le magicien, journal des sciences occultes, physiologiques, philosophiques et magnétiques n°89

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magie

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  • 7/21/2019 Le Magicien, journal des sciences occultes, physiologiques, philosophiques et magntiques N89

    1/8

    5* Anne. N 89 2DFvrier 1887.

    A B O N N E M E N T S :ance unan, 8 fr.5'

    sixmois5 cmpo s t a l e ,u n a n . 1 0 fr

    .. s i xmoi s B . ;

    numro 40* i

    BUREAUX :

    R ue Terme,14.L es abonnent ,

    se paientd'avance .

    ortraits graphologiquesd format 10 fr.

    EXPERTISE

    E N V O Y E R M A N D A T SF.T

    uelques lignes d'criture tudier

    sera rendu compte de toutage dont on enverra deux

    mplaires. O n l'annoncera s'iln a qu'un.

    D I R ECTR I C E : Mm e Louis MOND,Chevalier de l'Ordre royal de Mlusine et noblepatricienne de la ville de Rosarno(Italie),

    membre de l'Institut mdical lectro-magntique de Toulouse, titulaire de son grand prixdu novateur et grande dignitaire duprix .Saint-Louis desComm andeursdu M i d i(Toulouse),membre de l'coleD antesquedeNaplesetdeplusieursautresSocits savantes, laurat desexpositions de Paris et de Lyon , elc.

    O n s'abonne au bureau du journal, rue Terme, 14 . Lyon,parbon ou mandatde poste,et chez tous le s librairesdeFrance.

    Il sera envoy un numro spcimen toute personne dont lalettrede demandecontiendra 0 fr,40cent, en timbres-poste.

    I N S E R T I O N S :

    Dans le courantduJournal,1 fk*. la ligne.

    A la page d'annonces,Ofr. 2O la ligne.

    Les manuscrits n on insrs neseront pas rendus et il ne serarpondu qu'aux lettres qui con-tiendront un timbre de retour.

    SOMMAIRE

    Avis important.Essais de sciences maudites.La dbcle.L'envotement.

    Songeset Rves.

    Le svangilesen espritetvrit.

    Distinctions hono rifiques.Correspondance.

    Feuilleton.

    AVIS IMPORTANTou s prvenons tous ceux de nos lecteurs qui ont consenti leurnnement, en ne nousrenvoyant pa s avec le mot refus le numroqui

    mmenait ce dernier, que nous en ferons recevoir le montant par lat e, s'ils ne nous l'ont pas fait parvenir avant le 5 mars, 9 francsr la France, 11 francs poarles pays faisantpartie d e l'Union postale.

    N ou s espronsqu'ils voudront bien tre en mesure le jour o len d a t leur sera prsent.

    Feuilleton d u Magicien. N 17

    LES CLEFS SECRTESD U

    MAGNETISME

    PA R M m e Louis M O N D

    C escourantsne vont-ils quede l 'homme l 'homme?

    Ils vontaussi del'homm etoutcequi existe, commeil s vont detout ce qui existe l 'homme, et tout ce quiexiste les change entre so i ; le mouvement est autre,voiltout. U n serpent quiattireunegrenouille la magn-tise ; un animal dontlavue nous paralyse nous magn-tise; une fleur dont le parfum nous porte latte nousmagntise; un ruisseau, dont le murmure nousendort,nous magntise, et ainsi, d'unboutl'autrede nossensa-tions ; car, c'estpar cesderniresque lesfluides magntiquesentrent en nous, ce qui met nant lesprtenduesthories

    spiritualistes du magntisme. U n chien qui tient un livre

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    LE MAGICIEN 695

    o i vraiment mage dont se puisseenorgueillir le s filsdel Louve, futNuma Pompilius (714-671), un Nazaren

    es temples d'Etrurie (4), que le s nations circonvoisincsmposrent Rome naissante. Plus tard,Julien le philoso-he (331-363), figure aussi commeadepte dans le s fastese l'Empire ; mais n Constantinople,proclam Csarpar-s GauloisdeLutce^360/), ilestaussipeuromain que pos-b le. Tels senombrent deux le s souverains initis de

    villeternelle : son dbut, un roi, Numa Pompilius ;Julien le sage, un empereur, ver? son dclin. Entre leseux : la guerre civile, le brigandageet l'arbitraire.

    Ces Gaulois, que Rome fltritdu nom de barbares, sontespeuples plusvraiment libreset civiliss. LeursDruides,ritiersdirectsdeshirophantesoccitaniensde la synar-hie du Rlier, en perptuent la tradition et se transmet-entrgulirement le dptde la science sacre. Quelquesrescriptions de leur rituel sontinterprtes il est vrai

    dans un sensanthropomorphe, erron; mais l'intelli-ence du dogme semble s'tre intgralement conservehez ces prtres, loignscependant des grandscentrese civilisation et d'orthodoxie. Nanmoins , en Gauleommeailleurs, laGotierecrute ses vestales sacrilges.a Gotieest de tous le s temps, comme de tous les pays.

    Sous le s premiers rois de France,enchanteurs et sor-respullulent. Il n'est bruit que de ncromanspour

    ffrirl'hospitalit de leur corps audiable; que declercsour exorciser le diable ; que de bourreaux pourbrleru pendre lesncromans. C'estspcialementenl'honneures sorciers que Ciiarlemagne institue, sous le nom deainte Vehme(~7%\ cette formidable socit secrte, qui,- ? ic t io : -pnenouveauparl e ro i Robert (1404),terrorisera

    lus de trente gnrations (2). D'abord en Westphalie,uisdans toute l'Europecentrale, le stribunauxdefrancs-ges ne tardent pas se multiplier. Les arrts se pro-

    noncent en d'innaccessibles cavernes o,pardescheminsdtourns, le prvenu est conduit, le s yeux bands et latte nue. Pas desentence intermdiaire entre la mortetl'acquittement, avec ou sans rprimande... Comme aussimanants et seigneurs tremblent de liresur leurs portes,un matin, l'ordrede comparatre,cloud'uncoup de poi-gnard! Malheurvraiment quin'obit pas, la citation desfrancs-juges! Ft-il cardinal ou prince du sang, ft-il

    empereur d'Allemagne, il n'ludera pointl'arrt demortprononc par contumace, et sera frapp tt ou tard. Letraitsuivant fera voir la vengeanceocculteattache aupas du rcalcitrant toujours patiente,carelle estassu-re. Le duc Frdric deRrunswick, qui futempereur un instant, avait refus de se rendre une citation des francs-juges; il ne sortait plusqu'armde toutes pices etentour degardes. M a i s unjour il s'carta un peu de sasuite eteut besoin de sedbarrasserd'unepartie de sonarmure ; on ne le vitpointrevenir. Les gardesen- trrent dans le petit bois o leduc avaitvoulu tre seul un instant; le malheureuxexpirait,ayantdans le sreins le poignardde la SainteVehmeet la sentence pendueau poignard. O n regardade tous ctset l'on vitun homme masqu qui seretirait d'un pas solennel ; persone n'osa le poursuivre (1). (suivre).

    (1) Saint-Yvesd'Alveydre.Mission desJuifs, page 738.(2 ) La Sainte -Vehme fonctionnait encore au commencement duvnr sicle.

    (1) EliphasLvi, Histoire de la Magie, pages261-262.

    La Dbcle

    Dans l'avis important de notre dernier numro nousavions promis noslecteurs deleurparlerd'unarticle de['Intransigeant intitul UNE DOCTRINE AUX ABOIS.

    Malheureusement l'abondance des matiresnous oblige le renvoyer au prochain numro. L. M O N D .

    u tout au moins le dvie, enattirant lui ce que l'on arpour so i ; ce qui donne la clefde bien desdsappoin-ementsincompris. Un remordsestuncourantrnovateur,

    remet l'homme niveau quand il aperdu son quilibreplusencore,s'il est suivi de la rparation de la faute

    ommise U n acte dedsespoirpeut tre ta perte detoutene vie en ce qu'ilbrised'un seul coup tous le s courantsui peuvent luitrebons, comme de mme il peutl'arra-her au malheur en repoussant tous ceux qui peuventi tre malsains ou dangereux. Une impression qui nous

    urprend est uncourantquis'empare de nous ; si elleestonne, le courant l'est avec elle ; si elle' est mauvaise,elui-ci l'est de mme. Une intuition qui nous vient estnedcouverte dans la lumireastrale ou la pensed'unutre qui nousprend ; demme, en ce qui estdes paroles

    des actions; car tout ce qui est inconsidr dansgenre est uneobsession ou prise de corps opre par

    nautre, ungarement de l'imagination dans lalumiretrale,etc .

    Le sentiment instinctifqui pousse ou retientau seuiletoutmouvement, quelest-il?

    Celui de lafatalitrgulatricedes mouvementsd'en-mble,c'est unevoixqu'ilfaut savoircouter si l'onveut

    treheureux. Toutcourant que l'on cre pour le laisser lui-mme arrive quand mme; entranant l'homme aveclui; de l, le sperteset le s dsagrments qu'on n'avait pas

    pr vus.Savoirprendre le scourantsest le premierdegrdelasciencemagntique, c'est lments de succs. Savoir lesquitter propos a m me signification,sebattre contreeuxest vouloir seperdre ettre bris. Les laisser passer sansles voir est une lacune qui en amne bien d'autres.Savoir le s viter c'est viter le malheur, s'ils sontmauvais et de toutainsi enpartant de l'analogie qui va

    d'unmondel'autre.

    Ce qu'on appelle la vie n'est,je le vois,qu'un ma-gntismeperptuel,puisque tous le s courants sont fluidesetque tout fluide atmosphrique est lment de magn-tismesittqu'ilseprojette. Une hirondellequi nous effleureen passantpeut tout changer dans le mouvement qui estntre, puisque, enchangeant le s vibrations qui nousen-tourent, elle change leur moded'action; moins,cepen-dant que l'instinct personnel ou l'entente raisonne dumagntisme occulte ne nous apprenne rgler notremouvement personnel sur celui qui seproduit autourdenous ; ce que vous allez me dvelopper,je pense, dans lechapitresuivant.

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    696 LE MAGICIEN

    UEnvotement

    Commevoustes ple ! ditMrigneuxen l'apper-cevant.

    J'ai bouquin toute la nuit. Mais, o tiez-voushier soir? Clmence, cette drlesse, s'est fait enlever.Corysandre a entendu desbruits de voixe t des pasdansle jardin; unepeur folle s'est empare d'elle.

    Il alla lachambre de la jeune fille, l'enveloppa dansunecouverture et laporta, toujoursendormie,dans le litdu prince; puis, retournant au pavillon, il arracha le sdrapssouills, le sjetadans unearmoire dont ilprit la clef,br isa le verre dunarcotique et fi t disparatre toutes le straces ducrimeavec plus de soin que s'il et tl e crimi-nel. Ensuite il rveilla mademoiselle d'Urfquis'tonna,enouvrant le s yeux, desetrouverdans lachambrede son

    tuteur.Sentant sanudit, elle pensa que Mrodack l'avaittransportlui-mmee t un f lot desang luimonta au front.Elletourna latte vers le jeunehommeet le vitsi affreu-sement plequ'ellesesouvint de l'atroce mystre de sonsommeil. Une ide surgt comme unspectre devant elle, Jelle poussa un grand cri et, battantl'air de ses bras, setorditdans unecrise. Le mageprit la tte de la jeunefilledans sesmains et l'endormit denouveau.

    Pouvez-vousdormirjusqu'demain? lui demanda-t-il mentalement.

    Oui, fi t la magntise, si vous voulez d'unemanireextraordinaire.

    Corysandre ne se rveilleraque demain, monarrive, Mrigneux. Elle avait des hallucinations, je l'ai

    endormie. Sur votrette, que personne,surtout un mde-cin, n'entre dans sa chambre ; du reste, je prends laclef.

    M a i ss'il yavaitfeu, dit Mrigneux.

    Ayez une hache pour briser la porte, en ce ca sseulement.

    Mais...

    Je suisinfaillible,quandj'affirme !

    Uneheureaprs,s'tantpurifi pardes ablutions, M r o -dack, revtu d'une robe de lin, une baguette de fera i-mant la main, faisaitdes signes cabalistiques au milieud'une picetendue de laineblanchee t claird'un chan-delier septbranches, il disait :

    Devant vous , Monseigneur Jsus-Christ , je vienssonder mon me. Dieu dejustice, vous m'avez permis laconnaissance des lois, etj'ai le droitde hter le chtiment

    d'un mauvais. Je sais ia loiqui tue,j'aidans la main votrepedefeu ; avantdefrapper, je viens vous dire : Voulez-vousque je sois votre bras ?... Vous ne faites natreen mon cur aucun doute; vous permettez doncau mage defrapperavec la loi, selon la justice?

    Ils'arrta,coutant sa pense et cessant saprire pourl'incantation.

    Devant celui qui est trois etquiest un,qui s'estincarn en Jsus-Christ qui a dix splendeurs, auxquelleson arrive par cinquante portes de lumire; devant le sneufchursdes anges et le s sept sceaux du livre. Devantmes pres le s Saints et le sGnies, devant le s mages, m esfrres, jecondamne mort le monstre qui a viol unLvs.

    CHAPITRE X IX

    La directiondescourants.

    I l ya deux sortesdecourants , lespremierspartentdes ples positifs, lessecondsdesplesngatifs,s'alternantetchangeant entre eux. I I fautapprendrece mouvementpour savoir le diriger. Le fluides sont un en combinaisongnrale, maisdeux dans le s courants qu'ils forment, cequ'il fautencoresavoirquandonveutenprendre la direc-tionetl esconduiresoi-mme. Toutcourantquinatestfacileprendreetdifficile quitter.Deuxcourants qui se ren-contrent amnent le s cataclysmes qui renouvellent le ssurfaces. U n courant qui s'loigne est un courant qui seperd ou une dlivrance qui s'opre, un qui seprend estune force qui s'acquiertou un esclavage qui seprpare.Prendreuncourantc'estentrerdanssonmouvement,le quit-terc'estensortir, le conduire c'estenprendre la direction,etc.Toutcourantporte en lui leprincipedu mouvementgnral et celui de son action. Tout courantactif perdsonactivitsittqu'iltouche au plede lapassivit, e tviceversa. Toutcourant est circulaire, etdufait, oblig dere-venir son point dedpart s'ilmanque son but ou si celuiauquel il frappe est ractif; ce qui explique pourquoi lemalqu'on veut aux autres revient parfois celui qui l'a

    voulu. Il est donc ncessaire d'apprendre ragircontrele scourants si l'onveut tre l'abri deceux des autres etne pas voir le s siens vousrevenir dessus. Tout courantqui a fourni son cercle de parcours est fluide renouvelettout fluide renouvel varie d'effet etd'action, tout enrestant le mme. Toute personne qui pense cre un cou-rant, toute personne qui parle cre un courant, toute

    personne qui agitcre uncourant, lesquels ne font qu'unquandelle pense, cre et agit en mme temps. Toute per-sonne qui pense, parle et agit, estprincipe actif, et toutepersonne laquelle on pense ouparle,toute personne envue de laquelle on agit, estprincipe passif ; la premireest point dedpartaucourant, lasecondepointd'arrive.Prendre un courant au passage est saisir l'occasion parle scheveux; le quitter propos est ce qu'on appelleavoir,duflair; savoirl'utiliser est cequ'on nommehabilet; le screr ce qu'on qualifie d'adresse et d'intelligence; le scomprendre et se lesassujettir, rentredans la force mo-rale ; s'en sortir et s'endbarrasser est du savoir faire-Ici,jem'arrte, vous laissant lesoin de dveloppervous-mme le reste de la thse.

    Etje n'y manquerai pas, soyez-en bien sr? Mais ,

    dites-moi, est-ce que nous nous arrtons-l ?

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    LE MAGICIEN 697

    E n Soph, madame laVicrge, avertissez-moi sije vaismal faire.

    Aprs un silence, il reprit d'unevoixforte:

    E n mon intelligence et ma continence, par lagrce deDieu et l'effort de ma volont, affranchiedes loissexuelles,j'cris mon verbe dans ma lumire astrale. CejourdeSaturne, ledix-septime de laquatrimeanne de

    ma naissance (1). Peu aprs, iljetaitauvaletde l'htel de Donnereux un:

    lem arquism'attend etpntraitbrusquement dans lecabinetdusclratquisursauta sa vue.

    Vous tes condamn mortet vous mourrez encejour.Confessez-vous.

    Il dit cela d'unton calme et s'en alla reculons tenantDonnereuxsousso nregard. Prsde laporte, il vitunserre-tte de soiee t le prit. Ceque voyantDonnereux, nedoutapasqu'il ftdevenu fou.

    M on cherami,disait le mage Antar, sans pram-bule , faites-moi tout de suiteune cire, la tte du mar-quisdeDonnereux.

    Ma is ,demain, pourquoi?

    Ilm e la fauttout desuite.

    Antar, subjuguparcette volont,prituneboule decireet, en moinsd'uneheure,mo delalatte,sans qu'ilschan-geassentun mot.

    Merci, dit Mrodack en lamettantdansuntorchon.Il tait huitheuresdu soir.

    A neuf heures, dans la cave crpie en noir, une scnetrange avaitlieu.

    Sur une table de forme trianguluire, au tapis noir, latte decire grimaaitentredeuxcierges : surune chaise,Adle dormait du sommeil magntique, et Mrodack, en

    robe noire, se tenaitimmo bile.

    Il dit des paroles hbraques, puisenvoyamentalementAdle l'htel Donnereux.

    O h !... fi t Adle, c'est ce vieux qui a viol lademoiselle blonde .. Il s'apprte sortir.

    Mrodacks'avana vers la tableetposala main gauchesur le volt (1).

    Il porte la main son front... et s'assied... il sesent mal... et sonne. . il ne veut plus sorti r.. la tte luitourne.

    Mrodackretira samain.

    Il sesentmieux.

    Mrodackadaptatroitement le serre-tetedesoie l'ef-figie.

    O h ! il crie que son crne brle, qu'on aille luichercher le mdecin... ilvomit... Oh ! on le porteau lit...ilgmit... A h ! voici le docteur.

    U n espace deplusieursminutessparaitsouventehaquemot d'Adle.

    (1) Naissance ici vent dire initiation. D'aprs Eliphas Lvi on nedisait pas un adepte d'un an, de deux ans,etc., maisunenfantd'unan, etc.,et, pour lui, le massacre des Innocents a t un massacred'adeptesetnon d'enfants.

    (NOTE D E L A RDACTION.)(1) Volt, la picequi sert l'envotement.

    ( N O T E D E L R D A C T I O N . )

    Non, etj'aiunesuite vousdonner

    Alors, vite, voyons-la !

    CH APIT R E X IX

    Suite du chapitre prcdent.

    Diriger le s fluides est donc savoir en prendre lescourants pour le s faire siens et le s diriger sa guise,cequin'estautre que la base du magntismeocculte et natu-rel lequel n'est, lui, que le jeu naturel des courantss'changeantentre eux pourformerce rseausans fi n quirenfermel'avenire t ladestine desgens ; les deux, aveniret destine, formant le mouvement dutempsdont la vieest le principe actif, lamort leprincipe passif. Tout cou-rant peut donc se prendre et diriger, tout courant peutdonc se perdre et retrouver ; on le s prend commeonprend ceuxd'une rivire, en se faisant porter par eux ;on lesdirige comme on dirige un jetquelconque, en lesportantd'ici et de l; on le sperd en les laissantchapperet on lesretrouvequand on parvient le sreprendre, jeucontinuel etsans fi n dans lequelchacun de nous fait sapartie,sansavoir m me laconscience du rlequ'ilyjoue.

    Pourdiriger uncourant il faut le prendre,pour le pren-dre il faut le comprendre; et, pour le comprendre, il fautenconnatre l'action. Le mouvement en estinstinctifchezle suns, scientifique chez le sautres. L'entente instinctivedu mouvement des courants est inhrente certainesnatures, le s unesl'ont dans un sens, le s autres dans unautre, maisrarement les a-t-on toutes la fois. Les uns,etc'est le plusgrand nombre, ont cellesde leurscourants

    propres : ce sont lesgensheureux ; le sautres ontcellesdescourantsgnraux:cesontlesinteliigents,etc. D'autres, aucontraire, manquent decette entente, ce sont les mala-

    droits ; d'autres coupent le s courants et le s arrtent, cesont le s turbulents, lesviolents et le s colres ; et de tout-ainsi, enprenant le sens de chaque facult.

    -Quels sont le s types le s plus propres diriger lescourants?

    CeuxdeM a rset deJupiter; ceux de laLune etde Vnussont le s pluspronres le sprendre ; ceux de Mercure le scrent ; ceux du Soleil le s concentrent ; ceuxdeSaturnele sabsorbentetdtruisent, et tous ces tvpes, mlangs,formentdes typessecondaires,termesmov'ensquitiennentdesdeux.

    (A suivre.)

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    698 LE MAGICIEN

    Mrodackdprima le volt.

    Il crie, tez ces mains... ces mains merendentfou. Et ce serre-tte, c'est untau...

    Mrodackaplatit la tte.

    Oh! c'estaffreux... il rugtcomme un damn.

    D u frontdu mage,de lourdes gotesdesueurtombaientsur la cire fondanteet liqufiepar place sous lachaleurdesmains.

    ... 1 1 griffe le sdraps... il rentre sespouces...

    Il y avait une heure que Mrodackenvotait ; un trem-blement l'agitait de lanuque au talon, il pesasur latte,l'aplatissant.

    Il rle, dit lasomnambule.

    Adle poussa un cri,Corysandretait venge,

    Mrodack,chancelant,sortitsuivi delasomnambulequiil avaitdonn l'ordremental.

    La fume des cierges suffoquait la cave sinistre, destaches grassesconstellaient le tapis noir, o le nez defaune avec sa loupe s'talait, ayant encore sa forme ;tandisque. roulparterre, levoltn'taitplusqu'une chosesale et sansnom,d'o pendait,luisante tm oitiprisdanslacire, leserre-tte.

    (Vice suprme).

    SONGESetREVES

    Biens. Se promener dans les siens, grande for-unequ'on doitacqurir.

    Bire. Enboire, fatigue sans profit.

    Bl. Profit etrichessepour qui le cueille entassen grandequantit,abondancede biens qui brle et seconsume, famine etmortalit.

    Blessure. A coups d'pe, bienfaits deceux qui nousont blesss- par un inconnu,chagrinprochain bles-erquelqu'un, soupons injustes tre bless par unoup, tromperie d'ennemis panser une blessure,ser-

    vicespays d'ingratitude.

    *Buf. Tranquille, paix se battant, querellersgras, bo n temps, flicit prochaine maigre,disette

    au labour, avantage inapprciable -sans cornes, en-nemis.

    Bois. S'y promener, opulenceprochaine.

    Boiter. Dshonneur du ct gauche, manque decourage.

    Bottes. Neuves, bon succs en affaires.

    Bouc. Luxure et lascivit, dshonneur- un trou-peau,hritagerecueillir.

    Bouche. Plusgrande que decoutume, accroissementde richesses et d'honneurs ferme sans pouvoir l'ou-vrir, danger de mort mauvaise bouche, mpris public,trahisond'ami.

    Bouc. E n trec ouvert,, maladie marcherdedans,misre.

    Bougie. S i elle est allume, naissanceheureuse plusieurs, signe demort.

    Bouquet. Le recevoir, plaisir passager le donner,amourette.

    Bourreau. - - - Le voirofficier,hritagesoustrait.Bourse. Pleine, souci vide, contentement d'es-

    prit.

    Bouteilles. Pleines, joie, gat casses, ^ertepro-chaine.

    Bras. Coup,mortdeparents, d'ami ou de domes-tiquesdroit,hommegauche, femme-tous les deuxcoups, captivit, enterrement rompus ou amaigris,affliction,dtresse chez un hautfonctionnaire , dsastrepub lic une femme marie, veuvage ou rparation malpropres, dtresse - - enfls, richessespour parents

    forts et robustes, gurison, dlivrance dlis etvigou-reux,grce recevoir.

    Broderies. Surleshabits,honneurs et avantage.

    Brler. A petitfeu, envie etdplaisir.

    Bche. Chute invitable.

    Bcheron. Fauterpare.

    Buisson . S ecacher derrire,danger imminent.

    C

    Cabale- Caquets, proposmalveillants.

    Cble. Nouvelles.

    Cabriolet. Etre dedans, bonne fortune derrire,servage.

    Cabris. Consolation.

    Cachet. Chosescelle.

    Cachot. Emprisonnement.

    Caf. Surprise et dissipation.

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    LE MAGICIEN 699

    Cage. Danger de prison avec des oiseaux et ou-verte, libertrecouvre.

    Campagne. Y tre, voyageprochain dessche,mauvaise sant.

    Gangrne. A unmembre,perted'ami.

    Cartel. Infidlitconjugale,inconstance.

    Canon. Les voir,surprise le sentendre,ruine pro-chaine.

    Carnage. Perted'enfant,debiens,debijoux ou effetspr cieux.

    Cartes. Y jouer, tromperie dont on sera ladupe perte d'objets prcieux causepar des mchants.

    Cavalerie. Dgts cavalierdescendant de samon-ture,expdition etrussite.

    Cave. Trsorcach.

    Ceinture. En[or, gain qui la porte neuve, hon-neur rompue, dommage use, peine, travail enargent,prosprit.

    Cercueil. Avertissement dechanger deconduite.

    Cerfs. Les voir, triomphe et gloire en avoir lesdpouilles,hritage les voircourir, discrtion.

    Cerises. Plaisiret bonnes nouvelles.

    Cervelle. Enperdre, danger de mort en manger,maladieprochaine.

    Chanes. En porter, revers imprvus, tristesse etmlancolie.

    Chameaux. Richesses.

    Champignons. Envahissement.

    Chandelle. S i elleclairebien,divertissement mal,aventuredsagrable,empoisonnementavecuncham-pignon, bonne nouvelle si elle s'teint, maladie oumort.

    Chanteur. Gaiet frivole.

    Chapeau. L'avoirsur latte, bonheur etprosprit le tenir la main, tracasdans le saffaires.

    Chapon. Enmanger, impuissance.

    Charbon. Allums, honte et reproche teints,mort.

    Chardon. Paresse, gots dpravs s'ils piquent,nsulteou brouille d'amis.

    Charrette. Ymonterou en descendre, perte de sonhonneur,honte publique, condamnation.

    (suivre)

    L E S V A N G I L E S E N E S P R I T E T V R I T

    S T - M A TH I E U , C H . v. Voustes le sel de laterre et s itle sel perd saforceavecquoisalera-t-on? I ln'est plus

    bonqu'trejetdehors et tre foul aux piedspar leshommes; vous tes la lumire du monde et une villesituesurune montagne ne peut tre cache et l'onn'allume point une lampe pour lamettre sous le boisseaumaison la metsur unchandelier afin qu'elle claire tousceux qui sont dans la maison ainsi que votre lumireluise devant les hommjs afin qu'ils voient vos bonnesuvres et qu'ils glorifient votre pre qui est dans lescieux.

    Cet vangile est des plus comprhensibles et en voicilatraduction. ; i

    Voustes le sel de laterre.

    Le selc'est lasagesse et lasagesse rside en vous pu i s? - ,que je vous l'ai enseigne, voil ce que le Christ disaitquand ilprononaitces paroles.

    La sagessec'est la vrite t lavritc'est la justice : quidoncl'enseignera, cettesagesse, lo idraison, si vous, quien tes le sdpositaires, en oubliez les dogmeset le srites?tel est le sens de cesautres paroles avec quoi salera-t-on, si le sel perd sa force.

    Il n'estplus bon qu'atrejet dehors et tre foulaux pieds.

    Ge-quiveut dire que celui qui renie la divine sagessepour ne vivre que dans les satisfactions de lui-mme es tunepersonnalit qui, l'heure venue, disparatra dans lemonde de l'oubli ne laissant aprs elle n i estime, ni res-pect, nisouvenir.

    Vous tes lalumiredu monde et une ville situesurune montagne nepeuttrecache.

    Envous j'ai mis mon esprit, comme il sera dans tousceux que vous aurezenseigns, etcet esprit qui est celuide sagesse et vritdoit servler tous et tre mis envidence pour que tous puissent venir s'yclairer et yapprendre lagrande paroleque je vous enseigne.

    E t l'onn'allume pointune lampepour lamettre sousle boisseau mais on la met surun chandelier afinqu'elleclairetoute lamaison.

    Mme signification et en l'tendant davantage : on nes'instruitpoint que pour soi, mais pour tous et celui- quigarderaitpour luicequ'ilatrouvseraitun tauxfrre.- Lasciencedoit tre rpandue et non comprime dans sonessor ainsi que le font les religions qui tombent. Nousdisons la science et non le ssciences, comme beaucouppourraient le croire,entendantpar le mot science l'intel-ligencedes dogmesnaturels, lois qui sont renfermes dansl'esprit dusanctuaire et dont la rvlation, mesure l'es-

  • 7/21/2019 Le Magicien, journal des sciences occultes, physiologiques, philosophiques et magntiques N89

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    prit despeuples et celui de l'poque, devrait treperma-nente par l'intermdiairede ceux nommsceteffet, toutau moins est-ce l'esprit renferm dans le texte; maishlas!...

    Ce que voulait Jsus en disant que la lumiredevaittre misesur unchandelierpourclairer le monde,c'taitl'mancipation desesprits, partant l'enseignement

    du peuplee t non l'ignorance

    o on l'a trop tenu jusqu'nosjours: l'homme est fait pourcroire, mais en raison-nant sa fo i puisqu'il lui a t donn unraisonnement pour'clairer dans ses convictions, et non sans raisonneromme le voudraient ceux qui se disent le s vicaires du

    grand initiateur,, dont il srenient tous lesprincipes.

    L'hommeest faitpour croire; donc il doitsavoir,voilegrand mot. celui dumatreet lequel est renferm danses parolesque nousanalysons.

    Ainsi quevotre lumire luisedevant le s hommes afinqu'ils voient vos bonnes oeuvres etqu'ils glorifient votreprequiest dans lescieux.

    Qui a la fo iet lasciencedoit, enclairer le monde afinque tous puissentvenir s'clairer au foyer de la lumirequ'ils projettent, ici l'intelligence des"dogmes naturels;non point l'instarde ceux qui vantent leurmarchandisepour la fairevaloir et passerquand mme, mais en lar-pandant, comme serpandent les rayons lumineux,par laorcede leurprincipe et celle de leur clartpersonnelle: euui est clatnaturel brillede so i et il n'y a que les gens ue faible ou affligsdeccit qui ne le voientpoint. N oso nnesuvrer sont celles qui profitent tous et sontd'u-litgnrale, celles qui neportent que sur nous tantans fruit dansl'mancipation de tous ; et, pour que ces

    uvres soient bonnes etprofitables il ne faut pas qu'ellesoientmisessous le boisseau, mais difiesaugrand jourfin que la gloire enretourne l'auteur de toutes choses,otre pre nous, l'tymologiede toutprincipe ; etcetteumire nousdevons la fairebriller sans honte n i orgueilais aux dpensde nous-mmes, s'il le faut, en mainte-ant notre fo ijusqu' la couronne dumartyre, cette apo-hose detoute grandevrit.

    L . M O N D .

    D i s t i n c t i o n s h o n o r i f i q u e s

    Madame L . M O N D a reu, ces jours-ci, de la Socit deshevaliersSauveteurs de Nice, le diplme et la mdaille

    n argent qui lui a tdcerne pour son travail sur laeinedeMort. Cettedernire,lganteettrsbien frappe,taitrenferme dans un charmantcrin qui prouve queette Socit ne fait pas les choses demi.

    Madame L. M O N D ,directrice duMagicien, vient d'treommeMembred'honneurde l'Institut libredcMdecinesycho-Physiologique de France pour les modesteservices qu'elle a pu rendre la cause ; honneur auquel

    elle ne s'attendaitpas et dontelleremercie M . le docteurCornilleau,prsident del'Institut, ainsi que son collgue,M .Turpin deSansay,l'amitiduquelelledoiteette nomi-nation.

    CORESJ'ORIDANCERio-de-Janeiro. Nous acceptons avec plaisir et vous recevrez

    rgulirement vos deux numrosdans les conditions de ceux envoysaujourd'hui. Notre surprise a t trs agrable, ne sachant pas avoir

    l'honneur d'treconnus de vous. Nous nous flicitons.Le Grant: J.GALLET

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