jeunesse et vih/sida - etat des lieux

7
ESPOIR FACE AU SIDA BURKINA Résumé des résultats de l’étude de la compréhension du VIH/SIDA, de la vie sexuelle et de la vie spirituelle des jeunes des églises EE/SIM dans la Région de l’Est du Burkina Faso JEUNESSE ET VIH/SIDA ÉTAT DES LIEUX OCT 2008 EE/SIM B.P. 267 Fada N’Gourma Burkina Faso Tel (226) 40 77 15 25

Upload: gcts

Post on 31-Jan-2023

4 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

ESPOIR FACE AU SIDA BURKINA

Résumé des résultats de l’étude de la compréhension du VIH/SIDA, de la vie

sexuelle et de la vie spirituelle des jeunes des églises EE/SIM dans la Région de

l’Est du Burkina Faso

JEUNESSE ET VIH/SIDAÉTAT DES LIEUX

OCT 2008 EE/SIM

B.P. 267 Fada N’Gourma

Burkina Faso

Tel (226) 40 77 15 25

1

Introduction

Au Burkina Faso, le VIH/SIDA est un problème majeur de santé publique et au sein de la population. De nos jours, le SIDA concerne plus de la moitié des jeunes qui sont sa cible principale. L’église EE/SIM, dans le but d’apporter une solution au problème que pose le VIH/SIDA, a initié un programme de lutte contre le SIDA. Le présent document est le résultat d’un questionnaire conçu pour appréhender le niveau de compréhension VIH/SIDA, la maturité spirituelle, et le comportement sexuel des jeunes qui fréquentent dans l’église. Cinq cent questionnaires ont été administrés à cinq cent jeunes de cinq villes et cinq villages de la région de l’Est. 272/500 ont été bien (complètement) remplis. L’obtention des résultats du questionnaire est rendu possible grâce au logiciel SPSS version 16. Cela nous a permis de procéder à l’analyse et à l’interprétation des données. Des comparaisons ont été faites au niveau des données démographiques pour voir s’il y a une différence entre ceux qui ont bien rempli et ceux qui n’ont pas bien rempli le questionnaire.!Dans la première partie, les résultats sont obtenus à partir de la totalité des données et les résultats de la seconde partie sont obtenus à partir de 272 questionnaires bien (complètement) remplis.

1. Première partie: Résultats globaux

Caractéristiques de la population

Âge et sexeParmi les 500 sujets de l’enquête, 495 ont indiqué leur âge. L’âge moyen est de 19.35 ans, et il n’y a pas de différence d’âge entre ceux qui ont bien rempli et ceux qui n’ont pas bien rempli le questionnaire. L’âge minimum est de 13 ans, et l’âge maximum est de 31 ans. L’âge moyen dans les villes et les villages est le même. La distribution des sexes a montré que les garçons on plus participé que les filles (310 contre 187), et que parmi ceux qui ont bien rempli le questionnaire, il y a plus d’hommes (64%) que de femmes (36%). Les graphiques suivants nous donnent la distribution des sexes en fonction des villes et des villages.

Graphique 1!: Distribution des sexes en fonction de la localité (questionnaires non bien remplis)

Localité

Nom

bre

non renseigné

2

Graphique 2: Distribution des sexes en fonction de la localité (questionnaires bien remplis)

Le tableau suivant nous donne les âges moyens pour chaque localité.

Tableau 1: L’âge moyen des hommes et des femmes dans chaque localitéÂge

Localité Sexe N Minimum Maximum Moyen écart typeNon-répondu Masculin Age 1 26 26 26.00 .

Bogande Non-répondu Age 1 21 21 21.00 .

Féminin Age 19 14 21 17.26 1.910

Masculin Age 34 15 27 19.09 2.527

Diapaga Féminin Age 23 15 25 18.30 3.140

Masculin Age 27 15 27 20.59 3.141

Fada N'Gourma Féminin Age 16 15 22 18.12 1.996

Masculin Age 35 15 28 22.31 3.179

Gayeri Féminin Age 11 15 17 15.64 0.809

Masculin Age 39 15 30 20.56 3.560

Kompienga Non-répondu Age 2 20 21 20.50 0.707

Féminin Age 13 15 25 19.85 3.078

Masculin Age 36 13 28 20.31 3.868

Mahadaga Féminin Age 21 15 27 18.52 2.562

Masculin Age 28 14 27 18.71 3.484

Matiakoali Féminin Age 13 15 19 16.85 1.463

Masculin Age 25 15 28 22.56 4.341

Pama Féminin Age 24 13 22 17.21 2.206

Masculin Age 25 13 27 19.24 3.244

Piela Féminin Age 28 14 21 17.32 2.019

Masculin Age 25 15 25 20.04 2.761

Yamba Féminin Age 16 14 22 17.25 2.113

Masculin Age 33 15 31 19.76 4.093

Localité

Nom

bre

3

À l’exception des jeunes de Mahadaga, d’après le tableau, dans les autres localités, les hommes sont plus âgés que les femmes.

Niveau ScolaireLe niveau scolaire nous permet d’analyser la différence qui existe entre ceux qui ont bien rempli le questionnaire et ceux qui n’ont pas bien rempli dans le but de mieux traiter les réponses donnés par les jeunes. Cela aussi nous permet de comprendre l’ampleur du VIH/ SIDA en fonction du niveau scolaire. Les tableaux 2a et 2b nous donne respectivement les niveaux de ceux qui n’ont pas bien rempli le questionnaire et de ceux qui ont bien rempli.Le niveau scolaire de ceux qui ont bien rempli le questionnaire est plus avancé que de ceux qui n’ont pas bien rempli.!En regardant le pourcentage de jeunes pour les différentes catégories d’éducation, on constate la différence de niveau (Tableau 3).

Tableau 2a Tableau 2b (bien rempli=non) (bien rempli=oui)

Tableau 3: Tableau récapitulatif de la répartition des niveaux d’éducation selon que le questionnaire est été bien rempli ou non

Non scolarisé Bantaare Primaire Secondaire Université

Bien rempli = Non 13.2% 20.7% 9.3% 54.20% 0.4%

Bien rempli = Oui 6.2% 11.3% 10.3% 71.50% 0.4%

Les données montrent que ceux qui ont bien rempli le questionnaire ont un niveau d’éducation plus élevé que ceux qui n’ont pas bien rempli le questionnaire. En plus, parmi ceux qui ont bien rempli le questionnaire, on peut dire qu’il y a en moyenne plus d’hommes dans les niveaux plus avancés (3éme – Université : 46.0%) que des femmes (29.5%).

LangueLes différences entre les gourmancephones et les francophones sont d’interêt aussi. Dans l’ensemble, il y a 57.4% francophones et 42.6% gourmancephones. Il y a plus de francophones dans les villes (65%) que de gourmancephones (35%). Dans les villages, il y a 49.6% de francophones et 50.4% de gourmancephones. Il n’y a pas de différences entre les sexes selon les langues. Parmi ceux qui ont bien rempli le questionnaire, il y a plus de francophones (64%) que de gourmancephones (36%).

Niveau Fréquence Pourcent

Non-répondu 0 0

non scolarise 17 6.2

bantaare 1 6 2.2

bantaare 2 8 2.9

bantaare 3 17 6.2

CP1 1 0.4

CP2 3 1.1

CE1 4 1.5

CE2 0 0

CM1 5 1.8

CM2 15 5.5

6è 39 14.3

5è 27 9.9

4è 21 7.7

3è 58 21.3

2è 15 5.5

1é 18 6.6

Terminal 17 6.2

Université 1 0.4

Total 272 100.0

Niveau Fréquence Pourcent

Non-répondu 5 2.2

non scolarise 30 13.2

bantaare 1 11 4.8

bantaare 2 24 10.6

bantaare 3 12 5.3

CP1 0 0

CP2 4 1.8

CE1 5 2.2

CE2 2 0.9

CM1 3 1.3

CM2 7 3.1

6è 29 12.8

5è 20 8.8

4è 22 9.7

3è 33 14.5

2è 6 2.6

1é 4 1.8

Terminal 9 4.0

Université 1 0.4

Total 227 100.0

4

2. Deuxième Partie: Analyse et interprétation des résultats

Vie SpirituelleLes résultats montrent que beaucoup de gens participent aux activités des églises, mais que très peut lisent la bible chaque jour. On voit que 80% des jeunes participent au rencontres des groupes de jeunes, 88% fréquentent l’église chaque semaine (culte, réunion de prière, etc.), 90% prient régulièrement et 34% lisent la bible chaque jour. On constate aussi qu’il y a plus des femmes (83.7%) qui participent aux rencontres des groupes de jeunes (hommes: 77.6%). La participation aux rencontres des groupes de jeunes est plus élevée dans les villages (85.2%) que dans les villes (75.3%). Parmi les jeunes qui participent aux rencontres des jeunes 92.2% fréquentent l’église chaque semaine (culte, réunion de prière, etc.). Parmi ceux qui ne participent pas aux rencontres des groupes des jeunes, 69.1% fréquentent l’église chaque semaine (culte, réunion de prière, etc.). 37.8% de ceux qui participent aux rencontres lisent la bible chaque jour. Et 20.0% de ceux qui ne participent pas lisent la Bible chaque jour .!La prière est plus fréquente parmi les jeunes qui participent aux rencontres des groupes de jeunes (94.5% régulièrement) que parmi ceux qui ne participent pas à un groupe de jeunes (72.7% régulièrement).

Compréhension VIH/SIDADans la première partie sur la compréhension du VIH/SIDA, la question suivante a été posée!: «!Est-ce que le VIH et le SIDA sont identiques!?!». Dans l’ensemble, plus de la moitié des jeunes ont mal répondu (52.2%). Cela veut dire qu’il y a 47.8% qui savent que le VIH et le SIDA ne sont pas la même chose. Plus des femmes que d’hommes n’ont pas donné de bonne réponse (56% contre 50%). Il y avait plus de réponses positives (Oui) dans les villages (57.4%) que dans les villes (48.0%). Nous observons la même tendance selon les langues: 46.6% de francophones ont mal répondu, mai 52.5% de gourmancephones ont mal répondu. Il n’y a pas une différence entre ceux qui participent aux rencontres des groupes de jeunes et ceux qui n’y participent pas. Statistiquement parlant, la moitié de la population enquêtée ne distingue pas le VIH du SIDA.Dans le questionnaire, la question suivante a été posée!: “VIH séropositif” signifie que la personne a attrapé le virus et le SIDA est la maladie qui en résulte – vrai ou faux!? On a voulu mettre en relation cette question et la précédente. Le tableau suivant nous permet d’observer cette relation:

Tableau 4: VIH = SIDA?

D’après le tableau, la majorité des jeunes (232/272) ont répondu correctement à la question précédente (à savoir identifier la différence entre VIH et SIDA). Le contraste relevé est le suivant: 120 jeunes qui disent que le VIH et le SIDA sont les mêmes affirment que quand on est séropositif on a le virus et que quand on a le SIDA on a la maladie. !Cela pourrait montrer une ignorance ou une mauvaise connaissance de la part de ces jeunes.En plus, 23% pensent qu’on peut avoir le SIDA sans être

séropositif. La majorité des jeunes pensent qu’ils ont très peu de connaissances sur le SIDA (37.9%); 8.8% disent qu’ils n’ont aucune connaissance; 26.8% affirment qu’ils ont une assez bonne connaissance et 26.5% estiment qu’ils ont une connaissance suffisante. En effectuant un regroupement (très peu - rien du tout et assez - beaucoup), on constate que le premier groupe représente 46.7% et le deuxième 53.3%. Dans le premier groupe 54.3% ne distinguent pas le VIH du SIDA par contre 49.7% dans le deuxième. Cela nous permet d’affirmer que seule la moitié de la population enquêtée ne connais pas le VIH/SIDA. Cela révèle l’impact de l’effort de sensibilisation fait précédemment ainsi que l’ampleur du travail de sensibilisation restant à faire pour atteindre la moitié de la population restante. La peur d’être infecté par le virus du SIDA a été appréhendée par les questions 12, 13 et 14 . Parmi les 272 jeunes, 82.7% pensent que le SIDA est un problème dans leur ville ou village, et 92.6% pensent que le SIDA est un problème dans le pays.

44.1% affirment avoir peur d’être infecté (question 14). On constate qu’il y a plus de filles qui ont peur d’être infecté (46.9%). Continuant la comparaison, on a évalué la question 14 par rapport à la fréquence des rapports sexuels. Parmi

12. Est-ce que le SIDA est un problème dans votre ville/village ?Oui ! Non !

13. Est-ce que le SIDA est un problème dans votre pays ?Oui ! Non !

14. Êtes-vous en danger d’attraper le VIH ?Oui ! Non !

VIH = Virus et SIDA = Maladie

Faux Vrai Total

VIH = SIDA

Non 18 112 130

Oui 22 120 142

Total 40 232 272

5

ceux qui disent qu’ils n’ont pas eu de rapport sexuel, 41.4% pensent qu’ils sont en danger d’être infectés contre 50% parmi ceux qui ont déjà eu des rapports sexuels. Il y a peu de gens qui connaissent bien les modes de transmission (41.4%) et de gens qui feignent d’ignorer ces modes de transmission (50%). Le tableau suivant illustre ce constat.

Tableau 5: Modes de transmission du VIH par:

les rapports sexuels

la toux l’éternuement

le partage des repas / mêmes ustensiles

le vêtement de qqn infecté

les transfusions sanguines

le partage des mêmes aiguilles

la mère à l’enfant pendant la grossesse

Non 1.8 72.1 85.7 78.7 5.1 5.1 16.5

Oui 96.3 11.8 7.4 11.8 92.3 88.6 75.4

Sais pas 1.8 16.2 7.0 9.6 2.6 6.2 8.1

le lait maternel

une poignée de main (serrant la main)

un baiser (s’embrassant)

du matériel médical souillé par le sang

le partage du matériel de rasage

une piqûre de moustique / autre insecte

Non 23.2 87.5 69.1 9.6 14.3 51.1

Oui 62.9 6.2 17.3 83.8 73.9 37.1

Sais pas 14.0 6.2 13.6 6.6 11.8 11.8

D’après le tableau, les quatre modes de transmission sont bien connus: rapports sexuels (96.3%), transfusions sanguines (92.3%), de la mère à l’enfant (75.4%), lait maternel (62.9%). Par contre, il y a plus de 10% qui disent qu’ils ne connaissent pas les modes de transmission du VIH/SIDA. Ensuite, les réponses incorrectes représentent plus de 10%. Une mauvaise compréhension existe au niveau de la transmission par les moustiques (37.1%), par la toux (11.8%) et en s’embrassant (17.3%).

Tableau 6: Modes de prévention du VIH/SIDA

en évitant les rapports sexuels

en évitant de s’embrasser

en se lavant bien

en ne partageant ni le même rasoir ni la même lame

en évitant une injection avec une seringue non-stérilisée

en évitant des partenaires au hasard d’une rencontre

en évitant le contact avec les malades du SIDA

en utilisant les médica-ments traditionnels

Non 5.9 54.0 68.8 10.3 12.9 25.0 44.9 66.5

Oui 91.5 32.0 22.4 86.4 79.8 65.4 47.1 13.2

Sais pas 2.6 14.0 8.8 3.3 7.4 9.6 8.1 20.2

Il y a une notion de prévention chez les jeunes: prévention en évitant les rapports sexuels (91.5%) et en évitant de partager le même rasoir et la même lame (86.4%). On note cependant que les jeunes sont confus quand ils affirment qu’on peut prévenir le VIH/SIDA en évitant une injection avec une seringue non-stérilisée (79.8%) et en évitant le contact avec les malades du SIDA (47.1%). On peut conclure à une mauvaise connaissance des méthodes de prévention.

Vie SexuelleLes données montrent une sexualité précoce chez les jeunes: 31.6% (86/272) des jeunes disent qu’ils ont déjà eu des rapports sexuels. Dans ce groupe, l’âge minimum est de 6 ans et l’âge maximum est de 26 ans, l’âge moyen étant de 16.56 ans. Les plus âgés affirment avoir eu des rapports sexuels a un âge plus avancé contrairement au plus jeunes qui les ont eu a un âge précoce.

Finalement, les statistiques révèlent que 19.5% des jeunes ont déjà utilisé des préservatifs, mais que parmi ceux qui ont déjà eu des rapports sexuels, 59.3% les ont utilisés. Une minorité disent qu’ils n’ont pas eu de rapport sexuel, mais qu’ils ont utilisé des préservatifs. À partier de la forte fréquence d’utilisation des préservatifs, les jeunes perçoivent la sécurité apportée par le préservatif.

Relation de confiance entre pasteurs et jeunesParmi les jeunes, 53.3% ont confiance pour partager leurs problèmes sexuels avec leur pasteur, même se seulement 25% ont déjà parlé à leur pasteur. Seulement 25.7% des jeunes ont parlé à leur pasteur au sujet du SIDA.

6

Conclusion

De l’étude, il ressort que les jeunes connaissent de façon vague le VIH et le SIDA, leurs modes de contamination et de prévention. Ensuite, les rapports sexuels commence à l’âge de 16.56 ans, et seulement 59.3% ont déjà utilisés des préservatifs. Les jeunes pensent que le VIH/SIDA est un problème, et que la moitié d’eux même sont en danger d’attraper le VIH.

L’étude qu’on a présenté ici est similaire à d’autres qui ont été faites dans différents pays de l’Afrique et ailleurs. En Ethiopie, dans la ville de Jimma, un questionnaire a été administré dans les écoles, pour les jeunes des églises et parmi les pasteurs et employés des églises.1 Dans cette étude, le questionnaire était fait pour impliquer l’église dans un programme VIH/SIDA. Les résultats de l’étude ont montré qu’il y a des jeunes à Jimma qui pensent que les moustiques peuvent transmettre le VIH. En plus, il y a aussi eu des réponses incorrectes au sujet de la transmission du virus, ce qui confirme les résultats de notre étude.

Une autre étude qui a été menée parmi les femmes des églises liées à la SIM en Amérique du Sud montre que assez de femmes (37%) pensent que le virus se transmet par le partage d’un repas, en s’embrassant, par les vêtements d’un(e) malad(e), ou par la toux et l’éternuement.2 Dans notre survol, on voit qu’un certain nombre de jeunes pensent de la même façon. Cela montre aussi qu’il y a une certaine éducation a faire au sujet des modes de transmission du VIH.

Au Nigeria, un questionnaire parmi les jeunes des églises a été fait pour comprendre leur vie sexuelle et la relation avec la connaissance et prévention du VIH/SIDA.3 Les recherches ont montré que parmi les jeunes, 64.8% ont déjà eu des relations sexuelles, et que l’âge moyen au premier rapport est de 18 ans. Cela représente le double des jeunes qui sont sexuellement actifs (31.6% dans notre survol), mais que le premier rapport est à un âge plus avancé que dans notre survol (16.56 ans au premier rapport).

A partir de ces différentes études nous comprenons que les problèmes liés au VIH/SIDA de la jeunesse au Burkina Faso ne sont pas très différents des autres pays. Ces différents résultats montrent clairement qu’il est urgent et nécessaire d’entamer une sensibilisation qui puisse amener un changement d’attitude et de comportement vis-à-vis du VIH/SIDA, ainsi qu’une éducation sexuelle pour renforcer ce changement de comportement. Les résultats montrent que la jeunesse a besoin d’encouragements dans tous les domaines: la sexualité, la connaissance du VIH/SIDA et la vie spirituelle (le discipolat). Pour une plus grande efficacité dans le changement de comportement, il faut donc adopter en permanence un plan de suivi d’évaluation des programmes de lutte contre le SIDA en vue de connaître l’impact des actions entreprises pour aider les jeunes.

Espoir Face au SIDA - Burkina FasoCoordonateur: Moïse DIABRI ([email protected])Conseiller Technique: Marcus BAEDER ([email protected])

1 Tesfaye, Yacob. Final Survey Report: Kale Heywet Church Medical Ministry Jimma Medan ACTS Project, Ethiopia.

Funded by Tearfund, June 2002.

2 Marshall, Diane. Knowledge, Attitudes & Practices - Baseline Survey on HIV/AIDS. Participants attending the 2nd South

American Women!s Conference for SIM related churches. November 2004.

3 Manrig, Edward, et al. Sex Habits of ECWA Youth Group Members and Their Relationship to AIDS Prevention. 2004.