La revue des donateurs du BICEnovembre 2013 – trimestriel - prix 2€ www.bice.org

enfantsdepartoutnuméro

136

Avec vous demAin : Un nouveau programme interrégional de lutte contre les abus p.3

20 novembre : Mobilisation pour la Journée de prière et d’action pour les enfants p. 6

Abus sexuel, mieux combAttre le tAbou p.4

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Enfants de Partout

Préparons-nous à accueillir Noël ensemble

2 -

AGIR ET PRIER POUR LES ENFANTS :ENSEMBLE AU CŒUR DE NOS MISSIONS

Découvrez dès le 1er décembre

le calendrier de l’Avent virtuel que le BICE vous propose sur notre site

www.bice.orgLe calendrier de l’Avent n’est pas réservé aux enfants. Nous vous offrons d’entrer ensemble dans ce temps

d’attente et de foi. Prières, messages, témoignages et autres surprises sont au menu de ce calendrier, conçu pour cheminer ensemble vers Noël. C’est une grande première pour le BICE, n’hésitez pas à le partager en

famille et à nous transmettre vos impressions !

�Chers amis,Je suis particulièrement ému de m’adresser pour la première fois à vous en tant que nouveau président du BICE.

Je ne saurais le faire sans saluer le travail remarquable fait par mon prédécesseur, Yves Marie-Lanoë, qui a su, en quelques années, donner au BICE l’efficacité et la crédibilité qu’il mérite. Preuve en est : la confiance que nous témoignent les organisateurs internationaux de la Journée mondiale de prière et d’action pour les enfants en nous laissant la responsabilité de coordonner cette Journée en France autour du 20 novembre prochain à la date anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.

Chaque année dans le monde, 1,5 milliard d’enfants souffrent de maltraitance. C’est pour dire stop à cette violence que nous vous invitons à agir et à prier. Stop à toutes les violences : la violence physique comme la violence sexuelle, à laquelle nous consacrons notre dossier et contre laquelle nous devons redoubler nos efforts. Mais aussi la violence des mots : on en parle peu et pourtant, sur Internet, dans les cours d’école, dans les familles… la violence verbale blesse parfois autant que les coups. Le BICE a choisi d’en faire le thème des actions menées en France le 20 novembre. Vous découvrirez dans ces pages comment participer à la mobilisation. Nous espérons que vous serez nombreux, enfants, parents, grands-parents, professeurs, éducateurs… à joindre votre voix, votre créativité et votre ferveur aux nôtres.

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture de ce nouveau numéro d’Enfants de Partout et à vous dire l’immense respect que j’ai pour votre enthousiasme et votre fidélité à la cause des enfants.

Olivier Duval, Président du BICE

EditoSommaireP. 3 Avec vous demainIDe nouveaux moyens pour lutter contre l’abus sexuel

P. 4 et 5DossierIAbus sexuel, quels progrès pour endiguer le fléau ?

P. 6 et 7 20 novembre Journée mondiale des droits de l’enfant

Journée de prière et d’action pour les enfants« Avec le BICE, dites stop à la violence des mots ».

Rejoignez la mobilisation en France !

P. 8

Autour du 20 novembre Festival de films «Enfances dans le monde»

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Enfants de Partout - 3

Avec vous demain

Quelle est l’ambition de ce nouveau programme ?Nous arrivons actuellement à la fin d’un programme de lutte contre la maltraitance qui s’est déroulé sur 2 ans et sur 4 conti-nents. C’est l’un de ses volets, celui sur l’abus sexuel, que nous allons poursuivre dans le cadre d’un nouveau programme de 3 ans. Pour ne laisser aucun enfant de côté, il s’agira de prendre en compte les victimes d’abus sexuel mais aussi les enfants en risque de l’être. La qualité de l’accompagnement des jeunes vic-times sera bien sûr au centre de nos préoccupations.

Au BICE, on parle de plus en plus de « programme » plutôt que de « projet » ? Pouvez-vous nous dire pourquoi ?C’est en effet la nouvelle approche stra-tégique adoptée par le BICE. Nous avons développé pendant des années des projets de terrain avec nos partenaires. L’expé-rience de ces projets nous a permis de mettre au point un certain nombre de «bonnes pratiques » dont l’efficacité a été prouvée. Les « programmes » sont nés de la volonté de capitaliser sur ces pra-tiques pour qu’elles profitent à toujours plus d’enfants. Lorsque nous démarrons un programme, nous commençons par déterminer avec nos partenaires des dif-férents continents les objectifs communs à atteindre. Puis, dans chaque pays, ces priorités sont affinées pour correspondre aux situations spécifiques. L’ensemble de tous ces projets régionaux forme ce pro-gramme.

Pouvez-vous nous donner des exemples de bonnes pratiques ?Nos bonnes pratiques sont basées sur le principe de la participation des enfants. Nous avons pu vérifier que 60% des ac-tions de prévention qui sont faites dans les pays dans lesquels nous agissons sont de l’ordre du discours moralisateur inef-ficace. Nous travaillons avec de petits

Le BICE redouble d’efforts contre l’abus sexuel en lançant un important programme sur 4 continents à partir de 2014. Nos partenaires locaux y appliqueront les bonnes pratiques

développées par le BICE au fil des ans. Explications avec Amélie Cook, coordinatrice du programme.

quences de l’abus sexuel soient aussi bien traversées que possible. Pour atteindre ces objectifs, nous prévoyons à la fois des acti-vités de prévention et sensibilisation, de formation des professionnels qui assurent le suivi des enfants, ainsi que des actions de plaidoyer national et international.

Quelle est l’étendue de ce programme ?Nous travaillons avec plusieurs parte-naires en Amérique latine, en Asie, en Europe-CEI et en Afrique. Il y a bien sûr nos partenaires historiques, mais aussi des organisations dont nous nous sommes rapprochés récemment ou avec qui nous collaborions jusque-là de façon occasion-

nelle. Nous créons une plateforme de coordination des actions et d’échange des expériences et des bonnes pratiques dont nous sommes garants et que nous mettons à la disposition de notre réseau.

groupes d’enfants auxquels nous propo-sons des jeux de rôles ou de courts films mettant en scène un enfant en situation de danger, mais sans que l’issue soit mon-trée. C’est à l’enfant d’imaginer ce qui peut se passer ensuite et de réfléchir à la façon de réagir. Dans certains projets, les enfants sont amenés à créer eux même des campagnes de sensibilisation pour faire passer les messages dans leur ville, dans leur quartier ; cette approche parti-cipative fait de l’enfant l’acteur central de la prévention et permet aussi une appropriation des messages. C’est ce type d’approche que nous allons généra-liser dans le cadre du programme. Nous

sommes d’ailleurs sur le point d’éditer un manuel de bonnes pratiques pour lutter contre l’abus.

Quels sont les objectifs assignés à ce nouveau programme ?Tout d’abord un objectif de prévention: empêcher que l’abus ne survienne, ce qui passe par l’amélioration des capacités de l’enfant à faire face au risque et par la promotion d’une approche bientraitante. Et un deuxième, de réhabilitation et de résilience, qui relève de l’accompagne-ment des victimes, pour que les consé-

TOUJOURS PLUS UNIS CONTRE L’ABUS SEXUEL DES ENFANTS

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Dans les centres partenaires, les enfants à risque ou victimes de violence trouvent des professionnels à qui se confier.

Enfants de Partout4 -

la campagne européenne de pré-vention de 2010. Selon d’autres sources, 20 % des femmes et 7 % des hommes sont victimes d’une agression sexuelle avant 18 ans. Qu’en est-il exactement ? Difficile de savoir. En France, si la loi de 2007 prévoit qu’un observatoire de recueil statistique soit créé dans tous les départements, ceux-ci peinent à se mettre en place. « Nous observons clairement qu’il y a un avant et un après Outreau, sou-ligne Martine Nisse, thérapeute et co-fondatrice du Centre de thérapie familiale des Buttes-Chaumont. « Cette affaire a certes obligé les pro-fessionnels à travailler plus sérieuse-ment, mais elle a également jeté le discrédit sur la parole des enfants en renforçant les idées reçues. Pourtant je ne suis pas pessimiste, il y a une vo-lonté politique qui vient de renaître. La maltraitance des enfants est ain-si pressentie pour devenir grande cause nationale en 2014 en France. »

∏ Des faits divers nous rappellent réguliè-rement que l’abus sexuel sur enfant

est un fléau qui touche absolument tous les pays et tous les milieux. Commis le plus souvent dans le secret des familles (dans 80 % des cas, estime-t-on, l’enfant connaît son agresseur), la violence sexuelle est restée, et reste encore, un tabou. Depuis quelques années pourtant, la parole se libère, les adultes osent révé-ler des violences subies enfants, et les politiques de prévention s’organisent. Ainsi en 2007, le Conseil de l’Europe adoptait la Convention sur la protec-tion des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels qui a été signée par 46 pays. Son objectif ? Assurer une protection égale pour tous les enfants en Europe, et cela par une harmoni-sation des standards, des définitions et du droit pénal.

un fléau difficile à mesurer« En Europe, un enfant sur cinq est victime d’abus sexuels », déclarait Maud De Boer-Buquicchio, Secré-taire générale adjointe du Conseil de l’Europe, lors du lancement de

dossier

la lutte contre la violence envers les enfants est le thème de la 6ème Journée mondiale de prière et d’action pour les enfants. parmi ces violences, l’abus sexuel reste la plus taboue. pourtant la lutte contre ce fléau s’organise. enfants de partout fait le point sur ce problème mondial.

soigner pour prévenirDes campagnes de prévention sont organisées régulièrement, mais pour quelle efficacité ? « C’est important d’en faire, assure Martine Nisse, car les informations sur le sujet ont tendance à être refoulées et ou-bliées. Mais souvent ces campagnes partent du principe que les enfants sont capables de se protéger, or rien n’est moins sûr. On a beaucoup parlé d’un fait divers où une petite fille de 8 ans avait chassé à coups de pieds un agresseur qui s’était introduit dans la cour de l’école. Mais pour réagir ain-si, la petite devait avoir une bonne estime d’elle-même et venir certai-nement d’un milieu familial sain. En matière de prévention, le travail auprès des victimes est essentiel. Nous travaillons pour les générations futures. Plus on traite les victimes et leur famille, et plus on diminue le risque qu’elles deviennent complices. Certes, il faut de nombreux para-mètres pour passer à l’acte, mais il

80dans 80% des cas, estime-t-on, l’enfant connaît son agresseur.

Abus sexuel : commenT améliorer la proTecTion des enFanTs ?

Un atelier de prévention des abus au Népal vu par l’un des participants

Enfants de Partout - 5

y a des mécanismes de transmission trans-générationnelle qui passent par le non-dit.»

prévenir la récidiveL’autre volet très important de la pré-vention, c’est le travail sur la récidive. Au centre des Buttes-Chaumont, cer-tains agresseurs se présentent d’eux-mêmes. « Ce sont souvent de jeunes adultes qui ont été agressés étant enfants et qui, à l’adolescence, débor-dés par l’émergence de leur sexualité, très souvent délaissés par leur famille, ont commis des agressions sexuelles sur des plus jeunes. Nous avons mis au point des thérapies familiales de réseau et des thérapies indivi-duelles. » Peut-on espérer empêcher complètement la récidive ? « Il y a des thérapies qui fonctionnent, mais il y a encore des agresseurs que l’on ne sait pas soigner. Mais on continue à progresser, à chercher, à innover, et à investir. C’est un chantier gigan-tesque mais les avancées sont pro-metteuses. »

90 %des cas d’infractions sexuelles faites aux enfants ne sont pas déclarées aux autorités.*

Psychologue clinicienne à AISPAS (Association interprofessionnelle de soins et de prévention des abus sexuels), Jeanne Brun accompagne des enfants victimes d’abus depuis des années. Enfants de Partout l’a rencontrée.

« il y A encore quelques Années, l’Abus des gArçons étAit rArement dévoilé. »

En quoi consiste le travail d’AISPAS ?Nous avons plusieurs axes de travail : la prévention, la formation et le soin. L’équipe de psychologues reçoit des victimes d’abus pour un accompagnement thérapeutique. Nous faisons également de la prévention dans les écoles et de la formation. Nous travaillons avec des psychologues, des travailleurs sociaux, des éducateurs auxquels nous expliquons comment fonctionne le traumatisme chez un enfant, comment un abus perturbe son fonctionnement psychologique. Nous leur donnons aussi des pistes de compréhension des abuseurs.

Comment travaille-t-on avec des enfants qui ont été abusés ?Parmi les différentes formes de thérapies qui existent, nous avons fait le choix de la thérapie individuelle, et parmi les thérapies individuelles, celle de la co-thérapie, c’est-à-dire avec deux thérapeutes. Nous avons affaire à des gens, des enfants, qui n’ont pas été respectés, c’est pourquoi il est important de les laisser parler de l’agression au moment où ils le peuvent. La co-thérapie est un dispositif en double écoute qui permet au patient de s’identifier à certains aspects de chaque thérapeute. Autre avantage, le lien thérapeutique n’est pas rompu quand l’un ou l’autre des

thérapeutes n’est pas là. On ne lâche pas le patient.

Qui sont vos patients ?Nous accueillons aussi bien des tout petits enfants que des grands-parents, et maintenant également des hommes, ce qui est nouveau depuis je dirais 5 ou 6 ans. Avant, l’abus des garçons était rarement dévoilé, parce qu’associé à l’homosexualité. Maintenant les hommes osent parler, certains se présentent d’eux-mêmes. Lorsqu’il s’agit d’enfants, ce sont le plus souvent les parents qui nous les amènent, ou des éducateurs, des médecins, des hôpitaux de jour. Dans tous les cas, nous vérifions toujours que l’option thérapie correspond vraiment à la demande du patient.

Retrouve-t-on les mêmes types de traumatismes chez les enfants abusés ?C’est très varié. Il y a des enfants qui ont une structure psychologique forte, de bonnes défenses, et qui vont être capables de dominer un traumatisme très grave, alors que d’autres plus fragiles, ne se remettront pas d’une agression apparemment plus légère. Mais il y a des choses que l’on retrouve. Chez les femmes, ce sont des troubles alimentaires, des angoisses, des insomnies. Chez les enfants, on observe des retards de développement, des symptômes régressifs.

interview

©B

ICE

• 80 % des victimes d’infractions sexuelles sont de sexe féminin.

• 20 % des femmes et 7 % des hommes subiront une agression sexuelle avant l’âge de 18 ans.

• 45 % des violences sexuelles concernent des enfants de moins de 9 ans.

• 50 % des victimes d’inceste appartiendraient à des familles touchées par l’alcoolisme.

* Source : AIVI (Association Internationale des victimes de l’inceste)

l’Abus sexuel dAns le monde*

Enfants de Partout6 -

20 novembre – Journée mondiale des droits de l’enfant

Se mobiliser activement, dans la foi et l’espérance, c’est ce à quoi nous invite la Journée internationale de prière et d’action pour les enfants. Lancée en 2008, cette mobilisation interreligieuse réunit aujourd’hui 87 pays. En France, le BICE propose de faire connaître cette Journée au plus grand nombre, en lien avec d’importantes organisations1.Nous vous invitons vivement à vous joindre à ce grand mouvement solidaire !

STOP À LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS !

∏ C’est en 2008 que s’est tenue la première Jour-née mondiale de prière et d’action pour les

enfants. Lancée dans le but de donner une dimension spirituelle à la Journée mondiale des droits de l’enfant du 20 novembre, elle est aujourd’hui célébrée dans 87 pays à travers 300 événements, et cela avec le soutien de l’UNICEF, de nombreuses ONG ainsi que de Marta Santos Pais, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur la violence à l’égard des enfants. « Stop à la violence contre les enfants », tel est le mot d’ordre de cette Journée.

1,5 milliards d’enfants victimes de violenceComme le soulignait Marta Santos Pais dans son discours de soutien à la Jour-née de prière et d’action pour les enfants, «La protection contre toutes les formes de violence est un droit fondamental que la communauté internationale s’est solennellement engagée à garantir à tous les enfants, partout et à tout moment. La violence reste pourtant une dure réalité pour des millions d’enfants à travers le

monde. Les recherches disponibles nous amènent à penser que chaque année dans le monde, 1,5 milliards d’enfants souffrent d’une forme ou d’une autre de violence. »Aucun pays, aucun milieu n’est épar-gné : la violence à l’égard des enfants se retrouve partout, souvent exercée par des personnes que l’enfant connaît et respecte, et dans des environnements qui devraient pourtant être protecteurs: l’école, les institutions publiques, la fa-mille. C’est pourquoi, ajoute Marta San-tos Pais, « La protection des enfants contre la violence a besoin d’évoluer pour ne plus être la préoccupation de quelques-uns mais la priorité de tous.»Tout l’enjeu de la Journée est là : inviter chacun, enfants, parents, professionnels, à s’emparer du problème, à en parler, à agir et à prier pour faire évoluer les men-talités.

Le BICE, chef de file de la mobilisationLe BICE se charge de promouvoir cette journée en France. Ensemble avec les organisations françaises participantes, nous appelons tout le monde, les plus jeunes comme les adultes, en groupe ou

◊ Pour plus d'informations sur ces événements : www.bice.org

◊

JOURNÉE MONDIALEDE PRIÈRE ET D’ARIÈRE ET D’ARIÈRE ET D’ CTION ACTION APOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSPOUR LES ENFANTSStop à la violence contre les enfants !

20 NOVEMBRE

2013

U www.prierpourlesenfants.com Participez en France à l’évènement mondial

Organisé parParticipants

individuellement, à rejoindre cette initia-tive pour :

et renforcer la fraternité avec les enfants victimes de violences et atteints dans leur dignité et leurs droits.

adultes aux situations de violence vécues par des enfants, parfois proches d’eux, et faire cesser le silence qui les entoure.

-traitance au sein de nos familles, de nos écoles et de nos institutions.

À l’occasion de cette Journée un hors-série des magazines « Prions en Eglise » et « Prions en Eglise junior » est édité. Il est joint à l’envoi de ce numéro d’Enfants de Partout, découvrez-le et utilisez-le!

1. Action Catholique des Enfants, Prions en Eglise, Enseignement Catholique, Mouvement Eucharistique des Jeunes, Scouts et Guides de France, Service National pour l’Evangélisation des Jeunes et des Vocations (SNEJV)

Le BICE vous propose 4 façons de participer à la Journée mondiale de prière et d’action pour les enfants.

REJOIGNEZ LA MOBILISATION EN FRANCE !

JOURNÉE DE PRIÈRE ET D’ACTION POUR LES ENFANTSJe confie mon intention de prière au BICE

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Vous pouvez également transmettre votre intention de prière sur le site www.prierpourlesenfants.com

1FAITES CAMPAGNE POUR DIRE « STOP À LA

VIOLENCE DES MOTS ! »« En France, nous avons choisi de mener campagne contre un type de violence bien particulier : la violence des mots, explique Sandrine Tiffreau, directrice de la communication au BICE. Cette vio-lence est présente dans la vie de tous les jours des enfants et cela sous de multiples formes : injures, moqueries, chantage, harcèlement… Elle peut être combattue

si chacun s’associe pour dire Stop!»Comment ?

une campagne de dessins « Stop à la violence des mots » est proposée.

nous demandons à tous de signer la campagne d’engagement « Stop au harcèlement sur Internet ».

◊ Toutes les informations sur : www.prierpourlesenfants.comou par téléphone au : 01 53 35 01 00

2 CÉLÉBREZ LA JOURNÉE DANS VOTRE VILLE

Vous êtes animateur de groupes d’en-fants ou de jeunes, instituteur ou pro-fesseur, chargé de la pastorale ou encore membre d’une aumônerie ou d’un groupe de réflexion… organisez une ac-tivité et célébrez la Journée de prière et d’action pour les enfants !

◊ Découvrez des propositions d’animations pour tous les âges (6-11 ans, 12-15 ans, 16-18 ans et adultes) sur notre site dédié : : www.prierpourlesenfants.com

3 VENEZ NOUS REJOINDRE À PARIS

Nous vous attendons nombreux à la Jour-née de prière et d’action pour les enfants que nous organisons à Paris !Rendez-vous le dimanche 24 novembre 2013 à l’église Saint-Ignace (Paris 6ème) à partir de 15h. Au programme, un temps de témoignages et d’échanges puis de prière et de célébration, avec des activités adaptées à tous les âges.

4 DÈS MAINTENANT ENVOYEZ-NOUS UNE

INTENTION DE PRIÈRE

Autour du 20 novembre

Mes coordonnées (facultatif) : Mme Mlle M. M. et Mme

Nom : ....................................................................................................................................Prénom : .............................................................................................................................Adresse : ...............................................................................................................................................................................................................................................................................

Code Postal : .........................................Ville : ................................................................

SEIGNEUR DONNE-MOI DU COURAGE« Quand je suis dégoûté par la méchanceté des autres,quand je suis désespéré par tous les malheurs du monde,Jésus, aide-moi à me débarrasser de toutes ces idées noires.Donne-moi du courage, donne-moi confiance en ton amour,Plus fort que tout ce mal. »

Prions en église, hors-série spécial Journée de prière et d’action pour les enfants.

A L’OCCASION DE LA JOURNÉE DE PRIÈRE ET D’ACTION POUR LES ENFANTS, JE CONFIE MON INTENTION DE PRIÈRE AU BICE.

Coupon à retourner dans l’enveloppe-réponse jointe ou par courrier au BICE 70 Boulevard de Magenta – 75010 PARIS

∏ UNE ÉDITION DU FESTIVAL

SOUTENUE PAR LES JEUNES!Pour sa troisième édition, notre festival de films documentaires En-fances dans le monde se tiendra du 20 au 22 novembre au cinéma les

e.La programmation de cette année compte quatorze films du monde entier. Enfants soldats en Afrique, adolescentes de banlieues fran-çaises, victimes de harcèlement sur internet ou encore difficultés de l’adoption internationale : des films qui décrivent avec la force du réel

AMERICAN PROMISE de Joe Brewster et Michèle StephensonEtats-Unis – 2013 American Promise est une performance documentaire.

Pendant 12 ans, les réalisateurs ont tourné leur camera sur leur fils et son copain, afin de documenter leur scolarité à la très prestigieuse Dalton School. Dans le contexte de l’écart de réussite scolaire qui continue d’affecter les garçons afro-américains, cet autoportrait intime d’une famille de la classe moyenne noire américaine prend toute sa dimension politique.

MERCY MERCY de Katrine Riis KjaerDanemark / Ethiopie – 2012 Un documentaire particulièrement fort sur l’adoption internationale. Tout

commence en 2008, quand la réalisatrice fait la connaissance d’un couple sur le point d’adopter deux enfants éthiopiens dont les parents sont en train de mourir du Sida. Sur une période de quatre ans, elle filme le processus. Son récit soulève toutes les questions que pose l’adoption, ses dérives possibles, ainsi que la revendication d’un « droit à l’enfant ».

SE BATTRE COMME DES SOLDATS, MOURIR COMME DES ENFANTS de Patrick ReedCanada – 2012 Le film pose un regard inédit sur

les enfants soldats, puisqu’il se place du point de vue de quelqu’un qui les a eus dans son viseur – et a été dans le leur ! –: le Général Dallaire qui commanda la force de maintien de l’ordre de l’ONU au Rwanda en 1994. Un film qui ne laisse pas de place à l’idéalisme mais soulève les questions essentielles.

LES FILMS EN SOIRÉE

DU 20 AU 22 NOVEMBRE 2013, FESTIVAL ENFANCES DANS LE MONDE.CINÉMA LES 7 PARNASSIENS, 98 BD DU MONTPARNASSE,

75014 PARISLe programme complet du festival est en ligne sur le site

www.enfancesdanslemonde.comPour tous renseignements et envoi du programme

par la Poste, tel. au 01 53 35 01 00

Enfants de Partout N°136 – Novembre 2013 – Trimestriel - Directeur de publication : Olivier Duval – Directrice de la rédaction : Sandrine Tiffreau –Rédacteur en Chef : Pascale Kramer - Secrétaire de rédaction : Adriano Leite – Photos : Couverture, P4 et P7 : ©Thomas Louapre-BICE, P3 et P4 : ©OZON – Maquette : De Villeneuve et Associés; C.Rocolle – Imprimerie: Uniservices. La Prairie, 91140 Villebon-sur-Yvette– CPPAP : 0912 H83521– Nº ISSN : 0252-2799 –BICE, 70 boulevard de Magenta 75010 Paris –Tél. :01.53.35.01.00 Fax: 01.53.35.01.19 – E-mail : bice.paris@bice.org – CCP 16 - 70211 C Paris; Site internet : www.bice.org. Ce numéro comporte 2 encarts : « Prions en Eglise » et « Cartes de Noël et de Voeux 2013-2014 » encartés sous la 4ème de couverture,ainsi qu’un dépliant « Legs au BICE », une lettre d’accompagnement, un bon de générosité et une enveloppe-retour. Diffusion générale.

Le BICE est agréé par le Comité de la Charte

des situations très différentes mais toutes propres à mobiliser.

Une marraine de cinéma

en présence de la comédienne Ma-rianne Denicourt, qui a tourné avec les plus grands cinéastes (Jacques Rivette, Benoît Jacquot, Patrice Ché-reau, Jacques Doillon entre autres) et a réalisé un documentaire consacré à une fillette afghane («Nassima, une vie confisquée»).

Un prix des lycéensEnfances dans le monde, cette an-née, c’est également un prix qui sera décerné par un jury de lycéens et ré-compensera le film parmi 5 pré-selec-tionnés qu’ils jugeront le plus porteur pour la cause des droits de l’enfant. Ce prix sera remis conjointement

Mme Marie Derain, défenseure