inscriptions syriaques de syrie. premiers résultats

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LES ANNALES ARCHÉOLOGIQUES ARABES SYRIENNES REVUE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE MINISTÈRE DE LA CULTURE DIRECTION GÉNÉRALE DES ANTIQUITÉS ET DES MUSÉES RÉPUBLIQUE ARABE SYRIENNE Vol. XLVII-XLVIII 2004-2005

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LES ANNALES ARCHéOLOGIQUES

ARABES SYRIENNES

REVUE D’ARCHéOLOGIE ET D’HISTOIRE

MINISTèRE DE LA CULTUREDIRECTION GéNéRALE

DES ANTIQUITéS ET DES MUSéES RéPUBLIQUE ARABE SYRIENNE

Vol. XLVII-XLVIII 2004-2005

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inscriptions syriAques de syrie,

premiers résuLtAts

Françoise BrIQUeL CHAtOnnet, Alain DeSreUMAUX et Widad KHOUrY

CNRS, Paris-France, DGAM, Damas-Syrie

La mission syro-française « Inscriptions syriaques de Syrie »1 a été créée afin de rassembler les documents et données en vue de l’élaboration d’un volume rassemblant toutes les inscriptions syriaques retrouvées ou conservées en Syrie. Le projet présenté conjointement à la Direction Générale des Antiquités et des Musées vise à rassembler toutes les indications de situation et toute la documentation graphique (relevés, calques, estampages et couverture photographique) sur les inscriptions syriaques de Syrie. Des deux côtés, des étudiants ont été adjoints, pour que cette mission soit aussi l’occasion de former une nouvelle génération d’épigraphistes dans le domaine syriaque.

Ce projet s’inscrit dans le programme international du Recueil des Inscriptions Syriaques. Ce dernier concerne les inscriptions en araméen chrétien émanant des communautés chrétiennes du Proche-Orient (syro-orthodoxe ou « jacobite » et syro-catholique, syro-orientale ou « nestorienne » et chaldéenne, melkite, maronite) et leurs extensions missionnaires en Asie. Il vise à combler une lacune du Corpus Inscriptionum Semiticarum, en publiant toutes les inscriptions syriaques répertoriées à ce jour ou inédites par volumes correspondant aux différents pays, après des prospections pour les repérer et examen à frais nouveaux de chaque inscription. Cet inventaire sera publié par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

etat des lIeux : recherche hIstorIoGraphIque sur les INscrIptIoNs syrIaques de syrIe

Comme la Turquie, la Syrie est au cœur du monde syriaque2. Avant même que la langue n’y soit diffusée par l’expansion du christianisme syriacophone, la Haute-Mésopotamie syrienne appartenait au royaume d’édesse et le Nord de

la Syrie et la région du Moyen-Euphrate étaient dès l’époque de l’empire romain une zone d’influence de la culture et de la langue d’Édesse. Des inscriptions syriaques pré-chrétiennes (édesséniennes) l’attestent, comme les contrats sur parchemin3 ou un petit autel à encens4, analogue à ceux qui étaient dédiés à Palmyre

188 Les AnnAles Archéologiques ArAbes syriennes

au dieu non-nommé. Curieusement, entre ces derniers documents édes séniens, contemporains de l’intégration définitive du royaume d’Édesse dans l’empire romain, et les plus anciens écrits syriaques datés, plus d’un siècle s’écoule, et pour le moment aucun document du ive siècle n’a été conservé.

La Syrie est bien au cœur de l’épigraphie syriaque et le corpus des inscriptions de ce pays est considérable, de loin le plus important en ancienneté et en quantité des informations historiques qu’elles apportent. La brève présentation qui suit ne saurait en être qu’une vue générale non exhaustive, fondée sur un repérage bibliographique qui a été fait en préalable au travail de terrain. Nous n’en sommes qu’aux préliminaires et elle sera sans aucun doute à revoir lorsque des relevés de terrains et des photos des inscriptions signalées auront été effectués et que nombre d’inédits auront encore ajoutés. Elle vise surtout à montrer l’intérêt d’entreprendre ce travail.

La distribution géographique

Les inscriptions syriaques ont été trouvées en majorité dans le Nord du pays, le long du cours du Moyen-Euphrate, en Antiochène et en Apamène. C’est de Syrie que proviennent les plus anciennes inscriptions syriaques (chrétiennes) datées5, qui sont de fait à peu près contemporaines des plus anciens manuscrits datés, au ve siècle6. Curieusement, sur les dix-neuf plus anciennes inscriptions syriaques datées, dix-sept7 se réfèrent, sûrement ou probablement, à l’ère d’Antioche, dont on sait que l’usage s’est limité à l’Antiochène8. On a là un témoignage frappant de la diffusion du syriaque dans la province d’Antioche. Deux seulement, en effet, sont datées selon l’ère séleucide9, qui est devenue ensuite l’ère d’usage courant des chrétiens syriaques, jusqu’en Chine.

Pendant les siècles suivants, les inscriptions suivent l’expansion des églises syriaques et notamment des implantations monastiques. Si la région d’Antioche et le Massif calcaire sont encore les plus riches, les inscriptions se répartissent également le long de l’Euphrate10 et jusque dans la région de Homs11. Inversement, même s’il y a des traces littéraires de la présence des églises syriaques dans le Hawrân, les inscriptions syriaques y sont totalement absentes12.

Des genres particuliers

Ces inscriptions se répartissent en leur très grande majorité sur deux types de supports différents. Le premier est tout naturellement la pierre, qu’il s’agisse d’éléments architecturaux (linteaux13, montants), de stèles indépendantes ou même de mobilier liturgique14. Mais ce qui est peut-être le plus caractéristique est l’usage de tracer des inscriptions en mosaïques15 . En cela, les chrétiens syriaques de la région poursuivent un usage du royaume d’édesse, dont les mosaïques funéraires16, mais aussi ornementales sont particulièrement spectaculaires17. Mais ils se conforment surtout aux habitudes locales des mosaïstes hellénisants.

La plupart sont des inscriptions de construction ou des dédicaces de monuments religieux. Souvent, l’inscription appelle la bénédiction ou le pardon de Dieu sur le donataire du monument ou de la partie de monument. Plus curieusement, et dans un genre qui n’est pas attesté ailleurs dans le corpus syriaque, plusieurs inscriptions comportent également des listes de moines appartenant au couvent où elles ont été inscrites18. Enfin, une autre originalité est la présence d’inscriptions dans un cadre civil et notamment agricole, dans le Massif calcaire. Le syriaque y était donc une langue d’usage courant et pas seulement une langue liturgique.

L’apport historique

L’intérêt historique de ces inscriptions est d’abord local. Elles permettent d’approcher la vie de petites communautés, les constructions et restaurations de monuments ; elles donnent, nous l’avons vu, des listes de moines et de dignitaires ; elles fournissent des renseignements pour l’histoire régionale.

Certains documents vont plus loin. L’un des plus spectaculaires est sans doute l’inscriptions de Bir el-Gantari19. Outre l’habituelle liste ecclésiastique, le texte comporte une violente charge polémique contre les « phantasiastes », qui nient que le Verbe de Dieu a souffert dans la chair et a été crucifié. Le document se situe donc au centre des affrontements, à l’intérieur de la communauté monophysite, entre les tenants de la doctrine de Sévère d’Antioche et de Cyrille d’Alexandrie, « une seule nature du Verbe incarné », et les disciples de Julien d’Halicarnasse, dont la doctrine niait toute réalité physique au Christ. Il est rare qu’une inscription sur pierre évoque de façon aussi précise des querelles théologiques.

189Françoise Briquel Chatonnet, Alain Desreumaux et Widad Khoury

Il est important de faire mention tout spécialement aussi de l’inscription de Zabad, une trilingue grec-syriaque-arabe qui est également la plus ancienne inscription datée en langue et écriture arabe20. Placée sur le linteau d’une église dédiée à saint Serge, sous le patronage duquel l’évangélisation des Arabes semble s’être placée, l’inscription syriaque est écrite en caractères verticaux, mais alignés horizontalement, comme dans l’inscription de Dahis, également en Syrie. Elle semble montrer que l’écriture arabe est apparue en contexte chrétien et dans le Nord de la Syrie.

Le trésor de Resafa-Sergiopolis est également d’un très grand intérêt. Plusieurs pièces ont été fabriquées en France, notamment une coupe pour le sire de Couzy, et forment un exemple spectaculaire de l’orfèvrerie occidentale au Moyen-Âge. Apportées en Syrie probablement à l’époque des croisades, elles ont finalement été déposées par des pèlerins dans le sanctuaire dédié à saint Serge et saint Bacchos. Avec elles, un calice dont le style est un mélange d’éléments orientaux et occidentaux : la forme du calice est européenne, la décoration est byzantine et la technique de niellage est caractéristique de la Syrie. Il porte surtout une inscription syriaque dans une très belle écriture estranghelo. L’objet est donc particulièrement représentatif des liens qui ont uni la Syrie, et particulièrement les chrétiens syriaques, avec l’Occident à l’époque des croisades.

les résultats de la mIssIoN de juIN 2006

Le travail de 2006 a compris deux parties : l’un plus court a été le relevé des inscriptions du musée de Maarat an-Nu’man et du musée d’Idlib, l’autre le début des relevés dans le Jabal Barisha (muhafazat d’Idlib). Pour cela la mission s’est appuyée sur les résultats de la mission de Littmann à la fin du xixe siècle et au début du xxe et sur l’Inventaire du Jebel Barisha publié par les P. I. Pena, P. Castellana et R. Fernandez en 1987 aux éditions franciscaines, qui, au milieu de leurs descriptions de sites et de monuments, signalaient un certain nombre d’inscriptions, mais sans les étudier ni les traduire, en n’en donnant au mieux qu’un dessin approximatif.

A Maarat an-Nu’man, nous avons fait le relevé de 4 inscriptions :

- Ma’ar Zayta : inscription sur mosaïque, déjà publiée par Abou-Assaf 1990 et revue Harrak 1995.

- Henak : inscription gravée sur une cuve baptismale, avec une inscription grecque, déjà publiée par M. Piccirillo 1977.

- Um Hartayn : deux petites inscriptions sur mosaïque, inédites, provenant de l’église de Um Hartayn, dans le village de Al A’albawi, dans la région de Salamiya, datant du 6e siècle d’après les inscriptions grecques.

Dans le Jabal Barisha et spécifiquement dans sa partie septentrionale, nous avons revisité les sites suivants :

- Breij : pas d’inscription découverte.- Baqirha : relevé d’une des inscriptions découvertes

par Littmann 1904, bilingue grecque syriaque. La seconde n’a pas été retrouvée.

- Khirbet al-Khattib : relevé de trois des 5 inscriptions découvertes par Littmann 1904, dont deux datées.

- Dar Qita : relevé d’une inscription découverte par Littman et de deux graffiti.

- Deirouné : pas d’inscription découverte.- Babisqa : une inscription sur un tombeau à Deir

Babisqa A.- Kafr Deryan : inscription du linteau de l’église du

stylite.- Baffitin : inscription du tombeau. Mais dans

les églises Est et Nord, il ne reste plus aucune des inscriptions signalées. Tous les chapiteaux inscrits signalés par les pères Pena, Castellana et Fernandez et par C. Strubbe ont disparu.

- Maez : pas d’inscription découverte.- Khirbet Tizin : une inscription sur le linteau du

baptistère.- Qasr Iblisu : inscription sur la façade sud de

l’église.- Kseijbé : inscription sur la façade sud de l’église.- Ma‘aramaya : inscription sur le mur Est de

l’église. - Nourieh : relevé de trois inscriptions dont une

seule avait été signalée par Pena.- Bashakouh : relevé d’une inscription syriaque.- Dehes : relevé d’une inscription sur le linteau du

baptistère. Cette inscription est particulièrement intéressante en ce qu’elle est formée d’une ligne horizontale de lettres en écriture verticale, selon un modèle également attesté dans l’inscription de Zabad.

190 Les AnnAles Archéologiques ArAbes syriennes

Enfin, au musée d’Idlib, nous avons étudié une inscription sur une stèle de basalte, de provenance inconnue.

A titre d’exemple, nous donnerons ici une première publication de la documentation rassemblée sur deux

Traduction : GlorieuseTrinitéAie pitié de moi

des sites étudiés. A Dar Qita, E. Littmann21 avait relevé une grande inscription répartie sur deux blocs du montant de la porte orientale de la façade septentrionale de la grande église, une invocation à la Trinité. Une nouvelle copie grandeur nature et un estampage nous ont permis d’établir le dessin suivant :

Transcription :

191Françoise Briquel Chatonnet, Alain Desreumaux et Widad Khoury

On notera surtout l’élégance et la technique du tracé des lettres avec une double incision qui réserve une forme en champlevé.

Sur le chevet (façade orientale de l’église), nous avons fait le relevé de deux graffitti signalés par les P. Pena, Castellana et Fernandez22. Ils gardent le souvenir de deux personnages. Le trait est simple mais l’écriture est un bel estrangelo, même si le tracé est hâtif.

Graffiti 1 :

Traduction :Diacre

Mari

Ces inscriptions sont très représentatives de la grande majorité de celles qui ont été trouvées dans le massif Calcaire : d’une part, des inscriptions de construction ou de dédicace sur des bâtiments à fonction religieuse (églises, baptistères, tombeaux), d’autre part des graffitti, comportant essentiellement des noms propres.

Graffiti 2 :

Traduction :Thomas

Transcription :

Transcription :

192 Les AnnAles Archéologiques ArAbes syriennes

Les inscriptions civiles sont plus rares. Nous en avons relevé une particulièrement intéressante à Bashakouh, sur le montant de la porte d’un bâtiment de petite taille, qui abritait un pressoir au rez-de-chaussée et comportait un étage, comme l’attestent les restes d’un escalier23. L’inscription, bien gravée, donne manifestement la nature du bâtiment et sert en quelque sorte d’enseigne.

Elle se lit ñndrnñ24, une transcription du mot grec Andrôn25. Sa découverte dans un contexte purement civil va amener à réétudier quel pouvait être le sens de ce mot à l’époque où les villages du massif Calcaire étaient florissants26.

On notera qu’à l’époque proto-byzantine, qui est celle de toutes ces inscriptions, elles sont majoritairement inscrites verticalement, un usage qui a été conservé très longtemps dans les manuscrits et qu’atteste encore la terminologie des grammaires, au moins jusqu’à Bar Zo‘bi au début du xiiie siècle.

Ces premiers résultats sont donc bien partiels. Ils confirment néanmoins tout l’intérêt qu’il y a à reprendre l’examen de ce corpus qui constitue une source importante sur la culture de la Syrie à la veille de la naissance de l’islam.

193Françoise Briquel Chatonnet, Alain Desreumaux et Widad Khoury

Notes

1. Mission dirigée par W. Khoury et F. Briquel Chatonnet, avec A. Desreumaux. Trois étudiants sont membres de la mission et ont participé aux travaux de cette première mission : Rana Sabbagh (DGAM), Firas Hajj Ali (université d’Alep) et Claire Fauchon (ENS-LSH, Lyon, France).

2. Briquel Chatonnet et Desreumaux 2004.

3. Torrey 1932 ; Teixidor 1990 ; 1993a.

4. Abou-Assaf et Briquel Chatonnet 1993.

5. Littmann 1934, n° 4, p. 4.

6. Hatch 1946.

7. Littmann 1934, no 4 (482 Ant, soit 433/4 ap. J.-C.), 11 (490 Ant), 7 (522), 50 (544); Pognon 1907, no 21 (544) ; Littmann 1934, no 57 (550), 6 (556) ; Pognon 1907, no 82 (556) ; Littmann 1934, no 23 (561) ; Pognon 1907, no 20 (571) ; Littmann 1934, no 52 (574), 24 (580), 12 (581), 8 (581), 58 (581), 54 (592 ou 599), 55 (594).

8. Feissel 2000.

9. Sachau 1882, no 4 (805 AS) ; Kugener 1907 (823 AS).

10. Mouterde 1960 ; Krebernik 1991 ; Briquel Chatonnet 1996 ; Teixidor 1998a et 1998b ; Egea Vivancos 2005.

11. Ronzevalle 1902.

12. Contini 1987.

13. Dont le plus célèbre est sans doute celui de Zabad. Voir infra.

14. Trône de Bennaoui : Chabot 1932, mais aussi piliers de chancels

15. Voir Abou-Assaf 1990 et Harrack 1995 pour l’inscription de Ma‘ar-zaytâ ; Krebernik 1991 pour l’inscription de Tell Bi’a, retrouvée dans ce qui est probablement les restes du monastère de Mar Zakkaï, près de Callinice. Aussi Steiner 1990, Gatier et Desreumaux 1993 et Briquel Chatonnet 1996 pour des inscriptions dont les lieux de trouvaille sont inconnus.

16. Drijvers et Healey 1999.

17. Balty et Briquel Chatonnet 2000.

18. Bir el-Gantari : Mouterde 1960 ; Teixidor 1993b. Mosaïque du musée de Deir ez-Zor : Briquel Chatonnet 1996.

19. Mouterde 1960 ; Teixidor 1993b.

20. Sachau 1882b ; Kugener 1907 ; Littman 1911-1912.Une nouvelle édition est en préparation par F. Briquel Chatonnet, D. Feissel et Ch. Robin.

21. Littmann 1934.

22. Pena, Castellana et Fernandez 1987

23. Elle a été étudiée par Jarry 1967, no 21, qui restituait au début quatre lettres non visibles et lisait donc [ALKS]NDRIA, sans se prononcer sur l’identification de l’Alexandrie qui aurait été ici mentionnée. Elle a également été signalée par Pena, Castellana et Fernandez 1983, p. 263 et dessin p. 270. Si la copie de ces derniers est bonne, la transcription ne tient compte ni du premier ’alaph ni de l’avant-dernière lettre. Les auteurs lisent Nidro et traduisent « vœux » (au pluriel !).

24. Paléographiquement, il est intéressant de noter qu’elle combine deux formes différentes de ’alaph. Ceci n’est pas vraiment surprenant, surtout étant donné leur position différente dans le mot. Sur l’usage de la forme verticale du ’alaph dès une époque très ancienne, voir Healey 2000 et Briquel Chatonnet 2001.

25. Le mot est attesté sous la forme ’NDRWN’ dans Payne-Smith 1879, col. 257, qui ne cite lui-même qu’un lexique.

26. Voir l’étude toute récente de Gatier 2001 [2003].

194 Les AnnAles Archéologiques ArAbes syriennes

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