. Pour s'assurer de sa ralisation effective, le contrle interne doit tre matrialis. A. L'identification des sources d'erreurs :
Les enregistrements comptables doivent tre aussi simples que possible et doivent tre conus pour rpondre aux besoins de l'entreprise.
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Notions gnrales le contrle interne
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Al - La Simplicit : Pour tre aisment ralise et facilement contrlable, une tche doit
tre dfinie et excute de faon simple.
A2 - L'adquation aux besoins de l'entreprise : Une tche n'a de raison d'tre que si elle rpond un besoin dans
l'entreprise.
B. La recherche d'un contrle adapt : Le contrle interne doit dfinir les risques supprimer ou rduire
puis il doit mettre en place la procdure de contrle la plus adapt tant en matire de rduction du risque qu'en matire de facilit de ralisation et de cot du contrle.
Comment rduire le risque d'erreur
La pertinence d'un contrle se mesure au degr de couverture, ou de dtection du risque d'erreur pour lequel il est dfini.
La premire tape de la mise en place d'un contrle est de dfinir les
risques et leurs consquences.
La seconde tape est de dfinir les objectifs du contrle par rapport aux risques d'erreur liminer.
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Notions gnrales le contrle interne
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La troisime tape est de dterminer les moyens mettre en uvre pour raliser ce contrle.
Comment raliser le contrle :
Les moyens mettre en uvre concernent la dfinition du contrle effectuer et la dlgation de ce contrle une personne nommment dsigne.
Aucun contrle n'est parfait; mais la bonne dfinition du
contrle interne permet de rduire fortement les risques d'erreurs ou de fraudes. C. La matrialisation des contrles effectus :
Les personnes ayant initialis les transactions doivent tre clairement identifies, de mme que les personnes ayant ralis des contrles.
L'identification des auteurs de la transaction : Le contrle d'une tche ne peut entraner une amlioration
que si l'on connat l'auteur de la tche. L'identification des auteurs d'une transaction permet la responsabilisation de ses auteurs et leur implication dans le bon fonctionnement de l'organisation.
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Notions gnrales le contrle interne
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La preuve matrielle du contrle :
Un contrle n'est exploitable que si l'on dtient une mesure de son efficacit. Tout contrle interne doit contenir une preuve de sa ralisation.
III- LES OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
Les objectifs du contrle interne sont inclus dans sa dfinition, selon laquelle il a pour but d'assurer ou de favoriser :
La protection et la sauvegarde du patrimoine,
La qualit de l'information,
L'application des instructions de la direction,
L'amlioration des performances.
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SECTION II :
LORIGINE
DE
LAUDIT
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Notions gnrales lorigine de laudit
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I-L'ORIGINE DE L'AUDIT :
Le terme Audit , remonte l'antiquit, il vient du latin audire
(couter). En effet il a le mme ge que l'administration et plus exactement
de la comptabilit, qui, de tout temps, du tre sincre, complte et rgulire.
Ce terme remonte en effet vraisemblablement une pratique romaine
du contrle, au nom de l'empereur, des comptabilits et de la gestion des
administrations.
Cette tradition s'est ultrieurement rpandue, tout d'abord
exclusivement dans les administrations. Puis, aprs l'vnement du
capitalisme et de l'actionnariat public, des prescriptions lgales ont prvu
l'intervention de rviseurs comptables pour les socits par actions dont le
capital tait ouvert aux publics.
L'closion de l'audit vint avec la formation des grandes entreprises qui
doivent rendre comptes divers intresss, puissance publique, associs,
investisseurs, crditeurs divers, etc.... Seul des chiffres significatifs et
rsums doivent tre fournis ces partenaires d'o le premier rle des
auditeurs est de donner leur caution ces chiffres.
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Notions gnrales lorigine de laudit
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De la fiabilit des documents comptables, l'audit s'est ensuite
progressivement tendu l'apprciation du contrle interne, c'est--dire la
fiabilit de l'information de gestion en gnral et au respect des procdures
internes.
Seuls des chiffres significatifs et rsums doivent tre fournis ces
partenaires d'o le premier rle des auditeurs est de donner leur caution
ces chiffres.
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Notions gnrales laudit financier & comptable
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II -L'AUDIT FINANCIER ET COMPTABLE
I-DEFINITIONS :
Df .l :
L'audit est l'examen auquel procde un professionnel comptent et
indpendant en vue d'exprimer une opinion motive sur la rgularit et la
sincrit des tats financiers.
La rgularit est la conformit aux rgles et procdures en vigueur et
la sincrit est l'application de bonne foi de ces rgles et procdures en
fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent
normalement avoir de la ralit et de l'importance des oprations,
vnements et situations .
Df .2:
L'audit est l'examen auquel procde un professionnel comptent et
indpendant, en vue d'exprimer une opinion motive sur la fidlit avec
laquelle les comptes annuels d'une entit traduisent sa situation la date de
clture et ses rsultats pour l'exercice considr, en tenant compte du droit et
des usages du pays o l'entreprise a son sige.
Df .3 :
L'audit a t dfini par lI.F.A.C comme l'examen effectu par un
professionnel indpendant, de l'information financire manant d'une entit
but lucratif ou non, quelle que soit sa taille ou sa forme juridique.
Lorsqu'un tel contrle a pour objectif l'expression d'une opinion sur cette
information .
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Notions gnrales laudit financier & comptable
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L'auditeur qui exprime son opinion sur les comptes annuels ou
consolids d'une entreprise le fait par rfrence deux critres :
Les principes comptables gnralement admis lorsqu'il vrifie
l'application qui en est faite par les organes de direction de l'entreprise.
Les normes d'audit gnralement admises auxquelles il se rfre pour
qualifier le travail qu'il a effectu ; ces normes se rapportent un
niveau de qualit qui serait jug acceptable par la majorit des
hommes de l'art. Elles permettent de dfinir les buts atteindre par
la mise en uvre des techniques.
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Notions gnrales les normes daudit
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III- LES NORMES D'AUDIT
A- LES NORMES GENERALES :
Les normes gnrales sont personnelles par nature, le plus souvent
elles sont senses a retraduire des rgles figurant au niveau du code
d'ethique des organisations professionnelles et s'appliquent donc aux
professionnels, tant dans leurs missions d'audit que dans leurs autres
missions.
Quelles que soient les modalits de prsentation, on retrouvera dans la
plupart des recommandations nationales ou internationales les quatre
normes gnrales suivantes :
1- L'Indpendance :
La loi, les rglements et la dontologie, font une obligation l'auditeur
d'tre la fois indpendant et peru comme tel par les tiers. il doit non
seulement conserver une attitude d'esprit indpendante lui permettant
d'effectuer sa mission avec intgrit et objectivit, mais aussi tre libre de
tout lien qui pourrait tre interprt comme constituant une entrave cette
intgrit et objectivit
L'auditeur doit tre et paratre tout fait indpendant financirement ou
tout autre point de vue dans ses relations d'affaires avec ses clients.
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Notions gnrales les normes daudit
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2-La Comptence :
L'audit doit tre effectu par une ou plusieurs personnes ayant reu une
formation d'auditeur et jouissant, en cette qualit, de capacits
professionnelles suffisantes.
3-La Qualit du Travail et Contrle de Qualit :
L'auditeur doit exercer ses fonctions avec conscience professionnelle et
avec la diligence permettant ses travaux d'atteindre un degr de qualit
suffisant, compatible avec son thique et ses responsabilits.
Il doit aussi avoir personnellement la connaissance des lments
fondamentaux de sa mission, ce qui implique certaines tches qui ne
peuvent faire l'objet d'une dlgation.
Lorsque la dlgation est possible, l'auditeur doit s'assurer que ses
collaborateurs respectent les mmes critres de qualit dans l'excution des
travaux qui leurs sont dlgus.
Cela dt tout le soin ncessaire doit tre apport l'accomplissement de la
mission et la prparation du rapport.
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Notions gnrales les normes daudit
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4- Le Secret Professionnel : Conformment la loi, l'auditeur doit veiller la protection des
informations de caractre confidentiel qu'il recueille tout au long de ses
missions.
Il doit galement s'assurer que ses collaborateurs sont conscients des
rgles concernant le secret professionnel et les respectent.
B - LES NORMES DE TRAVAIL :
Les normes de travail en matire d'audit dfinissent la fois ce que doit
tre le travail de l'audit et comment il doit tre organis.
En sa qualit l'auditeur effectue des vrifications spcifiques lgales ou
des interventions connexes pour lesquelles les normes respecter sont
particulires.
Les normes de travail relatives la mission d'audit se rsument en deux
rubriques distinctes :
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Notions gnrales les normes daudit
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B.1 ) LES NORMES RELATIVES A LA NATURE DES TRAVAUX:
a) Prsentation :
Ces normes prcisent quels sont les travaux que doit en principe raliser
l'auditeur afin d'atteindre son objectif (exprimer une opinion sur les comptes
annuels de l'entreprise).
L'auditeur dans la ralisation de ses travaux choisira et adaptera ses
techniques de contrle en fonction des caractristiques et particularits de
l'entreprise (taille, activit, circonstances, degr de risque, importance
relative des oprations et des comptes).
b) Prise de Connaissance Gnrale de l'Entit Audite :
L'auditeur doit acqurir une connaissance gnrale de l'entreprise, de ses
particularits et de son environnement conomique et social afin de :
Mieux comprendre les circonstances et vnements pouvant avoir une
incidence sur les comptes annuels faisant l'objet de sa vrification ;
Tenir compte de ses lments pour planifier sa mission, identifier les
secteurs qui ncessiteront une attention particulire et choisir en
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Notions gnrales les normes daudit
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consquence les techniques de vrification les plus appropries pour
atteindre son objectif ;
C ) Apprciation Du Contrle Interne :
A partir des orientations donnes par le descriptif de mission et le plan
d'approche l'auditeur effectue une tude et une valuation des systmes qu'il
a jug significatifs en vue d'identifier, d'une part les contrles internes sur
lesquels il souhaite s'appuyer et d'autre part les risques d'erreurs dans le
traitement des donnes afin d'en dduire un programme de contrle des
comptes adapt.
D) Contrle des Comptes :
En fonction des conclusions qu'il aura tires de l'apprciation du
contrle interne, l'auditeur procdera, sur la base d'un programme de
contrle qu'il aura tabli, aux investigations directes lui permettant de fonder
son jugement sur l'ensemble des informations comptables synthtises dans
les comptes annuels.
E) Collecte Des Elments Probants :
Tant dans la ralisation des sondages sur les oprations permettant la
vrification correcte du contrle interne que
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Notions gnrales les normes daudit
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dans le contrle des comptes, l'auditeur doit obtenir les lments de preuve
suffisants en qualit et en quantit pour fonder la certitude raisonnable lui
permettant de se prononcer sur la certification de la rgularit et de la
sincrit des comptes annuels.
Parmi les diverses techniques de collecte des lments probants on
peut citer :
Sondages.
Observation physique.
Confirmation directe.
Utilisation des travaux des autres rviseurs.
Examen des documents reus et / ou cre par l'entreprise.
Contrle arithmtiques.
Analyses, estimations, rapprochements et recoupements.
Comparaisons (dans le temps, dans l'espace).
Informations verbales obtenues des dirigeants et salaris de
l'entreprise.
F) Examen des Comptes Annuels :
L'auditeur doit procder un examen analytique des comptes annuels
en vue d'acqurir la conviction qu'ils traduisent de faon sincre et rgulire
la situation de l'entreprise et le rsultat de son activit, compte tenu de la
connaissance qu'il a pu acqurir lors de l'application de ses autres procds
et techniques de signification.
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Notions gnrales les normes daudit
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L'examen des comptes annuels a notamment pour objet de vrifier :
Si les comptes annuels concordent avec les donnes de la
comptabilit,
Si les comptes annuels sont prsents en conformit avec les principes
comptables et la rglementation en vigueur,
Si les comptes annuels prennent bien en considration les vnements
postrieurs au bilan,
Si l'information ncessaire est prsente, de sorte que l'utilisateur des
comptes annuels soit correctement inform.
B.2) DES NORMES RELATIVES A L'ORGANISATION DES
TRAVAUX :
a) - Exercice personnel, travail en quipe et supervision :
L'acte de certifier constitue un engagement personnel de l'auditeur, il
ne doit pas accepter un nombre de missions dont il ne serait pas en mesure
d'assurer la responsabilit directe, compte tenu, d'une part, de leur
importance, d'autre part, de l'organisation et des moyens de son cabinet .
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Notions gnrales les normes daudit
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Il peut se faire assister ou reprsenter par des collaborateurs salaris ou
par des experts indpendants, mais il ne peut leur dlguer tous ses pouvoirs
ni leur transfrer l'essentiel de sa mission dont il conserve toujours l'entire
responsabilit et doit exercer son contrle appropri de ces travaux, de faon
s'assurer qu'ils ont t effectus selon le programme prvu et que les
objectifs fixs ont t atteints.
b) Planification :
L'auditeur doit organiser l'excution de sa mission, afin d'atteindre son
objectif de faon la plus rationnelle possible et avec le maximum
d'efficacit, tout en respectant les dlais prescrits par la loi et les autres
recommandations.
A cet effet, l'organisation de la mission doit principalement reposer sur
un programme de travail.
c) Documentation :
L'auditeur doit tenir des dossiers de travail qui lui permettront de
runir les informations ncessaires, afin de mieux organiser et contrler sa
mission, de documenter les travaux de vrification effectus, de justifier ses
conclusions et d'apporter les preuves de sa diligence.
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Notions gnrales les normes daudit
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LES NORMES DE RAPPORT:
Dans l'ensemble que constituent les normes d'audit, la partie relative
aux rapports est par dfinition, celle qui sera perue le plus directement par
les utilisateurs de l'information.
L'auditeur doit certifier la rgularit et la sincrit des comptes annuels
faisant l'objet de son examen.
Il doit prciser dans son rapport qu'il a mis en uvre les
recommandations en usage dans la profession.
Lorsqu'il ne peut certifier ou lorsqu'il met des rserves, l'auditeur doit
clairement exposer les raisons qui l'ont conduit prendre cette position et s'il
y a lieu, chiffrer l'incidence des irrgularits constates.
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Notions gnrales les diffrents types daudit
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V- LES DIFFERENTS TYPES D'AUDIT
1- L'AUDIT FINANCIER :
Originellement, l'audit est un examen critique des informations
comptables parce que les organisations conomiques produisaient
essentiellement des informations financires. Cet examen tait effectu par
un expert indpendant qui exprimait une opinion motive sur les tats
financiers.
Avec le nouveau contexte conomique, l'information comptable s'est
amplifie en volume et en complexit et paralllement il n'tait plus possible
de procder au contrle exhaustif de milliers d'oprations qu'enregistraient
certain des comptabilits qu'il fallait certifier.
Cette prise de conscience s'est dgage travers l'intrt port pour le
contrle interne de l'entreprise audite, c'est dire l'ensemble des scurits
apportes par son mode d'organisation et ses procdures.
L'audit financier l'applique donc aux lments du contrle interne
susceptible d'affecter la qualit de l'information comptable travers les
scurits appliques la prservation du patrimoine de l'entreprise et ses
transactions.
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Notions gnrales les diffrents types daudit
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2- L'AUDIT OPERATIONNEL :
La matrise de l'entreprise ne dpend pas seulement de la performance
conomique qui peut s'exprimer principalement en termes comptables mais
aussi de la performance stratgique.
Celle-ci a un caractre plus gnral, elle est la capacit d'une
organisation dfinir et mettre en uvre de bonnes stratgies dans le cadre
des finalits qu'elle poursuit
Le contrle interne est l'ensemble des dispositifs organisationnels qui
doivent garantir le niveau de la performance dans les deux domaines
conomique et stratgique.
L'intrt va se porter sur toutes les oprations de l'entreprise, d'o
l'apparition de la notion d'audit oprationnel (ou audit des oprations).
L'objectif d'ensemble de l'audit oprationnel est d'aider tous les
centres de dcision de l'entreprise et de les soulager de leurs
responsabilits en leur fournissant des analyses objectives, des
apprciations, des recommandations et des commentaires utiles au
sujet des activits examines
L'audit oprationnel permet de juger l'efficacit et la performance
des systmes d'information et d'organisation mis en place. Il concerne l'audit
des fonctions et l'audit des oprations :
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Notions gnrales les diffrents types daudit
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2.A) L'audit des Fonctions :
Son objectif est de s'assurer que les diffrentes fonctions de l'entreprise
(achat, production, vente, investissement, personnel...) comportent les
scurits suffisantes et s'exercent efficacement.
2.B) L'audit des oprations :
Son objectif est de s'assurer du suivi des procdures travers les
diffrentes fonctions. Ainsi, par exemple la procdure d'approvisionnement
va de l'mission d'un besoin (fonction production) au rglement du
fournisseur (fonction trsorerie) en passant par la commande (fonction
achat).
3- L'AUDIT STRATEGIQUE :
Il permet de mettre en place des dispositifs qui permettent aux
dirigeants d'arrter leurs choix stratgiques et d'en matriser les
performances et d'oprer les corrections ncessaires.
Une conception moins formelle existe dans l'audit de stratgie qui
consiste en une apprciation critique des choix stratgiques des dirigeants
-
Notions gnrales les diffrents types daudit
37
4- L'AUDIT JURIDIQUE :
L'audit juridique est un contrle de la rgularit des procdures
juridique et de l'efficacit des choix de nature juridique.
Il consiste se prononcer sur l'ensemble des structures juridiques
d'une entit et leur fonctionnement C'est le droit dans l'entit sous toutes ses
formes qui est l'objet d'audit
5- L'AUDIT FISCAL :
L'audit fiscal apparat comme l'examen du traitement que l'entreprise
rserve aux questions d'ordre fiscal. Cet examen s'opre par rfrence des
critres de rgularit et d'efficacit.
Par un contrle de rgularit, l'audit fiscal s'assure du respect des
dispositions fiscales auxquelles l'entreprise est soumise; par un contrle de
l'efficacit, l'audit fiscal mesure l'aptitude de l'entreprise mobiliser les
ressources du droit fiscal dans le cadre de sa gestion, afin de concourir la
ralisation des objectifs de politique gnrale qu'elle s'est assigne.
-
SECTION III :
LES NATURES
&
LES
PROFESSIONNELS
DE LAUDIT
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
39
LES NATURES ET LES PROFESSIONNELS DE L'A UDIT
1- LES NATURES D'AUDIT
1) L'AUDIT INTERNE :
L'audit interne est, l'intrieur de l'entreprise, une fonction
indpendante d'valuation priodique des oprations pour le compte des
directions gnrales et elle est charge d'valuer le niveau de contrle
interne de l'organisation.
La toi N 88 - 01 du 12.01.1988 sur les entreprises publiques
conomiques, dans l'article 40 considre que celles ci :
Sont tenues d'organiser et de renforcer des structures internes ' d'audit
d'entreprises' et d'amliorer, d'une manire constante, leurs procds de
fonctionnement et de gestion
L'institut amricain des Auditeurs internes dfinit l'audit interne ainsi :
L'audit interne est une activit indpendante d'apprciation dans le cadre
d'une entreprise ou d'une organisation qui porte sur l'examen des oprations
comptables financires et autres ; l'ensemble conu
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
40
dans une perspective de services destins principalement la direction ;
C'est un contrle de nature directoriale qui s'opre par la mesure et
l'apprciation de la qualit des autres contrles .
Les missions d'audit interne peuvent tre trs varies, elles couvrent
toutes les fonctions de l'entreprise; elles consistent vrifier que les
procdures mise en place comportent des scurits suffisantes, des
informations sincres, des oprations rgulires, des organisations efficaces
et des structures claires et actuelles.
2) L'AUDIT EXTERNE :
L'audit externe est l'examen auquel procde un professionnel
comptent et indpendant en vue d'exprimer une opinion motive sur la
rgularit et la sincrit des tats financiers, il peut tre soit lgale et donc
impose par ta loi, sort contractuelle.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
41
La Mission D'audit Lgal :
La mission d'audit lgale est celle confie
par le lgislateur au mandataire des
actionnaires, appel commissaire aux
comptes. Sa mission est permanente, elle
consiste principalement certifier ta
sincrit et la rgularit des tats
financiers de fin d'exercice et vrifier la
sincrit des informations fournies dans
te rapport du conseil ou du directoire sur
la situation financire de la socit.
La mission d'audit contractuel :
La mission d'audit contractuel est
demande par les dirigeants de la firme,
ou par des tiers intresss: banquiers,
cranciers, acqureurs potentiels de
l'entreprise. Son choix peut tre limit
une fonction ou un aspect, par exemple,
la vrification du cot de revient d'une
production, ou avoir pour objet la
dtection de fraudes et/ou dtournements.
Elle peut tre gnrale sil est demand
l'auditeur d'analyser et de suivre
l'volution des comptes durant un
exercice, puis les commenter dans un
rapport dvelopp.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
42
L'audit Interne N'exclut Pas laudit Externe :
L'auditeur interne effectue au sein de l'entreprise un contrle
permanent des enregistrements comptables et des vrifications spciales des
procdures administratives dans les services, visant principalement
s'assurer du respect des instructions donnes et parvenir ou dtecter les
dtournements dans les oprations particulirement susceptibles de les
favoriser.
Les constatations releves au moyen de l'audit interne et les
suggestions en dcoulant servent amliorer le dispositif de contrle interne
en remdiant ses faiblesses.
L'auditeur interne accumule de cette faon une connaissance intime
des particularits, des forces et des faiblesses de l'organisation et de sa
comptabilit, qui est beaucoup plus approfondie que celle qui ne pourra
jamais acqurir un auditeur externe.
Les travaux de l'auditeur interne ne sont pas suffisants du fait qu'il est
employ de la firme ou il exerce ses contrles ; il peut tre influenc par des
considrations de personnes, accepter le compromis et manquer d'autorit.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
43
Mme si l'audit interne des tats financiers tait toujours impartial, il
n'est pas possible d'tre juge et partie.
Ce pendant le contrle lgat ou commissariat aux comptes, doit tre
effectu par des mandataires des actionnaires, absolument indpendants de
la socit audite.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
44
II - LES PROFESSIONNELS DE L'AUDIT
L'audit peut tre pratiqu par des professionnels extrieurs
l'entreprise ou par certains de ses salaris.
Pour les professionnels extrieurs (les auditeurs externes), leurs
missions peuvent tre lgales ; elles correspondent une obligation et sont
effectues par des professionnels indpendants qui sont les commissaires
aux comptes ; elles peuvent tre aussi contractuelles, ponctuelles ou
permanentes et sont confies dans ces cas des auditeurs internes qui sont
les experts comptables.
Pour les professionnels internes (les auditeurs internes) l'entreprise,
leur mission est permanente et elle est confie aux salaris de l'entreprise.
Il faut y ajouter pour ce qui concerne l'administration et le secteur
public, les inspecteurs des finances et les magistrats de la cour des comptes,
pour une partie de leurs activits.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
45
1- L'AUDITEUR INTERNE
L'auditeur interne est un satan de l'entreprise et il dpend
normalement de la direction gnrale en ce qui concerne la dfinition de ses
responsabilits.
L'objectif de l'audit interne est d'assister les membres de ta direction
dans l'exercice efficace de leurs responsabilits en leur fournissant des
analyses, des apprciations, des recommandations et des commentaires
pertinents concernant les activits examines.
L'auditeur interne est concern par toutes les phases de l'activit de
l'entreprise.
Ceci implique que ses missions couvrent toutes les fonctions de
l'entreprise.
Concernant l'indpendance de l'auditeur interne, son
rattachement au plus haut niveau de l'entreprise peut
sauvegarder son indpendance. Ce qui ne peut tre le cas, s'il est
rattach la direction administrative et financire ou la
direction comptable.
Une relation de collaboration et d'change d'information peut
s'tablir entre le commissaire aux comptes et le service d'audit
interne, ils peuvent, de ce fait, sentendre en dbut d'anne sur
certaine rvision du travail et un change dinformation.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
46
2- L'AUDITEUR EXTERNE
II existe deux catgories d'auditeurs externes indpendants : les
expertes comptables et les commissaires aux comptes. Notons que si les
experts comptables sont aussi commissaires aux comptes, la rciproque n'est
pas vraie.
Les deux professions ont de nombreux points communs. Le plus
important est que tous les deux ont pour vocation d'exprimer une opinion
sur les comptes.
a) LES EXPERTS COMPTABLES :
La loi N 91-08 du 27 avril 1991 rsume Je rle de l'expert comptable
en donnant une dfinition lgale :
Est expert comptable, au sens de la prsente loi, toute personne qui,
en son propre nom et sous sa responsabilit, fait profession habituelle
d'organiser, de vrifier, de redresser et d'analyser les comptabilits et les
comptes de toute nature des entreprises et socits commerciales et des
socits civiles, dans les cas lgalement prescrits par la loi et qui le charge de
cette mission titre contractuel d'expertise et / ou d'audit .
Il peut tre habilit, sous rserve des dispositions contenues dans la
prsente loi, exercer la fonction de commissaire aux comptes et attester
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
47
Ce titre de la sincrit et de la rgularit des comptabilits et des comptes,
conformment aux dispositions prvues parle code de commerce .
L'expert comptable doit justifier du titre d'expert comptable dlivr par
les institutions d'enseignement suprieur et de son inscription au tableau
national des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables
agrs pour exercer sa profession.
b) LES COMMISSAIRES AUX COMPTES :
La loi N 91-08 du 27 avril 1991 rsume le rle du commissaire aux
comptes en donnant une dfinition lgale qui suit :
Est commissaire aux comptes, au sein de la prsente toi, toute
personne qui, en son nom propre et sa propre responsabilit, fait profession
habituelle d'attester de la sincrit et de la rgularit des comptes des
socits et des organismes prvus l'article 1er ci-dessus, en vertu des
dispositions de la lgislation en vigueur .
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
48
La mission du commissaire aux comptes est permanente. Celui-ci est
dsign par l'assemble gnrale d'une socit ou organisme parmi les
professionnels inscrits au tableau de l'ordre national. La dure du mandat
n'excde pas six annes (mandat de trois annes renouvelable une fois). Il ne
peut tre dsign de nouveau qu'au terme de trois annes.
L'expression certifier la rgularit et la sincrit des comptes
introduite en France en 1966 ne figure pas dans le code de commerce
algrien de 1975 (ordonnance n 75-59 du 26 septembre 1975).
L'article 678 du code de commerce stipule, entre autres, que : le
commissaire aux comptes a pour mission de contrler la rgularit et la
sincrit des inventaires et des bilans ainsi que l'exactitude des informations
donnes sur les comptes de la socit dans le rapport du Conseil
d'administration
Ce n'est qu'avec l'article 715 bis 4 du code de commerce (dcret
lgislatif 93*pf du 25 avril 1993 ) que figure, entre autres, parmi les
prrogatives des commissaires aux comptes la certification de la rgularit et
de la sincrit de t'inventaire des comptes sociaux et du bilan.
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
49
Enfin, l'article 10 bis du code de commerce (ordonnance 96 -27 du 9
dcembre 1996) Fait obligation aux personnes morales commerantes de
procder ou de faire procder, la vrification et la certification de leurs
comptes et bilans dans tes formes lgales requises... .
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
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LA PARTICULARITES DES MISSIONS DE CONTROLES
Le tableau ci-dessous nous rsume les particularits de chaque type de mission de contrle :
Caractristiques AUDIT
Lgal contractuel interne
1-Nature de la Mission. Institutionnelle ; d'ordre public Contractuelle Fonction permanente dans
lentreprise
2 - Nomination. P
par les actionnaires Par la direction gnrale C.A
P
par la direction gnrale
3 - Objectif.
Certifier la rgularit, la sincrit et l'image fidle. Vrifier la concordance des informations communiques par le conseil d'administration.
Attester la rgularit et la sincrit des comptes.
Amlioration des circuits administratifs. Proposer la direction toutes les mesures de nature amliorer l'organisation et le traitement de l'information.
4 - Intervention. Mission permanente et tendue
pendant la dure du mandat.
Mission dfinie dans la lettre de mission (Convention ).
Mission prcise par la direction gnrale.
5 - Indpendance. Doit tre totale vis--vis du C.A et des actionnaires.
Indpendance totale en principe. Non-subordination hirarchique et
fonctionnelle
6 -Principe de non
Immixtion. A respecter scrupuleusement Conseils de gestion non exclus.
I
Immixtion dans la gestion.
7 - Destinataire des
rapports.
C
C.A/A.G.O/A.G.E
D
Direction gnrale C.A
D
direction gnrale
8 - Conditions d* exercice I
Inscription l'Ordre National Inscription l'Ordre National
S
salari de l'entreprise
9 - Rvlation de faits
dlictueux
O
Oui
N
Non
N
Non
10 - Obligation D
De moyens De moyens ou de rsultats selon le type de mission
O
Obligation de rsultats.
11 - Responsabilit Civile, Pnale, disciplinaire.
Civile, Pnale, disciplinaire.
C
Contrat de travail
12 - Rvocation
Mission institutionnelle normalement par les instances judiciaires sur demande de lentreprise contrle
P
rcise dans le contrat. Application des termes du contrat de travail.
13 - Rmunration B
Barme Officiel
F
Fixe dans le contrat
S
Salaire.
14 - Dmarche
valuation des procdures. Apprciation du contrle interne. contrle des comptes Contrle juridique.
Evaluation des procdures. Apprciation du contrle interne. Contrle des comptes Contrle juridique.
Evaluation des procdures. Apprciation du contrle interne. contrle des comptes
-
Section III Les Natures & les Professionnels De L'audit
51
-
SECTION IV :
LES OBJECTIFS
DE LAUDIT
&
LES NOTIONS DES
RISQUES
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
52
SECTION IV : LES OBJECTIFS DE L'AUDIT ET LES NOTIONS
DE RISQUES
1- LES OBJECTIFS DE L'AUDIT
En vue d'exprimer cette opinion motive sur ta rgularit et ta sincrit
des tats financiers, l'auditeur doit s'assurer que toutes tes oprations de
l'entreprise sont enregistres en comptabilit et que ces oprations sont
relles et correctement enregistres.
Pour atteindre cet objectif, il doit mettre en uvre des contrles pour
vrifier que tes tats financiers rpondent aux divers critres qui sont :
1. LEXHAUSTIVITE :
Si toutes les oprations ralises par l'entreprise
durant la priode sont refltes dans les tats financiers (chacune d'entre
elles est saisie, ds son origine, sur un document qui permettra
ultrieurement de la comptabiliser)
En rsum :
La saisie des oprations ds l'origine.
L'enregistrement de toutes les oprations.
Le respect de la sparation des exercices.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
53
2. L'EXISTENCE :
Pour les lments matriels (immobilisations, stocks ...) une
ralit physique.
Pour les autres lments (actif, passif, charges et produits) la
traduction d'oprations relles de l'entreprise (par opposition
des oprations fictives).
Seules des oprations de la priode sont refltes dans les tats
financiers.
En rsum :
L'existence physique.
La ralit des oprations.
Le respect de la sparation des exercices.
3. LA PROPRIETE :
Si les actifs qui apparaissent au bilan de l'entreprise lui appartiennent
vraiment ou correspondent des droits rellement acquis.
Ce critre s'applique aussi aux passifs qui doivent correspondre des
obligations effectives de l'entreprise une date donne.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
54
En rsum :
Actifs (droits)
Existence d'actes, titres, contrats....
Identification des nantissements, hypothques.
Passifs (obligations)
Dettes effectives de l'entreprise.
4. L'EVALUATION :
Si toutes les oprations comptabilises sont values conformment
aux principes comptables gnralement admis appliqus de faon constante
d'un exercice l'autre.
En rsum :
Plus bas du cot ou de la valeur nette ralisable.
Permanence des mthodes d'valuation.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
55
5. LA COMPTABILISATION :
Si toutes les oprations sont correctement totalises comptabilises et
centralises conformment aux rgles gnralement admises en la matire,
appliques de faon constante (imputations conformes aux rgles du plan
comptable national).
En rsum :
Imputation.
Totalisation.
Centralisation.
Permanence des mthodes de comptabilit.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
56
2- LES NOTIONS DES RISQUES
Toute entreprise est sujette des possibilits de risques d'erreurs dans
l'excution, le suivi, te contrle et l'enregistrement des oprations ainsi que
dans la prsentation de l'information financire.
La connaissance de ces risques et de leur incidence possible sur les
comptes, et par consquent sur les travaux de l'auditeur, est particulirement
importante lors de l'orientation de la mission car elle conditionne
l'tablissement du descriptif de mission et du plan d'approche.
Cette identification est importante car l'adaptation du programme de
travail en fonction des risques possibles permettra, lors de sa ralisation, de
dterminer si ces risques ont entran des erreurs relles et d'en mesurer les
incidences sur les comptes.
Ces risques potentiels deviennent des risques possibles lorsque
l'entreprise ne s'est pas dote de moyens de contrles suffisants pour viter
ou dtecter les erreurs qui pourraient en rsulter.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
57
Gnralement on peut distinguer les risques suivants :
1- RISQUES GENERAUX :
Chaque entreprise volue dans un environnement conomique et un
secteur d'activit qui vont influencer ses oprations et crer certaines zones
de risques qui peuvent avoir une influence sur l'ensemble de l'activit de
l'entreprise.
On peut regrouper les risques gnraux sous trois rubriques :
Les risques lis la situation conomique et financire :
Parmi ces risques on peut citer :
L'existence d'lments susceptibles de remettre en cause la continuit
de l'exploitation,
Une situation financire incertaine (dgradation des rsultats, du fonds
de roulement, augmentation importante des besoins en fonds de
roulement),
La situation conomique du secteur d'activit (marchs en dclin,
secteur trs concurrentiel...),
La nature des produite vendus (produite obsolescence rapide,
existence de nouveaux produits concurrents...)
Le climat social (grves frquentes entranant une sous activit...),
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
58
Une modification de structure (acquisition ou cession, cessation
d'activit, restructuration).
Les risques lis l'organisation gnrale d'entreprise :
Parmi les facteurs de risques lis l'organisation, on peut citer :
Le pouvoir de la direction qui est soit trop centralis soit trop
dcentralis,
Une rotation importante du personnel et notamment des cadres,
Un contrle insuffisant sur des activits ou des succursales
dcentralises,
L'absence de procdures administratives et comptables, ainsi que
l'organigramme de dfinition de fonction qui doit tre rgulirement
mis jour,
L'absence d'un contrle budgtaire,
L'absence d'un service d'audit interne.
Les risques lis l'attitude de la direction :
Le peu d'intrt que la direction porte aux questions
comptables, financires et administratives est sans doute un facteur de risque
trs important, de, ce fait il doit tre pris en compte.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
59
Compte tenu, de l'attitude de la direction nous pouvons examiner ce
qui suit:
L'organisation de l'entreprise (degr d'implication dans le systme de
contrle interne),
La tendance des rsultats et comptes annuels par rapport au secteur
d'activit,
L'information financire et rvolution des cours boursiers,
L'information analytique et budgtaire interne.
2- LES RISQUES LIES A CERTAINS COMPTES OU A
CERTAINES OPERATIONS :
Ces risques correspondent aux rsultats du processus de traitement des
donnes et des informations de lentreprise qui sont rsums dans les tats
financiers.
Ils sont valus en tenant compte des lments suivants :
Les donnes rptitives (achats, ventes, salaires, trsorerie,...) qui
gnralement traites de faon uniforme en fonction du systme
mis en place.
C'est la fiabilit de la conception du systme et de son fonctionnement qui aura une incidence sur les risques d'erreurs,
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
60
Les donnes ponctuelles (inventaire physique, provision) prsentent des risques importants lorsque leur saisie n'est pas
organise de faon fiable,
Les donnes exceptionnelles (rvaluation, augmentation du
capital, fusion, restructuration..), qui sortent du cadre de
l'exploitation courante, constituent des zones de risques car
l'entreprise ne dispose pas toujours de critres pralables, de
chiffres comparatifs permettant de dceler des variations
anormales.
II existe donc une probabilit plus importante que des erreurs se
produisent et ne soient pas dtectes,
La complexit des oprations ou du traitement comptable,
La difficult d'valuation ou d'estimation des postes ou du rsultat
des oprations concernes,
Les problmes d'valuation dans lesquels interviennent pour une
part importante des lments subjectifs ou des estimations de la
direction gnrale,
Les difficults de transcription en termes comptables des oprations ralises,
Les montants concerns.
-
Section IV les objectifs de laudit & les notions des risques
61
Les risques lis l'organisation comptable et au contrle interne :
Ce sont des risques que la conception des systmes comptables et du
contrle interne ne permette pas d'viter ou de dtecter des erreurs.
Le risque de non-dtection lie l'audit :
C'est le risque que les travaux d'audit effectus ne permettent pas la
dtection d'une ou plusieurs erreurs significatives existant dans les tats
financiers et que l'auditeur, ne les en ayant pas dcel, formule une
opinion errone.
-
CHAPITRE II :
LES TRAVAUX
DAUDIT
-
DETERMINATION
DU SEUIL
DE SIGNIFICATION
-
Chapitre II les travaux daudit
64
I-DETERMINATION DU SEUIL DE SIGNIFICATION
DIFINITION :
Le seuil de signification (ou de matrialit) est la mesure que peut
faire l'auditeur du montant partir duquel une erreur, une inexactitude ou
une omission peut affecter la rgularit et la sincrit des tats financiers,
La dtermination de la mesure du seuil de signification repose sur
l'exprience et le jugement professionnel de l'auditeur, ainsi que sur les
particularits de l'entreprise.
Pour dterminer le seuil de signification, plusieurs lments de rfrence
peuvent tre utiliss.
Les lments de rfrence gnralement utiliss sont :
Les fonds propres.
Le rsultat net
Le rsultat d'exploitation.
Un ou plusieurs postes ou information des tats financiers (chiffre
d'affaires...).
-
Chapitre II les travaux daudit
65
Certaines circonstances doivent tre prises en compte lors de la
fixation d'un seuil de signification :
l'existence d'exigences contractuelles, lgales ou statutaires
particulires,
la variation importante d'une anne sur l'autre, des rsultats ou de
certains postes,
Des fonds propres ou des rsultats anormalement faibles,
Le seuil de signification permet l'auditeur, lorsqu'il met une opinion,
d'apprcier si les erreurs et inexactitudes, ventuellement dceles, sont de
nature remettre en cause sa certification et s'il convient de demander la
socit de corriger ses tats financiers.
Ainsi, la dfinition de seuil, en liaison avec l'analyse des risques permet
d'accrotre l'efficacit de l'audit en concentrant les travaux et en attirant
l'attention des collaborateurs sur les aspects les plus importants.
-
LA FORMALITE
DUNE OPINION
MOTIVEE
-
Chapitre II les travaux daudit
66
II- LA FORMULATION D'UNE OPINION MOTIVEE
L'audit correspond une analyse critique des tats financiers. Ceux-ci
comprennent le bilan, le compte de rsultat (compte d'exploitation et
compte de pertes et profits), les notes annexes (y compris les lments
comptables du rapport du conseil d'administration) et les autres tats et
documents.
L'objectif assign en France l'auditeur est celui d'exprimer une
opinion motive sur la rgularit et la sincrit du bilan et du compte de
rsultat.
Aux Etats Unis, l'objectif de l'examen des tats financiers par
l'auditeur est la formulation d'une opinion sur l'image qu'il donne de la
situation financire, des rsultats des oprations, de l'volution de la
situation financire eu gard aux principes gnralement admis.
Pour atteindre son objectif (la formulation d'une opinion motive sur
la rgularit et la sincrit des comptes dans la mesure o ils donnent une
image fidle du patrimoine, de la situation financire et des oprations de
l'entreprise)
Lauditeur doit rpondre aux questions suivantes :
1) Toutes les oprations de l'entreprise devant tre comptabilises ont-
elles fait l'objet d'un enregistrement dans les comptes ?
-
Chapitre II les travaux daudit
67
2) Tous les enregistrements ports dans les comptes sont ils la traduction correcte d'une opration relle ?
3) Toutes les oprations enregistres durant l'exercice concernent elles la priode coule et elle seule ?
4) Tous les lments d'actif et de passif existent-ils effectivement ?
5) Les lments d'actif et de passif sont-ils correctement valus (en fonction des principes comptables) ?
6) Les comptes annuels sont-ils correctement prsents et incluent-ils les informations complmentaires qui sont ventuellement ncessaires ?
Les rponses obtenues aprs vrification lui permettront
d'mettre son opinion motive sur ta rgularit et ta sincrit du bilan
et du compte de rsultat.
-
Chapitre II les travaux daudit
69
III- PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE
La connaissance de l'entreprise comprend la comprhension de l'environnement dans lequel elle se situe ainsi que l'identification des spcificits de l'entreprise. Cette connaissance a pour fonction de :
Mieux comprendre les circonstances et vnement pouvant avoir une incidence significative sur les comptes annuels misant l'objet de sa vrification.
Tenir compte de ces lments pour planifier sa mission, identifier les secteurs qui ncessiteront une attention particulire et choisir en consquence les techniques de vrification les plus appropries pour atteindre son objectif d'autre part.
Dceler les risques principaux auxquels est soumise l'entreprise.
L'acquisition de cette connaissance doit tre pralable aux autres phases de la mission, puisqu'elle conditionne leur bonne excution.
-
Chapitre II les travaux daudit
70
Compte tenu de la masse d'information obtenir et matriser, cette
tape sera particulirement importante et complexe et se compltera tout au long de l'excution de la mission.
Les informations utiles la mission concernent notamment : A. La connaissance de l'environnement :
L'environnement de l'entreprise est conditionn par le secteur d'activit et par la situation conomique tant gnrale que sectorielle ou gographique.
B. Le secteur d'activit :
Selon les secteurs d'activit, les besoins informationnels de
l'entreprise ne sont pas les mmes. Les procdures de traitement de l'information diffrent et les contrles effectuer n'ont pas la mme importance.
-
PRISE DE
CONNAISSANCE
GENERALE
DE LENTREPRISE
-
Chapitre II les travaux daudit
71
C. La situation conomique :
La situation conomique conditionne frquemment la sant financire
d'une entreprise. Pour l'apprhender, il faut tenir compte du secteur
d'activit, de la concurrence et des approvisionnements.
Le risque principal pour l'auditeur comptable et financier est celui de
cessation de paiement. Ce risque est d'autant plus important que la situation
conomique est mauvaise.
Dans le cas des tats financiers, ces options peuvent fausser l'image
que les comptes devraient donner de l'entreprise.
-
Chapitre II les travaux daudit
72
1. LA CONNAISSANCE DES SPECIFICITES DE L'ENTREPRISE :
Les spcificits de l'entreprise sont lies sa structure
organisationnelle, sa politique stratgique, sa position concurrentielle et
son actionnariat :
La structure organisationnelle : selon l'organisation de
l'entreprise, les flux de l'information et les procdures ne sont
pas toujours les mmes.
Les entreprises trs hirarchises ont souvent des procdures trs
formelles et une des bases de leur contrle interne est l'approbation
hirarchique.
Dans les entreprises trs dcentralises, le contrle se fait souvent sur
la base d'un contrle budgtaire.
L'auditeur devra s'assurer dans le premier cas que les dcisions
critiques font l'objet d'une approbation hirarchique systmatique, dans le
second cas il devra s'assurer qu'il existe des procdures de contrle interne
applicables et appliques pour le droulement des transactions.
-
Chapitre II les travaux daudit
73
La politique stratgique de lentreprise : dans une
entreprise en forte croissance lauditeur devra tre attentif aux
ratios de liquidit de lentreprise pour s'assurer quelle ne risque
pas dtre en cessation de paiement en raison dune trop forte
croissance accompagne d'un financement insuffisant.
Dans une entreprise en dclin les procdures sont souvent bien
dfinies mais elles ne sont plus forcement appliques, le contrle est devenu
routinier et na pas forcement pris en compte les nouveaux risques auxquels
est confronte la socit.
La position concurrentielle de lentreprise : la viabilit et le
dveloppement dune entreprise sont conditionns par la
position concurrentielle de cette dernire. Une entreprise qui se
retrouve confronte une forte concurrence, peut disparaitre en
moins dune anne.
Au niveau comptable et financier, lanalyse des provisions pour
restructuration ne peut pas se faire indpendamment de la mesure de la
pression concurrentielle. Le besoin de restructuration est souvent li une
volution technologique, mais il est rendu ncessaire par la concurrence.
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Evaluation des risques particuliers: Les risques particuliers de
l'entreprise peuvent rsulter de la situation financire, de la
situation sociale ou des changements organisationnels.
1) La situation financire (analyse patrimoniale et analyse des flux) :
Lanalyse financire permet de faire ressortir les faiblesses et les
risques lis la rentabilit de l'entreprise, ses besoins de financement.
L'auditeur peut mesurer la capacit de l'entreprise rgler ses dettes
court terme, mais il peut galement valuer la capacit de l'entreprise
maintenir une rentabilit positive tout en assurant le financement de ses
opportunits de croissance.
2) La situation sociale :
L'auditeur doit se tenir au courant des problmes sociaux lis au
secteur d'activit ou l'entreprise.
La grve des employs peut remettre en cause non seulement les
prvisions de rsultat de l'entreprise, mais galement sa continuit
d'exploitation.
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3) Les changements organisationnels internes :
Les changements organisationnels internes revtent de multiples
formes.
il peut s'agir d'une modification du systme de
traitement de l'information: dans ce cas, les risques
sont au niveau de la fiabilit des nouveaux systmes
d'information et au niveau de l'utilisation de ces
nouveaux systmes par les employs.
il peut s'agir galement de la rpartition des tches
ou les mesures de restructuration lies une
acquisition, une fusion ou une division.
Pour l'auditeur, les risques d'erreur sont augments et pendants la
priode d'adaptation, les procdures de contrle interne risquent d'tre peu
respectes.
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2. LES SOURCES D'INFORMATIONS :
Pour acqurir ces informations, l'auditeur dispose de moyens
privilgis dont on peut citer :
La prise de contact avec les prdcesseurs, (commissaires aux
comptes, experts comptables,...),
La relation directe avec les dirigeants auprs desquels il recherchera
les informations ncessaires sur les dcisions qui peuvent avoir une
incidence sur les comptes,
Les contacts avec les cadres et responsables des diffrents services,
afin d'avoir une vue d'ensemble de la vie de l'entreprise et assurer que
les comptes sont le reflet fidle de son activit,
L'analyse globale des comptes annuels des exercices prcdents
permettant d'avoir une opinion sur la cohrence des comptes dans le
temps et avec le secteur conomique, ainsi que sur la situation de la
socit du point de vue de son quilibre et de sa rentabilit,
Les informations utiles l'exercice de leur mission qu'ils peuvent
recueillir auprs des tiers qui ont accompli les oprations pour le
compte de la socit.
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2.A) EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
En matire de contrle interne, l'objectif de l'auditeur est de :
Comprendre le systme d'information et de contrle interne du client ;
Evaluer ce systme en vue de dterminer s'il peut s'appuyer sur lui
pour exprimer une opinion sur la conformit du produit (les tats
comptables et financiers) ;
Mener un programme de tests pour s'assurer du bon fonctionnement
du systme et de ses contrles.
2. A.1) Description des procdures du contrle interne :
L'auditeur doit observer les procdures et en comprendre le
fonctionnement l'aide d'entretiens avec le personnel de l'entreprise, puis il
doit formaliser cette comprhension pour en permettre l'utilisation dans le
cadre de l'valuation des forces et des faiblesses du contrle interne.
2. A.2) L'observation des procdures et les entretiens avec le personnel
de l'entreprise :
L'auditeur doit observer les procdures en place, leur mode de
fonctionnement, les liens qui existent entre elles et leur formalisation.
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Chapitre II les travaux daudit
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Pour son observation, il s'appuie sur les entretiens avec les employs
de l'entreprise qui lui dcrivent les tches et les contrles qu'ils effectuent et
qui lui expliquent le rle des procdures spcifiques.
2A.3) La formalisation les organigrammes et les descriptifs
littraire:
A partir de ses observations et des entretiens, l'auditeur formalise sa
perception du traitement des transactions et des procdures de contrle
mises en place.
Cette formalisation peut se faire sous une forme narrative mais il est
prfrable de l'accompagner d'organigrammes,
L'auditeur doit privilgier la description des systmes transactionnels
lies aux enregistrements comptables. Il doit galement respecter les rgles
suivantes :
Mentionner toutes les procdures squentiellement, c'est--dire au fur
et mesure de leur droulement,
Indiquer toutes les copies de document et leurs utilisations si elles
offrent un intrt,
Mentionner les procdures de maintenance de fichiers ou d'dition de
rapports,
Montrer les flux d'information entre les diffrents services de
l'entreprise,
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Indiquer le titre, la position et si possible le nom de la personne effectuant la procdure
Une fois ce travail effectu, l'auditeur doit confronter sa vision du
systme de traitement des transitons avec la ralit de lentreprise et doit
vrifier auprs des employs qu'il a pris en compte toutes les transactions
significatives et qu'il les a correctement dcrites.
2. A.4) Vrification de l'adquation des procdures aux objectifs
atteindre :
L'auditeur doit s'assurer que les procdures permettent
d'atteindre les objectifs de contrle. L'utilisation de questionnaires de
contrle interne facilite l'identification ds forces et faiblesses du contrle
interne.
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2.B) APPRECIATION DU CONTROLE INTERNE
L'auditeur doit effectuer une analyse du systme de contrle interne de
l'entreprise, afin d'en apprcier les pointe forts et les points faibles, et de
dterminer la nature, l'tendue et le calendrier de ses travaux.
Le contrle interne est constitu par lensemble des mesures de
contrle, comptable et autres, que la direction dfinit, applique et surveille
sous sa responsabilit afin d'assurer :
La protection du patrimoine ;
La rgularit et la sincrit des enregistrements comptables et des
comptes annuels qui en rsultent ;
Une conduite ordonne et efficace des oprations de l'entreprise ;
La conformit des dcisions avec la politique de la direction.
Cette dfinition permet de dgager deux aspects essentiels du
contrle interne :
1) Le contrle interne avec une incidence directe sur les comptes annuels et
ayant pour objectifs :
La protection du patrimoine et des ressources de l'entreprise,
La fiabilit des enregistrements comptables.
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2) Cet aspect du contrle interne se caractrise le plus souvent dans les entreprises, par des scurits telles que :
Systme d'autorisation et d'approbation,
Sparation des tches entre les personnes charges de
l'enregistrement comptable et celles qui effectuent les oprations
ou assurent la garde des actifs,
Contrle physique sur les actifs,
Service d'audit interne.
3) Le contrle interne sans incidence directe sur les comptes annuels et ayant pour objectifs :
L'application des instructions de la direction,
L'amlioration des performances,
Sous cette acception, le contrle interne inclut gnralement :
Les analyses statistiques (production, ventes, etc.),
Les analyses des temps et des oprations,
Les rapports de gestion,
Les programmes de formation du personnel,
Les contrles de qualit.
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Le premier aspect du contrle interne intressera l'auditeur car il a une
incidence directe sur la fiabilit des enregistrements comptables et par
consquent, des comptes annuels qui en dcoulent
Cependant, s'il estime que le contrle interne, sous son second aspect
peut nanmoins avoir une incidence significative sur la rgularit et la
sincrit des comptes annuels, l'auditeur devra galement procder son
apprciation.
L'apprciation du contrle interne tant un moyen pour l'auditeur
d'atteindre son objectif de certification de la rgularit et de la sincrit des
comptes annuels, il doit en consquence limiter ses travaux essentiellement
au contrle interne li directement aux comptes annuels et prendre en
considration la notion d'importance relative.
Les garanties qu'apporte un systme de contrle interne auquel
l'auditeur peut se fier sont suprieures celles qui rsulteraient d'un
accroissement des contrles des comptes par sondages.
Cette approche de la rvision comptable permet d'assurer la mission
avec un meilleur rapport cot / efficacit.
L'existence d'un bon systme de contrle interne permet l'auditeur de
rpartir la charge de travail sur une longue priode et facilite ainsi la
planification des missions. Une partie des travaux de rvision comptable
peut tre effectue avant la date de clture et rmission du rapport peut ainsi
tre plus rapide.
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Le degr d'assurance que l'auditeur peut obtenir sur le contrle interne
est indpendant de la dimension de l'entreprise concerne.
Toutefois les procdures oprationnelles et les systmes
d'enregistrement comptables utiliss par les petites et moyennes entreprises
diffrent de faon trs significative de celles des grandes entreprises. En
effet, de nombreuses procdures, appropries ces dernires entreprises, ne
sont pas utilisables ou ncessaires dans les petites et moyennes entreprises ;
leurs dirigeants ont moins besoin de procdures formalises pour la scurit
des oprations et des enregistrements comptables en raison de leurs
interventions personnelles dans les oprations de l'entreprise.
En revanche, cette implication troite n'apporte pas les garanties
objectives que donne un bon systme de contrle interne, incluant les
sparations de fonctions adquates et fournissant une assurance raisonnable
que les enregistrements sont complets.
L'apprciation du contrle interne sera faite pour chacun des systmes
ou fonctions de l'entreprise. Cette apprciation comporte deux tapes :
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1. La premire tape :
Consiste valuer le systme organisation, mthodes et procdures,
mis en place par lentreprise. Ce systme peut prsenter des faiblesses de
base et le risque potentiel qui en rsulte devra tre soigneusement valu.
Elle peut tre dfinie comme suit :
Prise de connaissance du systme (utilisation, si
ncessaire, des diagrammes de circulation comme moyen
de description).
Vrification, par des tests limits en nombre mais portant
sur chaque catgorie distincte de transaction, que le
systme dcrit est bien celui qui est appliqu.
Evaluation du systme pour apprcier les forces et les
faiblesses des procdures (utilisation possible du
questionnaire de contrle interne comme moyen
d'valuation).
2. La Deuxime partie :
Consiste vrifier qu'il n'existe pas d'anomalies, d'erreurs ou
d'irrgularits dans le fonctionnement du systme et qu'en consquence il
produit bien les rsultats escompts tout au long de la priode examine.
Elle peut tre dfinie comme suit :
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Vrification de la permanence du fonctionnement correct du systme au moyen de sondages appropris sur les oprations. Ces sondages ont pour objectif:
a. Vrifier qu'il n'existe pas d'anomalies dans le fonctionnement du systme et s'il en existe, en dterminer l'incidence,
b. Evaluer l'incidence des faiblesses de base rvles lors de la premire tape.
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3. LES QUESTIONNAIRES DE CONTROLE INTERNE : Le questionnaire de contrles internes liste les contrles internes
possibles en fonction de chaque critre (exhaustivit, existence, valuation et comptabilisation) qui assure la qualit des tats financiers.
Les systmes comptables couverts par le questionnaire sont :
- Ventes / Clients, - Encaissements, - Achats / Fournisseurs, - Dcaissements, - Production / Stock, - Paie, - Investissements.
Pour chacun des systmes comptables, le questionnaire
comprend trois parties :
a. Scurit du traitement des donnes: liste des contrles comptables possible,
b.Protection des actifs: liste des pertes de substance qui pourraient affecter l'efficacit des contrles internes.
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c. Sparation des tches: grille de sparation de tches permettant d'identifier les tches incompatibles qui nuiraient l'efficacit des contrles internes comptables.
N.B: Un modle de questionnaires sera annex la fin de ce rapport.
En fonction du rsultat de l'apprciation finale du contrle
interne, l'auditeur sera en mesure de prparer un programme de contrle des comptes adapts aux particularits de l'entreprise.
Dans la prparation de ce programme l'auditeur tiendra compte
des limites essentielles au contrle interne. Celui-ci est conu plutt en fonction d'oprations rptitives qu'en fonction des oprations exceptionnelles qui peuvent ne pas tre assujetties aux contrles internes habituels.
D'autre part, mme si le contrle interne est efficace, il n'limine pas entirement le risque que la direction dcide de passer outre des scurits qu'elle a prvues.
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A) - LE CONTROLE DES COMPTES
En fonction des conclusions qu'il aura tires de l'apprciation finale du contrle interne, l'auditeur procdera, sur la base d'un programme de contrle qu'il aura tabli, aux investigations directes lui permettant de fonder son jugement sur l'ensemble des informations comptables synthtises dans les comptes annuels.
En premier lieu, l'auditeur vrifiera si les dispositions lgales et
rglementaires auxquelles sont soumises les socits sont bien respectes. Il s'agit en particulier :
Des rgles de prsentation et d'valuation dicte par
le plan comptable national. Il sera particulirement attentif dans ses divers contrles sur les comptes au respect des principales conventions comptables de base :
- La continuit de l'exploitation, - La permanence des mthodes, - La spcialisation des exercices.
Il contrlera galement que ces conventions comptables de base et les autres dispositions concernant les comptes sont bien appliques, en respectant les rgles de prudence et d'importance relative.
Des rgles relatives aux oprations d'inventaire,
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Des rgles de tenue des registres obligatoires.
En second lieu, l'auditeur vrifiera que:
Les actifs existent et qu'ils appartiennent la socit, Les passifs, les produits et les charges concernent la socit.
L'ensemble des contrles auquel l'auditeur entend procder dans ce cadre, sera dtaill de faon prcise et adapt dans le programme de contrle des comptes qu'il tablira pour chaque socit.
Dans le programme de contrle des comptes, l'auditeur pourra
slectionner dans les divers contrles dcrits dans l'Encyclopdie des contrles, ceux qui lui paraissent adapts ses objectifs, aux caractristiques de la socit et la qualit de son contrle interne.
B)- L'APPROCHE EN TERMES DE CYCLE :
Pour avoir une bonne comprhension des risques de l'entreprise, l'auditeur doit respecter les principaux cycles de fonctionnement de l'entreprise.
Il doit redcouper l'ensemble des tats financiers en faisant la distinction entre les cycles existants.
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Sachant que coupablement, les tats financiers d'une entreprise sont obtenus par regroupement, et plus rarement par clatement, des diffrents comptes de la balance gnrale.
Alors pour effectuer le dcoupage des tats financiers, l'auditeur doit s'appuyer sur la balance gnrale pour obtenir un dtail des comptes qui soit plus fin.
B1).LE CYCLE D'INVESTISSEMENT :
Les immobilisations sont les lments destins servir d'une
faon durable l'activit de l'entreprise. Ils ne se consomment pas par le premier usage.
1) - LE CONTROLE INTERNE :
Les procdures de l'entreprise doivent prvoir une procdure d'autorisation des dpenses d'investissement, que celles-ci soient ralises sous forme d'acquisition ou de production par le personnel avec les matriaux de l'entreprise.
Les dures et les modes d'amortissement doivent tre dfinis par les dirigeants.
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Priodiquement. les actifs immobiliss doivent faire l'objet d'un
inventaire physique qui confirme non seulement l'existence de l'actif
mais galement son tat d'utilisation ou sa valeur vnale. La
priodicit de cet inventaire dpend de la nature du bien et de son
caractre stratgique pour l'entreprise.
L'entreprise doit maintenir un registre des immobilisations sur lequel
sera mentionn l'ensemble des immobilisations acquises ou cres par
l'entreprise. Il doit contenir la date d'acquisition, le fournisseur, le cot
historique, la date de mise en service et le taux d'amortissement
L'intrt de ce registre est de :
Fournir un rcapitulatif dtaill des actifs immobiliss de l'entreprise
de la mme manire qu'une balance auxiliaire donne le dtail des
soldes clients,
Faciliter l'inventaire des actifs immobiliss,
Faciliter le suivi des polices d'assurance,
Rpondre une exigence lgale
2) Les Objectifs De La Dmarche D'audit :
Les objectifs d'audit doivent permettre de vrifier les points suivant :
Le cot de l'actif immobilis est correct,
Le total des actifs immobiliss correspond au dtail des actifs immobiliss,
La distinction entre charges et immobilisations a t respecte,
Les immobilisations mises disposition ou sorties temporairement de lentreprise sont suivies,
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L'entreprise dtient les titres de proprit correspondant pour les biens
immobiliers ou pour certaines immobilisations incorporelles,
Les taux d'amortissement sont justifis conomiquement et respectent le
principe de la permanence des mthodes,
Les actifs immobiliss ayant enregistr une diminution permanente de
leur valeur non due l'usure ont fait l'objet de provisions adquates,
Les actifs immobiliss apports en garantie sont identifis
L'auditeur doit tablir, ou obtenir de lentreprise, un tat
retraant les diffrents mouvements ayant affect les immobilisations:
acquisitions, cessions, crations, dotations aux amortissements,
amortissements sur les immobilisations cdes, ... Certains contrles,
notamment ceux portant sur les procdures de contrle interne, peuvent
tre effectus au cours de l'exercice. Par contre, le contrle de l'existence
et du droit de proprit de l'entreprise doit tre effectu la clture de
l'exercice.
L'auditeur devra galement recenser les actifs immobiliss
apports en garantie. Si le contrle interne est dficient ou si les
mouvements d'immobilisations sont peu nombreux, l'auditeur peut
choisir de raliser des tests validant les diffrents mouvements : contrle
des factures d'acquisition ou de cession, des amortissements et des actes
notaris .... etc.
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B2)- LE CYCLE D'EXPLOITATION :
Le cycle d'exploitation recouvre l'ensemble des activits courantes de
l'entreprise compte- tenu de ses investissements et de son financement.
1) LES STOCKS, LES ACHATS ET LES DETTES
FOURNISSEURS :
Le Contrle Interne :
Le contrle interne est fondamental car il peut seul garantir que toutes
les transactions sont enregistres et que tous les enre