loiret eco 21

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INTERNATIONAL : passeport pour une success story n°21 avril 2009 10 INDUSTRIE Hitachi dans le big-bang du stockage 14 INNOVATION F-City : la petite citadine 100 % électrique 15 DÉVELOPPEMENT DURABLE Abowind, l’éolien clés en mains Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault

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magazine économique mensuel de la CCI du Loiret

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Page 1: Loiret Eco 21

INTERNATIONAL :

passeport pour

une success story

n°21avril

2009

10 INDUSTRIE

Hitachi dans

le big-bang

du stockage

14 INNOVATION

F-City : la petite

citadine 100 %

électrique

15 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Abowind,

l’éolien clés en mains

Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault

Page 2: Loiret Eco 21

présente

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devise : JOUEZ LA PERSO !

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on.

*

Page 3: Loiret Eco 21

édito

avril 2009 21 3

Impensable d’aborder cet édito sans parler de la crise. Dure

réalité que nous confi rment les résultats de la dernière enquête

menée par votre CCI (1) auprès des entreprises du Loiret. Bien sûr

il y a celles qui semblent traverser ces turbulences sans ombrage,

d’autres n’ont pas cette chance-là. L’activité économique s’est

ralentie et les carnets de commande en pâtissent ; les commerces

sont victimes de changements brutaux de comportement des

consommateurs. Que faire alors ?

Il faut prendre la crise à bras-le-corps. Identifi er tous les outils

et les moyens qui seront autant de leviers pour aider l’entre-

prise à résister et à refaire surface. Parmi eux, l’export reste

pour cer taines entreprises une opportunité de développement

indiscutable. Comme l’explique Jacques Rombauts, à la tête de la

commission affaires internationales de la CCI du Loiret, dans son

interview (p. 25), il peut sembler diffi cile de parier sur une straté-

gie à l’international en ces temps tourmentés. Mais la démarche

en vaut la peine et s’avère porteuse de croissance si elle est bien

menée. Votre CCI est là aussi positionnée comme un interlocuteur

de proximité pour vous accompagner dans ce cheminement.

Autre instrument sur lequel il est impératif de miser : la forma-

tion continue. C’est un enjeu stratégique pour les entreprises,

encore plus aujourd’hui alors que les situations de chômage et de

chômage partiel se multiplient. Former ses collaborateurs, c’est

assurer à son entreprise plus de technicité, plus de compétiti-

vité. C’est aussi savoir anticiper, sur les métiers et les fi lières de

demain. Cette question cruciale, il faut la traiter en liaison avec

les syndicats et les branches professionnelles concernés.

Pour le commerce aussi des issues sont possibles. Les récentes

préconisations du député Jean-Paul Charié en faveur de la revi-

talisation des centres bourgs et centres villes doivent être suivies

avec intérêt. Ne négligeons pas l’apport des TIC dont on sait le

potentiel qu’elles représentent pour le commerce.

Enfi n, réjouissons-nous de la prochaine ouverture de l’A19, dont

les retombées seront positives pour notre département.

Regardons l’avenir avec responsabilité. Les efforts à consen-

tir sont réels, signifi catifs. Ils requièrent plus que jamais une

solidarité accrue de la part de l’ensemble des acteurs écono-

miques.

(1) Retrouvez la synthèse en détail sur www.loiret.cci.fr

ANTICIPERplutôt que subir les

mutations économiques

YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret

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économique !

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VEN

IN

Page 4: Loiret Eco 21

tableau de bord

4 21 avril 2009

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

jan. 09 fév.

Créations

Radiations

mars 08 avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.

127

31

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

champ

commerce*

*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.

janvier 2008

21,692 21,702

évolution sur 1 mois

22,092

décembre 2008 janvier 2009

évolution sur 1 mois

1,8 %

évolution sur 1 an 1,8 %

évolution sur 1 an 0,4 %

2 %

0

en

milliards

d'euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – février 2009

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 985 1 037 5 %

Locaux d’activités (m²) 144 841 185 551 28 %

Taux de chômageSource > Insee

3e trimestre Variation sur Variation sur 2008 un trimestre un an

Loiret 6,2 % 0,1 pt - 0,3 pt

Centre 6,4 % 0,1 pt - 0,3 pt

France 7,3 % 0,1 pt -0,6 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 38,90 % 43,10 % - 0,6 pt

décembre 2008

Fréquentation hôtelière 305 421 84 247 + 0,8 pt

décembre 2008 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2008) (T4 - 2008) Loiret

Exportations 3 837 527 1 425 143 37,14 %

Importations 3 637 157 1 482 999 40,77 %

Soldes 200 370 - 57 856 –

Beaugency 3

Briare 1

Châteauneuf-sur-Loire 4

Château Renard 1

Châtillon Coligny 1

Courtenay 2

Ferrières 1

Gien 7

Jargeau 5

La Ferté Saint-Aubin 3

Lorris 1

Malesherbes 2

Montargis 13

Orléans 69

Patay 2

Pithiviers 7

Puiseaux 1

Sully-sur-Loire 4

Page 5: Loiret Eco 21

03 édito

04 tableau de bord

06 actualités

10 industrieHitachi dans le big-bang du stockage

11 e-commerceUn chez soi tendance Afrique ?

12 servicesChauffeur privé pour découverte

du Val de Loire en V.I.P.

14 innovationF-City : la petite citadine 100 %

électrique

15 développement durableAbowind, l’éolien clés en mains

16 créationMil Pat’ : le p’tit système pas bête

du tout

17 à tableLe Petit Gone : assiettes lyonnaises !

18 dossierINTERNATIONAL :

passeport pour

une success story

L’export est vecteur

de croissance :

le postulat n’est

plus l’apanage de

grandes entreprises

et nombreuses sont

les PME et TPE qui réussissent

aujourd’hui à l’export. Pour

doper les exportations - et

sous l’impulsion des pouvoirs

publics - les différents acteurs qui

accompagnent les entreprises à

l’international se sont rassemblés

autour d’un objectif commun :

clarifi er et simplifi er leur rôle et

leurs actions. Une ambition qui

se décline sur le terrain par un

renforcement du rôle de proximité

des CCI.

25 CCI infos

32 calendrier formations

sommaire

avril 2009 21 5

n° 21avril 2009Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Gaëlle Lepetit,Estelle Boutheloup (p. 10 à 17)

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE

Eric Mangeat

IMPRESSION

Corlet-Roto

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

20 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCIRÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

La formation continue : un enjeu pour l’entreprise et ses salariés

2, rue Girodet 45000 ORLEANS - Tél. 0 238 768 316 - Fax 02 38 420 421Mail : [email protected]

En partenariat avec Consilium RHBilan de compétences - Conseil en recrutement

Graphologie - Bilan de carrières

Management - CommunicationJuridiqueComptabilitéBureautiqueTransport - LogistiquePréventions des risquesBTP / TP

INTERNATIONAL :

passeport pour

une success story

n°21avril

2009

10 INDUSTRIE

Hitachi dans

le big-bang

du stockage

14 INNOVATION

F-City : la petite

citadine 100 %

électrique

15 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Abowind :

l’éolien clés en mains

Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault

1O

1711

12

Page 6: Loiret Eco 21

« En cas de difficulté,

95 % des chefs d’entre-

prises se tournent vers leur

expert-comptable » lance

Serge Aubailly, président de

l’Ordre des Experts Compta-

bles de la région d’Orléans.

Dans un contexte de crise, il

lui tient à cœur de souligner

le rôle privilégié que joue

l’expert-comptable auprès

des dirigeants. Une position qu’il explique

par « sa vision très large de l’organisation

de l’entreprise, de sa gestion, son fi nance-

ment, du patrimoine de l’entrepreneur, des

opportunités économiques et fi scales… ».

Et de rappeler que si le suivi de gestion est

un impératif, « ce n’est pas le moment de

baisser la garde, une entreprise ne peut

aujourd’hui se passer d’un prévisionnel,

que ce soit d’exploitation ou de trésorerie,

et à condition qu’il soit décliné selon un

certain nombre d’hypothèses » précise le

président. Loin de plaider en faveur d’une

morosité générale, Serge Aubailly insiste

sur cet apparent paradoxe : la crise offre

aussi des opportunités, de croissance

externe notamment, et pour lesquelles

l’expert-comptable est là aussi en première

ligne. « L’expert-comptable dispose de

nombreuses banques de données, qui per-

mettent d’aider une entreprise à se situer

par rapport au marché » ajoute-t-il. Sur

de nombreux volets l’entreprise peut aussi

se reposer sur un expert-comptable. « On

peut par exemple apporter notre exper-

tise pour aider les dirigeants à adapter le

niveau de leurs charges à leurs objectifs,

sans augmenter la masse salariale et en

ayant recours à d’autres solutions comme

la sous-traitance ». conclut-il.

www.experts-comptables-orleans.fr

http://croecorleans.wordpress.com

Le Centre de Formalités des Entreprises

de la CCI du Loiret a enregistré près de

250 inscriptions au régime de l’autoentre-

preneur sur les deux premiers mois de l’an-

née 2009, et plus de 1 300 demandes d’infor-

mations ont été satisfaites. Un engouement

à l’image du succès constaté à l’échelon

national (67 000 inscriptions sur la même

période), mais qui ne semble pas capter les

candidats à la « traditionnelle » inscription

au registre du commerce et des sociétés

(toujours 30 chaque mois en moyenne). L’at-

tractivité du régime de l’autoentrepreneur

réside dans la simplifi cation des formalités

de création - une inscription sur formulaire

papier par courrier, en ligne sur www.cfe-

net.cci.fr ou auprès du Centre de Formali-

tés des Entreprises suffi t - mais aussi dans

ses conditions fi scales : les contributions

sociales et fi scales ne sont dues qu’une fois

le chiffre d’affaires réalisé, à hauteur de

13 % sur les ventes et 23 % pour les pres-

tataires de services. Le régime s’adresse

tout particulièrement aux personnes qui

portent un projet d’activité commerciale

ou artisanale et qui souhaitent créer une

activité complémentaire à un autre revenu

ou tester une idée « sans engagement ».

À condition de réaliser un chiffre d’affai-

res inférieur à 80 000 € HT pour la vente

de marchandises et à 32 000 € HT pour la

prestation de services. Dans le Loiret, les

personnes intéressées peuvent obtenir tou-

tes les informations relatives au nouveau

statut auprès de l’Espace Entreprendre de

la CCI du Loiret, du Centre de Formalités

place du Martroi à Orléans et de ses agen-

ces locales à Beaugency, Gien, Montargis

et Pithiviers.

Contact : CCIL - Sophie Viron

Tél. 02 38 77 77 20 – www.cfenet.cci.fr

En savoir plus : www.auto-entrepreneur.cci.fr

et http://blog.auto-entrepreneur.cci.fr/

actualités

6 21 avril 2009

Atteint du syndrome de Guillain Barré à l’âge de 54 ans – une maladie rare qui affecte les nerfs périphériques et qui peut être mortelle – Claude Pinault prend aujourd’hui sa revanche sur la maladie et publie « Le syndrome du bocal » (1). Dans ce livre, le gérant des magasins orléanais 1,2,3, Etam Lingerie et Le Tanneur, juge au tribunal de commerce, ancien vice-président des Vitrines d’Orléans et ancien président du GIE Halles Châtelet, nous livre un témoignage saisissant sur son combat pour redevenir un « homme-debout ». Un récit acéré – où l’humour est toujours présent – de cette longue victoire sur la tétraplégie. Écrit avec un style remarquable et publié dans une prestigieuse maison d’éditions.

(1) « Le syndrome du bocal » - Éditions Buchet/Chastel

Les experts-comptables, un appui avisé en tant de crise

Autoentrepreneurs : la CCI du Loiret enregistre un fl ot d’inscriptions

Claude Pinault, fi gure locale du commerce orléanais, prend sa revanche sur la maladie

Page 7: Loiret Eco 21

actualités

Droit des entreprises en diffi culté : la procédure de sauvegarde plus accessible

En dépit d’un contexte économique et

financier pour le moins troublé, la

Caisse d’Épargne Loire-Centre a confi rmé

son essor commercial en 2008. Avec un

résultat net positif de près de 50 M€ et un

milliard d’euros de fonds propres (soit un

ratio de 10,1 % pour une norme de 8 %),

la banque régionale affiche un premier

exercice performant. Un succès qui s’ex-

plique notamment par un chiffre record de

collecte d’épargne (518 M€ soit +79 % par

rapport à 2007) et une progression en parts

de marché sur l’ensemble de ses activités

de la banque de détail. Outre le fait qu’elle a

su capter une nouvelle clientèle de particu-

liers et de professionnels (+ 10 % d’artisans,

commerçants et professions libérales) tout

en créant des postes supplémentaires de

gestionnaires de clientèle spécialisée, les

crédits affectés à l’équipement des profes-

sionnels ont progressé de 3 %. Jusqu’en

septembre 2008, l’activité dans le secteur

du crédit immobilier a été très soutenue,

avant de se ralentir et manifester un léger

recul des engagements de crédits immo-

biliers (704 M€). Sur les marchés du déve-

loppement régional, c’est plus d’un milliard

d’euros que la Caisse d’Épargne Loire-

Centre a prêté aux acteurs de l’économie

régionale. La banque coopérative régionale,

engagée dans des projets d’économie locale

à la responsabilité sociétale, dispose de 210

agences et emploie 1 737 salariés (450 dans

le Loiret dont 250 au siège d’Orléans). Dans

un contexte de fusion des organes centraux

des groupes Caisse d’Épargne et Banque

Populaire, Jean-François Paillissé, prési-

dent du directoire, s’attend à une année

2009 délicate. « La gestion très rigoureuse

de nos charges nous permet de supporter

un voire deux exercices difficiles. Nous

abordons cette année avec responsabilité

et vigilance, et continuerons d’accompa-

gner les acteurs régionaux dans les projets

que nous jugeons viables ».

Rendre la procédure de sauvegarde

instaurée par la loi du 26 juillet 2005

plus accessible et plus attractive : telle est

l’ambition de l’ordonnance du 18 décembre

dernier (1) entrée en vigueur le 15 février

2009. Initialement prévue pour permettre

aux dirigeants dont l’entreprise rencontre

des diffi cultés de se placer sous la pro-

tection du tribunal de Commerce avant

la cessation de paiement, la procédure

apporte plusieurs assouplissements.

L’investissement du dirigeant dans la

procédure de sauvegarde est renforcé et

les conditions d’ouverture assouplies :

s’il n’a plus à prouver que ses diffi cultés

sont de nature à le conduire à l’état de

cessation de paiement mais simplement

justifier « de difficultés qu’il n’est pas

en mesure de surmonter », ses pouvoirs

dans l’administration et la réorganisation

de son entreprise sont consolidés. Il peut

désormais établir lui-même (dans un délai

de 8 jours à compter de l’ouverture de la

sauvegarde) l’inventaire des biens de sa

société, avec la certifi cation d’un commis-

saire aux comptes ou d’un expert-comp-

table. S’offre à lui également la possibilité

de proposer le nom d’un administrateur

judiciaire au tribunal de commerce aux

côtés des juge-commissaire, mandataire

et administrateur judiciaires désignés par

le tribunal de commerce dans le jugement

d’ouverture de la procédure de sauve-

garde. Entre autres changements induits

par l’ordonnance fi gurent notamment la

simplifi cation du recours à la liquidation

judiciaire et une amélioration de la conci-

liation qui conserve son caractère amiable

et confi dentiel.

www.loiret.cci.fr > Veille réglementaire >

Commercial > Entreprises en diffi cultés

(1) Ordonnance n° 2008-1345 du 18 décembre 2008 portant réforme du droit des entreprises en diffi culté (JO du 19/12/2008). Décret n° 2009-160 du 12.02.2009 pris en application de l’ordonnance du 18.12.2008.

avril 2009 21 7

La Caisse d’Épargne Loire-Centre annonce un premier exercice performant

Jean Arondel (pdt du Conseil d’orientation

et de surveillance), Jean-François Paillissé

(pdt du Directoire), Pascal Vrignaud (Membre

du Directoire, pôle fi nances et activités

bancaires), François Dorémus (Membre du

Directoire, pôle Banque de développement

régional), Dominique Languillat (Membre du

Directoire, pôle Ressources)

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Page 8: Loiret Eco 21

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Des questions ?Médiateur du crédit aux entreprises :

Contact CCIL :

www.blogdupresident.loiret.cci.fr

[email protected] (confi dentialité assurée)

actualités

Les mesures fi scales du plan de relance

Parmi les mesures du plan destiné à

créer les conditions d’une relance

rapide et durable de l’économie française,

des mesures fiscales ont été prises.

Elles visent à assurer le remboursement

immédiat par l’État des sommes qu’il doit

aux acteurs économiques. 4 mesures à

retenir :

L’accélération de la restitution du cré-

dit d’impôt recherche (CIR), applicable

depuis le 2 janvier 2009 pour le CIR 2008

et le solde de CIR disponibles des années

antérieures (2005, 2006, 2007).

L’accélération de la restitution de la

créance née du report en arrière de défi -

cits (RAD), applicable depuis le 2 janvier

2009 pour les créances de RAD non impu-

tées sur l’impôt sur les sociétés ainsi que

celles déclarées au titre des exercices

clos au plus tard le 30.09.2008.

L’accélération du remboursement des

excédents d’acompte d’impôt sur les

sociétés, applicable depuis le 2 janvier

2009 pour le remboursement anticipé

des excédents de versement de l’impôt

sur les sociétés pour les exercices clos

au plus tard le 30.09.2009.

La mensualisation des remboursements

de crédit de taxe sur la valeur ajoutée,

applicable au 1er janvier 2009.

Plus d’informations et formulaires disponibles

sur www.impots.gouv.fr

8 21 avril 2009

Le plan de relance prévoit une augmen-

tation des moyens destinés au fi nance-

ment des PME, qui représentent un enjeu

essentiel en termes d’activité et d’emploi

mais qui sont aujourd’hui les plus fragi-

les face à la crise. Il comprend donc une

augmentation des capacités d’intervention

d’Oséo, ainsi que de la SIAGI(1) pour les plus

petits dossiers, afi n de garantir des prêts

accordés aux PME et aux entreprises de

taille intermédiaire et donc d’inciter les

banques à leur accorder les prêts néces-

saires. Il agit aussi en faveur des TPE, pour

les aider à embaucher.

http://tinyurl.com/cv3y7s

Contacts OSÉO

Fabrice Guarneri à Orléans : tél. 02 38 22 84 67

(1) Société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité.

Davantage de moyens pour fi nancer les PME

7 « ambassadeurs » de la relanceDepuis le 23 février dernier, sept parlementaires ont été nommés en mission aux côtés de Patrick Devedjian. Chacun en charge d’une partie du territoire, ils devront favoriser l’application rapide du plan sur le terrain et assurer l’équité territoriale des mesures mises en œuvre. La remise de leurs conclusions en juin 2009 permettra d’évaluer la mise en place du plan de relance et du démarrage effectif des projets. C’est Philippe HOUILLON, (député du Val d’Oise) qui est en charge de la région Centre et de l’Ile-de-France.

1 000 projets pour la relance : Pithiviers concernéeParmi les 1 000 projets retenus à l’échelon national pour contribuer à relancer l’économie française fi gure le centre d’affaires de la ville de Pithiviers. Initié par le député Jean-Paul Charié en novembre 2006, le projet a pour vocation de transformer l’immeuble de La Poste - dont la CCI du Loiret est propriétaire - en un véritable centre d’affaires. L’immeuble de 1 500 m2, entièrement dévolus au tertiaire, est destiné à accueillir une dizaine de start-up, salles de réunions, bureaux et salle de conférence. Au titre du plan de relance, le projet bénéfi ciera d’une aide de 380 000 € sur un budget total de 2 millions d’euros. Le centre d’affaires, dont les travaux doivent commencer début 2010, devrait être dopé par la mise en service de l’A19.

Apport de 575 M€ à OSEO Garantie

pour couvrir 4 Mds € de prêts

supplémentaires.

Apport de 25 M€ à la SIAGI pour son

action de soutien aux commerçants

et aux artisans.

700 M€ d’aide à l’embauche dans

les TPE.

Page 9: Loiret Eco 21

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Page 10: Loiret Eco 21

10 21 avril 2009

HITACHIdans le big-bang du stockage

Yoshikazu Shibata, président de

Hitachi Computer Products (Europe),

le confi rme : les besoins en matière de

stockage des données sont en expansion

vertigineuse. Selon Hitachi, trois axes de

croissance se dessinent : « les données

structurées, dites “traditionnelles”, du

tertiaire (systèmes bancaires, compagnies

aériennes, assurances…), en évolution

d’environ 30 % par an ; les données non

structurées, liées à l’émergence d’Inter-

net : imagerie médicale, images satel-

lite, diffusion audiovisuelle, documents

bureautique… pour ce type de données, la

progression est quant à elle d’environ de

60 %. Enfi n, le “content depot”, qui a litté-

ralement explosé avec le Net, croît environ

de 120 % par an ! » Un phénomène engen-

dré par le succès des FaceBook, YouTube

et autres Twitter…

Sur ces marchés porteurs, Hitachi se

démarque en fournissant des produits

de haut et moyenne gamme, répondant

à trois critères essentiels : qualité, per-

formance, fi abilité. Tous les deux à trois

ans, le constructeur lance une nouvelle

génération de plates-formes de stockage,

produites sur trois sites : un au Japon

(également site de développement), un

aux États-Unis et enfi n celui d’Ardon, qui

emploie 300 personnes sur 19 000 m2 de

bâtiments, réalisant un chiffre d’affaires

de 225 millions € en 2007. Hitachi y fabri-

que des unités de stockage dont les capa-

cités se chiffrent désormais en pétaoctets

voire en exaoctets (soit un million ou un

milliard de fois plus que le gigaoctet).

Toujours plus…Lancé en 2007, Hitachi Universal storage

platform V (USP-V, summum de la gamme)

a été conçu pour être compatible avec les

technologies concurrentes. « Le client

conserve ses plateformes de stockage

existantes (marque HITACHI DATA SYS-

TEMS ou autre), et peut investir dans une

USP-V : ses plates-formes seront contrô-

lées par celle-ci, le pilotage se faisant à

partir d’un seul point de contrôle, grâce

à la virtualisation de la capacité de stoc-

kage », explique Yoshikazu Shibata. Une

plate-forme intelligente en somme, qui

dispense de rajouter de la mémoire. But

de l’opération : ne pas faire augmenter le

coût de stockage pour le client. Quant aux

perspectives technologiques, Yoshikazu

Shibata confi rme que « la capacité de stoc-

kage des disques durs va continuer à pro-

gresser, et leur dimension va passer de 3,5

à 2,5 pouces. Ce qui permettra de réduire

la taille des armoires. Quant à la mémoire

Flash, déjà existante sur les PC, elle reste

onéreuse, bien qu’elle soit la technologie

du futur. » Déjà intégrée dans les baies de

stockage des USP-V, les disques à mémoire

Flash réduisent la consommation électri-

que tout en accélérant la vitesse d’accès

aux données. Une économie qu’Hitachi

favorise également en évitant que les dis-

ques tournent lorsqu’ils ne sont pas sol-

licités. Et Yoshikazu Shibata de conclure :

« en concevant des matériels labélisés

“green products”, nous nous sommes

engagés dans le développement durable

et la préservation de l’environnement ».

www.hitachi-computerproducts.fr

DEPUIS 1991, HITACHI FABRIQUE DES UNITÉS DE STOCKAGE À DISQUES

DURS DANS SON USINE DU PARC DE LIMÈRE. UNE ACTIVITÉ AU CŒUR

DES NOUVEAUX ENJEUX TECHNOLOGIQUES LIÉS À LA FORMIDABLE

EXPLOSION DES DONNÉES INFORMATIQUES.

Le CNPE de Dampierre-en-Burly promeut les métiers du

nucléaire auprès des lycéens

Le Centre Nucléaire de Production d’Électricité (CNPE) de Dampierre-

en-Burly a signé une convention de partenariat avec le lycée

Jacques Monod de Saint-Jean-de-Braye. L’entreprise et le lycée

se mobilisent ainsi en faveur du développement de relations

durables et souhaitent promouvoir les métiers de l’industrie auprès

des jeunes. La convention devrait permettre de faire face aux enjeux

de recrutement dans les métiers du nucléaire d’ici les prochaines

années : à la centrale de Dampierre, plus de 200 embauches sur

quatre ans sont programmées. L’entreprise s’engage à proposer

chaque année trois contrats à durée indéterminée à de jeunes

diplômés du brevet de technicien supérieur du lycée Jacques Monod.

Le CNPE, qui emploie 1 500 salariés dont 300 prestataires, proposera aussi aux élèves des immersions

destinées à compléter leur professionnalisation. Il participera

également aux jurys d’examen du BTS CIRA (Contrôle industriel

et régulation automatique).

industrie

Yoshikazu Shibata

Page 11: Loiret Eco 21

avril 2009 21 11

e-commerce

À la recherche d’un emploi stable qui

n’en finit pas d’arriver, Rodrigue

Pokam, 24 ans, décide de créer son propre

emploi. « Je voulais travailler sur l’Afri-

que pour le côté sentimental et le devoir

d’apporter quelque chose à ce continent »,

explique le jeune éditeur d’origine came-

rounaise. Après un an d’étude de marché,

il enchaîne les réunions d’informations

(ANPE, CCI) et voyage en Côte d’Ivoire,

Cameroun, Mali, Sénégal, Gabon où il part

à la rencontre d’artisans. C’est décidé, il

créera un site web marchand « mais sur

la base d’une filière équitable ». Pour

cela, Rodrigue Pokam monte sa société,

hébergée dans la pépinière d’entreprises

de St-Jean-de-la-Ruelle, et s’attaque au

e-commerce en autodidacte, du référen-

cement à la conception de son site qu’il

ouvre il y a un an. « decoexotic.com pro-

pose des articles d’artisanat et de déco-

ration d’Afrique. Il y a 1 000 références :

masques, mobilier en bois exotique, tis-

sus, tableaux, arts de la table… » Bref, une

large fenêtre sur la culture africaine allant

jusqu’à la découverte d’objets ethnogra-

phiques. Pour sélectionner ses produits,

Rodrigue se déplace en Afrique 3 fois par

an. « Je travaille sous forme de commerce

équitable avec 17 artisans qui s’engagent à

respecter une charte : fabrication de qua-

lité, ne pas faire travailler des mineurs…

Mon but est de les aider à se développer.

J’ai par exemple équipé mon artisan de

tableau d’un PC portable pour doper son

entreprise. Une façon de lui montrer que

je ne suis pas dans une politique d’exploi-

tation. »

Un showroom pour voir avant d’acheterAvec 300 visites par jour, decoexotic.com

touche une clientèle éclectique en attente

de d’originalité et de qualité. « Tout est

fait main, pas de fabrication en série.

Decoexotic propose le produit que l’on

ne trouve pas ailleurs. Je suis le seul par

exemple à importer des porte-bouteilles

en ébène, padouk et wengé, précise Rodri-

gue. Les vases en bois et les cendriers en

ébène en forme de pied sont des produits

exclusifs. » Et ce, à des prix abordables :

10 € pour une série d’éléphant en ébène,

30 € pour un vase en bois, 100 € pour du

mobilier… Quant aux collectionneurs d’art

premier, craqueront-ils sur le couple ban-

gwa fertilité (3 199 €) ? « Ce couple a vrai-

ment existé. C’est une pièce rare et uni-

que. L’histoire de ces statuettes est décrite

sur une fi che produit. J’ai tenu en effet à

apporter une dimension culturelle au site :

chaque article fait l’objet d’une descrip-

tion et une visionneuse permet de le voir

sous tous les angles. » Et pour se faire une

idée encore plus précise du produit, Rodri-

gue met son showroom à disposition des

clients. Aujourd’hui positionné sur l’Afri-

que noire, decoexotic.com devrait s’ouvrir

prochainement au Maghreb et à l’Asie. De

quoi donner des envies d’ailleurs.

www.decoexotic.com

Disposition issue de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) pour améliorer l’environnement fi nancier des entreprises, la réduction des délais de paiement à 45 jours fi n de mois ou 60 jours calendaires est effective depuis le 1er janvier 2009. Certaines fl exibilités ont toutefois été consenties pour tenir compte des spécifi cités sectorielles, à l’instar des récents accords conclus dans les secteurs du jouet, du bricolage et de l’horlogerie-bijouterie. Les branches professionnelles ayant soumis un calendrier progressif de mise en œuvre de la loi au plus tard le 1er janvier 2012, verront leurs projets soumis à la validation par décret après avis du Conseil de concurrence. La mesure devrait apporter globalement 4 Md€ de trésorerie additionnelle aux TPE françaises.

STATUETTES EN PADOUK, VASES EN BOIS, MASQUES BASANGWÉ,

BOUCLIERS PUNU, CHAISES À PALABRE, DJEMBÉS, TABLEAUX,

BATIKS… AVEC DECOEXOTIC.COM, RODRIGUE POKAM MET L’AFRIQUE

AU CŒUR D’UN E-COMMERCE ÉQUITABLE.

UN CHEZ SOI tendance Afrique ?

Rodrigue Pokam

Réduction des délais de paiement : fl exibilité sous conditions

Page 12: Loiret Eco 21

12 21 avril 2009

CHAUFFEUR PRIVÉpour découverte du Val de Loire en V.I.PDEPUIS 2008, ODYSSÉE EN VAL DE LOIRE PROPOSE DES EXCURSIONS QUOTIDIENNES EN MINIBUS SUR

LA RÉGION CENTRE ET PARIS. AU TOTAL, 18 SITES INCONTOURNABLES QUE STÉPHANIE LE DONNE,

CHAUFFEUR GUIDE-INTERPRÈTE, FAIT DÉCOUVRIR EN TOUTE CONVIVIALITÉ.

Micro-casque sur la tête, mains sur le

volant, Stéphanie Le Donne, 29 ans,

abreuve ses passagers de commentaires

touristiques et d’anecdotes historiques.

L’art de vivre et la gastronomie régionale

y passent aussi. Et ce, en français, anglais

ou espagnol. Aujourd’hui, Chamerolles

et La Ferté-St-Aubin ; demain Blois et

Chambord ; après-demain, Versailles et

Paris… Sept jours sur sept, la jeune guide-

interprète diplômée réalise le vœu des

touristes qui « rêvent de châteaux, d’ar-

chitecture, d’Histoire et s’intéressent de

plus en plus à la vie quotidienne des rois

et des reines de France ». Des journées

où elle se met à leur disposition pour un

service personnalisé et haut de gamme :

« Odyssée en Val de Loire propose chaque

jour, au départ d’Orléans, un programme

d’excursions en Val de Loire, sur Paris,

les Yvelines et la Seine-et-Marne, à la

journée ou à la demi-journée, explique

Stéphanie Le Donne. Avec une mise en

valeur du Loiret sur deux jours : visite

des Châteaux de Chamerolles, La Ferté-

St-Aubin, Sully-sur-Loire, de l’oratoire de

Germigny ou encore du canal de Briare ».

Mais des aménagements de circuits et des

excursions à la carte sont également pos-

sibles : « On m’a déjà demandé les plages

du débarquement, le Mont Saint-Michel

et le Périgord ! » Une souplesse dans la

formule qui attire beaucoup aujourd’hui

comme le confi rme Stéphanie : « c’est un

service qui se développe de plus en plus

dans les villes et les gens, qui fuient le tou-

risme de masse, y sont de plus en plus

habitués. C’est un peu du V.I.P, les gens

se sentent privilégiés. »

Navette aéroport et visites guidées virtuellesLancée en 2008, Odyssée en Val de Loire

est aujourd’hui le seul prestataire de ce

type sur Orléans. Un service qui vient com-

pléter l’offre touristique de la ville tout en

répondant à un réel besoin : « Quand des

touristes arrivent à la gare, ils se retrou-

vent bloqués et n’ont d’autre choix que

de prendre un taxi ou un autre train s’ils

veulent aller à Chambord ou sur un autre

site ». Stéphanie Le Donne vient alors les

prendre à la gare ou directement à leur

hôtel et les ramène l’excursion fi nie. Véri-

table ambassadrice de la ville d’Orléans

et de ses alentours, Stéphanie propose

également des visites guidées – sans son

minibus cette fois – pour des entreprises,

Loisir Accueil Loiret (CDT) et l’Offi ce de

Tourisme d’Orléans. Une escapade ou un

déplacement en France ou en Europe ?

Odyssée en Val de Loire assure aussi un

service de navette aéroport et de location

de véhicule avec chauffeur. « Fin 2009, je

compte proposer des conférences sur his-

toire de l’art et des visites guidées virtuel-

les dans les maisons de retraite, clubs et

associations. » Pour Stéphanie, l’odyssée

s’annonce prometteuse…

Humanis Solutions innove contre les conduites à risques en entreprise

Humanis Solutions, société experte en gestion des comportements et conduites à risques (alcool, route, tabac principalement) en entreprise, dispense

depuis 2004 des formations basées sur un concept pédagogique original. « Nos métiers sont innovants sur le plan humain puisque notre approche,

complètement décalée par rapport aux discours classiques, s’attaque aux causes et non aux effets » explique Jean de Bellabre, co-fondateur de

l’entreprise orléanaise. Des formations qui visent à améliorer le bien-être et la santé des salariés et à réduire rapidement les coûts liés aux comportements

et conduites à risques, au sein d’entreprises « en constante recherche d’une amélioration de leur rentabilité et de leur performance ». Interpellée

par ce nouveau concept, la Commission Européenne (Direction Générale de l’Énergie et des Transports) a retenu le programme « la route, ou le

paradigme des bulles© », développé par Humanis Solutions, et a souhaité que l’Unité en charge de la Sécurité Routière, au sein de la Commission,

y participe. Ce stage s’est donc déroulé en mars dernier à Bruxelles. www.humanis-solutions.com

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Stéphanie Le Donne

Page 13: Loiret Eco 21

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Page 14: Loiret Eco 21

Il est rouge, mesure 2,50 m de long sur

1,60 m de large et 1,60 m de haut. Son

look, presque cubique, lui donne un côté

avant-gardiste et ludique. 100 % élec-

trique, il roule à 65 km/h maximum et

se conduit sans permis. Conçu pour des

trajets moyens de 5 km, il n’est fait que

pour la ville. Sa cible ? Mairies, collectivi-

tés principalement. Voici le F-City, Véhi-

cule individuel public de demain. « C’est

la solution des centres-villes confrontés

à la saturation du trafi c, au bruit et à la

pollution, résume Richard Tur, directeur

général de Tork Engineering, fi liale tech-

nologique de FAM Automobiles à l’origine

du projet. Le groupe a lancé ce concept

pour apporter une réponse aux problèmes

de mobilité urbaine de courte distance. »

Labellisé par le pôle Véhicule du futur, le

F-City est un concentré d’innovation. « Il

sera en libre-service dans la rue, sur le

principe du Vélib’, commente Richard Tur.

Grâce au système Vu LogTM mis au point

par notre partenaire, l’utilisateur localise

le véhicule le plus proche par géo-posi-

tionnement via son portable, et le réserve

sur son téléphone. Pour démarrer, il passe

une carte devant un lecteur embarqué.

Grâce à ce système de géo-localisation,

le F-City n’a besoin ni de borne ni d’espace

dédié pour la prise en charge et la restitu-

tion du véhicule, contrairement au Vélib’. »

L’autre fonction inédite également pilotée

par le système Vu LogTM concerne le

stockage d’énergie amovible du véhicule.

« Grâce encore à ce système, l’exploitant

sait en permanence l’état de charge des

batteries. Si elles ont besoin d’être chan-

gées, une équipe intervient sur place et

procède au changement du rack. »

Pour le public et les communesCompact, modulable et écologique, le

F-City a été pensé pour permettre aux

collectivités de répondre à leur cahier

des charges en matière de développement

durable. « En avril seront produits trois

nouveaux châssis, précise Richard Tur.

Ils préfi gureront le lancement, fi n 2009,

d’une première présérie de 300 véhicules

qui répondront à des appels d’offres de

grandes agglomérations dont Paris. Le

F-City est un projet ambitieux : la produc-

tion de 1 000 véhicules par an est prévue

dans les 2 à 3 ans à venir. » Et c’est dans

l’usine de Tork Engineering, à Amilly, que

seront fabriqués les châssis et la suspen-

sion du véhicule. Une unité de production

sera spécialement créée. Aujourd’hui en

version 3 places, le F-City sera décliné en

4 places et version utilitaire. Une modula-

rité qui pourrait servir aux livraisons, au

transport de marchandises ou du matériel

des personnes chargées des espaces verts

des communes. « Actuellement, une tren-

taine de véhicules est disponible pour des

essais dans les villes. Une démarche sera

faite bien entendu sur Orléans », conclut

Richard Tur.

www.fam-auto.com

innovation

F-CITY : la petite citadine 100 % électrique

Pôles de compétitivité : 8ème appel à projetsL’État a lancé un 8ème appel à projet pour l’attribution d’aides au fi nancement de projets de recherche et développement (R&D) présentés par les pôles de compétitivité. Il est, comme les précédents, ouvert à l’ensemble des secteurs économiques, industriels (y compris agro-alimentaires) ou de services. Les projets doivent être adressés le 30 avril au plus tard à la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, des fi nances et de l’emploi qui coordonne cette procédure interministérielle. Parmi les

critères de sélection : les retombées en termes de création de valeur, d’activité économique et d’emplois ; le contenu technologique innovant ; le développement de nouveaux produits ou services pouvant être mis sur le marché à moyen terme et enfi n la cohérence des projets avec la stratégie du pôle et des entreprises concernées. Lors des 4 premiers appels à projets, 313 projets ont été retenus sur les 721 déposés et ont bénéfi cié d’un fi nancement de près de 432 M€ de l’État auxquels se sont ajoutés 203 M€ des collectivités territoriales.

LA PREMIÈRE MAQUETTE DU NOUVEAU VÉHICULE URBAIN

MODULABLE A ÉTÉ PRÉSENTÉE AU DERNIER SALON DES MAIRES ET

DES COLLECTIVITÉS LOCALES 2008. À AMILLY, TORK ENGINEERING

LANCERA UNE PRÉSÉRIE DE 300 VÉHICULES À LA FIN DE L’ANNÉE.

Richard Tur

14 21 avril 2009

Page 15: Loiret Eco 21

ABO WIND,l’éolien clés en mainDÉVELOPPEMENT, FINANCEMENT, CONSTRUCTION ET EXPLOITATION,

LA SARL ABO WIND COMPTE PARMI LES DÉVELOPPEURS DE PARCS

ÉOLIENS LES PLUS EXPÉRIMENTÉS EN EUROPE. ELLE DISPOSE DE

TROIS AGENCES À NANTES, ORLÉANS ET TOULOUSE.

Malgré le 2e plus grand potentiel

d’Europe, la France est à la traîne

en matière d’exploitation de l’énergie

éolienne : « Elle est en retard par rapport

à l’Allemagne ou l’Espagne mais elle se

développe, commente Jean-Claude Chau-

meton, directeur d’ABO Wind Orléans.

Aujourd’hui, 3 500 MW sont installés en

France. Le Grenelle fixe un objectif de

19 000 MW pour 2020. » Depuis 2002,

ABO Wind apporte sa pierre à l’édifi ce :

la société a déjà mis en service 10 parcs

éoliens pour une puissance de 88 MW. De

nombreux projets sont en cours d’étude

en région Centre. « Nous cherchons à

faire des projets qui apportent de la satis-

faction. L’éolien citoyen est notre valeur,

poursuit Jean-Claude Chaumeton. À

travers nos montages financiers, nous

offrons aux communes, mais également

aux habitants, la possibilité de faire partie

du fi nancement et d’en tirer des revenus

sécurisés. »

Une communication pleine d’énergieConcertations régulières, transparence et

communication des résultats des études,

ABO Wind tient aussi à être présent aux

côtés des communes et des habitants tout

au long de la vie du parc éolien. « Entrer

en contact avec les mairies pour savoir si

elles sont désireuses d’accueillir un parc

sur leur commune fait partie de notre phi-

losophie », assure Jean-Claude Chaume-

ton rappelant que « l’éolien est une source

de développement local : retombées fi s-

cales, création d’emplois, loyers versés

aux propriétaires et exploitants… ». Mais

auparavant, trois ans de développement

seront nécessaires entre le lancement

des premières études et la délivrance du

permis de construire par la Préfecture.

En premier lieu, trouver des terrains et

obtenir les autorisations. Pour cela ABO

Wind s’appuie sur un travail d’analyse des

données du vent, des schémas régionaux

éoliens et sur des cartes pour un repérage

des habitations : « L’ADEME préconise une

implantation à plus de 500 m, ABO Wind

va au-delà. Mais la réglementation proté-

geant les riverains repose sur l’émergence

sonore : le niveau de bruit autorisé à ajou-

ter est de 5 dB le jour et 3 la nuit. » Après

une promesse de bail emphytéotique, des

études techniques et environnementales

sont engagées. « Une phase qui néces-

site de nombreuses concertations avec

les services de l’État et d’informer régu-

lièrement la population », souligne Jean-

Claude Chaumeton. Suivront une consul-

tation pour avis des services de l’État et

des mairies et une enquête publique avant

le feu vert défi nitif. Tout au long de l’ex-

ploitation, ABO Wind assurera l’interface

entre fabricants, sociétés de maintenance

et propriétaires des parcs pour un suivi

optimal. « Une éolienne fournit l’équiva-

lent de la consommation d’électricité de

2000 foyers, hors chauffage électrique.

Cette énergie est revendue à EDF, lui

permettant de limiter le fonctionnement

de ses centrales ». De quoi redonner un

second souffl e à la planète.

www.abowind.com

avril 2009 21 15

Effi cacité énergétique : les fonds européens

soutiennent l’innovation

Parmi les 57 nouveaux projets programmés pour un total de plus

de 4 790 000 € dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER), fi gure la mise

en place d’une première unité de méthanisation dans le Loiret.

Avec l’appui de la Chambre départementale d’agriculture

du Loiret, l’unité sera installée au lieudit « Les 3 chapeaux » à

Saint-Germain-des-Prés (à côté de Châteaurenard) par l’entreprise Agri-Énergie. La méthanisation, technologie nouvelle en France,

permet de produire de l’électricité et de la chaleur à partir d’effl uents des élevages porcins et bovins. Alors que l’électricité sera vendue, la chaleur

sera en partie utilisée par l’unité de méthanisation et par les installations

de l’exploitation et des habitations. Sur les 900 000 € que représente ce

projet de ferme, 152 000 € sont portés par le FEDER aux côtés de la Région

et du Conseil général du Loiret. www.europe-centre.eu

développement durable

Jean-Claude Chaumeton

Page 16: Loiret Eco 21

MIL PAT’ :le p’tit système pas bête du toutEN 1993, JEAN-MARIE MARY BREVÈTE LE MIL PAT’, UN SYSTÈME

SIMPLE ET PRATIQUE SERVANT À DÉPLACER LES GONDOLES DES

GMS. INGÉNIEUSE, LA PETITE PLATINE À BILLES PORTEUSES FAIT

AUJOURD’HUI LE TOUR DU MONDE.

« C’est la deuxième invention après la

carte à puce ! », plaisante Jean-Marie

Mary à la tête de Gondoles Services basée

à Châtillon-Coligny. Il est vrai que l’idée

est toute bête, encore fallait-il y penser :

à l’aide d’un levier, faire glisser sous des

gondoles des platines aluminium à billes

porteuses pour déplacer plus facilement

les rayonnages pleins des grandes sur-

faces. « Pour bouger une gondole de dix

éléments, ils y passaient une nuit à dix

personnes. Moi, avec mon brevet, 20 minu-

tes à trois ». Ancien ouvrier à Louviers,

Jean-Marie Mary est licencié pour raison

économique en 1992. « J’étais délégué

syndical CGT. On me voyait tout le temps

dans le journal. Quand j’ai cherché du

travail, on m’a dit “personne ne voudra de

vous !” ». Qu’à cela ne tienne. Un an après,

il crée Renov’Park, une association dans

laquelle des jeunes en contrat d’insertion

réparent les caddies des hypermarchés.

« Un jour, un hyper me demande de l’aide

pour déplacer des gondoles. Leur tech-

nique ? De la couenne de lard sous les

meubles… ». C’est alors le déclic pour

Jean-Marie Mary : il invente ce petit carré

roulant qui, placé sous chaque pied de

gondole, forme comme un mille pattes,

alias Mil Pat’. « Quand les GMS (grandes

et moyennes surfaces) procèdent à un

remodeling ou refont leur carrelage, soit

elles ferment le magasin soit ça gêne leur

activité. Mon système leur permet de fonc-

tionner sans discontinuité. »

La p’tite bête qui monteÀ 165 € le kit platine-levier-cavalier, le

système Mil Pat’ fait aujourd’hui l’unani-

mité auprès des GMS, frigoristes, jardi-

neries et magasins de bricolage. « Nous

vendons 2 500 platines par an et en louons

700 par mois. Le déplacement de gondo-

les est notre principale activité mais nous

avons des demandes pour le démontage et

le remontage et un marché s’ouvre sur la

remise en état de gondoles abîmées pour

la vente d’occasion ». Avec déjà 300 clients,

Gondoles Services continue d’étoffer son

portefeuille : « Je touche maintenant l’in-

ternational : Europe, Canada, Arabie Saou-

dite, Nouvelle Calédonie… L’idée est de

vendre partout et au plus grand nombre :

des entreprises qui ont besoin de bouger

de grosses machines aux déménageurs

et particuliers. » Après le lancement fi n

2008 de la société Mil Pat’ Ile-de-France,

l’ouverture d’une succursale en Italie

est en cours. « Fin 2010, Mil Pat’ Ile-de-

France couvrira le nord de la France via

4 agences à Lille, Strasbourg, Nantes et

Paris. Suivront Bordeaux et Lyon en 2011,

Toulouse et Marseille en 2012 ». Après 15

ans passés à travailler la nuit, les week-

ends et jours fériés, Jean-Marie Mary a

arrêté les chantiers pour se consacrer au

dé ve lop pement de son entreprise. « Je me

prépare une retraite tranquille. J’ai eu de

la chance aussi je souhaite partager : je

prends des jeunes et je les remets dans

le bain ».

www.gondoles-services.fr

16 21 avril 2009

Bip Bip Services, une nouvelle venue

dans le secteur des services à la

personne

Repassage, livraison de courses, garde d’enfants, préparation de repas, aides

aux devoirs ou encore assistance administrative et gardiennage : c’est

dans le secteur des services à la personne que Christine Fassot a créé

son entreprise en octobre dernier. Basée à Fleury-les-Aubrais, la jeune

créatrice a suivi plusieurs formations avant de se lancer – notamment un module de 2 mois de préparation à la création d’entreprise au sein de

l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret – et a bénéfi cié d’un prêt Loiret

Initiative d’un montant de 7 500 €. Titulaire d’un agrément simple délivré

par la DDTE, qui exclut de sa cible les enfants de moins de 3 ans et les personnes âgées dépendantes, Bip

Bip Services permet à ses clients de bénéfi cier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt de 50 % du montant

total des factures payées dans l’année selon la loi fi scale en vigueur.

www.bipbipservicesloiret.fr

création

Jean-Marie Mary

Page 17: Loiret Eco 21

avril 2009 21 17

LE PETIT GONE : assiettes lyonnaises !LE MEILLEUR DE LA CUISINE LYONNAISE À ORLÉANS, C’EST

POSSIBLE : BOULEVARD ROCHEPLATTE, UN JEUNE COUPLE

PASSIONNÉ MET À L’HONNEUR AVEC ENTHOUSIASME LES SPÉCIALITÉS

DE LA GRANDE CAPITALE GASTRONOMIQUE FRANÇAISE.

Saucisson pistaché et truffé, quenelles

de brochet, cervelle des Canuts… au Petit

Gone (nom qui évoque un enfant turbu-

lent du Lyonnais, proche du titi parisien),

c’est comme si on y était ! Pas tout à fait

le pur bouchon made in Lyon, mais l’es-

prit est bien là. C’est le pari de Guillaume

Labitté, le chef de cuisine et Anaïs Chab-

bert, maître d’hôtel, tous deux n’ont que 26

ans. « On a commencé à deux. L’idée était

de se faire plaisir tout en cuisinant dans

une ambiance pierres, poutres et poêle

associant rusticité et modernité. Anaïs

et moi avons mis nos idées en commun.

Et aujourd’hui, cela fait deux ans que ça

tourne », déclare Guillaume. Originaire

de Pithiviers et diplômé de l’Institut Paul

Bocuse à Lyon, il a fait ses premières

armes au Pavillon du Parc, au cœur du

parc de la Tête d’Or à Lyon. Quant à Anaïs,

si au départ elle avait suivi les cours d’une

école de graphisme à Lyon, fi nançant ses

études par des petits boulots dans la res-

tauration, elle apporte aujourd’hui une

touche de créativité dans les assiettes du

Petit Gone, servies dans un décor noir et

orange. Deux ans après leur installation,

boulevard Rocheplatte à Orléans, à l’em-

placement de l’ancien Pasta Boulevard,

leur établissement vient de rentrer dans

le cercle des Toques du Loiret.

Une cuisine inventiveAvec des produits frais et de saison, le

Petit Gone propose une cuisine inventive,

où l’on n’hésite pas à faire des mélanges

de goûts : crevettes au lait de coco et curry

par exemple, îles fl ottantes de jambon cru

au foie gras, mousse d’avocat épicée avec

un coulis de fruits rouges, brochettes de

Saint-Jacques sauce au champagne et

sauce balsamique à la truffe blanche…

Les produits locaux ne sont pas pour

autant oubliés : miel du Gâtinais (nou-

gat et nougat glacé), carottes des sables

(fl an, purée, millefeuille carotte-choco-

lat), chou vert (tombée de chou vert avec

poitrine fumée…). Au Petit Gone, pas de

prix exorbitants : le menu de midi est à

17 € (entrée, plat, dessert), les menus

lyonnais et découverte étant quant à eux

28, 50 et 31 €. Pour les gastronomes en

culotte courte, le menu enfant (12 €) n’est

pas ici « steak-frites ou jambon blanc,

mais bien la déclinaison des menus du

jour avec des portions moindres. » Côté

cave, outre les vins de Loire, l’accent est

tout naturellement mis sur la Vallée du

Rhône. « Ce sont des vins de découverte,

AOC, à des prix compris entre 20 et 30 € la

bouteille » précisent Guillaume et Anaïs.

« Aujourd’hui, les clients viennent vers

les créations qu’ils ne connaissent pas

encore », note Anaïs. Petit aperçu pour

le printemps : cappuccino de petits pois

au lard croquant par exemple. Veloutés et

fl ans de légumes, milk shakes de fruits

frais… « à condition d’avoir des fruits et

des légumes cette année », souhaite de

tout cœur Guillaume.

Guide Michelin 2009 :

deux étoiles dans le Loiret

La récente parution du Guide Michelin 2009 ne révèle aucune

surprise dans le département. Depuis la fermeture du

restaurant orléanais « Les Antiquaires », où Philippe

Bardau œuvrait, seuls L’auberge des Templiers aux Bézards et

La Gloire à Montargis affi chent une étoile. Figurent malgré tout

dans le guide rouge plusieurs établissements dans la catégorie

« Bibs gourmands » (repas soignés à prix modérés) : L’Hôtel

des voyageurs à Bonny-sur-Loire, Le Lancelot à Chilleurs-aux-

bois, La canardière à Coullons, Guillaume de Lorris à Lorris,

La Dariole et Eugène à Orléans, La Laurendière à Olivet et

enfi n Le Grand Saint-Benoît à Saint-Benoît-sur-Loire.

à table

Guillaume Labitté (à gauche), Anaïs

Chabbert et Kévin Mathieu

Le Petit Gone

11 bd Rocheplatte

45000 Orléans

Tél. : 02 38 53 54 63

Page 18: Loiret Eco 21

18 21 avril 2009

dossier

INTERNATIONAL :passeport pour une success story

Audacieuses, réactives, persévérantes

mais aussi prévoyantes : les entre-

prises actives à l’international réunissent

toutes ces facultés à la fois. « On n’ex-

porte que si on bouge ! Il faut avoir envie

de voyager, de bousculer ses habitudes

et de rencontrer d’autres cultures ! »

prévient Jean Bernard, président d’IRIS

Instruments, PME orléanaise qui réalise

près de 85 % de son chiffre d’affaires à

l’international. Exporter est-il plus diffi cile

et moins naturel pour une PME que pour

un grand groupe ? Qu’on se détrompe,

dans le Loiret, 92 % des entreprises qui

exportent sont des PME voire des TPE. En

revanche, elles ne réalisent que 51 % du

chiffre d’affaires export (CAE) du départe-

ment, le solde étant l’œuvre d’une dizaine

de grandes entreprises, exportatrices

confi rmées. Leader en nombre d’expor-

tateurs et en chiffre d’affaires (58 % du

CAE de la région Centre), le Loiret peut

compter sur son industrie pour doper son

activité à l’international. En particulier sur

son industrie chimique, mais aussi sur la

fabrication d’équipements et de machines

mécaniques et électroniques, ou encore

sur l’industrie agro-alimentaire. Excéden-

taire au niveau de sa balance commerciale

en 2008, tout comme la région Centre, le

Loiret affiche sur cet exercice un solde

positif de 48 millions d’euros (1). Malgré

tout, l’activité du département à l’interna-

tional peut encore marquer des points. En

ligne de mire, les « primo-exportateurs »,

ces entreprises qui effectuent moins de

5 % de leur chiffre d’affaires à l’export ou

sur un pays dit « grand large » (hors UE

et pays du Maghreb). Considérées comme

exportatrices occasionnelles, ces derniè-

res ont une activité à l’export marginale,

pas de structuration dédiée, un profi l de

Jean-Michel Rouanet, responsable de la communication Maquet SA

L’EXPORT EST VECTEUR DE CROISSANCE : LE POSTULAT N’EST PLUS L’APANAGE DE GRANDES ENTREPRISES

ET NOMBREUSES SONT LES PME ET TPE QUI RÉUSSISSENT AUJOURD’HUI À L’EXPORT. PAS ASSEZ

TOUTEFOIS POUR REDRESSER LE COMMERCE EXTÉRIEUR FRANÇAIS, DONT LE DÉFICIT A ATTEINT

55,7 MDS € EN 2008. POUR DOPER LES EXPORTATIONS - ET SOUS L’IMPULSION DES POUVOIRS PUBLICS -

LES DIFFÉRENTS ACTEURS QUI ACCOMPAGNENT LES ENTREPRISES À L’INTERNATIONAL SE SONT

RASSEMBLÉS AUTOUR D’UN OBJECTIF COMMUN : CLARIFIER ET SIMPLIFIER LEUR RÔLE ET LEURS ACTIONS.

UNE AMBITION QUI SE DÉCLINE SUR LE TERRAIN PAR UN RENFORCEMENT DU RÔLE DE PROXIMITÉ DES CCI.

Page 19: Loiret Eco 21

« débutantes » et sont souvent des TPE,

pour un tiers issues du commerce. C’est

précisément sur la détection et l’accompa-

gnement de cette catégorie d’entreprises

que s’est focalisé CCI Centre Internatio-

nal – le service mutualisé des CCI de la

Région Centre – en 2008. Une stratégie qui

fait écho au pari lancé à l’échelon national

par l’ACFCI, la DGTPE, Ubifrance et l’UC-

CIFE(2), avec un objectif de 10 000 expor-

tateurs supplémentaires à l’horizon 2011.

« Cet objectif se traduit en région Centre

par la détection et l’intégration de 120

entreprises par an dans un programme

d’accompagnement structurant, soit 360

au fi nal » confi rme Béatrice Guérin-Cou-

tansais, directrice International CRCI Cen-

tre. Avec son programme primo-exporta-

teurs, la structure aide les entrepreneurs

à se poser les bonnes questions. Mon pro-

duit est-il exportable ? Est-ce que je peux

répondre à la demande de clients étran-

gers ? Ai-je la capacité fi nancière et les

compétences nécessaires ? Le dispositif

contribue non seulement à l’identifi cation

des marchés cibles mais il facilite l’appro-

che de clients potentiels et aide à mobi-

liser les ressources fi nancières. Depuis

plusieurs années, la CCIL propose aux

entreprises primo-exportatrices quatre

réunions annuelles autour de thématiques

qu’elles ont-elles-même défi nies, entre-

coupées de rendez-vous individualisés.

Des réunions auxquelles un exportateur

local confi rmé est associé afi n d’appor-

ter son témoignage. Parmi les freins qui

empêchent encore certaines TPE et PME

de fourbir leurs armes à l’international, il y

a une raison intrinsèque : leur taille. C’est

là encore un des objectifs du programme

primo-exportateurs de CCI Centre Inter-

national, d’inciter les PME à se regrouper

pour mieux accéder aux marchés interna-

tionaux.

Structurer sa démarche à l’exportÀ côté de ce vivier, deux autres types

d’établissements cohabitent. Il y a les

« potentiels ». Sont reconnus sous cette

appellation les établissements dont l’ac-

tivité export est développée, avec une

démarche en voie de structuration et

un profi l expérimenté (une expérience à

l’export depuis au moins 6 ans). Essentiel-

lement des PME industrielles, celles qu’il

est impératif d’accompagner et d’aider à

prospecter les marchés porteurs. C’est

un axe prioritaire pour les conseillers en

développement international de CCI Centre

International, qui ont proposé l’an passé

54 prestations individuelles, en partena-

riat avec les acteurs concernés : missions

individuelles (de la rédaction du cahier des

charges au suivi de la mission), mise en

place d’un VIE (Volontariat International en

Entreprise), études de marchés, accompa-

gnement sur des salons, rencontres avec

des acheteurs… À ces services viendront

se greffer dès 2010 un véritable coaching à

l’export, sous forme de détachement d’un

conseiller au sein de l’entreprise, une

demi-journée par semaine. Dernière caté-

gorie dans la famille des exportateurs : les

« structurés », autrement dit les entre-

prises dont l’export est une composante

naturelle de l’activité (plus de 10 destina-

tions à l’export en général) et qui ont une

démarche extrêmement organisée. Dans

presque la moitié des cas, elles ont fait le

choix d’un responsable export dédié, un

investissement qui fait souvent la diffé-

rence. En effet, selon le CCI SCOPE 2008

établi par la CRCI Centre, seules 45 % des

entreprises du Loiret ayant une activité à

l’export disposent d’un responsable dédié

à plein temps - ce qui reste toutefois supé-

avril 2009 21 19

Maquet SA, quand l’innovation soutient l’internationalÊtre présent à l’international, c’est une seconde nature pour l’entreprise orléanaise Maquet SA. Filiale du groupe suédois Getinge, spécialisée dans l’éclairage opératoire et le multimédia, l’entreprise joue dans la cour des grands : située dans le « Top 10 » des entreprises du Loiret réalisant à elles seules plus de 67 % du CA export départemental (1), Maquet table pour 2008 sur un CA d’environ 100 millions d’euros, dont 70 % à l’international. « Nous nous implantons dans de nouveaux pays au rythme de trois nouvelles fi liales chaque année, explique Frédéric Herpin, directeur marketing et communication, les dernières en date sont Dubaï et le Vietnam. Maquet compte 36 fi liales dans le monde et un réseau d’une petite centaine de distributeurs ». Une stratégie adaptée en fonction des contraintes de chaque pays. « Nous commençons par un distributeur puis nous investissons dans une fi liale, c’est plus onéreux mais plus sûr à long terme, on est ainsi en contact direct avec le client » précise Jean-Michel Rouanet, responsable

de la communication. Avec 10 % de ses 300 salariés dédiés à l’activité R&D, l’innovation est la carte maîtresse qui permet à Maquet de conserver sa position de leader face à des concurrents allemands, américains et japonais. « Nous avons commercialisé 5 nouveaux produits en 2008, venus étoffer nos 8 gammes d’éclairage » indique Frédéric Herpin. Parmi eux, un éclairage de bloc opératoire équipé du système AIM (2). « Il s’agit d’un éclairage à leds intelligent capable de détecter la présence de la tête du chirurgien et de redistribuer la lumière sans dégrader la vision » précise J.-M. Rouanet. Certains d’entre eux sont même équipés de caméras HD. Des éclairages toujours plus plats, plus sophistiqués, plus légers et plus résistants, pour alimenter les marchés internationaux des équipements médicaux. (1) Classement en fonction du CA Export,

réalisé sur la foi des déclarations des établissements ayant répondu à l’enquête international CCI CI au cours de l’année 2008.

(2) Automatic Illumination Management

Page 20: Loiret Eco 21

rieur à la proportion constatée à l’échelon

régional - et peu d’emplois sont spécifi -

quement consacrés à la fonction interna-

tionale. Chez l’orléanaise Maquet SA, spé-

cialisée dans les éclairages opératoires et

le multimédia, quatre personnes parcou-

rent le globe au sein de la division Marke-

ting. « Nous voyageons pour la prospection

mais aussi parce que nous formons nos

fi liales à nos produits » explique Frédéric

Herpin, directeur marketing et communi-

cation de cette fi liale du suédois Getinge.

Avec 70 % de son CA réalisé à l’internatio-

nal, l’entreprise est dotée de moyens à la

hauteur des enjeux : un service technique

international où l’on répond aussi bien

en anglais, qu’en allemand, espagnol et

portugais mais aussi des cours d’anglais

pour tous les salariés dont le niveau le

nécessite. « Ces cours sont dispensés

sur le temps de travail, et sont utiles par

exemple à des monteurs présents sur des

salons internationaux. En plus, l’exemple

est donné par notre directeur général,

parfaitement bilingue ». En effet, comme

l’explique Béatrice Guérin-Coutansais :

« c’est un volet sur lequel il faut investir

du temps. Si notre rôle est de convaincre

les entreprises que l’export est vecteur de

croissance, il faut aussi les persuader de

la nécessité de mobiliser les ressources

humaines adaptées ». Avec 65 % de son

chiffre d’affaires réalisé à l’international,

la société Guinault appartient aussi à ces

entreprises pour lesquelles l’export est

une composante essentielle de l’activité.

Spécialisée dans la fabrication d’équipe-

ments de servitude aéronautique et de

compresseurs de démarrage notamment,

2,5 personnes, et deux assistantes, sont

exclusivement dédiées à l’activité export.

Mobiliser les fondsAvec un chiffre légèrement supérieur à

la tendance régionale, le Loiret réalise

plus de 62 % de son CA à l’export vers les

pays de l’Union Européenne. Si la Belgi-

que, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le

Royaume-Uni sont les meilleurs clients du

département, les États-Unis se position-

nent en 1ère place des clients hors UE, et le

Maroc en pôle position pour l’Afrique. Mais

les produits et services du Loiret sont éga-

lement prisés par le Moyen-Orient (10 %

du CAE), un peu moins en Amérique et en

20 21 avril 2009

dossier

Ati Incinérateurs Muller : l’innovation et le respect de l’environnement en ligne de mire« Respectueux de l’environnement ». Le leitmotiv d’Ati Incinérateurs se décline en cinq langues sur le site Internet de l’entreprise : anglais, espagnol, chinois, russe et roumain, bientôt arabe. L’entreprise de Champoulet, spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel d’incinération de déchets hospitaliers, industriels, la crémation humaine et animale, réalise 80 % de son CA à l’export (7 millions d’€ en juin 2008 avec une progression de 15 % par an). « Nous sommes déjà présents dans plus de 60 pays et nous nous préparons à pénétrer le marché sud américain, explique Philippe Berchon, directeur d’Ati, et le respect des normes européennes (1), qui sont les plus strictes au monde en la matière, est l’une des clés de notre compétitivité ». Un critère aujourd’hui intégré par de plus en plus de pays, comme le Brésil ou le Pakistan. « Nous avons mis six mois à accéder au marché pakistanais, réputé extrêmement diffi cile, avec en plus une offre de traitement des gaz émis » se réjouit Catherine Flageul, assistante export en charge du développement de l’entreprise en Amérique du Sud notamment. Une prospection doublée de la recherche d’un partenaire local, pour laquelle Ati Incinérateurs sollicite actuellement des fi nancements auprès d’Oséo. Et si l’entreprise est dotée de son propre bureau d’études capable de répondre aux demandes les plus singulières de ses clients – comme la crémation de chameaux – elle innove régulièrement. Les derniers développements ont abouti au lancement d’incinérateurs à co-génération (la Pologne cliente pionnière) mais aussi à celui d’incinérateurs mobiles. « Ils présentent l’avantage de fonctionner dans un container qui peut être déplacé, dont le coût peut être mutualisé par plusieurs clients, c’est un produit qui marche très bien en Russie » explique Catherine Flageul. Pour conquérir le marché russe, « très complexe au niveau des formalités douanières », la société a allié le recrutement d’une Volontaire Internationale en Entreprise (un an reconductible) aux services d’un distributeur exclusif. Communication commerciale en russe, présence sur les salons et rencontres physiques ont optimisé l’entrée d’Ati Incinérateurs dans le pays. (1) [ndlr la directive européenne CE 76/2000]

Philippe Berchon, directeur général Ati Incinérateurs Muller

Page 21: Loiret Eco 21

avril 2009 21 21

Asie. La Chine n’arrive qu’en 28ème position

des destinations à l’export du Loiret. Un

marché à fort potentiel qui doit être une

destination impérative ? « Une entreprise

déjà aguerrie à l’international sur l’Union

Européenne aura tout intérêt à s’orienter

vers les marchés émergents, en se faisant

accompagner, car il faut aller sur place »

précise Béatrice Guérin-Coutansais. « La

Chine est tellement vaste qu’il ne faut pas

raisonner à l’échelle du pays mais de la

province, poursuit celle qui a dirigé la CCI

française à Shanghaï pendant 7 ans, en

étant bien préparé et avec de bons pro-

duits, ce n’est pas si diffi cile. Il suffi t de

trouver les bons appuis sur place, de faire

preuve d’humilité : même une petite entre-

prise peut réussir en Chine ». Concernant

les velléités d’implantation des entrepri-

ses du Loiret qui ciblent de nouveaux pays,

arrivent sur le podium l’Allemagne, puis la

Russie et enfi n l’Inde.

Parmi les entraves au développement

international, il y a - l’apparente - diffi culté

à mobiliser des fonds. Pourtant les aides,

aussi diverses soient-elles, existent bien.

Au niveau régional, le dispositif Cap Export

peut soutenir un développement à l’inter-

national. Par le biais de son volet « NMI »

(Nouveaux marchés à l’international), plus

spécifiquement dédié aux entreprises

primo-exportatrices, certaines dépenses

peuvent être financées jusqu’à hauteur

de 50 %, comme la création de supports

de communication multilingues, la parti-

cipation à des foires et salons hors Union

Européenne, des missions de prospection

commerciale ou encore l’embauche d’un

VIE. Un mode de recrutement alternatif et

atypique qui permet de confi er à un jeune

volontaire une mission à l’étranger de six

mois à deux ans, avec exonération de char-

ges sociales. Depuis 2005, les PME peu-

vent en outre bénéfi cier d’un crédit d’im-

pôt pour les projets situés en dehors de

l’espace économique européen (50 % des

dépenses occasionnées par le VIE, pla-

fonné à 40 000 euros). En Région Centre,

40 VIE devront être recrutés chaque année

d’ici 2011 (10 000 à l’échelon national). Le

volet « développement international »

accompagne quant à lui le déploiement

d’une stratégie export sur trois ans. Avec

une aide de 50 % plafonnée à 400 000 €

sur cette période, peuvent ainsi être pris

« Le marché américain peut nous faire doubler notre activité ». Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault, spécialisée dans la fabrication d’équipements de servitude aéronautique et de compresseurs de démarrage, est en passe de voir aboutir un projet mûri depuis deux ans. Avec un CA qui a presque triplé en l’espace de 5 ans - 19 millions d’euros en 2008, dont 65 % réalisés à l’export - l’entreprise de Saint Cyr en Val exporte déjà dans le monde entier. Sauf aux États-Unis. « J’étais convaincu que c’était le dernier pays à conquérir, explique le dirigeant, c’est un marché très important et nous n’aurons pas deux opportunités de tenter l’aventure ». Pour satisfaire des clients américains « où le client roi exige l’excellence sans attendre », dont la culture et la vision industrielle sont radicalement différentes des nôtres, Guinault avance avec une stratégie prudente mais déterminée. « Il est indispensable d’organiser son implantation, afi n de s’ancrer solidement, pour être indélogeable ». Pour Lionel Clermont, il était impensable d’aborder le marché américain sans posséder les fondamentaux : un support

technique « bien dimensionné », un réseau commercial et un SAV performants mais surtout, une partie de la production sur place. L’entreprise va donc créer une joint venture avec une entreprise du Kansas, chargée de l’assemblage fi nal de sous-ensembles. « C’est un partage de valeur ajoutée, détaille le PDG, nous conservons la fabrication des éléments critiques et technologiques, que notre partenaire se charge d’intégrer dans les châssis roulants ». Une façon habile de mettre aussi l’entreprise à l’abri des fl uctuations de la parité euro/dollar. Si le partenaire américain a été choisi selon des critères bien précis – même secteur d’activité, capitaux familiaux, management jeune et force de vente offensive – l’entreprise y détachera un salarié en permanence « afi n de maîtriser la gestion et s’assurer que les standards de production sont respectés ». Pour Guinault, l’accès au marché américain n’est plus qu’une question de temps. « Nous avons une commande potentielle d’une compagnie aérienne renommée, nous attendons seulement que l’économie américaine redémarre ».

L’American Dream selon Guinault

Lionel Clermont,

PDG de l’entreprise Guinault

Page 22: Loiret Eco 21

en charge les frais de voyage des salariés

sur une zone ciblée, leur rémunération

à cette occasion, les frais de location et

d’animation d’un show-room ou encore les

frais de dépôt de marques et de brevets.

La Coface, qui permet aux entreprises de

se prémunir contre les risques liés à l’ex-

portation, via l’assurance crédit et l’assu-

rance prospection, avec cette année des

procédures simplifi ées et des délais d’ins-

truction réduits. Oséo propose également

une multitude d’aides à l’international aux

PME technologiquement innovantes, sous

forme de fi nancements, de garanties, mais

aussi pour l’implantation ou le montage

de partenariats technologiques à l’étran-

ger. Des aides dont a bénéfi cié l’entreprise

Guinault, sous forme d’avances rembour-

sables. Avec une dizaine de personnes au

sein de son département R&D, Guinault

mise gros sur sa capacité à innover (dans

les domaines de la mécanique, de l’élec-

tronique numérique, analogique, les géné-

rateurs…). Ses équipements de servitude

militaire, conçus et fabriqués par l’usine

de Saint-Cyr-en-Val, nécessitent des

développements pointus : résistance à un

environnement climatique extrême (-32°

à +55°), compatibilité électromagnétique,

économes en carburant grâce à l’électro-

nique intelligente. « Nous avons bénéfi cié

d’avances remboursables auprès d’Oséo,

explique Lionel Clermont, PDG de l’entre-

prise, elles donnent de l’oxygène en terme

de trésorerie puisqu’à taux zéro. Mais il est

évident, lorsque nous sollicitons ce type

d’aides, que nous sommes quasiment cer-

tains que le projet va réussir ». Pour aider

les entreprises à y voir plus clair, la CCIL

organise régulièrement, dans l’ensemble

du département, des permanences avec

les acteurs concernés.

Un guichet unique diagnostic et d’orientationMais avant de mobiliser les ressources

fi nancières, encore faut-il savoir vers qui

se tourner. La confusion liée à la multipli-

cité des acteurs à l’international et au che-

vauchement de certaines compétences,

qui pouvait dissuader certaines entrepri-

ses de se lancer à l’international, n’a plus

lieu d’être. Dans le cadre de la Révision

générale des politiques publiques (RGPP),

22 21 avril 2009

dossier

Aimer bouger et se remettre en questionSociété par actions simplifi ée depuis 1990, Iris Instruments est détenue à 51 % par le BRGM et à 49 % par Oyo, spécialiste japonais de la géotechnique. L’entreprise orléanaise, experte en conception et la fabrication d’instrumentation d’exploration et de surveillance du sous-sol, réalise près de 85 % de ses 6 millions de chiffre d’affaires à l’exportation. « Nous sommes positionnés sur un marché de niche qui nous pousse à vendre nos produits partout où ils peuvent l’être, et donc dans le monde entier » explique Jean Bernard, président de l’entreprise. Au sein d’Iris Instruments (20 salariés), qui exporte aujourd’hui dans 57 pays, les déplacements à l’étranger font partie du quotidien : « je pars demain en Australie à un congrès de géophysique, annonce le dirigeant, un autre collaborateur revient de Thaïlande, nous préparons une mission au Canada ». Comme il l’explique, la réussite à l’export va de pair avec un goût pour les voyages, une aptitude à la remise en question, et la maîtrise de l’anglais s’avère une compétence incontournable. Si la Chine fait jeu égal avec la France dans le portefeuille de l’entreprise (13 % des ventes), c’est la Mongolie « grâce à l’exploration minière », puis le Brésil, qui arrivent en seconde position. Les clients d’Iris Instruments - pour moitié établissements publics ou universités et pour moitié bureaux d’études privés - assurent à l’entreprise des rentrées d’argent « sécurisées », puisque dans la majorité des cas, c’est la réception du paiement qui conditionne la livraison. Avec pour exigence de ne jamais être présent sur un seul continent ou un seul marché, la société vise à gagner encore en notoriété et à conquérir de nouveaux pays. « L’internationalisation nous a beaucoup aidés », admettent Jean Bernard et Philippe Lannon, directeur fi nances et ventes. « Internet a considérablement changé la donne en 10 ans, il suffi t d’un clic de souris pour qu’une société népalaise, que nous ne connaissons pas, prenne contact avec nous et nous commande un équipement quelques semaines plus tard ».

Jean Bernard, Président (au 1er plan)

et Philippe Lannon, directeur fi nances

et ventes Iris Instruments

Page 23: Loiret Eco 21

avril 2009 21 23

institutions, agences publiques et struc-

tures privées se sont rassemblées autour

d’un objectif commun, via des conventions

nationales de partenariat. Elles visent

une organisation plus claire, plus sim-

ple et mieux coordonnée. Une « nouvelle

équipe de France à l’export » comme le

titrait le supplément au Moniteur du Com-

merce International de janvier 2009, a été

constituée dans ce but. Avec pour piliers

le réseau Ubifrance et les chambres de

commerce et d’industrie (CCI). Au premier

incombera un rôle central d’orientation et

d’élaboration de services d’accompagne-

ment des entreprises à l’export ; les secon-

des se voient chargées de la détection et

de l’accompagnement des exportateurs

potentiels. Une compétence naturelle pour

celles qui sont déjà identifi ées - grâce à

leur connaissance très pointue du tissu

économique local - comme un acteur de

proximité. Cette connaissance du terrain,

le Club des experts à l’international lancé

en 1998 par la CCI du Loiret l’illustre bien.

Son concept ? Une visite d’entreprise dont

l’activité à l’international est au cœur des

échanges. Débutantes ou confirmées,

PME ou grandes entreprises : hôtes et

visiteurs font de leur différence une oppor-

tunité de s’enrichir. Le club, qui réunit 170

L’activité internationale dans le LoiretSource > Douanes- Loiret 4ème trimestre 2008

Le commerce extérieur dans le Loiret

En millions d’euros export import solde

1T1996 886 880 6

4T2007 1 455 1 407 48

1T2008 1 487 1 498 -11

2T2008 1 519 1 472 47

3T2008 1 380 1 310 70

4T2008 1 425 1 483 -58

36,3 % : c’est la part du Loiret dans les exportations

de la Région Centre (période 1T2008-4T2008)

En millions d’euros export import solde

2003 5 229 5 383 -154

2004 5 696 5 430 266

2005 6 185 5 416 769

2006 6 710 5 544 1 166

2007 5 952 5 708 244

2008 5 811 5 763 48

38,6 % : c’est la part du Loiret dans les importations

de la Région Centre (période 1T2008-4T2008)

Les principaux pays clients du Loiret (période 1T2008-4T2008)

Les principaux produits exportés (période 1T2008-4T2008)

0

300

600

900

1200

1500

En

millions

d’euros

0

300

600

900

1200

1500

En

millions

d’euros

Page 24: Loiret Eco 21

adhérents, compte à son actif presque 50

visites d’entreprises. Au niveau régional,

les CCI sont désormais le point d’entrée

unique, « véritable guichet de diagnostic

et d’orientation » estampillé - et bientôt

labellisé - « CCI International ». Un nou-

veau positionnement acté le 27 novembre

dernier lors du forum Odyssée, en associa-

tion avec Centréco et la Région Centre, par

une déclinaison régionale de la convention

quadripartite nationale (2). Non seulement

elle renforce le réseau des CCI du Centre

dans son rôle d’interlocuteur de proximité

des entreprises à l’international, mais elle

réaffi rme le rôle de coordination de la CRCI

Centre entre les signataires. Dans le cadre

de cette convention, un délégué régional

Ubifrance sera hébergé par la CRCI Centre

dès l’été 2009.

24 21 avril 2009

dossier

Simplifi cation et accessibilité des procédures douanièresÀ côté de sa mission fi scale, la Douane affi che sa volonté d’accompagner la compétitivité des entreprises à l’international. « Nous sommes positionnés sur deux logiques complémentaires, indique Serge Audoynaud, directeur régional des Douanes à Orléans, que sont la simplifi cation et l’accessibilité de nos informations à destination des entreprises et la réingénierie douanière, qui concerne notamment le délai de traitement de la déclaration en douane et son incidence sur le statut de la marchandise ». Le premier volet, illustré par la démarche 3S (services, simplicité, sécurité) offre aux entreprises des procédures douanières adaptées à leurs échanges commerciaux. C’est par exemple le cas du dédouanement à domicile ou du régime de l’entrepôt douanier. Des simplifi cations indispensables quand on sait que de nombreuses entreprises ressentent encore les démarches douanières comme complexes. Une perception que tempère Serge Audoynaud : « Le nombre de documents exigés pour le dédouanement est en nette diminution, et il ne faut pas plus de 8 minutes, en région Centre, au système DELTA pour donner main levée de la marchandise. La procédure de dédouanement est dématérialisée et le système permet l’accès à des téléprocédures facilitatrices ». Avec l’entrée en vigueur du statut d’Opérateur Économique Agréé (OEA), la Douane allège aussi les contrôles des entreprises les plus fi ables en leur accordant un statut privilégié après audit. « Une reconfi guration du réseau du dédouanement en région Centre est en cours qui permettra un travail en réseau à partir du bureau d’Orléans où chaque opérateur se verra désigner un référent unique douanier pour la gestion de ses procédures » annonce-t-il.

Serge Audoynaud, directeur régional

des Douanes

Pour aller plus loin :

CCI Centre International/Loiret

Stéphane Munos

Tél. 02 38 77 77 68

[email protected]

Martine Pinguat

Tél. 02 38 77 77 99

[email protected]

Douanes régionales

Cellule conseil aux entreprises

Marie-Laure Madre

Tél. 02 38 77 46 05

[email protected] nances.gouv.fr

www.oseo.fr

www.centrexport.regioncentre.fr/

www.douane.gouv.fr

www.coface.fr

www.uccipe.org

www.exporter.gouv.fr

www.maquet.com

www.iris-instruments.com

www.guinault.com

www.ati-incinerateurs.com

(1) Douanes, 2008(2) Convention de partenariat du 23.04.2008 signée par l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie, la Direction générale du Trésor

et de la politique économique (DGTPE), Ubifrance et l’Union des CCI françaises à l’étranger (UCCIFE)

Page 25: Loiret Eco 21

LA CCI DU LOIRET A MUTUALISÉ L’ENSEMBLE DE SES PROJETS À L’INTERNATIONAL DEPUIS 2008. QUE PEUVENT EN ATTENDRE LES ENTREPRISES ?L’objectif de la mutualisation est le suivant :

s’appuyer sur les différentes compétences

à l’international développées au sein de

chaque CCI à l’échelon départemental afi n

d’en tirer une expertise globale, au service

des entreprises. La mise en œuvre d’un

plan de formation régional est un exemple

de cette harmonisation, qui évite que des

modules semblables ne soient dupliqués

sur plusieurs départements. Cette ratio-

nalisation, qui doit permettre de gagner en

effi cacité et en performance, aboutira à la

déclinaison d’une offre plus riche pour les

entreprises. Mais celles-ci doivent conti-

nuer à considérer leur CCI départementale

comme un interlocuteur de proximité.

L’ORGANISATION DU FORUM ODYSSÉE EN NOVEMBRE DERNIER EST-ELLE EMBLÉMATIQUE DE CE NOUVEAU POSITIONNEMENT ?La tenue d’un forum de cette ampleur – qui

a rencontré un vrai succès, à l’instar des

opérations “Tour du Monde” précédem-

ment organisées par la CCIL – a démontré

l’avantage de cette mutualisation. Il avait

pour vocation de présenter aux entrepri-

ses les services de CCI Centre Interna-

tional et de rassembler en un même lieu

tous les acteurs de l’import/export. Des

spécialistes et 22 représentants des CCI

à l’étranger étaient également présents

lors de ce premier rendez-vous régional.

L’idée était que les primo-exportateurs

puissent s’informer sur les enjeux à l’in-

ternational, savoir comment entamer une

première démarche. Les thématiques des

tables rondes ont été jugées bien ciblées,

les entretiens en face à face effi caces et la

conférence de prestige sur la Chine bien

reçue : les entreprises accueillies sur le

forum ont fait part d’un taux de satisfac-

tion très élevé !

QU’EST-CE-QUI PEUT PERMETTRE DE DOPER L’ACTIVITÉ À L’EXPORT DU LOIRET ET DE LA RÉGION ?Nous avons identifi é deux axes majeurs sur

lesquels les CCI de la région vont concen-

trer leurs actions. Le premier concerne la

détection et l’accompagnement des primo-

exportateurs, ces entreprises qui ont tous

les atouts pour réussir une démarche à

l’international mais que plusieurs freins

empêchent de développer leur chiffre

d’affaires à l’export. L’autre point crucial

concerne la structuration d’une approche

par fi lière : puisque le rôle d’une CCI est

aussi et surtout de mettre les entrepri-

ses en réseau, nous travaillons à rappro-

cher les entreprises d’une même fi lière,

à l’instar de l’émulation et des échanges

qui existent au sein d’un pôle de compé-

titivité. La fi lière automobile devrait être

concernée par une telle démarche. Parmi

les moyens mis en œuvre par CCI Centre

International pour favoriser les synergies

entre entreprises ayant une activité à l’in-

ternational, fi gure la plateforme collabo-

rative Proforum. Il existe également des

clubs d’entreprises, dont le rôle est de

stimuler le partage et l’échange d’expé-

riences. C’est le cas du Club des Experts

à l’international de la CCI du Loiret, qui

compte à son actif une cinquantaine de

visites d’entreprises impliquées à l’export,

et réunit 170 adhérents.

FAUT-IL INCITER LES ENTREPRISES À SE LANCER À L’EXPORT DANS UN CONTEXTE DE CRISE MONDIALE ?C’est sans doute plus diffi cile de convain-

cre une entreprise actuellement de

consentir certains investissements,

qu’ils soient fi nanciers ou RH, et pourtant

l’export reste la meilleure opportunité de

développement à moyen et long termes.

Il faut combattre les velléités de rester

replié sur soi, comme le contexte écono-

mique et fi nancier pourrait nous y pous-

ser, et choisir la voie naturelle : s’ouvrir

au monde.

avril 2009 21 25

CCI infos

À LA TÊTE DE LA COMMISSION « AFFAIRES INTERNATIONALES » DE

LA CCI DU LOIRET, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT FAMAR EN

FRANCE, JACQUES ROMBAUTS REVIENT SUR LA MUTUALISATION DES

SERVICES INTERNATIONAUX DES CCI DE LA RÉGION. SI L’AMBITION

EST D’HARMONISER LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET D’AFFINER LA

CONNAISSANCE DES ENTREPRISES, LES CCI SE VOIENT CONFIRMÉES

DANS LEUR RÔLE D’ACTEUR DE PROXIMITÉ.

« L’EXPORT RESTEla meilleure opportunité de

développement à moyen et long

termes »

Phot

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bien

TH

OU

VEN

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Jacques Rombauts

interview

Page 26: Loiret Eco 21

Décideurs, responsables d’entreprises,

Rejoignez le réseau

des entreprises en mouvement !

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et inscrivez-vous en ligne !

Devenezre

de nosréseaux

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Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret - 23, place du Martroi - 45044 Orléans Cedex 1 - tél. +33 (0)2 38 77 77 97 / 77 70 - fax. +33 (0)2 38 53 09 78

Page 27: Loiret Eco 21

avril 2009 21 27

CCI infos

12/14 mai 2009SALON DES SERVICES AUX ENTREPRISES : quand l’union fait la force

Le caractère très hétérogène du secteur

des services aux entreprises était-il

une entrave à la mise en place d’un salon

dédié ? C’est en tout cas pour mettre fi n à

ce constat qu’Alain Cahir, spécialisé dans

l’organisation de salons professionnels,

a programmé le salon Solutions services

expo au Parc des Expositions à Orléans

du 12 au 14 mai prochains. Une véritable

opportunité pour les entreprises adhéren-

tes à la Communauté Loiret Ecobiz Pres-

tataires de services de mutualiser leurs

savoir-faire et de mobiliser leurs compé-

tences autour d’un projet commun : leur

participation au salon. De cette émulation

commune ont découlé plusieurs actions

collectives. D’abord, la création d’un

espace Ecobiz au sein duquel chacune

des 18 entreprises participantes animera

son propre stand. L’agence Mellow Design,

spécialisée dans la décoration d’intéri-

eurs et l’événementiel (Saint-Jean-de-

la-Ruelle), a d’ailleurs animé bénévole-

ment un atelier intitulé « L’aménagement

du stand dans un salon d’entreprises ».

Ensuite, côté logistique, la taille critique

du stand Ecobiz (150 m2) leur a permis de

bénéfi cier de tarifs préférentiels. Enfi n,

un programme de mini-conférences a été

élaboré (lire l’encadré ci-dessous).

Solutions Services Expo s’adresse à tous

les donneurs d’ordre, qu’il s’agisse de

grandes entreprises, de PME-TPE, du ser-

vice public, des collectivités mais aussi de

micro-entreprises, commerçants, artisans

et professions libérales.

Contact : Cécile Torrent

Animatrice Communauté Loiret Ecobiz

Prestataires de services

Tél. : 02 38 77 58 87

http://prestatairesdeservices.loiret-ecobiz.fr

ACPF Accompagnement sur les risques professionnelsASADCO Mesurer son environnement de travail pour optimiser la gestion de son temps Se perfectionner dans son rédactionnel CE FAIRE PLAISIR Avantages d’un Comité d’Entreprise pour les sociétés de moins de 50 salariés CFA IURC L’apprentissage et ses avantages côté entreprises Les différentes formations universitaires existantes en apprentissage sur la Région CentreCITE FORMATION La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences ou la prospective des métiers et des qualifi cations À l’international : Internet et l’e-commerce des solutions sur mesureEMMA LA VOIX DU SWING Entreprises en scène : Boostez votre créativité !ERA GLOBAL MANAGEMENT La baisse des frais généraux, une démarche stratégiqueOPALE CONSEILS Optimisation des coûts : exemples concretsHIEROSPHERE Communiquez effi cacementKRYZALID Coaching, être effi cace autrement LOIRETEL Optimiser son temps administratif La secrétaire idéale, existe-t-elle ?MANPOWER Comment fi abiliser le recrutement de vos collaborateurs par nos outils d’évaluations ? MSI Prochaines étapes de la dématérialisation des déclarations sociales des entreprisesOPTIMANCES Optimiser la performance de vos « Achats » avec la participation de vos fournisseurs.OSMOZE Le Développement durable : quelles opportunités en temps de crise ? Comment mettre en œuvre une démarche Développement durable ?PB RESSOURCES HUMAINES Comment garder les bons collaborateurs dans son entreprise ? Comment accompagner les jeunes recrues dans l’entreprise?RECOGEST Anticiper la gestion des impayés Préparer les conditions générales de vente et la prévention des risques clientsSUCCESS TRADING, Se connaître pour adopter les attitudes adaptées à son environnementréseau CADRE EXPERTSTROKIA MEDIA La maîtrise des coûts et l’appropriation de l’informatique par des solutions modernes,

souples et économes en ressources.

Programme des mini-conférences

18 ENTREPRISES PRESTATAIRES DE SERVICES, ADHÉRENTES À LA

COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE, SE SONT UNIES AUTOUR

D’UN PROJET COMMUN : LE SALON SOLUTIONS SERVICES EXPO. UNE

ILLUSTRATION CONCRÈTE DE L’INTÉRÊT DE PARTAGER EXPÉRIENCES

ET SAVOIR-FAIRE AUTOUR D’UN MÊME OBJECTIF.

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Page 28: Loiret Eco 21

CCI infos

En plus de la version publique acces-

sible en ligne chaque mois sur www.

loiret.cci.fr, le baromètre Ec’horizon est

édité dans une version étoffée pour les

adhérents du panel. À côté de

la synthèse générale de l’ac-

tivité commerciale du Loiret,

les 220 adhérents Ec’horizon

ont ainsi accès à des données

territoriales et sectorielles.

Le dispositif a depuis peu

remporté l’adhésion de plu-

sieurs UC, à commencer par

celle de Château-Renard, qui

regroupe 38 commerçants.

Les UC disposent tous les

deux mois d’éléments affi-

nés sur un territoire bien délimité, ce qui

leur permet, par exemple, d’évaluer les

retombées d’opérations commerciales

spécifiques et de les mettre en regard

des tendances du reste du département.

Après Château-Renard, ce sont les UC

de Jargeau, Sully/Loire, Marcilly-en-Vil-

lette, La Ferté-Saint-Aubin, Beaugency et

Meung/Loire qui sont en passe

de rejoindre le panel avec le

soutien de la Fical (Fédéra-

tion Interprofessionnelle du

Commerce et de l’Artisanat

du Loiret). Pour les commer-

çants, la contrepartie est peu

chronophage : 10 enquêtes par

an, d’une durée de cinq minu-

tes environ, et dans la plus

grande confi dentialité. Com-

ment jugez-vous la conjonc-

ture actuelle et comment la

voyez-vous évoluer ? Avez-vous réalisé ou

non le chiffre d’affaires prévu ? Les com-

portements d’achat se sont-ils modifi és ?

Les informations recueillies concernent

des évolutions mais jamais de données

chiffrées de type chiffre d’affaires. Ec’ho-

rizon s’adapte aussi aux sujets d’actualité :

loi de modernisation de l’économie, sol-

des, développement durable sont quel-

ques uns des sujets susceptibles d’être

abordés. En septembre, la CCI du Loiret

édite un baromètre annuel récapitulant

toutes les données.

Vous voulez rejoindre le panel ?

Contact : Ludovic Bertrand

Pôle Connaissances Études et Marketing

Tél. : 02 38 77 77 66

[email protected]

http://echorizon.loiret.cci.fr

LE BAROMÈTRE MENSUEL DÉDIÉ AUX COMMERÇANTS DU LOIRET SE POSITIONNE PEU À PEU COMME UN

OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION INDISPENSABLE. RÉCEMMENT, PLUSIEURS UNIONS COMMERCIALES (UC) –

CELLE DE CHÂTEAU-RENARD EN TÊTE – ONT REJOINT LE PANEL.

28 21 avril 2009

Les résultats des CDAC en ligne

EC’HORIZON : les unions commerciales adhèrent au concept

SOLDES ET VENTE AU DÉBALLAGE : nouvelles dispositionsLe calendrier des périodes de soldes a

été réformé afi n d’harmoniser les dates à

l’échelon national (1), à quelques exceptions

près (Corse…) : désormais étalées sur

cinq semaines, les soldes d’hiver débu-

tent le 2ème mercredi du mois de janvier

(à 8 h) ou, lorsque cette échéance se situe

après le 12 janvier, le premier mercredi

du mois de janvier. Les soldes d’été sont

fi xées au dernier mercredi du mois de juin

(8 h). Ces soldes peuvent être complétées

par des soldes d’une durée maximale de

deux semaines (en une fois ou scindées en

deux). À l’exception du mois précédent les

soldes nationales, la date de ces « soldes

fl ottantes » peut être fi xé en toute liberté

par le commerçant. Dans un souci de

simplifi cation et de rapidité, leur télédé-

claration peut désormais se substituer aux

formulaires papier.

(1) Articles L.310.3, D310-15-2 et D310.15-3 du Code du Commerce et Arrêté du 08.01.2009 relatif à la déclaration préalable des périodes complémentaires de soldes.Source : DGCCRF

Télédéclaration des soldes :

http://telesoldes.dgccrf.bercy.gouv.fr

ou http://www.pme.gouv.fr

ou http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/

Contact : Martine Marcelaud

Pôle Connaissances Études Marketing

Tél. : 02 38 77 77 92

[email protected]

Pour 84 % des commerçants interrogés, la conjoncture actuelle est défavorable ou très défavorable. Même si cette tendance est en augmentation de 9 points par rapport à janvier 2009 (en raison de la fin des soldes), on retrouve un niveau comparable à celui constaté en septembre 2008.

Confiance en l’avenir des commerçants : 5.37 / 10 (+ 0.81 % par rapport à la période novembre - décembre 2008)

Toutefois, pour les mois à venir, les commerçants prévoient une amélioration relative de la conjoncture : ils ne sont plus que 78 % à prévoir une conjoncture défavorable ou très défavorable. Nous notons également que la note de confiance en l’avenir est la plus haute enregistrée depuis la création du panel en juillet 2008.

Les soldes ont permis de reconquérir une clientèle soucieuse de son pouvoir d’achat : la fréquentation des magasins est globalement équivalente à celle de l’an dernier mais a généré, pour 40 % des interrogés, un chiffre d’affaire inférieur. Il en découle un panier moyen en baisse pour 44 % des panelistes.

Dans ce contexte de crise économique, les commerçants s’adaptent puisque 56 % d’entre eux estiment avoir atteint leurs objectifs prévisionnels du mois de janvier malgré un chiffre d’affaires en baisse.

On retrouve également ce phénomène au niveau du volume de marchandises commandées : 48 % des commerçants déclarent avoir un volume de stock stable par rapport à l’an dernier dans un contexte où moins de ventes sont réalisées.

N° 6 Edition Février 2009

Indicateurs nationaux Indice des prix à la consommation

(janvier) : 118.39 - 0,40 % *

• Alimentation + 0.6 %*• Produits manufacturés - 1.5 %*• Services + 0.3 %*

Indice des prix de la grande distribution(janvier) :

121.2 - 0.1 %*

Dépenses de consommation en milliards d’euros (champ commerce, janvier) :

15 776 + 2 %*

SMIC horaire brut : 8.71 €

Indicateurs Loiret Taux de chômage localisé :

6.2 % au 3eme trimestre 2008

Nombre de créations totales de commerces : 55 (janvier)

Nombre de radiations totales de commerces : 33 (janvier)

Autorisations de constructions neuves : 1 037 au 3ème trimestre 2008 +5.3%**

Météo Janvier2009

Nombre de joursde pluie (>5mm) 3 (0)**

Nombre de jours ensoleillés (>7h) 7 (+2)**

*Evolution par rapport à décembre 2008 **Evolution par rapport à la même période en 2008

1

Les décisions de la Commission Départementale d’Aménagement

Commercial sont accessibles en ligne. Instaurées par la Loi de

Modernisation de l’Économie dite LME, les CDAC se sont substituées aux Commissions Départementales

d’Équipement Commercial (CDEC). Le seuil de déclenchement

de la procédure d’autorisation d’exploitation commerciale a été

relevé de 300 m2 à 1 000 m2. La CDAC dispose de 2 mois pour

statuer à compter de sa saisine. Passé ce délai, la décision est réputée

favorable.

www.loiret.cci.fr

> Rubrique Commerçants ou

http://tinyurl.com/chhf3a

(site de la Préfecture du Loiret)

Page 29: Loiret Eco 21

avril 2009 21 29

CCI infos

IMMEUBLE D’ACTIVITÉS TERTIAIRES : la CCI du Loiret parie sur le potentiel du montargois

MARCHÉS PUBLICS : accès simplifi é pour les petites et moyennes entreprises

1 000 m2 de bureaux sur deux étages,

comprenant chacun un plateau paysager,

bureaux et locaux techniques : telle sera

la physionomie de l’immeuble livré fin

2009 à proximité de la gare et du centre-

ville de Montargis. Le projet, développé

par la CCIL avec le concours de la Ville

de Montargis, l’Agglomération montar-

goise Et rives du Loing (AME), offre une

réponse concrète aux demandes réguliè-

res d’implantation d’entreprises reçues

par l’Agence de développement économi-

que du Loiret (Adel). À vocation tertiaire,

le bâtiment devrait vraisemblablement

accueillir des centres de relations clients

et des SSII. « La CCI du Loiret mise sur

le potentiel du Montargois et du Gâtinais

parce que nous sommes convaincus que

Montargis a sa carte à jouer dans le déve-

loppement économique du nord-est du

département » avait déclaré Yves Brous-

soux, président de la CCIL, lors du lance-

ment du projet. La proximité géographique

avec Paris, doublée de tarifs compétitifs,

confèrent au futur immeuble une attracti-

vité supplémentaire auprès des entrepri-

ses. Engagée en faveur du développement

durable, la CCIL a opté pour un immeuble

aux normes HPE (Haute Performance

Énergétique). Puits canadien, centrale

de traitement d’air double fl ux, pompe à

chaleur réversible, double vitrage à faible

émissivité, lames brise-soleil pour modé-

rer l’apport calorifi que solaire : la faible

consommation énergétique de l’immeuble

réduira d’autant le montant des charges

locatives.

Vous voulez en savoir plus ?

Contact : Pascal Masson

Pôle CCI Immo – Tél. : 02 38 77 77 08

[email protected]

Le plan gouvernemental de relance rapide

et durable de l’économie – dont les trois

quarts des effets devront avoir porté leurs

fruits en 2009 - a prévu des mesures pour

accélérer les programmes de construction

et d’investissement publics et privés. Les

dispositifs d’accès aux marchés publics,

qui constituent l’un des leviers utiles au

développement des petites et moyennes

entreprises, sont régulièrement allégés et

simplifi és pour en faciliter l’accès. Alors

que depuis 2006 le code des marchés

publics intègre des mesures favorables

aux PME – comme la passation de mar-

chés en lots séparés ou la suppression

de l’obligation de fournir des références

similaires au marché proposé – l’État s’est

par exemple engagé à raccourcir son délai

global de paiement de 45 à 30 jours. Si

le renforcement de l’accès des PME aux

marchés publics est également un des

objectifs du Small business Act européen,

adopté le 25 juin 2008 par la Commission

européenne, la Loi de Modernisation de

l’Économie (LME) du 4 août 2008 a instauré

en France un dispositif expérimental pour

une période de cinq ans. Il vise à inciter

les acheteurs publics à traiter de façon

préférentielle les PME innovantes, ou à

leur réserver une part de leurs marchés

publics, en matière de haute technologie,

de recherche et développement et d’étu-

des technologiques.

La CCIL a mis en ligne sur www.loiret.

cci.fr, rubrique « Marché publics », une

plate forme qui permet aux entreprises

de consulter les avis d’appels publics à la

concurrence qu’elle lance, de télécharger

les cahiers des charges correspondants

et de répondre à ses appels d’offres de

manière dématérialisée.

www.loiret.cci.fr > Rubrique Marchés

Publics

Retrouvez les dispositions qui ont modifi é le code

des marchés publics en janvier 2009 :

- décret n° 2008-1355 du 19 décembre 2008 : plan

de relance

- décret n° 2008-1356 du 19 décembre 2008 :

relèvement de certains seuils

- circulaire du 19 décembre 2008 : augmentation

des avances en 2009

- décret n° 2008-1550 du 31 décembre 2008 :

délais de paiement et intérêts moratoires

LA CCI A INVESTI DANS UN TOUT NOUVEL IMMEUBLE DE 1 000 M2

DÉVOLUS AU TERTIAIRE, À PROXIMITÉ DE DU CENTRE-VILLE ET DE LA

GARE DE MONTARGIS. SA LIVRAISON, PRÉVUE POUR FIN 2009, OUVRE DE

NOUVELLES PERSPECTIVES DANS LE NORD-EST DU DÉPARTEMENT.

Page 30: Loiret Eco 21
Page 31: Loiret Eco 21

//////////////////////////////////////////COMMUNAUTÉ LOGISTIQUE

15 avril 2009 – 9 h à 12 h

Visite de chantier de l’A19

Une visite interactive de l’A19 réservée

aux entreprises adhérentes à la Commu-

nauté Loiret Ecobiz logistique. Tarifs, trafi c,

environnement, contraintes : vous pourrez

poser vos questions à Jean-Luc Fournier,

responsable de la communication et des

relations publiques d’Arcour.

Départ prévu à 9 h à Pithiviers.

Contact : Marie Voisin

Tél. : 02 38 77 77 14

http://logistique.loiret-ecobiz.fr

//////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ RESSOURCES HUMAINES ET MANAGEMENT

16 avril 2009

L’emploi de travailleurs handicapés – Inter-

venant : Raynal Merlin, CAP EMPLOI LOIRET

Contact : Catherine Savorat

Tél.: 02 38 77 77 35

http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr

CCI infos

agenda

LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

Conférence/débat « Énergie »

Conférence

28 avril 200917 h/20 h Salle Chantoiseau

à Pithiviers

Sur les thèmes de la « production d’énergies renouvelables » mais

aussi de « la consommation maîtrise demande d’énergie », l’association

« Cultivons l’avenir du Pthiverais » organise une conférence à

Pithiviers. Destinée aux artisans, industriels et agriculteurs ainsi

qu’aux collectivités territoriales, la rencontre a pour objectif de réaffi rmer le poids du nord du

département dans le développement d’énergies renouvelables, de

valoriser la fi lière existante et d’inciter les professionnels à la

rejoindre. Vidéos et témoignages d’entreprises viendront à l’appui

de cette manifestation organisée en partenariat avec la CCI du Loiret,

la CMA du Loiret, la Chambre d’Agriculture, le Crédit Agricole,

les Coopératives Agricoles et le Pays Beauce-Gâtinais.

Contact : Agence locale

de la CCI à Pithiviers

Maryannick Couturier

Tél. : 02 38 30 87 60

[email protected]

14 mai 2009CCIL à Orléans

Conférence « Construction bois, bois énergie, des opportunités pour le développement durable de votre entreprise », avec le témoignage de

deux industriels.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 19

avril 2009 21 31

CRÉATION/REPRISE

CRÉATION/REPRISE D’UN CAFÉ-HÔTEL-RESTAURANT

RÉSEAU TRANSMISSION LOIRET

9 avril

Réunion d’information à l’agence locale

de la CCI à Gien et Pithiviers.

21 avril

Réunion d’information à l’Espace

Entreprendre à Orléans.

23 avril

Réunion d’information à l’agence locale

de la CCI à Montargis.

Contact : Espace Entreprendre

Tél. : 02 38 77 85 90

14 avril

Réunion d’information consacrée aux

spécifi cités de la création/reprise dans le

secteur.

Contact : Espace Entreprendre

Tél. : 02 38 77 85 90

9 avril

Petit-déjeuner Transmission PME à

l’agence locale de la CCI à Montargis.

23 avril

Groupe repreneurs (sur inscription).

Contact : Dominique Legrand-Borbeau

Pôle Expertises Économiques

Tél. : 02 38 77 77 65

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Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !

http://www.netvibes.com/cci-du-loiret

Page 32: Loiret Eco 21

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Vendre plus 206 1 j : 20 mars29 mai 390

Techniques de vente 211 3 j : 08-09-16 juin 1050

Clients difficiles et objections 213 2 j : 14-15 mai 690

Stratégie de fidélisation clients 222 2 j : 09-10 avril 690

Utiliser le droit pour mieux vendre 223 1 j : 08 juin 390

Négocier dans un environnement concurentiel (loi de juillet 2008 ). 224 1 j : 18 juin 390

L’approche directe des collectivités locales : le marché négocié 226 1 j : 16 mars

12 juin 390

Pratique du marketing niveau 2 255 4 j : 23-24-28-29 avril 1400

Le plan marketing 256 3 j : 14-15-18 mai 1050

Développement et pilotage de la promotion de produits ou services 257 4 j : 09-10-16-17 avril 1400

La communication d’entreprise 258 4 j : 19-20-25-26 mai 1400

Traiter efficacement la réclamation client 428 2 j : 06-07 avril 690

ACTION COMMERCIALE - MARKETING

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GESTION DU PERSONNELRÉF. Dates Coût

Formation économique des membres de CE 504 4 j : 16-17-23-24 mai 870

Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 02-03-09 mars 770

Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 28-29 mai 580

Gestion du personnel 563 3 j : 21-22-28 avril15-16-22 juin 690

Gérer la paie et les déclarations sociales 564 3 j : 12-13-19 mars 720

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 11-12-18 mai 750

Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan)

57024 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande

1 490 au titre du plan ou du DIF

Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02 RÉF. Dates Coût

Se développer à l’international 850 2 j : 25-26 juin 650

Les incoterms 2 000 851 1 j : 12 mars 350

Échanges intracommunautaires :DEB et TVA 853 1 j : 16 mars

25 juin 350

Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export 854 1 j : 22 juin 350

Les 3 éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit, espèce tarifaire, valeur en douane

855 1 j : 28 mai 350

Les moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire et garanties bancaires

856 1 j : 10 mars04 juin 350

Les bases de l’international 859 2 j : 04-05 mars 650

Marketing international 860 2 j : 16-17 mars 650

Le contrat de vente à l’international 862 1 j : 9 avril 350

Gestion d’un réseau de distributeurs à l’étranger 863 1 j : 10 mars 350

Développer et manager vos réseaux de vente à l’international 864 1 j : 16 juin 350

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

NOUVEAU DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL

Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - 02 38 77 85 96

RÉF. Dates Coût

Pratique de l’achat 230 6 j : 23-24-25 mars et 11-12-13 mai 2 330

Sélection et évaluation des fournisseurs 231 2 j : 06-07 avril 990

Négocier aux achats 232 5 j : 09-10-11 mars06-07 avril 2 190

Rôle et responsabilités des appros 233 3 j : 25-26-27 mai 1 390

Achats et développement durable 236 2 j : 02-03 avril 1 190

Les systèmes d’information achat 237 2 j : 04-05 juin 1 190

Le contrat d’achat en droit français et communautaire 238 3 j : 08-09-10 juin 1 390

Le contrat d’achat à l’international 239 3 j : 15-16-17 juin 1 390

L’achat de transport 240 2 j : 15-16-17 juin 1 190

Externalisation 241 2 j : 14-15 mai 1 190

ACHATS

RÉF. Dates Coût

Gérer les conflits et l’agressivité 224 2 j : 15-16 juin 690

Gérer les personnalités difficiles 225 2 j : 11-12 mai 690

Maîtriser ses émotions et son stress 252 2 j : 16-17 mars 690

Gestion du temps 281 3 j : 02-03-13 mars 1 050

Développer et optimiser les performances de votre équipe 283 4 j : 04-05-12-13 mai 1 400

Présenter, argumenter, convaincre 284 2 j : 06-07 avril 690

Oser prendre la parole en public 285 3 j : 09-10-23 mars 1 050

Estime de soi 287 2 j : 22-29 juin 690

Motiver et animer son équipe 290 6 j : 04-05-11-1228-29 mai 1 790

Organiser une réunion efficace 294 3 j : 02-03-09 avril 1 050

Savoir déléguer pour responsabiliser 296 2 j : 25-26 juin 690

Le téléphone : image de marque de l’entreprise 400 2 j : 02-03 juin 690

De la prise de note au compte-rendu 412 2 j : 12-13 mars 690

Développer ses compétences comportementales 424 4 j : 18-19-25-26 mai 1 400

Techniques rédactionnelles 838 3 j : 23-24-30 avril 1 050

Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire 839

4 j (en1/2 j) : 12-13-19-20-26-27mars - 02-03 avril04-05-11-12-18-1925-26 juin

1 190

Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - 02 38 77 85 97

Marsà juillet

Page 33: Loiret Eco 21

COMPTABILITÉ/GESTION - FINANCES

RÉF. Dates Coût

Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents 500 4 j : 11-12-18-19 mai 900

L’essentiel de la gestion : analyse, coûts, marges, budgets 501 4 j : 02-03-09-10 avril

11-12-18-19 juin 900

Formation économique des membres du CE 504 4 j : 16-17-23-24 mai 870

Pratique de la compta courante, niveau 1 520

4 j : 30-31 mars et 06-07 avril 02-03-08-09 juin

800

Maîtriser les déclarations de TVA 521 1 j : 25 mai 260

Gérer la clôture des comptes, niveau 2 525 4 j : 09-10-16-17 mars

14-15-26-27 mai 800

Pratiquer la comptabilité fournisseurs 535 2 j : 01-02 juillet 580

L’actualité en droit du travail et gestion des contrats 560 1 j : 19 avril 270

L’actualité en social et gestion de la paie 560 A 1 j : 15 mai 270

Formation des membres du CHSCT 561 3 j : 02-03-09 mars 770

Gérer la formation professionnelle 562 2 j : 28-29 mai 580

Gestion du personnel 563 3 j : 21-22-28 avril 690

Gérer la paie et les déclarations sociales 564 3 j : 12-13-19 mars

5-10-11 juin 720

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 11-12-18 mai 750

Bilan de compétences 570 24 heures soit 6 X 4 hPlanning sur demande 1 490

RÉF. Dates Coût

L’essentiel de la micro 6104 j : 12-13-20-27 mars

14-15-27-28 mai01-02-09-10 juillet

850

Pratique de Lotus Notes 615 2 j : 23-24 juin 590

Utilisateurs : sécurisez vos données et vos connexions internet 621 2 j : 25-26 juin 590

Pratique de Windows 2000-XP-2003-Vista 622 1 j : 23 avril 280

Pratique de Outlook 2000-2002-2003-2007 624 1 j : 23 avril 280

Tout sur internet : navigation, recherches et messagerie, fonctions courantes et avancées

6252 j : 23-24 mars

28-29 mai 03-15 juillet

580

Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos

626 A 2 j : 17-24 juin 590

Création et gestion de blogs avec Google 629 2 j : 30-31 mars

06-07 juillet 580

Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007 640 2 j : 27-28 avril 25-26 juin 590

Pratique de L’Office 2000XP à l’Office 2007 649 1 j : 21 avril

23 juin 290

L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007 6503 j : 30-31 mars

et 06 avril01-02-08 juin

790

Pratique d’Excel 2000, XP, 2007niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes

6512 j : 19-26 mars

13-20 mai30 juin et 08 juillet

590

Pratique de Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic 653 3 j : 05-06-11 mars

04-05-12 juin 880

L’essentiel d’Access 2000, XP, 2007 660 4 j : 15-16-22-29 juin 1 100

Pratique d’Access-XP-2003,niveau 2 : SQL et macros 661 3 j : 19-20-26 mai 890

L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles 670

3 j : 09-10-16 mars24 juin06-07 juillet

790

Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 671 2 j : 23-30 avril

11-18 juin 590

Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook 675 2 j : 25-26 mai 590

Tout sur Photoshop 677 3 j : 13-20-27 mars 820

L’essentiel d’Open Office v2, traitement de texte, tableur et présentation

696 2 j : 08-15 avril02-09 juillet 590

INFORMATIQUE - BUREAUTIQUE

Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - 02 38 77 86 02

Contact : Françoise LOISEAU – [email protected] - 02 38 77 86 02

RÉF. Dates Coût

HACCP 320 1,5 j : 08 et 22 juin 350

Habilitation électrique pour électricien 743a 3,5 j : 3e semaine de

mars et mai 1 400

Habilitation électrique pour électricien - Recyclage 743b 1 j : 3e semaine de

mars et mai 400

Habilitation électrique pour non-électricien 743d 2 j : 3e semaine de

mars et mai 800

Habilitation électrique pour non-électricien - Recyclage 743 1 j : 3e semaine de

mars et mai 400

HYGIÈNE - SÉCURITÉ

Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - 02 38 77 85 96

RÉF. Dates Coût

5 jours pour entreprendre 594

MontargisDu 11 au 15 maiOrléansDu 06 au 10 avrilDu 15 au 19 juin

400

5 jours pour entreprendre :prestataires de services 594 Orléans

Du 09 au 13 mars 400

Reprise Café Hôtel Restaurant 595 Du 15 au 26 juin 400

Reprise entreprise industrielle ou de services à l’industrie 596 Du 08 au 12 juin 400

Formation action longue de Création Reprise d’Entreprise 597

8 semaines soit 280 heures à temps pleinOrléansDu 09 mars au 04 maiMontargisDu 05 janvier au 27 février

2 900

CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISE

Contact : Françoise LOISEAU – [email protected] - 02 38 77 86 02

Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en contrat de professionnalisation sur les métiers de Commercial terrain

Contact : Lena BOUCHER - 02 38 77 86 03Valérie RICHARD - 02 38 77 85 96

Page 34: Loiret Eco 21

Fait à Le Signature Cachet de l’entreprise

Ce document a valeur d’engagement.

Entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact : M. Mme, Melle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

❑ Souhaite recevoir les programmes détaillés des stages ci-dessous référencés :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

❑ Souhaite la visite d’un conseiller

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à retourner à CCI Loiret – Pôle Enseignement Formation – 17, bd de Châteaudun – 45000 Orléansou par fax au 02 38 77 89 09.

Bulletin d’inscription

Coupon-réponse

Intitulé du stage : Réf. : Prix net en EUR : Dates :

PARTICIPANTM. / Mme / Melle Nom : Prénom :

Adresse :

Tél. : Portable : Date de naissance :

e-mail : Fonction :

Qualifi cation : ❑ Profession libérale ❑ Cadre supérieur ❑ Cadre Moyen ❑ Enseignant ❑ Agent de Maîtrise ❑ Commerçant ❑ Employé ❑ Ouvrier ❑ Autre

❑ Inscription Individuelle ❑ Entreprise

INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISERaison sociale : Code APE/NAF : Personne à contacter : Fonction : Adresse : Nbre de Salariés : Tél. : Fax : e-mail :

Adresse de facturation :

Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation.

❑ L’entreprise M. Mme

❑ L’organisme Payeur Nom :

Adresse : Nbre de Salariés : Tél. : Fax. : e-mail : SIRET :

❑ Ci-joint le règlement de

Page 35: Loiret Eco 21

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