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DOSSIER SPÉCIAL CES CRÉATEURS-REPRENEURS qui osent l’ambition n° 26 novembre 2009 10 INDUSTRIE Le Brun révolutionne le monde du portail 12 SERVICES Des mots pour le dire 15 INNOVATION Nekoé ou l’innovation par les services

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Magazine économique de la CCI du Loiret

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Page 1: LOIRET ECO 26

DOSSIER SPÉCIAL

CES CRÉATEURS-REPRENEURS qui osent l’ambition

n° 26novembre

2009

10 INDUSTRIE

Le Brun

révolutionne

le monde

du portail

12 SERVICES

Des mots

pour le dire

15 INNOVATION

Nekoé ou l’innovation

par les services

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Page 2: LOIRET ECO 26

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Page 3: LOIRET ECO 26

édito

novembre 2009 26 3

Que penser du budget 2010 ? Bien sûr, il doit accompagner et

conforter la sortie de crise économique tout en préparant la

croissance de demain. Qui pourrait ne pas cautionner cela ? La

suppression de la taxe professionnelle, fi nalement approuvée, doit

générer un gain de trésorerie de 7 milliards d’euros et un al lé-

gement d’impôt de 11,7 milliards d’euros pour les en tre prises en

2010, puis de 6 milliards les années suivantes. Doit lui succéder

la cotisation économique territoriale (CET), elle-même composée

d’une cotisation locale d’activité assise sur les valeurs foncières

et d’une cotisation complémentaire intégrant la valeur ajoutée

des entreprises.

Il s’agit là d’une refonte audacieuse, permettant non seulement

d’accroître et de diversifi er les ressources fi scales des collectivités

territoriales, mais fournissant une occasion unique de remodeler

complètement la relation Entreprise/territoire/État et de repenser

le rôle de l’action publique pour le développement des entreprises

sur les territoires. C’est un vrai préalable à la répartition des

compétences entre acteurs publics et un véritable enjeu pour les

CCI d’une part, et les collectivités locales d’autre part.

Je suis plus que dubitatif sur la multiplication et l’augmentation

prévisible de certaines taxes, dont quelques-unes sont passées

plutôt inaperçues : c’est le cas de la taxe locale sur la publicité

extérieure (TLPE) – facultative – venue remplacer trois anciennes

taxes locales (1). Une aubaine pour les communes d’engranger

des recettes complémentaires, et qui devrait surtout toucher

les grandes enseignes… Quelles seront les conséquences d’une

réforme des valeurs locatives cadastrales ? Comment interpré-

ter les exceptions, même partielles, consenties (exploitants a gri-

coles et taxe carbone) ? Attention à ne pas soulager certains d’une

charge reportée sur d’autres. Ou alors, qu’on annonce clairement

la couleur en assumant le fait que ce sont les contribuables qui

vont payer, au risque de pénaliser le pouvoir d’achat.

Je cautionne les dispositions fi scales qui encouragent l’innovation

et l’investissement, pas celles qui les handicapent. Car c’est sur

les charges de fonctionnement que doivent se faire les écono-

mies. Oui, je suis pour une rationalisation, une mutualisation des

moyens. Avec une vraie volonté, on peut tous gagner 2 à 3 % sur

nos charges de fonctionnement… Les CCI sont bien placées pour

le savoir, avec les restrictions budgétaires attendues dans le cadre

de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

(1) Publicité sur les affi ches, réclames et enseignes lumineuses, sur les empla-cements publicitaires fi xes et sur les véhicules publicitaires. Article 171 de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie (LME).

UNE OCCASION INÉDITE de remodeler la relation Entreprise/territoire/État

YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Faites avancer le débat

économique !

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Phot

o Fa

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TH

OU

VEN

IN

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Page 4: LOIRET ECO 26

tableau de bord

4 26 novembre 2009

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

avril mai

Créations

Radiations

juill.juin août sept.oct. 08 nov. déc. jan. 09 fév. mars

161

91

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

septembre 2008

21,782

8,4288,599

9,012

21,517

évolution sur 1 mois

22,006

août 2009 septembre 2009

évolution sur 1 mois

2,30 %

évolution sur 1 an 1,03 %

évolution sur 1 an 6,92 %

4,80 %

0

en milliards

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – septembre 2009

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

4e trimestre 2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %

Locaux d’activités (m²) 220 787 276 043 25 %

Taux de chômageSource > Insee

2e trimestre Variation sur Variation sur 2009 un trimestre un an

Loiret 8,2 % + 0,7 pt + 2,1 pt

Centre 8,4 % + 0,7 pt + 2 pt

France 9,1 % + 0,6 pt + 1,8 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 64,4 % 57,2 % - 2,5 pt

août 2009

Fréquentation hôtelière 709 971 146 691 - 5,9 %

août 2009 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T2 - 2009) (T2 - 2009) Loiret

Exportations 3 332 598 1 195 242 35,87 %

Importations 3 340 980 1 232 108 36,92 %

Soldes - 8 382 - 36 866 –

Beaugency 6

Briare 1

Châteauneuf-sur-Loire 2

Château Renard 3

Châtillon Coligny 3

Châtillon sur Loire 1

Courtenay 4

Ferrières 3

Gien 8

Jargeau 3

La Ferté Saint-Aubin 1

Lorris 2

Meung-sur-Loire 1

Montargis 12

Neuville-aux-Bois 3

Orléans 90

Pithiviers 5

Puiseaux 4

Souppes 1

Sully sur Loire 8

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Page 5: LOIRET ECO 26

03 édito

04 tableau de bord

06 perspectivesEsprit d’entreprendre, es-tu là ?!

08 actualités

10 industrieLe Brun révolutionne le monde du portail automatisé

11 commerceSe meubler en style royauté

12 servicesDes mots pour le dire

15 innovationNekoé ou l’innovation par les services

16 à tableQuand L’Auberge des Potiers

ressuscite les recettes d’antan

18 dossierLe Loiret, départe-

ment prisé par les

créateurs-repre-

neurs

Avec près de 3 240

enregistrements sur

son territoire, le Loi-

ret recensait, à l’été,

le taux le plus élevé

de créations d’entreprise en région Centre.

Pour les accompagner dans la réussite

de leurs projets, la CCI et ses partenaires

mettent à disposition des créateurs et

repreneurs d’entreprise une offre complète

de services. Résultat : un taux de pérennité

à un an de 85 % contre 50 % à l’échelle

nationale. « Et si c’était à refaire, que chan-

geriez-vous ? » : contactés par Loiret Eco,

24 dirigeants ont accepté de témoigner

sur la conduite de leur parcours. De quoi

prévenir les futurs créateurs-repreneurs

des écueils à éviter.

28 passés composés

La créativité en héritage

29 CCI infos

sommaire

novembre 2009 26 5

n° 26novembre 2009Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p. 8 à 16 et dossier sauf témoignages)Gaëlle Lepetit

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE

Didier Depoorter (Une et dossier sauf Twideco tv et Sunset Wedding)Eric Mangeat (p. 10 à 16 et 27)

IMPRESSION

Corlet-Roto

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

21 700 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

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DOSSIER SPÉCIAL

CES CRÉATEURS-REPRENEURS qui osent l’ambition

n° 26novembre

2009

10 INDUSTRIE

Le Brun

révolutionne

le monde

du portail

12 SERVICES

Des mots

pour le dire

15 INNOVATION

Nekoé ou l’innovation

par les services

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1612

15

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Page 6: LOIRET ECO 26

Phot

o Fa

bien

TH

OU

VEN

IN

On dit souvent qu’un bon créateur doit être à la fois créatif, rationnel et organisé. Ces qualités suffi sent-elles à faire un bon entrepreneur, en voyez-vous d’autres ?Je ne pense pas qu’il y ait de profi l-type

et heureusement que tous les chefs

d’entreprise ne sont pas fabriqués sur

le même moule. En revanche s’il y a

deux qualités indispensables à mes

yeux, c’est avoir l’esprit d’analyse et

une aptitude à prendre rapidement les

décisions qui s’imposent. C’est une

posture à laquelle notre société ne

nous prépare pas : d’abord à l’école,

puis au sein de l’entreprise quand on

est salarié, le mode de réfl exion est

toujours lié à l’idée de subordination.

Quand on est entrepreneur, la prise de

décision doit être réactive et souvent

solitaire. Et si cette décision s’avère,

après-coup, mauvaise, inutile de s’auto-

fl ageller ! Il faut assumer, continuer à

avancer sans regarder en permanence

dans le rétroviseur. Être dirigeant,

c’est aussi être visionnaire, et cela ne

s’enseigne pas. Il y a des facultés qui

sont innées…

Les périodes qui précèdent le lancement d’une entreprise et les premières années sont celles qui réunissent le plus d’obstacles au succès. Quels conseils de base peut-on rappeler, quelles sont les étapes fondamentales à bien négocier ?La période de préparation est

primordiale, c’est plus que jamais

à ce moment-là qu’il faut multiplier

les rencontres et croiser les sources

d’information pour exposer et confronter

son projet. Y compris auprès de

personnes étrangères au monde de

l’entrepreneuriat, l’avis d’un ami est

aussi enrichissant. Mais faire vivre

une entreprise, ça reste diffi cile tout le

perspectives

6 26 novembre 2009

Dirigeant de l’entreprise de génie climatique et thermique

l’Abraysienne, membre du bureau de la CCI du Loiret et

co-président de sa commission Création-Transmission

dont la vocation est de stimuler les échanges entre chefs

d’entreprise, créateurs, repreneurs, représentants des ordres

professionnels, organismes professionnels et fi nanciers.

Porte depuis de nombreuses années l’une des dix actions

prioritaires de la CCI du Loiret : assurer la pérennité du

tissu économique par la création, la reprise et la cession

d’entreprise.

Jerry Gras

La prochaine étape cruciale à ne pas manquer, c’est le développement de la culture du capital-risque, pas assez ancrée dans la société française

ESPRIT D’ENTREPRENDRE,es-tu là ?!

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Page 7: LOIRET ECO 26

temps, bien sûr il faut savoir la mettre

sur les rails, mais il faut aussi pouvoir

stabiliser l’activité. Une entreprise doit

être en recherche constante de progrès

et d’amélioration, si elle arrête de

progresser, alors elle signe son arrêt

de mort…

Un projet moyen, avec d’excellents vendeurs, a plus de chances de voir le jour qu’un très bon projet avec de piètres vendeurs. Pensez-vous que « l’art de vendre » dans l’entrepreneuriat soit suffi samment intégré par les structures d’accompagnement ?Les choses commencent à changer,

je le mesure de plus en plus dans les

structures comme Loiret Initiative

ou encore Orléans Pépinières. Leurs

commissions ne sont plus composées

d’experts uniquement mais de

partenaires bénévoles qui ont une

grande expérience du terrain… On aide

aujourd’hui davantage les porteurs de

projets à aborder « l’art de vendre ».

Pour cette raison, la future Maison de

l’Entrepreneuriat au sein de Citévolia

revêt toute son importance : c’est un lieu

dans lequel l’ensemble des acteurs de la

création et de la reprise pourraient être

réunis, pour mettre à profi t un véritable

partage d’expériences. Tout cela dans

l’optique d’une meilleure analyse des

dossiers et d’une autre approche de

l’esprit d’entreprendre.

L’attitude des Français vis-à-vis de l’esprit d’entreprendre a considérablement évolué ces dernières années. Les structures d’accompagnement des créateurs se sont-elles adaptées ? Comment ?Celles-ci sont en tout cas adaptées aux

réalités du terrain. Qu’il s’agisse des

chambres consulaires, des couveuses,

de la Boutique de Gestion, de l’Adie, de

Loiret Initiative, d’Orléans Technopôle,

les structures d’accompagnement

doivent faire face à un public de plus en

plus nombreux et diversifi é. La création

se démocratise à vitesse grand V, les

incitations politiques infl uent fortement

en ce sens, mais ne sont pas toujours

bien perçues. La société à un euro de

capital par exemple, personne n’y a

jamais vraiment cru… La prochaine

étape cruciale à ne pas manquer, c’est

le développement de la culture du

capital-risque, pas assez ancrée dans la

société française. La réalité, c’est que

certains projets échouent parce qu’ils

ne sont pas suffi samment capitalisés.

Le chef d’entreprise voit alors son

projet échouer, souvent parce qu’il

craint de perdre la main sur une partie

de son capital… pour donner une vraie

impulsion à cette culture, il faudrait

que le gouvernement se penche sur

la défi scalisation des parts prises au

capital. Il y a de l’argent qui serait mieux

investi dans le capital des PME plutôt

que sur les livrets A.

novembre 2009 26 7

17 novembre 2009 / Salon de la création et de la reprise d’entreprise (9 h/18 h) – ENTRÉE LIBRE

Si, comme de plus en plus de Français, l’idée de créer votre entreprise vous taraude, réservez votre journée et rejoignez le centre de conférences d’Orléans le 17 novembre prochain. Experts, professionnels de la création et de la reprise, mais aussi jeunes créateurs seront présents pour répondre aux questions que vous devez vous poser avant de passer à la vitesse supérieure… mais aussi et

surtout, à toutes celles que vous avez oublié de passer en revue. Un événement organisé par le Réseau Création Orléans Loiret, dont la CCI du Loiret fait partie.www.salonvirtuel45-inscriptions.com

Les créateurs et les repreneurs ont aussi leur communautéLOIRET ECOBIZ

Quelles sont les différentes étapes dans le parcours d’un créateur-repreneur ? Comment l’Espace Entreprendre de la CCIL peut-il vous accompagner ? Quels sont les partenaires de la création et de la reprise dans le département ? Que faut-il penser de votre business plan ? Voici quelques-uns des domaines abordés au sein de la communauté Créateurs-repreneurs Loiret

Ecobiz. L’espace créateurs-repreneurs, c’est aussi un programme fourni de rencontres variées : réunions pour s’informer, modules de 5 jours ou de deux mois, permanences d’experts (expert-comptable, notaire, avocat, banquier…), programmes spécifi ques pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration… www.loiret-ecobiz.fr – Tél. : 02 38 77 85 90 – [email protected]

C’est d’actualité !

( )

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Page 8: LOIRET ECO 26

Pour Vincent Schramm, directeur géné-

ral du SYMOP*, le constat est clair : « les

PME-PMI subissent une pression notam-

ment de la part de leurs donneurs d’ordre

pour produire toujours moins cher. Ainsi,

on leur demande souvent d’aller chercher

soit des composants à l’étranger soit d’al-

ler directement produire à l’étranger ». Une

délocalisation qui a entraîné, chaque année

de 2000 à 2003, la suppression de 15 000

emplois en France (INSEE, juin 2007) et la

cessation d’activité d’un bon nombre d’en-

treprises. Quelle alternative alors ? Pour le

SYMOP, aucun doute : la robotisation. C’est

pourquoi, le syndicat a lancé une opération

de sensibilisation aux atouts de la roboti-

sation : un fi lm intitulé « Robotcaliser, au

service de la compétitivité et de l’emploi ».

« Il y a une insuffi sance de la pénétration de

la robotique sur le territoire, poursuit Vin-

cent Schramm. Quand on installe un robot

en France, on en installe 2 en Italie et plus

de 5 en Allemagne ». Pourtant, depuis 1990,

le prix des robots a baissé de 80 % et ils

sont plus faciles à utiliser. « Et contraire-

ment aux idées reçues, la robotisation ne

tue pas l’emploi. C’est une des solutions

apportée pour permettre un maintien de

l’activité au niveau local et à terme de créer

de l’emploi ». Soutenu par le Ministère de

l’Industrie et l’ACFCI**, le SYMOP souhaite

obtenir de l’État des mesures incitatives

pour aider les PME-PMI à s’équiper. En

attendant, « Robocaliser » développe des

synergies avec les collectivités pour “boos-

ter” la robotisation au niveau local.

www.robotcaliser.com

http://video.robocaliser.com/

** Syndicat des entreprises de technologies de production

** Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie

8 26 novembre 2009

actualités

DREAM bientôt pôle de compétitivité Ecotechnologies ?

Le cluster DREAM (Durabilité de la Res-

source en Eau Associée aux Milieux),

rejoindra-t-il les 71 pôles de compétitivité

déjà labélisés de France ? Suite à l’appel

lancé par l’État au mois de juin, le consor-

tium régional, spécialisé sur l’eau et les

milieux associés, a présenté sa candidature

pour l’obtention du label “pôle de compé-

titivité Ecotechnologies”, attribué par le

Comité interministériel d’aménagement

et de compétitivité des territoires (CIACT).

« Une candidature qui s’appuie notamment

sur les compétences scientifi ques régio-

nales de ResoNat avec qui nous collabo-

rons », souligne Denis Groëninck, délégué

du cluster. Créé en 2008 sur l’initiative de

la ville d’Orléans et fi nancé également par

le Département, la Région et la DRIRE,

DREAM regroupe aujourd’hui plus de 45

acteurs régionaux du monde économique,

associatif, scientifique et institutionnel.

Leur objectif ? « Participer à l’attractivité

économique du territoire en faisant émer-

ger des projets de développement collabo-

ratifs basé sur l’innovation et le transfert de

technologies », poursuit Denis Groëninck.

Ainsi déjà trois projets ont été lancés dont

TSAR (Techniques Sylvicoles et Agricoles

Remédiantes), le projet phare de DREAM

associant phytoremédiation et production

de biomasse. « Des projets de ce type

peuvent nécessiter jusqu’à 2 M€ de budget.

Ce label serait une opportunité : les pôles,

bénéficiant de fonds dédiés, permettent

de développer ces projets et de créer des

emplois ». Résultat en fi n d’année.

Revitalisation d’Altadis : prêts à taux zéro pour les projets créateurs d’emploiAfi n de minimiser l’impact social des suppressions d’emploi sur son site de Fleury-les-Aubrais, SEITA-Groupe Imperial Tobbacco a mis en place un dispositif pour soutenir le développement économique local. Aux entreprises industrielles ou de services situées sur le bassin d’emploi d’Orléans (ou susceptibles de s’y implanter d’ici les trois prochaines années), ayant des projets d’investissement créateurs d’emploi, le cigarettier britannique propose des prêts à taux zéro. Sans frais et sans garantie, ces prêts seront accordés pour une durée de trois ans, remboursables mensuellement. Le montant de l’aide équivaudra en moyenne à 6 000 € par emploi programmé au cours des trois années à venir. Le soutien s’inscrit en complément des fi nancements apportés par les collectivités locales et les partenaires fi nanciers traditionnels. Contact Marc Sudreau

Oneida Associés

Tél. 01 46 99 92 44

[email protected]

« Robotcaliser » ou robotiser pour ne pas délocaliser

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Page 9: LOIRET ECO 26

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Page 10: LOIRET ECO 26

10 26 novembre 2009

LE TOUT-EN-UN DE CHEZ

LE BRUN révolutionne le monde du portail automatisé

Yanck Le Brun a le sourire aux lèvres :

« le carnet de commandes est excep-

tionnellement chargé. Un niveau jamais

atteint… ». Il faut dire que le marché est

porteur : « nous assistons à un boom des

renouvellements de portail : une progres-

sion des ventes de 13 % au 31 septembre.

Avec la crise, les gens se sont défaits de

leurs fonds et investissent ». PVC blanc,

vert ou ton bois ou aluminium rouge, bleu

gris, noir, cuivre martelé… en battant ou

coulissant : la gamme Le Brun offre plus

de 150 modèles dont certains personnali-

sables à souhait. « Il y a 5 ans, l’aluminium

représentait seulement 30 % du marché.

Aujourd’hui, il a gagné beaucoup de terrain

sur le PVC – on est à 50-50 – et il continue

de se développer. C’est pratique, c’est

anticorrosion : grâce au thermolaquage,

l’aluminium ne s’oxyde pas comme le fer

qu’il faut repeindre et entretenir ». Mais le

produit phare des portails Le Brun, c’est

le SystemKor, que l’entreprise est la seule

à fabriquer en France, voire en Europe.

Breveté et commercialisé depuis 15 ans,

ce monobloc en béton armé repose sur le

concept du prêt à poser avec seuil, piliers,

portail et automatisme intégrés. « Tout le

monobloc est fabriqué chez nous en ate-

lier à l’abri, explique Yanck Le Brun. La

maçonnerie ne prenant pas l’eau en cas

d’intempéries, la construction est plus

solide que si elle était faite sur place ».

Robuste et personnalisable (piliers béton

enduit, pierres, briques ou métalliques),

le SystemKor voit ses ventes progresser

depuis 7-8 ans : « On en installe un par

jour. Comme nous maîtrisons les trois

compétences – béton, portail et automa-

tisme – c’est posé et fonctionnel dans la

journée ! Esthétiquement aussi nous nous

démarquons : les fourreaux sont à l’inté-

rieur, tout est caché dans les piliers ».

700 000 € d’investissementReconnue par ses clients pour la qualité de

ses produits et services, la compétence de

ses salariés et la maîtrise totale des pro-

cess de fabrication, les Portails Le Brun

(CA, 5 M€) ont toujours beaucoup innové

et investi. Dernières acquisitions et réali-

sation : un centre d’usinage et de débit à

commande numérique de 25 m de long et

un tout nouveau bâtiment de 1 000 m² qui

abritera notamment une unité de thermo-

laquage, activité que le dirigeant prévoit

à terme de proposer en sous-traitance à

d’autres entreprises. Des investissements

qui viennent compléter l’atelier de produc-

tion des portails PVC, celui des portails

industriels coulissants et autoportants,

la centrale à béton et l’atelier de produc-

tion et de préparation du SystemKor. Au

fi nal, 700 000 € investis sur 2008-2009, la

création de 5 emplois portant l’effectif à 40

personnes et un objectif de 6 M€ pour le

CA 2010. « Nous sommes très atypiques,

souligne Yanck Le Brun. Peu de fabricants

posent les produits qu’ils fabriquent ».

www.portailslebrun.com

INSTALLÉ À CHAINGY DEPUIS 40 ANS, LE FABRICANT-INSTALLATEUR DE

PORTAILS LE BRUN COMMERCIALISE UN CONCEPT UNIQUE EN FRANCE,

VOIRE EN EUROPE : UN MONOBLOC EN BÉTON ARMÉ PRÊT À POSER AVEC

SEUIL, PILIERS, PORTAIL ET AUTOMATISME INTÉGRÉS.

L’éco-prêt à taux zéro amortit les

effets de la crise ?Instauré en avril dernier pour les

travaux liés à l’amélioration de la performance énergétique des

bâtiments, l’éco-prêt à taux zéro aurait généré à l’échelon national

plus de 280 000 millions d’euros de travaux de rénovation directs et

indirects (1). En seulement trois mois, 15 000 éco-prêts ont été ainsi signés

par les établissements bancaires, pour un montant moyen de

16 000 euros. Une somme consacrée à la rénovation énergétique des

logements à travers les « bouquets de travaux » visés par le dispositif

et à laquelle se greffe souvent une enveloppe destinée aux

travaux d’embellissement, soit « un investissement additionnel

de l’ordre de 20 % » estime la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du

Bâtiment (CAPEB). Des résultats qui tendraient à prouver que la

mesure, incitative, a à la fois levé quelques freins à l’investissement

des particuliers et soutenu la demande de travaux auprès des

petites entreprises du bâtiment.

(1) Source : CAPEB

industrie

Yanck Le Brun

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Page 11: LOIRET ECO 26

novembre 2009 26 11

commerce

Ici des méridiennes, banquettes et fau-

teuils avec siège en médaillon. Là, des

canapés en lin ou coton, des commodes

et consoles, des têtes et ciels de lit, des

miroirs avec volutes baroques, des frontons

ou encore des manteaux de cheminée enca-

drés d’appliques en pâte à papier et résine…

À se croire dans l’intimité de la Pompadour

ou de Marie-Antoinette ! « Je ne voulais pas

faire le n-ième magasin de meuble, lance

Jean-Hugues Bourgoin, ancien directeur

commercial dans l’automobile. J’ai donc

choisi de ne vendre que des meubles d’ins-

piration style Louis XV, Louis XVI et gus-

tavien que l’on ne trouve pas sur Orléans.

Et le mobilier de charme est très tendance

en ce moment ». Sur 300 m² d’exposition,

se succèdent alors des ambiances complè-

tes – textiles et décorations compris – de

chambre, de salon, de salle à manger ou

encore de boudoir comme on pourrait les

imaginer au XVIIIe siècle. « Le style Louis

XV est léger et élégant. Il rompt avec ce qui

se faisait avant. Le mobilier est plus orne-

menté, les pieds sont galbés. Le style est

assez féminin : les bergères, par exemple,

sont larges pour que les femmes puissent

s’asseoir avec leurs robes à panier », expli-

que Jean-Hugues Bourgoin en véritable

passionné. Un style qui tranche avec le style

Louis XVI aux lignes droites et géométri-

ques. Quant au style gustavien, emprunt au

roi Gustave de Suède, « C’est l’équivalent

nordique du style louis XVI. Les meubles

sont très patinés et colorés dans les tons

pastel de gris bleu, beige, blanc cassé. À

l’époque tous ces mobiliers constituaient

le mobilier bourgeois ».

Pour des prieurés ou des manoirs cosyEn bois massif, fabriquées en petite série et

patinées de façon artisanale, les créations

des marques Blanc d’Ivoire, Signature et

Camille Bertrand trouveront aujourd’hui

leur place aussi bien dans des propriétés

solognotes, que des prieurés, manoirs

ou des maisons bourgeoises. « L’avan-

tage du mobilier de charme, ce sont ses

silhouettes intemporelles qui traversent

le temps et sont faciles à assortir grâce à

leurs couleurs neutres ». Séduiront-elles les professionnels du tourisme (gîtes,

chambres d’hôte, hôtels, restaurateurs,

décorateurs…) que Jean-Hugues Bourgoin

souhaite toucher ? Ouvert depuis octobre

2008, Hors Saison a trouvé ses adeptes

parmi lesquels des clients qui auparavant

n’hésitaient pas à monter sur Paris pour

trouver leur bonheur. Et pour aller plus

loin que le meuble, Hors Saison propose

un large choix d’objets de décoration : vases

Médicis, vaisselle, appliques, cache-pots,

lampes, lustres, textiles… De quoi recréer

des atmosphères chaleureuses : « Hors sai-

son évoque l’ambiance d’automne après la

chaleur de l’été, le changement de saison,

les couleurs qui changent dans la nature,

l’envie de profi ter à nouveau de son inté-

rieur ».

http://hors-saison.hautetfort.com

Parmi les idées de cadeaux que peuvent faire les comités d’entreprise

aux salariés de leur société fi gurent désormais les chèques cadeaux des Vitrines d’Orléans. D’un montant

unitaire de 10 €, ceux-ci sont acceptés dans plus de 350 commerces et grandes

enseignes du centre-ville d’Orléans (Place d’Arc, Galeries Lafayettes, La

Fnac, Carrefour, Privat Loddé, C&A) et dans de nombreux secteurs d’activité

(beauté/santé, culture/loisirs, goût/saveur, mode/accessoires, maison/décoration, services/vie pratique,

cafés-hôtels-restaurants). L’association, qui fédère à ce jour 400 commerçants,

propose des tarifs dégressifs en fonction du nombre de chèques-cadeaux

commandés. Bienvenue à l’approche des fêtes, l’initiative des Vitrines

d’Orléans (présidées par Elisa Pinault) vise à renforcer le dynamisme et

l’attractivité du centre-ville. Contact : 02 38 53 44 87

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SE MEUBLER en style royauté

Jean-Hugues Bourgoin

Les Vitrines d’Orléans valorisent

les commerçants

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Page 12: LOIRET ECO 26

12 26 novembre 2009

« Ce que l’on écrit doit apporter quelque

chose, il faut une patte… » D’origine

parisienne, Anne Maggiar, juriste et gra-

phiste de formation, polyglotte (allemand,

anglais, espagnol), a toujours écrit : des

plaquettes et des brochures touristiques

(France Tourisme), des dossiers et commu-

ni qués, en tant qu’attachée de presse, pour

des galeries d’art et des entreprises… Une

véritable passion qui l’amène à créer, en

1992 à Pithiviers, l’Agence PLUME, « une

agence totalement atypique puisqu’on

ne travaille que l’écrit ». Et à plusieurs

niveaux. Au titre de la communication

scientifi que et technique d’abord : « des

campagnes de presse et des guides pour

le Ministère de la Santé et des Solidarités,

de la vulgarisation technique dans le cadre

des expositions publiques sur les gros tra-

vaux de la Ville de Paris et scientifi que pour

des entreprises (Total, EDF), des reprises

et remises en forme de rapports d’activité

(Renault). Mais aussi de la traduction pour

des pôles de compétitivité (Cosmetic Val-

ley) et des sites Internet, ou encore de la

saisie de fi chiers audio pour des cabinets

de brevets et marques ». Pour l’assister,

Anne Maggiar s’est entourée évidemment

de bonnes plumes expérimentées et d’un

réseau d’une quinzaine de traducteurs

très spécialisés.

« Je suis nègre »Mémoires d’une vie, saga familiale, récits

d’aventure, histoire de village… pour Anne

Maggiar, « tout peut être prétexte à trans-

mettre pour ne pas oublier ». Pour cela

l’Agence PLUME propose des livres clés-

en-main et des biographies. « J’écris à

partir d’interviews ou de notes laissées

par une personne décédée, comme cet

homme, bailli de l’Ordre de Malte : ses

deux filles ont voulu faire un livre en

hommage à leur père ». Mémoires d’une

infi rmière ou d’un jeune envoyé dans les

camps N.N (Nacht und Nebel), parcours

de vie d’un grand-père dédié à ses petits-

enfants… les livres sont un moyen de lais-

ser une trace, un témoignage, une confes-

sion. De la mémoire… heureux ceux qui en

ont. Pour aider certaines personnes âgées

ou at teintes de la maladie d’Alzheimer à

stimuler leur mémoire, l’Agence PLUME

travaille sur la mise en place « d’ateliers

mémoire et de récits de vie » en maison de

retraite et en gériatrie. « L’idée est d’obliger

les gens à retrouver dans leur mémoire ce

qu’il leur reste de leurs mémoires. Pour

la famille, c’est un moyen de recueillir les

derniers souvenirs et pour une équipe soi-

gnante de noter l’évolution de la perte de

mémoire », explique Anne Maggiar. Grâce

à un kit d’animation, un professionnel lit un

court passage d’un ouvrage avant de lancer

une discussion autour de différents thèmes

en lien avec l’extrait. « La lecture permet

à ces personnes de revenir sur leurs sou-

venirs, de leur préserver une capacité de

réfl exion ». Une occasion de réécrire cer-

tains épisodes de leur vie.

Belliss’Immo, le home staging

arrive à OrléansVous avez du mal à louer ou

à vendre un bien ? Depuis septembre 2009, Philippe Rabier,

par ailleurs promoteur immobilier, propose un nouveau service, le

home staging. « On voit beaucoup d’offres à 20 % ou 30 % en dessous

de la valeur demandée » déplore le dirigeant. Médiatisée par M6

(l’émission Maison à vendre), l’activité commence à pénétrer

le marché français. « L’idée c’est de relooker l’intérieur, si besoin l’extérieur aussi, pour

provoquer le coup de cœur, en dépersonnalisant les pièces pour

permettre aux acheteurs de se projeter dans le bien » décrypte-

t-il. La prestation de Belliss’Immo – un forfait calculé selon la surface du bien et totalement désintéressé

de la vente – se déroule en deux temps. « J’établis un devis assorti de préconisations, sur le

plan du réagencement et de la décoration. Ensuite, le client est

libre de les réaliser lui-même ou de le faire faire par des

artisans que je recommande » détaille Philippe Rabier. Une

compétence également déclinée auprès des entreprises, notamment

pour leurs lieux d’accueil. www.belliss-immo.com

services

Anne Maggiar

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L’Aéroport du Loiret est tout à la fois un point d’entrée

privilégié dans un département aux richesses multiples

et un point d’envol de premier ordre vers des

métropoles nationales et européennes avec l’objectif

constant de deux notions fondamentales pour

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Page 15: LOIRET ECO 26

novembre 2009 26 15

L’enjeu est essentiel pour demain : les

activités de service représentent 75 %

du PIB et 75 % des emplois en France.

Dans un contexte où la France accuse

un certain retard sur les États-Unis ou

l’Allemagne, il fallait réagir. C’est ce qu’a

fait l’AgglO, emmené par son Président

Charles-Eric Lemaignen, en créant un

cluster soutenu à hauteur de 245 000 €

par l’AgglO, de 170 000 € par le Feder, de

90 000 € par l’État et de 90 000 € par la

Région Centre. Une volonté qui part du

constat que l’innovation ne se fait plus

forcément par le produit, mais par les

services qui l’accompagnent. L’exemple de

Michelin est parlant : « l’entreprise vendait

des pneus aux transporteurs. Aujourd’hui,

elle les loue en y associant des services

d’assistance et de maintenance, explique

Paul Pietyra, Directeur de Nekoé. Ainsi,

Michelin assure des revenus en fi délisant

sa clientèle, le client paye moins et la pol-

lution diminue. C’est typiquement ce genre

de modèle qu’il faut développer si l’on veut

créer de nouvelles opportunités d’affaires

via des services innovants. « D’autant que

les mentalités ont évolué, favorisant la

demande pour de telles offres : il y a 5

ans, quand on voulait se déplacer à vélo,

on en achetait un, aujourd’hui on le loue »,

résume Marc Dumas, président de Nekoé.

« Toutes les entreprises sont concernées,

tous secteurs confondus, du grand compte

à la PMI-PME, sans oublier les TPE »,

poursuit-il.

Quatre axes stratégiquesIncubé à la Technopole, le pôle fédère 60

partenaires. Ses missions s’articulent

selon quatre axes : production de ser-

vices innovants, compétences en service,

développement durable par les services,

écosystèmes serviciels. Il s’agit, dans

l’ordre, « de favoriser l’innovation par les

services dans les services, en fournis-

sant méthodes et accompagnement aux

entreprises, de développer des formations

pour obtenir des profi ls en T (compétence

technique pointue et pluridisciplinarité),

de favoriser l’économie de la fonctionna-

lité (on achète non plus un produit, mais

la fonction associée), et enfi n de permettre

aux PME de s’inscrire dans une économie

en réseau, seule capable de coproduire la

bonne solution, au bon moment, avec la

bonne cible », explique Paul Pietyra. Com-

ment atteindre ces objectifs ? La réponse

passe par le LIPSO. Basé à l’Université

d’Orléans, ce laboratoire permettra aux

chefs d’entreprise, chercheurs et acteurs

du territoire de simuler les solutions, en

bénéfi ciant de la mise en réseau de dif-

férentes équipes de recherche. Déjà en

action, avec 15 projets en cours, Nekoé

prépare une plate-forme qui fournira des

retours d’expérience de grands patrons

ayant géré d’importantes mutations liées

aux services.

www.nekoe.fr

NEKOÉ ou l’innovation par les services

27 novembre 2009- CCIL Orléans

Carrefour régional de l’innovationOrganisées par France Clusters (anciennement CDIF), les Rencontres de l’Innovation par les Services feront l’objet d’une conférence à la CCIL place du Martroi à Orléans, le 27 novembre prochain. « L’offre de solutions intégrées », « Les infrastructures comme socle à l’innovation par les services » et « L’innovation dans les services rendus par les clusters à leurs membres » sont les trois thèmes majeurs qui structureront la journée. Après une présentation de bonnes pratiques issues d’expériences extérieures à la région, pour chacun des thèmes cités, les participants se retrouveront au sein d’ateliers. Objectif : repartir avec des éléments de solutions pour sa propre démarche de services mais aussi dégager des pistes de travail concrètes autour de l’innovation par les services. En clôture, une restitution des ateliers face à des experts devra permettre de dégager des pistes de travail, voire des projets… Contact : Christelle Cochet – responsable Pôle Développement du Territoire

Tél. : 02 38 77 77 11 – [email protected]

LANCÉ LE 22 SEPTEMBRE DERNIER, NEKOÉ EST LE 1ER PÔLE

D’EXCELLENCE FRANÇAIS SPÉCIALISÉ DANS L’INNOVATION PAR LES

SERVICES. SON OBJECTIF : AIDER LES ENTREPRISES À TROUVER

DE NOUVEAUX CHAMPS DE CROISSANCE PAR LE DÉVELOPPEMENT

D’ACTIVITÉS DE SERVICES INNOVANTS.

Paul Pietyra et Marc Dumas

innovation

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Page 16: LOIRET ECO 26

16 26 novembre 2009

L’Auberge Ste-Marguerite n’existe

plus. Depuis mars, c’est l’Auberge des

Potiers : « pour être en corrélation avec le

village », précise le nouveau propriétaire

de l’hôtel-restaurant, Pascal Le Cardon-

nel. Aujourd’hui chef de cuisine, cet ancien

informaticien parisien a pu enfi n mettre

son projet à exécution : se reconvertir dans

la cuisine, une passion depuis toujours.

« Un challenge intéressant » pour Pascal

qui a dû totalement se former « et un gros

investissement en temps et en travail ».

Son CAP de cuisinier en poche, il part faire

ses premières armes au Sofi tel Paris Bercy

en tant que chef de partie. « En changeant

de métier, j’ai aussi changé de région ». Il

met alors le cap sur Orléans où il enchaîne

les missions d’Intérim : « toutes les cui-

sines d’Orléans m’ont vu passer, plai-

sante-t-il. Novotel Charbonnière, les cui-

sines d’Alcatel, quelques brasseries… ».

Jusqu’au jour où Pascal a un vrai coup

de cœur pour l’Auberge Ste-Marguerite,

un ancien relais de poste du XVIIe : « j’ai

immédiatement senti un potentiel de

clientèle évident ». Pour l’accompagner

alors dans cette reprise, Pascal fait appel à

la CCI et suit différentes formations : stage

CHR (Café-Hôtel-Restaurant), stage de

fi nalisation de projet, formation Hygiène

et Sécurité des Aliments (HACCP) : « des

formations complètes et indispensables

qui m’ont apporté du concret par rapport à

la réglementation notamment. Ces forma-

tions sont une manne d’informations. Je

m’appuie d’ailleurs toujours sur la CCI ».

Saumon gravlax et tomates noiresOscillant entre les fourneaux, le cellier

et la salle pour expliquer aux clients les

produits qu’ils mangent, Pascal organise

aussi la carte. « L’idée est d’aller à l’encon-

tre de toutes les chaînes qui donnent des

produits uniformisés. Ici, on travaille donc

une cuisine semi-gastronomique de ter-

roir avec des produits locaux, de qualité et

frais comme le sandre, le gibier, les cham-

pignons, la praline de Montargis, le coing…

Des produits travaillés à l’ancienne pour

que les gens retrouvent un goût authenti-

que avec toutefois une touche de moder-

nisme et d’originalité dans l’assiette ». Au

fi nal : dos de sandre aux herbes, le sau-

mon gravlax cuit au gros sel avec des her-

bes, civet de lièvre travaillé en effi loché,

fi lets de poulet élevé au grain et à la main,

choux-fl eurs de couleur, panais, tomates

noires de Crimée, tomates ananas, ruta-

baga, topinambour, légumes pochés dans

le vinaigre, l’eau et le sucre, crème brûlée

aux pralines, crème de coing… « Des pro-

duits sympas et peu utilisés » à découvrir

dans les menus (de 24 € à 38 €) ou les

formules midi (17 € et 20 €) et qui font

désormais le régal des orléanais, des

chasseurs et des touristes.

à table

Pascal Le Cardonnel

L’auberge des Potiers

17, place de la Mairie

45370 Jouy-le-Potier

Tél. : 02 38 45 89 89

Des restaurateurs du Loiret

investissent Facebook

Au 27 octobre, le groupe compte 338 fans. Sous la houlette de l’un

de ses trois associés, (Olivier Marvaud), « Au bon marché »,

restaurant orléanais, possède sa page sur Facebook. Ce qu’on y

trouve ? Le plat du jour, en photo ou en vidéo (assiette composée en direct sous nos yeux), des photos

des coulisses (les hommes et les femmes en cuisine), les impressions

des clients, les coups de cœur d’Olivier Marvaud ou encore

des offres « spécial Facebook » (dernièrement, l’apéritif offert),

le tout estampillé « et bon appétit bien sûr ». Même initiative pour

L’Ardoise, l’autre restaurant orléanais des trois associés

(avec David Benoist et Jérôme Delcambre) ou encore L’Entre

Deux de David Giovanetti (Saint-Denis-en-Val). Une manière ludique

de communiquer, à l’instar de nombreuses autres entreprises locales, qui ont elles aussi créé

leur page sur Facebook. La CCI du Loiret en fait partie.

www.facebook.com

QUAND L’AUBERGE DES POTIERS ressuscite les recettes d’antan

EN REPRENANT L’AUBERGE STE-MARGUERITE À JOUY-LE-POTIER,

PASCAL LE CARDONNEL A SOUHAITÉ REMETTRE AU GOÛT DU JOUR DE

VIEILLES RECETTES QU’IL RETRAVAILLE ET MODERNISE. SA CUISINE

SEMI-GASTRONOMIQUE DE TERROIR A DÉJÀ LA COTE AUPRÈS DES

ORLÉANAIS, CHASSEURS ET TOURISTES.

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Page 17: LOIRET ECO 26

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Page 18: LOIRET ECO 26

18 26 novembre 2009

dossier

Le Loiret, département prisé par

LES CRÉATEURS-REPRENEURS

Peu importe son profil, aujourd’hui

monsieur tout-le-monde a toutes les

chances de réussir son projet de création

ou de reprise. La clé : la motivation. Une

motivation, certes, qui devra être liée à sa

formation, son expérience et la crédibi-

lité de son projet : « est-ce que je peux le

faire, moi, en tant qu’individu ? Et est-ce

que je peux le faire matériellement ? » Il

manque de compétences ? À lui de cher-

cher comment les acquérir : un associé,

un salarié peut-être… Un changement de

département, un licenciement, pas d’em-

ploi, une sortie d’études, une opportunité

de s’associer avec quelqu’un… sont autant

d’occasions de se lancer. Plusieurs voies

sont ouvertes : société ? Entreprise indi-

viduelle ? Auto-entrepreneuriat ? Alors

qu’en 2004, un classement mondial – le

Global Entrepreneurship Monitor (GEM) –

plaçait la France en 35e position sur 40

en matière de création d’entreprises*,

force est de constater un sursaut d’acti-

vité sur le territoire depuis ces cinq der-

nières années avec des chiffres passant

de 268 442 créations en 2004 à 321 478

en 2007 puis 425 769 sur les 9 premiers

AVEC PRÈS DE 3 240 ENREGISTREMENTS SUR SON TERRITOIRE, LE LOIRET RECENSAIT, À L’ÉTÉ, LE TAUX

LE PLUS ÉLEVÉ DE CRÉATIONS D’ENTREPRISE EN RÉGION CENTRE. UNE SITUATION QUI NE CESSE DE

CROÎTRE DEPUIS 2003. POUR LES ACCOMPAGNER DANS LA RÉUSSITE DE LEURS PROJETS, LA CCI ET SES

PARTENAIRES METTENT À DISPOSITION DES CRÉATEURS ET REPRENEURS D’ENTREPRISE UNE OFFRE

COMPLÈTE DE SERVICES : RÉUNIONS D’INFORMATIONS, ATELIERS THÉMATIQUES, FORMATIONS, RÉSEAUX

D’EXPERTS, SITES WEB DÉDIÉS… RÉSULTAT : UN TAUX DE PÉRENNITÉ À UN AN DE 85 % CONTRE 50% À

L’ÉCHELLE NATIONALE. « ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE, QUE CHANGERIEZ-VOUS ? » : CONTACTÉS PAR LOIRET

ECO, 24 DIRIGEANTS ONT ACCEPTÉ DE TÉMOIGNER SUR LA CONDUITE DE LEUR PARCOURS. DE QUOI

PRÉVENIR LES FUTURS CRÉATEURS-REPRENEURS DES ÉCUEILS À ÉVITER.

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Page 19: LOIRET ECO 26

mois** de cette année (+65 % par rapport

à 2008). En région Centre, les statistiques

portent à 8 333 le nombre de créations

au 1er semestre 2009 dont 2 496 pour le

Loiret (qui se retrouve en tête des dépar-

tements de la région)***. En affi nant, sur

les 9 premiers mois, le Loiret compterait

1 451 créations enregistrées au Registre

du Commerce et des Sociétés dont 1 207

créations pures (31,24 % services aux

entreprises, 28,73 % commerce de détail,

22,28 % industrie) et 244 reprises (39,34 %

café-Hôtel-Restaurant, 30,33 % commerce

de détail et 11,48 % services aux particu-

liers)****.

Travailler plus pour gagner plusLancé au 1er janvier 2009, le nouveau statut

d’auto-entrepreneur est venu étoffer les

fameuses 425 769 créations record avec

230 649 demandes de créations fi n sep-

tembre 2009. Inscription par Internet en

dix minutes, dispense d’immatriculation

au Registre du Commerce et des Sociétés

et/ou au Répertoire des Métiers, exoné-

ration de la TVA. Pas d’impôts ni de char-

ges sociales à payer tant qu’il n’y a pas

de chiffre d’affaires (limite fi xée à 80 000 €

HT pour les activités d’achats-reventes et

d’hôtellerie-restauration et 32 000 € HT

pour les activités de services et profession-

nels libéraux), le dispositif, idéal en com-

plément de revenus pour ceux qui veulent

« travailler plus pour gagner plus », a tout

de suite remporté un vif succès. Auprès de

ceux qui pratiquaient les vide-greniers et

les ventes sur e-bay par exemple : ce nou-

veau statut leur a permis d’offi cialiser leur

pratique. Auprès des commerçants ambu-

lants sur les marchés pour compléter un

revenu. Auprès des retraités également,

anciens salariés, qui se mettent à faire du

conseil, des porteurs de projet qui voient

dans ce nouveau dispositif un moyen de

tester le marché. Au total dans le Loiret, la

CCI recensait, au 30 septembre, 582 auto-

entrepreneurs, la Chambre des Métiers et

de l’Artisanat, 541, et, l’URSSAF, 1 193 au

30 juin.

Un Espace pour entreprendreComme les 233 autres Espaces Entre-

prendre des Chambres de Commerce et

d’Industrie, celui d’Orléans accueille toute

l’année des porteurs de projet (300 000

annuellement en France) qui viennent

novembre 2009 26 19

INGRÉ

Daniel Chimier, COUTANT PAYSAGES« C’est toujours le même rythme de travail, et toujours le même plaisir ! » revendique Daniel Chimier, repreneur de Coutant Paysages. Depuis janvier 2007, l’entreprise d’entretien de parcs et jardins a pris une « orientation plus franche » vers la création paysagère, sous l’impulsion d’un chef d’équipe, nouvellement recruté. Après une année 2007 diffi cile, les exercices suivants permettent à l’entreprise qui emploie 8 salariés « d’éponger ses

dettes ». S’il avait le pouvoir de rectifi er le tir sur son parcours de dirigeant, Daniel Chimier souligne toute l’ambiguïté de sa réponse : « en tant que patron d’une TPE de paysage, je m’approprierais davantage la culture du terrain, ce qui semble toutefois impossible à mener de front avec l’ensemble des contraintes à gérer. Comment faire autrement ? La solution aurait peut-être été de recruter une assistante dès le début, pour me délester des tâches administratives ». http://coutantpaysages.fr/

SAINT-JEAN-DE-BRAYE

Lucie Brasseur, TWIDECO TVUne pente ascendante, presque verticale, et « l’envie de hurler de joie » : voilà comment la dynamique Lucie Brasseur évoque l’avenir de Twideco TV, 1re webtv régionale. Et pour cause : avec quatre collaboratrices aujourd’hui, la jeune dirigeante annonce avoir stabilisé « et l’équipe, et le business model » de son entreprise, mais aussi développé plusieurs partenariats sportifs (RCO, CJF, EO…). À son actif, quelques événements

décisifs, comme un partenariat avec BFM radio depuis septembre dernier, « suite au passage de Twideco TV à la BFM Académie » [ndlr, arrivée en demi-fi nale] ou le lancement d’un concours de créateurs à l’échelon régional. Il y a un an, Lucie Brasseur visait les 4 000 visites quotidiennes sur www.twideco.tv : pari réussi, « on a même déjà eu des pics à 6 700 » se réjouit-elle. Un bilan si encourageant qu’elle pense dupliquer l’expérience à Lyon ou à Lille. Un conseil aux créateurs en herbe ? « Écouter les autres, tirer profi t de leur expérience, cependant ne pas s’oublier soi au risque de perdre son projet, voire son projet de vie. Et s’entourer de personnes de confi ance, dans le choix de ses associés notamment ». www.twideco.tv

VILLEMANDEUR

Jacques Martin-Lalande, FRANCE LUXURY SHIRTFrance Luxury Shirt, spécialisée dans la confection en sous-traitance pour des marques de luxe françaises affi che un CA stable depuis sa reprise en octobre 2006. Son gérant, Jacques Martin-Lalande, annonce une rentabilité accrue, rendue possible notamment grâce à des investissements dans des machines spéciales (100 000 €). Côté formation, le dirigeant n’a pas non plus hésité : deux plans de formation successifs

pour un coût global de 200 000 € afi n que les 42 salariés de FLS puissent accroître leur polyvalence, la qualité de leur travail mais aussi pour doper la qualité du management et des relations sociales. Et s’il avait le pouvoir de revenir sur le passé ? Le repreneur réfl échit : « mieux anticiper les problèmes liés aux perturbations que peut générer une reprise au sein du personnel, mais aussi, devenir propriétaire plus tôt de mes locaux ».

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chercher conseil, information, appui et

accompagnement dans leur parcours de

créateur ou de repreneur d’en tre prises.

Une permanence est assurée sur Orléans

et les quatre autres agences de la CCI du

Loiret (Beaugency, Gien, Pithiviers et Mon-

targis) pour les démarches sans rendez-

vous : demandes d’information, consulta-

tion de documents, renseignements sur les

dispositifs d’aide et d’accompagnement.

Pour ceux qui souhaitent aller encore plus

loin, une réunion d’information générale

de 3 heures (2 000 participants en 2008),

toutes les deux semaines à Orléans, et

une fois par mois dans les agences, a été

mise en place pour informer les porteurs

de projet sur les différentes étapes de la

création et de la reprise d’entreprise, ainsi

que sur les thématiques juridiques, fi s-

cales et sociales (étude de marché, étude

fi nancière, montage juridique, formalités

administratives, partenaires fi nanciers…).

Pour aider les repreneurs-créateurs, qui

souvent partent bille en tête, un atelier

“Structurer votre étude de marché” a

été lancé cette année. Parallèlement, ils

peuvent solliciter un pack “Étude de mar-

ché” (payant) auprès de la CCI ou encore

une consultation (gratuite) auprès d’un

expert (banquier, avocat, notaire, expert-

comptable…). Ainsi informé et préparé, le

porteur de projet peut alors prétendre à un

accompagnement individuel (800 en 2008)

durant lequel il sera amené à présenter

un business-plan. L’idée étant de vérifi er

avec lui la rentabilité du projet, la fi abilité

de l’étude, mais aussi que les moyens sont

en adéquation avec les besoins du marché

ou encore de savoir quelles sont les res-

sources prévues pour couvrir les besoins

au moment du lancement.

Des formations spécialiséesPour structurer son projet et favoriser le

démarrage de son entreprise, le porteur

de projet peut suivre une formation ani-

mée par des partenaires et les experts de

la création-reprise d’une durée de 5 jours,

ou de 8 semaines s’il souhaite formaliser

et faire valider son business plan au cours

de cette formation.

Pour les repreneurs de café-hôtel-restau-

rant, des formations spécifi ques existent.

Une ressource bienvenue dans un secteur

où il y a beaucoup de choses à connaître,

notamment en matière de réglementa-

tion, d’hygiène et sécurité. Animées par

SAINT-BENOÎT-SUR-LOIRE

Noël Danet, AKOPLUSUne fi n d’année 2008 diffi cile. « On a senti très vite les effets de la crise » confi e Noël Danet, président et repreneur d’Akoplus, spécialisée dans la sérigraphie et l’impression numérique pour la PLV. Malgré tout, l’entreprise tient le cap et programme le recrutement d’un commercial « pour être en prise directe avec nos clients fi naux ». Outre la récente adhésion de l’entreprise à la Cosmetic Valley, Noël Danet signale le développement

de panneaux de balisage des sentiers régionaux à destination des non-voyants, en collaboration avec l’Offi ce National des Forêts (ONF). Jeter un œil critique sur son cheminement à la tête d’Akoplus ? Noël Danet reconnaît une trop grande générosité, parfois, dans les chiffrages pour ses clients. Depuis, le tir a été rectifi é : « Plus de fermeté et moins d’entêtement, parfois, dans le domaine de la production ».

SAINT AY

Guillaume Le Brun et Cédric Place, VINBIONATUREL.FRGuillaume Le Brun et Cédric Place, associés au sein de l’e-entreprise vinbionaturel.fr, affi rment que le succès est au rendez-vous. « On continue sur notre lancée, nous avons développé notre gamme, passée de 100 à 170 références environ et surtout, nous avons renforcé nos partenariats avec les vignerons » explique Guillaume Le brun. À la clé, une assise solide, une relation fournisseurs qui a gagné en densité

et l’accès à des « micro cuvées » issues de très petites productions. Au fi nal, le CA des six premiers mois 2009 équivaut à celui de l’exercice 2008, grâce à la fi délisation des clients et un taux de « re-commande » signifi catif. Seul bémol dans leur épopée : avoir sous-estimé la question du référencement de leur site internet. « On pensait monter très vite dans les ranking de Google, il nous aura en fait fallu un an pour gravir progressivement les meilleures places du classement ». www.vinbionaturel.fr

MONTARGIS

Xavier et Christina Ferreira, LA TAVERNE DE MAITRE KANTEROuverte en centre-ville de Montargis en juin 2008 après huit mois de lourds travaux (1 million d’euros environ), la Taverne de Maître Kanter affi che une moyenne de 110 couverts quotidiens. En dépit d’une baisse d’activité de l’ordre de 5 % entre 2008 et 2009, l’établissement arbore un taux de remplissage de 90 % de ses 10 chambres d’hôtel. Xavier Ferreira l’affi rme, « c’est l’hôtellerie qui a tiré le restaurant

vers le haut, grâce à une clientèle de VRP que nous avons fi délisé en six mois ». Si, dans un premier temps, il avait convoité une implantation à proximité du Multiplexe Pathé, la déception s’avère de courte durée. « Je suis convaincu qu’on a notre carte à jouer en centre-ville, nous sommes propriétaires d’un bâtiment tout neuf dans lequel on a investi, et nous avons quand même réussi à pérenniser 13 emplois, ce qui n’est pas négligeable ». www.lataverne-montargis.com

20 26 novembre 2009

dossier

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novembre 2009 26 21

SAINT-JEAN-DE-BRAYE

Kathryne Martinet, AU HASARD DU VIN« Au hasard du vin stimule les papilles » titrait Loiret Eco en juin 2008. Une bonne cuvée pour sa jeune créatrice Kathryne Martinet ? Sans aucun doute : après avoir quitté la couveuse d’Orléans en novembre cette année-là et immatriculé son EURL dans la foulée, la dirigeante fait prospérer son entreprise spécialisée dans l’animation et l’événementiel autour du vin. Soirées papilles (vin et buffet en dégustation à domicile), Apéros

dégustation, prestations pour les CE et les entreprises : Au Hasard du Vin enchaîne les prestations avec succès. Ce qu’elle ferait différemment, avec le recul ? « En toute objectivité, je suis assez fi ère du parcours accompli, ça a été beaucoup de travail certes et je reste ravie de mon passage en couveuse – une très belle expérience – ainsi que du réseau et des partenariats que j’ai tissé ». www.auhasardduvin.com

SAINT-DENIS-EN-VAL

Thierry Patinote, ART.CA.VICMention bien, et même très bien pour l’entreprise de couverture, d’étanchéité et de bardage dirigée par Thierry Patinote. Le CA de la SARL Art.Ca.Vic affi che +50 % de progression sur 2008, +25 % en 2009. Début 2008, le dirigeant recrute le bras-droit dont la présence se faisait impérieuse, et qui lui permet de se consacrer au développement de la société. Dans les cartons, le projet

d’internaliser le bureau d’études et à plus long terme, de construire de nouveaux bâtiments en zone artisanale, « pour avoir un outil plus adapté mais aussi apte à être transmis » explique-t-il. Déjà, en novembre 2007, le chef d’entreprise admettait que la réussite de son entreprise reposait sur un travail bien balisé en amont et un accompagnement solide (par la CCIL en l’occurrence). Un regret ? « Peut-être d’avoir tardé un peu dans le recrutement de ce bras-droit, mais j’étais absorbé par les urgences à traiter, je gérais tout à la virgule près… il y a tant de choses à mettre en place au début ! ».

LA FERTÉ-SAINT-AUBIN

Ludivine Tinert et Stéphane Rivière, AT CUIR RÉNOVATIONÀ la tête de l’entreprise familiale avec son associé et chef d’atelier Stéphane Rivière depuis 2000, Ludivine Tinert le dit sans ambages : « La crise nous a touché, le carnet de commandes s’est réduit de deux mois à 15 jours ». Dans un contexte économique fragilisé, l’arrêt d’un contrat avec une centrale d’ameublement pour laquelle AT Cuir Rénovation assurait le SAV conduit au licenciement d’une personne.

L’entreprise, experte en sellerie automobile et tapisserie traditionnelle, et dont le CA était en progression jusqu’en 2008, a désormais pour priorité de stabiliser son activité. En charge des volets administratif, comptable et commercial de la société, Ludivine Tinert changerait peu de choses dans son parcours de chef d’entreprise. « On a effectué seuls toutes les démarches pour le fi nancement et c’est seulement après avoir rencontré Loiret Initiative qu’on a réalisé qu’on aurait dû venir plus tôt… On solliciterait plus d’accompagnement, c’est dur de s’y retrouver dans la jungle des propositions ». www.at-cuir-renovation.com

un spécialiste du secteur, ces formations

permettent sur 10 jours de rencontrer

partenaires-experts et professionnels de

l’hôtellerie-restauration.

Dans tous les cas, rien n’est obliga-

toire, mais la démarche est fortement

conseillée. Pour optimiser les chances de

réussite, la CCI fait en sorte de proposer

l’offre la plus modulable possible pour

le porteur de projet. Au fi nal, le taux de

pérennité d’une entreprise à un an, qui est

de 50 % en moyenne au niveau national,

atteint les 85 % en cas de passage par

l’Espace Entreprendre. Attention toute-

fois, les conseillers ne sont là que pour

accompagner les porteurs de projet : ils

ne peuvent en aucun cas agir à leur place

du porteur de projet.

Outre la CCIL, d’autres intervenants

contribuent à l’accompagnement des

créateurs-repreneurs. Ainsi, un en semble

de structures se sont fédérées au sein du

Réseau Création Orléans Loiret (RCOL),

afin d’offrir la meilleure offre aux por-

teurs de projet. L’idée pour les respon-

sables de collectivités territoriales et les

institutionnels locaux est de mutualiser

les moyens. Autour de la CCI du Loiret,

quatre acteurs se sont déjà engagés dans

ce réseau : Orléans Val de Loire Techno-

pole, la Chambre des Métiers et de l’Ar-

tisanat du Loiret, la Boutique de gestion

et l’ADASEA (Association Départemen-

tale pour l’Aménagement des Structures

d’Exploitations Agricoles). Une vingtaine

d’acteurs supplémentaires devraient pro-

chainement les rejoindre. Leurs missions

communes : accueillir, conseiller, orienter,

accompagner, mais aussi analyser et faire

un diagnostic du projet, et enfi n faire pas-

ser les porteurs de l’idée de création à un

projet concret, sur Orléans et le Loiret.

Côté Web, le portail www.salonvirtuel45.

com se présente comme une déclinai-

son virtuelle et permanente du Salon

de la création, qui a lieu tous les ans en

novembre. Ce site se donne pour ambition

de répondre aux questions des créateurs

et des repreneurs, et ce toute l’année,

24h/24. Sur Internet toujours, le site d’in-

formation Ecobiz (www.loiret-ecobiz.fr),

lancé en septembre 2008 se veut un outil

très réactif, qui permet de communiquer

quasi instantanément sur la reprise et la

création. On y trouve des témoignages

de créateurs relatant leur parcours, des

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Page 22: LOIRET ECO 26

ASSURANCE/PRÉVOYANCE

ACCOMPAGNEMENT

ÉCHANGES

SOCIAL-FISCAL-EMPLOI

EXPERTS

FINANCIER

Orléans - Centre de Conférences

Mardi 17 novembre 2009Entrée libre de 9h à 18h

SALON

REPRISECRÉATION

D'ENTREPRISESet de la

de la

Seul, on est créateur…accompagné, on devient entre

preneur

po

ur M

ello

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Cré

dit

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loireteco26-OK.indd 22 29/10/2009 18:21:58

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novembre 2009 26 23

prestations de l’Espace Entreprendre, des

ressources documentaires, un forum où

l’on peut s’échanger des astuces… Les

partenaires peuvent y placer de nouvelles

publications : un “Push e-mail” a lieu tous

les mercredis matin, transmettant toute

l’actualité récemment mise sur le site

à destination des 250 abonnés. Autant

d’outils et d’offres de services à la dispo-

sition de tout un chacun.

Retours d’expérienceMais l’ensemble du dispositif d’accom-

pagnement ne s’arrête pas là. La future

offre de la « Maison de l’entrepreneuriat »,

prévue au sein de Citévolia, consistera à

mettre en place un projet partagé à desti-

nation des futurs entrepreneurs. Ce projet,

actuellement en co-construction avec les

différents partenaires, aura pour objectif

de proposer une offre segmentée à l’en-

semble des profils, pour une meilleure

lisibilité. D’ores et déjà, tandis que cer-

tains se forment, d’autres ont déjà essuyé

le baptême du feu et font remonter des

informations de terrain : pour ceux qui sont

en phase d’évaluation de leur projet, les

expériences vécues sont riches d’ensei-

gnement. Ainsi, les 24 dirigeants contactés

dans le cadre de ce dossier ont tous un

retour d’expérience à faire partager : fi gu-

rant déjà dans les rubriques ou le dossier

que Loiret Eco a consacré à la création et la

reprise sur la période février 2007-février

2009, ils n’ont pas été choisis au hasard.

C’est pourquoi, à la question « si c’était

à refaire, avec le recul, que changeriez-

vous ? », leurs réponses seront extrême-

ment précieuses pour les futurs créateurs

soucieux d’éviter au maximum les écueils,

qu’il s’agisse de recrutement, de choix des

associés, de reprise du personnel, de la

relation-client, ou encore d’aspects plus

spécialisés comme le référencement d’un

site Internet d’e-commerce, l’accompa-

gnement en matière de fi nancement, et

enfi n de grands classiques comme l’im-

portance d’une bonne communication et la

nécessité de savoir se diversifi er…

Pour autant, être bien préparé au départ

de l’aventure ne dispense pas de faire un

bilan ultérieurement. Le suivi post-créa-

tion d’entreprise demeurant un facteur

fondamental de la pérennité et du déve-

loppement des jeunes entreprises, la CCI

du Loiret a intégré cette mission au sein

FLEURY-LES-AUBRAIS

Aurélie Amboise et Amélie Ribeiro, SUNSET ÉVÉNEMENTSEn octobre 2008, Amélie Ribeiro (associée avec Séverine Leboeuf) reprend l’entreprise fondée par Aurélie Amboise deux ans plus tôt. Au sein de l’agence de communication événementielle, c’est l’activité « Sunset Wedding » (organisation de mariages) qui tire le CA de l’entreprise : « nous avons effectué 33 prestations en 2009 contre 22 en 2008 » se réjouit Amélie. La jeune dirigeante (24 ans) qui a récemment investi

(achat d’un véhicule, matériel de décoration notamment) confi e même être obligée de refuser des sollicitations, faute de dates disponibles. Parmi ses priorités : développer l’événementiel à destination des entreprises. Et lorsqu’on les interroge sur une éventuelle « correction de tir » dans leurs parcours respectifs, Aurélie Amboise souligne la diffi culté d’être « seule à la tête de l’entreprise », véritable handicap à l’effet d’entraînement et à la vision collective d’un projet. Amélie Ribeiro, quant à elle, affi rme ne rien regretter et savoure la réussite de l’entreprise, au jour le jour. www.sunset-wedding.com

YÈVRE-LA-VILLE

Didier Georgelin, BAZILLE ET Cie

C’est un repreneur serein, à la tête d’une entreprise de 19 salariés, que Loiret Eco avait rencontré en novembre 2008. Bazille et Cie, spécialisée sur un marché de niche – la fabrication de tournants sphériques en inox pour la robinetterie industrielle – affi chait un CA 2008 d’1,8 million d’euros, soit +10 % qu’en 2007. « Nous avons souffert en 2009, -20 % de CA, l’activité a baissé, les investissements ont

été réduits, deux personnes ont été licenciées en début d’année » déplore Didier Georgelin. Pour autant, le dirigeant ne baisse pas la garde : recherche de marchés à l’export (pour l’instant 15 % du CA à destination de la Belgique), mise en ligne d’un site Internet et la certifi cation Iso 9001 en ligne de mire. Lucide, il réaffi rme aujourd’hui la nécessité impérieuse de reprendre une entreprise dont la trésorerie est saine. « Sans cela, avec la crise, je n’aurais pas tenu ». www.bazille-sas.fr

ORMES

Régis Chevrinais, QUADRILASERAprès avoir rénové en profondeur l’outil de production, acquis de nouveaux logiciels, Régis Chevrinais a, comme prévu, développé de nouveaux services pour les clients de Quadrilaser. « Nous sommes désormais en mesure de proposer des tirages grand format pour les photographes, ainsi que la reproduction d’œuvres d’art, d’ailleurs reconnue par le label technique Digigraphie » annonce le repreneur.

Parmi les réalisations marquantes de l’entreprise, il y a la récente photogravure du livre Home qui a accompagné la sortie du fi lm éponyme. Prochaine étape : la dématérialisation de fonds photographiques pour les musées ou les bibliothèques. Y a-t-il un point que Régis Chevrinais n’avait pas anticipé ? « La crise ! » ironise le dirigeant. « Ce qui est compliqué, c’est la diversifi cation des tâches. On voudrait faire plus vite et plus fort ». www.quadrilaser.com

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ORLÉANS

Andrée Marin et Séverine Beubry, RÉCRÉATIF CAFÉPartager du temps avec ses enfants, autrement : c’est à partir de ce concept qu’Andrée Marin et Séverine Beubry ont lancé Récréatif Café à Orléans début 2008. L’idée de départ – un lieu adapté aux activités ludiques pour les 5-12 ans, des formules souples – évolue pour coller à la demande des clients. « Nous allons beaucoup plus à l’extérieur, pour des animations dans les centres commerciaux, à la Foire

Expo et surtout pour les anniversaires à domicile ». Sur ce dernier créneau, la demande reste forte, au point que les deux associées sont contraintes de refuser des prestations. Ce qu’elles pourraient améliorer dans leur parcours ? Séverine Beubry reste perplexe : « on remet en cause notre communication car en un an et dix mois on s’aperçoit qu’on n’est encore peu connues. On arrive à fi déliser nos clients facilement, la conquête est moins évidente… ». www.recreatif-cafe.com

ORLÉANS

Alain Croiset, COCHON CHICTrès vite propulsé à la tête de son propre restaurant après un bilan de compétences et une formation de cuisinier de 9 mois, Alain Croiset ouvrait fi n 2007 « Cochon chic », au centre-ville d’Orléans. Il y proposait une cuisine de type bistrot parisien autour du cochon et de l’Auvergne… Ayant liquidé son affaire depuis le mois d’août 2009, le jeune restaurateur garde néanmoins le sens de l’humour quand il évoque cette

coïncidence malheureuse avec la montée en puissance de la grippe H1N1. « Dès qu’on a parlé de grippe porcine dans les médias, j’ai accusé le coup à chaque annonce… Cela ajouté à la crise… ». Refroidi mais pas amer, Alain Croiset confi e qu’il aurait dû accorder plus d’attention au choix des fi nancements. Son objectif immédiat : retrouver un emploi dans le secteur de l’industrie pour se remettre à fl ot fi nancièrement, et aviser ensuite…

SAINT-PRYVÉ-SAINT-MESMIN

Daniel Payard et Michel Stocklin, AVEMIAprès « deux années de démarrage diffi cile », Avemi, spécialisée dans l’assistance et la vente d’équipements médicaux, est toujours là. En avril 2007, ses deux associés, Daniel Payard et Michel Stocklin, affi chaient quelques velléités de positionnement sur le secteur de la carte à puce et de la RFID. Aujourd’hui, avec un recentrage exclusif sur la vente et la représentation de produits très spécifi ques

utilisés en bloc opératoire et en unités de soins, l’entreprise affi che un CA proche de 100 000 € pour sa 4ème année d’exercice. Avec le recul, Daniel Payard estime qu’Avemi aurait pu gagner du temps avec un meilleur « ciblage » de ses prospects. Faille qui aurait pu être, comme il le dit, comblée par une présence accrue dans des salons spécialisés pour les TPE « à la recherche de professionnels comme Avemi ». www.avemi.fr

de la Communauté Loiret Ecobiz Nouveaux

Entrepreneurs, qui sera officiellement

inaugurée le 30 novembre 2009, en parte-

nariat avec Entreprendre & Réussir 45.

En outre, dans le souci de garantir la qua-

lité de ces services, CCI-Entreprendre en

France s’est engagé dans une démarche

de labellisation des Chambres de Com-

merce et d’Industrie. L’Espace Entrepren-

dre de la CCI du Loiret possède d’ailleurs

ce label depuis 2005 et attend sa recon-

duction pour la fi n de l’année. L’idée est

la suivante : donner toutes les garanties

de professionnalisme attendues, mais

aussi fournir l’assurance de la qualité des

différents dispositifs d’accueil et d’accom-

pagnement proposés aux créateurs et aux

repreneurs d’entreprise.

* Source : www.journaldunet.com/management/dossiers/040225creation/monitor.shtml** Derniers chiffres INSEE et APCE.*** Chiffres INSEE**** Données CCI Loiret

24 26 novembre 2009

dossier

Pour en savoir plus :

www.loiret.cci.fr

www.salonvirtuel45.com

http://createurs-repreneurs.loiret-ecobiz.fr

Pour tout renseignement :

Espace Entreprendre

17 boulevard de Chateaudun

45000 Orléans

Tél. 02 38 77 85 90

[email protected]

Agences CCI :

Beaugency, 38 rue du Change.

Tél. 02 38 46 47 60

Montargis, 61 rue André Coquillet.

Tél. 02 38 93 20 62

Gien, 11 bis rue Jeanne d’Arc.

Tél. 02 38 67 04 98

Pithiviers, 16 avenue de la République.

Tél. 02 38 30 87 60

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novembre 2009 26 25

ORLÉANS

Jocelyne Lecomte et Frédérique Rué, FORCE 3En juin 2007, presque un an après la création de l’entreprise spécialisée dans la formation, le recrutement et la gestion des compétences, Jocelyne Lecomte et Frédérique Rué n’avaient qu’un seul regret : « ne pas avoir sauté le pas plus tôt ». Aujourd’hui, les deux directrices associées en expriment un autre, celui de ne

pas s’être diversifi ées plus tôt. La raison ? « Nous avons démarré avec une large part de notre activité consacrée aux bilans de compétences avec l’ANPE. Cette dernière ayant cassé le marché avec 9 mois d’avance, les petits cabinets comme les nôtres n’étaient plus en mesure de répondre aux appels d’offres. Nous avons dû licencier deux collaborateurs » regrette Frédérique Rué. Pour rebondir, elles reconcentrent la cible de Force 3 sur un public salarié. « Depuis avril 2008, on a intensifi é la formation, l’“out placement” individuel et avons à ce jour deux cellules de reclassement ».

ORLÉANS

Rémi Guillou, M3PRémi Guillou rachète en 2006 M3P, entreprise de menuiserie PVC et seul fabriquant-installateur sur Orléans. En 2008, le repreneur, face à la montée en puissance des préoccupations environnementales des consommateurs et aux exigences liées au Grenelle de l’environnement, annonçait sa volonté d’inscrire l’entreprise dans une

démarche de développement durable. « La gamme a été remodelée pour proposer des produits encore plus économes énergétiquement et nous réfl échissons, avec d’autres professionnels, à l’élaboration d’une offre globale dans la rénovation énergétique des bâtiments » détaille Rémi Guillou. Et c’est en partie grâce aux incitations gouvernementales en faveur des rénovations énergétiques que l’entreprise « a affronté la crise vaillamment » et se pose la question d’une embauche. Pas l’ombre d’un nuage dans sa vie de dirigeant ? « Je regrette juste de ne pas avoir travaillé avec le cédant plus longtemps. Trois mois ce n’est pas suffi sant, j’aurais sans doute évité quelques erreurs, sur la gestion du personnel par exemple ». www.m3p-habitat.fr

ORLÉANS

Marek Tatko, CES MÉTROLOGIE« La 4ème année d’exercice a été plus diffi cile que les précédentes, on ressent la crise durement. La clientèle est toujours là, mais avec des budgets très serrés ou réduits à néant jusqu’en février 2010, comme dans le secteur des laboratoires pharmaceutiques » constate Marek Tatko. Associé à Jean-Jacques Andrieu à la tête de CES Métrologie, spécialisée depuis

2008 dans contrôle des températures/hygrométrie en temps réel, systèmes d’enregistrement et d’archivage sans fi l en radio fréquence, il se bat pour que 2009 soit bénéfi ciaire et réussir « à tenir jusqu’en 2010 ». Si l’activité se renforce, il pense recruter un salarié. Un regret ? « Former des jeunes, mais avec les commandes en yo-yo, c’est diffi cile » conclut-il.

SAINT-HILAIRE-LES-ANDRÉSIS

Frédéric Baron, MEDAL et TECHLODYC’est avec une double casquette que Frédéric Baron s’exprime aujourd’hui. Directeur de Medal Sarl – l’entreprise qui commercialise l’invention de son père, un générateur de compositions musicales automatiques, originales et libres de droit – il est aussi depuis juin 2009 PDG de Techlody. La SAS,

concessionnaire exclusif des licences des 17 brevets de Medal, développe sa technologie dans le domaine du jouet, du gadget, des boîtes à musique et de la téléphonie low cost. Soutenue fi nancièrement par le Conseil Régional et Oséo, Techlody est en pourparlers avec le n° 1 mondial du jouet. Medal a conclu de son côté un contrat avec le n° 2 européen de la téléphonie mobile pour des musiques d’attente. « Notre logique de développement fait que nous avons les meilleurs outils pour réussir, nous avons un business plan qui tient la route ». www.techlody.com

FAY-AUX-LOGES

Ludovic Bauchet, CIVO COMPTAGE INNOVATIONCompter les personnes, par système électronique, pour des enquêtes de fréquentation lors de foires et salons, pour des stands ou des magasins : l’entreprise créée par Ludovic Bauchet en 2006 abordait diffi cilement sa 3ème année d’exercice. Ce cap passé, il explique que « l’entreprise se porte

plutôt bien, avec un CA de 70 000 €, contenu, malgré une année 2009 un peu chaotique ». Aujourd’hui recentré sur des prestations de plus grande envergure (récemment le Festival de Montereau-Fault-Yonne), Ludovic Bauchet regrette de ne pas avoir su mieux cibler son marché dès le départ. « Le créneau du comptage est si particulier que je manquais de données génériques… on se fait parfois des idées quand on manque d’expérience ».www.comptage-innovation.fr

SAINT-CYR-EN-VAL

Frédéric Préau, CERMAA SASRepreneur de CERMAA en mars 2007 (mécanique de précision, sous-traitance mécanique, usinage et mécano-soudure), interviewé dans Loiret Eco en octobre 2008, Frédéric Préau annonçait des investissements dans l’outillage (100 000 €), dans le réseau informatique, un effectif de 15 salariés et

un CA de 1,7 M€. « Nous sommes toujours en effectif stable, on commence seulement à être touché par la crise car on est en exercice décalé… on n’est certes pas serein mais il y a des besoins, il faut être très réactif » explique le dirigeant. L’embauche alors planifi ée d’un chef d’atelier est tombée à l’eau. « Nous avions ce projet grâce au dispositif Ardan mais avec la crise nous n’avons pas pu le pérenniser, ce n’est que partie remise » assure-t-il. D’ailleurs, avec le recul, Frédéric Préau l’aurait bien recruté plus tôt ce chef d’atelier, dont il avait décelé l’absence dès le départ. « Pour l’instant, avec mon collègue, on cumule la partie commerciale et le suivi atelier, on doit être partout à la fois ».

Suite page 26

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26 26 novembre 2009

dossier

COULLONS

Claire Malet, VERSION ÉCOLOGIQUELoin de la pépinière d’entreprises de Saint-Jean-de-la-Ruelle où elle a fait ses débuts, Claire Malet a opté pour un espace de stockage plus grand, à Coullons. Toujours positionnée sur la vente en ligne de fournitures de bureau recyclées, de produits d’entretien et objets publicitaires écologiques et de mobilier en carton éco-conçu, la jeune dirigeante a depuis étoffé sa gamme (800 références) avec de la vaisselle

jetable bio-dégradable. Autre évolution notable, le recentrage du cœur de cible de Version Écologique sur les entreprises et les collectivités locales. Des faux pas qu’elle regretterait ? « J’ai fait plusieurs erreurs au quotidien, rien de fondamental toutefois. Quand c’est le cas, je me remets en question, je refais des ajustements… Il faut être toujours à l’affût, je me situe dans un secteur qui évolue très vite, aussi bien du côté des fournisseurs, que de la concurrence ou du comportement des consommateurs… ». www.versionecologique.com

ORLÉANS

Philippe Villevalois, ATOUT RHCréée par Philippe Villevalois en mai 2007 après 10 ans d’expérience dans les RH et la gestion d’entreprises, Atout RH a vu son activité se développer régulièrement. « J’ai eu la chance de pouvoir démarrer avec des clients, j’ai donc eu tout de suite une visibilité sur mon activité » explique le chef d’entreprise. Essentiellement centré sur la gestion RH et celle des compétences, (le « marketing social » est une autre facette

de l’entreprise), Philippe Villevalois s’est investi dans plusieurs projets d’envergure, comme l’animation de l’Ariac (1). Conscient du potentiel du travail en réseau, « pour les complémentarités et les synergies possibles », il appartient au collectif Extra-Muros, avec quatre autres entreprises. Une auto-critique ? « Se lancer en ayant déjà des clients c’est aussi un piège : trop occupé, je n’ai pas formalisé assez vite les différents outils de communication dont j’aurais pu avoir besoin… ». www.atoutrh.fr(1) Association régionale des industries alimentaires du Centre

ORLÉANS

Marie-Véronique Durance, CASPEOExemple parfait d’un essaimage réussi, Caspeo affi chait des débuts prometteurs quatre ans après sa création, en 2007. L’entreprise, spécialisée dans la conception et le développement de services et de logiciels pour l’industrie minière, a profi té du boom minier… mais a également pâti du récent arrêt des investissements miniers. « Après deux années de forte croissance, l’année 2009 a été très dure, notamment

à cause de la chute du cours des métaux : toutes les entreprises minières ont freiné leurs investissements, c’est un secteur très sensible… » explique sa gérante, Marie-Véronique Durance. Son projet d’ouverture de l’entreprise à un nouveau secteur d’activité - la valorisation des matières premières agricoles – avance : Caspeo vient d’y consacrer le fi nancement d’une thèse. Un itinéraire sans fausse note ? « La structure du projet était plutôt bien encadrée, nous avons su trouver les aides utiles sans aller à la chasse aux subventions. Peut-être être plus vigilant dans ce qu’on donne aux clients ? ». www.caspeo.net

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LOIRET INITIATIVE VIENT DE RECRUTER UNE CHARGÉE DE MISSION, CELA SIGNIFIE-T-IL QUE LA CRÉATION ET LA REPRISE D’ENTREPRISE SONT EN PLEIN ESSOR DANS LE DÉPARTEMENT ?Nous assistons il est vrai à une montée en

charge des dossiers à traiter par chaque

comité (Orléans, Gien et Montargis). Deux

raisons à cela. D’abord, l’effet de levier

important joué par les fonds que Loiret Ini-

tiative accorde aux futurs dirigeants. Assi-

milés à des fonds propres, ils ont un effet

« persuasif » auprès des banques, et sont

donc très convoités par les futurs chefs

d’entreprise. L’autre motif, c’est l’impli-

cation de Loiret Initiative dans le déploie-

ment de Nacre, dispositif conçu pour les

porteurs de projets qui sont demandeurs

d’emploi ou bénéficiaires des minima

sociaux. Nous venons de recruter Sonia

Hübe à plein-temps pour suivre de manière

effi cace toutes les demandes. Autre nou-

veauté récente que je tiens à signaler, non

pas relative au fonctionnement, mais au

fi nancement de Loiret Initiative. Depuis

2008, la liste des partenaires qui nous

soutiennent est venue s’étoffer avec le

fonds européen de développement régio-

nal (FEDER), qui a contribué à hauteur de

330 000 €. Auxquels s’ajoutent les soutiens

de nos partenaires his to riques (Caisse des

Dépôts, Conseil Régional, Conseil Général,

AgglO, banques) et les remboursements

de prêts. Sans compter le soutien logis-

tique et en moyens humains – Armelle

Popot et Corinne Cacitti – alloué par la

CCI du Loiret.

SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE, QUELLE EST LA TRADUCTION CONCRÈTE DE L’ACTION DE LOIRET INITIATIVE ?Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur la

seule année 2009, 205 projets nous auront

été présentés et 180 prêts accordés. À titre

de comparaison, en 2001, lors de la pre-

mière année d’activité de la plate-forme

Loiret Initiative, seuls 18 dossiers avaient

été déposés et 15 prêts accordés. Depuis

cette date, nous avons versé plus de 5 mil-

lions d’euros aux créateurs et repreneurs,

dont près de 1 300 000 € pour l’année 2009.

Plus parlant encore, le nombre d’emplois

créés ou maintenus : 1 750 personnes ont

trouvé ou conservé un emploi grâce aux

fi nancements de Loiret Initiative. Ce que

nous constatons par ailleurs au fil des

ans, c’est que la proportion de créations est

supérieure à celles des reprises, celle-ci est

à peu près de l’ordre de deux tiers /un tiers.

Signe des temps, particulièrement percep-

tible en 2009, les demandeurs d’emploi sont

un peu plus nombreux que les salariés en

activité à devenir entrepreneurs.

QUEL EST LE RÔLE DU COMITÉ D’AGRÉMENT ?Au sein du comité d’agrément de Loiret

Initiative, ce sont des chefs d’entreprise,

des banquiers, des experts comptables,

qui viennent bénévolement apporter leur

expertise et leur expérience. Notre rôle

est de mener une réfl exion la plus pous-

sée possible pour garantir la plus grande

viabilité d’un projet. Il nous arrive ré gu liè-

rement de tempérer la fougue de certains

créateurs parce que nous décelons des

failles ; dans ces cas-là nous préférons

opter pour un report de décision. Nous

tenons d’ailleurs à ce que les porteurs de

projet nous contactent le plus en amont

possible, et pas une fois qu’ils se sont

engagés…

LOIRET INITIATIVE S’APPUIE SUR LE PARRAINAGE, QUI L’ASSURE ?Le comité d’agrément peut désigner un

parrain pour suivre les nouveaux entrepre-

neurs après leur installation. Les parrains

bénévoles (chefs d’entreprise, cadres,

membres des associations EGÉE et ECTI)

apportent leur expérience, ouvrent leur

carnet d’adresses, épaulent face aux dif-

fi cultés rencontrées. J’accueille volontiers

les chefs d’entreprise qui souhaiteraient

devenir parrains, nous en avons besoin.

[email protected]

www.loiret-initiative.loiret.cci.fr

SUCCESSIVEMENT PDG DES PRESSES DU VAL DE LOIRE ET DE

GRAPHISOFT, JEAN-PHILIPPE MEYER EST PRÉSIDENT DE LOIRET

INITIATIVE DEPUIS AVRIL 2008 APRÈS AVOIR OCCUPÉ SA VICE-

PRÉSIDENCE PENDANT 9 ANS. L’ASSOCIATION, QUI GARANTIT

AUX CRÉATEURS ET REPRENEURS DES PRETS À TAUX ZÉRO SANS

GARANTIE PERSONNELLE, AFFICHE UNE PROGRESSION CONSTANTE

DE SON ACTIVITÉ.

Jean-Philippe Meyer,

président de Loiret Initiative

interview

novembre 2009 26 27

« 1750 personnes ONT TROUVÉ OU CONSERVÉ UN EMPLOI grâce aux fi nancements de Loiret Initiative »

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Page 28: LOIRET ECO 26

Sur cette terre féconde, terre de labeur

et d’ouverture, de mélanges et d’échan-

ges, humanisée depuis si longtemps,

vivifi ée par un dense réseau de commu-

nications, il y a, profondément enracinée,

toute une culture de l’entreprise : derrière

la douceur de vivre ligérienne et la quié-

tude des paysages, se profi lent, de longue

date, le dynamisme, la créativité et l’allant

nécessaires au rayonnement économique

du département.

Notre territoire a toujours connu un éven-

tail d’implantations et de fabrications

très ouvert, avec une prodigieuse diver-

sité d’offres et de produits. Pas de pro-

ductions de masse, mais une multitude

d’activités diversifi ées, parfois originales

(aujourd’hui, on parlerait de « niches »),

créées et développées, au cours de l’his-

toire, par des hommes entreprenants, qui

ont su répondre à des besoins, imaginer,

investir dans des projets novateurs, saisir

des opportunités, exploiter des potentiels,

s’adapter aux mutations. Les exemples de

ces créateurs d’entreprise, qui ont mis de

l’avenir dans notre passé, sont très nom-

breux.

Voici quelques cas d’école où se retrouvent

la persévérance de l’artisan, l’audace du

pionnier, le génie de l’inventeur, l’intelli-

gence des situations du commerçant :

En 1758, un négociant inventif implante à

Orléans, grand centre lainier, une fabrique

de bonnets turcs ou fez, à partir de laines

et de matières tinctoriales importées d’ex-

cellente qualité ; les pays du Levant s’ap-

provisionnent alors à Orléans en « bonne-

terie orientale ». Bel exemple de création

originale et fructueuse !

En 1765, Jean Saintoin, maître vinaigrier

et confi seur, en fi n marchand devançant

la mode, investit ses capitaux dans l’achat

d’une boutique sur la rue Royale, élégante

artère orléanaise dont les travaux sont à

peine terminés. La Chocolaterie Royale

était née et devenait rapidement une

adresse prestigieuse : le jeu en valait la

chandelle.

En 1838, un habile artisan serrurier, Fran-

çois Guillot-Pelletier, fonde à Saint-Jean-

de-Braye un atelier travaillant le fer et la

fonte. Il développe son activité dans un

créneau porteur (serres, jardins d’hiver,

vérandas et kiosques à musique) qui va

connaître son apogée à la Belle Époque.

Ses productions acquièrent une réputation

mondiale et l’entreprise fait preuve d’un

remarquable dynamisme.

Un peu plus tard, Jean-Félix Bapteros-

ses, un jeune ouvrier à l’étonnant esprit

inventif, en possession d’un brevet nova-

teur permettant de fabriquer en séries des

boutons de simili-porcelaine, reprend en

1845 une fabrique en déshérence à Briare.

Très rapidement la manufacture et ses

procédés innovants bénéficient d’une

demande en pleine expansion. C’est là la

parfaite illustration d’une logique entre-

preneuriale menée avec succès.

Depuis ces expériences notre économie

a connu maintes révolutions, crises et

métamorphoses, mais n’oublions pas

que, entre hier et aujourd’hui, les ingré-

dients de la création d’entreprise et du

pari gagnant n’ont pas changé : il y faut

toujours un grain d’audace, un soupçon de

chance, une bonne mesure de compéten-

ces et de conviction, une dose d’anticipa-

tion et d’intuition juste, et surtout la force

du rêve et du désir.

passés composés

28 26 novembre 2009

LA CRÉATIVITÉ EN HÉRITAGELa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

APPUYÉ SUR DE SOLIDES TRADITIONS COMMERCIALES ET

INDUSTRIELLES, NOURRI DE MILLE APPORTS ET INITIATIVES ORIGINALES,

LE LOIRET CULTIVE AVEC TALENT L’ESPRIT D’ENTREPRISE, L’INVENTIVITÉ,

LA PERSÉVÉRANCE, LE SENS DE L’ADAPTATION ET DE L’ANTICIPATION. ET

CELA NE DATE PAS D’HIER.

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

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Page 29: LOIRET ECO 26

novembre 2009 26 29

CCI infosagenda

////////////////////////////////////////ECOBIZ ENVIRONNEMENT-SÉCURITÉ

26 novembre 2009 (après-midi)

Présentation par Téréos de sa gestion de

la sécurité

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 19

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

ECOBIZ MOBILITÉ-DÉPLACEMENTS

1er décembre 2009

(agence de la CCIL à Montargis)

Réunion sur le Plan de Déplacement

Entreprises (PDE)

Contact : Karine Gauluet

Tél. 02 38 77 77 81

http://mobilite.loiret-ecobiz.fr

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !

http://www.netvibes.com/cci-du-loiret

Suivez la CCIL sur

http://twitter.com/cciloiret

et sur

www.facebook.com

Accès privilégié à l’information

pour les adhérents Loiret Ecobiz

Localbiz évolue pour mieux vous

servir !

Trois communautés - Prestataires de services, Logistique et Performance

industrielle - ont accès depuis le mois d’octobre à un état des lieux complet de

leurs secteurs d’activité.Ces panoramas, mis à jour tous les ans,

positionnent leur activité à l’échelle départementale, régionale et nationale.

Un outil indispensable pour mieux appréhender l’environnement économique

dans un contexte de développement de l’entreprise notamment.

D’autres secteurs viendront enrichir la collection, comme la mobilité ou la

pharmacie cosmétique.

Contact : Ludovic Bertrand

au 02 38 77 77 66 ou

par mail : [email protected]

Depuis cet été, La page d’accueil « Localbiz » a évolué pour mieux répondre

aux besoins des entreprises ! Actualité des entreprises, événements Loiret Ecobiz,

ressources thématiques : de nouvelles rubriques ont été créées. Pour avoir accès

à Localbiz, il vous suffi t simplement de demander un identifi ant/mot de passe,

il vous sera transmis gratuitement. Vous aurez ainsi accès à toute l’information

économique locale.

Contact : Véronique Mainfroy

Tél. : 02 38 77 77 84

[email protected]

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

25 novembre (dès 15h) au Centre de conférences d’Orléans

« LOIRET ECOBIZ, COMMUNAUTÉS ET RÉSEAUX D’ENTREPRISES »

Conférences15h30 Jean-François Raffestin,

CMI Consultraining

« Communication multimedia, tout, pour

tous, partout »

16h00 Nathalie Aminot-Boulley,

animatrice de la Communauté

Performance industrielle

« Progrès permanent, Lean : comment

améliorer votre compétitivité ? »

16h30 Christian Morel, DEVCOM45

« Organiser votre prospection

commerciale »

17h Corinne Turpin, OSMOZE

« Se développer durablement dans un

contexte économique en mutation »

17h30 Charlésia Croce, DEMC

« Comment doper sa performance

individuelle »

18h Débat théâtral/ 19h 30 Cocktail de

clôture.

Contact et inscriptions :

Marie-Claude Marcault

Tél. : 02 38 77 77 94

[email protected]

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Page 30: LOIRET ECO 26

30 26 novembre 2009

CCI infos

L’export est vecteur de crois-

sance. Certaines entreprises ne

le soup çonnent pas, ou appréhendent

l’export de manière occasionnelle et

marginale : c’est justement pour cel-

les-là que CCI Centre International a

déployé un programme d’accompa-

gnement spécifique. Officiellement

lancé en février 2009 (et initié par la

CCI du Loiret dès 2004), le programme

Primo « Objectif International » cible

les entreprises qui réalisent moins de

5 % de leur chiffre d’affaires à l’export

ou sur un pays dit « grand large »,

c’est-à-dire hors de l’Union Euro-

péenne ou du Maghreb. L’idée, c’est

d’aider les entrepreneurs à se poser,

dès le départ, les bonnes questions,

et de les accompagner vers une véri-

table structuration à l’export. Mon

produit est-il exportable ? Qui sont

les interlocuteurs compétents, ici et

à l’étranger ? Comment répondre à la

demande de clients étrangers ? Com-

ment organiser mon implantation de

manière optimale ?

Apprentissage des fondamentaux et suivi personnaliséAinsi, pour identifier les marchés

cibles, faciliter l’approche de clients

et mobiliser les ressources fi nanciè-

res, CCI Centre International propose

aux entreprises primo-exportatrices

quatre réunions annuelles autour

de thématiques qu’elles ont-elles-

mêmes définies, avec l’intervention

d’une entreprise-témoin expérimentée

à l’export. Elles peuvent aussi compter

sur un suivi personnalisé qui englobe

un pré-diagnostic, une formation de

deux jours aux fondamentaux de l’in-

ternational. Depuis le début de l’année,

84 entreprises - dont 14 dans le Loiret

- ont bénéfi cié d’un accompagnement

de ce type. Une prestation que CCI

Centre International propose au tarif

de 90 € pour les entreprises de moins

de 50 salariés et 145 € pour les plus de

50. Au fi nal, il s’agit de « démystifi er »

l’international, avec le souci d’une cla-

rifi cation et d’une simplifi cation des

dispositifs. Prochain groupe Primo

Exportateurs : février 2010.

Contact : CCI Centre International

Stéphane Munos

Tél. : 02 38 77 77 68

[email protected]

CCI CENTRE INTERNATIONAL mise sur le potentiel des primo-exportateurs

LANCÉ EN FÉVRIER 2009 PAR CCI CENTRE INTERNATIONAL (LE SERVICE MUTUALISÉ DES CCI DE LA RÉGION

CENTRE) LE PROGRAMME PRIMO « OBJECTIF INTERNATIONAL » AIDE LES ENTREPRISES CONSIDÉRÉES

COMME EXPORTATRICES OCCASIONNELLES OU DONT LE POTENTIEL À L’EXPORT EST PROMETTEUR À SE

DÉVELOPPER. REVUE DE DÉTAILS.

Fabrice Poirier – DG Konskilde Orléans

« Mon erreur, à l’époque,

a été d’y aller seul »Filiale du groupe danois,

Konskilde dispose de deux implantations en

France. La première, dans la Vienne, est spécialisée

dans la fabrication et la commercialisation

de machines agricoles. L’autre, à Orléans dans le Loiret, est experte en manutention de stockage des céréales ainsi qu’en

transfert pneumatique de déchets plastique et papier. « Quand j’ai pris la direction de l’entreprise

en 2006, je pressentais qu’il y avait des débouchés vers le Maghreb. Mais mon erreur, à l’époque, a été d’y aller seul » explique Fabrice Poirier.

L’accompagnement de CCI Centre International lui prouvera rapidement « qu’il vaut mieux être

accompagné ». Le dirigeant plébiscite notamment le partage d’expériences avec d’autres entreprises

déjà rompues à l’exercice. « Aujourd’hui nous avons bien percé sur le marché algérien avec

l’activité stockage de grains, dont la part à l’export représente 22 % de notre CA » annonce-t-il. Un

potentiel alors confi rmé par l’étude que le dirigeant confi e à un groupe d’étudiants en Master Langues-Affaires et Commerce International de l’Université

d’Orléans. Début décembre, un voyage à Casablanca, encadré par CCI Centre International,

doit permettre à Konskilde de trouver des distributeurs sur place, « indispensables pour percer

dans le pays ». Là encore, un nouveau groupe d’étudiants va travailler pour aider l’entreprise à

concrétiser ses ambitions sur le marché marocain.

www.kongskilde.com

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Page 31: LOIRET ECO 26

En partenariat avec

Jeudi 10 décembre 2009à 20 heures

au Centre de Conférences d’Orléans

‘‘Les Tropheesde l’Entreprise’’

'

L’événement économique du Loiret

1re édition

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Page 32: LOIRET ECO 26

32 26 novembre 2009

CCI infos

Diffusée le 5 octobre dernier lors de

Perspectives Commerce, 1er salon

dédié aux professionnels du secteur, la

nouvelle plaquette « Portrait du Com-

merce dans le Loiret » réalisée par la

CCIL apporte un éclairage nouveau sur

le secteur. Le document, réalisé à partir

des données de son observatoire du com-

merce « Calleo », propose une analyse des

évolutions de l’équipement commercial et

des comportements d’achats entre 2006

et 2009. Parmi les nouveautés au som-

maire : le poids du Loiret au sein de la

région Centre et le palmarès des ensei-

gnes de la grande distribution alimentaire.

Premier volet du document, l’équipement

commercial est analysé selon des critères

tels que le poids des familles d’activités,

la répartition des commerces sur les ter-

ritoires du Loiret ou encore le poids de la

grande distribution… On y apprend par

exemple que 75 % des communes du Loi-

ret disposent d’au moins un commerce,

que l’équipement de la maison représente

40 % des m² commerciaux du département

ou encore que le centre-ville d’Orléans

représente plus de 11 % du chiffre d’af-

faires départemental lié au commerce.

Quelles habitudes d’achat pour les ménages du Loiret ?Seconde partie de la plaquette : la consom-

mation des ménages. Étayée de données

issues de la dernière enquête régionale

de consommation menée par les CCI de la

région (2ème trimestre 2008), l’étude met en

lumière les changements des habitudes

d’achats des ménages du Loiret (forme

de distributions fréquentées, hit-parade

des principaux pôles commerciaux fré-

quentés, principaux fl ux commerciaux).

On découvre par exemple que 96 % des

besoins des ménages du Loiret sont cou-

verts dans le département… mais que ces

derniers dépensent par ailleurs 143 mil-

lions d’euros dans des enseignes de vente

à distance (Internet et VPC). L’intégralité

de la publication est accessible en ligne

sur www.loiret.cci.fr rubrique Chiffres clés

du Loiret / Publications économiques.

Pour consulter la plaquette directe-

ment : http://tinyurl.com/ylrbpbo

Contact : Mounir Essaadaoui

Pôle Connaissances, Études, Marketing

Tél. : 02 38 77 77 13

[email protected]

PORTRAIT DU COMMERCE DANS LE LOIRET : une étude de la CCIL riche d’enseignements pour les commerçants

Depuis le 7 octobre dernier, le site Inter-

net régional www.fi cheentreprise.com

a fait peau neuve. Géré par la chambre

régionale de commerce et d’industrie,

et alimenté par le réseau des CCI de la

région Centre, le site permet de consulter

en ligne les informations relatives à 74 000

entreprises de la région, dont 19 000 dans le

Loiret. Grâce à un formulaire de recherche,

les internautes peuvent, en toute autono-

mie, dénombrer des entreprises, identifi er

un concurrent, un client B to B, un presta-

taire de services et disposer d’informations

détaillées (activité, savoir-faire, effectif,

localisation, revue de presse…). Il est éga-

lement possible de vérifi er la pertinence

des éléments publiés et de les modifi er en

cas d’erreur, grâce à un module de mise

à jour (sous réserve de l’approbation d’un

modérateur). Pour obtenir des données

plus affinées et adaptées à vos besoins

spécifi ques, notamment pour le ciblage et

la prospection des clients, la CCIL a élaboré

toute une gamme de prestations de marke-

ting direct. Nous consulter.

Contact : Mireille BOUCHER,

Pôle Informations, Formalités, Accueil

Tél. : 02 38 77 77 53

[email protected],

http://www.fi chentreprise.com

ou www.loiret.cci.fr, espace « fi chier des

entreprises »

« FICHE ENTREPRISE » : 74 000 entreprises de la région en ligne

ÉQUIPEMENT COMMERCIAL, CONSOMMATION DES MÉNAGES : LA PLAQUETTE « PORTRAIT DU COMMERCE

DANS LE LOIRET », RÉALISÉE PAR L’OBSERVATOIRE DE LA CCIL, PASSE AU CRIBLE TOUTES LES DONNÉES

DÉPARTEMENTALES DEPUIS 2006 À NOS JOURS.

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Page 33: LOIRET ECO 26

novembre 2009 26 33

CCI infos

C’ e s t l e

15 octobre

dernier qu’a

été donné le

coup d’envoi

officiel pour

la construction de locaux d’activités

clés en mains sur la ZAC des Varan-

nes, à Ingré, sur le modèle d’un « vil-

lage très petites entreprises ». Desti-

nés aux chefs d’entreprise comme aux

créateurs, les cinq locaux proposeront

chacun à terme des bureaux aména-

gés (80 m² environ) sur deux niveaux,

associés à un atelier (276 à 357 m²)

d’une hauteur libre d’environ 5 mètres.

Parmi les autres fonctionnalités du

site : des espaces extérieurs articulés

autour d’un parking privatif, un accès

poids lourds et une zone de collecte

sélective des déchets. Le montant de

l’opération, fi nancée par la CCI du Loi-

ret, approche les 2 millions d’euros. La

livraison du « village TPE », qui répond

à la demande exprimée sur le secteur

par les entrepreneurs, sera livrée début

avril 2010.

Contact : Pôle CCImmo

Tél. 02 38 77 77 80 – [email protected]

VILLAGE « TPE » :des locaux clés en mains Zac des Varannes à Ingré

Classée parmi l’une des quatre meilleures

écoles de commerce bac+3 (classement

2009 du Figaro), l’École de Commerce et de

Gestion d’Orléans (ECG) a vu ses effectifs

encore croître à la rentrée : 154 étudiants,

soit 14 % de plus qu’en 2008/2009, dont 50

étudiants en 1re année, et 44 en 2e année.

Auxquels s’ajoutent 19 étudiants en année

dite de « césure » (entre la 1re et la 2e année)

partis étudier à l’étranger dans des établis-

sements à Budapest (Hongrie), Staffordshire

(Angleterre) et Dundee (Écosse). Après un

séminaire d’intégration, puis un stage de 3

semaines fourni par l’école aux 50 étudiants

dans 24 entreprises de l’agglomération, les

élèves ont réalisé un court-métrage. Au

fi nal, sur les quatre fi lms présélectionnés

(et qui mobilisent tous les étudiants), un seul

sera retenu par un jury de professionnels.

Le module permet aux élèves de mieux

appréhender le monde professionnel et

d’être confrontés, en situation réelle, aux

différentes matières qui composent leur

cursus : vente, marketing, communication,

gestion, droit… Parmi les événements mar-

quants pour les élèves en 2e année, un sémi-

naire de « Marketing Planning » en anglais

et la participation des étudiants au colloque

national des arts de la table. Les élèves en 3e

année ont quant à eux participé à un sémi-

naire de « marketing avancé », animé par

Olivier Badot, professeur à l’ESCP Europe,

et au Master Class Vente (une action com-

merciale menée pour l’entreprise, en son

sein, cette année Orléans tv, Prestige Télé-

phonie et La Tribune d’Orléans). L’École de

Commerce et de Distribution (ECD) compte

res pec ti vement 35 et 22 élèves en 1re et 2e

année. Le cursus, accessible après le bac,

se déroule par apprentissage, en alternance

2 jours au CFSA et 3 jours en entreprise

(magasins traditionnels, grandes surfaces

ou entreprises de commerce de gros). 13

per sonnes titulaires d’un bac+2 commercial

ont intégré cette année le cycle de Manager

de la Distribution en contrat de profession-

nalisation (1/3 du temps en formation, 2/3 en

grandes et moyennes surfaces spécialisées

et hypermarchés).

www.ecgorleans.org

CARTONS PLEINS pour la rentrée ECG/ECD !

LE PÔLE ENSEIGNEMENT-FORMATION DE LA CCIL, ET NOTAMMENT SON OFFRE

ECG/ECD, PRÉSENTE LA PARTICULARITÉ D’ÊTRE TRÈS ANCRÉ AVEC LE MONDE

PROFESSIONNEL. ET LES EFFECTIFS 2009/2010, DANS UN ENVIRONNEMENT

CONCURRENTIEL, MARQUENT UNE NOUVELLE AUGMENTATION.

Formation Responsable de projets industriels, option marketing-vente en milieu industriel (MVMI)Ouverte aux étudiants bac+3 industrie/technique qui souhaitent acquérir une compétence commerciale, la formation MVMI forme en un an des technico-commerciaux susceptibles d’évoluer à terme vers des fonctions d’encadrement. Au fi nal, les diplômés sont capables de maîtriser une négociation complexe, de collecter et utiliser les informations marketing pour concevoir un plan d’action commerciale, de prévoir, surveiller et évaluer leurs performances de vente. L’intégration reste possible jusqu’à fi n décembre 2009 (statut salarié, formation en alternance).

Institut des Forces de Vente (IFV)20 stagiaires composent la promotion 2009-2010 de la formation Cycle Supérieur de l’Institut des Forces de Vente. Le cycle forme en 9 mois des commerciaux opérationnels, capables de maîtriser une négociation complexe et qui après une formation théorique au centre et un stage sur le terrain de 4 mois1/2 ont une connaissance et une réelle pratique du terrain. La formation est fi nancée par la Région Centre et le Pôle Emploi.

De g. à dr : Jacques Martinet, vice-pdt de

l’AgglO, Yves Broussoux, Pdt de la CCIL

et Christian Dumas, maire d’Ingré.

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Page 34: LOIRET ECO 26

Proposé dans le cadre de la semaine de

la mobilité et de la sécurité routière,

le village de la mobilité avait pour voca-

tion d’accompagner les parcs d’activités

du Loiret dans la mise en œuvre d’un plan

de déplacement inter entreprises (PDIE).

Ainsi, les 16 et 25 septembre derniers,

respectivement sur le Pôle 45 (sur la ter-

rasse de la Brasserie La suite) et sur le

parc d’activité de St-Jean-de-Braye/Semoy

(dans les locaux de l’AIDAPHI), la CCIL, en

partenariat avec l’AgglO et l’ADEME, avaient

décidé de sensibiliser dirigeants et salariés

aux déplacements générés par leur entre-

prise. Ce qu’il en ressort ? L’expérience a

convaincu les représentants des associa-

tions des parcs en question et l’idée de

dupliquer l’opération est dans les esprits.

Axe de progrès identifi é, la communication

envers les salariés présents les parcs d’ac-

tivités, doit être renforcée, en partenariat

avec l’AgglO et les entreprises concernées.

D’ores et déjà, la capacité des entreprises

à mobiliser leurs salariés sur les ques-

tions de mobilité a été récompensée. 13

entreprises (1) se sont ainsi vues remettre

le 6 octobre à la CCIL à Orléans de nom-

breux lots fournis par l’ADEME, dont un

vélo électrique, des trousses à outils pour

vélos ; le GEZI (groupement des Entreprises

de la Zone Intercommunale de Saint-Jean

de Braye – Semoy) a gagné une formation

à l’éco-conduite, dont tous les salariés de

la zone bénéfi cieront dès le 24 novembre

prochain. La CCIL a quant à elle offert des

sessions de co-voiturages qui seront réali-

sées par Roulezmalin.

Partage d’expériences avec Loiret Ecobiz MobilitéConclusion à cette semaine de la mobilité,

l’atelier thématique Loiret Ecobiz organisé

par la CCI du Loiret sur le thème « Les

déplacements dans les parcs d’activités »

laisse entrevoir des perspectives promet-

teuses. Pour échanger ce jour-là, des

intervenants concernés au premier plan :

Guy Robinet, vice-président de la CCIL,

Charles-Eric Lemaignen, président de la

Communauté d’agglomération Orléans Val

de Loire, ainsi que les présidents du GEP45

(Pôle 45), du GEZI (Saint-Jean-de-Braye/

Semoy) et de l’ADELIS (Ingré/Saint-Jean-

de-la-Ruelle). Parmi les sujets abordés : le

partage d’expérience du technopôle Savoie

Technolac sur son service d’auto-partage

et l’initiative du GEZI d’organiser des réu-

nions par secteurs géographiques pour

identifi er besoins et attentes des entre-

prises en vue d’un futur réaménagement

du parc. Indéniablement, les questions de

mobilité sont une préoccupation forte et

croissante des entreprises. Une récente

étude de l’Acfci tend à démontrer que les

CCI montent chaque année en compétence

pour les accompagner sur ces questions.

La CCIL est dans les starting-blocks pour

faire de l’édition 2010 un succès !

(1) Ahgil Bobcat, Valorpal, TLR, Burban Palettes Recyclage, ND Logistics, OBM, Dupont, SCB Maulay, Setao, Leroy Sommer, Kverneland Group, Meunier frères, TPC.

Contact : Karine Gauluet

Conseil en mobilité

Tél. : 02 38 77 77 81

[email protected]

LA MOBILITÉ, UN SUJET QUI VOUS CONCERNE !

VILLAGE DE LA MOBILITÉ DANS LES PARCS D’ACTIVITÉS DU LOIRET,

ATELIER THÉMATIQUE DE LA COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ :

LA SEMAINE DE LA MOBILITÉ S’EST DÉCLINÉE À TRAVERS PLUSIEURS

ÉVÉNEMENTS PROMETTEURS DANS LE DÉPARTEMENT.

34 26 novembre 2009

CCI infos

Attention ! Les informations utiles à l’enregistrement légal de votre activité sont délivrées par le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la CCIL (commerçants et sociétés). Seules les factures émises par le CFE, le greffe du Tribunal de commerce ou l’INPI doivent retenir leur attention. Si d’autres

sociétés vous contactent en vous envoyant une facture pour une inscription à un autre registre, sachez qu’elle n’est en rien obligatoire. En cas de doute, n’effectuez pas de versement avant d’avoir vérifi é l’origine de ces factures et contactez la CCI au 02 38 77 77 52.

EN BREF

Mise en garde de la gendarmerie

En raison de la recrudescence de vols constatés depuis début octobre

au préjudice des parfumeries, la gendarmerie locale vous demande

de communiquer tous faits ou individus suspects remarqués dans

un magasin ou à ses abords.

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Page 35: LOIRET ECO 26

Bipper

3000€

HT(1)

D’AVANTAGE CLIENT

Partner

4500€

HT(2)

D’AVANTAGE CLIENT

Expert

6000€

HT(3)

D’AVANTAGE CLIENT

Boxer

6500€

HT(4)

D’AVANTAGE CLIENT

NAVIGATION GPS EN PLUSKILOMÈTRES EN MOINS

Modèles présentés : Bipper Pack GPS L1 avec options porte latérale coulissante et peinture métallisée, Partner Pack GPS L1 avec options porte latérale coulissante et peinture métal-lisée, Expert Pack GPS L1H1 avec option peinture métallisée, Boxer Pack GPS L2H2 avec option peinture métallisée. (1)(2)(3)(4) Avantage client composé d’une remise de (1) 2 752€ HT, (2) 3 880€ HT, (3) 5 410€ HT,(4) 6 312€ HT sur le tarif Peugeot 09B du 29/06/2009 et d’un avantage d’équipements de (1) 248€ HT par rapport à un Bipper 117 L1 1,4L HDi 70 Pack CD Clim avec options aide au parking arrière, pack confort, pro-jecteurs antibrouillard et la pose en accessoire d’un GPS Garmin Nüvi 765 dans le réseau Peugeot (total des options et accessoire 898€ HT) à 14 048€ HT, (2) 620€ HT par rapport à un Partner 120 L1 1,6L HDi 75Pack CD Clim avec options navigation/kit mains libres WIP Nav, pack visibilité, régulateur/limiteur de vitesse et tapis PVC zone de chargement (total des options 1 320€ HT) à 16 920€ HT, (3) 590€ HT par rapport à unExpert 227 L1H1 1,6L HDi 90 Pack CD Clim avec options navigation/kit mains libres WIP Nav, pack visibilité, et régulateur/limiteur de vitesse (total des options 1 340€ HT) à 22 340€ HT, (4) 188€ HT par rapport à unBoxer 330 L1H1 2,2L HDi 100 Pack CD Clim avec options pack visibilité, projecteurs antibrouillard, régulateur de vitesse et la pose en accessoire d’un GPS Garmin Nüvi 765 dans le réseau Peugeot (total des options etaccessoire 888€ HT) à 24 038€ HT. Offres non cumulables, réservées aux professionnels pour un usage professionnel, hors loueurs, valables du 01/09/09 au 31/12/09, dans le réseau Peugeot participant pour tout achatd’un (1) Bipper 117 L1 1,4L HDi 70 Pack GPS, (2) Partner 120 L1 1,6L HDi 75 Pack GPS, (3) Expert 227 L1H1 1,6L HDi 90 Pack GPS, (4) Boxer 330 L1H1 2,2L HDi 100 Pack GPS neuf, hors options.

BERNIER ORLÉANS30, rue André Dessaux - RN20 Nord à Fleury-les-Aubrais 02 38 65 00 80

Vos contacts privilégiés : [email protected]

[email protected]

loireteco26-OK.indd 35 29/10/2009 18:26:59

Page 36: LOIRET ECO 26

Stephen est directeur des ressources humaines,

en charge du développement durable, chez

Quiksilver, une entreprise qui met le respect

et la protection de l’environnement au cœur

de ses choix quotidiens.

« Avec l’offre kWh Equilibre d’EDF Entreprises,

nous participons concrètement au

développement des énergies renouvelables :

nous avons souscrit cette offre pour l’intégralité

de notre consommation d’électricité ; ainsi pour

chaque kWh que nous achetons, EDF s’engage

à produire 1 kWh à partir d’énergies renouvelables. »

Pour en savoir plus, appelez le 0 820 821 333*

ou rendez-vous sur www.edfentreprises.fr

Pour Stephen Le Bot, changer l’énergie,

c’est faire du développement durableune seconde nature pour son entreprise.

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

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