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PAUL TANNERY

PUBLISPAR

J.-L.

ECEIBERaIV

SCIENCES EXACTES CHEZ LES BYZANTINS1884-1919

TOULOUSE EDOUARD PRIVATUBBAIRE-DITEUB

PARISGAUTHIER-VILLARSLIBBAIRE-IDITEUR

l4,

RUE DES ARTS

55, QU DES GRANDS -AUGUSTINS

1920

CARNEGIE INSTITOTE

MMOIRESCONTENUS DANS LE TOMEIV

N"

I. ~~-

1884

(p. -19).et

Manuel MoschopouosN3.

Nicolas Rhabdas.

1885

(p. 20-26).les chiffres

Le Scholie da moine Nophytos surN"3.

Hindous.

1886

(p. 37-60).

LeN"II.

trait de

Manuel Moschopouos sur

les

carrs magiques.

1886

(p. 61-198).les

Notice sur

deux

lettres

arithmtiques de Nicolas

Rhabdas

(texte grec et traduction).Introduction (61 -85).

Texte grec.

Traduction (86-187).la

Exposition abrge

Byzance de Consitaniin^

Rhabdas, surExposition des

de la science da calcul, improvise par Nicolas Artavasde de Smyrne^ le demande de M" George le Khatzyce (86).et trs claire

lettres (88).les doigts (90).

Expos de

la

numration sur

De V addition (96). De la soustraction ou relranchement

(96).

^l

MMOIRES CONTENUS DANS LB TOME

IV.

De la multiplication (98). De la division (98), De la racine carre (100). Sur la progression et l'ordre des nombres (102;. Limites des nombres monadiqaes (106). Limites des nombres dcadiqaes (108). Limites des nombres hcalontadiqaes (loB), Limites des nombres chiliontadiques (108).Note de Tannery

(m).Smyrne1

Lettre de Nicolas Ariavasde de

(le

Rhabdm) h Th^ndorrnon raiijnnes /laB).

Tsavoukhe de Clazomne

(

n 8-

87)

De

l'invention de la racine carre des carrsla vie civile (t^o).

Mthode des calculs deIndex spcial (iSS'igS).

N*

5.

^

1886

(p. i99-2o5).les

Les chiffres arabes dans N6.

manascriLs grecs

.

1887

(p. 207-322).le

Thodore Prodrome surgrec indit et notice).

Grand

et le Petit (

inHn>Si (U^\\f

N"

7-

-

1887

(p. 223-239). les

Les noms des mois attiques chez

Byzantins.h'

Mthode pour calculer sar quel degr du zodiaque se (nvivr.

mleil

1

i.i-i

,

N^

8.

~

1888

(p. 241-260).le

Notes critiques sur

trait de l'astrolabe de Philjriri.

Trait de Philopon (348). Scholie de Macarios (aS).

Trait du PseudO'Mgyplius (256).

N'

9.-

1892

(p. 261-268).

Psellus sur la grande anne.

N"

10. -.

1892

(p. 269.374).

Psellus sur les nombres.N'

u.

-

1892

(p. 275-282).

Psellus sur Diophante.

MKMOmES CONTENUSN*la.

OA.NS

LE TOME

V.

tll

-

1894

(p. 283-287).les

Le calcul dea parties proportionnelles chezNi3.

Byzantins.

"- 1906 (p. 289-393).

Les phnirides chezrs'"

les

Byzantins (uvre posthume).(p. 295-411).

i4.

Le Rabolion (uvre poslluime)Avant-Propos, 297.I.

La

fjomancie chez les arabes,

par

il.

nirodiictlon de

Paid Tannery.

mancie en Occident.-"

le B"""

C. de

Vaux

(a 99).

U iniroduction// ars

de la go-

.

Pour

l'histoireIII.

U.

Hugo

Sanccelliensis..

la

geomantia novales

V.

da mot gomancie. geomanii et

La

technique de la go-

uancie (3 18).

UI.

La gomancie chezParis. 22.(354).

IV.les

Byzantins. - I-HL

Le manuscrit grec(grec)

Fragments du manuscritLatins.

2^19

IN'.

La gomancie chez'

1.

Le manuscrit (de

latin 73SU.

U. Le Liber geomantie novele

Hugo

Sanccelliensis)

d'aprhN'i.j.

manuscrit de

la

Laurentienne (373).

~

Articles de la grande encyclopdie (p. 4i3-42i).chiffres

([).

Histoire.4:i2-V^i).li^!).

Additions

Sur

le

projet d'an Coi'piis des humanistes byzantins (p.//'

Discours prononc an banqaet de clture da

Congrs interna-

tional de f^hilosophie Genve, 8 septembre i90^i (p. /pg).

Note

(p. /i3uj.

IndexEn^ata

([).

/|3:)-.'i,V>j.

(p. /i/ujq.>.'\!\'i).

Corrections

.

PLANCHES.

Manuscrit grec 1928 deF^

la

BibL Nat de

Paris.

i5. Chiffres indiens.

H.

Manuscril arabe 2697 deF**

la

BibL Nat. de Paris.el-

16.

Talisman de Tomtom

hindi

pour

la dcouverte

de l'eau.

m

et IV.

--.

Manuscrit arabe 63i deF* 65r".

la

BibL Nat. de

Paris.

Talisman pour

la dcouverte des trsors enfouis.les

F" 6A V".

Talisman contre

maladies qui peuvent atteindre

les diffrentes

parties du corps de l'homme.

V

et

VL

-^ Manuscrit grec ^434 de la BibL Nat. de Paris. F" 189r" (ti V".

Figures astrologiques.Signes des plantes,etc.

VII et VIIL

ManuscritI''^

latin

7354 de

la

Laurentienne.

XXV. Les figures gomantlques.

Fac-siinil('

du dvelopiximcnt des figures gomantiques du

Lauronlianns, par Tannery.1\. "

iManuscrit franais 14778 de{Dictionnaire, de

la

BibL Nat. de

Paris.

gomancie de illS, prtendument traduitr i

de r hbreu)

f"

Dans

le pelit

cartouche

(jni

prckleet

la liste q\qs

Mmoires place entrois aspects

ttela

dit (:liar|upcarri(''r('

volimu*, les deux:

r])(''es

un sabre rai)pcllent

de

dr PanI Tannmhv

Sergent l'Ecole Polytechnique, Ingnieur des

Manufactun^s df F Fiat,

L'-(ioi()nel d'artillerie.

Sur

luieet

banderole,

sa

devise

u

en

temps et lieu

rsume sa

vie

d'homme

de sa van L

1884.

MANUEL MOSCilOPOULOS ET NICOLAS RHABDAS

Dans

ses VennisclUe Unlersuchangen zur Geschichte der matlteWisscisctu(Jen\iriaiiisrjil

malisclien

M.

SiegmuiKl(le

Gunther

a

publi

crapros un

do

la

biblk)lhqae

Municli (p. igB-aoS),

le lexle grcu; (Fini

\h)1\1il

li'aiie

de Manuel Moscliopoulos sur lesellbrce d'en

carrs inayicuuis, ci

s'esL

delerminer Tpoque.

(lonmuMU^,

traite est

adress un Nicolas Artavasde Hliabdas| |,eL(|uin/inie sicle(U)nti(snt

qu'unnales

niauiscrit

du

de

la

Bibliothque natiolaite pai"

(Tonds yrec n"pers()inia^-(s,

'>yi>,8)

une rdition,

ce der-

nhvcrifsJ-n

du

(intiul

aUcal

siiivanl les Iluidous

de Maxime

Planude, tandis

(pril (existe

de ce ninie ouvrage d'autres manus(|uinziine sicle, e.venipts des

du

(|uat()rziin(Mt

du

chancru

j;enients introduits par Hhaixias, iotre savant collaborateur a

|)ouvoi'

considrer connut^|)lus

|)i-ol)able

que Moscliopoulos a apparsavie,

tenu,(p.

|)ou' la

grande partie de

au quinzime

sicle

i>.()7).

i/tude que

j'ai

faite

dula

manusc'it prcit n"vie

^/|^8

m'a permisreporter un

de

|)'ciser

une date de

de Rhabdas

et

de

la

sicle plus tt.

I.

I.eipzig, TeubiKM-, 187G-

V.I

Li Gnmde Encyclopdie,l'ALL

t.

XXVII,

p. 560.]

TANNERl

MM. SCIENT.

IV.

2

MEMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAl

L

T\NM:H\.

Ce manuscrit renferme enmtiqueintitul:

effet (fol 225-t>.4r)|

un

fratr arilln

Tw

uTTsplcocv sx6u[/.o)(; o:).ou[JiV(p,

tw zloc^opvs? Ty^Wff/,

Hs^iV^^^ro,

o

A

son trs cher ami de cur, Thodore Tzaviuikhule

i\v

Cla

zomne, Nicolas Artavasde de SmyrneByzantide.

Hliabcias vvv'

vvv'i

de

Or

ce trait contient (foh a3i)

un

calcul

de

la

\mi\\ie

imur

la

prsente anne^ l'an 6800, 17et la

dule

cycle solaire, 9

du

cycle lunaire,

pque

est

donne pour

8 avril.fauiivt, et l'oinis

La date de

l're

byzantine est certainement

sion des lettres numrales indiquant les dizaines et les unh's se

souponne

la seule

inspection

du manuscrit; mais

tcaih^

les

autres donnes concordentpossible, l'an

pour dsigner, sans^^'''^'^'**

(uiciine

a//i///f//i/f'

i34i aprs J.-C, ou 68/19

byzantine.

Le manuscrit n' 2428 contient d'ailleurspoules avectrait (fol.

le tiaite (^elui

de Mu-^cleiMuniel,

un

texte

en meilleur tat que

de*

Cedu

i8i~i85)

commence un

recueil d'ouvraf^vs luattH'*

matiques, essentiellement distinct des parties pree( lentes

manuscrit

:

Le((

titre

peut se traduire ainsi

:

Du trs

savant et bien heureux matre iManiiel Moselu

jp,8j>.),

ce fut le prdcesseur

imm-

diat (TAndi-onic \c Vieeux.

l^]n

tcMiant

compte des recherches desensiblement plusarith-

Titze et

(l(^.

la

donncM^(l(\s

(l(^.

Montlaucon, on peut donc penser queniagicpic^s tait

Tautcur dui^c.

trait

cai-rs

(\ue Nicolas Hhalxlas et qu'il a

compos son opuscule

niticpH^sicles

dans

sa vieilk^ssci, vers le

premier quart du quatorzime

TAM^'ERY. MMOIRES SCIENTIFIQUES DE FAtIL

II

Dans

le

manuscrit n^

2/128,

Fopuscule de Moschojioulc^H v^i

suivi (fol.

n\et 186-193) de la '/]909opix zxt^ 'hhv de l^lanudcNde Rhabdas.

les additions

Le

calcul suivant les

Hindous, dit

le

grand

:

mm minmlhmetle*

par

le trs

philosophe parmi les philosophes

et trs vinr*rahlillhiiliclas

parmi

les

moines matre' Maxime

le

Planude

Nicolas.

La notice donne sur ce manuscrit pardition

(lerharcit,

dmis sonl'ta

du

trait

de Planude {Das Rechenbuch des Maxim usxii),

mdes, Halle, Schmidt, i865, p.((

est passaliknneiii iinnacii,iiaiiife

C'est,

dit-il,

une revision de l'ouvrage de Planut!**;

chose a t laisse de ct, d'autres ont tautre crit de Nicolas Rhabdas.

(rn|)riiiti*^

M.

-

3. t^v) tcl^fxtceo

(l

sur grattage d'un

5.

J'ai

ajout toO

E...

-

FXF^ BM, eorr. G. -- 8. -,r^.a. M. cm. M --- .a: ^c6.u..liTJO.V)r^p.ttu

^-

^pou;...)

v])

si

6.

S'

9.

8

pvSs;

xal -^.co

om. M.14. StSco^i

^

M.

-

v)

Se

M.

M.

B.

10. ..ovo^oor

G

i.. ^oAXa.rXa.to.

:

abr.

mal rsolue.

cm. B.

LES CARRS MAGIQUES.

37

cherch et trouv une mthode pour obtenir facilement la quotit de la somme des nombres partir de Funit jusqu'tel

voudra voici cette mthode Nous prenons le nombre jusqu'o va

que

l'on

;

:

l'addition, et

nous

le

multiplions par lui-mme; puis nous partageons en deux parties gales la quotit

provenant de cette multiplication l'une;

des parties nous ajoutonspli parla

la

moiti du

nombre

qui a t multila

lui-mme;dela

il

arrive ncessairement

que

quotit de

somme

moiti de la quotit provenant de la multipli-

cation et de la moiti du

nombre qu'ondela

multiplie par lui-mme

est identique la quotit

somme

des nombres partir de

l'unit jusqu' celui qu'on a multipli

par lui-mme.

Ceci peut tre rendu plus clair sur des nombres dtermins,

comme suitPrenonscherchela

:

encore

9,

commeil

le

nombre jusqu'auquel onle

somme

des nombres partir de l'unit. Nous

multiplions par lui-mme;

devient 8 r que nous divisons en

deux parties gales;4o1/2;

il

revient chacune des deux parties

maintenant nous divisons aussi 9 en deux parties gales; il revient chacune des deux parties 4 1/2, que nousajoutons la

moiti de[\o

la

quotit provenant de la multipliIl

cation, c'est--dire la

1/2.

vient

comme somme

45.

Or

quotit de la

somme de

tous les nombres partir de l'unit

jusqu' 9 tait galement de 45, et cela arrive galement pourtous les autres nombres.

Ceci pos,

il

convient maintenant d'aborder

la disposition.

Nous commenons par le premier nombre qui en est susceptible ce premier nombre qui puisse tre dispos ainsi en carr est celui form de 3 (fig. 2), dont nous allons donc parler en premier lieu mais la mthode qui va tre expose pour ce nombre pourra s'appliquer tous ceux de mme espce {les;

;

38

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

mm-^i.mp%vt^^s^^^m'.

Kal ik

jxv T(5v

So xal -rptwv,

o\jz('

avayypa[Ap.V(ov

twv

totucov toG

^4^(0uoviSa

OUTW Suvajxvou TetpaywvtdS'/ivai, viyouv^ tou 6, oS-cto- Tt.9a|^ev rr.v

em

Toi uiuv. Xx6xvovte; b. -~ i^.i3.lire.

M.

-

-

M. om. M. vaYx(70-/J|..V M.3.

xaTcorpou

eeTav

av)

G

n'a

pu

lire,

1,4% G

-

-

14. Vvx'sco

18.

LES CARRS MAGIQUES.impairs).

39

Or on peutles

obtenir la disposition qui donne Fgalit3, soit

dans tous

sens soit par 2 et

par 3 et

5.

[Mthode pour

les

carrs de nombres impairs].3.

Voici d'abord le procd par 2 etl'unit

Nous mettons d'abord

dans

la

case au milieu des trois du bas et nous comptons

deux cases, l'une celle qui a cette unit, l'autre nous la cherchons en dessous de la premire en ligne directe, car il faut toujours aller de haut en bas; comme nous n'en trouvons pas,nous remontons tout en haut, toujours en ligne directe, comme en revenant en cercle (vaxux)vovT), et nous comptonscette

seconde case; puis nous plaons 2 dans

la case droite

de

celle-ci

en ligne directe,

et

nous comptons de nouveau

deux cases, Tune celle qui a 2, la seconde au-dessous, et nous cherchons une case droite en ligne directe pour y mettre 3;

ne la trouvant pas, nous nous reportons gauche en lignedirecte; car lorqu'une range de cases est termine,il

faut

toujours revenir son commencement. Nous plaons donc 3sur la case qui estla

dernire pour notre marche en sens

inverse, mais la premire dans la-dire celle

marche versle

la droite, c'est-

que nous devons suivre ds

principe en

comp-

tant les cases

comme

en cercle. tant

ainsi arrivs 3, qui

multipli par lui-mme donne le carr, c'est--dire qui est le ct de 9, nous ne comptons plus deux cases pour placer ensuite 4 droite; mais nous comptons trois, comme suit:

une, celle qui a

3,

deux, celle au-dessous, trois, nous cher-

chons en dessous, mais ne trouvant plus de cases, nous remontons tout en haut en ligne directe; nous y comptons la case comme troisime et nous y plaons 4 sans nous carter de la ligne directe puis repartant de l comme d'un nouveau com:

40

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.toStov yip xXtvcpiyjJi^voi, [xstpofxev

yi

5

wv

xpiv xal

TiBajAsv tov

i3^i:o5TOU7rlT(i>TpL':cj),

pLV^apxx}ivovT* elTaTiXiv [XTpoa[XV Soxal toto^[A5(;pi

xxl TteiapvEvraJSa, Bicc

em t^[jiev 'tcv

SfiitcjS-

tHou

Troiouf^EV*

cttoo SeSi.

8o

|JLTpo[jLV

kl

t(OV Xlcovcp'

iivTWV

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T5WV,E3>'

0T ^ovov

[jiTa7t[7rco[JLv aTco

7tUpa

Tpav Tu^EUpv. OuTO) xalt7)v xo^ou-

k%knm ikv Sia jXEVYivOUSltt

7Toioi5[JLv

wv

6p.0iS)v* [XTpou[i.V

yp xax TauTviv

Tfv Suo, ikiy^pi ttI oi^Eupa Ttov tottcov

to5 iipoxei.p.evou TSTpaTOV E^^i^*

SI

WV

TplCOV TtXlV, va pLTaTU(T(J[i.V Tcl

Xal TOUTO

ixt/itIou, vaxux)vOU[XV(Ov xal tcov tottwv, o-Tcep evTauGa- xal cXw;lvra xaTQC Trjv aurriv xoXoutavaru[ji.a[vi, tuXtiv ttI

Seo-co tti [AOvSo-

trn rkp oxlrTEl

itl Ttv

auTwv

aEi tiSetocl,

);).'* cp' Ixo-Ttj)

TSTpayvc^

[j.TaX-

TT^V flEOTlV

xal V

p.V TC^ 7rpa)T(|)

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-TTO

7Up!.TT)V yt.V[JLVO)V

TETpa-

y^v, TifiemL

ettI

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V Se Tcp SEUTp(|), ttIJJLo-Cj)

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pio*(|)TWV [JLOvSl vCOtpO)* xal ETcI TOU TpfcoU, ETcI T(p

TtDv"^ [AOVSt.auTirj

lliv

totwv vwTpu)' xal irlw

vt.6vT0)v tcov ptSjjiwv,

avEicn^ xal

m

T)^

TOTCwvTOTTCp

oi>[ji6aivt

Se auTriv aEl TiGEa-Bat.

etcI T(p [jLOvSt.

xaTCOTEpo) xax*

EuSeIOV

TOJ IxeO-aLiaTOU irvxWV tcov TOTUWV TO TCpOXEipiEVOa TOt.OUTOU*7i:p(TT.

TTpayc)vou

Se zcluzol Tcvra o-acpECTspov opav ettI ttJ

vaypafj.

{fig.3,4,5.)

i.

ufj

xM.

-

. ToTo)

5.

xx-m B.

-

M

aj.

(tv.

6. euTfo.) p

M.

-

B.

3. e^Ti

7. rbv

-

M.

M.

8. vicrei

-

4.

ilV)

sl

9. toutou

M. M.

LES CARRS MAGIQUES.

41

mencement, nous comptons par 2 et nous plaons le nombre suivant droite suivant la marche indique; nous continuons ainsi jusqu' ce que nous retombions sur le ct de 9, c'est-dire sur 6, double

de

3. Arrivs

ce nombre, nous

recommenonsla troi-

compter par

trois et placer le

nombre suivant surla ligne directe;

puis nous comptons par deux et mettons droite, et ainsi de suite jusqu^ la fin, en comptant encore toujours par deux, pour tous les nombres, sauf quand nous venons de passer d'un ct

sime case sans nous carter de

un autre ct [dhin multiple de la racine au multiple suivant)^ alors nous comptons par trois. Nous faisons de mme pour tous les nombres de mme espce, en comptant suivant la rgle nonce; par deux, jusqu'au cot {racine) du nombre des cases du carr propos; puis par trois, pour le nombre conscutif; et ainsi de suite jusqu'lafin,

en reprenant circulairement

les

cases

comme dansles

l'exemple;

en

somme,

nous

observerons

exactement

mmes

rgles sauf pour la position de l'unit; car celle-ci ne

doit pas tre toujours place sur la

mmePour

case, mais elle

change de position

chaque

carr.

le

premier carr

form d'un nombre impair, on le place au milieu des cases infrieures pour le second carr, au milieu de la range imm;

diatement suprieure; pour

le

troisime, au milieu

de

la

range immdiatement suprieure la prcdente; en rgle gnrale, chaque passage un nombre suprieur, elle monte

elle-mme d'une case, en sorte qu'elle se trouve toujours place sur la case situe immdiatement et directement audessous de celle qui est prcisment au milieu de toutes les on verra tout cela cases du carr propos de cette espce:

plus clairement sur les figures

(fig. 3,

4, 5).

k

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

pL9[X0U- elTa Tl.9a[XV 7^piyp%0|XV aUT^ TO TOTCOU^ TOG TSTpaycivOU

T-?iv

pvooc el

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toutou^ ?i* sva^TOV evovraTTiv piovSa, xal So xaTCOTepo)il

T^

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TOUTpkou xaT

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xa^' SslitSv T07Ov\ vacrrpcpopiev stuI tol pt.o":epoclSTepa iJLsfioSou* xalT;i.9a[jLv

eSelav,

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TTpayd)VOU

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toutou eiTa

Tt.9a[jLV IttI

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TrfjLTCTCi) tottcj), p.7|

Txapexx^tvovTe, tov[A)(^pt.*

Iselri piSjjLOv ttJ T:)^eupa' eTa T^liv [jLTpo5[Jiev Si tcov Tpio)v'tleyp,

ttI

ivaxuxXouvTE To totiou, oio-uep eulTj

t'^

irpoTepa p.96Sou

xal

TOTO p^XP^ TeXou TTOLoupLEv Iti auTTi'KpoTpx, 7t),T,v OTL exel pivt]

p,9oSo*

eka

TtGeafxev

o-vijxea

m

piev

Tou Tcpa)TOD

toioutou TeTpaywvou,

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ev Tal 5ta[xTpoi

TDircov

pvov, Gtco (%. 9)-

em

S^

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lys^'? TSTpoycivcov (fig.[i.Tpo5[Av iio

10, 11),7rpd;)Tou

xpTOvjAsv evTaIS!.a[jLTpo!.' Ta xal outw-

tou

tottou sttI toc Tv vwdcTa) totwv Tecro-apa e(felr[

Sei^, sva^ tov

TT:p(I)Tov'^,

xal Tpel Tpour

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Te-cpTC^)

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Se^t.^

Toi^ Efei^i aTO xaT'^ eSelav,

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2. etdi) slaiv pt6fi.ot 6. ty)v

M.

om. B.

7. o

3. o om. M. om. B. 8.

4. ytvrjTat

M.B.

7capap)(;6fjL6a

9.

&|i.t>

om. M.

LES CARRS MAGIQUES.les;

47

nombres correspondants l o il n'y a pas de points, nous passons les cases et les nombres correspondants; nous conti-

nuons ainsi jusqu' la dernire case de tout le carr; puis nous recommenons compter les nombres conscutifs partir der unit et les cases partir de la premire du rang infrieur dedroite gauche,et l

o

les cases sont vides,;

nous mettons

celles qui contiennent dj des les nombres correspondants nombres, nous les passons avec les nombres correspondants,et

nous continuons ainsi en remontant jusqu'

la

premire case

du haut d' o nous sommes partis en descendant. Pour rendre ceci plus clair, traitons un des carrs de l'espcesoit le

;

premier, c'est--dire celui qui a 4 pour ct; nous le traons et nous mettons des points sur les cases des diago-

nales

comme

ci-contre

(fig. 9, 12)

:

nous commenons ensuitenous mettons

par

la

premire case du haut

et par l'unit, et

tout d'abord l'unit sur cette premire case, puisqu'elle porte

un point; nous passons la seconde case o il n'y a pas de point, et en mme temps le nombre 2 qui lui correspond nous pas;

sons

de

mme

la

troisime case

et le

nombre

3

;

sur la

quatrime case qui porte un point, nous mettons 4; nous passons la cinquime case et le nombre 5 sur la sixime;

case,

nous mettons 68, la

et sur la septime 7.et 9; sur lala

Nous passonset 12

la

huitime et10 et sur la

neuvime1 1;

dixime nous mettons

onzime

nous passons

douzime

;

sur la

treizime nous mettons i3; nous passons la quatorzime et i4,la

quinzime et i5; sur

la seizime

nous mettons

16.

Nous

recommenons maintenant par l'unit et par la premire case du carr au rang du bas en allant vers la gauche nous passons cette premire case qui contient un nombre, et en mme temps;

nous passons l'unit qui

lui

correspond sur;

la

deuxime case

o

il

n'y a pas de nombre, nous mettons 2; sur la troisime 3;

48

PAUL TANNERY. MMOIRES SCIENTIFIQUES DE

y^

l

7

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SiaypipipTO dacploTTaTa^ op^v Trpecnri^xal-;!

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[AV [^ta [asBoSo,

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Iyei tovSe tov TpoTOV vaypcpa)' To; tocou tou TcpwTovTTpaYa)vt.cr8Tivat.,

oma ouvapivouivlr^pw

Yiyouv^ tou 7T:).upv(fig.

;)(;ovto^

toc

o- xal"^^

auToTwv^' piOpiwv, outw-

13)' elTa XP^l^^^ '^o^^Vo) p;)(^TUTCtj)p.Tct

TTpay()V(i>

kl Tal

l^seiri OfOEiSri

TETpywva,

xal slxovr Txvxa

yp Ta E^^Zvizk(LCTTOV

B.

2.

TTapSffTlVl'a

M.G.

3.

TT))

B]

M.n'a

5-

|ji8&oo

Tpa ora.

A;

BM,

en marge;

jjil&oo;.

7. vaffTp(p(D

voccTpecpa)

M

dans

le texte.

pu

4-

T B.

6. rspa)lire.

8. vjyouv)

B.

10. TOV

B; une seconde main a corrig.

G

M

aj.

9. /^ov

11, tou TeTpaycjSvou

om. M.

12. ^oVAaTrXajia et -jioa'-tirXacta interv.14. TOV

B.

i5. xa:

om. G.

M.

~

i3. TcoUaTuXocffccjavTo pi6{jLou

M.

16. -KoXka.Ta.aiaXiv

M.

LES CARRS MAGIQUES.

49

nous passons la quatrime et 4; sur la cinquime nous mettons 5; nous passons la sixime et 6, la septime et 7, nous mettons 8 sur la huitime, 9 sur la neuvime; nous passons la diximeet10, la

onzimela

et

11,

nous mettons 12 sur

la

douzime;la la

nous passons

treizime et i3, nous mettons i4 sur quatorzime, i5 sur la quinzime; nous passons enfin

peut suivre clairement l'opration sur la agirons suivant le mme procd pour les carrs figure. Nousseizime et 16.

On

de

mme nature.[Autre mthode,]

Voil donc la premire mthode la seconde procde;

comme

suit

du premier nombre qui puisse tre ainsi carr, c'est--dire de celui qui a 4 pour ct; je remplis ces cases de nombres comme ci-contre (fig. i3) puis je me:

je dcris les cases

:

comme archtype et comme modle pour les carrs suivants de mme espce car tous les carrs suivants l'admettent comme partie d'eux-mmes; tout d'abord celui quisers de ce carr;

vient

immdiatement aprsle

lui a

son ct doubla du sien; or

tout carr d'un ct double sera quadruple de celui

du ct

dont

sien est double

;

donc

le carr qui suit le le

premier se

divise

en quatre gaux au premier;le

suivant a son ctil

double du ct du prcdent, quadruple de celui du premier;serail

donc de quatre fois

prcdent et de seize

fois le

premier

;

se divise

donc

en seize carrs gaux au premier.le

Nous

trou-

vons donc facilementd'aprs leurs cts;

rapport de multiplicit des carrsfois le ct

nous examinons combien de

est multiple du ct, et nous prenons le nombre suivant lequel il est multiple; nous multiplions ce nombre par lui-mme, le

produit de cette multiplication sera le rapport des deux carrs.Ainsi le ct est quadruple du ct; je prends 4 et je le mulPAUL TANNERY. MEM. SCIENT.IV.

4

50

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.IttUTa, xal yiVETai

mutotl^'

i' cLTio^cLiyo^au>cal

hri

to TSTpytovov tov

i^Utno',

lyov eYiv to Terpaycivou*

ItA twv cXawv op-oico.

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Se

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Trjv fllo-tv

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tovos tov TpoTcov vaYp!pou.vtSti

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XT9eLTa^\ totcou STepoucTyifjietcav

TOiouTOU* TTpaycovou

xal Siaipoupiev aro

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Tt.v)v,

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TcpwTot SvavTai Siatpefirivat TTpyo)va* elra Tc).7]po5pLv^

To

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xstTCciTw p5^opsvoL

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M^ou

T^p.lcrei

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TTpaytovou,

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el TO ItpWTOV,

Xal TLVT TO pi.9uiO XaTOt T71V V

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Sv)i,

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(ray'/iviav^S*;]^

Iv

to^oStov TTpyajvov,'

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OEiyrlTO) ev (xut^

to [Xt& TrpwTOv 9u(yyipL[a)v

(fig. 14),

vocypoj^v, oStco^- xal Siaipoa|Xv lik

el 6'cra 7rpo>Ta

WvaTat

SiaipEerlvat- S.aipsiTa. Sri sl^ S- xal Tr^YipoSpLEvairo

to :^,[xbi tttou, oTa). TOU vKTO) px6[XV0. xal xaT.6vT ^^pi toG xaTcoTTco, lTa Tr

px6l.Voi, va7roS[o[.v ^?9i '9V xaTr;.[.v^ pt^xp^ tou avCTXTO,, TTATipoaVTE TO U^oXEXsLfXixvU T^TTOU^^ xaTc TY^V Iv TCJS UO()TCO 6.LV. xal ytvTa. tJ .iv:zT:X,pcoi.vov to^ou^tov,1^

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M.

LES CARRS MAGIQUES.tiplie

51

par lui-mme,

il

vient i6; je dis donc que le rapport de

multiplicitIl

du carrsuit

est i6; et de

mme

pour

les autres.

fera

la position des nombres qui se aprs le premier nombre qui se carre ainsi et que nous avons dj donn, nous dcrivons les cases d'un

faut maintenant passer:

comme

marques de carrs gaux au premier que cela peut se faire en autant puis nous remplissons la moiti des cases des carrs en commenant par le haut et en suivant; pour cela nous regardons sur le premier carr et nous plaons les nombres suivant la;

autre carr de Fespce, et nous les divisons par des

place qu'ils y occupent

;

ensuite recommenant par le bas, nousl'autre moiti des

remontons jusqu'en haut, en remplissantcases qui a t laisse sur chaque carr.

[Exemple.]

Pour plus de

clart, dcrivons:

un carr denousle

l'espce et

mon-

trons la position sur ce carr

soit celui qui vient;

immdiate-

ment aprscarrs

le

premier

(fig.

i4)

traons

commeenci-

ci-contre et nous le divisons par des

marques en autant deil

gaux au premier que cela se peut;

se divise

quatre.contre,

Nous remplissonsla

lala

moiti des

cases

commeet

en commenant par

premire en haut

en desla

cendant jusqu'dernire

dernire en bas; puis recommenant par

en

bas

nous remontons jusqu'

celle d'o

nous

sommes

partis, la

premire en haut, en remplissant

les cases

vides, suivant la position sur le premier carr; et nous avonsainsi le tout

rempli ayant

les cts

donnant des sommes gales

dans tous les sens. Le procd est le

mme pour

les autres.

52

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.Itrdov 8 kl evTati-np

t^ U^ra, v6a av )v6oi TecTcrapa tottou Terpa*

rcovou*, Tyjv TcXeupocv TtotTidsi; tou Trptl)TOU TTpayei)VOU

OTuep ImTrJ*; Trpotpa

ou avyioLivBrcojOTTjTa

U(T(i)'

xal 8iat.pou[jLva)V sic aa Siioey^sr touto 8aru|j.6atvt.,r\

twv

TtXeupcov, ttjv lotjv

exspov

jjipo

7c}^7]v

tou TrptoTou,

ev

timo-f xal aXXa syti

-fkoL^fufa.

xal crcela, iiep

pTiGeTcra^

ox eI5^v^

[TXo TOU auTOU.]*

I. TExpaftiJvot

M.

a.

yipirjetcTa

M.

3. sT^^e ys

M.

4. d'aprs B.

LES CARRS MAGIQUES.Il

53

que dans cette position en prenant quatre cases quelconques en carr, on aura le ct du premier carr, ce qui n'avait pas lieu pour la premire disposition. D'autrefaut savoirpart, sid'elles

Tonle

divise les cts en deux parties gales, chacune

donnera la

mme somme

;

cela a lieu dans tous les carrs,

sauf

pour

premier. Cette disposition jouit encore d'autreset intressantes

proprits remarquablesla

que ne prsente pas

prcdente.[Fin]

54

TANNERY. MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL

Fig. 1.

1

LES CARRS MAGIQUES.

55

Fig. 4.7

22

56

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

Fig. 5.S

369

37

LES CARRS MAGIQUES.

57

Fig. 7.

10

58

PAUL TANNERY, MMOIRES SCIENTIFIQUES DE

Fig. 9.

Fig. 10.

LES CARRS MAGIQUES.

59

Fig. 11.

Fiff. 12.

Fig. 13.

3't

34

34

34

1

60

TANNERY. MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL

1

4.

i886

NOTICESUR

LES DEUX LETTRES ARITHMTIQUESDE NICOLAS RHABDAS(texte grec et traduction)

I

.

C'est Pythagore qu'une tradition plausible fait remonter

la fois et le

concept

mme

de Science, avec Tadoption duprofonde distinction recon-

terme technique de

[xaSyifxaTc,

et la

nue, dans toute l'antiquit classique, entre l'Arithmtique, savoir la science des proprits des nombres, et la Logistique,c'est--dire Part

du

calcul.

Cette distinction,

que nous ne

faisons plus, apparat djelle n'y esta,

dans les dialogues de Platon.

A la vrit,

pas abso-

lument prcise;

car, si le disciple

de Socrate

sans aucunil

doute, le sentiment trs net de ce qu'elle devrait tre,

se

conforme aux habitudes du langage de son poque, o unecertaine confusion

semble rgner encore entrela

l'objet

de

l'Arithmtique et celui de

Logistique; nous n'avons pas

nous en tonner,(p.

si

l'on peut conclure

de YHippias minor

366-368) que le double enseignement tait alors donnles

simultanment et paraujourd'hui.

mmes

professeurs,

comme

il

l'est

60

TANNERY. MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL

1

4.

i886

NOTICESUR

LES DEUX LETTRES ARITHMTIQUESDE NICOLAS RHABDAS(texte grec et traduction)

I

.

C'est Pythagore qu'une tradition plausible fait remonter

la fois et le

concept

mme

de Science, avec radoption du

terme technique de

[jt.a97ifi.aTx,

et la

profonde distinction recon-

nue, dans toute l'antiquit classique, entre l'Arithmtique, savoir la science des proprits des nombres, et la Logistique,c'est--dire Fart

du

calcul.

Cette distinction,

que nous ne faisons

plus, apparat dj

dans les dialogues de Platon.

A la vrit,

elle n'y est

pas abso-

lument prcise;

car, si le disciple de Socrate a, sans

aucunil

doute, le sentiment trs net de ce qu'elle devrait tre,

se

conforme aux habitudes du langage de son poque, o unecertaine confusion

semble rgner encore entrela

l'objet

de

l'Arithmtique et celui de

Logistique; nous n'avons pas

nous en tonner,(p.

si

l'on peut conclure

de VHippias miiior

366-368) que le double enseignement tait alors donnles

simultanment et paraujourd'hui.

mmes

professeurs,

comme

il

l'est

SI

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

mathmaticiens admirent Mas aprs l'ge des sophistes, les tmanimement les principes d'ducation scientifique dveloppspar Platon dansla

Rpublique et dans les Lois\ les

Xoyiry(Aoi,

les

procds de calcul, sont exclus du corps mme de la science; leur jeune ge, et font partie ils sont appris aux enfants dans

de renseignement primaire,

si

l'on

peut employer

ici

ce terme

moderne. L'Arithmtique vritable, avec les trois autres \i.cl%potm reconnus par les Pythagoriens, se trouve professe undegr plus lev \Cette circonstance est une des causes qui font

que nous ne

savons, pour ainsi dire, rien de ce qu'a t la Logistique desGrecs, tandis que nous pouvons facilement ide assez prcise de leur Arithmtique.

nous former une

Cette dernire se trouve, en effet, expose scientifiquement,

avec un appareil de dmonstrations tout fait semblables celles

de

la

gomtrie, dans les livres VII, VIII et

IX des l-

ments d'Euclide, ct desquels on peut placer le petit trait

de Diophante Sur

les

nombres polygones. Elle

est,

d'autre part,

rduite un enseignement sans preuves, destin

aux tudiants

en philosophie, dans des manuels

comme

les crits

de Nico-

maque, de Thon de Smyrne

et

de Domninos, ainsi que les

commentaires rdigs par Jambliqae, par Asclpios (encore indit) et par Jean d'Alexandrie (Philoponos) sur V Introductionarithmtique du premier de ces auteurs.

nous rencontrons dans ces divers ouvrages l'ensemble des connaissances que l'on doit regarder comme prlisi

Mais,

minaires la thorie des nombres, nous n'y trouvons rien surle calcul;

aucun empitement n'ysoit

est faitlecteur

sur ce qui tait consimes deux premiers articles novembre 1880

I

.

Qu il me

permis de renvoyer

le

sart

U Education

platonicienne dans la Revue philosophique de

mars i88.

[Y. le VII^ volume].

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.dr

63

domaine de la Logistique, et aucun crit ancien ne vient combler la lacune singulire que prsente ds lors l'histoire des mathmatiques anciennes.le

comme

peine avons-nous quelques tmoignages sur l'existence dans l'antiquit de traits spcialement consacrs la Logistique ^ cependant ces traits ne devaient pas manquer, et Fart

A

du calcul ne fut pas nglig, puisque nous apprenons par Geminus, dans Proclus*, que, dans le courant du premiersicle

avant Fre chrtienne, cet art se trouvait lev au rang

de science secondaire, auet la

mme titre que la godsie,

l'optique

mcanique.

que nous pouvons constater par le fragment de Speusippe Sur les nombres pythagoriques^\ que le cadre de l'Arithmtique thorique n'a pas t sensiblementD'ailleurs, tandis

modifi depuis le v sicle avant l're chrtienne, la Logistique

dut au contraire subir, vers le

commencement du

iif sicle,

une profonde rvolution,

si c'est

cette poque* seulement que

1.

Un

Apollodore

, il est permis de croire qu'ici nous nous trouvons effectivement en prsence de tables telles qu'elles taient en usage dans

c'est l'antique tradition

sur l'origine phnicienne de l'arithmtique (IV, 278-

^79)

Xeipb ludTpocpXiYYO OfxoTCAoxa oxTuXa xxunla''AdTttTa

xuxXa

VOTIFS TiaXivvoffToio ceXt^vtj.

figures

Dans son article ci-dessus mentionn, M. Froehner du calcul sur les doigts.

a indiqu des

preuves

78

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAQL TANNERY.

Faddition et la multiplication, figure Fantiquit pour apprendrepar figure.

semble prouver que les La disposition qu'elles affectent table de multiplication double Grecs n'ont jamais employ laentre, vulgairement diteJ'ajoute

de Pythagore.parat indiquer que, lors

que

le

nom de Palamde

numration, pour de Finvention du systme alphabtique de attribue au hros que la tre rendue plus respectable, elle futtradition faisait dj inventeur des

nombres. Cette lgende

doit sans doute se rattacher celle qui faitlui diverses lettres

remonter jusqu'

de l'alphabet, et elle a d tre forge par

les

grammairiens alexandrins qui auront t les vritables

auteurs du systme.

9.

Pour

le calcul

approch d'une racine carre incommensu-

rable,

Rhabdas donne une mthode toute particulire dont Femploi dans Fantiquit n'a pu tre constat. Cette mthode,assez importante au point de vue thorique, se retrouve dj

gnralise dans Barlaam, mais elle doit tre plus ancienne,et

Rhabdas ne Fa pas emprunte son contemporain.

En

tout

cas, c'est la seule

que donne un texte grec pour l'expres-

sion de la racine carre approche avec des fractions ordinaires.

Pour

la

multiphcation et

la division

des nombres fraction-

naires exprims avec des suites de quantimes,

Rhabdas donneil

des exemples, o

il

procde en rduisant au dnominateur

commun;nest pas

c'est, dit-il,

une mthode gnralement inconnue;il

douteux cependant qu'ici encore,

ne reproduise

la

tradition antrieure Il

Geminus.

nous donne ensuite une mthode de

prsente

comme tant de son

invention

;

il

comput pascal, qu'il est remarquer que.

^OTIGE

SUR LES LETTRES DE RHABDAS.

79

sauf

un trs lger perfectionnement, cette mthode mme que celle qu'Isaac Argyre s'attribue dans sonle P.

est latrait

publi par

Petau^ttoIi-

L'exposition de la rgle de trois, que Rhabdas appelleTuoct,"XoyocpLocfjp,

est

un morceau unique en grec; d'un autreles applications,il

pour en expliquerles dix-huit

donne quelques

dtails intressants sur la mtrologie de son temps.

Enfin,lettre

problmes indits qui terminent la Tzavoukhe n'offrent gure d'intrt au point de vuesiils

mathmatique,

n'en reprsentent pas moins, parainsi

la

forme

en historiettes de leurs noncs,

que par

le

mode

synth-

tique de leurs solutions sans raisonnement, ce que devaienttre les

problmes de

mme

ordre dans les logistiques an-

ciennes.

Rhabdas nous a donc conserv

l'antique tradition aussi bien

qu'on pouvait l'attendre d'un auteur aussi rcent; je devais

mefait

demander

s'il

n'avait pas subi quelque influence de l'arithmattentif

tique hindoue-arabe; l'examen le plus

ne m'a

reconnatre rien de semblable, ou, pour mieux dire,influence n'est accuse que par une lacune regrettableles oprations:

cette

pour

de multiplication

et

de division avec desle

nombres de plusieurs

figures, au lieu d'exposer la vritable

mthode grecque,les avait

il

renvoie au trait surla

Calcul hindou^

preuve qu' cette poque,

commodit des

chiffres

modernes

dj fait adopter pour les calculs tant soit peu com-

pliqus.

10.

Il

me

reste dire quelques mots des manuscrits de la

Bibliothque nationale o se trouvent, en totalit ou en partie,

I.

Uranoogion (i63o), p. Sdq-BSS.

80les

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

deux

lettres

arithmtiques de Rhabdas, et

que:

j'ai

repr-

sents, dans les

variantes, par les lettres suivantes

A = fonds

grec n^ 2428, in-4^ sur papier, du xv^ sicle, provenant de

Trichet-Dufresne.

Premire

lettre,

fol.

194-202.

- Seconde

lettre,

premire partie du texte, aux leons fol. 225-245. [On Vatic. Gr. 1411, que Fauteur a reconnu comme l'origmal du de A celles dua substitu, dans la

ms. A,

V. plus

haut

t. II,

p.

3io

et ss.].

sur papier, du xvi = fonds grec 2535, Fragment de premire dbut, 47. sur papier, du xv^ 652, C = supplment grec i54 verso-i6(. Dbut deMynas. Premire

B

n^

in-8,

sicle,

provenant de

Baluze.

la

lettre,

fol.

n"

in-8,

sicle,

provenantla

lettre, fol.

de

seconde

lettre,

foL

1

65- 166.

D = fondsMeaB&

grecn 2107, in-8, sur papier, du xiv^ sicleet Reg. 3 102*.XoyapKxajjLSv et

rmno^Remensis ^5'^to^.iTixv

Partie denomPque,

(?),

marqusous

Telle-

la

seconde

lettre,

le titre

sans

d'auteur, fol. ii5 verso- 122.

E

= supplment grecj'ai

npva[oL> 'Ap-ca-

gauSou piSpTixou

xal yswjjLeTpou

xo5 TaS,Toij

alT7iv,

Toiv

VcTE

Tol

ptOpLoT

s'^TTiji-Tcov,

Tcavo-eao-TsTYiv

em

tcv

I,

Yivworxwv

(TTouaLw

Ijovicf.

p.a9lv,

opyav(I)(7at.

[aIGoSov

ETweipTiV, apipiEVO cp'Tf|V V Toi piSpLoT

c5v cjuvoTTixe toc

TxpyfxaTa rejAeXLwv, UTroo-r/jcrai[^V

O0-I.V

T xal Svap-iv. "Idw

ouv Soxsl TO TCpyp.a

10

Su5YS^^3^2po^Eiffiv

IiielStj pL7]7ra) yva)pi.[JL6v Igii, 8u(tXtcitoi.'{^U'j(_aL,

yp

sic xaTopScocLv

al

Twv

ap'y(^opLvtov

ojjlw S' xaT:X7i7:T6v croi yV7]GrTai. 8f. tp.97ia"t.v 7rt.9up.[ao-O!.

TTiV

irfjV

TTpoS'JpLiav

xal rriv

EfXYjv aTcoSEi^LV, 'zcuyela yotp el

7OGrXa6o(ja oioLyjiV,ttpiSjjLO'J

'AXl xal

Tpo toTctSe yivwo-xovTL

Tuvxa To

o-uyxEipiivoj; x

piovStov ttXtiSou ti^vo,Sti

cpaveoov

xaGcTXVixEV l

5

aTTEipov lyEiv t/^v

G^apiv. TUy^avovTWvTO'JTWV

ouv V toutola-

twv

pi.6[J.(i)v

Six^opwv xalap^acrSai

'z\q

7ii*^ipria-a)s outco

SeI to

pyou TipOTSpov

xa'l ff

xal tov ^ou6[jlVov [jleteXGeIv ty^v TivaaETv,cTjiJia'lvEJ.

pi.9[Ji(i)v Tr!.c7T7][jLYiv.

npWTOvTiis-ov

pLV

TTOo-a 0T0i.^'i

la-i.

Ta

c7U[jL6aXX6[Jiva

i

auTriv xal

2

ipiSaov'jcrl

xaa-TOV

aUTWV, lTatcc

tco

SeT to? pLpioc xpaTE^vaT'/j

20

cv Tai;

'//ptri,

[jLTa

touto

7uap76[JLva

St.oa^^Gr|Crcr9a!.,

lTa

Tau-.ov lpovTa So'Jva,

tw

tti U7:o9a"(i); olovl (jdikOLii.

MANUSCRITS Y=:Vatic. Gr. 141

B^

= PREMIRE

MAi^'

DE B,

G

A = Paris. = Paris. Gr.1,

Gr. 12428,

suppL. 652,4).

M = l'dition princepsV,B.ttj

B

= Paris.

Gr. 2535,

DE L 'Ex^pidi; tgO oaxTUAtXD asTpou (F. Morel, 161I.

u-fix-^hl^jx... 4. XotT^uxT,

om. B*.toutov

\-iTioiciGou VppvsciVj

G.

4.

^aGT^ B.

2. TT,] e

corr.oDi.

6-^7

(j

B.

AC,

to

B. -

17. xal (alt.)l

a. D.

E-iffrTiaYjVj e^ncrTTifXTjV

tov xpoTiov Trpo/^wpTJai

i8.

TTOcra

B.

21. TJTbv B.

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.

87

EXPOSITION ABRGE ET TRS CLAIRE DE LA

SCIEKCE DU CALCUL, IMPROVISE A BYZANCE DE CONSTANTIN, PAR NICOLAS ARTAVASDE DE SMYRNE, ARITHMTICIEN ET GOMTRE, LE RHABDAS, SUR LA DE-

MANDE DU TRS HONOR MATRE DES REQUTES,

M'' GEORGE LE KHATZYCE, TRS FACILE POUR CEUX QUI VEULENT l'TUDIER, ET QUE VOICI:

1, 1

L'claircissement des questions sur les nombres, trs honor

matre des requtes, est,

comme je

le vois,

chose

qu'il te tient

cur de connatre; j'ai donc essay d'en traiter mthodiquement, en commenant par les fondements sur lesquels ilrepose, l'expos de la nature et de la puissance des nombres.

quand il n'est pas encore famicommenants est prompt se dcourager; cependant tu parviendras vite le saisir, grce ta bonne volont et mon enseignement, car, avec un matre, on apprend rapidement ce que l'on dsire savoir. Tu ne l'ignores pas et tu sais du reste que tout nombre est compos d'une certaine quotit d'units; il est donc clair que sa valeur peut aller l'infini. Mais les nombres se trouvant ainsi diffrents, pour aborder leur tude, voici comment il faut procder au dbut;difficile,lier,

Ce sujet peut paratrecar l'esprit des

je le dis et

pour

toi et

pour quiconque veut s'initier

la

science

des nombres.*

En premier

lieu,

il

faut savoir quelles sont les lettres qu'on

y emploie, et quel nombre dsigne chacune d'elles; puis comment on doit prendre les nombres sur les deux mains aprs;

celadire,

apprendreau corps

les

parpomnesdusujet.

et enfin s'attaquer,

pour

ainsi

mme

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

a

.

Efepl -ni

wv

o-TOi^eicov excrew.

II

IxQiXtlaixxTOU Twv

piV

ouv

elffi

Tct

YiXoOvTa T71V iroffOTYiTa xal to

p.Tpov Ivo

I

ipijJLtSv

TauTa

^

Y

S^

e_

-

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.

89

EXPOSITION DES LETTRES.

Les lettres qui dsignentdes

la quotit et la:

mesure de chacun

nombres sont

les suivantes

a

90

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.^Emt68ct(xcov Se auTol,tov

M.

4. xat

tou

7rapapt,crou

M.

iannery.-fWTO'Jfiivou]

optwv

M.

16.

M.

M. TOU -Ki^LlZ-ZCu] Y, yevojtevou G, opiw Ytvo|ivou M. 20. xat tou 16. yeipl om. M. c7j[jLaivi oxa] y{ko M.17. xat TOU TTCCpTOU

M.

jrpoaEYyidTj]

'n:poYYi^l^^'

M. cm. M.

23. - 26.

20.VM,

lpYixtp.v

V. -- 21

UTTOXAlVOpSVOv]XEtpvOo]

lC7Ta[JLV03V

M.

24AC

xoo'vuxov

OC vTt/etpO

XiplvU TOU

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.15

95

En tendant en ligne

droite et debout le quatrime doigt ou

index de faon figurer la lettre

I, les trois premiers restant mais un peu inclins et formant un angle avec la paume, unis, enfin le pouce dpassant ces derniers et touchant l'index, tu

marques 20 et 200.i3

L'index et le pouce tendus et inclins de faon se toucher par leurs extrmits, tandis que les trois autres doigts sontunis et tendus suivant leur position naturelle, signifient 3oet 3oo.

i4

Les quatre premiers doigts tendus directement, tandis quele

pouce figure

la lettre

r en dpassant l'index du ct ext4o, droite 4oo.

rieur, signifient

gauche

i5

Les quatre premiers doigts tant de

mme

ouverts directe-

ment

et runis, tandis

que

le

pouce

figure la lettre r

du ct

intrieur sur la base de l'index, signifient 5o et 5oo.16

En partant de la mme figure et en pliant en cercle Findex autour du pouce de faon lui faire toucher la phalange intermdiaire entre la premire et la seconde jointure, tandis quel'extrmit

de l'index va toucher

la

base du pouce, on marque

60 et 600.17

Les trois premiers doigts tant ouverts de

la

faon que nous

avons indique plusieurs reprises,l'index,

le

pouce appliqu contre

et

ce dernier embrassant en hlice l'extrmit du

pouce, signifient 70 et 700.18

Les trois premiers runis et inclins en angle du ct de

la

paume,

le

pouce dpassantappliqu surla

le

doigt du milieu ou troisime,la racine)

touchantdoigt, et

la

troisime phalange (celle contre

de ce

paume, tandis que Findex, dispos

96ItoIvo)Toi

MMOIRES SCIENTIFIQUES DEvri^e^po xetfxlvouo^J^ie'-

PAUL TANNERY.p9p(i>^Toa, ^pi o3TU

ItcI

t^

Tcpa)T(>

to

TOUTOU xpov eul T(p

Gru[ATcl.a,

opOiou ovto tou vTi^eipo,j

xaUoTpa;

extelva; SaxT).ou, tov 8 Xt.)(^avov cpel tb aTio tyI

cru(rco),-^

07^T.[xa Iv [asv Tou ypovQou lyevsTO, to toioutov

t^

etJtovjAcp

;)(;ipl

SriXoTl^,

Jv

ST^Ssit-aT^.

Tct Se 7cape7t6[JLv dt)

xalxal

^poo". EupGr. ouv 6 pcGpio Toiv M^'

\y" pi" xal tX"

ettI toc

m^"

3''

pv^ TcoXXaTtlaaiao-VTtov, vp m?^'AaX^ outo.|jlv

t-yj"

ux9''

xal ,pfoS".6p.v

01 TToXXaTuXao-iao-jjLol eTcLiuESot.[JLSt'

XyovTai, xal(TOI.

TrpwTO

5

ESTl TETpyWVO,

6 Ss

a'JTOV TpO[JL7]X7]*

UTCoSeLcO

7r) OBI Xal

30 x'jov 7:oXAa7:Xacrt.o"at, touteo-ti. a-Tp0v7:oAaTC)aTio"3ri, eIzcljj-EVo;

ocpcSjJiov.

["Tav yocp piSpio lauTOv

TXw 6 auTO tov ycvopievov ^ auTOU, tote 6 ysvo-

api9p,o; OTEpEO XyETaL]. oov etcI ixapaSElyjjLaTo*[JCV

EupsTi X160 TETpytovo ou TOff7r'Jap.)v

TuXaTO o-TTiGapLWv e", to Se pcrixo

XK\

>tal

to

(lij^o

arTtLGajjiwv

I"

xal ir/^ TcoXXairXafno) ouv topt.9[JL0V7cot.(i)

^5

TTiTOs

':1

to a7\xo xal tov ycvojJiVOV au9i.

etxI

to uiio xal

TOV UTTEpov aTTovTa SX To 7coXAa7uXa(jiao-|jLo pi9[JL0V exeIvov Xeyto slvac

TOU A'JOU TO GTTEpEOV.

XX'

EC

pLV

EUpCCXOVTOel-j^ov

^QVOl oLTzo{rr\(TOLi

OCpcGpLol

Scva

T(OV

rapaxEiuEvcov auToi p.op[o)v, suxoXco avTTAacria^uov*

tov toutcov iroXXa-

ih.

o Ta TuapaxL[i.va

[jiEp-/)

xal

[xopt-a

Suu'^EpYi Tivu ycvETac,

^. ....2.voxaTo:]V,

om. C.

o.yp^

'jte'1

om. V.

y

Y.

_

11, Tptdxato^caTa] des.

G.

14."^]

"V.V.

17.

:roXXa7rXaffta(76VTcov]

A,

TroXXairXaataffvTa

^x6'']

om. V.

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.10 11"'% car 3o 330*'^ font

123

un

11"^%

en sorte

qu'il est clair

que

3oofont 10 II"^^Je rduis de

mme

les plus fortes fractions qui sont avec 8J'ai:

au dernier quantime qui les suit, c'est--dire au I56"^

pour le.

i;

pour^, Sg; pour|-,si

J'examine encore

en tout 144. je puis ramener cette quotit une autreio4, ce qui fait156"""'

moindre et je trouve que i44J'aijjmes.

font

1:2

iS"^^.1

donc trouv que je dois multiplier 5 et 10 1 1"*^ par 8 et j rduis maintenant les nombres aux quantimes trouen1 1"^^%

vs, 5

ce qui

fait

avec les 10fait

1

1""^",

65

1

1""^';

de

mmeil

8

en

13""^%

ce qui, avec les 12,

1161

i3"^'.

Maintenant je multiplie7,540II""''

les

65

1""'"

par les

1

16 13"^^%

vientet je

de

13^''

ou

i43"''; je divise

donc 7,540 par i43,J'ai

trouve par

la division

52 units et io4 i43"^t qui, en quan-

times de Funit,

font^^^^^^^-

donc trouv, comme

produit de5|-|-4S3par8|xB6i leC'est l cecarr^ le

nombre

52|4^le

qu'on appelle

les produits

plans\

premier est

second htromque\fait

je vais

maintenant te montrer

un produit cube, c'est--dire un nombre solide. [Lorsqu'un nombre est multipli par lui-mme, puis le premier nombre par le produit, le rsultat final est appel nombre solide.] Comme par exemple Une pierre carre a t trouve de 5 spithames i de largeur,

comment on

:

7

spithamesy de longueur, de 9 spithames^^ de hauteur. Je

multiplierai la largeur par la longueur, puis le produit par la

hauteur, et le

nombre que donnede

cette multiplication, je dis

que c'est

le solide

la pierre. Si l'on avait

trouv les nombres

sans les fractions y ajoutes, l'opration serait facile, mais par suite de ces fractions et quantimes, elle devient plus complexe;il

nous faut donc un procd qui nousVoici

la

rende

commode

effectuer.

comment

je ferai

:

je rduis

chaque nombre

124

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

ox; v si ecpoSou eu;)(pri Tipv tj toutou xal Si TOUTO opi9a pieSoSou nvo tcoiw outco- valtito exaarrov twv pi9p.wv ylvTiTat xaTaT^ii. 'CoCvuv xalEi To acpaxsliJLevov

auTe''",

piepo, Y^youvTcpiTrra

tov

eU

irsvTe Sia-ro e", xal yivovTai

piS

Ta oXa

(jteT

Tou

x-

Ofxotco!;",

xal tov

^

Siot

to C' ei

iz^,"S"

ml

yivovrxieirei57i

xotl

auTct

[jieTiTi''

tou evo

eSofAa v

a)(raT(o xal tov

ei

ewa,ULB'tk

to

"

xal

IvvaTa ylvovTai p, xal yivovTai ojxou xal TaTa-Jiy.

Twv

"5

swaTtov evvaTaTct v

apTt ouv TcoWaTiXaa-t.co!^",

Ta tou

TuXTOu

EupeSIvral e* e^lTauTalo-XLV toc

tou pivixous

xal ylvovTai aT [TpiaxoaTOTuepLirra].Tcy evvaTa,6''

^",

Tco).U7Xacji.a)

m

Ta tou uAou

xal yivovTai

xal TaTOc

p^ -^diSe xal ?" [Tpiaxoan.oruoiievTexaiSIxaTaTpLaxoo-ioirevTexai.SxaTOvojjlovujjlou piGjJio

ypouv

7:1

Xe"

TColXalatjiaopiEVOVicXatjio) xal To

tioisI].

apTt.St.'15"

TCo'XXat,toi

t(5v

fxopicoveiil

XXr.Xou,

TOV

im

TOV

xal yivoruai TI, xal tov le

tov

xal yCvovTai.

tu

oxwvuua uopia yev6[jLva toI up9'i

TOU

[Aepou>pcr[ou Tcoia Yipipa

TYi lSofjiSo Tuy;)(vt.

xal Eupi^xto auTTiV outwu^p;)(;t.

'Otou YiXwua'jTo) ro tou8y)|JLt.

xux).o

1^'* 'ro^T: Tcpoa-T^QyifAL

xal r Tr^6XXovTaTcpoorTi-

pia^TOU TTapTa, auEp eIcI ^, xal yivovTai xa* ojxotcoTot

TauTaL xalM-Ypi.'TOU

sicaxTa

twv

'n:apl96vT(ovt.a,

^

[j.r)V(ov

u'

p;)(_j

'Oxtco-

pbu10

$6pouapiou a xat eIo-w

xal yLvovTai. JE-

a-uvTLvifjit.15",

TaTaL coo-auTox; xal toc tou pouap[ou, xal yLvovTat. Kaaai 6[aou(Sv cpaipo) So[jL3a va7rXtcp97ia'av

eri

xal r\iipaiy\

S",

xal Xyco oti ItIv

TETapTY] rii^pa tyi 6So[jL8o tJ 'ATCxpto, xalri

p;)(^op.vri

xupi.ax7i 'iiyouv

ioC^

TOU auTOU pouap[ouUoLplarxb) rip.pa x,

xal XyoJ lvat. xal Ta ri|jLpa r^ v

tw

S'pei

NriCTTeEa tcov

'Aylwv

'Attoo-toXcov, xe.

TorauTa

o-ot.

xal Tcepl toutcov.

2. aj

E, a A.

9.

X^xal]

E, Xa A.

i3.

aTuoxpeo)7|[jLpai]

E.

14. t]

17. xb]

om. A.

20.

om. E. - 23.

E,

rjjjipa

A.

om. A.

28. touto>v]

des. E.

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.ainsi lela5o"^^

139

jour tombe surViriK^ention

le 7 fvrier et j'ai la

chercher par

mthode de

du jour quel jour desuit:

semaine est

cette date; je le trouve

comme

Le cyclenent pour

solaire est 17le bissexte,

;

j'y

ajoute les quarts qui lui revien-

ce qui

me

fait 4,

en tout 21; j'ajoute

aussi les pactes des quatre mois couls depuis le commencement d'octobre jusqu' fvrier, soit ii il vient 32. J'ajoute;

enfin les 7 jours de fvrier, et

il

vient en tout 89, dont je:

retranche 5 semaines

;

il

reste 4 jours

je dis

donc que

le

jour

en question est le quatrime de la semaine de Carnaval, et que le dimanche suivant, c'est--dire, le 11 fvrier, est le Carnaval. Je veux maintenant trouver la Pque je retranche 3 du:

1 1

de fvrier,effet

il

reste

8, et je dis

que Pques tombefvrier,

le 8 avril.

En

lorsque le Carnaval tombe enbien autrementles

Pques

est est

en en

avi^il;

lorsque le Carnaval tombe en janvier, Pques

mars.

Ou

:

je

compte

partir du

dimanche dele

Carnaval

jours suivants jusqu' ce que j'arrive 56;;

jour

ainsi obtenu, je dis que c'est celui de Pquesa t trouve lei

ainsi le Carnaval

fvrier;il

il

reste sur ce mois 17 jours; j'y;il

ajoute les 3 de mars,

vient 48

me manque, pour

atteindre

56, 8 jours que je prends sur avril, et je trouve aussi par cette

mthode Pques au 8 avril. Je compte maintenant les;

jours suivants en avril et jusqu'aula

3 mai, et je trouve 2^ jours je dis donc que

dure du Jene

des saints Aptres en t Voil pour ce sujet.

est de 25 jours.

140

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

MSoSo;'Eirel Sa L|jLeip6p.v6v

TcoXi.Tt.xo>v

Xoyapi.ac[jL(j)v.

are

lyvwvBy\

eSvia't.v

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i4

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kWk

xal TcspL

tlvwv vayxaLwv

xal yXa^pupcovS'.aSf.Spo'X'^

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pi9[JLY)Tt.xjv,

cb

v oSv ce xal to iro toutcovo*o(.

'^p7](r(.[jL0V, vojxcj)

piA^a TTst.GojjLevo, ISoii);|(t)v epy^ofxat.,

m

irpo ty^v[jlol

(TYiv

ecpea-Lv eaTco-

SexTa xal o-i^vTsLvovTa[jisvov

xal Tcpocrcrye

Tp

Siavoia tov syxsL-

voOv.

TLoLOL

v^TYic-t 'iro);tTt.xo

Xoyapi.ao'jjLO

ev Tpto-l S'stopeTTat. xecpaXaiot- xal

Si Tpiwv107)

Xoywv6P

TcspalvsTat.*y''

yp

Tov

Xoyov

xatajjieTpe xal tov yivofxevov o a

Xoyo Staipel,

xal yivETai to tou Xoyou

0"U[jL7rpa(7jjLa,

7]

6

a

TOV

p'^'

xal TOV

yt.v6(jLVOV

o y5 piepiet., xal

St.'

auTOU o Xoyo

TrepaLvsTat.,Y)

6 a^ uo).U7c)vaari.!^i. tov 8'% xal 6 S tovaTco toutcov yevvriOel eI

'

y al tov

yt.v6[jiV0Vj3"

auQi 6

i5

y% xal 6

tov ro tou a" xal toutout(jti. [jLp[!^Tau

yt.v6uivov

p[.9[i.ov Srewpe'jTat.

xal Tcapa};ATat.,

'AW.' al

[xv

Suo Tral xalOLTz)'-^-l

vo[Ji!.crp.TWv Yicav ol e^tovYjGvTE Tcpo "

Trocrtov ol

7:po.

AuQ-t. ""Ho-av3'^"

oL Tipo

"^j

vo[j(.(.o'ULTcov[J-y ^

v

xal S",

rJTOf.

pY6pi.otTLj_y

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xalel

xal oL

Tcpo , vojx^TjjLaTtovTCt "^

xal o'\ ovtSs xal axoltjieT

^

xal

x5

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TcoXuTuXaort.a'cL^

pypiaxalo'^*

xwv v

S" vo[Jit.araT(i)v,

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v.

TiXov up7](Tt.c Ttov xL,^yijieTcc

^

wo-auxo); eI 7to)s'j7LXaa't.ci

x

F ttpyupt.a

x3v

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xal o"

voijLio-jjLxwv, x-r^v

axrjV 6prja". TiocroxrjXa.

'H Se xoxu [i-SoSo '^1 oxd);*

1:0 Au TrAaa-Lacrov

xo""

^

pyuptoL; [XTxiov(i,

xwv 1, xal20

Tco.ouo'i.v

y* lxa

(tijve

axo;

-/]xo!.

xo;

[j.cx

xal

ylvovxat. i' pxt. TroXuTcXao-tao-ov

x p

vojjitcrjjiaxa [jix

xcov ^y, xal ytvovxaLjAep',(T[j,ou

^x" xauxa

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xal 7T:o6atvoua-f.v sx xo

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3. el^e youv

A.

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6

[jLp[.a'[A6(;

lTa TzaifiToy TOV

Tco)vU7tacrt.aa'[jLOV

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TOU 6aci)vup.ou

pi-9[j(.ou

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"'",

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tou

, [j.iav

p.ov5a xal xaTs^'''"

X[cp97]rav

TauTa

TuoXuTcT^acrLaarov ettIx'/j

tov

6p.t;)vu[i.ov

tou

apf.9p.ov r^youvtl[J17|V

TOV25

*(,

xal

7ro!.ocrt.v

TauTa

0

Ta

xt]

pL9[j.TiCrov

7rl Tr]V

tou l9ou

wouvxalt.

Toc aypucivou, xalyivovTaiAo'"eyet.:;

xv].

toutcov Xa.e to XS" orcEp ecttIv riaXtTrocroTTiTa,Aot.7:a ".

ouv Tr]V tou TupwTOU EpiTtopou tou ypucriout,

usTa-

rfii xalTvo(ri(TOV

7tl

TOV 0Tpov* acpl ^o tou

jj.ovoa

[i.lav,

TauTaT'.|j.riv,

7cl

TOV

,

xal ytvovTaf, A,

zctj'zcf.

ok

etcI ttjv

tou

)i9ou

2.

'y>va(v

A.

10. y^pucriou

A.

4-

'^/c-i

Iv

A.

A.

7.

auTOv

11. 6 osuTEpo] ora.

A.

Tvj ostvoTriTO

A.

22.

pLOVcoa (xt'av

2.3.

AD.e^'] tf'

AD.

9.

y^puGiou

I2.

A.

vjyouv]

om. A.

17. osivottitoJ

26. yoifytov A.

NOTICE SUR LES LETTRES DE RHABDAS.

165

vendre une pierre d'meraude,exactement quel prixleur rpond:

et lui

demandent de leurils

direIl

il

veut au juste de cette meraude.

10,000 pices d'or. Aussitt,

ouvrent leurs

bourses et comptent trs exactement ce

qu'ils ont,

chacun

pour voirqu'ils

s'il

peut payerla

la pierre;

trouvant l'un et l'autreils

ne peuventdit

solder entirement,:

sont fchs, et le

premieras, et le

son compagnonle

Prte-moi

le

^ de

l'or

que tuavecle

mettant avec:

mien, j'achterai l'meraude. L'autretoi, le

rpond

Non

pas; prte-moi,

y de ton

or, et,

mien, je payerai l'meraude. Je dsire savoir combien depices d'or a le premier et combien le second.Solution. Le premier, celui quid'or ^; le second, celui qui

demande y, a 8,235 pices demande y, a 8,8:23 ^. Si donc tu

prends ^ de ce nombre, soit 1,764 i, et que tu l'ajoutes aux 8,235 55 du premier, tu trouveras exactement 10,000. De

mme,

si

tu prends y

tu l'ajoutes

du premier, c'est--dire 1,176 II, aux 8,823 gf du second, tu trouveras de

et

que

mme

10,000, rien de plus ni de moins.

Cette solution est trs ingnieuse et rclame une grandesubtilit; voici

comment on

l'obtient

:

Prendset

les

nombresl'un

dnominateurs des5 fois 7, 35.

quantimes

et^,

multiplie-les5,

par:

l'autre; c'est--dire prends pour

pour

y,

7; dis

Retranche de 35 une unit, reste 34; ce serafaisla

le:

diviseur.

Maintenant

multiplication-g-,

commedey,5,

suit

retranche une unit du dnominateur demultiplie ce nombre parle

soit

reste 4;il

dnominateur de

soit 7;

vient 28; multiplie ces 28 par le prix de la pierre, soit les

10,000 pices d'or,

il

vient 280,000; prends-en le

j^

qui est

8,235

g?

;

tu as ainsi la quantit d'or

que possde:

le

premier

marchand. Passe maintenant au second

retranche une unit

de

7, reste 6; multiplie

par

5,

il

vient 3o; multiplie par le prix

166

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.X8", supicrxeTatr\(jyxy

vivoyzoLi X, TOUTtov xb

xal

it)

X5*. el youv Xoi

,

i5,

164, 2r.TcoXXaTcX GuvTispievot, io4,1

25.

8, multi-

plis.

TrapaXXstv, diviser."jrpo,

el,

4o, 16;

TroaoTTj

(tj),

88, 2, etc.total,

148, 6.86, 20; 96, 8, les six

TuocoudOat,

former unIl 8,

i36, 12;

7rape7ro[jLvc (Ta),

166, i5.T:p6X-/){i.(x

chapitres lmentaires7capwvu[xo,

104,

1

4,

dit

du du

calcul.|XXto

(t),

i5;

i4o, 4,

18,

22; i54, 25.TipoaTiEvai, 100,

d'une lettre numrale.'n:a7U[xep*/^c;,

22; 128, 8; i36, 9;

i32, 12;

34, 4

;

"^^X^lJ-e-

i38, 6; i54, 22, etc., ajouter.irpoTiviv,

psaTspo,

100, 6; 128, 22, 25, dit

180,

17,

proposer

(un

du calcul d'extraction de la racinecarre au premier degr d'approxi-

nombre).TupoTiGIvoci.

Ta

'jTpoT6VTa y, le

nom-

mation.TCSvtairXoj(7coXXa7rXavu [Lovl'^^-^^^

cTYip-sTov

122,

6;

126, 4;

CTspso (pi6(xo), 122, 20; 162, 19.GzoiyjXov['^o], ^6,

transformer

(une

fraction,

un

i8; 88,

i, 2,

23; 90,

nombre).TOpiTTEUeiV, l32, 17;TuOi;,T'hS,I.^.

6, 9; 96, 8, II, lettre

numrale.86,

TUep'.T-

Y|^ tcc h\LikicLi^

to

7)80;;

eTrayo)-

nemtes

reste dcrire les trois manuscrits de la Biblio-

nationale:

que

j'ai

utiliss

et

dont

j'ai

donn

les

A = fonds grecB=fonds4-43).

ig:i8,in-Zi^ sur papier,

du

xv*"

siclexv""

(fol. 6-7).(fol.

grec 1932, in-4^ sur papier, du

sicle

G

= fonds

grec 235o, in-4% sur papier, du xv' sicle

(fol.

89-93).

Le dernier, qui

est de la

main d'Ange Vergce, est

trs cer-

I

-

Je crois devoir signaler galement

de Prodrome dansnotice de

la Bibliothque d'Engelhardt, et

une autre erreur commise au sujet qui a son origine dans la

La Porte du

Theil-

Engelhardt indique,aurait publi sous le

comme tant de Prodrome, un petit trait que riarte nom de Gemistus, pages 429-431 du catalogue desle

Mss. grecs de Madrid.

EnLa

fait riarte l'a

publi sous:

nom

de Geminus, d'aprstov

le titre inscrit

par Constantin Lascaris

Katcapa ^ uTuep Trpacrtvcv. C'est Porte du Theil qui, d'une part, a suppos que Lascaris avait mal lu lePepLivouotfjLai Tipb;

nom nom

de Gemistus (Pletho), qui, d'un autre ct, retrouvant ce trait sousde Prodrome, danstrait estle

le

ms. 3o5 du Vatican, a cru devoir

le lui restituer.

tions ou couleurs

videmment de l'poque des luttes entre les quatre facdu cirque de Constantinople, par consquent bien antrieur soit Gemistus, soit Prodrome. S'il se retrouve parmi les crits de ce dernier, ce ne peut tre que parce qu'il en aura fait une copie titre decuriosit.

Mais ce

SUR LE GRAN) ET LE PETIT,

211

tainement une copie du premier, non seulement* pour

le trait

de Prodrome, mais pourretrouvent dansI**

les cinq pices qui

suivent et qui se:

A avec le mme ordre,-^tsjjltwTOV

savoir

nposcopia dq to8,

tv EuxIelSou

tyi yecofiLeTpta GToij^iwv.

A fol.2**

G'^0

fol.

94.''

''Opbt To TirapovTO

ctoi)(^lou.''

3"*

EU

Y'

o>pY)[j!.oc

Toij

GToi;(_!;'ou.

A G 94 verso. AS verso, G 96 verso.8,

4^ El;

TOC

EuyAtSou gtoijzXcc

7:po7.oc[7-av6p.va /-

tv IIoo/Aou

xal y^aT* 7rtToar;v.5^

'Apt6[JL0i Iv^iy^OL

A

cxopaWIII.

9,

G

97.[;.ova)(^ou

Neoutou

g'j(o\iov,

A

l5,

G

Les trois premiers de ces morceaux font partie d'une deschanes de scholies sur les lments, que Hiberg doit publier

dans son dition d'Euclide.

Le quatrime reprsente, quelques divergences prs, les extraits de Proclus compris dans les Anonyrni Variae CollectionesJ'ai

de l'dition de Hron, par Hultschpubli le scliolie dun*"

( i5-68).

n**

5

dans

la

Revve archologique dele

i885 [voir ci-dessus

2].

Les

n""'

I

et 2 ci-dessus suivent

galement, dans

manuscrit

B

(fol.

44-45), le trait

de Prodrome Italicos; et ceci nous

indique bien qu'il y a aussi une certaine parent entre les

manuscrits

A

et B, dont le

premier est d'ailleurs un ancien

Codex

llegius,le

tandis que le second a t acquis en Orientsicle.

pendant

xviii'^

Gette parent peut se limiter d'aprs les remarques suivantes. Les huit premiers feuillets dediffrente de celle

A;

sont d'une critureet aprs

du reste du manuscritIls

eux recom-

menait une ancienne pagination.

ont donc form un cahier

1. Le contenu qui prcde dans G, Catoptriqucs, Phnomnes^ Optiques, Donnes d'Euclide, Prface de Marinos sur les Donnes, a t lire, par Ange

Vergce, d'autres manuscrits.

212

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNEIIY.n''

spcial, et, sauf le trs court scholiequ'il contient se retrouve

3 ci-dessus, tout ce

dans B, seulement dans un ordre unl, il

peu

diffrent.

En dehors de

n'y a plus rien de

commun

entre les deux manuscrits.J'ai

dj indiqu la composition

du manuscrit B jusqu'aule trait

folio

46. L nous retrouvons ce qui, dans A, prcde

Italicos,a.

sous les deux

titres

:

Ataip(7t; TTi 'koyv/.ri Tucrv); T^fOLyif.ccTda

tou 'Api(7TOT7;orj;

v.od olov

h.

'OpiG[;.ol Tojv ovTcov

(ju'XXsysvT

iy.

ttgSs

Tr,v

UoliTLZoJv 'AptaTOTAou;dx.

or.7COGriiJ.zio)^ii Tivi;;.

suivies d'un

trs court extraite.

twv

oLx.ovo[j.i.y-cov

(fol. 63).iizi

Une pitapheij.a.y,apiO'j

:

^y^ly.i^iryj

a'zi'/oi

t(o

Taw

tou Max-ocp^ov

toi

rjyouiy.evou rri [xovTi;

tou TTavToy-paTopo, tou Lpo[7.ovayou zal

rpO.O'^oa^ou /-yJ

ovToj;f.

(fol. 66).

Un commentaire anonyme

sur le trait d Wristotc

iispl

ku/rr

SUR LE GRAND ET LE PETIT.vsta (fol.

213le

67), qui diffre d'ailleurs

des commentaires sur

mme trait du

manuscrit A.je

remarque que le folio 9, o commenait l'ancienne pagination de la seconde partie, porteQuant au manuscrit A,MaTaioul'inscriptionX0pT(XTCvi.:

p.ovajrou

sTraAou

TauTa

ypoc[;.j/.aTa,

cou

xal

vu que cette seconde partie commence par des ceaux mathmatiques elle continue d'abord de mme (foa;

On

verso)

:

ToD utuztou

t5v fiocptov xa.l U7CpTL[y.ou

y-upoo

MijciriX too WX7

Mais viennent ensuite quelques pagessent provenir de la

(fol.

17-24) qui paraisle

mme

source originaire que

dbut de

la:

premire partie;

elles n'ont

pour

titre

que cette inscription

AtatpTi 7rQu/V auTY)

y.ccXkia'vri

cruvTayfzcc 'zoLyoL [xovoty^ou

Nsoutou.

moine Nophytes est d'ailleurs l'auteur du scholie sur les nombres hindous, on ne peut malheureusement tirer de tout cela aucune conclusion prcise relati^'-e l'poque o ilSi cevivait.I.e1"2*^

reste

du manuscrit

estTV]'!;

occup par

:

'ilvAXlo'j As'jzavo'j TTEpL'Aj;-[^-o)vtou

TQi T-y.vTO rp\i(>0);

(loi. 2-5).(piXoGO^ptavTaorav

TO'j

'Kfu.'cio'j

7:polYO[/,va,

sic

xr^v

(fol.3*^

28 verso).nopc'Jt'ou

Tou

*I>oi.'vLKo;

stGocyo^y/]

t(ov

tIvts

(pvcov,

entour

du commentaire d'Ammonius,Psellus et4"

et

de scholies de Photius, deles

du Magentne

(fol. 33).

Les Catgories d'Aristote, avec

commentaires d'Am-

monius, de Jean Philopone, et des scholies de Photius, dePsellus et du moine Nophytos(fol. 66).

__

CARNEGIE mSTmjj

2145*"

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.

trait Jept IpfA-^v^a, avec les cammentaires d'iVmmodu Magentne, et, en scholies (e ce dernier, quelques extraits de Thon de Smyrne et de saint Basile (fol. 1 3 1-224).

Le

nius et

J'ai pris

comme

base de

mon te:?:te;

le

manuscrit A, qui m'a

paruetil

le

plus ancien et

le plus fidle

mais

B en

diffre trs

peu

m'a fourni quelques bonnes leons.

ToG cocpojTaTOU xal loyiwTaTou xupoG BsoSdbpou tou npo8p6[Jiou^eyXoD xal toOzlelo't.v,

Tcepl

to

[xtxpou, xal tou ttoXXou* xaltcoctou,

toG oT^iyou

oTt.

ou

wv 7:p6

aAXoc tou

xal eyyyxl.

T[vt. o^ a)Cki^TOC

7\

Aoytj), toc XoyC(^6^ey,.

>/^97, A409, '2490,

En dehors des manuscrits

du Vatican, 184, 9.9.3, ioa6, signals par Hase, je l'ai encore retrouv Saint-Marc, n" 3o8 et App. cl. XI cod. ^3, sous le titre 'E^TjYTjffi p-spixT) irsplTou cTpoXou GatpeffTaTT) xai*tuvtojjlo.

230

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.et qu'enfin elle n'a,

de Palocappa;

avec ce qui prcde, qu'un\

rapport trs loign, tandis que la moiti isole forme un tout

complet qui n'appelle pas d'autres dveloppements.Cet ensemble de circonstances, joint aususpect d'JEgyptius^ m'avait djfait

nom

passablement

^

souponner une fraude

\

de Palocappa, lorsque

mon

attention fut attire sur le con-

tenu du premier chapitre de la seconde moiti du trait enquestion:

Mlo^o

i\,

to

^r\(i^i()CLi

tov ti^iov

Iv izoloc p.otpa

tou (^wSiou*

g*t{^

(Hase, p. i6o).

On y

parle prcisment de la conversion en

dates de l'anne gyptienne vague de dates en mois attiques;j'y

|

reconnus assez facilement que ces mois taient enla

ralit

des mois romains, et

concordance m'apparaissait

comme

une discordance particulire qu'il tait difficile d'expliquer; une certaine donne me conduisait, d'autre part, assigner hypothtiquement le x^ sicle comme poque de la rdaction primitive de ce mortant celle de Thodore Gaza, saufceau'.Il

me

parut donc intressant de chercher en contrler

l'authenticit.

Dans

la

persuasion o

son trait

j'tais que Palocappa avait compil du pseudo-JEgyptius, en ajoutant rklpa s^vjyT^ryilui

anonyme trouve parceaux tirs de droite

dans un des Codices Regii des morde gauche, j'avais tout d'abord il

et

examiner

les

manuscrits ole

avait

pu copier

les autres traits

que renferme

Suppl. gr. 55. Je n'ai pas eu besoin dele

longues recherches; du premier coup, en demandant

plus

I. Ce nom fictif, dans la pense du faussaire, signifiait sans doute seulement un Egyptien, AlyuTCTto Tt, expliquant aux Byzantins les pratiques de

l'astronomie alexandrine.les deux mots to3 coBiou, ajouts par Palocappa. que dans le reste du trait, les noms de mois attiques ne reparaissent pas; ainsi, p. 167, 1. 6, nous lisons cpepouapiou.'2.

Supprimez

3.

J'ajoute

LES NOMS DE MOIS ATTIQUES CHEZ LES BYZANTINS.

23

ancien manuscrit qui contienne Philopon sur l'astrolabe etTEioyin^t

anonyme

(Bibl. Nat. gr.

2%i)\

je trouvai,

au verso

du

folio 12, la suite

de figures astronomiques,

la MsqSo

je cherchais, et, la suite, quatre autres chapitres

que du pseudo-

JEgjptius^.

Or le texte de la Meoo dans le manuscrit 2491 donn noms de mois romains, et non pas attiques; bien phi.discordance quedore Gaza s'est

remarquer avec la liste de vanouie, ou, pour parler plus exacteme.j'avais cru

constat une erreur qui, mal corrige par Palocappa, m'avaitfait

croire cette discordance, mais qui peut donner unele

preuve palpable que

copiste a rellement utiHs notreles

manuscrit 2491, en substituant aux noms romains attiques d'aprs Thodore Gaza.

noms

numrant partir de septembre mois qui ont trente et un jours, le n** 2491 disaitVoici le fait:

les:

premiersoxToSptou

y-al

Ci

xod

oxTa>piou

a xal

^ey-sfxptou

oc

(les

noms des mois sontquefois

d'ailleurs critsle

en abrg par leursa

initiales). Il est clair

mois d'octobrexal

t rptp. 161,1.

deux:

par inadvertance.oc

Palocappa dit (Hase,puovooc

8)

xal

Tcuocvsij^tcovo

xa vSsaTT)-

TL-ofisL^svo

oc.

Comme

ces mois doivent,la

ainf^i

que

je

l'ai dit,

avoir trente et un jours, j'en concluais:

correspon-

dance

pyanepsion

poseidon

=

=

octobre, anthestrionsi

=

dcembre,l'o,

janvier. Mais

nous remarquons que

initiale

I.

Ils

sont

la fin

du manuscrit, qui

d'ailleurs

ne contient pas

ie trait

de

Nicphore Grgoras. Ce manuscrit, du xiy^ sicle, provient de Fontainebleau. Au reste, le trait de Philopon existe dans quinze manuscrits de laNationale;'1.

Hase n'en

a utilis que trois qui sont loin d'tre les plus anciens.ils

Quant aux phore Grgoras surpar Palocappa.

trois derniers,l'astrolabe,

se trouvent, la suitele

du

trait

de Nic-

dans

manuscrit a4io, qui a t collationn

232

MMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.oxTcogptou,

du secondpar unv,

a t surcharge*,voep-otou, il

dans

le

manuscrit 2491,

que cette correction, aussi naturelle que malencontreuse, est intimement lie au texte de Palocappa, et ds lors nous retrouvons la concordance avec la liste de Thodore Gaza. D'aprs l'ensemble duinitiale

de

est clair

morceau, cette concordance est tablie pour sept mois,lors aussi3.

et

ds

complte qu'on peut

le dsirer.il

Je crois que la dmonstration est suffisante, maisici

ne

une traduction sera peut-tre pas sans intrt d'ajouter du morceau en question, avec les commentaires qu'il appelle.Mthode pour calculer sur qu^l degr du zodiaquese trouve le soleil,

((

Prends

les5

annes partir de184(i);(2),

la

cration du

monde

^

et

retranches-en

cherche leet l

i^este

dans

la

table des

priodes de 25 ans

o

tu le

trouveras

la

premire.le

colonne, prends les degrs et fractions en regard. Si

reste

obtenu prsente un excs par rapport une priode de 25 ans,regarde cet excs

comme

des annes simples et cherche-le

dans

la table

des annes simples, o tu prendras de

mme

le

nombre correspondant (degrs et fractions) que tu criras au-dessous de celui donn par la table des priodes de23 ansI.Il

(3).

est vident

que

l'on

ne peut se prononcer sur une seule(tette

lettre, si

facile

reconnatre que soit l'criture de Palocappa; maislui tre attribue.

surcharoc

semble bien devoir'1.

C'est--dire l'anne de l're byzantine; on la transforme,

comme ou

sait,

en anne de l're chrtienne en retranchant 5'jo8. Mais il faut observer, ce qu'on oublie souvent, que les quatre mois de septembre dcembre de

Tanne byzantine appartiennent Tanne de Tre chrtienne prcdente, que par consquent, pour ces quatre mois, il faut retrancher 55o().

LES NOMS DE MOIS ATTIQUES CHEZ LES BY:ZANTINS.(c

233le

II:

faut ensuite calculer

comme

suit lela

mois gyptien et

jour

prends

les

annes partir de

cration du

monde

et

5484 (4); divise le reste par 4? puisque tous les quatre ans les gyptiens avancent d'un jour sur lesHellnes, et prends le quotient sur tes doigts(5).

retranches-en de

mme

Ajoutes-y

successivement les trois jours avant septembre (maimactrion),

un jour pour octobre (pyanepsion) (6), un jour pour dcembre (poseidon), et, en g