shalom magazine mars 2014

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Association Cultuelle & Culturelle Israélite du Bassin d’Arcachon 36, avenue Gambetta 33120 Arcachon (Gironde France) www.synagoguearcachon.com « Shalom », le magazine de la Communauté Israélite du Bassin d’Arcachon AVRIL 2014 - NISSAN 5774 NUMÉRO 4 De PESSA’H A CHAVOUOT

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Page 1: Shalom Magazine Mars 2014

Association Cultuelle & Culturelle Israélite du Bassin d’Arcachon 

36, avenue Gambetta 33120 Arcachon  (Gironde ‐ France) 

 

www.synagogue‐arcachon.com 

« Shalom », le magazine de la Communauté

Israélite du Bassin d’Arcachon A V R I L 2 0 1 4 - N I S S A N 5 7 7 4

N U M É R O 4

De PESSA’H A CHAVOUOT

Page 2: Shalom Magazine Mars 2014

P A G E 2

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

Votre magasin Afflelou Arcachon a fait peau neuve,

la nouvelle équipe aura le plaisir de vous accueillir du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h00.

A cette occasion une remise exceptionnelle de 20% sur la monture

et 10% sur les verres sera offerte à la Communauté Israélite

du Bassin d'Arcachon.

24 avenue Gambetta - 05.56.83.88.11

Page 3: Shalom Magazine Mars 2014

P A G E 3

D epuis notre dernier bulletin communautaire, des événements heureux mais aussi malheureux, éprouvants, ont été vécus

par nous tous.

Dans tous les cas, nous avons été unis, soudés, les uns consolant les autres dans la peine, et tous ensemble aussi riant et chantant dans les moments de joie. C’est cela même le sens du mot Communauté auquel nous sommes si attachés.

Partager, Echanger, sont des critères « piliers » dans le Judaïsme.

Transmettre également en est la clef de voûte, et c’est la raison pour laquelle, avec les membres du bureau nous avons toujours souhaité que toutes nos parutions puissent être lues et comprises par tous les lecteurs, qu’il soit Juif ou pas.

Mais il y a tant à comprendre dans le Judaïsme où tout a une explication, un sens, toujours guidé(e) par la Torah, Notre Livre !

A chaque parution, nous recevons le témoignage de personnes de confession différente de la nôtre heureux de pouvoir « apprendre des choses » sur notre culte par le biais du Bulletin de l’ACCIBA, « toutes ces choses qu’ils ont toujours voulu savoir sans jamais oser le demander…. ».

C’est en ouvrant notre porte que les gens nous découvrent ou nous « retrouvent »….

En effet, depuis plusieurs années, nombre d’entre eux sont « revenus » vers la Synagogue… chemin oublié pour des raisons qui leur appartiennent et sur lesquelles nul ne peut porter de jugement, mais quel bonheur de les accueillir parmi nous et de renouer les fils distendus….

Les missions que nous nous sommes fixées sont simples : faire que « Vivre sont Judaïsme à Arcachon », et sur l’ensemble du Bassin

soit une réalité et devienne une évidence, avec tous les services mis en place pour faciliter la vie de chacun, habitant Arcachon ou en villé-giature,

maintenir le Culte toute l’année et poursuivre nos actions culturelles comme les concerts, les rencontres inter religieuses, etc…

continuer à donner tout son éclat à notre Synagogue construite en 1877 avec d’autres projets de mise en valeur,

poursuivre notre travail avec notre jeunesse et les activités proposées qui les réunissent régulièrement, que se soit au Talmud Torah ou les activités des Ados le mercredi autour d’un repas et d’une étude, sans jamais oublier le côté ludique…. Car oui, et que cela se sache : il y a bien des jeunes dans notre communauté aujourd’hui… et comme pour une ville qui ouvre une classe dans une école, cela est un signe de très bonne santé !

Voilà quelques exemples parmi d’autres qui font que nous avons toutes les raisons de continuer et d’y croire… pour chacun de vous mais aussi avec vous….

Hag Pessah Sameah à tous !

Judith Hassoun

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

« poursuivre

notre travail

avec notre jeunesse

et les activités

proposées

qui les réunissent

régulièrement,

que se soit au

Talmud Torah

ou les activités des

Ados le mercredi

autour d’un repas

et d’une étude »

Le Mot de la Présidente

Page 4: Shalom Magazine Mars 2014

« S H A L O M » ,

L E M A G A Z I N E D E

L A C O M M U N A U T É

I S R A É L I T E

D U B A S S I N

D ’ A R C A C H O N

Comité de Rédaction : Judith Hassoun, Richard Carceles, Jeanine Sourdois, Rebecca Le Merdy, Eric-Meyer Aziza. ———————————————————————–-

Relecture et corrections : Janine Aziza. ——————————————————————–—

« Shalom », est une publication de l’Association Cultuelle et Culturelle Israélite du Bassin d’Arcachon (ACCIBA). —————————————————————–——

Tirage : 390 exemplaires Diffusion par emails ————————————————————-———-

Nous contacter : ACCIBA 36 avenue Gambetta 33120 Arcachon 06 31 71 57 67 06 08 52 80 72

P A G E 4

Table des Matières

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

Le mot de la Présidente Page 3

La fête de Pessa’h Page 5 à 8

La fête de Lag Baomer Page 9 à 11

Le Framboisier spécial Pessa’h Page 12

La fête de Chavouot Page 13

Hommage à Emile Betito Page 14

Hommage à Prosper Hassoun Page 14

Hommage à Léon Levy Page 15

Mazal Tov et Mazal Tov Page 16

La Synagogue climatisée Page 17

Un Pourim fou à Arcachon Page 18

Les Editions LICHMA Page 17

Page 5: Shalom Magazine Mars 2014

P A G E 5 A V R I L 2 0 1 4 - N I S S A N 5 7 7 4

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

La fête de Pessa’h

« La liberté

est un état

intérieur,

une aspiration

vers un idéal

difficilement

accessible. »

NISSAN : le mois des mois

Prescriptions relatives à la fête de Pessa’h

Qu’est ce que le Hametz ?

On range sous cette appellation tout produit composé de l’une des 5 espèces des céréales suivantes : blé, orge, avoine, épeautre, seigle, qui sous l’action de ferments, de la chaleur ou de l’humidité subissent le processus de FERMENTATION. Tout aliment contenant un tant soi peu de Hametz est lui-même interdit durant la fête de Pessa’h.

L’interdiction du Hametz :

La Torah interdit à Pessa’h :

- de CONSOMMER du Hametz, même en infime quantité

- de VOIR du Hametz nous appartenant ou d’en POSSEDER

- de TIRER TOUT PROFIT du Hametz

Conséquences de l’interdiction du Hametz :

L’interdiction de consommer du Hametz pendant la fête de Pessa’h entraîne la nécessité d’utiliser durant cette période une VAISSELLE SPECIALE ou de procéder à la CACHERI-SATION DES USTENSILES « cachérisables ».

L’interdiction de posséder et de voir du Hametz pendant Pessa’h entraîne l’obligation de le faire disparaître avant la fête.

Pour ce faire, il faut au préalable procéder au grand ménage dans toute la maison.

Dans Exode 12-2, la Torah décrit le mois de la Liberté ainsi « ce mois sera pour vous le premier de tous les mois ». Il s’agit bien entendu de Nissan parce que le miracle de la sortie d’Egypte du Peuple d’Israël a eu lieu le 15 de ce mois.

Le compte des années, depuis la Création du Monde, s’articule autour du mois de Tichri. Et pourtant dans la Bible, ce der-nier mois porte le chiffre sept.

L’ensemble des néoménies n’existerait pas si le mois de Nissan n’avait pas été leur aîné. Cette primauté a un sens à condition de lui associer toutes les autres entités premières reconnues comme telles dans la bible.

D. annonce à Moise dans Exode 4-22 « le peuple d’Israël est mon fils aîné ».

Le sanctuaire du Temple dans Jérémie 17-12 atteint les sommets ainsi : « notre Temple est le lieu premier le plus élevé ».

Le Messie est reconnu comme « le premier de Sion, le voici annonçant la nouvelle à Jérusalem » (Isaïe 41-27).

D. évidemment n’a pas de pareil selon les paroles d’Isaïe 44-6 « Je suis le premier, Je suis le dernier ».

Les sages à travers cette série formulent notre conviction : Que D. un vienne ériger le Temple, unique pour son peuple Israël l’aîné des nations, le jour où le Messie inédit l’annoncera, le premier des mois de tous les mois.

Roch Hodech Nissan : mardi 1er avril 2014

Page 6: Shalom Magazine Mars 2014

P A G E 6

« boire 4 coupes

de vin ou

de jus de raisin

et manger

100 grammes

de Matsa

sont obligatoire

les 2 premiers

soirs de Pessa’h »

FETE DE NOTRE LIBERTÉ

Dans la Amida comme dans le Kiddouch, on rappelle que la « fête des Matsot » est aussi « le temps de notre liberté ». Dès le début du Séder, nous nous interrogeons sur l’année qui vient de s’écouler. Nous affir-mons qu’elle fut ici une année d’as-servissement et nous promettons q u e l ’ a n n é e p r o c h a i n e sera déclarée année d’affranchisse-ment en Terre d’Israël.

La liberté est un état intérieur, une aspiration vers un idéal difficilement accessible. La liberté dont nous rêvons dans un lieu géographique, la Terre d’Israël, est synonyme d’épa-nouissement parce que les Mitzvot auront leur raison d’être totales.

Cet espace, apprécié par le Tout Puissant parce qu’il l’a choisi pour nous, permet à tout un chacun d’accomplir son devoir. Cet acquittement est le gage éclatant de notre condition d’indépendance.

« Soyez mes esclaves et non point les esclaves de mes esclaves ! ». C’est la nouvelle devise d’inspiration divine pour Son peuple.

Le Messie, période idyllique attendue, viendra renforcer notre conviction et notre attitude dans nos relations avec les Hommes, relations d’égalité et celles avec D., relations d’indépendance.

MA NICHTANA

L’enfant dans le Séder trône pour attirer l’attention d’une part et d’au-tre part pour éveiller la curiosité sur

le comportement de ses aînés. Il pose les 4 questions de l’énigme du peuple d’Israël vivant dans la nuit la plus longue : l’exil.

Le refrain : « Ma Nichtana Halayla Hazé ? » « Pourquoi cette nuit est si différente ? » rappelle l’existence d’autres nuits plus courtes et moins contraignantes. L’enfant, c'est-à-dire, le maillon entre le passé et l ’avenir, s’interroge sur son devenir et le devenir de son peuple.

Dans ces deux interrogations-affirmatives s’entremêlent les deux symboles de l’esclavage et de la contrainte à savoir le trempage « double » (probablement une allusion aux deux destructions du Temple de Jérusalem). L’absorption d’herbes amères ( la dureté implacable des nations contre le Peuple d’Israël) mais aussi les deux autres symboles de la délivrance, à savoir la Matsa signe de hâte et d’imminence de la rédemption dès que D. décide de son accomplisse-ment et l’attitude d’accouchement. Autre signe cette fois humain, de liberté et de concorde, marques de confiance totale en l’omniprésence divine dans la marche de l’histoire.

Le Séder est le cérémonial de la Pâque

juive durant lequel nous consommons

des aliments particuliers et lisons la

Hagada (récit de la sortie d’Egypte).

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

1er Séder de Pessa’h Lundi 14 avril 2014

La Communauté Israélite du Bassin d’Arcachon

vous souhaite un Pessa’h Cacher Vésaméa’h.

Page 7: Shalom Magazine Mars 2014

L’ACCIBA organise un Séder Communautaire le premier soir de Pessa’h, lundi 14 avril 2014

dans le salon Impérial du Casino à l’issue de l’office du soir.

Arvit à la Synagogue à 19h00 suivi du Séder au Casino.

Inscriptions avant le 5 avril 2014 auprès de Richard Carceles 06 67 49 93 80

Participation aux frais : 30 € par personne

Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, nous revivrons tous ensemble la sortie d’Egypte

au travers du récit de la Hagada commenté par Eric-Meyer Aziza.

P A G E 7 A V R I L 2 0 1 4 - N I S S A N 5 7 7 4

SEDER … SEDER …

Ambiance

« Souriez, vous êtes libres ce soir ». Cette maxime popu-laire doit se concrétiser tout au long de l’année bien évidemment et en particulier en cette soirée. Bannissons les coups de colère dûs à la fatigue des préparatifs, … les sauts d’humeur pour laisser place à la joie, la concorde et la détente.

Préparation

- Avant d’aller à la Synago-gue, mettons tous la « main à la pâte » pour que la table, le plateau du Séder soient en bon ordre dès notre retour. (Chacun selon ses coutumes ancestrales). Quelques exemples non exhaustifs :

- Jus de raisin ou vin déjà ouverts en pensant à ingur-giter les 4 verres : au moins 8,6 cl/verre.

- Matsot chemourot pour les deux soirs en rappelant que chacun des convives doit en consommer un minimum de 100 grammes par soir

- Os d’épaule (agneau) grillé puis cuit

- Salade (romaine de préfé-rence), cèleri, raifort ou endive (faire attention aux insectes bien cachés)

- Œuf cuit

- Harosset (mélange de fruits, épices et vin rappelant le mortier)

Omer

A l'époque du Temple, le 2ème soir de Pessa’h était l’occasion de la cérémonie de la première cueillette de l’orge dans les champs. On recueillait une mesure dite Omer égale au dixiè-me de éfa. Cette offrande d’orge annonçait le début de la nouvelle récolte.

Aujourd’hui, le compte de

l’Omer rappelle le souvenir du Temple et on égrenne chaque soir et ce jusqu’à la veille de Chavouot les 49 jours (voir rituel pour les bénédictions).

S’il s’avère que nous avons omis de compter l’Omer un soir, on peut reprendre le comptele lendemain matin (sans bénédiction) et le poursuivre le soir suivant (avec bénédiction).

Par contre, si l’omission d’un jour est irrémédiable, le compte du Omer se poursuit sans bénédiction.

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

 

Savez‐vous qu'à Arcachon,  on peut aussi bien  vivre sa retraite  

que passer ses vacances  tout en pratiquant son judaïsme ? 

 

Nous proposons :  Synagogue Consistoriale,  

Epicerie Cacher, Talmud‐Torah,  Activités Communautaires,  

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Page 8: Shalom Magazine Mars 2014

P A G E 8

« Que tout pain

ou levain

qui reste

en mon domaine

(possession)

que je n’ai pas

détruit et dont

je n’ai pas

connaissance,

soit annulé

et sans

propriétaire

comme

la poussière

de la terre »

CALENDRIER

Dimanche 13 avril 2014 dans la soirée - Recherche du Hametz

A la lueur d’une bougie, nous procédons à la recherche du Hametz dans tous les coins et recoins de nos appartements (résidence principale ou secondaire), magasins jusqu’aux voitures particulières.

A la fin de la recherche et après avoir mis, dans un récipient hermétique, le Hametz trouvé (au moins 10 morceaux préalablement bien emballés), nous lisons la formule suivante : « Que tout pain ou levain qui reste en mon domaine (possession) que je n’ai pas détruit et dont je n’ai pas connaissance, soit annulé et sans propriétaire comme la poussière de la terre ».

Lundi 14 avril 2014 - Jeûne des premiers nés

Il est possible de participer à un sioum (cérémonie de clôture d’une étude) (voir le rabbin de la Communauté) et d’être dispensé de ce jeûne.

Lundi 14 avril 2014 - Destruction du Hametz

Avant 11h51 heures, il faut brûler le Hametz et réciter la même formule que pour la recherche du Hametz (voir plus haut).

A partir 10h44, nous ne consommons ni Hametz, ni Matsa. Seule la Matsa Achira, Matsa sucrée est autorisée jusqu’à l’heure de l’allumage des bougies de la fête.

Premières fêtes :

Lundi 14 avril 2014 - Allumage des bougies entre 19h24 et 20h00

1er Séder à partir de 21h25

PESSA’H 1 - Mardi 15 avril 2014

A la Synagogue, nous lisons désormais Morid Hattal (bénédiction sur la rosée) dès Moussaf.

2ème Séder à partir de 21h25. Le Kiddouch, comme celui du premier du Séder.

Le compte du Omer commence à partir de ce soir jusqu’à la veille de Chavouot.

PESSA’H 2 - Mercredi 16 avril 2014 : fin des premières fêtes à 21h36

Havdala sans feu ni aromate.

Jeudi 17, Vendredi 18 et dimanche 20 avril 2014 : Hol Hamoed (jours de demi-fêtes)

Deuxièmes fêtes :

Dimanche 20 avril 2014 - Allumage des bougies entre 19h29 et 20h00

PESSA’H 7 - Lundi 21 avril 2014

PESSA’H 8 - Mardi 22 avril 2014 - fin de la fête à 21h44

Il est impératif d’attendre la fin de la fête soit 21h44

pour se procurer du Hametz.

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

Page 9: Shalom Magazine Mars 2014

P A G E 9 A V R I L 2 0 1 4 - N I S S A N 5 7 7 4

Lag ba -'Omer signifie le 33ème jour du compte du 'Omer.

Le 'Omer est une mesure équivalant à 2,5 litres. Le lendemain du 1er jour de Pessa’h, on offrait un 'Omer d'orge dans le Temple de Jérusalem.

A partir de cette offrande, on commençait à compter les jours pour montrer notre impatience à atteindre la fête de Chavouot, le don de la Torah au 50emc jour.

A l'instar des Hébreux libérés d'Egypte, nous revivons chaque année la sortie d'Egypte à Pessa’h et la réception de la Torah à Chavouot.

Ainsi, chaque soir nous comptons les jours qui ont débuté à partir de l'offrande du 'Omer : d'où le compte du 'Omer.

Cette période était initialement un temps de joie, car encadrée par Pessa’h et Chavouot ; on considérait ces jours comme demi-fêtes. Se greffant sur le culte animé du Temple, les festivités liées aux moissons ajoutaient une dimension agricole aux événements.

Toutefois, à travers les siècles, cette période s'est transformée en un temps de tristesse. D'abord, la destruction du Temple changea l'offrande du 'Omer en un souvenir d'une certaine époque.

Mais, c 'est surtout la mort des 24 000 élèves de Rabbi AK1VA qui va marquer cette période. ils sont morts lors d'une épidémie, car ils ne se comportaient pas avec kavod - honneur et égard vis-à-vis de leurs condisciples. Si rechercher les honneurs est à la fois ridicule, dangereux et grossier, les rendre est en général un bien qu'on ne soupçonne pas.

Les croisades de 1096 aussi se déroulèrent pendant la période du 'Omer. Les pogroms de Bogdan Chmielnitzki en 1648 se déchaînèrent également à cette époque.

Pour toutes ces raisons, on a pris /'habitude d'exprimer le deuil pendant cette période par certaines manifestations : on ne se marie pas, on ne fait pas de fête, on ne se coupe pas les cheveux et on ne rase pas la barbe.

Toutefois, nos sages nous enseignent que les élèves de Rabbi Akiva ne moururent que pendant 32 jours ou jusqu'au 33eme jour de l'Omer. C'est-a-dire, d'après cer-tains, ils ne mouraient pas les jours de fête ou Chabbat; donc, si on soustrait aux 49 jours du 'Omer, les 7 jours de Pessa’h, 2 jours de Roch Hodech lyar, 1 jour de Roch Hodech Sivan et les 7 cbabbatot, il ne reste que 32 jours.

D'après d'autres sages, ils moururent tous les jours depuis le 1er jour du 'Omer jusqu'au 33eme jour.

Fondée sur cette discussion, une différen-ce existe entre les Achkenazim et les Sepharadim quant à l'application des jours de deuil.

Lag : en hébreu est un chiffre fondé sur les lettres qui ont toutes une valeur numé-rique :

Lamed (valeur 30) + Guimel (valeur 3) = 33 que l’on prononce LAG.

« Si rechercher

les honneurs

est à la fois

ridicule,

dangereux

et grossier,

les rendre

est en général

un bien

qu'on ne

soupçonne

pas.»

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

Lag Baomer’

Page 10: Shalom Magazine Mars 2014

Que s'est-il passé ce jour-là ?

Jusqu'à la venue de R. Zekharia ben Isaac Ha-Levy de Gérone, on ne connaissait pas en France le sens de ce jour désigné ni par sa date suivant le calendrier hébraïque (9 Av, 15 Cbevat...) ni par son contenu (Pessa’h, Soukkot, Kippour....). D'après une opinion dans le Talmud, c'est le 1" jour du Déluge. Noé et sa famille sont sauvés. C'est le 1er jour où la Manne tombe pour les enfants d'Israël qui se trou-vent dans le désert (Hatam Sofer). C'est un jour de jeûne à l'époque de Josué suite à l'échec face a la ville de Aï. Mais c'est en fait la Hilloula de Rabbi Chim'one bar Yohai qui, entraînant l'interruption de 1’épidémie, sera retenue.

Hilloula : Etymologiquement, signifie mariage. En fait, c'est le jour de la disparition d'un homme saint comme R. Chim'on bar Yohai consi-déré comme une union avec le Ciel. Le jour anniversaire de cette dispari-tion, l’âme du Tsadik (saint homme) s'élève. Rabbi Chimon bar Yohai est une figu-re particulière qui se distingue de l'ensemble des maîtres du Talmud ; il est traditionnellement l'auteur du Zohar et donc le grand maître de la Kabbalah, de la mystique juive. Que faire ?

Toute Hilloula est en général mar-quée par une Séoudat Mitsva, un repas au cours duquel on lit les ensei-gnements du maître que l’on fête. Pour Rabbi Chimon, on lira la Idra : enseignements qu'il prodigua le jour même de sa disparition, juste avant de rendre son âme au Créateur.

On y allume des bougies, symboles de l'âme et de la Mitsva.

Car la mitsva est une flamme et la To-rah lumière. (Proverbes 6,23). La flamme de D.ieu c'est l'âme de I'hom-me. (Proverbes 20,27).

Certains se rendent sur la tombe du Juste et un grand pèlerinage se

déroule à Merone en Galilée, lieu où est enseveli Rabbi Chimon.

A ce propos, on ne doit pas perdre de vue I'esprit de la fête où doivent régner sainteté, élévation et joie de la mitzva. Toute déviation contraire à la Halakha (Loi) entrainerait une profanation du nom de D.ieu et une atteinte à la mémoire du Tsadik.

A l'époque de R. Chimon bar Yohai, 1’arc-en-ciel ne fit aucune apparition, du fait de son mérite. Une telle appa-rition aurait signifié la destruction de l'humanité par D., comme à l'épo-que du Déluge, s'il n'y avait eu la promesse faite à Noé (Gen 9, 11-17).

Pour se souvenir de ce mérite, certains ont la coutume d’emmener les enfants dans une sortie champê-tre. les enfants étant « armés » d'arcs. Certains font même des concours d'athlétisme (y aurait-il un rapport avec la révolte de Bar Kokhba appuyée par R. Akiva contre les Romains en 132 !). II existe une tradition selon laquelle on ne coupe pas les cheveux d’un enfant avant 3 ans, comme un jeune arbre dont on ne consomme pas les fruits avant 3 ans (Orla) (Lev. 19,23). Et c'est justement ce jour, qui était choisi pour la coupe des cheveux. (On peut, peut-être, voir un certain rapport entre la période des moissons où on laisse un coin du champ non coupé pour les pauvres et la coupe des cheveux où on laisse le coin : Peot, Payesse) non coupé pour réaliser sur soi,qu'on ne doit jamais oublier l'autre. Un autre rapport pourrait s'établir entre l'orge offert au début du Omer et les cheveux qui s'écrivent pareil (Se'ar : cheveux - Se'orah - Orge) d'où le pivot afin de sortir des 49 portes d'impureté (Sha'ar - porte) dans lesquelles les enfants d'Israël étaient tombés en Egypte et atteindre les 50 degrés de Sainteté par la supputation des 49 jours du 'Omer.

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

P A G E 1 0

Rabbi Chimon Bar Yohaï

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P A G E 1 1 A V R I L 2 0 1 4 - N I S S A N 5 7 7 4

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

Dans un autre registre, Lag ba-'Omer est fêté d'une façon particulière par toutes les personnes ayant atteint 60 ans dans l'année.

Enfin, on rapporte une tradition, celle d'offrir des œufs à Lag ba-'Omer en rapport avec le deuil des élèves de R. Akiva. Mais comme le deuil s'arrête ce jour, on avait l'habitude de les décorer. Influence, origine ou ressemblance..,.

Mercredi 14 mai 2014 : Pessa’h Cheni et Hilloula de Rabbi Meir. Certains mangent de la Matza et d'autres la mangent dimanche soir. On allume des bougies, on organise des repas pendant lesquels on lit des michnayot, des enseignements du Tsadik et on chante des piyoutim, poèmes liturgiques, en l'honneur de Rabbi Meir. En Israël, on se rend à Tibériade sur sa tombe. Dimanche 18 mai 2014 : Lag ba-'Omer et Hilloula de Rabbi Chimon. Comme pour Rabbi Meir, on allume des bougies, on organise des repas où on lit des passages du Zohar, on chante des piyoutim, en l'honneur de Rabbi Chim'on bar Yohai. Certains se rendent en pèlerinage à Mérone, sur sa tombe.

Fête de Lag Baomer

Dimanche 18 mai 2014 à 19h00 Office, vente et allumage des bougies

Voyage aux milles saveurs de l’Orient autour d’un Couscous ...

Musique Orientale

Participation aux frais 20 euros par personne

Si vous avez connaissance d’une personne seule,

isolée, hospitalisée ou tout simplement

qui aurait besoin d’une visite : merci de prévenir

Eric-Meyer Aziza au 06 31 71 57 67 qui se chargera de faire le nécessaire. Sachez qu’Eric-Meyer Aziza assure

des visites régulières dans les établissements pénitentiaires

du Sud-Ouest ainsi que dans les hôpitaux

et maisons de retraite du Bassin d’Arcachon.

     

Kiddouch du samedi matin :   

Pour toute occasion personnelle ou familiale,  l’ACCIBA vous propose  

d’organiser le Kiddouch du samedi matin  (olives, cacahuètes, chips, charcuterie, boissons,  

vaisselle plastique, nappage).   

Jusqu’à 25 personnes environ,  une participation financière de 50 €  sera demandée en contrepartie.  

 

Richard Carceles (06 67 49 93 80)  Eric‐Meyer Aziza (06 31 71 57 67)  se tiennent à votre disposition  

pour tout renseignement complémentaire.

Page 12: Shalom Magazine Mars 2014

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

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Le Framboisier spécial Pessa’h par Metsouyane Traiteur Ingrédients :

3 plaques de génoise (1 pour le roulé et 2 pour le montage) 75cl de nutriwhisp (chantilly parvé) 1 /2 pot de confiture de framboise 300g de coulis de framboise 350g de framboises entières (surgelées ou fraiches) 2 sachets de gélatine (la bleue)

Génoise (pour 1 plaque) ; 4 œufs, 120g de sucre, 120g de fécule de pomme de terre

Battre les œufs + sucre jusqu'a doubler de volume et bien blanc Tamiser la fécule de pommes de terre au dessus de ce mélange et remuer délicatement Verser sur la plaque du four Enfourner à 180° jusqu'a belle coloration Recommencer 3 fois

Découper 2 carrées de génoise (ou rond en fonction du moule choisi)

Sur la plaque restante, étaler la confiture généreusement et rouler Mettre dans un film étirable bien serré et réserver au congélateur pour pouvoir couper bien net.

Dans une casserole verser le coulis + gélatine Bien mélanger, faire chauffer sans cesser de remuer quand ça bout retirer du feu et verser dans bol et laisser refroidir

Monter la nutriwhisp en chantilly très ferme et en réserver un verre (pour décorer donc à peu près)

Mettre 1/4 de la chantilly dans le coulis et remuer délicatement Quand le mélange est homogène, verser cette préparation sur la chantilly restante Mélanger à nouveau délicatement

Dans un moule, placer un carré de génoise Couper le roulé en tranches et en tapisser le tour du moule Verser une partie de la chantilly framboise dans le moule à mi-hauteur Recouvrir du deuxième carré de génoise Couler le reste de chantilly framboise Bien lisser et réserver au frais pour que la chantilly se fige.

Démouler délicatement Décorer avec des framboises et la chantilly blanche

Les Dates à retenir Lundi 14 avril 2014, Seder de Pessa’h au Casino Lundi 28 avril 2014, Office de Yom HaShoah Lundi 5 mai 2014, Office et repas de Yom Haatsmaout Dimanche 18 mai 2014, Fête de Lag Baomer - Soirée Orientale Dimanche 13 juillet 2014, Merguez Party 1 Dimanche 17 août 2014, Merguez Party II

Retrouvez tous les horaires sur www.synagogue-arcachon.com

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Chavouot LES SEMAINES II s'agit de célébrer la fête qui n'a pas explicitement de date précise dans la Torah. Les 6 et 7 Sivan, deux jours de fêtes de Chavouot en Diaspora (un seul en Israël) ont été fixés à partir du 15 Nissan, jour de fête de Pessa’h. "Au lendemain de ce jour chômé, vous compterez cinquante jours, sept semaines entiè-res" (Levitique ch 21 v. 15)... "Tu fêteras la fête des semaines pour l'Eternel ton D." (Deut. ch. 16 v. 12)

HAG HABICOURIM : la fête des prémices Dans Levitique ch. 23 v. 20, le nom de cette solennité s'intitule fête des prémices pour rappeler l'offran-de de la nouvelle récolte de blé qui, sous forme de deux pains permettait à l'époque du Temple de cueillir et d'utiliser le blé nouveau comme il le fut sept semaines auparavant pour l'orge. La notion du produit de la terre est intimement liée à l'avenir du peuple d'Israël. Cette notion remet en question notre existence spécifique, en permanence, comme les céréales, éléments de base de la vie.

HAG HAKATSIR : fête de la moisson La mention dans la Torah (Exode ch. 23 v. 16) des saisons d'après l'appellation agricole (Pessa’h, fête de germination ; Chavouot, de la moisson ; et Soucot, de l'engrangement), interpelle fortement notre société technologique à outrance sur l'importance du ressourcement à partir des éléments de la création du monde : l'eau, l'air, le feu et la matière.

ATSERET: conclusion. Ce vocable se retrouve aussi à la fin de la fête de Soucot. II est intéressant de saisir la corrélation entre Pessa’h, la sortie d'Egypte et Chavouot , la donat ion de la Torah. La même signification existe entre Soucot, cabanes fragiles, comme furent les abris des Hébreux à peine libres et Chemini Atseret qui célèbre la joie de la Torah. On ne peut imaginer notre liberté sans notre dépendance à la loi promulguée sur le Mont Sinai".

MATAN TORAH : le don de la Torah

A la Synagogue, nous ressentons l'importance de cette fête autour du thème central : la Torah, don merveilleux, objet unique, texte fascinant qui, chaque jour, livre son inépuisable richesse de trésors enfouis. La Torah ne mentionne aucunement la date de sa promulgation afin, disent nos Maîtres, de ne pas croi-re qu'un jour est meilleur qu'un autre pour plonger dans les eaux vivifiantes de l'étude. Chaque instant

peut devenir le temps opportun pour profiter de cette manne céleste. A Chavouot nous lisons bien entendu le Décalogue, mais la veille nous passons la nuit dans une étude de textes choisis à partir de la Bible, de la Michna, la Guemara, le Zohar. L'après-midi de Chavouot est consacré aux Azharot, poèmes mer-veilleux qui passent en revue les 613 Mitsvot.

RUTH

L'histoire de Ruth, d'après le rouleau qui porte son nom, évoque l'époque des moissons certes, mais Ruth est aussi l'ancêtre du roi David. Cette histoire mentionne les épreuves et la ténacité de deux femmes, Ruth et Naomie, sa belle-mère, qui au nom du judaïsme qu'elles aiment passionnément, dépassent les peines et les difficultés pour mériter leur place dans le giron communautaire. C'est une leçon qui n'a pas d'âge et qui mérite d'être suivie. Le roi David a vécu 70 ans, d'après nos Sages et il est mort le jour de Chavouot.

LES US ET COUTUMES Les Synagogues sont fleuries en rappel des prémices et du jugement de D lié à la production des arbres fruitiers qui a lieu en ce jour.

Certaines communautés consomment des laitages le premier jour de Chavouot, ainsi que du miel pour rappeler que la Torah est comparée au lait et au miel, deux aliments nourriciers selon le Cantique des Cantiques ch. 4 v. 9.

Dans les Synagogues, on a pris l'habitude de lire les "10 commandements" d'après l'œuvre de Saadia Gaon (l0ème siècle) en langue arabe, texte commenté qui permettait de mieux apprécier ces paroles déclamées sur le Mont Sinai. Il va sans dire qu'il faut encourager leur traduction en français effectuée par le Grand Rabbin Isaac MORALI (Alger 1913) où dans la langue la mieux adaptée pour les fidèles.

La Torah est comparée à l'eau désaltérante. Certains accompagnent le geste à la parole en aspergeant leur famille et leurs amis...d'eau

CALENDRIER

Mardi 3 juin 2014 - Veillée d’étude de Chavouot

Mercredi 4 juin 2014 - 1er jour de Chavouot

Jeudi 5 juin 2014 - 2ème jour de Chavouot

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

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Hommage à Emile BETITO zal Qui n’a pas connu Emile ? Un sourire, une blague, un clin d’œil...

Un homme d’une gentillesse exceptionnelle. Discret, sincère mais surtout assidu aux offices à la Synagogue d’Arcachon.

Jusqu’à ses derniers jours avant que la maladie ne l’emporte, il ne manquait pas un office !

Depuis juin 2013, il nous manque mais nous n’oublierons jamais son attachement indéfectible à la bonne entente des fidèles. C’était un homme de Paix au sens large du terme.

Nous lui rendrons hommage pour l’année de deuil le dimanche 13 juillet au soir et lundi 14 juillet 2014 au matin.

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

L’année 2013 aura été dure pour la Communauté d’Arcachon puisque n o u s a v o n s p e r d u 4 f i d è l e s . Messieurs Joseph BESERMAN, Léon LEVY, Emile BETITO ainsi que Prosper HASSOUN.

Monsieur HASSOUN était une figure discrète de la Communauté.

C’est en 1962 que son histoire avec la ville d’Arcachon a commencé. C’est aussi en 1962 qu’il ré-ouvre cette petite Synagogue du Bassin et qu’il s’est fait un devoir d’y être présent le Chabbath.

C’est au mois de janvier que nous lui avons rendu un vibrant hommage dans la Synagogue en présence de nombreuses personnalités civiles, militaires et religieuses. Près de 120 personnes sont venues assister au dévoilement de la plaque commémorative apposée sur le mur gauche intérieur de la Synagogue.

Nous n’oublierons jamais son humilité, sa générosité affective et son amour aussi bien pour la ville, le bassin que pour la Communauté.

« ce n’est pas le lieu qui honore l’homme mais l’homme qui fait honneur au lieu »

(Talmud Taanit).

Hommage à Prosper HASSOUN zal

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Hommage à Léon Levy zal P A G E 1 5

« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

A V R I L 2 0 1 4 - N I S S A N 5 7 7 4

Ce n’est pas une vie, mais un conte de fées, un roman. Un père coiffeur, immigré venu de Smyrne, une enfance de pauvre, entre une mère exceptionnelle qui « faisait les marchés », un père représentant payé au trimestre. Des années de misère… dans la dignité et la joie malgré tout. Une vie en tribu qui grossissait au fur et à mesure que les membres de la famille arrivaient de Turquie. « On ajoutait un matelas par terre, un de plus ». U n e i m m i g r a t i o n d a n s l ’entre-deux-guerres dans l a c r a i n te re spec tueu se de l’autorité, renforcée par la volonté du père : « tête haute, marchez plus droit que les autres ». C’est ainsi que le petit Léon va parvenir jusqu’au certificat d’études sans aller beaucoup à l’école communale puisqu’il avait choisi d’aider la famille donnant un coup de main aux Capucins (où il passa ses premières années), au déballage des vendeurs cours Victor Hugo ou encore en vendant quelques b ab i o l e s a ux nomb reux restaurants qui s’égrenaient alors sur les quais. Aujourd’hui , courtois, affable, ruban discret de décorations (officier de la Légion d’Honneur, Mérite Natio-na l , of f ic ier des Pa lmes Académiques…) au revers d’une élégante veste cachemire, Léon Levy accueille au siège de la LICRA dont il est, depuis 35 ans, le Président régional.

Couvert de fonctions, de char-ges, d’honneurs, il pourrait vous recevoir tout aussi bien à la Mairie de Bordeaux où il est adjoint au Maire, au Syndicat d ’ i n i t i a t i v e don t i l e s t vice-président, à la C.U.B., … Entre les deux, soixante ans d’une vie pleine, plus marquée par l’humanisme que par le judaïsme « mais je n’aurais pas pu être ce que j’ai été si je n’avais pas été juif ». Une vie professionnelle qui commence au l e ndema in du c e r t i f i c a t d ’ é tudes pa r deux an s d’apprentissage chez un coiffeur, comme calicot (vendeur de tissu au mètre) chez Bouchara, cours de l’Intendance, deux ans chez Monsieur Yaïche au magasin Niss rue Sainte Catherine comme vendeur manutentionnaire, préparateur de commandes de tissus pour expédition à la coupe chez Thierry… Puis la guerre. Il a 17 ans. Une période sur laquelle il ne veut guère s’étendre. Employé au Printemps, place Gambetta quand les al lemands arrivent à Bordeaux, tentative de départ en Algérie, pompier sous un faux nom Lavy-au port de Bordeaux, service militaire des les chantiers de jeunesse à Lodève…

Défaite allemande, fin des hostilités : le jeune Léon LEVY est vendeur ambulant sur les marchés. Puis ouvre un, deux, trois,… magasins de prêt à por-ter. Réussite sociale, réussite professionnelle, accompagnée en tout par une femme admirable, qui lui permit, par sa présence active, de consacrer beaucoup de temps à créer, développer la Licra sur la région. Demain, … tout en continuant ¨ à se dévouer pour l a communauté, le citoyen français Léon LEVY pense à descendre de l’estrade pour prendre place au fond de la salle en prenant le soin de passer le flambeau. Le gamin qui vendait « Le popu-laire », à la criée, sur le trottoir du cours Victor Hugo n’a pas de regrets, ou peut être un seul, celui de ne pas avoir été, à une époque déterminée, membre du Consistoire se contentant de quelques fiertés discrètes à l’égard de Michel, son fils. Nous avons enterré cette f i g u r e B o r d e l a i s e e t Arcachonna i se l e 29 mai 2013 au cimetière du cours de l'Yser à Bordeaux. Son souvenir restera enraci-né dans nos communautés. La Communauté d’Arcachon lui est infiniment reconnais-sant pour sa générosité et le Sepher-Torah qu’il a offert il y a quelques années.

CITOYEN Français DANS UN FOYER JUIF : Léon LEVY par Richard ZEBOULON Article rédigé et paru en janvier 1995, avec l’aimable autorisation de son auteur.

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Mazal Tov et Bienvenu au petit garçon En Décembre 2013, nous avons eu le plaisir de célébrer une Brith-Milah (circoncision) dans notre Synagogue.

Un grand Mazal Tov à Joan & Timothée Saint Martin la famille ainsi qu’à notre ami de toujours Monsieur Marcel Chicheportiche.

Un petit déjeuner dans la salle communautaire a suivi la cérémonie.

Une joie suivie d’une autre E n f é v r i e r 2 0 1 4 , nou s a von s c é l é b ré la Bar-Mitzvah (majorité re l i g i euse) de Sacha Perez à la Synagogue. Nous lui souhaitons un grand Mazal Tov ainsi que la bien-venue puisque la famille vient de s’installer à La Teste, dans notre belle région.

Cours d’instruction religieuse

pour les enfants à partir de 7 ans

le dimanche de 9h00 à 12h00

Nouveau

pour les adolescents :

Rdv le mercredi à 18h30 pour un moment convivial

suivi d’un cours donné par Eric-Meyer AZIZA

pendant le repas dans la salle communautaire.

Les grands thèmes de l’identité juive

et les symboles du judaïsme seront abordés.

Renseignements :

Eric-Meyer Aziza - 06 31 71 57 67

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« S H A L O M » , L E M A G A Z I N E D E L A C O M M U N A U T É I S R A É L I T E D U B A S S I N D ’ A R C A C H O N

Les Editions Lichma Créé au début des années 1990, Yossef Azoulay, le fondateur des Editions Lichma a commencé en lançant une bande dessinée sur les Parachiot de la semaine (épisodes bibliques). Très vite, il a innové avec une méthode de lecteur unique en son genre. Aujourd’hui, Yossef Azoulay a fait des éditions

Lichma un véritable éditeur de livres destinés à l’étude du Judaïsme. Au Talmud-Torah d’Arcachon, nous utilisons d’ailleurs sa méthode de Lecture.

Pour tout renseignement :

http://www.editionslichma.com « Cela fait plusieurs années que j’utilise les supports des Editions Lich-ma pour les cours que je dispense aussi bien aux enfants qu’aux adultes et j’en suis très satisfait. La présentation

est agréable, les définitions sont simples à retenir et surtout très claires. » Eric-Meyer Aziza.

Depuis fin octobre 2013, grâce à un généreux donateur qui souhaite rester discret, un nouveau système de climatisation réversible a été installé dans la Synagogue.

Nous avons pu déjà durant ces premiers mois d’hiver et de froid sentir la différence.

Attendons maintenant les « grosses chaleurs » pour prier dans la fraicheur…!

La Synagogue Climatisée

l’épicerie Cacher

ouverte le jeudi de 11h00 à 12h00,

36 avenue Gambetta - Arcachon

Large choix de viande surgelée (volaille, bœuf, veau, agneau)

vin, Olives, piments, cornichons, Charcuterie, saucisson, Pâté,

Hallot pour Chabbath…

NOUVEAU - NOUVEAU - NOUVEAU

de mi-juillet à fin août, votre épicerie sera ouverte

tous les jours de 9h00 à 12h00

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La fête de Pourim a réuni une cinquantaine de personnes en ce dimanche ensoleillé du 16 mars 2014 dans les jardins de la salle communautaire. Hamburger Party pour les enfants, assiette américaine pour les adultes, ... Crêpes, glaces, lâché de ballons, distribution de Michloa’h Manot, ... Lecture de la Méguilah, agitation de crécelles, ... ont rythmé cette belle journée dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Un grand merci aux dames de la Communauté pour la préparation et leur aide.

Profitez du ménage de Pessa’h

pour ramener à la Synagogue

les vieux calendriers

ou tous autres livres sacrés

que nous n’avons

pas le droit de jeter

à la poubelle. Pensez-y en venant

faire vos courses

le jeudi matin à l’épicerie.

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[email protected]

ou au

06 31 71 57 67

Metsouyane Traiteur

 

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Metsouyane est là pour vous aider !

Na tha l i e  AZ I ZA

06  99  06  87  02 - na t ha l i e@me t souy ane . c om  

www.metsouyane.com 

Kit Chabbath, Hallot, Plateaux Traiteur, Gâteaux d’anniversaire, Pâtisseries orientales Kémia,

Plateaux repas, Kiddouch à la synagogue ...

Construction et Articles Funéraires

SARL C.PROCA et FILS

Face cimetière de la Teste 05 56 54 26 79

ou 06 70 07 27 22

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CAUDERAN & SAINT AUGUSTIN TRANSACTION / LOCATION / GESTION LOCATIVE

LAFORET CAUDERAN LAFORET ST AUGUSTIN 134 Av Louis Barthou 12 Rue Jenny Lepreux 33200 BORDEAUX 33000 BORDEAUX 05.57.22.41.41 05.56.96.60.60

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