pour une demarche active en maÎtrise de la langue au cycle 2
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POUR UNE DEMARCHE ACTIVE EN MAÎTRISE DE LA LANGUE au Cycle 2. Claire BEY Conseillère pédagogique. Programme de la matinée :. Introduction La spécificité de l’enseignement de l’orthographe au cycle 2 Les rituels - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
POUR UNE DEMARCHE ACTIVE EN MAÎTRISE DE LA LANGUEau Cycle 2
Claire BEYConseillère pédagogique
Programme de la matinée : Introduction
La spécificité de l’enseignement de l’orthographe au cycle 2
Les rituels
Les séances spécifiques : la démarche de résolution de problème en Etude de la Langue
Conclusion
Introduction
www.eduscol.education.fr
« Renforcer l'enseignement de l'orthographe permet d'améliorer les compétences des élèves en écriture, en lecture, en vocabulaire et en grammaire. Il est déterminant dans la maîtrise de la langue française et conditionne significa-tivement la compréhension des écrits et l'identification des mots. »
La spécificité de l’enseignement de l’orthographe au cycle 2 :
La place de l’orthographe dans les programmes :
écrire en respectant les correspondances entre lettres et sons et les règles relatives à la valeur des lettres
copier sans faute un texte court écrire sans erreur des mots mémorisés orthographier correctement des formes
conjuguées respecter l'accord entre le sujet et le verbe,
ainsi que les accords en genre et en nombre dans le groupe nominal
utiliser à bon escient le point et la majuscule.
Devinettes :Bleue le jourNoire la nuitJe suis…
La mer ou le ciel ?
Orthographe et écriture : pratique des accords(PELLAT JC, TESTE G,CRDP d’Alsace 2001)
Je suis rougeJe suis belleTu peux me cueillir Je suis…
La fraise ou le coquelicot ?
Les obstacles à dépasser Le déterminant sert de signal. Ex: de bons gâteaux quelques jours
La proximité: les élèves privilégient souvent le ou les mots les plus proches du signal; le mot qui suit les ou des prend un s.
Ex: les grosses et grasses grenouilles vertes.
Le comptage, l’adjectif est traité comme un nom, il n’est pas considéré comme receveur.
Ex: des vrais lutins « Il n’y a pas plusieurs vrai »
Danielle COGIS Catherine BRISSAUD
Le travail d'orthographe ne se résume pas à l'éviction des erreurs et au rappel des règles.
Les notions simples n'ont rien de simple pour les élèves.
De fausses réussites masquent le recours à des procédures parfois erronées.
L'acquisition est lente, mais la progression est certaine.
L’étude la langue au cycle 2 : de l’implicite vers l’explicite
Explicite : règles de fonctionnement, terminologie précise, exemples.
Implicite : constitution de corpus, observation, manipulation.
L’étude la langue dans l’emploi du temps :
Les rituels : séances courtes, régulières, quotidiennes.
Les séances spécifiques : séances plus longues, organisées en séquences.
La mémorisation de mots:La sélection : des mots fréquents et
utiles.
La manipulation : classer les mots.
Les stratégies : observer la prononciation, le découpage en syllabes, en phonèmes, en morphèmes, faire des liens avec la graphie. Puis effacer le mot, visualiser dans sa tête sa structure, le copier, puis l’écrire sans modèle.
Les rituels
La phrase cadeau :
La phrase du jour :Pratique quotidienne
Situation de production
Réflexion méta langagière
Collecte de faits de langue
Acquisition d’automatismes
Collecte de faits de langue
Phrase cadeau / phrase du jour :Une étude de la langue essentiellement
implicite.
Une tâche complexe
Une tâche qui sollicite toutes les catégories de la mémoire : la mémoire procédurale, la mémoire sémantique, la mémoire épisodique et la mémoire de travail.
Pour différencier :La boîte aux lettres de Mireille BrigaudiotLes contrats d’orthographe de Béatrice
PothierJe fais attention…
J’ai réussi : Commentaire de l’enseignant
… au pluriel en –s des noms
4 avril10 avril17 avril Bravo !
… à la majuscule en début de phrase
La démarche de résolution de problème en maîtrise de la langue :
Collecte Manipulation
Problématisation Résolution d’un problème Formalisation / codification Entraînement systématique Evaluation Réinvestissement – réactivation -transfert
Les étapes de la démarche :Implicit
e
Explicite
La collecte :Le contenu du corpus :
Mots Couples de mots Groupes de mots Phrases Textes (littéraires ou non) Poésies, comptines
La constitution du corpus :
Collectes au fil des jours d’un même fait de langue
Collecte sur une séance d’un même fait de langue
Production par l’enseignant Production par l’élève (production d’écrits,
dictée…)Sélection par l’enseignant dans la
littérature Sélection dans des manuels et des
documentaires
Les manipulations :
Exemples d’actions sur le corpus : Apparier Comparer Trier Ordonner Ranger Classer
Dégager des attributs Déplacer Supprimer / ajouter Remplacer Transformer Transposer
La justification :Pour rendre les élèves
intellectuellement actifs.
Pour mettre au jour leurs conceptions orthographiques.
Pour leur permettre d’accéder au métalangage : « J’ai mis un –s parce que… »
Confrontation / mise en commun :
Le rôle du maître est crucial dans :
le repérage des erreurs à écarter ou à traiter
la gestion des interactions la posture d’effacement volontaire.
L’enseignant organise un vrai débat :
distribue la paroleécoutereprend en écho, reformule fidèlement Incite à expliquer mais ne valide pasamène les élèves à élaborer un
nouveau raisonnement, à modifier leur choix initial
recentre
L’enseignant organise le savoir en construction du savoir au tableau :
Gère son espaceUtilise des codages, des couleurs Illustre la manipulation en grand
formatDonne à voir le cheminement,
l’argumentationGère le temps
Conception de la trace en amont : L’enseignant conçoit cette trace au moment de la préparation:
Il choisit la forme
Il en définit l’architecture
Il prépare une formulation
Il privilégie un titre interrogatif
Les différentes fonctions de la trace :
La synthèse des connaissances
La méthodologie
L’outil de référence
Le point de départ d’un connaissance en construction.
Guidage lors de l’élaboration de la trace : La classe élabore la trace à la fin de la mise en commun :
La classe prélève les mots clés
L’enseignant gère les interactions
L’enseignant écrit les propositions retenues en anticipant sur l’organisation spatiale.
La trace écrite individuelle : Les élèves insèrent la trace dans leur cahier outil :Ils la recopientOu ils complètent une trace lacunaire
avec des mots clefs, des exemples, des fléchages, des couleurs…
Si elle est photocopiée, les élèves se l’approprient lors d’une relecture durant laquelle ils mettent en valeur les mots clefs.
Elle s’élabore dans le temps :
Elle se construit au fil de la séance et sur plusieurs séances de la séquence.
Elle est le reflet du travail de cycle : elle tient compte des formulations antérieures et reste ouverte à des enrichissements ultérieurs. Pourtant elle est synthétique c'est-à-dire courte et aérée.
Exemples de traces écrites collectives
La collecte La structuration
Le cahier individuel :
Partie 1 : les textes Les paragraphes. Le récit.
• La superstructure.• Les personnages et leurs substituts.• Les lieux, les moments.• Relier les événements.• Faire parler les personnages.
La recette.• Des silhouettes différentes.• Des ingrédients, des ustensiles, des mots pour dire ce qu’il faut faire.
La poésie.• Des silhouettes différentes.
L’affiche.• Des silhouettes différentes.• La taille, la forme des lettres.
La Bande Dessinée.• Du texte et des illustrations.
Les situations de communication.• Les types d’écrits ? / Pourquoi a-t-on écrit ?• Qui a écrit ? / Pour qui a-t-on écrit ?
Partie 2 : les phrases La notion de phrase. Les types de phrases. Les formes de phrases. La relation sujet / verbe.
• Le singulier / le pluriel.• Le masculin / le féminin.
La relation nom / déterminant / adjectif.• Le singulier / le pluriel.• Le masculin / le féminin.
La ponctuation. Les structures de phrases.
Partie 3 : les mots Les outils graphie-phonie :
je vois, j’entends (ou je n’entends pas).• C ou ç• Ch• G• S• T• E muet• H• Muet• Consonnes doubles.• Consonnes muettes.
Les mots invariables.
Les groupes du nom.• Le singulier / le pluriel.• Le masculin / le féminin.• Les adjectifs qualificatifs.
Les verbes.• Les indicateurs de temps.• Les pronoms personnels.• La marque de pluriel.• Les verbes du premier
groupe au présent. Les différents sens des
mots.• Un mot avec plusieurs sens.• Plusieurs mots qui ont le
même sens (les synonymes).
Les familles de mots. Les autres outils graphie-
phonie.
Mise en perspective : Etape Bilan : métacognition indispensableSur la connaissance acquise :
Qu’a-t-on appris ? Comment peut-on le dire ? Comment a-t-on fait pour obtenir ce résultat ?
Quels obstacles a-t-on rencontrés ?
Sur les futures utilisations et les réinvestissements : A quoi peut servir ce qu’on a appris ? Que devra-t-on faire la prochaine fois ? A quoi devra-t-on faire attention ?
Mémorisation de la trace : La trace n’est pas uniquement une somme
de « connaissances » mais elle reprend aussi le cheminement de la pensée qui va aider les élèves à la mémoriser. Elle explicite donc des procédures : « capacités » et parfois « attitudes ».
L’enseignant soutient méthodologiquement le travail personnel de l’élève.
L’entraînement systématique :
Exercices de difficulté progressive.
Activités ritualisées pour systématiser.
Outils d’aide identifiés.
Critères de réussite explicites.
Trois types d’évaluation en orthographe :
L’épreuve spécifique à la notion étudiée (tâche de degré 1 – agent / tâche de degré 2 - acteur)
La même dictée, reprise à trois moments différents de l’année (tâche de degré 2 – acteur).
La situation de production d’écrits (tâche de degré 3 – auteur)
L’évaluation positive :« Aucune autre discipline ne place la faute en son centre, même pas les mathématiques (…). Une évaluation non décourageante part du principe que les élèves ne peuvent pas obtenir instantanément les mêmes résultats qu’un expert en orthographe mais qu’ils s’approchent progressivement de la norme orthographique. […] Seul celui qui n’écrit pas ne fait pas de faute d’orthographe. »
Catherine Brissaud et Danièle Cogis
Références :
http://schola.unblog.fr
Merci de votre attention,et bonne journée.