loiret eco 21
DESCRIPTION
magazine économique mensuel de la CCI du LoiretTRANSCRIPT
INTERNATIONAL :
passeport pour
une success story
n°21avril
2009
10 INDUSTRIE
Hitachi dans
le big-bang
du stockage
14 INNOVATION
F-City : la petite
citadine 100 %
électrique
15 DÉVELOPPEMENT DURABLE
Abowind,
l’éolien clés en mains
Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault
présente
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devise : JOUEZ LA PERSO !
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on.
*
édito
avril 2009 21 3
Impensable d’aborder cet édito sans parler de la crise. Dure
réalité que nous confi rment les résultats de la dernière enquête
menée par votre CCI (1) auprès des entreprises du Loiret. Bien sûr
il y a celles qui semblent traverser ces turbulences sans ombrage,
d’autres n’ont pas cette chance-là. L’activité économique s’est
ralentie et les carnets de commande en pâtissent ; les commerces
sont victimes de changements brutaux de comportement des
consommateurs. Que faire alors ?
Il faut prendre la crise à bras-le-corps. Identifi er tous les outils
et les moyens qui seront autant de leviers pour aider l’entre-
prise à résister et à refaire surface. Parmi eux, l’export reste
pour cer taines entreprises une opportunité de développement
indiscutable. Comme l’explique Jacques Rombauts, à la tête de la
commission affaires internationales de la CCI du Loiret, dans son
interview (p. 25), il peut sembler diffi cile de parier sur une straté-
gie à l’international en ces temps tourmentés. Mais la démarche
en vaut la peine et s’avère porteuse de croissance si elle est bien
menée. Votre CCI est là aussi positionnée comme un interlocuteur
de proximité pour vous accompagner dans ce cheminement.
Autre instrument sur lequel il est impératif de miser : la forma-
tion continue. C’est un enjeu stratégique pour les entreprises,
encore plus aujourd’hui alors que les situations de chômage et de
chômage partiel se multiplient. Former ses collaborateurs, c’est
assurer à son entreprise plus de technicité, plus de compétiti-
vité. C’est aussi savoir anticiper, sur les métiers et les fi lières de
demain. Cette question cruciale, il faut la traiter en liaison avec
les syndicats et les branches professionnelles concernés.
Pour le commerce aussi des issues sont possibles. Les récentes
préconisations du député Jean-Paul Charié en faveur de la revi-
talisation des centres bourgs et centres villes doivent être suivies
avec intérêt. Ne négligeons pas l’apport des TIC dont on sait le
potentiel qu’elles représentent pour le commerce.
Enfi n, réjouissons-nous de la prochaine ouverture de l’A19, dont
les retombées seront positives pour notre département.
Regardons l’avenir avec responsabilité. Les efforts à consen-
tir sont réels, signifi catifs. Ils requièrent plus que jamais une
solidarité accrue de la part de l’ensemble des acteurs écono-
miques.
(1) Retrouvez la synthèse en détail sur www.loiret.cci.fr
ANTICIPERplutôt que subir les
mutations économiques
YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret
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Faites avancer le débat
économique !
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tableau de bord
4 21 avril 2009
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
jan. 09 fév.
Créations
Radiations
mars 08 avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.
127
31
la Loire
Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009
Patay
Orléans
Jargeau
Châteauneufsur Loire
Sullysur Loire
Gien
Briare
ChâtillonColigny
Château-Renard
Lorris
Montargis
Beaunela Rolande
Pithiviers
Malesherbes
Puiseaux
Neuvilleaux Bois Courtenay
Ferrières
Bassin de Vie deSouppes sur Loing
Bassin de Vied'Angerville
Bassin de Viede Toury
Bassin de Viede Châteaudun
Beaugency
La Ferté Saint Aubin
Meungsur Loire
0
5
10
15
20
25
Produits
manufacturés
dont
champ
commerce*
*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.
janvier 2008
21,692 21,702
évolution sur 1 mois
22,092
décembre 2008 janvier 2009
évolution sur 1 mois
1,8 %
évolution sur 1 an 1,8 %
évolution sur 1 an 0,4 %
2 %
0
en
milliards
d'euros
Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL
Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – février 2009
Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee
Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement
2007 2008 Évolution
Logements (nbr) 985 1 037 5 %
Locaux d’activités (m²) 144 841 185 551 28 %
Taux de chômageSource > Insee
3e trimestre Variation sur Variation sur 2008 un trimestre un an
Loiret 6,2 % 0,1 pt - 0,3 pt
Centre 6,4 % 0,1 pt - 0,3 pt
France 7,3 % 0,1 pt -0,6 pt
Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
Centre Loiret variation sur un an
Taux d’occupation 38,90 % 43,10 % - 0,6 pt
décembre 2008
Fréquentation hôtelière 305 421 84 247 + 0,8 pt
décembre 2008 - nuitées
Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes
en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2008) (T4 - 2008) Loiret
Exportations 3 837 527 1 425 143 37,14 %
Importations 3 637 157 1 482 999 40,77 %
Soldes 200 370 - 57 856 –
Beaugency 3
Briare 1
Châteauneuf-sur-Loire 4
Château Renard 1
Châtillon Coligny 1
Courtenay 2
Ferrières 1
Gien 7
Jargeau 5
La Ferté Saint-Aubin 3
Lorris 1
Malesherbes 2
Montargis 13
Orléans 69
Patay 2
Pithiviers 7
Puiseaux 1
Sully-sur-Loire 4
03 édito
04 tableau de bord
06 actualités
10 industrieHitachi dans le big-bang du stockage
11 e-commerceUn chez soi tendance Afrique ?
12 servicesChauffeur privé pour découverte
du Val de Loire en V.I.P.
14 innovationF-City : la petite citadine 100 %
électrique
15 développement durableAbowind, l’éolien clés en mains
16 créationMil Pat’ : le p’tit système pas bête
du tout
17 à tableLe Petit Gone : assiettes lyonnaises !
18 dossierINTERNATIONAL :
passeport pour
une success story
L’export est vecteur
de croissance :
le postulat n’est
plus l’apanage de
grandes entreprises
et nombreuses sont
les PME et TPE qui réussissent
aujourd’hui à l’export. Pour
doper les exportations - et
sous l’impulsion des pouvoirs
publics - les différents acteurs qui
accompagnent les entreprises à
l’international se sont rassemblés
autour d’un objectif commun :
clarifi er et simplifi er leur rôle et
leurs actions. Une ambition qui
se décline sur le terrain par un
renforcement du rôle de proximité
des CCI.
25 CCI infos
32 calendrier formations
sommaire
avril 2009 21 5
n° 21avril 2009Magazine de la CCI du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Emmanuelle Brier-Levitte
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Gaëlle Lepetit,Estelle Boutheloup (p. 10 à 17)
DIFFUSION
Chantal Legris
CONCEPTION
www.enola-creation.fr
PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE
Eric Mangeat
IMPRESSION
Corlet-Roto
PUBLICITÉ
Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
20 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642
CONTACT CCIRÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 [email protected]
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
La formation continue : un enjeu pour l’entreprise et ses salariés
2, rue Girodet 45000 ORLEANS - Tél. 0 238 768 316 - Fax 02 38 420 421Mail : [email protected]
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Management - CommunicationJuridiqueComptabilitéBureautiqueTransport - LogistiquePréventions des risquesBTP / TP
INTERNATIONAL :
passeport pour
une success story
n°21avril
2009
10 INDUSTRIE
Hitachi dans
le big-bang
du stockage
14 INNOVATION
F-City : la petite
citadine 100 %
électrique
15 DÉVELOPPEMENT DURABLE
Abowind :
l’éolien clés en mains
Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault
1O
1711
12
« En cas de difficulté,
95 % des chefs d’entre-
prises se tournent vers leur
expert-comptable » lance
Serge Aubailly, président de
l’Ordre des Experts Compta-
bles de la région d’Orléans.
Dans un contexte de crise, il
lui tient à cœur de souligner
le rôle privilégié que joue
l’expert-comptable auprès
des dirigeants. Une position qu’il explique
par « sa vision très large de l’organisation
de l’entreprise, de sa gestion, son fi nance-
ment, du patrimoine de l’entrepreneur, des
opportunités économiques et fi scales… ».
Et de rappeler que si le suivi de gestion est
un impératif, « ce n’est pas le moment de
baisser la garde, une entreprise ne peut
aujourd’hui se passer d’un prévisionnel,
que ce soit d’exploitation ou de trésorerie,
et à condition qu’il soit décliné selon un
certain nombre d’hypothèses » précise le
président. Loin de plaider en faveur d’une
morosité générale, Serge Aubailly insiste
sur cet apparent paradoxe : la crise offre
aussi des opportunités, de croissance
externe notamment, et pour lesquelles
l’expert-comptable est là aussi en première
ligne. « L’expert-comptable dispose de
nombreuses banques de données, qui per-
mettent d’aider une entreprise à se situer
par rapport au marché » ajoute-t-il. Sur
de nombreux volets l’entreprise peut aussi
se reposer sur un expert-comptable. « On
peut par exemple apporter notre exper-
tise pour aider les dirigeants à adapter le
niveau de leurs charges à leurs objectifs,
sans augmenter la masse salariale et en
ayant recours à d’autres solutions comme
la sous-traitance ». conclut-il.
www.experts-comptables-orleans.fr
http://croecorleans.wordpress.com
Le Centre de Formalités des Entreprises
de la CCI du Loiret a enregistré près de
250 inscriptions au régime de l’autoentre-
preneur sur les deux premiers mois de l’an-
née 2009, et plus de 1 300 demandes d’infor-
mations ont été satisfaites. Un engouement
à l’image du succès constaté à l’échelon
national (67 000 inscriptions sur la même
période), mais qui ne semble pas capter les
candidats à la « traditionnelle » inscription
au registre du commerce et des sociétés
(toujours 30 chaque mois en moyenne). L’at-
tractivité du régime de l’autoentrepreneur
réside dans la simplifi cation des formalités
de création - une inscription sur formulaire
papier par courrier, en ligne sur www.cfe-
net.cci.fr ou auprès du Centre de Formali-
tés des Entreprises suffi t - mais aussi dans
ses conditions fi scales : les contributions
sociales et fi scales ne sont dues qu’une fois
le chiffre d’affaires réalisé, à hauteur de
13 % sur les ventes et 23 % pour les pres-
tataires de services. Le régime s’adresse
tout particulièrement aux personnes qui
portent un projet d’activité commerciale
ou artisanale et qui souhaitent créer une
activité complémentaire à un autre revenu
ou tester une idée « sans engagement ».
À condition de réaliser un chiffre d’affai-
res inférieur à 80 000 € HT pour la vente
de marchandises et à 32 000 € HT pour la
prestation de services. Dans le Loiret, les
personnes intéressées peuvent obtenir tou-
tes les informations relatives au nouveau
statut auprès de l’Espace Entreprendre de
la CCI du Loiret, du Centre de Formalités
place du Martroi à Orléans et de ses agen-
ces locales à Beaugency, Gien, Montargis
et Pithiviers.
Contact : CCIL - Sophie Viron
Tél. 02 38 77 77 20 – www.cfenet.cci.fr
En savoir plus : www.auto-entrepreneur.cci.fr
et http://blog.auto-entrepreneur.cci.fr/
actualités
6 21 avril 2009
Atteint du syndrome de Guillain Barré à l’âge de 54 ans – une maladie rare qui affecte les nerfs périphériques et qui peut être mortelle – Claude Pinault prend aujourd’hui sa revanche sur la maladie et publie « Le syndrome du bocal » (1). Dans ce livre, le gérant des magasins orléanais 1,2,3, Etam Lingerie et Le Tanneur, juge au tribunal de commerce, ancien vice-président des Vitrines d’Orléans et ancien président du GIE Halles Châtelet, nous livre un témoignage saisissant sur son combat pour redevenir un « homme-debout ». Un récit acéré – où l’humour est toujours présent – de cette longue victoire sur la tétraplégie. Écrit avec un style remarquable et publié dans une prestigieuse maison d’éditions.
(1) « Le syndrome du bocal » - Éditions Buchet/Chastel
Les experts-comptables, un appui avisé en tant de crise
Autoentrepreneurs : la CCI du Loiret enregistre un fl ot d’inscriptions
Claude Pinault, fi gure locale du commerce orléanais, prend sa revanche sur la maladie
actualités
Droit des entreprises en diffi culté : la procédure de sauvegarde plus accessible
En dépit d’un contexte économique et
financier pour le moins troublé, la
Caisse d’Épargne Loire-Centre a confi rmé
son essor commercial en 2008. Avec un
résultat net positif de près de 50 M€ et un
milliard d’euros de fonds propres (soit un
ratio de 10,1 % pour une norme de 8 %),
la banque régionale affiche un premier
exercice performant. Un succès qui s’ex-
plique notamment par un chiffre record de
collecte d’épargne (518 M€ soit +79 % par
rapport à 2007) et une progression en parts
de marché sur l’ensemble de ses activités
de la banque de détail. Outre le fait qu’elle a
su capter une nouvelle clientèle de particu-
liers et de professionnels (+ 10 % d’artisans,
commerçants et professions libérales) tout
en créant des postes supplémentaires de
gestionnaires de clientèle spécialisée, les
crédits affectés à l’équipement des profes-
sionnels ont progressé de 3 %. Jusqu’en
septembre 2008, l’activité dans le secteur
du crédit immobilier a été très soutenue,
avant de se ralentir et manifester un léger
recul des engagements de crédits immo-
biliers (704 M€). Sur les marchés du déve-
loppement régional, c’est plus d’un milliard
d’euros que la Caisse d’Épargne Loire-
Centre a prêté aux acteurs de l’économie
régionale. La banque coopérative régionale,
engagée dans des projets d’économie locale
à la responsabilité sociétale, dispose de 210
agences et emploie 1 737 salariés (450 dans
le Loiret dont 250 au siège d’Orléans). Dans
un contexte de fusion des organes centraux
des groupes Caisse d’Épargne et Banque
Populaire, Jean-François Paillissé, prési-
dent du directoire, s’attend à une année
2009 délicate. « La gestion très rigoureuse
de nos charges nous permet de supporter
un voire deux exercices difficiles. Nous
abordons cette année avec responsabilité
et vigilance, et continuerons d’accompa-
gner les acteurs régionaux dans les projets
que nous jugeons viables ».
Rendre la procédure de sauvegarde
instaurée par la loi du 26 juillet 2005
plus accessible et plus attractive : telle est
l’ambition de l’ordonnance du 18 décembre
dernier (1) entrée en vigueur le 15 février
2009. Initialement prévue pour permettre
aux dirigeants dont l’entreprise rencontre
des diffi cultés de se placer sous la pro-
tection du tribunal de Commerce avant
la cessation de paiement, la procédure
apporte plusieurs assouplissements.
L’investissement du dirigeant dans la
procédure de sauvegarde est renforcé et
les conditions d’ouverture assouplies :
s’il n’a plus à prouver que ses diffi cultés
sont de nature à le conduire à l’état de
cessation de paiement mais simplement
justifier « de difficultés qu’il n’est pas
en mesure de surmonter », ses pouvoirs
dans l’administration et la réorganisation
de son entreprise sont consolidés. Il peut
désormais établir lui-même (dans un délai
de 8 jours à compter de l’ouverture de la
sauvegarde) l’inventaire des biens de sa
société, avec la certifi cation d’un commis-
saire aux comptes ou d’un expert-comp-
table. S’offre à lui également la possibilité
de proposer le nom d’un administrateur
judiciaire au tribunal de commerce aux
côtés des juge-commissaire, mandataire
et administrateur judiciaires désignés par
le tribunal de commerce dans le jugement
d’ouverture de la procédure de sauve-
garde. Entre autres changements induits
par l’ordonnance fi gurent notamment la
simplifi cation du recours à la liquidation
judiciaire et une amélioration de la conci-
liation qui conserve son caractère amiable
et confi dentiel.
www.loiret.cci.fr > Veille réglementaire >
Commercial > Entreprises en diffi cultés
(1) Ordonnance n° 2008-1345 du 18 décembre 2008 portant réforme du droit des entreprises en diffi culté (JO du 19/12/2008). Décret n° 2009-160 du 12.02.2009 pris en application de l’ordonnance du 18.12.2008.
avril 2009 21 7
La Caisse d’Épargne Loire-Centre annonce un premier exercice performant
Jean Arondel (pdt du Conseil d’orientation
et de surveillance), Jean-François Paillissé
(pdt du Directoire), Pascal Vrignaud (Membre
du Directoire, pôle fi nances et activités
bancaires), François Dorémus (Membre du
Directoire, pôle Banque de développement
régional), Dominique Languillat (Membre du
Directoire, pôle Ressources)
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Des questions ?Médiateur du crédit aux entreprises :
Contact CCIL :
www.blogdupresident.loiret.cci.fr
[email protected] (confi dentialité assurée)
actualités
Les mesures fi scales du plan de relance
Parmi les mesures du plan destiné à
créer les conditions d’une relance
rapide et durable de l’économie française,
des mesures fiscales ont été prises.
Elles visent à assurer le remboursement
immédiat par l’État des sommes qu’il doit
aux acteurs économiques. 4 mesures à
retenir :
L’accélération de la restitution du cré-
dit d’impôt recherche (CIR), applicable
depuis le 2 janvier 2009 pour le CIR 2008
et le solde de CIR disponibles des années
antérieures (2005, 2006, 2007).
L’accélération de la restitution de la
créance née du report en arrière de défi -
cits (RAD), applicable depuis le 2 janvier
2009 pour les créances de RAD non impu-
tées sur l’impôt sur les sociétés ainsi que
celles déclarées au titre des exercices
clos au plus tard le 30.09.2008.
L’accélération du remboursement des
excédents d’acompte d’impôt sur les
sociétés, applicable depuis le 2 janvier
2009 pour le remboursement anticipé
des excédents de versement de l’impôt
sur les sociétés pour les exercices clos
au plus tard le 30.09.2009.
La mensualisation des remboursements
de crédit de taxe sur la valeur ajoutée,
applicable au 1er janvier 2009.
Plus d’informations et formulaires disponibles
sur www.impots.gouv.fr
8 21 avril 2009
Le plan de relance prévoit une augmen-
tation des moyens destinés au fi nance-
ment des PME, qui représentent un enjeu
essentiel en termes d’activité et d’emploi
mais qui sont aujourd’hui les plus fragi-
les face à la crise. Il comprend donc une
augmentation des capacités d’intervention
d’Oséo, ainsi que de la SIAGI(1) pour les plus
petits dossiers, afi n de garantir des prêts
accordés aux PME et aux entreprises de
taille intermédiaire et donc d’inciter les
banques à leur accorder les prêts néces-
saires. Il agit aussi en faveur des TPE, pour
les aider à embaucher.
http://tinyurl.com/cv3y7s
Contacts OSÉO
Fabrice Guarneri à Orléans : tél. 02 38 22 84 67
(1) Société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité.
Davantage de moyens pour fi nancer les PME
7 « ambassadeurs » de la relanceDepuis le 23 février dernier, sept parlementaires ont été nommés en mission aux côtés de Patrick Devedjian. Chacun en charge d’une partie du territoire, ils devront favoriser l’application rapide du plan sur le terrain et assurer l’équité territoriale des mesures mises en œuvre. La remise de leurs conclusions en juin 2009 permettra d’évaluer la mise en place du plan de relance et du démarrage effectif des projets. C’est Philippe HOUILLON, (député du Val d’Oise) qui est en charge de la région Centre et de l’Ile-de-France.
1 000 projets pour la relance : Pithiviers concernéeParmi les 1 000 projets retenus à l’échelon national pour contribuer à relancer l’économie française fi gure le centre d’affaires de la ville de Pithiviers. Initié par le député Jean-Paul Charié en novembre 2006, le projet a pour vocation de transformer l’immeuble de La Poste - dont la CCI du Loiret est propriétaire - en un véritable centre d’affaires. L’immeuble de 1 500 m2, entièrement dévolus au tertiaire, est destiné à accueillir une dizaine de start-up, salles de réunions, bureaux et salle de conférence. Au titre du plan de relance, le projet bénéfi ciera d’une aide de 380 000 € sur un budget total de 2 millions d’euros. Le centre d’affaires, dont les travaux doivent commencer début 2010, devrait être dopé par la mise en service de l’A19.
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10 21 avril 2009
HITACHIdans le big-bang du stockage
Yoshikazu Shibata, président de
Hitachi Computer Products (Europe),
le confi rme : les besoins en matière de
stockage des données sont en expansion
vertigineuse. Selon Hitachi, trois axes de
croissance se dessinent : « les données
structurées, dites “traditionnelles”, du
tertiaire (systèmes bancaires, compagnies
aériennes, assurances…), en évolution
d’environ 30 % par an ; les données non
structurées, liées à l’émergence d’Inter-
net : imagerie médicale, images satel-
lite, diffusion audiovisuelle, documents
bureautique… pour ce type de données, la
progression est quant à elle d’environ de
60 %. Enfi n, le “content depot”, qui a litté-
ralement explosé avec le Net, croît environ
de 120 % par an ! » Un phénomène engen-
dré par le succès des FaceBook, YouTube
et autres Twitter…
Sur ces marchés porteurs, Hitachi se
démarque en fournissant des produits
de haut et moyenne gamme, répondant
à trois critères essentiels : qualité, per-
formance, fi abilité. Tous les deux à trois
ans, le constructeur lance une nouvelle
génération de plates-formes de stockage,
produites sur trois sites : un au Japon
(également site de développement), un
aux États-Unis et enfi n celui d’Ardon, qui
emploie 300 personnes sur 19 000 m2 de
bâtiments, réalisant un chiffre d’affaires
de 225 millions € en 2007. Hitachi y fabri-
que des unités de stockage dont les capa-
cités se chiffrent désormais en pétaoctets
voire en exaoctets (soit un million ou un
milliard de fois plus que le gigaoctet).
Toujours plus…Lancé en 2007, Hitachi Universal storage
platform V (USP-V, summum de la gamme)
a été conçu pour être compatible avec les
technologies concurrentes. « Le client
conserve ses plateformes de stockage
existantes (marque HITACHI DATA SYS-
TEMS ou autre), et peut investir dans une
USP-V : ses plates-formes seront contrô-
lées par celle-ci, le pilotage se faisant à
partir d’un seul point de contrôle, grâce
à la virtualisation de la capacité de stoc-
kage », explique Yoshikazu Shibata. Une
plate-forme intelligente en somme, qui
dispense de rajouter de la mémoire. But
de l’opération : ne pas faire augmenter le
coût de stockage pour le client. Quant aux
perspectives technologiques, Yoshikazu
Shibata confi rme que « la capacité de stoc-
kage des disques durs va continuer à pro-
gresser, et leur dimension va passer de 3,5
à 2,5 pouces. Ce qui permettra de réduire
la taille des armoires. Quant à la mémoire
Flash, déjà existante sur les PC, elle reste
onéreuse, bien qu’elle soit la technologie
du futur. » Déjà intégrée dans les baies de
stockage des USP-V, les disques à mémoire
Flash réduisent la consommation électri-
que tout en accélérant la vitesse d’accès
aux données. Une économie qu’Hitachi
favorise également en évitant que les dis-
ques tournent lorsqu’ils ne sont pas sol-
licités. Et Yoshikazu Shibata de conclure :
« en concevant des matériels labélisés
“green products”, nous nous sommes
engagés dans le développement durable
et la préservation de l’environnement ».
www.hitachi-computerproducts.fr
DEPUIS 1991, HITACHI FABRIQUE DES UNITÉS DE STOCKAGE À DISQUES
DURS DANS SON USINE DU PARC DE LIMÈRE. UNE ACTIVITÉ AU CŒUR
DES NOUVEAUX ENJEUX TECHNOLOGIQUES LIÉS À LA FORMIDABLE
EXPLOSION DES DONNÉES INFORMATIQUES.
Le CNPE de Dampierre-en-Burly promeut les métiers du
nucléaire auprès des lycéens
Le Centre Nucléaire de Production d’Électricité (CNPE) de Dampierre-
en-Burly a signé une convention de partenariat avec le lycée
Jacques Monod de Saint-Jean-de-Braye. L’entreprise et le lycée
se mobilisent ainsi en faveur du développement de relations
durables et souhaitent promouvoir les métiers de l’industrie auprès
des jeunes. La convention devrait permettre de faire face aux enjeux
de recrutement dans les métiers du nucléaire d’ici les prochaines
années : à la centrale de Dampierre, plus de 200 embauches sur
quatre ans sont programmées. L’entreprise s’engage à proposer
chaque année trois contrats à durée indéterminée à de jeunes
diplômés du brevet de technicien supérieur du lycée Jacques Monod.
Le CNPE, qui emploie 1 500 salariés dont 300 prestataires, proposera aussi aux élèves des immersions
destinées à compléter leur professionnalisation. Il participera
également aux jurys d’examen du BTS CIRA (Contrôle industriel
et régulation automatique).
industrie
Yoshikazu Shibata
avril 2009 21 11
e-commerce
À la recherche d’un emploi stable qui
n’en finit pas d’arriver, Rodrigue
Pokam, 24 ans, décide de créer son propre
emploi. « Je voulais travailler sur l’Afri-
que pour le côté sentimental et le devoir
d’apporter quelque chose à ce continent »,
explique le jeune éditeur d’origine came-
rounaise. Après un an d’étude de marché,
il enchaîne les réunions d’informations
(ANPE, CCI) et voyage en Côte d’Ivoire,
Cameroun, Mali, Sénégal, Gabon où il part
à la rencontre d’artisans. C’est décidé, il
créera un site web marchand « mais sur
la base d’une filière équitable ». Pour
cela, Rodrigue Pokam monte sa société,
hébergée dans la pépinière d’entreprises
de St-Jean-de-la-Ruelle, et s’attaque au
e-commerce en autodidacte, du référen-
cement à la conception de son site qu’il
ouvre il y a un an. « decoexotic.com pro-
pose des articles d’artisanat et de déco-
ration d’Afrique. Il y a 1 000 références :
masques, mobilier en bois exotique, tis-
sus, tableaux, arts de la table… » Bref, une
large fenêtre sur la culture africaine allant
jusqu’à la découverte d’objets ethnogra-
phiques. Pour sélectionner ses produits,
Rodrigue se déplace en Afrique 3 fois par
an. « Je travaille sous forme de commerce
équitable avec 17 artisans qui s’engagent à
respecter une charte : fabrication de qua-
lité, ne pas faire travailler des mineurs…
Mon but est de les aider à se développer.
J’ai par exemple équipé mon artisan de
tableau d’un PC portable pour doper son
entreprise. Une façon de lui montrer que
je ne suis pas dans une politique d’exploi-
tation. »
Un showroom pour voir avant d’acheterAvec 300 visites par jour, decoexotic.com
touche une clientèle éclectique en attente
de d’originalité et de qualité. « Tout est
fait main, pas de fabrication en série.
Decoexotic propose le produit que l’on
ne trouve pas ailleurs. Je suis le seul par
exemple à importer des porte-bouteilles
en ébène, padouk et wengé, précise Rodri-
gue. Les vases en bois et les cendriers en
ébène en forme de pied sont des produits
exclusifs. » Et ce, à des prix abordables :
10 € pour une série d’éléphant en ébène,
30 € pour un vase en bois, 100 € pour du
mobilier… Quant aux collectionneurs d’art
premier, craqueront-ils sur le couple ban-
gwa fertilité (3 199 €) ? « Ce couple a vrai-
ment existé. C’est une pièce rare et uni-
que. L’histoire de ces statuettes est décrite
sur une fi che produit. J’ai tenu en effet à
apporter une dimension culturelle au site :
chaque article fait l’objet d’une descrip-
tion et une visionneuse permet de le voir
sous tous les angles. » Et pour se faire une
idée encore plus précise du produit, Rodri-
gue met son showroom à disposition des
clients. Aujourd’hui positionné sur l’Afri-
que noire, decoexotic.com devrait s’ouvrir
prochainement au Maghreb et à l’Asie. De
quoi donner des envies d’ailleurs.
www.decoexotic.com
Disposition issue de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) pour améliorer l’environnement fi nancier des entreprises, la réduction des délais de paiement à 45 jours fi n de mois ou 60 jours calendaires est effective depuis le 1er janvier 2009. Certaines fl exibilités ont toutefois été consenties pour tenir compte des spécifi cités sectorielles, à l’instar des récents accords conclus dans les secteurs du jouet, du bricolage et de l’horlogerie-bijouterie. Les branches professionnelles ayant soumis un calendrier progressif de mise en œuvre de la loi au plus tard le 1er janvier 2012, verront leurs projets soumis à la validation par décret après avis du Conseil de concurrence. La mesure devrait apporter globalement 4 Md€ de trésorerie additionnelle aux TPE françaises.
STATUETTES EN PADOUK, VASES EN BOIS, MASQUES BASANGWÉ,
BOUCLIERS PUNU, CHAISES À PALABRE, DJEMBÉS, TABLEAUX,
BATIKS… AVEC DECOEXOTIC.COM, RODRIGUE POKAM MET L’AFRIQUE
AU CŒUR D’UN E-COMMERCE ÉQUITABLE.
UN CHEZ SOI tendance Afrique ?
Rodrigue Pokam
Réduction des délais de paiement : fl exibilité sous conditions
12 21 avril 2009
CHAUFFEUR PRIVÉpour découverte du Val de Loire en V.I.PDEPUIS 2008, ODYSSÉE EN VAL DE LOIRE PROPOSE DES EXCURSIONS QUOTIDIENNES EN MINIBUS SUR
LA RÉGION CENTRE ET PARIS. AU TOTAL, 18 SITES INCONTOURNABLES QUE STÉPHANIE LE DONNE,
CHAUFFEUR GUIDE-INTERPRÈTE, FAIT DÉCOUVRIR EN TOUTE CONVIVIALITÉ.
Micro-casque sur la tête, mains sur le
volant, Stéphanie Le Donne, 29 ans,
abreuve ses passagers de commentaires
touristiques et d’anecdotes historiques.
L’art de vivre et la gastronomie régionale
y passent aussi. Et ce, en français, anglais
ou espagnol. Aujourd’hui, Chamerolles
et La Ferté-St-Aubin ; demain Blois et
Chambord ; après-demain, Versailles et
Paris… Sept jours sur sept, la jeune guide-
interprète diplômée réalise le vœu des
touristes qui « rêvent de châteaux, d’ar-
chitecture, d’Histoire et s’intéressent de
plus en plus à la vie quotidienne des rois
et des reines de France ». Des journées
où elle se met à leur disposition pour un
service personnalisé et haut de gamme :
« Odyssée en Val de Loire propose chaque
jour, au départ d’Orléans, un programme
d’excursions en Val de Loire, sur Paris,
les Yvelines et la Seine-et-Marne, à la
journée ou à la demi-journée, explique
Stéphanie Le Donne. Avec une mise en
valeur du Loiret sur deux jours : visite
des Châteaux de Chamerolles, La Ferté-
St-Aubin, Sully-sur-Loire, de l’oratoire de
Germigny ou encore du canal de Briare ».
Mais des aménagements de circuits et des
excursions à la carte sont également pos-
sibles : « On m’a déjà demandé les plages
du débarquement, le Mont Saint-Michel
et le Périgord ! » Une souplesse dans la
formule qui attire beaucoup aujourd’hui
comme le confi rme Stéphanie : « c’est un
service qui se développe de plus en plus
dans les villes et les gens, qui fuient le tou-
risme de masse, y sont de plus en plus
habitués. C’est un peu du V.I.P, les gens
se sentent privilégiés. »
Navette aéroport et visites guidées virtuellesLancée en 2008, Odyssée en Val de Loire
est aujourd’hui le seul prestataire de ce
type sur Orléans. Un service qui vient com-
pléter l’offre touristique de la ville tout en
répondant à un réel besoin : « Quand des
touristes arrivent à la gare, ils se retrou-
vent bloqués et n’ont d’autre choix que
de prendre un taxi ou un autre train s’ils
veulent aller à Chambord ou sur un autre
site ». Stéphanie Le Donne vient alors les
prendre à la gare ou directement à leur
hôtel et les ramène l’excursion fi nie. Véri-
table ambassadrice de la ville d’Orléans
et de ses alentours, Stéphanie propose
également des visites guidées – sans son
minibus cette fois – pour des entreprises,
Loisir Accueil Loiret (CDT) et l’Offi ce de
Tourisme d’Orléans. Une escapade ou un
déplacement en France ou en Europe ?
Odyssée en Val de Loire assure aussi un
service de navette aéroport et de location
de véhicule avec chauffeur. « Fin 2009, je
compte proposer des conférences sur his-
toire de l’art et des visites guidées virtuel-
les dans les maisons de retraite, clubs et
associations. » Pour Stéphanie, l’odyssée
s’annonce prometteuse…
Humanis Solutions innove contre les conduites à risques en entreprise
Humanis Solutions, société experte en gestion des comportements et conduites à risques (alcool, route, tabac principalement) en entreprise, dispense
depuis 2004 des formations basées sur un concept pédagogique original. « Nos métiers sont innovants sur le plan humain puisque notre approche,
complètement décalée par rapport aux discours classiques, s’attaque aux causes et non aux effets » explique Jean de Bellabre, co-fondateur de
l’entreprise orléanaise. Des formations qui visent à améliorer le bien-être et la santé des salariés et à réduire rapidement les coûts liés aux comportements
et conduites à risques, au sein d’entreprises « en constante recherche d’une amélioration de leur rentabilité et de leur performance ». Interpellée
par ce nouveau concept, la Commission Européenne (Direction Générale de l’Énergie et des Transports) a retenu le programme « la route, ou le
paradigme des bulles© », développé par Humanis Solutions, et a souhaité que l’Unité en charge de la Sécurité Routière, au sein de la Commission,
y participe. Ce stage s’est donc déroulé en mars dernier à Bruxelles. www.humanis-solutions.com
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Il est rouge, mesure 2,50 m de long sur
1,60 m de large et 1,60 m de haut. Son
look, presque cubique, lui donne un côté
avant-gardiste et ludique. 100 % élec-
trique, il roule à 65 km/h maximum et
se conduit sans permis. Conçu pour des
trajets moyens de 5 km, il n’est fait que
pour la ville. Sa cible ? Mairies, collectivi-
tés principalement. Voici le F-City, Véhi-
cule individuel public de demain. « C’est
la solution des centres-villes confrontés
à la saturation du trafi c, au bruit et à la
pollution, résume Richard Tur, directeur
général de Tork Engineering, fi liale tech-
nologique de FAM Automobiles à l’origine
du projet. Le groupe a lancé ce concept
pour apporter une réponse aux problèmes
de mobilité urbaine de courte distance. »
Labellisé par le pôle Véhicule du futur, le
F-City est un concentré d’innovation. « Il
sera en libre-service dans la rue, sur le
principe du Vélib’, commente Richard Tur.
Grâce au système Vu LogTM mis au point
par notre partenaire, l’utilisateur localise
le véhicule le plus proche par géo-posi-
tionnement via son portable, et le réserve
sur son téléphone. Pour démarrer, il passe
une carte devant un lecteur embarqué.
Grâce à ce système de géo-localisation,
le F-City n’a besoin ni de borne ni d’espace
dédié pour la prise en charge et la restitu-
tion du véhicule, contrairement au Vélib’. »
L’autre fonction inédite également pilotée
par le système Vu LogTM concerne le
stockage d’énergie amovible du véhicule.
« Grâce encore à ce système, l’exploitant
sait en permanence l’état de charge des
batteries. Si elles ont besoin d’être chan-
gées, une équipe intervient sur place et
procède au changement du rack. »
Pour le public et les communesCompact, modulable et écologique, le
F-City a été pensé pour permettre aux
collectivités de répondre à leur cahier
des charges en matière de développement
durable. « En avril seront produits trois
nouveaux châssis, précise Richard Tur.
Ils préfi gureront le lancement, fi n 2009,
d’une première présérie de 300 véhicules
qui répondront à des appels d’offres de
grandes agglomérations dont Paris. Le
F-City est un projet ambitieux : la produc-
tion de 1 000 véhicules par an est prévue
dans les 2 à 3 ans à venir. » Et c’est dans
l’usine de Tork Engineering, à Amilly, que
seront fabriqués les châssis et la suspen-
sion du véhicule. Une unité de production
sera spécialement créée. Aujourd’hui en
version 3 places, le F-City sera décliné en
4 places et version utilitaire. Une modula-
rité qui pourrait servir aux livraisons, au
transport de marchandises ou du matériel
des personnes chargées des espaces verts
des communes. « Actuellement, une tren-
taine de véhicules est disponible pour des
essais dans les villes. Une démarche sera
faite bien entendu sur Orléans », conclut
Richard Tur.
www.fam-auto.com
innovation
F-CITY : la petite citadine 100 % électrique
Pôles de compétitivité : 8ème appel à projetsL’État a lancé un 8ème appel à projet pour l’attribution d’aides au fi nancement de projets de recherche et développement (R&D) présentés par les pôles de compétitivité. Il est, comme les précédents, ouvert à l’ensemble des secteurs économiques, industriels (y compris agro-alimentaires) ou de services. Les projets doivent être adressés le 30 avril au plus tard à la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, des fi nances et de l’emploi qui coordonne cette procédure interministérielle. Parmi les
critères de sélection : les retombées en termes de création de valeur, d’activité économique et d’emplois ; le contenu technologique innovant ; le développement de nouveaux produits ou services pouvant être mis sur le marché à moyen terme et enfi n la cohérence des projets avec la stratégie du pôle et des entreprises concernées. Lors des 4 premiers appels à projets, 313 projets ont été retenus sur les 721 déposés et ont bénéfi cié d’un fi nancement de près de 432 M€ de l’État auxquels se sont ajoutés 203 M€ des collectivités territoriales.
LA PREMIÈRE MAQUETTE DU NOUVEAU VÉHICULE URBAIN
MODULABLE A ÉTÉ PRÉSENTÉE AU DERNIER SALON DES MAIRES ET
DES COLLECTIVITÉS LOCALES 2008. À AMILLY, TORK ENGINEERING
LANCERA UNE PRÉSÉRIE DE 300 VÉHICULES À LA FIN DE L’ANNÉE.
Richard Tur
14 21 avril 2009
ABO WIND,l’éolien clés en mainDÉVELOPPEMENT, FINANCEMENT, CONSTRUCTION ET EXPLOITATION,
LA SARL ABO WIND COMPTE PARMI LES DÉVELOPPEURS DE PARCS
ÉOLIENS LES PLUS EXPÉRIMENTÉS EN EUROPE. ELLE DISPOSE DE
TROIS AGENCES À NANTES, ORLÉANS ET TOULOUSE.
Malgré le 2e plus grand potentiel
d’Europe, la France est à la traîne
en matière d’exploitation de l’énergie
éolienne : « Elle est en retard par rapport
à l’Allemagne ou l’Espagne mais elle se
développe, commente Jean-Claude Chau-
meton, directeur d’ABO Wind Orléans.
Aujourd’hui, 3 500 MW sont installés en
France. Le Grenelle fixe un objectif de
19 000 MW pour 2020. » Depuis 2002,
ABO Wind apporte sa pierre à l’édifi ce :
la société a déjà mis en service 10 parcs
éoliens pour une puissance de 88 MW. De
nombreux projets sont en cours d’étude
en région Centre. « Nous cherchons à
faire des projets qui apportent de la satis-
faction. L’éolien citoyen est notre valeur,
poursuit Jean-Claude Chaumeton. À
travers nos montages financiers, nous
offrons aux communes, mais également
aux habitants, la possibilité de faire partie
du fi nancement et d’en tirer des revenus
sécurisés. »
Une communication pleine d’énergieConcertations régulières, transparence et
communication des résultats des études,
ABO Wind tient aussi à être présent aux
côtés des communes et des habitants tout
au long de la vie du parc éolien. « Entrer
en contact avec les mairies pour savoir si
elles sont désireuses d’accueillir un parc
sur leur commune fait partie de notre phi-
losophie », assure Jean-Claude Chaume-
ton rappelant que « l’éolien est une source
de développement local : retombées fi s-
cales, création d’emplois, loyers versés
aux propriétaires et exploitants… ». Mais
auparavant, trois ans de développement
seront nécessaires entre le lancement
des premières études et la délivrance du
permis de construire par la Préfecture.
En premier lieu, trouver des terrains et
obtenir les autorisations. Pour cela ABO
Wind s’appuie sur un travail d’analyse des
données du vent, des schémas régionaux
éoliens et sur des cartes pour un repérage
des habitations : « L’ADEME préconise une
implantation à plus de 500 m, ABO Wind
va au-delà. Mais la réglementation proté-
geant les riverains repose sur l’émergence
sonore : le niveau de bruit autorisé à ajou-
ter est de 5 dB le jour et 3 la nuit. » Après
une promesse de bail emphytéotique, des
études techniques et environnementales
sont engagées. « Une phase qui néces-
site de nombreuses concertations avec
les services de l’État et d’informer régu-
lièrement la population », souligne Jean-
Claude Chaumeton. Suivront une consul-
tation pour avis des services de l’État et
des mairies et une enquête publique avant
le feu vert défi nitif. Tout au long de l’ex-
ploitation, ABO Wind assurera l’interface
entre fabricants, sociétés de maintenance
et propriétaires des parcs pour un suivi
optimal. « Une éolienne fournit l’équiva-
lent de la consommation d’électricité de
2000 foyers, hors chauffage électrique.
Cette énergie est revendue à EDF, lui
permettant de limiter le fonctionnement
de ses centrales ». De quoi redonner un
second souffl e à la planète.
www.abowind.com
avril 2009 21 15
Effi cacité énergétique : les fonds européens
soutiennent l’innovation
Parmi les 57 nouveaux projets programmés pour un total de plus
de 4 790 000 € dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER), fi gure la mise
en place d’une première unité de méthanisation dans le Loiret.
Avec l’appui de la Chambre départementale d’agriculture
du Loiret, l’unité sera installée au lieudit « Les 3 chapeaux » à
Saint-Germain-des-Prés (à côté de Châteaurenard) par l’entreprise Agri-Énergie. La méthanisation, technologie nouvelle en France,
permet de produire de l’électricité et de la chaleur à partir d’effl uents des élevages porcins et bovins. Alors que l’électricité sera vendue, la chaleur
sera en partie utilisée par l’unité de méthanisation et par les installations
de l’exploitation et des habitations. Sur les 900 000 € que représente ce
projet de ferme, 152 000 € sont portés par le FEDER aux côtés de la Région
et du Conseil général du Loiret. www.europe-centre.eu
développement durable
Jean-Claude Chaumeton
MIL PAT’ :le p’tit système pas bête du toutEN 1993, JEAN-MARIE MARY BREVÈTE LE MIL PAT’, UN SYSTÈME
SIMPLE ET PRATIQUE SERVANT À DÉPLACER LES GONDOLES DES
GMS. INGÉNIEUSE, LA PETITE PLATINE À BILLES PORTEUSES FAIT
AUJOURD’HUI LE TOUR DU MONDE.
« C’est la deuxième invention après la
carte à puce ! », plaisante Jean-Marie
Mary à la tête de Gondoles Services basée
à Châtillon-Coligny. Il est vrai que l’idée
est toute bête, encore fallait-il y penser :
à l’aide d’un levier, faire glisser sous des
gondoles des platines aluminium à billes
porteuses pour déplacer plus facilement
les rayonnages pleins des grandes sur-
faces. « Pour bouger une gondole de dix
éléments, ils y passaient une nuit à dix
personnes. Moi, avec mon brevet, 20 minu-
tes à trois ». Ancien ouvrier à Louviers,
Jean-Marie Mary est licencié pour raison
économique en 1992. « J’étais délégué
syndical CGT. On me voyait tout le temps
dans le journal. Quand j’ai cherché du
travail, on m’a dit “personne ne voudra de
vous !” ». Qu’à cela ne tienne. Un an après,
il crée Renov’Park, une association dans
laquelle des jeunes en contrat d’insertion
réparent les caddies des hypermarchés.
« Un jour, un hyper me demande de l’aide
pour déplacer des gondoles. Leur tech-
nique ? De la couenne de lard sous les
meubles… ». C’est alors le déclic pour
Jean-Marie Mary : il invente ce petit carré
roulant qui, placé sous chaque pied de
gondole, forme comme un mille pattes,
alias Mil Pat’. « Quand les GMS (grandes
et moyennes surfaces) procèdent à un
remodeling ou refont leur carrelage, soit
elles ferment le magasin soit ça gêne leur
activité. Mon système leur permet de fonc-
tionner sans discontinuité. »
La p’tite bête qui monteÀ 165 € le kit platine-levier-cavalier, le
système Mil Pat’ fait aujourd’hui l’unani-
mité auprès des GMS, frigoristes, jardi-
neries et magasins de bricolage. « Nous
vendons 2 500 platines par an et en louons
700 par mois. Le déplacement de gondo-
les est notre principale activité mais nous
avons des demandes pour le démontage et
le remontage et un marché s’ouvre sur la
remise en état de gondoles abîmées pour
la vente d’occasion ». Avec déjà 300 clients,
Gondoles Services continue d’étoffer son
portefeuille : « Je touche maintenant l’in-
ternational : Europe, Canada, Arabie Saou-
dite, Nouvelle Calédonie… L’idée est de
vendre partout et au plus grand nombre :
des entreprises qui ont besoin de bouger
de grosses machines aux déménageurs
et particuliers. » Après le lancement fi n
2008 de la société Mil Pat’ Ile-de-France,
l’ouverture d’une succursale en Italie
est en cours. « Fin 2010, Mil Pat’ Ile-de-
France couvrira le nord de la France via
4 agences à Lille, Strasbourg, Nantes et
Paris. Suivront Bordeaux et Lyon en 2011,
Toulouse et Marseille en 2012 ». Après 15
ans passés à travailler la nuit, les week-
ends et jours fériés, Jean-Marie Mary a
arrêté les chantiers pour se consacrer au
dé ve lop pement de son entreprise. « Je me
prépare une retraite tranquille. J’ai eu de
la chance aussi je souhaite partager : je
prends des jeunes et je les remets dans
le bain ».
www.gondoles-services.fr
16 21 avril 2009
Bip Bip Services, une nouvelle venue
dans le secteur des services à la
personne
Repassage, livraison de courses, garde d’enfants, préparation de repas, aides
aux devoirs ou encore assistance administrative et gardiennage : c’est
dans le secteur des services à la personne que Christine Fassot a créé
son entreprise en octobre dernier. Basée à Fleury-les-Aubrais, la jeune
créatrice a suivi plusieurs formations avant de se lancer – notamment un module de 2 mois de préparation à la création d’entreprise au sein de
l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret – et a bénéfi cié d’un prêt Loiret
Initiative d’un montant de 7 500 €. Titulaire d’un agrément simple délivré
par la DDTE, qui exclut de sa cible les enfants de moins de 3 ans et les personnes âgées dépendantes, Bip
Bip Services permet à ses clients de bénéfi cier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt de 50 % du montant
total des factures payées dans l’année selon la loi fi scale en vigueur.
www.bipbipservicesloiret.fr
création
Jean-Marie Mary
avril 2009 21 17
LE PETIT GONE : assiettes lyonnaises !LE MEILLEUR DE LA CUISINE LYONNAISE À ORLÉANS, C’EST
POSSIBLE : BOULEVARD ROCHEPLATTE, UN JEUNE COUPLE
PASSIONNÉ MET À L’HONNEUR AVEC ENTHOUSIASME LES SPÉCIALITÉS
DE LA GRANDE CAPITALE GASTRONOMIQUE FRANÇAISE.
Saucisson pistaché et truffé, quenelles
de brochet, cervelle des Canuts… au Petit
Gone (nom qui évoque un enfant turbu-
lent du Lyonnais, proche du titi parisien),
c’est comme si on y était ! Pas tout à fait
le pur bouchon made in Lyon, mais l’es-
prit est bien là. C’est le pari de Guillaume
Labitté, le chef de cuisine et Anaïs Chab-
bert, maître d’hôtel, tous deux n’ont que 26
ans. « On a commencé à deux. L’idée était
de se faire plaisir tout en cuisinant dans
une ambiance pierres, poutres et poêle
associant rusticité et modernité. Anaïs
et moi avons mis nos idées en commun.
Et aujourd’hui, cela fait deux ans que ça
tourne », déclare Guillaume. Originaire
de Pithiviers et diplômé de l’Institut Paul
Bocuse à Lyon, il a fait ses premières
armes au Pavillon du Parc, au cœur du
parc de la Tête d’Or à Lyon. Quant à Anaïs,
si au départ elle avait suivi les cours d’une
école de graphisme à Lyon, fi nançant ses
études par des petits boulots dans la res-
tauration, elle apporte aujourd’hui une
touche de créativité dans les assiettes du
Petit Gone, servies dans un décor noir et
orange. Deux ans après leur installation,
boulevard Rocheplatte à Orléans, à l’em-
placement de l’ancien Pasta Boulevard,
leur établissement vient de rentrer dans
le cercle des Toques du Loiret.
Une cuisine inventiveAvec des produits frais et de saison, le
Petit Gone propose une cuisine inventive,
où l’on n’hésite pas à faire des mélanges
de goûts : crevettes au lait de coco et curry
par exemple, îles fl ottantes de jambon cru
au foie gras, mousse d’avocat épicée avec
un coulis de fruits rouges, brochettes de
Saint-Jacques sauce au champagne et
sauce balsamique à la truffe blanche…
Les produits locaux ne sont pas pour
autant oubliés : miel du Gâtinais (nou-
gat et nougat glacé), carottes des sables
(fl an, purée, millefeuille carotte-choco-
lat), chou vert (tombée de chou vert avec
poitrine fumée…). Au Petit Gone, pas de
prix exorbitants : le menu de midi est à
17 € (entrée, plat, dessert), les menus
lyonnais et découverte étant quant à eux
28, 50 et 31 €. Pour les gastronomes en
culotte courte, le menu enfant (12 €) n’est
pas ici « steak-frites ou jambon blanc,
mais bien la déclinaison des menus du
jour avec des portions moindres. » Côté
cave, outre les vins de Loire, l’accent est
tout naturellement mis sur la Vallée du
Rhône. « Ce sont des vins de découverte,
AOC, à des prix compris entre 20 et 30 € la
bouteille » précisent Guillaume et Anaïs.
« Aujourd’hui, les clients viennent vers
les créations qu’ils ne connaissent pas
encore », note Anaïs. Petit aperçu pour
le printemps : cappuccino de petits pois
au lard croquant par exemple. Veloutés et
fl ans de légumes, milk shakes de fruits
frais… « à condition d’avoir des fruits et
des légumes cette année », souhaite de
tout cœur Guillaume.
Guide Michelin 2009 :
deux étoiles dans le Loiret
La récente parution du Guide Michelin 2009 ne révèle aucune
surprise dans le département. Depuis la fermeture du
restaurant orléanais « Les Antiquaires », où Philippe
Bardau œuvrait, seuls L’auberge des Templiers aux Bézards et
La Gloire à Montargis affi chent une étoile. Figurent malgré tout
dans le guide rouge plusieurs établissements dans la catégorie
« Bibs gourmands » (repas soignés à prix modérés) : L’Hôtel
des voyageurs à Bonny-sur-Loire, Le Lancelot à Chilleurs-aux-
bois, La canardière à Coullons, Guillaume de Lorris à Lorris,
La Dariole et Eugène à Orléans, La Laurendière à Olivet et
enfi n Le Grand Saint-Benoît à Saint-Benoît-sur-Loire.
à table
Guillaume Labitté (à gauche), Anaïs
Chabbert et Kévin Mathieu
Le Petit Gone
11 bd Rocheplatte
45000 Orléans
Tél. : 02 38 53 54 63
18 21 avril 2009
dossier
INTERNATIONAL :passeport pour une success story
Audacieuses, réactives, persévérantes
mais aussi prévoyantes : les entre-
prises actives à l’international réunissent
toutes ces facultés à la fois. « On n’ex-
porte que si on bouge ! Il faut avoir envie
de voyager, de bousculer ses habitudes
et de rencontrer d’autres cultures ! »
prévient Jean Bernard, président d’IRIS
Instruments, PME orléanaise qui réalise
près de 85 % de son chiffre d’affaires à
l’international. Exporter est-il plus diffi cile
et moins naturel pour une PME que pour
un grand groupe ? Qu’on se détrompe,
dans le Loiret, 92 % des entreprises qui
exportent sont des PME voire des TPE. En
revanche, elles ne réalisent que 51 % du
chiffre d’affaires export (CAE) du départe-
ment, le solde étant l’œuvre d’une dizaine
de grandes entreprises, exportatrices
confi rmées. Leader en nombre d’expor-
tateurs et en chiffre d’affaires (58 % du
CAE de la région Centre), le Loiret peut
compter sur son industrie pour doper son
activité à l’international. En particulier sur
son industrie chimique, mais aussi sur la
fabrication d’équipements et de machines
mécaniques et électroniques, ou encore
sur l’industrie agro-alimentaire. Excéden-
taire au niveau de sa balance commerciale
en 2008, tout comme la région Centre, le
Loiret affiche sur cet exercice un solde
positif de 48 millions d’euros (1). Malgré
tout, l’activité du département à l’interna-
tional peut encore marquer des points. En
ligne de mire, les « primo-exportateurs »,
ces entreprises qui effectuent moins de
5 % de leur chiffre d’affaires à l’export ou
sur un pays dit « grand large » (hors UE
et pays du Maghreb). Considérées comme
exportatrices occasionnelles, ces derniè-
res ont une activité à l’export marginale,
pas de structuration dédiée, un profi l de
Jean-Michel Rouanet, responsable de la communication Maquet SA
L’EXPORT EST VECTEUR DE CROISSANCE : LE POSTULAT N’EST PLUS L’APANAGE DE GRANDES ENTREPRISES
ET NOMBREUSES SONT LES PME ET TPE QUI RÉUSSISSENT AUJOURD’HUI À L’EXPORT. PAS ASSEZ
TOUTEFOIS POUR REDRESSER LE COMMERCE EXTÉRIEUR FRANÇAIS, DONT LE DÉFICIT A ATTEINT
55,7 MDS € EN 2008. POUR DOPER LES EXPORTATIONS - ET SOUS L’IMPULSION DES POUVOIRS PUBLICS -
LES DIFFÉRENTS ACTEURS QUI ACCOMPAGNENT LES ENTREPRISES À L’INTERNATIONAL SE SONT
RASSEMBLÉS AUTOUR D’UN OBJECTIF COMMUN : CLARIFIER ET SIMPLIFIER LEUR RÔLE ET LEURS ACTIONS.
UNE AMBITION QUI SE DÉCLINE SUR LE TERRAIN PAR UN RENFORCEMENT DU RÔLE DE PROXIMITÉ DES CCI.
« débutantes » et sont souvent des TPE,
pour un tiers issues du commerce. C’est
précisément sur la détection et l’accompa-
gnement de cette catégorie d’entreprises
que s’est focalisé CCI Centre Internatio-
nal – le service mutualisé des CCI de la
Région Centre – en 2008. Une stratégie qui
fait écho au pari lancé à l’échelon national
par l’ACFCI, la DGTPE, Ubifrance et l’UC-
CIFE(2), avec un objectif de 10 000 expor-
tateurs supplémentaires à l’horizon 2011.
« Cet objectif se traduit en région Centre
par la détection et l’intégration de 120
entreprises par an dans un programme
d’accompagnement structurant, soit 360
au fi nal » confi rme Béatrice Guérin-Cou-
tansais, directrice International CRCI Cen-
tre. Avec son programme primo-exporta-
teurs, la structure aide les entrepreneurs
à se poser les bonnes questions. Mon pro-
duit est-il exportable ? Est-ce que je peux
répondre à la demande de clients étran-
gers ? Ai-je la capacité fi nancière et les
compétences nécessaires ? Le dispositif
contribue non seulement à l’identifi cation
des marchés cibles mais il facilite l’appro-
che de clients potentiels et aide à mobi-
liser les ressources fi nancières. Depuis
plusieurs années, la CCIL propose aux
entreprises primo-exportatrices quatre
réunions annuelles autour de thématiques
qu’elles ont-elles-même défi nies, entre-
coupées de rendez-vous individualisés.
Des réunions auxquelles un exportateur
local confi rmé est associé afi n d’appor-
ter son témoignage. Parmi les freins qui
empêchent encore certaines TPE et PME
de fourbir leurs armes à l’international, il y
a une raison intrinsèque : leur taille. C’est
là encore un des objectifs du programme
primo-exportateurs de CCI Centre Inter-
national, d’inciter les PME à se regrouper
pour mieux accéder aux marchés interna-
tionaux.
Structurer sa démarche à l’exportÀ côté de ce vivier, deux autres types
d’établissements cohabitent. Il y a les
« potentiels ». Sont reconnus sous cette
appellation les établissements dont l’ac-
tivité export est développée, avec une
démarche en voie de structuration et
un profi l expérimenté (une expérience à
l’export depuis au moins 6 ans). Essentiel-
lement des PME industrielles, celles qu’il
est impératif d’accompagner et d’aider à
prospecter les marchés porteurs. C’est
un axe prioritaire pour les conseillers en
développement international de CCI Centre
International, qui ont proposé l’an passé
54 prestations individuelles, en partena-
riat avec les acteurs concernés : missions
individuelles (de la rédaction du cahier des
charges au suivi de la mission), mise en
place d’un VIE (Volontariat International en
Entreprise), études de marchés, accompa-
gnement sur des salons, rencontres avec
des acheteurs… À ces services viendront
se greffer dès 2010 un véritable coaching à
l’export, sous forme de détachement d’un
conseiller au sein de l’entreprise, une
demi-journée par semaine. Dernière caté-
gorie dans la famille des exportateurs : les
« structurés », autrement dit les entre-
prises dont l’export est une composante
naturelle de l’activité (plus de 10 destina-
tions à l’export en général) et qui ont une
démarche extrêmement organisée. Dans
presque la moitié des cas, elles ont fait le
choix d’un responsable export dédié, un
investissement qui fait souvent la diffé-
rence. En effet, selon le CCI SCOPE 2008
établi par la CRCI Centre, seules 45 % des
entreprises du Loiret ayant une activité à
l’export disposent d’un responsable dédié
à plein temps - ce qui reste toutefois supé-
avril 2009 21 19
Maquet SA, quand l’innovation soutient l’internationalÊtre présent à l’international, c’est une seconde nature pour l’entreprise orléanaise Maquet SA. Filiale du groupe suédois Getinge, spécialisée dans l’éclairage opératoire et le multimédia, l’entreprise joue dans la cour des grands : située dans le « Top 10 » des entreprises du Loiret réalisant à elles seules plus de 67 % du CA export départemental (1), Maquet table pour 2008 sur un CA d’environ 100 millions d’euros, dont 70 % à l’international. « Nous nous implantons dans de nouveaux pays au rythme de trois nouvelles fi liales chaque année, explique Frédéric Herpin, directeur marketing et communication, les dernières en date sont Dubaï et le Vietnam. Maquet compte 36 fi liales dans le monde et un réseau d’une petite centaine de distributeurs ». Une stratégie adaptée en fonction des contraintes de chaque pays. « Nous commençons par un distributeur puis nous investissons dans une fi liale, c’est plus onéreux mais plus sûr à long terme, on est ainsi en contact direct avec le client » précise Jean-Michel Rouanet, responsable
de la communication. Avec 10 % de ses 300 salariés dédiés à l’activité R&D, l’innovation est la carte maîtresse qui permet à Maquet de conserver sa position de leader face à des concurrents allemands, américains et japonais. « Nous avons commercialisé 5 nouveaux produits en 2008, venus étoffer nos 8 gammes d’éclairage » indique Frédéric Herpin. Parmi eux, un éclairage de bloc opératoire équipé du système AIM (2). « Il s’agit d’un éclairage à leds intelligent capable de détecter la présence de la tête du chirurgien et de redistribuer la lumière sans dégrader la vision » précise J.-M. Rouanet. Certains d’entre eux sont même équipés de caméras HD. Des éclairages toujours plus plats, plus sophistiqués, plus légers et plus résistants, pour alimenter les marchés internationaux des équipements médicaux. (1) Classement en fonction du CA Export,
réalisé sur la foi des déclarations des établissements ayant répondu à l’enquête international CCI CI au cours de l’année 2008.
(2) Automatic Illumination Management
rieur à la proportion constatée à l’échelon
régional - et peu d’emplois sont spécifi -
quement consacrés à la fonction interna-
tionale. Chez l’orléanaise Maquet SA, spé-
cialisée dans les éclairages opératoires et
le multimédia, quatre personnes parcou-
rent le globe au sein de la division Marke-
ting. « Nous voyageons pour la prospection
mais aussi parce que nous formons nos
fi liales à nos produits » explique Frédéric
Herpin, directeur marketing et communi-
cation de cette fi liale du suédois Getinge.
Avec 70 % de son CA réalisé à l’internatio-
nal, l’entreprise est dotée de moyens à la
hauteur des enjeux : un service technique
international où l’on répond aussi bien
en anglais, qu’en allemand, espagnol et
portugais mais aussi des cours d’anglais
pour tous les salariés dont le niveau le
nécessite. « Ces cours sont dispensés
sur le temps de travail, et sont utiles par
exemple à des monteurs présents sur des
salons internationaux. En plus, l’exemple
est donné par notre directeur général,
parfaitement bilingue ». En effet, comme
l’explique Béatrice Guérin-Coutansais :
« c’est un volet sur lequel il faut investir
du temps. Si notre rôle est de convaincre
les entreprises que l’export est vecteur de
croissance, il faut aussi les persuader de
la nécessité de mobiliser les ressources
humaines adaptées ». Avec 65 % de son
chiffre d’affaires réalisé à l’international,
la société Guinault appartient aussi à ces
entreprises pour lesquelles l’export est
une composante essentielle de l’activité.
Spécialisée dans la fabrication d’équipe-
ments de servitude aéronautique et de
compresseurs de démarrage notamment,
2,5 personnes, et deux assistantes, sont
exclusivement dédiées à l’activité export.
Mobiliser les fondsAvec un chiffre légèrement supérieur à
la tendance régionale, le Loiret réalise
plus de 62 % de son CA à l’export vers les
pays de l’Union Européenne. Si la Belgi-
que, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le
Royaume-Uni sont les meilleurs clients du
département, les États-Unis se position-
nent en 1ère place des clients hors UE, et le
Maroc en pôle position pour l’Afrique. Mais
les produits et services du Loiret sont éga-
lement prisés par le Moyen-Orient (10 %
du CAE), un peu moins en Amérique et en
20 21 avril 2009
dossier
Ati Incinérateurs Muller : l’innovation et le respect de l’environnement en ligne de mire« Respectueux de l’environnement ». Le leitmotiv d’Ati Incinérateurs se décline en cinq langues sur le site Internet de l’entreprise : anglais, espagnol, chinois, russe et roumain, bientôt arabe. L’entreprise de Champoulet, spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel d’incinération de déchets hospitaliers, industriels, la crémation humaine et animale, réalise 80 % de son CA à l’export (7 millions d’€ en juin 2008 avec une progression de 15 % par an). « Nous sommes déjà présents dans plus de 60 pays et nous nous préparons à pénétrer le marché sud américain, explique Philippe Berchon, directeur d’Ati, et le respect des normes européennes (1), qui sont les plus strictes au monde en la matière, est l’une des clés de notre compétitivité ». Un critère aujourd’hui intégré par de plus en plus de pays, comme le Brésil ou le Pakistan. « Nous avons mis six mois à accéder au marché pakistanais, réputé extrêmement diffi cile, avec en plus une offre de traitement des gaz émis » se réjouit Catherine Flageul, assistante export en charge du développement de l’entreprise en Amérique du Sud notamment. Une prospection doublée de la recherche d’un partenaire local, pour laquelle Ati Incinérateurs sollicite actuellement des fi nancements auprès d’Oséo. Et si l’entreprise est dotée de son propre bureau d’études capable de répondre aux demandes les plus singulières de ses clients – comme la crémation de chameaux – elle innove régulièrement. Les derniers développements ont abouti au lancement d’incinérateurs à co-génération (la Pologne cliente pionnière) mais aussi à celui d’incinérateurs mobiles. « Ils présentent l’avantage de fonctionner dans un container qui peut être déplacé, dont le coût peut être mutualisé par plusieurs clients, c’est un produit qui marche très bien en Russie » explique Catherine Flageul. Pour conquérir le marché russe, « très complexe au niveau des formalités douanières », la société a allié le recrutement d’une Volontaire Internationale en Entreprise (un an reconductible) aux services d’un distributeur exclusif. Communication commerciale en russe, présence sur les salons et rencontres physiques ont optimisé l’entrée d’Ati Incinérateurs dans le pays. (1) [ndlr la directive européenne CE 76/2000]
Philippe Berchon, directeur général Ati Incinérateurs Muller
avril 2009 21 21
Asie. La Chine n’arrive qu’en 28ème position
des destinations à l’export du Loiret. Un
marché à fort potentiel qui doit être une
destination impérative ? « Une entreprise
déjà aguerrie à l’international sur l’Union
Européenne aura tout intérêt à s’orienter
vers les marchés émergents, en se faisant
accompagner, car il faut aller sur place »
précise Béatrice Guérin-Coutansais. « La
Chine est tellement vaste qu’il ne faut pas
raisonner à l’échelle du pays mais de la
province, poursuit celle qui a dirigé la CCI
française à Shanghaï pendant 7 ans, en
étant bien préparé et avec de bons pro-
duits, ce n’est pas si diffi cile. Il suffi t de
trouver les bons appuis sur place, de faire
preuve d’humilité : même une petite entre-
prise peut réussir en Chine ». Concernant
les velléités d’implantation des entrepri-
ses du Loiret qui ciblent de nouveaux pays,
arrivent sur le podium l’Allemagne, puis la
Russie et enfi n l’Inde.
Parmi les entraves au développement
international, il y a - l’apparente - diffi culté
à mobiliser des fonds. Pourtant les aides,
aussi diverses soient-elles, existent bien.
Au niveau régional, le dispositif Cap Export
peut soutenir un développement à l’inter-
national. Par le biais de son volet « NMI »
(Nouveaux marchés à l’international), plus
spécifiquement dédié aux entreprises
primo-exportatrices, certaines dépenses
peuvent être financées jusqu’à hauteur
de 50 %, comme la création de supports
de communication multilingues, la parti-
cipation à des foires et salons hors Union
Européenne, des missions de prospection
commerciale ou encore l’embauche d’un
VIE. Un mode de recrutement alternatif et
atypique qui permet de confi er à un jeune
volontaire une mission à l’étranger de six
mois à deux ans, avec exonération de char-
ges sociales. Depuis 2005, les PME peu-
vent en outre bénéfi cier d’un crédit d’im-
pôt pour les projets situés en dehors de
l’espace économique européen (50 % des
dépenses occasionnées par le VIE, pla-
fonné à 40 000 euros). En Région Centre,
40 VIE devront être recrutés chaque année
d’ici 2011 (10 000 à l’échelon national). Le
volet « développement international »
accompagne quant à lui le déploiement
d’une stratégie export sur trois ans. Avec
une aide de 50 % plafonnée à 400 000 €
sur cette période, peuvent ainsi être pris
« Le marché américain peut nous faire doubler notre activité ». Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault, spécialisée dans la fabrication d’équipements de servitude aéronautique et de compresseurs de démarrage, est en passe de voir aboutir un projet mûri depuis deux ans. Avec un CA qui a presque triplé en l’espace de 5 ans - 19 millions d’euros en 2008, dont 65 % réalisés à l’export - l’entreprise de Saint Cyr en Val exporte déjà dans le monde entier. Sauf aux États-Unis. « J’étais convaincu que c’était le dernier pays à conquérir, explique le dirigeant, c’est un marché très important et nous n’aurons pas deux opportunités de tenter l’aventure ». Pour satisfaire des clients américains « où le client roi exige l’excellence sans attendre », dont la culture et la vision industrielle sont radicalement différentes des nôtres, Guinault avance avec une stratégie prudente mais déterminée. « Il est indispensable d’organiser son implantation, afi n de s’ancrer solidement, pour être indélogeable ». Pour Lionel Clermont, il était impensable d’aborder le marché américain sans posséder les fondamentaux : un support
technique « bien dimensionné », un réseau commercial et un SAV performants mais surtout, une partie de la production sur place. L’entreprise va donc créer une joint venture avec une entreprise du Kansas, chargée de l’assemblage fi nal de sous-ensembles. « C’est un partage de valeur ajoutée, détaille le PDG, nous conservons la fabrication des éléments critiques et technologiques, que notre partenaire se charge d’intégrer dans les châssis roulants ». Une façon habile de mettre aussi l’entreprise à l’abri des fl uctuations de la parité euro/dollar. Si le partenaire américain a été choisi selon des critères bien précis – même secteur d’activité, capitaux familiaux, management jeune et force de vente offensive – l’entreprise y détachera un salarié en permanence « afi n de maîtriser la gestion et s’assurer que les standards de production sont respectés ». Pour Guinault, l’accès au marché américain n’est plus qu’une question de temps. « Nous avons une commande potentielle d’une compagnie aérienne renommée, nous attendons seulement que l’économie américaine redémarre ».
L’American Dream selon Guinault
Lionel Clermont,
PDG de l’entreprise Guinault
en charge les frais de voyage des salariés
sur une zone ciblée, leur rémunération
à cette occasion, les frais de location et
d’animation d’un show-room ou encore les
frais de dépôt de marques et de brevets.
La Coface, qui permet aux entreprises de
se prémunir contre les risques liés à l’ex-
portation, via l’assurance crédit et l’assu-
rance prospection, avec cette année des
procédures simplifi ées et des délais d’ins-
truction réduits. Oséo propose également
une multitude d’aides à l’international aux
PME technologiquement innovantes, sous
forme de fi nancements, de garanties, mais
aussi pour l’implantation ou le montage
de partenariats technologiques à l’étran-
ger. Des aides dont a bénéfi cié l’entreprise
Guinault, sous forme d’avances rembour-
sables. Avec une dizaine de personnes au
sein de son département R&D, Guinault
mise gros sur sa capacité à innover (dans
les domaines de la mécanique, de l’élec-
tronique numérique, analogique, les géné-
rateurs…). Ses équipements de servitude
militaire, conçus et fabriqués par l’usine
de Saint-Cyr-en-Val, nécessitent des
développements pointus : résistance à un
environnement climatique extrême (-32°
à +55°), compatibilité électromagnétique,
économes en carburant grâce à l’électro-
nique intelligente. « Nous avons bénéfi cié
d’avances remboursables auprès d’Oséo,
explique Lionel Clermont, PDG de l’entre-
prise, elles donnent de l’oxygène en terme
de trésorerie puisqu’à taux zéro. Mais il est
évident, lorsque nous sollicitons ce type
d’aides, que nous sommes quasiment cer-
tains que le projet va réussir ». Pour aider
les entreprises à y voir plus clair, la CCIL
organise régulièrement, dans l’ensemble
du département, des permanences avec
les acteurs concernés.
Un guichet unique diagnostic et d’orientationMais avant de mobiliser les ressources
fi nancières, encore faut-il savoir vers qui
se tourner. La confusion liée à la multipli-
cité des acteurs à l’international et au che-
vauchement de certaines compétences,
qui pouvait dissuader certaines entrepri-
ses de se lancer à l’international, n’a plus
lieu d’être. Dans le cadre de la Révision
générale des politiques publiques (RGPP),
22 21 avril 2009
dossier
Aimer bouger et se remettre en questionSociété par actions simplifi ée depuis 1990, Iris Instruments est détenue à 51 % par le BRGM et à 49 % par Oyo, spécialiste japonais de la géotechnique. L’entreprise orléanaise, experte en conception et la fabrication d’instrumentation d’exploration et de surveillance du sous-sol, réalise près de 85 % de ses 6 millions de chiffre d’affaires à l’exportation. « Nous sommes positionnés sur un marché de niche qui nous pousse à vendre nos produits partout où ils peuvent l’être, et donc dans le monde entier » explique Jean Bernard, président de l’entreprise. Au sein d’Iris Instruments (20 salariés), qui exporte aujourd’hui dans 57 pays, les déplacements à l’étranger font partie du quotidien : « je pars demain en Australie à un congrès de géophysique, annonce le dirigeant, un autre collaborateur revient de Thaïlande, nous préparons une mission au Canada ». Comme il l’explique, la réussite à l’export va de pair avec un goût pour les voyages, une aptitude à la remise en question, et la maîtrise de l’anglais s’avère une compétence incontournable. Si la Chine fait jeu égal avec la France dans le portefeuille de l’entreprise (13 % des ventes), c’est la Mongolie « grâce à l’exploration minière », puis le Brésil, qui arrivent en seconde position. Les clients d’Iris Instruments - pour moitié établissements publics ou universités et pour moitié bureaux d’études privés - assurent à l’entreprise des rentrées d’argent « sécurisées », puisque dans la majorité des cas, c’est la réception du paiement qui conditionne la livraison. Avec pour exigence de ne jamais être présent sur un seul continent ou un seul marché, la société vise à gagner encore en notoriété et à conquérir de nouveaux pays. « L’internationalisation nous a beaucoup aidés », admettent Jean Bernard et Philippe Lannon, directeur fi nances et ventes. « Internet a considérablement changé la donne en 10 ans, il suffi t d’un clic de souris pour qu’une société népalaise, que nous ne connaissons pas, prenne contact avec nous et nous commande un équipement quelques semaines plus tard ».
Jean Bernard, Président (au 1er plan)
et Philippe Lannon, directeur fi nances
et ventes Iris Instruments
avril 2009 21 23
institutions, agences publiques et struc-
tures privées se sont rassemblées autour
d’un objectif commun, via des conventions
nationales de partenariat. Elles visent
une organisation plus claire, plus sim-
ple et mieux coordonnée. Une « nouvelle
équipe de France à l’export » comme le
titrait le supplément au Moniteur du Com-
merce International de janvier 2009, a été
constituée dans ce but. Avec pour piliers
le réseau Ubifrance et les chambres de
commerce et d’industrie (CCI). Au premier
incombera un rôle central d’orientation et
d’élaboration de services d’accompagne-
ment des entreprises à l’export ; les secon-
des se voient chargées de la détection et
de l’accompagnement des exportateurs
potentiels. Une compétence naturelle pour
celles qui sont déjà identifi ées - grâce à
leur connaissance très pointue du tissu
économique local - comme un acteur de
proximité. Cette connaissance du terrain,
le Club des experts à l’international lancé
en 1998 par la CCI du Loiret l’illustre bien.
Son concept ? Une visite d’entreprise dont
l’activité à l’international est au cœur des
échanges. Débutantes ou confirmées,
PME ou grandes entreprises : hôtes et
visiteurs font de leur différence une oppor-
tunité de s’enrichir. Le club, qui réunit 170
L’activité internationale dans le LoiretSource > Douanes- Loiret 4ème trimestre 2008
Le commerce extérieur dans le Loiret
En millions d’euros export import solde
1T1996 886 880 6
4T2007 1 455 1 407 48
1T2008 1 487 1 498 -11
2T2008 1 519 1 472 47
3T2008 1 380 1 310 70
4T2008 1 425 1 483 -58
36,3 % : c’est la part du Loiret dans les exportations
de la Région Centre (période 1T2008-4T2008)
En millions d’euros export import solde
2003 5 229 5 383 -154
2004 5 696 5 430 266
2005 6 185 5 416 769
2006 6 710 5 544 1 166
2007 5 952 5 708 244
2008 5 811 5 763 48
38,6 % : c’est la part du Loiret dans les importations
de la Région Centre (période 1T2008-4T2008)
Les principaux pays clients du Loiret (période 1T2008-4T2008)
Les principaux produits exportés (période 1T2008-4T2008)
0
300
600
900
1200
1500
En
millions
d’euros
0
300
600
900
1200
1500
En
millions
d’euros
adhérents, compte à son actif presque 50
visites d’entreprises. Au niveau régional,
les CCI sont désormais le point d’entrée
unique, « véritable guichet de diagnostic
et d’orientation » estampillé - et bientôt
labellisé - « CCI International ». Un nou-
veau positionnement acté le 27 novembre
dernier lors du forum Odyssée, en associa-
tion avec Centréco et la Région Centre, par
une déclinaison régionale de la convention
quadripartite nationale (2). Non seulement
elle renforce le réseau des CCI du Centre
dans son rôle d’interlocuteur de proximité
des entreprises à l’international, mais elle
réaffi rme le rôle de coordination de la CRCI
Centre entre les signataires. Dans le cadre
de cette convention, un délégué régional
Ubifrance sera hébergé par la CRCI Centre
dès l’été 2009.
24 21 avril 2009
dossier
Simplifi cation et accessibilité des procédures douanièresÀ côté de sa mission fi scale, la Douane affi che sa volonté d’accompagner la compétitivité des entreprises à l’international. « Nous sommes positionnés sur deux logiques complémentaires, indique Serge Audoynaud, directeur régional des Douanes à Orléans, que sont la simplifi cation et l’accessibilité de nos informations à destination des entreprises et la réingénierie douanière, qui concerne notamment le délai de traitement de la déclaration en douane et son incidence sur le statut de la marchandise ». Le premier volet, illustré par la démarche 3S (services, simplicité, sécurité) offre aux entreprises des procédures douanières adaptées à leurs échanges commerciaux. C’est par exemple le cas du dédouanement à domicile ou du régime de l’entrepôt douanier. Des simplifi cations indispensables quand on sait que de nombreuses entreprises ressentent encore les démarches douanières comme complexes. Une perception que tempère Serge Audoynaud : « Le nombre de documents exigés pour le dédouanement est en nette diminution, et il ne faut pas plus de 8 minutes, en région Centre, au système DELTA pour donner main levée de la marchandise. La procédure de dédouanement est dématérialisée et le système permet l’accès à des téléprocédures facilitatrices ». Avec l’entrée en vigueur du statut d’Opérateur Économique Agréé (OEA), la Douane allège aussi les contrôles des entreprises les plus fi ables en leur accordant un statut privilégié après audit. « Une reconfi guration du réseau du dédouanement en région Centre est en cours qui permettra un travail en réseau à partir du bureau d’Orléans où chaque opérateur se verra désigner un référent unique douanier pour la gestion de ses procédures » annonce-t-il.
Serge Audoynaud, directeur régional
des Douanes
Pour aller plus loin :
CCI Centre International/Loiret
Stéphane Munos
Tél. 02 38 77 77 68
Martine Pinguat
Tél. 02 38 77 77 99
Douanes régionales
Cellule conseil aux entreprises
Marie-Laure Madre
Tél. 02 38 77 46 05
[email protected] nances.gouv.fr
www.oseo.fr
www.centrexport.regioncentre.fr/
www.douane.gouv.fr
www.coface.fr
www.uccipe.org
www.exporter.gouv.fr
www.maquet.com
www.iris-instruments.com
www.guinault.com
www.ati-incinerateurs.com
(1) Douanes, 2008(2) Convention de partenariat du 23.04.2008 signée par l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie, la Direction générale du Trésor
et de la politique économique (DGTPE), Ubifrance et l’Union des CCI françaises à l’étranger (UCCIFE)
LA CCI DU LOIRET A MUTUALISÉ L’ENSEMBLE DE SES PROJETS À L’INTERNATIONAL DEPUIS 2008. QUE PEUVENT EN ATTENDRE LES ENTREPRISES ?L’objectif de la mutualisation est le suivant :
s’appuyer sur les différentes compétences
à l’international développées au sein de
chaque CCI à l’échelon départemental afi n
d’en tirer une expertise globale, au service
des entreprises. La mise en œuvre d’un
plan de formation régional est un exemple
de cette harmonisation, qui évite que des
modules semblables ne soient dupliqués
sur plusieurs départements. Cette ratio-
nalisation, qui doit permettre de gagner en
effi cacité et en performance, aboutira à la
déclinaison d’une offre plus riche pour les
entreprises. Mais celles-ci doivent conti-
nuer à considérer leur CCI départementale
comme un interlocuteur de proximité.
L’ORGANISATION DU FORUM ODYSSÉE EN NOVEMBRE DERNIER EST-ELLE EMBLÉMATIQUE DE CE NOUVEAU POSITIONNEMENT ?La tenue d’un forum de cette ampleur – qui
a rencontré un vrai succès, à l’instar des
opérations “Tour du Monde” précédem-
ment organisées par la CCIL – a démontré
l’avantage de cette mutualisation. Il avait
pour vocation de présenter aux entrepri-
ses les services de CCI Centre Interna-
tional et de rassembler en un même lieu
tous les acteurs de l’import/export. Des
spécialistes et 22 représentants des CCI
à l’étranger étaient également présents
lors de ce premier rendez-vous régional.
L’idée était que les primo-exportateurs
puissent s’informer sur les enjeux à l’in-
ternational, savoir comment entamer une
première démarche. Les thématiques des
tables rondes ont été jugées bien ciblées,
les entretiens en face à face effi caces et la
conférence de prestige sur la Chine bien
reçue : les entreprises accueillies sur le
forum ont fait part d’un taux de satisfac-
tion très élevé !
QU’EST-CE-QUI PEUT PERMETTRE DE DOPER L’ACTIVITÉ À L’EXPORT DU LOIRET ET DE LA RÉGION ?Nous avons identifi é deux axes majeurs sur
lesquels les CCI de la région vont concen-
trer leurs actions. Le premier concerne la
détection et l’accompagnement des primo-
exportateurs, ces entreprises qui ont tous
les atouts pour réussir une démarche à
l’international mais que plusieurs freins
empêchent de développer leur chiffre
d’affaires à l’export. L’autre point crucial
concerne la structuration d’une approche
par fi lière : puisque le rôle d’une CCI est
aussi et surtout de mettre les entrepri-
ses en réseau, nous travaillons à rappro-
cher les entreprises d’une même fi lière,
à l’instar de l’émulation et des échanges
qui existent au sein d’un pôle de compé-
titivité. La fi lière automobile devrait être
concernée par une telle démarche. Parmi
les moyens mis en œuvre par CCI Centre
International pour favoriser les synergies
entre entreprises ayant une activité à l’in-
ternational, fi gure la plateforme collabo-
rative Proforum. Il existe également des
clubs d’entreprises, dont le rôle est de
stimuler le partage et l’échange d’expé-
riences. C’est le cas du Club des Experts
à l’international de la CCI du Loiret, qui
compte à son actif une cinquantaine de
visites d’entreprises impliquées à l’export,
et réunit 170 adhérents.
FAUT-IL INCITER LES ENTREPRISES À SE LANCER À L’EXPORT DANS UN CONTEXTE DE CRISE MONDIALE ?C’est sans doute plus diffi cile de convain-
cre une entreprise actuellement de
consentir certains investissements,
qu’ils soient fi nanciers ou RH, et pourtant
l’export reste la meilleure opportunité de
développement à moyen et long termes.
Il faut combattre les velléités de rester
replié sur soi, comme le contexte écono-
mique et fi nancier pourrait nous y pous-
ser, et choisir la voie naturelle : s’ouvrir
au monde.
avril 2009 21 25
CCI infos
À LA TÊTE DE LA COMMISSION « AFFAIRES INTERNATIONALES » DE
LA CCI DU LOIRET, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT FAMAR EN
FRANCE, JACQUES ROMBAUTS REVIENT SUR LA MUTUALISATION DES
SERVICES INTERNATIONAUX DES CCI DE LA RÉGION. SI L’AMBITION
EST D’HARMONISER LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET D’AFFINER LA
CONNAISSANCE DES ENTREPRISES, LES CCI SE VOIENT CONFIRMÉES
DANS LEUR RÔLE D’ACTEUR DE PROXIMITÉ.
« L’EXPORT RESTEla meilleure opportunité de
développement à moyen et long
termes »
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bien
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Jacques Rombauts
interview
Décideurs, responsables d’entreprises,
Rejoignez le réseau
des entreprises en mouvement !
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Ressources humaines
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et inscrivez-vous en ligne !
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de nosréseaux
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Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret - 23, place du Martroi - 45044 Orléans Cedex 1 - tél. +33 (0)2 38 77 77 97 / 77 70 - fax. +33 (0)2 38 53 09 78
avril 2009 21 27
CCI infos
12/14 mai 2009SALON DES SERVICES AUX ENTREPRISES : quand l’union fait la force
Le caractère très hétérogène du secteur
des services aux entreprises était-il
une entrave à la mise en place d’un salon
dédié ? C’est en tout cas pour mettre fi n à
ce constat qu’Alain Cahir, spécialisé dans
l’organisation de salons professionnels,
a programmé le salon Solutions services
expo au Parc des Expositions à Orléans
du 12 au 14 mai prochains. Une véritable
opportunité pour les entreprises adhéren-
tes à la Communauté Loiret Ecobiz Pres-
tataires de services de mutualiser leurs
savoir-faire et de mobiliser leurs compé-
tences autour d’un projet commun : leur
participation au salon. De cette émulation
commune ont découlé plusieurs actions
collectives. D’abord, la création d’un
espace Ecobiz au sein duquel chacune
des 18 entreprises participantes animera
son propre stand. L’agence Mellow Design,
spécialisée dans la décoration d’intéri-
eurs et l’événementiel (Saint-Jean-de-
la-Ruelle), a d’ailleurs animé bénévole-
ment un atelier intitulé « L’aménagement
du stand dans un salon d’entreprises ».
Ensuite, côté logistique, la taille critique
du stand Ecobiz (150 m2) leur a permis de
bénéfi cier de tarifs préférentiels. Enfi n,
un programme de mini-conférences a été
élaboré (lire l’encadré ci-dessous).
Solutions Services Expo s’adresse à tous
les donneurs d’ordre, qu’il s’agisse de
grandes entreprises, de PME-TPE, du ser-
vice public, des collectivités mais aussi de
micro-entreprises, commerçants, artisans
et professions libérales.
Contact : Cécile Torrent
Animatrice Communauté Loiret Ecobiz
Prestataires de services
Tél. : 02 38 77 58 87
http://prestatairesdeservices.loiret-ecobiz.fr
ACPF Accompagnement sur les risques professionnelsASADCO Mesurer son environnement de travail pour optimiser la gestion de son temps Se perfectionner dans son rédactionnel CE FAIRE PLAISIR Avantages d’un Comité d’Entreprise pour les sociétés de moins de 50 salariés CFA IURC L’apprentissage et ses avantages côté entreprises Les différentes formations universitaires existantes en apprentissage sur la Région CentreCITE FORMATION La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences ou la prospective des métiers et des qualifi cations À l’international : Internet et l’e-commerce des solutions sur mesureEMMA LA VOIX DU SWING Entreprises en scène : Boostez votre créativité !ERA GLOBAL MANAGEMENT La baisse des frais généraux, une démarche stratégiqueOPALE CONSEILS Optimisation des coûts : exemples concretsHIEROSPHERE Communiquez effi cacementKRYZALID Coaching, être effi cace autrement LOIRETEL Optimiser son temps administratif La secrétaire idéale, existe-t-elle ?MANPOWER Comment fi abiliser le recrutement de vos collaborateurs par nos outils d’évaluations ? MSI Prochaines étapes de la dématérialisation des déclarations sociales des entreprisesOPTIMANCES Optimiser la performance de vos « Achats » avec la participation de vos fournisseurs.OSMOZE Le Développement durable : quelles opportunités en temps de crise ? Comment mettre en œuvre une démarche Développement durable ?PB RESSOURCES HUMAINES Comment garder les bons collaborateurs dans son entreprise ? Comment accompagner les jeunes recrues dans l’entreprise?RECOGEST Anticiper la gestion des impayés Préparer les conditions générales de vente et la prévention des risques clientsSUCCESS TRADING, Se connaître pour adopter les attitudes adaptées à son environnementréseau CADRE EXPERTSTROKIA MEDIA La maîtrise des coûts et l’appropriation de l’informatique par des solutions modernes,
souples et économes en ressources.
Programme des mini-conférences
18 ENTREPRISES PRESTATAIRES DE SERVICES, ADHÉRENTES À LA
COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE, SE SONT UNIES AUTOUR
D’UN PROJET COMMUN : LE SALON SOLUTIONS SERVICES EXPO. UNE
ILLUSTRATION CONCRÈTE DE L’INTÉRÊT DE PARTAGER EXPÉRIENCES
ET SAVOIR-FAIRE AUTOUR D’UN MÊME OBJECTIF.
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CCI infos
En plus de la version publique acces-
sible en ligne chaque mois sur www.
loiret.cci.fr, le baromètre Ec’horizon est
édité dans une version étoffée pour les
adhérents du panel. À côté de
la synthèse générale de l’ac-
tivité commerciale du Loiret,
les 220 adhérents Ec’horizon
ont ainsi accès à des données
territoriales et sectorielles.
Le dispositif a depuis peu
remporté l’adhésion de plu-
sieurs UC, à commencer par
celle de Château-Renard, qui
regroupe 38 commerçants.
Les UC disposent tous les
deux mois d’éléments affi-
nés sur un territoire bien délimité, ce qui
leur permet, par exemple, d’évaluer les
retombées d’opérations commerciales
spécifiques et de les mettre en regard
des tendances du reste du département.
Après Château-Renard, ce sont les UC
de Jargeau, Sully/Loire, Marcilly-en-Vil-
lette, La Ferté-Saint-Aubin, Beaugency et
Meung/Loire qui sont en passe
de rejoindre le panel avec le
soutien de la Fical (Fédéra-
tion Interprofessionnelle du
Commerce et de l’Artisanat
du Loiret). Pour les commer-
çants, la contrepartie est peu
chronophage : 10 enquêtes par
an, d’une durée de cinq minu-
tes environ, et dans la plus
grande confi dentialité. Com-
ment jugez-vous la conjonc-
ture actuelle et comment la
voyez-vous évoluer ? Avez-vous réalisé ou
non le chiffre d’affaires prévu ? Les com-
portements d’achat se sont-ils modifi és ?
Les informations recueillies concernent
des évolutions mais jamais de données
chiffrées de type chiffre d’affaires. Ec’ho-
rizon s’adapte aussi aux sujets d’actualité :
loi de modernisation de l’économie, sol-
des, développement durable sont quel-
ques uns des sujets susceptibles d’être
abordés. En septembre, la CCI du Loiret
édite un baromètre annuel récapitulant
toutes les données.
Vous voulez rejoindre le panel ?
Contact : Ludovic Bertrand
Pôle Connaissances Études et Marketing
Tél. : 02 38 77 77 66
http://echorizon.loiret.cci.fr
LE BAROMÈTRE MENSUEL DÉDIÉ AUX COMMERÇANTS DU LOIRET SE POSITIONNE PEU À PEU COMME UN
OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION INDISPENSABLE. RÉCEMMENT, PLUSIEURS UNIONS COMMERCIALES (UC) –
CELLE DE CHÂTEAU-RENARD EN TÊTE – ONT REJOINT LE PANEL.
28 21 avril 2009
Les résultats des CDAC en ligne
EC’HORIZON : les unions commerciales adhèrent au concept
SOLDES ET VENTE AU DÉBALLAGE : nouvelles dispositionsLe calendrier des périodes de soldes a
été réformé afi n d’harmoniser les dates à
l’échelon national (1), à quelques exceptions
près (Corse…) : désormais étalées sur
cinq semaines, les soldes d’hiver débu-
tent le 2ème mercredi du mois de janvier
(à 8 h) ou, lorsque cette échéance se situe
après le 12 janvier, le premier mercredi
du mois de janvier. Les soldes d’été sont
fi xées au dernier mercredi du mois de juin
(8 h). Ces soldes peuvent être complétées
par des soldes d’une durée maximale de
deux semaines (en une fois ou scindées en
deux). À l’exception du mois précédent les
soldes nationales, la date de ces « soldes
fl ottantes » peut être fi xé en toute liberté
par le commerçant. Dans un souci de
simplifi cation et de rapidité, leur télédé-
claration peut désormais se substituer aux
formulaires papier.
(1) Articles L.310.3, D310-15-2 et D310.15-3 du Code du Commerce et Arrêté du 08.01.2009 relatif à la déclaration préalable des périodes complémentaires de soldes.Source : DGCCRF
Télédéclaration des soldes :
http://telesoldes.dgccrf.bercy.gouv.fr
ou http://www.pme.gouv.fr
ou http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/
Contact : Martine Marcelaud
Pôle Connaissances Études Marketing
Tél. : 02 38 77 77 92
Pour 84 % des commerçants interrogés, la conjoncture actuelle est défavorable ou très défavorable. Même si cette tendance est en augmentation de 9 points par rapport à janvier 2009 (en raison de la fin des soldes), on retrouve un niveau comparable à celui constaté en septembre 2008.
Confiance en l’avenir des commerçants : 5.37 / 10 (+ 0.81 % par rapport à la période novembre - décembre 2008)
Toutefois, pour les mois à venir, les commerçants prévoient une amélioration relative de la conjoncture : ils ne sont plus que 78 % à prévoir une conjoncture défavorable ou très défavorable. Nous notons également que la note de confiance en l’avenir est la plus haute enregistrée depuis la création du panel en juillet 2008.
Les soldes ont permis de reconquérir une clientèle soucieuse de son pouvoir d’achat : la fréquentation des magasins est globalement équivalente à celle de l’an dernier mais a généré, pour 40 % des interrogés, un chiffre d’affaire inférieur. Il en découle un panier moyen en baisse pour 44 % des panelistes.
Dans ce contexte de crise économique, les commerçants s’adaptent puisque 56 % d’entre eux estiment avoir atteint leurs objectifs prévisionnels du mois de janvier malgré un chiffre d’affaires en baisse.
On retrouve également ce phénomène au niveau du volume de marchandises commandées : 48 % des commerçants déclarent avoir un volume de stock stable par rapport à l’an dernier dans un contexte où moins de ventes sont réalisées.
N° 6 Edition Février 2009
Indicateurs nationaux Indice des prix à la consommation
(janvier) : 118.39 - 0,40 % *
• Alimentation + 0.6 %*• Produits manufacturés - 1.5 %*• Services + 0.3 %*
Indice des prix de la grande distribution(janvier) :
121.2 - 0.1 %*
Dépenses de consommation en milliards d’euros (champ commerce, janvier) :
15 776 + 2 %*
SMIC horaire brut : 8.71 €
Indicateurs Loiret Taux de chômage localisé :
6.2 % au 3eme trimestre 2008
Nombre de créations totales de commerces : 55 (janvier)
Nombre de radiations totales de commerces : 33 (janvier)
Autorisations de constructions neuves : 1 037 au 3ème trimestre 2008 +5.3%**
Météo Janvier2009
Nombre de joursde pluie (>5mm) 3 (0)**
Nombre de jours ensoleillés (>7h) 7 (+2)**
*Evolution par rapport à décembre 2008 **Evolution par rapport à la même période en 2008
1
Les décisions de la Commission Départementale d’Aménagement
Commercial sont accessibles en ligne. Instaurées par la Loi de
Modernisation de l’Économie dite LME, les CDAC se sont substituées aux Commissions Départementales
d’Équipement Commercial (CDEC). Le seuil de déclenchement
de la procédure d’autorisation d’exploitation commerciale a été
relevé de 300 m2 à 1 000 m2. La CDAC dispose de 2 mois pour
statuer à compter de sa saisine. Passé ce délai, la décision est réputée
favorable.
www.loiret.cci.fr
> Rubrique Commerçants ou
http://tinyurl.com/chhf3a
(site de la Préfecture du Loiret)
avril 2009 21 29
CCI infos
IMMEUBLE D’ACTIVITÉS TERTIAIRES : la CCI du Loiret parie sur le potentiel du montargois
MARCHÉS PUBLICS : accès simplifi é pour les petites et moyennes entreprises
1 000 m2 de bureaux sur deux étages,
comprenant chacun un plateau paysager,
bureaux et locaux techniques : telle sera
la physionomie de l’immeuble livré fin
2009 à proximité de la gare et du centre-
ville de Montargis. Le projet, développé
par la CCIL avec le concours de la Ville
de Montargis, l’Agglomération montar-
goise Et rives du Loing (AME), offre une
réponse concrète aux demandes réguliè-
res d’implantation d’entreprises reçues
par l’Agence de développement économi-
que du Loiret (Adel). À vocation tertiaire,
le bâtiment devrait vraisemblablement
accueillir des centres de relations clients
et des SSII. « La CCI du Loiret mise sur
le potentiel du Montargois et du Gâtinais
parce que nous sommes convaincus que
Montargis a sa carte à jouer dans le déve-
loppement économique du nord-est du
département » avait déclaré Yves Brous-
soux, président de la CCIL, lors du lance-
ment du projet. La proximité géographique
avec Paris, doublée de tarifs compétitifs,
confèrent au futur immeuble une attracti-
vité supplémentaire auprès des entrepri-
ses. Engagée en faveur du développement
durable, la CCIL a opté pour un immeuble
aux normes HPE (Haute Performance
Énergétique). Puits canadien, centrale
de traitement d’air double fl ux, pompe à
chaleur réversible, double vitrage à faible
émissivité, lames brise-soleil pour modé-
rer l’apport calorifi que solaire : la faible
consommation énergétique de l’immeuble
réduira d’autant le montant des charges
locatives.
Vous voulez en savoir plus ?
Contact : Pascal Masson
Pôle CCI Immo – Tél. : 02 38 77 77 08
Le plan gouvernemental de relance rapide
et durable de l’économie – dont les trois
quarts des effets devront avoir porté leurs
fruits en 2009 - a prévu des mesures pour
accélérer les programmes de construction
et d’investissement publics et privés. Les
dispositifs d’accès aux marchés publics,
qui constituent l’un des leviers utiles au
développement des petites et moyennes
entreprises, sont régulièrement allégés et
simplifi és pour en faciliter l’accès. Alors
que depuis 2006 le code des marchés
publics intègre des mesures favorables
aux PME – comme la passation de mar-
chés en lots séparés ou la suppression
de l’obligation de fournir des références
similaires au marché proposé – l’État s’est
par exemple engagé à raccourcir son délai
global de paiement de 45 à 30 jours. Si
le renforcement de l’accès des PME aux
marchés publics est également un des
objectifs du Small business Act européen,
adopté le 25 juin 2008 par la Commission
européenne, la Loi de Modernisation de
l’Économie (LME) du 4 août 2008 a instauré
en France un dispositif expérimental pour
une période de cinq ans. Il vise à inciter
les acheteurs publics à traiter de façon
préférentielle les PME innovantes, ou à
leur réserver une part de leurs marchés
publics, en matière de haute technologie,
de recherche et développement et d’étu-
des technologiques.
La CCIL a mis en ligne sur www.loiret.
cci.fr, rubrique « Marché publics », une
plate forme qui permet aux entreprises
de consulter les avis d’appels publics à la
concurrence qu’elle lance, de télécharger
les cahiers des charges correspondants
et de répondre à ses appels d’offres de
manière dématérialisée.
www.loiret.cci.fr > Rubrique Marchés
Publics
Retrouvez les dispositions qui ont modifi é le code
des marchés publics en janvier 2009 :
- décret n° 2008-1355 du 19 décembre 2008 : plan
de relance
- décret n° 2008-1356 du 19 décembre 2008 :
relèvement de certains seuils
- circulaire du 19 décembre 2008 : augmentation
des avances en 2009
- décret n° 2008-1550 du 31 décembre 2008 :
délais de paiement et intérêts moratoires
LA CCI A INVESTI DANS UN TOUT NOUVEL IMMEUBLE DE 1 000 M2
DÉVOLUS AU TERTIAIRE, À PROXIMITÉ DE DU CENTRE-VILLE ET DE LA
GARE DE MONTARGIS. SA LIVRAISON, PRÉVUE POUR FIN 2009, OUVRE DE
NOUVELLES PERSPECTIVES DANS LE NORD-EST DU DÉPARTEMENT.
//////////////////////////////////////////COMMUNAUTÉ LOGISTIQUE
15 avril 2009 – 9 h à 12 h
Visite de chantier de l’A19
Une visite interactive de l’A19 réservée
aux entreprises adhérentes à la Commu-
nauté Loiret Ecobiz logistique. Tarifs, trafi c,
environnement, contraintes : vous pourrez
poser vos questions à Jean-Luc Fournier,
responsable de la communication et des
relations publiques d’Arcour.
Départ prévu à 9 h à Pithiviers.
Contact : Marie Voisin
Tél. : 02 38 77 77 14
http://logistique.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
COMMUNAUTÉ RESSOURCES HUMAINES ET MANAGEMENT
16 avril 2009
L’emploi de travailleurs handicapés – Inter-
venant : Raynal Merlin, CAP EMPLOI LOIRET
Contact : Catherine Savorat
Tél.: 02 38 77 77 35
http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr
CCI infos
agenda
LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr
Conférence/débat « Énergie »
Conférence
28 avril 200917 h/20 h Salle Chantoiseau
à Pithiviers
Sur les thèmes de la « production d’énergies renouvelables » mais
aussi de « la consommation maîtrise demande d’énergie », l’association
« Cultivons l’avenir du Pthiverais » organise une conférence à
Pithiviers. Destinée aux artisans, industriels et agriculteurs ainsi
qu’aux collectivités territoriales, la rencontre a pour objectif de réaffi rmer le poids du nord du
département dans le développement d’énergies renouvelables, de
valoriser la fi lière existante et d’inciter les professionnels à la
rejoindre. Vidéos et témoignages d’entreprises viendront à l’appui
de cette manifestation organisée en partenariat avec la CCI du Loiret,
la CMA du Loiret, la Chambre d’Agriculture, le Crédit Agricole,
les Coopératives Agricoles et le Pays Beauce-Gâtinais.
Contact : Agence locale
de la CCI à Pithiviers
Maryannick Couturier
Tél. : 02 38 30 87 60
14 mai 2009CCIL à Orléans
Conférence « Construction bois, bois énergie, des opportunités pour le développement durable de votre entreprise », avec le témoignage de
deux industriels.
Contact : Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 19
avril 2009 21 31
CRÉATION/REPRISE
CRÉATION/REPRISE D’UN CAFÉ-HÔTEL-RESTAURANT
RÉSEAU TRANSMISSION LOIRET
9 avril
Réunion d’information à l’agence locale
de la CCI à Gien et Pithiviers.
21 avril
Réunion d’information à l’Espace
Entreprendre à Orléans.
23 avril
Réunion d’information à l’agence locale
de la CCI à Montargis.
Contact : Espace Entreprendre
Tél. : 02 38 77 85 90
14 avril
Réunion d’information consacrée aux
spécifi cités de la création/reprise dans le
secteur.
Contact : Espace Entreprendre
Tél. : 02 38 77 85 90
9 avril
Petit-déjeuner Transmission PME à
l’agence locale de la CCI à Montargis.
23 avril
Groupe repreneurs (sur inscription).
Contact : Dominique Legrand-Borbeau
Pôle Expertises Économiques
Tél. : 02 38 77 77 65
Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !
http://www.netvibes.com/cci-du-loiret
LE CENTRE D’ÉTUDE DES LANGUES> Langues enseignées : anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol, chinois,
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LANGUES ÉTRANGÈRES
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RÉF. Dates Coût
La prospection téléphonique 202 2 j : 02-03 mars 690
Vendre plus 206 1 j : 20 mars29 mai 390
Techniques de vente 211 3 j : 08-09-16 juin 1050
Clients difficiles et objections 213 2 j : 14-15 mai 690
Stratégie de fidélisation clients 222 2 j : 09-10 avril 690
Utiliser le droit pour mieux vendre 223 1 j : 08 juin 390
Négocier dans un environnement concurentiel (loi de juillet 2008 ). 224 1 j : 18 juin 390
L’approche directe des collectivités locales : le marché négocié 226 1 j : 16 mars
12 juin 390
Pratique du marketing niveau 2 255 4 j : 23-24-28-29 avril 1400
Le plan marketing 256 3 j : 14-15-18 mai 1050
Développement et pilotage de la promotion de produits ou services 257 4 j : 09-10-16-17 avril 1400
La communication d’entreprise 258 4 j : 19-20-25-26 mai 1400
Traiter efficacement la réclamation client 428 2 j : 06-07 avril 690
ACTION COMMERCIALE - MARKETING
Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97
GESTION DU PERSONNELRÉF. Dates Coût
Formation économique des membres de CE 504 4 j : 16-17-23-24 mai 870
Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 02-03-09 mars 770
Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 28-29 mai 580
Gestion du personnel 563 3 j : 21-22-28 avril15-16-22 juin 690
Gérer la paie et les déclarations sociales 564 3 j : 12-13-19 mars 720
Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 11-12-18 mai 750
Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan)
57024 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande
1 490 au titre du plan ou du DIF
Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02 RÉF. Dates Coût
Se développer à l’international 850 2 j : 25-26 juin 650
Les incoterms 2 000 851 1 j : 12 mars 350
Échanges intracommunautaires :DEB et TVA 853 1 j : 16 mars
25 juin 350
Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export 854 1 j : 22 juin 350
Les 3 éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit, espèce tarifaire, valeur en douane
855 1 j : 28 mai 350
Les moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire et garanties bancaires
856 1 j : 10 mars04 juin 350
Les bases de l’international 859 2 j : 04-05 mars 650
Marketing international 860 2 j : 16-17 mars 650
Le contrat de vente à l’international 862 1 j : 9 avril 350
Gestion d’un réseau de distributeurs à l’étranger 863 1 j : 10 mars 350
Développer et manager vos réseaux de vente à l’international 864 1 j : 16 juin 350
Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97
NOUVEAU DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL
Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - 02 38 77 85 96
RÉF. Dates Coût
Pratique de l’achat 230 6 j : 23-24-25 mars et 11-12-13 mai 2 330
Sélection et évaluation des fournisseurs 231 2 j : 06-07 avril 990
Négocier aux achats 232 5 j : 09-10-11 mars06-07 avril 2 190
Rôle et responsabilités des appros 233 3 j : 25-26-27 mai 1 390
Achats et développement durable 236 2 j : 02-03 avril 1 190
Les systèmes d’information achat 237 2 j : 04-05 juin 1 190
Le contrat d’achat en droit français et communautaire 238 3 j : 08-09-10 juin 1 390
Le contrat d’achat à l’international 239 3 j : 15-16-17 juin 1 390
L’achat de transport 240 2 j : 15-16-17 juin 1 190
Externalisation 241 2 j : 14-15 mai 1 190
ACHATS
RÉF. Dates Coût
Gérer les conflits et l’agressivité 224 2 j : 15-16 juin 690
Gérer les personnalités difficiles 225 2 j : 11-12 mai 690
Maîtriser ses émotions et son stress 252 2 j : 16-17 mars 690
Gestion du temps 281 3 j : 02-03-13 mars 1 050
Développer et optimiser les performances de votre équipe 283 4 j : 04-05-12-13 mai 1 400
Présenter, argumenter, convaincre 284 2 j : 06-07 avril 690
Oser prendre la parole en public 285 3 j : 09-10-23 mars 1 050
Estime de soi 287 2 j : 22-29 juin 690
Motiver et animer son équipe 290 6 j : 04-05-11-1228-29 mai 1 790
Organiser une réunion efficace 294 3 j : 02-03-09 avril 1 050
Savoir déléguer pour responsabiliser 296 2 j : 25-26 juin 690
Le téléphone : image de marque de l’entreprise 400 2 j : 02-03 juin 690
De la prise de note au compte-rendu 412 2 j : 12-13 mars 690
Développer ses compétences comportementales 424 4 j : 18-19-25-26 mai 1 400
Techniques rédactionnelles 838 3 j : 23-24-30 avril 1 050
Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire 839
4 j (en1/2 j) : 12-13-19-20-26-27mars - 02-03 avril04-05-11-12-18-1925-26 juin
1 190
Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97
Marsà juillet
COMPTABILITÉ/GESTION - FINANCES
RÉF. Dates Coût
Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents 500 4 j : 11-12-18-19 mai 900
L’essentiel de la gestion : analyse, coûts, marges, budgets 501 4 j : 02-03-09-10 avril
11-12-18-19 juin 900
Formation économique des membres du CE 504 4 j : 16-17-23-24 mai 870
Pratique de la compta courante, niveau 1 520
4 j : 30-31 mars et 06-07 avril 02-03-08-09 juin
800
Maîtriser les déclarations de TVA 521 1 j : 25 mai 260
Gérer la clôture des comptes, niveau 2 525 4 j : 09-10-16-17 mars
14-15-26-27 mai 800
Pratiquer la comptabilité fournisseurs 535 2 j : 01-02 juillet 580
L’actualité en droit du travail et gestion des contrats 560 1 j : 19 avril 270
L’actualité en social et gestion de la paie 560 A 1 j : 15 mai 270
Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 02-03-09 mars 770
Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 28-29 mai 580
Gestion du personnel 563 3 j : 21-22-28 avril 690
Gérer la paie et les déclarations sociales 564 3 j : 12-13-19 mars
5-10-11 juin 720
Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 11-12-18 mai 750
Bilan de compétences 570 24 heures soit 6 X 4 hPlanning sur demande 1 490
RÉF. Dates Coût
L’essentiel de la micro 6104 j : 12-13-20-27 mars
14-15-27-28 mai01-02-09-10 juillet
850
Pratique de Lotus Notes 615 2 j : 23-24 juin 590
Utilisateurs : sécurisez vos données et vos connexions internet 621 2 j : 25-26 juin 590
Pratique de Windows 2000-XP-2003-Vista 622 1 j : 23 avril 280
Pratique de Outlook 2000-2002-2003-2007 624 1 j : 23 avril 280
Tout sur internet : navigation, recherches et messagerie, fonctions courantes et avancées
6252 j : 23-24 mars
28-29 mai 03-15 juillet
580
Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos
626 A 2 j : 17-24 juin 590
Création et gestion de blogs avec Google 629 2 j : 30-31 mars
06-07 juillet 580
Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007 640 2 j : 27-28 avril 25-26 juin 590
Pratique de L’Office 2000XP à l’Office 2007 649 1 j : 21 avril
23 juin 290
L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007 6503 j : 30-31 mars
et 06 avril01-02-08 juin
790
Pratique d’Excel 2000, XP, 2007niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes
6512 j : 19-26 mars
13-20 mai30 juin et 08 juillet
590
Pratique de Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic 653 3 j : 05-06-11 mars
04-05-12 juin 880
L’essentiel d’Access 2000, XP, 2007 660 4 j : 15-16-22-29 juin 1 100
Pratique d’Access-XP-2003,niveau 2 : SQL et macros 661 3 j : 19-20-26 mai 890
L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles 670
3 j : 09-10-16 mars24 juin06-07 juillet
790
Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 671 2 j : 23-30 avril
11-18 juin 590
Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook 675 2 j : 25-26 mai 590
Tout sur Photoshop 677 3 j : 13-20-27 mars 820
L’essentiel d’Open Office v2, traitement de texte, tableur et présentation
696 2 j : 08-15 avril02-09 juillet 590
INFORMATIQUE - BUREAUTIQUE
Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02
Contact : Françoise LOISEAU – [email protected] - 02 38 77 86 02
RÉF. Dates Coût
HACCP 320 1,5 j : 08 et 22 juin 350
Habilitation électrique pour électricien 743a 3,5 j : 3e semaine de
mars et mai 1 400
Habilitation électrique pour électricien - Recyclage 743b 1 j : 3e semaine de
mars et mai 400
Habilitation électrique pour non-électricien 743d 2 j : 3e semaine de
mars et mai 800
Habilitation électrique pour non-électricien - Recyclage 743 1 j : 3e semaine de
mars et mai 400
HYGIÈNE - SÉCURITÉ
Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - 02 38 77 85 96
RÉF. Dates Coût
5 jours pour entreprendre 594
MontargisDu 11 au 15 maiOrléansDu 06 au 10 avrilDu 15 au 19 juin
400
5 jours pour entreprendre :prestataires de services 594 Orléans
Du 09 au 13 mars 400
Reprise Café Hôtel Restaurant 595 Du 15 au 26 juin 400
Reprise entreprise industrielle ou de services à l’industrie 596 Du 08 au 12 juin 400
Formation action longue de Création Reprise d’Entreprise 597
8 semaines soit 280 heures à temps pleinOrléansDu 09 mars au 04 maiMontargisDu 05 janvier au 27 février
2 900
CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISE
Contact : Françoise LOISEAU – [email protected] - 02 38 77 86 02
Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en contrat de professionnalisation sur les métiers de Commercial terrain
Contact : Lena BOUCHER - 02 38 77 86 03Valérie RICHARD - 02 38 77 85 96
Fait à Le Signature Cachet de l’entreprise
Ce document a valeur d’engagement.
Entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Contact : M. Mme, Melle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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❑ Souhaite la visite d’un conseiller
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à retourner à CCI Loiret – Pôle Enseignement Formation – 17, bd de Châteaudun – 45000 Orléansou par fax au 02 38 77 89 09.
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PARTICIPANTM. / Mme / Melle Nom : Prénom :
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Qualifi cation : ❑ Profession libérale ❑ Cadre supérieur ❑ Cadre Moyen ❑ Enseignant ❑ Agent de Maîtrise ❑ Commerçant ❑ Employé ❑ Ouvrier ❑ Autre
❑ Inscription Individuelle ❑ Entreprise
INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISERaison sociale : Code APE/NAF : Personne à contacter : Fonction : Adresse : Nbre de Salariés : Tél. : Fax : e-mail :
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❑ L’entreprise M. Mme
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