trousse de secours à la rédaction – wisc-v version...
TRANSCRIPT
TROUSSE DE SECOURS à la rédaction – WISC-V
Version 1.2
Josée Douaire, Ph.D. Psychologue
EXEMPLES DE RAPPORTS (Version 1, par indices ou composant; Version 2, par habiletés)
+ Descriptifs des indices et sous-tests pour rendre la rédaction plus aisée
VERSION 1 Exemple traditionnel
Sources d’information/tests administrés
- Échelle d’Intelligence de Wechsler pour les enfants, Cinquième
édition (WISC-V) la version pour francophone du Canada.
Résultats de l’évaluation Svp, faire preuve d’humour
Évaluation cognitive et intellectuelle 1
Observations. En évaluation, Josée collabore très bien. C’est
une petite fille (5 pieds 1) souriante, légèrement fébrile ou excitée
avec qui le contact est facile. Elle veut plaire à l’adulte et ne
s’oppose à aucune consigne. Josée ne manifeste aucune anxiété
non plus et parle spontanément de sa vie, parfois un peu trop. Elle
est un peu agitée en siège toutefois et ce, plus le temps de passation
avance. Elle apprécie particulièrement travailler debout et cherche
manifestement à multiplier les occasions à cet effet. Elle est
relativement distraite par l’environnement mais, réussit malgré tout
à se concentrer en utilisant certaines stratégies (ex., se parle, ferme
parfois les yeux pour essayer de se concentrer lorsqu’il y a des petits
bruits dans le corridor, ne regarde pas dans les yeux quand elle
réfléchir). De plus, elle perd souvent du temps dans les tâches à
parler de d’autres sujets et s’égare parfois un peu trop par rapport
1 Les centiles, ou rangs centiles, exprimés ci-‐dessous représentent le pourcentage d'jeunes du
au sujet initial. Toutefois, elle ne perd pas le fil des questions posées
et continue de répondre par la suite. Toutefois, cela a un coût en
temps. L’effort est toujours déployé devant la difficulté, elle
persévère malgré tout mais, verbalise l’apparente difficulté des
items avant même de débuter certaines tâches.
Résultats généraux. L’échelle générale de quotient intellectuel
(ÉGQI) situe les habiletés intellectuelles générales de Josée au
niveau de la moyenne faible (exemple) comparativement aux enfants
de son âge. Un centile de 18 le caractérise, indiquant que 18% des
enfants de l’âge Josée obtiennent un résultat équivalent ou inférieur
au sien. Vous pourriez ajouter : Toutefois, il importe d’interpréter ce
résultat à la lumière des résultats autres indices plus spécifiques
car on observe des différences significatives et rares entre les
différents indices. L’analyse de ces forces et faiblesses est
particulièrement importante dans le cas de Josée afin de
comprendre de façon rigoureuse comment ces forces et faiblesses
peuvent influencer son rendement à l’école. Toutefois, ce potentiel
reflète assez bien le rendement obtenu à l’école.
Aptitudes générales. Je ne l’aurais pas utilisé ici, inutile à mon
sens dans son cas mais, pour les besoins de fournir un exemple.
L’idéal est de le joindre alors au résultat dans l’ICC. Les sous-tests
les plus valides des habiletés verbales et non-verbales de Josée
peuvent être combinés afin de calculer un indice d’Aptitudes
générales (IAG), qui s’impose notamment pour avoir une vision plus
claire des forces et des faiblesses lorsqu’il existe une différence
significative entre les habiletés liées aux compétences cognitives (car
il les exclut du calcul) versus, les habiletés dans le domaine verbal,
dans le domaine des habiletés visuopatiales et du raisonnement
fluide. Cet indice échelle situe les aptitudes générales de Josée au
niveau de la moyenne faible (exemple) comparativement aux enfants
de son âge. Un centile de 18 le caractérise, indiquant que 18% des
enfants de l’âge Josée obtiennent un résultat équivalent ou inférieur
au sien.
Pour éviter la confusion : Lorsque vous donnez le centile d’une
mesure non-homogène. Si vraiment vous voulez dire quelque chose,
utilisez ce type de formulation : Il faut néanmoins noter qu’il existe
une grande variance (significative et\ou rare) entre les résultats des
sous-tests qui le composent. Cela suggère qu’il faut interpréter,
encore davantage, à la lumière de ses autres résultats, cet indice.
Note : Lorsque les indices sont homogènes, il n’est pas
vraiment nécessaire d’ajouter les centiles pour les sous-tests sauf,
pour les cas de dérogation peut-être avec le WPPSI-IV car certaines
commissions scolaires l’exigent. Selon certains avis, on pourrait
aussi soutirer l’ensemble du texte des sous-tests. Il n’est pas
nécessairement d’autant se justifier pour certains. Les américains
se justifient pourtant énormément dans leur rapport (49 pages pour
un rapport récemment consulté de Kaufman…), invoque la validité
et fidélité du test, etc….Particulièrement dans des cas frontière, il
peut être important de spécifier l’intervalle de confiance avec le
résultat pour les cas à la frontière. Exemple : Il y a 95% de
probabilité que le vrai résultat de Josée à l’échelle de quotient
intellectuel se situe entre le centile 3 et 9 (Admettons).
Compétences cognitives (indice auxiliaire). Les résultats aux
sous-tests les plus valides interpellant les habiletés liées à la
mémoire de travail (IMT) et la vitesse de traitement (IVT) chez Josée
peuvent être combinés afin de calculer un indice de Compétences
cognitives (ICC), qui s’impose notamment pour avoir une vision plus
claire des forces et des faiblesses lorsqu’il existe une différence
significative entre les habiletés liées aux compétences cognitives
versus, les habiletés dans le domaine verbal, dans le domaine des
habiletés visuopatiales et du raisonnement fluide (car il les exclut
du calcul, voir l’indice d’Aptitude générale pour une mesure de ces
regroupée de ces trois domaines). Cet indice situe les compétences
cognitives de Josée au niveau de la moyenne faible (exemple)
comparativement aux enfants de son âge. Un centile de 18 le
caractérise, indiquant que 18% des enfants de l’âge Josée
obtiennent un résultat équivalent ou inférieur au sien.
Non-verbal (indice auxiliaire). Je ne l’aurais pas utilisé ici,
inutile à mon sens dans son cas mais, pour les besoins de fournir
un exemple. L’indice auxiliaire Non-verbal, une mesure des habiletés
non-verbales de Josée, regroupe l’ensemble des sous-tests utilisés
pour le calcul de l’indice du Raisonnement fluide et pour le calcul de
l’indice Visuospatial (détaillés plus haut). Il peut particulièrement
être utile pour mieux comprendre et analyser le potentiel intellectuel
d’un enfant ayant des habiletés langagières limitées, comme Josée.
Cet indice est homogène et situe bien les habiletés de Josée dans le
domaine non-verbal au niveau X. Un centile de X le caractérise,
indiquant que X% des enfants de l’âge de Josée obtiennent un
résultat équivalent ou inférieur au sien. Il importe de noter que ce
résultat, bien que permettant de comprendre le potentiel et les
forces ou faiblesses de Josée prédit moins bien le rendement
académique car les tâches à l’école interpelle rarement peu les
habiletés langagières. Le fait d’avoir de faibles habiletés langagières
en français influence à la baisse nécessairement l’échelle générale
de quotient intellectuelle (EGQI) de Josée, mais teinte aussi sa vie
scolaire
Compréhension verbale. L’indice de Compréhension verbale
(ICV) est une mesure qui reflète l’étendue et la profondeur des
connaissances et des habiletés acquises par la culture d’un jeune.
C’est une bonne mesure de l’intelligence cristallisée d’un jeune (Gc).
Les tâches de cet indice requiert que le jeune nomme un objet lui
étant présenté visuellement ou définisse des mots (Vocabulaire :
Centile X) et qu’il identifie et décrive de quelle façon deux mots sont
semblables (Similitudes : Centile X). Les résultats de Josée à
l’ensemble de ces tâches sont similaires et situent ses habiletés
dans ce domaine au niveau de la moyenne (exemple)
comparativement aux enfants de son âge et un centile de X le
caractérise, indiquant que X% des enfants de l’âge de Josée
obtiennent un résultat équivalent ou inférieur au sien. Ajouter le
qualitatif, exemple : On remarque que Josée, bien qu’elle puisse
répondre adéquatement aux questions, utilise souvent un langage
très concret et des exemples pour exprimer ce qu’elle veut dire. Ou
on observe tout de même qu’elle réussit mieux des tâches lorsqu’elle
peut répondre par un mot ou deux que lorsqu’elle doit avoir un
discours plus structuré et précis. En effet, son discours est parfois
difficile à suivre car elle s’écarte un peu trop du sujet, énumère
plusieurs caractéristiques concrètes alors qu’elle aurait pu répondre
plus brièvement parfois.
Visuospatial. L’indice Visuospatial, une mesure du traitement
visuel, représente l’habileté de Josée à générer, percevoir, analyser
et manipuler des stimuli visuels pour résoudre des problèmes.
Cette habileté a été évaluée à l’aide de tâches lui demandant de
recréer un modèle (concret ou imagé) avec des blocs (Blocs : centile
X) et d’assembler les pièces imagée d’un casse-tête afin de créer une
représentation d’un objet abstrait illustré (Casse-têtes: Centile X).
Les résultats de Josée à l’ensemble de ces tâches sont similaires et
situent ses habiletés dans ce domaine au niveau extrêmement faible
(exemple) comparativement aux enfants de son âge et un centile de
X le caractérise, indiquant que X% des enfants de l’âge de Josée
obtiennent un résultat équivalent ou inférieur au sien. Ajouter le
qualitatif, exemple : On remarque que Josée semble peu intéressée
par les blocs versus les casse-têtes, abandonnant aussi plus
facilement dans le premier sous-test qu’avec les casse-têtes. Elle
abandonne aussi plus rapidement que le temps alloué
fréquemment, suggérant qu’elle se décourage plus facilement aussi
(le verbalise aussi parfois : « Comment je suis supposée être capable
de faire ça moi ? » , « Je suis vraiment pas bonne là-dedans ! »).
Raisonnement fluide. L’indice de Raisonnement fluide (IRF)
représente l’habileté de Josée à raisonner en utilisant des stimuli
visuels. Cette habileté a été évaluée à l’aide de tâches lui demandant
d’identifier, dans un choix de réponse, une portion manquante à
l’intérieur d’une matrice visuelle incomplète (Matrices : centile X) et
la seconde, requiert que Josée applique des concepts mathématique
d’équivalence pour comprendre les relations entre des objets et
utiliser des concepts d’association, d’addition et \ou de
multiplication pour identifier la réponse correcte (Balances: centile
X). Les résultats de Josée à l’ensemble de ces tâches sont
similaires, ce indice se situe au niveau X comparativement aux
enfants de son âge et un centile de X le caractérise, indiquant que
X% des enfants de l’âge de Josée obtiennent un résultat équivalent
ou inférieur au sien. Ajouter le qualitatif, exemple : On remarque
que Josée répond souvent trop spontanément et ne prend pas le
temps de bien regarder les stimuli et les choix de réponses. On
pourrait aussi ici parler du raisonnement séquentiel ou simultané
dans Matrices ou des Indices de Raisonnement simultané et
séquentiel calcul via l’assistant et de l’indice de raisonnement
quantitatif si on le juge pertinent. On remarque aussi que Josée
obtient des résultats plus faible dans l’indice auxiliaire de
Raisonnement quantitatif du WISC-V (IRQ) qui mesure une aptitude
chez un jeune a effectuer des opérations mentales en mathématique
et a comprendre les relations quantitatives. C’est une forme
spécifique de raisonnement fluide (Gf) qui implique aussi certaines
connaissances quantitatives. Cette habileté a été évaluée à l’aide du
sous-test Balance décrit plus haut et d’une autre tâches lui
demandant de répondre verbalement à des problèmes
d’arithmétique présent oralement par l’évaluateur. Cet indice se
situe au niveau X comparativement aux enfants de son âge et un
centile de X le caractérise, indiquant que X% des enfants de l’âge de
Josée obtiennent un résultat équivalent ou inférieur au sien. Les
résultats de Josée à l’ensemble de ces tâches ne sont pas similaires
toutefois (différence significative entre les deux tâches). Bien que
résumant bien ses habiletés dans ce domaine, on remarque que
Josée obtient de meilleurs résultats lorsque le problème lui est
présenté visuellement et lui est accessible en tout temps (dans
Balance) et n’a pas à mémoriser à court-terme de l’information
verbale (dans Arithmétique). D’ailleurs, elle demandait plusieurs fois
que l’on répète le problème et ce n’était malheureusement pas
toujours possible. En testing de limite, on observe de fait que
plusieurs de ces mêmes problèmes échoués sont réussis lorsqu’on
lui permet l’utilisation d’une feuille pour libérer la charge en
mémoire de travail.
Compétences cognitives
Mémoire de travail. L’indice de Mémoire de travail (IMT), une
mesure de la mémoire à court-terme, représente d’habileté de Josée
à garder à son esprit de l’information visuelle ou auditive dans
l’immédiat et à la réutiliser à l’intérieur de quelques secondes. Cette
habileté a été évaluée à l’aide de deux tâches. L’une requiert la
mémorisation et la reconnaissance d’une séquence d’image après
quelques secondes (Séquences d’images : Centile X) et l’autre,
qu’elle mémorise une séquence de chiffre qu’elle doit redire en ordre,
à l’envers ou en ordre croissant. (Séquence de chiffre: Centile X). Cet
indice se situe au niveau X comparativement aux enfants de son
âge et un centile de X le caractérise, indiquant que X% des enfants
de l’âge de Josée obtiennent un résultat équivalent ou inférieur au
sien. Ajouter le qualitatif, exemple : On remarque que Josée se
répète souvent les noms des objets afin de les mémoriser dans la
première tâche, suggérant qu’elle utilise une stratégie verbale pour
mémoriser les images. Je ne l’aurais pas utilisé ici, inutile à mon
sens dans son cas mais, pour les besoins de fournir un exemple; je
pourrais ajouter une courte section ici si je vois une différence entre
IMT et IMTA. Les résultats obtenus dans cet indice (IMTA : Indice
Mémoire de travail auditive) optionnel du WISC-V mesurant
davantage le fonctionnement de la mémoire de travail auditive
(seulement) de Josée suggèrent qu’elle peut d’ailleurs obtenir de
moins bons résultats lorsque l’information est présentée
auditivement ou verbalement. En effet, cet indice situe son habileté
dans ce domaine plus spécifique au niveau x comparativement aux
enfants de son âge et un centile de X le caractérise, indiquant que
X% des enfants de l’âge de Josée obtiennent un résultat équivalent
ou inférieur au sien. En fait, peu d’enfants obtiennent une
différence aussi importante entre ces deux indices. On retrouve
cette différence chez seulement 5% de la population ou, par
exemple, comparativement à la moyenne des sous-tests administrés
lors de l’évaluation, ceci représente l’une de ses forces d’ailleurs
(peu d’enfant obtiennent une aussi grande différence, on la retrouve
chez 5% de la population). D’ailleurs, Josée semble consciente de
ses difficultés dans ce domaine. Elle nous dit après une seule partie
du sous-test de Séquence de Chiffres, « Non ! Ne m’en dis pas plus
que 3 svp , je suis pas capable s’il y en a plus de 3 ! »).
Vitesse de travail. L’indice de Vitesse de travail (IVT), une
mesure de la vitesse de traitement, représente l’habileté de Josée à
réaliser une tâche simple rapidement et en maintenant son
attention et sa concentration. L’habileté de Josée dans ce domaine a
été évaluée par deux tâches ; l’une requérant de marquer un
symbole dans un groupe de recherche qui correspond à un ou
plusieurs symboles cibles (Repérage de symboles: Centile X) et
l’autre, requérant de transcrire le plus rapidement possible des
symboles associés à une forme particulière en se servant d’un guide
d’association (entre chaque forme et son symbole) dans le haut de
sa page. Une tâche optionnelle requérait aussi qu’elle marque, dans
un ensemble aléatoire ou structuré, des objets ciblés (Annulation :
Centile X). Cet indice se situe au niveau X comparativement aux
enfants de son âge et un centile de X le caractérise, indiquant que
X% des enfants de l’âge de Josée obtiennent un résultat équivalent
ou inférieur au sien. Josée est généralement lente au niveau
psychomoteur (ne fait pas beaucoup de fautes d’inattention) et perd
du temps à parler. Ajouter le qualitatif, exemple : On remarque que
Josée prend beaucoup trop de temps à marquer les cibles et perd
beaucoup de temps à faire des marques parfaites.
VERSION 2
EXEMPLE D’UNE SECTION SUR LES RESULTATS PAR HABILETES
Démarches effectuées þ Participation au comité d’aide þ Rencontre avec la mère et traductrice þ Rencontre avec l’enseignante þ Consultation avec l’orthophoniste de l’école St-Rémi þ Rencontre avec la direction þ Évaluation psychométrique þ Observation en classe et au service de garde þ Rencontre de classement avec la conseillère pédagogique Outils d’évaluation Questionnaire de développement Échelle d’Intelligence de Wechsler pour les enfants -5ième édition. Version pour Francophone du Canada (WISC-V). Échelles de comportement BASC-2 04-04-2013, complétés par l’éducateur et l’enseignante Visual Motor Integration (VMI) 2012-12-07
Barème d’interprétation des résultats normatifs
Description qualitative Rang centile Écart-type Extrêmement élevée ≥ 98e ≥ 2 Très élevée 91e à 97e 1,3 à 1,9
Moyenne élevée 75e à 90e 0,7 à 1,3 Moyenne 25e à 74e - 0,7 à 0,6 Moyenne faible 9e à 24e - 1,3 à - 0,7 Très faible 2e à 8e - 2,0 à – 1,4 Extrêmement faible < 2e < - 2,0
Résultats aux épreuves cognitives et aux questionnaires Fonctionnement intellectuel général
Le fonctionnement intellectuel de Josée est relativement hétérogène
selon les habiletés interpellées. Aucun quotient ne devrait être
interprété seul car aucun n’explique, à lui seul, la diversité des
forces et faiblesses de Josée au plan intellectuel. Il importe
néanmoins de noter que plusieurs quotients se situent dans la
moyenne faible, particulièrement lorsqu’on utilise un test
entièrement non-verbal (UNIT, quotient de l’échelle générale : dans
la moyenne faible). Ceci nous permet donc d’écarter toute
hypothèse de retard mental. Le détail des résultats est présenté ci-
dessous et permet de mieux cerner les forces et faiblesses de Josée.
Habiletés langagières
Les résultats à l’échelle de compréhension verbale du WISC-V
(ICV) et à l’échelle sur le sont au niveau extrêmement faible. En
effet, dans ce domaine, les difficultés de Josée sont manifestes. Elle
n’arrive tout simplement pas à parler avec plus qu’un mot ou deux
pour répondre à des questions. Elle semble mieux comprendre avec
l’aide d’un soutien visuel. En cours d’évaluation, Josée a été
d’ailleurs référée à l’orthophoniste pour une évaluation conjointe et
plus globale de ses difficultés à ce niveau.
Habiletés visuo-spatiales et visuo-constructives
Lorsque des tâches interpelant minimalement mais, interpelant tout
de même le langage ont été utilisées, les habiletés de Josée aux
épreuves non-verbales de cette nature semblent avoir été évalués de
façon moins uniforme par les diverses de tâches car on obtient
parfois des résultats contradictoires. En fait, on remarque que
Josée a besoin de démonstration non-verbale et de modelage pour
comprendre et de rétroactions de correction Le WISC ne fournit que
très peu de modelage et rétroaction. Le UNIT en revanche en
comporte davantage et Josée a d’ailleurs eu de meilleurs résultats
dans ce test en général. Conséquemment, les habiletés
visuospatiales (IVS) selon le WISC-V se situaient au niveau
extrêmement faible comparativement aux enfants de son âge. Ses
résultats ne sont pas comparables entre les tâches où il devait
reproduire des forces géométriques avec des blocs (dans le test
verbal, centile 9 et un autre non-verbal, au centile 50). Les
habiletés de Josée au niveau du traitement visuel semble plutôt
osciller entre le niveau extrêmement faible et la moyenne des
enfants de son âge, surtout lorsqu’on s’assure d’une compréhension
adéquate de la tâche. Josée obtient par ailleurs des résultats dans
la moyenne dans le test d’intégration visuo-motrice (VMI).
Habiletés de raisonnement
Lorsque des tâches interpelant minimalement mais, interpelant tout
de même le langage, ont été utilisées, les habiletés de Josée aux
épreuves non-verbales semblent avoir été grandement sous-évaluées
dans ce domaine. Le raisonnement fluide (WISC-V IRF) semblait se
situer au niveau de la moyenne faible Plusieurs éléments peuvent
avoir contribué à cette sous-évaluation, notamment le nombre
restreint de modelage et rétroaction tel que mentionné plus haut. De
plus, l’un des sous-tests optionnels moins bien réussi (i.e., Concepts
en Image) interpelait son discours intérieur (i.e., une catégorie
abstraite pour lier des images, catégorie relativement verbale sans
toutefois devoir l’exprimer à haute voix). Toutefois, lorsque un test
entièrement non-verbal est utilisé (UNIT, Raisonnement), Josée
obtient des résultats plus élevés, soit dans la mémoire faible
comparativement aux enfants de son âge. Il parait évident toutefois,
à l’analyse de la dispersion de ses résultats dans ce test que Josée
réussit mieux à traiter, synthétiser de l’information visuelle
(traitement visuel) et à effectuer des tâches de raisonnement
analogique ou fluide sur du matériel non-verbal que lorsqu’elle tente
de résoudre des labyrinthes où elle enfreint les règles et semble
avoir de la difficulté à organiser et planifier la résolution de ce type
de problème. On pourrait aussi ici parler du raisonnement
séquentiel ou simultané dans Matrice ou des Indices de
Raisonnement simultané et séquentiel calcul via l’assistant et du
raisonnement quantitatif spécifiquement si on croit que c’est
pertinent. On remarque que Josée obtient des résultats plus faible
et au niveau extrêmement faible dans l’indice auxiliaire de
Raisonnement quantitatif du WISC-V qui mesure une aptitude chez
un jeune a effectuer des opérations mentales en mathématiques et a
comprendre les relations quantitatives. C’est une forme spécifique
de raisonnement fluide (Gf) qui implique aussi certaines
connaissances quantitatives. Bien que résumant bien ses habiletés
dans ce domaine, on remarque que Josée obtient de meilleurs
résultats lorsque le problème lui est présenté visuellement et lui est
accessible en tout temps (dans Balance) et n’a pas à mémoriser à
court-terme de l’information verbale (comme dans Arithmétique).
D’ailleurs, elle demandait plusieurs fois que l’on répète le problème
et ce n’était malheureusement pas toujours possible. En testing de
limite, on observe de fait que plusieurs de ces mêmes problèmes
échoués sont réussis lorsqu’on lui permet l’utilisation d’une feuille
pour libérer la charge en mémoire de travail.
Habiletés de mémoire
Josée obtient des résultats plus similaires et dans la moyenne faible
dans le WISC-V et le UNIT quant à ses habiletés de mémoire de
travail (IMT, mélangeant du matériel visuel et du matériel verbal).
Toutefois, lorsqu’on utilise que du matériel auditive, ses résultats
chutent beaucoup (différence significative) et se situent alors au
niveau extrêmement faible. Son attention fait également parfois
varier un ses résultats, particulièrement en début d’évaluation où
elle explore encore beaucoup visuellement l’endroit physique où elle
est. Conséquemment, elle regarde moins longtemps les stimuli
présentés et semble distraite.
Habiletés liées à la vitesse de traitement de l’information, à
l’attention et aux fonctions exécutives
Les résultats de Josée à l’échelle de vitesse de traitement de
l’information sont au niveau extrêmement faible comparativement
aux enfants de son âge. Josée ne fait pas d’erreur dans ces sous-
tests mais, est très lente eu niveau moteur toutefois. Elle perd aussi
parfois du temps à parler et à commenter. Sa lenteur est souvent
partiellement conséquente à une certaine inattention donc.
…
Résultats aux questionnaires …
Conclusions
________________________________ _______________ Dre Josée Douaire, Ph.D. Date Psychologue, CSPI
Nous demeurons disponibles pour toute information supplémentaire. Les résultats de cette présente évaluation ont été transmis aux parents le 22 mai 2015,
aux intervenants du milieu scolaire et aux intervenants des institutions concernés. Les résultats de cette évaluation restent soumis à l'interprétation clinique et s'appliquent à
la situation actuelle de l'enfant.
DESCRIPTION PERMETTANT UNE REDACTION PLUS AISEE
INDICES ET SOUS-TESTS DU WISC-V (PRIMAIRES, AUXILIAIRES ET
COMPLEMENTAIRES)
VERBAUX
Compréhension verbale (ICV) : Cet indice reflète l’étendue et la
profondeur des connaissances et des habiletés\connaissances
acquises par la culture d’un jeune. C’est une bonne mesure de
l’intelligence cristallisée d’un jeune (Gc).
Vocabulaire : Pour les items illustrés, l’enfant nomme l’objet
présenté visuellement. Pour les items verbaux, l’enfant donne une
définition des mots que l’examinateur lui lit à haute voix.
Similitudes : L’examinateur lit à l’enfant deux mots qui
représentent des objets ou concepts communs, et l’enfant doit
ensuite décrire de quelle façon ils sont semblables.
Auxiliaires et complémentaires
Connaissances : Pour les items illustrés, l’enfant choisit le mot
qui convient à l’image qui lui est présentée Pour les items verbaux,
l’enfant répond à des questions sur une variété de sujet de culture
générale.
Compréhension : L’enfant doit répondre à des questions basées
sur sa compréhension de principes généraux et de situations
sociales.
VISUOSPATIAL
Indice Visuospatial (IVS): Cet indice interpelle l’habileté du jeune à
utiliser l’imagerie mentale simulée (souvent en conjonction avec une
image actuellement perçue) pour résoudre un problème. C’est une
bonne mesure du traitement visuel (Gv) soit, de l’habileté d’une
personne à générer, percevoir, analyser, synthétiser, emmagasiner,
récupérer, manipuler, transformer et penser avec des patterns ou
stimuli visuels.
Blocs : En travaillant dans un délai spécifique, l’enfant regarde
un modèle et ou un dessin et utilise les blocs d’une couleur ou des
blocs bicolores pour reproduire l’image.
Casse-têtes visuels: En travaillant dans un délai spécifique,
l’enfant soit choisir les 3 pièces imagées permettant de créer une
représentation d’un objet (imagé lui aussi) qu’on lui présente dans
un livret.
RAISONNEMENT FLUIDE
Indice de Raisonnement fluide (IRF): Cet indice implique que le
jeune contrôle délibérément mais, de façon flexible son attention
pour résoudre un problème nouveau, sur le champs et ne pouvant
être résout en se basant sur ses connaissances antérieures
(schémas ou scénarios habituels).
Matrices : L’enfant observe une matrice incomplète et choisit
l’option de réponse (souvent trouvée par induction) qui complète la
matrice.
Balances: Cette tâche requiert que le jeune applique des concepts
mathématique d’équivalence pour comprendre les relations entre
des objets et utiliser des concepts d’association, d’addition et \ou de
multiplication pour identifier la réponse correcte.
Auxiliaires et complémentaires
Concepts en images : L’enfant observe deux ou trois rangées
d’images et choisit une image de chaque rangée qui forme un
groupe ayant des caractéristiques communes.
Arithmétique : L’enfant doit répondre verbalement à des questions
concrètes d’arithmétique qui lui sont posées verbalement. La
question, contrairement à balance, ne demeure pas accessible donc,
le poids en mémoire de travail est aussi plus lourd à porter.
MÉMOIRE DE TRAVAIL :
Indice mémoire de travail (IMT): Cet indice représente l’habileté
d’un jeune à emmagasiner, maintenir et manipuler de l’information
dans sa conscience immédiate (visuelle et auditive) Cet indice
mesure à la fois sa capacité à retenir de l’information à court-terme
(mémoire à court-terme) et sa capacité à manipuler cette
information sans la perdre (mémoire de travail). C’est une bonne
mesure du concept de Mémoire à court-terme de la théorie CHC
(Gsm ou Gwm) qui inclut aussi ces deux habiletés spécifiques.
Séquences d’images : En disposant d’un délai spécifique, le
jeune regarde une séquence d’images sur une page de stimulus, et
sélectionne par la suite, à l’intérieur d’un ensemble de choix de
réponse comportant des distracteurs, les images, dans l’ordre qu’on
lui a initialement présenté.
Séquences de chiffres: L’enfant doit écouter et mémoriser une
série de chiffres et doit redonner à l’évaluateur cette liste de chiffres
entendue soit dans l’ordre (condition 1), soit à l’envers (condition 2)
ou dans un ordre croissant (condition 3).
Auxiliaires
Séquences de lettres et chiffres : Le jeune doit écouter et
mémoriser une série de lettres et de chiffres et doit redonner à
l’évaluateur cette liste entendue, mais réordonnée, les chiffres
d’abord (du plus petit au plus grand) et par la suite, les lettres (en
ordre alphabétique).
VITESSE DE TRAITEMENT :
Indice Vitesse de traitement (IVT) : Cet indice représente
l’habileté d’un jeune à réaliser une tâche cognitive simple, répétitive
et ce, de façon rapide et fluide.
Repérage de symboles : En travaillant dans un délai spécifique,
l’enfant raye un symbole identique à un (ou des) symboles cibles s’il
le (les) trouve dans le groupe de recherche.
Codes: En travaillant dans un délai spécifique et en utilisant
une légende, l’enfant transcrit les bons symboles associés à des
formes spécifique.
Annulation : En travaillant dans un délai spécifique, l’enfant
balaye du regard deux arrangements d’objets (un aléatoire et un
structuré) et raye les objets ciblés.
INDICES PLUS GÉNÉRAUX et AUXILIAIRES
Indice de Compétence cognitive (ICC): Les résultats aux sous-tests
les plus valides interpellant les habiletés liées à la mémoire de
travail (IMT) et la vitesse de traitement (IVT) peuvent être combinés
afin de calculer un indice de Compétences cognitives (ICC), qui
s’impose notamment pour avoir une vision plus claire des forces et
des faiblesses lorsqu’il existe une différence significative entre les
habiletés liées aux compétences cognitives versus, les habiletés
dans le domaine verbal, dans le domaine des habiletés visuspatiales
et du raisonnement fluide (car il les exclut du calcul, voir l’indice
d’Aptitude générale pour une mesure de ces regroupée de ces trois
domaine).
Indice d’Aptitude Général (IAG): Les sous-tests les plus valides des
habiletés verbales et non-verbales peuvent être combinés afin de
calculer un indice d’Aptitudes générales (IAG), qui s’impose
notamment pour avoir une vision plus claire des forces et des
faiblesses lorsqu’il existe une différence significative entre les
habiletés liées aux compétences cognitives (car il les exclut du
calcul) versus, les habiletés dans le domaine verbal, dans le
domaine des habiletés visuspatiales et du raisonnement fluide.
Indice non-verbal (INV): L’indice auxiliaire Non-verbal, une mesure
des habiletés non-verbales, regroupe l’ensemble des sous-tests
utilisés pour le calcul de l’indice du Raisonnement fluide et pour le
calcul de l’indice Visuospatial. Ces tâches interpellent minimalement
la compréhension orale d’une consigne et peut être utilisé pour
mieux comprendre des habiletés d’un jeune disposant de moins
d’habiletés langagières pour répondre.
Indice de raisonnement quantitatif (IRQ): L’indice auxiliaire de
Raisonnement quantitatif mesure une aptitude chez un jeune a
effectuer des opérations mentales en mathématiques et a
comprendre les relations quantitatives. C’est une forme spécifique
de raisonnement fluide (Gf) qui implique aussi certaines
connaissances quantitatives.
Indice de Mémoire de travail auditive (IMTA): Cet indice mesure les
aptitudes d’un jeune a enregistrer, retenir et manipuler
l’information présentée verbalement contrairement à l’indice de
Mémoire de travail qui inclut aussi des informations présentées
visuellement.
Indice de Vitesse de dénomination verbale (IVD): Les sous-tests
mesurant ces aspects exigent que le jeune possède un bon degré
d’automaticité de dénomination (de lettres, de chiffres, d’objets, de
taille et\ou de couleur ou de quantité illustrée) et des aptitudes de
récupération verbale rapides et efficaces.