rezo n°60 mai-juin

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mai - juin 2010 N°60 r z e rezo, la lettre de la fédération française de la franchise Sylvie Baudet, directrice de l’animation de Saint Algue L’animation, un métier de passion L’Académie au delà de nos frontières Les réseaux vus par l’Insee Une semaine pour les franchisés rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page1

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Un numéro consacré à l'animation de réseau, à traves l'exemple de Saint ALgue

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Page 1: Rezo n°60 mai-juin

mai - juin 2010N°60r ze

rezo, la lettre de la fédération française de la franchise

Sylvie Baudet, directrice del’animation de Saint Algue

L’animation, un métierde passion

L’Académie au delà de nos frontières

Les réseaux vus par l’Insee

Une semaine pour les franchisés

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L’animation, un métier de passionLa franchise, un réseau d’hommes et de femmes, associant leur destinpour une même réussite. De l’Académie de la franchise au colloque animateurs et directeurs de réseau du mois de juin, la réflexion sur l’animation de réseau s’enrichit en continu. Egalement par le retourterrain des professionnels qui la pratiquent au quotidien. Exemple d’unréseau actif : Saint Algue.

Fenêtre

La franchise, collaboration, échange et partage d’expériences

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Et de deux. Une deuxième vague de

stagiaires du cycle “animateur de

réseau” de l’Académie de la franchise

est maintenant diplômée. Initié en

septembre 2009, le cycle de formation

s’est terminé le 4 mai dernier, en

présence de Guy Gras, président et

Denis Seguier, administrateur de la FFF.

Les 6 stagiaires, issus des enseignes

Flunch, Natilia, Accor All Seasons, De

Neuville, Daniel Moquet, aux profils et

expériences très différents, ont

largement tiré parti des enseignements

et partages au cours du cycle. Très

concrêtement, tous envisagent déjà la

mise en application au sein de leur

réseau des nombreux outils

opérationnels et d’analyse étudiés lors

de la formation.

Un cycle de formation très apprécié.La promo 3 est en cours. La promo 4

qui démarre en septembre est déjà

complète. Quant à la promo 5, il ne

reste que quelques places !

L’Académie de la franchise connaitun succès qui dépasse les frontièresnationales puisque la FFF a eu le plaisir

de mettre en place le cycle “animateur

de réseau” auprès d’un jeune réseau

marocain, Batipro Distribution. Filiale à

100% du groupe Holcim, l’un des plus

importants fabricants de ciment au

monde, Batipro est le premier réseau de

franchise pour la distribution des

matériaux de

construction au

Maroc.

Animé par 6responsablesanimationrégionaux, tousjeunes dans le

métier, le réseau,

créé en 2009,

compte déjà

aujourd’hui 138

franchisés avec un

objectif à terme

de 300 à 500

franchisés. Consciente que l’animation

est «la pierre angulaire d’un réseau» et

un levier «de réussite, de pérennité et

d’évolution», la direction de Batipro a

choisi l’Académie de la Franchise pour

professionnaliser ses animateurs et leur

donner les outils et les méthodes

nécessaires à l’accomplissement de leurs

différentes missions.

Académie de la franchise

En France et au-delàLes bancs de l’Académie ne désemplissent pas... dans les locaux de la FFF,et au délà de nos frontières. Un cycle de formation s’est ouvert au Marocà la demande de l’enseigne marocaine Batipro distribution, alors qu’àParis, nous célébrons la fin de la 2ème promo du cycle “animateur deréseau”.

Inscriptionsouvertes

Il reste des placespour la prochaineformation del’Académie :“La gestion desconflits franchiseursfranchisés”, les24 et 25 juin 2010

Ne tardez pas pourpour vous incrire à lapromo 5 du cycle“animateur de réseau“qui débuteles 4 et 5 octobre2010. Il ne reste quequelques places!

Contact formation :Rose-Marie [email protected]. : 01 53 75 30 68

l’équipe formation de l’Académie de la franchise, ladirection, l’équipe d’animateurs et le service marketingde Batipro

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Page 4: Rezo n°60 mai-juin

Une carte de France divisée enplusieurs couleurs, avec pour chaquecouleur, un nom. Un outil classique

dans une direction de l’animation de

réseau, me direz-vous. Quand il s’agit

d’une enseigne de 270 points de

vente - on parlera plus volontiers de «

salons » en l’occurrence - présentes

sur l’ensemble du territoire français,

jusque dans les moindres recoins et

même au-delà de nos frontières, visi-

tées au bas mot 4 fois par an par les 5

membres de l’équipe d’animation, on

mesure tout le travail, le temps et l’im-

plication qu’un animateur chez Saint

Algue doit consacrer à son porte-

feuille de 85 salons ! Et pourtant, en

poste en moyenne depuis 6 ans, les

animateurs du réseau ne semblent pas

s’essouffler à la tache. « Ils ne chan-geraient de zone pour rien au

monde, nous confie Sylvie Baudet,directrice de l’animation, car ils sonttrop attachés à leurs franchisés. Ilsconstruisent avec chacun unrapport de confiance qui se bâtitdans la durée, et en tirent unegrande satisfaction. »

Outils de traçabilité. Néanmoins,

une animation réussie nécessite

méthodes et outils de travail. Arrivée

au poste de directrice de l’animation il

y a 6 ans, Sylvie Baudet a commencé

par faire un état des lieux de l’existant.

« Lors de mon tour de piste desfranchisés, j’ai rapidement ressentique les animateurs de réseauavaient essentiellement un rôle de«flic», alors que paradoxalementon les appelait des coach ! » Notre

interlocutrice nous raconte comment

elle a progressivement insufflé sa

vision de l’animation : plus que

contrôler et inspecter le franchisé,

c’est l’aider à progresser qui compte.

« Pour moi, il s’agit de construireun travail en commun franchisés-animateurs, tout en se donnant lesmoyens de mesurer les progres-sions. » Mais attention, pas sans outils

et sans protocole ! Chaque visite doit

faire l’objet d’un compte-rendu pour

une meilleure traçabilité des actions et

décisions. L’animateur part en visite

avec son DCP (document de confor-

mité et de performance) qui reprend

l’ensemble des critères à évaluer :

visuel extérieur, visuel intérieur, outils

commerciaux, vestiaire client, espace

coiffage, espace shampoing, utilisation

des méthodes Saint Algue, ambiance

générale… Tout est passé au crible,

dans les moindres détails. Car comme

le dit Sylvie Baudet, « c’est la sommedes détails qui fait la performancedu salon ! Aucun aspect ne doitêtre laissé de côté. » Si l’environne-

ment et l’hygiène sont des aspects

primordiaux, le plus important appa-

rait clairement être le respect du

concept et le parcours client, c’est-à-

dire la promesse faite par l’enseigne à

sa cliente. C’est le point que valorisent

en priorité les animateurs. De la note

finale qui ressort de cet examen minu-

tieux découlent des axes de progrès

prioritaires et des délais de réalisation.

Autrement dit, une bonne base qui

servira de référence pour mesurer la

progression d’une visite à l’autre. Sans

oublier que le franchisé, entrepreneur

indépendant, est libre de prendre les

décisions qui s’imposent pour son

entreprise.

La motivation par les chiffres. Autre

outil d’animation … et de motivation :

le tableau de bord mensuel qui permet

une comparaison des salons entre eux.

« Nous avons défini un certainnombre d’indicateurs de gestionque nous proposons au franchisépour l’aider à bien gérer son salonet garantir sa rentabilité. Parexemple : la masse salariale, lenombre de refus de clients parjour, le volume d’achats de chaqueproduits, la répartition

L’animation, un métier de passionBeaucoup d’enthousiasme, un fort pouvoir de conviction, de la méthodologie et des outils de motivation :un cocktail complet pour un réseau dynamique. L’animation de franchisés n’est pas un métier qui s’impro-vise, mais un métier qui s’apprend et qui doit se réinventer chaque jour. Dans la perspective du colloqueAnimateurs et directeurs de réseau du 22 juin prochain à la Cité universitaire de Paris organisé par la FFF,l’exemple du réseau Saint Algue est source d’enseignements en matière d’animation. Sylvie Baudet, direc-trice de l’animation du réseau, nous dévoile sa vision et ses méthodes.

La Une

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hommes/femmes dans la clientèledu salon… Chaque mois, noustransmettons à l’ensemble duréseau les résultats de chaquesalon en termes de chiffre d’af-faires, productivité, vente, volumeclient.» Un bon moyen de les challen-

ger ! Au point que ce sont les franchi-

sés eux-mêmes qui le réclament en

début de mois.

Permettre la rencontre et lepartage d’expérience. Un séminaire

national se tient tous les ans en début

d’année pour permettre de créer une

cohésion entre tous les franchisés et la

rencontre avec la tête de réseau. A

quoi s’ajoutent des réunions régio-

nales regroupant le franchiseur et

jusqu’à 5 franchisés à chaque fois. Les

uns après les autres, les franchisés

présentent leurs chiffres et font part

aux autres de leurs points forts et

points faibles. « Au-delà de l’auditdes résultats chiffrés, l’objectif estde permettre un véritable partaged’expériences entre eux, en petitcomité, et de les amener à définireux-mêmes leurs axes de progrès. »C’est aussi un bon moyen pour le

franchiseur d’avoir des remontées

terrain, et de comparer les avis. Autre

occasion de faire parler les franchisés :

le comité consultatif marketing fran-

chiseur/franchisés. Une réunion

annuelle qui regroupe certains

franchisés pour faire le bilan sur les

campagnes marketing de l’année

passée et coller au plus près de leurs

attentes.

Au sein du groupe Provalliance -représentant un portefeuille de 10marques, parmi lesquelles Franck

Provost, Jean-Louis David, Coiff&Co,

Intermède, Maniatis…, 2500 salons

dans le monde dont 1700 en France,

Saint Algue répond à un positionne-

ment propre : coiffeur visagiste certifié

destiné à un public féminin, en quête

de prix modérés et sensible à un enga-

gement de l’enseigne en matière de

développement durable. Avec la mise

en place de mesures concrètes pour

maîtriser l’impact de son activité sur

l’environnement, Saint Algue se définit

comme la première enseigne de coif-

fure éco-citoyenne à intégrer le déve-

loppement durable dans sa stratégie.

Car « Saint Algue pense aussi au

visage de la planète.» Un engage-

ment qui date de 2008 et qui va de

pair avec le lancement du nouveau

concept Saint Algue. « Après 30 ans

de Saint Algue, les études ont montré

la nécessité de renouveler l’image de

l’enseigne ! Aujourd’hui 70 salons

sont au nouveau concept.» Pour facili-

ter le passage de l’ancien standard au

nouveau, l’enseigne a mis en place un

guide de l’ouverture destiné aux fran-

chisés. « Mon objectif avec cesguides et supports nouveaux, c’estde « déjargonniser » nos messageset d’accompagner les étapes! Ilfaut se mettre à la place des fran-chisés et managers de salons : cesont des coiffeurs, pas des profes-sionnels du marketing !»

Le rôle de l’animateur d’un réseau

du groupe Provalliance est large-ment codifié. L’intégration progres-sive d’enseignes de coiffure différentes

aux cultures et méthodes spécifiques

au sein d’un même groupe ont justifié

la mise en place d’un « Grenelle de

l’animation » - n’ayons pas peur des

mots ! - qui s’est tenu en juin 2009.

Un important travail de remise à plat

et d’échange des bonnes pratiques

entre les réseaux qui a abouti à la défi-

nition des 3 missions essentielles d’un

animateur Provalliance : le respect de

la promesse de chaque enseigne, le

soutien à la performance économique

et la défense des intérêts économiques

et stratégiques de Provalliance. Un

triangle vertueux de la performance,

au bénéfice des trois acteurs concer-

nés : le client, le franchisé et le fran-

chiseur.

La vraie satisfaction d’un anima-teur ? Accompagner un jeune fran-

chisé qui se lance ! Une grande partie

des nouveaux salons en franchise sont

ouverts par des franchisés « de l’in-

terne », c’est-à-dire ayant déjà un

salon de coiffure du groupe Proval-

liance. On évalue chez Saint Algue

que plus de la moitié des salons de

coiffure appartiennent à des franchisés

La Une

L’intérieur d’un salon Saint Algue et le dispositif de recyclage des déchets

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ayant au minimum 3 salons. Des fran-

chisés qui « ont quitté le fauteuil » -

pour reprendre une expression du

métier - pour devenir gestionnaire à

100%...La palme étant décernée à un

franchisé breton qui en détient … 24 à

lui tout seul ! Pour les animateurs, il

s’agit de manager des franchisés déjà

formés aux valeurs du groupe, qui s’en-

gagent en connaissance de cause… A

l’inverse, les franchisés venant de l’ex-

terne, pour la quasi totalité d’entre eux

issus du milieu de la coiffure, ont

l’avantage de connaître le métier mais

aussi l’inconvénient d’être habitués à

d’autres méthodes de travail… C’est là

que le rôle de l’animateur prend tout

son sens car il doit accompagner le

franchisé pas à pas, lui expliquer le

concept, le faire adhérer au savoir-faire

de l’enseigne, le former aux outils …

Progressivement l’animateur acquiert

les clefs de compréhension de son

interlocuteur et la relation se tisse en

profondeur.

Un accompagnement du franchisédès ses premiers pas… Une fois le

contrat de franchise signé, le franchisé

novice quitte le service développement

de Saint Algue, pour entrer dans celui

de l’animation ! Et être alors largement

pris en main. Outil de base du bon

manager, le classeur du même nom qui

lui est remis dès son arrivée lui permet

de prendre en main le concept Saint

Algue avec méthode et pédagogie :

l’identité de la marque, le parcours

client, les ratios liés à l’enseigne, les

éléments du Document de conformité

et de performance (DCP), les règles du

management, le programme de forma-

tions techniques et de management…

Ce sont 3 jours de formation initiale

pour que le franchisé acquière les bases

du savoir-faire technique et commercial

de l’enseigne. Complétés par tout un

catalogue de formation interne qui sont

dispensées par une structure commune

aux différentes enseignes du groupe

Provalliance : « L’Académie manage-

ment », qui comprend des centres de

formation en région (Marseille,

Bordeaux, Rennes, Lyon) pour faciliter la

participation des franchisés et de leurs

équipes..

L’animation, un métier pour despassionnés de la relation humaine !« Chaque nouvelle histoire, c’est unnouveau combat ! ». Sylvie Baudetnous témoigne de son enthousiasme

pour son métier : « j’aime être avecles franchisés, je les connais tous etleur rends visite régulièrement.J’aime les faire progresser, voir unjeune franchisé qui réussit !» Le plus

grand défi d’un animateur ? Manager

un ancien franchisé du réseau, plus

résistant au changement. « Ces profilssont moins réceptifs et peuventgénérer de la frustration dansl’équipe d’animation », nous confie ladirectrice. Comme dans beaucoup

d’autres réseaux, vraisemblablement …

Et pour conclure : « Mon rêve ?, voirle logo rouge et blanc sur tout leréseau...»

La Une

Nouveau concept Saint Algue en galerie commerçante

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Page 7: Rezo n°60 mai-juin

Laver sa voiture sous le

soleil

Jeunes, femmes, profes-

sionnels, séniors... Quels

laveurs sont-ils, comment

lavent-ils leur voiture et

quel système de lavage

préférent-ils ? Eléphant

Bleu apporte des réponses

concrètes pour satisfaire la

plupart des attentes des

automobilistes... Les

femmes lavent peu à domi-

cile (en tous cas moins que

les hommes), fréquentent

plutôt les stations de lavage

(58%), préfèrent la Haute

Pression (52%) et se

rendent volontiers chez

Eléphant Bleu (39%). Elles

prennent le temps de laver

leur véhicule jusqu’à

atteindre un résultat impec-

cable ! Les jeunes de moins

de 35 ans vont majoritaire-

ment chez un professionnel

(62%) et préfèrent la Haute

Pression (58%). Ils sont

nettement plus nombreux

que les femmes et les actifs

à laver leur véhicule dans

un centre spécialisé. Les

jeunes privilégient la facilité

et l’accessibilité. Pressés

mais méticuleux, ils sont

soucieux de la propreté.

Nettoyer la voiture est pour

eux une occasion de conju-

guer esthétisme et effica-

cité en un minimum de

temps tout en respectant

l’environnement. 39% des

automobilistes lavant leur

véhicule chez un profes-

sionnel utilisent les

systèmes automatiques :

portiques ou tunnels. Des

disparités régionales exis-

tent. Par exemple, les

régions parisienne et médi-

terranéenne, ouest et sud-

ouest sont parmi les plus

utilisatrices (49%). Majori-

tairement CSP+, ces laveurs

ne sont pas prioritairement

motivés par l’aspect écono-

mique du lavage mais par

l’automatisme. En régle

générale, ils n’utilisent

jamais la Haute Pression car

n’ont pas envie de réaliser

manuellement le lavage de

leur voiture. Pour répondre

à ce besoin, Eléphant Bleu

a lancé un portique alliant

qualité de lavage et respect

de la carrosserie.

Une nouvelle fraicheur

Première enseigne du

groupe Le Duff, Brioche

Dorée présente un nouveau

visage et repense son iden-

tité visuelle. C’est à côté

de la Tour

Oxygène dans

l’extension du

centre

commercial La

Part Dieu à

Lyon et dans

le centre

commercial

initial que l’en-

seigne

présente son

nouveau visage. Brioche

Dorée remet la qualité du

produit au cœur du disposi-

tif de la marque. L’appé-

tence et la gourmandise

sont magnifiées à travers

une mise en scène specta-

culaire des produits phares.

Rêves d’enfants

En 2009, 5àSec s’est

engagé aux côtés de l’asso-

ciation nationale «Rêves »

pour aider les enfants à

mieux vivre leur combat

contre la maladie et leur

permettre de réaliser leurs

rêves les plus chers. Du 1er

septembre au 31 octobre

2009, pour chaque carte

de fidélité Privilège achetée

dans l’un de ses 350 maga-

sins en France, 5àSec s’est

engagé à reverser 1 euro à

l’association caritative

Rêves avec qui la marque

partage les valeurs de soli-

darité et d’entraide. Grâce

à une importante

campagne de communica-

tion, 5àSec a réussi à récol-

ter, en 2 mois de temps, 10

000 euros qui participeront

à la concrétisation de

nombreux rêves d’enfants,

comme rencontrer sa star

préférée, séjourner dans un

parc d’attractions ou

encore nager avec des

dauphins.

Investir dans le capital

des PME, une alternative

à l’ISF

Entreprises et investisseurs

ont largement bénéficié des

dispositifs en faveur de l’in-

vestissement dans le capital

des PME, mis en place dans

Brèves

Forum Franchiseà Lyon

La 2ème édition duForum Franchise Lyonorganisé par la CCI de Lyon setiendra le 20 octobre2010.

Elle s’inscrit dans lecadre de la Semainedes entrepreneursfranchisés, opérationnationale à l’initiativede la FFF.

Partenaire de l’événe-ment local, la FFFinvite ses adhérents àexposer sur le forum etprofiter ainsi de l’occasion pour recruter des franchisésdans la région Rhône-Alpes.

Contact exposants :[email protected]@lyon.cci.frtel.: 0821 231 251

Brioche dorée

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Page 8: Rezo n°60 mai-juin

Relationspresses

Adhérents FFF,pour valoriser voscommuniqués depresse et lesactualités de votreréseau, n’hésitez pasà nous contacter :[email protected]

Brèves

le cadre de la loi en faveur

du Travail, de l’Emploi et du

Pouvoir d’Achat. Selon

Hervé Novelli, secrétaire

d’Etat chargé du Commerce,

de l’Artisanat, des Petites et

Moyennes Entreprises, plus

de deux ans après l’adoption

de la loi : « cette mesure

structurante mise en place

par le gouvernement dès

2008 a permis de diriger

environ un milliard d’euros

par an vers nos PME. Des

dizaines de milliers de

personnes sont également

devenues des investisseurs

providentiels qui viennent

développer les PME en y

apportant des financements

locaux ou de proximité. » A

cet effet, le site www.capi-

talpme.oseo.fr a été déve-

loppé pour mettre en

relation les PME à la

recherche de capitaux et les

investisseurs, professionnels

ou particuliers. OSEO Capital

PME regroupe aujourd’hui

plus de 5 500 investisseurs,

plus de 3 800 sociétés, 1300

porteurs de projets et 1400

conseils. Selon l’enquête

réalisée auprès des entre-

prises utilisatrices du service

en 2009 (enquête déclara-

tive, 25 % de répondants) :

20 millions d’euros ont été

levés grâce à une mise en

relation sur OSEO Capital

PME, pour un montant

moyen d’investissement de

28 000 euros en 2009

(23 000 euros en 2008), un

montant moyen de fonds

récoltés par entreprise de

180 000 euros en 2009 (121

000 euros en 2008), un

nombre moyen d’investis-

seurs par société de 7 en

2009 (5 en 2008).

La France en Chine

L’Exposition universelle de

Shanghai 2010 constituera à

n’en pas douter un événe-

ment unique surpassant

toutes les Expositions anté-

rieures tant par le nombre

d’exposants - plus de 240 -

que de visiteurs. Tous les

regards seront donc braqués

vers Shanghai durant six

mois. Une occasion rêvée de

faire valoir auprès de ce

public en quête de nouveau-

tés et d’innovations, le

meilleur de l’industrie fran-

çaise, l’excellence de nos

savoir-faire, l’art de vivre à la

française. Un rendez-vous

que la Mission économique-

UBIFRANCE en Chine, mais

aussi tous les partenaires de

l’Equipe de France de l’Ex-

port, préparent activement

de longue date. Une

programmation événemen-

tielle ambitieuse a été écha-

faudée en ce sens : plus de

50 actions ont été créées

par UBIFRANCE et ses parte-

naires, aussi bien sur le site

de l’Exposition qu’en dehors.

Un programme très marqué

par les défis de la ville du

futur. La Chine accueille déjà

la moitié de l’activité de

construction dans le monde

tandis que 400 villes

nouvelles restent à

construire. La Chine est

confrontée à tous les défis

de la ‘‘ville durable’’, thème

central de ‘‘Shanghai 2010’’.

Sans surprise, près de la

moitié des opérations envi-

sagées, en résonnance avec

ce thème générique, illus-

trera l’originalité et la perti-

nence de modèles de

développement urbain fran-

çais d’aujourd’hui et de

demain. Les actions imagi-

nées dans le cadre de ce

programme feront égale-

ment une large place à la

curiosité insatiable du

consommateur chinois

s’agissant de nouvelles

modes, de design, de

produits agroalimentaires.

e-commerce

Les 2 marques/enseignes du

Groupe, Phildar et Grain de

Malice, lancent à quelques

jours d’intervalle, leurs

nouveaux sites internet

marchands. Le site Phildar.fr,

marque emblématique de

Bar à pelotes magasin Phildar

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Page 9: Rezo n°60 mai-juin

l’univers du Fil à Tricoter avec

pas moins de 1 000 « fans »

inscrits sur l’Atelier du Tricot

by Phildar de Facebook, est

remis à neuf. Aujourd’hui plus

de 24 millions de français

achètent sur la toile, ce qui en

fait un extraordinaire mass-

market. Les courses en ligne

ont progressé de 32% au

cours du 2ème semestre

2009! Fort du constat de

l’évolution des habitudes de

consommation, Phildar se

devait donc de repenser tota-

lement sa stratégie commer-

ciale et son site marchand en

complément de ses 450

magasins sous enseigne.

Clair de baie mise sur les

« grappes régionales »

Clair de Baie poursuit son

expansion, au travers d’une

stratégie de développement

en grappes régionales. Le

fabricant-installateur de

menuiseries (portes, fenêtres,

volets… en PVC, bois et alu)

annonce de récentes ouver-

tures dans l’Est. En Ile de

France et dans le Sud, le

réseau se densifie, l’enseigne

a parallèlement intensifié sa

présence en Ile-de-France, en

essaimant au Perreux, à Saint-

Quentin-en-Yvelines et Palai-

seau. Elle lancera

prochainement, enfin, son

essor dans le centre de la

France, en s’installant dans la

ville de Montluçon (Allier).

Portée par un marché dyna-

mique, la filiale du groupe

Coralu table sur 44 magasins

en activité fin 2010 (contre 36

actuellement), puis 60 fin

2011.

Un nouveau Club de

dirigeants pour les

enseignes

A l’heure des nombreuses

réformes sur les pratiques

commerciales et sur la régle-

mentation en matière d’urba-

nisme commercial, la

Chambre de Commerce et

d’Industrie de Versailles Val

d’Oise/Yvelines a décidé de

lancer des rencontres de diri-

geants de centres commer-

ciaux et d’enseignes afin

d’assurer une veille écono-

mique et stratégique sur l’acti-

vité commerciale dans les

Yvelines et le Val d’Oise. Ce

club a pour ambition de favo-

riser la diffusion d’informa-

tions auprès d’acteurs du

commerce mais également de

devenir à terme un lieu

d’échanges et un vivier

d’idées. Dans un premier

temps, les réunions viseront à

recenser les projets commer-

ciaux des Yvelines et du Val-

d'Oise afin d’informer les

dirigeants de l'évolution de

leur environnement commer-

cial, afin qu’ils aient une

vision globale de la concur-

rence ; à dresser le portrait du

consommateur de ces deux

territoires ; à permettre un

échange sur de nombreuses

thématiques qui concernent

directement les acteurs du

commerce (soldes, ouverture

le dimanche…)

Métiers du commerce.com

Parce que le commerce de

proximité offre une grande

diversité de métiers où chacun

peut trouver sa place, parce

que c’est un secteur riche

d’une grande diversité de

métiers, créateur d’emplois

offrant de belles perspectives

de carrière (2 millions d’em-

plois, 50 000 entreprises

créées par an, 643 milliards

d’euros de CA), il lui fallait

son espace de communica-

tion. C’est chose faite : le site

www.metierducommerce.com

sous l’égide du ministère de

l’Economie, de l’industrie et

de l’emploi présente des

fiches métiers, des offres

d’emplois, des témoignages

de professionnels, des forma-

tions … La Fédération fran-

çaise de la franchise soutient

cette initiative.

Un bon rythme pour la

Croissanterie

Avec un nouveau restaurant

en franchise, dans le Centre

Commercial Carré de Soie à

Lyon et un autre à Gap, au

cœur des Alpes du Sud, la

Croissanterie montre tout son

dynamisme. Les deux restau-

rants respecteront la nouvelle

approche architecturale struc-

turant le restaurant en 3

espaces très distincts : la

terrasse, un premier espace

«vente à emporter/snacking

rapide », la pause déjeuner,

une salle spacieuse et confor-

table pour prendre le temps,

le lounge, un espace à l’écart

des flux de circulation, pour

une vraie pause détente.

Tour de France et d’Europe

All seasons, la nouvelle chaîne

internationale d’hôtels écono-

miques du groupe Accor

propose une offre ‘‘tout

compris’’ dans des hôtels

simples et conviviaux d’un

style coloré, lumineux, et

énergique, situés au cœur des

villes ou des centres d’activité.

Pour découvrir l’univers All

seasons, une chambre itiné-

rante visitera six pays d’Europe

pendant 40 jours, au départ

de Paris, à compter du 18 mai

2010. L’occasion de découvrir

l’enseigne all seasons de

manière originale et ludique

au passage de cette chambre

itinérante, présentée dans un

camion. Etonnant !

Brèves

rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page9

Page 10: Rezo n°60 mai-juin

Université de Rennes et Colmar. Peut-être est-il vain de vous présenter à

nouveau le master 2 Ingénierie et Mana-

gement des réseaux commerciaux de

l’université de Haute-Alsace et le master

2 Marketing - Management des réseaux

et de la franchise de l'Institut d'Adminis-

tration des Entreprises de Rennes dont

nous parlons si régulièrement dans les

colonnes de rézo. Il est par contre essen-

tiel de vous rappeler que vous pouvez

avoir recours aux services de ces

étudiants au cours de leur période de

stage en entreprise et renforcer ainsi vos

équipes animation, développement et/ou

marketing avec des jeunes spécifique-

ment formés aux problématiques des

réseaux, dans une approche pluri-discipli-

naire (marketing, management, droit,

contrôle de gestion, etc.) . A l’UHA de

Mulhouse-Colmar, les étudiants

effectuent leur stage de fin d’étude au

cours du 2ème semestre, sur une durée

de 22 semaines.

L’alternance, une formule gagnant-gagnant. Dès aujourd’hui, vous pouvez

vous diriger vers l’IGR de Rennes, pour

rentrer en contact avec les étudiants de la

nouvelle promotion 2010-2011. Ceux-ci

sont actuellement à la recherche d'un

contrat d'apprentissage en alternance à

débuter en septembre prochain. La force

de l’alternance est de permettre aux

étudiants-apprentis de confronter la théo-

rie à la pratique, les cours en amphi-

théâtre à la réalité du terrain. Selon

Rozenn Perrigot qui dirige le master,

« c’est une formation bien conçue,qui répond aux besoins des réseauxen collaborateurs qualifiés et permetla professionnalisation des métiers dela franchise. »

Un doute encore sur l’intérêt de cetteformule ? A en croire ceux qui l’ont

testé, cela n’a pas lieu d’être ! Les

étudiants sont perçus comme des profils

d’un bon niveau général, autonomes,

responsables et opérationnels, dotés

d’une bonne formation juridique et théo-

rique sur le métier de la franchise. Yann

Ducarouge, gérant de l’enseigne Lolli-

pops, retire une entière satisfaction de sa

collaboration avec l’un des étudiants du

master et invite chaudement ses amis

franchiseurs à faire de même. «Le coûtest relativement modeste pour cetype de profils». Pour Lollipops, l’étu-diant en apprentissage est un employé à

part entière, avec en prime la fraicheur et

l’enthousiasme qui vont bien! Les Choco-

lats Roland Reauté, ont quant-à-eux

embauché en CDI - en tant qu’animateur

réseau - l’étudiant en apprentissage

auquel ils ont eu recours il y a 2 ans.

Expérience réussie chez Cavavin. Nous

avons recueilli le témoignage de Michel

Bourel, PDG de Cavavin, qui a également

proposé à son apprenti de devenir salarié

de l’entreprise.

Pourriez-vous faire le bilan de cetteannée de collaboration avec votreétudiant-apprenti ?Cette année de collaboration a répondu

parfaitement à mes attentes. (...) Cela

nous a permis de compléter le travail déjà

effectué par l’équipe en place. L’apprenti

était encadré tout en possédant une

certaine autonomie. Dans des structures

de 25 personnes comme la nôtre, lorsque

l’on recrute un étudiant, il est indispen-

sable de l’impliquer au maximum en lui

donnant des responsabilités. L’étudiant

spécialisé en franchise s’est donc vu

Recruter unétudiant

Contact :

Claude NègreUniversité de [email protected].: 03 89 20 65 61

Rozenn PerrigotUniversité [email protected].: 06 13 82 40 58

La FFF et les universitésLa FFF est en relation permanente avec les grandes universités françaises etles écoles de commerce pour lesquelles elle assure une activité d’enseigne-ment. Certaines d’entre elles proposent à la FFF et aux franchiseurs despartenariats plus poussés permettant une collaboration renforcée entre lesétudiants et les réseaux, et un recrutement simplifié de leurs collaborateursde demain....

Formation

rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page10

Page 11: Rezo n°60 mai-juin

confier plusieurs missions. Outre les projets

relatifs au marketing, à la communication

interne et externe du réseau et à l’organi-

sation d’évènements (séminaire, salon…)

nous avions également une mission phare

à réaliser, à savoir, revisiter le manuel du

savoir-faire de l’enseigne, de façon à le

rendre plus ludique.

En quoi est ce intéressant pour vousde recruter des étudiants de cemaster?Pour une entreprise, et notamment Cava-

vin, il est toujours intéressant d’embaucher

des Masters car ce sont des étudiants qui

peuvent être rapidement opérationnels.

Dans ce cas, ils possèdent, qui plus est,

une connaissance approfondie en matière

de franchise et de management des

réseaux, le tout pour un coût difficile à

trouver sur le marché.

La formation vous parait-elle adaptéeà vos besoins ?Oui, vraiment. C’est une « formation-

entreprise » qui colle à la réalité quoti-

dienne des réseaux. Les enseignements

sont en adéquation avec les probléma-

tiques que nous rencontrons chaque jour.

Plusieurs professionnels de qualité

interviennent auprès des élèves. Les

étudiants reçoivent aussi beaucoup de

directeurs d’enseigne qui présentent leurs

différentes expertises. Tout cela contribue à

renforcer le savoir théorique et pratique

des étudiants en matière de franchise. (...)

Que pensez-vous de la formule de l’al-ternance ?Au-delà de la personne en alternance et de

sa formation, il est bon de noter que les

plannings sont parfaitement adaptés au

monde du travail. Tous les mois les

étudiants sont à l’institut la première

semaine et en entreprise tout le reste du

temps.

Recommanderiez-vous cette formule àd’autres enseignes ?Je suis persuadé que beaucoup de réseaux

ont besoin de personnes issues de cette

formation.

En alternance au recrutement d’unnouveau profil, vous avez la possibilitéde recourir aux services d’un étudiantsde l’Istec, école supérieure de commerce

et de marketing basée à Paris. Afin de

donner un éclairage spécifique à ses

étudiants sur cette forme particulière de

commerce qu’est la franchise, l’Istec a fait

appel à la FFF en février de cette année

pour dispenser une formation de 9h sur les

fondamentaux de la franchise. Aujour-

d’hui, pour renforcer encore davantage les

passerelles entre l’école et l’entreprise, l’Is-

tec invite les franchiseurs à confier la réali-

sation d’une étude de marché à un de ses

étudiants. Un moyen de répondre à un

besoin précis, tout en établissant un lien

privilégié avec ceux qui seront vos futurs

collaborateurs, pour un rapport coût/effi-

cacité du travail très attractif.

Et Dauphine ? En matière de relations

avec les entreprises du commerce et de la

distribution, l’université Paris Dauphine

n’est évidemment pas en reste ! Et va

jusqu’à créer l’Observatoire de l’innovation

commerciale, avec les étudiants du master

distribution et relation clients. A l’affut de

la technique la plus originale et innovante

en matière de relations commerciales, les

étudiants partent à la rencontre des

professionnels pour dénicher la bonne idée

qui leur permettra de remporter un des

trophées du programme SCOPS, parmiles 5 catégories : services, concept devente, opérations promotionnelles,programme de fidélisation, stratégie derelations clients. De longue date parte-naire de l’Université Paris Dauphine oùelle intervient régulièrement sur le thèmede la franchise, la FFF est membre dujury qui décerne le prix des meilleuresinnovations parmi les 30 qui leur sontprésentées.

Formation

Faire réaliser uneétude de marché aumeilleur prix ?

Contacter l’Istec :

Marie-LaurenceDutartre,Responsable desrelations entrepriseset des partenariatstél. : 01 40 40 20 [email protected]

Nathalie Valette,responsable dudéveloppemententreprisestél. 01 40 40 20 [email protected]

Connaitre lesdernières innovationscommerciales ?

Contacterl’Observatoire del’innovationCommerciale animépar le masterdistribution etrelations clients deDauphine.

Valérie Renaudin etPierre Volle,directeurs de laformationTél. : 01 44 05 41 [email protected]://master4206.dauphine.fr/fr/scops.html

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Page 12: Rezo n°60 mai-juin

Aujourd’hui, un millier de réseauxréalisent 84% du chiffre d’affaires ducommerce de détail en magasin et de

l’artisanat commercial, soit 273 milliards

d’euros en 2005 pour 120 000 points de

vente. Les 16% restants sont réalisés par

des commerçants indépendants ou des

réseaux n’ayant pas atteint la taille des sept

points de vente, seuil retenu pour l’en-

quête sur les réseaux du commerce de

détail.

Le commerce alimentaire,les plus gros réseaux. Bien que l’habillement regroupe un tiers des réseaux

du commerce de détail (avec plus de 300

réseaux), le nombre de points de vente par

réseau est le plus élevé dans le commerce

alimentaire : 390 points de vente par

réseau en moyenne pour les supérettes,

commerces d’alimentation générale,

commerces de surgelés (24 réseaux) et 325

pour les grandes surfaces alimentaires

(hypermarchés, supermarchés et magasins

populaires, 35 réseaux). Ces points de

ventes réalisent plus de la moitié du chiffre

d’affaires des réseaux du commerce de

détail. À l’autre extrémité, les réseaux de

grands magasins et les magasins divers non

spécialisés ne comprennent en moyenne

que 50 points de vente. Les commerces

d’habillement et de chaussures sont

également des réseaux de petite taille.

15% des réseaux sont constitués de 10

points de vente ou moins et 9% en ont

plus de 250. Les réseaux sont assez

concentrés : 83% du chiffre d’affaires des

réseaux sont réalisés par les 10% des

réseaux ayant les chiffres d’affaires les plus

élevés ; et les 10% ayant les chiffres

d’affaires les plus petits en réalisent moins

de 0,1%.

Succursales, groupements et franchi-sés. 38% des points de vente appartenant

à un réseau sont des succursales et

réalisent 55% du chiffre d’affaires des

réseaux du commerce de détail. La

deuxième forme d’organisation la plus

répandue est l’adhésion à un groupement :

18% des points de vente des réseaux du

commerce de détail sont adhérents à un

groupement de coopérateurs. Les points de

vente en groupement réalisent 29% du

Les réseauxdans le commerce

L’enquête menée parl’Insee recense lesréseaux d’enseignesde sept points devente ou plus ducommerce de détailen magasin (horspharmacies) et del’artisanatcommercial.

Elle permet deconnaître l’étendue,l’organisation et lescaractéristiques desréseaux, à travers ladescription desrelations entre lestêtes de réseau et lesdifférents points devente.

Elle permet aussid’évaluer lesperformancesrespectives desgrands types deréseau.

L’enquête a étéeffectuée en deuxvagues ; les résultatsportent sur lesannées 2005 et 2006.

Analyse

L’Insee se penche sur les réseaux En 2005, 120 000 points de vente sur un total de 430 000 sont regroupés enréseau, sous une enseigne commune ou autour d’une centrale d’achats.L’étude de l’Insee présentée ci-dessous donne une vision plus nette du contourdes réseaux où trois formes d’organisation prédominent : les succursales, lespoints de vente adhérents à un groupement et les franchisés.

rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page12

Page 13: Rezo n°60 mai-juin

chiffre

d’affaires des réseaux du commerce de

détail. Les contrats de franchise sont

également très présents : 16% des points

de vente en réseau sont franchisés et

réalisent 9% du chiffre d’affaires. Enfin,

28% des points de vente en réseau

entretiennent d’autres formes de lien avec

la tête de réseau : contrats de licence de

marque, de concession, de commission-

affiliation, de location-gérance ou

affiliation à une centrale d’achats ou à une

centrale de référencement. Ces réseaux ne

réalisent que 7% du chiffre d’affaires des

réseaux du commerce de détail.

À chaque secteur, son organisation. Lesréseaux succursalistes sont prépondérants

dans l’habillement (82% du chiffre

d’affaires des réseaux du commerce

d’habillement), dans la chaussure (81%),

et dans l’aménagement de l’habitat (66%).

Les deux tiers du chiffre d’affaires des

réseaux de grands magasins proviennent

de réseaux succursalistes et un tiers de

franchisés. La part de la franchise est

également importante dans le commerce

alimentaire, qu’il soit spécialisé ou non

spécialisé de petite taille (34 % dans les

deux cas du chiffre d’affaires des réseaux

correspondants). Les groupements sont

très présents parmi les grandes surfaces

alimentaires (38% du chiffre d’affaires des

réseaux de grandes surfaces alimentaires),

les commerces d’équipement de la

personne (35%), et les autres commerces

alimentaires non spécialisés (33%). Le

secteur du commerce de la culture, des

loisirs et du sport contient la plus forte

proportion de réseaux de concession (22%

du chiffre d’affaires des réseaux du

secteur). Enfin, les licences de marque se

retrouvent principalement dans le

commerce d’équipement

du foyer (11%). Les

groupements sont des

ré�seaux trè� s étendus : ils

rassemblent en moyenne

200 points de vente. Avec

310 points de vente en

moyenne, les ré� seaux sous

licence de marque sont

ceux pour lesquels le

nombre moyen de points de vente est le

plus é� levé� . A� l’inverse, la taille des ré� seaux

est plus petite quand le lien est plus é� troit

(davantage de droits et de devoirs

respectifs de la tête de réseau et des points

de vente). Ainsi, les ré� seaux succursalistes

possèdent en moyenne 59 points de vente,

les ré� seaux majoritairement succursalistes,

91, et les ré� seaux de franchises, 111.

Analyse

Contact Insee

Xavier Reif,Gwennael Solard,division Commerce,Insee

www.insee.fr

Vous avez lapossibilité de vousabonner auxparutions Inseepremière.

L’Insee envisaged'organiser unséminaire sur lesréseaux d'enseignesfin 2010. Plusd’information àvenir dans lescolonnes de rézo !

rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page13

Page 14: Rezo n°60 mai-juin

Pourquoi une campagne de communi-cation grand public ?Parce que susciter l’envie d’entreprendre

implique d’aller à la rencontre du grand

public – vivier de créateurs d’entreprise

potentiels - sur leur lieu de vie. En créant

des occasions d’échanges entre des

franchisés et ceux qui « aimeraient

monter leur boîte », l’idée est de créer le

déclic : « Mon voisin l’a fait, pourquoi pas

moi ? » Il s’agit de mettre en avant la

valeur d’exemplarité.

Quel est le principe de l’opération ?Trois axes sont retenus : des portes

ouvertes dans les points de vente

franchisés. En réponse aux questions de

leurs clients et du public en général, ceux-

ci témoigneront de leur expérience et des

raisons de leur choix. Des forums dans les

Chambres de commerce pour plus d’in-

formation sur la création d’entreprise en

franchise. Les CCI de Lyon, Caen,

Bordeaux et Metz ont déjà confirmé

leur participation. Des interviews et émis-

sions dans les médias sur la création d’en-

treprise en franchise et les franchisés.

Quel est l’objectif de la Semaine ?Valoriser les franchisés comme étant des

entrepreneurs investis dans la vie locale,

créateurs de valeur et d’emplois, auprès

du grand public, des élus locaux, des

acteurs du commerce... Donner envie à

d’autres d’entreprendre en franchise. Faire

un travail de pédagogie sur

les atouts de la franchise.

Qui soutient l’opération?De nombreux partenaires se

sont engagés et, qui plus

est, avec beaucoup

d’enthousiasme : la Banque Populaire, la

Caisse d’Epargne, le Crédit Agricole, LCL,

Fiducial, aux côtés de partenaires

institutionnels comme l’APCE, la CCI EEF,

le CNCC…

Que demande-t-on au franchisé?Le franchisé n’a pas d’engagement parti-

culier, si ce n’est mettre en place les

éléments de communication (affiches,

flyers) qui lui seront remis pour la semaine

du 18 au 24 octobre. Son rôle sera de

témoigner de son expérience personnelle

et de son choix professionnel aux clients

qui lui poseront des questions.

Et les réseaux, tous partants ?L’opération, réservée aux adhérents de la

FFF, compte déjà sur la participation de

nombreux réseaux, de secteurs d’activité

tels que les services à la personne,

l’immobilier, la restauration rapide et à

thème, la beauté, l’alimentaire,

l’équipement de la maison, les services

auto...

Elle est destinée à l’ensemble des 141

réseaux, bien entendu. Tous sont invités à

remettre leur bulletin d’engagement car

une enseigne ne peut priver ses

franchisés d’une si belle opportunité de

communiquer et d’être reconnus comme

des entrepreneurs économiques locaux !

Qui mieux queles franchisés pourparler de leur expé-rience ?

Pour donner envied’entreprendre enfranchise, les franchi-sés témoignent de leurexpérience et répondent aux ques-tions de ceux qui s’interrogent sur lacréation d’entreprise.

Réseaux adhérents dela FFF, Ne privez pas vosfranchisés de cetteopportunité decommuniquer sur leurchoix et de valoriser leur parcoursindividuel !

Ne vous privez pasd’une occasion de faireparler de votreenseigne et de vosfranchisés dans lesmédias !

Pour participer à l’opération, contactezà la FFF :Magali de Bienassis01 53 75 30 [email protected]

Evénement FFF

La franchise, une possibilité pour créer son entreprise à laquelle on nepense pas assez ? Des atouts incontestables trop peu connus etreconnus ? Il est temps qu’elle se rende visible sur le terrain. La réponseest ambitieuse et s’appelle « Semaine des entrepreneurs franchisés ».Elle se tient du 18 au 24 octobre 2010. A ne laisser passer sous aucunprétexte !

Une semaine pour les franchisés

rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page14

Page 15: Rezo n°60 mai-juin

Agenda salons

Top Franchiseméditerrannée

Organisé par ReedExpositions sous lahoulette de la Chambrede Commerce et d'In-dustrie MarseilleProvence (CCIMP) et LaFédération française dela franchise

15 et 16 novembre 2010au Palais de la Bourse

www.topfranchise-med.fr

Salons internationaux :les adhérents de la FFF

peuvent bénéficier d’un

tarif préférentiel pour bon

nombre des salons inter-

nationaux suivants. N’hé-

sitez pas à le demander

aux organisateurs.

International Franchise

Conference and Expo •

Philippine • 14 au 18

juillet 2010

www.pfa.org.ph

Salon le plus important

du Sud-Est asiatique, il

inclut 2 jours de confé-

rences internationales,

des sessions de formation

et 3 jours d’exposition.

Le salon a accueilli en

2009 plus de 250 expo-

sants nationaux et inter-

nationaux et près de 25

000 visiteurs, en crois-

sance de 30%.

Chiffres clés sur la fran-

chise aux Philippines :

• 50 marques dans les

années 1980, plus de

1000 actuellement, avec

une forte croissance à

partir des années 1990

• L’alimentaire repré-

sente 41% du poids de la

franchise, les services

32% et le commerce

27%

• Le CA de la franchise

représente 5% du PNB

national

• 68% de marques natio-

nales

Franchise International-

Malaysia FIME 2010 •

Kuala Lumpur, Malay-

sia • 30 juillet au 1er

août 2010

www.mfa.org.my

[email protected]

Chiffres clés sur la fran-

chise en Malaysie :

• 360 enseignes de fran-

chise dont plus de 65%

d’origine nationale

• Les secteurs les plus

représentés sont l’alimen-

taire et la boisson, la

mode, les services, la

formation et la

beauté/santé

• les enseignes s’expor-

tent essentiellement en

Asie

Shanghai International

Franchise Exhibition •

Shanghai, Chine • 10

au 12 septembre 2010

[email protected]

[email protected]

En France :

Journée du commercede proximité •opération nationale • 9octobre 2010Une journée pour

célébrer le commerce de

proximité et remettre le

commerçant au coeur du

dynamisme économique

de sa ville. Les partenaires

de l’événement, parmi

lesquels la FFF, le Cefac,

le Club des Managers de

centre-ville, la

Confédération des

Commerçants de France,

la Fédération nationale de

l’Habillement, le Conseil

du Commerce de France,

la Fédération nationale

des centres-villes, les

Chambres de métiers et

de l’artisanat... se

mobilisent pour

rassembler cette année

200 villes partout en

France.

www.lajourneedu

commercedeproximite.fr

Siec 10 Retail et immo-

bilier commercial •

Carrousel du Louvre,

Paris • 16 et 17 juin

2010

Organisé par le Conseil

national des centres

commerciaux, le Siec

offre aux professionnels

du secteur, enseignes,

pouvoirs publics, centres

commerciaux... deux jours

d’échanges, de

rencontres et de confé-

rences. 80 exposants et

plus de 2500 participants

sont attendus.

rezo 60 juin 2010 V7_rezo 23 • mai 2006 18/05/10 15:51 Page15

Page 16: Rezo n°60 mai-juin

Agenda FFF

Juin : commission juridique

le 17 juin

Juillet : réunion régionale

Grand Ouest chez Cavavin

le 6 juillet (attention

changement de date)

Septembre : atelier sur la

master franchise (date à

confirmer : le 16 ou le 28),

comité de dialogue

franchiseurs-franchisés le

20 septembre, réunion

plénière du Collège des

experts le 28 septembre,

comité stratégique FFF le

29 septembre

Il est temps de

s’inscrire ! : le colloque

des directeurs et

animateurs de réseaux

du 22 juin 2010

approche... Nous

attendons vos bulletins

d’inscription. N’hésitez pas

à nous contacter pour

recevoir le programme :

[email protected].

Dernière minute :

Le nouveau règlement

d’exemption sur les

restrictions verticales, qui

viendra remplacer le

règlement n° 2790/99 du

22 décembre 1999 à

compter du 1er juin 2010

jusqu’au 31 mai 2022, a

été adopté le 20 avril 2010.

Vous trouverez, sur le site

internet de la Commission

européenne, la version

française du règlement et

la version anglaise des

lignes directrices (non

encore disponible en

français) :

http://ec.europa.eu/competi

tion/antitrust/legislation/vert

ical.htm

A vos agendas :

Le lundi 28 juin 2010, est

organisée par la FFF une

conférence juridique

spécialement dédiée à

l’entrée en vigueur de ce

nouveau règlement.

Elles est ouverte aux

adhérents et aux non-

adhérents et vous

permettra d’approfondir

votre compréhension de

ces nouveaux textes

européens et de leur

implication sur la

franchise.

A retenir dès

maintenant :

Les 12èmes Entretiens de

la Franchise, le 3

novembre 2010 au

ministère à Bercy

La conférence juridique

du 24 novembre 2010

La rémise des résultats

de la 7ème enquête

annuelle sur la franchise

réalisée par le CSA, en

partenariat avec La Banque

Populaire et la FFF, le 2

décembre matin

Et encore...

rezo est une publication de la Fédération française de la franchise

9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 0153752225

[email protected] • www.franchise-fff.com •

Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr

Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •

Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, Agnès Pain. Pages intérieures, FFF

Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 1er trimestre 2010

Presque unœuf de Pâques

Un petit Maxime estarrivé la veille descloches, au plusgrand bonheur de sagrande soeurMargaux... et de sesparents, Charlotte etAlexandre Germain.

Félicitations au papa dont nousapprécions le sourirechaque jour, en dépitdes nuits hachées quifont son quotidien...

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