haemophilus et pasteurella l2
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DR M. TOUKAMFMSB / HGY
HAEMOPHILUS ET PASTEURELLA
OBJECTIFS
Classer les Haemophilus et Pasteurelles
Etudier leur pouvoir pathogene
Etudier leurs caractères bactériologiques
PLAN
I- IntroductionII- TaxonomieIII- Haemophilus Generalites Habitat Pouvoir pathogène Caractères bactériologiques Diagnostic biologiqueIV- Pasteurella Generalites Habitat Pouvoir pathogène Caractères bactériologiques Diagnostic biologique
I- INTRODUCTION
Haemophilus et Pasteurella sont 2 genres de la famille des Pasteurellaceae.
Bacilles ou cocco-bacilles à Gram négatif, souvent polymorphes,
immobiles, aéro-anaérobies ou micro-aérophiles,
acidifient les sucres, généralement sans production de gaz,
réduisant les nitrates en nitrites.
température optimale de croissance est de 35-37 °C.
croissance sur milieux complexes contenant des extraits de levure, du sérum, du sang ou du sang lysé.
Pour certaines espèces, la croissance nécessite de l'azote organique, des acides aminés, des vitamines B, du NAD, de l'hémine ou de la protoporphyrine.
II- TAXONOMIE
Famille: Pasteurellaceae
Genres: Pasteurella Haemophilus Actinobacillus
GENRES ESPECES
HAEMOPHILUS (16 espèces en fonction de l’exigence en facteur V ou X)
influenzaepara influenzaeducreyiaegypticushaemolyticusAUTRES: aphrophilus, paraphrophilus, segnis …
PASTEURELLA Pasteurella multocida (espèce type) Pasteurella canis Pasteurella stomatis Pasteurella dagmatis Pasteurella bettyae
III- HAEMOPHILUS
Generalites
- Les Haemophilus sont des bacilles polymorphes à Gram -,
- Immobiles,- Aéroanaérobies facultatifs, - Exigeant pour leur croissance un ou
2 facteurs présents dans le sang: Facteur V, thermolabile, constitué de:
- NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) ou DPN (diphosphate nucléotide) ou coenzyme I
- NADP (NAD phosphate) ou TPN (triphosphate nucléotide) ou coenzyme II
Facteur X, thermostable, constitué par l’hémine ou hématine qui est un composé tétrapyrrolique contenant du fer, dérivé de l’hémoglobine et des enzymes de la chaine respiratoire (cytochrome, catalase, peroxydase)
Parmi ces espèces, seul H. ducreyi peut être considéré comme une bactérie pathogène spécifique, responsable du chancre mou, infection à transmission sexuelle.
Espèces NAD +hémine
Espèces NAD Espèce hémine Espèces non NAD non Hémine
H. Influenzae
H. Aegypticus
H. haemolyticus
H. Parainfluenzae
H. Parahaemolyticus
H. Paraphrophilus
H. segnis
H.ducreyi H. Aphrophilus
H.actinomycetemcomitans
HABITAT
L’habitat naturel des Haemophilus est constitué par les muqueuses des animaux à sang chaud(homme, nombreux mammifères et oiseaux). Chez l’homme, 3 écosystèmes principaux sont concernés:
Oropharynx, bouche, plaque dentaireAppareil urogénitalRectum, intestin
NB: la proportion relative de H parainfluenzae et influenzae suggérerait que la contamination génitale aurait une origine anale et pharyngée par les contacts oro-génitaux
POUVOIR PATHOGENE
H influenzaeHaemophilus influenzae, jadis appelé
bacille de Pfeiffer, a été decrit pour la 1ère fois par docteur Robert Pfeiffer en 1882 pendant la pandémie de grippe (= influenza). On a longtemps cru qu'il était le responsable de la grippe, jusqu'à ce que l'on mette en évidence en 1933 l'étiologie virale de la grippe.
Les souches de H influenzae peuvent posséder ou non une capsule.
POUVOIR PATHOGENE (suite)
- H. influenzae fait partie de la flore normale des muqueuses des voies respiratoires supérieures de l'enfant et de l'adulte.
- La colonisation débute très tôt après la naissance et va se poursuivre tout au long de la vie.
- 40 à 60% d'enfants peuvent être porteurs d'H. influenzae. Les souches sont habituellement non capsulées.
- Le portage de souches capsulées est peu fréquent, concernant moins de 5% des sujets, adultes ou enfants.
H. influenzae peut aussi coloniser la muqueuse vaginale, source possible de contamination et d'infections génitales et néonatales.
POUVOIR PATHOGENE (suite)
H. influenzae particulièrement souche capsulée type b est responsable de manifestations invasives, septicémiques avec différentes localisations, méningites, mais aussi épiglottite, pneumonie, arthrite, péricardite, cellulite, et d'autres éventuelles localisations plus rares encore.
Les autres types capsulaires sont plus rarement impliqués dans les infections invasives.
POUVOIR PATHOGENE (suite)La forme sans capsule est saprophyte de la
sphère ORL et peut être responsable d'infections locales (otite, sinusite, pharyngite, conjonctivite).
Les souches non capsulées sont- capables de coloniser le tractus génital et de
donner urétrites, endocervicites et leurs complications locales (salpingite, endométrite).
- responsables d'infections communautaires de la sphère ORL de l'enfant et de l'adulte et de surinfections broncho-pulmonaires de l'adulte (plus rarement de l'enfant lors de différentes anomalies, dilatation de bronches, mucoviscidose).
POUVOIR PATHOGENE (suite)
H parainfluenzaeIl représente environ 10% de la flore buccale.Il peut être responsable de:
Endocardite Abcès du cerveau, du foie Pneumonies Arthrites Ostéomyélites Méningites Septicémies…
NB: H parainfluenzae a également été isolé dans les selles ce qui pourrait expliquer les infections des voies biliaires
POUVOIR PATHOGENE (suite)
H aegypticusC’est l’agent de la conjonctivite dans les pays
chauds.
H paraphrophilus, segnis, haemolyticus, parahaemolyticus
Ces espèces participent à la flore commensale de la cavité buccale et seraient plus impliquées dans la plaque dentaire.
Ils sont rarement responsables d’infections
POUVOIR PATHOGENE (suite)
H ducreyiC’est l’agent du chancre mou, IST qui sévit
dans la zone tropicale et subtropicale.Le chancre mou est une ulcération dont la base
est souple et le fond purulent. Il est très douloureux et s’accompagne d’une adénopathie inguinale douloureuse et tendue( le bubon)
Siège: - sillon balano-prépucial chez l’homme - parfois cervicale(difficile à déceler) Incubation: une semaine à un mois
POUVOIR PATHOGENE (suite)
H aphrophilusC’est une bactérie commensale de la flore
buccale retrouvée dans la salive et la plaque dentaire. Elle peut être responsable de:EndocarditesAbcès du cerveau MéningitesOstéomyélites vertébralesArthrites Infections pulmonaires et intra-abdominales
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES
MorphologieCe sont des petits
bacilles gram – polymorphes, parfois en coccobacilles, immobiles.
%GC: 37-44
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES (suite)
Culture Température: 35 à 37°c Aéro-anaérobies facultatifs Les milieux pour isolement
d’haemophilus doivent contenir les facteurs V et X. le sang frais ne convient pas car le facteur V intraglobulaire ne diffuse pas et surtout qu’il contient une NADase.
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES(suite)
Le sang cuit à 75°( gelose chocolat) + polyvitex apporte facteurs V et X
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES (suite)
FACTEURS DE VIRULENCE Capsule : de nature polysaccharidique,c’est un
facteur de virulence indiscutable. D’autres structures peuvent aussi être impliqués comme les protéines de la paroi, les fimbrae, facteurs d’adhésion aux cellules épithéliales.
Des IgA protéases extracellulaires de type I secrétés par la bactérie ont été mis en évidence
Ces bactéries possèdent une paroi composée d’un lipopolysaccharide parfois responsable d’un choc endotoxinique
Virulence augmente si Inoculum important
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Le diagnostic biologique va reposer sur le seul diagnostic bactériologique :
- direct par mise en évidence de la bactérie après examen microscopique et
- après mise en culture. Il n'y a pas de diagnostic indirect, par
sérologie, des infections à Haemophilus.
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite)
Prélèvement pour recherche H ducreyile prélèvement est réalisé au niveau de la zone de
décollement périphérique avec un écouvillon humide. Le grattage à la curette est conseillé et si c’est possible, il être utile d’effectuer un prélèvement du bubon en particulier lorsqu’il est fistulisé
TRANSPORTSi le transport et le délai de culture doivent
dépasser 3 h, il est nécessaire d’utiliser des milieux de transport tels que TGV, portagerm
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite) EXAMEN DIRECT
COLORATION/GRAMCe sont des fins bacilles gram-
ou fins bacilles à coloration bipolaire, parfois capsulés.
Pour la recherche de H ducreyi, l’examen microscopique s’effectue après coloration au bleu de méthylène, au giemsa et au gram. Ce sont des bacilles gram – extra ou intracellulaires à coloration bipolaire disposés en courtes ou longues chaînettes.
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite)
RECHERCHE D’ANTIGENES CAPSULAIRESCette recherche ne concerne que H influenzae
sérotype b dont la capsule est composée d’unités répétées de ribose-ribitol-phosphate.
Cet antigène peut être mis en évidence dans le LCR, hémoculture, les urines et les liquides pleuraux.
Les méthodes utilisées font appels à des tests commerciaux basés sur l’agglutination de particules de latex sensibilisés avec des anticorps dirigés contre l’antigène capsulaire de type b.
Il existe des kits spécialement conçus pour la recherche dans le LCR exp: Slidex meningite kit 5 ou pastorex meningitis H influenzae type b
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
ISOLEMENT Milieux de cultureLa gélose au sang cuit apporte suffisamment d’hémine
mais doit être supplémenté en NAD qui peut être partiellement détruit par la cuisson.
Le difco (supplément VX), l’isovitalex, le polyvitex, l’extrait globulaire permettent cette supplémentation.
Conditions de culture Atmosphère humide enrichie en CO2 de 5 à 10% Température optimale 35 à 37° sauf H ducreyi(33-35°) Durée d’incubation 18 à 24h sauf certaines souches
telles que aegypticus, parasuis (48h) ducreyi (10 jours)
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite)
Aspects des coloniesLes souches capsulées
donnent en 18 à 48h des colonies muqueuses assez grosses, 3mm de diamètre d’aspect iridescent en transillumination oblique
Les souches non capsulées donnent des colonies un peu plus petites, grisâtres, convexes ou plates.
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite) ANTIBIOGRAMMELes différentes espèces sont habituellement résistantes aux
lincosamines et peu sensibles aux macrolides.
H. influenzae est une espèce naturellement sensible à de nombreux antibiotiques:
ß-lactamines telles pénicillines (amoxicilline, AMX), céphalosporines de 3 ème génération (céfotaxime, CTX)
Phénicolés dont le chloramphénicol (C) Tétracyclines (T) Sulfamide seul (SSS) ou associé (SXT) au triméthoprime
(TMP) Fluoroquinolones telle la ciprofloxacine (CIP)
ANTIBIOGRAMME
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
SEROLOGIEElle n’est possible que pour H ducreyi PCRA été appliqué à H influenzae. Les
amorces utilisées donnent des profils assez faciles à lire.
PASTEURELLA
Generalites
Les espèces de Pasteurelles reconnues pathogènes pour l'homme sont :
• Pasteurella multocida (espèce type) • Pasteurella canis • Pasteurella stomatis • Pasteurella dagmatis • Pasteurella bettyae
HISTORIQUE
Le nom Pasteurella est adopté en 1897 pour individualiser le genre chez lequel on distingue différentes espèces en se référant à l'animal d'où la souche provient. A cette époque, la bactérie, bien que suspectée responsable de manifestations pathologiques chez l'homme, intéresse surtout les vétérinaires mais à partir de 1920, d'authentiques pasteurelloses humaines sont décrites, la relation épidémique avec les animaux est perçue et le rôle des morsures affirmé.
HABITAT
Les Pasteurella sont des hôtes obligatoires des animaux, des vertébrés surtout, chez qui ils se comportent comme des commensaux de
la cavité buccale et qu'on isole de la salive. Elles peuvent survivre quelque temps dans le milieu extérieur mais ne s'y développent pas.
Chez l'homme le portage latent, pharyngé, est possible chez des sujets professionnellement au contact des animaux.
POUVOIR PATHOGENE (suite)
La présence d’une capsule est nécessaire à l’expression complète de la virulence.
Les facteurs de virulence et de pathogénicité sont: AdhésionDes fimbraes mises en évidence chez les souches
adhérentes n’existent pas chez les souches non adhérentes. Cette adhérence augmente avec la décapsulation des souches et diminue en présence d’acide hyaluronique qui pourrait agir en augmentant les forces de répulsion entre le matériel capsulaire et la surface cellulaire.
POUVOIR PATHOGENE (suite)
Résistance à la phagocytoseL’activité antiphagocytaire de la capsule A
riche en acide hyaluronique a été mise en évidence
Invasion des tissus de l’hôteAvec production de neuraminidase. Une
activité neuraminidasique est détectée au sein de la famille des pasteurellaceae et pour cetains auteurs, les souches les + virulentes seraient celles qui en produisent le +.
POUVOIR PATHOGENE (suite)
Captation du ferElle est d’une importance capitale pour l’expression
de la virulence de P. multocida. Les mécanismes de captation mis en jeu sont:
- Un sidérophore = multocidine- Une protéine de haut PM se comportant comme un
récepteur membranaire et présentant une haute affinité pour le fer lié à la transferrine bovine.
Toxine dermo-nécrotiqueElle est produite par certaines souches. C’est une
protéine intracellulaire libérée en phase stationnaire de croissance par la lyse des corps bactériens.
PATHOGENIE
Parmi les pasteurelloses humaines, il convient de distinguer, les pasteurelloses d'inoculation, secondaires à des agressions
animales les pasteurelloses systémiques se manifestant sous forme de
bactériémies ou d'atteintes viscérales.
les pasteurelloses d'inoculation Elles surviennent après morsure, griffure ou léchage sur plaie
préexistante. La pénétration est donc cutanée, exceptionnellement oculaire. Les lésions siègent, par ordre de
fréquence,- au membre supérieur surtout mains, poignets, avant bras - aux extrémités inférieures ensuite,- au cou et sur la tête enfin (chez les enfants principalement). Les animaux responsables sont le plus souvent le chat puis le
chien.
PATHOGENIE (suite)
les pasteurelloses systémiques = les bactériémies et les atteintes viscérales
dues à des pasteurelles. Elles sont plus fréquemment sur un terrain fragilisé : cirrhose éthylique, insuffisance hépatique, leucémie, cancer, connectivites, immunodépression.
Les bactériémies à Pasteurella sont presque toujours secondaires à une blessure occasionnée ou contaminée par un animal et sont parfois associées à une atteinte viscérale. Exceptionnellement, elles paraissent primitives, sans notion de porte d'entrée.
CARACTERES BACTERIOLOGIQUESMORPHOLOGIEPasteurella multocida est un
coccobacille à Gram négatif ImmobileAsporulé et capsulé à coloration bipolaire.
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES (suite)
CARACTERES CULTURAUXTempérature :37°C (22- 44 °C)Poussent sur milieux ordinaires mais est
fortement stimulé par adjonction de sang ou de sérum
Aéro-anaérobiose facultativeProduction de H2O2 (catalase)Mise en évidence d’une cytochrome
oxydase Pour les espèces aviaires, une exigence en
NAD existe.
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES (suite)Les colonies sont petites, rondes, lisses, bombées et transparentes mais certaines souches d'origine humaine apparaissent parfois muqueuses, grises et mattes.
CARACTERES BACTERIOLOGIQUES (suite) STRUCTURE ANTIGENIQUE
Antigène capsulaire de nature polysaccharidique, il est étroitement lié au LPS ainsi qu’à des PS non antigéniques
LPS de P multocida est proche de celui des entéroB par la présence de lipide A et d’un core oligosaccharidique
Antigènes membranaires. La structure membranaire présente aussi des points communs avec celle des enterobacteries.
SérotypesL’importance des pasteurelloses a conduit à la mise au point de
plusieurs systèmes de sérotypies dont le typage capsulaire de CARTER qui décrit 5 types A, B, D, E, F (2 d’entre eux sont isolés chez l’homme: A et D.)
Le LPS constituant de la membrane externe se comporte comme une endotoxine comme chez tous les bacilles à Gram négatif
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
PRELEVEMENTSLa sérosité de la plaie, Le pus ganglionnaire, articulaire ou
osseux, Le sang par hémoculture L'expectoration.
Ensemencemtutilisent des milieux riches, solides et
liquides. Les colonies se développent sur gélose en 24 à 48 heures.
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite)L'identification se fonde sur
la morphologie: coccobacilles à coloration bipolaire
Les caractères biochimiques et enzymatiques qui permettent de reconnaître les autres espèces du genre et les espèces voisines.
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite)
IdentificationCatalase +Oxydase +Réduction nitrate—nitriteRouge méthyl et VP –Gelatine non hydrolyséePas de LDC Fermentent glucose,
galactose, fructose, sorbose, mannose et saccharose
Jamais d’acidification du rhamnose, inositol, adonitol
Pas de production de gaz
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE (suite)Le diagnostic sérologique repose sur la mise en
évidence d’anticorps anticapsulaires par hémagglutination d’hématies sensibilisés par les polysaccharides capsulaires et d’anticorps antisomatiques par agglutination de suspensions bactériennes traitées par hyaluronidase. Il est utilisable chez l'animal mais pas chez l'homme.
Une intradermo-réaction à la "pasteurelline" (filtrat de culture en bouillon) est un très bon test diagnostique dans les formes focales dès le 8ème jour et pendant plusieurs années parfois.
ANTIBIOGRAMME
Les bactéries du genre Pasteurella sont sensibles in vitro à de nombreux antibiotiques : bêtalactamines, chloramphénicol, cyclines, imidazolés, cotrimoxazole, fluoroquinolones.
Les macrolides et les aminosides ont une moins bonne activité.
Résistantes aux lincosamines