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Dossier•��Championnat��du�monde�de�ski��«�Val�d’isère�2009�»

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plus�d‘informations�sur�:�www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr NOVEMBRE-DECEMBRE 2008-N° 120

Relais est une publication du ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative 95, avenue de France, 75650 Paris Cedex 13. Internet : www.sante-jeunesse-sports.gouv.frDirecteur de la publication : Hugues Moutouh Rédactrice en chef : Virginie Meunier Responsable de la rédaction : Laure Veyrier [email protected] Rédacteurs : Frédéric Ragot, Laure Veyrier Graphistes : Sylvain GiguetImpression : IMAYE GRAPHIC

relais

EditorialPage 3

ActualitésPage 4h��rapport�sur�la�compétitivité�du�football�professionnel

h les�Jeux�de�la�Francophonieh les�conclusions�de�la�Comission�«�Grands�stades�euro�2016�»

Page 5h réunion�des�ministres��européens�des�sports�à�Biarritz

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Page 6h Groupe�de�travail�«�respect�dans�les�stades�»

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ActeursPages 7-9h��eric�Canda,�directeur�de�l’association�act’pro�et�initiateur�de�l’action�Jaris

h��interview�de�Julien�Jappert,�directeur�de�l’association�sport�et�Citoyenneté,�«�think�tank�»�européen�dans�le�domaine�du�sport

DossierPages 10-13h��les�Championnats�du�monde�de�ski�alpin�2009�à�Val�d’isère

TerrainPages 14-16h��la�Journée�internationale�des�bénévoles

Fiches pratiquesPages 17-18h��le�plan�d’éducation�au�multi-média

h��le�mécénat

AgendaPage 19h��les�dates�à�retenir

Portrait0h��Jean-Baptiste�Grange,�médaillé�de�bronze�en�slalom�aux�derniers�Championnats�du�monde��d’are.�

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2 Relais - L E M A G A Z I N E D U M I N I S T È R E D E L A S A N T É , D E L A J E U N E S S E , D E S S P O R T S E T D E L A V I E A S S O C I AT I V E - N OV E M B R E - D E C E M B R E 2 0 0 8 - N ° 1 2 0

Au sommaire

Bernard LaporteSecrétaire d’Etat chargé des sports,

de la jeunesse et de la vie associative

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La saison d’hiver qui vient de débu-ter avec de belles performances des équipes de France de ski promet d’être animée. Avec des championnats du monde dans

l’ensemble des disciplines, en plus des étapes de Coupe du monde, les équipes de France de ski se déplaceront dans le monde entier avec l’objectif d’obtenir les quotas pour les Jeux Olympiques de Vancouver dans moins de 15 mois désormais.Autant dire que la concurrence inter-nationale sera forte en cette année qualificative pour les Jeux Olympiques. Dans ce contexte, organiser en France les championnats du monde de ski alpin, à Val d’Isère du 3 au 15 février prochain sera une source de motiva-tion supplémentaire pour les skieuses et skieurs de l’équipe de France.Si la France a largement démontré son savoir dans l’organisation de ces grandes échéances, la fête, promise par le comité d’organisation, sera totale si les skieuses et skieurs fran-çais parviennent à décrocher l’or pour succéder au palmarès à la regrettée Régine CAVAGNOUD, dernière cham-pionne du monde de ski alpin en 2001 ou, pour les hommes, à Michel VION, dernier skieur français à avoir décroché l’or mondial en 1982.Pour y parvenir, l’Etat a résolument accompagné les organisateurs dès que la candidature de la France a été rete-nue par la Fédération internationale de ski, en faisant reconnaître son intérêt national au comité interministériel de l’aménagement et du développement

du territoire, et en subventionnant les investissements nécessaires à hauteur de 5,6 millions d’euros.La restructuration des équipes de France engagée par la fédération fran-çaise de ski à partir de 2005 porte ses fruits avec des équipes combinant la fougue de la jeunesse et l’expérience des plus anciens. Les premiers résul-tats de cette politique se sont mani-festés lors de la saison dernière.Nous attendons donc avec impa-tience ces championnats pour voir évoluer l’équipe de France devant son public, emmené par un Jean-Baptiste GRANGE en grande forme comme en témoigne son début de saison. Les 3 médailles fixées comme objectifs pour ces championnats du monde apparaissent à portée de ces skieurs talentueux.Bien entendu, les chantiers en cours pour réformer le sport de haut niveau et assurer la compétitivité du sport français concernent également les disciplines d’hiver. La Fédération française de ski a aujourd’hui identifié les freins à l’émergence régulière des skieurs français au plus haut niveau international.La performance accrue des équipes de France passe par un resserrement et un regroupement de son élite et par une plus grande flexibilité dans les programmes de préparation. Le projet porté par la fédération de créer un cen-tre national de ski entend apporter une réponse à cette stratégie à échéance de 2010

DES CHAMPIONNAtS DU MONDE AttENDUS AVEC IMPAtIENCE

3Relais - L E M A G A Z I N E D U M I N I S T È R E D E L A S A N T É , D E L A J E U N E S S E , D E S S P O R T S E T D E L A V I E A S S O C I AT I V E - N OV E M B R E - D E C E M B R E 2 0 0 8 - N ° 1 2 0

Éditorial

evenement

Vie�Jeux�de�la��Francophonie

Dans un peu moins d’un an, aura lieu la

6ème édition des Jeux de la Francophonie. Le Liban, et plus par-ticulièrement Beyrouth, a été choisi pour accueillir cette manifestation qui rassemble tous les 4 ans près de 3000 jeunes sportifs et artistes issus des 55 États et gouvernements membres de la Francophonie et 13 pays observateurs. Cet événement festif et populaire mais également d’un haut niveau sportif et artistique comprend notamment 6 compétitions sportives (athlétisme, football junior, basket-ball féminin, ten-nis de table, judo, boxe et beach volley), 7 concours culturels (chanson, danse, sculpture, peinture, photographie, conte et littérature) ainsi que des animations périphériques : concerts, expositions, théâtre de rue, activités sportives inters-colaires et interuniversitaires www.jeux2009.org

SPORt

rapport�sur�la�compétitivité�du football

professionnel

En compagnie de Bernard Laporte, secrétaire d’Etat chargé des Sports, de la Jeunesse et de la

Vie associative, Eric Besson secrétaire d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique a présenté mercredi 5

novembre au Parc des Princes, son rapport sur la compétitivité du football professionnel. Confié par le Premier ministre à Eric Besson à la demande du secrétaire d’Etat chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, ce rapport sou-ligne à quel point compétitivité spor-tive et compétitivité économique sont intimement liées dans la réussite de nos clubs. Il présente un certain nom-bre de préconisations pour accroître la compétitivité du football français. A cette occasion, Bernard Laporte a annoncé une réforme du sport pro-fessionnel français pour le mois de mars prochain. Cette réforme, qui s’appuiera sur le rapport Besson mais aussi sur les travaux de la Commission « Grands stades Euro 2016 » présidée par Philippe Seguin, se traduira par un volet législatif, réglementaire mais aussi touchant à la réglementation des ligues et des clubs

COmmiSSiOn « GRandS StadeS euRO 2016 »

«�une�rupture�est nécessaire »

Philippe Séguin a remis lundi 24 novembre au Premier ministre François Fillon le rapport de la

commission « Grands stades Euro 2016 ».Les analyses et préconisations de ce rapport viennent compléter le rapport d’Eric Besson sur la compétitivité du football professionnel et renforcent Bernard Laporte dans sa conviction que compétitivité sportive et compéti-tivité économique sont intiment liées. Ces deux rapports constituent les piliers sur lesquels le secrétaire d’Etat compte s’appuyer pour engager, dès le printemps 2009, sa réforme du sport professionnel.

Le rapport préconise que la France se dote d’au moins dix grandes enceintes sportives modernes d’ici à 2014, qu’il s’agisse de constructions nouvelles ou de rénovations ambitieuses. Ces stades devront non seulement faciliter l’organisation de grands événements internationaux en France mais éga-lement contribuer au développement économique des clubs et des terri-toires où ils seront créés. Ce rapport confirme que la France dispose de beaucoup moins de grands stades que certains pays européens susceptibles de se porter également candidat à l’organisation d’un grand événement sportif comme l’Euro de football, et

l’écart avec ces derniers est encore plus important au niveau de la qualité de l’accueil.D’après les analyses approfondies réalisées par la commission, améliorer les stades existants ne sera pas suffi-sant pour combler le retard pris par la France. Le rapport propose ainsi d’in-citer l’émergence de stades modernes et de promouvoir la participation des clubs professionnels à leur gestion. Il ouvre pour cela des pistes de solutions concrètes pour améliorer et clarifier le cadre juridique, administratif et fiscal des grandes enceintes sportives d’une part, et faciliter les financements privé et mixte privé/public de l’autre


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Réunion des ministres européens des Sports�à�Biarritz�:�«�un�véritable�succès�pour�le�sport�et�pour�l’europe�» La quatrième édition de la Semaine

Européenne de la Jeunesse a eu lieu du 2 au 9 novembre 2008.

L’une des principales thématiques de cette Semaine portait sur le dialogue structuré et particulièrement sur le nouveau cycle lancé au 2ème trimes-tre 2008 : «les enjeux futurs pour les jeunes». L’objectif pour l’Europe était d’associer les jeunes à la construction de politiques européennes sur les sujets qui les concernent.La Semaine européenne de la Jeu-nesse, s’inscrivant dans l’année euro-péenne du dialogue interculturel, a également été l’occasion de célébrer le 20ème anniversaire des programmes européens jeunesse

SPORt

un�nouveau�direc-teur des sports pour le ministère

Bertrand Jarrige a été nommé directeur des sports du Secré-tariat d’Etat aux Sports, à

la jeunesse et à la vie associative. Polytechnicien et diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’ad-ministration économique, Bertrand Jarrige avait été nommé en octobre 2002 directeur adjoint du cabinet de Xavier Darcos au ministère délégué à l’enseignement scolaire avant d’être nommé, en avril 2004, directeur adjoint du cabinet de Jean-François Lamour au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. Il exerçait les fonctions de directeur général du Centre national pour le développement du sport depuis la création de cet établissement public en mars 2006

JeuneSSe

semaine�européenne�de la Jeunesse

La réunion informelle des minis-tres en charge des Sports de l’Union Européenne, organisée

à Biarritz les 27 et 28 novembre, s’est achevée par l’adoption d’une déclaration commune des 27 : « un véritable succès pour la présidence française et ses priorités. Un succès surtout pour le sport et pour l’Eu-rope » s’est félicité Bernard Laporte. La déclaration invite notamment « les institutions européennes, en relation avec le Conseil de l’Europe, à renforcer les mécanismes de dia-logues actuels par la mise en place, dès l’année 2009, d’un cadre de consultation associant notamment le Comité International Olympique et les représentants du mouvement sportif aux niveaux les plus perti-nents. » Elle incite également à la promotion du « double projet » spor-tif et éducatif des jeunes athlètes.

Les 27 ministres présents ont par ailleurs unanimement demandé à la Commission européenne de « pour-suivre l’étude de la compatibilité d’une proportion minimale de joueurs sélectionnables en équipe nationale avec le droit européen » (règle dite du « 6+5 »). Jan Figel, commissaire européen aux Sports, a, de son côté, favorablement accueilli la déclaration commune, indiquant qu’il « tenait compte de l’unanimité des 27 et de leur demande à la commission de se positionner ». L’étude du dossier concernant le contrôle de gestion européen des clubs, a été inclus dans les conclusions de la présidence française, les ministres se don-nant rendez-vous pour arrêter une position au lendemain de la confé-rence qui sera organisée en 2009 par la Commission européenne sur le sujet


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JeuneSSe

le�volontariat�franco-allemand��en réciprocité

SaLOn

Le Nautic 2008

Le Salon nautique international de Paris, désormais appelé Le Nautic, a lieu du 6 au 14 décembre au parc

des expositions de la Porte de Versailles.Destinés aux amateurs, aux passionnés, aux professionnels, mais aussi à ceux qui souhaitent découvrir un univers de loisirs qui d’année en année confirme son accessibilité à un plus grand nombre, le salon abordera toutes les questions de navigation et offrira une vaste éten-due de nouveautés (bateaux à voile et à moteurs, embarcations diverses et équipements...).Les visiteurs auront égale-ment l’opportunité de découvrir de nouvel-les destinations, de comprendre les enjeux de l’environnement, etc. L’école nationale de voile, établissement du ministère, y sera présente pour proposer notamment tous ses programmes de formation et d’entraînement. Premier rendez-vous annuel de la plaisance, le salon rassemble chaque année près de 300 000 visiteurs, 1 000 exposants, 1 400 bateaux et embarcations diverses wwww.salonnautiqueparis.com

Le service volontaire franco-al-lemand est l’expression d’une volonté commune de multiples

acteurs : l’Office Franco Allemand pour la Jeunesse (OFAJ), les ministères français et allemand en charges de la jeunesse, l’Agence pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances ainsi que des acteurs français et allemands de la société civile. Ce programme destiné à des participants âgés de 18 à 25 ans, s’inscrit dans les dispositifs nationaux français et allemand et vient initier une forme originale de service volontaire qui s’appuie sur le volontariat associatif et le service civil volontaire en France et l’année sociale volontaire en Allemagne.Une première phase pilote a débuté le 1 septembre 2007 avec 14 volontai-res, 7 Français, 7 Allemands dans des missions dans les domaines du social

et de la culture. 4 associations ont travaillé en partenariat pour permettre l’envoi et l’accueil des jeunes volontai-res. En 2008, ce sont 24 associations allemandes et françaises qui ont per-mis l’envoi de 36 nouveaux volontaires dans les deux pays. L’environnement et bientôt le sport sont des thémati-ques qui se sont ajoutées au domaine des missions possibles pour les jeunes volontaires. Le cycle de formations des volon-taires est assuré en groupes pari-taires franco-allemands avec des contenus interculturels et linguis-tiques qui s’ajoutent aux contenus civiques et d’engagement. Un nouveau départ a eu lieu en novembre 2008 avec de nouvelles associations www.volontariat.gouv.frwww.ofaj.org

SPORt

Le respect�dans�les�stades�à�l’étude

Roselyne Bachelot-Narquin et Bernard Laporte ont installé fin novembre un groupe de travail

« pour le respect dans les stades » dont l’objectif est de promouvoir le respect des valeurs de la République et du sport. Il a été chargé de présenter des propositions autour de deux grands axes de travail : - la mise en œuvre opérationnelle des décisions prises à l’issue de l’entrevue du 15 octobre entre le Président de la République, la ministres Roselyne Bachelot-Narquin et le secrétaire d’Etat Bernard Laporte, ainsi que le président de la Fédération française de football Jean-Pierre Escalettes dans le prolon-gement des incidents ayant émaillé la rencontre France-tunisie,- les mesures de prévention permettant d’améliorer le respect des valeurs de la République et du sport dans les stades. Présidé par Dominique Rocheteau, actuel président du conseil national de l’éthique de la FFF, le groupe de travail réunit une vingtaine de membres issus des diverses instances du football, des ministères chargés des Sports et de l’Intérieur, du monde associatif ainsi que d’anciens joueurs et entraîneurs de football, tous identifiés pour leur expérience et leur complémentarité. Au terme de leur réflexion, un ensemble de préconisations sera présenté mi-février à Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Inté-rieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, Roselyne Bachelot-Nar-quin, Bernard Laporte et Jean-Pierre Escalettes


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L’association Act’Pro initie depuis 5 ans, l’action JARIS (Journaliste Apprenti Reporter d’Interviewer Solidaire) permettant d’accom-pagner de jeunes handicapés physiques et des jeunes sortis du système scolaire issus de quartiers en difficultés vers une insertion professionnelle dura-ble. En parallèle, elle a créé JARIS TV, première web TV consacré au Handisport, au Sport Adapté et au sport social, solidaire et citoyen. Eric Canda, directeur d’Act’Pro, nous parle de cette aventure.

Quelle est la mission première de l’association Act’Pro ?Il s’agit d’une mission d’insertion socioprofessionnelle pour l’égalité des chances, dans le respect de l’autre et l’acceptation de la différence. Remettre le pied à l’étrier à des accidentés de la vie, handicapés physiques ou sociaux, en recherche de repères, d’intégration, de valeurs et surtout donner à ces nombreux jeunes les moyens de leur insertion. Inscrite dans un processus d’amélioration durable, c’est sur ces bases qu’est née l’action JARIS, avec une véritable logique de proximité

vie aSSOCiative

«�le�sport�est�un�formidable�outil d’intégration et d’insertion »

contribuant à reconstruire le lien social.

Comment est née l’idée et la création de l’action JARIS ?Auteur, réalisateur, opéra-teur de prise de vue, j’avais acquis, en plus de 20 ans, un savoir, une technicité et une expérience tellement riche que quand mon fils

cadet exprima le souhait de devenir journaliste reporter sportif, ce fut le déclencheur d’une prise de conscience, responsable et humaniste. J’ai écrit l’action JARIS comme un scénario, une histoire qui raconte comment être le mieux armé pour aborder notre vie de jeune adulte, lucide de son implication de citoyen et éveillé sur l’autre et la richesse de la différence.

Pourquoi passer par le biais du sport pour développer cette action? Le pouvoir éducatif et fédérateur du sport m’est apparu comme une évidence pour un public cumulant de nombreuses problématiques d’exclu-sion. Dès notre plus jeune âge, le sport fait partie intégrante de notre vie, à l’école, avec ses copains, dans les cités, à la télévision. Nos idoles sont, très souvent, des sportifs et le sport réveille notre besoin d’appartenance à un groupe, un village, une ville, un état. Le sport rassemble, fédère, le sport développe le lien social et est un formidable outil d’intégration et d’in-sertion. De plus, le contact journalis-tique avec des sportifs de haut niveau forge également, par l’exemplarité, la

notion de discipline, d’un code d’hon-neur, d’humilité, de combativité et de dépassement de soi.

Pourquoi avoir voulu créer une Web TV ? Quel est son but ? En fait, JARIS tV est née naturelle-ment de la créativité et l’originalité des stagiaires, sous l’impulsion de la formation et dans un esprit associatif. En quatre ans, un contenu unique et d’une richesse incroyable s’est déve-loppé, plus de cent programmes d’in-formations sportives, véhiculant des messages forts, ont ainsi été produits. Nous nous sommes très vite rendu compte du potentiel pédagogique et éducatif des programmes de JARIS tV. Des programmes développant des valeurs de civisme, de citoyenneté et de solidarité où la parole est donnée à des personnes directement touchées par l’exclusion ou la marginalisation. Les sujets sont abordés sans com-passion et sans détours dans toute la dimension spectaculaire et émotion-nelle du Handisport, du sport Adapté, en mettant un vrai coup de projecteur sur des actions solidaires et citoyen-nes développant la fonction éducative et sociale du sport. De plus, à travers JARIS tV, l’associa-tion Act’Pro continue de porter haut et fort sa mission d’insertion socio-professionnelle en offrant un nouveau tremplin extraordinaire vers l’emploi à de nouveaux jeunes, en répondant aux besoins de tous les corps de métier des Nouvelles technologies de l’Infor-mation et de la Communication et en multipliant les liens, les ponts avec les entreprises et les institutions www.jaristv.fr


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«�susciter�le�débat�et�la réflexion »

Pouvez-vous nous expliquer pré-cisément le rôle et les objectifs de votre association ? Qu’est ce qui vous différencie des autres associations dont le but est de promouvoir les valeurs du sport ?Sport et Citoyenneté a pour vocation de promouvoir les valeurs du sport et de militer pour leur meilleure implan-tation dans notre société. Le sport est en effet un formidable vecteur d’éducation et d’éveil à la citoyenneté, une école de la vie. Lorsque l’on parle de sport, on pense instinctivement aux notions de solidarité, de respect des règles, de dépassement de soi… Il constitue également un outil de com-munication particulièrement attractif pour faire passer des messages et des idées fortes. De nombreuses associa-tions interviennent sur le terrain pour promouvoir ces valeurs. C’est une excellente chose. Notre association

a un but différent mais très complé-mentaire par rapport à ces structures. En tant que groupe de réflexion, nous souhaitons attirer l’attention des

pouvoirs publics sur le rôle que peut jouer le sport dans la promotion de la citoyenneté. A travers nos débats nous nous apercevons que lorsqu’il y

L’Association Sport et Citoyenneté, créée en septembre 2007, se positionne aujourd’hui comme un « think tank » (littéralement, « réservoir à idées ») européen de référence dans le domaine du sport. Ses membres se consacrent à l’étude et la promotion des valeurs fondamentales du sport afin de les mettre au service de la société. Laurent thieule, et Julien Jappert, respectivement président et directeur de l’association nous en disent plus :

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Laurent Thieule et Ján Figel (Commissaire Européen aux sports)


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a constat de déficit de citoyenneté, le sport peut bien souvent apporter du liant car il est par nature un exercice de proximité et il peut « décongestion-ner » les structures sociales parfois trop rigides ou étanches. Nous servons également de relais pour promouvoir les politiques européennes menées dans ce champ d’activités. Le Livre blanc sur le sport adopté le 11 juillet 2007 par la Commission européenne détaille les principaux axes de travail menés dans le domaine du sport à l’échelle communautaire. Participer à sa diffusion auprès de tous ces acteurs engagés fait partie de nos priorités. Notre connaissance des institutions européennes nous permet d’éclairer les acteurs qui le souhaitent sur les possibilités de subventions européen-nes et de mise en réseau. Enfin, en tant que plate-forme, en fédérant les acteurs concernés, nous parlons d’une voix unique et donc plus forte.

Quels sont vos moyens d’action ?Le principal moyen d’action de l’asso-ciation est la publication d’une revue trimestrielle autour d’une grande pro-blématique en lien avec le sport. Nous avons ainsi consacré un numéro aux relations entre le sport et la citoyen-neté, le sport et la santé, à la question du droit du sport européen ou encore aux thématiques femmes et sport. Ce trimestre fait la part belle au sport et au développement durable, sujet en chantier mais d’importance majeure. Ces revues constituent de véritables supports de réflexion permettant à de nombreux scientifiques et experts, d’horizons et de formations diffé-rents mais aussi à des responsables politiques européens, des sportifs engagés ou des associations et ONG d’exposer leurs idées et leurs actions. Les’objectifs sont ici de susciter le débat et la réflexion, de sensibiliser et de fédérer l’ensemble des acteurs sur un thème donné. Mais également, à travers l’échange de bonnes pratiques en France et en Europe, de pouvoir proposer des pistes d’actions concrè-tes aux législateurs. Nous organisons

également, en appui de ces revues, différents colloques ou tables rondes afin de promouvoir nos idées et nos réflexions. Nous organisons ainsi à Bruxelles au mois de janvier prochain (le 26) une table ronde sur le thème « Femmes et Sport : quel avenir pour l’Europe ? ».

L’association s’appuie sur un comité scientifique composé de plus d’une trentaine d’experts pluridisciplinaires, français et européens ainsi que sur des ambassadeurs et partenaires de renom. Comment avez-vous réussi à les mobiliser ? De quelle manière sont-ils associés aux travaux de l’association ?Il n’existe pas à l’heure actuelle, en France mais aussi en Europe, de struc-ture qui se propose de jouer le rôle que nous menons. Susciter des débats de qualité, des réflexions scientifiques poussées, promouvoir le sport comme vecteur de citoyenneté directement auprès des décideurs publics et pri-vés avec sérieux et afin d’obtenir des résultats quantifiables. Nous avons en effet la chance de pouvoir compter sur le soutien de nombreux experts, fran-çais et européens, sensibles à notre démarche et qui interviennent, il est important de le préciser, avec passion

et rigueur mais totalement bénévo-lement. C’est un atout considérable. Nous pensons que c’est l’objet même de notre structure, qui suscite l’inté-rêt des professionnels qui nous font confiance. D’ailleurs certains d’entre eux vont même jusqu’à qualifier notre structure d’ « indispensable par son originalité, son rôle et la liberté qu’elle offre pour s’exprimer ». Ce comité scientifique est associé à toutes les activités de l’association : il intervient dans la ligne éditoriale de la revue, lors des colloques et événe-ments auxquels Sport et Citoyenneté participe… Il en est de même pour nos partenaires et nos ambassadeurs. Ils nous accompagnent et nous font confiance, ce qui représente une très grande fierté pour une jeune associa-tion comme la nôtre. Le fait d’être pré-curseur dans ce domaine nous offre d’importantes possibilités d’action. Nous trouvons peu à peu notre place et l’accueil qui nous est fait témoigne de la pertinence de notre positionne-ment.

Est-ce que n’importe quel citoyen peut adhérer à l’asso-ciation ? Bien entendu ! L’association se nourrit des expériences et des idées de cha-cun sans considérations d’âges, de niveau social, d’expertise... Plusieurs modalités s’offrent à celles et ceux qui sont sensibles à la cause que nous défendons : particuliers, entreprises, institutions, fondations…Cela dit nous privilégions des intervenants déjà engagés dans le milieu associatif ou dans la société civile qui considè-rent le sport comme un lien social et d’échanges. C’est pourquoi nous tenons à mettre en avant dans nos publications toute initiative ou action qui utilise le sport dans un but éducatif et social. tout citoyen a sa place dans notre structure et tout soutien est le bienvenu !

www.sportetcitoyennete.org

Julien Jappert


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Val d’Isère 2009

Val d’Isère 2009 dans le portillon de départHabituée à l’excellence en termes d’organisation d’événements sportifs, la France compte à nouveau se distinguer en février prochain avec les championnats du monde de ski alpin, à Val d’Isère. Un rendez-vous que les tricolores, emmenés par Jean-Baptiste Grange, ne veulent pas rater.

Ils et elles sont prêt(e)s pour le «Face à Face». Que ce soit sur la mythique piste de Bellevarde ou

sur le tracé plus récent de Solaire, deux pentes abruptes qui se font face, les tricolores entendent briller, à domicile et skis aux pieds, lors des champion-nats du monde de Val d’Isère. Un rendez-vous attendu par tout le grand cirque blanc français depuis 47 ans. En 1962, Chamonix accueillait la 7e édi-tion des Mondiaux de ski alpin. Depuis, l’événement a fait le tour de la planète blanche. Du 2 au 15 février prochain, la cité Avaline aura donc le privilège d’accueillir à nouveau dans l’hexa-gone le gratin du ski alpin mondial. Le comité d’organisation, avec à sa tête Marc Bauer, le maire de Val d’Isère, et Jean-Luc Fabre, son directeur général, a mis les petits plats dans les grands pour faire de l’événement «une grande fête du ski partagée dans un envi-ronnement montagnard magnifié.»

«Nous souhaitions que ces Mondiaux soient une grande manifestation populaire et pour cela, nous avons opté pour le principe de gratuité»,

précise Jean-Luc Fabre. Gratuité de l’accès aux sites de compétition mais aussi, et c’est une première, gratuité ou presque des transports

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Massif de Solaise, dédié aux épreuves de vitesse dames


Val d’Isère 2009

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ferrés - pour 1 € seulement ! - depuis quatre grandes villes (Lyon, Greno-ble, Chambéry, Annemasse) jusqu’à Bourg-Saint-Maurice où des navettes seront mises à disposition des spec-tateurs pour rallier Val d’Isère. Près de 200 000 passionnés sont attendus dans la station savoyarde qui aura revêtu son plus bel apparat dans le respect de l’environnement. Le pro-gramme d’animation - remise des médailles, concerts, feux d’artifices, sculptures sur glace... - permettra au public de profiter pleinement du spec-tacle, sur et en dehors des pistes.

Sérenité et ambitionsMais c’est bien le défi que vont ten-ter de relever les Bleu(e)s sur leurs pentes qui devraient magnifier cette quinzaine mondiale. Comme l’a sou-ligné Alain Méthiaz, le président de la Fédération française de ski, lors de la présentation officielle des équipes de France à Paris début octobre, devant un parterre conquis composé, entre autres, de la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie asso-ciative, Roselyne Bachelot-Narquin, et du secrétaire d’Etat, Bernard Laporte, «nous attendions ces Mondiaux depuis plus de 40 ans et l’aide consi-dérable du ministère pour aider nos

skieurs et skieuses à se préparer dans les meilleures conditions nous permet d’aborder cet événement avec sérénité et surtout avec ambitions.» Dans le sillage de leur leader Jean-Baptiste Grange (voir page 20), les tricolores entendent glisser sur le devant de la scène et permettre à la nation du plus grand domaine skiable du monde de tutoyer à nouveau les sommets, la France n’ayant remporté dans cette

épreuve qu’une seule médaille de bronze depuis 2003. L’enjeu ne sem-ble pas refroidir l’ardeur de l’équipe du directeur technique national, Fabien Saguez. «Ce ne sera pas une épreuve comme les autres mais nous ne devons pas non plus dramatiser l’événement», remarque Marie-Marchand Arvier, troi-sième de la descente de la Coupe du Monde de Cortina d’Ampezzo (Italie) l’an passé et qui rêve de succéder à la regrettée Régine Cavagnoud, dernière championne du monde Française, en Super-G, en 2001. «Skier devant notre public devrait au contraire nous subli-mer», poursuit la petite skieuse des Contamines. Régional de l’étape, le natif de Moûtiers, Joël Chenal, avoue «être particulièrement motivé à l’idée de vivre et réussir une telle compéti-tion devant tous mes supporters.»

« Concurrence dans le groupe »Doyen de l’équipe de France du haut de ses 35 ans, Chenal, médaillé d’argent en slalom géant lors des Jeux Olym-piques 2006, a retrouvé une seconde jeunesse avec l’émergence de toute une nouvelle génération de skieurs et skieuses français prête à rivaliser avec les Américains, Autrichiens, Suisses et Italiens, maîtres des lieux depuis plu-sieurs saisons. «Il y a de plus en plus de concurrence dans le groupe et c’est

Ingrid Jacquemod

Joël Chenal

l’État�s’engage�auprès�des�mondiaux�et�des�skieursPour l’État, l’organisation des championnats du monde de ski 2009 est un projet d’intérêt natio-nal inscrit au CIADt (Comité inter-ministériel de l’aménagement et du développement du territoire) de septembre 2004, pour un montant de 1 million d’euros. Par le biais du CNDS, l’État a également accordé à la commune de Val d’Isère une subvention de 1,6 million d’euros au titre de l’aménagement des pistes dédiées aux épreuves dames sur le massif de Solaise. Enfin, une subvention de 3 millions d’euros a été accordée à la commune avaline pour le centre sportif. Sans oublier les différentes subventions allouées par la région Rhône-Alpes, le conseil général de la Savoie ou encore Savoie Mont Blanc qui ont permis d’élever le montant du budget pré-visionnel du comité d’organisation à 34,1 millions d’euros.

En 2008, le ministère a accompa-gné la Fédération française de ski de manière significative pour per-mettre à ses différentes équipes de se préparer aux grandes échéances internationales de la saison, dont les Mondiaux de Val d’Isère. À un an des Jeux Olympiques de Vancouver, un effort conséquent a été porté sur l’ensemble des disciplines. La subvention 2008 accordée à la FFS s’élève à 4,429 millions d’euros (en légère progression par rapport à 2007) auquel il convient d’ajouter 88 conseillers techniques sportifs (CtS) exerçant leurs missions auprès de la-dite fédération. C’est la subvention la plus importante attribuée par le ministère à une fédération sportive

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ervé

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on

cette émulation qui nous permet à toutes et tous de monter en puissance et de prétendre aujourd’hui à jouer les premiers rôles», confirme l’élégant «Jo». Outre Jean-Baptiste Grange et Joël Chenal, Julien Lizeroux, régu-lièrement placé en slalom et super-combiné depuis plusieurs saisons, thomas Fanara, qui a signé un retour prometteur (5e du géant de Sölden le 26 octobre dernier) après sa blessure aux ligaments croisés du genou gau-che et Cyprien Richard, 3e du géant de Bormio l’an passé, espèrent trouver le chemin du podium à Val d’Isère. Côté féminin, si la relève des Carole Mon-tillet et autres Mélanie Suchet tarde à s’affirmer, les jeunes pousses du ski

français, Sandrine Aubert, tessa Wor-ley et Marie-Archand Arvier, auront à coeur de s’illustrer sur la nouvelle piste «Rhône-Alpes» du massif de Solaise, tandis que l’Avaline Ingrid Jacquemod, 30 ans, 4e du géant de Bormio l’an passé et ancienne lauréate d’une man-che de Coupe du monde de géant en 2005, espère frapper un ultime grand coup sur ses pentes avant, peut-être, de raccrocher ses planches. Autant de défis qui vont animer la grande quinzaine du blanc de Val d’Isère et que le ski français entend relever à un an d’un autre événement attendu, les Jeux Olympiques de Vancouver, en février 2010

Equipe de France féminine

Equipe de France masculine


Val d’Isère 2009

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ervé

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3 quEStiONS à…

Si l’hiver promet d’être animé dans l’ensemble des disciplines de la FFS (ski alpin, ski de fond, combiné nordique, saut, biath-lon, freestyle et snowboard), le DTN Fabien Saguez sait éga-lement que le rendez-vous à ne pas manquer pour ses trou-pes reste les Mondiaux de Val d’Isère en ski alpin.

Depuis quelques saisons, le ski alpin français semble avoir retrouvé des couleurs, avec notamment les excellents résul-tats de Jean-Baptiste Grange. De bon augure avant les Mon-diaux de Val d’Isère, en février prochain ?Depuis 2005, nous nous attelons, à la FFS, à reconstruire une équipe, une stratégie, avec des jeunes athlètes encadrés par des skieurs et skieuses d’expérience. Un poste de directeur technique alpin, assuré par Yves Dimier, a été créé afin d’avoir une vision plus spécifique de la discipline,

nous avons regroupé les équipes géant et slalom afin de densifier le groupe... Autant d’aménagements qui ont permis de relancer une dynamique en fédérant les athlètes et l’encadrement autour d’un même projet. Les premiers résultats ont commencé à se faire sentir la saison passée et je suis, effectivement, plus confiant que jamais dans la perspec-tive des Mondiaux de Val d’Isère.

Quels objectifs vous êtes-vous fixés ?Si nous remportons deux médailles, le contrat sera rempli. trois, ce serait la cerise sur le gâteau. Je n’oublie pas qu’en 2007, nous sommes repartis d’Åre (Suede) avec une seule médaille de bronze, arrachée le dernier jour de la compétition. Depuis, le groupe est monté en puissance, des skieurs ont prouvé qu’ils étaient capables de remporter des manches de la Coupe du monde, à commencer par Jean-Baptiste Grange. Et je sais que des athlètes comme Julien Lizeroux, Cyprien Richard, thomas Fanara chez les garçons, Marie Marchand-Arvier, Ingrid Jacquemod, Sandrine Aubert, tessa Worley, etc. chez les filles sont capables de se transcender pour répondre présent(e)s le jour J. Lors de la présentation des équipes de France, à Paris, début octobre, nous avons eu des signes politiques forts avec la pré-sence de Roselyne Bachelot-Narquin, Bernard Laporte, Henri Sérandour, venus nous soutenir et nous délivrer un vrai message de confiance. Ils nous ont dit de ne pas limiter nos

ambitions. Nous allons faire en sorte de répondre à leurs attentes.

La pression ne risque-t-elle pas d’être trop forte sur les épaules de votre leader, Jean-Baptiste Grange, 24 ans seulement ?Je pense que le groupe a besoin d’avoir un repère et Jean-Baptiste, malgré son jeune âge, a prouvé qu’il était capable d’assumer ce statut. Il n’a pas besoin de dire qu’il est le leader pour l’être. Il commence à prendre la dimension de ce qu’il représente dans le ski, sans pour autant se prendre la tête. S’il reste dans cette dynamique et qu’il réussit la carrière qu’on lui promet, il sera un modèle pour l’en-semble du ski français, y compris les plus jeunes. Alors bien sûr, j’aurai aimé que la pression soit partagée sur plusieurs leaders mais nous avons justement travaillé ces derniè-res années sur la densité du groupe pour tirer le plus de monde possible vers le haut et avoir de plus grandes chances de médailles. L’exemple pour nous reste la natation française qui a montré à Pékin que, même si un de ces leaders, Laure Manaudou en l’oc-currence, craque, d’autres nageurs sont capables de répondre présents. J’aimerai connaître la même réussite que mon homologue Claude Fauquet et notamment cette dernière journée de folie avec les deux médailles d’Alain Bernard (bronze) et Amaury Leveaux (argent) sur 50 m nage libre. Si nos slalomeurs pouvaient nous faire vivre le même épilogue, je signerai tout de suite !

Fabien�saguez,�dtn�de�la�Fédération�française�de�ski�:�«�Je�suis�plus�confiant�que�jamais�»

ChaMPiONNatS Du MONDE FiS DE Ski aLPiN

ChiFFRES CLéS60 nations

participantes 350 athlètes

12 jours de compétition

11 épreuves

1 000 volontaires1 800 représentants

des médias

600 heures de retransmission TV

450 millions de téléspectateurs


Val d’Isère 2009

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FS

Comme chaque année depuis 1985, les bénévoles ont été mis à l’honneur le 5 décembre dernier. Instituée par l’ONU, la « journée internationale des bénévoles » est l’occasion de promouvoir le travail des bénévoles pour leur contribution au développement économique et social tant au niveau local que national et international.

MaRiON JENkiNSON, 27 aNS, étuDiaNtE, CyCLiStE, gLOBE tROttEuR… Et BéNéVOLE

Marion Jenkinson est bénévole à l’asso-ciation Autremonde depuis bientôt trois ans. Presque toutes les semaines, elle fait de la distribution en camion à des

personnes en grande précarité, gare du Nord à Paris. Cette chercheuse en droit de 27 ans a tout natu-

rellement commencé par s’intéresser à l’accès au droit des personnes, « à la problé-matique des personnes qui

n’ont pas facilement accès au droit, de ceux qui sont exclus de la société, de la citoyenneté, qui ont des problè-mes d’accès à la reconnaissance de personnes en tant que personne. » Son parcours personnel a largement influé son orientation bénévole, une rencontre s’est révélée déterminante : « La question des sans-abris me touche depuis vraiment longtemps. Quand j’étais en terminale, j’ai fait la connaissance d’un groupe de SDF avec mes amis. Nous nous voyions souvent, presque tous les jours. On a beaucoup échangé et comme j’étais très jeune, j’ai pu échanger avec eux sans les préjugés qui auraient inter-

féré dans notre relation. C’est plutôt eux qui nous apportaient des choses que le contraire. Ensuite, j’ai eu envie de faire un lien entre ma volonté de faire quelque chose, mes études, et cette expérience. » « Souvent, on ne se sent bien que si on se sent utile à quelque chose. C’était très important pour moi de ne pas perdre le contact avec ce monde-là, de voir l’être humain avant tout, de voir qu’il peut y avoir un échange véritable. Et puis ce qui est important aussi, c’est de faire quelque chose gratuitement, sans dimension de contrainte. On a l’impression de faire quelque chose de noble, de donner de sa personne »

Lors de cette journée, 6 trophées nationaux ont été remis par Bernard Laporte à des bénévoles

sélectionnés par le ministère avec l’aide de France Bénévolat, Espace Bénévolat, la Fondation du Bénévolat et la Fédération Française du Bénévo-

lat Associatif. Cette remise de récom-pense a pour objectifs de promouvoir l’action des 14 millions de bénévoles en France qui s’investissent dans tous les champs de la vie publique : culture, loisir, sports, éducation, formation, insertion, action sociale, humanitaire,

défense des droits, économie et déve-loppement local…Parmi les bénévoles récompensés cette année se trouvaient Marion, Lau-rence, Ahmed, Roger, Pierre et Gérard. Relais vous les présente :


Journée internationale des bénévoles


ahMED, 56 aNS, agENt DE FaBRiCatiON, aNiMatEuR FOOtBaLL, NagEuR… Et BéNéVOLE

Le jardinage, Ahmed Anajjar n’en connaissait pas les mystères avant de pousser la porte du jardin ouvrier

de Belfort ; c’est en prenant possession de sa parcelle cultivable, il y a plus de vingt ans,

qu’il découvre les joies de la terre, entre rigueur de la saisonnalité et respect de la nature. Ce savoir

faire acquis sur le tas auprès d’autres bénévoles, Ahmed Anajjar

le met en pratique avec une telle

rigueur morale que les responsabilités ne tardent pas à suivre : « Lorsque notre responsable, qui avait 82 ans, est tombé malade, notre président s’est tourné vers moi. J’ai hésité au début, et puis je me suis finalement lancé ; j’ai pris mon poste au début des années 2000. » Sa mission ? Conseiller, épauler, trans-mettre : « Chaque sociétaire possède une parcelle de trois hectares, avec une petite baraque pour ranger ses outils. C’est à moi d’attribuer ces parcelles, et d’établir les contrats avec notre prési-dent. Ensuite je m’adapte aux besoins de chacun, je donne des coups de main

pour nettoyer les jardins en friche, je leur explique comment cultiver, à quelle saison... ». Son rôle consiste aussi à dispenser de l’information en matière d’écologie et de sensibilisation à l’envi-ronnement.« J’apprécie de me rendre utile, de rencontrer des gens, et de ren-dre service à l’association. Je souhaite continuer le plus longtemps possible ! Dans deux ans je serai sans doute à la retraite, ça me motivera encore plus. Une retraite inactive, c’est trop dur. Mais ça ne risque pas de m’arriver ; je prévois toujours mon programme de la journée à l’heure près »

LauRENCE, 38 aNS, éCRiVaiN, MèRE DE FaMiLLE, PLONgEuSE… Et BéNéVOLE

Il est des débuts dans le bénévolat marqués par le tragique. C’est le cas du

parcours de Laurence Musy, 38 ans, mariée et mère de

trois enfants : « En 2001, quelques mois après le décès de mon frère guide

de haute montagne, j’ai décidé de créer une asso-ciation pour accompagner les veuves et les orphelins

de guides de montagne. Je me suis documentée pour créer cette

association, j’ai pris contact

avec les clients de mon frère défunt, la famille, les amis et divers organismes privés ou institutionnels qui œuvrent dans le domaine de la montagne. Notre première assemblée générale à Brian-çon, en octobre 2001, a rassemblé une poignée de personnes, mais déjà l’utilité de l’association ne faisait aucun doute. » « Je me suis investie intensément dans cette association, avec le soutien de mon mari. Un vrai «emploi» à domicile qui m’occupait beaucoup. Prospection de nouveaux membres, communication, comptabilité, recherche de nouveaux partenaires... les tâches n’ont pas man-

qué. D’ailleurs, je n’exerce plus d’activité professionnelle depuis 2001, me consa-crant à ma famille et à l’association. Aujourd’hui l’association compte plus de 600 membres, 14 antennes dépar-tementales, 2 antennes internationales (États-Unis et Europe-Asie). « Avec mon mari, en dépit de l’inves-tissement familial dans cette activité bénévole très prenante, nous présentons ces choix de vie à nos enfants pour les sensibiliser et les éduquer à l’ouverture aux autres, au partage, au don de soi désintéressé »

ROgER, 69 aNS, REtRaité, aNCiEN COMBattaNt, BON MaRChEuR… Et BéNéVOLE

Plus qu’une occupa-tion, le bénévolat est une

urgence nécessaire chez Roger Barranco. Outre de nombreuses actions sur le terrain lyonnais

– bénévole au foyer des sans abris, parti-cipation à la Pyramide

de chaussures annuelle organisée par l’association Handicap International/

Vivre debout contre les mines antipersonnel – son principal engagement se concentre autour du domaine médical : « Je me suis lancé dans le secourisme

en 1981, ce qui m’a permis d’assumer des permanences au service d’urgence de l’hôpital Herriot. Puis en participant à la création de la Virade de l’espoir, en faveur de la recherche médicale sur la mucoviscidose, j’ai connu quelques enfants décédés faute de greffons. J’ai alors décidé d’entrer dans une asso-ciation de dons d’organes, pour faire passer le message et inciter les gens à prendre position de leur vivant. » M. Barranco apprécie de constater l’effet concret de cette action : « Le taux de refus était de 34% lorsque nous avons démarré l’information au niveau national il y a 15 ans, il est maintenant de 28%. « Je ne compte

plus le temps que requièrent mes acti-vités. Même quand je suis au repos, j’ai toujours des choses à faire, des mails à envoyer… c’est malheureusement au détriment de ma famille, mais je ne sais pas m’organiser autrement. Quand je m’investis, c’est totalement. C’est un tel plaisir de venir en aide aux gens dans le besoin. J’ai participé à dix expéditions en Afrique, pour distribuer du matériel militaire ou des fourni-tures scolaires ; on aimerait toujours faire plus, mais pour eux c’est déjà beaucoup. Nous recevons en échange un sourire, un geste amical, une petite carte de temps en temps…. »



géRaRD, 63 aNS, JuRiStE, REtRaité, PhOtOgRaPhE aMatEuR… Et BéNéVOLE

Officiant depuis 47 ans en qualité de bénévole au sein de multiples organismes, Gérard Jean a cette particularité de s’attaquer à plusieurs

domaines. C’est par le sport qu’il démarre son activité au sein de la vie

associative, dès l’âge de 16 ans : « Le judo étant très peu représenté dans le départe-

ment de l’Aude, j’ai fondé le judo club limouxin en 1961. Par la suite

j’ai été secrétaire général, professeur bénévole pendant de nombreuses

années auprès d’environ 3 000 élèves, puis arbitre national. » Parallèlement à cette implication active dans le domaine sportif, Gérard Jean s’investit aussi dans la vie culturelle du département de l’Aude : « Je suis secrétaire général de deux associations situées dans les mêmes locaux : l’Académie des Arts et des Scien-ces de Carcassonne, une société savante fondée en 1836, et la Société d’Études Scientifiques de l’Aude. Je travaille à l’in-formatisation des énormes et précieuses bibliothèques existantes ». « Comme les 14 millions de bénévoles français, je consacre une grande partie de mon temps

libre à mettre en commun les réflexions et activités au service des autres, de façon totalement désintéressée. C’est un état d’esprit qui procure généralement satisfaction et enrichissement intel-lectuel. Nous pouvons nous assimiler à des salariés extrêmement satisfaits, qui trouveraient un aboutissement parfait dans leur travail, à la seule différence que nous ne sommes pas rémunérés. C’est un véritable don de soi, qui n’attend généra-lement ni reconnaissance ni le moindre remerciement. Mais les bénévoles qui s’engagent le savent. C’est une vision acquise une fois pour toutes »

Qu’est-ce que c’est ?Être bénévole, c’est donner de son temps, de son énergie de manière gratuite. C’est un engagement libre qui peut se concrétiser aussi bien dans le sport, la culture, que l’humani-taire, le soutien scolaire, l’alphabétisation, l’aide aux personnes âgées… Deux heures par semaine, une fois dans la vie, tous les jours, il n’y a pas de règle, chaque bénévole donne le temps qu’il veut, qu’il peut…Qui est-ce ?14 millions de bénévoles en France font exis-ter le paysage associatif en donnant de leur temps libre, en mobilisant leurs compétences pour les autres. De tout âge, actif, retraité, étudiant, chômeur, homme ou femme, dans les grandes villes ou en rase campagne, ils ne

sont pas forcément ceux que nous croyons, ni là où nous les attendons !Pourquoi ?Le bénévolat, c’est bien souvent une affaire de conviction. Mais chacun a ses raisons de donner, qui lui sont propres et qui lui sont chè-res. Que ce soit pour le plaisir de donner de sa personne, pour se sentir utile aux autres ou à la société, pour défendre une cause, des droits ou encore pour apprendre quelque chose, être bénévole recèle bien des richesses…Comment ?Vous voulez être bénévole mais vous ne savez pas à quelle porte frapper. Votre association manque de bonnes volontés prêtes à s’investir à vos côtés… des structures existent aujourd’hui pour aider les associations et les bénévoles à

se rencontrer, faciliter les contacts, donner les informations. Parmi elles, France Bénévolat et Espace Bénévolat pourront vous faire bénéficier de leur réseau et de leurs compétences. Guide pratique du bénévole 2009Retrouvez toutes les informations pratiques pour le bénévole ou pour le devenir dans la réédition du guide du bénévole: les moyens pour concrétiser son engagement bénévole, les mesures nouvelles et les droits facilitant l’exercice du bénévolat, les lieux ressources...

Retrouvez toutes les informations utiles dans le dossier spécial consacré au bénévolat sur le site www.associations.gouv.fr

LE BéNéVOLat : MODE D’EMPLOi

PiERRE, 19 aNS, aPPRENti, CiNéPhiLE, FaN DE MuSiquE… Et BéNéVOLE

Le bénévolat, Pierre Pottier est tombé dedans quand il était tout petit : « J’ai commencé à fréquenter la Compagnie de chemin de fer de Semur-

en-Vallon (CCSFV) très tôt, dès l’âge de 6 ans. L’association a été créée

par ma famille, mon père en est le président. Et puis

tout naturellement, plus j’ai grandi, plus je me suis impliqué dans l’association. » D’autant

plus que son engagement est

vite devenu synonyme de passion pour ce jeune étudiant en BtS de travaux publics : « Notre association s’occupe de petits trains touristiques des années avant guerre, fin du 19e, début du 20e siècle. Nous récupérons beaucoup de matériel que nous nous chargeons de remettre en état petit à petit. Les trains ont toujours fait partie de ma vie. Le bénévolat est véritablement quelque chose de normal pour moi. C’est devenu presque comme un besoin. Si parfois il m’arrive de ne pas pouvoir me rendre à l’association, je sens que ça me manque. Le bénévolat, c’est une

affaire de passion, d’envie. On n’est jamais bénévole par contrainte. » Ce que Pierre Pottier apprécie également énormément, c’est tout ce que sa mission de bénévole lui apporte. « Ça m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences puisque ce n’est pas mon domaine à la base. Et ces com-pétences m’ont permis d’apprendre à me débrouiller avec peu, à faire du neuf avec du vieux. Ça peut vraiment servir dans la vie de tous les jours. Et puis ça m’a aidé aussi à devenir autonome, à prendre plus de recul, à me débrouiller moi-même. Ça m’a fait avancer, c’est sûr ! »



Le plan d’éducation au multimédial’omniprésence� des� pratiques� numériques� chez� les� jeunes�provoque�des�questionnements�sur�la�façon�de�les�accompa-gner�(éthique,�dangers,�protection�juridique,�éducation�etc.).�dans�ce�contexte,�le�ministère�de�la�santé,�de�la�jeunesse,�des�sports� et� de� la� vie� associative� (msJsVa)� se� positionne� afin�d’agir�sur� l’ensemble�des�acteurs� :� il�contribue�à� la�mise�en�œuvre�des�grandes�actions�interministérielles�et�se�mobilise�pour�promouvoir�une�image�positive�de�la�cyberculture.

Les objectifs du PEM��•��provoquer�une�prise�de�conscience�des�modifications�culturelles�profondes�engendrées�par�les�tiC.

•��sensibiliser�toutes�les�générations�et�les�décideurs��à�cet�enjeu.

•��Former�les�responsables�à�l’accompagnement��des�usagers.

•�Valoriser�les�pratiques�et�encourager�la�création.•��permettre�l’appropriation�de�projets�éducatifs��dans�un�cadre�collectif.

•��Favoriser�la�dynamique�de�réseaux�et�combler�les�man-ques�sur�les�territoires.

L’expérimentation régionale ��en�2007-2008,�une�expérimentation�régionale�s’est�mise�en�place�avec�le�soutien�des�directions�régionales�de�la�culture�et�de�la�communication�(draC)�et�celui�de�la�délégation�aux�usages� de� l’internet� (dui).� Cette� expérimentation� permet�d’élaborer� une� offre� éducative� adaptée� à� ces� nouveaux�usages.�

en�2007,�5�régions�ont�choisi�de�participer�à�l’expérimenta-tion�à�laquelle�se�sont�ajoutées�5�nouvelles�régions�en�2008.�

Le mécénatla�loi�n°�2003-709�du�1er�août�2003�sur�le�mécénat�a�mo-dernisé� les� incitations�fiscales�au�financement�privé�des�activités�associatives�par� la�générosité.�en�effet,� tout�en�renforçant�significativement�les�incitations�aux�dons�des�particuliers,� cette� loi� a�doublé� l’avantage�fiscal� consenti�aux�entreprises�qui� soutiennent�des�associations�d’inté-rêt�général�;�une�opportunité�pour�ces�dernières�de�mieux�travailler,�dans�la�durée,�avec�leur�environnement�écono-mique�local.

qu’est-ce que le mécénat ?��le� mécénat� se� distingue� du� parrainage� (sponsoring� en�anglais)�par� la�notion�de�contrepartie.�autant� le�mécène�ne�recherche�pas�de�contrepartie�(sauf�éventuellement�la�citation�de�son�nom),�autant� le�parrain�s’engage�avec� le�bénéficiaire� dans�une� opération� de� nature� commerciale�en�vue�d’en�retirer�un�bénéfice�direct.

intérêts du mécénat ��le�mécénat� permet� à� l’association� de� travailler� avec� les�acteurs�économiques�de�proximité,�de�diversifier� ses� res-sources� financières� provenant� du� financement� privé,� de�les�sécuriser�en�les�pérennisant.�Quand�il�est�fourni�en�na-ture,� il� procure� des� compétences� professionnelles� ou� des�prestations�de�services�que�l’association�n’aurait�pas�pu�se�payer�en�temps�normal.�au�plan�des�ressources�humaines,�il�entraîne�une�mobilisation�des�bénévoles�et�des�opportu-nités�d’en�recruter�de�nouveaux.�enfin�et�surtout,�il�donne�l’occasion� à� l’association� de� réfléchir� à� ses� projets� et� de�s’ouvrir�vers� l’extérieur�par� la� rencontre�avec�des�acteurs�économiques�locaux�et/ou�des�partenaires�institutionnels.�pour� l’entreprise,� le�mécénat�offre�une�opportunité�d’être�reconnu�comme�un�interlocuteur�à�part�entière�de�son�ter-ritoire�d’implantation.�en�s’engageant�concrètement�dans�des�actions�citoyennes,�le�mécène�affirme�sa�responsabilité�

nov.�-�déc.�08�-�Relais�n°�120� www.sante-�jeunesse-sports.gouv.frnov.�-�déc.�08�-�Relais�n°�120� www.sante-�jeunesse-sports.gouv.fr

jeunesseAssociation


Fiches pratiques

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sociale�et� contribue�à� renforcer� l’attractivité� économique�de�son�territoire.�C’est�aussi�un�excellent�moyen�pour�l’en-trepreneur�de� rencontrer� ses�partenaires�habituels�ou�de�nouveaux�(clients,�institutionnels,�collaborateurs)�dans�un�contexte�différent�et�riche�d’échanges.le�mécénat�de�com-pétences�permet�à�la�fois�d’impliquer�le�salarié�dans�la�vie�de�l’entreprise�et�de�l’enrichir�de�nouvelles�expériences�en�matière�de�méthodes�d’organisation,�de�gestion�ou�de�pro-duction.

Les différentes formes de mécénat��la�loi�n’impose�aucun�montant�minimal�de�chiffre�d’affai-res�ni�de�don.�Cette�souplesse�permet�à�chaque�entrepri-se,�quelle�que�soit�sa�taille,�de�soutenir�les�projets�qu’elle�choisit�et�de�profiter�de�l’avantage�fiscal�lié�au�mécénat.l’entreprise�peut�développer�sa�politique�de�mécénat�sous�différentes�formes�:•�le�mécénat�financier,�c’est-à-dire�des�dons�en�numéraire�(chèques,�virements,�etc.).•�le�mécénat�en�nature�:�don�d’un�bien�immobilisé�(véhicu-le,�mobilier,�matériel,�etc.),�fourniture�de�marchandises�en�stock� (équipements� sportifs,� téléviseur,�ordinateur,� etc.),�exécution�de�prestations�de�services�(réparations,�entre-tien,�imprimerie,�etc.),�mise�à�disposition�de�compétences�(communication,� comptabilité,� gestion,� etc.),� de� techni-ques�ou�de�savoir-faire.•�le�mécénat�de�compétences

Dispositif fiscal ��la�loi�prévoit�que�les�versements�effectués�par�les�entre-prises�au�titre�du�mécénat�entraînent�une�réduction�d’im-pôts�égale�à�60�%�de�la�somme�versée�dans�la�limite�de�5�pour�mille�(0,5�%)�du�chiffre�d’affaires�hors�taxes.�les�ver-sements�non�pris�en�compte�une�année,�du�fait�de�la�limite�de�5‰,�peuvent�être�reportés�sur�les�5�exercices�suivants.

Les conditions d’éligibilité des associations ��toute�association�peut�bénéficier�de�ce�dispositif�dès�lors�qu’elle� présente� un� caractère� d’intérêt� général,� c’est-à-dire� qu’elle� satisfait� à� chacun� des� critères� suivants� :�-��ne�pas�fonctionner�au�profit�d’un�cercle�restreint�de�personnes.-�avoir�une�gestion�désintéressée�-�ne�pas�exercer�d’activité�lucrative��-�ne�pas�entretenir�de�relations�privilégiées�avec�des�en-treprises�qui�en�retirent�un�avantage�concurrentiel.Pour en savoir plus : brochure « Le mécénat, entre-prise et associations » téléchargeable sur le site www.associations.gouv.fr.

aujourd’hui�ce�sont�donc�10�régions�qui�sont�concernées�:�aquitaine,� auvergne,� Bretagne,� Champagne-ardenne,�Centre,� languedoc-roussillon,� lorraine,� midi-pyrénées,�picardie,�poitou-Charentes.�Chaque� direction� régionale� jeunesse� et� sports� a� défini�ses�priorités�par�rapport�à�un�cahier�des�charges�national�avant� de� lancer� un� appel� à� projets� destiné� aux� associa-tions� locales.� Celles-ci� étaient� invitées� à� répondre� à� des�critères�très�précis�englobant�l’éducation�au�multimédia.�

en�2007,�une�quarantaine�de�projets�ont�vu�le�jour�dont�on�a�pu�relever�les�caractéristiques�suivantes�:

•��des� structures� très� diversifiées� sont� impliquées� :� le�réseau� information� Jeunesse,� le� réseau� des� espaces�publics� numériques� (cyber-base,� eCm,� point� Cyb),� les�médiathèques,� les� collectivités,� les� centres� culturels� et�socio-culturels�etc.

•��les�projets� touchent�des� jeunes� issus�de� tous� les� terri-toires�(zones�urbaines�et�zones�rurales,�quartiers� �sen-sibles)

•��près�d’un�projet�sur�deux�intègre�la�dimension�intergé-nérationnelle�(jeunes/adultes/�seniors�et�3ème�âge,�voire�4ème�âge).�le�public�handicapé�est�présent�dans�un�quart�de�l’ensemble�des�projets,�de�même�les�publics�en�situa-tion�de�précarité.�

•��plus� d’un� projet� sur� deux� s’achèvent� sur� une�manifes-tation�publique�qui�rend�compte�des�productions�réali-sées�:�nombreux�films,�sites�internet,�blogs,�dVd�etc.

en�2008,�plus�de�soixante�projets�sont�en�cours�de�réali-sation.�on�peut�d’ores�et�déjà�constater�un�élargissement�des�thématiques�par�rapport�à�l’année�2007�:�poésie,�dé-veloppement�durable,�solidarité...�et� l’émergence�de�pro-jets�en�coopération.�pour�l’ensemble�des�régions�concernées,�l’accent�est�mis�en�2008�sur�la�valorisation�des�projets�et�la�réalisation�de�productions�multimédia,�vidéo,�Cd-rom,�site�internet,�ex-position�etc.�

www.jeunesse-sports.gouv.fr www.pem-aquitaine.orgwww.pem-poitou-charentes.orgwww.culture.gouv.fr www.delegation.internet.gouv.fr

nov.�-�déc.�08�-�Relais�n°�120� www.sante-�jeunesse-sports.gouv.frnov.�-�déc.�08�-�Relais�n°�120� www.sante-�jeunesse-sports.gouv.fr


Fiches pratiques

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DU 14 AU 19 DECEMBRE 2008

«�les�Champions�d’aujourd’hui parrainent les Champions de demain »

L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) et tV5Monde ont lancé les inscriptions pour le jury

de la 6ème édition du prix Dialogue en perspective.Les jeunes cinéphiles peuvent poser leur candidature jusqu’au lundi 12 janvier 2009, pour devenir membre du jury, à l’occasion du 59ème Festival Internatio-nal du Film de Berlin (du 5 au 15 février 2009). Ce prix sera remis à un des films de

la catégorie Perspective du film allemand (Perspektive Deutsches Kino).Sept jeunes, passionnés de cinéma, ayant entre 18 et 29 ans, seront sélectionnés pour composer le jury et seront invités à Berlin durant toute la durée du Festival. Ils assisteront à toutes les projections des films de la sélection Perspective du cinéma allemand et remettront le prix Dialogue en perspective au réalisateur lauréat.

Pour tV5Monde et l’OFAJ, ce prix a comme objectif de soutenir le dialogue cinémato-graphique entre jeunes Français et jeunes Allemands et de leur faciliter l’accès au cinéma allemand. Il récompense un film qui a su toucher de jeunes critiques, issus d’horizons culturels différents Conditions de participation à télé-charger sur : www.ofaj.orgwww.tv5.de www.berlinale.de

30 JANVIER 2009

les�lauréats�2008��du programme « Envie d’agir ! »

La remise des prix aux lau-réats 2008 du

programme « Envie d’Agir » aura lieu le 30 janvier prochain au musée du Quai Branly. Envie d’agir est un programme du ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sou-tenu par le Crédit Agricole, qui encou-rage, soutient et valorise la capacité d’initiative des jeunes de 11 à 30 ans, seuls ou en groupe, et dans tous les domaines : culturel, social, humani-taire, sportif, économique... Envie d’agir apporte un soutien à la fois pédagogique, technique et financier permettant d’accompagner les jeunes, de l’émergence à la réalisation effec-tive de leur projet quel que soit leur âge, leur situation ou l’envergure de leur projet. En 2007, 18 lauréats ont été primés dans 6 catégories : enga-gement/solidarité internationale, défi - première création culturelle, création et production multimédia, entrepre-neuriat, développement durable, ani-mation et développement local www.enviedagir.fr

14 JANVIER 2009

sport�au�féminin dans les banlieues

Soutenu depuis 6 ans par le minis-tère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associativela 7ème

édition des Etoiles du Sport aura lieu à La Plagne du 14 au 19 décembre 2008. Cet événement rassemble, chaque année, à la Plagne, 20 champions français de 20 disciplines différentes et 20 Espoirs choisis et parrainés par les champions eux-mêmes. Ces binômes ainsi consti-tués vont s’affronter lors d’épreuves (tir à l’arc, luge, quad, hockey-ballon, etc.) pendant toute une semaine à l’issue de laquelle sera élu le meilleur espoir de l’année. Cet événement à la fois sportif, humain et pédagogique poursuit trois

objectifs principaux : favoriser les ren-contres interdisciplinaires et intergéné-rationnelles au plus haut niveau du sport français, transmettre l’expérience des champions à la nouvelle génération de sportifs, enfin, promouvoir un ensemble de valeurs : l’enthousiasme, la fraternité, la générosité, l’intégrité, l’effort, l’enga-gement, l’exemplarité, l’esprit d’équipe, le succès, le dépassement de soi www.lesetoilesdusport.com

JUSQU’AU 12 JANVIER 2009

dialogue�en perspective 2009

L’Agence pour l’Education par le Sport (APELS) organise une journée nationale de débats et d’échanges

sur le thème du « sport au féminin dans les banlieues ». Cette conférence vise à dresser un état des lieux des situations rencontrées (pratique, encadrement, direction) dans les quartiers dits sensibles. Chercheurs, acteurs de terrain, dirigeants,

éducateurs, responsa-bles institutionnels et étudiants se réuniront pour débattre, partager leur expérience, et analyser les freins au développement de la pratique sportive féminine dans les banlieues mais également formuler des recommanda-tions afin de la favoriser www.apels.org


Agenda

Jean-Baptiste�Grange�veut�tutoyer�les�sommets

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agot Médaillé de bronze en slalom aux championnats du monde en 2007, Jean-

Baptiste Grange est aujourd’hui le nouveau leader de l’équipe de France de ski alpin. Le Savoyard entend confirmer son statut, en février prochain, aux championnats du monde de Val d’Isère.

A Paris ou sur les pistes de ski, Jean-Baptiste Grange est déci-dément à l’aise partout. Pré-

sent dans la capitale en octobre dernier pour lancer la saison en compagnie de l’ensemble des équipes de France, le natif de Saint-Jean de Maurienne, qui avait abandonné, pour un temps, sa Savoie natale, a assumé pleinement son nouveau statut de leader du ski tricolore, sans slalomer entre les obligations inhérentes à son rang. Et pourtant, en matière de slalom, le skieur de Valloire est passé maître. Né de parents tous deux anciens membres de l’équipe de France de ski alpin et propulsé logiquement sur les planches dès l’âge de 2 ans, Jean-Bap-tiste Grange, 24 ans, s’est révélé au Grand Cirque Blanc en février 2007 en décrochant, à la surprise générale, la médaille de bronze en slalom - la seule pour les Bleus - lors des championnats du monde d’Åre, en Suède. Une perfor-mance qui allait finir de décomplexer le jeune slalomeur, à la carrière pro-metteuse mais qui n’était, jusqu’alors,

jamais monté sur un podium interna-tional ! Sa saison 2007-2008 devait confirmer l’immense talent et la polyvalence de ce touche-à-tout, pas-sionné de moto-trial mais qui excelle surtout aujourd’hui dans l’art d’éviter les piquets.

« Jouer la gagne »Vainqueur de quatre manches de la Coupe du monde (3 en slalom et 1 en super-combiné), dont une dans le temple du ski, Kitzbühel, qui lui vaut d’avoir son nom sur une télécabine de la station autrichienne, Grange aurait même pu devenir l’un des plus jeunes vainqueurs d’un globe de Cristal, en combiné et en slalom. S’il a finalement laissé échapper ce trophée récompen-sant le skieur le plus performant de la saison dans chaque spécialité, le beau brun ténébreux, qui se définit lui-même comme un petit gars « timide, calme et réservé », a confirmé, avec un huitième rang au classement général, qu’il était bien le skieur majeur que toute la France attendait depuis les

retraites des glorieux anciens, Jean-Claude Killy, Luc Alphand, Jean-Luc Crétier, Sébastien Amiez ou plus récemment Jean-Pierre Vidal. «Je sais qu’on attend beaucoup de moi, confirme-t-il. Mais même si tout est allé très vite depuis deux ans puisque je n’étais encore que 50e mondial en 2006 (13e des JO de turin en combiné, ndlr), je me sens suffisamment ‘armé’ aujourd’hui pour résister à cette pres-sion. Je suis prêt à jouer la gagne à chaque fois que je me présente dans un portillon de départ.» Une forme de plénitude qui devrait lui permettre d’éviter la faute de carres sur la face de Bellevarde, en février prochain, à l’oc-casion des championnats du monde de Val d’Isère. Un rendez-vous majeur où «JB», pour les intimes, entend jouer le podium sur trois disciplines (slalom, combiné et géant). « Si je redescendais de Val sans médaille, je serai déçu », conclue un Jean-Baptiste Grange définitivement prêt à tutoyer les sommets et dont toute l’équipe de France entend suivre les traces


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dossier - jeunes · 2019. 12. 19. · vie jeux de la francophonie d ans un peu moins d’un an,...

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