mouvement acadien des communautÉs en santÉ du …

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Volume 17 - numéro 1 mai 2021 NOTRE VÉHICULE D’INFORMATION MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU NOUVEAU-BRUNSWICK SECTION SPÉCIALE INGÉNIOSITÉ Histoires à succès Pour soutenir la résilience communautaire!

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Page 1: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

Volume 17 - numéro 1 mai 2021

NOTRE VÉHICULE D’INFORMATIONMOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU NOUVEAU-BRUNSWICK

SECTION SPÉCIALE

INGÉNIOSITÉ

Hist

oire

s à

succ

ès

Pour soutenir la résilience

communautaire!

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Le Mouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau-Brunswick inc. a pour mission d’agir comme réseau de mobilisation et d’accompagnement des communautés etpopulations locales de l’Acadie du Nouveau-Brunswick dans la prise en charge de leur mieux-être. Pour ce faire, il fait la promotion du modèle de Communautés - Écoles en santé.

MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATIONMichèle Ouellette (Edmundston) présidente, Nathalie Boivin (Bathurst) présidente sortante, LindaLégère (Saint-Jean) vice-présidente, Marie-Anne Ferron (Lamèque) secrétaire-trésorière, ShelleyRobichaud (Inkerman à Miscou), Marie-Josée Thériault (Saint-Quentin), Gaëtane Saucier-Nadeau(Haut-Madawaska), Nadia Basque-Godin (Petit-Rocher), administratrices et Léo-Paul Pinet(Péninsule acadienne) administrateur.

ÉQUIPE DU MACS-NBBarbara Losier directrice générale Nadine Bertin adjointe administrativeChantal Clément appui en bureautiqueLucille Mallet agente comptable externeBertin Couturier rédacteur externe

Municipalité régionale de TracadiePaquetville et son Entourage en SantéSaint-Isidore Communauté en santéUniversité de Moncton, campus de ShippaganVie Autonome Péninsule Acadienne-VAPA inc.Village d'AtholvilleVillage de BalmoralVillage de BertrandVillage de Grande-AnseVillage de MemramcookVillage de Petit-RocherVillage de Pointe-VerteVillage de Rivière-VerteVillage de Saint-AntoineVille d’EdmundstonVille de BeresfordVille de CaraquetVille de DieppeVille de Lamèque (Alliance pour la paroisse de Lamèque en santé)Ville de RichibuctoVille de Saint-QuentinVille de Shippagan

COMMUNAUTÉS ET ORGANISATIONS EN SANTÉApprenti en action - Labo éducatif en alimentation - CocagneAssociation Intégration Communautaire Edmundston - MadawaskaAssociation Régionale de la Communauté francophone de Saint-Jean incCarrefour communautaire Beausoleil Centre Action Santé de Saint-IsidoreCentre communautaire Sainte-Anne - FrederictonCentre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne inc.Centre de santé Noreen-RichardCentre de santé d'OromoctoCentre MailletCCNB-Campus d’EdmundstonCCNB-Campus de BathurstCCNB-Campus de CampbelltonCCNB-Campus de DieppeCCNB-Campus de la Péninsule Acadienne Communauté rurale de KedgwickCommunauté rurale du Haut-Madawaska (CRHM)Hôpital et Centre de santé communautaire de LamèqueHôpital Hôtel-Dieu Saint-Joseph de Saint-QuentinHôpital l’Enfant-Jésus RHSJ+ de CaraquetLa Barque - Coopérative d’entraide et de solidarité communautaire ChaleurMédisanté Saint-Jean

NOS MEMBRES

AMI.E.S DU MACS-NBRéseau québécois de Villes et Villages en santé

GROUPES ASSOCIÉSAssociation des enseignantes et des enseignants francophones du N.-B.Association des Universités du Troisième Âge du N.-B.Association francophone des aînés du N.-B.Association francophone des municipalités du N.-B. Association francophone des parents du N.-B. Bureau régional de Santé publique du Nord-OuestCAIENA-Péninsule acadienneCollège communautaire du N.-B. Comité Avenir Jeunesse de la Péninsule AcadienneCommission de services régionaux de KentCommunautés et loisir N.-B.Conseil provincial des sociétés culturellesConseil d’éducation du District scolaire francophone Nord-EstCoopérative de développement régional-Acadie District scolaire francophone du Nord-Ouest

District scolaire francophone SudFédération des conseils d’éducation du N.-B. inc.Fédération des Jeunes francophones du N.-B inc. Place aux compétencesRéseau d’action sur la sécurité alimentaire du N.-B.Réseau d’inclusion communautaire de KentRéseau d'inclusion communautaire de la Péninsule acadienneRéseau de santé VitalitéRéseau mieux-être ChaleurRéseau Mieux-être du Nord-OuestRéseau Mieux-être du RestigoucheRéseau mieux-être Péninsule acadienneSociété des Jeux de l’Acadie inc.Table de concertation pour contrer la violence conjugale et familiale de la Péninsule AcadienneUniversité du troisième Âge du Nord-Ouest inc.

Voir la liste de nos écoles membres en page 74

ÉCOLES EN SANTÉ

SommaireNouvelles du MACS-NB . . . . . . . . . . . . . . 4

Réseau de santé Vitalité . . . . . . . . . . . . 11

Clin d'oeil à nos membres . . . . . . . . . . . 19

Membres associés . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

Écoles en santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

RédacteurBertin [email protected]éléphone : 726-3059

CollaborateursMembres, partenaires et équipe du MACS-NB

MontageRené Gionet, [email protected]éléphone : 727-4160

Siège socialMouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau-Brunswick inc. (MACS-NB)1040, rue du Parc, Unité 5Paquetville, N.-B. E8R 1J7

Tél. : (506) 764-3322 Téléc. : (506) 764-3332courrier élect. : [email protected]

www.macsnb.caFacebook.com/macsnb

Twitter.com/macsnb

CETTE PUBLICATION EST RENDUE POSSIBLE GRÂCE À L’APPUI DE

LES OPINIONS EXPRIMÉES DANS CETTE PUBLICATIONNE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DESPARTENAIRES FINANCIERS.

LA MISSION DU MACS-NB

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VOTRE RÉSILIENCE M’ÉPATE !e dois vous avouer que cettepublication 2021 de notre popu-laire revue revêt un cachet trèsparticulier pour moi. Après avoirété forcés l’an dernier de cesser laparution de notre merveilleux

véhicule d’information pour les raisons quevous connaissez, vous nous avez clairementindiqué lors des consultations que nousavons eues avec vous, chers membres etpartenaires, que vous teniez au retour duRéseauMACS, en format papier et en ligne etce, dès 2021. Voilà… c’est chose faite !

Si notre publication tant attendue revient,c’est en grande partie grâce à vous. Larésilience et l’ingéniosité dont vous faitespreuve depuis le mois de mars 2020 est toutà votre honneur et se manifeste de façonéloquente dans vos magnifiques projets etinitiatives qui alimentent le contenu decette édition du RéseauMACS.

Avis à tout le monde, je suis absolument con-vaincue que vous allez être impressionnéspar la qualité et l’originalité des histoires àsuccès qui façonnent notre revue et quireprésentent les plus grandes sources de fiertéde nos membres. Puissent celles-ci nousprojeter ensemble vers un avenir trépidanten nous insufflant une tonne d’énergie !

VOUS ÊTES IMPRESSIONNANTSJe ne veux pas revenir continuellement surle sujet, mais il est évident que la pandémiea chamboulé sérieusement nos vies et nousa privés des contacts précieux avec lesnôtres et d’une vie sociale bien chère ànotre culture. Par contre, puisqu’il y a dupositif dans tout, la situation à laquellenous sommes confrontés aura permis dedémontrer une fois de plus la grandesolidarité, la générosité et la résilience denotre population francophone et acadienneici au Nouveau-Brunswick.

Vous, les membres, avez été nombreux àinnover en utilisant toutes sortes destratagèmes pour demeurer en relationavec vos proches ou encore pour faireévoluer la santé et le mieux-être dans votremilieu. Vous avez apporté votre soutien auxgens les plus vulnérables et à tous ceux etcelles en détresse, quel que soit le secteurd’activité. Le contenu du RéseauMACS, quevous tenez entre vos mains, démontre unefois de plus les grandes capacités et larésilience de nos communautés. Je vouslève mon chapeau bien haut !

BRAVO À VOUS

Bravo à vous de vous tenir debout en touttemps et d’être là pour veiller sur la popula-tion. Je saisis l’occasion pour féliciter lesgens qui ont profité de cette période pourreprendre leur santé en main enchangeant leurs habitudes de vie ou lespersonnes et organisations qui ont réinventéleurs façons de faire pour poser des gestes

qui ont fait du bien partout dans notreprovince. Continuez à développer denouvelles formes d’intervention tout encontaminant les autres autour de vousavec votre sens profond de l’engagement,votre enthousiasme et vos pratiques gagnantes.Vous êtes des sources d’inspirations formidablespour notre société.

Le MACS-NB est heureux de pouvoircontinuer à vous accompagner dans cecheminement vers des Communautés,Organisations et Écoles en santé. N’oubliezpas que vous êtes, symboliquement, tous ettoutes récipiendaires d’un Prix Soleil 2020comme citoyens et citoyennes du Nouveau-Brunswick.

J’aimerais conclure en prenant le temps deremercier chaleureusement nos partenairesmoraux et financiers qui permettent auMACS-NB de continuer d’agir commeréseau de mobilisation et d’accompagnementdes communautés vers une prise en chargede leur santé et de leur mieux-être.

Bonne lecture etsurtout, bonne découverte de la

fantastique vitalité qui anime

toujours nos milieux de vie !

Michèle Ouellette

J

Présidente

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Les

NOUVELLES du MACS-NB

L

BARBARA LOSIER

Directricegénérale

2e tournée Santé vous bien!C’est avec l’appui du Groupe d'action-collaboration sur l'éducation en français (GACEF) et avec la collaboration de l’Association canadienne pour la santémentale – division du Nouveau-Brunswick (ACSM du N.-B.) que le MACS-NB a pu offrir une série d’ateliers (virtuels et en présentiel) sur la résilience et l’estimede soi dans les écoles primaires francophones de la province. Les interventions à l’intention des classes de 3e année sont réalisées par les ressources humainescompétentes de l’ACSM du N.-B., en respect des consignes de santé publique. Toutes les écoles ont été invitées àrecevoir la 2e tournée Santé vous bien, sous le format le plus approprié à leurs besoins particuliers.

En plus de la tournée s’adressant aux classes de 3e année, le MACS-NB a reçu des demandes d’interventions com-plémentaires de la part de certaines écoles pour des classes d’autres niveaux. La Société Santé et Mieux-être enfrançais du N.-B. et le MACS-NB ont réussi à rassembler certains moyens permettant de répondre à ces nouveauxbesoins exprimés, à l’aide d’une personne ressource spécialisée en matière de santé mentale communautaire.

Santé mentale et résilience sur le radar

Au MACS-NB comme pour tout le monde, personne n’a pu rester indifférent à la situation difficileprovoquée par cette satanée pandémie qui n’en finit plus et qui ébranle la santé mentale et larésilience de nos communautés et de notre population. Avec les rares moyens à notre dispositionet grâce à l’appui de nombreux partenaires fort appréciés, notre équipe a tenté de mettre l’épauleà la roue pour offrir quelques services et développer certaines activités permettant au MACS-NBd’agir à sa façon sur ces enjeux de première importance. Voici un rapide survol des gestes poséspour soutenir la santé mentale et la résilience de notre monde.

Selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick(CSNB), la santé de la population est influencée parune gamme de facteurs, que l’on qualifie de déter-minants de la santé. Notre santé serait doncinfluencée à 40 % par nos comportements liés à lasanté, à 40 % par des facteurs sociaux etéconomiques, à 10 % par l’environnement physiqueet à 10 % par les services de santé. Depuis le début dela pandémie, nous avons été nombreux àsouligner le travail exceptionnel accompli par lesgens du système de santé et les personnes oeuvrantdans les services essentiels pour nous garder le plus ensanté possible. Nous les en remercions une fois de plus!

Toutefois, le MACS-NB et la Société Santé et Mieux-être en français du N.B.(SSMEFNB) ont réalisé quecertaines personnes et certains groupes travaillantdans l’ombre, sur le 90 % de facteurs influençant

notre santé à l’extérieur du système de santé, avaientété peu reconnus. C’est pourquoi, d’un communaccord, les deux organismes partenaires que sont laSSMEFNB et le MACS-NB ont choisi de reconnaîtreet mettre en évidence la contribution tout aussi ex-ceptionnelle de ces travailleurs et travailleuses. Troispromotions ont ainsiété publiées dans cetobjectif dans les pagesdu journal provinciall’Acadie Nouvelle.

Le MACS-NB et laSSMEFNB renouvel-lent ici leur remer-ciement et leurappréciation à tousces gens et toutes

ces précieuses organisations engagées en préventionde la maladie et en promotion de la santé, pourinfluencer tous les déterminants de notre santéindividuelle et collective. Comme reflets de l’imagefigurant à la Une de cette revue, vous êtes lesvéritables héros de notre quotidien.

Promouvoir les personnes et organisations à l’œuvre dans le 90 %

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« Des p’tits gestes qui font du bien »Avez-vous entendu par un heureux hasard des capsules avec ce titre sur les ondes de votreradio communautaire locale? Sachez que le MACS-NB a obtenu un certain financementpour mener une campagne radiophonique pour encourager la résilience communautairesous le thème « Des p’tits gestes qui font du bien ». Cette série promotionnelle contientune entrevue de présentation de la campagne, une capsule de reconnaissance des parte-naires et neuf autres capsules représentant les perspectives d’une variété de personnes surles gestes que l’on peut poser pour faire du bien. La campagne, d’une durée de huit se-maines, a été diffusée sur les ondes des dix radios communautaires membres de l’Associ-ation des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick (ARCANB), qui sesont toutes inscrites comme partenaires en offrant une valeur ajoutée en temps d’antenne.

Le MACS-NB tient à remercier les partenaires financiers qui lui ont permis de réaliser cettecampagne radio, à savoir les gouvernements du Nouveau-Brunswick et du Canada, le Centre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne,ainsi que la SSMEFNB. Des salutations spéciales s’adressent également à l’ARCANB et à ses radios communautaires membres, toutcomme au concepteur des capsules, Michel Jacob, de CKRO et à Lucie Robichaud pour ses conseils experts en santé mentale.

Un RéseauMACS dédié aux fiertés et à la résilience

Comme vous le savez comme contributeurs et contributrices au riche contenu de cette édition de notrerevue le RéseauMACS, notre conseil d’administration a voulu dédier ce numéro aux plus grandes fiertésde ses membres pour valoriser votre magnifique travail et soutenir votre résilience tout à fait exemplaire.Le MACS-NB est ravi de servir de passerelle pour mettre en vitrine toutes vos superbes réalisations et vousdit un grand et retentissant BRAVO pour chaque geste que vous posez aux quatre coins de notre provincepour faire le bien autour de vous et dans vos milieux de vie.

TABLE-RONDEavec la Commission de la santé mentale du Canada

Grâce à notre rôle de coordination du Réseau-action Communautaire de la SSMEFNB, j’ai eu l’occasion, à titre de directricegénérale du MACS-NB, de participer aux trois sessions de la Table ronde sur la santé mentale pour les francophones en milieuminoritaire organisée par la Commission nationale de la santé mentale et la Société Santé en français les 22, 23 et 26 marsderniers. L’occasion a permis au MACS-NB d’apporter sa contribution à la conception d’un plan d’action pour améliorer la santémentale des communautés francophones et acadienne du pays, en partageant les actions, besoins, enjeux et perspectives fran-cophones émanant du Nouveau-Brunswick. Bien sûr, le MACS-NB s’est aussi permis d’encourager la Commission nationale àappuyer plus directement et substantiellement les efforts consentis en faveur de la santé mentale par les réseaux et le mouvementSanté en français partout au pays.

Commission dela santé mentaledu Canada

Mental HealthCommissionof Canada

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Modernisation de la Loi sur les langues officielles du Canada

Bien que le MACS-NB ne soit pas du tout un organisme de revendication politique, il arrive dessituations qui lui offrent l’occasion d’exercer une influence sur les politiques publiques. Voicil’une de ces occasions que le MACS-NB n’a pas voulu manquer.

Le conseil d’administration a pris la décision exceptionnelle de s’inscrire comme signataire ducommuniqué de presse de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) réclamant,lors de la modernisation de la Loi sur les langues officielles du Canada, la reconnaissance dustatut particulier du Nouveau-Brunswick comme seule province officiellement bilingue duCanada et l’ajout de clauses pour protéger les acquis et droits des francophones de notreprovince. Plusieurs autres groupes membres de la Concertation des organismes de l’Acadiedu N.-B. ont également été signataires de ce comité conjoint. Il est bon de noter que la dernièrerévision en profondeur de cette loi remonterait à 1988, aux dires de la Fédération des com-munautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada. Le MACS-NB a choisi de devenirsignataire en signe de solidarité avec les autres organismes acadiens de la province et enraison de la grande importance du dossier pour l’ensemble de la communauté acadienneet francophone du Nouveau-Brunswick.

À titre de signataire de ce communiqué, le MACS-NB a eu le privilège de participer à unerencontre entre l’ensemble des signataires et la ministre fédérale du Développementéconomique et des Langues officielles, Mélanie Joly. Celle-ci dévoilait le 19 février dernierson livre blanc sur les langues officielles intitulé « Français et anglais: vers une égalitéréelle des langues officielles au Canada ».Ce livre blanc a pour intention d’inspirer leprocessus de modernisation de la Loi sur les langues officielles par le gouvernement du Canada. Larencontre entre la Ministre Joly et les organismes acadiens a permis de présenter à la ministre les demandes particulières des organismesdu N.-B. et d’échanger sur le contenu du livre blanc et sa portée pour la Francophonie canadienne et particulièrement pour celle du Nouveau-Brunswick.

C’est le 2 mars dernier que le MACS-NB a par-ticipé à la consultation de la ministre de laSanté du Nouveau-Brunswick, madameDorothy Sheppard, avec certains organismesfrancophones et acadiens de la province intéresséspar le dossier de la santé. Cette consultation faitpartie du processus de participation publiqueenclenché par le gouvernement pour concevoirl’avenir des soins de santé au Nouveau-Brunswick et orienter la création du prochainplan provincial de la santé.

Toutes les organisations participantes ont rap-pelé à la ministre Sheppard le droit fondamen-tal de tout citoyen et de toute citoyenne d’avoiraccès à des services de santé et de mieux-êtredans sa langue, pour des raisons d’efficience,d’équité et de sécurité. En plus d’appuyer cette Dorothy Sheppard

Consultation Agir en faveur de soins de santé publique fiables

position collective, le MACS-NB a voulu rappelerà la ministre l’importance de l’intervention enamont sur les déterminants de la santé et l’in-contournable besoin de soutenir la participa-tion citoyenne et communautaire pour assurerla santé des néo-brunswickois et néo-brunswickoises. Le MACS-NB a aussi dénoncéla dissolution de la Direction du mieux-être auministère du Développement social, l’éparpille-ment et la disparition progressive des ressourcesqui y étaient consacrées. De l’avis du MACS-NB,ces décisions politiques ont fait passer le Nou-veau-Brunswick de la province championne dumieux-être qui faisait l’envie de plusieurs à laprovince dont les liens avec la communauté au-tour de la santé et du mieux-être se sontsérieusement effrités.

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Lorsque nous avons lancé l’invitation aux membres à apporter leur contributionpour ce numéro de notre revue le RéseauMACS, une personne très engagée dansla région Chaleur nous a communiqué un souhait. Elle voulait absolumentque l’on souligne combien important avait été le service offert par le Réseaudes bibliothèques publiques du Nouveau-Brunswick pendant toute la durée dela pandémie. Elle a particulièrement apprécié la grande souplesse démontréepour ajuster leurs services aux besoins et réalités des gens. À son avis, la grandequalité et la variété des services offerts a grandement aidé la population à accéderà un moyen de détente adapté, soit la lecture. Elle estime que sa bibliothèquepublique a été cruciale pour l’aider à traverser les moments difficiles et àconserver une bonne santé mentale. Le MACS-NB joint sa voix à celle de cettebénévole pour remercier chacune des bibliothèques publiques d’avoir su soutenirla résilience dans nos communautés!

Un clin d’oeil spécial

Accueillir un nouveau membre au sein d’un organisme commele MACS-NB, c’est toujours une bonne nouvelle. Savoir qu’uneorganisation d’envergure telle que l’Association des enseignanteset des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick

(AEFNB) croit suffisamment dans le travail et la mission du MACS-NB pour endevenir notre plus récent membre est un témoignage d’appui et de confiance quifait absolument chaud au cœur.

Toute l’équipe du MACS-NB (personnel et CA) salue l’arrivée de cette nouvelleforce au sein de notre riche et dynamique réseau qui compte désormais plus de140 Communautés, Organisations, Écoles en santé et groupes associés membres,actifs partout au Nouveau-Brunswick. C’est un véritable privilège pour le MACS-NBde vous accompagner dans la prise en charge citoyenne et communautaire dela santé et du mieux-être en français.

Une chaleureuse bienvenueà l’AEFNB

Le MACS-NB vous invite à suivre la campagne de marketing socialmise de l’avant par l’Association francophone des municipalités duNouveau-Brunswick (AFMNB). La campagne Ça mange quoi enhiver une municipalité vise à faire mieux connaître l’enjeu de lagouvernance locale et son impact potentiel sur le développementglobal de nos milieux de vie.

Soyez de l’aventure et ensemble, bâtissons-nous un monde où le pou-voir sera de plus en plus rapproché de la population. Notre réseau seréjouit de compter parmi ses membres associés une organisation aussidynamique et agissante que l’AFMNB.

CAMPAGNE Ça mange quoi en hiver une municipalité

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La Fédération des jeunes francophones duNouveau-Brunswick (FJFNB) fête cette annéeses 50 ans d’histoire et de réalisations toutesaussi fantastiques les unes que les autres. LeMACS-NB s’est uni avec son alliée de longuedate, la Société Santé et Mieux-être en françaisdu N.-B. pour souligner ce passage dans letemps, comme en témoigne la promotionpubliée dans le cahier spécial de l’AcadieNouvelle sur le 50e anniversaire de la FJFNB.Bravo une fois de plus à toute cette brillantejeunesse pour son immense contribution aupassé, au présent et pour l’avenir de nos com-munautés!

50 ans, ça se célèbre!

« Au nom de tes collègues au sein du conseild’administration du MACS-NB (Marie-Anne Ferronest notre secrétaire-trésorière), du personnel et desmembres de notre réseau, j’aimerais te féliciter, àtitre de directrice générale, pour tes 20 ans de loyauxservices au conseil municipal de Lamèque. »

Notre amie et alliée Marie-Anne a été honorée, le 20avril dernier, par les représentants de la ville. Le mairede Lamèque, Jules Haché, a souligné publiquementses multiples réalisations qui ont contribué audéveloppement de la communauté depuis deuxdécennies. Au nom du conseil municipal et des em-ployé-e-s, le premier magistrat lui a remis une gerbede fleurs.

Par la même occasion, nous aimerions souligner le dévouement de Marie-Josée Thériault qui siège également sur leconseil d’administration du MACS-NB. Après plus de 20 ans à assurer habilement son rôle de conseillère municipale à laVille de Saint-Quentin, Marie-Josée a décidé de prendre une pause bien méritée en 2021.

Bravo Marie-Josée pour ta riche contribution à l’avancement du monde municipal dans ta ville natale. Tu peux êtrepleinement satisfaite et fière de tout ce que tu as accompli.

Nous sommes fiers de toi Marie-Anne

Bravo Marie-Josée!

Elle a aussi été invitée à signer le livred’or de la ville. »

Parmi ses nombreux accomplisse-ments, notons que Marie-Anne s’estimpliquée dans les secteurs de la santé(Hôpital et CSC, programme Extra-mural, service d’ambulance, foyer desoins) et sur le comité MADA-Lamèque de l’Association fran-cophone des aînés du N.-B. Elle étaitégalement responsable des politiqueset des ressources humaines à l’Hôtelde ville en plus de faire beaucoup debénévolat dans la communauté.

Marie-Anne signe le livre d'or de la Ville en présence de M. le Maire, Jules Haché

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Une alliance toujours prolifique avec la SSMEFNBVous le savez depuis longtemps, car on le répète souvent. Ça demeure toujours et encore important de partager cette information, car l’alliance établie entrele MACS-NB et la Société Santé et Mieux-être en français du N.-B. (SSMEFNB) depuis maintenant près de vingt ans demeure prolifique et mutuellementavantageuse. La collaboration et la complicité qu’ont développé ensemble les deux organismes au fil des années demeurent riches d’un renforcementmutuel de capacités, en plus de démontrer des résultats tout à fait intéressants. Voyez sous quelles formes se traduit cette alliance en 2021.

L’entente de services désignant le MACS-NBcomme groupe coordinateur de l’un des troisréseaux-action de la SSMEFNB, soit sonRéseau-action Communautaire (RAC), est envigueur jusqu’en mars 2023. Ceci amène leMACS-NB à animer la table des partenaires duRAC, à gérer la saine évolution du RAC, de sesprojets et programmes, tout en stimulant uneconcertation entre les partenaires intéressés parl’aspect communautaire de la santé et dumieux-être en français. Le RAC coordonne ainsila fonction du réseautage au sein du RAC, enplus de contribuer à la création d’une synergie

entre les diverses composantes de la SSMEFNB,avec le Réseau-action Organisation des services(RAOS) et le Réseau-action Formation etrecherche (RAFR). Le MACS-NB participe aussiau nom du RAC de la SSMEFNB dans les tribunesatlantiques et nationales oeuvrant pour la Santéen français au Canada.À cette coordination du RAC s’ajoutait la miseen œuvre de deux projets particuliers, soit unprojet sur la Santé mentale communautaireet un projet sur les Lieux d’engagementcitoyen et communautaire dans le système desanté. Le projet sur la santé mentale s’est terminé

Réseau-actionOrganisation des services

Réseau-actionFormation et recherche

Dans notre RéseauMACS Express d’octobre 2020,nous vous avons partagé la bonne nouvelle du projetde la Société Santé en français (SSF) visant àappuyer la santé de l’immigration francophone auCanada. Ce projet, devant se réaliser dans lesréseaux membres de la SSF entre 2020 et 2025, estfinancé par Immigration, Réfugiés et CitoyennetéCanada. Le lancement officiel du projet par la SSFa eu lieu par Zoom le 24 mars dernier. Ici auNouveau-Brunswick, ce sont les réseaux-actionCommunautaire (RAC) et Organisation desservices (RAOS) de la SSMEFNB qui vont tra-vailler à la mise en œuvre du projet. Le dépliantde promotion du projet au Nouveau-Brunswickexplique la nature du projet.

en mars dernier et a permis d’apporter des con-tributions dans des campagnes promotionnellessur la stigmatisation. Le projet sur les lieuxd’engagement se termine en 2021. Il a permisde développer le document Pour mieux travaillerensemble : modèles et pratiques de rapproche-ment entre système et communautés paru en2019, de faire une recension des lieux actuelsd’engagement pour proposer, en fin de projet,une série de balises de reconnaissance et derecommandations visant à intensifier les potentielsd’engagement tant souhaités entre le systèmeet la communauté.

CONCRÈTEMENT, LES ACTIVITÉS TOUCHERONT 4 VOLETS :

Grâce au nancement octroyé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), la Société Santé en français et ses 16 réseaux provinciaux, territoriaux et régionaux collaborent actuellement au déploiement d’activités favorisant l’accueil des nouveaux arrivants au Canada dans le cadre de l’initiative nationale « Renforcer les capacités pour un accueil en santé des personnes immigrantes francophones ». La Société Santé et Mieux-être en français du Nouveau-Brunswick,

par l’intermédiaire de ses réseaux-action Organisation des services et Communautaire, est heureuse de s’associer à cette initiative nationale. Au Nouveau-Brunswick, comme ailleurs au pays, les activités viendront appuyer la prestation de services d’établissements a n de répondre aux besoins de santé et de mieux-être des personnes immigrantes francophones. Le projet béné ciera de l’appui de plusieurs partenaires, en particulier du Réseau en immigration francophone du Nouveau-Brunswick et du Mouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau-Brunswick.

1 INITIATIVE, 3 OBJECTIFS

Renforcer les capacités des communautés à répondre aux

besoins en santé et en mieux-être des personnes immigrantes francophones, entre autres au niveau de la santé mentale.

Renforcer les capacités des

professionnel.le.s du secteur de

l’établissement dans l’appui aux personnes immigrantes

francophones sur les questions de santé et de mieux-être.

Augmenter la connaissance

sur les dé s et les solutions qui

améliorent l’état de santé et le mieux-être des personnes

immigrantes francophones.

1

3

2

4

L’acquisition de connaissances sur les besoins et les dé s vécus par les personnes immigrantes francophones en matière de santé et de mieux-être.

La production et l’adaptation d’outils destinés à renforcer les capacités des professionnel.le.s de l’établissement en matière de santé et de mieux-être.

La mise en liaison des partenaires du secteur de l’établissement avec les partenaires du secteur de la santé et du mieux-être dans leur communauté.

L’offre de formation dans le domaine de la santé et du mieux-être aux professionnel.le.s de l’établissement de la santé et du mieux-être en français.

RENFORCER LES CAPACITÉS POUR UN ACCUEIL EN SANTÉ DES PERSONNES IMMIGRANTES FRANCOPHONES

Financé par :

Immigration, Réfugiéset Citoyenneté CanadaImmigration, Refugeesand Citizenship Canada

Funded by:

Pour plus d’information : [email protected]

[email protected] macsnb.ca

Projet sur la santé de l’immigration francophone

Coordination du RAC

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Le MACS-NB et le Réseau-action Commu-nautaire sont responsables de coordonner ceprogramme destiné à santé et au mieux-êtrede la petite enfance francophone et acadi-enne pour le compte de la SSMEFNB. Ce pro-gramme sur trois ans se terminera en mars2022. Il est financé par l’Agence de santépublique du Canada. Au moment oùs’écrivent ces lignes, cinq promoteurs com-munautaires sont engagés dans trois projetsdans notre province, à savoir : l’Associationfrancophone des parents du N.-B.; le Centrede pédiatrie sociale du Sud-Est; l’Associationrégionale de la communauté francophone deSaint-Jean, le Carrefour communautaireBeausoleil de Miramichi et le Centre com-munautaire Sainte-Anne de Fredericton.

Un mini-forum virtuel PES a été organisé en marsdernier pour faire connaître l’évolution du pro-gramme dans notre province, mais aussi pourpartager les avancées et les réalisations des troisprojets des cinq promoteurs communautaires.L’invitation a été lancée à une centaine d’acteurset partenaires de la petite enfance de notre provinceet nous avons été ravis d’y accueillir plus de 45participants et participantes.

Si vous voulez en savoir davantage sur la petite en-fance francophone et acadienne du Nouveau-Brunswick, découvrez le Plan communautaireEnsemble pour les tout-petits ou les portraitsprovincial et régionaux Qui sont nos tout-petits?en allant vers le lien suivant :http://macsnb.ca/petite_enfance.cfm

Programme Petite enfance en santé (PES)

Nouvelle direction générale à la Société Santé en français

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que le MACS-NB applaudit la nomination d’Antoine Désilets au poste de directeur général de la Société Santé en français(SSF). Après avoir occupé la codirection de l’organisme pendant la dernière année et oeuvré près d’une dizaine d’années dans divers rôles à la SSF, Antoineest en poste à sa direction générale depuis le 1er avril dernier.

La présidente de la SSF, Mme Anne Leis a déclaré que « c’est avec enthousiasme et confiance que le conseil d’administration remet la direction de l’organismeà M. Désilets. Ensemble, nous allons continuer à faire des avancées au niveau national et à collaborer avec les 16 réseauxsanté en français qui œuvrent sur le terrain dans les provinces et territoires. »

Passionné de politique publique et engagé activement auprès de sa communauté dans la région de la capitale nationale,Antoine est une personne d’équipe avide d’apprendre qui croit fermement à la vision et à l’importance du mouvementSanté en français. « Mes dix ans d’engagement dans le domaine de la santé en français m’ont beaucoup apporté, tantau niveau personnel que professionnel, a-t-il dit. Ce nouveau mandat m’offre l’occasion de mettre à profit mon expériencepour contribuer à l’amélioration de l’accès à des services de santé de qualité en français pour les communautésfrancophones et acadienne du Canada en situation minoritaire. »

« Grâce au rôle de coordination du Réseau-action Communautaire (RAC) et de certains projets pour la SociétéSanté et Mieux-être en français du N.-B. (SSMEFNB) que remplit le MACS-NB, j’ai côtoyé Antoine depuis sonarrivée dans l’équipe de la SSF. J’ai été en mesure de constater en direct le grand cheminement qu’il aaccompli pour toucher à pratiquement tous les aspects l’ayant mené à la fonction de directeur général del’organisme national qu’est la SSF. J’ai été impressionnée par son professionnalisme, mais surtout parson ouverture à entendre tous les côtés et toutes les perspectives des gens. Il ne fait aucun doute dans monesprit qu’Antoine est un homme avec le cœur à la bonne place, animé d’une rare passion. »

Bonne chance Antoine dans tes nouvelles fonctions à la barre de la SociétéSanté en français et sois assuré que tu comptes un allié sur le terrain en Acadie du Nouveau-Brunswick, soit le Mouvement Acadiendes Communautés en Santé du N.-B., en plus de nombreux autres, nous en sommes persuadés.

Antoine Désilets

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ENSEMBLE VERS UN AVENIR EN SANTÉ

Des services novateurs pour la santé mentale

« J’ai confiance en nous tous. »Dre France Desrosiers

Centre de santé du Grand MonctonQue du positif!

Maintien à domicileUn programme bien accueilli!

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MAINTIEN À DOMICILE DES PERSONNES AÎNÉES VULNÉRABLES

ous avez plus de 65 ans et vosbesoins demandent une atten-tion particulière? Près de quatre ans après son lancementinitial, le programme de Maintien à domi-

cile (MAD) du Réseau de santé Vitalité continue deprendre de l’essor. La vision du programme MAD estd’améliorer la qualité de vie et la satisfaction des per-sonnes âgées vulnérables en offrant des soins et desservices de qualité, intégrés, centrés sur la personne,accessibles et adaptés à leurs besoins spécifiquesdans leur milieu de vie. Cette approche permet deréduire les répercussions de l’utilisation inappropriéedes services du système de santé.

Le programme MAD permet d’offrir des soins etdes services individualisés par une équipe interdis-ciplinaire et intersectorielle. Les services sontcoordonnées et gérés par une infirmière gestion-naire de santé qui enraye les silos du système dansla prise en charge de ses clients en assurant lacoordination des services et une communicationefficace.

AIgUIllAgE VERS lE MAD À PARTIR DEl’URgENcE

Récemment, le Réseau de santé Vitalité a ajouté unenouvelle composante au programme MAD, soit lapossibilité d’aiguiller des personnes aînées vers leprogramme à partir de la salle d’urgence. Seloncette nouvelle approche, les personnes aînées quise présentent dans une salle d’urgence et qui répon-dent à certains critères peuvent être évalués sur unebase volontaire afin de voir s’ils pourraient bénéficierdu programme MAD.

Cette mesure est en place depuis peu au Service d’ur-gence du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton et les résultats sontconcluants. Entre le 25 janvier et le 11 mars 2021, soitune période de six semaines, 23 personnes aînées ontaccepté la référence vers le programme MAD à partirde ce service d’urgence. La mise en œuvre du pro-gramme s’est poursuivie au mois d’avril au Serviced’urgence de l’Hôpital Régional de Campbellton etpourrait être étendue ailleurs selon les besoins.

V

armi les efforts titanesques quiont été déployés au cours de ladernière année afin de luttercontre la COVID-19, on peut cer-tainement accorder une place dechoix au laboratoire de microbio-

logie du Réseau de santé Vitalité, situé auCentre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton. En effet, très rapi-dement ce laboratoire a développél’expertise nécessaire afin de dépister levirus de la COVID-19 ici, au Nouveau-Brunswick, et ce, pour tous les citoyens etcitoyennes de la province.

Se classant parmi les meilleurs au pays,le temps de réponse du laboratoire pourobtenir les résultats des tests de dépistage

se situe en deçà de 24 heures. Le Réseau desanté Vitalité est fier de cette expertise dechez nous qui brille et qui est reconnue

C’est avec fierté que l’équipe a accepté cette plaque de reconnaissance. Bravo!

EXPERTISE RECONNUE À L’ÉCHELLE PROVINCIALE ET NATIONALE

Ppour son excellence, tant sur la scène pro-vinciale que nationale.

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hers lecteurs et lectrices du RéseauMacs,

Étant récemment entrée en poste à titre de présidente-directricegénérale du Réseau de santé Vitalité, c’est pour moi un plaisir etun honneur de vous adresser un premier message par l’entremisede cette publication.

Je dois vous dire que j’entreprends cette aventure avec beaucoup d’optimisme.Ayant pratiqué la médecine familiale dans la Péninsule acadienne pendantplusieurs années, puis exercé divers rôles de leadership médical avec leRéseau de santé Vitalité, j’ai eu la chance de développer une vision globaledu système de santé et d’acquérir une bonne compréhension des besoinsde nos collectivités.

Je crois fermement que le travail d’équipe, la collaboration et la commu-nication ouverte sont des piliers qui feront en sorte que nous pourronstravailler tous ensemble envers l’atteinte de nos objectifs communs. Peuimporte les obstacles qui se dresseront sur notre chemin, c’est ensembleque nous pourrons les surmonter.

Je me sens extrêmement fière et choyée de pouvoir travailler avecnos partenaires et nos collectivités à l’amélioration de la santé etdu mieux-être de la population. Certes, je possède, à titre demédecin, une précieuse expérience du terrain et j’ai aussi acquisune expérience de gestion au fil des ans... Mais avant tout, je meconsidère comme une femme visionnaire qui possède degrandes valeurs humaines.

Nous faisons tous partie de la même équipe et nous travaillonsensemble à l’atteinte de résultats. Je crois aux décisionsinclusives et en la nécessité d’obtenir l’ensemble des avissur le terrain et ce, autant sur le plan médical qu’au sein denos collectivités.

J’ai confiance en nous tous. Au plaisir de poursuivre le travailavec vous!

C

MESSAGE DE DRE FRANCE DESROSIERS NOUVELLE PDG DU RÉSEAU DE SANTÉ VITALITÉ

Dre France Desrosiers

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PlATEfORME « NAVIgAPP » : C’est la première étape du modèle de soins et deservices par paliers. NaviGapp est une plateformequi donne un accès facile au grand public au réper-toire des divers services offerts en santé mentaleet en traitement des dépendances. Les gens pour-ront accéder à des informations en ligne sur lasanté mentale de façon interactive, ainsi qu’à desapplications de cyber santé en santé mentale et desservices d’auto soins en ligne. En accédant à lapage d’accueil du site Web de NaviGapp, les jeuneset les adultes peuvent avoir un accès facile à desressources en ligne pour soutenir leur mieux-êtremental.

PSychOThéRAPIE BRèVE : Nouvellement implantée à la Clinique de santé men-tale communautaire de Campbellton, la thérapie enune seule séance est conçue pour fournir des inter-ventions brèves et limitées dans le temps. Cetteapproche thérapeutique est efficace pour les personnesayant des besoins légers à modérés.

Cette approche mise sur les points forts de la per-sonne et est axée sur l'élaboration de solutionsplutôt que sur la résolution de problèmes. De nom-breuses études ont montré que cette façon d’offrirles services est efficace auprès de clientèlessouffrant de dépression, de troubles anxieux et detroubles de la personnalité.

clINIqUE DE SANTé MENTAlE SANS RENDEz-VOUS : Le Réseau de santé Vitalité a récemment procédéà la mise en œuvre d’une toute première dans laprovince, soit l’ouverture d’une clinique de santémentale sans rendez-vous. Destinée à désengorgerle système de soins de santé, la clinique, située àCampbellton, utilise l’approche de psychothérapiebrève et permettra aussi de réduire considérablementles listes d’attente. Suivant le succès remporté dansla région de Campbellton, le Réseau de santéVitalité a comme objectif d’étendre cette pratiqueà toutes les autres régions de son territoire aucours de l’année 2021.

INITIATIVES EN SANTÉ MENTALEDES ACTIONS CONCRÈTES QUI DONNENT DES RÉSULTATS

es choses bougent au Réseau de santé Vitalitédans le secteur de la santé mentale. Des ini-tiatives ont été proposées afin de développerun continuum de soins et de services en santémentale et d’améliorer l’intégration desservices de santé mentale aux adultes et de

traitement des dépendances à travers le continuum desoins pour une offre de services accessible, coordon-née, sécuritaire et centrée sur la personne et sesproches.

Un plan a été développé dans le but d’assurer la bonnemise en œuvre des initiatives. Il met l’accent sur lanécessité de modifier la prestation des services danstous les secteurs. Les initiatives du plan opérationnelsont regroupées sous quatre principes de prestation :• Amélioration de l’expérience client;• Service de livraison (l’accès aux services);• Intégration des services;• Développement et soutien de la main-d’œuvre(compétences de base et avancées du personnel,ainsi que l’intégration des connaissances)

Pour l’élaboration de ceplan, le Réseau de santé Vitalités’est inspiré de certainséléments du modèle desoins et services dit « parpaliers » de Terre-Neuve etLabrador. La Commissionde la santé mentale duCanada (CSMC), en collabo-ration avec le gouvernementde Terre-Neuve-et-Labradoret l’Université Memorial, apublié un rapport décrivant l’immense succèsremporté par ce tout nouveau moyen d’améliorerl’accès aux services de santé mentale.

Les soins et services par paliers visent à offrir auxgens des services rapides et souples le même jour,combinés à des applications de cyber santé ensanté mentale et des services d’auto soins en ligne.

Ce modèle a contribué à réduire de façon significativeles temps d’attente dans la prestation des servicesde soins de santé mentale et de lutte contre lesdépendances à Terre-Neuve-et-Labrador.

Par ce modèle de livraison, les individus aurontaccès à des options de services d’intensitésvariables qui répondent à leur niveau de risque et àleurs besoins.

LES CHOSES BOUGENT EN SANTÉ MENTALE NOUVEAU MODÈLE « PAR PALIERS » !

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u cours des derniers mois, le Réseau desanté Vitalité a travaillé dans le butd’établir des partenariats formels avecles forces policières pour mieux inter-venir lors de crises de santé mentaledans les collectivités. On cherche à

améliorer la prestation de services de manièreconfidentielle, efficiente et efficace.

Selon les modalités de ces partenariats, les profes-sionnels des services de crise mobiles peuvent êtreaccompagnés de policiers pour assurer leur sécu-rité lorsqu’ils répondent à des appels relatifs à lasanté mentale. Les professionnels peuvent alorsévaluer la personne en crise, ce qui permet d’en-treprendre le traitement approprié et ainsi éviter

que les policiers aient à prendre la personne sousleur garde en vertu de la Loi sur la santé mentaleet de la transporter à l’hôpital. Dans un cas où lapersonne nécessiterait une évaluation approfondieen milieu hospitalier, les professionnels de crisemobiles pourraient accompagner les policiers envue de les aider à donner des renseignementsmédicaux pertinents et ainsi faire en sorte qu’il soitpossible d’effectuer une évaluation approfondie.

Les principaux objectifs des services mobilesd’intervention en cas de crise sont d’intervenir rapi-dement de façon intégrée et coordonnée, d’évaluerla personne et de résoudre des situations de crisequi impliquent des enfants et des adultes en crisede santé mentale.

On cherche avant tout à réduire les visites liées auxproblèmes de santé mentale et de dépendance auxservices d’urgence, réduire les hospitalisations enpsychiatrie, y compris les hospitalisations qui suiventune admission au service d’urgence et diminuer lenombre d’arrestations, en plus des risques pour lacommunauté ou la famille.

Un premier partenariat formel a été établi avec laGRC dans la région du Grand Moncton et s’avèreêtre une collaboration très positive. Nous espéronsélargir ce type de collaboration avec les forcespolicières de toutes les régions servies par leRéseau de santé Vitalité.

SANTÉ MENTALE INTERVENIR EFFICACEMENT EN CAS DE CRISE

A

De gauche à droite : Christy Elliot et Eddie Beninga, tous les deux du Service régional de Codiac de la GRC, en compagnie de Jyn Sergine Boudreau, travailleuse sociale immatriculée.

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es bureaux de médecins restent ouvertset ce, peu importe la phase de rétablisse-ment (rouge, orange, jaune). Lesmesures de sécurité de la Santé publiquesont appliquées dans tous les bureaux demédecins pour réduire les risques aux

patients. Les rendez-vous virtuels (vidéo ou télé-phone) sont priorisés. Si un examen physique estessentiel, une visite en personne sera organisée.

Si vous présentez un ou des symptômes de laCOVID-19, votre rendez-vous au bureau pourraitêtre placé en fin de journée, ceci afin de respecter

BUREAUX DES MÉDECINS:TOUJOURS OUVERTS POUR OFFRIR DES SERVICES

L

e Réseau de santé Vitalité est fier de l’ou-verture récente d’un tout nouveau point deservices, soit le Centre de santé du GrandMoncton. Situé sur la rue Edmonton, lecentre est le tout nouvel ajout du Réseaudans son secteur en croissance des soins

de santé primaires.

Le Centre de santé du Grand Moncton a pour missionde favoriser l’accès aux soins et services de santéprimaires et d’améliorer la santé de la population dela région du Grand Moncton. Il comprend six infir-mières praticiennes dont le rôle est de promouvoiret d’évaluer la santé, de formuler des diagnostics etde gérer des enjeux chroniques de santé.

Le centre accepte uniquement des personnes qui sontsur la liste d’attente d’Accès Patient NB (811). Enraison de la pandémie actuelle, la majorité desrendez-vous sont virtuels. Toutefois, selon lesbesoins de certains individus ces derniers sont vusen personne pour une évaluation en clinique. Depuisson ouverture, en mai 2020, les infirmières prati-ciennes du centre ont accepté un peu plus de 2 300patients. Une fois tout en place, on estime la capacitédu centre à environ 6 000 personnes.

CENTRE DE SANTÉ DU GRAND MONCTONINFIRMIÈRES PRATICIENNES EN ACTION!

L’établissement peut compter sur un personnel dévoué et compétent. Comme pour toute équipe enconstante évolution, vous ne serez pas surpris d’apprendre que certaines personnes sur cette photo

d’archives ont pris la décision de relever de nouveaux défis professionnels.

L

les mesures d’isolement de la Santé publique. Celan’a toutefois aucun effet sur la priorisation de votrerendez-vous. Si vous avez des questions ou si vous

n’êtes pas en mesure de vous rendre à votrerendez-vous, veuillez communiquer avec le bureaude votre médecin.

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Page 17: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

e programme de Gestion personnaliséedes services (GPS) est né de la volontéd’offrir des services mieux adaptés auxpersonnes qui, en raison de problèmesde santé complexes, ont souvent recoursaux salles d’urgence et sont hospitalisées

fréquemment. Plusieurs de ces personnes nedemanderaient pas mieux que d’éviter d’utiliser decette manière les ressources hospitalières dusystème de santé.

Le Réseau a donc mis sur pied le programme GPSafin d’offrir une meilleure coordination des servicesofferts à ces personnes, tout en permettant une

Lamélioration de leur qualité de vie et une utilisationplus appropriée des services de santé.

Dans un premier temps, le Réseau a sélectionnédes groupes de patients selon la fréquence desvisites à l’urgence et le nombre d’hospitalisations.Ces personnes sont contactées individuellementafin de mieux comprendre leur situation de santéet d’évaluer leurs besoins. Si elles acceptentvolontairement de participer au programme, unplan interdisciplinaire ou de services individualiséest préparé.

Jusqu’à présent, les résultats semblent démontrerle bien-fondé de cette approche. Par exemple, surune période de six mois (avril à septembre 2020),pour les participants au programme de la zoneAcadie-Bathurst, on a vu une diminution de 67 %des visites à l’urgence.

Voilà une belle indication qu’une gestion personnaliséedes services qui s’appuie sur un travail d’équipeentre l’individu, son médecin de famille, la coor-donnatrice du programme et d’autres professionnelsde la santé donne des résultats!

GESTION PERSONNALISÉE DES SERVICES AMÉLIORER SA QUALITÉ DE VIE, C’EST POSSIBLE!

e programme Point d’entrée unique (PEU)du Réseau de santé Vitalité s’adresse auxpersonnes (et leurs proches aidants) quiont des problèmes de santé complexes ouune maladie chronique non gérée ou plus.Le PEU permet d’offrir des soins et des

services appropriés et intégrés pour répondre auxbesoins physiques, mentaux, émotionnels, sociaux,culturels et spirituels des personnes. C’est un travaild’équipe entre la personne et ses proches aidants ettoute une équipe de professionnels de la santé et desservices communautaires, comme une infirmière, uneinfirmière praticienne et un médecin de famille.

cOMMENT PEUT-ON y AVOIR AccèS?

La participation au PEU se fait sur une base volontaire.Vous pouvez demander vous-même d’y participer encommuniquant avec l’infirmière du programme de votrerégion. Vous pouvez aussi être dirigé vers le programmepar un professionnel de la santé ou un intervenant.

POINT D’ENTRÉE UNIQUE… POUR AMÉLIORER VOTRE QUALITÉ DE VIE!

LIl est important d’avoir accès à la bonne ressource au bon moment et au bon endroit pour vousaider à prendre votre santé en main. Voici quelques avantages du PEU:

• Écoute active de vos besoins;• Suivi personnalisé;• Coordination des soins et des services;• Accès facilité aux services de santé et aux services sociaux;• Soutien à l’orientation dans le système;• Continuité des services.

PRENDRE SA SANTé EN MAIN, MAINTENANT!

Nous avons toute une équipe qui travaille pour vous et avec vous!

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a pandémie de COVID-19 a chambouléà peu près tous les aspects de nosvies personnelles et profession-nelles. Les services de santé n’y fontpas exception. Dans ce contexted’urgence sanitaire, il a fallu innover

rapidement, trouver des manières d’offrir dessoins et des services de santé à la populationde manière sécuritaire tout en respectant lesdirectives de la Santé publique.

L’utilisation accrue de la technologie est doncapparue comme étant une solution à la portéede tout le monde. Du bon vieux téléphone,en passant par des outils technologiques etdes logiciels plus avancés sur le Web, lesprofessionnels de la santé et les médecins duRéseau de santé Vitalité ont déployé destrésors d’ingéniosité et de débrouillardiseafin de continuer à servir la population.

SANTé MENTAlE ET TRAITEMENT DESDéPENDANcES… UN BEl ExEMPlE

Depuis le début de la pandémie, les services desanté mentale et de traitement des dépen-dances du Réseau de santé Vitalité ont toujoursété maintenus pour assurer un suivi auprès dela clientèle. Les consultations en personne onttoujours lieu, mais d’autres solutions sont enplace pour les personnes qui ne peuvent pas sedéplacer et afin de limiter les contactsphysiques. Ainsi, les gens peuvent obtenir unrendez-vous en personne, une consultationtéléphonique ou une consultation en ligne avecun membre du personnel qui sera en mesurede répondre à leurs besoins.

Les consultations en ligne permettent ànos professionnels de la santé d’offrir : • Suivi thérapeutique individuel (infirmières en santé mentale, travailleuses sociales et psychologues) • Groupe de soutien par les pairs • Groupe de thérapie, tel que la méditation et la relaxation

Dans plusieurs cas, la technologie facilite lessuivis pour les gens qui n’ont pas d’accès àun transport, permet d’évaluer le non verbalde la personne et de rester en contact avecla clientèle.

TÉLÉSANTÉ ET CONSULTATIONS VIRTUELLES LA VOIE DE L’AVENIR?

L

Jessica Paradis est travailleuse sociale, (Liaison Plan communautaire de soins supervisés) pour les zones 5 - Restigouche et 4 - Madawaska et Nord-Ouest.

Réseau de santé Vitalité • Siège social275, rue Main, Bureau 600, Bathurst N.-B. E2A 1A9

Téléphone : 1-888-472-2220 (sans frais)Téléphone : 506-544-2133 • Télécopieur : 506-544-2145

Courriel : [email protected] • Site Web : www.vitalitenb.ca

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Clin d’oeil sur nos membres

ne région qui a la chance depouvoir compter sur uneorganisation aussi précieusedans la communauté est unehistoire à succès en soi. C’estle cas au Nord-Ouest grâce à

la présence de l'Association d'IntégrationCommunautaire Edmundston-Madawaska (AICEM), un organisme àbut non lucratif.

Le président, Jean-Louis Daigle, résume bien lerôle de l’association. Elle vise, selon sesressources et la capacité de ses bénévoles, à ac-complir des activités d'inclusion tout endéveloppant un réseautage entre les personnes àbesoins, les parents, les intervenants, lesbénévoles et lespartenaires de lacommunauté.

TOUR DE fORcE

Sur le plan des com-m u n i c a t i o n s ,l’AICEM a dévoiléune nouvellebrochure qui expliqueclairement le rôle jouépar l’organisationdans la communauté(vision, mission,valeurs, objectifs). Cetteinitiative, mise de l’a-vant avant le confine-ment du mois de mars2020, vise à bien ren-seigner la population etles partenaires et à fairela promotion de l’orga-nisme. Dans un deuxièmetemps, l’association apublié un Guide du bénév-ole. Par cette démarche,l’AICEM souhaite garnir sabanque de bénévoles qui, de l’avis du président,commence à s’essouffler. « Il faut toujours faireattention pour ne pas épuiser les personnes en

ASSOcIATION INTégRATION cOMMUNAUTAIRE EDMUNDSTON-MADAWASKA

Une organisation précieuse dans la communauté

Uplace et s’assurer également d’accueillir dusang neuf dans l’équipe qui soit en harmonieavec la mission et les valeurs de l'association.Nous avons espoir que le nouveau guide nousaidera à atteindre cet objectif. »

NOUVEllE BROchURE

D’entrée de jeu, sur la page couverture, onretrouve André-Paul Dumais et Lucie Cloutier,dignes représentants à besoins de l’association.« Nous sommes heureux que André-Paul etLucie aient accepté notre invitation, car ce sontdeux personnes qui symbolisent parfaitementles valeurs de notre organisation », a indiquéJean-Louis Daigle.

En résumé, la brochure évoquela mission et la vision de l’asso-ciation: l’AICEM a comme mis-sion l’inclusion dans la sociétéet le soutien au développementdu plein potentiel des personnesvivant des défis au niveau in-tellectuel et/ou physique. Afinde remplir sa mission, l’asso-ciation fait la promotion deleurs intérêts et se porte à ladéfense de leurs droits et ceuxde leur famille.

Les valeurs préco-nisées parl’AICEM sont les suivantes: • Authenticité et intégrité• Égalité des chances• Entraide et attachement• Inclusion • Respect et non-jugement

gUIDE DES BéNéVOlES

En 2018, l’AICEM a tenuune importante consulta-

tion avec l’aide de Sylvie Morin, professeure à l’U-niversité de Moncton, campus d’Edmundston. Larésultante de cette démarche a permis à l’associ-ation de mettre en place un plan stratégique com-

portant quelques axes de développement dont le pro-jet du Guide du bénévole. « Ce guide fut réalisé grâceà un partenariat avec l’Université de Moncton et legouvernement du Nouveau-Brunswick via l’obten-tion d’un projet de stage payé en 2019 avec une étu-diante du diplôme des sciences de la santé. »

Qu’est-ce qu’on retrouve dans ce guide ? Enplus de revenir sur le rôle et les objectifs del’AICEM, on insiste sur les éléments suivants:

• Survol des principales activités de l’organisation• Pourquoi devenir bénévole chez nous• Éviter à tout prix l’épuisement bénévole• Les responsabilités du bénévole• Bien comprendre les personnes à besoins• Qu’est-ce qu’une déficience intellectuelle ?• Qu’est-ce qu’une déficience physique? • Qu’est-ce qu’un trouble du développement? • Comment interagir avec une personne à besoins?

Pour ceux oucelles qui désirentobtenir la nouvellebrochure (versionpapier) ou le

Guide du bénévole en version électronique,veuillez vous adresser à l'association via lecourriel [email protected]

cONclUSIONUn passage du document résume bienl’importance des bénévoles et reçoit l’ap-probation sans équivoque du président,Jean-Louis Daigle. « Les activités de l’asso-ciation n’auraient pas lieu sans bénévoles.Ceux-ci sont très importants pour nous.Nos activités connaissent un grand succèset les gens de la communauté les attendentavec impatience. Les activités antérieuresont permis aux bénévoles de vivre des ex-périences enrichissantes et de s’épanouir.Faire du bénévolat aide à développer denouvelles capacités. Le bénévolat avec l’as-sociation est une expérience enrichissantepermettant de tisser des liens avec des gensde la communauté et de faire de nouveauxapprentissages. »

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râce à de forts partenariats entrel’ARCf de Saint-Jean et les orga-nismes communautaires de la ré-gion, la communauté francophonesaint-jeannoise a pu bénéficierd’activités et de services pour

braver la pandémie de façon sécuritaire.

Deux sorties familiales thématiques favorisantl’activité physique et la socialisation ont regroupéchaque fois une trentaine de personnes. Destablettes ainsi qu’une formation aux nouvellestechnologies seront bientôt offertes aux aînés fran-cophones afin de briser l’isolement. Des kits d’ur-gence de produits hygiéniques, ainsi que desmasques réutilisables et des thermomètres serontdisponibles pour nos familles les plus vulnérables.

Dans les centres de la petite enfance, l’innova-tion a été au service des familles et des éduca-trices. Des séances Zoom ont été tenues pourchaque classe afin de conserver le lien entre lesenfants et les éducatrices. Celles-ci ont égale-ment produit des vidéos afin de proposer desactivités à faire en famille à la maison.

Une page Facebook a aussi été créée afin defaire participer les familles au Grand défiPierre Lavoie en proposant tous les jours au

moins 30 minutes d’activités physiques. Desséances de formation sont offertes en présentielet en format virtuel à l’ensemble de nos éduca-trices depuis le début de la pandémie.

Du côté des services de la petite enfance, de nom-breuses activités ont été élaborées pour remplacerla programmation régulière. Seize vidéos éduca-tives touchant toutes les sphères du développe-ment de l’enfant ont été tournées et proposées surles différentes pages Facebook de l’ARCf. Destrousses d’apprentissage ont pu être distribuées à300 enfants de la communauté, et des trousses delecture ont également été produites et diffusées.Quatre séances Zoom mensuelles Parents infor-més, enfants en santé ont été présentées avantles Fêtes et d’autres sont à venir. Concernant lafrancisation, deux séances Zoom par semaine ontété offertes du mois de mars au mois d’août 2020.La page Francobulles a été animée par la diffusionde deux comptines par semaine. Un grand mercià tout le personnel de l’ARCf ainsi qu’à Do-minique Daigle, agente de développement com-munautaire pour le réseau de santé Horizon, pourtout le beau travail réalisé.

Sources : Cathy Wojtala, animatrice en santé communau-taire, mieux-être de l’ARCf, et Dominique Daigle, agentede développement communautaire pour le Réseau desanté Horizon.

ASSOcIATION RégIONAlE DE lA cOMMUNAUTé fRANcOPhONE DE SAINT-JEAN

Une panoplie d’initiatives pour soutenir sa communauté

G

L’intervenante en petite enfance et en francisation, Christine Gee-Drisdelle, animant une capsule virtuelle sur la création d’une bouteille sensorielle. Crédit : Jonathan Poirier.

Sortie familiale au parc Rockwood.

Clin d’oeil

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algré les inconvénients ma-jeurs causés par la COVID-19pour ce type d’établissementpartout au Canada, le CentreAction Santé continue de tirerson épingle du jeu.

En effet, ce centre de conditionnement physiquecommunautaire ne cesse de gagner en popu-larité sur une base régionale. En février 2021,les membres actifs qui profitent au maximumdes installations modernes dépassent le cap des700 personnes. C’est vraiment impressionnant!

Selon le directeur adjoint, Pierre Gallien,l’établissement se conforme rigoureusementaux directives de la santé publique du N.-B. enlien avec la COVID-19. « C’est la raison pourlaquelle nous sommes en mesure d’accueillir

cENTRE AcTION SANTé - SAINT-ISIDORE

Sa popularité n’est nullement ralentie

M

des personnes de toutes les générations qui peu-vent s’entraîner en toute sécurité. En plus, onsait tous que faire de l'exercice physique en cettepériode de pandémie apporte un bien incom-mensurable sur le plan physique et mental. »

Malgré qu’il soit situé à Saint-Isidore, le CentreAction Santé réussit à attirer des gens de tous lescoins de la Péninsule acadienne. Selon M. Gallien,cet intérêt s’explique par l’accueil chaleureux dupersonnel et la qualité du service.

« Chaque jour, nous nous faisonsun devoir au centre de créerune atmosphère agréableet inclusive dans laquelleles membres peuvents'entraîner sansaucun préjugé.Ainsi, notre succèsrepose sur le faitqu’on prend plaisirà sensibiliser les gensà l’importance de lapromotion de la santéet à la pratique de saineshabitudes de vie. »

Parmi les services offerts, le personnel est enmesure d’élaborer un programme d’exercicesphysiques spécifiques aux besoins des membreset l’établissement offre une panoplie de supplé-ments sportifs ainsi qu'une gamme de repas-santé prêts à manger.

Le Centre Action Santé est un concept novateur axésur la prévention qui propose une conscientisa-tion de la santé des citoyens et citoyennes parla communauté. Concrètement, c’est un organ-

isme à but non lucratif représenté etappuyé par toutes les sphères

de la collectivité qui acomme vision d’inciterles gens à se tenir enforme. Les personnesqui désirentobtenir de plusamples ren-s e i g n emen t speuvent consulterla page facebookou composer lenuméro 598-8000.

Vue des magnifiques installations du Centre Action Santé.

Le directeur adjoint, Pierre Gallien, est en compag-nie de Géraldine Duguay et Danika Duguay, toutes

les deux membres du CAS.

Clin d’oeil

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Clin d’oeil

epuis sa création à l’automne2018, le Réseau franco mieux-être de la Capitale (RFMEC)cumule plusieurs activités etprojets malgré la pandémie. Latoute première activité pro-

posée par le comité, en mai 2019, a étéune Journée familiale en plein air auparc Odell de Fredericton. Cette initia-tive a reçu une mention spéciale lors del’assemblée générale annuelle duMACS-NB en octobre 2019.

Un deuxième rendez-vous de cette activité d’en-vergure était prévu en 2020, mais malheureuse-ment lorsque la pandémie de COVID-19 afrappé, il a fallu annuler l’événement. En re-vanche, les membres du comité se sont rapide-ment retroussés les manches et ont rédigé unesérie d’articles portant sur le mieux-être entemps de confinement. Les textes en question

cENTRE cOMMUNAUTAIRE SAINTE-ANNE

Le Réseau franco mieux-être de la Capitale demeure très actif!

D ont été publiés pendantplusieurs semaines dansl’Infolettre du CentrecommunautaireSainte-Anne.

À l’automne2020, le comitéest revenu enforce avec unenouvelle program-mation et de nouvellesinitiatives planifiées pour lesdeux prochaines années. Deux activitésont déjà eu lieu, soit une marche avec unpique-nique familial, ainsi qu’une activité dedécoration de citrouilles pour l’Halloween. Deplus, le RFMEC a créé une page Facebook, cequi permet aux gens de rester informés sur saprogrammation et ses projets.

En janvier 2021, le comité a proposé d’autresinitiatives et partenariats qui auront lieu durantl’année. Par exemple, cet hiver, on a organiséune activité de patinage en famille, une marchehivernale en nature et une séance d’informa-tion sur la sécurité alimentaire dans le cadre duMois de la nutrition. Ce printemps, le comité aprésenté une version modifiée de la Journée fa-miliale en plein air.

Également, un partenariat a été créé avecune classe de l’école Sainte-Anne afin deproduire une série de capsules vidéo, quiseront diffusées notamment sur la pageFacebook du RFMEC. Parallèlement, lepartenariat avec le Conseil pour ledéveloppement de l’alphabétisme et descompétences des adultes du Nouveau-Brunswick (CODAC NB) se poursuit avecl’activité Cuisinons en famille, qui a eu lieul’an dernier et que l’on veut reprendre en 2021.

Le RFMEC souhaite continuer de proposerdiverses activités jusqu’à l’hiver 2022, et es-père pouvoir revenir en force en mai 2022,avec notamment le deuxième rendez-vousde la Journée familiale en plein air, qui aconnu un énorme succès en 2019.

Source : Marika Beaulieu, coprésidente du Réseaufranco mieux-être de la Capitale

Photo prise lors de la journée familiale avec pique-nique.

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tourné versla plateforme Zoompour garder le contact. Les inter-venants des programmes ACCESS, Ancrage etACC’ELLE ont rapidement maîtrisé ce nouveaumédium pour communiquer avec leur clientèlepar vidéoconférence.

Le service de Conseillers/Conseillères a étésuspendu dès la mi-mars, mais a repris sesactivités en juin. Ce retour au travail a étépossible en adoptant des mesures rigoureusespour protéger les enfants et les intervenants.Chapeau à cette équipe!

Malgré le risque lié à la livraison des repaschauds à domicile, le service a tenu bon et amême enregistré une augmentation du nombrede clients et de bénévoles.

Le Service Relèves/Auxiliaires, un programmed’aide et de soins à domicile, a réussi le tour deforce de maintenir la cohésion du service, malgréles craintes fondées des clients et des aides-soignants. Avec l’apport constant de masques,de gants, de gel désinfectant, d’information per-tinente et, surtout, d’une écoute attentive, lepersonnel sur le terrain s’est adapté de façonadmirable.

Bien que les activités de l’Accueil dejour aient été suspendues, l’équipe n’a paschômé pour autant. Avant même que l’étatd’urgence ait été décrété dans la province,une chaîne téléphonique était mise en place.Les clients ont reçu à domicile une program-mation adaptée, à plusieurs reprises au cours

etour sur une journée qui a toutfait basculer. Le 13 mars 2020, ledirecteur général du Centre deBénévolat de la Péninsule Acadi-enne (CBPA), Léo-Paul Pinet,

communique au personnel les pre-mières informations au sujet de l’éclo-sion d’une pandémie d’un nouveaucoronavirus sur l’ensemble de laplanète, la COVID-19. Quelques joursplus tard, la province du Nouveau-Brunswick décrète l’état d’urgence et leCBPA se prépare pour les mesures d’ur-gence. Dès le début, un comité COVIDest créé, composé des gestionnaires deprogrammes et de quelques membresde la direction permanente. Voici un ré-sumé des mesures prises par le CBPA.

Dès le début de la pandémie, le Centre deressources familiales de la Péninsule acadiennesuspend ses haltes familiales et met immédiatementen place une chaîne téléphonique pour lesparents, ainsi qu’un groupe Facebook, questiond’assurer un suivi auprès des familles. L’équipeoffre ses divers ateliers et formations par télé-conférence et fait livrer du matériel de bricolageaux familles qui en ont besoin.

Même si AmiSoleil a dû pendant quelquessemaines fermer les portes du magasin, sa principalesource de revenus, l’équipe est fière d’avoir réponduà chaque demande malgré l’augmentation dunombre de clients. Le soutien de la communautéa été, comme toujours, remarquable.

Le foyer Le Passage a été placé en confinementcomplet pendant de nombreuses semaines.Pour permettre aux jeunes de demeurer en contactavec les membres de leur famille, la résidence a faitappel au système de vidéoconférence (plate-forme Zoom). Le gestionnaire du Passage,également responsable du programme Itinérance,a maintenu ses interventions sur le terrain.

Contraint de suspendre les interventions endirect avec sa clientèle, le programme Servicesà la Famille de la Péninsule s’est rapidement

R

cENTRE DE BéNéVOlAT DE lA PéNINSUlE AcADIENNE

Résilience… tour de force et plus fort que jamais!

du printemps et del’été. Des séances d’exercices

physiques ont également été organisées enplein air avec masques et distanciation. Parla suite, une programmation respectant lesrecommandations des Centres de jour et uneprogrammation à domicile (pour les clientsne pouvant pas partager dans les groupes)ont été mises en place.

C’est avant tout dans l’accompagnementpersonnel que le programme s’est le plus dis-tingué. Certaines situations d’urgence,touchant des femmes de la communauté ayantdifficilement accès aux services gouvernemen-taux, ont été prises en main et réglées rapi-dement. Cet accompagnement personnaliséa d’ailleurs donné naissance à une initiative,Mission Angélique, qui vise à combler certainsbesoins pour lesquels il existe peu de ressources.

En fin de compte, avec la moitié de ses programmessuspendus, une partie de son personnel auchômage ou en télétravail et une diminutionde ses revenus, le CBPA est demeuré debout,présent dans la communauté, plus fort quejamais. Il aura fallu une pandémie pour tester,avec succès, sa résilience.

Source : www.cbpa.ca

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Clin d’oeil

est en 2005 que la Sociétéculturelle de Saint-Basile asollicité la communauté pourpréserver ce précieux patri-moine dans la région. De2005 à 2018, le Centre Mailletpoursuit donc sa vocation de

faire rayonner les arts et la culturegrâce aux multiples efforts de la sociétéculturelle. Puis, au printemps 2019, unecrise financière majeure menacesérieusement la survie de l’établissement.

Grâce au soutien de la communauté, à la fidélitédes locataires et au dévouement de nombreuxbénévoles, on réussit à sauver le Centre Mailletd’une mort certaine. On assiste alors à unerestructuration organisationnelle et à l’arrivéed’un nouveau conseil d’administration.

Michelle Sirois est la présidente du conseild’administration. Elle est appuyée dans sontravail par Caroline Dominique, vice-présidente,Myriam Voisine, secrétaire, Karianne Bellefleur,trésorière, Sr Lorraine Soucy, Nathalie LevasseurPlourde, Colette Lebel, Yves Bellefleur et CharlesMartin, tous administrateur(es).

C’

cENTRE MAIllET

Un lieu qui fait rayonner les arts et la culture dans la communauté

PlAN STRATégIqUE 2020-2025

La présidente, Michelle Sirois, a fait allusion àl’élaboration d’un Plan stratégique 2020-2025qui trace la voie au futur de l’établissement.Nous publions des extraits du document.

• Favoriser la construction de liens au sein descollectivités et encourager la participationcitoyenne: Le Centre Maillet désire miser sur cettevoie pour favoriser sa perpétuité. On veutdévelopper des liens avec toutes les générationsafin que celles-ci s'identifient et s'approprientce lieu patrimonial. Une des étapes de ce proces-sus passe inévitablement par ses propres locataires.Le CA a pour mission de les réunir à l'occasionpour créer des liens d'amitiés et favoriser lespartenariats.

• Champs d’actionstratégiques: Les deuxpremiers champs d’action,avec la stabilisationfinancière, constituentla priorité du CentreMaillet dans ce planstratégique. Renforcer savocation prioritairecomme levier pour ledéveloppement culturelet artistique.

• Assurer une présence d’artistes de différentsdomaines en favorisant un réseau de création.Le Centre Maillet désire être un endroit deprédilection lorsque vient le temps de la création.Offrant des locaux à des taux préférentiels auxdifférents artistes de la région ou d’ailleurs,l’édifice veut favoriser les échanges, les collabo-rations et les partenariats entre les artistes et lesdéveloppeurs de talents. Dans ce même objectif,le centre veut accueillir et appuyer les organismeset entreprises culturelles qui offrent des servicesdans le secteur des arts et de la culture.

ASSURER lA VIABIlITé fINANcIèRE

Le conseil d’administration est bien conscient desdéfis financiers liés aux besoins d’investissementsdans les infrastructures. Bien qu’il soit encore im-possible d’en prédire les impacts financiers, il ne faitaucun doute que la COVID-19 aura des con-séquences financières et que la reprise des activitéset des revenus se feront progressivement. Dans lapériode de rétablissement suite à la pandémie,réussir à retenir des locataires existants et l’ajout denouveaux utilisateurs constitueront une prioritémajeure.

La contribution du gouvernement provincial à larénovation et à la mise aux normes du CentreMaillet sera essentielle, ainsi que celles de la villed’Edmundston et de la communauté. Les activitéscommunautaires d’autofinancement continuerontà jouer un rôle important. Les résultats des trois pre-mières années du Plan stratégique nous permettrontde tracer un portrait réaliste des conditions deviabilité financière à long terme du Centre Maillet.

À l’intérieur des murs, ça bouillonne d’activités(arts martiaux, danse folklorique, peinture etautres.) Avant la pandémie l'auditorium était utilisérégulièrement par la communauté pour desmariages, rencontres familiales et levées de fondspar divers organismes. La Galerie d'art Pauline-Banville Pérusse est aussi très populaire.

Cette photo nous fait voir des paticipant.e.s à l’atelier de danse Tango.

Pour suivre de près les activités du Centre Maillet, veuillez consulter leur page Facebook.

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râce à son décor enchanteur quimet en évidence la majestueuserivière Restigouche et les Ap-palaches, la région de Campbell-ton est certainement l’une desplus pittoresques du Nouveau-

Brunswick. Lors de la rentrée 2020, unenouvelle activité permettant de découvrirla beauté de la région était au menu desétudiantes et des étudiants du CCNB -Campus de Campbellton. Ils avaient lachance d’explorer la ville de Campbell-ton en vélo de montagne.

Une dizaine d’étudiants ont choisi de relever ledéfi et sont partis du Parc provincial Sugarloaf,situé dans le village voisin d’Atholville. Ilsont visité les quatre coins de la région, tout enlongeant la magnifique rivière Restigouche.

es étudiants du CCNB - Campusde Bathurst ont recommencé àjouer au soccer grâce à uneentente avec le Sportsplex deNigadoo. De janvier à mars

2020, ils étaient environ une centaineà jouer dans la nouvelle ligue de soc-cer (CCNB - Campus de Bathurst). Lapandémie a cependant mis un freinaux activités de ce circuit, qui connais-sait un succès phénoménal dans legymnase du site de la rue du Collège.

Puis, les 12 et 13 décembre dernier, unequarantaine d’étudiants ont eu la chance desauter à nouveau sur le terrain pour une pre-mière fois depuis belle lurette à Nigadoo. « Lesoccer est certainement un sport extrême-ment populaire ici au Campus de Bathurst.Nous avons beaucoup d’étudiants interna-

L

G

tionaux et c’est leur sport préféré. L’arrivée dela COVID-19 a certainement brouillé les cartesde la nouvelle ligue et nos deux gymnases sont

ccNB - cAMPUS DE BAThURST

La pratique du soccer est devenue extrêmement populaire

toujours inaccessibles », a raconté Suzy Noël,coordonnatrice à la vie étudiante au Campusde Bathurst.

Quatre équipes formées de 11 étudiants cha-cune jouent deux fois par semaine depuis lemois de décembre, et ça se poursuivra jusqu’aumois de mai. « Si on réussit à recevoir plus definancement, d’autres équipes du CCNB pour-raient s’ajouter », a signalé Mme Noël.

L'Association étudiante du CCNB - Campus deBathurst consacre environ 7 000 $ de sonbudget annuel au sport. En plus des quatreéquipes de soccer, 190 étudiants ont vouluobtenir un laissez-passer pour un centre de con-ditionnement physique à Bathurst.

Voici l’une des équipes qui ont joué dans la nouvelle ligue de soccer.

Ils sont notamment allés voir le plusgros saumon du monde, le fameuxRestigouche Sam.

« Ce fut une très belle activité “ brise-glace ”. Des étudiants de premièreannée, qui venaient tout juste d’ar-river dans la région, ont beaucoup ap-précié cette randonnée. Ils ontdécouvert Campbellton. C’est cer-tainement une activité qui pourraitrevenir chaque année », a fait savoirAnnie LeBlanc-Levesque, chef desservices au Campus de Campbellton.

Chaque année, l’escalade du montSugarloaf est une activité très popu-laire au Campus de Campbellton, mais ellen’a pas eu lieu en 2020. Elle devrait être de

retour en 2021. Les photos de cette excursionsont toujours spectaculaires.

ccNB - cAMPUS DE cAMPBEllTON

Une activité « brise-glace » à faire rêver!

Deux des participants qui ont exploré la région de Campbellton en vélo de montagne.

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a pandémie a ralenti les ardeursd’un bon nombre d’athlètestoutes disciplines confonduesen 2020, mais Yvan Roy, le chefdu Département de justice et de

services communautaires au CCNB -Campus de Dieppe, a pris le taureau parles cornes. Depuis le 4 mai 2020, il aréussi un minimum de 10 000 pas parjour, soit l’équivalent de huit kilomètres.

« Peu importe la température, je fais mes pas.En soirée, si je n’ai pas encore atteint le plateaude 10 000 pas, je retourne terminer le boulot.J’ai toujours été actif et je dois continuer si jeveux pouvoir bien vivre plus tard. Je veux pren-dre ma retraite en bonne santé », a commentéM. Roy, qui prévoit se retirer en décembre 2021.

Amateur de vélo, de marche et de course à pied,Yvan Roy est passionné par les sports. Depuis

ccNB - cAMPUS DE DIEPPE

Yvan Roy prêche par l’exemple!

L quelques années, il estl’annonceur maisondes équipes de socceret de volleyball de l’U-niversité de Moncton.Il est aussi arbitre desoccer sur les scènesrégionale et provin-ciale.

Récemment, il achoisi de prêcher parl’exemple en s’at-taquant aux testsphysiques des pro-grammes Techniquescorrectionnelles etTechniques policières. « Dans les deux cas, j’airéussi la note de passage. Je participe aux défisphysiques, car je veux motiver et inspirer les

étudiants et étudiantes qui sont générale-ment beaucoup plus jeunes que moi », a faitsavoir celui qui demeure à Dieppe.

À l’automne 2020, M. Roy s’est acheté un vélo de style fat bike afin de pouvoir pédaler pendant la saison hivernale.

e coordonnateur à la vie étudiantedu CCNB - Campus d’Edmundston,Michael Guay, espère que son rêvede ligue récréative de soccer pouradultes verra le jour ce print-

emps. Le projet, qui a été ralenti par laCOVID-19, est présentement dans lesmains de Soccer Edmundston.

« On pense souvent aux jeunes, mais il faut aussipenser aux adultes et à la culture du sport pour la vie.Actuellement, cette structure de soccer n’existe pasdans la région du Nord-Ouest. Ce serait comparableà une ligue de garage de hockey, un concept très biendéveloppé un peu partout au Nouveau-Brunswick »,a expliqué M. Guay.

Rien n’est concret en ce moment, mais les partiesamicales de soccer pourraient être disputées sur lasurface de gazon synthétique située à Edmundston.« Le CCNB - Campus d’Edmundston et l’Université

de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE), ac-cueillent de plus en plus d’étudiants internationauxet davantage d’immigrants choisissent de s’installerdans le Nord-Ouest. Le soccer est un sport universelet la création d’une ligue récréative permettrait decréer des liens entre les joueurs locaux et interna-tionaux », a fait savoir M. Guay.

Celui-ci est le responsable des sports des deux insti-tutions postsecondaires d’Edmundston (CCNB etUMCE). L’offre sportive sur le Campus est divisée enquatre catégories, soit activités libres, sports récréatifs,équipes participatives et équipes compétitives.

« Le service des sports souhaite offrir toutes les oc-casions possibles pour avoir une vie active durantles études, alors pourquoi pas aller au-delà? L’avenirdu sport amateur est prospère pour ceux et cellesqui en font. Ensuite, il faut penser à la transitionentre le sport de compétition durant les études et lesport pour le plaisir dans la vie d’adulte. »

ccNB - cAMPUS D’EDMUNDSTON

Michael Guay rêve d’une ligue récréative de soccer pour adultes

L

M. Guay est d’avis qu’il est important de développerla culture du sport pour la vie, qui passe par le sport

participatif.

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Le trio de Jumuka Aurore Nzoyoum Youkam, JeanYann Tshiyoyo Betu et Issouf Hema n’a pas réussià monter sur le podium, mais il a gagné beaucoupd’expérience. « Je suis bien contente d’avoir par-ticipé à cette compétition. On devait affronter desprofessionnels du domaine et en plus, le tout se

érald Losier, directeur du CCNB- Campus de la Péninsule aca-dienne, peut dire mission ac-complie. Il a relevé avec succèsle défi lancé par les membres

du personnel de son Campus. En effet,si ces derniers réussissaient à amasserplus de 2 000 $ pour la campagne del’Arbre de l’espoir, M. Losier avaitpromis de courir un demi-marathon!

« J’ai eu un peu mal aux jambes le lendemain,mais je me sentais quand même vraiment bien », adit en riant M. Losier. Le jeudi 10 décembre 2020,M. Losier a réussi le parcours de 21,1 kilomètresdans un temps d’environ 1h50m. Il était accom-pagné du coordonnateur à la vie étudiante duCampus de la Péninsule acadienne, MathieuMallet. Le duo a effectué le trajet de Village-Blanchard à Shippagan en empruntant lafameuse Véloroute de la Péninsule acadienne.

ccNB - cAMPUS DE lA PéNINSUlE AcADIENNE

La vie étudiante épouse une cause qui lui tient à coeur!

G

« À un moment donné, j’ai eu certaines douleursaux jambes, mais je me suis dit que ce n’était riencomparativement à ceux et celles qui suivent destraitements de chimiothérapie. C’est un privilèged’être en santé et nous sommes tous touchés parcette cause », a signalé le directeur.

Grâce à plusieurs initiatives, notamment la col-lecte de dons, la vente de porte-clés fabriqués parune employée du Campus et la vente de billetspour un tirage au sort, les membres du personneldu Campus de la Péninsule acadienne ont amasséprès de 2 350 $ pour la plus récente campagne del’Arbre de l’espoir.

Chapeau à Mathieu Mallet et à Gérald Losier!

déroulait en anglais! Nous voulions quand mêmetester nos capacités, a expliqué Aurore. Cette com-pétition m’a fait comprendre que nous avons beau-coup de potentiel et que nous sommes capablesd’améliorer significativement notre monde à traversles données.» L’enseignant du programme, Serge

Vienneau, s’est dit épaté et très impressionné par lecourage et la détermination de ses étudiants et étu-diantes. « Ils ont pris le temps de préparer un projethors des heures de classe. C’était une grosse chargesupplémentaire et ils et elle ont très bien représentéle CCNB. »

lE ccNBAnalyse de données : participation historique!

Grande première au CCNB; une équipe composée de trois étudiants du programme Analyse de données du Campus de Bathurst a participéà la 5e édition du Data Challenge – Tell a story with data, une compétition organisée par la University of New Brunswick.

Jumuka Aurore Nzoyoum Youkam Jean Yann Tshiyoyo Betu Issouf Hema

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cARREfOUR cOMMUNAUTAIRE BEAUSOlEIl

La communauté francophone de Miramichi continue de s’épanouir!

NOUVEAU cAfé

Depuis janvier 2021, un nouveau café a vu lejour. Il est situé à l’entrée du CCB et offre déjàdes petits plats à base de produits locaux.L’établissement compte déjà plusieurshabitués. Le menu change à tous les joursmais on peut toujours compter sur une variétéde sandwichs, sous-marins, soupes, salades,salades de fruits, chocolatines, croissants,muffins, desserts variés et bien sûr du café,sous toutes ses déclinaisons. Des repassurgelés et un service de traiteur sont aussidisponibles. Cet été, de nouveaux produitsseront disponibles grâce à des partenariatsavec des producteurs locaux.

PROgRAMME DE fRANcISATION POURNOS ENfANTS DE 2 À 4 ANS

Grâce à une généreuse subvention de l’Agencede santé publique du Canada, le CCB, enpartenariat avec les deux autres Centres scolairescommunautaires de la province, travaille surun projet qui a pour nom: Influencer posi-tivement la santé de la petite enfance enfrançais en milieu majoritairement anglo-phone. Un objectif important du projet estd’aider les enfants à être plus prêts lors deleur entrée à la maternelle dans le systèmed’éducation en français. C’est un projet trèsimportant car les enfants sont la base de notre

communauté. La santé linguistique est vitalepour notre communauté puisque la survie denotre culture en dépend. Peu à peu, le senti-ment de fierté de développe; les enfants à cetâge sont de petites éponges et ils sont nos pre-miers ambassadeurs culturels.

Notre plus grande fierté est de constater, au fil dessemaines, l’amélioration de la qualité de lalangue française des enfants. Le vocabulaire sedéveloppe, il y a de moins en moins de dialogueen anglais et le nombre de mots en français aug-mentent constamment. On remarque égalementque les enfants se sentent fiers de parler en françaiscar ils sont encouragés à le faire.

NOUVEllE gARDERIE : lES TRAVAUx DéBUTERONT cET éTé!

Le conseil d’administration du CCB a officiellementaccepté le plan d'affaires relatif au projet d'expansionde la garderie Francomichi. Les travaux du nouveaubâtiment commenceront à l’été 2021. Nous sommestoujours en attente de l’appui financier de Patri-moine canadien mais afin de répondre aux besoinscriants de la communauté, le CA a décidé d’aller del’avant avec ou sans la contribution du gouverne-ment fédéral. Un terrain situé à quelques mètres duCCB a déjà été acheté. Cette nouvelle garderieabritera une pouponnière de 36 places (0 à 24mois), un service préscolaire (2 à 4 ans), une haltescolaire (5 à 12 ans) et différents espaces pourl’épanouissement des enfants. Au bilan, ce nouveaubâtiment permettra au CCB d'accueillir 304 enfants.

Le directeur général du CCB, Marc Allain, qualifiece projet de « vital à la communauté ». « La garderieFrancomichi est la seule garderie francophone pourles enfants âgés de 15 mois à 12 ans dans la régionde Miramichi et elle a atteint sa capacité maximalede 122 places. Notre liste d’attente compte déjà 63noms, dont 27 pour le service de pouponnière.» Bref,il ne fait aucun doute que ça bouge positivement auCarrefour communautaire Beausoleil.

Source : Line Thibodeau, directrice du développementculturel et communautaire

Alors que la planète entière est sur pause, beaucoup de choses évoluent au Carrefour communautaireBeausoleil (CCB). La période tranquille au niveau de la programmation a permis de mettre des effortssur d’autresinitiatives qui étaient en veilleuse. Voici trois nouveaux projets qui ensoleillent nos journées.

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près une fermeture de 10 ans,on a procédé à l’ouverture dunouveau Camp Canak en août2020. Il s’agit de magnifiquesinstallations adaptées aux per-sonnes à besoins particuliers,

âgées de 5 à 65 ans. Résilience etdétermination contagieuses, voilàcomment on peut décrire le travail desmembres du comité, qui ont vécu deshauts et des bas pendant une décennie.À aucun moment ils n’ont baissé lesbras et c’est tout à leur honneur.

« C’est un endroit fabuleux pour les utilisateursqui désirent prendre des vacances avec des gensvivant eux aussi avec un handicap. Ça donneun répit aux familles dont la charge de travailpeut être très exigeante. Ça leur permet de prendreune pause alors que les enfants sont pris encharge efficacement par le personnel du Camp »,a confié la directrice générale, Stéphanie Thériault.

Le nouveau bâtiment de presque 9 000 piedscarrés comprend 10 chambres à occupationdouble, un salon, une salle à manger, unegrande salle d’activités et une salle multisen-sorielle. Le Camp Canak est ouvert à longueur

A

VIllAgE DE KEDgWIcK

Camp Canak… du rêve à la réalité

d’année, et propose des séjours d’une fin desemaine, d’une semaine ou autres. Les activitésse déroulent en fonction de la saison : promenadeen canot sur le lac, randonnée pédestre, jeuxaquatiques, visites à une mini-ferme, ateliersculinaires et tire sur la neige sont autantd’activités qui figurent dans la programma-tion du Camp.

Bien évidemment, Kedgwick, comme partoutailleurs, compose avec une pandémie depuisplus d’un an. À quel point cela influence-t-il lefonctionnement? « Nous fonctionnons avec les

mêmes restrictions que les garderies, noteStéphanie. Ayant un espace pour plusde 20 clients à la fois, nous avons dûréduire nos groupes à 10 clients,qui est le nombre de chambresdisponibles. À leur arrivée, onprend la température, on désin-fecte les bagages, le port dumasque est obligatoire, etc.Nous suivons rigoureusementles directives de la Santépublique. »

La mission première du Camp Canak est defaire vivre un séjour inoubliable aux enfants,adolescents et adultes ayant une déficiencephysique ou intellectuelle, par des activitésdiversifiées, enrichissantes, sécuritaires et adaptées,tout en offrant à leur famille un moment derépit en toute tranquillité d'esprit.

Sur le plan du financement, il a fallu uneinjection de fonds importante pour qu’on puisseassister à l’inauguration de ces magnifiquesinstallations. « Concrètement, nous avons reçudu gouvernement fédéral un montant de plusde 885 000 $ par l’entremise du programmeFonds pour l’accessibilité. À cet égard, nousdevons une fière chandelle à notre député, RenéArsenault. Le comité a amassé dans la commu-nauté plus de 540 000 $ sur une période de 10ans (promesses de dons, de biens et de servicesainsi qu’en argent). Plusieurs entreprises de larégion et organismes se sont également associésau mouvement. Le projet de construction frôleles 1,9 million de dollars, et c’est un magnifiqueatout pour notre belle communauté », deconclure la directrice générale.

Pour plus d’information : www.campcanak.com

Toutes les personnes sur cette photo et bien d’autres ont été de véritables leaders dans ce projet, qui s’estéchelonné sur dix ans. Plusieurs les considèrent comme les champions et championnes de la persévérance.

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es arts et la culture ont un rôlefondamental à jouer dans l’évo-lution de chaque personne. Ilsfavorisent l’épanouissement in-dividuel et social tout en con-tribuant au développement d’un

sentiment d’appartenance à la collectivité.Même si ce secteur d’activité est un pivotmajeur de notre économie au Nouveau-Brunswick, il ne reçoit pas tout le créditqui lui revient, et c’est bien malheureux.

« Dans la Communauté rurale de Haut-Madawaska,ce n’est pas le cas. Le conseil municipal a pris lesgrands moyens pour promouvoir les arts et la cultureafin de favoriser la qualité de vie de ses citoyensetcitoyennes », a laissé entendre l’agente dedéveloppement culturel et communautaire,Gaétane Saucier-Nadeau.

C’est ainsi que la communauté s’est dotée d’unepolitique culturelle en 2020 et a ciblé les moyenspour la rendre efficace. « Le conseil municipals’engage à assumer un rôle de leadership afin d’in-scrire les arts, la culture et le patrimoine dans saplanification stratégique et de tenir compte du rôlede ce secteur dans le développement des autres vo-lets municipaux (économie, tourisme, éducation,mieux-être, etc.).

qUATRE gRANDS AxES D’INTERVENTION

Les axes d’intervention sont : le soutien audéveloppement culturel du territoire, la préser-vation et la mise en valeur des richesses his-toriques et patrimoniales, la valorisation du

Lpaysage culturel avec une vision de tourismeculturel et le renforcement de la cohésion so-ciale par l’entremise de la culture. Le conseilespère que les investissements dans ce secteurbénéficieront à toute la population et permet-tront de projeter une image distinctive de la

communauté. Cette politique encourageégalement des expériencesculturelles diversifiées dansune complicité intergénéra-tionnelle.

cOMMUNAUTé RURAlE DU hAUT-MADAWASKA

Adoption d’une importante politique culturelle

lES TAlENTS DU hAUT

L’agente de développement culturel et commu-nautaire, Gaétane Saucier-Nadeau, a tenu àrendre hommage à un groupe de jeunesfemmes qui ont décidé de mettre sur pied unorganisme appelé « Les talents du Haut » et ce,en pleine pandémie.

« Ces femmes qui proviennent d’un peu partoutdans le Haut-Madawaska ont fait preuve d’initia-tive pour égayer la vie des gens en cette périodedifficile. Par exemple, lors de la Fête de l’Acadie,

le 15 août dernier, ce regroupement a fait latournée des foyers de soins dans la région pourcélébrer notre fête nationale. Il fallait voir nospersonnes aînées chanter et danser au son desmélodies des « talents du Haut » sur le perronde leur résidence respective. C’était vraimentbeau à voir… », de dire Mme Saucier-Nadeau.Il va sans dire que la mise sur pied du regroupe-ment « Les talents du Haut » s’inscrit parfaite-ment dans l’esprit de la nouvelle politiqueculturelle de la communauté.

www.haut-madawaska.com

Gaétane Saucier-Nadeau

SUIVEZ LA ROUTE BLEUE!

Longeant la vallée du fleuve Saint-Jean et s’étendant jusqu’aux points de rencontre des fron-tières du Maine, du Nouveau-Brunswick et du Québec, Haut-Madawaska compte environ4,000 habitants et regroupe les quartiers de Saint-Hilaire, Baker-Brook, Clair et Saint-Françoisde Madawaska. La région de Haut-Madawaska est une région entrepreneuriale et sonéconomie est surtout basée sur la production du bois d’œuvre et l’aviculture.

www.haut-madawaska.com

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Clin d’oeil

a banque alimentaire etfriperie Secours Amitié, leRéseau d’inclusion communau-taire de la Péninsule acadienne(RIC-PA) et l’Hôpital et Centrede santé communautaire de

Lamèque ont uni leurs forces pourréaliser un projet de jardinage destinéaux personnes à faible revenu. Cetteinitiative visait à fournir équipementet accompagnement aux familles in-téressées afin qu’elles puissent jar-diner (jardin en pot) à partir de lamaison.

D’ailleurs, Annette Comeau, à titre de tra-vailleuse sociale à l'Hôpital et Centre de santécommunautaire et présidente du conseil d’ad-ministration de la banque alimentaire etfriperie, a joué un rôle fondamental dans cettedémarche. « Évidemment, vous aurez comprisque ce projet a été initié en lien avec lapandémie et l’insécurité alimentaire. Notreobjectif premier était de sensibiliser les gens àl’importance de bien s’alimenter et d’assurerson autosuffisance en alimentation. »

Elle mentionne que la sélection des participant-e-ss’est faite de concert avec la banque alimentaire.« Dès le départ, on s’est entendu sur une formule :On a ciblé des personnes qui ne vivent pas la

L

même réalité. Par exemple, on a choisi une per-sonne âgée de plus de 80 ans qui n’avait ja-mais fait de potager; un couple avec un enfantâgé de 6 ans; une famille monoparentale de sixenfants, une famille reconstituée de cinq enfants,une personne seule dans la soixantaine, etc. »

« Puis, on s’est rendu à leur domicile respectif afind’apporter le nécessaire : bac de terre et compost,plants de tomates, graines de haricots, plants deconcombre et un feuillet avec toutes les explica-tions nécessaires pour les aider dans cette nouvelle

hôPITAl ET cSc DE lAMèqUE

Projet de jardinage visant les gens à faible revenu

expérience. » Tant Secours Amitié que le RIC-PAlivrent un bilan positif de cette démarche. Toutesles personnes impliquées sont satisfaites du résultat.« En ce qui me concerne, c’est une granderéussite. Les gens ont beaucoup apprécié, et on raécolté beaucoup de légumes. »

Annette Comeau confirme que cette initiativede jardinage va revenir en 2021. Rappelons quela banque alimentaire et friperie Secours Amitiécouvre le territoire d’Inkerman à Miscou.

Le saviez-vous?L’Hôpital et CSC de Lamèque offre des services et des programmes fondés sur les besoins et les priorités des collectivités d’Inkermanà Miscou. Des équipes interdisciplinaires et des intervenants et intervenantes en santé offrent des services dans les domaines suivants :• promotion de la santé; • prévention des maladies; • gestion des maladies aiguës et chroniques; • développement communautaire.

En plus d’offrir des services thérapeutiques, l’établissement offre des services de diagnostic, permettant ainsi à l’équipe médicale deposer des diagnostics et de traiter les patients et/ou de les diriger vers les services nécessaires.

Afin d’améliorer l’accès à des services de santé primaires, des services sont aussi offerts au Centre de santé de Miscou. L’établissementest fier de pouvoir compter sur de nombreux bénévoles, comme les Dames auxiliaires et les membres d’un comité consultatif com-munautaire, pour pouvoir offrir des services centrés sur les besoins réels de ses collectivités.

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l’image de plusieurs organismes,la coopérative la Barque a dûs’adapter à un nouveau modede vie en raison de lapandémie COVID-19. Il a doncfallu revoir les procédures en-

tourant tous les ateliers, les séancesde formation, la location des locaux,etc. La Barque a trouvé une façon derassembler ses forces vives et de con-tinuer à offrir des services à la com-munauté malgré l’ampleur du défi.

Entre autres, l’équipe de la Barque a réussi àprésenter les camps d’été Richelieu en 2020 enrespectant rigoureusement les consignes de laSanté publique du N.-B. Cette 3e édition descamps d’été fut un succès sur toute la ligne.Non seulement les camps ont permis à plusd’une centaine d’enfants et de jeunes, sur unepériode de sept semaines, de bénéficier d’activitésextérieures et intérieures, de socialiser et de fairede nouvelles rencontres. Ces rendez-vous estivauxont surtout permis aux participant-e-s de vivre desmoments de bonheur malgré la grisaille de lapandémie. La Barque ressent une grande fiertéd’avoir réussi à offrir ces camps car peud’organismes ont été en mesure de le faire àtravers la province.

lE gyMNASE DEMEURE OccUPé

L’achalandage au gymnase Séjour-Jeunesse estun autre succès que la coopérative est heureusede souligner. En raison des nombreuses restric-tions et mesures sanitaires, plusieurs établisse-ments scolaires et gymnases publics ont étécontraints de fermer les lieux au grand public.Par ricochet, le gymnase de la Barque est de-venu extrêmement populaire! Que ce soit auniveau de la location à des ligues sportives or-ganisées ou simplement pour pratiquer sonsport préféré, la coopérative a réussi à accueillirles sportifs en appliquant toujours les consignesstrictes en matière de santé publique. À ce jour,le gymnase demeure un lieu très en demandepour les adeptes de sports (Pickleball, ballon-volant, ping-pong et plus encore).

cOOPéRATIVE lA BARqUE DE POINTE-VERTE

Sa popularité est loin de s’essouffler!

À

PARTENARIAT AVEc lE cARREfOUR cOMMUNAUTAIRE BEAUSOlEIl

En plus de ces réussites, un partenariat a vu le jouravec le Carrefour communautaire Beausoleil deMiramichi. C’est en visitant l’ébénisterie artisanalede la coopérative que M. Marc Allain, directeurgénéral du Carrefour communautaire Beausoleil,a été emballé par l’idée que ses besoins en meublespour la garderie du Carrefour puissent être con-struits à partir de la Barque. Même que la directricegénérale de la Barque, Jessica Deraps, a eu l’occa-sion de se rendre à Miramichi afin de discuter dedivers partenariats possibles entre les deuxorganismes. Celle-ci est ravie de constater que despartenariats sont possibles en pleine période depandémie.

DES PROJETS À l’hORIzON

Plusieurs idées trottent dans la tête de l’équipe dela Barque. Que ce soient des activités artistiques,culturelles, sportives ou l’organisation d’événe-ments communautaires, ça bouillonne en cemoment à la Barque. Rappelons, qu’au début

décembre 2020, la direction a présenté la soirée EnBarque avec Joey Robin Haché, Matt Boudreau etFred Guitard. Cette activité, tenue à l’intérieur dugymnase, a accueilli quelques 60 personnes sousforme de « tables bulles ». Cette activité a permisd’amasser des dons et des denrées qui furentdistribuées aux familles dans le besoin.

Comme l’explique la directrice générale, JessicaDeraps, la Barque demeure constamment à l’écoutedes besoins de ses membres et de la communautétout en respectant la situation dans laquelle on viten ce moment. « L’équipe poursuit son travail tousles jours dans sa volonté d’initier de nouvellesinitiatives pour faire en sorte que la coopérativecontinue d’avoir le vent dans les voiles!

Pour plus d’information : www.labarquecoop.org

Puisqu’il est question d’ébénisterie, une chaise remontant à environ une centaine d’années aretrouvé son lustre d'antan grâce au talent d’un artisan du bois oeuvrant à La Barque.

M. Valmont Lagacé. Bravo à celui que l’on surnomme affectueusement Loulou.

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u’importe la saison, l’activitéphysique et de saines habi-tudes de vie occupent uneplace importante pour lescitoyens et citoyennes de la

Municipalité régionale de Tracadie.Stéphanie Sonier est coordonnatricemieux-être et vie active à la ville. Elle estaux premières loges pour le constater.

Stéphanie avait l’embarras du choix pour parlerde multiples sujets, que ce soit la popularité du clubcycliste, les activités à la piscine, le club de marcheou le comité MADA. Elle a finalement opté pour leski de fond. Si ce sport attire autant d’adeptes detous les âges, c’est grâce à la présence dans larégion de deux clubs, soit Le Sureau Blanc et LesGailurons, qui sont menés de main de maître pardes bénévoles dévoués.

lE SUREAU BlANc

Présidé par Jacques Haché, ce club célèbre ses 40 ansen 2021. Lancé timidement en 1980 dans unecabane sans électricité en pleine forêt, le club est dotémaintenant d’un nouveau centre avec de magnifiquesinfrastructures et pièces d’équipements. Le SureauBlanc possède 10 km de pistes de ski de fond, des sen-tiers de raquettes, plus de 380 membres et unedouzaine d’entraîneurs certifiés.

Toujours très actif et dynamique, le club est gérépar un comité de bénévoles. Il a comme objectifde permettre à la population de profiter pleine-ment de l'hiver en offrant des pistes de qualité,des programmes intéressants et des activités di-vertissantes. Les programmes pour les jeunesnotamment remportent un vif succès auprès dela communauté grâce à la qualité de la forma-tion des entraîneurs et à la disponibilité deséquipements à peu de frais.

MUNIcIPAlITé RégIONAlE DE TRAcADIE

L’activité physique et de saines habitudes de vie: au coeur des priorités

Q

Chaque année, le club remplit à pleine capacitéses programmes pour les jeunes fondés sur laphilosophie du développement à long terme del'athlète. Il participe à plusieurs tournois etcompétitions régionaux, provinciaux et na-tionaux. Le club est associé avec Ski de fondNouveau-Brunswick et Nordic Canada.

lES gAIlURONS

Anne Haché occupe la présidence du club LesGailurons de Rivière du Portage. Ce club, qui aentamé sa 38e année d’existence en 2021, a un per-mis d’occupation du ministère des Ressources Na-turelles pour un réseau de 15 km de ski de fond ainsiqu’un sentier de 5 km de pistes de raquettes. La vastemajorité des sentiers sont sur le terrain de l’anciencamp militaire. On compte aussi sur un sentierécologique de sensibilisation à la protection des coursd’eau qui comprend dix panneaux d’interprétation.

Le comité responsable de la bonne marche du cluba toujours voulu favoriser l’activité physique dansles communautés et en particulier chez nos jeunes.Les tarifs sont très raisonnables même que les ado-lescents jusqu’à 18 ans sont admis gratuitement surles sites en autant que l’un des parents soit membre.Selon la présidente, en temps normal (sanspandémie), le club Les Gailurons organise une séried’activités pour promouvoir l’activité physique et lemieux-être tout au long de la saison.

« À titre d’exemple, nous avons une journée pleinair qui attire régulièrement plus de 250 personneset les activités sont gratuites. Nous avons aussi uneactivité lors de la journée de la Femme, une journéepour la Chandeleur, une randonnée plein air la nuitet des repas à prix réduits. Mme Haché tient à préciserégalement qu’en période de pandémie, la pratiquede ce sport extérieur se prête bien à la distanciationphysique et à briser l’isolement. « En plus, c’estconnu, le ski de fond est excellent pour la santé et lemieux-être tant sur le plan physique que mental. »

Sachez que la municipalité régionale de Tracadie est reconnue comme étant une MADA (Municipalité amie desaînés). MADA répond aux besoins des personnes âgées en termes de sécurité, de loisir et d’aménagement rural.Ces actions permettent un meilleur réseautage des aînés et brisent de l’isolement ceux qui en souffrent. Dans une MADA, il se développe une culture d’inclusion sociale des aînés. Les politiques,les services et les structures qui touchent les environnements bâtis et sociaux sont conçuspour soutenir les aînés et les aider à vieillir tout en restant actifs.

S’adapter et veiller à l’intégrations des aînés

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a pratique du sport, la qualitéde vie et le mieux-être de lapopulation sont des priorités ausein du conseil municipal dePaquetville. Des sujets reliés àces trois éléments font

régulièrement l’objet de discussion.On regarde ce qui se passe dans lesautres communautés et on s’interrogeà savoir si on peut implanter telle outelle initiative dans le village.

Carole Robichaud est conseillère municipale. Lorsd’une réunion, les élus ont pris la décision demettre sur pied un comité pour gérer les instal-lations récréatives et autres infrastructures qui ont

besoin de réparations, ou même d’évaluer lapossibilité d’en construire de nouvelles si l’argentest disponible.

« Cette démarche vise essentiellement à tout mettreen œuvre pour promouvoir la santé et le mieux-être des citoyens et citoyennes, confirme MmeRobichaud. Devant l’ampleur que connaît cephénomène dans la Péninsule acadienne etailleurs dans la province, le conseil a décidéd’explorer l’idée d’organiser du tennis léger(pickleball) dans la communauté.

Comme première étape, on a placé des annoncesà divers endroits publics dans la municipalitépour sonder l’intérêt des gens.

VIllAgE DE PAqUETVIllE

Faire bouger les gens… une priorité

L« La réponse n’a pas tardé à venir. Bon nombrede personnes ont manifesté l’intérêt de jouer àce sport qui ne cesse de gagner en popularité »,de raconter la conseillère municipale.

« À partir de ce moment, nous avons entamé desdémarches auprès de la direction de l’école Terredes Jeunes. L’accueil a été plus que positif. Peu detemps après cette rencontre, le gymnase estdevenu disponible à raison de deux jours parsemaine. »

Ensuite, le comité s’est attardé au financement.Pour assurer le succès de ce beau projet et maintenirl’intérêt, une demande d’aide a été acheminée auministère du Tourisme, du Patrimoine et de la

Culture pour se procurer de l’équipement etpouvoir offrir une formation de base à tous lesintéressés.

Le comité a réussi à recevoir un certain montantd’argent pour tenir au moins quatre séances deformation, qui ont accueilli au-delà de 60 per-sonnes. « C’est un réel succès sur toute ligne, men-tionne Carole Robichaud. Les gens ont beaucoupde plaisir. Ils trouvent le moyen de socialiser enmême temps. Bien sûr, les activités ont été ralentiespar la pandémie, mais nous sommes fiers d'avoiratteint notre objectif, soit de faire bouger les gensde notre communauté. »

Longue vie au

PICKLEBALLà

Paquetville!

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Saint-Isidore comme dansbien des communautés, la par-ticipation citoyenne occupeune place primordiale. On saittous que le réveil a été brutalà la mi-mars 2020 lorsque

tout ou presque a été mis sur pause enraison de la COVID-19.

Des mois et des mois ont passé avec commetoile de fond l’annulation de toutes les activitésà caractère social, culturel et sportif. Cela a étéune période très difficile pour toutes les villes,les villages et les organisations, en commençantpar Saint-Isidore, qui s’est toujours distinguépar sa vitalité communautaire et l’engagementdes bénévoles.

lA JOURNéE Où TOUT A chANgé…

Tout a basculé à l’automne 2020 lorsque lamunicipalité a reçu un appel d’un citoyen. Ladirectrice générale, Vanessa Haché Breau,raconte : « Cette personne nous demande sinous avions prévu quelque chose pour les en-fants à l’occasion de l’Halloween. Effective-ment, il n’y avait rien sur le radar, et toustrouvaient cela bien dommage. Après discussionavec les membres du conseil, nous avons décidéde lancer un appel auprès d’un groupe decitoyens et citoyennes. »

« Tel que prévu, car l’implication bénévole estla force du village depuis des décennies, les gensont répondu positivement à notre invitation. Uncomité organisateur a été mis sur pied. Il estcomposé de Myriam Léger, Karine Arsenault,Irène McLaughlin, Chantal Doiron et AmélieArseneau. Le comité a reçu un solide coup demain des employés de la municipalité et d’unedizaine de bénévoles. »

À

Selon la directrice générale, les célébrations del’Halloween ont été couronnées d’un grand succèspour le plus grand bonheur des enfants et desparents. Devant l’enthousiasme suscité parl’événement, le comité organisateur est demeuréen poste pour organiser une autre activitépendant la période des Fêtes. Vanessa HachéBreau insiste pour dire que ces rendez-vous

communautaires se déroulent en toute sécuritéen suivant rigoureusement les consignes de laSanté publique du N.-B.

EN ROUTE VERS lE 30E ANNIVERSAIRE

Elle reconnaît que ce que nous vivons tous col-lectivement est infiniment difficile, mais qu’ily a quand même moyen de mettre de la lumièredans nos vies. C’est exactement ce qu’a apportéla mise en place de ce comité citoyen.

Le Village garde espoir qu’une améliorationprogressive de la situation en 2021. À Saint-Isidore, on prévoit célébrer fièrement le 30e an-niversaire d’incorporation en juin. Plusieursrencontres ont déjà eu lieu pour mettre au pointune programmation communautaire quiplaira à la population. Bien évidemment, lacontribution du comité citoyen sera sollicitéepar la municipalité.

VIllAgE DE SAINT-ISIDORE

Quand la participation citoyenne fait toute la différence!

Pour plus d’information www.saintisidore.ca

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ne vidéo destyle « flash mob »,réalisée le 30 sep-tembre 2020 parl’établissement et

partagée sur la page Face-book de l’UMCS dans lebut de se rassembler etde célébrer la diversité etl’harmonie, avait été vuepar plus de 257 000internautes au débutjanvier 2021.

L’idée a pris naissance au mo-ment où une invitation a étélancée aux étudiantes, étudi-ants et membres du person-nel du Campus deShippagan et du site deBathurst. La suggestion estvenue de Mona-Luiza Un-gureanu, professeure d’anglais langueseconde engagée dans l’initiative « DiverCités », unprojet académique et culturel développé par le Dé-canat des études de l’UMCS. « Aussitôt que j’ai vi-sionné une des vidéos du Jerusalema dancechallenge sur les médias sociaux, j’étais déterminéeà reproduire cette même énergie rassembleuse àl’UMCS », a-t-elle raconté.

Elle est d’avis qu’après une période d’isolementsocial, le moment était bien choisi de se recon-necter et de socialiser avec les étudiants, tout enrespectant la distanciation physique.

« Il faut savoir que la pandémie engendre uneisolation encore plus importante parmi la popu-lation étudiante de l’extérieur du Canada. Cesgens ne peuvent compter sur aucune « bulle » fa-miliale ni sur un réseau social, mentionne avecjustesse Mona-Luiza Ungureanu. À la suite des re-

strictions de rassemblement imposées en 2020,nous sommes tous en mesure de mieux compren-dre les sentiments de séparation que vivent les per-sonnes étudiantes éloignées de leurs proches,souvent pour la première fois de leur vie. »

Elle ajoute que la santé communautaire dépenddu bien-être de chacun et chacune. Ça ne peutpas se résumer uniquement à la vie universitaireou à son milieu de travail. L’inclusion sociale estdonc essentielle. « Les réactions positives à la vidéoont été d'autant plus appréciées qu’ellestémoignent de la symbiose entre l’UMCS et lacommunauté dans son ensemble. »

RéAcTIONS« Un véritable vent de fraicheur. Merci et bravo àvous pour votre résilience dans cette pandémie »,a commenté Kassim Doumbia.

« Que j’aime voir mon Acadie vibrer avec d’autrescultures. Moi aussi j’ai dansé avec vous! Bravo pource moment de joie », a souligné Monique Doucet.

« Quelle joie pour les yeux et le cœur de voir tousces beaux jeunes du monde rayonner de bonheurtous ensemble », a ajouté Nathalie Robichaud.

UNIVERSITé DE MONcTON, cAMPUS DE ShIPPAgAN

Une vidéo célébrant la diversité devient virale

Quelle superbe initiative de la part de l’UMCS!

Quelle histoire incroyable!

U

La vidéo est disponible à cette adresse : https://www.facebook.com/UdeMCampus-deShippagan/videos/756058084969230

Source : UMCS

www.umoncton.ca/umcs-campus/

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VIllAgE D’AThOlVIllE

Quand la créativité est au rendez-vous!orsqu’on fait allusion à la créa-tivité et à l’innovation pour sur-monter un obstacle majeur, leVillage d’Atholville en est unepreuve vivante. En effet, lapandémie a incité la municipalité

à créer un comité pour encourager,aider et divertir les résidants en tempsde confinement et de distanciationsociale. Le comité en question, appelé«Ça va bien aller », s’est fait un devoirde joindre tous les groupes d’âge aumoyen de plusieurs activités et initiatives.

Entre autres, la remorque musicale, qui s’estpromenée dans toutes les rues des troisquartiers, a été très appréciée par la population.Les gens ont bien aimé se faire divertir de lasorte. Au début du confinement, la mission pre-mière de cette initiative visait à remonter lemoral des citoyens confinés à la maison et devéhiculer le message que la municipalité étaitlà pour les aider en cas de besoin.

Avec sa musique entraînante et ses affichescolorées imposantes, la remorque musicale

s’est fait connaître auprès des résidants et dela population des communautés environ-nantes. La remorque a défilé dans les rues pourdiverses raisons (remerciement aux travailleursessentiels, fête des Mères, fête des Pères, célébra-tion de Pâques, fête d’enfants, promouvoir

L

JEU DE SERPENTS ET échEllES

Super, quelle idée originale! Le comité a mis del’avant une activité familiale gratuite et simpletout en respectant la distanciation sociale. Ainsi,un jeu de Serpents et échelles a été peint àmême la patinoire du village d’Atholville. Lejeu comprend 100 carrés de 2 mètres par 2mètres où petits et grands sont les pions quidoivent monter les échelles ou descendre lesserpents, après avoir lancé leur dé.

De prime abord, cette activité était destinée prin-cipalement aux jeunes familles avec des enfantsâgés de 12 ans et moins. Mais, on a réalisé quecette initiative suscitait l’engouement despersonnes âgées qui venaient passer du tempsavec leurs petits-enfants. Au fil des semaines,c’est devenu une belle activité multigénéra-tionnelle qui a motivé une artiste profession-

nelle de la région, Mélanie Parent, à créer et àpeindre les serpents et les échelles du jeu.L’intérêt pour ce magnifique jeu s’est mêmepropagé auprès des garderies, groupes commu-nautaires et familles, qui l’ont utilisé très

l’achat local, motiver la région du Restigouchelors de l’éclosion de la COVID-19 dans la zone5, etc.). De plus le 15 août, lors de notre Fête na-tionale, le groupe DUO VIP a relevé le défi dejouer de la musique acadienne sur la remorquemusicale. Bref, ce fut un réel succès.

régulièrement pour socialiser, bouger et sedivertir. Chapeau aux membres du comité. Source : Marie-Emma Parenteau, directrice dedéveloppement communautaire.

www.atholville.ca

L’artiste Renelle Levesque a fait plaisir à bien des gens en interprétant plusieurs chansons à l’occasion de la fête des Mères.

N’est-ce pas magnifique, ce jeu de serpents géant? Quelle belle idée.

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Clin d’oeil

a municipalité de Balmoral estfière de vous dévoiler son nou-veau site Web qui a été officialiséà la fin du mois de février. Lenouveau site se distingue par denouveaux graphiques inspirés

par l’art, la culture et la beauté de lacommunauté de Balmoral.

Vous allez remarquer que la page d’accueil estaccueillante, dynamique et intuitive avec desboutons d’accès rapide et un contenu complet

VIllAgE DE BAlMORAl

Dévoilement du nouveau site web

Let précis. Cet outil de référence en matière deservices municipaux a plusieurs nouvelles fonc-tionnalités qui ont été ajoutées pour faciliter larecherche d’informations pour les citoyens et lapopulation concernée.

Le maire de Balmoral, Charles Bernard se ditravi par la nouvelle image de la communautéqui se démarque dans ce site web renouvelé. Ildit espérer que les citoyens et citoyennesl’utiliseront à bon escient et que les gens del’extérieur n’hésiteront pas à le consulter.

Voici un résumé des améliorationsapportées à notre site web :

• Un site adaptatif selon le type d'outil oud'écran utilisé;

• Des boutons d'accès rapide en page d'accueil;

• Un centre documentaire à l'intérieur duqueltous les documents peuvent être facilementretrouvés;

• Un bouton rapide pour la location du Centrecommunautaire dans notre page location etmariage;

• Une page destinée à la qualité de vie et auxattractions qui vise à informer la populationdes choses à faire dans notre municipalité;

• Un calendrier d’événements pour vous informerdes activités à venir;

• Une page « Galeries »avec des photos denotre village et des endroits touristiques.

Sachez que le conseil municipal du village deBalmoral est ravi de vous présenter ce nouveloutil de travail qui a été pensé dans le but devous offrir un espace d’information à la foisdynamique, efficace et agréable. Nous vousinvitons à le découvrir dès maintenant : www.balmoralnb.com

Source : Caroline Bélanger, agente culturelle

www.balmoralnb.com

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VIllAgE DE BERTRANDLa qualité de vie de la population

demeure sa grande priorité e village de Bertrand dans laPéninsule acadienne est re-connu comme une communautépaisible et accueillante. De mul-tiples efforts sont déployésdepuis plusieurs années pour

assurer une qualité de vie à sa popu-lation axée sur le mieux-être, le sportet les activités sociales et récréatives.

Le maire, Yvon Godin, a passé en revue les diversesinitiatives et priorités mises de l’avant par les élusmunicipaux et l’administration. « Au fil des ans,dit-il, nous nous sommes beaucoup concentrés surle développement du centre du village. En plus de laconstruction d’un centre récréotouristique et del’aménagement d’une piste d'athlétisme sur le ter-rain de l’école Ola Léger, divers services se sontajoutés dans les domaines suivants : esthéticienne,massothérapeute et physiothérapeute. Puis, on a re-localisé la patinoire communautaire à l’arrière del’édifice municipal. Un pari gagné si l’on considèrele taux d’occupation que nous avons enregistré cethiver. »

« Le conseil municipal a longtemps songé à identi-fier des activités pour les jeunes, mais qui pourraientaussi bénéficier à l’ensemble de la population.Par exemple, l’activité, « maire d’un jour » deRDÉE-NB a mené éventuellement à la construc-tion de la piste d’athlétisme. Ainsi, la mise en placed’activités extérieures hivernales comme la

patinoire extérieure a également été suggérée parle conseil municipal. Sans vouloir empiéter sur lesespaces existants, la municipalité a procédé à l’ac-quisition d’une parcelle de terrain adjacent à celuide la caserne de pompier », a laissé entendre le pre-mier magistrat de la municipalité.

BIEN PlUS qU’UNE PATINOIREcOMMUNAUTAIRE

Afin d’utiliser au maximum cette infrastruc-ture, la municipalité va procéder à la construc-tion d’une surface rigide au courant de l’été. Ilsera donc possible de l’utiliser pour diverses ac-tivités lors d’événements spéciaux. On pense,entre autres, à la pratique de sports d’étécomme le pickleball. « Le but premier del’initiative est de faire bouger les gens, de bonifier

les espaces communautaires et de favoriser lavitalité du village. Le tout passe également parl’implication des bénévoles et les membres dela brigade d’incendie qui se sont investis dansle projet », a ajouté le maire Godin.

BERTRAND SOUlIgNESES éVéNEMENTS À SA fAçON

Pour les raisons que vous connaissez tous, le villagede Bertrand n’a pas été en mesure d’offrir sa pleineprogrammation annuelle. Celle-ci a toutefois eu lieud’une autre façon! Entre autres, la fête du Canada aété soulignée par une interprétation de l’hymnenational et d’une levée du drapeau virtuelle. Lesfestivités du 15 août se sont déroulées en respectantles consignes de la santé publique avec un défilé devoitures décorées et un concours de décorationrésidentiel. « Il était très important de maintenir uncertain nombre d’activités et ce dans le but d’y trouverun semblant de normalité. L’Oktoberfest des Acadiens,comme les autres festivals majeurs en Acadie, a dûannuler son édition 2020… mais le comitéorganisateur continue de se croiser les doigts pourseptembre prochain », de conclure M. le maire.

LYvon Godin, maire

Pour plus d’information : www.villagedebertrand.ca

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année 2020 a marqué le 50e an-niversaire de la brigade d’in-cendie, alors qu’on a procédé àl’inauguration de la nouvellecaserne en 2019. Une commu-nauté qui peut compter sur un

groupe de personnes dévouées, qui se don-nent comme mission de protéger la popu-lation à n’importe quelle heure de lajournée, est quelque chose de très précieux.

Le maire de Grande-Anse, Gilles Thériault, et ses col-lègues à la table du conseil sont les premiers à le re-connaître. « On a tendance à oublier que ce sont desbénévoles, des gens qui ne comptent pas leurs heurespour apporter leur soutien à nos concitoyens. Ils sonttoujours présents : non seulement lorsqu’un incendieest déclaré, mais aussi lors de nos événements com-munautaires, où ils doivent assurer la sécurité desgens et la circulation automobile. » La brigade dessertla population de Grande-Anse, de Pokeshaw, d’Anse-Bleue et de Dugas Office.

NOUVEllE cASERNE

C’est ce profond sentiment de reconnaissance quia incité le conseil municipal à multiplier les dé-marches pour procéder à la construction d’unenouvelle caserne. Le conseil a alors pris la décisiond’aller de l’avant avec un prêt de la Commissiondes emprunts de capitaux par les municipalitéspour une période de 20 ans. Le nouvel édifice a étéconstruit au coût de 1,1 million $. « Nous ensommes très fiers, de dire le premier magistrat. Iln’y a rien de luxueux, mais tout est fonctionnel etflambant neuf. Le bâtiment répond parfaitementaux normes nationales du bâtiment du Bureau duprévôt des incendies. »

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Clin d’oeil

VIllAgE DE gRANDE-ANSE

Une brigade d’incendie qui rayonne dans la communauté

L’

Le soutien et la collaboration du conseil sont indis-pensables au bon fonctionnement de la brigade. Lechef adjoint, Michel Landry, est d’accord avec cetteaffirmation. « C’est stimulant pour tous mescollègues de constater que notre travail est apprécié.C’est nettement plus facile lorsqu’il y a une ouvertured’esprit de la part de nos élus municipaux. Lorsqu’ona besoin de quelque chose, ils sont toujours prêts ànous écouter. »

lES qUAlITéS REqUISES

Bien que la brigade soit ouverte aux candidatures,ce n’est pas donné à tous de devenir pompiervolontaire dans une communauté. SelonM. Landry, les plus grandes qualités requises sont

la disponibilité, la volonté de suivre des séances deformation et, surtout, de ne pas compter ses heures.« Ce n’est pas toujours facile, car nous avons tousdes emplois chacun de notre côté. Mais quand tuprends la décision d’intégrer la brigade, qui devientni plus ni moins ta deuxième famille, il faut quetu acceptes de faire un certain nombre de sacrifices.» En conclusion, le rôle d’une brigade ne se limitepas seulement à éteindre des incendies, c’est beau-coup plus que cela. « Nous sommes fiers d’êtrepompiers, car nous aimons aider notre monde.C’est quelque chose qui s’explique difficilement,mais qui est très valorisant », a-t-il dit.

Les deux camions de la brigade à l’intérieur de la nouvelle caserne.

Photo prise lors de l’inauguration de la nouvelle caserne.

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Clin d’oeil

ertes, l’année 2020 a été diffi-cile à bien des égards pour lapopulation néo-brunswickoise.Mais à Memramcook, la popu-lation a décidé de foncer têtepremière et de ne pas se laisser

abattre.

C’est dans cet esprit qu’on a mis en place diversprojets et initiatives, qui ont suscité beaucoupd’engouement. Maryse LeBlanc, directrice desloisirs et de la programmation, a passé en revuequelques événements marquants.

CROchES INSPIRANTES

« Comme vous le savez sans doute, ce fut unerentrée scolaire particulière et le Village deMemramcook a mis l’épaule à la roue pour in-viter la communauté à participer en grandnombre à l'activité « Roches d'inspiration ».Qu’est-ce que c’est exactement? Bien, les par-ticipant-e-s devaient peinturer des roches touten inscrivant des messages inspirants pour lesjeunes, le personnel enseignant et non en-seignant ainsi que pour

tous les autres intervenants impliqués dans lesystème scolaire. »

« Par la suite, toutes les roches ont été déposéesà l’arrière de l’édifice municipal dans un bacen plastique. À la rentrée, les personnes fréquen-tant l’école ont été invitées à partir à larecherche des « roches d’inspiration », quiavaient été déposées ici et là dans nos parcs etsur nos sentiers municipaux. Elles ont pu enconserver une, celle qui avait le plus de signifi-cation à leurs yeux. »

cORRESPONDONS AVEc NOS PERSONNES AîNéES

Dans le cadre du Festival des Rendez-vous d'au-tomne, la municipalité a convié la populationà participer à l'activité « Correspondons avecnos aînés ». Au mois d’octobre, les citoyens etcitoyennes intéressés devaient transmettre unmessage lumineux, que ce soit par lettre, pardessin ou par une simple carte. Toute la cor-respondance a ensuite été acheminée au foyerde soins de la communauté, une initiative quia apporté des sourires sur bien des visages.

JEU géANT

« Finalement, nous avons réalisé un jeugéant de Serpents et échelles sur la rue St.Thomas. Nous avons des dés gratuits à ladisposition des joueurs à l'édifice munici-pal. Nous tenons à remercier Sean Murrayde Straight and Narrow Striping et MarcDoiron, artiste de la région, pour leur col-laboration à la réalisation de ce projet! »

www.memramcook.com

VIllAgE DE MEMRAMcOOK

La communauté s’est retroussée les manches

Memramcook, connu comme le Berceau de la nouvelle Acadie, est un village principalement francophone situé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Étant une municipalité en plein essor, le conseil municipal s’engage à évoluer au rythme des besoins de sa population et voir àl’épanouissement continuel de notre jeune communauté qui a tant de potentiel de développement.

www.memramcook.com

U|xÇäxÇâx wtÇá ÇÉàÜx uxÄÄx ätÄÄ°x4

Page 42: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

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Clin d’oeil

e Complexe sportif de Petit-Rocher offre à la communautéune panoplie d’installations.Un aréna, quatre terrains detennis éclairés, un terrain desoccer sur gazon et un terrain

de soccer synthétique entouré d’unanneau de course pavé, trois terrainsde balle dont un éclairé et un sentierpédestre d’interprétation de fleurssur une distance d’un kilomètre aménagépar le CN. Il s’agit d’un site uniquedestiné à la communauté mais aussiaux élèves du Domaine Étudiant.

Rappelons que les terrains de tennis avaient étéconstruits en vue de la tenue des Jeux de l’Acadieen 2004 à Petit-Rocher. Plus de 35 ans plus tard,le temps a fait son œuvre. Le conseil municipalest venu à la conclusion qu’il fallait soit les fermerou les refaire à neuf. Le maire, Luc Desjardins,remercie le Club de tennis Chaleur qui con-tribuera annuellement un montant de 2500 $pour des années afin d’aider à réaliser ce projetd’amélioration d’infrastructures récréatives. Ils’agit d’un projet dépassant les 300 000 $.

L

VIllAgE DE PETIT-ROchER

Des installations récréatives de qualité offertes à la population!

AMélIORATIONS MAJEURES À l’ARéNA

De même, après plus de 40 années d’existence,l’aréna avait grandement besoin d’amour! Enprévision d’une rénovation éventuelle, le conseila commandé des études et préparer des plans etdevis pour une rénovation en quatre phases.

Rappelons que l’aréna a été construite à l’ini-tiative de l’Association récréative régionale audébut des années 1970. Éventuellement, uncomité de l’aréna (il s’agit d’un regroupementde bénévoles de la grande région de Petit-Rocher) a pris en charge la construction et amême organisé des bingos pour payer la batisse.Une fois payé, l’aréna a été transféré à l’Associationrécréative de Petit-Rocher.

Lorsqu’il est devenu impossible pour cet organismebénévole de financer les opérations déficitaires decette infrastructure, l’aréna (et l’ensemble duComplexe sportif) a été transféré à la municipalitéde Petit-Rocher. Depuis, les contribuables du villageassument un minimum de 100 000 $ de déficit an-nuellement. Devant la désuétude du bâtiment, leconseil devait prendre une décision. Soit le fermerou le rénover. On a pris la décision de le rénoverpartiellement, en tenant compte des quatre phasesprévues dans le projet de rénovation et de la capacitéà payer des contribuables.

Malheureusement, les installations récréativesreçoivent très rarement du financement gou-vernemental. Ainsi, le conseil a décidé de com-mencer avec un projet de rénovation qui

comprend un agrandissement vers l’avant del’aréna pour y aménager de nouvelles salles dedouche et de toilettes, une réfection complètedes chambres, l’ajout de deux chambres pourles filles/femmes, la réfection de l’espacecantine avec l’ajout d’un monte-charge pourles personnes à mobilité réduite, une nouvelle

entrée et le remplacement des compresseurs,du panneau électrique et de la toiture.

« Bref, on ne pourra pas tout faire, mais c’est unbon début. C’est un projet évalué à près de4 millions de dollars. Cependant, il nous faudratrouver, plus tôt que tard, une formule de partagedes coûts sur une base régionale pour ce genred’infrastructure récréative qui bénéficie à unemajorité d’utilisateurs résidants hors de lamunicipalité. C’est d’ailleurs un dossier qui a étéapporté à la Commission des services régionauxChaleur et qui est d’actualité provinciale dans lamouvance de la réforme municipale annoncée »,a précisé le maire Desjardins. « On est fiers ici àPetit-Rocher de la qualité des installationsrécréatives offertes à la population. Mais, commebien d’autre municipalités au N.-B., on apprécieraitun apport financier des communautésavoisinantes pour continuer dans cet élan. »

Luc Desjardins - maire

POUR PLUS D’INFORMATION : www.petit-rocher.ca

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u courant de l’année 2021, le vil-lage de Pointe-Verte veut joindreles rangs des Municipalités et com-munautés amies des aînés (MADA)de l’Association francophone des

aînés du N.-B. Une résolution en ce sensa été adoptée lors d’une réunionrégulière du conseil municipal.

Formellement, la municipalité de Pointe-Vertes’engage :

• À adopter la démarche « Municipalité amiedes aînés », qui vise à améliorer le mieux-êtrede tous ses citoyens et citoyennes et à faire partde son expérience à d’autres communautés;

• À mettre sur pied un comité de citoyens etcitoyennes (comité directeur) dont les membresseront nommés par le conseil municipal de qui ilsrelèveront, pour coordonner la démarche «Mu-nicipalité amie des aînés ». Ce comité sera respon-sable de mettre en oeuvre une démarche menantà un plan d’action façonné selon la réalité de lacommunauté pour améliorer la qualité de vie despersonnes aînées.

Emilie Dilhac, agente de développement commu-nautaire et des communications au Village dePointe-Verte, est très impliquée dans le dossier. Ellea mentionné que l’objectif premier des membresdu comité est de préparer un sondage à l’intentiondes 50 ans et plus de la communauté. « On veutconnaître leurs priorités comme citoyen etcitoyenne engagés et leurs attentes à l’endroit ducomité MADA. Lorsqu’on aura compilé les réponsesdes participant-e-s au sondage, nous serons enmesure d’établir un plan d’action qui reflétera lesbesoins de cette population. » Mme Dilhacaimerait bien que l’adhésion de Pointe-Verte à ladémarche MADA soit officialisée à l’automne 2021.

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Clin d’oeil

VIllAgE DE POINTE-VERTE

En route vers la démarche MADA

A MESURES INcITATIVES

Dans un tout autre registre, le conseil municipal amis en place des mesures incitatives pour encouragerle développement de projets immobiliers. « Nous ypensions depuis déjà un certain temps, a indiqué lemaire, Normand Doiron. Il fallait faire quelque chosepour mettre un terme au départ des gens notammentles personnes âgées qui vendent leur maison pouraller vivre dans les communautés avoisinantes. Nousavons vécu aussi la fermeture de notre école qui n’en-courage pas non plus la venue de jeunes familles. »La pêche, le parc Atlas, sa légendaire hospitalité etson côté paisible et accueillant ont toujours été lamarque de commerce du village de Pointe-Verte, unebelle petite communauté située dans la régionChaleur. « Nous devons miser sur nos atouts pourconvaincre les gens de venir s’établir chez nous etmettre un frein à l’exode des jeunes », d’ajouter M.le maire.

Il espère que les mesures concernant la constructiond’un nouvel immeuble à logements, d’une nouvellerésidence unifamiliale, d’un nouveau bâtimentcommercial ou l’achat d’un bâtiment commercialnon utilisé, tous à l’intérieur des limites du village,apportent les résultats souhaités.

Normand Doiron, maire

Pour plus d’information : www.pointe-verte.ca

La démarche Municipalité/Communauté amie desaînés permet de poser un regard sur le vieillisse-ment actif et sur les diverses façons d’adapter nosmilieux de vie aux besoins des personnes aînées.

La démarche MADA vise à :

• Répondre au phénomène du vieillisse- ment de la population ;• Faciliter la participation active des per- sonnes aînées à toutes les sphères de la société ;• Favoriser la prise en charge de la santé par les personnes aînées ;• Créer une sentiment de sécurité chez les personnes aînées ;• Préserver la dignité des personnes aînées ;• Créer un milieu de vie plus convivial et sécuritaire pour l’ensemble de la popula- tion.

De splendides couchers de soleil comme celui-ci surviennent régulièrement dans cette charmante communauté.

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Clin d’oeil

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a municipalité de Saint-Antoine amultiplié les efforts pour inciterses citoyens et citoyennes à pro-fiter de ses installations hiver-nales pour se « changer les idées» et profiter du plein air pour

sortir du confinement tout en respectantles consignes de la Santé publique.

L’initiative a porté ses fruits, car petits et grandsont été nombreux à utiliser la patinoire ex-térieure Fernand-Léger et à s’élancer sur la glis-sade géante. Le conseil municipal est ravi de laréponse de la population. Tina Bitcon, agentecommunautaire, raconte les démarches qui ontmené à la mise en place de ces infrastructuresqui encouragent la qualité de vie.

« La patinoire extérieure Fernand-Léger a ouvertses portes pendant l’hiver 2001 suite à l’engage-ment d’un groupe de personnes qui rêvaientd’avoir une telle installation à Saint-Antoine.Un comité de bénévoles a ensuite été formé.Son mandat : s’occuper de l’arrosage et dunettoyage de la surface glacée. »

L

« La patinoire est ouverte 7 jours sur 7 (lorsquela température le permet). La cabane chaufféecomprend un vestiaire ainsi qu’une cantine ou-verte les soirs et les fins de semaine. La surfaceglacée permet aux citoyens et aux gens des régionsavoisinantes de profiter d’un horaire d’activitéshivernales qui inclut le patinage libre, ainsi que

VIllAgE DE SAINT-ANTOINE

Des installations qui sont une source de fierté

lA glISSADE géANTE

C’est en 2018 que la glissade géante, l’une des plushautes de la région, a été réaménagée à proximitéde la patinoire extérieure pour que les petits et lesplus grands puissent en profiter au maximum.« L’utilisation de ces installations est à base de donsseulement, sauf lors des périodes allouées pour lalocation de la glace. Des lumières ont été installéesautour de la patinoire afin de la rendre accessiblejusqu’à tard en soirée. Les bénévoles organisentplusieurs activités chaque hiver, dont une fin desemaine en plein air au début janvier et un tournoide hockey en février, » a noté Tina Bitcon.

Bien entendu, tout ce dynamisme est uniquement possible en raison de l’engagement bénévole des citoyens

et citoyennes..

le hockey et la ringuette libre. Fait intéressant :durant la saison estivale, la surface de béton estutilisée pour des activités comme le hockey bouleet le conditionnement physique en groupe. Notrepopulation adore se rencontrer à cet endroit, etsoyez assurés que toutes les consignes de la Santépublique sont rigoureusement respectées. »

Pour plus d’information : www.saint-antoine.ca

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Clin d’oeil

a région du Haut-Saint-Jean, com-posée de la ville d’Edmundston,de la Communauté rurale duHaut-Madawaska et de laPremière Nation Malécite(Wolastoqey) du Madawaska, a

lancé, en décembre 2020, le projetCommunauté francophone accueillantedu Haut-Saint-Jean en partenariat avecImmigration, Réfugiés et CitoyennetéCanada (IRCC).

L’initiative des Communautés francophonesaccueillantes (CFA), financée par le mi-nistère de l’Immigration, des Réfugiés et dela Citoyenneté Canada (IRCC), est un projetpilote de trois ans. Cette initiative d’enver-gure vise à favoriser le sentiment d’apparte-nance des nouveaux arrivants d’expressionfrançaise et se déroule dans 14 commu-nautés en situation minoritaire aux quatrecoins du Canada. La région du Haut-Saint-Jean est la seule communauté au Nouveau-Brunswick participant à cette initiative.

lES RéAcTIONS

Pour Cyrille Simard, maire d’Ed-mundston (il était encore le pre-mier magistrat de la Ville lors del’annonce officielle), ce projetrevêt une importance capitale enraison de la situation démographiqueactuelle de la région. « Notre réussite enmatière d’immigration sera un élément clé denotre succès économique dans les années àvenir puisque le capital humain est un facteurincontournable de la réussite dans uneéconomie axée sur le savoir. Il est particulière-ment justifié que nous abordions cet enjeu avecnos partenaires locaux, car l’économie débordeles frontières politiques et nous avons toujoursintérêt à travailler en partenariat. »

« D’ici la fin mars 2023, un montant de 980 000 $sera investi pour réaliser plusieurs initiativestouchant cinq grands axes, dont le leadership in-clusif, l’accès aux services d’accueil et d’établisse-ment, l’engagement et la participation civique, lesopportunités économiques, d’entrepreneuriat et

VIllE D’EDMUNDSTONLancement officiel du Projet de la

Communauté francophone accueillante

Ld’emploi et la création d’espaces

publics accueillants », a indiqué RenéArseneault, député fédéral deMadawaska-Restigouche.

De son côté, Joanna Bernard, coor-donnatrice du développement

économique de la Première NationMalécite du Madawaska, souhaite que ceprojet aide les nouveaux arrivants à se sentirles bienvenus, à l'aise et en sécurité. « On croitque ce projet offrira aux entreprises locales denombreuses possibilités en ayant accès à unnouveau souffle de main-d'œuvre », ajoute-t-elle.

« La Communauté de Haut-Madawaska avaitidentifié l’immigration comme une opportunitéd’affaires. Au fil du temps, la Communauté a viteréalisé que notre avenir et notre développementéconomique passaient par l’immigration, d’oùl’importance de mettre en place des mécanismesd’accueil, d’intégration et de rétention des person-nes immigrantes », a ajouté le maire de cettecommunauté, Jean-Pierre Ouellette.

À noter que c’est l’Associationfrancophone des municipa-lités du Nouveau-Brunswick(AFMNB) qui est l’organismefiduciaire du projet auprèsdu gouvernement fédéral. «Notre Association est bienconsciente que l’accueil et larétention des immigrantspassent par leur expérienceau niveau local, et que lesmunicipalités se doivent d’a-gir à ce niveau. Ce projet estd’une haute importancepour la région du Haut-Saint-Jean et viendra aussialimenter le travail des autrescommunautés de la province »,de déclarer le président del’AFMNB et maired’Atholville, Michel Soucy.

Les élus de la région accompagnés de quelques personnalités publiques étaient présents lors de cette annonce importante.

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el est le nouveau slogan adoptépar la Ville à la fin janvier2021. Ce slogan est accompa-gné d’un nouveau logo quis’inscrit dans un mouvementvisant à doter la Ville de Beresford

d’une nouvelle image de marque.

D’après la réaction des gens, l’initiative mise del’avant par l’administration et les élus muni-cipaux est une réussite sur toute la ligne. Ce ré-sultat est le fruit d’une consultation menéeauprès des citoyens et citoyennes en 2020.

Selon le premier magistrat, Jean-Guy Grant, laréponse de la population a été excellente. « Noscitoyens et citoyennes, dit-il, ont participé engrand nombre à cette consultation. Voilàpourquoi on peut avancer que le produit finalreflète parfaitement leurs commentaires et leursréflexions sur leur ville. »

VIllE DE BERESfORD

La communauté est « accueillante de nature » !

T

« Je suis fier de l’adoption de notre nouvelleimage, a ajouté M. le maire. Une communautéa besoin d’outils pour se promouvoir et pour af-firmer son identité, et notre nouvelle image ren-contre ces objectifs. » Les élus s’entendent pourdire que cette image se veut forte, distinctive,attrayante et actuelle, tout en permettant demettre en valeur la communauté.

Quant au slogan « Accueillante de nature », ilse veut le reflet d’une communauté fière, ou-verte et toujours prête à accueillir les nouveauxarrivants et les touristes avec ses services deproximité et ses infrastructures, ainsi que ducaractère chaleureux et authentique de sescitoyens et citoyennes.

UN ARBRE POUR chAqUE NOUVEAU-Né

Par ailleurs, une nouvelle initiative a vu le jouren 2020. La Ville offre un arbre pour tous lesnouveau-nés et pour chaque enfant adopté. « Ceprogramme innovateur nous permet d'accueillirnos nouveau-nés d'une façon originale et, dumême coup, de verdir notre belle ville », a expliquéle maire Grant. Ce programme appelé Un enfant,un arbre provient du comité d'environnement etd'embellissement, composé de citoyens et de con-seillers municipaux. « Ces arbres, à l'image desenfants auxquels ils sont associés, représentent lefutur de notre communauté et feront maintenantpartie de notre quotidien », a ajouté M. le maire.

Jean-Guy Grant

Explication de la nouvelle image : le nouveau logo de Beresford comprend l’étoilede l’Acadie, des vagues stylisées en bleu et rouge aux couleurs du drapeau acadien,de même qu’un papillon. L’insecte, plus précisément le satyre fauve des Maritimes,symbolise l’envol et la liberté, de même que la proximité de la municipalité avecla nature, sa fragilité et le devoir de préservation.

La plage demeure un attrait touristique important pour la ville.

Pour plus d’information :WWW.BERESFORD.CA

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Clin d’oeil

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n ne veut pas crier victoire im-médiatement, mais ça auguretrès bien pour la constructionéventuelle du futur Centrerégional des générations. Àmoins d’un revirement de situ-ation inattendu, on pourrait

même assister à la cérémonie officiellemarquant la première pelletée de terredu chantier dès cet été.

« Il n’y a aucun doute que nous avons le ventdans les voiles », a confirmé le premier magis-trat de la ville, Kevin J. Haché. » Les interroga-tions entourant le financement de ce projetrécréotouristique de 15 millions de dollars sontmaintenant choses du passé.

lE fINANcEMENT

Au mois de décembre 2020, le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier a confirmé la contri-bution du gouvernement fédéral de l’ordre de7,2 millions $, ce qui représente 60 % du montantglobal du projet. À ce montant d’argent s’ajoutela participation financière du gouvernementprovincial de 4 millions $ via la Société dedéveloppement régional. De son côté, la Villede Caraquet s’est engagée pour l’injectiond’une somme de 1,8 millions $ tandis que la

VIllE DE cARAqUET

Le Centre régional des générations est sur le radar!

Ocampagne de financement communautaire apermis de recueillir plus de deux millions $.

Le maire Haché a indiqué avoir reçu les docu-ments officiels des deux paliers gouvernementauxpour le financement du projet. « Je les ai signés,a-t-il dit-on peut maintenant aller droit devant. »

cAMPAgNE cOMMUNAUTAIRE

Quant à la campagne de financement commu-nautaire tenue en 2019-2020, elle a reçu unaccueil exceptionnel de la part des gens d’affairesde la grande région de Caraquet et de la Péninsuleacadienne. Des particuliers ont également versédes montants importants. L’objectif initial était dedeux millions de dollars et il a été surpassé.

Les coprésidents de cette campagne, GillesLanteigne et Michel Rail débordaient de fierté.« Ce résultat démontre que les gens d’affaires,la population de la région, les municipalitésvoisines ainsi que les districts de services locaux(DSL), veulent s’offrir un lieu où le mieux-êtresera une priorité. Ce sera un magnifiqueemplacement pour tous les gens de lagrande région de Caraquet et d’ailleurs. »Pour sa part, M. le maire a ajouté « que dejumeler des activités intérieures et extérieuresdevient une formule gagnante pour favoriser

l’activité physique. Ceprojet rassembleur etcommunautairesera d’une grandeimportance nonseulement pour laqualité de vie descitoyens et citoyennes,mais aussi pour le développementéconomique de toute la région. »

VENTE SyMBOlIqUE DE SIègES

Pendant les premiers mois de l’année 2021, lacampagne de financement du Centre régionaldes générations est entrée dans une nouvellephase alors que la population a été invitée àacheter symboliquement un siège au coût de250 $ chacun. Une plaquette sera apposée surle banc acquis par l’acheteur. L’objectif est devendre 578 sièges sur les 628 que comptera lefutur centre.

Rappelons que le Centre régional des générationscomprendra, entre autres, une patinoire, diversessalles multifonctionnelles et une piste de marche.Pour plus d'information sur ce projet, veuillezconsulter le www.mieuxvivreensemble.ca

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Clin d’oeil

Page 48: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

oilà un projet rassembleur quiunit les forces vives de la com-munauté. Son ouverture offi-cielle a eu lieu le mercredi 13janvier 2021. Ce centre sportifet communautaire, situé au

centre-ville, est d’une valeur de 31millions $. Il a été construit avec lesoutien financier des gouvernements,des entreprises et de la communauté.

Le nom UNIplex vise à souligner la contribu-tion d’un million de dollars d’UNI Coopérationfinancière à la campagne de financement.« C’est une infrastructure moderne qui couvreles différents secteurs de notre communauté. Il yen a pour tout le monde », a déclaré le maire deDieppe, Yvon Lapierre, à l’ouverture officielle.

Au sujet de l’enveloppe financière, la Ville aversé environ 9,5 millions $, le gouvernementprovincial, 7 250 000 $ et le fédéral, 575 000 $.S’ajoutent à cela les contributions des entre-prises privées à la campagne de financement. Àla Ville, on soutient que les activités de l’UNIplexvont devenir un tremplin pour la vie active, lemieux-être, les affaires et la culture dans larégion. On prévoit que la présence de ce complexed’envergure attirera plus de 290 000 visiteurspar année et engendra annuellement plus de24 millions de dollars en retombéeséconomiques dans la communauté.

L’infrastructure comporte une piste de marcheintérieure, une cuisine communautaire, dessalles communautaires pouvant accueillirjusqu’à 150 personnes, deux glaces ainsi

V

VIllE DE DIEPPE

Le complexe UNIplex est une source de grande fierté!

qu’une serre intergénérationnelle. Ces com-posantes permettront d’offrir des activités variéespour tous les groupes d’âge, en plus d’atteindreplusieurs objectifs contenus dans la stratégie dumieux-être de la Ville de Dieppe et de laprovince du Nouveau-Brunswick.

Le complexe communautaire deviendra égalementun lieu privilégié pour la tenue de foires et d’activitésculturelles et commerciales, engendrant desretombées économiques importantes pourplusieurs commerces. « Il sera sans contreditun pôle d’attraction pour le développement denotre centre-ville et un atout pour le développe-ment du tourisme sportif et événementiel », aajouté le maire Lapierre.

UN SURVOl

SURFACES DE GLACE :La glace principale comptera 1 100 siègesalors que la glace secondaire aura 65 siègeset pourra accommoder 150 personnes addi-tionnelles debout. On y trouvera 10 vestiaires,dont deux pouvant accommoder les athlètesde hockey luge.

CUISINE COMMUNAUTAIRE :La cuisine communautaire sera utilisée pourdes programmes scolaires ainsi que des atelierset événements communautaires. Cet espacespacieux sera situé au deuxième niveau etcomptera six stations modernes. À noter que lacuisine n’est pas accessible tout de suite enraison de la pandémie.

SERRE INTERGÉNÉRATIONNELLE :Unique en son genre, l’idée d’intégrer une serreà l’UNIplex provient du Comité action jeunesse,qui souhaite que les aînés puissent leur partagerleur savoir en horticulture. La conception de laserre permettra notamment la culture hydro-ponique et une partie des récoltes sera offerteaux banques alimentaires de la région. La serresera en fonction dès que les consignes sanitairesle permettront.

PISTE DE MARCHE :La piste qui comporte trois couloirs sera dotéed’un revêtement synthétique de haute qualité.Avec ses 220 mètres de longueur, elle servira desutilisateurs de tout âge et de tout niveau decondition physique. Suspendue au troisièmeniveau, la piste de marche donnera une vue surl’ensemble du complexe.

POUR CONNAÎTRE TOUS LES DÉTAILS, VISITEZ LE

www.dieppe.ca/fr/vivreadieppe/complexe-communautaire-interg-n-rationnel.aspx.

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Clin d’oeil

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orsqu’il est question de biendesservir les personnes aînéessur le territoire de Lamèque-Shippagan-Miscou, ce foyer desoins mérite sûrement la note Asur sa feuille de route. En octobre

2019, on a mis en place un projet pilotenommé « Foyer de soins sans mur ».Ce concept vise à élargir le nombrede services de soutien offerts auxpersonnes âgées qui désirent de-meurer le plus longtempspossible à la maison. L'ini-tiative a pour objectif d’of-frir aux principauxintéressé-e-s certains soinset services comme s’ilsvivaient dans un foyer desoins, mais sans y habiter.

« Avant que la pandémie nous tombe sur la tête,en mars 2020, nous avions attiré près d’unevingtaine de personnes âgées basées à leurdomicile respectif qui étaient emballées debénéficier de nos services au foyer. Après avoirpris une pause en raison des circonstances quenous connaissons tous, nous sommes confiantsde revenir en force cette année en autant quenous demeurons en phase jaune », a déclaré ledirecteur général des Résidences Lucien Saindon,Gaétan Haché.

L

VIllE DE lAMèqUE

Place à l’innovation au foyer Résidences Lucien Saindon

UNE fOURgONNETTE ET PlEIN DE SERVIcES

Le foyer dispose d’un véhicule adapté pouvanttransporter des gens qui ont besoin d’aide pouraller à l’église, à l’épicerie, à un rendez-vousmédical ou à des activités sociales. Les servicescomprennent également une aide aux person-nes aînées pour gérer la prise de leurs médica-ments, des bains, certaines activités sociales et desexercices physiques.

Le directeur général mentionneque ce concept de « Foyer desoins sans mur » fait ses preuvesdepuis bon nombre d’années enEurope. Le foyer de Lamèquefigure parmi des foyers en milieurural où le concept est mis àl'essai en collaboration avecSuzanne Dupuis-Blanchard,

directrice du Centre d'études du vieillissementde l'Université de Moncton. Les autres établisse-ments visés sont les Résidences Inkerman, leManoir Édith B. Pinet, à Paquetville, et le FoyerWestford, à Port Elgin.

« lES fOyERS DOIVENT ÊTRE lES lEADERS »

« Au cours des dernières années en particulier,les associations provinciales demandent augouvernement de trouver une façon de prolongerla durée de vie à domicile des personnes. ÀLamèque, je crois que nous avons une bonneformule entre les mains. Je pense égalementqu’advenant l’implantation provinciale d’untel concept, les foyers de soins devraient être

les leaders de ce projet étant donné que, géo-graphiquement, il y a presqu’un foyer de soinspar localité », a-t-il dit.

Le DG mentionne que les personnes à mobilitéréduite font également partie de la solution auxRésidences Lucien Saindon. « On sait tous qu’ellespeuvent avoir de la difficulté à faire des activités,à se déplacer ou encore accomplir des besoins debase qu’on a tendance à tenir pour acquis. Parexemple, s’il s’agit de prendre un bain, ellespeuvent être transportées au foyer une ou deuxfois par semaine pour recevoir ce service. »

qUE DU POSITIf!

M. Haché réalise aussique le « Foyer de soinssans mur » est un facteur important pour briserl’isolement et encourager les rencontres sociales.« À titre d’exemple, nous avons organisé une sortiesur l’Île Miscou avec notre fourgonnette. Cessorties permettent à nos participant-e-s d’aller aurestaurant, à la crémerie ou à d’autres lieuxpublics. Ce type d’activité solidifie les liens entreles personnes du 3e âge.

En conclusion, il a profité de l’occasion pourindiquer que les services professionnels de SylvetteSavoie ont été retenus pour agir en tant quecoordonnatrice du projet pilote. Les RésidencesLucien Saindon Inc. de Lamèque existentdepuis 1977 et le foyer de soins a une capacitéde 54 lits. Cet établissement a la responsabilitéde desservir une ville, un village et 10 DSL surson territoire.

Que ce soit lors des repas ou d’autresactivités, le concept « Foyer de soins

sans mur » brise l’isolement et favoriseles rencontres sociales.

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Clin d’oeil

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municipalité de tout mettre en oeuvre pourréaliser ce projet. Le mandat comportait deuxaxes bien précis: 1) offrir aux citoyens et citoyennes de Richibucto età ceux des communautés avoisinantes, un espacevert et 2) installer une sculpture et un visuel avec unesérie de textes sur l’histoire et le patrimoine culturelde la municipalité. »

« Lors de la cérémonie d’ouverture, en juillet2019, on a dévoilé une sculpture de l’artisteacadien, Normand Doiron.Grâce à son immense talent,celui-ci a réussi à représen-ter magnifiquement lesressources naturelles de lamer par une imposanteœuvre sur bois. Notam-ment, on y retrouve unhomard plus gros que na-ture et quelques gros pois-sons en référence à lapêche d’hier et d’aujour-d’hui qui constitue de nosjours un moteur important

ière de ses origines, la ville deRichibucto cherchait une façonde mettre à l’avant plan son his-toire riche et vivante. Après demultiples démarches menées

par le conseil municipal et un groupede citoyens et citoyennes, la ville aprocédé, en 2019, à l’inauguration duParc de la rivière de feu.

Pourquoi Rivière de feu? L’histoire fascinantede cette ville du comté de Kent nous apprendque « sous la gouverne des Anglais, le nom deRichibucto deviendra alors Liverpool. Toutefois,la confusion qui régnait avec Liverpool enNouvelle-Écosse fera en sorte que la régionadoptera «Richibucto » comme nom éventuel.L'historique du nom Richibucto nous parvientd'une légende amérindienne. « Le Grand Esprit »aurait dit à un chef de la tribu des Algonquins,venus des Grands Lacs, qu'il existait « une terremerveilleuse du côté du coucher du soleil, lelong d'une superbe rivière de feu. Le chef s'estdonc mis à la recherche de cette rivière de feuet ce n'est qu'au moment où il est entré dans lehavre de Richibucto qu'il a vu un coucher dusoleil, un ciel rouge flamboyant qui se miraitdans l'eau à l'infini ». Il s'y est donc établi et anommé l'endroit Richibucto - Rivière de feu.

Robert Richard, chef de projet, recherche etrédaction des panneaux d'interprétation duParc de la rivière de feu fut une personneressource importante dans la réalisation de ceprojet. Il nous a expliqué les principales étapesqui ont mené à ce bel accomplissement, devenuune source de fierté dans la communauté.

lES PRINcIPAlES éTAPES

« La compagnie Irving Oil fut réellementl’élément déclencheur de ce projet au centre-ville de Richibucto. Elle a fait don d’une par-celle de terre avec vue panoramique sur larivière et la baie. Cet emplacement fut nommééventuellement Parc de la rivière de feu.

« Pour mener cette initiative à terme, le comitéZone d’amélioration d’affaires de Richibuctos’est vu confier, en 2016, le mandat par la

Clin d’oeil

FVIllE DE RIchIBUcTO

Une nouvelle richesse: le Parc de la rivière de feu de notre économie locale.Puis, autour d’un point cen-tral, un pêcheur prépare sonfilet aux côtés d’une immenseancre.»

« Toujours dans le Parc dela rivière de feu, l’artistePierre S. Blanchard illustresoigneusement le passé mé-connu des Richibouctois parl’entremise de huit pan-neaux d’interprétation.Quatre autres panneauxsont installés à divers en-droits dans la ville (ParcLouis-J.-Robichaud, Centretouristique, Parc Beaurivageet le Parc municipal Jardine).

Dans l’ensemble, ils évoquentl’imaginaire, rappellent lesmoments marquants del’histoire de Richibucto et les

personnages les plus illustres. On fait allusionaussi à la légende du faux revenant, auxnaufrages maritimes et aux contributionsd’une multigénérationnelle d’entrepreneurs.»Par le Parc de la rivière de feu, la Ville deRichibucto offre de nouvelles occasions de se réap-proprier un riche paysage culturel de même queson histoire et patrimoine. Un lieu à découvrirabsolument...

L’artiste acadien, Normand Doiron est visiblement trèsfier de sa magnifique sculpture.

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e projet de mosaïque commu-nautaire, qui s’est déroulé du17 au 28 août 2020, a connuun réel succès malgré tous lesdéfis liés à la pandémie. Pour

notre plus grand bonheur, unetrentaine de personnes de tous âges yont participé.

Les œuvres réalisées (de petites mosaïques etune mosaïque grand format) sont à la fois dif-férentes et originales puisqu’elles ciblent lesthèmes inhérents à la région, que ce soit l’in-dustrie érablière, les activités de plein air etautres. Il y aussi des thèmes plus personnalisés.

Le talent de l’animatrice et responsable des ate-liers, la mosaïste Carole Lulham, a permis auxparticipant-e-s de mieux connaître cette disci-pline et de réaliser des œuvres plus que vivantes.Elles seront d’ailleurs aménagées fièrement auparc Parent dès cet été afin que ce lieu respirele bonheur, le respect et l’espoir.

Financé par Patrimoine Canada, le projet a étéréalisé en collaboration avec l’Association aca-

L dienne des artistes professionnel.le.s du N.-B.,le Centre de santé mentale communautaire, laSociété culturelle des Hauts-Plateaux, l’écoleMgr-Martin et la polyvalente A.-J.-Savoie, laBibliothèque publique La Moisson et sansoublier, bien sûr, la famille Parent.

Un grand merci également aux membres ducomité organisateur, qui ont multiplié les effortsafin que cette initiative voit le jour. Le comitéétait composé de Céline Fortin, coordonnatriceau Centre de santé mentale communautaire;Nicole Somers, maire de la Ville de Saint-Quentin; Marie-Josée Thériault, conseillère mu-nicipale; Suzanne Coulombe, directricegénérale de la Ville; Marie-Josée Landry, direc-trice des loisirs et du tourisme de la Ville; FranceLevesque, directrice générale de la Société cul-turelle des Hauts-Plateaux; Carole Andrée Lul-ham, artiste mosaïste; Line Godbout,consultante culturelle pour l’Association aca-dienne des artistes professionnel.le.s du N.-B.(AAAPNB); Jean-Pierre Caissie, directeur adjointde l’AAAPNB; ainsi que Suzanne Parent et lesmembres de la famille Parent.

Cette initiative de médiation culturelle visait àbriser l’isolement et à réunir des gens de tousâges et de tous les milieux socioéconomiques.À cet égard, on peut dire mission accomplie. Leprojet a été quelque peu modifié en cours deroute afin de respecter les consignes de la Santépublique du N.-B. Néanmoins, les participants onténormément apprécié cette activité rassembleuse,et la plupart sont revenus à plus d’une reprise (lesateliers avaient lieu pendant deux semaines).

Source : Marie-Josée Landry, directrice des loisirs et dutourisme - Ville de Saint-Quentin.

www.saintquentinnb.com

VIllE DE SAINT-qUENTIN

Projet de mosaïque communautaire

Les participant.e.s montrent fièrement leurs oeuvres. Bravo!

La photo fait voir Suzanne Parent, représentante de la famille qui a fait don du terrain où se trouve le parc Parent.

Clin d’oeil

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est exceptionnel ce que la Villede Shippagan a réussi à faireen 2020 malgré la pandémie.Amélie Ferron-Roussel, chargéede projets, est très fière de saville. « Notre objectif premierfut de tenir nos activités et

événements comme convenu en respectantrigoureusement les consignes de laSanté publique.

Évidemment, il nous a fallu faire un peu degymnastique ici et là, mais nous avons réussi àrelever le défi. Non seulement a-t-on réussi àproposer une belle programmation à notrepopulation, nous avons même créé de nou-velles activités. La communauté a répondupositivement à notre invitation en offrant dutemps bénévolement, en versant des com-mandites ou encore en participant massivementaux activités. Ce fut une année record entermes de participation, qui fut au-delà denos espérances. »

Mme Ferron-Roussel a passé en revue la présen-tation d’un certain nombre d’activités :

LE DÉFILÉ DU PÈRE NOËL : « Notre formulegagnante fut d’offrir un défilé stationnaire, c’est-à-dire que les chars allégoriques étaient stationnéset que les participants défilaient le long duparcours en auto. Le défilé a eu lieu au CampingShippagan, et plus de 400 autos y ont participé.Ceci a attiré quelque 1 100 personnes. Nous avonsprofité de l’occasion pour faire la cueillette de den-rées non périssables, qui ont été remises à labanque alimentaire Secours Amitié. »

JOUR DE LA TERRE :« L’événement s’est tenude façon complètement virtuelle. Lors de cettejournée, nous avons partagé des capsules sur dif-férentes thématiques environnementales préparéspar nos citoyens et citoyennes. Ces capsules ontengendré des sessions de discussion en direct. Cefut très instructif comme démarche. »

FÊTE DU CANADA :« L’activité a été organiséeen collaboration avec les municipalités de LeGoulet, de Lamèque et de Sainte-Marie-Saint-Raphaël. Les gens ont pu participer à un rallye

C’

recherche nommé Canada-tu ta place? Les ques-tions portaient sur l’histoire du Canada et de notrebelle région. Cette activité fut une belle démonstra-tion de collaboration entre des communautés. »

CHASSE AU TRÉSOR À VÉLO :« Afin d’offrirune activité familiale supplémentaire à notre com-munauté et de faire bouger les gens, nous avonsorganisé deux chasses au trésor à vélo (familialesur 3 km) et (adulte sur 10 km). L’activité s’estdéroulée tout au long du mois d’août. »

FÊTE DE L’ACADIE : « Les activités se sontdéroulées à moitié en présentiel et l’autre partie enmode virtuel. Des activités extérieures ont eu lieuavec une limite de gens et la distanciation physique.Le traditionnel tintamarre s’est fait en auto, mêmequ’une citoyenne âgée de 101 ans a pu y participerpour la première fois depuis des années. En soirée,nous avons offert un spectacle en ligne, et à ce jour,l’une des vidéos de la soirée a été visionnée plus de300 000 fois avec 500 partages. »

À toutes ces activités se sont ajoutés un rallyed’observation familial et les célébrationsd’Halloween. En conclusion, Amélie Ferron-Roussel a indiqué que les citoyens et citoyennes,malgré les moments difficiles, se sont retroussésles manches pour relever les défis en dépit desnombreuses contraintes. « Ils ont réussi àmaintenir une vitalité communautaire qui étaitvitale dans le contexte actuel. Un nouveau souf-fle d’implication des gens a vu le jour, et c’esttrès positif pour l’avenir. La participationcitoyenne est plus forte que jamais! »

VIllE DE ShIPPAgAN

Une résilience communautaire impressionnante!

Avec toutes ces activités, la fibre acadienne est demeurée plus vivante que jamais à Shippagan!

www.shippagan.ca

Clin d’oeil

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ASSOcIATION DES ENSEIgNANTES ET DES ENSEIgNANTS fRANcOPhONES DU N.-B.

Les TRIPeuses Trotteuses: une inspiration contagieuse!es enseignantes etles enseignants departout enprovince font sou-vent preuve d’in-ventivité, d’audace

et de persévérance pourmobiliser leurs élèves etleurs communautés à l’ac-tion. Deux d’entre elles,membres de l’AEFNB, nemanquent pas d’inspirerpar leurs initiatives excep-tionnelles et ambitieuses!

Lucette Hachey Laskey (écoleAmirault) et Caroline Benoit(école Le Marais), de la régionde Dieppe, ont profité de lapandémie pour se lancer denouveaux défis et consolider les activités de leuringénieux duo, les TRIPeuses Trotteuses!

En 2020, les deux comparses en matière demieux-être ne se sont pas laissé découragerpar les limites imposées par la pandémie.Bien au contraire, elles en ont profité pourélever leurs visées en matière d’activitésphysiques au moyen d’objectifs à la fois in-solites et attrayants! Elles ont non seulementdécidé d’allonger leur parcours en y ajoutantdes centaines de kilomètres, mais de le faireen s’assurant de découvrir chacune des ruesde la Ville de Dieppe, sans en oublier aucune!

qUEl SERA lEUR NOUVEAU DéfI EN 2021?

Les deux enseignantes souhaitent marchertrois km dans chaque ville et village duNouveau-Brunswick! « Notre mission vise àinciter la populationen général, qu’im-porte l’âge, incluantnous-mêmes, àbouger, à prendre soinde notre santé mentale,à inspirer les gens, àavoir du plaisir, à rire,à découvrir les belles

richesses de notre province età permettre aux villes et auxvillages d’en apprendre davan-tage sur les autres régions denotre belle province. »

Curieux, amateurs de sportou férus de tourisme localsont invités à suivre les aven-tures des TRIPeuses Trot-teuses par le truchement deleur page Facebook ou deleur chaîne Youtube. Leursexploits, rapportés àfréquence régulière par lesmédias de la province, con-tribuent à insuffler dans noscommunautés le désir debouger et de s’investir dansdes activités de mieux-être.

Pour leur détermination, leur curiosité etleur façon unique de mobiliser vers l’action,l’Association des enseignantes et des en-seignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) tient à exprimer sonadmiration face aux réalisations desTRIPeuses Trotteuses!

Source : Alain Boisvert, directeur général de l’AEFNB

L

NOS DEUX MERVEILLEUSES TRIPEUSES TROTTEUSES, Lucette Hachey Laskey, à gauche et Caroline Benoit.

MISSIONL’AEFNB a pour mission de favoriser l’avancement de l’éducation en français, de représenter les intérêts de laprofession enseignante et de valoriser la langue et la culture françaises.

Valeurs Les valeurs fondamentales de l’AEFNB sont axées sur le professionnalisme, la démocratie, la solidarité, lacollégialité et l’imputabilité.

Pour plus d’informationwww.aefnb.ca

DE NOS MEMBRES ASSOCIÉS

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Nouvelles de nos membres associés

Association des Universités du 3e âgedu Nouveau-Brunswick

ASSOcIATION DES UNIVERSITéS DU 3E ÂgE DU NOUVEAU-BRUNSWIcK

« Le VIRTUEL pourrait-il nous ouvrir une porte vers un monde nouveau? »

est la question que soulève leprésident de l’AUTANB, BenoîtDuguay, dans son billet. « Pourl’AUTANB, comme pour tousles autres organismes commu-nautaires, le « maudit » coro-

navirus n’est vraiment pas un cadeau.Il est tout petit, mais il est plus puissantqu’une armée de millions de soldatsdans un jeu de quilles. Quand les activitésd’organismes comme l’AUTANB ciblent lemieux-être des aîné.e.s, il ne faut pas sescandaliser d’apprendre que les années2020 et 2021 ne sont pas les meilleuresde leur existence. »

« Pour décrire sa résilience, j’emprunterai lesmots que le président de l’UTAT (Tracadie-Sheila), notre confrère Oscar Melanson, adressaità son équipe dans leur INFOLETTRE dedécembre 2020. « Force est de constater que votreconseil d’administration a immédiatement réagiavec diligence. Lors de notre 1ère rencontrevirtuelle, le 25 mars dernier, nous avons dé-cidé à l'unanimité de rester à vos côtés. Pasquestion de se laisser abattre dans cettemésaventure. Notre hésitation s'est rapidementtransformée en mode solutions ».

MODE SOlUTIONS

« Ce mode solutions, pour l’AUTANB, fut deprendre un abonnement ZOOM pour permettreà ses huit composantes non seulement devaincre le confinement, mais aussi detransmettre à chacune des informationspertinentes leur permettant de concrétiserdiverses activités par le VIRTUEL. Commele soulevait récemment l’économiste,Pierre-Marcel Desjardins, en rencontrevirtuelle sur les effets de la pandémie dansle système éducatif: « se pourrait-il que de cettecrise sorte du bon auquel on ne s’attendait pas? »

« Puisque l’AUTANB maintient toujours que levieillissement n’est pas synonyme de déchéance,elle fait donc appel au virtuel afin d’explorer denouvelles avenues vers l’avenir. Le VIRTUELpourrait-il nous ouvrir une porte vers un mondenouveau? »

« En partenariat avec le Centre de recherche surle vieillissement de l’Université de Moncton,l’Association francophone des aîné.e.s du NB(AFANB) et la Société des enseignant.e.s

retraité.e.s francophones du NB (SERFNB), lesactions et les initiatives de l’AUTANB sontguidées par le mieux-être et la qualité de vie despersonnes du 3e âge. »

Fondée en 2002, l’AUTANB a pour vision de re-grouper et de créer un lien entre les Universitésdu 3e âge afin de traiter et de poursuivre desdossiers d’intérêts communs en matière deformation, d’éducation, de mieux-être et derecherche.

C’

À l’image d’une foule d’organisations communautaires, l’AUTANB s’est tournée vers la technologie pourjoindre les membres du conseil d’administration et les membres. Cette capture d’écran a été prise lors

d’une réunion du CA sur la populaire application ZOOM. En commençant par le haut, de gauche à droite, laphoto nous fait voir Benoît Duguay, président de l’AUTANB; Oscar Melanson, UTAT Tracadie, RaymondeBoulay-LeBlanc, directrice générale de l’AUTANB, Lynne Thériault, DG-UTANO Nord-Ouest, ChristianeLaviolette, UTAR Restigouche, Norma Dubé, UTACC Fredericton, Odile Haché, UTAS Shippagan-Lamèque,

Rolande O'Connell, UTACH Chaleur, Jules Boudreau, UTACA Caraquet et Bernice Chiasson, UTASE Sud-Est.

Association des Universités du 3e âgedu Nouveau-Brunswick

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es effets dévastateurs de lapandémie COVID-19 dans lesfoyers de soins mettent en lu-mière l’importance pour lespersonnes aînées d’avoir les

outils nécessaires entre les mainspour pouvoir demeurer à la maison leplus longtemps possible. On sait tousque lorsqu’elles avancent en âge, ellesont besoin de plus en plus d’aide pouraccomplir leurs routines quotidiennesque ce soit le ménage, leurs besoins(pharmacie, épicerie), les repas etautres.

L

ASSOcIATION fRANcOPhONE DES AîNéS DU N.-B.

Soutenir les personnes proches aidantes

Ce sont souvent les proches immédiats des per-sonnes vieillissantes qui assument ces respon-sabilités: le conjoint, les enfants ou même lesamis. Ces proches aidants jouent un rôle essen-tiel non seulement sur le plan pratico-pratique,mais aussi au niveau du soutien moral. C’estavec beaucoup d’amour et de passion qu’ilss’occupent des personnes aînées.

PARTENARIAT AVEc UNE éqUIPE DEchERchEURES

Or, plus leurs responsabilités s’alourdissent surleurs épaules, plus ces personnes proches

aidantes ont aussi besoin de soutiensans quoi elles risquent

d’y laisser leurp r o p r e

santé.

Voilàpourquoi

l’Associationfrancophone des aînés

du N.-B. (AFANB) revendique unmeilleur service de soutien aux personnes

proches aidantes et davantage de services àdomicile afin de les appuyer dans leurs tâchesquotidiennes.

C’est dans cet esprit que l’AFANB a établi unpartenariat avec une équipe de chercheuresde l’Université de Moncton. Depuis plus d’unan, cette équipe tente de mieux comprendreles besoins des personnes proches aidantes dansles communautés rurales francophones duNouveau-Brunswick afin d’évaluer dans quellemesure les programmes et les services quileurs sont offerts répondent réellement àleurs besoins.

ATElIERS DU STRESS AU MIEUx-ÊTRE

Ce travail est complémentaire aux ateliers Dustress au mieux-être offerts depuis quelques an-nées à ces personnes situées au nord-est de laprovince. On prévoit offrir ces mêmes ateliersailleurs dans la province lorsque la pandémiesera moins virulente.

L’AFANB a mis sur pied un comité con-sultatif sur les personnes prochesaidantes afin de conseiller les personnesresponsables d’offrir le programme Dustress au mieux-être. Parallèlement,l’équipe de recherche sur les besoins deces personnes a remis un rapport d’étapeau mois de février dernier. L’associationespère que les résultats de cette recherche

auront pour effet de convaincre le gouverne-ment provincial d’offrir de meilleurs servicesde soins à domicile et un soutien plus efficaceaux personnes proches aidantes.

Rappelons que l’AFANB a pour mission de re-grouper les francophones de 50 ans et plus afinde promouvoir leur mieux-être, de veiller à ladéfense de leurs droits et par conséquent de con-tribuer à leur épanouissement personnel et àcelui de toute la société.

Source : Bernadette Landry

www.afanb.org

www.facebook.com/AFANB.ORG

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Nouvelles de nos membres associés

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Nouvelles de nos membres associés

epuis que nous sommesaménagés à l’intérieurdes murs, le 1er novembre2020, deux sentimentsprofonds nous habitent:fébrilité et fierté. Nos

anciens bureaux étaient désuets et destravaux majeurs s’imposaient depuisplusieurs années. De pouvoir réintégrerdes locaux fonctionnels, propres etmodernes à l’intérieur d’un édifice appeléLa Maison de l’Acadie, on ressentinévitablement une grande fierté.

« Nous ressentons également le sentiment dudevoir accompli pour la réalisation d’un projetqui a débuté en 2012 et qui fut parseméd’embûches. Ces travaux devenaient essentielspour assurer le maintien du siège social del’AFMNB dans le Nord de la province, ici, à

ASSOcIATION fRANcOPhONE DES MUNIcIPAlITéS DU N.-B.

La Maison de l’Acadie brille à Petit-Rocher

«DPetit-Rocher. Je peux affirmer sans trop metromper qu’il en est de même pour la SANB etla Société des Jeux de l’Acadie. »

M. Dion ignore à quel moment on procédera àl’ouverture officielle, bien qu’il aurait souhaitéque ça se fasse avant les élections municipalesdu mois de mai. « J’aurais aimé cela, car je saisà quel point le conseil municipal actuel dePetit-Rocher a joué un rôle crucial en appuyantle projet dans chacune des étapes. Mais comptetenu de la pandémie qui n’est pas encore ter-minée, cette ouverture « grand public» auravraisemblablement lieu à l’automne 2021 ou àl’hiver 2022. »

cE qU’Il fAUT SAVOIR...

⁃ La Maison de l'Acadie, autrefois connue sous lenom de Complexe Madisco ou encore de l’an-cien Juvénat, est le résultat d’un projet de réno-vation d’un édifice historique à vocationcommunautaire. Il a été réalisé avec l’appui desgouvernements fédéral, provincial et municipal,au coût d’un peu plus de trois millions de dollars.Ceci n’inclut pas les travaux effectués par Uni

Coopération financière pour rénover et amé-nager l’ancienne bibliothèque municipale etune succursale de service moderne, la premièredu genre dans leur réseau.

⁃ Mylène Ouellet-LeBlanc est la présidente duComité permanent de développement duJuvénat (CPDJ), l'organisme sans but lucratifqui gère l'édifice. Elle estime que cette curede rajeunissement n'était vraiment pas unluxe, mais plutôt une refonte indispensableen raison de la désuétude de l'édifice.

⁃ L’établissement est l’un des principaux pôles dé-cisionnels de la société civile acadienne avec laprésence à l’intérieur de ses murs de l’Associationfrancophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, la Commission de services régionauxChaleur et la Société des Jeux de l’Acadie. Il aégalement sous son toit un point de servicesd’UNI Coopération financière.

⁃ La Maison de l’Acadie offre également lalocation de salles pour des réunions et desévénements communautaires.

Lorsqu’on réalise la fibre acadienne qui anime depuis longtemps le village de Petit-Rocher dans la région Chaleur, il va sansdire qu’un établissement portant le nom de Maison de l’Acadie pouvait difficilement tomber à un meilleur endroit. Le directeurgénéral de l’Association francophonedes municipalités du N.-B., FrédérickDion, est pleinement d’accord.

Frédérick Dion

AFMNBAssociation francophonedes municipalités du Nouveau-Brunswick www.afmnb.org

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Nouvelles de nos membres associés

AFMNBAssociation francophonedes municipalités du No

Association francophone desparents du Nouveau-Brunswick (AFPNB) est unleader reconnu au sein de lacommunauté acadienne etfrancophone en matière depetite enfance et d’éducation

en plus de veiller aux rôles des par-ents dans notre société. Chantal Varinest la directrice générale de l’organisme.Elle a passé en revue les principalesréalisations de l’AFPNB au cours desdernières années.

• Lors des dernières années, de nouveaux outilspour les parents et les intervenants ont étéélaborés; des partenariats se sont créés et desrencontres fructueuses avec les parents se sontmultipliées. En plus, l’association a réussi àfaire entendre sa voix dans des dossiers impor-tants y compris le livre vert du ministre del’Éducation et du Développement de la petiteenfance, Dominic Cardy.

• « JE GRANDIS, JE ME CONSTRUIS, …EN FRANÇAIS » : il s’agit d’une infolettre per-sonnalisée destinée aux parents d’enfants de0 à 5 ans. Des fiches proposant des trucs etastuces sont envoyées au fur et à mesure quel’enfant grandit afin de le soutenir dans sondéveloppement et dans l’apprentissage du

L’

ASSOcIATION fRANcOPhONE DES PARENTS DU N.-B

Elle occupe une place importante dans nos communautés

français. Ces fiches touchent aussi d’autresdéterminants de la santé. Pour recevoir cesfiches instructives, il suffit pour le parent dedevenir membre gratuitement de l’AFPNB enallant sur le site www.afpnb.ca.

• Deux sondages ont été menés dans le courantde l’année 2020 auprès des parents: un premiersur les critères de choix de l’école et un autresur la rentrée scolaire en lien avec la pandémie.Des capsules vidéo expliquant les résultats du

sondage sur la rentrée scolaire ont ensuite étédiffusées sur le site internet de l’organisme etvia les réseaux sociaux.

• Création d’un centre d’information commu-nautaire sur le choix de l’école de languefrançaise. Il s’agit d’une structure d’accueil etd’accompagnement des parents et familles,incluant les familles immigrantes et exogames,adoptant une approche communautaire pour lapromotion et le recrutement de l’école fran-cophone.

L’AFPNB est composée d’une équipe dynamique et dévouée. De gauche à droite: Marjolaine Saint-Pierre,Anne-Catherine Henrot, Martine Aubé, Roseline Roy, Nathalie Breau et Chantal Varin.

qUElqUES DOSSIERS PRIORITAIRESL’AFPNB travaille sur plusieurs dossiers qui touchent les parents de toute la communauté acadienneet francophone du Nouveau-Brunswick tels que :

• Création de places en garderies ;• Construction identitaire en petite enfance ;• Petite enfance en santé ;• Formation en Accueil et accompagnement du parent - Phase 2 ;• Conversations entre parents.

Pour obtenir plus de détails sur chacun de ces dossiers, nous vous invitons à visiter le site www.afpnb.ca.

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Nouvelles de nos membres associés

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est à partir de l’année 2019que, plusieurs acteurs im-portants provenant desrégions d’Edmundston et desenvirons, de la Communautérurale du Haut-Madawaska,

ainsi que de Grand-Sault et des envi-rons se sont rassemblés autour de laquestion de l’insécurité alimentaire.

Le but de ces rencontres était de créer une équipede sécurité alimentaire dans le Nord-Ouest avecdes partenaires clés, afin d’aborder cette problé-matique complexe. Pour donner suite aux di-verses idées ressorties, l’équipe a élaboré et misen œuvre un plan d’action qui favorise un en-vironnement propice à l’amélioration de lasécurité alimentaire dans le Nord-Ouest.

UN BEAU TRAVAIl D’éqUIPE

Nous savons que la meilleure façon de faire faceà cette problématique est d’agir sur le plan durevenu, mais comme équipe locale, il est diffi-cile de s’attaquer à cette cause profonde.L’équipe a donc choisi d’agir sur des com-posantes qui peuvent tout de même aider à ré-duire cette problématique, soit en éduquant,sensibilisant et informant les communautés,tout en favorisant le développement des com-pétences alimentaires et la mise sur pied departenariats avec les banques alimentaires.

Dans le cadre d’une initiative de secours d’ur-gence, l’équipe de Sécurité alimentaire auNord-Ouest (SANO) a fait une demande d’appuifinancier. Grâce au don octroyé par Second Har-vest (FoodRescue, https://www.foodrescue.ca),nous avons élaboré le projet de « Sac repas àcuisiner » avec l’Atelier R.A.D.O. d’Edmundston,la Banque alimentaire du Haut-Madawaska,ainsi que la Banque alimentaire régionale deGrand-Sault.

UNE AIDE PRécIEUSE POUR ENVIRON 160 fAMIllES

Le projet permet à certaines familles d’avoirtous les ingrédients dont elles ont besoin pourpréparer des recettes, qui se trouvent dans unsac repas à cuisiner. Entamé en juin, ce projetpermettra à près de 160 familles de bénéficierd’un sac repas contenant les ingrédients pourfaire des recettes santé pendant environ sixmois. Ce projet permettra également de fa-voriser le développement des compétencesculinaires individuelles et familiales.

À ce sujet de l’initiative, une évaluation auprèsde certains bénéficiaires du projet a été com-plétée. La grande majorité apprécie énormémentles fiches recettes reçues ainsi que les ingrédientsnécessaires pour préparer de nouveaux repassains et économiques. Certaines personnes ontmême mentionné que ce projet leur redonnait legoût de cuisiner. Quelques-uns impliquentmême leurs enfants et adolescents pouraméliorer leurs compétences culinaires etstimuler leur intérêt pour la cuisine.

Source : Martine Michaud - Gestionnaire en Santépublique par intérim et coordonnatrice en promotionde la santé (Réseau de santé Vitalité).

BUREAU RégIONAl DE SANTé PUBlIqUE DU NORD-OUEST

Sac repas à cuisiner « Qu’est-ce qu’on mange? »

C’

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Nouvelles de nos membres associés

omme le dit le vieille adage, ily a toujours moyen de trouverdu positif dans tout! En effet,bien que la pandémie lui acausé bien des maux de tête, leComité d’accueil, d’intégration et

d’établissement des nouveaux arrivantsde la Péninsule acadienne (CAIENA-PA)a réussi néanmoins à vivre des momentsréjouissants au cours de la dernièreannée notamment au niveau de la main-d’œuvre.

On sait que la mission première de l’organismeest de travailler en collaboration avec lesemployeurs et les institutions postsecondairesdans l'accompagnement des nouveauxarrivants. À ce chapitre, la coordonnatrice duCAIENA-PA, Agathe Robichaud, était fortheureuse de mentionner que la dizaine d’étudiantsinternationaux qui ont entrepris une formation ensoins de santé au CCNB-PA ont tous trouvés preneursauprès des employeurs.

« Ils ont été recrutés par des propriétaires de foyersde soins sur notre territoire. Ces derniers étaientaux prises avec un manque de personnel depuisle début de la pandémie et les nouveaux arrivantsont comblé un besoin urgent. C’est plaisant devoir que les employeurs d’ici réalisent de plus enplus que l’immigration peut devenir une solutionà la pénurie de main-d’œuvre qui frappe l’ensemblede la province. »

l’éTUDE BEAUDIN

Mme Robichaud est revenue sur une étuderéalisée par l’économiste, Maurice Beaudin,

qui fait la lumière sur le vieillissement despersonnes œuvrant sur le marché du travailen ce moment. La moyenne d’âge est d’environ45 ans et plus. « Une très forte proportion deces travailleurs commencent à réfléchir à laretraite et l’heure va sonner plus vite que l’onpense. Il vaut mieux s’y préparer dès maintenant.Les étudiants internationaux qui connaissentdéjà notre environnement deviennent unbassin de main-d’œuvre intéressant pour lesemployeurs. »

La porte-parole de CAIENA-PA rappelle quele nerf de la guerre demeure l’emploi. « Sion est capables, dit-elle, de retenir chez nousles nouveaux arrivants qui fréquentent leCCNB-PA ou encore l’Université de Moncton,campus de Shippagan (UMCS), tout lemonde en sort gagnant y compris les employeurset les communautés.

« Déjà, à l’heure actuelle, bon nombre denouveaux arrivants ont des emplois au seinde diverses institutions de la Péninsuleacadienne et d’entreprises qui œuvrent dans ledomaine des biens et services. Pour avoir discutéavec les employeurs, je peux vous dire que letaux de satisfaction est très élevé. »

Mais pour être en mesure d’accueillir et deretenir le plus de nouveaux arrivants, AgatheRobichaud indique que la Péninsule acadiennedevra résoudre, plus tôt que tard, un certainnombre d’obstacles. _____________________________

« Nous devrons remédier,entre autres, au manque delogements, aux moyens detransports qui sont déficientset à l’apprentissage de la

langue qui passe nécessaire-ment par la formation. À monavis, c’est le grand défi quenous aurons à relever commesociété à moyen terme. »

_____________________________

« Si nous y parvenons, la Péninsule acadiennedeviendra une terre d’accueil prisée par l’im-migration », de conclure la coordonnatrice.

Pour plus d’information : www.nouveauxarrivants.ca

cAIENA-PA

Les étudiants internationaux trouvent preneurs!

C

MANDATAccueillir et retenir des nouveaux arrivants des pays francophones.Orienter les actions du CAIENA vers la participation optimale deces nouveaux arrivants résidents à la vie économique, sociale etculturelle de la collectivité.

VALEURSÉQUITÉ ~ s’assurer que toutes les personnes ont les mêmes chancesde réussite peu importe leurs différences.

RESPECT DES DIFFÉRENCES ~ faire une place pour toutes les personnesde toute origine dans leur milieu d’accueil (communauté, école, milieupolitique, social et culturel).

FIERTÉ D’APPARTENANCE ~ favoriser la fierté d’appartenance au milieud’accueil des nouveaux arrivants en leur faisant une place dans toutes lessphères d’activités de la communauté et en leur donnant accès à tous lesservices au même titre que tous les citoyens et citoyennes.

PARTAGE ~ partage du transfert des apprentissages, de la culture etdes valeurs.

Page 60: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

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Nouvelles de nos membres associés

EMBAUchE D’UNE STAgIAIRE

L’embauche pendant l’été d’une stagiaire à lamaîtrise en gestion des services de santé de l’Uni-versité de Moncton a permis à la CSRK d’atteindrela majorité de ces objectifs. L’étudiante avaitcomme mandat de produire un document con-tenant l’information recueillie à l’intention duconseil d’administration de la CSRK et du gou-vernement. Au départ de l’étudiante, le comité missur pied a continué de se rencontrer et à faireavancer l’initiative grâce à la précieuse aide decitoyens et citoyennes de la communauté, notam-ment certains experts du domaine de la santé.

À ce jour, un plan de communication est endéveloppement pour faire part au grand publicdu travail accompli. La ministre de la Santéa été mise au courant de la vision des soinset services de santé dans la région de Kent etle comité se prépare pour les consultationspubliques qui seront organisées par le gou-vernement. Des groupes d’action de citoyensseront aussi formés dans les prochaines se-maines pour faire avancer les dossiers con-cernant la santé dans toutes lescommunautés du comté de Kent.

Source : Paul Lang, directeur général

cOMMISSION DE SERVIcES RégIONAUx DE KENT

L’organisme s’intéresse à l’état de santé de sa population

la suite de l’annonce du gou-vernement provincial enfévrier 2020, qui étudiait lapossibilité de fermer l’urgencela nuit de l’Hôpital Stella-Maris-de-Kent, la CSRK s’est

donné comme mandat d’appuyer lescitoyens et citoyennes dans la contes-tation de cette décision, mais aussi deporter davantage attention aux serv-ices de santé offertsdans la région deKent. Même si le gou-vernement n’est pasallé de l’avant avec sonplan, la CSRK a jugéimportant de conti-nuer à s’impliquer à ce niveau.

cINq OBJEcTIfS

La première étape a été de former uncomité de santé qui allait se rencontrerrégulièrement pour s’assurer d’atteindreles cinq objectifs qui ont été fixés :

• Présenter un portrait actuel des services de santé offerts et non offerts• Réaliser des entrevues avec les profes- sionnels de la santé• Dresser un portrait de la situation en ressources humaines• Élaborer des outils de consultation publique• Présenter un portrait des locaux disponibles

À

SACHEZ QUE...La CSRK a comme mandat d’assurer ou faciliter la prestation de services obligatoires aux communautés;• Faciliter les ententes volontaires de service entre les communautés intéressées;• Servir de forum régional pour la collaboration entre les communautés concernant les questions régionales.CINQ SERVICES OBLIGATOIRES1. Aménagement régional 2. Aménagement local 3. Gestion des déchets solides

4. Collaboration régionale en matière de police 5. Planification régionale des mesures d’urgence

Pour plus d’information : www.krsc.ca/fr/

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Nouvelles de nos membres associés

cOMMUNAUTéS ET lOISIR NOUVEAU-BRUNSWIcK

Divulgation de sa stratégie de relance 2020-2021

Comme tous ceux et celles quiont été forcés de revoir leurs manières de faire leschoses en 2020, notre conseil d’administration aprofité de l’occasion pour revoir et repenser certainsaspects de notre organisme. Il s’agit d’une belleoccasion pour nous d’élaborer des stratégies et devous présenter notre plan de relance 2020-2021 :

1) Créer une communauté de loisir Notre relance nous permet de nouer des liens etde faire de nouvelles rencontres. CLNB souhaiterenouer avec ses anciens membres en plus decerner et recruter de nouveaux membres en 2021.

2) Communiquer avec la communautéNous avons développé de nouvelles manières decommuniquer avec nos membres et nos parte-naires. Ainsi, vous avez également plus de possi-bilités de communiquer avec nous et nous nousréjouissons toujours de recevoir de vos nouvelles.

Abonnez-vous à notre nouvelle infolettre Notre nouveau bulletin électronique Impactloisir vous proposera, au moins une fois par mois,des nouvelles concernant CLNB, ainsi que des ren-seignements sur la gamme de ressources à votredisposition.

Suivez-nous dans les réseaux sociauxNous travaillons actuellement à améliorer notresite Web et notre présence dans les médias sociaux.Nous vous invitons à suivre notre pageFacebook et Instagram.

Partage d’expertises professionnellesCLNB a lancé une nouvelle initiative dans le butde permettre à ses membres de partager leurs ex-pertises professionnelles. Les gens peuvent désor-mais devenir membres de l’organisme en tirantparti de la possibilité d’offrir un outil, uneressource, du temps d’animation gratuite, entreautres, au lieu d’avoir à payer des frais d’adhé-sion. Les outils seront ensuite accessibles dansnotre site Web.

3) Coanimer la communauté En étant membre de CLNB, vous pouvezprendre part à des formations, des webi-naires, etc. Nous tâchons de créer une sériede rencontres virtuelles pour nos membres(payantes et gratuites). Nous présenteronsaussi des rencontres en présentiel (au mo-ment opportun) ainsi que notre Congrèsannuel à l’automne 2021.

Devenez membre en 2021. Pour devenir membre de Communautéset loisir Nouveau-Brunswick, il suffit depayer une cotisation ou de faire connaîtreun outil. Pour terminer votre adhésion,visitez le site www.clnb.ca et consultez l’on-glet « Services aux membres », ou commu-

niquez avec nous par courriel, àl’adresse [email protected].

Source : Pascale Dupuis, agente de communication au CLNB

QUI SOMMES-NOUS?

Communautés et loisir Nouveau-Brunswick (CLNB) est un organisme sans but lucratif qui veille à la promotionet au développement du loisir au Nouveau-Brunswick. Au fil des ans, l’organisme a offert à ses membres unepanoplie d’outils, d’activités de formation et de sessions de perfectionnement, en plus d’avoir grandement con-tribué à l’évolution du loisir dans les communautés francophones de laprovince.

www.clnb.ca

VOICI LES MEMBRES DE NOTRE NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION,

élu lors de son assemblé générale annuell

e le 27 octobre dernier.

Marc LeBlanc

DIRECTEURProfesseur titulaire en

gestion

du loisir, sport et tourisme

Université de Moncton

Amélie Ferron-Roussel

SECRÉTAIREAgente de communication

Gauthier Marine

Bruno Poirier

PRÉSIDENTCoordonnateur de pro

jets

Association francophone des

aînés du N.-B.

Jessica Lebreton

VICE-PRÉSIDENTEDirectrice générale

Club de plein air Caraquet inc.

Maryse LeBlanc

TRÉSORIÈREDirectrice des loisirs e

t de la

programmation

Village de Memramcook

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est un véritable tour de forcequ’a réussi le Conseil provincialdes sociétés culturelles (CPSC).Bien que l’événement a eu lieude façon virtuelle, il n’endemeure pas moins que laprésentation du Festival Inter-

national de Slam/Poésie en Acadie anécessité une logistique et une gym-nastique organisationnelle hors ducommun. Le comité organisateur peutêtre fier de ce bel accomplissement quis’est tenu du 16 au 28 février dernier.

Des slameurs de partout dans la francophoniemondiale ont participé à une vingtaine d’activitésau cours de la durée de l’événement. Pourl’occasion, la salle communautaire de la Placede la Cathédrale a été aménagée en grand studiode télévision avec plusieurs mini studios. « Onavait de grosses têtes carnavalesques qui faisaientpartie du décor, des écrans témoins et destélévisions à travers lesquelles on pouvait voirnos correspondants et nos slameurs à traversle monde », a expliqué, aux médias, le directeurtechnique et agent de développement du festival,Paul Arseneau.

En livrant le bilan au lendemain de la conclusionde l’événement, le comité organisateur a indiquéque l’édition intercalaire proposée a suscité la

cONSEIl PROVINcIAl DES SOcIéTéS cUlTUREllES

Festival International de Slam/Poésie en Acadie: un tour de force

C’rencontre de plusieurs artistes d’une douzaine depays, excluant le Canada. À cet égard, au Canada,au Québec et en Acadie, une vingtaine d’artistesont complété la programmation qui s’annonçait«comme un grand voyage où les entretiensanimés, le brio des artistes invités, les ateliers,quelques joutes de slam et des micros ouvertsauxquels se sont ajoutés trois spectacles offerts parle Mali, et pour une première fois à Moncton dansle cadre de ce festival, la Côte-d’Ivoire et laMauritanie.» C’est d’ailleurs la Côte-d’Ivoire quia remporté,la première coupe de l’Amicale duFISPA avec le slameur C’Katcha.

UNE SUPERBE PARTIcIPATION

La présidente du CPSC, Ghislaine Foulem a étéimpressionnée par la très forte représentationd’autant de pays. « À ma connaissance, c’est lapremière fois en Acadie, depuis le début de lapandémie, qu’un évènement virtuel d’une telleampleur rallie des invités d’autant de pays : soit13 pays participants, 36 artistes invités, 36participants aux trois rondes de la coupe, plusd’une cinquantaine de participants aux troismicros ouverts, un programme scolaire bienrôdé qui présente dix artistes dont cinq del’international et cinq du Nouveau-Brunswickdans plus de 15 écoles francophones du N.-B.et de la Nouvelle-Écosse. »

Quant à Marie-Thérèse Landry, directrice généraledu conseil, elle a déclaré que « nous sommesassurés d’en ressortir gagnants et gagnantes car levirtuel efface plusieurs frontières, même si le virtuelcrée parfois des barrières. Nous avons vécu desmoments heureux à l’écran et sur les plateformesde visioconférence. » La prochaine édition duFISPA devrait se tenir à l’automne 2021.

Pour les personnes intéressées, voici le lien pourvisionner le contenu en différé de la 4e éditionintercalaire du Festival International deSlam/Poésie en Acadie: www.youtube.com/channel/UCxgqFhvun4e8Klfd1mCX98A

Rappelons que le Conseil provincial des sociétésculturelles soutient les organismes régionauxvoués à l'action culturelle. Par son appuifinancier et autres appuis à ses membresaccrédités, il leur permet d'offrir une program-mation variée répondant aux besoins de lacommunauté acadienne et francophone,partout en province. Pour plus d’information :www.cpscnb.com

UN RÉSEAU CULTUREL ACTIF AU SEINDE NOS COMMUNAUTÉS!

Source : Mélanie Haché

Le sentiment du devoir accompli: à l’extrême droite, la directrice générale, Marie-Thérèse Landry.

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Nouvelles de nos membres associés

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Nouvelles de nos membres associés

Notre missionLe District scolaire francophone Nord-Est s’engage à permettre à chaque enfant et àchaque élève de vivre des succès éducatifs et à favoriser leur construction identitairedès la petite enfance jusqu’à l’obtention du diplôme d’études secondaires dans desécoles communautaires inclusives, grâce à un enseignement de qualité formant ainsides citoyens engagés.

Notre visionLe District scolaire francophone Nord-Est assure à chaque enfant et à chaque élèvedes apprentissages diversifiés, signifiants et passionnants, assurant ainsi leur réussite.

e Conseil d’éducation du Districtscolaire francophone Nord-Est(CEDSFNE) s’est rapidementpenché sur la question dumieux-être dans les écoles en

temps de pandémie avec l’aide d’unsondage sur le mieux-être.

« Nous avons jugé très pertinent de prendre lepouls du terrain en matière de mieux-être afinque nous puissions canaliser nos efforts pouratténuer le sentiment d’anxiété qu’apporte lapandémie. Nous sommes conscients que lesjeunes et membres du personnel composentavec un lot de défis importants en raison desmesures rigides au nom de la santé et lasécurité de nos communautés », a déclaré laprésidente du CEDSFNE, Ghislaine Foulem.

Elle a indiqué que ce sondage a permis d’observerquelques tendances, dont un sentiment positif enmatière de respect des mesures d’hygiène et d’uneconfiance envers celles-ci. « Toutefois, nous notonsdes défis, dont un sentiment plutôt négatif chez lesélèves du secondaire à l’égard du système deprésence un jour sur deux. »

À la lumière de cette information, elle mentionneque les écoles se sont mises à l’œuvre afin d’offrir desactivités engageantes aux élèves pour leur permettrede maintenir des contacts sociaux enrichissants àl’aide d’activités à l’extérieur, de conférences sur lemieux-être, d’activités physiques en groupe, etc.

« Nous observons également que les membresdu personnel se sont sentis désorientés en raisonde l’importante adaptation qu’impliquent lesscénarios d’apprentissages virtuel et hybride.Nous avons rapidement encouragé un climatd’accompagnement afin que le personnelpuisse se sentir à l’aise avec les outils tech-nologiques à sa disposition. Plusieurs séancesde formation au sujet de la techno pédagogieont vu le jour afin que nos écoles soient prêtes

cONSEIl D’éDUcATION DU DISTRIcT ScOlAIRE fRANcOPhONE NORD-EST

Le mieux-être est une priorité en temps de pandémie

L

Ghislaine Foulem

à poursuivre les apprentissages à distance selonle besoin. »

En conclusion, Ghislaine Foulem se dit convaincueque l’information recueillie au sein de cesondage continuera d’être bénéfique au DSFNEdans une optique d’amélioration continue,surtout dans un contexte de pandémie. « Lemieux-être des élèves étant au cœur de nos pri-orités, un nouveau sondage est en cours au mo-ment de la publication de ce reportage.»

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Nouvelles de nos membres associés

e projet visant à inaugurer unecoopérative de santé commu-nautaire à Inkerman a franchid’importantes étapes en 2020.La population est d’ailleursinvitée à devenir membre dès

maintenant. Les détails et avantagesreliés à l’adhésion seront définiséventuellement.

La Coopérative carrefour santé communautaireInkerman (CCSCI) sera plus qu’une cliniquemédicale régulière. En consultation avec lesDSL avoisinants, la Coopérative offrira diversservices de soins de santé et de soins complé-mentaires basés sur une approche intégrée enpromotion et en prévention de la santé.

La Coopérative souhaite ainsi s’assurer que sesmembres et la population s’approprient davan-tage leur santé. Des plages horaires serontréservées à des visites avec et sans rendez-vous.Deux médecins et d’autres intervenants du do-maine de la santé ont déjà signifié leur intérêtd’offrir leurs services à la CCSCI.

LcAMPAgNE fINANcIèRE : OBJEcTIf DE 500 000 $

Le financement communautaire est essentiel àla réalisation d’une initiative de ce genre. Lescoprésidents de la campagne financière, dontl’objectif est d’amasser 500 000 $, sont RéjeanBoudreau, originaire de la région d’Inkermanet haut dirigeant d’Assomption Vie, ainsi queGilles Basque, homme d’affaires engagé et bienconnu dans la région.

UNI Coopération financière a déjà confirmé undon au projet d’un bâtiment dont la valeur estestimée à 200 000 $. Ce bâtiment, qui abritaitanciennement la Caisse populaire d’Inkerman,accueillera les nouveaux locaux de la CCSCI.Des travaux de rénovation doivent être entreprisen 2021 afin de rendre le bâtiment conformeaux nouvelles exigences.

Les contributions monétaires suivantestotalisant 87 000 $ ont été confirmées :

• Assomption Vie : 80 000 $ (répartis sur unepériode de cinq ans)

• Club de l’âge d’or local : 5 000 $• Festival et carnaval d’Inkerman : 2 000 $

Durant l’année, des lettres de sollicitation serontenvoyées aux commerçants et aux entrepreneursde la région afin de les encourager à appuyer fi-nancièrement ce projet communautaire rassem-bleur. Une page GoFundMe existe et une loterie aété lancée par les promoteurs.

C’est une belle histoire à succès que représentecette nouvelle Coopérative carrefour santé com-munautaire Inkerman. Elle est attendue avec im-patience par toute la population de la région, carelle va combler un besoin important en matièrede santé avec des soins basés sur une approche in-tégrée en promotion de la santé et en préventionde la maladie. Vous êtes invités à consulter la pageFacebook pour connaître l’évolution de la CCSCI.

cOOPéRATIVE DE DéVElOPPEMENT RégIONAl-AcADIE

La Coopérative carrefour santé communautaire Inkerman prend forme

La population a donné son aval au projet lors d’une réunion d’information tenue en février 2020.

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Nouvelles de nos membres associés

DISTRIcT ScOlAIRE fRANcOPhONE DU NORD-OUEST

Les liens école-famille-communauté plus tissés serrés que jamais!

u sein de la grande famille duDistrict scolaire francophonedu Nord-Ouest (DSFNO),comme un peu partout dans lemonde, la pandémie sème sonlot d’épreuves et d’anxiété. Mais

elle donne aussi lieu à de beaux mo-ments, où résilience, entraide, solidaritéet innovation sont à l’honneur.

DISTRIBUTION DE PRODUITS AlIMENTAIRES

En temps « normal », au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick, bon nombre de familles ont recours auxbanques alimentaires. Plusieurs élèves bénéficientaussi de services d’alimentation offerts dans lesécoles par divers partenaires durant l’année scolaire.Or, la crise de la COVID-19 a engendré des pertesd’emplois et les demandes d’aide se sont multi-pliées, particulièrement lors du confinementgénéral de 2020. Des employés du DSFNO se sontalors alliés avec des partenaires communautairespour assurer la sécurité alimentaire de leurs petitset grands concitoyens et concitoyennes.

Au printemps, des agents de développementculturel et communautaire, des adjointes enéducation et des conducteurs d’autobus duDSFNO ont aidé l’Atelier R.A.D.O. pour la dis-tribution de produits alimentaires auxfamilles de la région d’Edmundston et des en-virons qui en avaient besoin. Sensibles à lacause, deux entreprises locales ont fait preuved’une précieuse générosité pour rendre pos-sibles les livraisons spéciales, effectuées par

les conducteurs d’autobus. Violette Ford Motorsa prêté trois véhicules et Boîtes de camionDynamic a fait un don de 1500 $ en essence.

De plus, grâce à un don de 5000 $ du Club despetits déjeuners du Canada, de même qu’à lacollaboration du restaurant Moonshin’hersd’Edmundston, 301 boites-repas bien garniesont été distribuées à des élèves qui bénéficiaientde programmes alimentaires à l’école, avant leconfinement général. Des membres du person-nel du DSFNO ont aussi mis la main à la pâtepour le bon déroulement de cette initiative. Lesboites-repas ont été livrées en autobus jaunespar des conducteurs aux quatre coins du terri-toire du district. Même la directrice des servicesadministratifs et financiers et le responsable dutransport scolaire ont prêté main-forte pour ladistribution avec leurs propres véhicules.

UNE VAgUE D’AMOUR POUR lES PERSONNES AîNéES ISOléES

Les communautés du territoire du DSFNO ont étéà nouveau fortement ébranlées au début de l’année2021, alors qu’elles sont les seules au Nouveau-Brunswick à avoir revécu une période de confine-ment général. Sachant que de nombreusespersonnes aînées se sentaient plus isolées que

jamais et que bon nombre luttaient pour leur viedans des foyers de soins locaux, des élèves leur ontenvoyé des pensées et des messages d’espoir etd’amour. Chansons, vidéos et photos leur ont ététransmises, avec la collaboration de membres dupersonnel des écoles, dont les agents de développe-ment communautaire et culturel.

Des messages d’encouragement et de gratitude ontaussi été préparés pour les travailleurs essentiels.D’ailleurs, à la fin du mois de février, des élèves ducours de leadership de la Cité des Jeunes A.-M.-Sor-many (CDJ) d’Edmundston ont contribué à leurfaçon aux démarches de vaccination des résidentset résidentes du Manoir Belle Vue par la Santépublique. Leurs principales tâches étaient de dirigerla circulation et de répondre aux questions desgens. Ils ont ainsi du même coup appuyé Les Angesbienveillants, un groupe de citoyens et citoyennesbénévoles.

Ce ne sont là que quelques exemples de grandsmoments vécus au cours des derniers mois. Denombreuses belles histoires sont nées, mettant envedette des membres de la grande famille duDSFNO : enfants, adolescents, employés, partenairesde la petite enfance, parents et population.

Source : Julie Poulin, coordonnatrice des relationsstratégiques au DSFNO.

A

Des élèves ont envoyé des pensées et des messages d’espoir et d’amour aux personnes âgées avec la collaboration de membres du personnel des écoles.

Les boites-repas comprenaient notamment de lapizza, du spaghetti, des fruits et un yogourt.

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Nouvelles de nos membres associés

omposante essentielle de lamission du District scolairefrancophone Sud, le mieux-être global des élèves est l’unede ses grandes priorités. Faceà des situations d’intimidation

malheureusement toujours présenteschez les jeunes et les moins jeunes, leDistrict travaille fort depuis plusieursannées à la mise en place de stratégiesafin d’assurer le respect de la Poli-tique 703 du ministère de l’Éducationet du Développement de la petite en-fance, qui garantit un milieu propiceà l’apprentissage et au travail pourtous les élèves et le personnel.

CParmi les nombreuses initiatives mises en placeafin d’offrir à tous un milieu d’apprentissagesécuritaire et exempt d’intimidation dans sesécoles, le projet Harmonie a vu le jour en 2017et s’est poursuivi en 2019-2020.

OUTIllER lE PERSONNEl DES écOlES

L’initiative avait pour objectif d’outiller le personneldes écoles afin de lui permettre de mieux gérer lessituations d’intimidation qui se présentent dans lesécoles et d’outiller les élèves pour les amener à s’af-firmer. Chapeauté par Alain Bezeau, agent respon-sable du milieu propice à l’apprentissage, ce projeta été élaboré au sein de 21 écoles du District.

À la suite d’un premier sondage au début duprocessus, le District a pu constater que 26 %des élèves se disaient victimes d’intimidation,et 56 %, témoins d’intimidation à l’école. En2019, après la mise en place du processus d’in-tervention, un nouveau sondage révélait que11 % des élèves se disaient victimes et 26 %, té-moins d’intimidation dans leur école.

Grâce à l’engagement des jeunes tout au long duprocessus, le projet Harmonie pour les élèves a en-gendré une très belle amélioration en gestion dessituations d’intimidation. C’est en comptant surla collaboration de tous les parents, du personnel

scolaire et de la communautéque l’atteinte de cet objectif aété rendue possible. Ce succèsencourage le District scolairefrancophone Sud à élaborerde nouveaux projets innovantspour contribuer au mieux-être global de ses élèves.

Source : Lucie Aounetse, agentede communications

DISTRIcT ScOlAIRE fRANcOPhONE SUD

Projet Harmonie pour les élèves afin de contrer l’intimidation

MISSIONEngager chaque élève dans sa

réussite éducative, dans sa construction identitaire acadienne e

t francophone et dans le développement de son mieux-être global.

VISION Les membres du personnel, par leurs ac

tions quotidiennes, s’engagent dans leur amélioration continue et dans celle

du District scolaire francophone Sud.

Nous croyons fermement qu’ensemble, nous contribuons à changer le monde!

Pour plus d’information :www.francophonesud.nbed.nb.ca

Page 67: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

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Nouvelles de nos membres associés

u cours des douze derniersmois, la Fédération des con-seils d’éducation du Nouveau-Brunswick (FCÉNB) n’a pascessé de multiplier les bonscoups. La FCÉNB est fière

d’avoir participé à l’avancement dedeux dossiers importants pour la fran-cophonie canadienne.

D’abord, l’annonce du jugement de la Coursuprême du Canada pour la cause du Conseilscolaire francophone de la Colombie-Britanniqueen juin 2020.

À cet égard, la FCÉNB avait rédigéun mémoire et fait une intervention à la Coursuprême en collaboration avec la Société de

Son expertise est sollicitée!

Al’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB). Ladécision finale des membres de la cour ontstatué que « les parents » sont en droit de faireinstruire leurs enfants d’âge primaire et secondairedans une école homogène de la minorité qui offreune expérience éducative réellement équivalenteaux écoles avoisinantes de la majorité.https://decisions.scc-csc.ca/scc-csc/scc-csc/fr/item/18390/index.do

Ensuite, l’annonce que le Recensement 2021sera amendé pour inclure des questions permettantd'identifier tous

les parents qui ont droit àl'éducation en français ou en anglais en milieuminoritaire en vertu de l’article 23 de la Loiconstitutionnelle de 1982. La disponibilité de

données fiables concernant le nombre d’enfantsayants droit est une condition nécessaire àl’exercice de ce droit fondamental et à lavitalité des communautés de langue officielleen situation minoritaire. La FCÉNB a rédigé unmémoire en collaboration avec la SANB et laFédération des francophones de Terre-Neuve etdu Labrador pour souligner l’importance demodifier le questionnaire court du recensementcanadien afin de mieux dénombrer le nombred’enfants admissibles dans les écoles de languefrançaise en contexte minoritairehttps://www12.statcan.gc.ca/census-recense-ment/2021/road2021-chemin2021/fs-fi/langue-et-minorites-linguistiques-d-ayants-droits.cfm

Puis, la FCÉNB a participé à l’élaboration et à laprésentation d’un mémoire concernant la révisionde la Loi sur les langues officielles canadienneau comité sénatorial. Certaines des recom-mandations de la fédération figurent dansle rapport intitulé FRANÇAIS ET ANGLAIS :VERS UNE ÉGALITÉ RÉELLE DES LANGUESOFFICIELLES AU CANADA présenté parMélanie Joly, ministre du Développementéconomique et des Langues officielles et deDéveloppement de langues.https://www.canada.ca/fr/patrimoine-cana-dien/campagnes/canadiens-loi-langues-of-ficielles.html

Source : David Couturier, directeur général

Pour plus d’information:

Première rangée, de gauche à droite: Hélène Laplante, administratrice, Paul Demers, administrateur,

Francine Cyr, trésorière et Chantal Ouellette, responsable administrative des conseils d’éducation

francophones du N.-B. Deuxième rangée : Éric Demers, administrateur, Réal Allain, administrateur,

Robert Levesque, président et David Couturier, directeur général.

www.fcenb.ca

Page 68: MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU …

a Fédération des jeunes fran-cophones du N.-B. (FJFNB) atoute la légitimité pour s’appro-prier de nombreux faits d’armesau cours des cinq dernièresdécennies (l’organisme a vu le

jour en 1971 à Memramcook). On peutmême débattre du choix d’un certainnombre d’événements et activités qui ontmarqué l’organisme dans son aventurede 50 ans. Il y a une certitude qui revientsur toutes les lèvres: le concours musi-cal Accros de la chanson est assuré-ment l’un des plus éclatants succès de lafédération.

Le président, Simon Thériault, qui fréquente lapolyvalente Thomas-Albert de Grand-Sault aavoué d’emblée que ce grand rendez-vous artistique(il s’agira de la 17 édition en 2021) est unesource de grande fierté pour la FJFNB. « Pournous, il est clair que c’est beaucoup plus qu’un

féDéRATION DES JEUNES fRANcOPhONES DU N.-B.

Accros de la chanson: une école de vie!

Lconcours, c’est une véritableécole de vie. Accros de lachanson encourage les jeunesà développer leur identitéculturelle et à s'épanouirmusicalement en français. »

« Les participant-e-s vivent desexpériences formatrices qui sontbénéfiques tout au long de leur vie.Contrairement à ce que peuventpenser bien des gens, ce n’est pas justel’occasion de monter sur scène devant unpublic. Ce sont des ateliers, des séances d’écriture,des entrevues avec les médias, la gestion de sontemps, des rencontres inoubliables avec desartistes d’expérience et j’en passe. Qu’importe lerésultat final, chaque jeune sort gagnant de cetteaventure », a ajouté celui qui assume la premièreannée de son mandat de président mais qui siègeau sein du Conseil de direction depuis trois ans.

Il mentionne avec justesse que le concours acouronné de grands noms tels que Lisa Leblanc,Jean-Marc Couture, Caroline Savoie et LesHay Babies. « Quand on réalise la belle carrièreque ces artistes mènent en ce moment, il est clairque notre événement est un tremplin captivant pourla jeunesse acadienne et francophone du N.-B. »

Simon Thériault ne cache pas que la pandémie acausé bien des maux de tête à l’organisme pour laprésentation de cet événement. En 2021, la grandefinale se déroulera au mois d’août, à Moncton, enpartenariat avec le Festival Acadie Rock. À la FJFNB,

on se croise les doigts en fon-dant beaucoup d’espoir sur lavaccination. « Peut-être qued’ici la fin de l’été, les gensauront été vaccinés en grandnombre; du moins on se lesouhaite. Sinon, on utilisera ànouveau la formule virtuelle

comme on a fait en 2020. »

C’est en 2005 que la première éditionAccros de la chanson a vu le jour. En l’espace

de 17 ans, c'est devenu un événement incon-tournable au Nouveau-Brunswick et la source parexcellence de nouvelles découvertes musicales! Sil’on considère qu’on accueille de 30 à 40 partici-pant-e-s par année, c’est donc dire que l’événementaura franchi le cap de près de 680 artistes au totalen 2021. C’est vraiment exceptionnel!

Rappelons que les finalistes (catégories solo etgroupe) ont la chance d’enregistrer un album et ontl’occasion de se produire en spectacle au N.-B. etailleurs au Canada, que ce soit lors du Festivalinternational de la chanson de Granby, le Festivalacadien de Caraquet, le Festival Acadie Rock, leFestival du voyageur à Winnipeg et autres.

POUR DE PLUS AMPLES DÉTAILS SUR CET ÉVÉNEMENT, VISITEZ LEWWW.ACCROSDELACHANSON.CA

Simon Thériault, président de la FJFNB

Les participant-e-s de l’édition 2020.

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la suite de la fermeture desécoles en mars 2020, plusieursjeunes ont démarré des mi-croentreprises à partir de la mai-son. Certains élèves ont concoctédes desserts qu’ils ont vendus en

ligne et d’autres ont notamment fabriquédes masques de protection.

À

PlAcE AUx cOMPéTENcES

Programme d’appui au démarrage de microentreprise jeunesse

C’était donc l’occasion idéale de mettre en placeun programme pour appuyer ces jeunes. Placeaux compétences souhaitait depuis un momentdéjà encourager les jeunes qui démarrent desmicroentreprises en dehors des écoles afin decombler un manque à cet effet. Effectivement,plusieurs programmes existent pour encouragerla relève.

Toutefois, ces programmes sont généralementofferts aux élèves du secondaire et du postsecondaire.

Le Programme d’appui au démarrage demicroentreprise jeunesse a ainsi été lancé àl’automne dernier sous forme de financement, dementorat et de publicité.

Source : Gabrielle Lemieux,responsable des communications et du marketing

• Projet intitulé « À toi de moi ». Simon Sénéchal, 6e année et sa sœur Sara-Maude Sénéchal, 2e année, vont à l’école Marie-Gaétane, à Kedgwick.Ils fabriquent des plaques décoratives pour embellir les portes. Ces plaques en bois sont personnalisées selon différents thèmes et motifs.

• Projet intitulé « Jackm.art ». Jack Marchand Plourde est en 8e année au Carrefour de la Jeunesse, à Edmundston. Jack prépare des tasses et desverres de vin de différents motifs. Il utilise une technique spéciale pour peindre ses œuvres individualisées.

• Projet intitulé « Mise au point de vélo par Pascal Bike Tune Ups ». Pascal LeBlanc est en 11e année à l’école Clément-Cormier, à Bouctouche. Cejeune passionné de vélo a créé son propre emploi d’été en offrant un service de réparation de vélo à partir d’un atelier qu’il a installé chez lui.

• Projet intitulé « Photos par/by Emi ». Emilie Holt est en 8e année à l’école Sainte-Anne, à Fredericton. L’été dernier, Emilie et sa famille ont faitplusieurs randonnées en nature et elle s’est découvert une nouvelle passion, la photographie. Elle offre des photos (encadrées ou non) et des cartesde souhaits avec de belles photos.

JUSqU’À MAINTENANT, NEUf élèVES ONT BéNéfIcIé DE cE PROgRAMME. EN VOIcI qUElqUES ExEMPlES :

Pour plus d’information : www.pacnb.org

Cette magnifique photo est l’oeuvre d’Émilie Holt, qui s’est découvert une

passion pour la photographie.

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ans bien des cas, la per-sévérance demeure lameilleure carte dans tes mainspour atteindre tes objectifs.C’est la formule utilisée par leRéseau d’inclusion commu-

nautaire de Kent (RIC-Kent) dans ceprojet bien précis. La présence d’untransport communautaire dans la régiondepuis octobre 2020 a nécessité unefoule de démarches de la part del’organisme. Les promoteurs ontconnu des hauts et des bas en cours deroute, mais ils n’ont jamais abdiqué.

Sylvain Trahan est le directeur général du RIC-Kent.Il a passé en revue les principales étapes qui ontmené à la mise en place de ce précieux service dansla région. En voici un résumé :

• Début de 2018, le projet s’amorce avec l’élabo-ration d’un plan d’affaires.

• Au printemps de la même année, on sollicitel’aide de la Commission de services régionaux(CSR) de Kent.

• En septembre 2018, un comité est formé par laCSR de Kent avec comme mandat d’élaborerun plan de transport régional en milieu rural.

• En novembre 2018, le RIC-Kent soumet une de-mande de financement pour ce projetintitulé Plan de service transport collectif dansKent. Le financement est approuvé, et une firmede la région est mandatée pour faire une étudeglobale afin de déterminer le modèle de transportcommunautaire dont veut se doter la région.L’objectif ultime de l’organisme est de préparerun plan de transport étoffé qui permettra aux dé-cideurs du comté de Kent d’avoir une informa-tion de qualité entre les mains s’ils veulentprocéder éventuellement à l’ajout de services ausystème de transport communautaire. Le dépôtde cette étude doit avoir lieu au printemps 2021.

• Pendant ce temps, durant l’année 2018-2019,le RIC-Kent a multiplié les efforts pour que larégion reçoive le feu vert pour un projet pilotede transport régional en milieu rural.

• Finalement, en décembre2019, les promoteurs duprojet intitulé Driven toConnect / Interconnectivitésont autorisés à faire unedemande de financement.

• Août 2020, l’approbationfinale du projet est confir-mée après une série dedélais causés par lapandémie. C’est une im-portante victoire pour leRIC-Kent.

lANcEMENT lE 1ER OcTOBRE 2020

Le directeur général, Syl-vain Trahan, a indiquéque cette date revêtait uncachet bien spécial pourtous ceux et celles quimettent l’épaule à laroue depuis 2018. À larédaction de ce re-portage, quelque 25chauffeurs bénévolesassuraient le bondéroulement du service.M. Trahan confirmequ’il est très populaire et apprécié,notamment auprès des personnes aînées.

« Grâce au projet Driven to Connect \ Intercon-nectivité, les taux pour les clients payants ontdiminué de 0,35 $ / km à 0,25 $ / km. De plus,afin d’attirer un plus grand nombre de bénévoles,le taux de remboursement pour les chauffeursbénévoles a augmenté, passant de 0,35 $ / km à0,41 $ / km.

Il précise que l’objectif premier du projet piloteest de recueillir des données pertinentes surl’utilité d’un tel service dans la région pourconvaincre ultimement des bailleurs de fondsmunicipaux ou privés afin de rendre les tarifsde ce projet pilote permanents.

« En conclusion, de dire le DG du RIC-Kent, leprojet Driven to Connect / Interconnectivité estplus qu'une bonification positive des tarifs pourles clients et les chauffeurs bénévoles. C’est unefaçon d'assurer que la région rurale de Kentpourra avoir un as de plus dans son jeu pourfreiner l’exode de sa population et lui offrir unaccès à tous les services locaux, ainsi qu'auxservices médicaux des régions avoisinantes. »

RéSEAU D’INclUSION cOMMUNAUTAIRE DE KENT

Projet pilote pour un transport communautaire

D

Suivez-nous sur notre page Facebook!

www.facebook.com/TCKENTCT

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e commentaire plein de grati-tude provient de la directricegénérale du Réseau d’inclusioncommunautaire de la Péninsuleacadienne (RIC-PA), Suzane

Arsenault. Cette dernière ne tarit pasd’éloges à l’endroit de sa populationbénévole qui a permis à l’organisme decontinuer à offrir ses principaux servicesà la communauté.

« Pendant les moments fort de la vague COVID-19,Déplacement Péninsule est devenu un servicede haute importance pour assurer la sécuritéalimentaire des gens et aider ces derniers dans leursdéplacements pour les urgences médicales. »

Elle mentionne que tout a été mis en place pourrespecter rigoureusement les consignes de la Santépublique du N.-B. afin d’assurer la sécurité à lafois des conducteurs et de la clientèle. « À titred’exemple, chaque conducteur se faisait un devoirde désinfecter la voiture avant les déplacements, leport du masque était obligatoire et les clientsdevaient s’asseoir à l’arrière pour respecterla distanciation physique et sociale. »

Quant à la livraison des aliments (épicerie) etdes médicaments, les bénévoles effectuaient lalivraison sans personne d’autre et clientes àbord des voitures. À cet égard, le RIC-PA a établiun partenariat avec certains marchés d’alimen-tation qui ne faisaient pas la livraison. « Pourque tout se passe rondement, un groupe d’unevingtaine de bénévoles s’est joint temporairementà notre équipe afin de répondre à la quantité delivraisons », a mentionné Mme Arsenault.

Elle prend soin d’ajouter qu’une autre équipea été mise en place dans la grande région deShippagan - Lamèque - Miscou pour aider laBanque alimentaire à poursuivre sa livraisondes petits déjeuners aux enfants qui n’étaientpas en présentiel à l’école.

La directrice générale a indiqué que durant lesmoments forts de la pandémie, le nombre debénévoles a triplé. « Pour le transport, nous

C

RéSEAU D’INclUSION cOMMUNAUTAIRE DE lA PéNINSUlE AcADIENNE

« Un gros merci à nos CHAMPIONS ET CHAMPIONNES bénévoles »

avions environ une quinzaine de bénévoles,dont cinq presque à temps plein. Quant à lasécurité alimentaire du programme Pensez-frais, une vingtaine de bénévoles continuent depréparer des paniers une fois par mois. SuzaneArsenault ne s’habitue pas à tant de générositéde la part des gens.

« C’est vraiment touchant et incroyable: il ne fait aucun doute

que la population bénévole est la pierre angulaire de notre

organisme. »

Rappelons que le RIC-PA se concentre sur troispôles en particulier: la sécurité alimentaire, letransport et les partenariats communautaires.

Sa mission première est de collaboreravec les divers secteurs de la com-munauté afin de favoriser l’inclu-sion sociale, réduire la pauvreté etfaciliter la mise en place d’outils pouraméliorer la qualité de vie.

Vous aurez compris que ce visuel de Déplacement Péninsule est une photo d’archives car le port du masqueest obligatoire pour les occupants du véhicule et que la cliente doit être assise à l’arrière.

Pour plus d’information : www.ricpa.ca

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oilà une organisation qui s’estdémarquée au fil des ans sur leterritoire de la Péninsule aca-dienne en matière de promo-tion de la santé et de mieux-être.

Le Réseau s’est solidement implanté dansles communautés de la Péninsule en or-ganisant des événements rassembleursimportants pour célébrer les diversessaisons de l’année.

Mais à l’image de toute la société, la pandémiea forcé le Réseau à annuler une panoplie d’ac-tivités. « Lors du confinement en mars 2020,nos partenaires ont partagé leurs inquiétudespar rapport à la sécurité alimentaire. Lesraisons évoquées : problème de transport,cessation temporaire de certains servicescomme Déplacement Péninsule, diminution ducovoiturage et augmentation inquiétante dunombre de demandes dans les diverses banquesalimentaires de la région », a confié la porte-parole du RME-PA, Marie-Josée Roussel.

« Nous sommes arrivés à la conclusion, dit-elle,que les problèmes liés aux moyens de transport,à l’aspect monétaire et à l’isolement avaient un

V

impact direct sur la qualité de vie des gens et qu’ilfallait trouver une façon de rejoindre ces personnesqui traversaient des moments difficiles. »

cKRO ENTRE EN JEU

Après réflexion, l’équipe du Réseau mieux-êtrea convenu que le meilleur outil pour parler àces personnes souvent démunies et qui souf-fraient de l’isolement était certainement laradio communautaire CKRO. On s’est donc misà réfléchir sur la façon de communiquer avec

ces gens. On s’est entendus pour produire troiscapsules éducatives sur les thèmes suivants :• Trucs pour économiser• Budget en temps de pandémie• Jardinage

Les capsules ont été diffusées du 15 avril au 6 mai(3 semaines) à CKRO et sur le réseau des radioscommunautaires aux quatre coins de la province.L’équipe était formée de Patrice Ferron, agent de pro-grammes communautaires de la GRC; Jeanne d’ArcLavoie, mentor communautaire en alimentation;Marie-Josée Roussel, agente de développement com-munautaire à l’Hôpital et Centre de santé commu-nautaire de Lamèque; Lucie Robichaud del’Association canadienne pour la santé mentale;ainsi que Michel Jacob et la radio communautaireCKRO.

La porte-parole du RME-PA estime que ces capsulesont apporté un peu de réconfort à la population.« Nous souhaitons toujours que nos actions fassentune différence. En passant par la radio, je pense quecela a apporté un baume aux personnes qui ont vécul’isolement plus difficilement. En tout cas, noussommes contents de l’avoir fait. » Vous pouvez suivreles activités du RME-PA sur sa page Facebook.

RéSEAU MIEUx-ÊTRE PéNINSUlE AcADIENNE (RME-PA)

Des capsules radio qui ont apporté du réconfort!

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a Table de concertation pourcontrer la violence conjugale etfamiliale dans la Péninsule aca-dienne inc. (TCCVCF-PA) acélébré ses 30 ans d’existence

en 2020. Les dirigeants auraientsouhaité souligner cette étape impor-tante de l’histoire de l’organisme engrande pompe, mais en raison de laCOVID-19, plusieurs activitéspubliques ont été annulées.

Malgré tout, la Table a fait preuve de créativitéen concentrant son énergie sur la promotiondes programmes et services offerts dans laPéninsule acadienne tout en maintenant sesréunions mensuelles via la plateforme ZOOM.Sans oublier, bien sûr, les chroniquesrégulières à la radio communautaire CKRO etdiverses entrevues avec d’autres médias.

Une activité dont la Table est particulièrementfière, c’est d’avoir tenu une formation virtuelleet gratuite pour les intervenants de la région ennovembre 2020. Le thème de la formationétait « Violence et homicides dans la famille :

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L

évaluation du risque et avenues d’intervention »,avec la Dre Suzanne Léveillée, Ph. D., psycho-logue. Les démarches entreprises afin d’offrircette formation se sont avérées une belle réussite.

Patrice Ferron, président du conseil d’administration,est d’avis que la pandémie a incité la TCCVCF-PA à

explorer d’autres avenues afin d’assurer saprésence sur le territoire de la Péninsule acadi-enne, tout en appréciant encore davantage laprésence de précieux partenaires. « Nous tenonsaussi à remercier publiquement tous les profes-sionnels de la santé pour leurs multiples effortsen cette période de pandémie. »

TABlE DE cONcERTATION POUR cONTRER lA VIOlENcE cONJUgAlE ET fAMIlIAlE DANS lA PéNINSUlE AcADIENNE INc.

L’organisme est demeuré bien présent sur le territoire

À l’avant, de gauche à droite : Émilie Haché, coordonnatrice; et Dora Lanteigne, vice-présidente. À l’arrière :Jeannine McLaughlin, trésorière; Patrice Ferron, président; et Geneviève Bourgeois Breau, secrétaire.

MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Depuis 1990, la TCCVCF-PA joue un rôle essentiel de sensibilisation auprès de la population de la Péninsuleacadienne pour contrer la violence conjugale. « Le conseil d’administration désire rendre hommage auxmembres fondateurs et aux dirigeants actuels qui ont multiplié leur présence dans les écoles, dans les com-munautés et dans les diverses rencontres publiques, pour passer leur message qu’il faut dénoncer à toutprix l’intimidation et la violence. » Nous vous rappelons que la ligne d’écoute « Libère-toi » est confidentielleet anonyme. Elle fonctionne 24 heures sur 24 heures, 7 jours sur 7 au (506) 395-3555.30ans

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coles en santé

LA FÉDÉRATION DES CONSEILS D’ÉDUCATIONDU NOUVEAU-BRUNSWICK

Académie Notre-Dame de DalhousieCarrefour de la Jeunesse d’EdmundstonCentre d’apprentissage du Haut-MadawaskaCentre de formation secondaire de BouctoucheCentre de formation secondaire de ShediacCentre scolaire communautaire La Fontaine de NeguacCentre scolaire Samuel-de-Champlain de Saint-JeanCité des Jeunes A.-M.-Sormany d’EdmundstonÉcole La Source de TracadieÉcole Abbey-Landry de MemramcookÉcole Anna-Malenfant de DieppeÉcole Antonine-Maillet de DieppeÉcole Calixte-F.-Savoie de Sainte-Anne de KentÉcole Camille-Vautour de Saint-AntoineÉcole Carrefour Beausoleil de MiramichiÉcole Carrefour de l’Acadie de DieppeÉcole Clément-Cormier de BouctoucheÉcole communautaire Arc-en-ciel d’OromoctoÉcole communautaire l’Escale des Jeunes de Bas-CaraquetÉcole communautaire La Relève de Saint-IsidoreÉcole communautaire le Domaine Étudiant de Petit-RocherÉcole communautaire le Tournesol de Petit-RocherÉcole communautaire René-Chouinard de LagacévilleÉcole communautaire Saint-JosephÉcole communautaire Soeur-Saint-Alexandre de LamèqueÉcole communautaire Terre des Jeunes de PaquetvilleÉcole des Pionniers de Quispamsis École Dre-Marguerite-Michaud de BouctoucheÉcole Donat-Robichaud de Cap-PeléÉcole Ernest-Lang de Saint-FrançoisÉcole Étoile de l’Acadie de RogersvilleÉcole Grande-DigueÉcole Grande-Rivière de Saint-LéonardÉcole La Rivière de Pokemouche

Membres de notre réseauÉcole La Ruche de TracadieÉcole la Villa des Amis de Tracadie BeachÉcole Le Marais de DieppeÉcole Le Mascaret de MonctonÉcole Le Tremplin de TracadieÉcole Le Sommet de MonctonÉcole Léandre-LeGresley de Grande-AnseÉcole Louis-J.-Robichaud de ShediacÉcole L’Odyssée de MonctonÉcole Marie-Esther de ShippaganÉcole Marie-Gaétane de KedgwickÉcole Mathieu-Martin de DieppeÉcole Mgr-Marcel-François-Richard de Saint-Louis de KentÉcole Mgr-Martin de Saint-QuentinÉcole Mgr-Matthieu-Mazerolle de Rivière-VerteÉcole Mgr.-Lang de DrummondÉcole Mont-Carmel de Sainte-Marie-de-KentÉcole Notre-Dame d’EdmundstonÉcole Notre-Dame de Notre-Dame de KentÉcole Ola-Léger de BertrandÉcole Père-Edgar-T.-Leblanc de Grand-BarachoisÉcole Régionale de Baie-Sainte-AnneÉcole Régionale de Saint-AndréÉcole Régionale Saint-BasileÉcole de Saint-JacquesÉcole Sainte-Anne de FrederictonÉcole Sainte-Bernadette de MonctonÉcole Sainte-Thérèse de DieppeÉcole Soleil Levant de RichibuctoÉcole St-Henri de MonctonPolyvalente A.-J.- Savoie de Saint-QuentinPolyvalente Thomas-Albert de Grand-SaultPolyvalente W.-Arthur-Losier de Tracadie

Conseil d’éducation du District scolaire francophone Nord-Est

District scolaire francophone Nord-Ouestwww.dsfno.ca

District scolaire francophone Sudhttp://francophonesud.nbed.nb.ca

Place aux compétenceswww.pacnb.org/index.php/fr/

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école Anna-MalenfantDieppe

Écoles en santé

école Abbey-landryMemramcook

Opération compassion… mission accomplie!

En raison de la pandémie, les personnes âgées dans les foyers de soins ont sûrementpassé un Noël bien différent de ceux qu’ils ont connus. C’est dans cette optique que lesélèves et le personnel de l’école ont voulu leur apporter un peu de joie durant la périodedes Fêtes. La première partie de cette initiative a été de donner un peu d’énergie auxaînés des résidences de la région en créant de courtes vidéos et divers projets artistiquesafin d’agrémenter leur temps des Fêtes.

On sait que les personnes habitant dans les foyers n’ont pas eu la chance de voir leursproches cette année durant les Fêtes. On a donc voulu créer de petits projets personnalisésafin que cette population se sente moins seule.

La deuxième partie de cette initiative consistait à rendre visite aux foyers de Memram-cook et de Sackville. Le personnel et les jeunes y ont participé. À l’école, on est d’accordpour dire que ces gestes ont apporté un peu de joie aux résidents et aux employés deces deux foyers de soins.

Mission

Guider chaque apprenant à s’entreprendre pour favoriser le mieux-être, construire sonidentité acadienne et francophone, et s’engager dans une expérience éducative com-munautaire qui favorise la création, la collaboration et le partage, afin d’avoir unimpact positif sur le monde.

Source : Octave LeBlanc, agent de développement communautaire

Projet entrepreneurial Tricoter pour aider

Depuis le mois de novembre 2020, les élèves de 5e année de la classe de Mme JocelyneOlscamp tricotent des foulards, des tuques et des bandeaux dans le but de les offrir auxsans-abris de la communauté.

Initié par quelques jeunes de la classe, ce projet entrepreneurial a rapidement pris del’ampleur. En effet, grâce au grand intérêt, à la motivation et à l’enthousiasme de tous,ils ont réussi à tricoter 42 articles.

De plus, afin d’ajouter une petite touche festive et personnelle au projet, les élèves ontécrit un petit message positif et inspirant, qu’ils ont attaché à chacun des vêtements.Finalement, certains parents et grands-parents ont voulu participer au projet en offrantà la classe des tuques et des mitaines qu’ils avaient tricotées. La classe a ainsi amassé30 articles additionnels.

Le lundi 14 décembre 2020, Mme Jocelyne ainsi que plusieurs élèves et parents se sontrendus à la Maison Nazareth pour offrir tous ces vêtements précieusement emballés.« Quelle expérience inoubliable! », de préciser Mme Jocelyne. « Les sans-abris étaienttellement contents de voir les jeunes avec leurs cadeaux. Un vieillard avait même leslarmes aux yeux! Wow… c’est vraiment impressionnant! »

Un énorme merci à l’organisme Place aux compétences (PAC), le grand partenaire financierde ce beau projet entrepreneurial!

Notre mission

L’école Anna-Malenfant et sa communauté scolaire s’engagent à guider chaque apprenantà connaître du succès dans ses apprentissages, et ce, dans un climat de collaboration oùchacun se sent respecté et en sécurité. L’élève deviendra ainsi un citoyen confiant et engagévivant pleinement sa culture francophone.

Source : Louiselle Poitras, agente de développement communautaire

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Écoles en santé

école carrefour de la JeunesseEdmundston

école clément-cormierBouctouche

L’adversité nous a permis de grandir!

La rentrée scolaire 2020 sera inscrite à jamais dans les archives du système scolairedu Nouveau-Brunswick comme l’une des plus étranges et particulières. Il y avaittellement d’incertitude et d’inquiétude autour de nous face au déroulement d’uneannée qui s’annonçait longue et difficile.

Mais on dit souvent que face à l’adversité, de nouvelles expériences se présentent devantnous. Ces expériences enrichissantes peuvent agir comme catalyseur et nous entraînervers un changement de paradigme. Nombreux sont les exemples d’innovation, d’adap-tation et de persévérance à l’échelle de toute la population scolaire de l’école Clément-Cormier. Que ce soient les élèves, les enseignants, les concierges ou les autres membresdu personnel, tous ont dû s’adapter et développer de nouvelles compétences.

Dès le premier jour de classe, les élèves ont suivi les consignes de la Santé publiquedu N.-B. en portant le masque et en se désinfectant les mains régulièrement. Ils sesont familiarisés avec la plateforme collaborative Teams, qui allait permettrel’apprentissage à distance et ont dû acquérir une certaine autonomie afin d’accomplir lestâches demandées à partir de la maison.

Les membres du personnel enseignant ont dû apprendre de nouvelles méthodes d’enseignementtout en utilisant des plateformes et des outils technologiques inconnus auparavant. Plusieurs sesont sentis démunis face à cette nouvelle situation, mais le progrès parcouru depuis le début dela pandémie est remarquable et continue de se faire chaque jour. Les exemples d’entraide, decollaboration et de soutien sont nombreux à l’école cette année et nous en sommes fiers. Il yaura plusieurs succès à célébrer en juin 2021, même un championnat provincial de golf!

Source : Nicole Comeau, agente de développement communautaire

Une cour d’école haute en couleurÉtant donné que l’année scolaire 2020-2021 est vraiment différente pour les élèves, uncomité composé de membres du personnel et de parents a été mis sur pied durant l’étéafin d’imaginer un terrain de jeux qui pourrait être stimulant, créatif et sécuritaire,tout en respectant la distanciation physique et le concept des bulles.

De multiples efforts de la part des membres du comité et de notre artiste local, M. DannyMazerolle, ont été nécessaires pour assurer la réalisation du projet. En tout et pour tout,il aura fallu près d'un mois de travail pour finaliser la cour d’école.

Cette initiative a rendu les jeunes très heureux au début de l’année scolaire et a suscité unebelle vague de positivisme. Les jeux combinent aventure, créativité, plaisir et apprentissage,tout cela dans un environnement sécuritaire. Avec ce projet, l’école a mis l’accent sur lebien-être des élèves et de la communauté. Les gens de la communauté, et en particulier lesparents, ont accueilli avec une énorme satisfaction l’aboutissement de ce projet constructif.L’école a reçu au-delà de 250 commentaires sur sa page Facebook, qui rejoignaientessentiellement ces deux réactions :

« Wow, comme c’est beau. Même nous autres, les parents, sommes excités pour nosenfants. Ils ont tellement hâte de débuter l’école. »

« De toute beauté! Merci pour la belle initiative pour nos ti-amours. Vraiment, j’ai leslarmes aux yeux. »

Source : Heidi Martin, agente communautaire et culturelle

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école Dr-Marguerite-Michaud Bouctouche

Écoles en santé

école le Domaine étudiant Petit-Rocher

Apprentissage en plein airEn 2020, tous les secteurs de l’économie ont été touchés par la pandémie de COVID-19 etl’éducation n’a pas fait exception à la règle. Dans le guide « Retour à l’école : Directivespour les districts scolaires et les écoles », le ministère de l’Éducation et du Développementde la petite enfance recommande d’organiser des activités d’apprentissage à l’extérieur, ycompris l’apprentissage fondé sur le lieu et le temps non structuré.

Depuis la rentrée scolaire 2020-2021, des enseignants du Domaine Étudiant profitent desinstallations à l’extérieur pour enseigner autrement en se concentrant sur l’utilisation deséléments de l’environnement naturel pour l’apprentissage et la pédagogie par le jeu. L’écolea la chance d’avoir le sentier du Complexe sportif de Petit-Rocher tout près et accessible aupersonnel et aux élèves. Notamment, en sciences, des jeunes ont pris en photo des exemplesd’espèces de différents règnes présents en forêt.

D’autres ont créé un terrarium et les éléments ont été choisis dans le sentier. En art, ils ontutilisé des éléments de la nature pour créer une sculpture. En éducation physique, plusieursséances se déroulent sur les installations sportives extérieures à l’automne et au printemps.Les enseignants remarquent une augmentation de la motivation chez les élèves et unemeilleure conscience des comportements à adopter lorsqu’on est en plein air. Peu importe lamétéo, ils savent qu’ils vont aller dehors et qu’ils vont bouger! Finalement, c’est la santé globalede tous qui en bénéficie. Une preuve que la créativité était au rendez-vous à cette école.

Source : Nadia Basque-Godin, agente de développement communautaire

Un geste empreint d’empathieUn certain nombre d’élèves ont fait un geste particulièrement touchant quelques semainesavant la période des Fêtes. En effet, les jeunes de la 8e année de la classe de Mme Carole Dallaireont décidé de s’engager dans un projet, qui avait pour but de créer des cartes de souhaitsafin de les distribuer dans un foyer de soins de la région de Bouctouche.

Cette action empreinte d’empathie envers les personnes âgées est vraiment remarquablepuisque ces dernières se sentent parfois seules durant cette période de l’année. Et c’estd’autant plus vrai en 2020 en raison de la pandémie où l’accès a souvent été interdit auxvisiteurs dans cet établissement.

Chaque jeunes a donc créé une carte personnalisée afin de répandre la joie chez nos aînées.Afin de réaliser leurs œuvres, ils ont été amenés à utiliser la machine Cricut de l’école. Ilsont écrit et collé des messages à l’intérieur des cartes visant à transmettre un souhait deNoël. Bravo pour ce beau geste de générosité.

MISSION, VISION ET VALEURS« Pour y arriver, nous désirons développer davantage les sentiments de compétence, d’autonomieet d’appartenance chez nos élèves et notre personnel. De plus, nous croyons fortement dans lamission de l'école Dr-Marguerite-Michaud, qui est : « Chaque jour, chaque enfant, une réussite! ».

CODE DE VIE• Je respecte les adultes • Je respecte les autres élèves• Je respecte les règles de la classe• Je respecte les règles de l’école• Je suis responsable de mon comportement• J’ai besoin d’une école accueillante et sécuritaire pour mieux apprendre

Source : Vanessa Levesque, agente de développement communautaire

Des élèves à la recherche d’espèces sur le sentier.

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école le Sommet Moncton

Écoles en santé

école Mathieu-MartinDieppe

La forêt thématique offrira plein de possibilités

L’initiative consiste en l’aménagement d’un parc forestier de plus de 10 acres en arrière de l’écoleMathieu-Martin et du Carrefour de l’Acadie, à Dieppe. Plus de 200 élèves et membres du personnelainsi que des gens de la communauté d’affaires y ont travaillé. À la fin de 2020, un montant de30 500 $ avait déjà été investi dans ce projet.

En octobre 2019, on a entamé la construction d’une forêt thématique avec quatre classes ex-térieures et des sentiers pédestres (640 mètres), qui servira de lieu d’apprentissage en plein air,d’amphithéâtre pour spectacles et conférences et de lieu de mieux-être pour tous les utilisateurs.

De septembre 2022 à juin 2023, l’école Mathieu-Martin célébrera son 50e anniversaire. À titrede grande école francophone du N.-B., le temps est propice pour nous de saisir ce moment afinde célébrer le potentiel multigénérationnel de notre milieu. À cette occasion, il est doublementimportant de créer des espaces d’apprentissage modernes et écologiques, qui sont à la hauteurde la créativité des jeunes d’aujourd’hui.

Le tournant scolaire vers lequel nous nous dirigeons, soit celui de donner à tous une éducationreprésentative de leurs compétences respectives, sonne l’importance d’être prêt face aux défisscolaires et pédagogiques de la société actuelle. Le projet d’aménagement d’une forêt thématiquenous permettra de réaliser cette vision. En mode « Covida », on ne peut mieux faire!

Ce projet est déjà très avancé et se poursuivra par étapes pour se terminer en 2021. Ce que l’écolesoumet est une vision communautaire, scolaire et intergénérationnelle, qui portera sur le longterme. Nul doute que des retombées positives se feront sentir dans toute la communauté duGrand Dieppe.

Source : Chantal Laviolette, agente de développement communautaire

Une collaboration pour les jeux extérieurs! L’automne dernier, les élèves de la classe de M. Martin en 3e/4e année ont travaillé à la conceptionde jeux extérieurs dans les différentes zones de récréation. Au départ, avec l’aide de M. Eric et deMme Cecilia, ils ont élaboré une série de plans pour la réalisation des jeux.

Une fois les plans terminés, les jeux ont été peints sur l'asphalte dans les zones. Les jeux varientselon les cycles d’âge. L’objectif premier de ce projet visait à offrir des zones de récréation plus diver-tissantes tout en suivant les consignes de la Santé publique du N.-B. Félicitations aux jeunes pourun travail extraordinaire.

Cette initiative n’aurait pas été possible à réaliser sans notre partenaire financier, Place auxcompétences. Nous tenons à le remercier.

AU SUJET DE L’ÉCOLENous sommes une école qui accueille des élèves de la maternelle à la huitième année. Ouvertedepuis 2013, l’école est située au cœur de Moncton-Nord avec une population de près de 900 jeunes.En tout temps, nous visons le sommet de l’excellence avec les valeurs de mieux-être, de différen-ciation et de collaboration. D’ailleurs, nous comptons sur une multitude d’équipes sportives etde comités communautaires et académiques.L’école s’engage aussi à offrir des concepts d’apprentissage significatifs et variés, qui favorisentla réussite scolaire et le développement des compétences dans un environnement favorisant laconstruction identitaire de l’élève.

Source : Cecilia Harding, agente de développement communautaire

Nous apercevons deux jeunes écolières en train de concevoir un plan.

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école Notre-Dame Notre-Dame-de-Kent

Écoles en santé

école Mont-carmel Sainte-Marie-de-Kent

Une arène du jeu « Gaga Ball »Apprendre différemment, c’est amusant et motivant! En début d’année scolaire 2020,les élèves de 8e année ont demandé à l’un de leurs enseignants, M. Luc Comeau, s’ilspouvaient se lancer dans un projet de construction. Ayant déjà développé quelqueshabiletés manuelles lors de la construction des cabanes à hirondelles, les jeunes étaientenjoués à l’idée de se mettre à nouveau à l’ouvrage! Cette fois, ils souhaitaient construireune arène du jeu « Gaga Ball ».

Les élèves ont appelé différentes entreprises de la région afin de recueillir de l’informationpour les prix des matériaux afin de pouvoir établir un budget réaliste. Ils ont par lasuite rencontré le directeur afin de lui faire part de leurs idées et de leurs intentions àl’égard de ce projet. L’objectif premier de cette initiative est de promouvoir de saineshabitudes de vie et d’ajouter une nouvelle structure dans la cour de récréation.

Les jeunes étaient très engagés et fiers du produit final. Ils ont participé à ce projet dudébut à la fin et l’ont monté de toutes pièces. Dans le cadre de ce projet, les élèves onttravaillé les mathématiques et le français. Ils ont aussi fait référence à la matière ducours de formation personnelle et sociale lorsqu’ils ont abordé les saines habitudes devie. Voici un nouveau défi relevé avec brio!

Source : Vanessa Levesque, agente de développement communautaire

Un nouveau sentier scolaire voit le jour!

En 2020, le comité de plein air de l’école a décidé de mettre l’accent sur le développementd’un sentier scolaire ayant pour but de favoriser l’apprentissage en plein air. Accompagnésde M. Guillaume, les élèves de 7e et de 8e année ont participé à toutes les étapes menant à laréalisation du projet entrepreneurial. Ils ont joué à la fois les rôles d’initiateur, de réalisateuret de gestionnaire du projet. Après avoir choisi le parcours du sentier, les élèves ont procédéau nettoyage, et se sont assurés de créer un endroit sécuritaire pour les randonneurs. Deplus, ces jeunes entrepreneurs ont créé des enseignes qui ont été installées tout au long duparcours. L’ouverture officielle du sentier a eu lieu le 4 novembre 2020.

Madame Monique Boudreau, directrice générale du District scolaire francophone Sud, estvenue à l’école Notre-Dame et a eu droit à une promenade guidée par deux élèves du comitéde plein air. Maintenant que ce projet est terminé, le comité se lance un nouveau défi, soitla création d’une classe extérieure qui sera annexée au sentier scolaire. L’objectif visé pourque cette initiative se matérialise est au printemps 2021.

Les jeunes et le personnel de l’école Notre-Dame désirent remercier l’organisme Place auxcompétences de son appui financier. Celui-ci permet aux écoles francophones du Nouveau-Brunswick de bénéficier de financement qui favorise le développement de la cultureentrepreneuriale en milieu scolaire.

MissionL’école Notre-Dame a comme mission de permettre aux élèves de faire des apprentissagesde qualité par l’entremise d’activités diversifiées, qui touchent les intérêts des élèves dans uncontexte de fierté de la langue française et de la culture acadienne.

VisionNous, de l’école Notre-Dame, visons la réussite de tous les élèves en mettant l’accent sur lerespect, la collaboration, la responsabilisation et la fierté..

Source : Hélène Hébert, agente de développement communautaire

Photo prise au moment de la construction.

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école Sainte-Thérèse Dieppe

Des gestes de bienveillance enversles aînés de notre communauté

Plusieurs initiatives en partenariat avec des foyers de personnes âgées ont vu le jour durantla période des Fêtes à l’école. Préoccupés par les restrictions imposées sur les visites dans cesétablissements et pour diminuer le sentiment d’isolement et de solitude, les élèves ont décidéd’agir en créant des petits moments de bonheur pour les résidents.

Tout d’abord, les élèves de 2e année de la classe de Mme Nicole Arseneault ont organisé etanimé un petit spectacle virtuel, qui a été présenté aux résidents de trois foyers de Dieppe,soit la Résidence Notre-Dame du Sacré-Cœur, l'Auberge du Soleil et la Résidence Oasis.

Par la suite, la classe de 3e année de Mme Caroline Thibault a offert de belles cartes de Noëlremplies d'amour et de joie aux 53 résidents du foyer de soins Villa Maria de Saint-Louis-de-Kent. Finalement, les élèves de 4e année de la classe de Mme Véronik Gallant se sont rendusà la Résidence Notre-Dame du Sacré-Cœur afin d’offrir les cartes de Noël qu’ils avaientcréées pour eux.

Par ces gestes, les jeunes voulaient ensoleiller la journée des personnes aînées et du personnelen leur offrant des cartes de Noël dans lesquelles se trouvaient de beaux messages positifs etinspirants.

MISSION, VISION ET VALEURS

« L’apprentissage, la construction identitaire, la réussite scolaire pour tous! »

Par son engagement, ses actions et ses interventions, le personnel s’engage à l’atteinte decette mission.

Nos paroles et nos actes se fondent sur les valeurs suivantes : le respect, la collaboration, lafrancophonie, l’intégrité et le plaisir!

Source: Louiselle Poitras, agente de développement communautaire

école la RucheTracadie

Plus de 1500 actes de gentillesse Dans le contexte actuel, il est plus qu’essentiel de faire preuve de bonté et de générositéà l’endroit des gens qui nous entourent. En décembre 2020, la direction de l’école alancé le défi aux élèves et aux membres du personnel de faire de petits gestes simplespour illuminer la journée d’un ami, d’un voisin, d’un parent, d’un grand-parent oumême d’un étranger. La devise était : « Soyez la raison pour laquelle quelqu’un souritaujourd’hui et rendez notre monde meilleur! »

Différents projets se sont alors mis en branle. Entre autres, plusieurs classes ont préparédes cartes de Noël pour des personnes âgées vivant dans un foyer de soins. La classe de1B de Mme Maria a offert des cartes postales de Noël et de petits ornements en bois. Lessourires étaient au rendez-vous et les personnes âgées étaient très émues de recevoir cepetit cadeau. Une résidente en particulier a mentionné : « Ce sera une des rares cartesque j'aurai. J'en ai les larmes aux yeux. »

Au total, ce sont plus de 1500 actes de gentillesse qui ont été répertoriés à La Ruche. Noussommes très fiers de tous ces actes de gentillesse, petits et grands. Ce défi aura permis à certainsjeunes d'apprendre que même les plus petits gestes peuvent rendre une personne heureuse.

MissionCollaborer pour enrichir ses apprentissages afin que tous les élèves puissent vivre des réussites.

VisionPromouvoir l’épanouissement de chacun dans un milieu propice à l’apprentissage ouvertà la communauté.

Source : Fabienne Jurt, agente de développement communautaire

Écoles en santé

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Écoles en santé

école Marie-Esther Shippagan

Survie et apprentissages autochtones en plein air

Dans le cadre du cours de santé et survie de M. Jacques Friolet, la classe a bénéficiéd’une subvention de Patrimoine canadien et de l’organisme Place aux compétencespour un projet de survie et d’apprentissages autochtones en plein air. Ils ont pufaire appel à l’organisme 4-Directions pour organiser une journée de plein air àl’école et une sortie au Sentier Nepisiguit Mi’gmaq.

Dans un premier temps, les guides de 4-Directions se sont rendus à l’école. Lesélèves ont passé la journée dehors, ont appris le plan d’urgence et ont établi unordre de priorités de choses à faire lorsque l’on est perdu en forêt. Tous les jeunesont eu la chance d’utiliser une barre de magnésium pour allumer un feu. Ils ontaussi appris des techniques de nœuds, de secourisme, de fabrication d’un abri etd’une civière d’urgence. Les élèves ont aussi appris à faire un pain autochtone, àrespecter la nature et à ne pas surutiliser les ressources disponibles.

Dans un deuxième temps, la classe a fait une excursion sur le Sentier NepisiguitMi’gmaq pendant laquelle le guide a enseigné différents mots autochtones aux jeunes.Ceux-ci se sont rendus à un site où ils ont pu allumer un feu et faire bouillir del’eau pour le repas. La journée s’est terminée en faisant un rituel autochtone oùles élèves ont pris le temps de discuter les uns avec les autres en s’échangeant uneplume d’oiseau. Ces expériences ont été très enrichissantes pour tous.

Source : Priscille Chiasson, agente de développement communautaire

école Mgr-MartinSaint-Quentin

Un spectacle de Noël virtuel « réinventé » !

En 2020, l’école Mgr-Martin de Saint-Quentin a pris très au sérieux le message véhiculé par beaucoupde gens, soit de se réinventer en cette période difficile. Chaque année, l’école prépare son traditionnelspectacle de Noël. L’événement sert à augmenter le sentiment d’appartenance et à mousser l’identitéculturelle francophone. Ce spectacle est important aussi sur le plan du financement, car il permetl’achat de nouveaux instruments pour la classe de musique. Pour l’enseignante de musique, MmeWendy Cyr, il était hors de question d’imaginer une année sans cette belle tradition.

Elle a eu l’idée de préparer une formule virtuelle du spectacle. Pour ce faire, Mme Wendy a fait appelaux services de JR Visuel, de Justin Roy pour la partie enregistrement, tournage et montage et d’IsabelleSavoie, agente culturelle de l’école.

Le spectacle a été conçu de manière à présenter un mélange de chant, de musique, d’animation, dethéâtre et d’humour. Chaque classe-bulle a préparé un numéro en deux étapes. Tout d’abord, on aassisté à l’enregistrement des voix à deux mètres de distance et au tournage des vidéoclips, remplisde petites actions filmées à l’intérieur ou à l’extérieur. Durant la soirée, le personnel de l’école et desgens de la communauté ont également mis l’épaule à la roue, dont le doyen de Saint-Quentin, âgéde 98 ans, qui nous a livré un témoignage de ses Noël d’antan et Mme Louiselle Connors, qui nousa démontré ses talents d’accordéoniste.

Bref, toutes les personnes impliquées sont très fières du résultat final, et espèrent que le spectacle deNoël réinventé a réussi à réchauffer le cœurs des gens. Ce projet a été réalisé grâce au soutien denombreux partenaires financiers de la communauté.

Source : Julie Godbout, directrice de l’école

Le caméraman, Justin Roy, s’est assuré de ne rien manquer du spectacle.

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école léandre-legresleyGrande-Anse

« Les p’tits chefs »Depuis l’automne 2020, les élèves de la maternelle de l’école se transforment en petits chefspour réaliser des émissions de cuisine. Avec l’aide de l’enseignante, Mme Valérie Noël, nosvaleureux participants sont initiés à la cuisine et à la communication.

En effet, en plus de préparer des recettes adaptées à leur âge, ils accomplissent leurs œuvres en étantfilmés. Ils présentent les ingrédients et les étapes de leurs recettes comme de vrais animateurs detélévision. Un montage final est ensuite réalisé pour la diffusion des émissions « Les p'tits chefs »sur la page Facebook de l’école. Ils sont vraiment mignons à voir…

Ce beau projet éducatif valorise en même temps l’importance d’une saine alimentation auprèsdes jeunes tout en leur permettant de découvrir différents goûts et textures avec des recettesmoins classiques, comme des boules d’énergie, un gâteau au chocolat vegan, etc.

Grâce à un don plus que généreux du magasin Canadian Tire de Tracadie, l’école a réussi às’équiper d’une nouvelle cuisine qui profite également aux autres classes et permet aux élèvesd’expérimenter tout en les sensibilisant à une alimentation saine et équilibrée. Cette initiativeva se jumeler parfaitement avec la serre de l’école au printemps 2021 pour permettre aux jeunesd’apprendre à cultiver des fruits et des légumes.

Notre missionÀ l’École communautaire Léandre-LeGresley, nous formons des jeunes responsables de leurréussite, possédant ainsi les connaissances nécessaires pour jouer un rôle actif dans notre sociétéacadienne.

Notre visionAvoir une école acadienne et accueillante, où l’apprentissage et l’engagement sont au centrede chacune de nos activités.

Source : Béatrice Chevat, agente de développement communautairery

école le TremplinTracadie

Fibre entrepreneuriale et conscience sociale 

Depuis quelques années, l’école met beaucoup d’emphase sur les liens avec les membresde la communauté. Parmi les différents projets entamés en 2020, voici celui qui s’est démarqué.M. Marc et Mme Denise ont laissé les élèves de 7e année décider comment ils voulaient veniren aide à la communauté.

Les jeunes voulaient un projet à long terme. Ils ont donc demandé à différentes entreprisesalimentaires (épicerie, boulangerie, etc.) de former un partenariat avec le Rayon d’espoirpour offrir des aliments frais aux gens dans le besoin.

Le Rayon d’espoir est situé en face de l’école. Il s’agit d’une banque alimentaire et vesti-mentaire. On y distribue des boîtes de nourriture, mais elles ne contiennent pas de fruits nide légumes frais. Alors, les élèves ont décidé de faire un « fruits go », c’est-à-dire unréfrigérateur contenant des fruits et des légumes permettant ainsi d'équilibrer les repas desgens dans le besoin. Les élèves ont ensuite entrepris plusieurs collectes de fonds pour acheterun réfrigérateur commercial et l’offrir au Rayon d’espoir.

L’initiative a permis de développer la collaboration, la communication, les compétencesculinaires et la littératie financière, en plus de donner l’occasion d’acquérir des connais-sances en alimentation et en marketing. Les jeunes étaient motivés et engagés parce qu’ilsavaient un but, soit d’aider la communauté selon leur intérêt. Tout simplement bravo pourcette démarche de générosité.

Source : Fabienne Jurt, agente de développement communautaire

Écoles en santé

Photo prise lors de la remise d’un chèque de 2 000 $ au Rayon d’espoir pour l’achat d’un réfrigérateur commercial.

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Écoles en santé

école Ola-léger Bertrand

Des gestes de générosité qui procurent bonheur et émotion

À un certain moment, l’école a accueilli des représentants de l’Atelier la Rencontre de Caraquetpour réaliser des activités avec les élèves. La Rencontre est un centre de jour qui accueilledes personnes vivant avec des handicaps intellectuels et physiques.

Ces rencontres ont créé de magnifiques échanges entre les élèves et les membres de l’Atelier.Une synergie s’est créée entre les deux groupes et on a assisté à de beaux moments departage. Tout allait bien jusqu’au moment où est survenue la pandémie.

Malheureusement, les restrictions liées à la COVID-19 ne permettaient plus de poursuivre cetteactivité pendant l’année scolaire en cours. Toutefois, dans un bel élan de créativité afin de main-tenir ce lien privilégié, l’école a invité l’Atelier la Rencontre à participer à l’enregistrement de ladanse Jerusalema, dont le montage sur Facebook a été vu plus de 10 000 fois. Puis à Noël, lesélèves de 1re et de 2e année ont fabriqué des cartes de souhaits pour chaque résident.

Touché par ce geste de générosité, l’Atelier la Rencontre a décidé de faire de même et lesrésidents sont venus apporter les cartes à leurs amis de l’école avant les vacances. Ils onttous respecté les consignes de la Santé publique et depuis la cour de l’école, ils ont souhaitéun joyeux Noël aux jeunes qui leur souriaient derrière les fenêtres de leur classe. Un purmoment de bonheur et d’émotion qui prouve que la chaleur humaine n’a pas de barrière.

Source : Béatrice Chevat, agente de développement communautaire

école Soleil levantRichibucto

De jeunes entrepreneurs écolos à l’école

Avec les mesures prises pour faire face à la pandémie, Mme Chantal Vautour, enseignantede 6e année, a profité de l’occasion pour inviter les élèves à apprendre à l’extérieur. Saclasse va même à l’extérieur pendant les jours pluvieux ou enneigés et lorsqu’il faitbeau. La nature permet de faire de multiples apprentissages et d’alimenter la matièreen salle de classe ou dans un manuel théorique.

De jour en jour, ce projet s’actualise. À l’aide de demandes de subventions, un sentierde marche a été déboisé et des liens avec les communautés autochtones ont été tissés.De plus, les jeunes ont eu l’occasion de construire leurs propres abris dans le sentier demarche, de profiter de plusieurs randonnées afin d’explorer le long de la plage, d’accueillirdes archéologues et des autochtones, en plus de visiter un monument autochtone.

La nature devient donc « la salle de classe » de Mme Chantal, où elle intègre différentsconcepts, notamment des matières de cours, l’activité physique et le mieux-être. D’aprèsJulie Moffet, coordonnatrice du projet Enseigner dehors, il y aurait plusieurs bienfaitsde sortir à l’extérieur pour faire des apprentissages.

« Quand on sort dehors, même dans une cour d’école asphaltée, il y a du soleil, du vent,et on peut entendre les oiseaux. Ce sont des sensations qui sont très rassurantes, quipeuvent faire autant de bien aux élèves qu’aux enseignants, qui vivent aussi beaucoupde stress en période de pandémie », a confié Mme Moffet, coordonnatrice du projet Enseignerdehors. Bref, les jeunes de cette classe ressortent avec un sentiment de satisfaction et desapprentissages concrets.

Source : Sonia Richard, agente de développement communautaire

Lorsque la nature devient une salle de classe

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Écoles en santé

école Terre des JeunesPaquetville

école Arc-en-cielOromocto

Gravé dans le coeur des jeunes et des aînés

Chaque année, les élèves de l’école vont faire des activités de Noël avec les résidentset résidentes du Manoir Édith B. Pinet. Depuis la pandémie, ces visites n’étaient pluspermises. Cependant, les jeunes élèves ont voulu à tout prix répondre à l’appel despersonnes aînées du Manoir. Ces dernières souhaitaient recevoir des cartes de Noëlà profusion en cette période des Fêtes plus difficile.

Alors, tous les jours durant la dernière semaine avant Noël, les résidents ont reçula visite des jeunes de l’école.. Ces derniers leur avaient préparé de beaux brico-lages, des banderoles, des cartes et de gentils messages à leur intention. À tour derôle, les jeunes se sont présentés au Manoir et ont salué les personnes aînées par lafenêtre. Un moment précieux, qui restera certainement gravé dans le cœur des petits etdes grands à Paquetville.

MissionImpliquer les communautés dans une école ouverte sur l’avenir afin que chaqueenfant puisse connaître du succès dans ses apprentissages.

VisionEnsemble, réalisons nos rêves!

Source : France Haché, agente de développement communautaire

Une nouvelle école qui rend tout le monde heureux !

Que dire de l’année 2020? Du côté de la communauté scolaire francophone d’Oromocto,ce fût une année plus que mouvementée. Bien que les élèves de l’école Arc-en-ciel aient dûquitter de façon prématurée leur ancienne école dû à la pandémie, ils ont cependant eu lachance de commencer leur année scolaire 2020-2021 dans une toute nouvelle école.

C’est avec joie et excitation que le personnel de l’école a accueilli les jeunes lors de la rentrée.Les réactions étaient palpables et la joie de nos élèves était palpable à la vue de ce nouveaudécor. Tout a été minutieusement planifié en passant par l’amphithéâtre, la scène centrale,le nouveau système interactif Lü dans le gymnase, la nouvelle bibliothèque, le nouveaulaboratoire de science et plus encore.

Ce n’est certainement pas une année comme les autres, mais l’incertitude a rapidementfait place à l’innovation et au désir de mettre un peu de normalité dans nos journéesscolaires. C’est dans ce sens que tout le personnel a travaillé main dans la main afin des’adapter et de se réinventer tout en mettant en premier plan la sécurité des élèves. Plusieursprojets d’art sont en chantier afin de colorer ce nouveau décor. Nous souhaitons avoir lachance le plus tôt possible d’y accueillir les parents et autres membres de la communautéqui prennent une place si importante au bon fonctionnement de notre école.

MISSIONFort d’un respect mutuel unissant toute la communauté scolaire, l’école Arc-en-ciel, fière de sonidentité francophone, a pour mission de fournir à ses élèves un milieu éducatif dans lequel :• l’apprentissage se vit par tous, élèves autant que le personnel de l’école; • chaque enseignante et enseignant s’assure de la réussite scolaire de chacun de ses élèves; • l’amélioration continue du rendement scolaire est partagée par les jeunes, le personnel de l’école ainsi que les parents.

Source : Martine Bélanger, agente communautaire

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école carrefour BeausoleilMiramichi

Écoles en santé

école calixte-f.-Savoie Sainte-Anne-de-Kent

Un jardin dans la classeFaire pousser des légumes en salle de classe, voilà le défi que s’est donné cette année la classe de3e-4eannée de l’école. L’enseignante, Mme Chantal Cormier, a toujours voulu faire un jardin avecses élèves, et récolter des légumes frais. Elle n’a donc pas hésité lorsque sa classe a reçu l’invitationde se joindre au programme des Petits pouces verts du projet Agriculture en classe Nouveau-Brunswick. Elle s’est dit qu’elle apprendrait avec ses élèves sur le terrain peu importe les résultats.

Les jeunes étaient enthousiastes à l’idée d’avoir un jardin dans leur propre classe. Ils onteu plusieurs discussions avec leur enseignante afin d’énumérer les différentes tâches à faireet d’établir un horaire pour les prochains mois.

Ces nouveaux jardiniers en herbe ont eu beaucoup de succès. Pour leur grand bonheur, lesplants poussaient très bien quelques semaines après l’ensemencement. La laitue, les plantsde tomates, de concombres et de haricots ainsi que les différentes sortes de fines herbesoccupent maintenant un bel espace dans la classe.

Les élèves sont responsables de toutes les étapes du projet : la plantation, la pollinisation, l’entretienet la cueillette. Lorsqu’ils sont incertains d’une manœuvre quelconque, ils doivent trouver laréponse en faisant une recherche. Comment polliniser des plants à l’intérieur? Comment cueillirla laitue pour avoir plus d’une récolte? Quelles recettes peut-on faire avec de l’aneth? Voilà legenre de questions qui étaient soulevées en classe. Ensuite, ils ont réalisé des capsules vidéomontrant ce qu’ils ont appris, qui ont été partagées sur la page Facebook de l’école. Sans leréaliser pleinement, ils acquièrent des compétences qui leur serviront pendant toute leur vie!Source : Nicole Comeau, agente de développement communautaire

Projet rayonnons la joieEn décembre 2020, à quelques jours de la période des Fêtes, Mme Fannie, enseignante, estallée livrer un beau gros cadeau à l’Hôpital régional de Miramichi. Ce cadeau est le résultatd’un effort collectif des élèves de la maternelle à la 12e année. Ces derniers ont voulu apporterun peu de réconfort aux gens de la région aux prises avec un cancer. Ils ont donc fabriquédes cartes, bricolé, écrit des mots d’encouragement, fait des dessins et autres.

Cette boîte, contenant tous les beaux rayons de joie de l’école, a été remise à Mme Jennifer,infirmière à l’Unité des soins palliatifs, afin qu’elle puisse en faire la distribution aux per-sonnes qui traversent des moments difficiles.

C’est un beau geste pour dire : « Les élèves du Carrefour Beausoleil pensent à vous! ». Mercid’avoir initié ce beau projet, Mme Fannie! Bravo, les jeunes, vous êtes nos rayons de joie!

Notre mission

L’école Carrefour Beausoleil a pour mission d’aider chaque enfant à devenir un citoyenresponsable et productif dans un contexte de fierté de la langue et de la culture françaisetout en développant des habiletés pour devenir des apprenants pour la vie dans une sociétéchangeante.

Vision

Nous visons la réussite de tous les élèves afin qu’ils deviennent des citoyens autonomes touten respectant la langue et la culture française.

Source : Anita Doucet, agente de développement communautaire

Les élèves ont démontré qu’ils pouvaient avoir le pouce vert. Bravo!

Tous ces jeunes peuvent être fiers de leurs initiatives.

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Père-Edgar-T.-leBlanc Grand-Barachois

Écoles en santé

école le TournesolPetit-Rocher

L’amitié entre générationsTous les ans, les élèves de 1re année sont initiés à la pleine conscience et aux bienfaitsde celle-ci par l’entremise de projets et d’activités. Même si l’année scolaire 2019-2020 a été bouleversée par la fermeture des écoles en mars, elle a aussi été soulignéepar une demande spéciale des élèves.

Après les vacances de Noël, certains ont mentionné avoir joué des jeux avec leursgrands-parents et ils ont demandé s’ils pouvaient le faire avec d’autres grands-parents.Les enseignants souhaitaient faire un projet où les mots explorés seraient les suivants :générosité, respect, partage, être attentionné, gestes et paroles agréables, générationset gentillesse. Sans en être conscients, les jeunes découvraient par leur demande,entre autres, les mots générosité et partage.

Grâce au Fonds d’appui pour le développement de la culture entrepreneuriale del’organisme Place aux compétences, ils ont pu réaliser leur projet. Les 39 élèves sesont rendus au Manoir du Rocher de Petit-Rocher dans le but de faire plaisir auxrésidents et d’agrémenter leur journée. Ils ont choisi un bricolage et un petit messageà leur offrir, ainsi que des jeux pour jouer avec eux.

Certains en ont profité pour discuter avec les jeunes et leur montrer les tricots qu’ilsont commencés ou les semis qu’ils font pousser. Les personnes âgées aiment souventl’énergie positive et spontanée des enfants. Une telle activité contribue à améliorerleur mieux-être. Nous souhaitions qu’un tel geste de générosité démontre aux élèvesque faire plaisir aux autres peut apporter du bien-être à soi-même.

Source : Nadia Basque-Godin, agente de développement communautaire

Un geste de générosité qui rejaillit sur notre école

Depuis le début de la pandémie, notre école a su surmonter bien des obstacles afin degarder ses élèves et le personnel en sécurité. Bien que les activités habituelles aient dûêtre annulées, le personnel de l’école et les jeunes ont su trouver des façons de normaliserle tout et de les rendre possible malgré les contraintes de la Santé publique.

Une des grandes fiertés de l’école a sûrement été la démonstration de générosité de nosélèves face aux plus démunis de la communauté. En effet, le comité Grands Cœurs,actif depuis deux ans et majoritairement composé d’élèves de 5e année de la classe deMme Chantal Bourque, a réussi, avec l’aide de tous les autres élèves de l’école, à amasser desdons et des denrées non périssables afin de venir en aide aux personnes les plus démunies.

La résilience dont ont fait preuve nos jeunes et leur grand cœur sont certainement unesource de grande fierté pour nous. Malgré les masques, leur sourire contagieux étaitapparent dans les yeux de chacun d’entre eux, ce qui a fait briller l’école Père-Edgar-T.-LeBlanc à mille lieux à la ronde. Tous les élèves et le personnel forment une grandeéquipe qui chemine ensemble jour après jour vers un point commun : la réussite!

Mission

Dans le but de favoriser des apprentissages de qualité à l’école, nous avons pour missionde promouvoir le respect, de contrer l’intimidation ainsi que d’outiller les élèves avecles stratégies et les habiletés nécessaires pour leur réussite.

Source : Diane Richard, agente de développement communautaire

Les enfants s’amusent à faire un casse-tête avec les personnes aînées.

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école Sainte-Anne Fredericton

Écoles en santé

école des PionniersQuispamsis

Enseigner dehors à la maternelle...ça se fait!

Pendant toute l’année scolaire, beau temps, mauvais temps, les élèves de la maternellesortent dehors chaque jour pour faire une période en plein air. Il s’agit d’une initiativede l’enseignante Danika Lee-Noble, qui souhaite que les jeunes veuillent apprendre dehors!

Pourquoi as-tu décidé d’ajouter cet élément à ton quotidien d’enseignante?

« Cet été, j’ai vu passer beaucoup d’articles au sujet de l’enseignement à l’extérieur.J’ai tout de suite été charmée par tous les bienfaits liés à ce mode d’enseignement. Enplus de contribuer au mieux-être mental et physique, le temps en plein air nous aideaussi à développer de la résilience tout en contribuant au développement de la créativité,de la curiosité et de l’estime de soi. J’ai donc décidé de me lancer un défi et d’incorporerà notre routine une période d’enseignement à l’extérieur tous les jours. »

« Au début, afin de bien l’intégrer à notre routine, l’enseignement à l’extérieur a étéincorporé petit à petit par la lecture à haute voix d’une histoire, par une expérience oupar la pratique du yoga. Le temps passé à l’extérieur augmente de jour en jour. Nospériodes à l’extérieur se sont maintenant transformées en période d’exploration et deconcrétisation d’un concept vu en classe. »

Donne-nous quelques exemples d’activités que tu as accomplies avec tes élèves?

« Jusqu’à présent, nous avons exploré plusieurs concepts, comme la classification, lessuites logiques, la représentation des nombres et le son des lettres. Nous travaillonsaussi le vocabulaire avec des jeux de Cherche et trouve. Des marches autour de notreécole nous permettent aussi de découvrir plusieurs concepts vus en classe, comme lesfigures planes », a confié madame Danika Lee-Noble.

Source : Annie Somers, agente de développement communautaire

Notre ami, Virgule!La classe de 7e année de Mme Catherine a fait l’acquisition d’un animal de compagnie.Nous savons tous que les animaux, en règle générale, sont de bons amis. Ils écoutentsans porter de jugement et demeurent toujours de fidèles compagnons. Les lapins bélierssont reconnus pour être calmes et intelligents. La présence d’un animal de compagnievise à apaiser les élèves et à stimuler leur engagement.

Le fait de s’asseoir près de lui, de le flatter, de lui parler et même de lui lire des histoiresprocure un sentiment de réconfort chez les jeunes et permet d’atténuer le stress des élèves.De plus, il est démontré que s'occuper d’un animal de compagnie augmente le degré deréussite tout en favorisant un niveau d’empathie. L’élève se sent utile et responsable.

Donc, pendant toute l’année, Virgule partage son temps entre son nouvel environnementet ses amis de la classe. Cette année, en tenant compte des restrictions en vigueur, l'animalfera la navette entre la salle de classe et les maisons des élèves et des parents qui voudrontbien l’accueillir lors des fins de semaine et des congés fériés.

Selon la jeune Madeleine, Virgule est agréable à regarder : « Parfois, les mathématiquesme donnaient des maux de tête, mais plus maintenant. » Quant à Solène, elle est d’avisque sa présence l’aide à diminuer le stress, car cet animal est doux, silencieux et drôle.« Il peut faire réellement une différence dans notre journée. » Un gros merci à Placeaux compétences et à l'école Sainte-Anne.

Notre missionL'école Sainte-Anne a pour mission d'offrir à tous ses élèves l'occasion de devenir desapprenants et des apprenantes autonomes et perpétuels, fiers de la langue et de la culturefrançaise et désireux de développer leur plein potentiel intellectuel, social, physique etmoral afin d'être en mesure d'apporter une contribution significative à la société dansle respect des différences individuelles et culturelles.Source : Nicole Gagnon, agente de développement communautaire

À voir la mine de ce jeune, il adore le lapin bélier!

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Écoles en santé

école la Source Tracadie

Journée mexicaineLes membres du conseil des leaders de l’école organisent plusieurs activités durant l’annéeafin de procurer du plaisir aux élèves et aux membres du personnel, surtout pendant lapériode difficile que nous vivons.

En décembre 2020, on a présenté une journée typiquement mexicaine. Pour assurer le succèsde cette initiative, le conseil des leaders a effectué une recherche sur le mode de vie et lescoutumes de ce pays. Il a ensuite élaboré un questionnaire qu’il a présenté aux élèves afinde partager leurs connaissances. En plus, la vidéo d’une jeune fille expliquant la fête desMorts (Día de los Muertos) a aussi été présentée. Tout cela a été agrémenté par un repas detacos et riz pour le dîner, préparé par les cuisinières de l’école.

Ensuite, ils ont demandé aux jeunes et aux membres du personnel de se vêtir de vêtementstraditionnels du Mexique où les couleurs du drapeau étaient en évidence : le rouge, le blancet le vert. Le matin, pour se mettre dans l’ambiance, on a fait jouer de la musique espagnoled’origine mexicaine à l’interphone.

L’atmosphère était à la fête. Tous les participants se sont bien amusés à apprendre et à direcertains mots espagnols, alors que les murs de l’école étaient décorés pour l’occasion. Unenouveauté à l’école, ce type d’événement a permis d’en apprendre davantage sur unautre pays. Les jeunes et le personnel ont vraiment aimé cette journée, qui a amélioré leurmieux-être. Bref, pandémie ou non, on veut avoir du plaisir à l’école La Source.

Notre missionLa Source s’engage à favoriser le développement du plein potentiel de chacun dans uneperspective communautaire entrepreneuriale.

Notre visionC’est de profiter de toute occasion pour permettre à chaque élève de faire des apprentissagesde qualité.Source : Nikki Vienneau, agente de développement communautaire

Polyvalente Alexandre J. SavoieSaint-Quentin

Rayonne de ton art dans ta communauté!

La polyvalente, en collaboration avec Patrimoine Nouveau-Brunswick, participe à un projetartistique afin de promouvoir l’art visuel chez les jeunes. En effet, plus de 17 élèves de la 7e

à la 12e années se sont inscrits au projet d’art visuel. Avec le soutien de l’artiste-mentor,Mme France Gagnon les jeunes avaient comme objectif de produire une toile en s’inspirantde leur héritage, leur passion, les attraits touristiques, etc. En d’autres mots, l’élève devaitexprimer par un dessin son sentiment d’appartenance envers sa communauté ou son école.

Une fois le projet terminé, la direction souhaite exposer les œuvres de nos apprentis-artistesdans l’école et dans certains endroits stratégiques dans la communauté. De plus, on vise àorganiser une vente à l’enchère. La moitié des sous amassés seront remis à un organismechoisi par les élèves et l’autre moitié sera utilisée pour les activités culturelles de l’école.

« Bien qu’il soit difficile en ce moment d’organiser des activités culturelles on a quandmême démontré qu’on peut faire autrement. Cette initiative nous a permis également deréaliser qu’il y a beaucoup d’artistes en art visuel à notre école. Quoi de plus valorisantpour un jeune de pouvoir mettre sur une toile sa propre définition de la construction identitaireet exprimer son sentiment d’appartenance envers sa communauté et son école. C’est la raisonpour laquelle nous croyons fortement que ce projet va permettre à ces futurs artistes accomplisde rayonner dans le domaine des arts visuels.

Sachez que dans une ambiance positive, nous visons à guider les jeunes vers la valorisationd’une qualité de vie qui respecte les différences de tous et favorise leur autonomie! Nosvaleurs : travail de qualité – responsabilisation – respect – appartenance – coopération.

Sources : Mélanie Bernier, chef de départements Sciences humaines et Marie-JoséeThériault, agente de développement communautaire et culturel.

L’oeuvre de Lorie Roy, élève de 12e année.

Megan Savoie, élève de 7e année

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Écoles en santé

école Marie-gaétaneKedgwick

L’aménagement d’un super parc d’amusement

Comme vous le savez sans doute, notre école a subi une cure de rajeunissement au cours desdernières années. Des travaux majeurs ont été réalisés dans l’ancienne partie de l’école et ona procédé à la construction d’une aile toute neuve qui apporte un air de modernité àl’établissement scolaire.

Par contre, tout ne peut être parfait: la modernisation des infrastructures a forcé la directionà dire adieu à son ancienne aire de jeux. Or, depuis les trois dernières années, les jeunesn’avaient aucun lieu pour s’amuser de façon sécuritaire.

Devant cette situation, des bénévoles aidés par le personnel se sont retroussés les manches pouroffrir un parc d’amusement à la hauteur des nouvelles installations de l’école Marie-Gaétane.De là est né un projet rassembleur dans la communauté destiné aux élèves de la maternelle àla 12e année.

À l’aide de généreux donateurs et d’une levée de fonds importante où les gens de la commu-nauté ont fait preuve d’une grande générosité, l’école a entamé la phase 1 du projet. Malgréla pandémie et grâce à l’identification de zones de jeux pour les différentes bulles, les jeunesdu primaire profitent déjà de ce nouvel emplacement récréatif. Depuis un certain temps déjà,ils peuvent jouer dehors et profiter du grand air dans ce méga parc.

Pour la 2e phase, on prévoit la mise en place d’une classe extérieure qui pourra être utiliséepar tous les élèves de l’école ainsi qu’un aménagement paysager qui complètera à merveillecet environnement éducatif nouveau genre. Chez nous, c’est de cette façon que nous faisonsbriller notre belle école en santé.

MissionSachez que l’école a comme mission de former une communauté francophone d’apprenantsautonomes, contemporains et épanouis.

Source : Mélissa Borris, agente de développement communautaire et culturel

Les matinées du mieux-être!L’objectif premier de cette superbe initiative est de contribuer activement au mieux-être de nosélèves du secondaire, surtout en cette période de pandémie. Plusieurs jeunes expriment leursdoléances quotidiennement aux enseignants en lien avec la situation actuelle. Ils qualifient lasituation de très difficile à vivre.

Bon nombre de ces jeunes gens ont beaucoup de mal à gérer l'alternance entre l'école et lamaison et ils souffrent beaucoup de leur manque de socialisation. Devant cette réalité qui estloin d’être évidente, l’école tente par tous les moyens, grâce à ces matinées destinées au mieux-être, de les aider à réaliser leur plein potentiel tant sur le plan physique que mental.On sait que le mieux-être correspond à se sentir bien, à vivre bien, à être en santé et à avoir unebonne qualité de vie.

Pour atteindre cet objectif, l’école réserve toutes les matinées des jours de CAP au secondaire àl'amélioration de leur mieux-être par le biais d'ateliers encadrés et qui respectent les intérêtsde nos jeunes. Pour traverser conjointement ce passage difficile, les élèves et le personnel vontfaire des découvertes et effectuer différentes expériences qui seront des plus enrichissantes. C’estune initiative de la directrice adjointe, Mme Martine Doiron, ainsi que de l’enseignante duPCE-MT, Mme Hélène Ferguson. Bravo!

MissionPermettre aux élèves de vivre des apprentissages dans un milieu francophone et acadien ainsique de se réaliser dans une communauté diversifiée et inclusive.

Source : Jessika Hébert, agente de développement communautaire

centre scolaire communautaire

la fontaineNeguac

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Écoles en santé

école Soeur-Saint-Alexandre Lamèque

école la Villa des AmisTracadie-Beach

« Un beau pied de nez à la COVID! »« La COVID à l’école! C’est loin d’être une situation facile pour les élèves et le personnel.On crée des bulles-classes; on bouge moins ; il y a davantage de règles ; on voit très peunos collègues et amis. Alors, pourquoi ne pas faire un pied de nez à cette COVID? Etvoilà ; ce fut parti pour la première édition du Carnaval de neige ESSA.

C’est ainsi que les élèves de 7e année de l’école ont pris les choses en main pour organiserle Carnaval qui a eu lieu du 22 au 26 février. L’objectif de ce événement hivernal étaittout simplement d’avoir du plaisir, de bouger ensemble et en même temps! Ce fut unsuccès sur toute la ligne.

Les jeunes ont élaboré une programmation responsable en tenant compte des règlesde la santé publique. Des stations de jeux, des glissades, patinoire, des jeux géants, desparcours pour les petits et les grands, tir à la corde et autres ont été offerts à chacunedes bulles-classes durant la semaine. Chacune des bulles-classes était accompagnéed’un élève animateur de 7e année. Partager tous en même temps des activités extérieuresfut un réel bonheur! Il était plus que réconfortant de voir tous les élèves s’amuser etrire dans la neige. Ce fut un beau carnaval!

MissionVivre nos réussites dans notre école branchée où vibre notre identité acadienne et francophone.VisionGrandir pour aller plus loin!

Source : Linda Rioux

L’aménagement d’une classe zoologique

Les jeunes de 4e année à l'école La Villa des Amis sont devenus les gardiens et les gardiennesde la nouvelle classe zoologique. En effet, grâce au programme Vice-Versa et à lagénéreuse contribution du comité de parents, les élèves ont eu la responsabilité d’aménagerdes enclos pour accueillir des lapins et des cochons d’Inde. Tout d’abord, ils ont dû fairepas mal de lectures afin de déterminer quels étaient les besoins de leurs futurs pensionnaires.Par la suite, en respectant le budget alloué, ils ont eu le devoir de faire les achats nécessairesafin d’offrir un enclos adapté aux besoins de chaque animal.

Depuis maintenant plusieurs semaines, ils doivent, à tour de rôle, s’assurer de la propretédes enclos et de nourrir sainement les animaux pour qu’ils soient en bonne santé. Ilsont non seulement développé différentes habiletés pour prendre soin d’un animal allantdu maniement d’un balai à la coupe d’un poivron, mais ils ont aussi développéun sentiment d’empathie et de responsabilité très fort vis-à-vis ces petites bêtes.

Dans un proche avenir, afin de développer de nouvelles habiletés et compétences, unaquarium et une petite serre intérieure permettant de faire pousser nos propres légumes-feuilles afin de nourrir les petits animaux pourraient s’ajouter à la classe zoologique.Cette classe bien spéciale permet également de fournir un endroit calme où les élèvesde l’école, accompagnés de leurs enseignants, peuvent venir passer un moment àobserver les animaux ou faire des activités comme des casse-têtes, du dessin ou de lalecture. La classe zoologique est un projet 100 % inclusif puisque tous les élèves de lamaternelle à la 8e année peuvent en bénéficier et profiter de la présence apaisante desanimaux.

Sources : Mme Chantal Albert, enseignante de 4e année et Juliette Doiron Breau,agente de développement communautaire.

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CONSEIL D’ADMINISTRATION 2021-2022

NOTRE MISSIONLe Mouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau-Brunswick inc. a pour missiond’agir comme réseau de mobilisation et d’accompagnement des communautés et populations

locales de l’Acadie du Nouveau-Brunswick dans la prise en charge de leur mieux-être. Pour ce faire, il fait la promotion du modèle Communautés-Écoles en santé. www.macsnb.ca

MICHÈLE OUELLETTEEdmundstonPRÉSIDENTE

LINDA LÉGÈRESaint-Jean

VICE-PRÉSIDENTE

LÉO-PAUL PINETPéninsule Acadienne

NADIA BASQUE-GODINPetit-Rocher

SHELLEY ROBICHAUDInkerman à Miscou

GAËTANE SAUCIER-NADEAUHaut-Madawaska

MARIE-JOSÉE THÉRIAULTSaint-Quentin

MARIE-ANNE FERRONLamèque

SECRÉTAIRE-TRÉSORIÈRE

NATHALIE BOIVINChaleur

PRÉSIDENTE SORTANTE

ADMINISTRATRICESADMINISTRATEUR

Nous sommes inspirés parvotre

RÉSILIENC

E !

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Dans un geste symbolique et rempli d’admiration, le Mouvement Acadien des Communautés enSanté du N.-B. (MACS-NB) a décerné un total de 776 827 « petits Prix Soleil » à tous les citoyenset citoyennes du Nouveau-Brunswick à l’occasion de son assemblée générale annuelle virtuelle 2020.

« Cette initiative exceptionnelle vise à souligner le courage et la résilience de la population pourson fantastique élan de solidarité sociale et son respect des règles sanitaires en cette période depandémie. Bravo et merci de maintenir cette attitude exemplaire jusqu’à ce que ce terrible fléau nesoit plus qu’un mauvais souvenir !», a déclaré la présidente du MACS-NB, Michèle Ouellette.

Sachez que, depuis 2004, le MACS-NB remet annuellement trois Prix Soleil qui visent à reconnaîtreles initiatives à succès de ses membres, à savoir les 141 Communautés, Organisations, Écoles ensanté et groupes associés. Puisqu’il a été impossible de répéter l’expérience cette année en raisonde la pandémie, le MACS-NB n’a pas voulu déroger à sa tradition. C’est pour cette raison que le réseaua choisi d’applaudir à sa façon l’ensemble de la population du Nouveau-Brunswick.

VIBRANTHOMMAGE

776 827

À TOUTE LA POPULATION du NOUVEAU-BRUNSWICK!

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Prix SOLEIL 2020