nutrapost 07-2009

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NutraPost Le magazine de votre santé au quotidien Juillet 2009 Mensuel 2,00 € Sauvez votre peau, Bronzez sans Vieillir ! Sexualité Stimuler et soutenir votre libido estivale. P. 8-9 Prévention Prévenir et combattre les méfaits de l’alimentation moderne. P. 10-11 L’hydraste du Canada Un anti-inflammatoire et un antibiotique naturel à large spectre. P. 12-13 www.nutrapost.org LE DOSSIER DU MOIS : pages 3 à 7

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NutraPost Health Magazine 07-2009

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Page 1: NutraPost 07-2009

NutraPostLe magazine de votre santé au quotidien

Juillet 2009Mensuel

2,00 €

Sauvez votre peau,Bronzez sans Vieillir !

SexualitéStimuler et soutenir votre libido estivale. P. 8-9

Prévention Prévenir et combattre les méfaits de l’alimentation moderne. P. 10-11

L’hydraste du CanadaUn anti-inflammatoire et un antibiotique naturel à large spectre. P. 12-13

www.nutrapost.org

LE DOSSIER DU MOIS : pages 3 à 7

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Votre peau en vaut la peine !

Chère lectrice, cher lecteur,

Profitez de vos vacances pour faire (enfin) attention à la santé de votre peau. Ce numéro de NutraPost du premier mois des congés d’été est l’occasion rêvée pour vous inciter à prendre en considération votre organe le plus exposé aux agressions extérieures. La peau est la partie de notre corps la plus visible et pourtant souvent la plus « invisible » quand il s’agit de parler de santé ! La peau est non seulement la première barrière de défense, avec les muqueuses, de notre organisme mais aussi partie prenante dans le processus respiratoire. Il ne faut pas oublier son rôle psychologique dans notre vie quotidienne. Une peau saine et éclatante nous sert dans tous les domaines de notre vie ; en particulier, en amour, dans le processus de séduction. Même, si une personne n’est pas particuliè-

rement belle (homme ou femme), une belle peau est un atout incontestable de son pou-voir d’attraction. Une peau en mauvaise état (grasse ou sèche, avec des boutons, des rides, des taches, vieillie prématurément…) est un sérieux handicap pour séduire, même si vous êtes pétri(e) de qualité. De même, dans le travail, l’apparence compte beaucoup. Que ce soit dans un processus d’embauche, ou même si vous travaillez déjà, une peau abîmée jouera en votre défaveur. Même si vous n’avez pas une profession de représentation exposée quotidiennement au regard des autres, votre apparence est im-portante. Une peau asséchée, âgée, ridée, tachée…. renvoie une mauvaise image de vous !Une peau en bon état sera toujours un fac-teur de séduction, de progression profession-nelle, sociale, politique… Aussi, profitez de ce numéro sur la peau pour commencer une véritable reconquête de celle-ci. Soignez-la, choyez-la, entretenez-la, si possible par des remèdes d’origine naturelle. Nous vous en proposons quelques-uns.

Profitez de juillet-août pour changer vos (mauvaises) habitudes. C’est la période privi-légiée pour cela si vous êtes en vacances. En effet, quand nous sommes astreints à notre routine quotidienne, nous sommes emprison-nées dans un filet d’habitudes et d’idées dont il n’est pas toujours facile de se dépêtrer.Au contraire, en congé, vous sortez de votre espace physique et psychique habituel. Le fait de se trouver dans un nouvel environne-ment physique est d’une grande aide pour secouer plus facilement la routine. Dès le premier jour de vos congés (même avant si c’est possible) et dès votre arrivée sur votre lieu de villégiature (même si vous ne partez pas d’ailleurs), sautez sur l’occasion pour ap-pliquer nos conseils simples et pratiques. La beauté de votre peau et votre santé en général nécessitent ce petit effort. Votre peau le vaut bien ! Son éclat rejaillira positivement sur votre personnalité et votre existence.

Philippe KerforneRédacteur en chef

Mentions de publication

• Nutrapost : mensuel édité par l’association Choix de Vie• Adresse : rue A. Markelbach 781030 Bruxelles

• Abonnement : Bulletin d’abonnement en page 4

• Directeur de Publication : Myriam Schoepen

• Rédacteur en Chef : Philippe Kerforne

• Graphiste et maquettiste PAO : Jean-François Boucher

• Distribution : l’association Choix de Vie

• Impression : TechPrint Luxembourg

• Dépôt légal : à parution

Dossier du mois. Sauvez votre peau : bronzer sans vieillir prématurément !Comment se protéger du soleil de façon naturelle.L’été est toujours une saison très attendue. Elle symbolise le beau temps, les vacances, le repos, la plage… bref, la période la plus agréable de l’année. Ce moment idyllique ne doit pas se transformer en cauchemar pour votre peau. Une protection insuffisante risque de vous gâcher les vacances par les désagréments qu’une exposition exagérée au soleil de votre organe (votre peau) le plus exposé risque de subir. A cela s’ajoutent des dangers à long terme : vieillissement prématuré, assèchement grave quand ce n’est pas un cancer. Fort heureusement, certains produits naturels permettent de pallier ces problèmes. P. 3-6

Profitez de l’été pour stimuler et soutenir votre libido estivale. L’été est une des périodes où l’on a généralement le plus de relations sexuelles. N’oubliez pas de mettre dans votre valise ce qu’il faut pour stimuler naturellement votre libido et être capable d’as-surer, à tout moment, en cas de relation régulière ou de rencontre estivale ! Nous vous proposons deux plantes aux qualités sexuelles exceptionnelles : le maca pour les hommes et l’arginine pour les femmes. P. 7-9

Prévention. Prévenir et combattre les méfaits de l’alimentation moderne. Moyens naturels pour faciliter le transit, retrouver une di-gestion normale, éviter les ballonnements et tous problèmes digestifsLa flore intestinale protège le système intestinal contre les attaques des bactéries et des virus, facilite la digestion, l’assimilation de la nourriture et stimule le système immunitaire. De nombreux facteurs pertur-bent le bon fonctionnement de l’écosystème digestif. Notre équilibre digestif fragile, souvent mis à mal, nous expose à un grand nombre d’affections et de douleurs intestinales. Des remèdes naturels aident à restaurer notre flore intestinale, faciliter le transit, éviter les ballonnements, les problèmes digestifs et retrouver une digestion normale sans douleurs. P. 10-12

L’hydraste du Canada ou goldenseal. Un anti-inflammatoire et un antibiotique naturel à large spectre L’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), aussi appelée framboise de terre, goldenseal (sceau d’or) ou yellow root (racine jaune), appartient à la famille des renonculacées. L’hydraste du Canada est principalement un anti-inflammatoire au large spectre de possibilités tout en étant aussi un anti-infectieux et un anti-parasite du système digestif. P.13-14

Actualités de la recherche médicale naturelle. Sédentaires : méfiez-vous du syndrome de la chaise ! Des noix contre le diabète et le cholestérol. L’huile de krill : excellent protecteur de l’organisme. P.15

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Editorial

Sommaire

NutraPost

Mensuel • Juillet 2009

Mensuel • Juillet 2009 www.nutrapost.org

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NutraPostDossier Du Mois

La protection de la peau ne doit ja-mais être une préoccupation anodine avant de partir en vacances, voire même tout au long de l’année. En effet, c’est notre organe le plus exté-rieur, le premier exposé aux agres-sions virales, bactériennes, aux coupures, aux piqûres, aux coups de soleil, aux engelures…. La peau est la partie la plus fragile de notre organisme de par sa situa-tion en contact avec notre environ-nement, mais aussi en tant que pre-mière barrière de défense, avec les muqueuses, de l’organisme.Paradoxalement, la composante la plus visible de notre corps en est aussi, souvent, la plus négligée dans la prévention des maladies. Particu-lièrement quand il s’agit de partir en vacances et d’aller rôtir sur une plage au soleil. De nombreuses personnes prennent comme une corvée le fait d’acheter une crème solaire, alors que ce geste est fondamental pour leur santé. Parfois, même après avoir fait cet achat, beaucoup omettent de l’utiliser dans les premières heures d’exposition, les plus importantes pour éviter tout problème de brûlure,

ou d’en repasser une couche après le bain. Faites-le, même si la notice du pro-duit en question affirme qu’il résiste à un plongeon dans l’océan. Il y en a forcé-ment une partie qui disparaît au cours du bain, n’oubliez pas d’en repasser un peu sur votre corps après chaque sortie de l’eau suivi d’une exposition prolongée au soleil. La santé de votre peau, voire le sort de vos vacances, peut en dépendre ! Sans parler des conséquences à long terme d’une exposition prolongée excessive : dessèchement, perte d’élasticité, taches persistantes, mélanome, apparition pré-coce de rides, mais surtout vieillissement prématuré, voire cancer de la peau.

Comment protéger votre peau et bronzer de l’intérieur !

Outre les simples conseils de protection extérieure : exposition progressive, ap-plication de crèmes solaires à haut de-gré de protection, vêtements adaptés, lunettes de soleil… il importe aussi de protéger votre peau de l’intérieur. C’est ce que nous vous proposons ici avec des remèdes d’origine naturelle :

le bêta-carotène, les lycopènes et le collagène..En plus de ces trois substances anti-solaires importantes (bêta-carotène, lycopène, collagène), ne négligez pas non plus la prise de vitamine E et d’O.P.C.La vitamine E est une des vitamines qui participent à la protection de la peau et des membranes cellulaires. La vitamine E est un puissant an-ti-oxydant destructeur de radicaux libres. On en trouve principalement dans les oranges, les melons et les fraises. Son association avec le bê-ta-carotène assure une défense ren-forcée de la peau contre les méfaits d’une exposition solaire excessive.Les O.P.C (oligomères procyani-doliques) sont des flavonoïdes qui s’opposent à l’oxydation des cellules et renforcent les fibres de collagène. Elles assurent ainsi à la peau un maintien de son élasticité et une pro-tection pour le derme. On trouve les O.P.C en particulier dans les pépins de raisin.

Sauvez votre peau : Bronzer sans vieillir prématurément !

L’été est toujours une saison très attendue par la plupart d’entre nous. Elle symbolise le beau temps, les vacances, le repos, la plage… bref, la période la plus agréable de l’année. Ce moment idyllique ne doit pas se transformer en cauchemar pour votre peau. Une protection insuffisante risque de vous gâcher les vacances par les désagréments qu’une exposition exagérée au soleil de votre organe (votre peau) le plus exposé risque de subir. A cela s’ajoutent des dangers à long terme : vieillissement prématuré, assèchement grave quand ce n’est pas un cancer. Fort heureu-sement, certains produits naturels permettent de pallier ces problèmes.

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Comment Se protéger du soleil de façon naturelle

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Notre organisme convertit le bêta-caro-tène en vitamine A (rétinol). Suivant les recommandations de l’IMFNB (Institute of Medicine, Food ans Nutrition Board), un institut officiel américain, la vitamine A, comme la plupart des vitamines, doit être prise en respectant deux critères pour ne pas se révéler toxique pour l’or-ganisme. La prise de vitamine A doit d’abord se conformer à un AMT (Apport maximal tolérable) ou quantité quotidienne la plus élevée pouvant être consommée sans risque pour la santé. Le foie peut contenir jusqu’à 500 000 UI (unités internationales), soit 150 mg de vitamine A, avant que celle-ci ne de-vienne toxique. Il existe donc une cer-taine marge avant une possible intoxica-tion. La vitamine A doit aussi se conformer à un niveau d’AS (apport suffisant) ou quantité minimale à prendre pour ne pas souffrir de carence.L’AMT est une donnée concernant la vi-tamine A sous ses formes rétinale, acide rétinoïque, rétinyle phosphate et rétinol. Ce dernier nom lui vient du fait que la vi-tamine A fut d’abord isolée dans la rétine. L’Apport maximal tolérable ne s’applique pas cependant au bêta-carotène qui est lui d’origine végétale. La vitamine A proprement dite provient des produits d’origine animale : poisson, viande, foie, lait entier, fromages, œufs, beurre… Quant au bêta-carotène (provi-tamine A), on le trouve dans un certain nombre de fruits, de légumes : principa-lement les abricots, les mangues, les ca-rottes, les patates douces, les légumes vert foncé….L’avantage du bêta-carotène par rapport à la prise directe de vitamine A est que l’organisme le convertit en vitamine A seulement en cas de besoin !

Une vitamine impliquée dans nombre de fonctions psychologiques

La vitamine A est une vitamine fonda-mentale pour l’organisme dans la me-sure où elle est impliquée dans un grand nombre de fonctions physiologiques : la vision, la régulation du système immuni-taire, la croissance cellulaire et osseuse,

l’absorption du fer, la réponse anti- in-flammatoire… Un de ses rôles importants l’implique dans la protection des muqueuses (voies respiratoires et urinaires, in-testins, yeux) et la peau, autrement dit les deux parties du corps formant notre principale barrière de protection contre les agressions extérieures vi-rales et bactériennes.L’organisme tire sa vitamine A soit, directement, dans les aliments d’ori-gine animale, soit, indirectement, en transformant des caroténoïdes en vitamine A à partir de la matière vé-gétale. Ces caroténoïdes sont alors appelés des provitamines A. Sur les 600 caroténoïdes connus, 50 sont dits actifs dans la mesure où ils peuvent être transformés par l’orga-nisme en vitamine A. Parmi ces caro-ténoïdes actifs, le bêta-carotène est, de loin, la plus importante provita-mine A car on le trouve en abondance dans l’alimentation et sa transforma-tion en vitamine A est très rapide. Ainsi, le potentiel de conversion du bêta-carotène est de 50 (100 pour le rétinol) tandis que celui des autres caroténoïdes n’est que de 25.Le métabolisme de la vitamine A demande la présence d’apports im-portants de protéines et de zinc, la vitamine E en accélère l’absorption et le stockage dans le foie. Pour une ab-sorption maximale du bêta-carotène, il est recommandé de le prendre avec un peu de matière grasse comme pour tous les caroténoïdes.

Le bêta-carotène évite les dangers de la vitamine A

Rappelons que l’absorption de vita-mine A doit se faire avec beaucoup de précaution car si sa concentration est trop élevée dans l’organisme, elle peut devenir toxique. Il est plutôt re-commandé, en cas de supplémen-tation, d’absorber du bêta-carotène car l’organisme ne le convertit en vitamine A que lorsqu’il en a vérita-blement besoin. Cette conversion sé-lective évite tout stockage excessif et tout risque d’atteindre une concentra-

tion en vitamine A dangereuse pour l’organisme.Certains facteurs peuvent gêner la conversion des caroténoïdes donc du bêta-carotène en vitamine A : une carence en vitamine C, en zinc, en protéine de même que l’alcoolisme. A part ces cas, tout le monde peut se supplémenter en bêta-carotène sans danger du fait de la transformation à la demande effectuée par l’orga-nisme.

Les dangers de l’hypervitaminose A

On observe depuis quelque temps une inquiétante augmentation de l’hypervitaminose A qui présente les mêmes signes que sa carence : perte de cheveux, conjonctivite, dou-leurs abdominales, articulaires, mus-culaires, dessèchement de la peau, des yeux et des muqueuses, maux de tête chroniques…En période de grossesse, un excès, même minime, de vitamine A peut causer des malformations congéni-tales en cas de prise quotidienne et continue de doses de vitamine A su-périeures à 10000 UI (apport alimen-taire et supplémentation confondus). Cet avertissement ne vaut pas pour les caroténoïdes dont le bêta-caro-tène. Il est déconseillé aux femmes en-ceintes de consommer du foie de fa-çon régulière à cause de sa grande concentration en vitamine A facile-ment et directement assimilable. Par contre, l ‘apport par l’intermédiaire d’aliments riches en provitamine A (fruits et légumes colorés) ou par la supplémentation directe en bêta-ca-rotène ne présente aucun danger pour les futures mamans.

Les avantages du bêta-carotène

De nombreuses études épidémiolo-giques ont démontré qu’un dépas-sement à long terme de l’apport nu-tritionnel recommandé de vitamine A de 5000 UI/jour pouvait entraîner, en particulier, une augmentation du risque de fracture par la diminution

Le bêta-carotène ou provitamine A est un puissant antioxydant particulièrement recommandé pour la protection de la peau. Une provitamine est une substance pouvant être transformée en vita-mine A par l’organisme. Le bêta-carotène est d’ailleurs largement recommandé si vous voulez vous supplémenter en vitamine A. En effet, celle-ci peut s’avérer dangereuse et toxique si elle s’accu-mule dans l’organisme en trop grande concentration.

LE BETA CAROTENE La meilleure alternative à la vitamine A

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osseuse qu’elle entraîne1-3. Une hy-pervitaminose A gênerait aussi la ré-gulation par la vitamine D du taux de calcium dans le sang2-6.D’après de nombreux experts scien-tifiques, la supplémentation en vi-tamine A ne devrait pas dépasser la dose de 2500 UI par jour7. Pour éviter tout problème d’hypervitami-nose A, ils préconisent de plutôt se

supplémenter en bêta-carotène toujours à cause de sa transformation sélective par l’organisme, évitant par là-même tout risque de concentration toxique d’une in-gestion directe de vitamine A2.Le bêta-carotène semble donc un sup-plément tout à fait adapté, et peut-être même le premier de tous, pour se proté-ger de l’intérieur contre les méfaits d’une exposition exagérée au soleil, aider à

maintenir l’élasticité de la peau et évi-ter le vieillissement prématuré. Le bêta-carotène accélère en par-ticulier la production de mélanine, pigment naturel produit par les mé-lanocytes ou cellules protectrices de la peau. Pris préventivement, le bê-ta-carotène vous prépare en douceur à supporter les rayons du soleil dès votre première exposition, souvent déterminante pour le reste de vos va-cances. Le bêta-carotène permet une pig-mentation harmonieuse de la peau. Son rôle anti-oxydant vous protège contre les radicaux libres respon-sables du vieillissement prématuré de votre peau mais aussi de tout votre organisme !

Références 1. Crandall C. Vitamin A intake and osteoporosis: a clinical review. J Womens Health (Larchmt). 2004 Oct;13(8):939-53. Review. 2. Jackson HA, Sheehan AH. Effect of vita-min A on fracture risk. Ann Pharmacother. 2005 Dec;39(12):2086-90. Review. 3. Penniston KL, Tanumihardjo SA. The acute and chronic toxic effects of vitamin A. Am J Clin Nutr. 2006 Feb;83(2):191-201. Review. 4. Rohde CM, Manatt M, et al. Vitamin A antagonizes the action of vitaminD in rats. J Nutr. 1999 Dec;129(12):2246-50. 5. Rohde CM, DeLuca HF. All-trans retinoic acid anta-gonizes the action ofcalciferol and its active metabolite, 1,25-dihydroxy-cholecalciferol, in rats. J Nutr. 2005Jul;135(7):1647-52. 6. Johansson S, Melhus H. Vitamin A antagonizes calcium response to vitamin D in man. J Bone Miner Res. 2001 Oct;16(10):1899-905. 7. The Linus Pauling Institute. Micronutrient Informa-tion Center, Vitamin A

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Le lycopène est le caroténoïde le plus présent dans notre ali-mentation… juste après vient le bêta-carotène. On trouve les lycopènes principalement dans les tomates. Au-delà de son importance dans la prévention des cancers, notamment de la prostate, le lycopène s’avère un excellent protecteur de la peau, notamment contre les rayons ultraviolets.

Le lycopène donne à la tomate sa cou-leur rouge si caractéristique. Attention cependant quand vous choisissez des tomates, seules celles de couleur rouge en contiennent beaucoup. Celles de couleur jaune ou orangée n’en possè-dent que des quantités infimes. Pour profiter au maximum des proprié-tés extraordinaires des lycopènes, il est conseillé de manger les tomates cuites car la cuisson, bien loin de détruire ces caroténoïdes, en augmente la biodispo-nibilité ou rapidité de l’organisme à assi-miler un nutriment. De même, la biodis-ponibilté des lycopènes est augmentée par l’adjonction d’un peu de matière grasse.

La tomate fut introduite pour la pre-mière fois en Europe au XVIe siècle en provenance d’Amérique du Sud. Les premières tomates importées étaient de petite taille. C’est seule-ment au fil des sélections effectuées en Europe que la tomate a atteint la taille qu’on lui connaît aujourd’hui, donc une proportion de lycopènes plus importante.Le lycopène fut isolé à la fin du XIXe siècle par un chercheur du nom de Harsten, mais ce n’est qu’au XXe siècle qu’on en découvrit les proprié-tés.

De nombreuses propriétés thérapeutiques

Outre ses propriétés anti-cancer, no-tamment contre le cancer de la pros-tate, et son action contre les maladies coronariennes, le lycopène possède une action protectrice importante pour la peau, notamment contre les rayons U.V (ultraviolets) si nocifs en cas de protection insuffisante et/ou d’exposition prolongée aux ardents rayons solaires. Les lycopènes se trouvent principalement dans les tomates. Il est donc conseillé d’en manger régulièrement. Il est possible aussi de se supplémenter grâce à

Grâce aux lycopènes, évitez de devenir rouge comme une tomate !

de 0 à 6 mois

de 7 à 12 mois

de 1 à 3 ans

de 4 à 8 ans

de 9 à 13 ans

Hommes, de 14 à 18 ans

Femmes, de 14 à 18 ans

Hommes, 19 ans et plus

Femmes, 19 ans et plus

Femmes enceintes :

• 19 ans et moins

• plus de 19 ans

Femmes qui allaitent :

• 19 ans et moins

• plus de 19 ans

Ages

Apport nutritionnelrecommandé

Apport nutritionnel recommandé en vitamine A

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du lycopène vendu en complément ali-mentaire. Ce qui facilite le contrôle des apports quotidiens à absorber pour pro-téger correctement votre peau. Selon une étude allemande, le lycopène protégerait contre le soleil car il serait l’un des antioxydants les plus efficaces contre les rayons ultra-violets1. D’autres études ont démontré que les aliments riches en caroténoïdes, en particulier en bêta-carotène, étaient d’excellents pro-tecteurs de la peau contre les effets can-cérigènes d’une exposition inadéquate (trop longue, sans ou avec une protec-tion insuffisante) au soleil.Une équipe scientifique a effectué une méta-analyse sur un certain nombre d’études ayant été publiées récemment concernant les propriétés protectrices des lycopènes. Toutes les études impli-quées ont duré entre 10 à 12 semaines et incluaient chacune une douzaine de volontaires. Ceux-ci ont consommé quo-tidiennement différents antioxydants : 40 g de pâte de tomate et 10 g d’huile d’olive (équivalent de 16 mg de lyco-pène par jour), deux verres de 250 ml d’une boisson riche en lycopènes (8,2 mg de lycopène, O,4 mg de bêta-caro-tène), deux verres de 200 ml de jus de carotte (10 mg de lycopène et 5,1 mg de bêta-carotène), un supplément synthé-tique de 10,2 mg de lycopène et un sup-plément naturel de lycopène (9,8 mg de lycopène et 0,4 mg de bêta-carotène).Les chercheurs ont mesuré les effets de ces antioxydants sur la peau de ces vo-lontaires soumis à des UV. La boisson à base d’un extrait de jus de tomate s’est

montrée la plus efficace pour proté-ger la peau, suivi par le jus de carotte et la pâte de tomate.Cette méta-analyse a ainsi mis en avant le rôle protecteur des caroté-noïdes, déjà établi pour les plantes, sur la peau humaine. A la fin de ces études, la peau des volontaires contenait une teneur en caroténoïdes de 1,2 à 1,4 fois supérieure à celle du début des expériences !Le lycopène est le caroténoïde le plus fréquent dans l’alimentation parmi les 600 caroténoïdes recen-sés, juste devant le bêta-carotène. Il n’est donc pas difficile de se complé-menter en lycopène par les aliments. Vous pouvez aussi opter pour une supplémentation sous forme de gé-lules de comprimés. Ce qui permet, comme déjà souligné, de contrôler plus facilement votre apport journa-lier indispensable pour se protéger sur le long terme des ardents rayons du soleil. Certaines études indiquent que la prise de compléments alimentaires à base de carotènes augmenterait la ra-pidité de l’absorption du lycopène2, 3.

Un certain nombre de médicaments (statines, probucol, cholestira-mine…), réduisant les taux de trigly-cérides et de cholestérol, seraient susceptibles de diminuer les taux sanguins de lycopène. On estime pour cela que l’action hypolipidé-miante du lycopène a peu de chance de s’ajouter à celle de ces médica-

ments4,5. De même, une prise régu-lière du substitut de gras Olestra di-minue le taux sanguin de lycopène6-8.

Références1. Stahl W & al. Lycopene-rich products and dietary photoprotection, Photochem Photobiol Sci, 2006 Feb;5(2):238-42. Epub 2005 Aug 12.2. Johnson EJ, Qin J, Krinsky NI et al. Ingestion by men of a combined dose of beta-carotene and lycopene does not affect the absorption of beta-carotene but improves that of lycopene. J Nutr 1997;127(9):1833-1837.3. Wahlqvist ML, Wattanapenpaiboon N, et al. Changes in serum carotenoids in subjects with co-lorectal adenomas after 24 mo of beta-carotene sup-plementation. Australian Polyp Prevention Project Investigators. Am J Clin Nutr 1994;60(6):936-943. 4.Ahuja KD, Pittaway JK, Ball MJ. Effects of olive oil and tomato lycopene combination on serum lyco-pene, lipid profile, and lipid oxidation. Nutrition. 2006 Mar;22(3):259-65.5. Misra R, Mangi S, et al. LycoRed as an alternative to hormone replacement therapy in lowering serum lipids and oxidative stress markers: a randomized controlled clinical trial. J Obstet Gynaecol Res. 2006 Jun;32(3):299-304.6. Koonsvitsky BP, Berry DA, et al. Olestra affects serum concentrations of alpha-tocopherol and carotenoids but not vitamin D or vitamin K status in free-living subjects. J Nutr 1997;127(8 Suppl):1636S-1645S.7. Tulley RT, Vaidyanathan J, et al. Daily intake of multivitamins during long-term intake of olestra in men prevents declines in serum vitamins A and E but not carotenoids. J Nutr. 2005 Jun;135(6):1456-61. 8. Broekmans WM, Klopping-Ketelaars IA, et al. De-creased carotenoid concentrations due to dietary su-crose polyesters do not affect possible markers of di-

sease risk in humans. J Nutr. 2003 Mar;133(3):720-6.

Le collagène constitue 30 à 35% de la totalité des protéines de l’organisme. Il contribue à l’élasticité, la cohésion et à la régénération de tous les tissus cités ci-dessus.Le collagène se présente sous trois types principaux : le collagène de type I, le plus répandu, se trouve dans le tissu osseux, les tendons et la peau ; le type II est présent dans les cartilages et le type III dans les parois des vaisseaux et les muscles.

Le collagène liquide : parfaitement biocompatible

On peut se supplémenter en collagène sous forme liquide ou de gélatine. Quand il est en gélatine, il provient de la peau et des os d’animaux, principalement de bovins ou de porcs issus d’élevage. Ses constituants passent par un cer-tain nombre de traitements : nettoyage, dégraissage, extraction par hydrolyse, purification, concentration et séchage. En transformant encore la gélatine, on

obtient un hydrolysat de collagène. Le collagène liquide est, de son côté, parfaitement biocompatible. Il évite l’assèchement de la peau de par son intense activité hydratante.

Précisions et contre-indications

Une grande partie du collagène pro-venant de carcasses de bovins d’éle-vage, on pourrait craindre un risque lié à une contamination par des ani-maux porteurs de l’ESB (encéphalite spongiforme bovine), appelé aussi maladie de la vache folle ! Or aucun cas de contamination de ce genre n’a été signalé à ce jour. De plus, depuis 2001, la Commission européenne interdit l’emploi des vertèbres de bo-vin dans la fabrication des produits alimentaires. D’autres pays comme la France ont pris des mesures en-core plus drastiques en bannissant complètement l’utilisation des os de ruminants dans la fabrication de la gélatine.

La consommation de collagène peut provoquer une réaction allergique chez les personnes réactives aux protéines bovines.De même, il est recommandé aux personnes atteintes d’insuffisance ré-nale de consulter un médecin avant toute prise d’hydrolysat de collagène. Il n’y a aucune interaction connue entre le collagène et des plantes, des compléments alimentaires ou des médicaments.

D’autres propriétés bienfaisantes

A noter que le collagène, notamment sous forme d’hydrolysat, possède aussi des effets reconnus et répu-tés sur les douleurs consécutives à l’arthrose, notamment du genou et de la hanche. Le collagène s’avère effi-cace dans le cas d’ostéoporose où son adjonction renforce l’effet béné-fique de la calcitonine sur la perte os-seuse. Le collagène retarde et freine aussi l’apparition des rides.

Le collagène : la jeunesse de votre peau

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Profitez de l’été pour stimuler et soutenir votre libido estivaleL’été est une des périodes où l’on a généralement le plus de relations sexuelles. Ayez ce qu’il faut pour stimuler naturellement votre libido et être capable d’assu-rer, à tout moment, en cas de relation régulière ou de rencontre estivale ! Nous vous proposons deux plantes aux qualités sexuelles exceptionnelles : le maca pour les hommes et l’arginine pour les femmes

Maca : une plante pour la libidoLe maca (Lepidium meyenii), aussi appelé ginseng péruvien, est une plante aux multiples vertus dont la moindre n’est pas de stimuler la libido d’une façon totalement naturelle. Cette plante vivace maraîchère ne pousse que sur certains hauts plateaux des Andes entre 3500m et 4500 m, principalement au Pérou et, dans une moindre mesure, en Bo-livie. Le maca le plus réputé vient cependant du Pérou où il est soumis à des contrôles de qualité très poussés.

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Le maca est une plante extrême-ment résistante, expliquant en cela ses facultés de renforcement des défenses immunitaires et l’état de santé général. C’est même une des seules capables de résister au climat extrême des hauts plateaux andins. Le maca est une des rares plantes à pourvoir supporter une telle am-plitude thermique entre les grands écarts climatiques diurnes, sous un soleil intense, et les nuits très froides parfois accompagnées de gelées. Sans parler des vents violents qui ont raison rapidement de la plupart des autres végétaux.Ses tubercules, d’où on extrait son principe actif, sont cultivés en ter-rasses, parfois depuis l’époque des Incas. Des traces de la culture du maca datant de plus de 2700 ans ont été trouvées lors de fouilles ar-chéologiques ! Le maca a d’abord été cultivé pour son étonnante valeur nutritionnelle. Il est encore, de nos jours, une des bases de l’alimenta-tion des Indiens des hauts plateaux péruviens.

Une utilisation médicinale très ancienne

Son utilisation médicinale est aussi ancienne que son emploi alimen-taire. La médecine péruvienne tradi-tionnelle le recommande depuis des siècles. Les vertus thérapeutiques vantées par les médecins péruviens

sont nombreuses : contre l’anémie, la tuberculose, la constipation, les dou-leurs articulaires, la dépression, pour le renforcement général des défenses immunitaires de l’organisme… En ce qui concerne la sexualité, le maca est reconnu au Pérou pour traiter tous les troubles de la sexualité et de la repro-duction, les troubles menstruels et les symptômes de la ménopause mais aus-si pour ses vertus aphrodisiaques. La première découverte d’origine euro-péenne concernant le maca remonte à l’époque des colons espagnols qui, sur les conseils des indigènes, donnèrent ces tubercules aux animaux ayant des difficultés à se reproduire. Rapidement, sa culture s’étendit de l’Equateur à l’Ar-gentine.Le maca faillit disparaître dans les an-nées 1970-1980 sous les coups de bou-toir de l’agriculture industrielle à cause de la difficulté à le cultiver intensive-ment. Sa culture fut tellement délaissée, même sur les hauts plateaux andins, que le maca fut même classé sur la liste des plantes en voie d’extinction par l’In-ternational Board for the Protection of Genetic Ressources (Conseil Interna-tional pour la protection des ressources génétiques) en 1982 ! Le gouvernement péruvien lança alors un vaste plan de réimplantation du maca dans son pays d’origine. Bien leur en pris car le maca est aujourd’hui cultivé sur plusieurs centaines d’hectares à cause de la demande importante en prove-nance d’Amérique du Nord et d’Europe, principalement suite à plusieurs études

scientifiques ayant (re)découverts les extraordinaires propriétés de ce-lui qu’on appelle le ginseng péruvien.

Influence sur la fertilité et les performances sexuelles

C’est à partir des années 1960 qu’on a commencé à étudier scientifique-ment les propriétés découvertes em-piriquement depuis des siècles par les médecins traditionnels péruviens. Dès cette période, un certain nombre d’essais ont prouvé que l’administra-tion de doses importantes de maca à des rates accroissait leur fertilité1. Dans les premières années du XXIe siècle, des expériences sur des rats démontrèrent que le maca était capable d’améliorer leurs perfor-mances sexuelles2,3 et d’augmenter la production de spermatozoïdes4-7.A la suite de ses expériences, un cer-tain nombre d’études furent menées sur des humains. Ainsi, un essai cli-nique se déroula au Pérou compre-nant 57 hommes en bonne santé qui consommèrent du maca (1,5 g ou 3 g) pour un groupe et un placebo pour un autre durant trois mois. Les chercheurs constatèrent un accrois-sement du désir sexuel chez les vo-lontaires ayant consommé du maca8. Durant un autre essai mené par les mêmes scientifiques, il a été enregis-tré une augmentation de la quantité de sperme et de la motilité des sper-matozoïdes chez les participants de

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cette étude sans groupe placebo9.Un autre essai ayant eu lieu aux Etats-Unis a conclu que la prise de 3 g de maca par jour pendant quatre semaines a fortement stimulé l’envie sexuelle des participants10. Enfin, une étude avec placebo, com-prenant 14 femmes ménopausées durant 12 semaines, a constaté l’at-ténuation importante de symptômes accompagnant fréquemment la méno-pause comme l’anxiété, la dysfonction sexuelle ou la dépression11. Malgré ces résultats, un certain nombre de scientifiques doutent des capacités purement aphrodisiaques du maca, at-tribuant cet effet à une action générale stimulante sur le fonctionnement de l’or-ganisme. Ils le considèrent comme une plante adaptogène, tout comme le gin-seng, d’où son surnom de ginseng pé-

Outre le fait d’être un excellent stimula-teur sexuel, l’arginine intervient dans le bon fonctionnement du système immu-nitaire, la guérison des blessures, la di-vision cellulaire, l’élimination de l’ammo-niaque par l’organisme et la sécrétion de certaines hormones comme l’hormone de croissance. L’organisme utilise l’arginine pour fabri-quer de la créatine, une substance non essentielle participant au bon dévelop-pement et au fonctionnement muscu-laires. De même, le corps se sert de l’ar-ginine pour produire de l’oxyde nitrique qui sert à favoriser la dilatation des vais-seaux sanguins.

Un acide aminé synthétisé à la demande

L’arginine fut isolée pour la première fois en 1886, mais ce n’est qu’en 1932 que son rôle exact dans l’évacuation de l’am-moniaque fut découvert. Enfin, en 1939, son importance dans la synthèse de la créatine fut démontrée.L’arginine est considérée comme un acide aminé semi-essentiel dans la me-sure où l’organisme la synthétise suivant ses besoins. Cependant, une supplé-mentation extérieure s’impose en cas de grave problème de santé, d’infection grave, d’opération chirurgicale impor-tante…On trouve l’arginine principalement dans certaines céréales (sarrasin, riz,

ruvien. Ce qui serait néanmoins une propriété extraordinaire !Il n’y a aucun contre-indication à la prise de maca bien qu’il soit possible qu’il gêne l’action de suppléments, de médicaments ou de plantes ayant un effet antihypertenseur11.

Références1. Taylor L. Herbal Secrets of the Rainforest, Sage Press, États-Unis, 2002.2. Cicero AF, Bandieri E, Arletti R. Lepidium meyenii Walp. improves sexual behaviour in male rats inde-pendently from its action on spontaneous locomotor activity.J Ethnopharmacol. 2001 May;75(2-3):225-9. 3. Cicero AF, Piacente S, et al. Hexanic Maca extract improves rat sexual performance more effectively than methanolic and chloroformic Maca extracts.An-drologia. 2002 Jun;34(3):177-9.4. Gonzales GF, Ruiz A, et al. Effect of Lepidium meyenii (maca) roots on spermatogenesis of male rats.Asian J Androl. 2001 Sep;3(3):231-3.5. Lentz A, Gravitt K, et al. Acute and chronic dosing of Lepidium meyenii (Maca) on male rat sexual be-havior. J Sex Med. 2007 Mar;4(2):332-9; discussion 339-40.6. Gasco M, Aguilar J, Gonzales GF. Effect of chro-

avoine…), les légumineuses, les produits laitiers, la viande rouge, la volaille, le poisson….Une carence en arginine se traduit par la chute des cheveux, des érup-tions cutanées, une guérison lente des blessures, de la constipation et, en particulier, une stéatose hépa-tique (accumulation de triglycérides dans les cellules du foie).La carence, très rare, il convient de la signaler, vient en général d’une sous-alimentation chronique, d’une surproduction d’ammoniaque, de blessures ou d’infections graves, de maladies congénitales empêchant la synthèse de l’urée….

Influence de l’arginine sur la dysfonction érectile

Un taux d’oxyde nitrique dans l’or-ganisme trop faible empêche l’afflux de sang indispensable à une bonne érection. Un apport d’arginine facilite la production d’oxyde nitrique et per-met de pallier cet inconvénient. Une étude a montré que l’administration de 5 g d’arginine quotidiennement contribuait à l’amélioration de la fonc-tion sexuelle chez des personnes ayant un faible taux d’acide nitrique. En revanche, ce traitement n’avait aucune influence sur les sujets ayant un taux d’oxyde nitrique normal1. Un essai clinique sans placebo in-

nic treatment with three varieties of Lepidium meye-nii (Maca) on reproductive parameters and DNA quantification in adult male rats. Andrologia. 2007 Aug;39(4):151-8.7. Yucra S, Gasco M, et al. Effect of different fractions from hydroalcoholic extract of Black Maca (Lepidium meyenii) on testicular function in adult male rats. Fer-til Steril. 2008 May;89(5 Suppl):1461-7. 8. Gonzales GF, Cordova A, et al. Effect of Lepidium meyenii (MACA) on sexual desire and its absent relationship with serum testosterone levels in adult healthymen. Andrologia. 2002 Dec;34(6):367-72. 9. Gonzales GF, Cordova A, et al. Lepidium meyenii (Maca) improved semen parameters in adult men. Asian J Androl. 2001 Dec;3(4):301-3. 10. Dording CM, Fisher L, et al. A double-blind, randomized, pilot dose-finding study of maca root (L. meyenii) for the management of SSRI-induced sexual dysfunction. CNS Neurosci Ther. 2008 Fall;14(3):182-91.11. Valentová K, Stejskal D, et al. Maca (Lepidium meyenii) and yacon (Smallanthus sonchifolius) in combination with silymarin as food supplements: in vivo safety assessment. Food Chem Toxicol. 2008 Mar;46(3):1006-13.

cluant 25 hommes affectés d’une dysfonction érectile a consisté à leur administrer une préparation com-prenant de l’arginine, mais aussi du ginkgo biloba, du ginseng, de la damiane, des minéraux et des vita-mines. Les scientifiques ont aussi constaté une amélioration de la fonc-tion érectile, bien qu’il soit difficile de savoir quelle est la part effective de l’arginine vu la présence des autres composants censés aussi agir sur la dysfonction érectile2. Néanmoins, ils ont conclu que l’arginine y avait une part, même si elle n’était pas mesu-rable avec exactitude.Une autre étude sans placebo étu-diant le dysfonctionnement sexuel a inclus 40 sujets à qui on a donné 1,7 g d’arginine par jour ainsi que du Pycnogénol® (proanthocyanidines). Elle a permis une meilleure fonction-nalité sexuelle3.Citons encore une étude croisée effectuée sur 45 patients ayant un problème érectile à qui on a donné 6 mg de chlorhydrate de yohimbine (médicament tiré du yohimbe traitant le dysfonctionnement sexuel mas-culin) et 6 g d’arginine. Les résultats ont été nettement plus concluant sur l’activité sexuelle que pour le groupe placebo ou celui n’ayant reçu que du chlorhydrate de yohimbine4.

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L’arginine : Un stimulateur de la libido féminineL’arginine, aussi appelée chlorhydrate d’arginine ou L-arginine, est un acide aminé recom-mandé pour renforcer les défenses immunitaires, traiter la dysfonction érectile mais, parti-culièrement, pour remédier à la dysfonction sexuelle féminine et pour (r)éveiller la libido des femmes !

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Traitement de la dysfonction sexuelle féminine.

L’arginine semble surtout efficace pour les problèmes de dysfonctionnement sexuel chez les femmes ainsi que l’at-testent certaines études.Ainsi, deux essais cliniques à double insu ont été menés sur 185 femmes. On a donné aux participantes une pré-paration contenant de l’arginine (2,5 g par jour) mais aussi de la damiane, du ginseng, du ginkgo biloba, des vitamines et des minéraux. Les résultats montrent une nette amélioration de la fonction sexuelle5,6.Dans une autre étude à double insu, 24 femmes ménopausées ont pris quoti-diennement soit 6 g d’arginine et 6 mg de yohimbine, soit uniquement de la yo-himbine soit un placebo. On a constaté une amplitude nerveuse aussi grande du vagin des femmes ayant pris le mé-lange arginine/yohimbine que chez celles ayant reçu un stimulus érotique7 !

Outre son efficacité dans le domaine sexuel, l’arginine aide aussi à améliorer la résistance en cas d’efforts physiques intenses, stimule les défenses immu-nitaires et atténue la douleur chez les personnes souffrant de claudication in-termittente.

Précautions d’utilisation La prise d’arginine est déconseillée chez les femmes enceintes, allaitant et les personnes ayant déjà connu des crises

cardiaques, cet acide aminé étant susceptible d’augmenter le risque de décès chez ceux-ci. De même, évitez l’arginine si vous souffrez d’allergies, d’asthme, de cir-rhose du foie, d’herpès ou d’insuffi-sance rénale. Pareillement si vous prenez des médicaments hypotenseurs ou va-sodilatateurs. Cet acide aminé pour-rait amplifier les effets de ces médi-caments car possédant aussi ces mêmes propriétés.L’arginine peut aussi gêner l’effica-cité d’un traitement à base de lysine en cas de virus de l’herpès simplex.

Références : 1. Chen J, Wollman Y, et al. Effect of oral administra-tion of high-dose nitric oxide donor L-arginine in men with organic erectile dysfunction: results of a double-blind, randomized, placebo-controlled study.BJU Int. 1999 Feb;83(3):269-73. 2. Ito T, Kawahara K, et al. The effects of ArginMax, a natural dietary supplement for enhancement of male sexual function.Hawaii Med J. 1998 Dec;57(12):741-4.3. Stanislavov R, Nikolova V. Treatment of erectile dysfunction with pycnogenol and L-arginine.J Sex Marital Ther. 2003 May-Jun; 29(3): 207-13.4. Lebret T, Herve JM, et al. Efficacy and safety of a novel combination of L-arginine glutamate and yo-himbine hydrochloride: a new oral therapy for erectile dysfunction.Eur Urol. 2002 Jun;41(6):608-13; discus-sion 613. 5. Ito TY, Trant AS, Polan ML. A double-blind place-bo-controlled study of ArginMax, a nutritional supple-ment for enhancement of female sexual function.J Sex Marital Ther. 2001 Oct-Dec; 27(5): 541-9.6. Ito TY, Polan ML, et al. The Enhancement of Female Sexual Function with ArginMax, a Nutri-tional Supplement, Among Women Differing in Menopausal Status. J Sex Marital Ther. 2006 Oct-Dec;32(5):369-78.23.7. Meston CM, Worcel M. The effects of yohimbine plus L-arginine glutamate on sexual arousal in post-menopausal women with sexual arousal disorder.Arch Sex Behav. 2002 Aug; 31(4): 323-32.

Le 1er Symposium Interna-tional Nutraceutique & En-vironnement Santé (SINES 2009) se déroulera à Rabat du 11 au 13 juillet prochain en col-laboration avec la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat (Maroc).

Les principales thématiques de ce Symposium sont :

1/ NUTRACEUTIQUE & ENVIRONNEMENT MINCEUR

2/ TRAITER CELLULITE & MASSE GRASSE VISCERALE

Ce 1er SINES regroupera des scientifiques, chercheurs, clini-ciens et industriels, venus des quatre coins du monde pour nous faire part de leurs avan-cées scientifiques, de leurs pratiques cliniques et de leurs innovations technologiques. Ce Symposium constitue l’opportu-nité de faire connaître les tech-nologies, ingrédients et traite-ments personnalisés minceur.

Inscivez-vous sur le site :

www.sines.pro

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L’arginine : Un stimulateur de la libido féminine

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Prévenir et combattre les méfaits de

l’alimentation moderne.

Moyens naturels pour faciliter le transit, retrouver une digestion

normale, éviter les ballonnements et tous problèmes digestifs.

La flore intestinale joue un rôle fondamental car elle protège le système intestinal contre les attaques des bactéries et des virus, facilite la digestion, l’assimilation de la nourriture et sti-mule le système immunitaire.Or, de nombreux facteurs perturbent le bon fonctionnement de l’écosystème digestif : dé-sordres alimentaires, diabète, médicaments, stress, infections digestives ou autres… Notre équilibre digestif fragile est souvent mis à mal, détériorant la flore intestinale et nous exposant à un grand nombre d’affections et de douleurs intestinales. Heureusement, des remèdes natu-rels peuvent nous aider à restaurer notre flore intestinale, faciliter le transit, éviter les ballon-nements, les problèmes digestifs et retrouver une digestion normale sans douleurs.

L’acidophilus Un ami qui veut du bien à votre système digestifL’acidophilus (de son vrai nom Lactobacillus acidophilus) est un probiotique (micro-organisme ayant un effet bénéfique sur la santé de son hôte). L’acidophilus se localise principalement dans la flore intestinale des deux sexes ainsi que dans la flore vaginale chez la femme. Comme son nom générique l’indique (Lactobacillus acidophilus), l’acidophilus provient du lait.

C’est une des toutes premières familles de bactéries à coloniser naturellement le tube digestif humain lors de l’allaitement. Sa présence est indispensable à la digestion ainsi qu’à la protection contre les micro-or-ganismes, notamment celles causant les diarrhées, et les vaginites chez les femmes.On peut l’absorber évidemment naturel-lement en buvant du lait et ses dérivés, notamment les yaourts, mais aussi sous forme de poudre, de produits fermentés ou par l’intermédiaire d’une supplémentation ou de compléments alimentaires.

Une supplémentation est par-ticulièrement recommandée :

- En cas d’infections bactériennes, notam-ment à base de staphylocoques et de strep-

tocoques. L’acidophilus contient des composants qui combattent les bacté-ries et les empêchent de proliférer.- Pendant la prise d’antibiotiques (érythromycine, tétracycline, pénicil-line…) consécutive à une infection bactérienne. En effet, parmi les effets secondaires de ces médicaments, on remarque souvent une destruction plus ou moins importante de la flore intesti-nale. Lactobacillus acidophilus contri-bue à la restauration de la flore intesti-nale.

En cas de carence en Lactobacillus aci-dophilus, des bactéries peuvent coloni-ser l’intestin et la bouche, donnant no-tamment une mauvaise haleine et des émissions de gaz malodorants. Une prise d’acidophilus en supplémentation

permet en général de régler le problème rapidement.

Principale référence

Etude du complexe Lactobacillus acido-philus, composant essentiel de la flore vaginale = Study of Lactobacillus acido-philus complex, essentiel comp of the vaginal flora. Lachlak Nassira, Thèse (Directeur G.Michel), Université de Tou-louse 3, Toulouse, France.

Prévention NutraPostwww.nutrapost.org

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L’acidophilus Un ami qui veut du bien à votre système digestif

Le bifidusUn élément important du microbiote intestinal Le bifidus (de son vrai nom Bifidobacterium) appartient à la famille des actinobactéries bifidobactériales anaérobies. Le bifidus est constitué de bacilles de forme irrégulière qui sont uniquement anaérobies. Les bifidobactéries produisent de l’acide lactique et acétique à partir du lactose. Les bifidus ont été identifiés pour la première fois à la fin du XIXe siècle dans les selles des bébés allaités par leur mère.

Chaque espèce animale possède un type particulier de Bifidobacterium. Pour l’homme, c’est le Bifidobacterium bifi-dus. Si le nouveau-né est correctement allaité par sa mère, on retrouvera ce Bifidobacterium en quantité importante dans ses intestins. D’ailleurs, chez les nourrissons allaités au sein, ces bifido-bactéries constituent la flore principale. On les trouve aussi dans le microbiote intestinal de l’adulte, bien qu’en plus faible concentration. Le microbiote est le nom actuel de la microflore intestinale. Il constitue la population des micro-orga-nismes se trouvant en particulier sur les villosités intestinales et vivant en accord avec son hôte. La présence de ce mi-crobiote dans notre intestin assure le bon fonctionnement du processus de digestion.

A chaque espèce, sa bifidobactérie

Il existe de nombreux types de bifido-bactéries. Chez l’homme, on trouve principalement le Bifidobacterium bifi-dum, le Bifidobacterium longum et le Bi-fidobacterium animalis. Même si les bi-fidobactéries n’agissent pas toutes sur le transit et le processus de digestion, l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a indiqué dans son rapport sur les probiotiques que la souche bifidus actif essensis influait sur le transit mais aussi que, par exemple, un bifide comme le Bifidobacterium Bb12 avait une action positive sur le système immunitaire1.

Combattre efficacement l’ulcère grâce au bifidus

L’efficacité du Bifidobactérium sur le maintien de l’équilibre et la reconstitu-tion de la flore intestinale a fait l’objet d’une abondante littérature scientifique. Il a été démontré que prendre du bifi-dus, notamment par l’intermédiaire des laitages, et en particulier des yaourts, avait un effet certain sur la flore intesti-nale et la facilitation du processus diges-tif, y compris en cas de maladies graves du système digestif, par exemple, en cas d’ulcère d’estomac. C’est ce qu’a prouvé, en particulier, le Docteur Bor-Shyang Sheu dans une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nu-trition. Il a démontré que prendre quoti-diennement un yaourt au bifidus sur un mois contribuait à renforcer l’efficacité des antibiotiques. Cette preuve scientifique s’avère d’au-

tant plus importante que l’ulcère d’estomac est une maladie en constante augmenta-tion et que, d’après les statistiques, une per-sonne sur dix souffre d’un ulcère d’estomac au cours de son existence. On a longtemps cru que l’ulcère gastrique était causé par un stress important alors que, dans 99% des cas, il est provoqué par une infection par la bactérie Helicobacter pylori et une lésion de la muqueuse gas-trique. Cette affection très pénible se ma-nifeste notamment par des brûlures et des douleurs lancinantes et intenses.On traite habituellement les ulcères par un médicament diminuant les sécrétions gastriques corrosives et des antibiotiques éliminant les bactéries. On nomme trithéra-pie, un traitement comprenant deux antibio-tiques et quadrithérapie quand trois antibio-tiques sont utilisés.

Des yaourts plus efficaces que des quadruples thérapies chimiques

On s’est néanmoins aperçu que, dans 10 à 25% des cas, ce type de traitement anti-biotique ne fonctionnait pas. Des tests ont prouvé que la prise de yaourts au bifidus actif durant la seconde phase du traitement antibiotique combattait plus efficacement l’Helicobacter pylori. Les yaourts utilisés contenaient des bactéries Bidifobacterium et Lactobacillus et amélioraient grandement le transit intestinal. L’étude du Dr Bor-Shyang Sheu a porté sur 138 personnes souffrant d’ulcères chro-niques, même après avoir subi des triples, voire des quadruples thérapies. La moitié des patients a consommé un yaourt au bi-fidus chaque jour pendant un mois avant une quadruple thérapie.D’après les résultats, 91% des bactéries à l’origine de l’ulcère avaient disparu chez les volontaires ayant mangé du yaourt quo-tidiennement. Chez ceux qui n’en avaient pas pris, seulement 77% des mêmes bac-téries avaient été éliminées. Les scienti-fiques en déduisirent que les yaourts au bifidus étaient un adjuvant efficace à une quadruple thérapie suivant l’échec d’une trithérapie2.

Compenser la diminution naturelle de bifidus

La supplémentation en bifidus est recom-mandée dans la mesure où, comme nous l’avons vu, sa présence naturelle dans l’organisme diminue avec l’âge mais aussi à cause du stress, d’une alimentation dé-séquilibrée, de la prise de médicaments,

notamment des antibiotiques. Tous ces phénomènes extérieurs agressent l’organisme et perturbent en particulier l’équilibre de la flore intestinale. De même, si la prise de yaourts au bi-fidus peut sembler la façon la plus pra-tique de s’assurer un maintien et un re-nouvellement de notre flore intestinale, il s’avère que, souvent, les promesses publicitaires ne sont pas tenues par un certain nombre de marques. Des études comme celles du magazine fran-çais Que Choisir (n° 433, janvier 2006) l’ont largement prouvé. Cette enquête a, en particulier, démontré que de nom-breuses marques surfaient sur la vague de la popularité croissante des probio-tiques et alicaments (aliments médi-caments) pour lancer des allégations publicitaires que leurs produits étaient loin de tenir (amélioration du transit in-testinal et renforcement du système im-munitaire) ! Ces promesses tenaient plus d’une stratégie marketing que d’une véritable efficacité thérapeutique ! De plus, l’ana-lyse du magazine prouva que ces soit-disant alicaments contenaient encore beaucoup trop de sucres. Même si les journalistes de cette revue ne concluent pas à une escroquerie de la part des fabricants, ils démontrent que les effets véritables sont considérablement limités par rapport aux avantages prétendus.

Le meilleur recours : la supplémentation

Aussi, seule une prise de bifidus par supplémentation peut rapidement per-mettre de pallier ces inconvénients et reconstituer la flore intestinale. Il est ainsi possible, en particulier, d’éviter le syndrome de l’intestin paresseux qui touche de plus en plus de personnes. Pour l’instant, rien qu’en France, on es-time qu’un tiers de la population souffre de ce problème. Ce chiffre est malheu-reusement en constante augmentation, aussi bien dans ce pays que dans toute l’Europe et aux USA, à cause notam-ment d’une alimentation de plus en plus dénaturée. Un apport sous forme de complément en bifidus peut aider à résoudre ce problème.

Références1. Effets des probiotiques et prébiotiques sur la flore et l’immunité de l’homme adulte. Février 2005. AFSSA.2. Dr. Bor-Shyang Sheu, Pretreatment with Lactoba-cillus- and Bifidobacterium-containing yogurt can im-prove the efficacy of quadruple therapy in eradicating residual Helicobacter pylori infection after failed triple therapy. Am. J. Clinical Nutrition, Apr 2006; 83: 864 - 869.

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Cascara sagradaL’écorce qui facilite le transit et combat la constipationL’écorce de la cascara sagrada (Rhamnus purshiana), arbre originaire de la côte Pacifique de l’Amérique du Nord, contient autour de 8% d’anthranoïdes. La cascara sagrada est particu-lièrement recommandée pour lutter contre la constipation et faciliter le transit intestinal. C’est en particulier ce qui ressort de nombreuses études dont celle de la fameuse Commission E qui en recommande fortement l’usage.

La cascara sagrada donne ainsi pleine-ment satisfaction en cas de constipation. Ce fléau s’étend d’ailleurs considérable-ment dans les pays riches à cause de la mauvaise qualité de la nourriture moderne. Notamment par une consommation trop im-portante d’aliments transformés, de sucres ajoutés et d’un manque flagrant de fibres. De même, le rythme de la vie moderne oblige souvent à manger trop vite, à sauter des repas ou à les prendre de façon irrégu-lière. Toutes ces mauvaises habitudes ali-mentaires provoquent une progression de la constipation chez nombre de nos conci-toyens. Parmi les autres causes de la constipa-tion, on trouve l’inactivité, les déséquilibres métaboliques comme de faibles taux hor-monaux, la dépression, des maladies tel le diabète ou l’utilisation de certains médica-ments.

Ne jamais négliger une constipation

Une constipation doit être prise en charge rapidement, sinon elle peut s’aggraver et déboucher sur des troubles plus importants.Il existe deux types de constipation. La constipation aiguë est causée le plus souvent par un manque d’ingestion de li-quide, de fibres ou l’inactivité Elle a pour conséquence une gêne, une difficulté à évacuer les selles et des ballonnements.La constipation chronique, quant à elle, se traduit par une incapacité prolongée à évacuer les selles. Ce type de constipation pouvant durer des mois, voire des années, peut déboucher sur un certain nombre d’ef-fets désagréables : diverticulite, varices, hémorroïdes, flatulences, indigestion, in-somnies…

Un remède souverain contre tout type de constipation

La cascara sagrada représente une bonne solution pour prendre en charge la constipa-tion. Depuis longtemps employée comme un purgatif, elle représente une alternative naturelle aux laxatifs habituellement utilisés.La cascara sagrada était utilisée bien avant l’arrivée des Espagnols en Amérique par les tribus amérindiennes qui lui donnèrent d’ailleurs le nom d’écorce sacrée que la cascara sagrada a d’ailleurs gardé en an-glais : « sacred bark ». Les Conquistadores et les autres colons européens adoptèrent très vite l’écorce sacrée comme remède pour combattre les problèmes digestifs et la constipation.Il fallut néanmoins attendre 1877 pour que la cascara sagrada soit intégrée dans la

pharmacopée internationale. Depuis un certain nombre d’années, elle est proposée en supplémentation princi-palement sous formes de poudre. La cascara sagrada est ainsi largement reconnue pour ses propriétés thérapeu-tiques notamment par la Commission E qui lui a consacré un certain nombre de monographies. Cet organisme fut créé en 1978 par le gouvernement allemand pour se conformer à une directive euro-péenne destinée à évaluer l’efficacité et l’innocuité de trois cents remèdes d’ori-gine naturelle vendus en Allemagne. De même, outre-atlantique, deux or-ganismes de santé internationalement réputés, la FDA (Food and Drug Admi-nistration) aux USA et Santé Canada ont approuvé l’emploi de la cascara sagrada, notamment dans les cas de constipation. Ces deux organisations de santé publique ont reconnu non seu-lement son efficacité mais aussi son innocuité.

Une action bénéfique sur le péristaltisme

La cascara sagrada a aussi fait l’ob-jet de nombreuses études cliniques, notamment concernant son action dé-purative sur le côlon. Les scientifiques ont ainsi isolé plusieurs glucosides d’anthraquinone, composés à l’origine de ses propriétés laxatives. Ces com-posants actifs sont connus pour sti-muler les centres nerveux et faciliter la circulation sanguine. Le péristaltisme, ondes de contractions musculaire du gros intestin assurant l’avancée de son contenu, est ainsi favorisé. L’effet laxatif se trouvant par là-même augmenté, par conséquent ; les selles sont suffisam-ment molles pour être évacuées rapide-ment par les voies naturelles.La cascara sagrada se présente ainsi comme un des laxatifs les plus efficaces pour stimuler, désintoxiquer et purifier le côlon. On l’utilise largement dans le cas d’examen des intestins ou pour nettoyer le système digestif avant une intervention chirurgicale.De nombreuses études ont démontré son efficacité chez les personnes âgées souffrant de constipation chronique. Identiquement, l’utilisation de la cascara sagrada est conseillée en cas de consti-pation occasionnelle, en synergie avec l’utilisation de fibres alimentaires, la prise de liquides (notamment de l’eau) et de l’exercice physique.La cascara sagrada sert aussi à pré-

venir les douleurs et les pressions ac-compagnant les hémorroïdes et les fis-sures anales. De même, l’accélération de l’évacuation des selles qu’elle peut amener aide à réduire le risque d’hé-morroïdes.

Précautions d’usage

Si, au bout de huit à dix jours, vous n’obtenez aucune amélioration de vos troubles de constipation ou si vos crampes ou vos malaises gastro-in-testinaux persistent, il est conseillé de consulter. De même, si vous avez un traitement à base de corticostéroïdes, de glucosides cardiaques ou des anti-arythmiques. En effet, comme tout laxa-tif, l’usage à long terme de la cascara sagrada n’est pas recommandé. L’abus de cascara sagrada peut entraî-ner une carence en potassium. Une di-minution de la présence de potassium dans l’organisme est susceptible d’am-plifier les effets des digitaliques (classe de médicaments utilisés en cardiologie) et entraîner une irrégularité des batte-ments cardiaques. Consultez impérativement avant tout emploi de la cascara sagrada, comme c’est le cas d’ailleurs pour tout laxatif, si vous souffrez de rectocolite hémorra-gique, d’une maladie inflammatoire des intestins ou d’occlusion intestinale.L’usage de la cascara sagrada est aussi déconseillé en cas de grossesse, d’al-laitement, de prise de diurétiques thia-zidiques ou de médicaments entraînant l’hypokaliémie.

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L’hydraste du Canada, ou golden-seal, était employée par les Amérin-diens bien avant l’arrivée des Euro-péens. Leur médecine traditionnelle l’utilisait pour soigner des troubles digestifs et hépatiques, traiter des affections cutanées mais aussi contre la diarrhée, le cancer et les infections oculaires. Au vu de son efficacité dans tous ces domaines, l’hydraste du Canada fut rapidement intégrée à la pharmacopée des pre-miers colons européens. A partir de 1850, elle fut reconnue officiellement par la pharmacopée des Etats-Unis. En 1969, elle fai-sait son entrée dans la pharmaco-pée française et dans douze autres pharmacopées officielles. De 1970 à 1980, elle est devenue encore plus populaire grâce à sa faculté de ren-forcer le système immunitaire qu’on lui attribua alors, particulièrement en cas de rhume ou de grippe.Bien que l’hydraste du Canada n’ait fait l’objet que de peu d’études cli-niques, il est généralement convenu que ses propriétés médicinales lui viennent de la présence d’un groupe d’alcaloïdes de la classe des isoqui-noléines : en particulier l’hydrastine et la berbérine, de loin son compo-sant le plus connu.

Un antibiotique naturel à spectre plus large que les antibiotiques classiques

La plupart des études menées sur

l’hydraste du Canada l’ont été sur la berbérine. De nombreux essais in vitro et sur des animaux, effectués dans les années 1970 et 1980, ont prouvé que la berbérine avait une activité antibio-tique à large spectre avec, souvent, un champ d’application plus important que celui des antibiotiques classiques ! En effet, la berbérine se montre effi-cace contre de nombreux parasites, bactéries, champignons et protozoaires à l’origine de beaucoup d’infections très répandues. Ainsi, l’hydraste du Canada, par l’intermédiaire de sa berbérine, per-met de soigner les infections causées par les streptocoques, l’Escherichia coli, la salmonelle, les staphylocoques, le pneumocoque, les chlamydiae, le Pseudomonas, le Candida albicans1….De même, les autres alcaloïdes conte-nus dans la racine et les rhizomes d’hy-draste possèdent aussi des propriétés antimicrobiennes semblables2.D’après les recherches, il semblerait que ces alcaloïdes, plutôt que d’éradi-quer les agents pathogènes, comme c’est le cas avec les antibiotiques chimiques, les empêchent d’adhérer aux tissus cellulaires. Par là-même, ils s’opposent à ce que ceux-ci restent dans l’organisme3,4.

Action en cas d’infection du tube digestif

Un certain nombre d’études cliniques ont démontré que la berbérine se révé-lait aussi efficace et souvent supérieure aux antibiotiques classiques pour traiter

beaucoup d’infections gastro-intesti-nales5-7.De même, il faut noter qu’en cas de diarrhée infectieuse, il est conseillé d’employer des plantes contenant de la berbérine comme adjuvant à un traitement antibiotique5.En plus de l’action de ses alcaloïdes antimicrobiens, l’hydraste agit sur le tube digestif par l’intermédiaire de ses principes amers en stimulant l’appétit et en favorisant la diges-tion7.

Action en cas d’inflammation des voies biliaires et urinaires

La berbérine est aussi capable de stimuler la sécrétion de la bile et de la bilirubine (pigment jaune pré-sent dans la bile et en faible quan-tité dans le sérum)8. De même, un essai clinique au su (sans utilisation de placebo) incluant 225 patients souffrant de cholécystite (inflamma-tion aiguë de la vésicule biliaire) a prouvé que l’administration de ber-bérine pouvait faire disparaître les symptômes de cette affection en 24 à 48 heures8 !L’hydraste trouve aussi son utilité dans le traitement des infections urinaires dans la mesure où ses al-caloïdes, en se concentrant dans la vessie, peuvent y combattre les pa-thogènes présents9.

L’hydraste du Canada ou goldenseal

Un anti-inflammatoire et un antibiotique naturel à large spectreL’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), aussi appelée framboise de terre, goldenseal (sceau d’or) ou yellow root (racine jaune), appartient à la famille des renonculacées. L’hydraste du Canada est principalement un anti-inflammatoire au large spectre de possibilités tout en étant aussi un anti-infec-tieux et un anti-parasite du système digestif.

L’hydraste du Canada Cascara sagradaL’écorce qui facilite le transit et combat la constipation

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Action en cas d’infection des muqueuses et de la peau

L’hydraste du Canada contribue à traiter ces inflammations grâce aux propriétés antifongiques et antimicrobiennes de ses alcaloïdes1,2.

Action en cas d’infections oculaires

Au cours d’un certain nombre d’essais cliniques, la berbérine a aussi démon-tré son efficacité pour traiter beaucoup d’affections oculaires dont le trachome, une grave infection oculaire bactérienne et contagieuse causée par le Chlamy-dia trachomatis et pouvant aboutir à la cécité10.

Action complémentaire en cas de rhume et de grippe

En revanche, l’efficacité de l’hydraste (seule ou associée à l’échinacée) en cas de rhume et de grippe est très controversée. En effet, ces deux af-fections sont causées par des virus et l’hydraste ne possède aucune propriété antivirale9. Cependant, selon de nom-breux scientifiques, médecins et phar-maciens, son usage dans ces cas-là pourrait néanmoins s’avérer bénéfique pour traiter les complications bacté-riennes souvent consécutives aux in-fections virales des voies respiratoires supérieures.

Action sur les troubles cardiovascu-laires et le cancer

Il semblerait que la berbérine ait des effets anti-arythmiques, hypotenseurs11 et vasoconstricteurs12. Ce qui viendrait conforter et valider l’utilisation multimil-lénaire d’une plante riche en berbérine : le Huanglian (Coptis sinensis) dans la médecine et la pharmacopée chinoisesEnfin, il faut noter une possible action anti-cancer des alcaloïdes de l’hy-draste. Déjà en 1798, l’ethnobotaniste américain Benjamin Smith Barton avait remarqué que les Amérindiens employaient l’hydraste pour traiter le cancer. Des essais cliniques effectués dans les années 1980 ont apporté un début de validation à cette assertion. Il semblerait, d’après ces recherches, que les alcaloïdes de l’hydraste, dont la berbérine, soient capables de ren-forcer l’action des macrophages, ces grosses cellules du système immuni-taire dérivant des monocytes sanguins et servant à l’éradication des tumeurs et des cellules cancéreuses13,14. Ces alcaloïdes contribueraient ainsi à aug-menter le nombre de leucocytes8.

Conseils d’utilisation

Il est en général conseillé de limiter la prise d’hydraste à deux semaines. Un usage plus long risque de dé-clencher une élévation des taux de globules blancs et une hyperstimu-lation du système nerveux.Il est aussi déconseillé aux femmes enceintes ou en période d’allaite-ment de prendre de l’hydraste, ses alcaloïdes étant susceptibles de provoquer des contractions uté-rines. De même, si la berbérine se retrouve dans le lait maternel, elle peut être à l’origine de l’ictère nu-cléaire du nouveau-né. La berbérine aggraverait aussi la jaunisse car elle peut augmenter les taux de bilirubine déjà élevés chez les personnes souffrant de cette af-fection..A part un léger assèchement ou une irritation des muqueuses en cas de doses trop élevées d’hydraste, au-cun effet secondaire indésirable n’a été constaté suite à son administra-tion.De même, il n’y a aucune interac-tion reconnue avec des plantes, des suppléments ou des médica-ments. Seules quelques études in vitro concluent que l’hydraste au-rait la capacité d’inhiber l’enzyme cytochrome P450 (CYP450) et, en théorie, d’accroître les effets des médicaments métabolisés par cette enzyme : itraconazole, kétocona-zole, lovastatine, triazolam…. Cette hypothèse, touchant une enzyme très spécifique, n’a toutefois jamais été confirmée par des observations cliniques15,16.

Références1. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Li-vingstone, États-Unis, 1999, p. 776-777. 2. Scazzocchio F, Cometa MF, et al. Antibac-terial activity of Hydrastis canadensis extract and its major isolated alkaloids.Planta Med 2001 Aug;67(6):561-4. 3. Sun D, Courtney HS, Beachey EH. Berbe-rine sulfate blocks adherence of Streptococ-cus pyogenes to epithelial cells, fibronectin, and hexadecane. Antimicrob Agents Chemo-

ther 1988 Sep;32(9):1370-4. 4. Sun D, Abraham SN, Beachey EH. In-fluence of berberine sulfate on synthesisand expression of Pap fimbrial adhesin in uropathogenic Escherichia coli. Antimicrob Agents Chemother 1988 Aug;32(8):1274-7. 5. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Li-vingstone, États-Unis, 1999, p. 778. 6. Rabbani GH, Butler T, et al. Randomized controlled trial of berberine sulfate therapy for diarrhea due to enterotoxigenic Escheri-chia coli and Vibrio cholerae.J Infect Dis 1987 May;155(5):979-84. 7. Rabbani GH. Mechanism and treatment of diarrhoea due to Vibrio choleraeand Escherichia coli: roles of drugs and pros-taglandins. Dan Med Bull. 1996 Apr;3(2):173-85. Review.8. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine,Churchill Livingstone, États-Unis, 1999, p. 779. 9. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Pro-ducts Encyclopedia, Herbs & Supplements - Goldenseal, ConsumerLab.com. 10. Natural Standard (Ed). Herbs & Supple-ments - Goldenseal (Hydrastis Canadensis L.), Berberine, Nature Medicine Quality Stan-dard.11. Foster S. Goldenseal, Botanical Series N0. 309. American Botanical Council. États-Unis, 1991, p.6.12. Lau CW, Yao XQ, et al. Cardiovascular actions of berberine.Cardiovasc Drug Rev 2001 Fall;19(3):234-44.13. Kumazawa Y, Itagaki A, et al. Activation of peritoneal macrophages by berberine-type alkaloids in terms of induction of cytostatic ac-tivity.Int J Immunopharmacol 1984; 6(6):587-92. 14. Nishino H, Kitagawa K, et al. Berberine sulfate inhibits tumor-promoting activity of teleocidin in two-stage carcinogenesis on mouse skin. Oncology 1986;43(2):131-4.15. Budzinski JW, Foster BC, et al. An in vitro evaluation of human cytochrome P450 3A4 inhibition by selected commercial herbal ex-tracts and tinctures. Phytomedicine. 2000; 7:273-82.16. Gurley BJ, Gardner SF, et al. In vivo ef-fects of goldenseal, kava kava, black cohosh, and valerian on human cytochrome P450 1A2, 2D6, 2E1, and 3A4/5 phenotypes. Clin Pharmacol Ther. 2005 May;77(5):415-26.

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Actualités de la recherche médicale naturelle

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Sédentaires : méfiez-vous du syndrome de la chaise !

La civilisation moderne est dominée par la sédentarité. Il faut absolument réagir car, sinon, un certain nombre de maladies graves ne pourront ja-mais guérir, même si vous prenez les meilleurs traitements possibles, qu’ils soient chimiques ou naturels.Ainsi, les inconvénients d’une trop longue assise viendraient s’ajouter à ceux du manque d’activité physique.

Les dangers de la position assise

D’après des études menées par le professeur Neville Owen, directeur du Centre de recherche australien anticancer, une station assise trop longue aggrave les risques de sur-charge pondérale et d’obésité*. Sui-vant ses observations, les personnes faisant peu ou pas d’exercice phy-sique et restant assises plus de 5H30 par jour ont 125% plus de risque de prendre du poids que celles n’étant assises que 2H30 par jour et prati-quant régulièrement une activité de modérée à intense.Même des personnes actives, mais restant assises de longues heures, courent encore 50% de risque de souffrir du même désagrément pon-déral. Ce comportement est d’au-tant plus dangereux qu’il augmente les dangers inhérents à une prise de poids trop importante : diabète, troubles cardiovasculaires, cholesté-rol… voire cancer !

Un remède simple, peu coûteux et naturel : marcher régulièrement !

Les personnes devant rester assises de longues heures doivent marcher au moins cinq minutes toutes les heures. C’est ce qui ressort d’autres essais menés par l’équipe du profes-seur Owen. Cette pratique permet de

limiter la prise de poids en facilitant le métabolisme des sucres et des graisses. Prenez l’habitude d’emprunter les es-caliers plutôt que les ascenseurs, d’uti-liser des moyens de déplacements actifs (marche, vélo) plutôt que les transports en commun ou la voiture. Vous pou-vez, par exemple, faire quelques arrêts de bus ou de métro à pied ou éviter de prendre la voiture pour aller chercher votre journal au coin de la rue !Toutes ces mesures simples joueront sur votre glycémie (taux de sucre sanguin), votre lipidémie (taux de cholestérol). Vous limiterez les risques de déclencher un diabète ou des troubles cardiovascu-laires.

* The science of sedentary behavior: too much sitting and too little exercise. American College of Sports Me-

dicine, communiqué, États-Unis, 28 mai 2009.

Des noix contre le diabète et le cholestérol.

La consommation de certaines noix a un impact positif sur les niveaux de lipides et de sucres sanguins. C’est ce qui res-sort d’une étude menée conjointement par des chercheurs de l’université et de l’hôpital Saint Michel de Toronto. Cette étude a inclus 117 hommes âgés en moyenne de 62 ans et habituellement traités à l’aide de médicaments oraux contre l’hypoglycémie. Ils ont été répartis aléatoirement en trois groupes. Le premier groupe a reçu 75 g d’un mélange de noix ; le second, 38 g d’un mélange de noix et une demi-por-tion de muffins (petits gâteaux souvent fourrés au chocolat ou aux fruits, très po-pulaires en Amérique) ; et le troisième, une portion entière de muffins. Le mélange employé comprenait notam-ment des amandes, des noix de cajou, des noisettes, des noix de pécan, des pistaches, des pignons de pin, des noix de macadamia et des noix. L’étude a montré une baisse significa-tive du LDL (Low Density Lipoprotein) ou « mauvais cholestérol » et du taux de cholestérol général chez le groupe ayant consommé le mélange de noix par rapport à ceux ayant ingéré une portion entière de muffins.

On a aussi observé chez les per-sonnes ayant eu droit au mélange de noix une diminution importante du taux d’HbA1c, la mesure de l’hé-moglobine glyquée. Autrement dit, la valeur biologique qui détermine la concentration de glucose dans le sang, utilisée principalement chez les diabétiques. L’hémoglobine glyquée se forme quand les sucres se lient à l’hémoglobine.Cette étude est d’autant plus impor-tante qu’elle est la plus importante menée à ce jour sur l’influence de la consommation de noix sur le diabète de type 2.

L’huile de krill : un excellent protecteur de l’organisme.

L’huile de krill provient d’une minus-cule crevette qui est le mets favori des cétacés, notamment des baleines. Le krill est un chaînon essentiel du ré-seau trophique (chaîne alimentaire) des océans des zones nord et sud de la planète.L’huile de krill contient à la fois des oméga-3 et des oméga-6 mais dans une proportion de 10 à 1. Ses omé-ga-3 permettent de contrebalancer les effets néfastes pour la santé de la présence souvent excessive d’omé-ga-6 dans l’alimentation moderne : notamment les maladies cardiovas-culaires ou inflammatoires comme l’asthme et l’arthrite. L’huile de krill protège contre les at-taques cardiaques, les infections, prévient les caillots sanguins, abaisse la pression sanguine, soulage les inflammations, calme les douleurs menstruelles…Souvent, les huiles de poisson contiennent des oméga-3 de bonne qualité mais aussi, du fait de la pollu-tion des mers, de grandes quantités de matières toxiques : PCB, mercure et métaux lourds. L’huile de krill pré-sente l’avantage d’être extraite d’une crevette qui vit dans les eaux froides de l’Antarctique et de l’Arctique, les moins touchées par la pollution. De plus, le krill, n’étant pas un prédateur, ne risque pas d’absorber les subs-tances toxiques évoquées, d’où la grande pureté de ses composants. De par ses propriétés extraordinaires, l’huile de krill s’avère une excellente protectrice de votre cerveau, de votre cœur et du système cardiovasculaire, et de vos articulations.

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Le goji (Lycium Barbarum) est un petit fruit ressemblant légèrement à une petite cerise

allongée. Son est goût délicieux. Le Goji est d’origine tibétaine et

est cultivé surtout dans le nord-est de la Chine. Le Lycium Barbarum

est utilisé principalement pour ses propriétés thérapeutiques

extrêmement élevées.

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