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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. ÉCRANS COURBÉS, OBJETS CONNECTÉS : 2014, L’ANNÉE QUI CHANGE TOUT PAGES 2 ET 3 LG L’HUMEUR DE JEAN-LOUP No stress, le titre que vous venez de lire n’a rien à voir avec cet abruti antisémite que la France a bien du mal à faire taire. Mais bien dans le fait que les services de police vont effectivement vous la mettre bien profond si vous avez quelque chose à vous repro- cher. À croire qu’ils ont été faire du shopping au CES de Las Vegas, le salon mondial de l’électronique, dont il est abondamment ques- tion dans ces pages. Désormais, la force publique va pouvoir vous démasquer grâce à des objets dont vous avez un usage courant : smartphone, tablette ou GPS. En deux ou trois clics, un policier équipé d’une valisette UFED (Universal Forensic Extraction Device) va pouvoir faire parler votre joujou préféré et en extraire toutes vos données : e-mails, SMS, adresses, activité sur les réseaux sociaux, mais aussi vos mots de passe, vos historiques, vos connexions, et même… tous les fichiers effacés que vous pensiez disparus à tout jamais ! Comble de l’ironie : la société qui a mis au point cette valisette (très) intelligente permet- tant de siphonner votre terminal mobile, peu importent la marque, le modèle ou l’époque, est israélienne. Si ça, ce n’est pas une quenelle, ça y ressem- ble… QUENELLE ! Lundi 13 Janvier 2014

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Concomaction du 13 janvier 2014

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

ÉCRANS COURBÉS,

OBJETS CONNECTÉS :

2014, L’ANNÉE

QUI CHANGETOUT

PAGES 2 ET 3

LG

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

No stress, le titre que vous venezde lire n’a rien à voir avec cetabruti antisémite que la France abien du mal à faire taire. Maisbien dans le fait que les servicesde police vont effectivement vousla mettre bien profond si vousavez quelque chose à vous repro-cher. À croire qu’ils ont été fairedu shopping au CES de Las Vegas,le salon mondial de l’électronique,dont il est abondamment ques-tion dans ces pages. Désormais, laforce publique va pouvoir vousdémasquer grâce à des objetsdont vous avez un usage courant :smartphone, tablette ou GPS. Endeux ou trois clics, un policieréquipé d’une valisette UFED(Universal Forensic ExtractionDevice) va pouvoir faire parlervotre joujou préféré et en extrairetoutes vos données : e-mails,SMS, adresses, activité sur lesréseaux sociaux, mais aussi vosmots de passe, vos historiques,vos connexions, et même… tousles fichiers effacés que vouspensiez disparus à tout jamais !Comble de l’ironie : la société quia mis au point cette valisette

(très) intelligente permet-tant de siphonner votreterminal mobile, peuimportent la marque,le modèle ou l’époque,

est israélienne. Siça, ce n’est pasune quenelle,ça y ressem-ble…

QUENELLE !

Lundi 13 Janvier 2014

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02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

www.dhPbe I LUNDI 13 JANVIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 13 JANVIER 2014 I www.dhPbe

C’EST MALIN !

Si, comme beaucoup, le son de votre téléviseur à écran plat (où il n’y a pas deplace pour loger de bons haut-parleurs) ne vous satisfait pas, mais que vousn’avez pas la place/envie/manne financière (biffez la mention inutile) poursuccomber à un véritable home cinéma, la barre de son est un produit quipourrait tout à fait vous convenir. Ou, c’est plus récent, l’enceinte socle, à

poser sous le téléviseur, qui fait àla fois office de pied et de diffu-

seur sonore. Ça, c’est ce quiexistait hier. Ce qui est neuf

aujourd’hui, et nous vient droit deslabos de Focal (ex-JM Lab), chef de

file avec Cabasse du haut-parleurfrançais, c’est un produit qui combine les deux ! La Focal Dimension est effectivement

une barre de son modulable, façon Lego, qui peut être transformée en socle via une partie amovible. Lepoint malin ? Cette partie amovible contient un caisson de graves (subwoofer), que vous serez libre deplacer ailleurs si nécessaire. Simple, mais efficace ! Seule ombre au tableau : le prix. 1.200 € (DimensionSoundBar + Dimension Sub), c’est très coquet, même si la réputation de Focal n’est plus à faire…

Une barrede son… Lego

C’EST FOU !

Je vous ai… imprimédes bonbons (air connu)Si Brel était né quelques décennies plus tard, qui sait s’il n’aurait pas pensé à fredonner “Je vous ai imprimé des bonbons… parce queles fleurs, c’est périssaaaaable…” La ChefJet, fruit de l’imagination de 3D Systems, l’un des acteurs majeurs dans le monde de plus en plus peuplé et agité des imprimantes 3D, a effectivement sorti de son chapeau (ou de sa toque) une imprimante 3D qui troque le plastique traditionnel (ABS, PLA) par du sucre, de l’eau et des colorants. Dans le seul but d’imprimer des sucreries ! Bon, on s’en doute un peu, les ChefJet et Chefjet Pro (qui permet l’usage de colorants), qui seront vendues plusieurs milliers de dollars, ne sont pas vraiment destinées à la grande foule, aussi accro aux oursons soit-elle. Au contraire de la Cube 3, dernière mouture d’une des imprimantes 3D grand public les plus populaires, présentée lors de ce

CES. Et qu’on a hâte dedompter.

La télé du futurPÈTE LES FORMES8 L’ère de l’Ultra-Haute Définition est en

approche imminente. Les écrans incurvés,en tout cas, en font déjà tout un plat…

A Janvier 2013. On les avait dé-couvertes, sur place, dans leConvention Center de Las Vegasqui sert de toile de fond au CES.C’est là qu’eut lieu notre dépu-celage 4K. Voir tourner, pour lapremière fois, un téléviseurdoté de cette résolution, pourpeu qu’on soit un peu branchéhigh-tech ou cinéphile, y a pas àdire, ça vous fout les poils.

La 4K multiplie l’actuel stan-dard de résolution de télévi-seurs (le Full HD 1080p, quiétale 1920 pixels par 1080 surses dalles) par quatre. Ce qui ac-couche sur une précisiond’image dantesque, atteintegrâce aux 3840x2160 pixels. La4K (ou l’Ultra HD, les deux ap-pellations coexistent) fut ame-née au monde, au CES, en jan-vier 2013. Et en janvier 2014, elley a envahi les moindres recoins.

Tenez-le-vous pour dit : 2014sera une année TV. Il en va sou-vent ainsi lors d’une année deMondial, et le secteur, quitousse sévèrement depuis lesdéceptions 3D/Smart TV, quin’ont pas su atteindre le cœurdu public de manière aussiforte qu’espéré, attend le Brésilavec impatience.

Alors qu’elle était fort miseen avant mais commerciale-

ment très floue en 2013, en cedébut 2014 l’UHD/4K a littérale-ment bourgeonné au CES. Sam-sung, LG, Sony, Sharp, Panaso-nic, Haier&Co étofferont tousleur gamme dès cette année,après une incursion très timide(et très onéreuse) en 2013. Onparle là de concret, d’écransque vous pourrez emporter devotre enseigne techno dansquelques semaines. Toujourscontre un prix onéreux, maisdivisé par deux voire trois (ilexiste déjà une TV UHD de 58pouces, signée Toshiba, à moinsde 2.000 €) par rapport au lan-cement de la technologie.

AUTRE RÉALITÉ devenue, trèsvite, très tangible : les écrans in-curvés. Qui pètent littérale-ment la forme ancestrale de no-tre boîte à images préférée. TantLG que Samsung, Haier ou TCLl’ont déjà, et par plus d’un mo-dèle, intégré à leur catalogueexistant ou à leur gamme 2014.Certains (les coréens LG et Sam-sung, notamment) proposentmême, pour le concept et la glo-riole, des télés à écran plat…qui se courbent par simplepression d’un bouton sur la té-lécommande !

Soi-disant plus adapté à l’œilhumain, l’écran qui a subi unelégère courbure exprime saquintessence avec une dalle 4Ket si possible OLED, mais desimples petits modèles 50 pou-ces qui se contentent du FullHD suivent, eux aussi, déjà lacourbe du phénomène…

Seul Sony, qui a par ailleursprésenté des téléviseurs UHDextrêmement audacieux de parleur design et dotés de capaci-tés audio surboostées (avec unebase d’écran plus large que lehaut pour donner une caisse derésonance aux graves, façoncaisson de basses), ne jure en-core que par le plat.

Enfin, comme la télé ce n’est

plus juste un diffu-seur de pixels maisaussi une intel-ligence in-formatique,LG a annoncé que WebOS, ja-dis propriété de HP, sera désor-mais le cerveau de ses futurs té-léviseurs. Philips (donc TP Vi-sion), qu’on désespère de revoirau CES un jour, s’est contenté

d’annoncer que sa gamme2014 tournerait sous An-

droid, et tous les conte-nus dont regorge leGoogle Play Store.

SEULE UNE TENDANCEsemble avoir été pla-cée au frigo : l’OLED,que seul LG continueà pousser ardem-ment; mais que lesautres constructeurs

semblent avoirmis en veilleuse,

du moins commercialementparlant.

2014 n’est peut-être pas l’an-née où il faut obligatoirementacheter une nouvelle télé. Maisc’est assurément une année oùil faudra scruter de près ce quise passe dans le secteur…

A. Ca.

: Le Samsung U8550, courbé et compatible Ultra HD/4K, arrive dans nos étals. Comme le Sony plus haut, au design très audacieux...

LES OBJETS CONNECTÉSfont all-in à Las Vegas

Big BusinessPAR ALEXIS CARANTONIS

D’apparence, c’est une brosse àdents électrique des plus classi-ques. Tête changeable, étan-che, etc. C’est dans sa connecti-vité que la Kolibree, première“smart brosse à dents aumon-de” (tout geek sommes-nous,même nous, on trouve que çasonne kitsch), montre les dents.Communiquant avec une appli-cation mobiles iOS et Android,elle dresse le bilan, une fois lebrossage terminé, de la qualitéde l’opération. Fréquence, du-rée mais aussi zones dentairesnettoyées sont ainsi passées

sous la loupe, et notées en fonc-tion de vos aptitudes bucco-hy-giéniques. Un petit côté ludiquequi pourrait inciter nos têtesblondes à moins bâcler la cru-ciale étape biquotidienne.

D’inspiration française, la Ko-libree, attendue en 2014 entre99 et 199 € selon les modèles(un tarif à s’arracher les molai-res ?), nous fait penser à la four-chette connectée qui fait mai-grir de Jacques Lépine (HapiLabs), qui fut l’une stars du CES2013… Et qu’on attend toujoursen rayonnages.

On connecte même… les brosses à dents

KO

LIB

REE

Bracelet connecté, tube de l’année?

Plus encore que la montre connectée, étonnamment effacée (sauf annonce

de la Pebble Steel) lors de ce CES 2014, c’est le bracelet connecté qu’on aura

poussé sur tous les fronts. Hier apanage des Nike (Fuel Band), Fitbit (Flex) et

iHealth, aujourd’hui ce sont les Garmin, Razer, Archos, Epson, LG ou encore Sony

qui attachent leur wagon au train du quantified self. Cette tendance consiste au

mesurement de soi-même, en l’occurrence de son activité physique (nombre de pas, calories

brûlées), de la qualité de son sommeil, etc. Essentiellement sportif à la base, le bracelet connecté

est en train de muter peu à peu et d’évoluer vers un dispositif aux interactions de plus en plus

poussées. Le Lifeband Touch de LG, par exemple, en plus de ses compétences sportives (mesure

de la vitesse, cadence, calories brulées…), est pourvu d’un écran

OLED et d’une capacité de contrôle accrue du smartphone. Il est

capable d’en modifier le volume mais aussi d’afficher les

appels entrants. On l’attend avant

l’été, pour près de 150 euros… Le

Nabu de Razer va encore plus

loin, puisqu’il embarque, lui,

deux écrans OLED, tandis que le

SmartBand de Sony joue la

carte colorée, à maximum

100 €.Reste à voir si cet allié sphérique

bienveillant convaincra les foules… La

smart watch est loin d’y être parvenue.

: Le LG LifeBand Touch.

Un bijou (au sens propre)de technologieNetatmo, société française (encore une) essentiellement réputée pour ses stations météo, succombe elle aussi à la vague des objets connectés. Et nous sort de sa manche le June, un bracelet-bijou déjà primé et loin d’être idiot. Le principe ? Un bracelet cuir (pour la ville) ou caoutchouc (pour le sport) orné d’une pierre Swaroski, qui renferme sous ses facettes un capteur. Ce capteur est chargé de mesurer l’intensité des UV et le temps d’exposition au soleil de madame, et de les communiquer, via Bluetooth, à une app dédiée préalablement installée sur son smartphone Android ou son iPhone, des conseils préventifs adaptés. Indice solaire recommandé, application de crème, alerte de surexposition…

Le p’tit bijou, tout de même tarifé 95 €, est promis à un avenir relativement rayonnant.

Des jouets pourles grands aussiLes plus ardents fans du français Parrot, et surtout de son impressionnant A.R. Drone (une sorte d’hélicoptère miniature téléguidé par smartphone et tablette, capable de filmer les paysages qu’il toise), attendaient que ce CES accouche d’une troisième version du drone fétiche de la marque. Ils ne l’ont pas (encore) reçue. Mais leur déception fut vite avalée par la double annonce d’un Mini-Drone, version simplifiée et poids plume de l’AR qui est capable de rouler, grimper au mur et surtout voler. Mais aussi celle du Jump Sumo, sorte de robot-insecte jouet truffé d’accéléromètres et de gyroscopes – en plus de la caméra embarquée sur son museau – et voué à amuser petits et grands… Sortie en

2014, à un prix toujours tenusecret.

1.0551.055 milliards de

dollars. Voilà ce quele monde dépensera,en 2014, en produitstechnologiques. Unelégère baisse (-1%) par rapport à 2013, mais imputable auxprix qui vont fléchir,pas aux quantités...

MichaelBayIl devait être le cloude la conférence deSamsung au CES...

Sauf que leréalisateur de

Transformers, maître èsblockbusters, est apparutotalement à côté de ses

pompes, trébuchant,cherchant ses mots, égaré...

Le buzz-flop du salon, àrevoir sur dh.be.

: Ici, la Cube 3. Et à droite, les bonbons imprimés par la Chefjet !

: Le Nubu, de Razer.

: Le Sony SmartBand.

8 2014, année de la télévision, du bracelet connecté et du quantified-self ? À en croire les lignes de force tracées par le salon CES de Las Vegas,

gourou en matière de nouvelles technologies, ça ne fait pas l’ombre d’un doute…

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03OBJECTIFS THUNES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 13 JANVIER 2014 I www.dhPbe

C’EST MALIN !

Si, comme beaucoup, le son de votre téléviseur à écran plat (où il n’y a pas deplace pour loger de bons haut-parleurs) ne vous satisfait pas, mais que vousn’avez pas la place/envie/manne financière (biffez la mention inutile) poursuccomber à un véritable home cinéma, la barre de son est un produit quipourrait tout à fait vous convenir. Ou, c’est plus récent, l’enceinte socle, à

poser sous le téléviseur, qui fait àla fois office de pied et de diffu-

seur sonore. Ça, c’est ce quiexistait hier. Ce qui est neuf

aujourd’hui, et nous vient droit deslabos de Focal (ex-JM Lab), chef de

file avec Cabasse du haut-parleurfrançais, c’est un produit qui combine les deux ! La Focal Dimension est effectivement

une barre de son modulable, façon Lego, qui peut être transformée en socle via une partie amovible. Lepoint malin ? Cette partie amovible contient un caisson de graves (subwoofer), que vous serez libre deplacer ailleurs si nécessaire. Simple, mais efficace ! Seule ombre au tableau : le prix. 1.200 € (DimensionSoundBar + Dimension Sub), c’est très coquet, même si la réputation de Focal n’est plus à faire…

Une barrede son… Lego

La télé du futurPÈTE LES FORMES8 L’ère de l’Ultra-Haute Définition est en

approche imminente. Les écrans incurvés,en tout cas, en font déjà tout un plat…

A Janvier 2013. On les avait dé-couvertes, sur place, dans leConvention Center de Las Vegasqui sert de toile de fond au CES.C’est là qu’eut lieu notre dépu-celage 4K. Voir tourner, pour lapremière fois, un téléviseurdoté de cette résolution, pourpeu qu’on soit un peu branchéhigh-tech ou cinéphile, y a pas àdire, ça vous fout les poils.

La 4K multiplie l’actuel stan-dard de résolution de télévi-seurs (le Full HD 1080p, quiétale 1920 pixels par 1080 surses dalles) par quatre. Ce qui ac-couche sur une précisiond’image dantesque, atteintegrâce aux 3840x2160 pixels. La4K (ou l’Ultra HD, les deux ap-pellations coexistent) fut ame-née au monde, au CES, en jan-vier 2013. Et en janvier 2014, elley a envahi les moindres recoins.

Tenez-le-vous pour dit : 2014sera une année TV. Il en va sou-vent ainsi lors d’une année deMondial, et le secteur, quitousse sévèrement depuis lesdéceptions 3D/Smart TV, quin’ont pas su atteindre le cœurdu public de manière aussiforte qu’espéré, attend le Brésilavec impatience.

Alors qu’elle était fort miseen avant mais commerciale-

ment très floue en 2013, en cedébut 2014 l’UHD/4K a littérale-ment bourgeonné au CES. Sam-sung, LG, Sony, Sharp, Panaso-nic, Haier&Co étofferont tousleur gamme dès cette année,après une incursion très timide(et très onéreuse) en 2013. Onparle là de concret, d’écransque vous pourrez emporter devotre enseigne techno dansquelques semaines. Toujourscontre un prix onéreux, maisdivisé par deux voire trois (ilexiste déjà une TV UHD de 58pouces, signée Toshiba, à moinsde 2.000 €) par rapport au lan-cement de la technologie.

AUTRE RÉALITÉ devenue, trèsvite, très tangible : les écrans in-curvés. Qui pètent littérale-ment la forme ancestrale de no-tre boîte à images préférée. TantLG que Samsung, Haier ou TCLl’ont déjà, et par plus d’un mo-dèle, intégré à leur catalogueexistant ou à leur gamme 2014.Certains (les coréens LG et Sam-sung, notamment) proposentmême, pour le concept et la glo-riole, des télés à écran plat…qui se courbent par simplepression d’un bouton sur la té-lécommande !

Soi-disant plus adapté à l’œilhumain, l’écran qui a subi unelégère courbure exprime saquintessence avec une dalle 4Ket si possible OLED, mais desimples petits modèles 50 pou-ces qui se contentent du FullHD suivent, eux aussi, déjà lacourbe du phénomène…

Seul Sony, qui a par ailleursprésenté des téléviseurs UHDextrêmement audacieux de parleur design et dotés de capaci-tés audio surboostées (avec unebase d’écran plus large que lehaut pour donner une caisse derésonance aux graves, façoncaisson de basses), ne jure en-core que par le plat.

Enfin, comme la télé ce n’est

plus juste un diffu-seur de pixels maisaussi une intel-ligence in-formatique,LG a annoncé que WebOS, ja-dis propriété de HP, sera désor-mais le cerveau de ses futurs té-léviseurs. Philips (donc TP Vi-sion), qu’on désespère de revoirau CES un jour, s’est contenté

d’annoncer que sa gamme2014 tournerait sous An-

droid, et tous les conte-nus dont regorge leGoogle Play Store.

SEULE UNE TENDANCEsemble avoir été pla-cée au frigo : l’OLED,que seul LG continueà pousser ardem-ment; mais que lesautres constructeurs

semblent avoirmis en veilleuse,

du moins commercialementparlant.

2014 n’est peut-être pas l’an-née où il faut obligatoirementacheter une nouvelle télé. Maisc’est assurément une année oùil faudra scruter de près ce quise passe dans le secteur…

A. Ca.

: Le Samsung U8550, courbé et compatible Ultra HD/4K, arrive dans nos étals. Comme le Sony plus haut, au design très audacieux...

1.0551.055 milliards de

dollars. Voilà ce quele monde dépensera,en 2014, en produitstechnologiques. Unelégère baisse (-1%) par rapport à 2013, mais imputable auxprix qui vont fléchir,pas aux quantités...

MichaelBayIl devait être le cloude la conférence deSamsung au CES...

Sauf que leréalisateur de

Transformers, maître èsblockbusters, est apparutotalement à côté de ses

pompes, trébuchant,cherchant ses mots, égaré...

Le buzz-flop du salon, àrevoir sur dh.be.

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04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

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VoituresFIABLES?8 Retour à la tradition : deux

constructeurs japonais reprennent la tête de ce classement des voitures qui donnent le moins de soucis à leurs possesseurs. Mais Dacia, la marque low-cost franco-roumaine, reste dans leur sillage

A La fiabilité, c’est-à-dire la probabilité de connaîtreune panne, est, pour les conducteurs de tous les paysconcernés par notre enquête, le premier critère dechoix d’une voiture, assez nettement devant les be-soins spécifiques de la famille, le prix et le design.

Notre grande enquête biennale ramène aux deuxpremières places les marques japonaises Honda etToyota. C’est un retour aux sources, puisque l’industrienippone avait dû céder, il y a deux ans, la plus hautemarche du podium au franco-roumain Dacia. Celui-cise contente cette fois de la médaille de bronze. Quantau constructeur coréen Kia, troisième en 2012, il troquece second accessit contre une assez anonyme 7e place.

HONDA COMPLÈTE son triomphe au classement parmarques par une première place au palmarès des mo-dèles. C’est en effet la Honda Jazz 1300, construite àpartir de novembre 2008, qui s’impose comme la plusfiable des 178 voitures recensées par notre enquête (lescylindrées mentionnées dans cet article sont arron-dies; par exemple, la Honda Jazz 1300 a une cylindrée

réelle de 1339 cc). Elle devance la lauréate de l’annéedernière, la Toyota Prius 1800 hybride construite à par-tir de 2009, et la Renault Clio 1100 construite à partirde 2009, première européenne au palmarès. L’indus-trie de l’ancien continent fait d’ailleurs fort bonne fi-gure, puisque 6 modèles européens figurent aux 10premières places du classement. Mais il n’y a pas lieude pavoiser pour autant : l’Europe fait aussi un triste 10sur 10 aux dernières places, la lanterne rouge étant at-tribuée à la Ford Focus 1600 D construite à partir de2011.

À propos de lanterne rouge, signalons le spectacu-laire redressement de Jeep, bon dernier dans notre pré-cédente enquête, et qui conquiert cette fois une trèsbelle sixième place, juste derrière BMW.

MAIS QU’ENTEND-ON PAR FIABILITÉ ? Notre classementprend en compte le nombre de pannes (étrangères àun accident) subies dans les 12 mois précédant la ré-ponse à notre questionnaire. En tenant compte, biensûr, de la gravité du problème. Il est clair que, dans no-tre évaluation, une panne de moteur susceptible d’en-traîner l’immobilisation du véhicule pèsera davantagequ’un problème de climatisation ou de radio, parexemple. De même, les problèmes susceptibles d’affec-ter la sécurité, comme une déficience du système defreinage ou de la direction, par exemple, influencerontplus sévèrement la notation. C’est donc en fonction deces résultats pondérés, et compte tenu également del’âge du véhicule et de son kilométrage (afin de ne paspénaliser les véhicules utilisés davantage que lamoyenne), que nous calculons notre indice de fiabilité.

Parallèlement, nous avons demandé à nos répon-dants s’ils recommanderaient une voiture de la mêmemarque à un ami. Les réponses à cette question, quidonnent une assez bonne idée du degré de satisfac-tion, corroborent largement le classement de la fiabi-lité. Les trois marques les plus fiables sont en effetdans le peloton de tête des recommandations, même siles deux marques les plus recommandées, Lexus et Su-baru, sont assez éloignées du podium de la fiabilité. Demême, les constructeurs les moins fiables figurentaussi parmi les moins recommandés, Alfa Romeo etChevrolet/Daewoo en tête.

Les pannes sont-elles fréquentes ? Pendant la pé-riode de garantie, soit en général pendant les deuxpremières années, 7 % des conducteurs ont subiune panne entraînant l’immobilisation et, sur toutela durée de la voiture, 16 % se sont vus à un mo-ment ou à un autre bloqués par un incident techni-que. Le problème le plus fréquent touche le systè-me électrique (hors moteur) : 19 % de nos répon-dants en ont été victimes au cours des 12 derniersmois. Viennent ensuite, et cela paraît assez préoc-cupant, les problèmes de freinage, qui ont touché11 % des conducteurs pendant la même période.La troisième panne la plus fréquente (10 %) con-cerne l’électronique du moteur (allumage, parexemple).

Pour ces pannes et pour les entretiens réguliers,c’est essentiellement à un garage de la marquequ’on s’adresse (76 % des conducteurs belges),après la période de garantie. Le petit garage ducoin a moins la cote (16 %), et nos compatriotes nesont que 5 % à faire le boulot eux-mêmes. En géné-ral, les garagistes se montrent à la hauteur de l’at-tente : 77 % des conducteurs belges se déclarenttrès satisfaits de leurs prestations, contre 5 % seu-lement qui se disent très mécontents. Comme parhasard, les trois garages les plus appréciés sontaussi ceux des marques les plus fiables : Honda,Toyota et Dacia. Par contre, une marque commeVW, en assez bonne position au classement de lafiabilité, est en dernière place pour la satisfactionde ses garages, derrière sa cousine Audi et Kia. Sil’on s’intéresse au coût de la maintenance, on cons-tate que trois autres marques allemandes, BMW,Audi et Mercedes, se partagent le douteux hon-neur du coût annuel le plus élevé. Les garages lesmoins chers sont ceux de Dacia, devant Mazda etNissan. Et les différences sont pour le moins sensi-bles : les entretiens et réparations annuels d’unevoiture roumaine reviennent quasi trois fois moinscher que ceux d’une BMW : 228 € au lieu de 600 €.

1 conducteur sur 6 immobilisé

L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART

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05TEST-ACHATS

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06 TEST-ACHATS

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07SANTÉ

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SE DÉBARRASSER

D’UN RHUMEvite et bien!8 Nez bouché, éternuements, fièvre :

difficile d’échapper à un rhume en hiver.Pulvérisations nasales, inhalations ou traitements oraux soulagent l’inconfort.À utiliser sans tarder !

A Rien de plus banal qu’unrhume. D’origine virale le plussouvent, l’affection est très con-tagieuse. Le froid et l’humiditéfavorisent la prolifération desvirus, qui profitent d’une baissede nos défenses immunitaires(liée au stress ou à la fatigue)pour coloniser notre rhinopha-rynx.

La transmission se fait via lesgouttes de salive projetées lorsde la toux, des éternuements outout simplement en parlant.Une contamination par con-tact de main à main ou par lebiais d’objets est aussi fré-quente. Le rhume gué-rit le plus souventspontanément enune semaine,mais les symptô-mes qu’il en-traîne sont fati-gants : éternue-ments, nez quicoule ou bouché,maux de tête, fièvre(en général inférieure à38,5°C).

Une toux et des mauxde gorge peuvent aussiêtre présents. Inutilede se précipiter chezle médecin : iln’existe pas de mé-dicaments capablesd’accélérer la guéri-son du rhume. Enrevanche, des réfé-rences soulagentl’inconfort.

QU’ATTENDRE DES TRAITEMENTS LOCAUX ?

Les lavages de nez aident à éva-cuer les sécrétions et, avec elles,les virus ! Ils se font à l’aide desérum physiologique, d’eau demer ou, mieux, de soufre, à lafois anti-infectieux, anti-inflam-matoire et stimulant immuni-taire. En cas d’obstruction na-sale importante, il est préféra-ble de recourir aux solutionshypertoniques (eau de mer, gly-cérol…) qui favorisent l’écoule-ment des sécrétions.

Plus classiques, les inhala-tions sont également intéres-

santes en cas de nez bou-ché. En effet, ces derniè-res combinentl’action mécaniquede la vapeur d’eau(qui dilate les vais-seaux) à celle d’hui-les essentielles anti-

septiques et fluidi-fiantes : thym, romarin,

lavande et eucalyptus no-tamment.

UN TRAITEMENT ORAL EST-IL UTILE ?

Oui, dès lors que les symptômessont très gênants ou insuffisam-ment soulagés par le traitementlocal. Le paracétamol lutte con-tre la fièvre, la douleur ou lesmaux de tête. Les antihistamini-ques de première génération(phéniramine, chlorphéna-mine…) atténuent un écoule-ment nasal important et soula-gent les éternuements.

Prudence toutefois, car ils in-duisent une somnolence et sontcontre-indiqués en cas de risquede rétention urinaire ou danscertaines formes de glaucome.En revanche, mieux vaut ne pasrecourir aux vasoconstricteursoraux (Humex Rhume, ActifedRhume, Dolirhume…) qui expo-sent à des effets cardio-vasculai-res graves (hypertension arté-rielle, troubles cardiaques, acci-dents vasculaires cérébraux).

Côté phyto, le thym, les fleursde sureau noir et l’échinacéesont largement utilisés par voieorale dans le traitement de cetype d’infections et leur usageest reconnu par l’Organisationmondiale de la santé (OMS). Laconsultation médicale reste demise si les symptômes s’aggra-vent, ainsi qu’en cas de fièvreélevée ou persistant plus dedeux jours.

LES BONS GESTESK Se laver souvent les mains.K Éternuer, unmouchoir devantla bouche ou dans son coude.K Se moucher régulièrement àl’aide de mouchoirs jetables.K Utiliser des sprays assainis-sants sur un mouchoirou dans l’air. Ils renferment deshuiles essentielles anti-infec-tieuses et décongestionnantesdes voies respiratoires supérieu-res (Assaini’Spray, AromaforceSpray, Puressentiel Spray assai-nissant…). Attention en pré-sence de jeunes enfants !

Nathalie Belin, janvier 2014: Un traitement oral est utile dès lors que les symptômes sont très gênants. © REPORTERS

Il n’existe pasde médicamentscapables

d’accélérer laguérison durhume

Aux petits soinsPAR SANTÉ MAGAZINE

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

08 TOURISME 09TOURISME

www.dhPbe I LUNDI 13 JANVIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 13 JANVIER 2014 I www.dhPbe

AMANI, LE FESTIVALde la paix8 Un rendez-vous musical, festif et engagé

comme symbole de la réconciliation

A Un coup de folie ? Maisqu’est-ce qui a bien pu pousserun ancien banquier belge à de-venir organisateur de festival enRépublique démocratique duCongo et plus particulièrementà Goma, au centre de cette pro-vince du Nord-Kivu déchirée parles conflits à répétition depuisplus de 20 ans ?

“Je me pose encore la question”,sourit Eric de Lamotte assisdans son bureau bruxellois en-touré de passeports qui n‘atten-dent qu’un visa, de brochuressur ce festival et de posters à lagloire de la beauté de cette ré-gion.

“Plus sérieusement, j’ai eu lachance de travailler dans l’est du

Congo pendant quelques années àla fin des années 80. J’ai découvertune région fabuleuse, des gensouverts et terriblement ac-cueillants. J’ai noué desamitiés vraies, aussi.”

De retour en Bel-gique en 1990, leZaïre, à l’époque,trotte toujoursdans un coin de latête de notrehomme qui va mul-tiplier les contacts etmonter des structurespour aider les populations loca-les. En 1994, quelques moisaprès le génocide rwandais, illance l’ASBL En avant les enfantspour venir en aide aux plus jeu-

nes qui se retrouvaient orphe-lins. Ensuite, il y eut un atelierde broderie pour permettre auxfemmes d’avoir des revenus ouencore un projet de soutien auxpetits producteurs de café.

SANS OUBLIER, son cheval de ba-taille, Kivu Travel, une sociétéqui se propose d’organiser despériples à la découverte de cetterégion fabuleuse (voir ci-des-sous).

À force de contacts, derencontres, de partagede sa passion pourcette région, unenouvelle idéegerme dans la têted’Eric de Lamotte :pourquoi ne pas or-

ganiser un grand fes-tival de musique qui

se déroulerait à Goma, àquelques kilomètres de la fron-tière rwandaise. Un festival quiserait comme un signal envoyéen faveur de la paix et de la ré-conciliation dans cette région.

“Il s’agissait aussi de transmettreune autre image de cette région.Quand on l’évoque, c’est toujoursen termes de guerre, de viols defemmes, de groupes rebelles, etc.C’est une réalité mais ce n’est pasla seule. Je ne connais rien à lamusique, rien à l’organisationd’un festival, mais je trouvais quec’était une bonne idée.”

Le nom est rapidementtrouvé : Amani. Un mot qui si-gnifie paix en swahili, la languede la région.

Reste alors à tout organiseravec des locaux enthousiastes.En 2008, un premier petit festi-val voit le jour. L’idée séduitmais il faudra du temps, de lapatience et beaucoup de téna-cité pour mettre sur pied le ren-dez-vous annoncé pour les 14, 15et 16 février prochain. À l’affiche,des artistes internationaux ori-ginaires de la région commeLexxus Legal, Lokua Kanza et In-nocent Balume. Des artistes ré-gionaux et locaux du Congo, duRwanda et du Burundi. Sans

oublier des groupes tradition-nels.

“L’engouement est énorme danstoute la région, renchérit l’orga-nisateur. “Le coût des places estde 1 dollar. On attend 12.000 per-sonnes par jour, soit près de40.000 pendant l’événement quimettra aussi en avant le travaildes organisations qui viennent enaide quotidiennement à la popu-lation locale. Même la Monusco vanous aider pour assurer la sécu-rité. Un dollar, c’est peu et beau-coup à la fois pour la populationlocale, mais nous ne voulions pasle faire gratuitement. Nous necherchons pas les bénéfices, c’estle message et le symbole quicomptent.”

À force de remuer ciel etterre, la voix d’Eric de Lamotteest arrivée jusqu’à la présidencecongolaise. “La Première Dame aété sensible à ce projet et nous apromis d’être présente.” Eric deLamotte aime répéter qu’ilpense que le bruit des tambourspeut étouffer celui des canonset que ce rendez-vous, s’il nepeut apporter une solution àtous les maux de la région, peutmodifier durablement l’imagede cet éden trop souvent trans-formé en enfer par la folie deshommes.

40.000spectateurssont attendusà ce premierfestival Amani !

Volcan en éruption, coulée de lave et gorilles8 Les Kivus, un spectacle permanentà couper le souffle

A “Visitez le Kivu !” Le leitmotiv, presque une supplique,est en permanence sur les lèvres de cet amoureux del’est de la République démocratique du Congo.

Eric de Lamotte a abandonné la région profession-nellement depuis près d’un quart de siècle et, pour-tant, il y revient toujours et veut faire partager sa pas-sion au plus grand nombre.

C’est dans cet esprit qu’il a créé Kivu Travel, une so-ciété, un mini-tour-opérateur, qui organise des tripsdans les Kivus à la découverte des innombrables beau-tés de cette région. Véritable paradis sur terre d’uneverdure aussi insolente que luxuriante. “Ces deux der-nières années, avec les violences dans la région, l’activitéétait quasiment à l’arrêt. Mais en 2011, nous avions em-mené 300 personnes dans la région. Pas seulement desBelges, les touristes venaient vraiment des quatre coins dumonde. Nous avons différents circuits de différentes lon-gueurs. Aujourd’hui, avec la fin des hostilités et l’organisa-tion d’Amani, nous proposons des packages qui incluentun séjour sur le festival et des visites sur les flancs du vol-can Nyiragongo dont s’écoule toujours une gigantesquecoulée de lave, une visite des gorilles et même un crochetpar la fabuleuse île d’Idjwi. On a même un petit passagepar une plage de sable blanc à Gisenyi, sur la frontière en-tre le Rwanda et la République démocratique du Congo.”

GOMA, BUKAVU ou Gisenyi sont autant de noms asso-ciés à la guerre, à la violence. Pourtant, sur place,quand les armes se taisent, le spectacle est absolu-ment exceptionnel.

“Ici, les fougères ont la taille de véritables arbres”, sesouvient Eric de Lamotte en affichant quelques pho-tos d’un de ces périples dans la région. “Désormais, ilest même possible de passer une nuit au-dessus du volcan.Un spectacle inoubliable. À couper le souffle.”

La réouverture du parc des Virunga est aussi an-noncée pour les prochains jours. Si l’annonce se con-firme, les itinéraires de Kivu Travel l’incluront immé-diatement, notamment pour aller à la rencontre desgorilles, un autre moment d’une intensité inoublia-ble. Sans oublier les big five qui sont aussi dans la ré-gion.

“Dans tous nos itinéraires, nous allons aussi à la ren-contre des villages locaux, des artisans, des plantations. Ils’agit de tenter de comprendre le quotidien des Congolaisde cette région. On ne prétend pas tout enseigner sur la ré-gion en quelques jours, mais nous voulons sensibiliser lesvisiteurs. Nous voulons qu’ils s’imprègnent le mieux possi-ble de la situation réelle des habitants de la région.”

H. Le.k Info : www.kivutravel.com

: Le spectacle duvolcan Nyiragongo et

de sa coulée de laveest aussi au

programme.© REPORTERS

Au pays de LA PETITE SIRÈNE8 Élue ville la plus agréable à vivre du monde

en 2008, Copenhague regorge de richesses

A Située à 1h30 de vol de Zaven-tem, Copenhague fera le bon-heur des amateurs de city-trips,tant elle regorge de surprises.Plantée en bordure de la merBaltique, la capitale danoiseabrite des édifices ultramoder-nes, en parfaite harmonie avecles chefs-d’œuvre de la Renais-sance tels que le château deFrederiksborg.

Si le plus grand pa-lais de Scandinavieabritant le muséenational d’Histoireconstitue uneétape incontourna-ble de votre périple,vous filerez dès votredescente d’avion jusqu’àl’entrée du port pour obser-ver le symbole de Copenhague,à savoir la Petite Sirène.

CETTE STATUE en bronze fut éri-gée en l’honneur de Hans Chris-tian Andersen, l’écrivain à l’ori-gine du conte décliné à l’écranpar Walt Disney. Offerte à la villepar le fils du fondateur des bras-series Carlsberg, elle fut vandali-sée et volée plusieurs fois, aupoint que le gouvernement da-nois envisage de la déplacer.

Après avoir bataillé fermeavec des hordes de Japonaispour vous faire photographierau pied de la statue, vous re-prendrez la balade dans le joliparc jusqu’à l’entrée du Kastel-let, l’une des citadelles lesmieuxpréservées de l’Europe du Nord.Construite en 1662 par le roi

Christian IV sur le modèled’un pentagramme,elle abrite toujoursquelques activitésmilitaires mais estsurtout le lieu pri-vilégié des jog-geurs danois.Cap ensuite sur

Nyhavn (nouveauport en danois), un

quartier qui vous fera cer-tainement penser à Bruges etses canaux, si ce n’est que ce-lui-ci se situe en bord de mer.Par une belle journée enso-leillée, les maisons colorées quibordent le port n’en sont queplus éblouissantes.

Vous y trouverez une multi-tude de cafés branchés, maiségalement le point de départidéal pour une balade en bateausur les chenaux qui traversent lavieille ville.

Bref, rien à voir avec le quar-tier malfamé d’il y a trois siècles,où les marins allaient s’enca-nailler auprès des filles de joie.

Les amateurs de shopping se-

ront quant à eux comblés par lequartier branché de Gronne-gade, qui abrite les principalesenseignes de prêt-à-porter deluxe. Pour ce qui est des fripes et

du vintage, il faudra prendre ladirection de Larsbjornsstraede,souvent comparé au Quartier la-tin. Bref, pas le temps de s’en-nuyer au pays de la Petite Sirène.

: Copenhague regorge de richesses qui ne se limitent pas à la Petite Sirène. © FRÉDRÉRIC DUBOIS

Voléeplusieurs fois,le gouvernementenvisage dedéplacer lastatue.

LE PARC D’ATTRACTIONSqui a inspiré Disney8 Tivoli Gardens abrite l’un des plus anciensGrand 8 d’Europe

A C’est l’ancêtre des parcs d’at-tractions modernes et pour-tant il continue de drainer unpublic monstre chaque an-née : situé à une rue du NyCarlsberg Glyptotek, TivoliGardens fut fondé en 1843 dansun écrin de fleurs et de ver-dure. Son fondateur, GeorgCartensen, avait convaincu leroi du Danemark de lui céderune parcelle de terrain, ga-geant que “lorsque le peuples’amuse, il ne pense pas à la poli-tique”.

MALGRÉ LES ASSAUTS des Alle-mands durant la SecondeGuerre mondiale, le parc apoursuivi ses activités jusqu’ànos jours pour accueilliraujourd’hui plus de 4 millionsde visiteurs par an. L’un desplus célèbre fut sans doute

Walt Disney qui, en 1951, trouval’inspiration pour le futurDisneyworld, construit quatreans plus tard. Avec une tren-taine d’attractions, Tivoli Gar-dens permet de découvrir lamythologie scandinave et, for-cément, les contes de HansChristian Andersen.

On y passe aussi bien de l’an-tique Rutschebanen, l’un desplus vieux Grand 8 d’Europe,au Daemonen, une montagnerusse toute neuve qui proposetrois inversions sur son circuit.Haut-le-cœur garanti ! On no-tera également le Flying Fury,qui permet d’atteindre les100 km/h à bord de répliquesd’avions, ou encore l’Himmels-kibet (ou bateau du ciel) quipermet de s’élever à 80 mètresdu sol pour profiter subrepti-cement de la vue sur Copenha-

gue.Quoi qu’il en soit, Tivoli Gar-

dens reste un lieu de baladecharmant, bordé de petits res-tos et de cafés sympas… qui

sont d’ailleurs plus nombreuxque les attractions. En périodede Noël, les Danois déploientplus de 1.200 sapins et 60stands pour leur marché tradi-

tionnel. Le tout agrémentéd’une patinoire et illuminé parplus de 110.000 ampoules et delampes vénitiennes. À décou-vrir en soirée, donc…

: Copenhague invite à la flânerie, le long de ses fleuves bordés de maisons multicolores. © FRÉDÉRIC DUBOIS

Escapade à CopenhaguePAR FRÉDÉRIC DUBOIS

À la rencontre du CongoPAR HUBERT LECLERCQ

Un avant-goût de la beauté de cette région avantde se décider à prendre l’avion ? Rendez-vous dansle circuit habituel d’Exploration du Monde pour as-sister à la projection du film de deux ex-journalistesde la RTBF (Tanguy Dumortier et Philippe Lamair)Congo nature, les grands parcs de l’Est. Un voyage aucœur des grands parcs nationaux de l’est du Congo :les Virunga, l’Upemba, la Garamba… Autant de lieuxqui pourraient – devraient – devenir des lieux touris-tiques incontournables pour les amoureux de la na-ture et des sources de rentrées importantes pour laRDC. À voir absolument.

Premier rendez-vous en présence des deux jour-nalistes le 1er février à Liège. La liste complète desprojections sur le site www.explorationdumonde.be.

Le poids et le choc des images

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Au pays de LA PETITE SIRÈNE8 Élue ville la plus agréable à vivre du monde

en 2008, Copenhague regorge de richesses

A Située à 1h30 de vol de Zaven-tem, Copenhague fera le bon-heur des amateurs de city-trips,tant elle regorge de surprises.Plantée en bordure de la merBaltique, la capitale danoiseabrite des édifices ultramoder-nes, en parfaite harmonie avecles chefs-d’œuvre de la Renais-sance tels que le château deFrederiksborg.

Si le plus grand pa-lais de Scandinavieabritant le muséenational d’Histoireconstitue uneétape incontourna-ble de votre périple,vous filerez dès votredescente d’avion jusqu’àl’entrée du port pour obser-ver le symbole de Copenhague,à savoir la Petite Sirène.

CETTE STATUE en bronze fut éri-gée en l’honneur de Hans Chris-tian Andersen, l’écrivain à l’ori-gine du conte décliné à l’écranpar Walt Disney. Offerte à la villepar le fils du fondateur des bras-series Carlsberg, elle fut vandali-sée et volée plusieurs fois, aupoint que le gouvernement da-nois envisage de la déplacer.

Après avoir bataillé fermeavec des hordes de Japonaispour vous faire photographierau pied de la statue, vous re-prendrez la balade dans le joliparc jusqu’à l’entrée du Kastel-let, l’une des citadelles lesmieuxpréservées de l’Europe du Nord.Construite en 1662 par le roi

Christian IV sur le modèled’un pentagramme,elle abrite toujoursquelques activitésmilitaires mais estsurtout le lieu pri-vilégié des jog-geurs danois.Cap ensuite sur

Nyhavn (nouveauport en danois), un

quartier qui vous fera cer-tainement penser à Bruges etses canaux, si ce n’est que ce-lui-ci se situe en bord de mer.Par une belle journée enso-leillée, les maisons colorées quibordent le port n’en sont queplus éblouissantes.

Vous y trouverez une multi-tude de cafés branchés, maiségalement le point de départidéal pour une balade en bateausur les chenaux qui traversent lavieille ville.

Bref, rien à voir avec le quar-tier malfamé d’il y a trois siècles,où les marins allaient s’enca-nailler auprès des filles de joie.

Les amateurs de shopping se-

ront quant à eux comblés par lequartier branché de Gronne-gade, qui abrite les principalesenseignes de prêt-à-porter deluxe. Pour ce qui est des fripes et

du vintage, il faudra prendre ladirection de Larsbjornsstraede,souvent comparé au Quartier la-tin. Bref, pas le temps de s’en-nuyer au pays de la Petite Sirène.

: Copenhague regorge de richesses qui ne se limitent pas à la Petite Sirène. © FRÉDRÉRIC DUBOIS

Voléeplusieurs fois,le gouvernementenvisage dedéplacer lastatue.

LE PARC D’ATTRACTIONSqui a inspiré Disney8 Tivoli Gardens abrite l’un des plus anciensGrand 8 d’Europe

A C’est l’ancêtre des parcs d’at-tractions modernes et pour-tant il continue de drainer unpublic monstre chaque an-née : situé à une rue du NyCarlsberg Glyptotek, TivoliGardens fut fondé en 1843 dansun écrin de fleurs et de ver-dure. Son fondateur, GeorgCartensen, avait convaincu leroi du Danemark de lui céderune parcelle de terrain, ga-geant que “lorsque le peuples’amuse, il ne pense pas à la poli-tique”.

MALGRÉ LES ASSAUTS des Alle-mands durant la SecondeGuerre mondiale, le parc apoursuivi ses activités jusqu’ànos jours pour accueilliraujourd’hui plus de 4 millionsde visiteurs par an. L’un desplus célèbre fut sans doute

Walt Disney qui, en 1951, trouval’inspiration pour le futurDisneyworld, construit quatreans plus tard. Avec une tren-taine d’attractions, Tivoli Gar-dens permet de découvrir lamythologie scandinave et, for-cément, les contes de HansChristian Andersen.

On y passe aussi bien de l’an-tique Rutschebanen, l’un desplus vieux Grand 8 d’Europe,au Daemonen, une montagnerusse toute neuve qui proposetrois inversions sur son circuit.Haut-le-cœur garanti ! On no-tera également le Flying Fury,qui permet d’atteindre les100 km/h à bord de répliquesd’avions, ou encore l’Himmels-kibet (ou bateau du ciel) quipermet de s’élever à 80 mètresdu sol pour profiter subrepti-cement de la vue sur Copenha-

gue.Quoi qu’il en soit, Tivoli Gar-

dens reste un lieu de baladecharmant, bordé de petits res-tos et de cafés sympas… qui

sont d’ailleurs plus nombreuxque les attractions. En périodede Noël, les Danois déploientplus de 1.200 sapins et 60stands pour leur marché tradi-

tionnel. Le tout agrémentéd’une patinoire et illuminé parplus de 110.000 ampoules et delampes vénitiennes. À décou-vrir en soirée, donc…

: Copenhague invite à la flânerie, le long de ses fleuves bordés de maisons multicolores. © FRÉDÉRIC DUBOIS

Escapade à CopenhaguePAR FRÉDÉRIC DUBOIS

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10 RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 13 JANVIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

INGRÉDIENTS

K 500 g de farine pour pâtisserieK 500 g de farine de sarrasinK 75 g de levure fraîche (3 cubes)K 2 ou 3 œufsK 50 cl de laitK 50 cl d’eauK 5 cl de rhumK 50 g de raisins secsK matière grasse pour cuireK cassonadeK sucre fin

PRÉPARATION

K Faire tremper les raisins dansle rhum.K Délayer la levure dans un bold’eau et de lait tièdes avec 2cuillerées à soupe de sucre enpoudre.K Laisser reposer quelques mi-nutes.K Dans un grand saladier, ver-ser les deux farines.K Ajouter une pincée de sel etmélanger avec une cuillère enbois.K Creuser un puits et y verserla levure délayée, puis mélan-ger un peu tout en gardant lepuits.K Casser les œufs et les ajouterégalement dans le creux, mé-langer les ingrédients au centre(sans tout mélanger, cela doit

former une petite masse aucentre du saladier de farines)puis placer un linge sec sur leplat, et laisser lever environ 30min à 1 h dans un endroit tiède.K Quand le petit mélange lève,ajouter les 50 cl de lait et 50 cld’eau tièdes jusqu’à obtenirune pâte lisse qui file bien entreles dents d’une fourchetteplongée verticalement dans lapâte. Enfin, ajouter un petitverre de rhum (5-10 cl).K Laisser à nouveau reposer lapâte couverte d’un linge pen-dant au moins 2 h.K Quand la pâte a bien levé,ajouter éventuellement de nou-veau du lait et de l’eau jusqu’àce que la pâte soit de la bonneconsistance… (c’est-à-dire pastrop épaisse).K Procéder à la cuisson desbouquettes. Faire fondre unepetite quantité de matièregrasse dans la poêle et y verserune louche de pâte, y jeterquelques raisins secs gonflés etles recouvrir de pâte à l’aide dela fourchette.K Soulever la bouquette à l’aided’une palette et quand la bou-quette est cuite d’un côté, lalancer en l’air pour la retourner.K Quand elle est cuite, la dépo-ser sur une assiette et sucrer.

DR

PLAT

Bouquettes liégeoises

DESSERT

Cailles aux raisinsINGRÉDIENTS

K 4 cailles prêtes à rôtirK 2 grappes de raisin noir et blancK 1 bouquet garniK 2 cuill. à soupe de fond de volailleK 10 cl de vin blanc secK 100 g de beurre mouK sel et poivre

PRÉPARATION

K Pelez les grains de raisin.K Placez une noisette de beurre salé et poivré dans lescailles.K Faites-les revenir avec 20 g de beurre dans une co-cotte-minute puis ajoutez sel, poivre, raisin, fond devolaille et bouquet garni.K Mouillez avec le vin blanc.K Fermez l’autocuiseur et laissez cuire 9/10 min aprèschuchotement.K Dès que la pression est retombée, ouvrez et dépo-sez les cailles sur un plat et réservez-les au chaud.K Mettez les cailles dans la sauce et faites réchauffersur feu plus vif.K Lorsque le jus est sirupeux, incorporez le reste debeurre en remuant avec une cuillère en bois.

DR

INGRÉDIENTS

K 1 chou vertK 4 pommes de terreK 3 carottesK 2 oignonsK 2 gousses d’ailK 1,5 l d’eau ou de bouillon de volailleK 1 bouquet garni (persil, laurier, thym)K Huile d’oliveK SelK Poivre noir

PRÉPARATION

K Éplucher le chou après l’avoir nettoyé et débarrassé de sabase et de ses plus grandes feuilles.K Détailler ensuite chaque feuille en fines lanières.K Blanchir ensuite les lanières de chou pendant 2 minutesdans un grand volume d’eau bouillante salée.K Les passer ensuite sous l’eau froide et les laisser s’égoutter.K Éplucher les carottes et les pommes de terre.K Les couper ensuite en petits morceaux.K Éplucher l’ail puis l’écraser dans un petit mortier.K Peler les oignons et les émincer.K Dans un grand faitout, faire revenir dans un peu d’huiled’olive les oignons et l’ail, pas plus que quelques minutes pourne pas les colorer.K Ajouter ensuite les légumes, le bouquet garni, du sel et dupoivre et mouiller le tout avec l’eau.K Dès ébullition, couvrir le faitout partiellement, baisser lefeu et laisser mijoter à petit feu pendant 30 minutes.

DR

ENTRÉE

Soupe au chou

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12 BD

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BLAKE & MORTIMER - L’ONDE SEPTIMUS JEAN DUFAUX-ANTOINE AUBIN-ETIENNE SCHRÉDER D’APRÈS EDGAR P. JACOBS © EDITIONS BLAKE & MORTIMER/STUDIO JACOBS (DARGAUD-LOMBARD S.A

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13JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 13 JANVIER 2014 I www.dhPbe

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14 COURRIER

www.dhPbe I LUNDI 13 JANVIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

NÉCROLOGIE

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COURRIER DES LECTEURS

K “Afin de retrouverune certaine dignitéet son lustre d’antan”MONARCHIE “Permettez-moi uncommentaire quant aux événe-ments actuels secouant la monar-chie espagnole. Bien des pointscommuns rapprochent la monar-chie espagnole de la nôtre, en de-hors des liens d’amitié unissant lesdeux familles et peut-être le faitque notre ancien Roi a su partir àtemps alors que le roi d’Espagne vasans doute être obligé de le faire.Cela étant, les deux familles con-naissent leurs brebis galeuses nese contentant pas de leurs avoirs,mais en voulant toujours plus. Lestatut de fille du roi n’est-il pas suf-fisant ? D’autre part, comment vi-vre avec une dotation de 300.000 €par an ? Lors des discours tradition-nels de fin d’année, les mêmes pro-pos fades et sans âme, les mêmesbelles paroles mielleuses, les mê-mes propos à hautes valeurs mora-les pour endormir la population.Mais lorsque les caméras s’étei-gnent, ce ne sont qu’infidélités,tromperies, non-reconnaissanced’enfants adultérins, appât du gainet avidité, ou on n’hésite pas àmen-dier, tantôt, un plein de réservoir duyacht, tantôt la note de chauffaged’un palais somptueux à payer.Sans même parler d’une de nosReines (?) qui déploie une énergieincroyable à trouver une solutionpermettant d’éluder l’impôt et d’as-surer avec l’argent du contribuablebelge un train de vie plus que con-fortable à la moitié de la noblesseespagnole, sous la tutelle d’un as-sassin d’animaux africains. Parailleurs, il est étonnant de consta-ter quemalgré les contacts étroitsentre les deux familles et le faitqu’une reine espagnole ait régnésur notre pays pendant trente ans,jamais Léon Degrelle n’a pu êtreextradé. Il est vrai que le roi Bau-douin avait manifesté le désir de serendre aux funérailles de Franco,un jour qu’il descendait de son vi-trail. Il faut espérer que les 235.000€ dépensés par le cochon payeurbelge permettront, avec ce change-ment de règne, à la reine Mathildede remettre un peu d’ordre et defaire en sorte que notre monarchieretrouve une certaine dignité et sonlustre d’antan.”

Michel P., de Châtelineau

K “Le jugement unilaté-ral reste le vecteurincontournable de l’ana-lyse de tout supporter”RUYTINCK-CARCELA “Le juge-ment unilatéral reste décidément levecteur incontournable de l’analysede tout supporter dans le milieufootballistique. Ainsi, lorsque l’und’entre eux trouve trois différencesessentielles entre les agressions deRuytinck et celle deWitsel, toutes àl’avantage du Standardman évi-demment, on touche au paroxysmede la mauvaise foi. Je vous invite àrevisionner la phase et vous consta-terez queWitsel n’a, à aucunmo-ment, eu un regard pour sa victimemais n’a pas manqué de sourire,

l’air scandalisé, de la carte rougequi lui est brandie. Lorsque vousbrisez involontairement en deux lajambe d’un joueur, la seule chosequi vous importe, c’est de vous in-quiéter de son état. Au vu de l’in-supportable conséquence de cetteaction qui a révulsé l’un ou l’autrede ses propres équipiers, le mépriset l’indifférence du jeune joueur re-tentissent comme une forme d’aveupourtant balayée par tous les sup-porters. Wazyl, lui, n’a pu se releveret pour cause, pour asséner un coupviolent à son agresseur. Tous lesStandardmen, bien relayés par unepresse inféodée, ont décrété que lafaute était involontaire, allant mê-me jusqu’à la qualifier de fait dematch et que l’exclusion était dèslors injustifiée ! Et afin demieuxnoyer le poisson encore, on publiaun condensé des agressions de ce-lui qu’ils dénommèrent le boucherde Varsovie. Vu l’indisponibilité deplus d’un an du Polonais, il est heu-reux qu’une plainte au civil n’ait pasété introduite contre le Standard;on n’ose imaginer la somme quiaurait pu être réclamée. Ce club etses supporters chauds boulets res-teront toujours des cas particuliersdans le monde du football belge,constamment victimes de tous lescomplots ourdis par on ne sait quel-le force occulte. Il est clair quel’agression de Ruytinck eut méritéune sanction plus lourdemais faut-il faire fi du règlement lorsqu’un

Rouche est impliqué ? On en est làet mission accomplie, on ne parledéjà plus du geste fou et revan-chard de Carcela.”

Didier L., de Sivry

K “Le chèque existetoujours en Belgique”PAIEMENT “Contrairement à ceque beaucoup de Belges croient, lechèque existe toujours en Belgiqueet peut toujours être employé com-memoyen de paiement. Seule lagarantie bancaire – de 7.000 FB àl’époque – a été supprimée. End’autres termes, rien ne vous em-pêche de signer un chèque de quel-que forme ou de quelquemontantque ce soit pour payer unmontantdû. Ce qui a changé avec la sup-pression de la garantie bancaire estque celui qui signe un chèque, mê-me d’un euro, s’expose, si ce chèquen’est pas approvisionné, à des pour-suites pénales qui pourraient êtretrès lourdes. C’est ce qu’on appe-lait, dans le temps, signer un chè-que en bois.Nos amis français sontd’ailleurs restés très attachés à cemode de paiement qui, bien enten-du, responsabilise entièrement ce-lui qui l’utilise.”

Pierre B., de Braine-le-Comte

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trouve pas lamoindre pièce héri-tée de la Golf VI. C’est que, entre-temps, la révolution MQB estvenue souffler dans la gammeVolkswagen. Derrière ces 3 let-tres se cachent le recours à unenouvelle plateforme modulaire.

AU PRIX DE PETITES adaptations(empattement, voies, porte-à-faux…), elle permettra de servirde base à plus de 60 futurs mo-dèles du groupe VW. De quoiprofiter d’appréciables écono-mies d’échelle !

La Peugeot 308 partage cettecaractéristique technique avec lamythique Golf. Tout en conser-vant (pour la première fois chezPeugeot) la même appellationque sa devancière, cette nouvellemouture se profile comme unerévolution technique. Les troislettres magiques ici s’intitu-lent EMP. Mais cachent lamême solution modu-laire. Le groupe françaisPSA remporte toutefoisla partie sur le plan del’allégement. Grâce àune traque intensivedu surpoids, la 308,avec son 1.6 l e-HDI,pèse seulement 1.160kg, contre quasiment1.300 kg pour la Golf 1.6TDI. Une différence sensi-ble qui permet à la fran-çaise d’afficher une homolo-gation CO2 légèrement infé-rieure (95 contre 99 g/km), maissurtout un agrément de con-

sions dès l’arrivée sur une por-tion sinueuse…

D’autant plus qu’affublé d’uneboîte manuelle à 5 rapports àl’étagement très long, le 1.6 TDI105 ch de la Golf ne permet pasde suivre la cadence de la légère308 1.6 eHDI et sa boîtemanuelleà 6 rapports bien étagée. On no-tera toutefois que la déclinaisonBlueMotion de 110 ch du mêmemoteur permettra, prochaine-ment, de disposer aussi d’uneboîte manuelle à 6 rapports surla Golf.

POUR UN ENCOMBREMENT exté-rieur tout à fait similaire (4,25mdans les 2 cas), la Golf privilégiel’espace habitable aux places ar-rière et la 308 son volume de cof-fre (420l contre 380l). Côté mo-dularité, nos deux concurrentesse contentent du strict mini-mum. Les assises restent fixesdans les deux cas et seuls les dos-

siers peuvent se rabattre se-lon la division classique1/3-2/3.

Dans l’habitacle, onretrouve sans sur-prise le classicismeet la finition irré-prochable typiquesdes précédentesGolf. La nouvellemouture pousse cesouci du détail en-core plus loin etdonne l’impres-sion d’évoluerdans un segmentsupérieur.

Si la planchede bord reste as-

sez austère, son er-gonomie est néan-

PEUGEOT 308 1.6 HDI 115

N LES PLUS1 VOLUME DE COFFRE2 TRAIN AVANT ULTRA- MORDANT3 COMPORTEMENT ROUTIER VIF ET PÉTILLANT4 RAPPORT PERFORMANCES/CONSOMMATION5 POIDS PLUME !

O LES MOINS1 RÉGULATEUR DE VITESSE ACTIF INCAPABLE DE FREINERLA VOITURE2 HABITABILITÉ ARRIÈRE

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,253 mLargeur 1,863 mHauteur 1,457 mCoffre 420 lPoids 1.160 kgConsommation moyenne 3,7 lCylindrée 1.560 ccPuissance 115 ch à 3.600 tr/minCouple 270 Nm à 1.750 tr/minVitesse max. 196 km/hAccélérations (de 0 à 100) 10,2 sÉmissions CO2 95 g/kmPrix 23.050 €

VOLKSWAGEN GOLF 1.6 TDI 105

N LES PLUS1 FINITION AU TOP2 COMPORTEMENT ROUTIER SEREIN3 ÉQUIPEMENT OPTIONNEL PLÉTHORIQUE4 RÉGULATEUR ACTIF DE SÉRIE

O LES MOINS1 BOÎTE 5 MANUELLE À L’ÉTAGEMENT TROP LONG2 VIBRATIONS ET SONORITÉ DU 1.6 TDI À BAS RÉGIME3 VOLUME DE COFFRE MOYEN

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,255 mLargeur 1,790 mHauteur 1,452 mCoffre 380 lPoids 1.295 kgConsommation moyenne 3,8 lCylindrée 1.598 ccPuissance 105 ch à 4.000 tr/minCouple 250 Nm à 2.750 tr/minVitesse max. 192 km/hAccélérations (de 0 à 100) 10,7 sÉmissions CO2 99 g/kmPrix 21.590 €

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Verdict !Montant en gamme, la 308 de

Peugeot peut tenir la comparaison avec

la mythique Golf sans rougir. Cette dernière

conserve toutefois l’avantage d’un équipement

plus moderne (le régulateur actif figure parmi

l’équipement de série, par exemple) et d’une finition

toujours au top. Sur la route, par contre, il n’y a pas

photo. Profitant de son allégement et de ses liaisons

au sol efficaces, la 308 se profile comme la cham-

pionne de l’agrément. On pourra

même se tourner vers la

version de base, en 90 ch,

du 1.6 l diesel tout en

conservant des

prestations de

premier ordre.

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8 Après avoir affronté avec brio la Mazda 3 dans un précédentmatch, il est temps pour la nouvelle Peugeot 308 de se

frotter à la référence du segment : la Volkswagen Golf !

A Indiscutablement, c’est LA réfé-rence du segment : au cours deses 6 précédentes générations, laGolf s’est vendue à plus de…29 millions d’exemplaires (!). Unsuccès incontestable qui per-dure depuis le lancement dumodèle en 1974 et que la 7e géné-ration entend bien poursuivre.

Sous sa carrosserie légère-ment plus anguleuse, on ne re-

duite nettement supérieur !Au volant de la 308, dès les

premiers kilomètres, ons’étonne de son agilité et de sondynamisme. Le petit volant(34 cm de diamètre contre37,5 cm sur la Golf), la nouvellesignature de Peugeot, com-mande en outre une directionau rendu naturel et un trainavant ultra-mordant.

À côté, la Golf semble plus pa-taude. Comparée à la Peugeot, laréférence allemandemanque ducoup un peu de sel côté agré-ment. Son comportement rou-tier ne souffre toutefois pas lacritique. Mais, plus rassurant, ilne déchaîne pas autant les pas-

moins parfaite. Contrairement àsa nouvelle robe, assez sobre, la308 opte pour une planche debord innovante. Voulue mo-derne et sobre, elle abandonneles traditionnels boutons etautres interrupteurs et mise surune grande tablette tactile. Unsupport original mais qui plairasurtout aux geeks. Devoir passerpar un sous-menu pour changerla température de la climatisa-tion ou de station de radio nes’avère, en tous les cas, pas tou-jours pratique.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS