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Uns visite au château cie GrandsonNous avons déjà dit que la société

d'histoire avait été reçue de façon char-mante au château de Grandson par M.et Mme Godefroy de Blonay, les ac-tuels propriétaires; Par l'intérêt archi-tectural de l'édifice et la beauté de sasituation, cette visite a fait une viveimpression sur les historiens neuchâte-lois.

Campée au haut d'une falaise dont lelac autrefois baignait le pied, la de-meure des puissants sires de Grandsonjouit d'une vue admirable sur le lac,d'Yverdon au Vully et sur la chaîne desAlpes. Les belles terrasses ombragéesou fleuries d'abondantes roses et éta-blies sur l'emplacement des anciens fos-sés sont un lieu de repos délicieux quel'on quitte avec regret.

Pour entrer au château, il faut pas-ser trois portes. La première, qui don-ne sur une place publique, est de 1 é-poque où Berne jet Fribourg gouver-naient en commun le baillage de Grand-son qu'elles possédèrent des guerres deBourgogne à la Révolution (1484-1798).On y voit encore leurs armes, mutiléescependant. De la même période datentles grands murs des terrasses de cemême côté ouest. La seconde porte, sur-montée des armes des Grandson —caractérisées par une bande portanttrois coquilles d'or — paraît remonterau treizième siècle, c'est-à-dire appar-tenir aux plus anciennes constructionsqui subsistent aujourd'hui du château.Le chemin qui passe sous ces deuxportes aboutit enfin, sur la façade sud,à la véritable entrée de la forteresse,dans laquelle les archéologues veulentvoir l'entrée primitive, remaniée sousle régime bernois.

On a alors devant soi le château quiprésente cette particularité, le distin-guant des édifices voisins ¦ de. . Champ-vent et d'Yverdon, qu'il . .n'a pas ' ' dedonjon ou, si vous .préférez', de • 'tourmaîtresse, l'emportant sur les ¦ . autrespar ses dimensions et ses travaux* dédéfense et où les habitants auraient puse réfugier en cas de danger pressant.Ses cinq tours sont sensiblement éga-les : trois sont rondes et deux semi-cir-culaires.

A droite de l'entrée principale de-vant laquelle nous venons de faire hal-te, il y a une grande tour qui, elle aus-si, semble dater du treizième siècle.Continuant à avancer du côté de Neu-châtel, on passe devant de vastes lo-caux qui servent auj ourd'hui de garageet l'on finit par atteindre la tour orien-tale qui a la réputation sinistre dé pos-séder des oubliettes. De fait, on y mon-tre, au bout d'un passage bas et étroitdans le mur épais, un espacé circulairedont le plancher est percé d'un trouaboutissant au lac et le plafond sup-porte une poutre avec entaille pour uhepoulie et à laquelle la tradition attri-bue les fonctions de potence. Si cettedernière explication paraît assez vrai-semblable, les archéologues sont scep-

tiques sur la destination des oubliettesde cette chambre exiguë; ils lui recon-naissent plutôt l'utilité incontestablemais moins dramatique de fosses d'ai-sance, et ils voient dans la tour un ca-chot.

Nous sommes arrivés â l'extrémitéorientale du château. De cet angle partun petit rampart crénelé sous lequelpasse la voie ferrée- et qui se terminepar une tourelle qui plongeait autrefoisdans le lao, à la façon de l'anciennetour de l'Oriétte où Gloriette, à Neu-châtel. De ce côté encore, on ¦ montrel'emplacement des arbres où fut pen-due par trahison la garnison suisse deGrandson.

Revenons à l'entrée principale, mon-tons l'escalier qu'on y trouve et qui,après la traversée d'un corridor, nousconduit dans la cour du château. C'estencore un coin où il fait bon se repo-ser, à l'ombre d'arbres vénérables, aumurmure d'une grande fontaine portantle millésime de 1792 et en regardant lechemin de ronde, construit par les. Ber-nois, qui fait le tour de l'édifice, offrantune succession de points de vue ravis-sants.

Aimablement pilotés par Mme de Blo-nay, nous rentrons dans le château pourmonter au premier étage et visiter quel-ques chambres dont certaines offrentla particularité d'avoir été déliniitées,par un plancher élevé à mi-hautèur,dans une pièce beaucoup plus vaste. Etl'on arrive enfin dans une immense salleà destination de bibliothèque où l'on està l'aise pour méditer en marchant delong en large.

. La visite se termine par une piècedont l'entrée indépendante se trouve àl'ouest. C'est ce qu'on appelle la salledes chevaliers. Elle a été somptueuse-ment restaurée à la fin du siècle der-nier. Tendue d'un papier aux armes desBlonay, éclairée entre autres par un vi-trail 'héraldique, on y admire une che-minée' monumentale et de très bellesstalles rapportées d'Ombrie par le pèrede M! "G. de Blonay.

Tel qu'il est, après de nombreux re-maniements qui n'ont altéré en rien sesproportions heureuses, le château deGrandson est une des plus belles cons-tructions de la Suisse romande. Men-tionné pour la première fois en 1050, ilparaît avoir été édifié peu auparavant ;on l'attribue au premier baron deGrandson, prénommé Lambert. Mais ilne subsiste rien de cette époque où ré-gnait le style roman. J'ai déjà dit queles parties lès plus anciennes ne remon-tent pas au-delà du treizième siècle e.l'an,Jk des.raisons.j le. penser, que ,1e châ-teau 'a ete reconstruit à ce moment-là.D'importants .remaniements, furent opé-rés dans la, première moitié du quin-zième siècle par Louis de Chalon-Oran-ge, successeur des Grandson. Nousavons eu l'occasion d'en constater d'au-tres opérés sous la domination bernoise.Les plus récents datent de la fin du der-nier siècle et ont consisté en d'heureu-ses restaurations. - R.-O. F.

L exposition Delacroix au Musée du Louvre

Encore un centenaire du romantismeCDe notre corresnondant de Paria)

On a réussi à y réunir presque tous les tableaux du ce-le bre peintre, sauf , bien entendu, les peintures muralesqu'il est facile, d'ailleurs, d'aller visiter sur place en sor-

tant du Louvre.PARIS, 18 juin. — Luttant, hier après-

midi, contre uu commencement de mi-graine que ne parvenait pas à dissiperune promenade dans des rues bruyan-tes et surchauffées, l'idée me vint d'al-ler chercher un peu de calme et defraîcheur au Musée du Louvre.

Et, en effet , j'y trouvais non seule-ment une température beaucoup plussupportable que dehors, mais j'eus l'oc-casion de voir une très intéressanteexposition des œuvres du peintre De-lacroix — encore une sorte de cente-naire du romantisme — qui a été inau-gurée ces jours derniers et que le pu-blic sera admis à visiter jusqu 'à la findu mois de juill et.

Nulle peine n'a été épargnée pourque cette exposition fut complètementreprésentative de l'artiste sous ses mul-tiples aspects • de peintre, dessinateur,graveur et, même, écrivain. Le Louvrea réussi à emprunter, pour quelquessemaines, presque tous les Delacroixdes collections privées et des musées dumonde entier. Il en est venu des Etats-Unis, de Bruxelles, d'Amsterdam, deVienne, de Francfort, de Copenhague,de Prague, de Budapest, etc., etc. et,bien entendu, de nos musées de pro-vince. Seule, la collection Wallace, deLondres, a refusé son concours, ne pou-vant pas se décider à se défaire du« Marine Faliero » qu'elle détient.

C'est donc l'œuvre presque complètede Delacroix qu 'il nous est donné d'ad-mirer. Sauf les peintures murales duSénat et de la Chambre des députés,qui forment de si admirables ensem-bles, la chapelle des anges de Saint-Sulpice et le plafond de la galerie d'A-pollon , sauf les peintures murales, dis-je, qui manquent naturellement, cetteexposition , q-ii ne comprend pas moinsde 250 tableaux, plus les dessins, ac-quarelles, etc., en tout 900 pièces, estaussi complète que possible.

Elle .permet donc, dans les conditionsles plus favorables , l'étude de Delacroix

et de son œuvre et l'on peut y faire fa-cilement les comparaisons les plus ins-tructives et les plus intéressantes puis-qu'on a eu soin d'y réunir les répli-ques d'une même toile, et qu'on a in-telligemment rapproché, toutes les foisqu'on l'a pu, les esquisses du tableaudéfinitif , de sorte qu'il est possible desuivre les étapes de la pensée du maî-tre.

C'est ainsi que l'on peut voir et com-parer les trois « Médée furieuse » : celledu Musée de Lille, avec ses deux va-riantes ; les deux versions des « Fem-mes d'Alger », celle du Louvre et celledu musée de Montpellier.

Du « Saint-Louis au pont de Taille-bourg » (musée de Versailles)? on arapproché l'esquisse, offerte au Louvrepar le baron Vittà. De même, TesquiSsèest à côté de « La justice de Trajan » dumusée de Rouen ; l'étude préparatoirede « Hamlet au cimetière » voisine avecla toile définitive qui appartient auLouvre. Y

Il est aussi très curieux de constaterl'influence des voyages sur l'œuvre del'artiste. Ainsi l'influence de l'école an-glaise — on sait que Delacroix fit unassez long séjour en Angleterre en 1925— se retrouve nettement dans le « Por-trait de Mlle de la Boutraye », dans une« Tête de vieille femme » et dans la« Mort de Sardanapale », tableau inspi-ré par Byron, et qu'il commença à sonretour de Londres.

Outre le voyage en Angleterre, le fa-meux voyage au Maroc semble avoir vi-vement impressionné le peintre. Il luidoit la richesse de la couleur et la qua-lité de la lumière qui nous frappentdans la « Noce juive au Maroc », les« Cavaliers arabes », etc.

En dehors des tableaux, il y a des des-sins, des gravures et, dans une vitrine,on expose quelques autographes de De-lacroix, notamment son testament etaussi un livre de compte où l'on trouvedes annotations qui font rêver à notreépoque de vie chère. Celle-ci, par exem-ple, en date du 1er janvier 1820 :Etrennes de la portière, 5 francs»!Heureux temps !

La place me manque pour énuméreren détail toutes les belles choses quecontient cette exposition. On en sortavec l'impression que Delacroix futvraiment un merveilleux artiste. Certes,on pourrait critiquer chez lui certainesincorrections de dessin, des ' chevauxtrop « romantiques » par exemple, maisil fut un admirable coloriste par la ri-chesse, la variété, l'opulence ^et -l'har-monie des tons. Et l'on, voit qu 'jj.. s'esttoujours fidèlement inspiré 'de ' ce' prin-cipe, posé par lui, à savoir que « le pre-mier mérite d'un tableau est d'être unefête pour l'œil. > M. P.

Au j our le j ourLes étudiants fascistes de Bari se sont

livrés à des manifestations qui attirentl'attention sur les groupes universitai-res fascistes réunis en ce moment encongrès annuels dans toute l'Italie.C'est le régime actuel qui ' a créé cesorganisations pour établir l'esprit de larévolution fasciste parmi la jeunessestudieuse. Ces groupes ont été associésà la niilice Universitaire, ce qui permetaux étudiants qui en font partie d'en»firer dans l'armée avec le grade de sous-lieutenant s'ils fréquentent des coursmilitaires durant leurs études. -Une au-,tre disposition établit que dans chaqueprovince un représentant de ces grou-pes d'étudiants siège de plein droitdans le « directoire fédéral fasciste »»qui s'occupe de tous les problèmes dela vie régionale. "-' -v

Ainsi, après avoir fait pénétrer jus-que dans les universités le problèmede l'éducation militaire de la jeunesseet de la préparation des cadres de guer-re, le fascisme a appelé les étudiants àprendre, par l'intermédiaire de leursdélégués, une part active à la vie poli-tique. Soulignons enfin que l'une descharges principales de M. Turati, secré-taire général du' parti, est celle d'ihs- "pecteur des universités. Bref , par ces 1divers moyens, le régime fasciste aréussi à rallier à lui cette force vivequ'est la jeunesse universitaire et à lafaire communier tout entière dans l'es-prit national le plus ardent et aussi,comme les événements de ;Bari ' l' htprouvé, le plus agressif; Y. YY:

• • • -Bientôt la capitale de la Tchécoslo-

vaquie aura son jardin zoologique, nousapprend l'« Europe centrale i. Il en étaitquestion depuis longtemps, depuis silongtemps qu'on n'y croyait plus; maisla direction de la foire de Prague a dé-cidé de s'en mêler, et sous son impul-sion le comité chargé de réaliser l'en-treprise s'est mis en rapport avec la fa-meuse maison Hagenbéck, de Ham-bourg, qui établira le plan général du j« Zoo » et s'occupera de. sa réalisation. I

Le jardin sera installé à Troja et l'a- jménagement du terrain sera chose faite Jcette année même. On prévoit pour ,juillet 1931 l'ouverture au public d'une !partie de cette ménagerie en plein air, !où vivront quelque 300 animaux petits !et grands qui, pour ceux au moins dont jle caractère n'est pas trop manifeste- !ment insociable, disposeront d'espaceslibres. Ne seront mises en cage que lesbêtes dont l'intimité pourrait être igê- inànte pour le Visiteur. . , Y .. . D'autre - part, l'acquisitiqn d.es...,. $%.maux ne sera ni aussi difficile ni aussi ,' •onéreuse qu'on l'avait cru tout d'abord.,Il y a quelques mois, les « Lidové No-viny » avaient exprimé l'avis que, dansleur propre intérêt, des groupements etmême de simples particuliers pour-raient contribuer par leur générosité âDeurj ler le futur iardin zoologique. L'i-dée a fait son chemin. La maison Ha-genbéck reçoit en effet de Tchécoslo-vaquie de nombreuses lettres s'infor-mant des espèces d'animaux qu'il seraitpossible de loger au futur jardin zoo-logique, ainsi que de leur prix. On citepar ailleurs l'initiative prise par ungroupe de commerçants de Prague dési-reux de doter l'établissement de quel-ques pensionnaires, à condition, bienentendu, d'en tirer, quelque publicitépour leurs maisons. Déjà le comité pos-sède une charmante petite lionne "dehuit mois qui répond — c'est une façonde parler — au nom de Sarka. Il latient du président Masaryk lui-même, àqui elle avait été offerte à ^occasion deson 80me anniversaire. Le comité a éga-lement en réserve , un aigle capturé enRussie subcarpathique. Grâce au con-cours bénévole d'un certain nombre dedonateurs, on croit que le coût de lapremière installation ne dépassera pas5 millions de couronnes. r ' "• ' ¦-

La Fête-Dieuà Fribourg

(Corr.) Jeudi, par un ciel radi.. ,mais sous un soleil de plomb, s'est dé-roulée à Fribourg la procession de laFête-Dieu. La ville était déço'rée de fa-çon 1res heureuse, par. die là verdure etdes fleurs à profusion. Quatre autelsprovisoires avaient été aménagés enpleine rue et se pâf aient d'atours trèsriches, en particulier, de magnifiques gô-belins dont lés familles patriciennes''-déFribourg sont propriétaires depuis Untemps immémorial et qu'elles' prêtentpour la circonstance. Le clergé s'arrêtedevant ces autelsi et donne" sa bénédic-tion au peuple prosterné. ' ? ''""«'

Le défilé a duré 1 ti. Y» environ. Toutce que Fribourg compte d'enfants, decollèges, de pensionnats, d'écoles pri-vées, de séminaires et de confréries setrouvaient in corpore au cortège. Léssociétés locales étaient représentées parleur drapeau et une garde d'honneur.Les autorités communales et cantonalesparticipaient aussi à la procession, leursmembres étant porteurs de la lanterneà bougie allumée symbolisant la foii vi- :vace. Un détachement de gendarmerieet de soldats d'infanterie encadrait lésecclésiastiques, formant ainsi une dou-ble garde d'honneur au saint sacrement.Mgr Besson, indisposé, n'a pu lui mêmeporter l'ostensoir et s'était fait rempla-cer par un de ses coadjuteurs. ' .

Les groupes d'enfants costumés enanges, en bienheureux et • en séraphinsont fait l'admiration des. spectateurs, demême que la belle tenue de la jeunesse.Les demoiselle des pensionnats étaientuniformément habillées de blanc, avecune ceinture ou un ruban de couleur auchapeau, permettant de les distinguer.L'ensemble était charmant . .

Une foule, venue des environs immé-diats et de tous les cantons voisins, for-mait une haie humaine" à rangs pressésdurant toute la manifestation qui s'estpassée dans le calme," lie recueillementet la prière. -:

J'ECOUTE...Guerre économique

Les nouveaux tarifs des Etats-Unis6ht été votés. Il fallait s'y attendre. Dèsle dé but, nous avons dit que ce n'estpas par des appels à sa générosité qu'onattendrirait le Yankee. Les appels n'ontpas manqué. Le Yankee y est restéisourd. '

Cherchons autre chose. . Tous lesEtats semblent s'app liquer à trouver ledéfaut de la cuirasse américaine. En

^d'antres termes, c'est la guerre écono-\niique qui s'ébauche.

*-Là difficulté , c'est que l'Europe n'estpas. immédiatement en mesure d' o f f r i run front unique à l'adversaire. Pour-tant, tous les stratèges vous diront qu'ilimporte de ne pas rester sur la. défen-sive, quand on. est attaqué , mais de

¦ passer résolument à. l'offensive. Il estvrai que la dernière guerre a souventcouvert de confusion les ' grands stra-tèges. J o f f r e , à qui on s'avise de pen-ser de nouveau aujourd 'hui et à qui onse montre prêt â décerner le titre dePère la Victoire ' qu'il n'a pas moinsmérité, sans doute, que Clemenceau, ajustement f a i t passer dans son camp

la fortune des armes en fuyant devantl'ennemi et en l'élo ignant ainsi de sesbases.

Mais une guerre économique paraîtexiger d'autres moyens. La premièrechose à faire serait, assurément, d'or-ganiser une action concertée de tousles Etats d'Europe.

Nous venons de dire , que cette ac-tion politique n'est pas réalisable rapi-dement.

Pourtant, le temps press e.En attendant que les gouvernements

européens arrivent à se mettre d'ac-cord, s'ils le peuvent, les grandes or~ganisations de consommateurs des di-vers pays ne pourra ient-elles \pçts en-voyer des délégués, à une - \conférence,qui déciderait des mesures à prendrepar les consommateurs de toïXte l'Eu-rope, et d'ailleurs encore si possible,et de la propagande a faire parmi eux,pour qu'il n'y ait pas de défaillants ?

Résistance passive et générale à lasollicitation de la marchandise, améri-caine, ce serait encore, direz-vous, setenir sur la défensive. Non pas ! cer-tes, cette résistance-là, bien organisée,serait déjà de. l'offensive ,-et de la meil-leure.

Y FRANCHOMME.

REVUE mm M PRESSECommissions sénatoriales

Dans le Journal, M. A. Lebert, séna-teur français, se demande s'il faut mo-difier la méthode de recrutement desgrandes commissions sénatoriales :

Au temps heureux d'avant-guerre,l'activité du Sénat se manifestait in-tensément dans ses bureaux. Renouve-lés chaque mois en séance publiquepar la voie du sort, le rôle qu'ils te-naient dans la vie intérieure de l'as-semblée était considérable. C'étaient lesbureaux du Sénat qui choisissaientdans leur sein les membres de toutesles commissions. On recherchait avanttout les compétences. Bien que le choixsoit toujours délicat dans une élite, onarrivait lé plus souvent à les discer-ner.

A cette époque, le Sénat comprenaitdès commissions générales et des com-missions spéciales. Les commissionsgénérales avaient une durée fixe et li-mitée -. un mois ou un an. Les com-missions spéciales étaient chargéesde l'étude des propositions qui n'é-taient" renvoyées à aucune des commis-sions générales. Leur existence n'étaitlimitée1 que par l'aboutissement du pro-jet dottt le dépôt les avait fait éclore.'. - -Mais on fit à ce système un grave re-proche :• Le cumul n 'étant pas sérieusementréglementé, il advient que dès sénateursfont , .-partie de plusieurs Commissionsgénérales et d'un grand nombre decommissions spéciales alors que d'au-tres rie trouvent pas à employer leuractivité. On citait , en exemple de cetabus, qu'un membre de la haute-asSem-blée appartenait à dix-sept commis-sions, qu'il eh présidait trois et qu'ileembla.it impassible qu'il pût suffireutilement à de pareils travaux.

D'où il résultait que la création dequinze grandes commissions, éluespour un an , était nécessaire, en stipu-lant que chaque sénateur ne pourraitSiéger qu'à trois d'entre elles.

Là réforme, entraînée par l'adoptiondu rapport Gazelles, a mis fin à cer-tains abus. Mais ses auteurs l'ont assor-tie "d'une innovation bien autrementgrave que les précédentes : l'électiondes grandes commissions, soustraiteaux bureaux qui y procédaient à l'aidedu système majoritaire , allait devenirl'apanage des groupes politiques duSénat' pour assurer aux plus impor-tants, à l'aide de la représentation pro-portionnelle, une imposante . majoritépolitique dans toutes les commissions.

Ignorer officiellement les groupesdans le passé, c'était sans doute untort ; les investir du droit de procéderà la formation de toutes les grandescommissions, c'était tomber dans l'ex-cès contraire. Utiliser à ces fins lesystème proportionnaliste dans uneassemblée à tendance nettement majori-taire paraissait une gageure. Elle aréussi, mais à l'usage, une réforme aus-si radicale, qui avait en son temps ren-contré une assez forte opposition, pa-

raît difficile à maintenir à beaucoupd'entre nous.

L'honorable M. Chaumet et vingt-septde nos collègues ont déposé, le 12 dé-cembre 1924, une proposition de réso-lution fendant à modifier le règlementdu Sénat et à faire nommer par les bu-reaux les membres des commissions gé-nérales. Il est fort possible que le Sénatleur donne raison.

Ils n'ont pas manqué d'observer quele hasard de la composition des bu-reaux n'empêchait pas la représenta-tion des minorités ; que le vote dansles bureaux réglait souverainement lescompétitions entre candidats ; en touscas, avec moins de difficultés que leurdésignation au sein d'un groupe ; qu'iln'est pas nécessaire que le mode d'é-lection des commissions au Sénat soitcalqué sur celui de la Chambre, où lenombre des groupes, jugé excessif , estpeut-être motivé par l'utilisation dusystème proportionnaliste.

Les incidents d 'IndochineDe M. J. Bainville dans la Liberté ,

de Paris :Toute la question qui se pose désor-

mais est de savoir si l'on peut impu-nément donner aux indigènes des co-lonies la même-éducation qu'aux en-fants des pays colonisateurs et si, d'au-tre part , il est possible d'empêcher lésindigènes de lire nos livres et de senourrir de nos idées.

Pendant longtemps, la supérioritédes blancs sur les peuples de couleura tenu à la différence des civilisa-tions. Il n'y avait pas égalité parcequ'il n'y avait pas similitude. Les mu-sulmans, les Chinois ne désiraient mê-me pas l'égalité sur les Européens par-ce, qu'ils méprisaient notre religion etnos lois autant qu'il étaient fiers desleurs. Tout cela a bien changé. Je n'ou-blierai jamais ce qu'un Turc, qui par-lait français comme vous et moi, medisait , il y a plusieurs années : «Pour-quoi voulez-vous que nous continuionsà subir le régime des capitulations ?Nous sommes tons docteurs en droitde la faculté de Paris. » Evidemment !

De M. L. Bailby, dans l'Intransigeant;Le communisme qui n'a pas toute la

responsabilité de l'affaire , mais qui ena été l'animateur et qui espérait bien enêtre le bénéficiaire , répète que lesFrançais « criminels_ martyrisent l'In-dochine ». S'adressant aux émeutiers,pour les exciter à recommencer, il metdans la bouche des exécutés d'hier cesmots : « Chassez les Français de notreterritoire. Us nous assassinent et ilssignent en même temps leur arrêt demort. »

En bon français, cela s'appelle uneprovocation à de nouveaux meurtres.On annonce que, vendredi prochain ,le président du conseil s'expliquera là-dessus et prononcera , à propos desresponsabilités soviétiques dans lescrimes récents, des paroles énergiques.Celles-ci porteront si elles promettentet engendrent des actes.

Questions fiscales(De notre correspondant de Zurich)

En 1929, le nombre des personnesqui, à Zurich, ont eu à fournir au fiscune déclaration destinée à servir debase à la taxation a été de 163,288, cequi correspond à une augmentation de36,435 comparativement à 1925, annéeau cours de laquelle on avait procédépour la dernière fois à une taxationgénérale. Au début de 1929, il y avaità Zurich 127,134 personnes physiquessoumises à l'impôt ; le produit de l'im-pôt communal s'est élevé à la sommede 31,615,957 francs, soit un peu plusque les 28 millions de francs de l'an-née précédente ; à cela, il y a lieu d'a-jouter encore une somme de 4,176,535francs pour droit des pauvres.

Voici comment se décomposent les31 millions ci-dessus mentionnés :

En millions-- .' - ' . . de francs

1928 1929Impôt personnel 0,5 0,6Impôt sur le revenu, etc. 21,0 23,2.Impôts arriérés .,. ... .„._.,. . 2,1 2,4Amendes, etc. ,..' .w.ô.j .. 0,4 0,3Impôt des pompiers ..«.. 0,6 0,6Impôt immeubles .. »y.v^, 1,0 1,1Impôt plus-value foncière 1,1 2,0Impôt transmission v..._ .. 1,4 1,4J. Otal *

-.Và -... ....... . .E. ..;» • a -Ojl Ol,0

D'une "année à l'autre, l'on a cons-taté une augmentation notable des re-venus' et de la fortune soumis à l'impôt;'les premiers se sont accrus de 26 mil-lions, la seconde de 256 millions1; celaiest une conséquence de la situation fa-vorable qui a régné dans les affaires ,particulièrement en ce qui concerne laville de Zurich. Parmi lés personnessoumises à l'impôt, 18,700 ont payépour un revenu supérieur à 6000 fr., et29,106 déclarent de la fortune. Quatrecent six contribuables possèdent plusd'un million de francs, 512 plus de500,000 francs ;:.comme vous le voyez,la ville de Zurich mérite " .toujoursmieux l'appellation de cité des million-naires... dont je vous souhaité d'être.Le montant d'impôt lé plus considé-rable qui ait été payé par une seulepersonne physique s'élève à 124,726francs ; une personne morale a payé855,207 francs, ce qui correspond aumaximum atteint. Entre autres choses,l'on a constaté . une augmentation dunombre des sociétés de trust, qui pas-sent de 138 k 203, leur capital ayant àpeu près doublé (817 millions defrancs) , les redevances payées au fisc!s'étant élevées S "453,701 francs". .'

Selon le rapport de gestion du Con-seil communal, auquel les renseigne-ments qui précèdent sont empruntés, ila fallu procéder en 1929 à 21,352 pour-isuites contre des contribuables qui nevoulaient pas s'exécuter ; dans 15,193cas, les poursuites ont été couronnéesde succès, tandis qu'il n'a pas été possi-ble d'obtenir quoi que ce soit dans3305 autres cas. Les frais de poursui-te se sont élevés à la somme totale dé38,729 francs, dont 21,800 ont été, pour,le moment, mis à la charge des con-tribuables poursuivis. Quant aux im-pôts arriérés qui sont rentrés aprèscoup, ils se sont chiffrés, dans 229 cas,par 150,000 francs ; les impôts prélevésà titre d'amende ont été de 121,000 fr.(137 cas), l'amende la plus élevée quiait été prononcée "ayant été de 41,000francs. L'autorité a procédé à 1705 in-ventaires, qui ont révélé l'existence de120 millions de francs de fortune et dé11 millions de francs de revenus.

Pour secs qu'ils sont, ces chiffresn'en sont pas moins intéressants.

Mardi, sous un ciel radieux, a débutéà l'exposition internationale de Liège,la semaine suisse, organisée par M. Lie-nert, commissaire général de la sectionsuisse.

Un grand concert populaire, donnéle soir à la salle des fêtes par la «Land-wehr» de Genève, avec le concours deschorales suisses d'Anvers et de Bruxel-les, ainsi que du fameux cercle choraldes « Valeureux Liégeois », a réuni unefoule considérable qui a accueilli lesSuisses avec enthousiasme. Une cordialeréception suivit dans le pavillon suissebrillamment illuminé, et où Belges etSuisses trouvèrent l'occasion de frater-niser.

Le caractère helvétique de cette jour -née a été encore renforcé par l'arrivée,dans la matinée, des participants auvoyage des « Amitiés belgo-suisses », quifurent reçus à l'hôtel de ville, ainsi quela « Landwehr », par les autorités mu-nicipales de Liège. L'aubade donnée làpar l'excellente harmonie genevoise, eutun succès éclatant et une grande foule,massée dans les rues avoisinantes, accla-ma les musiciens suisses.

Un groupe costumé, tableau vivant del'affiche officielle, un couple de jodleurset un de nos meilleurs lanceurs de dra-peaux se produisirent plusieurs fois aucours de la journée, contribuant à luidonner une note particulièrement pitto-resque, appréciée, tant par les Liégeois;que par la colonie suisse de Belgique.

La semaine suisse à Liège

ABONNEMENTSlan 6 moh 3moit Imali

Suisse, franco domicile . . 15.— 7.50 3.75 1.30Etranger 48.— 24.— 12.— 4.—Prix «nisse pr plot, pays d'Europe, te renseigner à notre bateau.Chang. d'adresse 50 c. Idem pr vacances 50 c. par mois d'absence.TÉLÉPHONE 207 . CHÈQUES POSTAUX IV. 178

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21 c. Mortuaires 23 c, min. 8.30. Réclame» 60 c, min. 7.80.'

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En 4me page :Le duc d'Aumale en Algérie. —.Mariage rompu.

En 6"ie page :Politique et information générale.Les inondations en France. — Lescommunistes troublent une confé-rence socialiste à Zurich. — Cham-bres fédérales.

En 8me page :Dernières dépêches. — Chronique

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Le due d'Auinale en AlgérieA propos du centenaire algérien

M. Gustave Maçon, conservateur dumusée Condé à Chantilly, vient de faireparaître une plaquette, à tirage très res-treint, le « Duc d'Aumale en Algérie ». Ila recueilli, dans ce petit volume, un cer-tain nombre de documents (lettres, frag-ments de journaux intimes et de mémoi-res) , où le duc d'Aumale est peint parlui-même, au cours de ces belles annéesde la conquête algérienne. Voici quel-ques-uns de ces documents, choisis par-mi les plus importants et les plus signi-ficatifs.

Il y avait six mois que le duc d'Au-male avait quitté le collège Henri-IVquand il partit pour l'Afrique avec sonfrère aîné le duc d'Orléans, au prin-temps de 1840. Après avoir reçu le bap-tême du feu, le jeune homme revient enFrance, et il écrit alors à un ami :

«Je reviens, enchanté de revoir mafamille et mes amis, mais j 'aurai hâtede repartir. La vie qu'on mène ici, cetisolement, ces émotions fortes, trem-pent solidement le corps et l'âme et dé-veloppent les passions nobles. A Paris,je suis vraiment une cinquième roue àun carrosse. Je trouverai toujours maplace partout où on brûlera de la pou-dre au nom de la France. La guerre enAfrique sera encore longue ; elle esttrès sérieuse ; c'est vraiment le Djahad[(c'est-à-dire la guerre sainte) ; nos en-nemis sont mieux exercés plus braves,plus audacieux qu'on ne le croit ; peude troupes européennes auraient fait ceque nous leur avons vu tenter le 20 maiau Bois des Oliviers. Il y a de biengrandes et belles choses à faire dans cepays, quoiqu'on en parle peu en Fran-ce et qu'il n'en résulte pas grandeKloire. »

Trois ans plus tard, le jeune prince estdevenu un Africain chevronné : si bienqu'il est question de le nommer auxplus hautes fonctions en Algérie. Maisil refuse, car il tient à gagner successi-vement ses grades, en suivant les règlesappliquées aux princes royaux. Unelettre qu'il écrit, de Médéah, le 13 avril1843, à sa sœur la reine des Belges,montre avec quel dévouement passion-né le duc d'Aumale est attaché à lacrande œuvre oui s'accomplit en Algé-rie.

«Je voudrais te faire voir ces bra-ves fils de paysans, restant un moisdans la boue, dans la neige, et, le len-demain de leur retour, la pioche enniain, défrichant, bâtissant, faisant desroutes, sans qu'il y ait un instant derepos dans cette vie de continuel la-beur, sans qu'il y ait un avenir, une ré-compense pour tant de misère et de fa-tigues. Alors tu admirerais ce dévoue-ment si simple, si grand, à l'honneur dudrapeau, ce dévouement que personnen'apprécie et qui ne s'apprécie pas lui-même. Alors tu comprendrais qu'au mi-lieu de 80,000 Français qui souffrent,travaillent et combattent, il y aura tou-jours une place, et une bonne place,pour un fils de roi. Oui, je suis contentet fier de partager leur fortune, parceque je mène une vie sérieuse et rudequand je pourrais la mener douce et fa-cile, parce que j'ai l'action au lieu del'inaction, parce que je contribue, pourma petite part, à la poursuite d'un butnoble et grand, parce quî'il ne se fait

_ ,P3S. ici un acte de quelque importancedont nous avons à rougir vis-à-vis denotre pays, pas un dont notre pays aità rougir vis-à-vis de l'Europe...

» Maintenant, voici ce qui prolongemon séjour ici. Jadis, on faisait la guer-re sans but immédiat ; un prince arri-vait, faisait une expédition, assistait àdeux ou trois combats ; c'était tout cequ'il pouvait faire. Aujourd'hui le rôledes militaires est ici tout autre. Il y ades établissements à fonder, des popula-tions à gouverner et à défendre, d'autresà combattre ; il faut faire un peu destrois choses, et les expéditions seulesn'ont plus de sens ; elles rentrent dansun certain ensemble ; il faut un peu desuite et de temps. Lorsque j'aurai obte-nu quelques résultats, je serai le pre-mier à demander un congé pour allerrevoir tous les miens que je chéris sitendrement et dont il me coûte d'être silongtemps séparé... Quant au projet degouvernement général intérimaire etmême de vice-royauté, ce sont, suivantmoi. des rêves inexécutables. »

la prise de la smalahEnfin, c'est la prise de la smalah

d'Abd-el-Kader, le fait d'armes éclatantdont le prince-soldat rêve depuis qu'il aposé le pied sur le sol algérien. En voicile récit, dicté par lui-même à M. Gusta-ve Maçon, en 1887, d'après ses souve-nirs :

«Je venais de remonter à cheval eton achevait de brider quand je m'aper-çus que Durrieu et l'agha venaient des'arrêter court, derrière la crête d'un ri-deau un peu plus élevé que les autres.Yusuf les rejoignit en hâte, puis tous

les trois revinrent me trouver au galop.Yusuf était très ému : « Toute la sma-lah est là, à quelques pas devant nous,campée à la source de Taguin ; c'estun monde ! Nous ne sommes pas enmesure de l'attaquer ; il faut tâcher derejoindre l'infanterie.» Ahmeurben-Fe-rath s'était j eté à bas de son cheval etm'embrassait le genou : « Par la tête deton père, ne fais pas de folies.» Yusufet l'agha étaien t des hommes très braves.Yusuf parlai encore que Morris sur-vint: « Je ne suis pas de ton avis ; il n'ya pas à reculer. On ne recule pas dansma race ». Voilà, textuellement, ce quej'ai dit. Chacun prenait la parole ; j'im-posai silence à tout le monde, donnail'ordre de déployer les deux échelonset de" marcher en avant. Yusuf se mitdevant les spahis ; je pris place devantle front des chasseurs. Dans mon rap-port, j'ai donné les motifs de ma résolu-tion .Voici le passage :

« Nous étions tout au plus à millemètres de la smalah ; c'est à peine sielle s'était aperçue de notre approche.Il n'y avait pas à "hésiter. Les zouaveset l'artillerie ne pouvaient pas, malgrétoute leur énergie, arriver avant quel-ques heures, • et, une demi-heure deplus, les femmes et les troupeauxétaient hors de notre portée • les nom-breux combattants de cette ville de ten-tes auraient eu le temps de se rallier etde s'entendre ; le succès devenait im-probable et notre situation très criti-que. Il était donc impossible de ne pasattaquer immédiatement. Mais le nomd'Abd-el:Kader et le prestige de la sma-lah avaient frappé nos auxiliaires ara-bes d'une frayeur indicible : en un ins-tant le goum avait disparu ; deux hom-mes seuls restèrent et chargèrent avecnous, Ahmeur-ben-Ferath, agha des Ou-led-Aïad. et Kouider-Chourar, kaïd desDouaires . (leurs portraits sont à Chan-tilly). Je ne crois pas être taxé d'exa-gération eh disant qu'il y avait près de20,000 âmes autour du douar d'Adb-el-Kader, et là-dedans il y avait un ba-taillon de réguliers de 800 hommes, 2200cavaliers et 2000 fantassins armés ; ceshommes de guerre étaient retenus parla présence de leurs familles. Depuisplusieurs jours ils s'attendaient à uneattaque des chrétiens et ne dressaientplus leurs tentes ; mais arrivés à Ta-guin ils se croyaient hors de notre por-tée. Le 16 au matin, la tente d'Abd-el-Kader était dressée et cet exemple avaitété suivi de toutes les autres ; c'est aumoment où cette opération s'achevait etoù les hommes menaient pâturer lestroupeaux dans le marais, où les fem-mes préparaient les aliments, que notrecavalerie survint, et, par de brusquesattaques, ne laissa pas à l'ennemi letemps de s'entendre et de se compter. »

» Les spahis déployés devaient frap-per le premier coup ; en deuxième li-gne les chasseurs devaient servir de ré-serve et décider l'affaire ; mais lorsquenous descendîmes au grand trot le ri;deau qui jusqu'alors nous avait cachél'ennemi, lorsque nous vîmes cette villede tentes et cette fourmilière d'hommesqui couraient aux armes, alors je com-pris qu'il fallait engager tout le mon-de et que l'audace seule pouvait déci-der du succès ; je fis obliquer les chas-seurs à droite ; ils dépassent les spahiset traversent les tentes sous une vivefusillade. L'ennemi est dispersé ; envain de braves cavaliers cherchent, à serallier et à défendre les populations enfuite ; une charge brillante conduite parle lieutenant-colonel Morris renversetout ce qui fait obstacle. Les spahisn'avaient pas pu pousser aussi loin ;l'infanterie régulière groupée autour dela famille d'Abd-el-Kader les avait arrê-tés quelque temps ; mais l'exemple ducolonel Yusuf et de leurs officiers leurcommunique un élan irrésistible et l'en-nemi est encore culbuté sur ce point.On ne tua que des combattants et il res-ta 300 cadavres sur le terrain. »

La lettre d'nn vrai filsde France

En septembre 1847, le duc d'Aumaleest nommé gouverneur général de l'Al-gérie, en' remplacement du maréchal Bu-geaud, qui a pris sa retraite. Ce n'estque pour quelques mois : au lendemainde la révolution de 1848, le duc d'Auma-le apprend que le gouvernement provi-soire l'a- remplacé par le général Ca-vaignac et qu'il doit partir pour l'exil.Il écrit alors au ministre de la guerrecette lettre admirable, testament mili-

taire et politique, du grand Algérienqu'il a été ;

« Monsieur le ministre. Fidèle jus-qu'au dernier moment à mes devoirs decitoyen et de soldat, je suis resté àmon poste tant que j'ai pu y croire maprésence utile au service du pays. J'ap-prends à l'instant, par le « Moniteur »,le nom de mon successeur. Soumis à lavolonté nationale, je remets le comman-dement à M. le général Changarnier jus-qu'à l'arrivée à Alger de M. le généralCavaignac. Demain j'aurai quitté la ter-re française...

» Je ne dois pas vous laisser ignorerque, prévoyant depuis un mois le casoù la France pourrait avoir besoind'une partie de son armée d'Afriquepour la porter sur un point quelcon-que de l'Italie, j'avais prescrit aux deuxcommandants des divisions d'Alger etd'Qran de prendre, sous des prétextesdivers et sans éveiller l'attention, desdispositions telles qu'une force effecti-ve de 15,000 baïonnettes, prises dansles plus vieilles troupes de l'armée, pûtêtre embarquée, quatre jours après l'or-dre donné, dans les ports d'Alger, d'Ar-zeu et d'Oran. Ces dispositions sont ef-fectuées aujourd'hui.

» La France peut compter sur son ar-mée d'Afrique. Elle trouvera ici destroupes disciplinées, braves, aguerries ;elles sauront partout donner l'exemplede toutes les vertus militaires et duplus pur dévouement au pays. J'avaisespéré partager leurs dangers et com-battre avec elles pour la patrie ; cethonneur m'est enlevé ; mais du fondde l'exil tous mes vœux seront pour lagloire et le bonheur de la France. »

Jacqueline, Petite-Peste

Feuilleton'de la « Feuille d'avis f ie Nenohâtel *

par 10Y-Y'

CLAUDE BRESSAC

" Sans doute pourtant, Robert Darzensfinit-il par en prendre son parti. Main-tenant, quand Jacqueline lui dit : « Ro-bert, je vous laisse, demain nous mon-tons. » B.fait : « Bien ! Soyez prudenteet pensez un peu à moi. »

H ne se fâche plus. Il ne boude plus.Il a repris ses pinceaux et ses couleurset s'en va barbouiller quelque part, auxenvirons. Le soir, il est aimable, pres-que gai. Jacqueline en est tout éton-née et, une fois qu'il la complimentaitsur sa mine :

— Vous ne m'en voulez donc plus ?fit-elle gentiment.

— Mais, je ne vous en ai jama isvoulu, petit fou ! protesta-t-il. Pas àvous, vous le savez bien. Et puis, jem'ennuyais : c'est tout.

— Et maintenant...— Maintenant... Je commence à m'y

faire, vous voyez. Je prends mon malen patience. Viendra bien un jour oùvous aurez fini de compter les rochesdes parages, n'est-ce pas, alors, j'espèreque vous serez un peu plus à moi.

Petite-Peste a souri, et lui aussi.Mais, un soir. ..

VHï

Un soir, rentrés plus tôt qu'ils n'a-vaient prévu, Jacqueline et Henry Tous-sanges étaient sur la terrasse, calésdans leurs bergères... C'était l'heure in-décise qui précède le crépuscule. Unepoésie vaporeuse et bleutée noyait lavallée encaissée et, par delà, lessilhouettes altières des derniers picsde la frontière espagnole.

Quand, tout à coup, la jeune fille tres-saillit. Elle vient de voir Robert, RobertDarzens qui rentre, passant assez loin.Une femme marche près de lui. Unejeune femme dont les traits, d'ici, res-tent incertains, mais dont Jacquelineperçoit le rire perlé et reconnaît lasilhouette audacieuse moulée dans unpull-over blanc... •

C'est Véra Barischkine, la Russe, dontRobert, déjà , un soir, après danser, luia vanté l'étonnante souplesse.

Elle porte sa boîte de couleurs; lui,leurs deux pliants identiques. Elle rit,et lui rit aussi, sans doute, une main àla poche, sans façon , poussant négli-gemment du pied une pierre ronde qu'ildevait ramener de loin, selon sa manie...

Depuis quand sont-ils donc si libres?D'où viennent-ils ? Pourquoi RobertDarzen n'en parle-t-il jamais, et pour-quoi se saluant à peine dans l'hôtel,feignent-ils de ne se point connaître,au tennis et aux autres jeux ?

Autant de questions qui surgissenten Jacqueline et restent sans réponse.A son tour, alors, Petite-Peste est en-vahie d'un trouble inconnu , une grandegêne, qui la laisse tout étourdie, avecune impression d'angoisse...

La vérité, pourtant, est simple...Au début de l'après-midi, Robert Dar-

zens était parti, avec son chevaletpliant et une certaine dose de spleen,

qu'il se proposait de dissiper au vent,au hasard de sa promenade. Il est des-cendu sans hâte, par la route d'Odeillo,maintenant familière. Il a traversé levillage, descendant 'encore ; puis, unpeu avant Tergassonne, il s'arrêta au« Chaos », une des plus extraordinairesfantaisies de là nature. Faits de rocsarrondis dégringolés des préhistoriquesglaciers du Carlitte et d'impression-nants menhirs verticaux, on dirait quel-que énorme jeu de quilles, une sorte de« bowling » pour géants mythologiques.Les blocs s'entremêlent, se chevauchent,s'amoncellent en dolmens et tables pla-tes, évoquant un coin de Bretagnemonstrueuse.— -• ¦

Robert Darzens s'est installé à l'om-bre, à distance respectueuse des rochesmenaçantes. Il a dressé son chevalet,ouvert sa boîte et, sans aucune convic-tion, il étalait une débauche de rougessuggestifs quand, brusquement, uneombre vint se profiler sur sa toile.

— Bonjour , sombré ermite î \ ¦:, .Il s'est levé d'un bond, à la voix

rieuse. Devant lui, se dressait Véra Ba-rischkine, toute de blanc vêtue, uneécharpe à son cou, un pliant et un livreà 1» main.

— Ne vous interrompez pas, cher,reprit la jeune femme. Les tons chan-gent vite, à cette heure. Voulez-vousque je m'installe un moment près devous ? Je serai bien sage...

Il a acquiescé, maltraitant des ro-rches pour lui faire place et s'ingéniantà la mettre un peu à l'abri de l'air vif.

Elle souriait parce que fille de Sibé-rie, née quelque part sur les rives dulac Baïkal :

— Je n'ai jamais froid , dit-elle. Etil fait, au contraire, délicieusement bondans « votre atelier ».

Il la regardait , encore mal remis desa surprise, en négligeant sa peinture.

— Allons, travaillez, reprit Véra Ba-

rischkine. Je vous prie, ne vous occu-pez pas de moi 1

Mais non. Il s'avait déjà pas beau-coup de courage, et maintenant plus dutout II n'a, d'ailleurs, nulle envie, nulbesoin de travailler. Il voulait seule-ment essayer de tuer le temps. Il n'estpas professionnel, rien qu'amateur. S'ilétait peintre, vraiment, et plus sûr delui, il demanderait à la jeune femmede poser, car elle est jolie, si blonde,avec, de grands yeux mauves, de cemauve unique des iris de la Volga, quiéclairent ses traits réguliers et gravesd'icône mondaine. Sa toilette fragileépousait son buste orgueilleux, ses han-ches rondes, découvrant la race de sesjambes fines et qu'elle avait nues ; sonécharpe traînait sur ses genoux, avecle livre ouvert au hasard. Un charmeinfini s'exhalait de toute elle, de sonsourire un peu triste, de ses moindresgestes, et cette façon , qu'elle a de fairejouer ses doigts parés, la paume . ren-versée, quand elle parle...

Dès le soir de son arrivée, RobertDarzens l'avait remarquée au dîner,seule et rêveuse à sa table. Un peu plustard, il avait sollicité une valse, et toutde suite, inconsciemment, peut-être, ilavait subi l'étrange enchantement de lajolie sirène...

! Cet après-midi-là, dans leur premiertête-à-tête, dû au seul hasard, sans au-cun doute, une amitié spontanée naquitentre eux, sans protocole, à la faveurd'un même amour du calme et d'unecommune horreur des ascensions.

— Où donc avez-vous appris le rus-se ? s'étonna-t-elle.

— A Londres.C'est assurément assez drôle.— Vous ne savez pas combien il

m'est agréable de vous entendre parlerrusse, reprit-elle. Quoi que vous en di-siez, vous parlez une langue très pure,celle de l'ancienne Russie, véritable-

ment. Si vous le voulez bien, vous pour-rez faire beaucoup de progrès avec moi.

Elle s'exprimait elle-même en bonfrançais, d'une voix douce et chan-tante, où errait, musical, un léger ac-cent slave appuyant sur les « r »..? EtRobert Darzens, ravi de l'aventure, ba-vardait sans contrainte, provoquant lerire fréquent de l'étrangère, tin rireperlé qui découvrait ses dents blan-ches chaussées de pourpre.

— ...Jacqueline î C'est ma cousine,un peu ma sœur... !

— Elle est fort gentille, n'est-ce pas ?Je l'ai remarquée au tennis. Vous êtesdeux fines raquettes. J'aurais plaisir àvous disputer quelque « set » un matin.»

— Mais dès demain, nous relevons...la raquette ! : ¦. ' •• • ' •

Et c'est précisément ce soir-là queJacqueline Simeuse les vit rentrer en-semble. C'était la première fois, maisils étaient déjà très amis. Et quandPetite-Peste, avec un air pointu, le com-plimenta de sa nouvelle conquête, ils'étonna sincèrement :

— Vous nous avez vus ? Pourquoi nem'avoir pas fait signe ? Je ne vous sa-vais pas rentrés. D'ailleurs, j'ai promisune partie de tennis à Mme Barischkinepour demain matin.

— Ah ! oui, ricana Jacqueline. Ehbien , mon cher, vous la ferez tout seul,si le cœur vous en chante. Je n'aimepas beaucoup cette excentrique que toutle monde admire et qui est toujours etpartout comme chez elle !

Robert Darzens eût pu se fâcher. Il apréféré en rire. *

— Vous ne la connaissez pas, Line,fit-il. Vous ne voudriez tout de mêmepas qu'elle vive ici toute seule commeun ours. Ce ne serait pas drôle, voussavez ! Vous m'avez permis d'en fairela pénible expérience...

Et comme Jacqueline souriait, déjàplus accessible :

— Allons, reprit-iL ne vous faitespas si méchante, et soyez exacte aurendez-vous.

La présentation eut lieu comme con-venu, et, malgré sa sourde prévention,Jacqueline se laissa conquérir par lagrâce aimable de Véra Barischkine.Mme Simeuse elle-même voulut bienconvenir qu'elle était fort distinguée etla pria à déjeuner à sa table. Elle serévéla très gaie, spirituelle et très dif-férente, de l'idée que s'en était faite lacousine de Robert.

— ...J'ai une petite sœur qui auraitmaintenant votre âge, mademoiselle,dit-elle à Jacqueline... Quelque part,sans croix, perdue dans le steppe.

Touchée, la jeune fille s'est emparéede ses mains :

— Je serai votre amie, chère madame,dit-elle gentiment..

Sur ces entrefaites, un beau matin,M. Simeuse arriva, flanqué de M. deMaurière, pas peu fier de l'amener sitôt. Et Petite-Peste connut alors la plusquiète des félicités, partagée entre leplaisir de ses ascensions répétées etla chère présence de son papa avecqui, le soir, elle se réserve dé grandes,grandes conversations. Mais, du mêmecoup, Robert Darzens la perdit autantdire tout à fait.

Dépité, il recherche de plus en plus,comme un refuge, la compagnie de VéraBarischkine qui néglige volontiers pourlui la petite cour qu'elle s'était faiteparmi les autres séjournants. Le matin ,ce sont de longues parties de raquetteou de divertissantes leçons de russe';l'après-midi, M. Simeuse et M. de Mau-rière n'étant pas non . plus très mar-cheurs, ils s'en vont presque toujoursseuls, au hasard des routes en lacets.

(A SUIVRE J

L'accidentAvec le commencement de l'été s'al-

longe quotidiennement la liste funèbredes accidents de la route. On a récem-ment publié la statistique d'une annéeentière : elle est terrifiante. Cependantnotons que le .public n'a pas paru plusému par cette publication générale qu'ilne l'est par les listes particulières qui 'forment le communiqué de chaque jour. .

Nous ne voudrions • pas écrire quel'accident est entré dans nos mœurs,mais la vérité nous contraint d'avouer 'qu'il a un peu perdu, quand il s'agit delocomotion, son caractère de surprisedouloureuse, d'effroi spontané.

Ces apparences nouvelles que prendl'accident sont bien caractéristiquesd'une époque de témérité à outrancecomme la nôtre. On n'y redoute aucunehardiesse quand il s'agit d'une inven-tion scientifique à expérimenter ou d'u-ne machine à diriger. Le conducteur

et le chercheur mettent leur pointd'honneur, semble-t-il, tels des soldats,à ne pas reculer devant le danger. Ce-pendant, par un détour assez curieux,celui qui a inventé la machine s'estsoucié- avant tout, au contraire, de lavie de l'homme qui la conduira. Avecune ingéniosité étonnante, ce construc-teur a appliqué son imagination à pré-voir tous les cas qui pourraient se pro-duire.

Perfectionnée à l'infini , la machinesemble ainsi créée pour défier tout ac-cident. Elle marche avec une telle assu-rance, une telle régularité qu'elle pa-rait ' douée d'une vie propre : elle faitl'effet d'un animal complètement do-mestiqué dont l'être humain n'a rien àcraindre. C'est le plus précieux desauxiliaires qu'on lui livre, ce n'est ja-mais un ennemi.

Le fait est que, lorsque 1 accident seproduit, il est dû presque toujours àl'homme et non pas à la machine. Pourune tige d'acier qui se brise, pour unmoteur à bout de souffle, que d'impru-dences, d'irréflexions, d'étourderies dela part de celui qui conduit ! L'êtreraisonnable par excellence manque tropsouvent de raison quand il a entre sesmains un 1 jouet mécanique : il oublieque la fantaisie n'a pas cours dans l'u-nivers mathématique dont est issue lamachine.

Ainsi, neuf fois sur dix, pour ne pasdire quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent,c'est nous-mêmes les auteurs responsa-bles de l'accident :Vet non pas, commenous le croyons trop volontiers, le jeudes forces aveugles qu'on nous a con-fiées. Mais qu'est-ce à dire sinon quel'accident de la locomotion perd peuà peu le caractère d'imprevision totalequ'avait jadis un événement de ce gen-re ?... Remy de Gourmont dissertant,un jour, en une de ses fines pages depsychologie, à propos d'une catastrophequelconque, disait qu'il ne fallait pasavoir peur, « car la caractéristique del'accident, ajoutait-il, est non seulementla soudaineté, mais la rareté. Quandl'accident est advenu, on a la certitudepresque mathématique que le péril estloin dans le futur. En effet un accidentqui se renouvellerait à brefs interval-les ne serait plus un accident, ce seraitun fait dépendant d'une cause perma-nente qu'il est possible de prévoir etde contrecarrer. » Hélas I Qu'aurait-ildit en parcourant quotidiennement nosfunèbres , listes ? Tant que l'hommeconduira la machine, la « cause perma-nente » subsistera.

(Le «¦ Temps ») J. B.

I_.a première femme-médecin«les hôpitaux de Paris

Pour la première fois, une femme aété reçue au concours des hôpitaux deParis. Cette nouvelle, qui a été fortbien accueillie dans le monde médical,suscitera, en outre, la joie dans les mi-lieux féministes. De fait, la difficultéde ce concours, la valeur et le nombredes concurrents qui s'y présententtout contribue à souligner la valeur dusuccès de Mme Bertrand-Fontaine.

Car c'est à la fille du célèbre géolo-gue qu'est revenu cet honneur si en-vié et si rare. La savante doctoresse* «i»surplus, ne cache, pas la satisfactioqque lui donne sa nomination et c'estavec la plus affable bonne grâce qu'el-le a bien voulu commenter la décisiondu jury.

« H a comblé le vœu de ma vie, dit-elle. Je me suis consacrée à la méde-cine dès le début de la guerre et n'aiguère eu d'autre préoccupation depuis.

Deux fois je me suis présentée auconcours, où je fus admissible, avantque ce jury n'ai décidé que je seraila première femme médecin des hôpi-taux- de Paris. Je n'espérais pas arri-ver si vite. Ce jour est une grande joiede>ma vie. »

Le « médecin des hôpitaux » est unecharmante jeune femme, fine, aux traitsdélicats, dont le visage doux et expres-sif/ est presque celui d'une toutej eune fille. D'ailleurs n'a-t-elle pas àpeine 33 ans ? - ~ -

Quelques années, encore, sans doute,la jeune praticienne va attendre lavacance d'un poste. A ce moment, leservice d'un des grands hôpitaux pa-risien lui sera confié. Et pour la pre-mière fois une femme remplira le rôletout de dévouement et de labeur ano-nyme auquel les grands médecins ontconsacré leur vie et leur science.

Madame BERTRAND-FONTAINE

Mariage rompuSous ce titre, on lit dans la «Revue

hebdomadaire » :Où est le temps que M. Edouard Her-

riot écrivait à son « cher Blum » pourlui offrir de gouverner avec lui ? Levoilà qui vient de s'apercevoir qu'untriple désaccord les sépare. D'abord, lesradicaux sont « sincèrement attachés » àla propriété individuelle. Puis, ils tien-nent à assurer la défense nationale. En-fin ils sont hostiles à la lutte des clas-ses. Entre deux partis, trois fossés pa-reils fon t un abîme. i .

— Ah ! dites-vous, enfin le maire deLyon revient au bon sens. Un hommede son intelligence et de sa culture de-vait tôt ou tard reconnaître ses erreurs.Il répudie le Cartel et il a le couragede...

— Chut ! ne vous hâtez pas trop. M.Herriot ne répudie pas le Cartel poursi peu. « Il dépendra, dit-il, du partisocialiste de dire s'il consent à un ac-cord que notre groupe parlementaire luia déjà proposé— Une confrontationloyale des doctrines ou même l'opposi-tion de solution à lointaine échéance nesaurait empêcher cette union de tousles démocrates que commande là raisonet que réclame le bon sens populaire.Veut-on la lutte des théories ou; le pro-grès de la démocratie ? Tout est là. »

— Mais comment peut-il persister àoffrir un accord après qu'il a lui-mêmeexposé le désaccord ?

— Ma foi, je n'en sais rien. Ou plu-tôt, en relisant ses paroles qui ne du-rent pas être fort claires pour les mili-tants de Salon à qui il les adressait, jecrois démêler qu'elles signifient : Unis-sons-nous pour le moment. La proprié-té individuelle n'est menacée qu'à« lointaine échéance ». Plus tard, nousverrons. Ne nous querellons pas surles théories, et, en attendant de nousbattre, soyons amis.

— Ce n'est pas conséquent.— Assurément ! Mais M. Herriot est

l'inconséquence faite homme. On neveut pas comprendre que son intelli-gence est purement scolaire. Dès qu'ilse mêle à faction,,il entasse le? niaise-ries sur les erreurs. Et le pire,, c'estqu'il se grise de mots, ce professeur.Démocratie... union des démocrates...Avec ces vocables, il croit résoudre toutle problème politique. M. Léon Blum luia répondu que...

— Ah ! M. Léon Blum lui a répondu ?— Oui, au Congrès socialiste:dé Bor-

deaux. Il a dit : « La démocratie n'estpa,s un parti ; ce n'est pas plus le partisocialiste que le parti radical où;un au-tre. C'est un état d'esprit, c'est une mé-thode de gouvernement. » Avouons quececi n'est pas sot. Pour M. Herriot, ladémocratie, c'est le parti socialiste etle parti radical-socialiste augmentésparfois de quelques hommes du centregauche. Pour M Blum, la définition estmoins sommaire. Il ne tient pasi du res-te à conclure une alliance avec les ra-dicaux, et il le leur a signifié avec unebrutalité cynique. D se servira d'euxdans la bataille parlementaire, maispour le reste n'oublie pas que le partisocialiste est un parti de classe. Au de-meurant, leur anticléricalisme ne l'in-téresse pas : . . .

«Il admet, écrit le rédacteur du« Temps » qui a entendu son discours, iladmet là foi religieuse qu'il préfère àla sécheresse de ceux qui ne professentaucune croyance, et il réprouve à cetégard l'anticléricalisme d'avant-guerre. >

O blasphème ! Ô scandale.t Qjieï/ra-dical-socialiste pourra entendre '. es -pa-roles sans douleur ? Voilà un quatriè-me fossé qui se creuse près des .troisautres. Et en voici un cinquième :-M.Léon Blum ne craint pas d'envisager ladissolution du parti radical. Il veut biendire d'ailleurs que pour le moment, leparti socialiste n'y a pas d'intérêt.Ecoutez :

«Pour le moment, je ne souhaite pasla disparition rapide ou trop rapide duparti radical ; « ce n'est qu'à lui quenous prenons nos éléments. » Il ne fautpas lui donner, par un oui ou un noncatégorique, un prétexte à entrer dansune concentration ou il se perdra... »

En somme, M. Blum considère le ra-dicalisme comme une pépinière de so-cialistes. H a raison, et c'est ce quenous avons toujours dit ici. Mais je nepense pas que les chefs radicaux soienttrès flattés de ce rôle de jar diniers.Alors, pourquoi le gardent-ils J? Hé!parce qu'ils ne peuvent plus faire au-trement. Ils paient la faute grave dontM. Herriot précisément est l'auteur. Ilsont tué leur parti le jour où ils l'ontfait passer à l'aile droite du socialisme,le jour où ils ont déclaré qu'il n'y avaitpas d'ennemis à gauche, le jour où ilsont fondé le Cartel. Ils commencent au-jourd'hui à trembler, et le pauvre M.Herriot, rabâchant ses appels démodésaux « démocrates », découvre avec stu-peur qu'il donne à rire à son cherBlum.

Louis LATZARUS»

La politique économiquede la Pologne

VARSOVIE, 19. — Mercredi, le gou-vernement polonais a remis au secré-taire général de la Société des nationspar l'intermédiaire de M. Sokal, déléguéde la Pologne, une déclaration consta-tant qu'elle doit ajourner l'applicationde la convention internationale du 8novembre 1927 au sujet de l'abolitionde l'interdiction des restrictions à l'ex-portation et à l'importation jusqu'aumoment où la liberté des échanges com-merciaux de l'étranger avec la Polognesoit garantie dans tous les domainespar la voie internationale ou que la Po-logne puisse protéger elle-même, pardes accords bilatéraux, son exportationsur les marchés des Etats consomma-teurs naturels des exportations polo-naises, lesquels, jusqu'à présent, restentfermés pour cause de réglementationartificielle.

Le gouvernement polonais, motivantson attitude, souligne qu'il s'efforce deréaliser le principe du libre échangedans la plus large mesure, dans toutesses initiatives, mais que les relationséconomiques actuelles de la Pologneavec ses voisins de l'est et de l'ouestqui limitent les exportations polonaises,ne permettent pas la réalisation de cesprincipes. D'un côté, la structure éco-nomique des territoires situés à l'estde la Pologne ne permet pas aux pro-duits polonais manufacturés d'attein-dre, même partiellement, le niveau del'exportation d'avant-guerre et de l'au-tre, l'application des règlements vété-rinaires allemands dans un dessein éco-nomique empêche l'exportation en Al-lemagne des produits de l'agriculture,de l'élevage qui sont les articles d'ex-portation les plus importants de la Po-logne. La convention antiréglementairene protège pas efficacement contre lapossibilité de semblables abus des rè-glements vétérinaires, l'article 4 de laconvention étant exempt de la sanctiond'arbitrage. En outre, il faut soulignerque malgré l'adhésion de la Pologne àlà convention, deux articles les plus im-portants du commerce de la Pologneavec l'Allemagne, le charbon et la fer-raille continueraient à être soumis àune réglementation. Dans ces condi-tions, l'adhésion de la Pologne à la con-vention aurait ouvert le marché polo-nais laissant en même temps son expor-tation à la merci de la réglementation.Ne pouvant pas, à présent, pour les rai-sons mentionnées plus haut, appliquerla convention, la Pologne désire conti-nuer à diriger sa politique économiquedans l'esprit du plus large libéralismeà l'égard des Etats dont les relationsavec la Pologne montreront des tendan-ces loyales au sujet du libre échange.

Le planétarium de MilanComme nous l avons déjà annoncé, M.

Ulrich Hœpli, le grand éditeur suisseétabli à Milan, a offert à l'Italie un pla-nétarium Zeiss. Une brochure en ita-lien, préfacée par le donateur, donnesur cet engin d'intéressants détails dontvoici l'essentiel :

Qu'est-ce qu'un planétarium ? C'estun instrument complexe capable de re-produire fidèlement les principaux phé-nomènes célestes. Il a l'avantage d'é-carter la difficulté fondamentale de l'é-tude des astres : la durée, nécessaire àl'observation des phénomènes. Voilà laraison de sa prompte diffusion. Il saitdonner dans l'espace de quelques mi-nutes la reproduction complète de phé-nomènes durant en réalité des journéeset des nuits. H permet en outre de sui-vre les phénomènes même pendant queles astres observés sont noyés dans lalumière prépondérante du soleil.

A la rapidité de la représentations'ajoute la fidélité de la reproduction.Ces deux qualités sont le résultat d'uneheureuse combinaison entre la machineproprement dite et l'écran sur laquelleon projette. Le planétarium est compo-sé d'une superficie à forme concavepour projeter le firmament. Cette su-perficie interne a été disposée de tellefaçon qu'elle correspond à toutes lesexigences acoustiques,-pour que le spec-tateur puisse comprendre facilement lesexplications, et à toutes les exigencesque réclame une vision pure de la pro-jection de la machine centrale sur cettecoupole. La salle peut contenir 350 à400 spectateurs. L'appareil est placé aucentre de la salle sur une estrade arti-culée qui permet de donner à l'appareiltoutes les orientations voulues.

L'appareil de projection, qui est unemerveille de mécanique et d'optique dehaute précision, a été construit parl'institut Zeiss. Le planétarium de M.Hœpli a été placé dans un des grandsj ardins publics de Milan.

DIABETIQ UEStous les 2 ou S jour sun Grain de Vais aurepas du soir régu*larise les f onctionsdigestives.

(Reproduction autorisée ponr tons lesjournaux ayant nn traité aveo la Sociétédee Gens de Lettrée.)

J J£Y Y- oports ¦ a la p lage.. -_%2&k L>-

~-I- La culture physique sur le sable — la"Êj j K , V ~£ - leton de "crawl " hf i. " les pfpngeonls -TT- les

. courses à la nagé ~ lè ''&aterpolo ''i~ ï ' rles régates annuelles —; la pêche à la ligne :«*« test cygnes. —,,,les gestes si commues de Bébé

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Petits suisses

Les nouveaux tarifsaméricains

Premières représaillesOTTAWA, 19 (Havas). — La signa!-

ture par le président Hoover du traitédouanier des Etats-Unis a entraîné im-médiatement l'application des droitsde représailles équivalant aux nouvel-les taxes américaines, sur 120 produitsaméricains entrant au Canada.

La France adaptera ses droitsa la nouvelle situation

PARIS, 20 (Havas) . —* La commis-sion des douanes de la Chambre a votéune motion protestant contre l'applica-tion du nouveau tarif douanier votépar les Etats-Unis. La commission esti-me nécessaire d'adapter les droits fran-çais qui sont appliqués aux produitsaméricains au régime auquel vontêtre soumis les produits français ex-portés en Amérique, demande au gou-vernement d'intervenir immédiatementauprès du président de la Républiquedes Etats-Unis pour obtenir la diminu-tion des droits nécessaire au maintiendes exportations françaises. Dans lecas où cette intervention demeureraitsans effet, la commission des douanesinsistera pour la suppression de laclause de la nation la plus favoriséeaccordée aux Etat-Unis, jugeant illogi-que de faire bénéficier ce pays sansaucune contre-partie, des concessionsréciproques que se consentent les au-tres nations.

La curieuse aventured'un prince de Monaco

(1 84-1-1 856)

Au moment où l'on a rappelé la gé-néalogie de l'antique famille des Gri-maldi, à laquelle appartiennent lesprinces de Monaco, il nous a paru cu-rieux de raconter ici une aventure dejeunesse peu connue, toute à l'éloge,du reste, de celui qui en fut le héros,du prince Florestan 1er, le grand-pèredu prince Albert et l'arrière-grand-pèredu prince Louis.

Le jour où l'on avait conduit à _ sadernière demeure le modeste comédienqui avait résumé en lui le type le pluscomplet des comédiens nomades et bur-lesques, les journaux annoncèrent quecet humble corbillard avait été suivipar trois reines de théâtre, Mlle George,Mme Dorval et Mme Albert, et... unprince régnant. Quel pouvait avoir étéce prince, et par suite de quelles cir-constances avait-il été amené à venirsaluer la dépouille de Rosambeau, caril s'agissait du fameux Minet de Ro-sambeau, une des dernières figures lesplus originales que l'on ait vues depuisle « Roman comique », Rosambeau dontla vie n'avait été qu'un long tissu d'a-ventures dans lesquelles l'art, le talent,la misère, l'insouciance, le rire et lespleurs s'étaient tout à la fois heurtés.

Rosambeau, c'est-à-dire Hoffmann,Scarron, Gil-Blas,. Larisolle et Laran-cune. le sublime coudoyant le ridicule,la résignation j oyeuse, l'esprit toujoursprésent, la tête prompte, le cœur excel-lent, des fautes quelquefois qu'on .ex-cuse, des défauts qui amusent.

• * »Comment Rosambeau avait-il connu

le""prince Florestan, ou mieux, com-ment le prince avait-il pu lui témoi-gner-quelque affection ? La clé de cet-te énigme nous fut donnée par le doc-teur Poumiès de la Sicotie, qui fut pen-dant quarante ans l'ami du prince etqui recueillit cet aveu à son lit demort : « On a fait sur mon compte cou-rir bien des bruits ridicules, lui dit-il ;la vérité c'est que j'ai appartenu quatreans au théâtre. En cherchant bien, onretrouverait encore le nom de Flores-tan sur des programmes. Je jouais desrôles d'amoureux et j'étais très applau-di. Ma voix était douce et agréable, etj'avais par-dessus tout une tenue par-faite... De ces premières années, il m'estresté une sorte de passion pour tout cequi tient au théâtre. J'en aurais eu unchez moi si je n'avais rencontré dansma famille une opposition insurmonta-ble. J'ai été lié avec les acteurs les plushaut placés. J'ai vécu dans leur intimi-té, et jamais je n'ai trouvé des hommesplus aimables et de meilleure compa-gnie. »

Tout ceci demande une explication !la République française de 1792 avaitdépossédé la dynastie des Grimaldi dela Principauté de Monaco, et Hono-ré IV, prince régnant, s'était réfugié àParis, dépourvu de toutes ressources.Son second fils Florestan, âgé alors desix ans, l'y avait suivi et y fut élevé.Devenu adolescent, grand et fort pourson âge, il avait couru les théâtres duboulevard du Temple, et, pour y péné-trer, n'avait trouve rien de mieux quede s'y présenter comme figurant, hum-ble fonction qu'il ne reniait pas, par lasuite. Puis on avait remarqué sa bonnetenue, sa distinction native ; on luiconfia des rôles de jeune amoureux authéâtre de la Cité (situé en face duPalais de Justice), au théâtre du Ma-rais (rue Culture-Sainte-Catherine, au-jourd'hui rue de Sévigné).

• **Que l'on ne s'étonne donc plus s'il

avait connu Rosambeau, également desouphe noble, et dont le père avait étéruiné par la Révolution. Tour a tourtambour à l'armée d'Italie, professeurd'escrime... et de mathématiques, perru-quier à Londres, chanteur à Toulouse,mauvais cuisinier à l'ambassade deFrance à Constantinople, débutant à laComédie-Française, acteur partout, etpartout supportable, Rosambeau étaitdevenu l'acteur légendaire se taillantdes jabots et des manchettes en papier,se cirant les jambes à Metz pour rem-placer des bas noirs absents, emprun-tant son uniforme à un gendarme à Lil-le pendant la représentation et oubliantde le lui rendre à la sortie. Brave hom-me, chargé de famille, toujours obligeantet prêt à partager son pain avec plusmalheureux que lui.

L'Empire fit une pension aux princesde Monaco, et la Restauration leur ren-dit leur principauté. Honoré IV, père deFlorestan, eut pour successeur son filsaîné Honoré V, lequel céda la place àson tour à son frère cadet Florestan1er qui n'avait pas oublié son vieux ca-marade Rosambeau.

Pourtant , cette confession faite au bondocteur Poumiès de la Sicotie qui nousl'a transmise, avait été accompagnéed un autre aveu : « J'ai beaucoup écrit,lui avait dit le prince, mais je n'ai rienpublié ; j'ai d'abord des « Mémoires »,des comédies, des vers, des relations devoyages. »

Qui publiera les « Mémoires » de Flo-restan ? Henri LYONNET. '

L'avion géant allemand O. 2000est arrivé an Bourget on il fera dea vols de démonstration.

Les inondationsen France . . ..

BRIOUDE, 19 (Havas). — Les inon-dations s'aggravent dans la région deBrioude et s'étendent dans toute l'Au-vergne;

La ligne de Paris-Nîmes, à laquelledes équipes d'ouvriers travaillent jouret nuit, est sous deux mètres d'eau. Decertains quartiers d'Auzon il ne resteque des ruines. Dans cette commune, lesdégâts dépassent 7 millions.

LE CHAMBON-FEUGEROLLES (Loi-re), 19 (Havas). — Une trombe d'eaUs'est abattue sur la région, provoquantdes inondations et faisant des dégâtsconsidérables dans la vallée du Cota-tay. Un pont a été détruit en partie.Les digues de plusieurs usines ont étéemportées par les torrents, ainsi quede nombreuses barques et des habita-tions sommaires. Les prés et jardi nssont complètement ravagés.

Une trombe d'eau à MontluconMONTLUCON, 20 (Havas). — Une

trombe d'eau s'est abattue sur la région.De nombreux sous-sol de maisons ontété inondés. Dans certains quartiers basles habitants ont eu juste le temps des'enfuir. Dans les usines des moteursélectriques ont été noyés et des instal-lations ont cessé de fonctionner.

ÉTRANGERUn autocar chargé de pèlerins

subit un accidentTAREES, 19 (Havas) . — Jeudi ma-

tin, un autocar transportait à Lourdes24 voyageurs lorsque, dans une descen-te, le chauffeur, à la suite d'une faussemanœuvre, n'étant plus maître de lamachine, a serré ses freins qui se sontbrisés. La voiture est allée donner con-tre le talus. Deux personnes ont ététuées et 10 blessées.

Trafic de stupéfiants en FranceUn médecin bordelais y est compromis

BORDEAUX, 19 i (Havas). — Depuisquelques jours il n'est bruit à Bordeauxque d'une grave affaire de trafic destupéfiants dans laquelle est compromisun médecin bordelais, qui a été arrêté,en vertu d'une commission rogatoiredu parquet de Périgueux.

La « Petite Gironde » annonce que lemédecin aurait reconnu les faits qui luisont reprochés et que les stupéfiantsproviendraient d'Allemagne.

Les collisions meurtrièresSur terre : deux tués

FAENZA, 19. — A un passage à ni-veau de la ligne Faenza-Ravenne, untrain direct a heurté une automobile, laprojetant une vingtaine de mètres plusloin. Des trois occupants de la voiture,les deux frères Rossi ont été tués surle coup et leur camarade a eu un brascassé.

En l'air : un mortROME, 19. — Mercredi après-midi,

un appareil du camp d'aviation du Lit-torio, à bord duquel se trouvait l'élève-pilote L. Molinari , est entré en collisionavec un avion piloté par l'aviateur deRobertis. Tandis que Molinari a pu sesauver au moyen de son parachute, deRobertis a été précipité sur le sol ettué.

Violent ouragan en RussieMOSCOU, 20 (Tass). — Par suite

d'un violent ouragan 250 maisons ontété endommagées et 90 complètementdémolies dans la région de Samara. Il ya eu deux tués et dix blessés ; 1000paysans sont sans abri.

Les prixde l'Académie française

PARIS, 20 (Havas). — L'Académiefrançaise a voté jeudi le grand prix delittérature de 10,000 fr. à Mme Marie-Louise Pailleran, pour l'ensemble deson œuvre, le prix du roman de 5000 fr.à M. Jacques de Lacretelle pour «Amournuptial » et un grand prix d'Académiede 15,000 fr. à M. Georges Duhamel.Deux prix de langue française de 10,000francs chacun ont été votés ensuite àla Société des amis des missions et àl'Alliance française de Buenos-Ayres.En outre, une médaille sur ce mêmeprix de la langue française a été at-tribuée à Mme Cuchet-Albaret (Suisse)pour « Vieilles chansons de la Suisseromande », « La flamme sous la cendre»,«Le collier d'étoiles ».

COMPTOIR D'ESCOMPTEDE GENEVE , NEUCHâTEL

Bons de dépôtà 3 ou 5 ans

ML 3/ °/Ti /4 /©

Trois passagersclandestins

sont jetés à l'eau

TERRIBLE DRAME EN MER

Le femme du capitaineintervient

BRUXELLES, 20 (Havas). — H y aquelques semaines, d'après les jour-naux, un bateau grec quittait un portespagnol à destination de Gand. Enpleine mer, le capitaine ayant décou-vert trois hommes qui avaient pu s'em-barquer en fraude, les aurait fait em-poigner et jeter dans la mer.

Indignée de cet acte cruel, la femmedu capitaine aurait pris un revolver eten aurait menacé son mari s'il n'ordon-nait pas de sauver les trois marins quise débattaient dans les flots. Le capi-taine ordonna alors de lancer la cha-loupe de sauvetage à la mer. Deux deshommes auraient été sauvés, mais letroisième s'était noyé.

Un récit plus détailléBRUXELLES, 20 (Havas) . — Le ba-

teau grec où s'est produit l'acte decruauté que Pop connaît est le « Theo-dorus Calaquis ». Selon le « Soir » lapolice anversoise a découvert jeudi àAnvers même une des victimes del'affaire , le nommé Dimitrio Alcado Ro-driguez, âgé de 18 ans, né à Saragosse(Espagne), actuellement à Anvers.

Le jeune Rodriguez a déclaré qu'ils'était , en effet , caché à Huelva (Espa-gne), en compagnie de deux camaradesdans les calles du « Theodorus Cala-quis », et qu'ils avaient été découvertspar des hommes de l'équipage peuaprès le départ du bateau ; que deuxofficiers de bord et deux marins lesavaient pris par les bras et les jambeset jetés par dessus bord l'un aprèsl'autre. Un des camarades de Rodriguezn 'a pas pu se maintenir à la surfacede l'eau et a coulé rapidement. Mais letémoin et son autre compagnon, na-geant de compagnie et se soutenant onteu l'heureuse surprise de voir après lenavire revenir en arrière. Un canot sedétacha et des hommes de l'équipagese portèrent à leur secours. Rodriguezconfirma que le capitaine l'a débarquéà Gand après lui avoir versé de gros-ses sommes d'argent et lui avoir faitpromettre de ne rien dire à personnede leur tragi que aventure. La police an-versoise poursuit son enquête.

Chambres f édéralesjj §-,:' CONSEIL If ATIONAL £

Le compte d'EtatBERNE, 19. — La Chambre continue

la discussion du compte d'Etat pour1929. Les recettes sont approuvées. Onpasse aux dépenses.

M. Meyer, chef du département del'intérieur, déclare que le Conseil fédé-ral étudie une réorganisation du régi-me des subventions qui s'élèvent ac-tuellement à 24 millions.

M, Schmid (Argovie) se plaint de ceque Certains crédits soient mal calculés,ce qui oblige le Conseil fédéral à de-mander des crédits supplémentaires.

M. Gadient (Grisons) critique la pra-tique, qui consiste à porter des dépen-ses au compte de fonds spéciaux, desorte que leur affectation ne peut êtrecontrôlée par les Chambres.

Mi Kloeti (Zurich) s'exprime dans lemême sens. M. Musy, chef du départe-ment des finances, déclare qu'il serapossible d'apporter des modificationsau système actuel.

Le compte d'Etat est liquidé.Gestion des C. F. F.

-On aborde le rapport sur la gestionet les comptes des CF. F. pour 1929.¦M. Perrin (Vaud) parle de la con-

currence faite au chemin de fer parl'automobile. II demande que la ques-tion soit examinée par le directeur gé-néral. Les camions ont occasionné uneperte de 40 millions. La commissionprésente un postulat demandant une loisur la circulation routière qui règle,outre la circulation en général, les con-ditions de travail du personnel des au-tomobiles.

M. Borella (Tessin) réclame l'agran-dissement de la gare de Chiasso et demeilleures communications entre leTessin et le reste de la Suisse.

BERNE, 19. — M. Pilet-Golaz déclareque les travaux de la gare internationa-le de Chiasso se sont heurtés à quel-ques difficultés, en voie d'aplanisse-ment, de sorte qu'on peut en espérerl'achèvement à la fin de l'année. La si-tuation des C. F. F. est encore in-quiétante. La concurrence automobiledevient extrêmement dure pour le tra-fic des marchandises surtout. La direc-tion générale fait une étude d'ensemblede la question. Le Conseil fédéral ac-cepte le postulat. En résumé la situa-tion exige la plus extrême prudence.Les recettes ont baissé en 1930. La sur-taxe pour trains directs se justifie pourles trains véritablement rapides.

Le postulat est accepté.M. von Weber (Schwytz) rapporte

sur le budget complémentaire de cons-truction des C. F. F. qui s'élève à14,57 millions. H est voté sans discus-sion.

L'exportation d'énergieélectrique

On aborde ensuite le rapports duConseil fédéral sur le postulat Grimmrelati f à l'exportation de l'énergie élec-trique. MM. von Moos (Grisons) et Ro-chaix (Genève) rapportent. Il s'agit"notamment de la création d'un officenational d'économie électrique. Le ser-vice fédéral des eaux ne pouvait con-tinuer à assurer l'examen des problèmesnouveaux qui se posent. On a cherché àéliminer la concurrence entre les usi-nes suisses pour l'exportation de l'é-nergie. Les entreprises ont conclu desaccords à ce sujet.

BERNE, 19. — Le nouvel office fédé-ral devra avoir en vue les grands inté-rêts généraux du pays.

M. Grimm (Berne) estime que c'est kl'Etat à prendre les mesures nécessai-res pour la protection de la consomma-tion intérieure d'électricité. Le prix del'électricité est actuellement plus basqu'il y a quelques années. Nos entre-prises commencent à être démodées aupoint de vue technique et sont troponéreuses quant à la production. L'é-lectricité est aujourd'hui le produit in-ternationalisé par excellence. 11 fautélaborer un programme d'exportation.Il est question d'approvisionner unegrande partie de l'Allemagne par l'é-nergie électrique norvégienne. On peutcraindre que notre électricité ne soit

exportée pour alimenter les industriesconcurrentes. Il y a là un point délicatpour notre défense nationale.

CONSEIL DES ETATSBERNE, 19. — La Chambre reprend

le rapport de gestion.M. Bertoni (Tessin) demande que

l'exécution des décisions judiciaire s soitréglée, avec l'Italie, par une convention.

M. Haeberlin , chef du département fé-déral de justice et police, répond que leConseil fédéral ne se refusera pas àconclure une telle convention.

M. Bôhi (Thurgovie) obtient de M.Haeberlin des renseignements sur leprêt de plus de cinq millions accordéaux Suisses de Russie. Il n'est pas ques-tion de renoncer au remboursement decette somme.

BERNE, 19. — Après avoir approu-vé ce rapport, ainsi que celui du Tri-bunal fédéral, la Chambre passe au dé-partement de l'intérieur. M. Evéquoz(Valais) rapporte sur la division del'instruction, des sciences et des arts.

Carnet du j ourPlace de la Poste : 20 h. Cirque Knie.

CINÉMAS :Apollo : Le diable blanc.Palace : Le figurant.Théâtre : La marque de la grenouille.

Finance - Commerce - IndustrieBourse de Neuchâtel du 19 juin

ACTIONS OBLIGATIONSB«nq. Nation»!. -.- E. Neu. 3'/, 1902 91.50 dCompt. d'Esc . 606— d » » £A> «J 94.25 dCrédit unisse 945. d » » 5°/ol918 101.— OSfcSE» 670!- d CNeu. 3'/. 1888 90.25 dSoc. de B.nq. .. 836.— d » * *'/ ' _____ ,__ .- __La Neuchâtel. . 415.- d » » '?/• f'» "HS SC*b.él.Cortalll.2300.- d C.-d.-F.3V« 897 99.60 dEd.Dubled<S O< 415.— d » 4'/. 1899 93.75 dClm. St-Sulplcelioo.— d , » _ °J >]_}_[ "J-— «JTram. Neuc. or. 465.— d Locle 3' . 898 94.- d

» » priv. 480.— d » 4»/ol899 94.— dNeuch. Chaum. 5.50 d » _ *H«? "£¦„ SIm. Sandoz Tra. 226.— d Créd. f. N fi./. 101.25 dSal. des conc . 250.— d E.Dublcd S'M, 100 .25Klaus . . . . 150.— d rramw. 4o/. 1899 98.- dEtab.Perrenoud 650.— d Klaus 4'A 1921 96.50 d

Such. 5% 1913 100.— dTaux d'esc. : Banque Nationale 3 %

Bourse de Genève du 19 juinLes chiffres seuls Indiquent les prix faits.m = prix moyen entre offre et demande.

d ta demande. o = offre.ACTIONS OBLIGATIONS

Bq. Nat. Sul.s. 600.— d 47»V. Fèd. 1927 — •""*Comp. d'Esc . 606.50 3"/« Rente suisse ~C7Crédit SuISBè . 943.— 8./„ Différé . . 83.60 mSoc. de banq. s. 838.— 3'/i Ch.féd.A. K_ .90.75Union fin. gen. 696.50 Chem. Fco-Suls. **0-— »Oén. élecOen.B 535.— 3'/. Jougne-Eclé ^.SOmPco-Sui.se élec. _._ 3'/.%Jura Sim. °4.T5. . 'priv. 505.— 8°.o Gen. à lots 114.—Motor Colomb. 1010.— 4% Genev. 1809 —•—Mal.-Argent éL _._ 3«/. Frib. 1903 . -.—Ind. genev. gaz 788.— 7 o/_ Belge. . • "?°-—Gaz Marseille . 800.— 5*1» V. Oen. 1919 S".—Eaux Won. cap. —._ i'h Lausanne . _ \_ ° B0Royal Dutch. P

-.- W. Bolivia Ray 219.-Mlne. Bor. ord. 850.— P«"»Se_Save 67.76 mTotis charbomu 491.— *,/»9Hr?.nç,Mi i i f i "—

™Trifall 3750 7°/. Ch.f. MaroclH6.— mNe,./.: : : : eiï:— e-/.^,0^1034 mCaoutch. S. fin. 32.— £«/o Awnt. çéd 86.75Allumet..uéd.B -.- £r. f.d'Eg. 1903 -.-

Hispa. bons 6"/. 467.504'/i Totlsc.hon. — •—

Amsterdam et Copenhague en baisse :207.61 y . 138.175. — Dix en hausse : 20.27 V, ,25.09 y , 5.16 y ,, 72.026, 27.04 %, 60.80, 123.20,Peso 190 (—1). Le découragement reprend ;sur 43 actions : seulement 7 résistent et 28reprennent le chemin de la baisse.

Nouvelles suissesLes obsèques du colonel Iselin

BALE, 19. — Jeudi matin ont eu lieu,à Bâle, les obsèques du colonel com-mandant de corps Isaac Iselin. On re-marquait dans le cortège funèbre quis'est reridu à la cathédrale, M. Minger,conseiller fédéral, et à côté du cer-cueil, les colonels commandants decorps Wildbolz, Sarasin, Biberstein etle chef d'état-major général Roost, sui-vis d'un drapeau et de sa garde. Lepasteur Kôchlin a parlé du défunt entant qu'homme, et M. Niederhauser,conseiller d'Etat, a loué les servicesrendus par l'ancien juge, conseillerd'Etat et conseiller national défunt.

Au nom du département militaire fé-déral, le colonel commandant de corpsWildbolz a parlé du travail accomplipar M. Iselin, en sa qualité de chef detroupes, notamment lors de la décla-ration de la guerre, comme comman-dant de la partie droite du front.Quand l'issue de la bataille de Mulhou-se était encore incertaine, le défunt,type de l'officier supérieur de milice,a assumé la plus grande responsabilité.

De la cathédrale, les parents du dé-funt se sont rendus au cimetière où ladépouille du colonel Iselin a été misedans le caveau de famille.

Pris dans une transmissionet tué

RHEINFELDEN, 19. — Un ouvrier,M. Antoine Muller, d'Aarau, 47 ans, oc-cupé aux travaux de réfection de laroute dans les environs de Magden,a été pris par une courroie de trans-mission d'une machine et a été tué.

Le déraillement de BiltenZIEGELBRUCKE, 19. — Les dégâts

matériels causés par le déraillementd'un train de marchandises à la stationde Bilten s'élèvent à environ 50,000 fr.

Noyade dans le RhinNEUHAUSEN, 19. — En se baignant

dans le Rhin, près de Neuhausen, unjeune homme, M. Henri Weidner, 24ans, employé de banque à Leipzig, s'estnoyé. Le malheureux avait entreprisune excursion en compagnie d'un ca-marade et de deux jeunes filles.

Un confrère qui disparaitSAINT-GALL, 19. — Le « Stadtanzei-

ger » de la ville de Saint-Gall, organeneutre, fondé il y a 49 ans, cessera deparaître à la fin du mois.

Tué par une ruade de chevalECHALLENS, 19. — M. Basset, agri-

culteur à Goumoens-la-Ville (Vaud),âgé de 56 ans, a été victime d'une rua-de de cheval en menant une bête à l'a-breuvoir. U est décédé des suites* deses blessures.

Assommé par un ascenseurWINTERTHOUR , 19. — M. Frédéric

Herr, 53 ans, employé au moulin Wâs-pi, à Wûlflingen, a été atteint il y aquelques jours à la tête par un ascen-seur. Grièvement blessé, il vient demourir à l'hôpital cantonal de Winter-thour.

La légère amélioration constatée k laBourse d'hier n'a malheureusement pas erude lendemain ! Sur des nouvelles pessimis-tes nous parvenant de nouveau de New-York et de l'AUemagne, nos bourses ont re-commencé à baisser, bien que dans une me-sure plus modeste que ce ne fut le cas cesderniers Jours. Les obligations, après avoiratteint hier des cours record (i y .% C. F.P. au-dessus de 102 %), paraissent un peuessoufflées et perdent légèrement du ter-rain ; la tendance générale des valeurs àrevenu fixe reste néanmoins excellente.

Cours deBANQUES & TRUSTS clôture

Banque Commerciale de Baie ... 738Comptoir d'Escompte ds Genève 608Union de Banques Suisses 672Société de Banque Suisse 840Crédit Suisse 945Banque Fédérale S. A 742S. A. Leu & Co 730Eleotrobank 1120Motor-Colombus 1010Indelect 860Société Franco-Suisse Elect. ord. 530I. O. fUr chemisons Unternehm. 883Ciment Portland Bâle 1100 d

INDUSTRIEAluminium Neuhausen ......... 2840Bally S. A. 1273Brown, Boverl & Co S. A 604Aciéries Fischer 925Usines de la Lonza 306Nestlé & Anglo-Swlss Cd. Milk Co 695Sté Suisse-Américaine Broderie .. —.—Entreprises Sulzer 1163Linoléum Giubiasco 215Sté pr Industrie Chimique. Bâle 3000Sté Industrielle pr Schappe, Bàle 2440Chimiques Sandoz Bâle 4240 0Ed Dubied & Co S. A 415 dS. A. J. Perrenoud & Co 650 dS. A. J. Klaus, Locle ,., 150 d

ACTIONS ÉTRANGÈRESBemberg 240A. E. G. •.•¦.•••••••••...•••... 190Llcht & Kraft 555Gesf Urel 173Hispano Amerlcana de Electrlcld. 1940Italo-Argentlna de Electrlcidad .. 388Sldro ord ». 235Sevillana de Electrlcidad 420Kreuger & Toll 688Allumettes Suédoises B ....... . 372Separator 171Steaua Romans 18 U,Royal Dutch 788American Europ. Securitles ord. . 189Cie Expl. Oh. de Fer Orientaux 223

L'on a payé en outre : Société GénéraleFinancière 880. Banque Guyerzeller S. A.745. Crédit Foncier Suisse 827. Banque desChemins de fer Orientaux ord. 468. priv.888. Banque pour Valeurs de Transportpriv. 325. Société Suisse-Américaine d'Elec-tricité A. 213. Société Sud Américaine d'E-lectricité 655. Société Financière Italo-Suis-se 216. Société Suisse pour Valeurs de Mé-taux 715 t. ct. Saurer 517. Continentale

Linoléum Union 510. Holding Boverl 600.Forelgn Light et Power 480. Chemin de ferViège-Zermatt 120. Chemins de fer Belges83 y . Méridionale dl Elettricità 89.

Société Suisse Américaine d'Electricité,Zurich. — L'exercice clos le 30 avril accusaun solde actif du compte de profits et per-tes de 8,200 ,536 fr. Le dividende proposé estde 6 dollars net sur les actions de priorité,6 % sur les actions série A. et 5 fr. par ac-tion série B.

Nord Lumière (Triphasé). — Pour 1929,le dividende est fixé à 90 fr. par action,comme en 1928, et s'applique au capitalaugmenté de 100,000 ,000 fr. à 166,666 ,000 f r.Le nombre des abonnés a passé de 169,500à 185,400.

Les taux bancaires. — La Banque fédéralede réserve de New-York a abaissé son tauxde réescompte de 3 à 2 y %.

Cours des métauxLONDRES, 14 Juin. — Argent : 15 '/s. Or :

85/11 %.(Argent : prix en pence, par once stan-dard (31 gr. 1035 à 926/ 1000). Or: prix enshelllngs par once troy (31 gr. 1035 è,1000/1000).

LONDRES, 13 juin. — (Prix de la tonneanglaise — 1016 kg. — exprimés en livressterling). Aluminium intér. 95. Export. 100.Antbnoine 46-46.10/. Cuivre 48.18/9 (49.3/9 àterme). Electrolytlque 59-59. Best, selected59-58.5/. Etain anglais 134.10/-135.5. Etran-ger 133.16/3 (135.11/3 à terme). Straits135.7/6. Nickel intérieur 170. Exportation 175.Plomb anglais 19.5/. Etranger 17.16/3 (17.18/9k terme). Zinc 16.11/3 (17.3/9 à terme).

BOURSE DU 19 JUIN 1930

Les communistes IronibSeitlune conférence socialiste

à ZurichII s'ensuit des bagarres

qui font plusieurs blessésZURICH, 20. — Après avoir fait,

mercredi soir, à la demande du groupedes étudiants socialistes, une conféren-ce sur «les partis et la formation despartis en Allemagne », à l'Ecole poly-technique fédérale, M. Severing, ancienministre de l'intérieur du Reich, a faitune nouvelle conférence jeudi soir, àla demande du parti socialiste et ducartel syndical de Zurich, sur «la po-litique de coalition du Reich et de laPrusse. »

Le parti communiste avait organiséà cette occasion, une démonstration de-vant la maison du peuple où la confé-rence avait lieu. Dès 7 heures, une fou-le considérable se rassembla devant lebâtiment , tandis qu'un fort contingentde socialistes gardait les entrées. A 7heures et demie, des paroles agressivesfurent échangées et suivies d'une légè-re échauffourée entre les communisteset les gardiens socialistes. Une bagarreplus grave s'est produite aux environsde 8 heures, au cours de laquelle unehydrante a dû être mise en action d'u-ne fenêtre de l'entre-sol. Les commu-nistes, repoussés par les gardiens, ontensuite bombardé l'entrée et le prépo-sé à l'hydrante avec des pierres.

Plus tard, une nouvelle bagarre s'é-tant produite, quelques personnes ontété blessées, dont une a dû être con-duite à l'hôpital. Le commissaire depolice Scheidegger, arrivé sur les lieuxà la tête d'un détachement de la policelocale, refoula sur le trottoir les com-munistes et les curieux.

La conférence commença alors à lamaison du peuple, tandis que les com-munistes organisaient à l'Helvetiaplatzune manifestation qui dura jusqu 'à9 heures et demie et au cours de la-quelle plusieurs orateurs ont pris laparole.

On annonce encore, à ce sujet, qu'aucours de la manifestation, un commu-niste a reçu un coup de couteau qui nemet pas sa vie en danger. Un autrecommuniste, armé d'un mégaphonehurlait : « A bas Severing, le boucher,le bourreau des ouvriers », cependantqu'un troisième, juché sur le rebordd'une fenêtre d'un immeuble voisin,tentait de prononcer une harangue danslaquelle il était question de « Severing,brute gorgée de sang ».

Pendant ce temps, la manifestationsur la place Helvetia se poursuivait etle communiste Jacques Herzog pronon-ça un discours. Les organisateurs decette manifestation seront l'objet depoursuite car aucune demande d'auto-risation n'avait été présentée. La po-lice, nombreuse, eut fort à faire à main-tenir l'ordre autour de la maison dupeuple. Ce n'est que tard dans la soi-rée que le calme fut rétabli. Sur les 20personnes arrêtées, la plupart furentimmédiatement relâchées après interro-gatoire.

NEWARK, 19 (Havas). — M. DwightMorrow, ambassadeur des Etats-Unis kMexico, dont la fille a épousé l'avia-teur Lindbergh, et qui s'est présentéaux élections sénatoriales de New Jer-sey, a selon les résultats connus jus-qu'ici remporté une victoire écrasantesur ses adversaires. M. Dwight Morrown'est pas partisan du régime de la pro-hibition.

Un vilain oiseau à LondresLONDRES, 20 (Havas) . — Le « Star »

annonce la présence à Londres de Roi-zeman, le chef du Guépéou , à la tête dubureau des étrangers de la police se-crète russe. Le but du voyage de Roi-zeman à Londres est de persuader auxRusses qui refusent de rentrer en Rus-sie d'obéir aux ordres du gouvernement.

Le New Jersey contre laprohibition

PARIS, 20 (Havas). — Le conseil dediscipline appelé à se prononcer surles sanctions proposées par le gouver-nement à l'égard des militants syndi-calistes ayant participé aux manifesta-tions du mois dernier s'est réuni jeudiaprès-midi au ministère des P. T. T. Ceconseil, qui est composé de hauts fonc-tionnaires de l'administration centraleet de trois délégués du personnel, aarrêté un certain nombre de proposi-tions de sanctions qui seront soumi-ses demain au ministre. Les déléguésdu personnel ont voté contre les sanc-tions proposées, après avoir lu une dé-claration disant notamment que les faitsreprochés aux accusés découlent del'exercice du droit syndical et qu'à cetitre ils échappent à la juridiction àlaquelle l'autorité gouvernementale en-tend les déférer.

Byrd reçu à New-YorkNEW-YORK, 20 (Havas). — Le con-

tre-amiral Byrd et ses compagnons sontrentrés jeudi de leur expédition antarc-tique. Ils ont été reçus avec un grandenthousiasme par la population.

L'accident du lac KaagLEYDE, 19 (Havas). — L'accident du

lac Kaag a été causé par l'explosiondu moteur du bateau qui avait été louépar les personnes de la suite de l'ex-kaiser.On découvre de l'opium à bord d'un

vaisseau françaisMARSEILLE, 19 (Havas) A bord

du « Lamartine », arrivé jeudi matin deBeyrouth, le service des douanes a dé-couvert une centaine de kilos d'opiumbrut.

Les abus du droit syndical

d'aujourd'hui vendrediLausanne : 6 h. 45 , 13 h., 20 h. et 21 h. 45,

Météo. 16 h. 30, Pour Madame. 16 h. 45, Mu-sique récréative. 20 h. 30 et 22 h. 28 , Orches-tre de la station. 21 h. 30, Mélodies. 22 h.,Quintette.

Zurich : 12 h. 33, 13 h. et 21 h. 30, Or-chestre de la station. 16 h., Concert. 19 h.83, Conférence. 20 h., Musique d'opéra. 20 h.50. Lecture.

Berne : 15 h. 56, Heure de l'observatoirede Neuchâtel. 16 h.. Orchestre du Kursaal.20 h., Reportage sur les films sonores. 21 h.15, Musique de films sonores. 21 h. 30,Sketch.

Munich : 20 h. 05, Pièce.Langenberg : 20 h., Musique légère.Berlin : 21 h., Farce. 22 h., Concert.Londres (Programme national): 12 h., So-

nates. 16 h. 15, Musique légère. 18 h. 40,et 21 h. 55, Concert. 20 h., Fantasmagoriede New-York.

Vienne : 19 h. 30, Comédie.Paris : 12 h. 30, 15 h. 45, 20 h. 45 et 21 h.

30 , Concert. 19 h. et 20 h., Causerie.Milan : 19 h. 15 et 23 h. 40, Musique va-

riée. 20 h. 30, Concert symphoniqxie.Rome : 21 h. 02, Opérette.

Emissions radiophoniques

P O L I T IQ UE ET INFORMA TI ON GÉN É R A L E

ZURICH, 19. — Les délégués des as-sociations de marchands en horlogeriede Bohême, d'Allemagne, de Hollande,d'Italie, d'Autriche, de Scandinavie,d'Espagne et de Suisse, se sont réunisà Zurich en un congrès et ont décidé lafondation d'une union internationaledes marchands en horlogerie dont lebureau à été confié à l'association suis-se.

Le congrès a décidé que les montresde marque doivent, en principe, êtreréservées aux magasins spécialisés etque tous les fabricants et grossistes quilivrent directement aux particuliers(associations, banques, autorités, etc)doivent être boycottés par les mar-chands d'horlogerie. D'autre part, l'as-semblée a décidé que les fabricants etgrossistes ne pouvaient fixer les prixde vente au détail sans s'entendre aupréalable avec les associations de mar-chands en horlogerie intéressés. Le con-grès a ensuite déterminé la notion dela garantie à accorder pour les mon-tres et a décidé que le bureau de l'as-sociation internationale doit s'efforcerde soutenir de toutes ses forces les di-verses associations dans la lutte contrela concurrence déloyale. De leur côté,les diverses organisations s'engagent àprendre les mesures que demandera lebureau international.

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DERNI èRES DéPêCHES.. .. Deux attentats

dans les docks de Saloniquei Yunr mort et d'énormes dégâts' -SALONIQUE, 20 (Havas). — Avant-hier, une bombe a éclaté dans un dockde tabacs et provoqué un incendie quia causé pour 200,000 francs suisses dedégâts. Un employé du dock a été tué.A .8 heures du soir, un autre dock de ta-bacs, d'une compagnie américaine, apris mystérieusement feu. Les dégâtssont évalués à 2 millions de francs suis-ses.

Quinze mille familles déportées-MOSCOU. 20. — Le conseil des

coininissàires du peuple de l'Etat so-viétique autonome de Crimée a élabo-ré! un plan suivant lequel 15,000 famil-les de paysans habitant le rayon de lacoloiiie juiv e de Crimée devront émi-grer dans d'autres régions de l'uniondes soviets.

La crise égyptiennei ' . . ' ;L'e roi accepte la démission ç du ministère

-LE CAIRE, 20 (Havas). — Le roiFouàd à accepté la démission dû cabi-net j iar une Cburte lettre, ainsi conçue :« Nous avons reçu votre lettre de dé-mission. Nous vous remercions de toutce1 que vous avez pu faire pendant vo-tre ministère. »

Formation d'un cabinet transitoire-LONDRES, 20 (A. T. S.). — On man-

de d'Alexandrie au « Daily Telegraph »que le roi Fouad a fait mander dansl'après-midi Ismaïl Sidky pacha, à quiil a demandé de former le nouveau mi-nistère. Les -wafdistes, libéraux modé-rés, ont refusé d'entrer dans le nou-veau cabinet.

Dans certains milieux, on croit quele cabinet Sidky ne sera que transitoire,qu'après deux ou trois mois, il donnertfx sa démission et qu'ensuite des élec-tions générales auront lieu.

Capotage d'un avion militaireÙn lieutenant de marine est tué '•*'• '

TUNIS, 20 (Havas) . — Un avion mi-litaire ayant à son bord deux officiersde marine a capoté à l'atterrissage. Unlieutenant de vaisseau a été tué.

*<Y Le chômage anglaisY, Dans la métallurgie

LONDRES, 20. — Mlle Bondfield,ministre du travail, a déclaré à laChambre !des ! communes que le nombredes chômeurs dans l'industrie métal-lurgique est actuellement de 68,000.

L'échec de la conférenceet l'explication dç M. Baldwin

-LONDRES, 20 (Havas). — M. Bald-win a adressé une lettre à M. Macdo-nald, par laquelle il lui donne la raisonppiuv laquelle le parti qu'il représenten'a .'pas accepté de participer à la con-jérgflce des trois partis sur le chômage.Là raison est que le gouvernement s'ésfrefusé à considérer "-d'une mise en ap-plication d'un pla • éral de la sauvè-garde des,, industr; - . . '.stituerait un re-mède au marasni ' striel actuel.

;, ,] ' \ustralie envisage, à sontour, d'augmenter les droits

de douane. -CANBERRA, 20 (Havas) . — Le mi-

nistre intérimaire du commerce et desdouanes a déposé à la Chambre des re-présentants un nouveau projet de loities! tarifs. Ce projet prévoit une aug-mentation des droits sur 118 articles,notamment les gramophones, les dis-ques, les appareils de T. S. F., les pro-duits métallurgiques et chimiques, labroderie et les gants.

Préparatifs pour une traversée'y de l'Atlantique en avion-LONDRES, 20 (Havas). — On man-

de de Dublin à P« Evening Standard »que l'aviateur Kingford Smith prenddes dispositions pour recevoir son ap-provisionnement d'essence en plein vol•à environ 600 milles de la côte améri-caine, afin de pouvoir entreprendresans délai son vol transatlantique. Laprovision d'essence que peut transpor-ter * le « Southern-Cross » ne permettrapas, en effet , à l'aviateur d'atteindre la•côte américaine s'il se décide à par-tir sans attendre dés rapports météo-rologiques favorables.

, . -:La punition de la servanteï *ft"i..'\y..'V empoisonneuse

J -ERFÛRT, 20 (Wolff) . — La servan-te Marta Nelkel, âgée de 20 ans, qui enjàn'vièr de cette année, pour se ven-ger de Sa patronne, Mme Schippel,femme d'un Commerçant, qui l'avaitcongédiée, avait empoisonné avec du$sol'.iè garçonnet de 21 mois' de cette'dernière, a été condamnée après 15heures de délibérations, à dix ans depériitérfci'ér et à Cinq ans de privationdès droits Civiques.

.),.- . . ir.:..:. A *a mémoire deOJGjiv. ; Clémence Royer

I.»'JM3H& 20, (Havas) . — Le cente-.naifce de la naissance de ClémenceRôyer, la , traductrice de Charles Dar-;wfri, née à Nantes en 1830, a été célé-bré, dans le grand amphithéâtre de la.Sôrborine, sous là présidence de M.'Pkul Painlevé.

Société des nations- La délégation anglaise

/ LONDRES, 20 (Havas). .— M, Macdo-haid â annoncé à la Chambre des com-ifeunes que les délégués anglais à laprochaine assemblée de la Société desnations seraient MM. Henderson , minis-tre'dès affaires étrangères, Graham , mi-nistre du commerce, Lord Cecil et MlleSuzanne Lawrence, souS-secrétaire d'E-tat de l'hygiène.S fi

¦La construction maritime

va bien-LONDRES, 20. — Au cours des cinq

derniers mois, les chantiers de la Ty-ne ont lancé 29 vapeurs d'un tonnagetotal de 138,000 tonnes, soit 2 vapeurset 49.0CC tonneaux de plus que pen-dant la période correspondante de l'an-née? E^êdentg.

Autour du tarif américainUne intéressante suggestion

-PARIS, 20 (Havas). — « L'Homme li-bre » écrit, au sujet des tarifs douaniers :

« Nous nous demandons si les enten-tes particulières ne pourraient pas cons-tituer d'utiles éléments de pression. Nepourrait-on concevoir, par exemple, telsaccords privés aux termes desquels unpuissant groupement de syndicats agri-coles et industriels français s'entendraitavec une organisation syndicale d'unautre grand pays européen de telle fa-çon que chacun des deux pays réserveà l'antre les achats qu'il passait jusqu'iciaux Etats-Unis ?

En tout cas, il est certain que l'atti-tude intransigeante des Etats-Unis abou-tit à renforcer l'hostilité du sentimentpublic européen à leur égard. Le jouroù ils se trouveront en présence d'unboycottage organisé, que nous ne sou-haitons certes pas, mais qui peut naîtrede la force des choses et contre lequelles notes diplomatiques sont impuissan-tes, . ij s. n'auront à s'en prendre qu'àeux-mêmes. »Les sénateurs opposés à la loi douanière

ne désarment pas-WASHINGTON, 20. — Bien que les

dispositions de la nouvelle loi des ta-rifs soient entrées en vigueur, les sé-nateurs adversaires de la loi n'ont pasdésarmé et refusent de se considérercomme . battus.

Sous la direction du sénateur Wil-liam E. Borah, les opposants ont déci-dé de faire tous leurs efforts pour ame-ner une revision des tarifs en profitantde la clause de flexibilité, qui prévoitune réduction possible, après enquête,de près -.de cinquante pour cent desdroits nouveaux dans presque toutes lescatégories.

Une résolution a été votée et adres-sée par eux à la commission des tarifsdemandant de faire une enquête surrétablissement de nouveaux tarifs en cequi concerne les chaussures, les meu-bles, le ciment et les machines agrico-les. La commission' a été invitée à dé-poser . un rapport là-dessus au Sénatdans le plus bref délai possible. Maisl'enquête à laquelle elle va se livrer du-rera vraisemblablement plusieurs mois.

D'après l'« Exchange Telegraph » deNew-York, cette résolution pourrait êtrele commencement de la revision de laloi douanière qui vient d'être signée.

La situation s'aggrave en IndeDes condamnations

-MADRAS, 20 (Havas). — Vingt-neufvolontaires de la désobéissance civileont été arrêtés .hier à Mayavaham. Usont été condamnés à six mois de pri-son rigoureuse. "

Vivres refusés à la troupe-LAHORE, 20 (Havas). — Une bagar-

re s'est produite hier soir entre les ha-bitants du village' de Jahman et la po-lice. Les habitants ont refusé de four-nir des vivres $._ la . troupe. Plusieurspersonnes ont été blessées.

' Des bombes dans le nord-SIMLA, 20 (Havas). — Des bombes

ont éclaté mercredi soir dans cinq vil-les de l'Inde septentrionale. Les détailsmanquent. '

-SIMLA, 20 (Havas). — On apprendmaintenant que six policiers ont étéblessés, dont deux grièvement par desbombes qui ont éclaté hier soir dansplusieurs villes de l'Inde septentrionale.

Ceux qu'on rappelle-VARSOVIE, 2.0. — Selon des nouvel-

les de presse, Kopylow, représentan tcommercial des soviets, rappelé de Var-sovie en mai de cette année, sera pro-chainement déporté à Solowski.

Condamnation à mort d'unparricide

-STUTTGART, 20 (Wolff). — L'agri-culteur Zell, de Zweifelsberg (districtde Biberach) a été condamné à mortpar là cour d'assises de Ravensbourg,pour avoir tué son père. Le présidentd'Etat n'a pas .fait usage de son droitde grâce."

Voleurs de fourrures à ParisComplicité d'un garçonnet

On ne reviendrait pas sur ladémission de M. Moldenhauer

-BERLIN, 19 (C. N. B.) — On déclaredans les milieux politiques au sujet del'entretien qu'ont eu jeudi M. Scholz,chef du parti populaire allemand, et M.Brûning, chancelier du Reich , qu'il nefaut plus désormais compter que M. Mol-denhauer reste à son poste. Le chance-lier devra tenir compte des vœux duparti populaire allemand , qui n'approu-ve pas le programme de M. Molden-hauer et rie proposera pas au présidentdu Reich d'écarter la demande de dé-mission du ministre des finances. Onpeut ainsi s'attendre à ce que le minis-tre des finances abandonne ses fonc-tions au début de la semaine prochaine.

Une goélette perdueSon équipage recueilli

LONDRES, 20 (Havas). — La goé-lette « Baltic » de Wicklow, s'estéchouée hier soir , par le brouillard , àproximité de Holyhead et a coulé. L'é-quipage a été recueilli après avoir pas-sé plusieurs heures sur les rochers.

PARIS, 20 (Havas). — Depuis plu-sieurs mois de nombreux vols de bijouxet de fourrures commis par une bandéqui se composait de deux femmes etd'un homme étaient signalés à la pré-fecture de police. La façon d'opérer deces malfaiteurs' était généralement lasuivante : une équipe de trois ou quatrepersonnes pénétrait dans un magasin,sous prétexte d'effectuer un achat. Laprésence d'une femme et d'un garçon-net était indispensable pour détour-ner un instant l'attention du commer-çant et permettre à la bande de sous-traire la marchandise. Lorsque ce butétait atteint le groupe, prenait prétex-te d'un besoin naturel que l'enfant de-mandait bruyamment de satisfaire, pourdisparaître. Les trois malfaiteurs, denationalité russe et polonaise, viennent

^d'être arrêtés.

Une montagne de charbons'effondre en BelgiqueDéjà dix maisons d'écrasées

-BRUXELLES, 20. — La nuit der-nière, vers minu t et demie, une mon-tagne de charbon a commencé à s'ef-fondrer à Gilly, près de Charleroi , me-naçant tout une partie du village. Leshabitants qui avaient entendu des gron-dements sinistres, furent pris de pani-que et abandonnèrent leurs maisons entoute hâte, à peine vêtus. Une centai-ne de maisons furent ainsi évacuées.Aux premières heures du matin , dixavaient déjà été écrasées par la mon-tagne en mouvement.

L'alarme ayant été donnée à temps,on croit qu'il n'y a pas de victimes,mais de nombreuses maisons sont en-core menacées.

La révolution bolivienneUne proclamation des insurgés

BUENOS-AYRES, 20 (Havas). — Unmessage parvenu à la frontière annonceque la partie de l'armée bolivienne quia adhéré à la révolution a publié .uneproclamation disant que la révolutiona été provoquée par la façon arbitrai-re avec laquelle le peuple est exploitépar l'oligarchie inconstitutionnelle.

Les révolutionnaires ajoutent qu'ilsconsidèrent que le devoir des ministresest d'éviter la guerre civile et de soute-nir le peuple. Ils reconnaissent commeprésident provisoire, M. Hinojosa , et re-poussent un gouvernement inconstitu-tionnel qui prétend prolonger la pré-sidence , de M. Siles. Ils ne reconnais-sent pas non plus le vice-président Saa-vedra , à qui ils reprochent d'avoir con-itracté des emprunts nord-américainsonéreux pour la Bolivie. Enfin , ils ne ireconnaissent pas les législateurs élusdurant l'état de siège, qu'ils accusent,de corruption, de vénalité et d'avoir ac-:cordé! à des entreprises étrangères desconcessions onéreuses pour le pays.

Les principales villes seraient auxmains des révolutionnaires

-BUENOS-AYRES, 20 (Havas). — Se-lon une information bolivienne desource officieuse , la nouvelle de l'ar-restation du chef des rebelles, Hinajosa ,serait inexacte.

Un communiqué de la frontière an-nonce que les révolutionnaires ont prisles villes d'Oruro, Cochabamba , Potosiet Sucre, quatre des principales villesdu pays, dont la capitale. Le généralallemand Kundt , chef d'état-major dugouvernement , a été fait prisonnier.Une partie de l'armée obéit aux révo-lutionnaires. ' i

m§5 sportsFOOTBALL

La Norvège bat la Suisse 3 à 0] mi-temps 1-0

OSLO, 20. — Le Stade était entourépar environ 17,000 spectateurs. Dansl'équipe suisse un changement a été né-cessaire. A la place . de Stelzer , on aessayé le Biennois von Kaenel. A Stock-holm , les deux inters se sont montrésabsolument insuffisants et Passelo souf-fre d'une légère indisposition.

Le match est arbitré par M. Birlen ,de Berlin.

La partieLa première atlaque des Suisses est

déclenchée par l'ailé'r von Kaenel.La cinquième minute de jeu voit une

attaque de Borresen ; sa passe à Judebat Pasche pour la première fois.

On constate que les Norvégiens sontnettement supérieurs.

Les bleus cherchent toujours à fati-guer la défense suisse, mais Pasche està la hauteur de sa tâche et sauve tout.• A 8 heures et demie on remet en jeupour la seconde mi-temps. Elle débutepar deux mauvaises passes de Rega-mey. Pendant cinq minutes les Norvé-giens sont constamment devant les boishelvétiques. Pache bloque un fort shôt.

Deux corners sont encore siffles con-tre la Suisse. Paché devient un peunerveux. Enfin Wyler reprend une bel-le passe et part à l'attaque ; malheu-reusement il manque le but d'un rien.Minelli joue for t bien et sauve plusieurssituations extrêmement périlleuses. Nyf-feler et Lehmann changent encore deplace, sans grand succès.

Pendant 25 minutes on ne marqueque deux attaques des rouges. Pourtantnos demis semblent imposer légèrementleur jeu. On se reprend à espérer lors-que un second but des Norvégiens vientnous enlever tout espoir.

Le meilleur homme de l'équipe estMinelli qui est le pilier de la défensesuisse.

CHRONIQ UERÉ GIONA LE

La loi d'impôtPour la . votation sur lijL loi fiscale, le;

scrutin sera ouvert : samedi , à Neuchâ-tel , Serrières, Couvet, Fleurier, au Lo-cle et à la Chaux-de-Fonds, de 12 à20 heures ; dans tous les autres bureauxde vote du canton , de 17 à 20 heures ;dimanche, dans tous les bureaux de vo-te, de 8 à 15 heures.

Fête cantonalede la Croix-Bleue

(Comm.) Cette grande manifestation!aura lieu" dimanche prochain 22 juin , à;Fleurier. De belles choses s'y prépa-;rent , afin que chacun ait envie « d'allerfaire un tour » jusqu 'au Val-de-Travers,tout fleuri en ce mois de juin et pourconstater .« de .visu » ce qu 'est un belensemble d'abstinents.

L'attention du public est tout spécia-lement attirée sur le culte interecclé-siastique qui aura lieu dans une grandecantine, sur la promenade de Longe-reuse (là où vient de se dérouler la fêtecantonale de chant). Cette cérémoniesera présidée par le pasteur D. Junod,de Neuchâtel.

L'apres-midi, aura lieu une granderéunion publique, présidée par le pas-teur Th. Borel. Enfin , les Fleurisansréservent à tous les participants et àleurs amis un accueil chaleureux. Quechacun se sente donc invité et en pro-fite, i'

Un feune homme se noiedans la Broyé

SUCIEZ

(Corr.) Le lac de Morat vient de fai-re une nouvelle victime. Hier après-midi, un jeune homme de 17 ans, d'ori-gine polonaise, mais domicilié à Belle-chasse, s'est noyé à l'embouchure dela Broyé..

Il traversait le canal à la nage quandsoudain il s'embarrassa dans des her-bes aquatiques. Les efforts qu'il fit pourse dégager" ne servirent qu'à le lier da-vantage. Témoin de l'accident, son frè-re, âgé de 15 ans, se porta à son se-cours, mais dut lâcher prise pour nepas être entraîné avec le malheureuxqui disparut sous les yeUx de ses troisfrères. . . . ; . .

Les parents furent immédiatement ap-pelés, ainsi que la police. Pendant ceteinps, aux cris des enfants qui se trou-vaient sur la plage, des personnes ac-coururent et réussirent à retirer lecorps de l'eau. Un médecin mandé neput que constater le décès. Le cadavrefut transporté à Bellechasse, au domi-cile des parents.

LES BAYARDSLes enchères de bois

et l'abbayeS • Trois enchères communales de boisde 'feu ont déjà eu lieu chez nous, mais

.Javec des prix fort élevés. Contrairement:à ce qui a été prédit antérieurement,:11a1 concurrence des charbons ou .de la|cuisine à l'électricité , (nous n'avons pas. le gaz) rie semble avoir, jusqu'ici, au- ,' cune influence sur la valeur élevée de! notre combustible national. ' :,.''1 Et voilà que notre modeste fête d'ab-; baye s'approche, ce sera pour les 28 et; 29 juin, fête populaire qui a heureuse-ment conservé son caractère familierd'autrefois. Puisse le beau temps veniraussi à la,fête ! ..,,, . Y

LE LAIDERONHautes études

i (Corr.) Nous apprenons avec un vif"plaisir que M. Jean Frochaux, origi-naire du Landeron où il fit ses classesprimaires, ' vient, après des études

' poursuivies à Fribourg et à l'univer-I site de Lausanne, de passer fort bril-

lamment les examens pour l'obtentiondu diplôme fédéral de médecine.

BIENNEElectrocuté à la gare

. Dans . la nuit de mardi, 10 minutesavant minuit , M. Richard, âgé de 36 ans,monteur â la sous-station des C. F. F.,était occupé à un travail du service denuit lorsqu 'il fut frappé par le courantà haute tension de 15,000 volts. Il a ététrès grièvement brûlé et a dû être con-duit à l'hôpital. Son état est très inquié-tant, r .- .¦' .

BOUDRYConseil communal

Le Conseil communal a constitué sonbureau comme suit : président , M. Au-guste Breguet ; vice-président, M. Emi-le Mentha ; secrétaire, M. Jêari Kuffer ;suppléant , M. Edriiond Studer. ;

La ' répartition des dicastères est lasuivante: Finances , M. Edmond Studer;suppléant , M. Jean Kuffer. .— Travauxpublics et eaux , M. Fritz Zimmermann;suppléant , M. Jean Kuffer. — Electri-cité, M. Jean Kuffer ; suppléant, M.Fritz Zimmermann. — Forêts , M. Au-guste Breguet ; suppléant , M. EmileMentha. — Police et assistance , M.Emile Mentha ; suppléant , M. AugusteBreguet.

Officier de l'état civil , M. MarcSchlàppi ; substitut , M. Henri Racine.

Préposé à là policé dés habitants, M.Henri Racine.

NEUCHATELDistinction

Nous apprenons de Paris que M. Ed.Gasser, de notre ville, est lauréat duconcours littéraire des JeUx floraux de.France ; il avait présenté un conte :«Le temple des Ascètes ». ' »

Course à Sainte-Croix(Comm-) La Société de navigation à

yapeur et le chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix organisent pour dimancheune course spéciale à prix réduits deNeuchâtel à Yverdon et Sainte-Croixqui, pour peu que le temps soit favora-ble, attirera certainement beaucoup de imonde. La chaleur étouffante de lafilaine engage à aller à la montagne etes environs de Sainte-Croix offrent de

multiples occasions de proriienades etde belles ascensions faciles. ,

Téléphone 15.80Cours des changes du 20 juin , à 8 h. 15

Paris 20.25 20.35Londre 25.085 25.105New-York 5.155 5.175Bruxelles 71.99 72.09Milan 27.03 27.08Berlin 123.15 123.25Madrid 60.— 61.50Amsterdam 207.55 207.75Vienne 72.82 72.92Budapest 90.20 90.35Prague 15.26 15.36Stockholm 138.55 138.75

Ce. cours sont donnés & tltrs Indicatif e*sans engagement.

Banque Cantonale Neuchâteloise

^§§§1 » Union commerciale

iORt COURSE Aê ^ M - i a _p_Pâ$RL_g_ .3ifeiïPF LA OENNITr _3«fe6ij. ¦ îfesns visai eu BU

Ce soir, à 20 h. 15, assemblée desparticipants, au cours de laquellede ¦ nouvelles inscriptions serontencore reçues. Le Comité.

\ S Observationsfaltei Conti- TFMPQ rr UFNT|| aux .ares C.F.F. .ratio. ,tmrs cl ,cnl

JS« Baie . . . +18 Nuageux CalmeHt Berne . . +14 Tr. b. tps »1*7 Oolra . . +15 Qq. nuag. »

IMS Davos . :. + 1 Tr. b. tps »US Fribourg . +17 Nuageux »Iii Genève . . -+- 17 Qq. nuag. »m Glaris . . +15 Tr. b. tpa >llèl Gôsohenen . +13 Nuageux Fœhn1(8 Interlaken. 4-15 Tr. b. tps CalmeI9B Oh.-do-Fds. +14 Couvert »ittè Lausanne . +19 Nuageux :• » .

"M8 Locarno . '. +18 Tr. b. tps »J7J haeano . +17 » »489 Lucerne . . .. +17 » , »198 Montreux , .4, 1.9 Nuageux »482 Neuchâtel .. +18 Couvert »SIS Ragàtz . +15 Qq. nuag. »878 St-Gall . .VHr lg Tr. b. tps '»

I8SÏ St-Moriti + " Qq. nuag. »487 Schaffh" +18 Tr. b. tps »

1290 Schuls-Tar. + 9 » • »S61 Thoune . +17 Qq. nuag. ¦*889 Vevey , . +19 Nuageux »

1809 Zermatt . 4- 7 Qq. nuag. >410 Zurich +18 Tr. b. tps »

Mercuriale du marché de Neuchâteldu jeudi 19 Juin 1930

Pommes de terre 20 litres 2.30 2.40Pommes de terre nouv. le kg. 0.35 0.50Haricots » J.30 1.50Pois , ... 20 litres 5.— 6.—Carottes le paquet 0.20 0.25Poireaux » 0.15 0.20Choux la pièce 0.25 0.40Laitue » 0.10 0.25Choux-fleurs » 0.80 1.20Oignons le paquet 0.15 0.20Concombres la pièce 0.60 0.80Asperges (du pays) ... la botte 1.30 1.40Radis » 0.20 0.25Abricots , le kg 1.80 2.—Cerises » 1.40 1.80Oeufs la douz. 1.50 1.60Beurre le kg. 5.20 5.80Beurre (en mottes) ... » 4.80 5.20Promage gras ......... » 3.60 3.80Fromage demi-gras ... » 2.80 —.—Fromage maigre ...... > 2.— 2.40Miel » 4.50 5.—Pain *• —.43 0.61Lait le litre 0.35 —.—Viande de bœuf le kg. 2.60 4.—Vache » 3.50 3.50Veau » 3.30 6.—Mouton » - 3.— 4.80Cheval » 0.50 1.50Poro > 4.60 4.80Lard fumé » 4.60 4.80Lard non fumé ......_. * 4.— 4,20

Bulletin météorologique des C. F. F.20 juin à 6 h. 30

OBSERVATOIRE DE NEUCHATELTomporatur» „ " «• "*n'»n d»g, centlj r. j» S __5 dominant Etat« -m H p 2 s 5 i § M . ia\ I "i œ E % O'r»otlon ForoB ciela 15 a ;

19 19.2 1.4.6 26.6 720.3 1.2 var. faible var.•.

Le ciel se couvre en partie vers midi.Coups de tonnerre l'après-midi, pluie à 17h. 30 et pendant la nuit.

20 jnin, 7 h. 30 :Temp : 16.2. Vent : N.-E. Ciel : Couv.

Niveau dn lac: 20 juin, 430.37.Température de l'eau : 20°.

Temps probable pour aujourd 'huiAssez beau et chaud. Orageux.

Bulletin météorologique - Juin

(Comm.) C'est dans le cirque impo-sant du Creux-du-"Van, à la Ferme-Ro-bert , que se tiendra , dimanche, la105me assemblée du Club jurassien.Cette séance, toute familière , réunitchaque année bon nombre de clubistecheureux de passer avec des amis quel-ques heures inoubliables de gaité etd'entrain.

Cette année , de nouveau , les travauxprésentés par MM. Lardy sur les « tan-nes > et Hoffmanner sur le climat duJura , auront un caractère essentielle~ment jurassien et on verra sans doutedimanche une foule de membres dési-reux de s'instruire et de resserrer lesliens qui les unissent.

Fête d'été du Club jurassien

A propos d'une Gardon PartyOn nous écrit :Il Convient sans doute, en cette semai-

ne où, bruyàmnièht, les étudiants fontgrande réclahie pour leur fête universi-taire, de présenter en quelques mots laFédération qui l'organise et qui, pourbeaucoup est une association dont onignore tout jusqu'à son existence même.. La Fédération des étudiants de l'U-niversité de Neuchâtel fait partie del'Union nationale suisse à qui l'on doiten particulier la fondation du Sanato-

"rium .universitaire de Leysin et qui cha-que année encore organise des campsdfe travail auxquels peuvent participer,:sans grands frais, des étudiants désireuxde contribuer à la reconstruction devillages détruits ou de régions éprou-vées dont les habitants demandent del'aide et du secours. L'Union nationaleà son tour est liée à l'Union internatio-nale , dont le but principal consiste àrapprocher . les étudiants de tous lespays, en leur apprenant à se mieux com-prendre ; dans cette intention des échan-ges sont organisés et des congrès pério-diquement réunis.

En consentant à entrer dans l'associa-tion qui groupe tous les étudiants suis-ses, la Fédération de Neuchâtel s'estengagée à la fois à collaborer aux œu-vres entreprises et à faciliter encore,s'il se peut , les études de ses membres.

Malgré les efforts de ces dernières an-nées* la Fédération se trouve dans unesituation difficile que seule la sympa-thie de tous peut l'aider à surmonter.Depuis longtemps, dix ans presque, Neu-châtel n'a pu soutenir, ainsi qu'on l'es-pérait, le sanatorium universitaire ; lemoment est venu pour elle de témoigner

à la fondation de Leysin une preuvesensible de son intérêt et tout à la foisd'exprimer aux généreux dirigeants decette œuvre d'entraide un encourage-ment bien mérité.

La Fédération se doit encore de faci-liter les études de ses membres qui,pour la plupart, se trouvent dans unesituation difficile et trop souvent igno-rée ; quelques rares exceptions mises àpart , les jeunes gens qui font des étu-des supportent avec peine les frais, sou-vent très considérables, que comportentleurs longues années de travail.' Or, Neu-châtel qui, à chaque instant se pare dutitre de ville d'études, n'offre actuelle-ment à ses étudiants aucun des avanta-ges depuis longtemps procurés par d'au-tres universités. Le moment est venu,semble-t-il, de remédier à une situationqui risque de porter un grave préjudiceà notre établissement d'instruction su-périeure ; et soutenant ainsi la propa-gande faite en faveur de nos écoles,nous nous devons d'apporter à nos étu-diants les réductions qu'ils espèrent de-puis longtemps et qui peuvent seulesleur permettre de donner à leur instruc-tion l'ampleur nécessaire.

Et encore la maladie risque pourbeaucoup de compromettre leur vie ; lesétudiants ne peuvent souvent guère sup-porter de nouveaux frais, quelques se-maines d'hôpital sont capables de brisersubitement leur carrière future ; ne con-vient-il pas de remédier à une situationaussi triste qu'inquiétante et de soutenirceux qui voient en quelques jours tousleurs espoirs soudain anéantis ?

Cette œuvre d'entr 'aide, si nécessairepourtant, n'existe pas encore et ils sontnombreux aujourd'hui ceux qui peu-vent craindre l'écroUleriient de tous lesespoirs qûè laissaient souhaiter desannées d'efforts. î •"*

La Fédération Se propose donc , deconstituer un fonds capable d'aider lesétudiants dans les périodes plus diffi-ciles. Pour, obtenir les moyens néces-saires, la Fédération, incapable par el-le-fnême d'assurer la réussite de cetteentreprise urgente, adresse un appelchaleureux à tous ceux qui désirent ledéveloppement de notre vie universi-taire et qui ont à cœur d'aider Neuchâ-tel à mériter sa réputation de ville d'é-tudes. J. R.

1853 - 1930Nous avons appris avec regret la fin

de M. Paul Dessoulavy à laquelle s'at-tendaient d'ailleurs ses amis qui le sa-vaient malade depuis bien des mois.

Professeur classique au Gymnase can-tonal dont il fut un temps directeur età l'Université où il occupa auçsi le rec-torat , il fut le fondateur du séminairede français qu'il dirigea de la façon laplus heureuse et qui prit un rapide dé-veloppement grâce aux collaborateursdont il sut s'entourer et à l'esprit qu'ily fit régner. Les nombreux Suisses alle-mands et les étrangers qui ont fréquen-té cet établissement ont conservé lemeilleur souvenir de son directeur.

Après de longues années d'enseigne-ment , M. Dessoulavy avait pris sa re-traite et l'Université le nomma profes-seur honoraire. L'aménité de son carac-tère lui avait valu de solides amitiésqui demeureront fidèles à sa mémoire.u»Mu»zjuiMjiifMHmBmmnnB^mMEii^aœnHHn

Pàùl Dessoulavy

ÏTHAPEAUX jfoEUIl 1I \g Crêpes *\\»w Voiles H

| AUX ARMOURINS |

AVIS TARD IFS—

¦ ¦¦<

On cherche un homme pour

nettoyages de parquetsTrès pressant. — S'adresser Côte 61.

_____s________________ i

Dieu est amour.1 Jean IV, 8.

Monsieur et Madame Paul Roth etleurs enfants, à Paris ;

Madame et Monsieur Rurgdorf-Roth-Imer et leurs enfants, à Neuveville ;

Monsieur et Madame Alarth Roth etleur fille, à Paris ;

Madame et Monsieur Clémençon-Op-pliger-Roth et leurs enfants, à Ligniè-res, ainsi que les familles parentes etalliées, ont la douleur de faire partdu décès de leur cher père, grand-pè-re, beau-père, frère, beau-frère, oncleet parent,

Monsieur Numa ROTHque Dieu a rappelé à Lui, ce matin 19juin, dans sa 80me année.

L'ensevelissement aura lieu samedi21 jui n, à 13 h. 30.

Lignières, le 19 juin 1930.Domicile mortuaire : Maison Oppli-

ger.

Les parents, amis et connaissancesdeMademoiselle Marie SCHÂFFERde Saint-Biaise, sont informés de sondécès, survenu à Perreux, le 19 juin ,dans sa 78me année.

La miséricorde est auprès de l'E-ternel et la rédemption se trouve enabondance auprès de Lui.

Psaume CXXX, 7.¦¦ ¦¦¦ m mi n u i iii i iiii m mi n ¦¦ i m m* m\ m

Madame et Monsieur Joseph Agid,Mademoiselle Wanda Agid, MessieursEdouard, Bernard et Robert Agid, àNice ;

Mademoiselle Hélène Dessoulavy ;Madame Elvina Dessoulavy, à Saint-

Biaise ;Monsieur et Madame Jules Dessoula-

vy, à Cortaillod ;• Madame Louisa Huguenin et ses en-

fants, à Monruz ;Madame et Monsieur Emile L'Eplât-

tenier et leurs enfants , à Saint-Biaise ;Monsieur et Madame Robert Dessou-

lavy et leurs enfants, à Genève ;Mademoiselle Claire Dessoulavy, à

Saint-Biaise ;Monsieur et Madame Maurice Des-

soulavy et leurs enfants ;Mademoiselle Andrée Dessoulavy, à

Château-d'Oex , et les familles alliées,ont la douleur de faire part du décèsde

Monsieur Paul DESSOULAVYProfesseur honoraire de l'Université

leur cher père, beau-père, grand-père,frère , beau-frère, oncle, grand-oncle etparent , qui s'est paisiblement endormi,aujourd'hui, après une longue maladie,dans sa 77me année.

Neuchâtel , le 18 juin 193t) .(Saars 15)

L'incinération aura lieu vendredi 20juin , à 15 heures. Pas de suite. — Cultepour la famille au domicile du défunt,à 14 heures et demie.

On ne touchera pasCet avis tient lieu de lettre de faire part

Madame et Monsieur Robert Nyffeler-Landry, à Lausanne ; Madame et Mon-sieur - Adolphe Michaud-Landry, leursenfants et petit-fils, à Lausanne et Lu-cerne ; Monsieur et Madame Fritz Lan-dry, leurs enfants et petits-enfants, àArcachon ; Monsieur Louis Landry etses enfants, à Neuchâtel et Genève ;Monsieur Henry Landry et ses enfants,à Chambrelien, et les familles parenteset alliées, ont la douleur de faire partdu décès de leur chère mère, grand'mère, arrière-grand'mère, belle-sœur,tante et parente,

Madame Madeleine LANDRYnée MICHEL

que Dieu a reprise à Lui le 20 juin1930, dans sa 90me année , après quel-ques jours de maladie.

Neuchâtel, le 20 juin 1930.(Crêt Taconnet 9)

Que Ta volonté soit faite.L'ensevelissement, sans suite, aura

lieu le 22 jui n, à Neuchâtel.Cet avis tient lieu de lettre de faire part.

Les membres du Conseil de la M is-sion suisse dans l 'Afrique du Sud ontle douloureux devoir d'annoncer _ ledécès du très dévoué secrétaire généralde cette mission,

Monsieur Arthur GRANDJEANenlevé à l'affection des siens et desamis de l'œuvre à laquelle il a consa-cré sa vie, le mercredi 18 juin 1930,dans sa 71me année.

Il se montra ferme comme voyantcelui qui est invisible.

Hébreux ~S1, 27.Le Seigneur Ini dit. : Cela va bien,

bon et fidèle serviteur, entre dansla joie dé ton Seigneur.

Matthieu XXV, 21.Culte à la Chapelle des Terreaux, sa-

medi 21 juin , à 9 h. 15.Départ à 10 heures.