nutrapost 06-2009

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NutraPost Le magazine de votre santé au quotidien Juin 2009 Mensuel 2,00 € DOSSIER SPECIAL Anti-Age : LE DOSSIER DU MOIS pages 3 à 6 Vivez plus longtemps grâce aux hormones anti-âge. P. 7-12 Nutrition : L’açaï : une baie nutritive complète. P. 13-14 Perdre du poids avant l’été de façon naturelle www.nutrapost.org

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NutraPost Health Magazine 06-2009

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Page 1: Nutrapost 06-2009

NutraPostLe magazine de votre santé au quotidien

Juin 2009Mensuel

2,00 €

DOSSIER SPECIAL Anti-Age :

LE DOSSIER DU MOISpages 3 à 6

Vivez plus longtemps grâce aux hormones anti-âge. P. 7-12

Nutrition : L’açaï : une baie nutritive complète. P. 13-14

Perdre du poids avant l’été

de façon naturelle

www.nutrapost.org

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Il n’est jamais trop tôt pour bien faire !

Chère lectrice, cher lecteur,

Nous naissons, nous vivons et nous mourons. Voilà comment on pourrait résumer l’existence humaine. En général, nous vivons nos quarante, voire nos cinquante premières années sans trop nous soucier de ce qui arrivera après. C’est seulement lorsque nous atteignons cette fourchette d’âge que nous commen-çons à nous poser des questions qui, jusque-là, ne nous préoccupaient pas ou que nous ne voulions pas nous poser ! Combien de temps vais-je vivre ? Est-ce que je vais souffrir dans la dernière partie de mon existence ? Comment vais-je m’entretenir ? Si j’ai un problème grave et que je deviens dépendant des autres, comment est-ce que je le vivrais ? Et surtout, comment serais-je traité(e) si je n’ai plus mes facultés ? Etc.

On se pose ces questions essentielles rarement plus tôt. Il est temps de changer d’état d’esprit car il serait bon d’avoir ce questionnement à 40 ans, voire à 30 ans ! C’est la grande leçon à tirer de l’avènement de la médecine anti-âge, et, en particu-lier, de l’hormonothérapie ou utilisation des hormones pour vivre plus longtemps et, surtout, en bonne santé ! En effet, si, effectivement, la médecine moderne allonge chaque jour la durée de vie, les statistiques montrent, de façon inquiétante, que, certes, on vit plus vieux mais qu’on vieillit souvent en mauvaise santé !Notre production hormonale, en général éle-vée dans la jeunesse, connaît globalement un pic entre 20 et 30 ans avant de plonger inexorablement vers des niveaux de plus en plus bas au fur et à mesure que le temps passe. Aussi, quel que soit votre âge, il est temps pour vous de prendre les mesures qui s’imposent.Si vous avez plus de 40 ans, ne paniquez pas cependant. En effet, il est toujours possible, à tout âge, d’avoir recours à la

substitution hormonale et d’améliorer son état de santé ! La médecine anti-âge nous incite à ancrer une idée primordiale dans nos esprits : Pré-parons notre vieillesse dès notre jeunesse.Il ne s’agit pas d’une quête de l’éternelle jeunesse ou de vouloir à tout prix rester jeune, mais de vivre, de sa naissance à sa disparition, une existence à l’abri de la maladie et de la souffrance. L’hormono-thérapie met à notre disposition un arsenal impressionnant d’hormones bio-identiques semblables à celles que notre corps synthétise. La preuve en est, qu’une fois ab-sorbées, ces hormones sont très vite assimi-lées par notre organisme et donnent rapide-ment des résultats étonnants (au bout d’un mois, on en ressent les premiers effets).Alors n’attendez plus. Il n’est jamais trop tôt, ni d’ailleurs trop tard, pour bien faire. Le dossier spécial de ce mois vous informe sur les principales hormones et vous apprend comment vous supplémenter en la matière.

Philippe KerforneRédacteur en chef

Mentions de publication

• Nutrapost : mensuel édité par l’association Choix de Vie• Adresse : rue A. Markelbach 781030 Bruxelles

• Abonnement : Bulletin d’abonnement en page 4

• Directeur de Publication : Myriam Schoepen

• Rédacteur en Chef : Philippe Kerforne

• Graphiste et maquettiste PAO : Jean-François Boucher

• Distribution : l’association Choix de Vie

• Impression : TechPrint Luxembourg

• Dépôt légal : à parution

Dossier du mois. Perdre du poids avant l’été de façon naturelle. La période précédant l’été est un des meilleurs moments pour perdre du poids. En juin, en particulier, le temps est doux, voire chaud. On peut se permettre de manger plus léger, de faire de l’exercice en extérieur, mais cela ne suffit pas. Si vous voulez vraiment perdre quelques kilos, voire une petite surcharge pondérale, en un mois, il vous faudra avoir recours à des produits d’origine naturelle pour accompagner efficacement votre détermi-nation et vos efforts. P. 3-6

Dossier Spécial Anti-âge. Vivez plus longtemps grâce aux hormones anti-âge. Les hormones sont essentielles au fonctionnement de nos organes. Elles sont secrétées par un certain nombre de glandes : thymus, glande pinéale, hypophyse…. Pour permettre à notre organisme de fonctionner d’une façon optimale, elles doivent aussi être produites à une certaine concentration. Or la production hormonale diminue avec le temps, abaissant leur taux dans l’organisme et l’exposant à un nombre de maladies croissant. Ce qui rend souvent une supplémentation indispensable souvent dès l’âge de 40 ans, voire 30 ans ! P. 7-12

Nutrition : L’açaï : une baie nutritive complète.L’açaï (Euterpe oleracea) est une baie qui pousse exclusivement sur un palmier sud-améri-cain pouvant mesurer jusqu’à 20 m de hauteur. L’açaï est principalement cultivée au Brésil. Bien qu’on ait découvert récemment ses propriétés médicinales, l’açaï est consommé de-puis l’époque précolombienne, notamment par les Indiens d’Amazonie. On confère à l’extrait de ce fruit exceptionnel des propriétés nutritives, anti-inflammatoires, digestives, toniques, cardio-vasculaires mais surtout antioxydantes qui en font une baie anti-âge très recherchée. P. 13-14

Actualités de la recherche médicale. Lutter contre la migraine (1) : combattre les migraines grâce au sport. Lutter contre la mi-graine (2) : les vitamines B réduisent les crises de migraine. Les pesticides accroissent le risque de souffrir de la maladie de Parkinson. Une huile tueuse de cellules cancéreuses. P.15

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Editorial

Sommaire

NutraPost

Mensuel • Juin 2009

Mensuel • Juin 2009 www.nutrapost.org

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NutraPostDossier Du Mois

Le terme « chitosan » caractérise une famille de dérivés de la chitine qui est la composante principale de la ca-rapace des crustacés. Celle utilisée dans le cadre de la perte de poids provient principalement des crevettes et des crabes.La chitine est un polymère géant ou ensemble de monomères (molécules

En juin, si la perspective de l’approche des vacances et de goûter un repos bien mérité nous ravit et nous fait regarder avec impatience le calendrier pour décompter les jours nous séparant encore de ces congés tant attendus, il arrive aussi que notre sang se glace dans nos veines en jetant un coup d’œil au miroir. Nous découvrons alors que nous avons pris du poids ou que des petites rondeurs qui n’étaient pas là l’année dernière arrondissent notre silhouette désavantageusement. Le premier réflexe commun, aussi bien masculin que féminin, est un certain abattement en pensant qu’il ne sera pas pos-sible de se mettre en maillot de bain sur la plage voire de déambuler en tenue légère sur notre lieu de villégiature. Notre découragement est encore plus grand quand nous réalisons le peu de temps qu’il reste pour se débarrasser de cette masse adipeuse indésirable. Rassurez-vous, que vous partiez en vacances dans deux mois, ou dans un mois, il existe des solutions d’origine entièrement naturelle pour résoudre votre problème !

simples de masse plus petite). Le chito-san est constitué de polysaccharides hy-drosolubles qui ne sont pas digérés par l’organisme. Il contient en particulier des copolymères de glucosamine et de N-acétylglucosamine. Il possède des pro-priétés identiques à la cellulose.

Deux conditions indispensables à son efficacité

L’organisme ne pouvant l’assimiler, le chitosan, pour qu’il puisse contri-buer à l’élimination des acides gras et du cholestérol, doit répondre à deux conditions :

Perdre du poids avant l’été de façon naturelle

La période précédant l’été est un des meilleurs moments pour perdre du poids. En juin, en particulier, le temps est doux, voire chaud. On peut se permettre de manger plus léger, de faire de l’exercice en extérieur, mais cela ne suffit pas. Si vous voulez vrai-ment perdre quelques kilos, voire une surcharge pondérale, en un mois, il vous faudra avoir recours à des produits d’origine naturelle pour accompagner efficacement votre détermination et vos efforts.Si vous commencez début juin, vous aurez encore le temps de vous préparer et de perdre du poids. Lisez attentivement ce qui suit. Vous y découvrirez certainement un produit qui vous permet-tra de faire disparaître en quelques semaines cette masse adipeuse indésirable sans avoir à (trop) vous priver !

Le chitosan, fibre extraite de la carapace des crustacés, est par-ticulièrement recommandé pour contribuer à la perte de poids en accompagnement d’un régime pauvre en graisses. Le chito-san se montre aussi d’une grande aide pour faire baisser le taux de lipides sanguins. Il piège les graisses dans ses fibres puis les élimine ensuite par les voies naturelles.

Chitosan : le piégeur de graisses

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- Subir une désacétylation (procédé chimique permettant au chitosan de se lier aux graisses dans l’intestin) minimum de 89% afin de pouvoir se lier aux acides gras et au cholestérol dans l’intestin. - Avoir un faible poids moléculaire en ki-lodalton (kDa) pour être soluble et actif. Pour être efficace, un chitosan doit avoir environ un poids moléculaire inférieur ou, au plus, égal à 40 kDa. En conséquence, le polymère dont il est extrait ne doit pas être trop gros. Si c’est le cas, étant in-soluble, il ne pourra pas se lier aux mo-lécules d’acides gras et de cholestérol dans l’intestin. La transformation de la chitine se fait par un simple broyage.Le chitosan est principalement réputé pour ses vertus amincissantes. On le retrouve, seul ou associé, dans de nom-breux remèdes et méthodes destinés à perdre du poids. Le chitosan possède la propriété de se lier aux graisses et de contribuer à leur élimination avant qu’elles ne soient assimilées par l’orga-nisme.

Une perte de poids régulière

Des chercheurs ont analysé 14 études avec placebo ou comparatives, com-prenant 1131 volontaires, publiées entre 1995 et 2004. Celles-ci portaient sur l’in-fluence du chitosan sur la perte de poids. Les conclusions générales ont été que le chitosan se montrait plus efficace que des placebos dans le traitement de l’obé-sité ou du surpoids1. Lorsqu’on prend l’ensemble des 14 études, l’absorption du chitosan a permis une perte de poids moyenne de 1,7 kg de plus que le pla-cebo. Lors d’un essai plus récent, on a testé l’effet du chitosan sur 150 femmes ré-parties en trois groupes pendant deux mois2. Un premier groupe n’a reçu au-cun traitement ; un deuxième groupe a été soumis à un programme autogéré de changements d’habitudes alimentaires et à la prise d’un placebo. Un troisième groupe a suivi la même modification de son régime alimentaire que le second groupe tout en ingérant 3 g de chitosan par jour. En moyenne, les volontaires de ce dernier groupe ont perdu, sur 60 jours, 1 kg de plus que les participantes des autres groupes.Tous ces essais ont confirmé, de plus, l’importance de suivre un régime alimen-taire pauvres en calories pour assurer l’efficacité de la prise de chitosan.Les chercheurs se sont aperçus que la qualité du chitosan avait un impact sur la perte effective de poids corporel. Ils ont confirmé, qu’à la fois, le poids mo-léculaire et le degré de désacétylation jouaient sur sa capacité à éliminer la sur-charge adipeuse.

Il absorbe jusqu’à 12 fois son poids de graisse

Même si le mode de fonctionnement du chitosan n’est pas complètement connu, on sait qu’il agit en formant un gel protecteur dans l’estomac. Il attire les acides gras et le cholesté-rol comme un buvard. Il contribue à la perte de poids en empêchant l’absorption des graisses. Il est ca-pable d’en absorber jusqu’à 12 fois son poids. Il forme avec celles-ci une masse gélatineuse indigestible en-suite rapidement éliminée par l’orga-nisme. Outre l’élimination naturelle des graisses, le chitosan diminue le ni-veau de cholestérol en abaissant le taux de « mauvais » cholestérol LDL et en augmentant celui du « bon » cholestérol HDL. Le chitosan contri-bue, de même, à réduire le risque d’hypertension. Il renforce aussi les fonctions immunitaires et hépatiques tout en ayant une influence positive sur le transit intestinal.On commence à l’utiliser en mé-decine comme « véhicule » de mé-dicaments et diverses substances thérapeutiques (antigènes ou gènes, vaccins…). Il est employé, par exemple, pour confectionner des mi-crocapsules préservant l’intégrité de la substance thérapeutique jusqu’à ce que la cible physiologique soit at-teinte (en particulier l’estomac, le cô-lon, l’œsophage)3,4.

Références1. Ni Mhurchu C, Dunshea-Mooij CA, et al. Chitosan for overweight or obesity. Cochrane Database Syst Rev. 2005 Jul 20;(3):CD003892. Review. 2. Kaats GR, Michalek JE, Preuss HG. Evaluating efficacy of a chitosan product using a double-blinded, placebo-controlled protocol. J Am Coll Nutr. 2006 Oct;25(5):389-94. 3. Hejazi R, Amiji M. Chitosan-based gastrointesti-nal delivery systems.J Control Release. 2003 Apr 29;89(2):151-65.4. Kato Y, Onishi H, Machida Y. Application of chitin and chitosan derivatives in the pharmaceutical field.Curr Pharm Biotechnol. 2003 Oct;4(5):303-9.

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Contre-indications La prise de chitosan est logiquement déconseillée aux personnes aller-giques aux fruits de mer, mais aussi aux enfants et femmes enceintes ou qui allaitent.Il n’y a, en revanche, au-cune interaction signalée entre le chitosan et des plantes, des suppléments ou des médicaments chimiques.

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Principales propriétés du Citrimax • Réduction du poids corporel et de l’index de masse corpo-relle (IMC).• Inhibition de la production de graisses.• Stimulation de la production de sérotonine. • Stimulation de la production de cholestérol HDL ou bon cholestérol.

Le HCA permet de réduire le poids de façon naturelle et progressive. Ce qui empêche l’effet yo-yo observé avec beaucoup de substances censées faire perdre des kilos. De même, lorsqu’on arrête de prendre du Citri-max, il n’y a pas de reprise de poids.

Le HCA agit sur les réserves de glycogène Dans le processus normal de fonc-tionnement du métabolisme, quand l’ingestion des hydrates de carbone et des protéines excède les besoins énergétiques du corps, le surplus de calories est transformé en glycogène. Quand les réserves de glycogène at-teignent un certain seuil, l’excédent calorique est transformé en graisses par l’enzyme ATP citrate-lyase. Le HCA freine la production de cet en-zyme, réduisant fortement la forma-tion d’acétyl coenzyme A, substance biochimique ayant un rôle primordial dans le métabolisme des hydrates de carbone et des graisses. Ce qui en-traîne une réduction importante de la production adipeuse. Le HCA permet de synthétiser et de stocker une plus grande quantité de glycogène.

Les signaux de faim sont inhibés

Cette opération a un effet coupe-faim et réducteur d’appétit. De même, les signaux indiquant habituellement la sensation de faim au cerveau sont partiellement inhibés. La sensation de faim étant diminuée, l’envie de manger est réduite. Ce qui entraîne, par voie de conséquence, une réduc-tion de l’ingestion, de la production, donc du stockage des graisses. Des études cliniques ont montré que des doses de Citrimax augmentaient l’oxydation des graisses ainsi que les niveaux de sérotonine dans le cer-veau. La sérotonine (appelée éga-lement 5-HT ou cinq-hydroxytrypta-mine) est dérivée d’un acide aminé, le tryptophane. La sérotonine est un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle de l’humeur, du sommeil et de l’appétit. Elle aide à gérer les états émotionnels que traversent les personnes suivant un régime ou des méthodes visant à perdre du poids, notamment à surmonter les états dé-

pressifs induits ainsi qu’à contrôler les crises de boulimie. Le Citrimax agit naturellement sans sti-muler le système nerveux central. Il ne provoque pas d’effet d’accoutumance. Il ne cause ni irritabilité excessive, ni insomnie ni accélération du rythme car-diaque. Tous désagréments se produi-sant en général au cours de la plupart des régimes amincissants !

Un puissant effet thermogénique

Une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec placebo, a été menée sur 90 patients conjointement par le Centre Médical de l’université de Georgetown et l’Ecole de Pharmacie de l’université de Creighton (USA). L’administration de Citrimax aux volon-taires a modifié leur poids corporel, leur taux de sérotonine, leur profil lipidique (taux de cholestérol général, de choles-térol HDL et LDL et de triglycérides san-guins.), leur indice de masse corporelle (IMC), le contrôle de l’appétit et leur taux de métabolites lipidiques (acétone, acé-taldéhyde, formaldéhyde, malondialdé-hyde).Le Citrimax contient aussi du picolinate de chrome, de l’UVA ursi (Arctostaphy-los uva ursi) et du Cascara Sagrada (Rhamnus prushianus), autres subs-tances agissant en synergie avec l’acide hydroxycitrique et qui possèdent un puissant effet thermogénique brûleur de graisses.

Notes- Preuss HG, Bagchi D, Bagchi M, Rao CVS, Sa-tyanarayana S and Dey DK, Efficacy of a Novel, Natural Extract of (–)Hydroxycitric Acid(HCA-SX) and a Combination of HCA-SX,Niacin-Bound Chro-mium and Gymnema sylvestre Extract in Weight Management in Human Volunteers: A Pilot Study, Nutrition Research, 24:45-58, 2004.- Preuss HG, Bagchi D, Bagchi M, Rao CVS, Dey DK and Satyanarayana S, Effects of a Natural Ex-tract of (–)Hydroxycitric Acid(HCA-SX) and a Com-bination of HCA-SX plus Niacin-Bound Chromium and Gymnema sylvestre Extract on Weight Loss, Diabetes, Obesity and Metabolism, 6:171-180, 2004.- Loe YC, Bergeron N, Rodriguez N, Schwarz J-M, Gas Chromatography/Mass Spectrometry Method to Quantify Blood Hydroxycitrate Concentration, Analytical Biochemisty, 292:148-154, 2001.- Sullivan AC, Triscari J, Hamilton JG, Miller ON, Wheatley VR, Effect of (–)Hydroxycitrate Upon the Accumulation of Lipid in the Rat. 1. Lipogenesis, Lipids,9:121-128, 1974.- Sullivan AC, Triscari J, Hamilton JG, Miller ON, Effect of (–)Hydroxycitrate Upon the Accumulation

of Lipid in the Rat. II. Appetite, Lipids, 9:129-134, 1974.- Ohia SE, Awe SO, LeDay AM, Opere CA, Bagchi D, Effect of Hydroxycitric Acid on Se-rotonin Release from Isolated Rat Brain Cor-tex, Research Communications in Molecular Pathology and Pharmacology, 109:210-216, 2001.- Ohia SE, Opere CA, LeDay AM, Bagchi M, Bagchi D, Stohs SJ, Safety and Mechanism of Appetite Suppression by a Novel Hydroxycitric Acid Extract (HCA-SX), Molecular and Cellular Biochemistry, 238:89-103, 2002.- McArdle WD, Katch FI, Katch VL, Exercise Physiology: Energy, Nutrition and Human Performance, 4th Edition, pp. 541-542, 1996, Williams and Wilkins, Baltimore, USA.- Blundell JE, Serotonin and the Biology of Feeding, American Journal of Clinical Nutrition, 55:155S-159S, 1992.- Leibowitz SF, Alexander JT, Hypothalamic Serotonin in Control of Eating Behavior, Meal Size, and Body Weight, Biological Psychiatry, 44:851-864, 1998.- Kazakoff K, Cardesa T, Liu J, Adrian TE, Bagchi D, Bagchi M, Birt DF, Pour PM, Effects of Voluntary Physical Exercise on High-Fat Diet-Promoted Pancreatic Carcinogenesis in the Hamster Model, Nutrition and Cancer, 26:265-279, 1996.

Le Citrimax contient des quantités standardisées d’acide hydroxycitrique (communément nom-mé part ses initiales anglaises HCA ou HydroxyCitric Acid). Le HCA est extrait d’un fruit d’ori-gine asiatique, le Garcinia cambogia. L’acide hydroxycitrique a prouvé cliniquement son effi-cacité comme coupe-faim et inhibiteur de la production des graisses. Le Citrimax permet non seulement de brûler les graisses superflues mais aussi de maintenir son poids.

Citrimax : le brûleur de graisses

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Le CLA ou ACL en français (acide linoléique conjugué) est un dérivé de l’acide linoléique, un acide gras de la famille des oméga-6. Cet acide gras essentiel déstocke les graisses, diminue la masse adipeuse et calme l’appétit. C’est un excellent adjuvant à tout régime amincissant, sinon une aide précieuse au quotidien même si vous ne suivez pas de cure de perte de poids. Sa prise en parallèle avec une alimentation équilibrée et une pratique physique régulière est très efficace contre les kilos superflus.

Des études cliniques ont montré que des dosages quotidiens compris entre 3,5 g et 7 g donnaient de bons résultat sur la fonte des graisses corporelles si elles étaient administrées sur le long terme. L’ACL contribue à améliorer le rapport entre la masse musculaire et la masse adipeuse. Autrement dit, on ob-serve, consécutivement à sa prise, une augmentation du volume des muscles et une diminution des graisses.

Notre organisme ne peut pas le synthétiser

On trouve l’acide linoléique conjugué naturellement dans les matières grasses et la viande des ruminants, en particulier chez les moutons et les bœufs. L’ALC provient de deux sources au niveau ali-mentaire. Il est produit par les glandes mammaires de ces animaux mais aussi, principalement, par la transformation de l’acide linoléique dans le rumen (un des deux premiers estomac des ruminants) grâce à l’action de bactéries.Beaucoup de produits laitiers, en particu-lier les fromages vieillis, contiennent de grandes quantités d’ALC, en moyenne 5 mg par gramme de gras. Cependant, la teneur du lait en ALC varie fortement en fonction de l’origine de la nourriture des animaux. Plus ils sont élevés en pâtu-rages, plus ce taux est important1. En général cependant, la composition de l’ALC est très différente selon qu’elle vienne de l’alimentation ou de la sup-plémentation. Dans les aliments, on trouve en général, les composés « cis-9, trans-11 » et « cis-12, trans-10 » dans une proportion habituelle de 30% et 70%. Dans les suppléments, cette pro-portionnalité varie grandement.L’ALC des produits de supplémentation provient d’ordinaire de la transformation de l’huile de tournesol, de carthame ou de soja.L’apport par l’alimentation ou par la sup-plémentation est indispensable chez l’homme dans la mesure où notre orga-nisme est incapable de transformer, sauf en quantités notoirement insuffisantes, l’acide linoléique d’origine végétale en ALC. L’ALC n’a été isolé que dans les années 1980 par un groupe de chercheurs tra-vaillant sur les propriétés carcinogènes

du bœuf grillé. Les premières études sur l’ALC se sont d’abord portées sur ses propriétés anti-cancer avant qu’on ne découvre ses vertus amin-cissantes et son importance dans le rapport masse musculaire/masse adipeuse.

Influence de l’acide linoléiqueconjugué sur la perte de poids

Les premières études sur l’ALC furent d’abord menées sur les ani-maux. On s’aperçut alors que l’ALC permettait une perte significative de la masse adipeuse et une augmen-tation de la masse musculaire. Selon les chercheurs, l’ALC réduit l’activité d’une enzyme particulière, facilitant de ce fait la thermogenèse des graisses. Rapidement, les chercheurs s’in-téressèrent à l’utilisation de l’ALC par l’homme. Même si les essais cliniques ont donné des résultats contradictoires, cela est dû principa-lement au fait que les techniques de mesure, les dosages et la composi-tion des suppléments étaient très dif-férents selon les études. Néanmoins, un certain nombre de ces études ont fourni des données significatives at-testant des propriétés amincissantes de l’ALC.

Une perte de poids… sans reprise

Ainsi, lors d’un essai, qui a duré un an et portant sur 157 participants af-fligés d’un embonpoint, la prise de 4,5 g d’ALC a donné de meilleurs résultats que celle du placebo. Au bout d’une année de prise d’ALC, les personnes avaient perdu entre 1,1 kg et 3,7 kg en poids et 1,7 kg à 3 kg de masse adipeuse. A noter qu’ils sont arrivés à cela sans régime ali-mentaire spécial ni aucune pratique sportive2. Cette étude a été continuée par la suite au su, c’est-à-dire sans placebo sur 134 sujets de la première étude. Ceux qui avaient déjà pris de l’ALC n’ont constaté aucune perte de poids, mais aucune prise non plus malgré

le fait qu’ils n’aient pas de restrictions alimentaires. Ceux qui avaient pris le placebo précédemment ont connu une perte de poids et de masse adi-peuse conséquentes3.Une autre étude portant sur 20 adultes pratiquant le sport assidû-ment et menée sur 12 semaines a aussi permis de démontrer l’impact positif de l’ACL sur la perte de poids4.

Une influence sur le bon cholestérol

Il s’avère que l’ACL jouerait aussi un rôle sur la réduction de lipides san-guins. Ainsi, parmi les études sur l’in-fluence de l’ALC sur le cholestérol, un certain nombre ont démontré son impact positif sur l’augmentation du taux de bon cholestérol HDL5. De même, des études sur des ani-maux et in vitro ont prouvé que l’ALC aurait une action positive sur le ren-forcement de certains mécanismes immunitaires6.D’une façon générale, on peut donc recommander la prise d’ACL, ou CLA pour les personnes désireuses de perdre du poids. Son avantage principal étant qu’il n’est pas besoin de suivre un régime amincissant par-ticulier pour qu’il fasse effet, à condi-tion évidemment d’avoir une alimen-tation équilibrée et de pratiquer une activité physique même modérée.

Références1. Dhiman TR, Anand GR, Satter LD, Pariza MW. Conjugated linoleic acid content of milk from cows fed different diets. J Dairy Sci. 1999 Oct;82(10):2146-56. 2. Gaullier JM, Halse J, Hoye K, et al. Conjugated linoleic acid supplementation for 1 y reduces body fat mass in healthy overweight humans. Am J Clin Nutr. 2004Jun;79(6):1118-25.3. Gaullier JM, Halse J, Hoye K, Kristiansen K, et al. Supplementation with conjugatedlinoleic acid for 24 months is well tolerated by and re-duces body fat mass in healthy, overweight humans. J Nutr. 2005Apr;135(4):778-84. 4. Thom E, Wadstein J, Gudmundsen O. Conjugated linoleic acid reduces body fat in healthy exercising humans.J Int Med Res 2001 Sep-Oct;29(5):392-6.5. Moloney F, Yeow TP, Mullen A, Nolan JJ, Roche HM. Conjugated linoleic acidsupplementation, insulin sensitivity, and lipoprotein metabolism in patients with type 2 diabetes mellitus. Am J Clin Nutr. 2004 Oct;80(4):887-95. 6. O’Shea M,Bassaganya-Riera J, Mohede IC. Im-munomodulatory propertiesof conjugated linoleic acid. Am J Clin Nutr. 2004 Jun;79 (6 Suppl):1199S-1206S.

LE CLA : l’acide gras ennemi des graisses !

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Dossier Spécial Anti-âge

La diminution du taux d’hormones est considérée comme un marqueur du vieillissement. Autrement dit, la mesure du taux d’hormones dans l’organisme est un des meilleurs, sinon le meilleur moyen de mesurer notre véritable âge biologique, indépendamment de notre véritable âge à l’état civil.En effet, pour différentes raisons (alimentation, hygiène de vie, génétique, activité physique…), non seulement nous ne sommes pas égaux face au vieillissement, mais la réduction de la production hormonale varie selon les personnes.

Selon de nombreuses études, la décroissance de la production hormonale n’est pas le seul mécanisme responsable du vieillissement. Malgré cela, ces études ont néanmoins montré que la restauration des taux hormonaux à un niveau proche de ceux de la jeunesse, notamment ceux de DHEA, de mélatonine et de prégnénolone, présentente de grandes avantages. L’hormonothérapie redonne au corps une grande vigueur, une meilleure résistance, améliore les performances intellec-tuelles, les capacités de concentration et la mémoire, renforce le système immunitaire, freine la dégénérescence cellulaire, diminue les risques de cancers et de déclenchement de la maladies d’Alzheimer entre autres !

Vivez plus longtemps grâce aux hormones anti-âge

Les hormones sont essentielles au fonctionnement de nos organes. Elles sont secrétées par un certain nombre de glandes : thymus, glande pinéale, hypophyse…. Pour permettre à notre organisme de fonction-ner d’une façon optimale, elles doivent aussi être produites à une cer-taine concentration. Or la production de beaucoup d’hormones dimi-nue avec le temps, abaissant leur taux dans l’organisme et l’exposant à un nombre de maladies croissant. Une supplémentation semble indis-pensable souvent dès l’âge de 40 ans, voire 30 ans, notamment pour la prégnénolone, la DHEA et la mélatonine.

Prégnénolone : la gardienne de la mémoireLa prégnénolone est un précurseur d’un certain nombre d’hormones appelées stéroïdes dont la DHEA, l’aldostérone, la progestérone, et la cortisone. La prégnénolone joue un rôle impor-tant dans le processus de mémorisation, la lutte contre les troubles de concentration, la ré-duction du stress, le maintien et l’amélioration des facultés cérébrales. Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires.

Prégnénolone

Mélatonine

Diminution de la production des principales hormones en fonction de l’âge

Taux relatif en fonction de l’âge

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Testostérone(hommes)

DHEA(hommes)

Age (ans)

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Malgré son importance pour le fonction-nement du cerveau (sa concentration y est dix fois plus élevée que celle des autres hormones stéroïdes), elle est net-tement moins connue du grand public, et même du corps médical, que d’autres hormones plus célèbres comme la DHEA ou la mélatonine.La prégnénolone est issue de la syn-thèse naturelle du cholestérol par les surrénales et le cerveau. Elle est syn-thétisée dans les mitochondries des cellules sous l’action d’enzymes spé-cifiques. La prégnénolone est aussi le précurseur des glucocorticoïdes (corti-sol), des minéralocorticoïdes (aldosté-rone), de la progestérone et de la DHEA. La prégnénolone et le sulfate de prégné-nolone, son métabolite, sont synthétisés dans le cerveau, d’où leur appellation de neurostéroïdes. La prégnénolone est absorbée dans l’in-testin grêle avant de se répandre dans l’organisme. De nombreux facteurs in-fluencent les taux circulants de prégné-nolone, notamment la variation de la production du cholestérol dont la baisse, par exemple, peut entraîner une diminu-tion de la synthèse de la prégnénolone.

Une aide pour la mémoire et pour gérer le stress

La prégnénolone a été découverte dans les années 1930, mais les premières études cliniques de grande ampleur ont été menées dans les années 1940. Elles démontrèrent, en particulier, l’im-portance de la prégnénolone dans le bon fonctionnement des capacités cé-rébrales et son influence sur les rhuma-tismes inflammatoires. De nombreuses études ont mis en avant ses effets favorables sur le stress, notamment au travail. Ainsi en 1944, Gregory Pincus soulignait ses répercus-sions positives sur les travaux accomplis dans des conditions stressantes1. De même, un certain nombre de publi-cations ont insisté sur son intérêt dans la lutte contre l’arthrite et l’acquisition des connaissances et l’apprentissage.

Cent fois plus puissante que les autres hormones !

La prégnénolone est indiquée pour les personnes stressées car elle neutralise les effets négatifs du cortisol produit en

excès par les individus soumis fré-quemment au stress. Des études sur des souris ont montré que la prégné-nolone est une des substances les plus puissantes pour augmenter les fonctions cognitives, notamment la mémoire et la concentration2-4. Des tests sur des rats âgés ont montré que la prise de prégnénolone leur permettait de recouvrer les facultés de mémorisation de jeunes rats. La prégnénolone a prouvé une efficacité cent fois plus importante que celle des autres hormones sur la mémoire !De même, la prégnénolone s’avère un antagoniste du GABA et un ago-niste (stimulateur) des récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartate). La prégnénolone renforce ainsi le sys-tème des neuromédiateurs qui a tendance à s’affaiblir avec l’âge. La prégnénolone possède aussi une action stimulante sur la synthèse de l’acétylcholine.Des études, en particulier celle pu-bliée en 19945, ont aussi prouvé que le taux de prégnénolone bais-sait chez les personnes souffrant de dépression, notamment pendant les phases dépressives. Enfin, la prégnénolone est aussi considérée, ainsi que la DHEA et la mélatonine, comme un traitement éprouvé contre la maladie d’Alzhei-mer6.

Un taux de production en constante diminution

Le taux de prégnénolone diminue avec l’âge. On considère générale-ment qu’à 75 ans, le taux de cette hormone dans l’organisme n’est plus que de 40% de son niveau à 30 ans. Des études récentes faites à l’Insti-tut européen du vieillissement ont même montré que sa concentration pouvait tomber à 20%, voire même moins, y compris chez des individus en bonne santé. Le taux de prégné-nolone diminue rapidement à partir de 35 ans. D’où l’importance d’une supplémentation précoce.Si la prégnénolone diminue signifi-cativement avec l’âge, ses concen-trations plasmatiques peuvent aussi être singulièrement affectées par un certain nombre de facteurs : dépres-sions, stress, intoxication de l’orga-nisme et certaines hypothyroïdies.

Les quantités de prégnénolone à ab-sorber quotidiennement varient d’un individu à l’autre. Elles sont estimées à une fourchette comprise entre 25 à 100 mg/jour, en fonction des capa-cités d’assimilation de chacun et de son déficit hormonal en prégnéno-lone.

Références1. Effects of administered pregnenolone on fatiguing psychomotor performance. Gregory Pincus, Journal of Aviation Medecine, 1944, N°15, pp.98-115.2. The effects of pregnenolone sulfate and ethyles-trenol on retention of a passive avoidance task. R.L. Isaacson, J.A. Varner, J.M. Baars, D. de Wied, Brain Res, 1995, N°689, pp.79-84. 3. Memory-enhancing effects in male mice of pre-gnenolone and steroids metabolically derived from it. J.F. Flood. J.E. Morley, E. Roberts, Proceedings of the National Academy of Sciences, N°89, pp.1567-1571, 1992. 4. Pregnenolone sulfate enhances post-training me-mory processes when injected in very low doses into limbic system structures: the amygdala is by far the most sensitive. J.F. Flood. J.E. Morley, E. Roberts, Proceedings of the National Academy of Sciences, N°92, pp.10806-10810, 1995. 5. CSF neuroactive steroids in affective disorders: pregnenolone, progesterone and DBI. M.S. George, A. Guidotti, D. Rubinow, et al., Biological Psychiatry, N°35, pp.775-780, 1994.6. Aperçu de la maladie d’Alzheimer. Parlement Européen, STOA (Évaluation des options scienti-fiques et technologiques), Note de briefing N° STOA 501FR, juillet 2001.

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La DHEA : Une authentique hormone anti-âgeSi une hormone anti-vieillissement a fait couler beaucoup d’encre, c’est bien la DHEA. En vente libre dans certains pays, comme les Etats-Unis, ou uniquement délivrée sur prescription médicale comme en France, c’est sans doute l’hormone anti-âge la plus connue au monde. Il était temps d’apporter un éclairage objectif au débat opposant les pro DHEA aux anti DHEA.

Contre-indications à la prise de prégnénolone

• Enfants, femmes enceintes ou qui allaitent (à titre de pré-caution)

• Cancers hormono-dépendants (prostate, sein)

• Epileptiques (risque potentiel bien qu’aucun cas n’ait été si-gnalé).

Prégnénolone

HO

H

H

H

O

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La DHEA (déhydroépiandrostérone) est naturellement produite par l’organisme. Cette hormone stéroïde dérivée du cholestérol est produite par les glandes surrénales. Le corps la synthétise à par-tir de la prégnénolone et, ensuite, en androgènes et en oestrogènes dont la DHEA est le précurseur. La DHEA atteint des taux particulière-ment élevés chez les enfants, connaît un pic entre l’âge de 20 et 30 ans, puis sa production décline ensuite fortement. La DHEA est l’hormone stéroïdienne la plus répandue dans le corps humain.

Des effets certains sur le long terme

Deux des principales raisons de la controverse entourant cette hormone sont que, d’abord, la mise sur le mar-ché de la DHEA est très récente et que, d’autre part, ses effets se constatent sur le long terme. En effet, la plupart des études ont établi qu’une mesure précise des effets exacts de la DHEA sur l’organisme ne pouvait se démontrer que sur plusieurs mois et en administrant des doses visant à re-trouver les taux de DHEA de personnes jeunes.

La DHEA n’est pas un médicament

De nombreuses études ont montré qu’il y avait une corrélation certaine entre la prise de DHEA et l’allongement de la durée de vie*. Ainsi, on a remarqué que les personnes vivant jusqu’à 90 ans, ou plus, ont des niveaux de DHEA plus éle-vés que la moyenne. Même si ces ob-servations n’ont pas forcément prouvé la relation de cause à effet (pour l’instant, elle est avérée uniquement chez la sou-

ris mais pas encore chez l’homme), ce sont cependant celles-ci qui ont fait la popularité de l’hormone ve-dette de la catégorie des stéroïdes. Il est important d’insister sur le fait que la DHEA n’est pas un médica-ment, autrement dit une substance chimique produite industriellement. C’est une hormone que notre orga-nisme secrète naturellement. La sup-plémentation ou substitution hormo-nale a pour but de rétablir des taux de DHEA normaux en se substituant à l’organisme qui, avec l’âge, produit de moins en moins d’hormones.Le principal responsable de cette di-minution est le vieillissement qui, en entraînant la baisse de la production des hormones en général, et de la DHEA en particulier, expose notre corps à la dégénérescence cellulaire entraînant de nombreux problèmes de santé.

La diminution du taux de DHEA expose aux maladies

Beaucoup d’essais et de test cli-niques ont ainsi prouvé que les gens ayant de faibles taux de DHEA étaient plus exposés et touchés par certaines maladies comme le sida, les maladies auto-immunes, les ma-ladies cardio-vasculaires, les affec-tions de la thyroïde, l’ostéoporose, le diabète, la maladie d’Alzheimer, les cancers dont notamment le cancer du sein…Les principaux moyens d’augmenter les taux de DHEA dans le corps sont une alimentation adaptée, l’exercice physique, la réduction du stress…, mais, surtout, une supplémentation

hormonale.Il existe aussi une forme de DHEA très efficace pour renforcer le sys-tème immunitaire, notamment chez les femmes ménopausées : la 7-ké-to-DHEA.

* Prospective measurements of dehydroepiandros-terone sulfate in a cohort of elderly subjects : Rela-tionship to gender, subjective health, smoking habits, and 10-year mortality L. Mazat, S. Lafont, C. Berr, B. Debuire, J.F. Tessier, J.F. Dartigues, E.E. Baulieu, Proceedings of the National Academy of Sciences USA, 98 (14), pp.8145-8150, 2001.

BibliographieThe DHEA Breakthrough. Stephen Cherniske, Ran-dom House, 1996. The Metabolic Plan. Stephen Cherniske, Random House, 2003. DHEA l’hormone du mieux-vivre : Ce que votre mé-decin ne vous a pas dit. Thierry Hertoghe & Jules-Jacques Nabet, 2002. Editions Albin Michel.

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La DHEA : Une authentique hormone anti-âge

Précautions en cas de prise de DHEAIl y a peu de contre-indications connue à la prise de DHEA. On en a simplement constaté deux : les hommes souffrant d’un cancer de la prostate et traités avec un bloquant de la testostérone et les femmes soignées au tamoxifène, un anti-œstrogène utilisé pour le traitement de certaines formes du cancer du sein.Il est cependant conseillé de ne pas donner de DHEA à des femmes en-ceintes ou allaitant en raison des bou-leversements hormonaux importants pendant ces périodes rendant difficiles toute prescription normale.Les centaines d’études effectuées de-puis des années n’ont jamais enregis-tré d’inconvénients notables pour des prises habituelles de DHEA en général administrées entre 25 mg et 50 mg.

Principaux effets constatés de la DHEA

• Renforcement du système immunitaire• Amélioration des facultés cérébrales, de la mémoire, de la concentration• Stimulation de la libido• Amélioration de la sensation de bien-être, réduction du risque de dépression• Diminution du risque d’ostéoporose par augmentation de la densité osseuse• Augmentation de la masse musculaire accompagnée d’une réduction des graisses par stimulation de la sensibilité à l’insuline et de la disponibilité de la carnitine brûleuse de graisses• Diminution du taux de cortisol, hormone du stress qui, en trop grande quantité dans l’organisme, peut entraîner la destruction de certains tissus. De même, inhibition de la transformation de la prégnénolone en cortisol• Réduction du risque des maladies et de la mortalité cardio-vasculaires (meilleure sensibilité à l’insuline, amélioration de la fonction endothéliale, réduction de l’agrégation plaquettaire, réduction des lipides dans le sérum)• Effet positif sur la peau, notamment amélioration de son hydratation, de sa pigmentation par la stimulation de la production de mélanine• Baisse du mauvais cholestérol LDL et du taux de cholestérol général• Réduction du risque des maladies hépatiques, des affections de la thyroïde• Diminution du risque des cancers et de la maladie d’Alzheimer• Réduction du risque de diabète grâce à la baisse du taux de graisses dans l’organisme et une meilleure sensibilité à l’insuline

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Après avoir atteint un pic dans l’adoles-cence, cette hormone stéroïdienne pro-duite par l’épiphyse, ou glande pinéale, connaît un déclin inexorable. C’est une hormone particulière dans la mesure où elle n’est secrétée que la nuit. Malgré la baisse habituelle précoce de sa production, il semblerait néanmoins que la sécrétion cyclique de la mélato-nine perdure chez les personnes vivant longtemps.

Un stimulateur du système immunitaire

Parmi ses principales propriétés, la mé-latonine possède celles d’être un stimu-lateur du système immunitaire, un puis-sant anti-oxydant et un inhibiteur d’un certain nombre de cancer. Dans ce der-nier cas, des études menées sur les ani-maux ont prouvé, par exemple, que des souris privées de leur glande pinéale développaient un grand nombre de tu-meurs. L’administration de mélatonine permettait de freiner, voire d’empêcher l’apparition de ces tumeurs. Ainsi, une étude a prouvé que l’ablation de l’épi-physe chez les rats entraînait l’appari-tion rapide de lésions dans les organes1.En ce qui concerne le système immuni-taire, de nombreuses études ont montré que la mélatonine stimulait la production des cellules naturelles tueuses, des lym-phocytes T, notamment chez des ani-maux stressés ou malades, en particu-

lier quand ils sont âgés. On a même constaté une réacti-vation du thymus chez des souris âgées alors que, chez l’homme, cet organe lymphoïde épithélial, jouant un rôle important dans la mise en place du système immunitaire, invo-lue à l’âge adulte.

Une aide à la gestion du stress

Une étude a aussi montré l’influence de la mélatonine sur la fertilité. Des chercheurs américains qui avaient administré de la mélatonine à des rates ont remarqué qu’elles restaient plus longtemps fertiles2.La mélatonine pourrait aussi aider à la gestion du stress. Ses effets antidépresseurs font ainsi l’objet de-puis quelques années d’un certain nombre d’études expérimentales3.

Une hormone primordiale pour (re)trouver un bon sommeil

La principale prescription de la mé-latonine reste cependant les troubles du sommeil. Ainsi, elle a prouvé son efficacité pour faciliter l’endormisse-ment en général, améliorer la qualité du sommeil, y compris chez des per-sonnes ayant connu des décalages horaires. La mélatonine s’est mon-trée aussi fort utile pour traiter les troubles de certains insomniaques

connaissant un rythme veille/som-meil désynchronisé. Dans ce der-nier cas, une étude sur un groupe d’aveugles connaissant un rythme veille/sommeil allongé a donné d’ex-cellents résultats4. La mélatonine se-rait aussi recommandée pour traiter les insomnies des personnes âgées. Enfin, la mélatonine n’a pas d’effets secondaires connus

Références 1 - Mech Ageing Dev 1999 Oct 22;110(3):157-73.2 - Exp Gerontol 2000 May;35(3):343-52.3 - Exp Gerontol 2001 Feb;36(2):297-310.4 - Chronobiol Int 2001 Jan;18(1):99-107.

La mélatonine : la gardienne du sommeilEn plus d’être un puissant anti-oxydant, la mélatonine est l’hormone du sommeil. Notre or-ganisme la produit principalement la nuit. Cette hormone nous aide à nous endormir et à connaître un sommeil véritablement réparateur. Malheureusement, comme toutes les autres hormones, sa production chute rapidement avec l’âge, rendant une substitution indispen-sable… le plus tôt possible !

Principaux effets constatés de la mélatonine

• Action principale efficace sur les troubles du sommeil, l’en-dormissement sans les effets secondaires des somnifères.

• Puissant anti-oxydant et ac-tion anti-âge avérée

• Allié intéressant dans la lutte anti-cancer

• Stimulateur du système im-munitaire.

L’hormonothérapie : Une authentique fontaine de jouvence Le docteur Annette Gadomski est une des spécialistes reconnues de l’hormonothérapie. Son expérience de près de dix ans en la matière et sa pratique quotidienne des hormones dans le cadre de la lutte anti-âge en font l’interlocutrice idéale pour faire le point sur les bénéfices concrets de la supplémentation ou substitution hormonale.

NutraPost : Etant donné que la production d’hormones diminue avec le temps, à par-tir de quel âge conseillez-vous une supplé-mentation en hormones anti-âge ?

Dr Annette Gadomski : Globalement, la diminution de la production hormonale com-

mence généralement à partir de 30 ans. Cependant, ce déclin hormonal se passe différemment d’une personne à l’autre. Il dépend d’un certain nombre de facteurs. Il y a d’abord l’hérédité. Chacun naît avec un capital hormonal particulier. Ensuite, les circonstances de la vie font que celui-

ci se dégrade plus ou moins vite. Un grand nombre de facteurs accélère cette perte hormonale : une mauvaise alimentation, le stress, la pénibilité du tra-vail, l’inactivité physique, l’exposition à des substances toxiques, des métaux lourds, des polluants, des microbes, des virus….

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La mélatonine : la gardienne du sommeil

L’hormonothérapie : Une authentique fontaine de jouvence

Le problème est complexe car les condi-tions de vie sont particulières à chaque individu. Pour résumer, une seule chose est cer-taine : nous connaissons tous très tôt, comme je l’ai dit, aux alentours de 30 ans, une diminution de la production hormo-nale. Ensuite, la vitesse de ce déclin, donc la précocité du vieillissement, varie d’un individu à l’autre en fonction de son envi-ronnement et de ses conditions de vie.D’une façon générale, il est conseillé de faire un check-up impérativement à partir de la quarantaine, voire de la trentaine dans la mesure du possible ! En effet, l’hormonothérapie, contraire-ment à une idée fausse, ne concerne pas que les personnes à partir de la cinquan-taine ou de la soixantaine, mais aussi les jeunes adultes vu la précocité naturelle du déclin hormonal. Ce check-up précoce est d’autant plus recommandé que les conditions de vie dans les pays occidentaux imposent dès la jeunesse une culture du rendement extrêmement génératrice de stress, donc de dégradation accélérée de la production hormonale ! La période de crise très an-xiogène que nous vivons actuellement ne facilite pas les choses non plus et rend la supplémentation hormonale encore plus impérative.

NutraPost : Quelles sont pour vous les hormones dont il faut absolu-ment assurer une supplémentation : DHEA, mélatonine, prégnénolone, autres ?

Dr. A.G. : La première hormone à contrô-ler est l’hormone thyroïdienne car sa production diminue très vite, notamment chez les jeunes adultes, voire chez les enfants. On en parle peu et, pourtant, elle a de nombreuses fonctions dont celle de contribuer à la vascularisation du corps, au maintien d’une bonne mémoire et de la concentration intellectuelle, à la stimu-lation du dynamisme général… Dans une perspective anti-âge, elle fournit une grande vitalité et notamment, aide à sta-biliser le poids tout au long de l’existence. En effet, avec l’âge, on prend des kilos. La production thyroïdienne permet d’évi-ter une surcharge pondérale excessive. Cette hormone a aussi son importance pour prévenir les gonflements au niveau du visage, en particulier éviter les pau-pières gonflées au réveil ! L’hormone thy-roïdienne prévient aussi les oedèmes et l’assèchement prématuré de la peau. Beaucoup de gens ont une carence en hormone thyroïdienne, parfois depuis très longtemps, voire depuis la naissance, mais sans en avoir subi les effets. Ils ont compensé ce manque sans en avoir conscience. Ils se sont adaptés à cette carence instinctivement en faisant du sport et/ou beaucoup d’activités. C’est le cas des personnes qui ont besoin de bouger tout le temps, qui ne peuvent pas rester en place. Elles sont naturellement hyperactives. Cependant, un jour, leur carence les rat-

trape car, à un moment, ces personnes ont moins d’activité. Par exemple, elles arrêtent le sport ou arrivent à l’âge de la retraite. Avec la perte de leur rythme d’activité habituel, les symptômes s’installent: fatigue matinale et au repos, frilosité, lenteur, constipation, raideur articulaire et des signes cliniques : visage bouffi, paupières gonflées, silhouette gonflée, extrémités froides, peau sèche... A l’examen, ces personnes souffrent d’un déficit de l’hor-mone thyroïdienne.

NutraPost : Parmi les hormones anti-âge, il y a évidemment la DHEA qui a fait tant parler d’elle. La DHEA a d’ailleurs fait dé-couvrir au grand public le rôle important des hormones stéroïdiennes ?

Dr. A.G. : On parle beaucoup de la DHEA car elle est considérée comme l’hormone de jou-vence, l’hormone de la jeunesse. Elle a connu une popularité rapide car ses effets sont effec-tivement spectaculaires. Le mouvement a été initié en Europe par les personnes âgées, il y a une vingtaine d’années, dans le sillage des Etats-Unis. Les témoignages étaient en effet extraordinaires : les gens retrouvaient leur bonne humeur, une énergie qu’ils n’avaient pas connue depuis des années, leurs dou-leurs articulaires disparaissaient, leur libido était à nouveau stimulée…. !Dans une perspective anti-âge, la DHEA est la seconde hormone à surveiller. Elle connaît un pic à l’adolescence avant que sa production ne diminue inexorablement. C’est l’hormone la plus dosée dans le sang, mais celle aussi qui va décliner le plus vite. De plus, à partir de 30 ans, elle va descendre nettement ! Au cours de ma pratique, j’ai quand même parfois noté des particularités. Ainsi, j’ai eu une patiente de 60 ans qui avait un taux encore élevé de DHEA tandis qu’un jeune homme de 25 ans en avait cinq fois moins que le taux normal à son âge ! Ces exceptions, qui confir-ment la règle, ont ceci d’intéressant qu’elles montrent, qu’en réalité, les choses sont plus complexes qu’on ne le croit souvent. En effet, outre la diminution « normale » de la produc-tion hormonale, il existe un certain nombre de facteurs qui peuvent accélérer ou ralentir le rythme de cette disparition hormonale an-noncée. Certaines personnes connaissent ainsi un vieillissement prématuré en fonction de leurs conditions de vie. Si celles-ci ont été difficiles (travail épuisant, stress important, nombreuses épreuves à traverser, exposition à des maladies graves, à des virus, à des pol-luants ou à des toxicités extérieurs…), il est évident que ces personnes déclineront plus vite. Le manque de DHEA chez un individu se remarque par un examen du visage. Si celui-ci connaît un vieillissement prématuré, notam-ment des rides précoces, un visage tendu, des cheveux secs et aplatis, des yeux secs et ternes, il y a là probablement une carence en DHEA. De même, quand on observe une perte rapide de la pilosité, notamment sous les bras ou au niveau du pubis.

NutraPost : A part l’hormone thyroïdienne et la DHEA, quelles autres hormones faut-il stimuler ?

Dr. A.G : Il faut contrôler impérativement les hormones sexuelles. Chez la femme, les deux hormones principales : les oes-trogènes et la progestérone, les deux hormones qui équilibrent le cycle de la femme. Chez l’homme, c’est la testosté-rone mais il faut aussi la surveiller chez la femme. En effet, les hommes et les femmes ont les mêmes hormones en commun. C’est leur dosage qui fait nos différences. Un homme doit ainsi avoir une production d’hormones féminines sinon il serait dépri-mé. Une femme a besoin d’hormone mas-culine pour sa musculature, sa confiance en elle, sa libido, sa créativité.Dans le cadre de la lutte anti-âge, les hormones sexuelles sont importantes car ce sont aussi les meilleurs produits cos-métiques qui soient. Elles participent à l’entretien des ongles, des cheveux et de la peau naturellement, notamment au ni-veau de la prévention des rides.

NutraPost : Quelles sont les autres hormones importantes dans la méde-cine anti-âge ?

Dr. A.G : La mélatonine. C’est non seu-lement un puissant anti-oxydant mais surtout l’hormone du sommeil par excel-lence (pour plus de précisions, voir l’article « Mélatonine : la gardienne du sommeil »). Grâce à sa production nocturne, vous vous endormez facilement, vous avez un sommeil réparateur et vous vous réveillez facilement et en pleine forme. Sa carence entraîne évidemment les effets inverses. La mélatonine a aussi un effet anxioly-tique diurne. Elle donne de l’énergie, elle renforce le bien-être, le tonus mental et calme les angoisses. De même, elle est très utilisée dans la cosmétique à cause de l’effet « bonne mine » qu’elle procure. La mélatonine a, de plus, un rôle dans la prévention du cancer du sein et de la pros-tate. Son effet rajeunissant est important.La prégnénolone est aussi une autre hormone importante. On l’utilise spécifi-quement pour augmenter la mémoire et les capacités intellectuelles. Je la prescris chez les étudiants au moment des exa-mens ou pour des personnes amenées à assimiler un grand volume de données sur un court laps de temps. Un équilibre hormonal ainsi reconstitué aide grande-ment à l’assimilation des connaissances. La mélatonine diminue aussi la fatigue, la dépression, les rhumatismes...

NutraPost : Si on a une vie équilibrée, une bonne alimentation, une hygiène de vie correcte, une activité physique régulière, a-t-on besoin d’une supplé-mentation hormonale ?

Dr. A.G : Oui, car toutes ces bonnes dispositions n’empêchent pas le déclin hormonal. Les hormones apportent non seulement une résistance physique mais aussi une énergie psychique incompa-rable. C’est particulièrement frappant en

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cette période de crise générale. Devant toutes les catastrophes en cours et celles annon-cées (hausse du chômage, perte du pouvoir d’achat, récession économique..), nous avons tous besoin d’une bonne gestion du stress qui dépend principalement de la richesse de notre capital… hormonal !Même si vous avez de grandes ressources mentales, une bonne philosophie de la vie, des pratiques de relaxation, de yoga, de pen-sée positive… ce n’est pas suffisant si votre capital hormonal est entamé ! Par contre, si vous arrivez à allier les deux (pensée positive et substitution hormonale), vous constaterez une nette amélioration de votre confort de vie.Parmi les hormones qui permettent de contrô-ler le stress, il faut citer le cortisol produit, comme la DHEA, par les surrénales. Cette hormone est très importante dans la gestion du stress mais très controversée car, dans la médecine allopathique, on utilise le cortisol à haute dose comme un médicament alors qu’on en produit tous un peu. Cette hormone est une des plus vitales car, sans elle, on meurt en deux jours.Si n’importe laquelle des autres hormones est carencée, vous allez avoir des effets, certes, mais sur le long terme. Vous serez malade plus souvent, vous vieillirez plus vite, vous mourrez prématurément… Si vous n’avez plus de production de cortisol, l’effet létal est rapide alors que, pour les autres, il faut at-tendre des années pour ressentir les inconvé-nients d’une baisse de production.Le cortisol a de puissantes propriétés an-ti-inflammatoires pour le corps et l’esprit. Il empêche que le corps ne s’enflamme à tous les niveaux. Le cortisol permet certes de ne pas avoir de douleurs articulaires mais aussi ne pas subir de baisse de moral, de ne pas être dépressif, de ne pas avoir d’idées suici-daires…

NutraPost : Combien de temps faut-il at-tendre pour ressentir les effets d’un traite-ment hormonal ?

Dr. A.G : Là encore, chaque cas est particulier mais, globalement, on commence à ressentir les effets d’un traitement anti-âge au bout d’un mois ! Il donne sa pleine mesure à partir du troisième mois. Les résultats sont alors beau-coup plus visibles, probants et spectaculaires !Un traitement n’est pas rigide. Il varie souvent avec le temps et dépend de chaque individu mais on ne peut faire un point sérieux qu’au bout de trois mois. A ce moment-là, je revois mon patient et on étudie si le traitement de départ est toujours adapté. Si les carences ont été correctement substituées avec les do-sages prescrits au début et que le patient dé-clare se sentir mieux, on sait que le traitement est bien dosé. En général, au bout d’un mois ou deux, les pa-tients sont enthousiasmés car la substitution a toujours un impact positif sur la santé. Au-delà de deux mois, il arrive que des personnes notent un moins bien, une baisse de moral, une fatigue physique et/ou psychique… Cela n’a rien d’alarmant. Cela indique qu’il faut modifier le dosage. Il arrive aussi que la per-sonne, se sentant mieux au bout d’un mois, se lance dans un grand nombre d’activités, travaille plus, fasse plus de sport, ait une vie

privée, professionnelle ou sociale plus in-tense. Il n’y pas, en l’occurrence, d’erreur de dosage. Le traitement de départ avait été dosé en fonction du rythme de vie de l’époque. Il faut simplement fournir un do-sage adapté à cette nouvelle existence.

«On utilise des hormones bio-identiques»

NutraPost : y-a-t-il des dangers ou des contre-indications à l’hormonothérapie ?

Dr. A.G. : le seul « danger » est le sur-dosage mais toujours avec des désagré-ments minimes comme la peau grasse et un peu d’acné dans le cas de la DHEA. L’observation du patient permet de ré-soudre rapidement tout dosage inadapté. D’autre part, il n’y a pas d’effets secon-daires car vous ne faites que substituer, pallier des carences de la production hormonale de l’organisme. Il y a d’au-tant moins de danger qu’on utilise des hormones bio-identiques, c’est-à-dire identiques à celles qui sont produites par votre corps. Il ne peut pas y avoir de rejet de l’organisme. Les hormones sont pro-duites grâce à la biotechnologie qui per-met de fabriquer des molécules identiques aux molécules naturelles. Elles sont natu-relles dans le sens où ce ne sont pas des substances chimiques comme les médi-caments mais des molécules identiques à celles de l’organisme.Il n’y a donc pas de contre-indication à la prise d’hormones et aucune incompa-tibilité avec certaines maladies. On n’en donne pas aux femmes enceintes ou qui allaitent car il y a tellement de bouleverse-ments hormonaux au moment de la gros-sesse qu’il devient compliqué de prescrire des hormones.Il y a très peu de cas où une maladie em-pêche de prescrire des hormones. Evi-demment, en cas de cancer de la pros-tate, on ne prescrira pas de testostérone pendant les cinq premières années. Cela n’empêchera pas de donner au patient de l’hormone thyroïdienne ou de la mélato-nine pour le protéger.

NutraPost : Que peut-on dire aux per-sonnes qui pour des raisons scienti-fiques, religieuses ou philosophiques ne veulent pas intervenir dans le pro-cessus du vieillissement ?

Dr. A.G. : La principale raison est un manque d’information, du bagage scien-tifique nécessaire pour connaître les te-nants et les aboutissants de la médecine hormonale anti-âge. Certains s’y opposent aussi pour des raisons philosophiques ou religieuses et considèrent que le vieillisse-ment est un phénomène naturel, non une maladie, et qu’on n’a pas à intervenir dans ce processus.Le vieillissement est un phénomène natu-rel mais source de tellement d’injustices ! Certaines personnes vieillissent sans pro-blèmes. Elles ont hérité d’un bon capital génétique, connu une vie peu stressante, équilibrée. Elles n’ont pas eu un métier

pénible ou épuisant, ont une bonne hy-giène de vie, un état d’esprit positif, font de l’exercice régulièrement. Bref, ces per-sonnes ont bénéficié d’un excellent méta-bolisme qui leur a fourni un confort de vie exceptionnel. Ces gens sont, hélas, une minorité ! Combien d’entre nous peuvent se vanter d’avoir une existence aussi par-faite ? La majorité des gens n’ont pas pris soin d’eux ou/et ont subi des conditions de vie ou des difficultés pénibles (travail dur, ma-ladies, exposition à des polluants ou des substances toxiques…), sans parler de ceux qui fument, boivent, absorbent des drogues…Avec l’âge, les choses ne s’améliorent pas. Progressivement, ces personnes n’ont plus le même confort de vie, tom-bent facilement malades, grossissent, éprouvent du mal à combattre le stress, des difficultés de sommeil. Elles se fati-guent plus vite… Sans parler du choles-térol, du diabète, de l’hypertension, des problèmes cardiaques… Tout cela parce que nous vieillissons, conséquence de la diminution de la production hormonale !Vieillir n’est pas une maladie, mais à condition de le vivre dans de bonnes conditions. Ce qui est rare. C’est beau de vieillir quand on a un confort de vie ; à la fois psychique, en ayant toutes ses facul-tés, et physique, sans douleurs ni mala-dies…. mais c’est une vision un peu idéale de la vieillesse ! Pourquoi laisser les gens souffrir quand on peut faire autrement ? C’est ce que permet la médecine hormonale anti-âge. Elle ne cherche pas à empêcher de vieillir, à res-ter éternellement jeune. Ce qui est impos-sible. Sa principale fonction est de nous permettre de vieillir dans la dignité, dans de bonnes conditions, sans connaître les outrages (évitables) du temps.

Dr Annette GadomskiRue Hostert 224880 Aubel - BelgiqueTéléphone : (+ 32)/87 33.13.07

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Les baies d’açaï sont d’un rouge pourpre tirant sur le violet. Etant donné que les baies d’acaï se dégra-dent rapidement une fois cueillies, on les trouve en général sous forme d’extrait sec obtenu après broyage et séchage à froid.

Valeur nutritionnelle de l’açaï

Bien avant ses propriétés antioxy-dantes, l’açaï a été largement consommé pour sa valeur éner-gétique remarquable. Les fruits de l’açaï sont riches en protéines, en glucides et en lipides. Il contient 52% de glucides, 32% de lipides, 8% de protéines.Ses lipides sont des acides gras excellents pour la santé : acide lino-léique gras polyinsaturé oméga-6, acide oléique gras monoinsaturé oméga-9 et acide palmitique gras

saturé. L’açaï contient aussi des fibres alimentaires, des vitamines A, B1 et E et du fer, du calcium, de l’acide aspar-tique, férulique et glutamique.Sa valeur énergétique est importante dans la mesure où sa charge glycé-mique (voir encadré) est faible. La va-leur énergétique de ses hydrates de carbone est telle que de nombreux sportifs en consomment. De même, l’açaï permet un effort intellectuel et physique prolongé très utile en cas de travail physique pénible ou intellectuel intense. La baie d’açaï est très riche en une pro-téine biologique végétale ne produisant pas de cholestérol pendant la digestion. Cette protéine est plus facilement assi-milée et transportée vers les muscles que les protéines animales du lait et de la viande.La présence importante de fibres dans l’açaï influe sur sa charge glycémique

faible, mais aussi sur la digestion en la facilitant et en maintenant le système digestif en bon état de fonctionnement. Ses fibres solubles aident à faire baisser le taux de cholestérol tandis que les fibres in-solubles contribuent à diminuer le risque de développer certains types de formation cancéreuse1. De même, la teneur importante d’acides aminés (7,59% du poids sec total) et de minéraux contenus dans l’açaï aide à la contraction et la régénération des muscles.

Propriétés antioxydantes de l’açaï

L’açaï est devenu populaire, outre ses remarquables propriétés nu-tritionnelles, car c’est un des fruits les plus antioxydants. Il surpasse un certain nombre de fruits en la

L’açaï une baie nutritive complète

L’açaï (Euterpe oleracea) est une baie qui pousse exclusivement sur un palmier sud-américain pou-vant mesurer jusqu’à 20 m de hauteur, principalement au Brésil. L’açaï est consommé depuis l’époque précolombienne, notamment par les Indiens d’Amazonie. L’extrait de ce fruit exceptionnel possède des propriétés nutritives, anti-inflammatoires, digestives, toniques, cardio-vasculaires mais, surtout, antioxydantes qui en font une baie anti-âge très recherchée.

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matière comme l’ananas, la goyave, l’orange, la mûre, la pomme, le fruit de la passion. L’açaï égale l’activité anti-âge de la canneberge et de la cerise. Les baies d’açaï contiennent des poly-phénols et des phytostérols, mais leur puissante action antioxydante viendrait plutôt de la présence d’anthocyanines et de proanthocyanidines2-4. Son taux d’anthocyanines, en particulier, lui per-met de lutter contre le vieillissement prématuré. La baie d’açaï possède la valeur ORAC la plus élevée de toutes les baies comestibles. L’ORAC (Oxy-gen Radical Absorbance Capacity, en français : Capacité d’Absorption des Radicaux Oxygénés) mesure les capa-cités antioxydantes des aliments. Plus la valeur ORAC du sérum sanguin est augmentée après ingestion de l’ali-ment, plus les radicaux libres sont dé-truits, diminuant la vitesse du vieillisse-ment. L’açaï possède la valeur ORAC (1027) la plus élevée, loin devant le bleuet (260), la canneberge (94), la prune (62), la mûre (53), la framboise (48)5.Une autre technique, la méthode TEAC, a aussi démontré le fort pouvoir antioxydant de l’açaï en le classant en cinquième position derrière l’acérola, la mangue, la fraise et le raisin6. Des études ont démontré que les capa-cités antioxydantes du sang augmen-tent deux heures après l’ingestion de poudre d’açaï7,8.Une étude comparative des qualités oxydantes des baies d’açaï à graines blanches et à graines pourpres mon-tré que, seules, ces dernières contien-draient des quantités importantes d’an-tioxydants9. L’action anti-âge de l’extrait d’açaï s’exerce principalement sur les radicaux péroxyles et les superoxydes mais a une influence moindre sur les ra-dicaux hydroxyles et la péroxynitrite9-11.

Autres propriétés bénéfiques de l’açaï.

Des études cliniques ont aussi démon-tré que l’açaï aurait un effet cardiopro-tecteur contre les troubles cardiovascu-laires12 et une action anti-inflammatoire4.Les baies d’açaï contiennent aussi des stérols dont le bêta-sitostérol (de 78 à 91% du pourcentage de stérols total). Les stérols sont actuellement utilisés pour le traitement des affections de la prostate. De même, l’étude clinique a montré qu’une concentration élevée de stérols permet de contrôler le taux de cholestérol13.Il a été aussi établi que certains poly-phénols de l’açaï pouvaient déclencher in vitro l’apoptose (mort cellulaire) des cellules leucémiques HL-608.

Toutes ces propriétés font de l’açaï un

des fruits exotiques les plus nourris-sants, outre son un goût savoureux, mais aussi une des baies guéris-seuses des plus recommandées

Références1. Cook-Fuller C, editor. Annual Editions Nutrition 00/01 - 12th ed. Connecticut: Dushkin/McGraw Hill; 2000.2. Jensen GS,Wu X, et al. In vitro and in vivo antioxi-dant and anti-inflammatory capacities of an antioxi-dant-rich fruitand berry juice blend. Results of a pilot and randomized, double-blinded, placebo-control-led, crossover study. J Agric Food Chem. 2008 Sep 24;56(18):8326-33.3. Pacheco-Palencia LA, Talcott ST, et al. Absorp-tion and biological activity of phytochemical-rich extracts from açai (Euterpe oleracea Mart.) pulp and oil in vitro. J Agric Food Chem. 2008 May 28;56(10):3593-600.4. Matheus ME, de Oliveira Fernandes SB, et al. Inhibitory effects of Euterpe oleracea Mart. On nitric oxide production and iNOS expression. J Ethno-pharmacol. 2006 Sep 19;107(2):291-65. Laboratories Brunswick Avr et Déc 2005 for mar-kan global enterprises.inc, US Department of Agri-culture Nov. 2007 en collaboration avec : Nutrient Data Laboratory,Beltsville Nutrition Research Center6. Kuskoski EM, Asuero AG, Morales MT, Fett R (2006). «Wild fruits and pulps of frozen fruits: an-tioxidant activity, polyphenols and anthocyanins». Cienc Rural 36 (4 (July/Aug)).7. Jensen GS, Wu X, Patterson KM, Barnes J, Carter SG, Scherwitz L, Beaman R, Endres JR, Schauss AG. In vitro and in vivo antioxidant and anti-inflammatory capacities of an antioxidant-rich fruit and berry juice blend. Results of a pilot and randomized, double-blinded, placebo-controlled, crossover study. J Agric Food Chem. 2008 Aug 22. Epub ahead of print8. Del Pozo-Insfran D., Percival S. et Talcott S. (2006) Açai (Euterpe oleracea Mart.) Polypheno-

lics in Their Glycoside and Aglycone Forms Induce Apoptosis of HL-60Leukemia Cells, Journal of Agricultural and Food Chemistry, 54 (4), p.1222-12299. Schauss AG, Wu X, Prior RL, Ou B, Huang D, Owens J, Agarwal A, Jensen GS, Hart AN, Shan-brom E (2006). «Antioxidant capacity and other bioactivities of the freeze-dried amazonian palm berry, Euterpe oleraceae Mart. (acai)». J Agric Food Chem 54 (22): 8604-8610.10. Rodrigues, R. B., Lichtenthaler, R., Zimmer-mann, B. F., Papagiannopoulos, M., Fabricius, H., Marx, F., Maia, J. G. and Almeida, O. (2006). Total oxidant scavenging capacity of Euterpe oleracea Mart. (acai) seeds and identification of their po-lyphenolic compounds. J. Agric. Food Chem. 54: 4162-4167.11. Seeram NP, Aviram M, Zhang Y, Henning SM, Feng L, Dreher M, Heber D. Comparison of antioxi-dant potency of commonly consumed polyphenol-rich beverages in the United States. J Agric Food Chem. 2008 Feb 27;56(4):1415-22.12. Schauss AG, Wu X, et al. Antioxidant capacity and other bioactivities of the freeze-dried Amazo-nian palm berry, Euterpe oleraceae mart. (acai). J Agric Food Chem. 2006 Nov 1;54(22):8604-10.13. Pegel K. The importance of sitosterol and sitos-terolin in human and animal nutrition. S African J Science. 93, 263-268, 1997.

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Index Glycémique et Charge GlycémiqueLa notion de charge glycémique complète celle d’index glycémique. Ce dernier (IG) classe les aliments en fonction de l’élévation du taux de glucose sanguin provoquée par leur ingestion. Plus l’IG est éle-vé, plus l’aliment est considéré comme hyperglycémiant, donc sus-ceptible d’entraîner une sécrétion élevée d’insuline et un stockage excédentaire de glucose sous forme de graisses. La conception de charge glycémique (CG) complète celle d’IG car elle prend en compte l’effet antiglycémiant des fibres alimentaires contenues dans les ali-ments et la quantité de glucides et de fibres dans une portion. La CG fournit la quantité de glucides réellement disponibles dans un aliment. Ainsi, pour calculer la CG d’une pomme, on soustrait aux 20 g de glucides qu’elle contient ses 2,5 g de fibres alimentaires. Une pomme contient donc 17,5 g de glucides disponibles et possède une charge glycémique de 5. Un aliment à la charge glycémique faible est plus sain pour la santé. Il évite les conséquences néfastes d’un aliment à IG trop élevé, notamment le risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

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Actualités de la recherche médicale naturelle

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Lutter contre la migraine (1) : combattre les migraines grâce au sport.

Selon une étude suédoise1, faire du sport permettrait de réduire l’intensité et la fréquence des maux de tête… y compris chez les grands migraineux !Des chercheurs suédois ont réalisé une étude comprenant 26 personnes affligés de migraines régulières, mais ne faisant pas ou peu de sport.Durant douze semaines, ces volon-taires ont suivi un programme d’ac-tivité physique particulier comprenant une période d’échauffement de 15 minutes, 20 minutes de vélo d’inté-rieur à rythme modéré, puis cinq mi-nutes d’exercices légers.Les chercheurs ont constaté une amélioration de la santé cardiovas-culaire des volontaires ainsi qu’une augmentation de leur capacité d’ab-sorption de l’oxygène. Aucun des participants, à une exception près, n’a connu d’épisode migraineux après les trois séances d’entraîne-ment hebdomadaire pendant les quatre mois de l’expérience.De même, les volontaires ont tous si-gnalé, qu’à la suite de ce programme, ils avaient constaté une diminution de la fréquence et de l’intensité de leurs migraines. Bien que l’étude ait été menée sur un nombre limité de participants, elle ouvre des perspectives à confirmer à plus grande échelle.

1. Varkey E, et al, A Study to Evaluate the Feasi-bility of an Aerobic Exercise Program in Patients With Migraine, Headache, avril 2009, Vol. 49, no

4, 563-570.

Lutter contre la migraine (2) : les vitamines B réduisent les crises de migraine.

Les vitamines B6 et B12 seraient recommandées aux personnes

souffrant de migraines, de modérées à sévères. Ces vitamines réduiraient la sé-vérité et la fréquences des crises de mi-graines selon les scientifiques du Centre de recherche génomique de l’université Griffith à Brisbane (Australie).Ils ont testé l’effet de ces vitamines sur un groupe de 52 personnes souffrant de migraines chroniques pendant six mois. On a donné quotidiennement à un pre-mier groupe : 2 mg d’acide folique, 25 mg de vitamine B et 400 microgrammes de vitamine B12 et, au deuxième groupe, un placebo.Ceux qui ont reçu les compléments ont constaté une diminution de 50% de la sévérité des crises et une réduction si-gnificative de la fréquence des migraines par rapport à ceux du groupe placebo. Cette étude fait suite à un essai clinique mené en 2004 démontrant que des doses élevées de vitamine B2, ou ribo-flavine, pouvaient prévenir les migraines.

Les pesticides accroissent le risque de souffrir de la maladie de Parkinson.

Les personnes vivant près d’exploita-tions agricoles utilisant des pesticides présentent un risque plus élevé que les autres citoyens de souffrir de la maladie de Parkinson. Les enfants sont particu-lièrement vulnérables et ont de fortes chances de développer plus tard cette terrible affection neurologique. Cette découverte a été faite par des chercheurs de l’Ecole de Santé Publique de l’UCLA (University of California, Los Angeles) après avoir étudié l’état de san-té des résidents de Central Valley en Ca-lifornie, une région agricole très impor-tante où sont principalement employés deux pesticides puissants : le maneb et le paraquat.Il a ainsi été établi que les personnes âgées de moins de 60 ans ont de quatre à six fois plus de risque de contrac-

ter cette maladie dégénérative en zone agricole qu’en zone urbaine. Ce danger guette principalement les personnes habitant dans un rayon de 500 m autour des terres où sont épandus des pesticides. Ce risque de développer la maladie de Parkin-son a été estimé à 75% de plus que chez les résidents se trouvant hors de ce périmètre. Le déclenchement précoce de la maladie dépend aussi du nombre d’années d’exposition aux pesticides et de la proximité des ex-ploitations agricoles.

Source: American Journal of Epidemiology,

2009 ; 169: 919-26

Une huile tueuse de cellules cancéreuses.

Une huile originaire du Moyen Orient détruirait les cellules cancéreuses pancréatiques et freinerait la progres-sion des cancers. Cette huile est obtenue en pressant des graines de cumin noir (Nigella sa-tiva). Les graines et l’huile de cumin sont traditionnellement employées dans la médecine moyen-orientale et asiatique depuis des centaines d’an-nées contre les maladies inflamma-toires ou les affections du système immunitaire. L’huile de cumin noir contient un prin-cipe actif, la thymoquinone, qui a dé-montré sa capacité à inhiber la pro-lifération des tumeurs cancéreuses en empêchant le processus de néo-vascularisation typique du cancer. De même, la thymoquinone facilite l’apoptose ou processus de mort pro-grammée des cellules. Durant une étude récente menée sur des animaux par les chercheurs du Centre Anti-Cancer Kimmel de Jef-ferson à Philadelphie (USA), l’huile de cumin noir a réduit de 67% les tu-meurs cancéreuses du pancréas.La thymoquinone pourrait ainsi servir d’adjuvant à un traitement de chimio-thérapie ou pour des personnes ayant subi une ablation de tumeurs cancéreuses.

Source: AACR 100th annual meeting, Denver, April

20, 2009

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