les terrasses - culture

11
Les Terrasses, Kader Attia, Marseille 2013 les terrasses Kader Attia digue du large — Marseille les week-ends du 25.05 au 29.09.2013 DOSSIER DE PRESSE © Sam Mertens

Upload: others

Post on 25-Nov-2021

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: les terrasses - Culture

Les Terrasses, Kader Attia, Marseille 2013

les terrassesKader Attiadigue du large — Marseilleles week-ends du 25.05 au 29.09.2013

DOSSIER DE PRESSE

© S

am M

erte

ns

Page 2: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE2 3

sommaire

ÉDITORIAL DE JEAN-FRANÇOIS CHOUGNET, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 P. 5

PRÉSENTATION DU PROJET P. 7

LES TERRASSES DE KADER ATTIA PAR FRANÇOIS BARRÉ P. 9

FRANÇOIS BARRÉ, BIOGRAPHIE P. 9

LE PROJET PAR KADER ATTIA P. 10

SON INSPIRATION P. 11

BIOGRAPHIE P. 12

KADER ATTIA DANS LE CADRE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013 P. 13

LA DIGUE DU LARGE P. 14

LA DIGUE SAINTE MARIE P. 15

LES PARTENAIRES P. 16

INFORMATIONS PRATIQUES P. 18

Page 3: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE4 5

La programmation d’art contemporain de la Capitale européenne de la culture a permis d’explorer la création d’aujourd’hui en Méditerranée, avec notamment Ici, ailleurs à la Friche la Belle de Mai, Cadavre exquis, suite méditerranéenne au musée Granet et le parcours Ulysses, qui fédère quarante lieux toute l’année 2013, organisé par le Fonds régional d’art contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’ouverture, le 23 mars, du nouveau siège du FRAC à Marseille a constitué l’un des moments forts de cette programmation.

À partir du mois de mai, le champ s’élargit encore avec une série d’ambitieuses expositions présentées à Marseille.

Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille présente du 25 mai au 20 octobre l’exposition Le Pont, manifestation coproduite par Marseille-Provence 2013 et la Ville de Marseille. Son commissariat est assuré par Thierry Ollat. Les artistes invités pour cette exposition ont vécu la migration ou en ont fait un thème central de leurs recherches. Cette exposition est présentée au [mac] ainsi que dans vingt-sept autres lieux de la ville.

Le Centre de la Vieille Charité propose, en collaboration avec la Fondation d’entreprise Ricard, du 28 juin au 22 septembre, l’exposition Les Archipels Réinventés/2 qui présente l’ensemble des œuvres récompensées par le Prix Fondation d’entreprise Ricard depuis 1999 et qui intègre les collections du Musée national d’art moderne. Cette exposition, conçue par Emma Lavigne, offre une vision large de la scène émergente en France.

Prenant la suite de l’exposition La dernière vague dont le commissariat est porté par Richard Leydier dans le cadre de la manifestation This is (not) music, La Friche la Belle de Mai organise, à partir du 6 juillet, New Orders, une programmation artistique spécialement pensée pour cette année 2013 et issue de la collaboration entre l’Atelier Van Lieshout et le Cartel de la Friche la Belle de Mai, fédération des associations d’art visuel. Autour de thématiques issues de son travail et de l’organisation de la première exposition monographique de l’artiste en France, est né un programme comprenant deux expositions collectives, une foire, une édition web, des estampes, des débats, des performances…

La Friche la Belle de Mai programme, du 6 juillet au 29 septembre, l’exposition Des images comme des oiseaux, un regard de Patrick Tosani, associé à l’artiste Pierre Giner, sur la collection photographique du Centre national des arts plastiques.

Dans le même temps, la digue du large inaccessible au public depuis des années, accueille, sous la direction artistique de François Barré, le fruit d’une intervention majeure commandée à Kader Attia : Les Terrasses.

Qu’il nous soit permis de remercier les très nombreux partenaires engagés dans la réussite de ces événements, les artistes, les prêteurs publics et privés, les institutions, les fondations, les galeries, les différents lieux associés.

Jean-François ChougnetDirecteur général de Marseille-Provence 2013

Les Terrasses, Kader Attia, Marseille 2013

© S

am M

erte

ns

Page 4: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE6 7

PRÉSENTATION DU PROJETAu cœur du projet de la Capitale européenne de la culture figure la volonté de produire des œuvres afin de soutenir la création contemporaine et d’en promouvoir la diversité.

À ce titre, Marseille-Provence 2013 a engagé la commande d’une intervention artistique temporaire sur un site qui compte parmi les plus forts et les plus symboliques de Marseille : la digue du large. Le projet contribue à la reconquête de la façade littorale, initiée par Euroméditerranée qui a conçu des aménagements culturels tels que le MuCEM, la Villa Méditerranée, le musée Regards de Provence, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur. Étendue sur sept kilomètres, la digue du large constitue une étroite et longue séparation entre la ville et

la mer, inaccessible au public depuis des années. Rénové par le Port de Marseille, cet ouvrage historique permet aux visiteurs de bénéficier d’une perspective exceptionnelle sur la cité phocéenne. L’année Capitale offre ainsi une opportunité unique de réinvestir ce site aux dimensions impressionnantes dont la partie sud est ouverte à la promenade les week-ends du 25 mai au 29 septembre 2013 et le 15 août 2013. Cette réappropriation symbolique de la digue est le fruit d’une intervention majeure commandée à Kader Attia, sous la direction artistique de François Barré.

la digue du large, Marseille

©D

R

Page 5: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE8 9

Aller de l’un à l’autre, c’est aller vers soi. Toute l’œuvre de Kader Attia porte ce flux qui part de l’expérience vécue pour s’adresser à chacun ; le faire exister dans l’œuvre en même temps qu’il l’a fait exister. Le projet peut être le trajet, fut-il mental et symbolique. Ainsi en est-il dans la série photographique réalisée en 2008, Rochers Carrés, du nom d’une plage de Bab-el-Oued à Alger où Kader Attia passait ses vacances d‘été jusqu’à l’âge de 16 ans. Là dit-il, les jeunes du quartier « passent des heures, assis sur ces blocs, à regarder, comme hypnotisés, le va-et-vient des bateaux qui relient l’Algérie à l’Europe. »Les photos qu’il a prises à Alger des immeubles de Pouillon bardés d’antennes paraboliques toutes tournées vers l’Europe disent le même voyage mental, le même mythe d’un Eldorado rêvé. Cette fascination pour un monde fantasmé, il l’a évoquée dans plusieurs autres œuvres notamment Marie-Thérèse ou le mythe du cargo, ou ses Machines à rêve.La ville, souvent évoquée, contient tous les possibles. Elle n’apparaît pas au travers d’une cartographie objective mais dans des représentations qui drainent l’enfance et les cités, semblables de l’une à l’autre, à Garges-les-Gonesses où il vécut ou à Marseille dans les quartiers Nord.

LES TERRASSES DE KADER ATTIAPAR FRANÇOIS BARRÉ

FRANÇOIS BARRÉ, BIOGRAPHIE

Ancien président du Centre Pompidou (1993-1996), délégué aux arts plastiques (1990- 1993) et directeur de l’architecture puis directeur de l’architecture et du patrimoine (1996-2000) au ministère de la Culture et président des Rencontres internationales de la photographie d’Arles (2001-2009).

Les Terrasses, Kader Attia, Marseille 2013

© S

am M

erte

nsla digue du large, Marseille

© D

R

Page 6: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE10 11

« Le port de Marseille a toujours été un symbole fort pour moi, synonyme de voyage, d’ailleurs : les portes vers un autre monde. Lors de ma récente visite, j’ai à nouveau ressenti cette excitation d’enfant, celle qui me gagnait lorsque ma famille et moi embarquions sur le bateau à destination d’Alger, pour la traversée annuelle… Celle où se mélangent les histoires au gré des rencontres… La Méditerranée, située au carrefour de l’Occident et de l’Orient, s’est donc immédiatement révélée à mes yeux comme agora possible de réflexions. J’ai passé la première partie de ma jeunesse à aller et venir d’un port à l’autre. J’aime l’idée et le désir de faire vibrer, l’écho qui résonne sur ce territoire situé à la rencontre des civilisations, au dialogue des cultures dans cette grande mosaïque.La visite du port de Marseille m’a également conduit à repenser le concept d’ubiquité, d’hybridité, qui est au cœur de mon travail depuis des années : porter un regard sur la ville depuis l’œuvre sur la digue et voir cette même œuvre depuis la côte, créer un objet à appréhender de l’intérieur, dans un rapport sensible au public, et qui soit également un signe lointain inscrit dans le paysage.

L’espace, l’environnement dans lequel mes œuvres sont installées est extrêmement important : il fait partie de l’œuvre. Ici, la ville, la digue, le panorama - relief au large sont autant d’éléments qui définissent déjà le projet que je souhaite proposer. Je l’imagine ouvert à tous les horizons : l’horizon de la ville, l’horizon du large et de la côte naturelle. Celui-ci doit aussi répondre à un enjeu fort : être à la hauteur des projets architecturaux du Port, qui seront le visage de la ville future. Ces divers éléments ont porté ma réflexion vers un aspect particulier de la culture méditerranéenne : la réappropriation de l’espace public à travers divers signes architecturaux tels que l’agora, le toit-terrasse (véritable pièce dans la maison, où l’on se réunit aux heures les plus fraîches de la journée), la place du marché…L’œuvre Les Terrasses est une sculpture-architecture qui s’étend sur la promenade basse de la digue Sainte Marie. La hauteur de chaque terrasse varie afin que certaines puissent offrir au spectateur un point de vue aussi bien sur le large que sur la ville de Marseille, et d’autres un large espace où s’asseoir, en famille, seul ou en couple, se détendre, s’allonger, et regarder le ciel. L’œuvre offre ainsi aux badauds la possibilité d’appréhender le paysage différemment, démultiplie les points de vue et les usages : on est invité à se l’approprier en l’explorant, en s’y arrêtant ou en se tenant debout ou assis à l’ombre des grandes colonnes qui rappellent la verticalité de l’architecture spirituelle…

Les Terrasses proposent au public, de vivre une expérience : celle d’un cheminement dans l’œuvre, qui s’apparente à une promenade sur les toits d’une ville méditerranéenne. Ces terrasses sont peintes à la chaux, dont le blanc immaculé les rend visibles de la côte comme une forme ample, poétique, et linéaire ; celle d’une crête de volumes d’une blancheur rassurante avec lesquels la lumière joue en permanence. Le Corbusier disait, en parlant de l’Algérie : « L’architecture, c’est la lumière ».

Kader Attia, Octobre 2012

LE PROJET PAR KADER ATTIA

SON INSPIRATION

Passionné d’architecture, Kader Attia trouve son inspiration auprès de deux architectes urbanistes de la reconstruction (période de l’après-guerre) : Fernand Pouillon et Le Corbusier. Fernand Pouillon (1912-1986) réalise de nombreux bâtiments à Marseille, mais aussi en Algérie. Il construit notamment l’ensemble de La Tourette à Marseille, qui jouxte le quartier du Panier et l’ancienne station sanitaire, qui est devenue le musée Regards de Provence. Ces deux constructions font face à la digue du large. La réalisation la plus célèbre à Marseille de Charles-Édouard Jeanneret (1887-1965), mieux connu sous le pseudonyme de Le Corbusier, demeure la Cité radieuse. Kader Attia puise dans les constructions massives en pierres de taille du premier, ou dans l’omniprésence de la lumière et des lignes graphiques et verticales, du second. Mais aussi, l’intérêt tout particulier que porte Le Corbusier à la terrasse, ce lieu de la maison au cœur de la vie quotidienne, dans les cultures méditerranéennes.

Les Terrasses, Kader Attia, Marseille 2013

© S

am M

erte

ns

Page 7: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE12 13

KADER ATTIA, BIOGRAPHIENé à Paris en 1970 de parents algériens, Kader Attia passe son enfance entre la banlieue parisienne et le quartier de Bab el Oued à Alger. Il étudie la Philosophie et l’Art à Paris : à l’Université de Paris VIII et à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués de Paris Duperré. En 1993, il passe un an à la Escola de Artes Applicades La Massana, à Barcelone.

L’enfance de Kader Attia, passée entre la France et l’Algérie, oscillant entre l’Occident chrétien et le Maghreb musulman, a eu un impact déterminant sur son travail, encore enrichi par de longs séjours au Congo-Brazzaville et au Venezuela. Celui-ci questionne les relations entre la pensée occidentale et les cultures extra-occidentales, particulièrement à travers l’architecture. Depuis sa première exposition personnelle en 1996 en République Démocratique du Congo, il expose régulièrement à travers le monde.

Kader Attia a acquis une reconnaissance internationale à la 50è Biennale de Venise en 2003, et à la Biennale de Lyon en 2005. En novembre 2007 a lieu sa première exposition personnelle aux USA, Momentum, à l’ICA de Boston, suivie en 2008 d’une autre exposition personnelle d’envergure : New Works au musée Henry Art Gallery à Seattle.

Parmi ces projets récents, on peut citer l’exposition personnelle Construire, Déconstruire, Reconstruire : Le Corps Utopique au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, dOCUMENTA(13) à Kassel en Allemagne, Performing Histories (1) au MoMA à New York, 10 ans du Projet pour l’Art Contemporain au Centre Pompidou, la 4è Biennale de Moscou, The Global Contemporary Art World after 1989 à ZKM à Karlsruhe en Allemagne, et Contested Terrains à la Tate Modern de Londres.Il vit et travaille entre Berlin et Alger.

Portrait de Kader Attia

© S

am M

erte

ns

SON ACTUALITÉ EN 2013> 18 mai : participation au colloque Home Works à Ashkal Awan, Beyrouth> 25 mai : exposition personnelle au KunstWerke, Berlin> 25 mai : exposition collective The World Turned Inside Out au Witte de With, Rotterdam> 4 juin : exposition collective Altérité, je est un autre, Espace Culturel Louis Vuitton, Paris> 10 juin : Art Unlimited, Basel, Bâle, Suisse> 9 août : Biennale de Curitiba, Brésil> 3 septembre : exposition personnelle à la Whitechapel Gallery, Londres (Bloomberg Commission)> 6 septembre : exposition collective Salon der Angst à la Kusnthalle Wien, Vienne

KADER ATTIA DANS LE CADRE DE MARSEILLE-PROVENCE 2013

EXPOSITION ICI, AILLEURS L’œuvre de Kader Attia Tradition, appropriation, modernité a été présentée dans le cadre de l’exposition Ici, ailleurs à la Friche la Belle de mai, Tour-Panorama, Marseille, du 12 janvier au 31 mars 2013.

Nés pour la plupart sur l’une des rives de la Méditerranée, trente-neuf artistes de renommée internationale développent une réflexion critique sur le monde et la société. Les œuvres traitent de l’expérience de l’exil et du déracinement, des notions d’identité, de citoyenneté et de genre, elles engagent un travail de mémoire, ou encore convoquent coutumes et rituels. L’installation de Kader Attia Tradition, appropriation, modernité, présentée dans l’exposition Ici, ailleurs, établit un dialogue entre Marseille et Alger à travers les réalisations de deux architectes modernes, Fernand Pouillon et Le Corbusier.

EXPOSITION LE PONTL’œuvre de Kader Attia Untitled (Al Aqsa) est présentée dans le cadre de l’exposition Le Pont au Musée d’art contemporain de Marseille [MAC] et dans différents lieux choisis de la ville, du 25 mai au 20 octobre 2013.

Untitled (Al Aqsa) est composée de cymbales montées sur tiges en acier. Trouvant place dans un bassin du parc Borély, cette œuvre poétique pourrait être un clin d’œil aux nymphéas de Monet. Elle nous propose une contemplation et une écoute car elle peut être aussi sonore. En effet, le contact des cymbales entre elles par le jeu du vent, des gouttes de pluie, des jets de pièces porte-bonheur comme le font les amoureux de Rome devant la fontaine de Trevi produisent une musique aléatoire. Ainsi, selon les termes de l’artiste, « le naturel transcenderait le culturel ». Untitled (Al-Aqsa) honore l’imprévisible de la rencontre et révèle une poésie inattendue.

Le sous-titre Al-Aqsa fait référence à l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem, lieu sacré de prosternation à ciel ouvert. Cette installation renvoie moins à la religion ou à la parole divine qu’elle n’invite à un recueillement et à une inclination devant le chant de la nature. Elle se fait lieu de rendez-vous entre le spectateur et son environnement.

Attia Kader, Following the modern genealogy, 2012, production Marseille-Provence 2013

©K

ader

Att

ia, c

ourt

esy

colle

ctio

n pr

ivée

et G

alle

rie

Kri

nzin

ger,

Vi

enne

, AD

AGP

Par

is 2

013

Untitled (Al Aqsa), 2009, installation, cymbales et tiges d’acier, dimensions variables, courtesy Kader Attia & Galerie Christian Nagel

© A

urél

ien

Mol

e

Page 8: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE14 15

Cette bande de béton et de pierres de sept kilomètres de long s’étend de la passe du Vieux Port jusqu’à l’Estaque et protège de la houle et des tempêtes les bassins de la Joliette et les bateaux qui y stationnent. Construite à partir de 1844 et achevée en 1970, la digue forme un angle qui épouse la forme des ports de la Joliette et d’Arenc. Ses qualités exceptionnelles l’ont hissée du statut de simple ouvrage technique à celui de monument marseillais ; elle est une œuvre unique en France, à la frontière de l’architecture et de la sculpture.Avec ses dimensions impressionnantes, elle constitue une étroite et longue séparation entre la ville et la mer, conçue à la fois comme une jetée pour abriter les ports mais également comme une promenade. La digue est chère au cœur des marseillais qui y accédaient jusqu’à la fermeture en 2001 du port spécialisé, suite aux règlements internationaux de sûreté portuaire.L’année Capitale offre ainsi une opportunité unique pour réinvestir ce site emblématique de la ville.

LA DIGUE DU LARGEElément phare de l’identité de la ville-port de Marseille, la digue du large compte parmi les sites les plus forts et les plus symboliques de la Capitale.

LA DIGUE SAINTE MARIE

La partie de l’ouvrage où est installée l’œuvre est la digue Sainte Marie, située à la sortie du Vieux Port face au Pharo, d’une longueur de 450 mètres. L’accès se fait dans le prolongement de la digue du large elle-même, offrant une promenade sur une longueur d’environ 900 mètres qui se termine au droit du J1.

la digue du large, Marseille 2012

© P

hilip

pe P

iron

Page 9: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE16 17

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

En accompagnant et en soutenant la commande publique d’œuvres d’art, l’État, ministère de la Culture et de la Communication, affirme sa volonté d’accompagner ses partenaires publics (collectivités territoriales, établissements publics, en association, parfois, avec partenaires privés), dans l’enrichissement du patrimoine national et du cadre de vie. Par la présence d’œuvres d’art en dehors des seules institutions spécialisées dans le domaine de l’art contemporain, la commande publique permet la rencontre de la création contemporaine par le plus grand nombre.

Elle vise aussi à donner aux artistes un outil leur permettant de réaliser des projets dont l’ampleur, les enjeux ou la dimension nécessitent des moyens inhabituels.

La commande publique désigne donc à la fois un objet - l’art qui, en sortant de ses espaces réservés, va à la recherche de la population dans ses lieux de vie, dans l’espace public - et une procédure marquée par différentes étapes, de l’initiative du commanditaire, jusqu’à la réalisation de l’œuvre par l’artiste et sa réception par le public.

Ce dispositif volontaire, ambitieux, a donné un nouveau souffle à l’art public. Présent dans des lieux très divers, de l’espace urbain au monde rural, des monuments historiques aux jardins, des sites touristiques au nouvel espace qu’est l’internet, l’art contemporain dans l’espace public met en jeu une extraordinaire variété d’expressions plastiques parmi lesquelles la sculpture, le design, les métiers d’art, les nouveaux médias, la photographie, le graphisme, l’aménagement paysager ou les interventions par la lumière.

Les aspirations de commande publique ont, elles aussi, profondément évolué. La notion d’usage ou de fonctionnalité de l’œuvre n’est plus récusée. L’intervention peut parfois avoir un caractère éphémère (intervention sur des décors ou un événement), donnant l’occasion d’une perception nouvelle et marquante de l’espace.

Ce soutien à la création du ministère de la Culture et de la Communication répond aux enjeux de l’élargissement des publics de l’art contemporain et de l’encouragement des artistes à créer des œuvres inédites et exceptionnelles.

ARTER

ARTER, en collaboration avec Pablo del Amo, architecte, a remporté la consultation lancée par Marseille-Provence 2013 pour la définition et la réalisation d’une commande artistique sur la digue du large, ouvrage singulier, monumental et emblématique de l’identité marseillaise, rendu aux Marseillais et aux visiteurs à l’occasion de Marseille-Provence Capitale européenne de la culture.

LA SOCIÉTÉ MARSEILLAISE DE CRÉDITPartenaire officiel de Marseille-Provence 2013

Acteur économique majeur du territoire, la Société Marseillaise de Crédit souhaite encourager et promouvoir toutes les formes de créations artistiques qui contribuent au développement économique et au dynamisme de son territoire.

Membre fondateur de « Mécènes du Sud », collectif d’entreprises qui soutient la création contemporaine régionale, la Société Marseillaise de Crédit a la conviction que l’art peut être un véritable vecteur d’attractivité et d’efficacité économique.

Engagée depuis de nombreuses années aux côtés de grandes initiatives culturelles, c’est tout naturellement qu’elle a affirmé son soutien à Marseille-Provence 2013 dès l’origine du projet de la Capitale européenne de la culture.

Elle s’est ainsi associée à l’œuvre de Kader Attia, Les Terrasses, réalisée sur l’un des sites les plus emblématiques du patrimoine de Marseille : la digue du large, réinvestie à l’occasion de ce projet.

Par ce soutien, la banque contribue ainsi à la réouverture symbolique de la digue du large qui offre un point de vue unique sur la nouvelle façade littorale et permet aux visiteurs de s’approprier une œuvre majeure d’un artiste inspiré par la Méditerranée.

GRAND PORT MARITIME DE MARSEILLE

Pour l’année européenne de la culture le Port exauce le rêve de nombreux marseillais : déambuler sur la digue du large. Après avoir ouvert le hangar J1 au public et offert en partage ce belvédère sur le paysage portuaire, le Port pousse sa démarche encore plus loin. Il rend accessible un des trésors de son patrimoine, la digue du large. Ainsi, une promenade de près d’un kilomètre a été aménagée sur la partie la plus ancienne et la plus spectaculaire de la digue, celle qui protège l’entrée du Vieux-Port. Outil industriel et logistique incontournable de la ville, le Port de Marseille Fos est aussi un élément fort de son patrimoine architectural. C’est cet attachement que le Port souhaite favoriser en adaptant les nombreuses contraintes de sûreté auxquelles il est soumis pour que chacun goûte à la magie des quais.

Sensible à l’enthousiasme des équipes de Marseille-Provence 2013 qui voulait en faire un écrin pour l’œuvre de Kader Attia, le Port a organisé la réouverture d’une partie de la digue pour l’année Capitale européenne de la culture.

Vieille dame de près de 170 ans, elle a demandé d’imposants travaux de mise en sécurité et en accessibilité. Le Port a consacré un investissement de 3 millions d’euros pour accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions.

Chère au cœur des marseillais, la digue du large n’était plus accessible depuis septembre 2001. La mise en place de règles internationales de sûreté, suite aux attentats de New-York, a contraint le Port à la fermer aux visiteurs. C’est d’ailleurs pour répondre à ces contraintes de sûreté imposées au Port que son accès se fera exclusivement par la voie maritime.

Edifiée pour protéger les bassins portuaires des assauts de la mer, il a fallu plus de 120 ans pour construire les sept kilomètres que compte la digue du large aujourd’hui. Engagée en 1844 au Sud (côté Vieux-Port), sa construction a été terminée dans les années 1970 par la section au Nord, côté Estaque.

EUROMEDITERRANÉE

Euroméditerranée est partenaire de l’installation de l’œuvre de Kader Attia, Les Terrasses, sur la digue du large dans le cadre de Marseille-Provence 2013. L’occasion de rappeler le rôle de l’Opération d’Intérêt National dans la réussite de l’année Capitale.Dans le cadre du réaménagement de la façade maritime de Marseille, Euroméditerranée a impulsé le développement de nombreux équipements culturels : Le Mucem, le Silo d’Arenc, la Villa Méditerranée, le pôle de la Belle de Mai (nouvelles technologies, média, patrimoine et culture), les Archives Départementales, le Théâtre de la Minoterie, le Fonds Régional Art Contemporain (FRAC) ou encore le musée Regards de Provence. L’action d’aménageur de l’Établissement Public a ainsi rendu possible la réalisation de tels projets, crédibilisant la candidature du territoire au titre de Capitale européenne de la culture. Pour exemple, c’est à l’initiative de l’EPAEM qu’en 1998 lors d‘un comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) est décidée la création du MuCEM.Euroméditerranée demeure l’un des maîtres d’ouvrage du projet MP2013 et contribue à l’essor culturel en réalisant, sur son périmètre, près de 80 % des équipements destinés à enrichir l’offre muséale. Le réaménagement du J4 et du boulevard du Littoral rendus accessibles au public, la réalisation des darses, viendront achever la transformation en profondeur de la façade littorale sur près de 2.5 kilomètres. Sur le périmètre Euroméditerranée, la culture gagne des nouveaux espaces : les installations portuaires deviennent des lieux culturels (le Silo, le hangar J1, le J4) tandis que les lieux culturels vont s’installer dans l’espace urbain (Archives départementales, Théâtre de la Minoterie, Fonds Régional d’Art Contemporain). Depuis peu, l’ancien site du hangar J1 est devenu l’un des points névralgiques et l’un des plus fréquentés de l’année culturelle qui accueille touristes et visiteurs de la Capitale dans un espace inédit ouvert sur la mer. Ces réalisations seront épaulées par la présence d’équipements privés dont l’Établissement Public a favorisé l’émergence, en collaboration avec le Grand Port Maritime de Marseille (centre commercial des Terrasses du Port, musée de la Fondation Regards de Provence, Voûtes de la Major). Quant au projet d’extension du périmètre de l’OIN, il prévoit de créer un espace « libre » de 4 hectares qui pourra accueillir des événements de plein air (cirque, festival, concert) en résonnance avec les autres composantes bâties de cet « îlot XXL » (Arena multifonctionnelle notamment).

MARSEILLE-PROVENCE 2013 REMERCIE SES PARTENAIRES

Avec le concours de LAFARGE

Page 10: les terrasses - Culture

LES TERRASSES - KADER ATTIA LES TERRASSES - KADER ATTIAMARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

MARSEILLE-PROVENCE 2013CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE18 19

MARSEILLE-PROVENCE 2013 REMERCIE SES PARTENAIRESINFORMATIONS PRATIQUES

EXPOSITION LES TERRASSES - KADER ATTIADIGUE DU LARGE, MARSEILLEDU 25 MAI AU 29 SEPTEMBRE 2013

La digue du large est ouverte au public tous les week-ends et jours fériés du 25 mai au 29 septembre 2013 et le 15 août de 10h à 20h. Accès sans réservation par navettes maritimes gratuites. Départs en continu depuis la darse du J4, quai de la Tourette (entre la Villa Méditerranée et le Fort Saint-Jean).Dernière navette 18h30.

Pour des questions de sécurité, l’accès à la digue du large ne sera pas autorisé à partir de 25 nœuds établis (vent à 45km/heure).

Partenaires officiels

Partenaires media

Capitale européenne de la culture

Institutions partenaires Partenaire de l’exposition

Avec le concours de LAFARGE

Page 11: les terrasses - Culture

CONTACTS PRESSE

Presse régionale

Marseille-Provence 2013Sophie [email protected]+33 (06) 77 34 03 35 Presse nationale et internationale

Claudine Colin CommunicationChristelle [email protected]+33 (0)1 42 72 60 01

Marseille-Provence 2013Capitale européenne de la culture

Maison Diamantée1, Place Villeneuve-BargemonCS 2013, 13201 MARSEILLE Cedex 1 www.mp2013.fr