twideco news n°16

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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Charles de Baudus COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE... P.5 CRÉAD’OR P.6 2 nouveaux candidats Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 Daniel Villessot TWIDECO news DIRECTRICE DE La PUBLICaTION Lucie BRASSEUR RéDaCTION Lucie BRASSEUR PaRTENaRIaT & aNNONCEURS : Mélanie PAtRigEon MaQUETTE : AM conSULtAnt édité par : Twideco SaRL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de Braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) Routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen- tre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution SoMMaiRE Lundi 29 novembre 2010 N°16 En partenariat avec www.twideco.com Depuis 8 ans, la région Centre or- ganise, en partenariat avec l’Aca- démie d’orléans – T ours, le concours « Graine de Boîte » pour sensibiliser les jeunes à la création ou reprise d’entreprise et leur faire découvrir les étapes essen- tielles suivies par un créateur ou un repreneur. Ce concours pédagogique s’adresse aux étudiants et apprentis prépa- rant un BTs, un Bp, Mention Complémentaire, un Brevet Tech- nique des Métiers, un Brevet pro- fessionnel ou un Brevet professionnel Agricole. Le principe est simple : les jeunes doivent s’inscrire avant le 17 dé- cembre 2010 et se regrouper en équipe de six personnes maximum. Ils doivent constituer un projet vir- tuel mais non moins réaliste de création ou de reprise d’entreprise. De la naissance de l’idée, en pas- sant par l’étude de marché jusqu’à la réalisation d’un compte de résul- tat prévisionnel, le projet présenté doit être cohérent dans sa globalité. Il est proposé aux établissements d’intégrer le concours dans les pro- grammes scolaires des jeunes. pour réaliser le dossier, chaque équipe est encadrée par un enseignant et un « parrain » professionnel afin de se rapprocher au plus près de la réalité. Des ouvrages de l’ApCe (Agence pour la Création d’entre- prise) sont également fournis gra- tuitement aux équipes par la région. Les premiers, soit chaque membre de l’équipe, gagnent un ordinateur portable d’une valeur de 1 400 € maximum, les seconds un lot de 500 € maximum et les troisièmes, un lot de 200 € maxi- mum. un petit rappel des dates clés pour cette nouvelle édition: Des plaquettes d’informations ont été transmises à tous les établisse- ments susceptibles de proposer une équipe pour ce concours. pour tout renseignement complémentaire : www.regioncentre.fr ou www.ac- orleans-tours.fr TesTé pour vous CULTURE & VOUS... P. 14 Accords et plans d’action senior : les principales règles à respecter RH - MANAGEMENT P. 13 Daniel Villessot PRÉSIDENT DU PÔLE DREAM EAU ET MILIEUX ET DIRECTEUR SCIENTIFIQUE LYONNAISE DES EAUX RENCONTRE AVEC Homme discret, brillant, déterminé et passionnant. Voilà les qua- tre premiers adjectifs qui viennent quand on a la chance de tra- vailler avec un homme comme Daniel Villessot. L’homme est un passionné de l’eau sous toutes ces formes, un homme curieux qui a construit son parcours professionnel étape par étape dans une démarche presque scientifique, - étape par étape pour ne rien ou- blier, pour qu’aucune zone d’ombre de persiste dans son approche de l’univers de l’eau. Son parcours a débuté par un passage dans le monde universitaire, il est ensuite passé dans le privé en assu- mant le poste de directeur technique d’un grand groupe, La Lyon- naise des Eaux dont il est toujours directeur Scientifique. En pa- rallèle, il est intervenu comme représentant de la Fédération Pro- fessionnelle des Entreprises de l’Eau à la Commission Européenne de Bruxelles, ou comme Expert pour le Gouverne- ment français et désormais président d’un pôle de compétitivité. Mais, dès que Daniel Villessot explique les défis auxquels le pôle doit tenter d’apporter des réponses, un élan de passion enflammée l’anime. Certainement très exigent, précis et offrant une vision globale du monde, travailler à ses côtés doit être un enrichisse- ment permanent. Rencontre. GREEN BUSINESS P. 10 Les pesticides, ce n'est pas automatique ! WHERE IS BRIAN ? P. 11 Pesticides are not an automatic choice! TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 4 Belloe, c’est le pied SPORT BUSINESS P. 15 handball Téléthon Lancement de la 9ème édition du Concours « Graine de Boite » photo : Didier Depoorter

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Twideco News le bi-mensuel économique de la région Centre.

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Page 1: Twideco News n°16

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsCharles de Baudus

COUP DE COEUR /COUP DE GUEULE... P.5

CRÉAD’OR P.6

2 nouveaux candidats

Les infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRE À LA UNE P. 8Daniel Villessot

TWIDECO newsDIrECTrICE DE la puBlICaTIONLucie BRASSEURréDaCTIONLucie BRASSEUR parTENarIaT & aNNONCEurs :Mélanie PAtRigEonmaquETTE : AM conSULtAntédité par : Twideco sarl au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue Bernard palissy - 45 800 saint Jean de Brayestandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAn (45)routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)infoRMAtionS LÉgALES :Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyésnominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen-tre.).N° IssN 2107-3392Dépôt légal à parution

SoMMaiRE

Lundi 29 novembre 2010 N°16En partenariat avec www.twideco.com

Depuis 8 ans, la région Centre or-ganise, en partenariat avec l’Aca-démie d’orléans – Tours, leconcours « Graine de Boîte » poursensibiliser les jeunes à la créationou reprise d’entreprise et leurfaire découvrir les étapes essen-tielles suivies par un créateur ouun repreneur.Ce concours pédagogique s’adresseaux étudiants et apprentis prépa-rant un BTs, un Bp, MentionComplémentaire, un Brevet Tech-nique des Métiers, un Brevet pro-fessionnel ou un Brevetprofessionnel Agricole.Le principe est simple : les jeunesdoivent s’inscrire avant le 17 dé-cembre 2010 et se regrouper enéquipe de six personnes maximum.Ils doivent constituer un projet vir-tuel mais non moins réaliste decréation ou de reprise d’entreprise.De la naissance de l’idée, en pas-sant par l’étude de marché jusqu’àla réalisation d’un compte de résul-tat prévisionnel, le projet présentédoit être cohérent dans sa globalité.Il est proposé aux établissementsd’intégrer le concours dans les pro-grammes scolaires des jeunes. pourréaliser le dossier, chaque équipeest encadrée par un enseignant etun « parrain » professionnel afin dese rapprocher au plus près de laréalité. Des ouvrages de l’ApCe(Agence pour la Création d’entre-prise) sont également fournis gra-tuitement aux équipes par larégion. Les premiers, soit chaquemembre de l’équipe, gagnent unordinateur portable d’une valeurde 1 400 € maximum, les secondsun lot de 500 € maximum et lestroisièmes, un lot de 200 € maxi-mum. un petit rappel des dates cléspour cette nouvelle édition: Des plaquettes d’informations ontété transmises à tous les établisse-ments susceptibles de proposer uneéquipe pour ce concours. pour toutrenseignement complémentaire :www.regioncentre.fr ou www.ac-orleans-tours.fr

TesTé pour vous

CULTURE & VOUS...P. 14

Accords et plans d’action senior : les principales règles à respecter

RH - MANAGEMENT P. 13

DanielVillessotPRÉSIDENT DU PÔLE DREAM EAU ET MILIEUX

ET DIRECTEUR SCIENTIFIQUE LYONNAISE DES EAUX

RENCONTRE AVEC

Homme discret, brillant, déterminé et passionnant. Voilà les qua-tre premiers adjectifs qui viennent quand on a la chance de tra-vailler avec un homme comme Daniel Villessot. L’homme est unpassionné de l’eau sous toutes ces formes, un homme curieux quia construit son parcours professionnel étape par étape dans unedémarche presque scientifique, - étape par étape pour ne rien ou-blier, pour qu’aucune zone d’ombre de persiste dans son approchede l’univers de l’eau. Son parcours a débuté par un passage dansle monde universitaire, il est ensuite passé dans le privé en assu-mant le poste de directeur technique d’un grand groupe, La Lyon-

naise des Eaux dont il est toujours directeur Scientifique. En pa-rallèle, il est intervenu comme représentant de la Fédération Pro-fessionnelle des Entreprises de l’Eau à la CommissionEuropéenne de Bruxelles, ou comme Expert pour le Gouverne-ment français et désormais président d’un pôle de compétitivité.Mais, dès que Daniel Villessot explique les défis auxquels le pôledoit tenter d’apporter des réponses, un élan de passion enflamméel’anime. Certainement très exigent, précis et offrant une visionglobale du monde, travailler à ses côtés doit être un enrichisse-ment permanent. Rencontre.

GREEN BUSINESS P. 10Les pesticides,

ce n'est pas automatique !

WHERE IS BRIAN ? P. 11Pesticides are not

an automatic choice!

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 4Belloe, c’est le pied

SPORT BUSINESS P. 15handballTéléthon

Lancement de la 9ème édition du Concours « Graine de Boite »

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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 2

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

Lundi 23 novembre, j’ai assisté à une conférencedu philosophe andré Comte Sponville sur lethème du bonheur au travail organisée parl’aNDRH Loiret. Je vous en dirai plus sur lecontenu de cette conférence que, soit dit en pas-sant, j’avais déjà vu deux ans auparavant et quis’est révélée identique au mot près. C’est unautre sujet, dont je vous parlerai dans notre pro-chaine édition à paraître, le 13 décembre. Cetteconférence portait donc sur le bonheur au travail.La thématique est régulièrement abordée par lesréseaux professionnels, tel le CJD de Tours quien a fait le thème de sa plénière prestige en oc-tobre. Le dirigeant, et l’entrepreneur de surcroît,s’interroge en permanence sur ses motivationsprofessionnelles, celles qui l’ont poussé à créerou à reprendre et à se lever chaque matin pour «partir à la chasse au bonheur » pour paraphraserStendhal. En tant que dirigeant, si l’on reprendla formule, un entrepreneur est un superVRP/Manageur, notre métier est de donnerenvie à nos collaborateurs de continuer de tra-vailler pour autre chose que pour le stricte bul-letin de salaire : donner du sens.Notre mission est donc de donner du sens au tra-vail de nos collaborateurs pour qui, malgré nosefforts, la première source motrice reste la rému-nération. Une rémunération qui, dans un mondeparfait, serait l’équivalent sonnant et trébuchantd’une production physique ou intellectuelle.Comment, alors, expliquer les différences detraitement de salaires entre hommes et femmes,ou les différences de traitement d’un métier àl’autre ? Comment expliquer qu’un négociant,celui qui ne produit rien mais qui achète 100 etrevend 200 gagne davantage d’argent que celuiqui cultive un champ ou fabrique des pièces in-dustrielles à la sueur de son front ? Comment ex-pliquer qu’un footballeur, si doué soit-il, gagne

Quelle est la valeur du travail que l’on produit ?Comme pour tout chef d’entreprise, cette quinzaine a encore été le décor denombreuses réflexions liées au management de mes équipes, aux relations avecmes clients, avec mes partenaires, ou mes fournisseurs. Comme vous tous, j’aiencore jonglé entre les flux de trésorerie, les actions commerciales fortes, j’aiparticipé à la production et au suivi de près de la gestion de l’entreprise... Pour-tant, depuis mon dernier édito une réflexion a martelé mes nuits.

des millions d’euros alors qu’un rugbyman, dontla condition physique n’a rien à envier à son col-lègue, perçoive une rémunération bien en-des-sous du premier ? Seule la forme du ballonchange et pourtant la case en bas à droite du bul-letin compte quelques zéros de plus ou de moins,selon d’où l’on observe. L’existence de la mon-naie, comme outil d’échange entre deux produitsou deux services devrait être, encore une foisdans un monde parfait, un outil de mesure de lajustesse d’un échange. or, il suffit de rappelerles disparités qui noircissent les colonnes de lapresse chaque jour pour se rendre bien compteque tout cela n’est pas. ou plutôt si, l’argent estun outil de justice – entendez d’évaluation del’équilibre entre les deux parties d’un deal -enun seul lieu, le monde des Bisounours, où toutle monde est gentil, tout le monde est beau. Lavérité c’est qu’un produit ou un service n’a devaleur que celle que l’on veut bien lui donner.C’est l’histoire du bout de pain dans le désert.Le produit, ou le service n’a jamais que la valeurque l’on est prêt à lui accorder.En changeant le modèle économique de notrepublication, pour un modèle payant, j’ai fait uneexpérience humaine bien plus riche que je nel’aurais crue. J’observe, entre deux colonnes duprochain n°, la perception de la valeur du travailque nous créons. Depuis des mois, les demandesd’abonnement ne cessent d’arriver, obligeantdésormais à modifier le modèle économique afinde rendre le support accessible à tous. En ma-tière d’accessibilité nous avons fait le choix dene donner à supporter aux lecteurs que l’impres-sion du papier et l’envoi postal. autrement dit,le travail produit par les équipes de la rédaction,ce qui donne vraiment de la valeur à notre sup-port continue d’être supporté par les annonceurs.Tout le monde peut imprimer des lignes en noir

sur blanc et les mettre à la poste. Cequi donne de la valeur à une publi-cation c’est son contenu. Et, juste-ment, cette valeur ajoutée continuede ne pas être supportée par le lec-torat et c’est un choix, - un choixqui garantie la relative indépen-dance d’une publication. Je conti-nue de croire que tout le mondedoit pouvoir avoir accès à notre pu-blication, à des informations diffé-rentes, à une vision multiple du territoire pourun prix abordable. on parle bien de 55 euros...a peine le montant d’un déjeuner au restaurant...Et, c’est justement là que l’histoire devient amu-sante.Pas toujours simple de demander, sauf pour allerdéjeuner au resto, de faire sortir son chéquier ycompris pour 55 euros. Et pourtant, depuis des mois vous m’avez inter-pelée, pour me parler de ce que vous avez apprisen découvrant les témoignages de dirigeants,vous avez découvert les belles pépites qui se dé-veloppent à côté de chez vous sans pour autantque vous n’en n’ayez jamais entendu parlé et jesais que vous êtes nombreux à l’éplucher en dé-tail pour y trouver de nouveaux clients. Notrevaleur ajoutée, ce qui fait que nous sommes dif-férents ET complémentaires des publicationséditées par nos confrères c’est que notre placeest d’être au plus près des dirigeants d’entre-

prise, de leurs problématiques etde leurs réussites. La proximité.C’est ainsi que je reçois tous lesjours des demandes d’abonne-ment, des bulletins soigneusementremplis par des lecteurs que je neconnais pas, qui apparemmentn’ont jamais ressenti le besoin dejouir de ma conversation autourd’un verre de vin ou de me de-mander un service, mais qui ap-

précient mon travail et celui de toute l’équipe. Je suis sincèrement ravie de cette expérience quime permettra de mieux connaître ces lecteursanonymes et fidèles, prendre davantage detemps pour leur proposer un contenu toujoursplus varié, riche, diversifié. Je suis ravie deconstater par l’expérience que la valeur d’unproduit ou d’un service est, encore une fois, celleque celui qui le reçoit est prêt à lui donner. Quand je dis que l’exercice est intéressant... Pas-ser du gratuit au payant, au final, c’est la plus ef-ficace enquête qualité que l’on puisse mener !Merci à vous tous qui prenez le temps de nouslire, qui utilisez notre support comme un outilde prospection ou qui réagissez régulièrement ànos articles par mail ou lors d’une rencontre.Ce bi-mensuel est le votre, donnez-nous votreavis, proposez nous de nouvelles idées de sujets,prenez la parole. Merci.

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Le produit, ou leservice n’a jamais

que la valeur que l’on est prêt à lui accorder.

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news3 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010

n ACTUS

3 équipes de Châteauroux et d'Issoudunen finale du Tournoi de GestionUn objectif : décrocher le Grand Prix Stratégie de l'Ordre des Experts-Comptables! Poursa 4ème édition, le Tournoi de Gestion organisé par l'Ordre des Experts-Comptables duLimousin, de l'Indre et de la Dordogne verra se mesurer 13 équipes dont 3 équipes deChâteauroux et d'Issoudun. Ce jeu de simulation d'entreprise permet de piloter unestart-up qui conçoit et distribue des jeux vidéos. Les étudiants devront tout mettre enœuvre pour relever au mieux les 5 challenges de l'édition 2010. Jeudi 2 décembre, duranttoute la journée, les concurrents viendront s'affronter lors de la finale, organisée au Pôlede Lanaud.

Des rencontres avec les étu-diants et des experts-compta-bles peuvent être organiséesdans le but de suivre leséquipes.

NOUVELLE RÈGLE DU JEU POURL’ÉDITION 2010Pour la première fois, les partici-pants au Tournoi de Gestion de-vront remettre leur pland’actions avant le jour de la fi-nale. « Pour nous, c’est l’assu-rance que les équipes sont

prêtes le jour J et qu’elles se prennent complètement au jeu. Ils peuvent nous demanderdes études de marché afin de se situer sur leur secteur et se préparer au mieux pour lagrande finale. La remise de cette première décision permet également d’avoir un premierretour sur la gestion globale et la comptabilité de leurs activités. Nous avons même unepremière idée des équipes qui utilisent la meilleure stratégie », explique Christine Carreaude l’équipe simulation d’ARHKE. Au total 5 décisions impliquant de nombreux paramètres(finance, gestion du personnel, emprunts) seront évaluées pour déterminer la stratégie ga-gnante.

UNE GESTION VIRTUELLE D’ENTREPRISE POUR UN TOURNOI DE GESTION BIEN RÉELFort de son succès en 2008, le 4ème Tournoi de Gestion entend bien souligner le rappro-chement de l’entreprise avec le monde étudiant et mettre en exergue le rôle prépondérantdes experts-comptables auprès des dirigeants d’entreprises. « Le Tournoi de Gestion per-met aux étudiants de se plonger dans la réalité économique d’une société. Pour resterconcurrentiel sur leur marché, ils doivent prendre les bonnes décisions au bon moment.Cela requiert un important travail d’investigation en amont pour proposer les meilleures di-rectives », explique Sylvie Vergne, vice-présidente de L’ordre des Experts-Comptables àLimoges. « Cette année, notre souhait s’est porté sur un choix plus sélectif des équipes.C’est pourquoi nous avons seulement retenu 13 équipes dans 4 départements ». De laconception du jeu vidéo, à l’embauche de personnels qualifiés, en passant par la gestionde la comptabilité et la mise en œuvre d’un plan de communication efficace, nos jeuneschefs d’entreprise en herbe devront faire face à de multiples décisions pour conduire ladestinée de leur société baptisée StartKup. Depuis un mois, les étudiants affinent leur stra-tégie pour relever les 5 challenges (éthiques, communication, gestion de la trésorerie, ren-tabilité et marketing qualité).

Désillusion et soif d'apprendre sont les maîtres motsaprès deux mois passés en entreprise.recette pour un boulot bien fait : une bonne dose depatience, une pincée d'écoute, un litre d'intérêt et duprofessionnalisme à volonté. mélangez le tout et vousavez les ingrédients nécessaires pour être un boncommunicant. pour ma part, je pense qu'il faut quej'achète une bonne dose d'anti-stress en pharmaciecar je ne m'étais pas rendue compte que j'avais tantà apprendre. vous allez me dire qu'une formation enapprentissage, ça sert à ça, et vous aurez raison.mais, à 23 ans, quand on ne pense qu'à travailler, onn'apprécie pas vraiment que l'on nous dise que l'onn'y est pas prêt. malheureusement, c'est la vérité!Tant que l'on n'est pas face au monde du travail, onse dit que c'est simple, car, a priori, on a appris lesfondamentaux à l'école pour être un employé modèle.le hic, c'est qu'entre théorie et pratique, la marcheest plus que haute. une marche, que dis-je, une mon-tagne plutôt! Je revois encore les profs nous dire qu'ilfallait bien travailler à l'école pour ensuite « avoir unjob qui nous plaît avec des horaires réguliers, desconditions idéales, et des relations cordiales avec toutle monde ». Ce n'est qu'utopie! Et quand on s'en

aperçoit, c'est la douche froide. Car, même si on aimenotre métier, il faut savoir s'adapter à chaque situa-tion et tant pis si on se lève tôt le week-end quandon avait prévu de faire la grasse matinée. C'est çaaussi le professionnalisme : répondre présent quandon a besoin de nous.le monde de la communication n'est pas à la portéede tout le monde. C'est une des principales leçons decet apprentissage. Il faut être solide, accessible, ac-cepter les remarques mais ne pas fléchir : si on a uneopinion, on la défend! Je ne serai jamais de ceux, cesmoutons, qui suivent l'avis de tous sans afficher leleur. C'est pour tout ça que j'aime étudier en alter-nance. On apprend vite la réalité des choses, qu'ellessoient bonnes ou mauvaises mais surtout, on se forgeun caractère. alors, oui, on prend une grande claquedans la figure, mais on se ressaisit avant l'arrivée durevers. C'est ça la meilleure façon d'apprendre et çamarche !

Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-lations d’un élève en alternance et donnez-nousvos avis par mail : [email protected]

LES TRiBULaTioNS D’UNE éTUDiaNTE EN aLTERNaNCE

Bienvenue dans le monde du travail

POUR QUI ?Le nouveau statut d’EIRL concerne tout entrepreneur individuel, qu’il soit commerçant, ar-tisan, exploitant agricole ou professionnel libéral. Un nouvel article L 526-6 du Code decommerce dispose que : « tout entrepreneur individuel peut affecter à son activité profes-sionnelle un patrimoine séparé de son patrimoine personnel, sans création d’une personnemorale nouvelle ». Sont notamment visés par ce nouveau statut les créateurs d’entreprise,les entreprises préexistantes ainsi que les auto-entrepreneurs qui vont pouvoir conserverleur régime fiscal et social forfaitaire.

COMMENT CONSTITUER UN PATRIMOINE D’AFFECTATION ?La constitution du patrimoine affecté résulte du dépôt d’une déclaration effectuée selonles cas :• soit au registre de publicité légale auquel l’entrepreneur individuel est tenu de s’imma-triculer ;• soit au registre de publicité légale choisi par l’entrepreneur individuel en cas de doubleimmatriculation (situation des artisans immatriculés au répertoire des métiers qui sonttenus de s’immatriculer également au registre du commerce s’ils effectuent des actes decommerce) ;• soit pour les personnes physiques qui ne sont pas tenues de s’immatriculer à un registrede publicité légale (essentiellement les professionnels libéraux) ou pour les exploitants agri-coles, à un registre tenu au greffe du tribunal statuant en matière commerciale du lieu duprincipal établissement.

DE QUOI EST COMPOSÉ LE PATRIMOINE D’AFFECTATION ?Le patrimoine affecté de l’EIRL comprend :• l’ensemble des biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est ti-tulaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité professionnelle ;• et/ou les biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est titulaireet qui sont utilisés (sans y être affectés par nature) pour l’exercice de son activité profes-sionnelle et qu’il décide d’y affecter.Les biens peuvent être affectés à un seul patrimoine.Ce n’est qu’à compter du 1er janvier 2013 qu’un même entrepreneur individuel pourraconstituer plusieurs patrimoines affectés.Les éléments affectés dont la valeur déclarée est supérieure à un montant à fixer par décret(30 000 euros) doit faire l’objet d’une évaluation au vu d’un rapport annexé à la déclarationet établi sous sa responsabilité par un commissaire aux comptes, un expert-comptable,une association de gestion et de comptabilité (ou un notaire en présence d’un bien immo-bilier et uniquement pour l’évaluation de ce bien).

QUELLE EST LA PORTÉE DE CETTE DÉCLARATION D’AFFECTATION ?La déclaration est opposable de plein droit aux créanciers dont les droits sont nés posté-rieurement à son dépôt.

La loi du 15 juin 2010 sur l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée a créé un nouveau statut qui vient répondre à la principale préoccupation des entrepreneurs ennom propre : la protection de leurs biens personnels en cas de faillite. Désormais, l’entrepreneur individuel peut créer un patrimoine professionnel d’affectation, qui constituele gage des créanciers professionnels.

Pour les créanciers dont les droits sont nés antérieurement au dépôt de la déclaration d’af-fectation, la déclaration n’est opposable qu’à la condition que l’entrepreneur individuel le men-tionne dans la déclaration et en informe les créanciers dans des conditions fixées par voieréglementaire. Les créanciers concernés peuvent former opposition à ce que la déclarationleur soit opposable dans un délai fixé par voie réglementaire.Une décision de justice rejette l’opposition ou ordonne soit le remboursement soit la constitutionde garanties.

DE QUEL RÉGIME FISCAL RELÈVE L’EIRL ?L’EIRL est assimilée fiscalement à une EURL.L’EIRL est de plein droit à l’impôt sur le revenu. Le bénéfice réalisé par l’EIRL est imposableselon les règles applicables à la catégorie des revenus correspondant à la nature de sonactivité : BIC, BA ou BNC.Selon qu’il respecte les seuils ou non, il relèvera du régime micro, du régime réel normal ousimplifié. Le régime de l’auto-entrepreneur peut également être adapté dans la mesure où cerégime n’est pas incompatible avec le statut de l’EIRL.Toutefois, l’entrepreneur ayant choisi d’exercer son activité dans le cadre d’une EIRL relevantd’un régime réel d’imposition va pouvoir opter à l’impôt sur les sociétés sans devoir obliga-toirement créer une personne morale.Dans ce cas, le bénéfice réalisé par l’EIRL est imposé au taux réduit de 15% jusqu’à 38 120euros et 33 1/3% au-delà.

COMMENT EST TAXÉE LA RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR INDIVIDUEL ?Si l’EIRL est soumise à l’impôt sur le revenu, l’entrepreneur est personnellement soumis àl’impôt sur le revenusur la totalité des bénéfices sociaux dans la catégorie des revenus correspondants à l’activitéde la société (BIC, BNC ou BA). Il est assujetti aux cotisations sociales sur l’intégralité du bé-néfice dégagé par son entreprise, que les sommes soient ou non prélevées.Si l’entrepreneur a opté pour l’impôt sur les sociétés, l’exploitant n’est passible de l’impôt surle revenu qu’à hauteur des sommes versées en tant que rémunération ou prélevées en tantque “dividende”. La rémunération de l’entrepreneur est déductible de la base d’impositionmais imposable à l’impôt sur le revenu (article 62 du Code général des impôts). Les sommesprélevées sur les bénéfices sont taxés selon le régime des revenus mobiliers (dividendes) avecapplication des crédits d’impôts et abattements. La part de bénéfices appréhendés par l’en-trepreneur sous forme de dividendes est soumise à cotisations sociales si elle excède :• 10 % de la valeur des biens du patrimoine affecté constaté en fin d’exercice ;• ou 10 % du montant du bénéfice net si ce dernier montant est supérieur.

Afin de mieux comprendre le nouveau statut de l’entrepreneur individuel à responsa-bilité limitée, n’hésitez pas à contacter votre expert-comptable

Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02.38.24.09.24 - Site : www.experts-comptables-orleans.fr - Blog : croecorleans.wordpress.com

Le statut de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée

PUBLI-INFORMATION

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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 4

Emmanuelle Le Borgne www.belloe.fr

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

Belloe : c'est le pied !Il était une fois … Belloe : un conte de fée moderne comme on l'aime, où celle qui enfile le costume de la Belle au bois dormant, c'est vous. Une histoire où les femmes, petites, grandes,rondelettes ou filiformes trouvent chaussure à leur pied. Car, chacune des Cendrillons qui sommeille en nous rêve de trouver le prince charmant qui lui apporte le soulier unique, inespéré.Ce soupirant s'appelle Belloe.

Thierry Huguet

UN JOUR, MON PRINCE VIENDRAJeune femme dynamique, épouse, maîtresse, concu-bine ou maman : nous sommes toutes différentesmais toutes coquettes ! Que l'on raffole d’escarpinsaffriolants, de bottes cavalières où de ballerines an-géliques, une chose est sûre : on est bien en Belloe!Chez Belloe non seulement tous les souliers sontuniques mais ils savent surtout conjuguer beauté etconfort à tous les temps. Etre fashion et courir lepavé font rarement bon ménage quand on parle desouliers et pourtant, c’est le défi qu’ont relevé avecbrio, en 2009, Emmanuelle Le Borgne, jeune entre-preneure de talent, Florence Baudry, styliste depuis20 ans, et Jean-Louis Cotte, fabricant de chaussuresdepuis 40 ans. a bas les baskets et vive les escarpins! Sexy, fun, fashion et confort, les princesses onttrouvé leur princesse charmante, celle qui réaliseleurs souhaits les plus fous : se sentir aussi bien enescarpins qu’en basket.

HISTOIRE DE FEMMEon peut dire que le parcours d'Emmanuelle LeBorgne ne l'amenait pas vraiment à l'univers de lamode. Et pourtant! après avoir étudié le droit desaffaires, la comptabilité, la finance et être entréedans une école de commerce, la jeune femme assuredes postes de direction dans le secteur industriel,comme la métallurgie. Mais, Emmanuelle LeBorgne reste une femme qui a des passions et desloisirs pour le moins féminins : la couture et lamode.

LA RENCONTRE BELLOEon se plaint toutes d'avoir mal aux pieds dans nosmagnifiques chaussures, qui, de surcroît, ont sou-vent fait hurler nos CB ! La passion des chaussuresest un virus aussi féminin qu’illogique. Nous avonstoutes dans nos dressing des dizaines de paires dechaussures que nous n’osons jamais porter car ellesne trouvent de répits que dès lors que nous nous as-seyons dans un soupir de soulagement. Quel hommecomprendra que nous aimions tant nos escarpins quimanifestement n’ont pas été créés pour marcher ?Emmanuelle Le Borgne a voulu répondre aux in-compréhensions de nos hommes en créant deschaussures sur-mesure, fashion et surtoutC.o.N.F.o.R.T.a.B.L.E.S. Le projet est né d’unerencontre magique entre la femme de défis, un di-recteur de fabrication et une styliste, tous deux re-connus dans l'univers de la mode. ainsi, ils vécurentheureux et eurent un beau bébé, Belloe : du « madein France » pas comme les autres.

BELLOE : VOS PIEDS ONT TROUVÉ LEUR ELDORADOToute l'originalité de Belloe réside dans son concept: créer des chaussures sur-mesure. Mais attention, les modèles de Belloe sont déjà pré-conçus; ils ne reste plus qu'à choisir les couleurs lesmatières, recto et verso – entendez extérieures et in-térieures, - qui nous ressemblent. Du vert pour lesplus natures, du noir pour les sophistiquées, durouge pour les plus sexy, en passant par de l’indigopour les rêveuses. Tout ce que nous avons toujoursvoulu pour être la plus belle, et pas forcément pouraller danser. Côté prix : la paire de chaussure est ac-cessible à partir de 179 euros. Le prix reste aborda-ble pour une chaussure unique, de qualité, conformeet confortable à souhaits. Mannequins de magazinesde mode, d’un jour, mannequin toujours... oupresque ! Gardons les pieds sur terre car, en l’occur-rence, ce sont eux qui ont font l’affiche. on se pren-

drait presque pour Carrie Bradshaw, à déambulerrue de la République à orléans telle l’héroïne de lasérie à Manhattan. Un détour en bord de Loire etl’on apercevrait presque la Statue de la Liberté poin-ter sa flamme en direction d’un brunch dominicalentre copines.

BELLOE POUR CHAQUE INSTANTopération mariage, déjeuner entre copines, rencart,ou réunion d'affaire et vous n'avez toujours pastrouvé La paire de chaussure pour illuminer votretailleur cintré ou votre jean dernier cri ? Qu'à celane tienne, Belloe est là pour vous servir! Pour satis-faire la femme fatale ou la working girl qui est envous, Belloe propose des escarpins Fortune qui,selon eux – oui, ils sont parfaitement adaptés à lagente féminine car il ne manque pas grand chosepour qu’ils nous parlent ! -, vous permettra d'assurerjours et nuits. Pour un rendez-vous romantique, lesamourettes - elles ne pouvaient pas porter meilleurnom, ces ballerines ! -, vous assureront un pas léger,idéal à porter avec une petite robe printanière etpourquoi pas un petit bandeau dans les cheveux,pour encore plus de romantisme.N'oublions pas les Bengales pour les plus frileuseset les Effrontées, ces petites merveilles qui osent lesrubans et les couleurs flashy, idéales pour les plusexcentriques. L'entreprise propose en tout et pourtout une quarantaine de modèles personnalisables,et encore plus en sur-mesure, de quoi séduire lesfashionistas que nous sommes.

LA MAGIE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Les nouvelles technologies font des merveilles. in-ternet a réussi le pari fou de permettre à l'internautede créer sa propre chaussure directement via son or-dinateur. Car mesdames, sur le site internetwww.belloe.fr, vous pouvez fabriquer votre chaus-sure. Et ce, même pendant la pause café au travail.C'est simple : on se connecte, on n’oublie pas de té-lécharger le plug-in, on se laisse guider et c'est parti !on apprécie de faire joujou sur le site pour trouverLE modèle qui fera de nous celle que l'on est vrai-ment car on personnalise à tout va! Talon, semelle,doublure, même le bombout du talon : tout y passe!C'est drôle, girly, et à notre image. Chouette, enfinun site qui nous comprend! Mais, une chaussure, ça s'essaie. Belloe le sait et a,bien entendu, pensé à tout. Un scanner portatif en-registre la morphologie de vos pieds et prend sonempreinte pour ajuster au mieux votre chaussure àvos petits petons. Pour cela, rendez-vous dans l’undes points de vente (liste sur le site internet) à Parisou dans la boutique à Parçay Meslay (37), et si vousne pouvez pas vous déplacer, c'est le scanner quiviendra à vous. Belloe organise également des réu-nions de vente à domicile plusieurs fois par an. Lacliente peut se métamorphoser en animatrice Belloe,devenir conseillère pour Belloe et gagner ses pairesde chaussures ! De quoi partager un bon moment,avec rigolades et commérages à la clé, sans oublierles débats absolument fondamentaux sur qui, du cuirou du velours, seront les tissus « in » de l'hiver 2011.on reste des femmes après tout !

ELLES SONT LÀ !Créer une chaussure sur son ordinateur, c'est bienmais la recevoir, c'est mieux. Et là, Belloe chou-choute ses clientes. il faut compter un délai de cinqsemaines pour la personnalisation (choix dans lagamme belloe, et customisation des cuirs et des cou-leurs), et environ 12 semaines pour un sur-mesuretotal (forme et modèle créés à 100 %). Ensuite,quand le postier sonne à la porte pour apporter l'ob-jet tant attendu on retrouve ses dix ans et l'impa-tience de l'enfance d'ouvrir notre paquet en ledéballant vite fait, mal fait. Les yeux pétillent en dé-couvrant la perle rare. Et, pour peu que le facteursoit canon, on lui demanderait presque de nous aiderà enfiler la pantoufle de vair – on sait redeveniradulte quand le moment s'y prête -! Et là, la magieBelloe opère, car même si après les douze coups deminuit, le Prince Charmant disparaît, les chaussuresadorées, elles, demeurent... pour, peut-être, appâterun autre prince charmant!

ILS VÉCURENT HEUREUX ET EURENT BEAU-COUP D'ENFANTSBelloe concocte un nouveau site internet pour l'an-née prochaine. Coté produits, de nouvelles créationssont en cours, issus des songes de jeunes créateurshaute couture. La société recherche également desconseillères développement sur toute la région Cen-tre pour son projet d'expansion. Pour les intéressées,contactez Emmanuelle Le Borgne par mail à [email protected] ou par téléphone au 02 47 88 4020. Chut, on ne vous en dit pas plus. a présent, à vosmarques : prêtes, achetez !

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news5 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010

L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

l’homme : appelé à être entre-preneur de sa vie.Chaque homme est unique etirremplaçable. Il a une contri-bution spécifique à apporter àce monde. Il n’est pas là parhasard : il a quelque chose àincarner.l’homme est appelé à la li-berté. Il est appelé à devenirentrepreneur de sa vie, à pren-dre en main son chemin de li-bération.l’homme reçoit des talents

spécifiques qu’il est invité àdécouvrir, développer et mettreau service des autres.l’homme trouve sa joie dans ledon de soi aux autres.l’homme trouve la vérité dansce cheminement vers plus decohérence interne dans l’ob-servation du monde (regardexogène) et dans l’intériorisa-tion (regard endogène) pourdécider et agir en consciencevers plus de liberté. l’hommeest un être de relation.l’entreprise : entrepreneursdans la viel’entreprise est le fruit d’unevision qui doit se nourrir d’uneécoute intérieure forte et d’uneobservation du monde aviséepour répondre à un besoind’évolution sociétale.

l’entreprise rassemble deshommes et des femmes co-entrepreneurs qui mettentleurs motivations, leurs talentset leurs compétences au ser-

vice d’une vision partagée etd’objectifs communs. l’entre-prise garantie à chacun un es-pace/temps pour grandir enhumanité et développer sonemployabilité dans l’action.l’entreprise est ce lieu de re-cherche, de créativité, de pro-duction et de services utiles,écologiques et créateur de ri-chesses dans le cadre d’uneéconomie au service del’homme.l’argent et le pouvoir ne sontque des moyens et un servicepour la délivrance du pauvre,de nos pauvretés. Ils sont éner-gies au service du plus grand

nombre.la performance, même glo-bale, n’est qu’un moyen. l’en-treprise doit être performantemais doit aussi permettre laréussite dans l’accompagne-ment, l’accueil, la gratuité, lepartage d’autres mondes, lerapport à d’autres natures detemps…. le monde, entrepreneurs pourla viela vie est un. la vie n’est pasun rapport de force mais unecommunion. Nous procédonsd’elle et retournons à elle. le monde parait compliquéalors qu’il est simplement

complexe. Tout est lié et inter-agit. Il y a urgence à quitter lerationalisme pur pour entendrecette complexité. la vie a unsens.la différence est une chance,la diversité une richesse. Il y aurgence à s’éduquer pour ap-prendre à la traverser pour en-tendre ce qui nous relie.grandes et petites actions ounon actions ont leur impactdans le monde.le monde est appelé à l’amourqui est exigence de vivre tou-jours davantage en permettantà l’autre d’en faire autant dansla spécificité qui lui est propre.

COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR

Cette rubrique vous est dédiée, à vous,

chefs d’entreprises.Chaque semaine,

retrouvez dans cet espace un fait

marquant, une notionque vous affectionneztout particulièrement,un événement passé,

qu’il relève du domaineéconomique, politique,

philosophique ou en-core tout autre domaine

de votre choix. C’est votre espace,

sollicitez-le !

Vision de l’homme, de l’entreprise et du monde

Charles de BaudusGérant Thema Consultants

Coaching - Formation - Conseil06 20 84 70 03

www.themaconsultants.fr

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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 6

PAROLES D’EXPERTS

Parlez-moi de votre poste actuel...Je suis la gérante d'avantage RH. C'est une entreprise quej'ai créée en mai 2010 donc relativement récente et qui partd'un constat simple : les petites structures ont besoin de for-maliser davantage leurs politiques en ressources humainesmais avec une problématique majeure, le manque de moyensdû à leur taille. L'idée, c'est d'apporter à toutes ces entre-prises, une compétence en ressources humaines par le biaisd'une externalisation, du conseil ou de la formation en res-sources humaines.

Qu’avez-vous pensé du concours ?Je trouve que c'est un concours qui est très intéressant. on aen face de nous des chefs d'entreprises qui sont dynamiques,qui en veulent, qui ont vraiment envie de faire leurs preuves,de démontrer l'intérêt de leur projet. on a finalement descommerciaux presque, plutôt que des chefs d'entreprise. J'aidécouvert des concepts totalement nouveaux, j'ai entraperçudes réajustements de choses existantes. Je trouve qu'il y a del'idée et qu'il y a du potentiel.

Qu’avez-vous pensé de nos candidats ? J’ai évidemment quelques préférences. J'aime le concept deBruno Les Fées Mères. on a été relativement unanimes, lesexperts, là-dessus. J'ai également aimé le concept Pub'NDrive. Je trouve que ce n'est pas mal. Sur les deux concepts,le seul bémol, c'est l'implantation dans notre région. Je nesuis pas sûre qu'en région Centre, actuellement, on soit prêtà tout. C'est donc difficile de réussir à séduire un public. Jeleur souhaite vraiment de réussir parce que leurs conceptssont à mon goût relativement sympathiques.

Parlez-moi de vous ? Je suis gérant d'un cabinet qui s'appelle Devcom 45 et experten développement commercial. Je suis associé à un réseau quis'appelle le « réseau prospactive », qui regroupe une soixan-taine de cabinets indépendants comme moi, qui font le mêmetravail. Notre travail, c'est d'accompagner les dirigeants dePME pour structurer et organiser leur développement com-mercial. 85% des chefs d'entreprise ont comme objectif le dé-veloppement de leur chiffre d'affaire, 70% s'occupenteux-mêmes de leur développement commercial, 60% n'ont pasle temps de le faire ou les ressources nécessaires et il n'y en aque 23% qui planifient leurs actions commerciales sur 12mois. En fait pour le dirigeant, le développement commercialc'est souvent la cinquième roue du carrosse. Donc l'idée c'estvraiment d'apporter la compétence, de façon à externaliser, aumême titre que son expert comptable.

Qu'est-ce que vous avez pensé des candidats?Je trouve que les candidats croient en leur projet. Je trouve çabeau. C'est bien d'avoir des gens qui y croient et qui le défen-dent mordicus, tous de façon différente. ils ont tous des centresd'intérêts plus ou moins différents et je trouve que c'est ça quiest passionnant.

Qu'avez-vous pensé du concours ?Je trouve que le concours est intéressant car il permet de mettreen valeur des gens qui mouillent leur chemise. En France, ona des compétences, on est bon, car il y a de très bons entrepre-neurs dans notre pays et je crois qu'il faut le faire savoir. au-jourd'hui, il y a des gens qui se battent tous les jours pourréussir et ça fait partie des moyens que Lucie Brasseur et sonentreprise mettent en œuvre de façon intéressante. C’est biende le faire savoir.

Avez-vous une maxime ?« Les prospects d'aujourd'hui font les clients de demain ». Carune entreprise qui ne prospecte pas, est une entreprise quin'évolue pas, qui ne grossit pas, et qui est amenée à mourir.Le développement commercial est important.

Parlez-nous de vous, de ce que vous faites.Je suis consultante indépendante en communication verbale,autrement dit je m’intéresse à tout ce qui touche la communi-cation d’entreprise, et principalement la communication in-terne : communication entre les services et entre les individus.Ça va de la prise de parole pour l'animation d'une réunion auxécrits de rédaction de courriers types. J'ai une deuxième cas-quette qui est celle de coach en développement personnel etprofessionnel. Là, j'accompagne des gens qui sont, soit en tran-sition de carrière ou en décrochage, et qui souhaitent se réin-sérer. J'ai créé un programme de coaching. J'anime, soit engroupe, soit individuellement. Ca touche tout le monde car j'aiaussi bien des adolescents comme clients, que des adultes oudes dirigeants. Ça correspond à tout le monde, ça s'appuie surla pensée positive.

Comment fait-on pour rejoindre ce programme ?J'ai un site internet : www.annedonin.fr par le biais duquel onpeut me contacter sans problème.

Qu'avez-vous pensé du concours ?J'ai trouvé que c'était une super idée, que c'était vraiment trèscourageux aux candidats de venir là et de se jeter en pâture àd'autres candidats et aux experts, puisqu'on a eu la dent dureparfois. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ce quel'on pense de nous et ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudesde fonctionner comme ça. J'essaie plutôt de valoriser ce quiest bon en chacun mais là, c'était important de leur montrersur quelle chose ils pouvaient se développer. Ça peut être à lafois pour eux un bon vecteur de communication pour se faireconnaître et aussi un moyen, peut-être, à travers ce que l'on apu dire très modestement, de progresser sur certains points. Jetrouve notamment que le discours commercial de ChristianMorel était intéressant.

Qu’avez-vous pensé des candidats ? Vous avez une préférence ?oui, j'ai bien aimé le concept de Bruno, Les Fées Mères. C'estvraiment vers lui que va mon choix parce que, clairement, jele trouve construit. il ne m'a pas seulement fait rêver Bruno, ila vraiment un discours bâti, structuré. J'ai bien aimé aussi letravail de Stéphane avec Mr Keating. Je pense qu'ils ont tousles deux, clairement, une force. Ce qui, à mon sens, manquecruellement à alexandre, car il ne se positionne qu'en inter-médiaire et à ce titre, ça manque de corps, c'est fragile, ça netient pas à grand chose et surtout ça tient sur d'autres, ses par-tenaires. Elliott, a lui aussi un très bon concept, mais il fautqu'il apprenne à l'humaniser, à se débarrasser des termes tech-niques de son discours. J'aime bien l'idée du concours parceque c'est toujours bon de se frotter aux autres, de se mettre endanger.

Avez-vous une citation que vous utilisez régulièrement ?oui, J'en ai une, elle est familiale. C'est vraiment ce que j'aitoujours dit à mes enfants quand ils revenaient. C'est, règle nu-méro un : ne jamais sous-estimer l'adversaire. C'est-à-dire quel'on a peut-être tendance, quelque part, dans notre façond'aborder les gens, à sous-estimer leur capacité à nous juger.on a quelquefois des jugements pré-conçus et on se prend sou-vent les pieds dans le tapis.

Florine Augustin avaNTagE rH

Christian Morel prOspaCTIvE

Anne Donin CONsulTaNTE EN COmmuNICaTION

Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun descandidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez.

www.creador.frVenez choisir votre candidat !

Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION

DU 4 OCT. 2010AU 10 MAI 2011

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news7 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010

LECONCOURSCe concours de création d’entre-prise en Région a pour but de met-tre en avant les jeunes entreprisesde la région Centre, et les hommeset femmes qui en sont à l’origine.Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre-prise présenteront leur projet surle plateau de Twideco TV et serontanalysés par des experts (coachs,responsables RH, chargés de com-munication, commerciaux).

DÉROULEMENT DU CONCOURS.Chaque lundi, Twideco TV diffusera uneémission de présentation de 4 candidats.Chaque candidat présentera son projet etses activités pendant 5 mins. Ensuite, laparole sera donnée aux trois autres candi-dats du mois qui challengeront le candidatde la semaine. La parole sera ensuite don-née à trois experts qui analyseront la pré-sentation et la capacité à répondre auxautres concurrents. • 5 min pour le candidat• 10 min de challenge par les autres can-didats du mois• 15 min pour les éclairages des experts

Les candidats invitent leurs réseaux àvoter pour eux via le site www.creador.fr

pendant la semaine de diffusion de leurémission. a la fin de chaque mois, le can-didat ayant obtenu le plus de votes seraadmis comme finaliste.

après 7 mois et 28 candidats présélec-tionnés, il restera 7 finalistes.

Le lundi suivant cette semaine de vote, (le10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi-nale, sera organisée en extérieur.

L’émission sera l’occasion d’inviter 300chefs d’entreprises de la région Centre, quivoteront pour l’un des deux finalistes quisera alors le grand vainqueur de l’année !

Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV.

Le règlement du concours a été déposé à l'étude deFrançois LEFEBVRE en date du 17/12/09.

Expliquez nous en quelques mots en quoiconsiste votre entreprise ?Les Fées Mères, c'est un café-restaurant cul-turel. C’est donc la partie café-restaurant quiva financer la partie culturelle. Nous vou-lions créer un lieu où tout le monde se re-trouve autour du plaisir de voir, d'écouter, deparler, de donner son avis, de goûter deschoses qui soient sympathiques. Tout esttourné autour de la création, du plaisir dechacun, du développement personnel, de larecherche de saveurs. Du côté du bar nousavons mis l’accent sur le bar à vin et le barà cocktail. Côté restauration, nous tra-vaillons énormément les saveurs. Notre cui-sine est plutôt traditionnelle en termes dequantité et gastronomique en termes de ni-veau de saveurs. Nos menus restent aborda-bles : autour de 25 euros pour un menucomplet avec concert et galerie d'art enbonus. Nous travaillons sur d’autres projetsévénements comme des spectacles ou desconcerts à peu près toutes les semaines.Nous proposons des résidences pour les ar-tistes. Nous organisons des conférences, desdébats et puis toutes les expositions, quichangent tous les mois, du côté de la galeried'art.

Et quel parcours faut-il faire pour en arriver là ?J'ai une formation de gestionnaire, un DUTen gestion des entreprises et des administra-tions. Déjà, à l'époque, je voulais me généra-liser, alors que tout le monde me disait qu'ilfallait se spécialiser et moi ça ne m'intéressaitnullement. Je suis assez fort en organisationde projets mais je ne suis pas du tout spécia-lisé. J'ai fait mes armes dans des sociétés oùj'en demandais toujours plus à mes em-ployeurs et pas forcément du point de vue fi-nancier, mais plus du point de vue de laqualité du travail. Je leur proposais des pro-jets pour avancer. au bout d'un certain temps,je suis devenu consultant, c'était ma premièreexpérience d'indépendant. Mais, étant issud'une famille de commerçants, je pense quej'avais ça en moi.

Qu’avez-vous pensé des autres candidats ?ils sont beaux! Non, franchement, moi j'adoreparce qu'on est vraiment dans mon cœur demétier : la création. Créer ne veut pas forcé-ment dire être un artiste et il m’a fallu long-temps pour le comprendre. Maintenant, avecl'expérience et quelques années, je trouve quenous sommes tous des créateurs. Je ne mesuis pas permis de challenger ces personnes-là car je n'en voyais pas l'utilité. Globalement,nous avons tous un projet est défendable, qui,à mon avis, tient la route. Ce n’est pas le fuitdu hasard, nous prenons tous des risques enrisquant notre patrimoine, notre famille, parceque l'on risque tout dans ce genre de choses.Dans tout ce que je fais, le but n'est jamais degagner mais d'aller dans la rencontre. alors,moi, je suis super content de ce mois creador.

Un conseil à donner pour quelqu'un qui vou-drait se lancer ?Etre patient, ne pas baisser les bras, et y croire.

LES CANDIDATS

Qu’est-ce que Pub'n' Drive ?Nous proposons aux entreprises locales, de dif-fuser leur publicité sur les lunettes arrières desvoitures de particuliers. Et, pour cela, les parti-culiers sont rémunérés. Les annonceurs vontpouvoir cibler la diffusion de leur publicité dansdes endroits précis puisque les conducteursviennent s'inscrire sur nos sites internet et ren-seignent l'ensemble de leurs habitudes deconduite. Nous saurons où ils habitent, où ilstravaillent, leurs loisirs ect. a ce stade-là on aun profil conducteur que l'on va ensuite adapteraux besoins des entreprises. C'est-à-dire quel'on va étudier avec l'entreprise ses besoins decommunication, la cible visée ainsi que sa lo-calité pour ensuite rechercher les conducteursqui correspondent le plus à ces besoins. Nousassurerons le lien entre des entreprises qui sou-haitent communiquer localement et desconducteurs locaux qui souhaitent gagner unpeu d'argent. Je dirais que c'est un support in-novant, qui va permettre aux entreprises d'ac-céder à de la publicité et qui va leur permettrede se démarquer de la concurrence.

Quand avez-vous créé ?Nous avons créé il y a juste six mois. Depuis

la création, nous avons créé notre site inter-net, avec un espace « conducteurs » où ilspeuvent échanger avec nous sur les cam-pagnes qu'ils réalisent, ou qu'on leur propose.Du côté des annonceurs, nous avons vrai-ment débuté nos démarches en septembre.

Revenons sur votre parcours ?Je suis ingénieur de production. J’étais plusdestiné à un parcours industriel. Suite à ce di-plôme, que j'ai passé en alternance dans uneentreprise d'agro-alimentaire, j'ai été embau-ché comme responsable étude et méthodedans l'industrie automobile. Ensuite, j'ai évo-lué au sein de cette entreprise pour, en plusde mon poste, avoir le poste de chef de pro-duit marketing. Je me suis aperçu petit à petitque j'avais pour ambition de créer mon en-treprise. Cette envie a finalement pris le des-sus et c'est ce que j'ai fait au printemps.

Qu'avez vous pensé de vos concurrents ?Les autres candidats ont de bonnes entre-prises, ils ont fait une bonne présentation eton voit qu'ils connaissent vraiment bien leurmétier. Je pense que ce sont des entreprisesqui peuvent être pérennes.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepre-neur qui voudrait se lancer ?Le conseil que je donnerais, pour l'avoirvécu, c'est de ne jamais abandonner. Certes,il faut tester le marché mais il faut toujourspersévérer jusqu'à l'aboutissement. Ca faitdeux ans que l'on travaille sur le projet. on ades périodes de doute, des périodes de joiemais il ne faut jamais abandonner.

Avez-vous une maxime, une citation ?on n'a rien sans rien.

Bruno VandenbeuckLes Fées Mères, bar/restaurant culturel à Châteaudun (28)

Alexandre Machado pub'n' Drive, publicité de proximité à semoy (45)

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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 8

Quel est votre parcours scolaire, votre formation initiale ?J'ai fait mes études à Bellac, au lycée Jean Girau-doux puis à Limoges au lycée Gay Lussac. J’ai en-suite intégré la faculté des sciences de Limoges, dePoitiers, de Pennsylvanie aux Etats-Unis. Je suisdocteur en sciences physiques. J’ai fait une thèse dechimie organique dans un domaine très complexe.J’ai été maître de conférences à Limoges et c’est làque j'ai décidé de me réorienter dans le domaine dutraitement de l'eau et de l'épuration des eaux uséespour assurer des formations premières à la demanded'un des anciens présidents du conseil d'administra-tion de l'agence de l'eau Loire-Bretagne. avec descollègues, nous nous sommes engagés dans la for-mation de techniciens supérieurs puis d'ingénieurset dans la formation continue d'exploitants des in-frastructures de l'eau et de l'assainissement.

Votre premier job, c'était vraiment le travail d’un uni-versitaire enseignant ?Recherche et enseignement supérieur. J'ai dispensédes cours de chimie organique pour des étudiants àla fac de sciences et à la fac de médecine de Li-moges. Par la suite, j'ai passé ma thèse et puis, j’aidû me rendre à l’évidence, faire de la chimie orga-nique au pays de la céramique (NDLR : Limoges)c'est un peu compliqué ! C’est pourquoi, avec l'en-couragement de la Région Limousin d'une part, dela CCi et de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, puisdu ministère en charge de l’environnement, nousavons mis sur pieds les formations dont nous ve-nons de parler.

C'était en quelle année ?C'était dans les années 80. Nous nous sommes lan-cés dans cette opération, qui a ensuite donné nais-sance à la Fondation de l'eau à Limoges, et qui estdevenue aujourd'hui l'office international de l'Eau.J’en suis resté directeur pendant six ans.

Puis vous êtes passé dans le privé ?oui, après avoir dirigé la Fondation de l'eau, je suisparti dans le privé, d'abord dans le groupe Saint-Go-bain, puis à la Lyonnaise des Eaux.

C'était en quelle année ?C'était en 1995. J’ai été nommé directeur techniqueet de la recherche de la Lyonnaise des Eaux. J'aicommencé par passer trois ans en angleterre. LaLyonnaise des Eaux venait d'acheter quatre sociétésen angleterre pour l'eau et l'assainissement et le pré-sident du groupe, à l'époque, m'a demandé de faireen sorte que les ingénieurs de ces quatre sociétés,qui ne se connaissaient pas, se rencontrent, parta-gent la même culture technique, et m’a égalementdemandé de créer un centre de recherche sur lethème de mon choix. Je devais présenter ce projetau président, compte tenu des besoins exprimés parle groupe Lyonnaise des Eaux au niveau mondial etdes spécificités et compétences particulièresqu'avaient nos collègues anglais sur le terrain. J'aidonc créé un centre de recherche sur la gestion despatrimoines enterrés. C'est-à-dire les méthodes degestion et le développement de techniques de réha-bilitation qui sont encore aujourd'hui des choses ex-trêmement importantes pour la gestion dupatrimoine des collectivités locales que constituentles réseaux de distribution d'eau et d'assainissement.

Donc, ce centre de recherche agit, à la fois sur le pa-trimoine français et sur le monde entier ?il agit effectivement sur le territoire anglais, puis surle territoire français, et sur le territoire international,partout où la Lyonnaise des Eaux, aujourd'hui de-venue Suez Environnement, a des contrats de délé-gation de service public ou des contrats deconcession. Ça a duré jusqu'en 1998, où je suis re-venu en France pour reprendre la direction tech-nique et de la recherche de Lyonnaise des Eaux quej'ai dirigé jusqu'en 2006. il y a quatre ans, je suis de-venu Président de la Fédération Européenne des So-ciétés d'Eau et d'assainissement : EUREaU. C'estla fédération qui est au contact de la CommissionEuropéenne qui développe les nouvelles réglemen-tations européennes en matière d'eau, d'assainisse-ment et d'environnement, d'une manière plusgénérale. a ce moment-là, étant très régulièrementà Bruxelles pour être auprès de la Commission Eu-ropéenne, j'avais une charge relativement impor-tante qui n'était plus compatible avec la disponibiliténécessaire d'un directeur technique. Donc, je suis

privées de la gestion l'eau et de l'assainissement.

D'accord, mais cela regroupe toutes les entreprisesdu territoire ?oui. on y retrouve Lyonnaise des eaux, Veolia,Saur, Sogedo, etc...

Il y a combien de société en France à travailler dansce secteur ?il y en a une bonne trentaine. on parle souvent des trois plus importantes mais il y en a beaucoupd'autres.

Vous connaissiez la région Centre avant de prendre laprésidence du Pôle ?Je connaissais la région Centre parce que, ayant tou-jours des attaches personnelles et familiales à Li-moges et travaillant à Paris, je traversais la régionCentre par la Nationale 20 en rouspétant chaque foisque je traversais Lamotte-Beuvron, La Ferté Saint-aubin et orléans. J'y passe beaucoup plus rapide-ment depuis qu'il y a les autoroutes a20 et a71 ducôté de Vierzon mais j'y suis venu très régulière-ment car j'avais deux attaches professionnelles trèsimportantes : l'agence de l'Eau Loire-Bretagne etle BRGM. J'ai beaucoup travaillé avec les uns et lesautres dans toute ma carrière dès lors que j'ai quittéla chimie organique. Je comprends tout à fait l'avisdu président de la Région qui est de dire que c'estune région que l'on traverse mais il faut arriver àfaire en sorte que ce soit une région où l'on s'arrête.C'est l'un des enjeux que nous avons avec DREaMet les trois autres pôles: attirer un certain nombre detalents et les installer sur la région Centre.

Quel a été le premier contact que vous avez eu avecle Cluster DREAM ?J'ai reçu une représentation du cluster DREaMà Paris dans les locaux de la Lyonnaise des Eauxau moment où le cluster DREaM cherchait à dia-loguer avec d'autres clusters qui voulaient dépo-ser un dossier pour un pôle de compétitivité.J'étais très actif avec Lorraine alsace, c’est pour-quoi j'ai organisé une réunion à Paris où sontvenus Daniel Pierre, Michel Leclerc, Julien De-lamarre et Elisabeth Vergès, qui est directeur derecherche au CNRS, qui représentaient le clusterDREaM et qui voulaient essayer de voir com-ment nous pourrions collaborer à l'avenir si nousétions labellisés pôle de compétitivité en se disantaussi que, si par malheur nous n'étions pas label-

lisés, cela ne nous empêcherait pas de travaillerentre clusters. aujourd'hui, on est passé à uneautre étape. Nous sommes labellisés et noussommes passés d'une situation où nous étions unpeu concurrents à une situation où nous sommesdevenus collaborateurs - y compris avec le pôleEaU du Grand Sud. Cette collaboration n’est pasuniquement le résultat d’une demande des minis-tères – qui nous ont notamment demandé d’écrireune charte de collaboration, ce que nous sommesen train de faire -, mais également car nous avonscompris que la volonté du gouvernement c'estd'offrir, vis-à-vis de l'étranger, un front commun,uni, d'acteurs des domaines de l'eau et de l'envi-ronnement. En France, nous avons la chanced'avoir les leaders mondiaux de ces activités, quece soit Suez Environnement ou Veolia. Pourtant,même si nous comptons parmi les leaders mon-diaux nous ne nous reposons pas sur nos laurierscar nous voulons développer notre présence àl'international. Sachez par exemple, qu'au-jourd'hui, Suez Environnement a plus de clientsen Chine qu'en France et pourtant nous ne pesonspas très lourd en Chine ! Nous devons faire faceà une concurrence internationale extrêmementvive. C’est pour cette raison que ces pôles decompétitivité doivent apporter de nouvelles so-lutions. au niveau des grands groupes, notre vo-lonté, reste d'apporter des solutions nouvelles, quidoivent entrainer dans leur sillage des PME, desPMi et des structures de recherche. Pour ça, ilfaut que nous commencions par être forts enFrance, avoir des fondations solides là où noussommes implantés : Lorraine-alsace, régionCentre et Grand Sud.

Ce sont les trois pôles ?oui, ce sont les trois pôles principaux. il y en ad'autres mais ceux-là, EaU, HYDREoS etDREaM sont vraiment focalisés sur les problé-matiques de l'eau et sont en train d'écrire leurfeuille de route qui sera intégrée dans le contratde performance que nous allons signer, d'abordavec les autorités régionales, puis avec les auto-rités nationales, les représentants des ministèresde l'environnement, de l'industrie et de la re-cherche. Nous voulons faire en sorte d’avoir unportefeuille de technologies nouvelles qui per-mettent aux grands groupes et aux PME-PMi dedévelopper des savoir-faire, des résultats et desactivités régionales, pour ensuite les faire passer

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

Daniel Villessot Président du Pôle Dream Eau et Milieux

devenu directeur scientifique. J'ai gardé les aspectsrecherche et développement mais j'ai laissé la ges-tion des problèmes quotidiens à d'autres collègues. Et voilà, comment suite à l’appel d'offres des Mi-nistères en charge de la Recherche, de l'Environne-ment et de l'industrie pour créer des pôles decompétitivité dans le domaine des éco-technologies,je me suis intéressé dans un premier temps au projetde pôle de compétitivité en Lorraine alsace.

Qui s'appelle comment ?Hydreos. En répondant à un appel des autorités or-léanaises et régionales, nous nous sommes intéres-sés au projet de pôle DREaM dont j'ai été éluprésident lors du conseil d'administration le 2 juilletdernier, suite à la labellisation de DREaM en tantque pôle de compétitivité.

C'était au printemps ?Le 10 mai 2010 précisément. Ce jour-là, ont été la-bellisés six nouveaux pôles dans le domaine deséco-technologies dont trois dans le domaine del'eau. Le pôle EaU à Montpellier qui réunit des compétences et des entreprises actives sur les régions Languedoc-Roussillon, PaCa et Midi -Pyrénées.

C'est un territoire important.C'est un territoire extrêmement important qui ren-contre aussi des horizons politiques très nuancés,des chercheurs très diversifiés. Pour Hydreos dont je suis vice-président, j’ai encharge les relations internationales.Enfin, je suis devenu président de DREaM encharge de transformer le « joli » cluster DREaMeau et milieux en un pôle de compétitivité afin dele développer selon des principes fondateurs.

Si je comprends bien : aujourd'hui vous êtes directeurscientifique pour Lyonnaise des Eaux et Suez environ-nement, vice-président d'Hydreos Lorraine Alsace,président du pôle DREAM Région Centre et représen-tant à Bruxelles de la Fédération européenne d'eau etassainissement.Non, je ne suis plus à Bruxelles. Les autres activités,je dirais de lobbying que j'ai aujourd'hui à Paris au-près de nos ministères, s'inscrivent dans le cadre dela FP2E : la Fédération Professionnelles des Entre-prises de l'Eau. Je suis président du conseil scienti-fique et technique de la fédération. C'est unefédération professionnelle qui réunit les entreprises

Je suis Limousin. Jesuis né dans unpetit village, Saint-Sulpice-les-Feuilles,le 17 décembre1944. Je dirais quej'ai partagé ma vieentre cette régionde la France, lesÉtats-Unis, l'Angle-terre, Paris et, au-jourd'hui, je suistrès souvent à Or-léans dans le cadrede la phase de dé-marrage du Pôle dec o m p é t i t i v i t éDREAM, Eaux et Mi-lieux.

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Nous avons des devoirs, en tant que grands groupes.n

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du niveau régional au niveau national puis du ni-veau national au niveau international. Nous vou-lons faire en sorte que les savoir-faire que nousaccumulons ici, grâce au travail collaboratif entrele monde de l'industrie et le monde de la re-cherche, puissent être vecteurs d'emplois et devaleurs ajoutées pour les industries de la région.

Si on devait expliquer en quelques mots le PôleDREAM, ce serait : faire collaborer le monde de la recherche et le monde industriel afin que leurs travaux communs puissent être mis au service de la création de valeur régionale, puis nationale et enfininternationale?oui, c'est ça.

Alors, qu'est-ce que l'on entend par eau et milieux ?Nous voulons que DREaM devienne à moyenterme un centre rassemblant des compétences in-contournables pour ceux qui recherchent des infor-mations ou des technologies dans le domaine del'eau et des milieux. Nous nous sommes renducompte que les problématiques d'alimentation eneau potable ou d'assainissement sont à peu près ré-solues chez nous. En contrepartie, nous avons d’au-tres sujets sur lesquels nous devons travailler : àsavoir les conséquences sur l’environnement denos activités. C’est ce que l’on appelle les pressionsde l'agriculture, de l'industrie ou de l’usage domes-tique sur la qualité des eaux. Comment peut-onaméliorer la qualité de l'eau en ayant une activitéagricole, industrielle et domestique qui soit impor-tante ? Comment assurer la protection des res-sources en eau ? Comment ces ressourcespeuvent-elles être exploitées sans que l'on altèreleur qualité ? or, une ressource en eau, c'est de l'eaude surface mais aussi de l’eau souterraine. C’estaussi le sous-sol superficiel ou le sol profond : c'estce que nous appelons les milieux. ils contiennentdes écosystèmes c'est-à-dire des organismes vi-vants, des plantes, qui participent à la purificationde l'eau. Cette relation entre l'eau et le sous-sol, par-ticulièrement dans les zones humides, est très im-portante et fait toute l'originalité de DREaM. aMontpellier, EaU va plutôt s'intéresser à la problé-matique de la quantité de ressources en eau, àNancy Hydreos va s'occuper de la qualité de la res-source en eau et comment protéger cette qualité :lutter contre les résidus de médicaments, les per-

turbateurs endocriniens, tirer bénéfices pour les res-sources des bonnes pratiques agricoles,... Nous, nosangles de travail ce sont à la fois la compréhensionet l’exploitation des savoirs liés aux questions :comment peut-on exploiter les ressources en eauen protégeant les milieux, et de comment la pro-tection des milieux peut-elle bonifier les ressourcesen eau ou encore de comment peut-on en tirer desbénéfices ? Deux exemples liés à notre région : Larégion Centre, vue d'une manière très macrosco-pique, est une région qui est constituée d’unegrande zone humide, la Sologne, au sud, et degrandes terres de culture, au Nord. Le lien entre lesdeux se fait par le cordon ligérien : le Val de Loire.au sud, il y a de la forêt, des zones humides. Com-ment tirer bénéfices de ces zones humides et de laforêt ? Comment, au nord, tirer bénéfice de l'agri-culture, en se préoccupant de la qualité des milieux? La dégradation des milieux s’est faite au niveaudes cultures intensives, des concentrations en ni-trates et en pesticides, notamment en Eure-et-Loiret au niveau de la nappe de Beauce. Cette détério-ration a été préjudiciable à la qualité de l’eau et des

milieux. Donc, l’objectif est de comprendre com-ment tirer bénéfice des zones humides de la So-logne, avec le bois, les énergies renouvelables, labiomasse - qui est susceptible de produire de l'éner-gie - et comment, au nord, être plus respectueux del'environnement, des sols et de la qualité des eaux.Enfin, le cordon ligérien n'y échappe pas : com-ment restaurer sur ce cordon les écosystèmes sur leVal de Loire avec ce que peut apporter la problé-matique de la gestion de l'énergie avec les centralesnucléaires, les extractions de sable et de graviersde Loire : comment avoir des activités qui soientplus respectueuses de l'environnement et faire ensorte que ces exploitations soient plus durables, ausens d'un environnement un peu plus durable ? au-tant de savoir-faire et de techniques que nous de-vons développer aux plans industriels etéconomiques pour des actions durables.

C'est drôle, j'allais vous poser la question de savoir sila topographie du territoire régional expliquait la créa-tion d'un pôle DREAM précisément ici.Bien sûr ! Et c'est justement parce qu'il manquait un

trait d'union entre tous les acteurs - le BRGM,l'iNRa, l'université et le PRES orléans-Tours, lesPME, les PMi et les grands groupes - que le clustera vu le jour et qu’il a ensuite été labellisé pôle decompétitivité !

Vous avez une actualité forte en décembre ?Dans le cadre de nos missions nous serons présentsau congrès PoLLUTEC à Lyon, qui est l'événe-ment, tous les deux ans, du monde de l'eau et del'environnement. Ca commence le 30 novembrepuis les 1er, 2 et 3 décembre.

Dernière question : vos différentes activités et les ac-tivités que vous avez au sein du pôle DREAM sont-elleen accord avec vos valeurs de manière générale et sioui, lesquelles ?il y a deux ou trois choses. J'ai débuté ma carrièrecomme un enseignant-chercheur puis je me suis di-rigé vers le monde industriel car j'avais envie debâtir des choses. aujourd'hui je me retrouve dansune troisième étape de ma vie où j'ai le bonheur derapprocher les mondes de l'industrie et de la re-cherche pour les faire travailler ensemble. Par ail-leurs, j'ai toujours été d'un naturel bâtisseur et trèscurieux. J’ai la chance de découvrir de nouvelleséquipes, de nouvelles « pépites » du côté des entre-prises régionales. J’aimerais que le groupe auquelj'appartiens, mais aussi les autres partenaires telsque EDF, LVMH, … qui sont de dimension inter-nationale, puissent contribuer à aider ces entreprisesau niveau national et international. C'est la valeurdu soutien et c'est de l'humanisme. Nous avons desdevoirs, en tant que grands groupes. Cela ne peutse faire qu'à partir du moment où il y a une relationde grande confiance entre les hommes. il est évidentqu'un certain nombre d'entreprises se disent qu'ungrand groupe comme la Lyonnaise des Eaux pré-sente le risque de les « bouffer ». or non. il s’agitde confiance réciproque, de valeurs, d’éthique. Jepeux vous dire que je veille très attentivement à ceque ce qui appartient à Paul soit bien à Paul et jevoudrais apporter ici toute certitude et toute garantieà ceux qui viendront travailler avec le pôle DREaMpour les assurer que notre souci premier est bien dedévelopper les compétences des uns et des autresmais dans le respect strict de la propriété indivi-duelle et industrielle.

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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 10

Les pesticides, ce n'est pas automatique !

n GREEN BUSINESSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT : 15 PERSONNES AU SERVICE DE LA NATUREEncrée dans la Maison de la Nature et de l'Environ-nement à orléans, une équipe de 15 salariés est làpour accueillir les amoureux de la nature : chargésde missions et d'études, gestionnaires de la RéserveNaturelle de Saint-Mesmin, animateurs : tous lesmétiers sont réunis pour étudier, sensibiliser et pré-server notre chère nature. L'association, fière de son existence depuis 1946,nous enseigne, de part ses actions, l'art de vivre dansun environnement sain et surtout les moyens pourle préserver. Parmi les principales actions menées,on retrouve l'opération Zéro Pesticide : l'occasionde dire adieu aux pesticides et bienvenue aux alter-natives bio, qui font du bien, y compris à notreporte-monnaie. Mais pourquoi cette action ? La villede Rennes, pionnière, a montré l'exemple en 2001en lançant une expérience pilote « Zéro Phyto » dontle but était d'abandonner, dans un quartier entier,l'utilisation de désherbants et autres traitementstoxiques sur la végétation. Cette expérience s’est ré-vélée fructueuse et incitative. ainsi, Loiret NatureEnvironnement a décidé à son tour de lutter contrel'utilisation massive de pesticides et de lancer uneaction ciblée sur le Loiret.Moea Labour, chargée de mission spécialisée dansle jardinage au naturel s'occupe de l'action « Jardinerau naturel, objectif Zéro Pesticide » basée sur unpartenariat avec des enseignes locales. onze des jar-dineries et magasins de bricolage de l'agglomérationorléanaise ont signé la Charte «Jardiner au Natu-rel ». « Un partenariat gagnant-gagnant » affirmeMoea.Le but : faire participer des jardineries réputées (Jar-diland, Botanic, Truffault ...) à une action en lienavec leur secteur d'activité en sensibilisant la popu-lation à l'intérêt du jardinage biologique.

LES BONNES ACTIONS DES JARDINERIESLorsque ces enseignes adhèrent à l'action, l'associa-tion s'engage à former au moins un employé auxméthodes alternatives aux produits phytosanitaires.De cette façon, le client désireux d'en connaître unpeu plus sur ces pratiques trouvera du personnelcompétent en la matière à son écoute. La formations'effectue sur une journée au siège de l'associationà orléans et se clôture par une mise en situation oùle vendeur se retrouve face à un client fictif et doitrépondre à des questions en relation avec la forma-tion.La visibilité des techniques et produits écologiquesest assurée par des présentoirs, des distributeurs de« jardi-fiches » ainsi que par des affichettes signa-lant l'opération, des panonceaux mettant en valeur

L'utilisation des pesticides : un sujet tabou. Pour ou contre, ce n'est plus la question car nous sommes tous conscients, particuliers comme professionnels, desdangers liés à l'utilisation d'engrais, de désherbants et autres traitements contre les « mauvaises herbes ». Quelles sont les actions réellement menées pour luttercontre ce phénomène et surtout, que fait l'État pour inciter les agriculteurs, principaux concernés, à en modérer l’usage ? L'environnement, l’affaire de tous.

les solutions préconisées et des fiches produits,type : les plantes résistantes aux maladies. on y ap-prend que les roses ou que certains fruits sont co-riaces aux maladies. Le client peut donc faire seschoix en fonction des fiches.Côté entreprise, le constat est identique. Selon Jé-rôme Trégaro, directeur de la jardinerie e-Leclerc àFleury les aubrais, l'action apporte une véritablevaleur ajoutée au magasin. En plus d'être convaincupersonnellement, « il faut être convaincu avant deconvaincre le client », il apprécie la préoccupationactuelle liée à l'environnement. Le directeur enre-gistre, non pas un chiffre d'affaire en hausse, maisune notoriété qui ne cesse d'enfler grâce à cette ac-tion. En effet, la plupart des clients qui se déplacent dansla jardinerie sont des personnes qui jardinent et quiutilisent ou utilisaient des produits nocifs. Le par-tenariat de la jardinerie Leclerc avec Loiret Natureenvironnement attire un nombre considérable denouveaux clients, notamment grâce aux animationsjardineries, orchestrées par les chargées de missionde l'association. En six mois, pas moins de trois ani-mations ont été mises en place sur différentsthèmes, tels le compost, où la foule a répondu pré-sente. Des gens curieux d'apprendre, qui le sont en-core plus grâce au concours « Jardiner au Naturel,objectif Zéro Pesticide », dont l'objectif est double :sensibiliser les clients au jardinage bio et inciter cesmêmes clients à venir dans les jardineries parte-naires pour trouver les réponses au questionnairedu concours. a la clé, des lots attrayants pour sou-lager nos finances et pour faire du bien à notre jar-din : un composteur pour les plus protecteurs, unpanier de légumes bio pour les plus gourmands, desouvrages sur le jardinage bio pour ceux qui veulent

apprendre, ou encore une magnifique orchidée pourles plus passionnés. En cela, le directeur trouve l'ac-tion menée « très bien faite ».

L'AGRICULTURE : ATTENTION DANGERDu coté de la Chambre d' agriculture du Loiret,Boris Lorne, agronome, confirme : « les pesticidessont utiles pour l'agriculture mais dangereux pourl'environnement. Cependant, il est difficile de s'enpasser. Lorsque l'on s'en tient aux doses préconi-sées, le risque reste marginal. Malheureusement,certains agriculteurs ne jaugent pas systémati-quement la quantité de ravageurs présentsdans leurs cultures : ils sécurisent parfoisleur intervention avec la dose standard(homologuée) de produit alors qu'ilspourraient baisser en partie la doseà employer. Actuellement leconseil agronomique va dans cesens et des améliorations sontréalisées chaque année. L'Étatprend aussi quelques mesuresnécessaires et incite les exploi-tants agricoles à utiliser defaçon modérée ces substancestoxiques. » De là est née en 1999la TGaP : Taxe Générale sur lesactivités Polluantes, basée sur leprincipe du pollueur-payeur. L'ob-jectif principal était, pour le secteuragricole, d'améliorer l'incitation à laprotection de l'environnement et de limiterles dégâts des produits polluants sur la santé.En gros, les utilisateurs de produits sains sont ré-compensés financièrement de leur « bonne action ».Du coté des agriculteurs, principaux concernés par

l'utilisation d'engrais et de pesticides, ils sont bienconscients des dangers et des maladies qui survien-nent à cause des produits phytosanitaires mais,même si une épée de Damoclès plane au-dessus deleur tête, les pesticides et leurs effets néfastes assu-rent un meilleur rendement de leur culture et doncune sécurisation de leurs revenus. Car, même si lesproduits sains sont plus que recommandés, leur ef-ficacité est moindre par rapport aux pesticides. Laseule solution pour Boris Lorne serait d’« augmen-ter le prix du blé et des autres céréales, pour assu-rer un avenir financier correct aux agriculteurs quicultivent de manière saine ».

QUELQUES CHIFFRES les pesticides sont présents partout, tout le mondeest susceptible d'être « contaminé » par ces subs-tances, véritables bombes à retardement pour lasanté. Chaque année ce ne sont pas moins de 80 000tonnes de pesticides qui sont déversés sur le patri-moine national et 25 à 90% sont directement diffusésdans l'atmosphère par le vent, l'eau et les infiltrationsqui participent à leur dispersion. les conséquences ?Des leucémies infantiles, des cancers du sein, du cer-veau ou du rein, des fausses-couches ou des cas d'in-fertilité peuvent survenir après une expositionimportante à ces produits phytosanitaires.

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WHERE IS BRIAN ?

news11 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010

A FEW FIGURES pesticides are present everywhere and everyone is li-kely to be "contaminated" by them; they're a real timebomb when it comes to our health. Every year, nofewer than 80 000 tonnes of pesticide are dumpedinto the natural landscape and 25 to 90% of them arereleased into the atmosphere by wind, water and in-filtrations which help spread them around. and whatare the consequences? Childhood leukaemia, breast,brain or kidney cancer, miscarriages or infertility mayoccur after significant exposure to these chemicalproducts.

Pesticides are not an automatic choice!

LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT: 15 PEOPLE WOR-KING ON BEHALF OF NATUREA team of 15 employees has established a base at

the Maison de la Nature et de l'Environnement in

Orléans to welcome lovers of nature: project and

study managers, managers of the Saint-Mesmin Na-

ture Reserve and facilitators: all activities are asso-

ciated to study, create awareness, and preserve the

natural environment that we all love.

Through its actions, the association, which is proud

of existing since 1945, teaches us how to live in a

healthy environment, and, most of all, gives us the

resources to preserve this environment. Among the

main actions carried out is the Zero Pesticides ope-

ration: this provides an opportunity to say farewell

to pesticides and welcome to organic alternatives,

which provide benefits all-round, including to our

wallets. But why is this action being carried out?

The city of Rennes, which is a pioneer in this field,

set an example in 2001 by launching a “Zero

Phyto” pilot experiment, whose aim was to see an

entire district abandon the use of weed

killers and other toxic treat-

ments on plants. This ex-

periment was a huge

success and en-

couraged others

to follow in its

f o o t s t e p s .

Thus, Loiret

Nature En-

v i ro n n e -

m e n t

decided in

turn to

combat the

mass use of

p e s t i c i d e s

and to launch

actions targeted

on the Loiret re-

gion.

Moea Labour, project

manager specialising in na-

tural gardening methods, is in charge

of the "Natural gardening, Objective Zero Pesti-

cides" action, based on a partnership with local

stores. Eleven garden centres and DIY stores in the

Orléans area have signed the “Natural Gardening”

Charter. This is "A win-win partnership", confirms

Moea.

The aim is to include well-known garden centres

(Jardiland, Botanic, Truffault, etc.) in an action lin-

ked to their sector of activity by making the popula-

tion aware of the advantages provided by organic

gardening.

COMMITMENT FROM GARDEN CENTRESWhen these stores sign up to the action, the asso-

ciation makes a commitment to train at least one

member of staff in alternative methods to chemical

products. In this way, customers who want to learn

a bit more about these practices will find competent

staff available to them. The training is provided

over one full day at the association's headquarters

in Orléans and finishes with a role-playing exercise

where the salesperson meets a "customer" and must

answer their questions in relation to the training.

Ecological techniques and products are displayed

using presentation units, “garden-sheet” distribu-

tors and by posters that highlight the operation, pa-

nels that emphasise the recommended solutions and

product sheets, such as: the plants that can with-

stand disease. These sheets tell us that roses or cer-

tain fruits are resistant to disease. Customers can

then make their choice using these sheets.

For businesses, the observations are the same. Ac-

cording to Jérôme Trégaro, manager of the e-Le-

clerc garden centre at Fleury-les-Aubrais, this

action provides real added value to the store. In ad-

dition to being won over to the cause himself -“You

need to be convinced yourself so that you can

convince the customer", he appreciates the current

awareness about environmental concerns. It is not

the store’s turnover which is increasing, rather, its

reputation keeps on growing thanks to this action.

In fact, most of the customers who come to the gar-

den centre are people who garden and who use, or

used to use harmful products. The Leclerc garden

centre’s partnership with Loiret Nature Environne-

ment is attracting a considerable number of new

customers, in particular thanks to special garden

centre events, run by the association’s own project

managers. In six months, no fewer than three events

have been introduced on different themes, including

compost, which were attended by large crowds.

These are people who want to learn, encouraged

Whether or not to use pesticides is a taboo subject. It’s no longer a question of being for or against using them, as all of us, private individuals and professionalsalike, are now aware of the dangers related to the use of fertilisers, herbicides and other weed killers. What actions are being carried out to combat this phenomenonand, above all, what is the government doing to encourage farmers, who are the main group of people concerned, to moderate their use? The environment is so-mething that affects us all.

further by the "Natural garde-

ning, Objective Zero Pesti-

cides" competition, which

has two objectives: to make

customers aware of organic

gardening and to encourage

these same customers to visit

partner gardening centres to

find the answers to the com-

petition’s questionnaire. At-

tractive prizes can be won, to

both ease our wallets and help

our gardens: a composter for the

more protective, a basket of organic

fruit for food lovers, books about organic

gardening for people who want to learn or

even a magnificent orchid for the most passionate

ones. The store manager thinks that the action car-

ried out is “very well done”.

AGRICULTURE: CAUTION DANGERUseful for agriculture but are dangerous for the en-

vironment. However, it’s hard to do without them.

If the recommended doses are respected then the

risk remains small". Unfortunately, some farmers

do not always count the number of pests present in

their crops: they often secure their operations with

a standard dose of product when they could reduce

the dose to be used. The agronomic council is cur-

rently studying this issue and improvements are

being made each year.

The government is also taking some necessary steps

and encouraging farmers to use these toxic subs-

tances reasonably. This saw the creation in 1999 of

the TGAP: the General Polluting Activity Tax,

based on the polluter-pays principle. For the far-

ming sector, the main objective was to increase in-

centives to protect the environment and limit the

damage to health caused by polluting products. In

general, people who use healthy products are finan-

cially rewarded for their “investment”.

For farmers, who are the main group concerned by

the use of fertilisers and pesticides, they are well

aware of the dangers and illnesses which occur be-

cause of chemical products but, even if a sword of

Damocles is hanging over their heads, pesticides

and their harmful effects guarantee a better return

from their crop and so guarantee their income. Be-

cause, even if healthy products are more than re-

commended, they are less effective than pesticides.

For Boris Lorne, the only solution would be “to in-

crease the price of wheat and other cereals in order

to guarantee a strong financial future for farmers

who produce their crops in a healthy way”.

Dynacom est la 1ère offre globale qui répond à tous vos besoins de traduction !Nous traduisons de et vers plus de 48 langues dans tous les domaines (juridique, technique, médical ou com-mercial) et nous assurons les missions d’interprétariat.Résolument orienté client, on peut le dire : Dynacom, çaparle à tout le monde ! www.dynacom.fr - 54 rue de la Bretonnerie - 45000 Orléans - 02 38 54 58 33

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news13 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010

n RH - MANAGEMENTPAR FLORINE AUGUSTIN, D’AVANTAGE RH

avant de vous mettre au travail, prenez soinde décompter correctement vos effectifs. ilvous suffit, sauf cas spécifiques, d’addition-ner au prorata de leur temps de travail lenombre de salariés titulaires d’un contrat ledernier jour de chaque mois, y compris lesabsents, et d’effectuer une moyenne. Si lenombre obtenu est supérieur à 50 et infé-rieur à 300, il conviendra de vérifier quevotre branche n’est pas déjà couverte par unaccord. Si c’est le cas, peu importe que l’ac-cord soit validé et étendu, vous êtes exonéréde la pénalité s’il a été déposé auprès de ladirection générale du travail. Toutefois, siaprès examen, l’administration ne valideet/ou n’étend pas l’accord, vous serez rede-vable de la pénalité jusqu’au dépôt d’un ac-cord ou d’un plan par votre entreprise. il estdonc souhaitable d’adopter un comporte-ment proactif.

Dans le cas où votre branche n’aurait pasnégocié ou si votre effectif est supérieur à300 salariés, vous pourrez choisir de rédigerun accord (négociation avec les organisa-tions syndicales) ou un plan (unilatéral). Enfonction de votre pyramide des âges, ils de-vront contenir obligatoirement :

• un objectif chiffré global de maintien dansl’emploi des salariés de 55 ans et plus ou derecrutement de salariés de 50 ans et plus.

Accords et plans d’action senior : les principales règles à respecter

Si au 31 Décembre 2010, vous franchissez le seuil fatidique de 50 salariés, vous allez de-voir vous interroger sur la mise en place d’un accord senior. Strictement encadré par lacirculaire du 9 Juillet 2009 issue de la loi de financement de la Sécurité Sociale pour2009, la procédure doit répondre à des règles établies pour être validée et ainsi permettrel’exonération du paiement de la pénalité de 1% sur les rémunérations versées aux sala-riés. Cet exercice est l’occasion de mener une véritable réflexion sur l’emploi des seniors,d’autant plus que de nouvelles aides gouvernementales sont attendues (jusqu’à 14% dusalaire brut pendant 1 an pour l’embauche d’un senior de plus de 55 ans) et que les règlesde cumul emploi-retraite ont été fortement assouplies.

• des dispositions favorables à l’atteinte del’objectif fixé, dans au moins 3 des 6 do-maines fixés, à savoir :• le recrutement de salariés âgés dans l’en-treprise (participation aux salons, cam-pagnes internes)• l’anticipation de l’évolution des carrièresprofessionnelles (entretien de seconde par-tie de carrières, bilan de compétences, mo-bilité professionnelle)• l’amélioration des conditions de travail etprévention des situations de pénibilité (pré-vention des risques professionnels, recoursà un ergonome)• le développement des compétences et desqualifications et accès à l’emploi (profes-sionnalisation, formations complémen-taires)• l’aménagement des fins de carrière et latransition entre emploi et retraite (passageà temps partiel, favoriser le cumul emploi-retraite)• la transmission des savoirs et des compé-tences et développement du tutorat (know-ledge management)• des modalités de suivi, notamment entermes d’indicateurs chiffrés et d’instances• une durée d’application maximale de 3 ans

Le plan ou l’accord doivent être soumis auCE et au CHSCT pour avis. Concernantl’accord, le chef d’entreprise statue sur les

remarques formulées et propose un texte dé-finitif qui sera présenté aux représentantssyndicaux. Le texte sera valide s’il est signépar des organisations syndicales représenta-tives ayant obtenu, au cumul, au moins 30%des voix au premier tour des élections duCE et s’il ne fait pas l’objet d’opposition dela part d’une ou plusieurs organisations syn-dicales représentatives ayant obtenu la ma-jorité des voix à la même élection, dans undélai de 8 jours après notification. L’accord,comme le plan, font l’objet d’une procédurede dépôt de droit commun, à savoir la trans-mission à la DiRRECTE de deux exem-plaires du texte, le premier en versionpapier, le second en format électronique, ac-compagnés d’une copie du récépissé de re-mise en main propre contre décharge oud’un accusé de réception daté de notifica-tion du texte à l’ensemble des organisationsreprésentatives à l’issue de la procédure designature, d’une copie du procès-verbal durecueil des résultats du premier tour des der-nières élections professionnelles et un bor-dereau de dépôt. De même, un exemplaireest transmis au secrétariat greffe du tribunalde prud’hommes du lieu de conclusion.Enfin, il convient de noter que la sécurisa-tion du texte est possible, en utilisant la pro-cédure de rescrit auprès du préfet de région.

Chefs d’entreprise vous avez des questionssur la gestion de vos RH, cette rubrique est faite pour y répondre. Pour une réponsepersonnalisée contactez-nous par mail ou partéléphone.

quand on passe devant sa vitrine, impossible de ne pas s’arrêter. Choqué ouépaté, dans tous les cas, les sculptures magistrales du chocolatier sébastien pa-pion ne laissent personne indiffèrent. au printemps, une jolie 2cv en chocolattrône en vitrine, en octobre, pour fêter Halloween, Oscar le squelette exquis prendla pose tout de cacao vêtu et, quand les fêtes illuminent les rues, une Cène déli-cieuse occupe l’espace. la famille fondatrice des mythes judéo-chrétiens au com-plet prend ses quartiers dans la vitrine de la Chocolaterie.

uNE palETTE DE savEursTel un artiste, sébastien papion joue avec la trentaine de plaquettes différentesde chocolat. mais ce n’est pas tout, tel un plasticien, le chocolatier ne joue pasqu’avec les teintes et les saveurs, sébastien varie les techniques en travaillanttour à tour les ganaches ou les pralines. Entre bonbonnières originales, mendiantsdélicieux, personnages croquants, ou macarons originaux et colorés, pénétrerdans l’une des deux boutiques, c’est déjà se lécher les babines.

lE paraDIs DEs gOurmaNDssébastien papion a racheté la chocolaterie la Duchesse anne située au 38 rue dufaubourg Bannier à Orléans, en 2005. Depuis, l’artiste a déjà ouvert une deuxièmeboutique 32 rue Jeanne D’arc à Orléans. Outre ses projets de créations chocola-tières, une gamme qu’il ne cesse de renouveler en conjuguant modernité et tra-dition, sébastien papion travaille à l’agrandissement de son laboratoire et à lamise en place d’ateliers dégustation. En partenariat avec frédéric arlettaz, som-melier et dirigeant du restaurant le Week-end à Chécy, ils développent, ensemble,des ateliers dégustation vin et chocolat. Des projets plein la tête que l’hommemène tambour battant, des étoiles plein les yeux, en chocolat bien évidemment.

uN CaDEau épHémèrE INOuBlIaBlEOffrir un coffret de chocolats sébastien papion, c’est offrir un produit de luxe sansse ruiner. sébastien, en homme de passion et d’exigence, a tout pensé. Outre sescréations originales et son travail précis du chocolat, offrir un coffret de chocolatsc’est offrir un écrin de bijoux en cacao. D’ailleurs, les boitiers sont tellement sym-pas, que bien souvent ils continuent de trôner sur les bureaux des mois aprèsque la dernière miette de chocolat a été langoureusement savourée.

• Chocolaterie La duchesse Anne38 rue du faubourg Bannier

45000 Orléans - Tél. : 02 38 53 02 77• Chocolaterie Sébastien Papier

32 Rue Jeanne d'arc. 45000 Orléans - Tél. : 02 38 53 27 93www.sebastien-papion.com

Une farandole de couleurs, de saveurs et de parfums.Bienvenue dans le monde merveilleux de Sébastien Papion et la Chocolaterie.

PUBLI-REPORTAGE

Florine augustin aVaNTaGE RHExternalisation, Conseil et Formation enRessources Humaines24E Route Nationale41260 La CHaUSSEE SaiNT ViCToR29 Bld Rocheplatte – 45000 oRLEaNSTél : 02 54 46 52 50 – [email protected]

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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 14

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n CULTURE & VOUS

9 DÉCEMBRE 2010Francis Mer à Saint denis en Valun événement Rotary

EVENEMENT

Le Festival du film de VendômeCÔTÉ CINÉ

LU POUR VOUSQuatrième âge (Homme de ménage)Traduction Kim Adringa et Annie KroonAUX EDITIONS ACTES SUD400 p., 23 eurosSortie le 3 novembre 2010Illustration : Anton Valens, Mevrouw Rijkens, 2008

Les clubs services Rotary de l’ag-glomération élargie d’orléans, or-léans Val de Loire, orléansBeaugency Meung, orléans Peggy,Beauce Sologne, Saint Benoît et or-léans France, organisentconjointement unetrès belle soiréele 9 décembre2010 à lasalle desfêtes deS a i n tDenis enVal (45). Conformé-ment auxobjectifs duclub, les béné-fices de la soiréeseront intégralementreversés à Polio + avec laparticipation de Muriel Hermine. «La carrière de sportive de haut ni-

veau est une passionnante école dela vie dont on ne sort pas unique-ment avec des médailles » expliquela championne quand elle parle deses engagements humanitaires.

Le Rotary dans sa missiond’intérêt général orga-

nise donc cetteconférence /

dîner / débaten présenced’un invitéexception-nel, FrancisMer, sur unthème qui

leur est cher« L’homme au

centre de nos va-leurs ou l’innova-

tion managériale faceà nos enjeux économiques

et sociaux ». L’industriel qui a dé-buté sa carrière chez Saint-Gobain

en 1970 a été nommé ministre del’Economie, des Finances et de l’in-dustrie en 2002 (7 mai 2002 / 30mars 2004), l’homme de terrain amanagé des hommes toute sa vie eta travaillé à la compétitivité du ter-ritoire. Un super manageur au grandcœur pour une soirée sous le signedu don de soi. Pour vous inscrire,demandez votre coupon réponse àJean-Claude et Chantal FaYET – 2route de Chamont – 441600 YVoY-LE-MaRRoN en joignant votre rè-glement. Dîner Conférence Débat :50 euros dont les bénéfices serontreversés à PoLio +

CoNTaCTPhilippe Naudet06 03 44 89 [email protected]

Le Festival du film de Vendôme sedéroule du 3 au 10 décembre 2010.Le festival propose un véritable pa-norama de la création cinématogra-phique soutenue par les collectivitésfrançaises et européennes en 2010.La manifestation organise égalementles rencontres professionnellesimages en région qui offre une occa-sion privilégiée pour les profession-nels d'échanger sur les sujetsd'actualité autour des interventionspubliques dans le domaine du cinémaet de l'audiovisuel.au programme de cette 19ème édi-tion : compétitions de courts mé-

trages, panorama de longs métragesprésentés en avant-première, rétros-pective Mariana otero, focus sur lecinéma flamand, fenêtre sur le ci-néma d'animation européen...Nous avons le plaisir de vous en-voyer le dossier de presse afin quevous puissiez découvrir la program-mation de cette édition 2010.informations complémentaires et vi-suels dans l'espace presse : www.ven-dome-filmfest.com

Sit’n Relaxpar Mélanie Patrigeon

TESTÉ POUR VOUS

Je suis sûre que beaucoup d’entresvous se reconnaîtront ! Je sors dema voiture, téléphone scotché àl’oreille, la porte à peine franchieque je prévois déjà mon prochainrendez-vous, stressée par la massede travail du jour et pestant contrecelui qui s’est garé en travers sur leparking… Car oui, comme vous, jesuis une femme active, qui travaille,- beaucoup même, - et qui aime ça,donc qui ne se repose pas destonnes, qui ne pense pas beaucoupà moi et qui, de toute façon, n’a pasle temps d’y penser. Comme vous,je gère beaucoup de choses : lesclients, les dossiers, les relances, lestress, le rythme, les longues jour-nées, sans parler du mauvais temps,des aléas de la vie privée, bref, quecelui ou celle qui ne s’est pas re-connu dans ces lignes me jette lapremière pierre !alors, comme inscrit sur mon

agenda, je franchis machinalementla porte de Sit’n Relax, et... aussisoudaine qu’inattendue une vaguede calme me transporte… en unefraction de seconde je suis absorbéepar la musique ambiante, les cou-leurs chaleureuses, les odeurs… Jé-rémy, le maître des lieux, se fonddans décor, calme, relaxant, sou-riant, et me salue de sa voix douceet posée. il me propose une visite etsans qu’il le sache, il me fait déjàvoyager. 8 cabines individuelles,chacune imprégnée d’une atmo-sphère différente. De New York à lasavane, en longeant un ruisseau,voilà ce que j’ai ressenti en passantde salle en salle. arrive le moment de choisir LEfauteuil et de m’installer. J’opte toutnaturellement pour la cabine «Sphère », car en y entrant, une sen-sation inexplicablement douce m’aperturbée, je décide donc d’explorer

au plus en avant cette étrange sen-sation. Lumière tamisée… je m’ins-talle au fond du fauteuil. Jérémy estlà, il me chouchoute, prend le tempsde me demander le genre de mas-sage dont j’ai besoin. Pour moi cesera caaaaaaaalme, of course ! ilreste avec moi les premiers instants,pour s’assurer de mon bien-être.Certes, ce n’est qu’un fauteuil, quin’offre pas le contact charnel dedeux mains expertes… Mais Jé-rémy sait y palier par sa présence etsa façon bien à lui de prendre soinde vous…Ce que vous, évidem-ment, vous oubliez toujours deplace en tête de votre To Do ! Si si,inutile de nier je vois bien les nezqui s’allongent ! Une musiqued’ambiance caresses mes oreilles,de magnifiques photos défilent surun écran... oK, je dois avouer, je nel’ai pas vues bien longtemps, carmes yeux se sont très vites fermés,

pour ne se rouvrir qu’après de 20minutes de pur plaisir et de pure dé-tente. Car oui, toutes les bonnes chosesont – malheureusement - une fin !Je sors de la cabine, retrouve Jé-rémy égal à lui-même « ZEN ».Comment vous sentez-vous ?... medemande t il. Mon sourire lui suffit! Je repars vers ma voiture. Tiens, ilest toujours garé de travers lui… jevais essayer de ne pas abîmer savoiture en sortant. J’ai toujours au-tant de choses à faire, et la journéene compte toujours que 24 heuresmais, bizarrement, cela m’affole

beaucoup moins. Des clients à rap-peler, des rendez vous à assurer,mais, après cette pause bien-êtretout devient beaucoup plus facile àgérer ! Chers lecteurs je vous recommandevivement de tester Sit’n relax àvotre tour. Vous ne comprendrezqu’après avoir essayé. D’ailleurs,présentez-vous avec votre TwidecoNews, et Jeremy vous réserve unepetite surprise… Je ne peux voussouhaiter que de passer un très trèsbon moment…

Sit’n Relax, 2 rue Emile Leconte45140 ingré – 02.38.73.23.81

Bienvenue dans le monde du4ème âge. le sujet deHomme de ménage peut pa-raître peu glamour, le travailen tant qu'auxiliaire de vied'un artiste-peintre en panned'inspiration et d'argent,mais anton valens, qui ra-conte une partie de sa pro-pre expérience, en tire unrécit aussi touchant que pas-sionnant.

vrai-faux roman, il serait plus juste de parler de 9 nouvelles corres-pondant à autant de rencontres avec des personnes âgées, Hommede ménage n'a rien de plombant, bien au contraire. valens a un vraitalent de peintre en écriture, faisant surgir de sa palette des portraitssaisissants d'hommes et de femmes au crépuscule de leur vie, en-core lucides et confiant à leur aide à domicile les secrets de leurlongue existence.Cet homme de ménage est aussi expert pour passer l'aspirateur quepour s'adapter aux personnalités compliquées de ses "clients". Ilest d'ailleurs doté d'un sens de l'humour à toute épreuve, bien utilepour garder le moral, et fait preuve d'une gentillesse excessive quilui joue bien des tours.

les nonagénaires sont mythomanes, de mauvaise foi, manipula-teurs, bavards ou suicidaires. Ils crèvent surtout de solitude et sen-tent que la fin est proche. les plus beaux moments du livre sontceux où l'homme de ménage les voit s'éloigner définitivement delui, soit vers un institut spécialisé, soit parce qu'ils meurent.

un roman réaliste, cruel, tragique, comique, porté par un style simpleet magistral, d'une lucidité qui pourrait être effrayante si elle nes'accompagnait pas d'une tendre et narquoise empathie pour ces"vieux" qui tremblent comme la flamme des bougies. pathétiqueset humains. surtout humains.

Alain SouchéPlus d’articles sur alainsouche.blog4ever.com

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news15 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010

CÔTÉ TRIBUNE DES PARTENAIRES

Alain et Audrey Liger

Mobilisons-nous pour le Téléthon

n SPORT BUSINESS

HANDBALL LOIRET

magasins de prêt à porter

contact a été financier, entendez par là que nousavions simplement le même expert comptable ! »alain Liger du haut de sa carrure imposante ne perdjamais l’occasion de faire une plaisanterie et d’ajouter« et puis certains de mes clients étaient déjà parte-naires, je pense par exemple à Jean-Pierre Gontier,aujourd’hui président de la SaSP Fleury LoiretHandball ». Justement, le passage d’un système as-sociatif à un système professionnel, pour alain Liger« C’est une très bonne chose ! Cela aide à rendre toutle monde responsable. » Côté sportif, le partenaire tient à souligner le travailde Christophe Maréchal, entraineur, qui fait preuved’une vraie personnalité, dit les choses sans languede bois « avec lui on sait où l’on va ». Enfin, être partenaire ce n’est pas pour alain Ligerune façon directe de développer ses ventes mais plu-tôt de renforcer la notoriété de ses boutiques. Et en parlant des belles tenues des filles, ça tombebien car alain Liger les a habillées de glamour pourle calendrier 2011 des panthères que vous pourrez dé-couvrir dès ce soir.

Votre challenge si vous l’acceptez, habiller lesjoueuses de Fleury Loiret Handball de glamour. Pariréussi car quand alain Liger, commerçant orléanaisde prêt-à-porter, parle d’élégance, il sait de quoi ilparle. L’une des plus belles adresses de l’aggloméra-tion en la matière, où l’on trouve costumes d’excep-tion et tenues remarquables, version quotidien ougrands événements, a rejoint le club des « partenairesdepuis deux ans ». Désormais les filles sont drapéesde noir intense, robe à laquelle une étole rose profonddonne la réplique. « Lors de la première sortie officielle des filles vêtuesainsi, beaucoup de supporters, de partenaires et despectateurs ont laissé échappé des murmures et desexclamations d’admiration ». L’objectif était simplemontrer que l’on peut être sportive et très féminine àla fois « les joueuses ne sont pas toujours en short ! »complète alain Liger.« Je souhaitais devenir partenaire d’un club de sportcollectif féminin », après l’orléans Loiret Basketc’est donc naturellement vers l’équipe de handball deFleury que le dirigeant se tourne. « Le premier

audrey liger Bogou et Jordan sarralié

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HaNE

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Vous connaissez tous le Téléthon, cette manifestation qui dure 48 heures et dont le but est de récolter desfonds pour aider la recherche des maladies génétiques. Cette année encore, le téléthon qui aura lieu les 3& 4 décembre sera l’objet de diverses manifestations conviviales (telles que Sully sur Loire qui accueillerale fil rouge du Téléthon 2010, par exemple) dans le but d’aider la recherche pour le Généthon Bioprod.or force et de constater, que malgré le caractère important de cette manifestation, les entreprises ne sontque très peu présentes. il est tant de changer les choses, de se mobiliser car aujourd’hui il est à noter quebeaucoup de nos salariés sont touchés de près ou de loin par ces maladies, donc aidons-la recherche en ap-portant notre soutien soit par des dons (nous bénéficions de réductions fiscales, 60% sur l’iS), soit en or-ganisant des manifestations au sein de nos entreprises (tel que le font le CE d’alcatel ou DV Construction,par exemple). La recherche a besoin de nous car tout le monde peut-être touché.Participer au téléthon pour les entreprises c’est aussi un acte fort en termes d’image. C’est la preuve d’unesociété qui est humaine et qui défend de vraies valeurs. En outre, si les entreprises du Loiret se mobilisentfortement, nous serons reconnues comme entreprises citoyennes et responsables.Camélia Rodriguez, coordonnatrice du Téléthon dans le Loiret, souhaiterait vous faire passer comme mes-sage : « les entreprises qui participent au Téléthon sont les acteurs du Généthon Bioprod, et surtout per-mettront de mettre en place la médecine de demain ». Donc composez le 36-37 et rendez-vous sur le site www.afm-telethon.fr

Page 16: Twideco News n°16

Chers lecteurs,

Depuis le mois de mars 2010 vous recevez gratuitement le journal Twideco News tous les

quinze jours dans vos boîtes aux lettres. Nous sommes heureux de vous dire que le support a

trouvé son lectorat et que les chefs d’entreprise de la région Centre nous sont de plus en plus

fidèles. vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire. pour permettre à tous de continuer de

recevoir le support, nous devons passer à une autre étape en modifiant la formule. le journal

ne sera plus gratuit mais restera abordable et accessible à tous, de la TpE à l’antenne régionale

des grandes entreprises françaises. votre soutien et votre fidélité ont été le ciment de la

construction de ce beau projet. Nous avons fait un pari que vous avez rendu possible en prenant

du plaisir à nous lire. Nous avons besoin de vous maintenant pour le rendre pérenne et faire

en sorte que le plus grand nombre d’entrepreneur continue d’y avoir accès. ainsi, dans notre

dynamique toujours gagnant-gagnant, nous avons souhaité que tous les abonnés (avant fin

2010) bénéficient d’une remise de 50% sur une insertion publicitaire, tous formats confondus.

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