cette mit. c'est - rero doc

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IES jeux sont faits. Les jeux n' auront pas lieu. Pas avant longtemps. Quel rêve I Quelle déception I Un rêve : la gloire d' un pays connu et chanté sous tous les cieux ; un afflux de touristes , un afflux d' argent ; routes ouvertes , équipements renouvelés ; le visage du Valais transfiguré à la mesure de son progrès. Une déception : tout cela par terre ; au lieu de la gloire , une contre-g loire ; l' essor économique freiné , le moral atteint. (Je ne dis pas le moral des pionniers : celui-là est capable de nouveaux rêves , de longs' espoirs et de réalisations). JE pense a d autres jeux qui ont réussi , qui réussissent toujours et auxquels nous refusons de participer. Réjouis- toi , Jérusalem et regarde la gloire qui te vient du Sei- gneur I Une voix clame dans le désert : préparez les pays et les cœurs , tracez les routes , c ' est Dieu qui vient à toi I Oui , toute gloire humaine passe comme la fleur des champs ; le foin se dessèche et la-fleur tombe ; tout rêve de l'homme n' est qu ' une ombre , mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Il n' y a plus de ténèbres pour la terre que le Seigneur a visitée. Lève-toi , Jérusalem , la gloire du Seigneur est levée sur toi I L' obscurité couvre la terre , la nuit enveloppe les peup les , et toi , ta lumière , c 'est le Seigneur I Les peup les viennent de loin , les rois t' apportent des présents , gloire et prospérité I II ne s ' agit pas de Jeux ol ymp iques ou d' une naissance royale dans une cour du monde : Le Verbe de Dieu , qui naît éternellement au sein du Père , dans cette lumière inaccessible Dieu habite , va naître sur la terre. Vous pourrez , de vos yeux de chair , contemp ler Dieu. « Qui me voit , dit Jésus , voit mon Père I » Heureuse Jérusalem , heureuse Bethléem , heureuse Judée , heureuse' Galilée , qui avez sans dépense obtenu ces Jeux de Dieu I JOYEUX NOËL, AMIS LECTEURS ! CETTE MIT. C'EST * & par Marcel Michelet M AIS quoi ! O Dieu , comme vous préparez mal votre venue I Aucun bruit , aucune réclame , une étoile très loin levée , invisible ici-même I Rien n'est prêt , on ne sait rien de vous , on a autre chose à faire , il y a le branle-bas du recensement. Etonnez-vous de ces jeux si mal préparés I Deux voyageurs , un homme et une femme , cheminent les pieds en sang, comme les pauvres. Ils ont traversé Jérusalem et Bethléem sans trouver un toit. Les gens de votre sorte Ne logent pas ici Allez à l'autre porte , L'étable que voici... C' est au désert que les anges font votre publicité. Seuls quelques bergers s 'émeuvent , et ils vous trouvent couchés dans une crèche. TÔT A UCUN doute , c 'est ainsi que Dieu vient. Brise-toi , mon cœur I Oublie tes faux rêves et comprends ton bonheur I Heureux les pauvres , le royaume des cieux est à eux ! On ne pose pas de candidature à ces jeux de Dieu avec nous I Il suffit de dire oui. Bethléem est choisie , aucune ville n'est exclue , aucun désert , aucun cœur , aucune âme. Les Jeux de Dieu sont partout son amour trouve réponse. « Il n' y a personne qui n' ait sa part dans cette allé- gresse. Tous ont raison de se livrer à la joie , car Notre-Sei- gneur , destructeur du péché et de la mort , qui nous a trouvés tous assujettis au péché , est aussi venu pour tous nous en affranchir. Que le juste tressaille : il touche à la victoire ! Que le pêcheur se réjouisse : Dieu l'invite au pardon ! Que l' athée s 'éveille à l' espérance : il est convié à la vie I » Le Fils de Dieu, en effet , dans la plénitude des temps fixée par les impénétrables profondeurs du conseil divin , a pris la nature humaine pour la réconcilier avec son auteur , afin que le diable , inventeur de la mort , fût vaincu par la nature même dont il avait triomp hé. » Y a-t-il des Jeux , y a-t-il un enjeu plus passionnant , que celui qui veut est avec Dieu triomp hateur du péché , de la mort et de l'enfer ?

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IES jeux sont faits. Les jeux n'auront pas lieu. Pas avant

longtemps. Quel rêve I Quelle déception I Un rêve : lagloire d'un pays connu et chanté sous tous les cieux ;

un afflux de touristes , un afflux d'argent ; routes ouvertes ,équipements renouvelés ; le visage du Valais transfiguré àla mesure de son progrès.

Une déception : tout cela par terre ; au lieu de la gloire,une contre-g loire ; l'essor économique freiné, le moral atteint.(Je ne dis pas le moral des pionniers : celui-là est capablede nouveaux rêves , de longs' espoirs et de réalisations).

JE pense a d autres jeux qui ont réussi , qui réussissent

toujours et auxquels nous refusons de participer. Réjouis-toi , Jérusalem et regarde la gloire qui te vient du Sei-

gneur I Une voix clame dans le désert : préparez les pays etles cœurs , tracez les routes , c'est Dieu qui vient à toi I

Oui, toute gloire humaine passe comme la fleur deschamps ; le foin se dessèche et la-fleur tombe ; tout rêve del'homme n'est qu'une ombre , mais la parole du Seigneurdemeure éternellement. Il n'y a plus de ténèbres pour laterre que le Seigneur a visitée. Lève-toi, Jérusalem, la gloiredu Seigneur est levée sur toi I L'obscurité couvre la terre, lanuit enveloppe les peup les, et toi, ta lumière, c'est le Seigneur ILes peup les viennent de loin, les rois t'apportent des présents ,gloire et prospérité I II ne s'agit pas de Jeux olymp iques oud'une naissance royale dans une cour du monde : Le Verbede Dieu, qui naît éternellement au sein du Père, dans cettelumière inaccessible où Dieu habite, va naître sur la terre.Vous pourrez , de vos yeux de chair, contemp ler Dieu. « Quime voit , dit Jésus , voit mon Père I »

Heureuse Jérusalem , heureuse Bethléem, heureuse Judée,heureuse' Galilée , qui avez sans dépense obtenu ces Jeuxde Dieu I

JOYEUX NOËL, AMIS LECTEURS !

CETTE MIT. C'EST* &

par Marcel Michelet

M

AIS quoi ! O Dieu, comme vous préparez mal votrevenue I Aucun bruit , aucune réclame, une étoile trèsloin levée, invisible ici-même I Rien n'est prêt , on ne

sait rien de vous, on a autre chose à faire, il y a le branle-basdu recensement. Etonnez-vous de ces jeux si mal préparés I

Deux voyageurs, un homme et une femme , cheminent lespieds en sang, comme les pauvres. Ils ont traversé Jérusalemet Bethléem sans trouver un toit.

Les gens de votre sorteNe logent pas iciAllez à l'autre porte,L'étable que voici...

C'est au désert que les anges font votre publicité. Seulsquelques bergers s'émeuvent , et ils vous trouvent couchés dansune crèche.

TÔT

A

UCUN doute, c 'est ainsi que Dieu vient. Brise-toi , moncœur I Oublie tes faux rêves et comprends ton bonheur IHeureux les pauvres , le royaume des cieux est à eux !

On ne pose pas de candidature à ces jeux de Dieu avec nous IIl suffit de dire oui.

Bethléem est choisie , aucune ville n'est exclue, aucundésert , aucun cœur , aucune âme. Les Jeux de Dieu sontpartout où son amour trouve réponse.

« Il n'y a personne qui n'ait sa part dans cette allé-gresse. Tous ont raison de se livrer à la joie , car Notre-Sei-gneur, destructeur du péché et de la mort , qui nous a trouvéstous assujettis au péché, est aussi venu pour tous nous enaffranchir. Que le juste tressaille : il touche à la victoire !Que le pêcheur se réjouisse : Dieu l'invite au pardon ! Quel'athée s 'éveille à l'espérance : il est convié à la vie I

» Le Fils de Dieu, en effet , dans la plénitude des tempsfixée par les impénétrables profondeurs du conseil divin, apris la nature humaine pour la réconcilier avec son auteur ,afin que le diable, inventeur de la mort, fût vaincu par lanature même dont il avait triomp hé. »

Y a-t-il des Jeux, y a-t-il un enjeu plus passionnant , quecelui où qui veut est avec Dieu triomphateur du péché , dela mort et de l'enfer ?

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iniiiiiiiniiiiiiiiii»

Le tzar fantôme

2. — Le 23 septembre, la tzarine Elisabeth Alexievna rejoignit son impérial! époux. Alors que les deux souverainsétaient virtuellement séparés depuis des années, on remar-qua les attentions d'Alexandre pour Elisabeth. Au reste,c'était pour soigner la santé chancelante de sa femme quele tzar avait consenti à quitter le centre de son empire.Alexandre, de plus en plus sombre et préoccupé, partageaitson temps entre la tzarine, son ami Volkonsky et son mé-decin Tarassof, qui le soignait depuis l'adolescence.

3. — Plus d'étiquette de cour. Le 2 novembre, escorté seulement de Volkonsky, Alexandre 1er se rendit, à cheval,jusqu'au village de Karassou-Bazar , où il pria longuementsur la tombe de son .égénie, Mme de Krudener. Etrangefigure que cette « illuminée » qui avait dicté au tzar leplan de la « Sainte-Alliance » et avait été, en fait , la maî-tresse de la Russie pendant des années... C'était à'elle que letzar avait confié tous ses remords d'avoir laissé assassinerson père : Paul 1er.

4. — Quand Alexandre revint à Taganrog, il grelettait defièvre. Il avait pris froid , ou bien avait-il une attaque demalaria ? Rien de grave. Il se soigna durant une quinzaine dejours, mais sortait fréquemment dans la bourgade. C'estainsi que, le 17 novembre, son attention fut attirée par unspectacle cruel. Sans se faire reconnaître, il vit de loin, labastonnade donnée à un sous-officier. Celui-ci, passantentre deux haies de soldats frappant chacun avec leur ba-guette de fusil , reçut trois mille coups.

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D 'ACCORD,P H I l l

REVENDRE! L'UNIDES CONDU/rilESrOBSTRUÉE! JE VAIi

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2SI M E M E N T O

==

S I E R R E

Locanda — Kilo Glovanart.Bourg. — Orchestre Renato FerreroHôpital d'arrondissement . — Heures des

visites, semaine et dimanche t l'après-midide 13 h. 30 à 16 h. 30.

Clinique Sainte-Claire. — Horaire des vi-sites semaine et dimanche : l'après-midi de13 h. 30 à 16 h. 30

Le médecin de service peut être demandésoit à la clinique. «Oit a lTiftp'tM.

Pharmacie de service. — Pharmacie Al-let. tél. 5 14 04.

Patinoire — Ouverte tous le; Jours(sauf en cas de matchi, de 13 li 30 â i<h. et de 20 h. à 22 h 30

ChàtèaW de Villa — Musée Rilke, ouvertde 9 h. è 18 h. (entrée gratuite).

Hfltel Arnolo. — Exposition du peintreMafli.

Earposition Alfred Wlckl. la Crète Murais/Sierre (dessins, peintures, céramiques).Ouverte jusqu'au 30 décembre, de 16 h. â22 heures

Tennis de table. — Tournoi de Noël 24décembre, dès 13 h. 30 , à la cure s2in]te-Croix . Inscriptions c/o P.-A. Berthod 3i ,rue de France.

Gérondine — Répétitions partielles surconvocation du directeur. Pas de répétitiongénérale jeudi 26 décembre. Saint-Sylves-ïre. à 17 heures : retraite en ville.

S I O N

Cinéma Lux. — (Tél. : 2 15 45). — Voiraux annonces

CineSma Capitole. — (Tél. : 2 20 45). —Voir aux annonces.

Cinéma Arlequin. — (Tél. : 2 32 42). —Voir aux annoncés.

Pharmacie d* service. — Pharmacie Dar-bellay. tél . 2 10 30.

Médecins de service. — Dr Pitteloud Hen-ri tél. 2 33 73. Pour le chirurgien, s adres-ser directement à rhêpital. tél. 2 43 01.

CariéHmi de» Arts. - . P0*'"0"8Edouard Chapallaz. céramique ;:Lor 'Olyom-mer mosaïque Hélène Chmetz Wj u? .

Musée de la Majorie. — Musée permanentManège de Sion — Ouvert chaque jour.

Leçon privée ou en groupe. Pension pourchevaux Tél. • (027) 2 44 80.

Chœur mixte du Sacré-Cœur. — LeChœur chante la messe de minuit. '

Chœur mixte de la Cathédrale. — Mardi24, le Chœur doit être à la tribune à 23 h.45 pour le chant du « Te Deum » à la findes matines. A 24 heures : Messe de Mi-nuit (office pontifical). Mercredi 25. fête deNoël, à 10 heures, office pontifical , mêmeprogramme qu'à minuit. Jeudi 26, pas derépétition.

Chorale sédunoise. — Cette semaine, pasde répétition.

M A R T I G N V

Cinéma Etoile. — (Tél. : 6 11 54). — Voiraux annonces.

Cinéma Corso. — (Tél. : 6 16 22). — Voiraux annonces

Pharmacie de seruice. — Pharmacie Lau-ber, tél. : 6 10 05.

Médecin de garde — En cas d'urgence eten l'absence de votre médecin traitant,adressez-vous à l'hôpital de Martigny. Tél. :6 16 05.

Petite Galerie. — Exposition permanen-te ouverte l'après-midi

Bibliothèque. — Mardi, fermée.Coiffeurs de service. — Tous ouverts.

26 LA VERITE DE MINUIT F™1Ri(iiard saisit une cigarette : cette folie naissante qui l'empêche de concevoir la ... je dirai la— Donc, sa mort est la conséquence directe, rationnelle, de frontière entre la logique et l'absurde..> d'Henri. Nous n'avons pas à éplloguer sur ce qui pourrait — Ce n'est pas très clair, dit Richard.celle d'Henri. Nous n'avons pas à épiloguer sur ce qui pourrait — Ce n'est pas très clair, dit Richard,

nous sembler anormal, et je suis certain que tout à l'heure ton — Prenons donc des cas concrets. Ses trois prédictions. Isa-ami le toubib nous expliquera scientifiquement pourquoi son belle rappelle-moi la première,pseudo-prophète a dit vrai en ce1 ijui concerne le début de son rêve. — Il disait qu 'il avait prédit le retour d'un voisin qui com-

— Je peux déj à l'expliquer en partie, scientifiquement ou plu- battait en Indochine.tôt psychologiquement. '.. — C'est évidemment un être d'une sensibilité extrême Le sort

Louis se pencha pour prendre une cigarette à son tour : de ce voisin le préoccupait. Donc il réfléchit. E} le vais essav e?— Toi aussi, Isabelle. Fume. Histoire de te détendre. de reconstituer son raisonnement. Mon voisin est-il mort ? SonElle obéit machinalement. Il lui tendit son briquet, remarqua décès n'est pas établi officiellement Donc, il est d i«niru . C'est à-

que Richard avait aux lèvres une cigarette non allumée : dire vraisemblablement prisonnier du Viet-minh . Pourtant , le— Tiens. Du feu. - Viet-minh fournit assez souvent, par l'intermédiaire de la Crolx-— Oh ! pardon ! Rouge, les listes des combattants prisonniers. Bonne volonté , pro-— Et la mienne. Trois. Je le fais exprès. pagande, peu m'importe. Je conclus que mon voisin n 'est pas prl-II rangea son briquet, aspira quelques bouffées, se carra dans sonnier. Déserteur ? Impossible. On ne s'engage pas pour déserter.

son fauteuil : Conclusion : il est blessé et quelque chose l'empêche de révéler— Parce que tout s'explique. Pendant tout le trajet , je n'ai pas son identité. Blessure à la tête... amnésie. Oui , amnésie partielle ,

cessé de réfléchir à ce problème et j'ai trou vé la solution, je vais II va faire partie d'un prochain convoi de rapntriés. Un bateauvous la dire. Nous devons nous délivrer d'une angoisse qui ne arrive à Marseille, le... Marseille... L'homme va revivre son em-correspond à rien de sérieux. Et puis, une discussion sur un sujet barquement, reconnaître ses souvenirs... En revovant cet endroitd'ordre médical nous empêchera d'évoquer la mort tragique qu 'il connaît bien... la mémoire lui reviendra . Dès lors, il n 'aurad'Henri et de Gilberte. Vous êtes bien d'accord ? plus qu 'un désir : retrouver sa femme le plus rapidement possible.

— Quelle solution as-tu trouvée ? Et je prédis la date de son retour. Vous note? la partie fausse du— Quelle solution as-tu trouvée ? Et je prédis— Cette solution réside dans la puissance de l'imagination de raisonnement

ce... prophète On dit souvent que la folie et le génie sont très ne la prouveproches. Personnellement, je crois que cet homme est à la li- L'homme quimite des deux. Son cerveau est capable de raisonnements subtils, çade. Et lesexacts dans leur ensemble, mais faussés dans leur conclusion par rnnvrinhi hv

SAINT-MAURICE

Cinéma Roiy. — (Tél . : 3 64 17 ou3 64 84. — Voir aux annonces.

Pharmacie Be service. — Pharmacie Ber-trand Tel 3 12 17

M O N T H E YPlarza. — (Tél. • 4 22 90). — Voir aux

annonces.Monthéolo. — Tél. : 4 22 60). — Voir

aux annoncesMédecin de service. — Pour les diman-

ches et jours fériés, No 4 11 92.Pharmacie de seruice. e— Pharmacie Co-

3uoz, tél. 4 12 43, jusqu'à ce soir. Dès le 23écembre, pharmacie Rabaud, tél. 4 23 02.

PAROISSEDE LA CATHEDRALE

Mardi 24 décembre

Vioile de Noël

Jeûne et abstinence deprécepte jusq u'à 17 h.Confessions de 17 h. à19 h. et de 20 h. à 24 h.22 h. 30 : offices desMatines ; 24 h. : Messede Minuit. Office pon-tifical , sermon.

mmm < .JSÏgfî;-iS- 'ï-jr - " Jeûne ct abstinence tleBii. jï 'W .v ' J précepte -jusqu'à 17 h.Hfc<*<f C ' Confessions de 17 h. à

K. JI J, E" « - 19 h- et de 20 h- à 24 h...¦nfiff ** ,. , 22 h. 30 : offices desà?S"ï*iî£ïi- i, .:''.' ' Matines ; 24 h.: Messeeflf I ITC'fV-.'.v;'-' . de Minuit. Office pon-**A# el.B.S--i..<r-*'i tifical , sermon.;'¥•--**¦,,->¦ ¦•• .¦-*r .yf- ,.yy:yr i

i ^ j B^ j

Mercredi

25 décembre

Nativité de Notre-Seigneur Jésus-ChristDès 6 h., confessions ; 6 h. messe ; 7 h.,messe de l'Aurore ; 8 h., messe ; 9 h., mes-se (sermon allemand) ; 10 h., office ponti-fical). Sermon • 11 h. 30 , messe, sermon,communion ; 18 h. 30. vêpres ; 20 h., mes-se, sermon, communion.Eglise du Collège . — Messe A 10 h. 30

pour les Italiens.

PAROISSE DU SACRE-COEUR, Mardi 24 décembre : veille de NoëlJeûne et abstinence jusqu'à 17 heures

Le matin messes à 6 h. 30. 7 heures et8 heures. Pas de messe à 18 h. 15.

Confessions : de 15 à 19 h. et de 20 â22 heures

Mercredi 25 décembreFête de lu Nativité de Notre-Sei gneur

NOËL (fête chômée)0 h., Messe de Minuit. Pour communier

il faut être à jeun dès 22. heures.Pour le jour, l'horaire des messes est

le même que le dimanche.

PAROISSE DE SAINT-GUERIN

24-25 décembre. .* Nativité du SÊigneur Jésus

Sion-Ouesi (Ecole secondaire) :Mardi , veille de Noël : jeûne et abstinen-

ce jusqu à 17 heures.Confessions de 17 h. à 19 h, et dès 21 h.

à la messe de nuit.Mercredi ¦ Messe de Minuit (précédée

d'un chant d'action de grâces).N. B. — Pour la communion, être à jeun

dès 22 heures.Messes à 7 h., 9 h. et 18 h. (comme le

dimanche).

Chapelle de Châteauneuf :Mardi ; veille de Noël : jeûne et absti-

nence jusqu'à 17 heures.Confessions ' de 18 h. à 20 h. et dès 23

heures a la messe de nuit.Mercredi : Messe de Minuit.N. B. — Pour, la communion, être à jeun

dès 22 heures.Messes à 8 h. et 9 h. 30 (comme le di-

manche).

UN PEU PlUS TARD, LE VAISSSAUDl RNf iEXÉCUTE LA f l A f f OEUVRE D 'A80RÛA6£ RE MPLATE- fORf t t SUR ORS/TE... .

Cour, bv Cosmopress

Sur nos ondesMARDI 24 DECEMBRE

SOTTENS 7.00 Bonjour à tous ! 7.15 Informations.8.00 Le bulletin routier. 8.25 Miroir-pre-

mière. 8.30 Le monde chez vous. 9.30 A votre service i11.00 Emission d'ensemble. 12.00 Au carillon de midi.12.45 Informations. 12.55 Le chevalier de Maison-Rou-ge. 13.05 D'une guirlande à l'autre. 13.30 Le Messie.15.50 Pastorale de l'Oratorio de Noël. 16.00 Miroir-flash. 16.05 Le rendez-vous des isolés. 17.15 L'Arlésien-ne. 17.35 Gospels et spirituals. 18.00 Concerto. 18.30Le micro dans la vie. 18.55 La Suisse au micro. 19.15Informations. 19.25 Lumières sur les villes. 20.15Noël pour tous. 21.15 Le retable de Noël, symphonie.21.30 La bête qui mangeait les jouets. 22.10 Cantate deNoël. 22.35 Informations. 22.40 Musique symphonique.23.00 Culte solennel de longue-veille. 24.00 Messe deminuit. 1.15 Hymne national. Fin.

SECOND PROGRAMME '|-900 Emission d'ensem-ble. 20.00 Vingt-quatre

heures de la vie du monde. 20.15 Le chevalier de Mai-son-Rouge. 20.30 Messe en si mineur. 22.30 Hvmnenational. Fin.

TELEVISION 16-30 Les variétés du Père Noël- 17-45Magazine international des jeunes.

18.00 Service protestant de la Marktkirche. 18.30 Fin.19.30 Médard et Barnabe. 20.00 Carrefour. 20.15 Christ-mas Carols, chants de Noël. 20.40 Disneyland. 21.30Le secret de sœur Angèle, film. 23.05 Les Lapons etleurs rennes. 23.35 Concert par le Collegium Acade-micum. 23.50 Messe de minuit. 1.00 Fin.

MERCRFDT 25 DECEMBRE

SOTTENS ''"" Autour de la crèche. 7.15 Infor-mations. 7.20 Sonnez les matines. 8.00

Noël de tous les temps. 8.45 Grand-messe du jour dela Nativité. 9.50 • Intermède. 9.58 Sonnerie de cloches.10.00 Culte protestant de Noël. 11.15 Les beaux enre-gistrements. 12.00 Noël pour tous. 12.45 Informations.13.30 Traits d'union. 14.30 Les Trois-Rois, pièce. 16.00Au festival de musique légère. 16.30 L'heure musicale.17.30 Messages religieux et musique spirituelle. 18.20Jubilate Dec. 18.30 Le micro dans la vie. 18.55 LaSuisse au micro. 19.15 Informations. 19.25 Le miroirdu monde. 19.45 Impromptu musical. 20 00 Changeoninotre tristesse en joie. 20.45 Concert de l'orchestre dela Suisse romande. 22.00 Pardonnez-nous nos démen-ces; 22.30 Informations. 22.35 Ballade pour un soir deNoël. 23.15 Hymne national. Fin.

SECOND PROGRAMME 20.001 La crèche de Pa-bio Casais. 21.50 La pas-

torale des petits ramoneurs. 22.35 Hymne national. Fin.

TELEVISION 10'00 Culte de Noël- 110 ° Fln- 121°Bénédiction Urbi et Orbi par S.S. le pape Paul VI. 12.35 Fin. 17.00 Le cinq àsix des jeunes . 18.00 Fin. 19.30 Médard et Barnabe.20.00 Premier bulletin d'informations. 20.05 Le cirquede Noël 1963. 21.05 Histoire de briques, pièce. 22.20Deuxième bulletin d'informations. 22.25 Fin.

? Je table sur la guérison certaine du blessé. RienVoilà la coïncidence. Passons à la seconde prnrihAtle.fracasse la vitrine du bijouti er. Moi , je repeins la fa-badauds s'arrêtent. Parmi eux, le futur voleur.f~ n *n i r i r > r P ! >m th ère ' *- ''*»)

NOTRE CHRONIQUE DE POLITIQUE ETRANGERE X¦; ;; ^j*

Finances, hold-up, ponts et concours

En cette fin d'année, la cloche vénérable située dans la tour nord dela cathédrale de Saint-Pierre ne cesse de sonner un coup toute les minutes.Depuis le XVle siècle, elle convoque les Aéputés du corps législatif — au-jourd'hui le Grand Conseil — au travail. Or ceux-ci, en séance de relevéecomme de nuit, ont mis les bouchées doubles pour que le budget soit soustoit à l'heure fatidique. Ce « rallye financier » ne manque pas d'oriqinalité.C est un des aspects les plus ca-ractéristiques de la vie politique ge-nevoise. Chacun y va de son obser-vation.

Fait curieux , bien humain , on se batplus sur des vétilles , des détails , de pe-tites sommes, que sur les principes, leschiffre énormes qui ornent le prochainexercice. Quand le total tourne autour

L'œuvre socialedes compagnons

de Jésus-Charpentierà Nazareth

Nazareth est une ville de trente-cinq mille habitants située en terri-toire israélien. C'esl un véritable la-boratoire des Iprmes sociales de l 'a-venir, depuis le kibboutz jusqu 'à lagrande usine néo-capitaliste.

Dès leurs débuts , les Compagnonsse sont trouvés mêlés à une popula-tion arabe , chrétienne et ju ive qui ,depuis la guerre de 1948, et par suitede ïalllux des rélug iés , végétait dansla m(sère, saut quel ques riches, ' in-conscients et prof i teurs, mais incapa-bles. Certes , il y avait des écoles etdes hôp itaux où des missionnaires ca-tholiques ou pro testants se dépensentavec un zèle admirable. On avait aus-si distribué des secours d' urgence ,des vêtements , de la nourriture. Mais ,comme dans la p lupart des pays mi-sérables , lc mal n'était pas guéri danssa double racine : l 'insalubrité du lo-gement et l 'instabilité du Iravail.

Une lamille ouvrière sur trois lo-geait à sept ou huit personn es dansune p ièce souvent malsaine, parla isindigne de l 'homme, pourrie , suintantles caux po lluées. Un ouvrier sur troisétait en chômage chronique et là étaitla cause principale de la misère.

• tes Compagnons réunirent quelques,ouvriers , lirent avec eux une enquêt,te sur le travail el le logement dansIrois quart iers diliérents , soit deuxcents lamilles , enquête qui révéla lasituation de iaçon claire. Us écrivi-rent un rapport : S.O.S. NAZAR ETH ,ct le remirent aux autorités compé-tentes : ecclésiastiques , syndicales ,gouvernement ales. Ils lurent encou-ragés par M gr Hakim et par les cli elsdes autres Eg lises. Us rencontrèrentcompréhension et amitié chez les dé-légués syndicaux et des ionctionnai-rcs gouverne mentaux qui avaient es-sayé dc iaire quelque chose , mais s 'é-taient heurtés à la méliance de la po-pulation .

Us groupèrent alors une trentainede camarades qui désiraient travail etlogement et tormèrent une pre mièrecoopérative : CH1COUN (la Maiso n),Iorme sociale très développée enIsraël. Ces premiers camarades n'eu-rent conf iance que parce qu 'un prê-tre était devenu leur compagnon detravail: sa présence leur redonna itconliance en la vie, en la société , eneux-mêmes ,en Dieu et son Eg lise,qui ne leur apparaiss ait plus seule-ment l'Eg lise des riches, même géné-reuse dans ses aumônes , mais l 'Egli-se des pauvres , une mère , une sœuravec eux.

Cependant les plus pauvres res-taient en dehors de la lêle , car il lal-lait verser une quote-part , les deuxcinquièmes , le gouvernement et lesyndical prêtant les trois cinquièmes.Ceux donc qui n 'avaient pas ces deuxmille (ivres israéliennes ne pou vaientdevenir membres , et c'étaient juste-ment ceux qui avaient le p lus besoind' un logement.

Un prêtre belge , l'abbé Warlomont ,passe alors en pèlerinage à Nazaret h -,il rencontre le comilé de cette nou-velle coopérative et le prêtre qui eniait partie. U regarde , visite Nazarethnon p lus en pèlerin des Lie ux-Saints ,mais en pèlerin du corps du Christ ,avec ses membres les plus aiméspourrisanl dans les taudis. Rentréchez lui , à Tournai , il vendit son au-to pour envoyer une bëfonneuse àla coopérative de Nazare th. Les jourssuivants , il trouva des millions danssn hn 'lc nwv le t tres .

Le niouvrrnenl était lancé. Grâceà cette aide , on accorda des prêts àtrès longs termes ct sans intérêt oupresque , aux lamilles les p lus néces-siteuses. Aujourd 'hui outre CHICOUNest née une autre coopérative d 'ha-bitation : AROUE (Les Frères) quicomptent cent quatre-vingts lamillesToutes devienn ent nropriélaires dulogement ct du jardin .

F. Rey(A suivre)

de 330 millions pour une population de200.000 âmes, on s'interroge à juste ti-tre ; cela d'autant plus que les annéesprécédentes on laissait prévoir un dé-ficit , qui se transformait régulièrement ,au moment de l' approbation des comp-tes de l'Etat en un joyeux bénéfice,tandis que, cette fois , on prévoit un pe-tit bénéfice d'un million et demi quipourrait bien finir par se subtiliser enun... déficit ! Pour l'heure, nous som-mes parés et nous pourons entrer d'iciquelques jours dans la valse douce desdépenses...

Cependant la population s'inquiète,non de ces ébats parlementaires, maisbien de la hausse continue , insidieuse,minime mais constante, du coût de lavie. C'est à Genève et à Zurich quela vie est la plus cher daas notre pays.Entre ces villes et les cantons campa-gnards il y a désormais une grosse dif-férence. Cela incitera-t-il les malheu-reux retraités, petits rentiers et autrespensionnés, à retourner aux champs ?Encore faudrait-il en trouver à desprix raisonnables !

INDESIRABLES !Cela provient , en ee qui concerne

Genève, de l'afflux constant d'une in-croyable plèbe internationale riche. Onne peut que le répéter : Tanger s'esttransporté sur les bords de l'Arve etdu Rhône. Ces gens achètent tout àn'importe quel prix. Puis le reven-dent , on ne sait trop à qui ! et dispa-raissent . au bout de 18 mois. Ils sontremplacés par d'autres qui recommen-cent le même manège !

Ce genre de monde traîne avec luil'appât du « hold-up ». Nous avons eunotre « coup de main » hebdomadaire.U n 'a coûté que 100.000 francs. Cesspécialistes feront mieux la prochainefois ! Et la police est impuissante caron entre et on sort de notre tout petitcanton en « coup-de-vent » pour re-prendre haleine dans la France voisi-ne. Le jour où, sous prétexte de touris-me, on a autorisé la suppression decertains visas à la frontière, on s'estcondamné à ces attentats. Ils ont déjàcausé des morts. A la fin la populationse fâchera.

SUR LE RHONEVoilà qu'on .s'aperçoit que le pont du

Mont-Blanc est trop étroit et que sastructure doit être solidifiée ! Interrom-

a croisière tragique du «Laconia»Quatre cent soixante-dix rescapés du « Laconia » sont actuellement

acheminés vers Casablanca par différents navires qui se sont portés ausecours du paquebot en feu. Tel est à 13 heures (gmt) le premier biland'un dramatique sauvetage qui se déroule depuis le milieu de la nuitdernière à 500 kilomètres à l'ouest des côtes marocaines. Dès le « S.O.S. »du navire grec annonçant « feu àbord », une vingtaine de navires *«™nes se jetaient à la mer, cependant, «•¦•. ....y.u.e.c uc ,.a... ca que les autres couraient en tous sens, seaccusèrent réception du message. heurtant aux murs en flammes. Devant

LES SAUVETEURSLa situation du paquebot permit au

« Montcalm » de se porter le premierà son secours et de recueillir les pre-miers rescapés dans une nuit glacialeet par une houle assez forte.

Pendant ce temps, l'équipage du« Laconia » s'employait à lutter contrel'incendie qui s'était déclaré dans lecentre eu navire rendant très rapide-men t la radio inutilisable.

Peu après, le « Salta » arrivait au-près du « Laconia » et réussissait àembarquer à son bord les premiersrescapés.

D'autres navires , des avions améri-cains, des appareils britanniques ve-nant de Gibraltar étaient , au milieude la matinée sur les lieux de la ca-tastrophe. Dix-huit navires y étaientdénombrés à 12 heures (gmt).

Toutefois l'incendie qui gagnait enintensité interdisait l'utilisation de tou-tes les chaloupes de sauvetage et unepossibilité d'approche suffisante d'au-tant qu 'une explosion est à craindreà tout instant.

DANGER D'EXPLOSIONUn début de panique éclata à bord

et de nombreux passagers se jetèrentà la mer, la houle et le froid provo-quaient alors de nombreux morts parnoyade.

Sur le navire en flammes on signa-lai! encore à 11 h. 30 (gmt) que 250à 200 personnes attendaient d'être se-courues.

ARRETESPAR LE MUR DE FLAMMES

Une centaine de personnes restaientencore au début de l'après-midi , à borddu paquebot grec « Laconia », en feudans l'Atlantique , au nord de Madère ,cependant que les flammes gagnaienttoutes les parties du bâtiment , provo-quant des explosions.

En fin de matinée , la panique s'étaitemparée des passagers oui n'avaient puévacuer le navire. Des hommes et des

pre la circulation sur oçtte voie entreles deux rives, ce serait paralyser letrafic ! Mais à quoi sert d'élargir lepont si les deux carrefours , à ses ex-trémités, restent des . gçulets ? Un ar-chitecte modeste et; ingénieux propose,en attendant , une '.^solution d'ensemblede la rade, avec ,le tunnel ou le pontsurélevé, en amont des jetées, de secontenter de deux passerelles légèresde chaque côté du pont du Mont-Blanc.Elles coûteraient peu et la circulationserait normalement assurée, pendant laremise en état du pont actuel qui pour-rait être aménagé tout à loisir. L'idéeétait bonne. Vous pensez bien qu'on l'ataxée de tardive et qu 'on l'a écartée àl'avantage d'une beaucoup plus coû-teuse ! On répète l'erreur de la fa-meuse « bretelle » du Vengeron , oùl'autoroute débouche sur la Routesuisse.

A ce propos, ceux qui ont encore lesens des responsabilités ne sont pasfiers ! On a inauguré l'autoroute Lau-sanne-Genève ; mais alors que le tra-cé, de loin le plus long, est terminé, legenevois ne l'est pas encore ! Pour-tant tout le monde avait commencé enmême temps ? A un magnifique effortd'au-delà de la Ver.soix, n'a pas ré-pondu le même élan d'en deçà. Oncomprend que nos bons voisins ne soientpas très contents. Qu'ils sachent quebeaucoup de Genevois sont de leur avis,car, avec le sous-marin de Piccard ,l'auto-route sera la grande attractionde l'exposition nationale.

En revanche, le tronçon terminé estsuperbe. Il fait honneur aux ingénieurset techniciens qui l'ont conçu et réalisé.Quand la Suisse sera sillonnée d'artèressemblables, le tourisme automobile yaffluera.

POUR TOUS...Parmi les prix institués par la ville

de Genève, celui de l'horlogerie et dela bijouterie est le plus apte à porterau loin le renom de la bienfacture denotre cité. Aux Etats-Unis, comme enAsie, en Australie, comme en Angle-terre, les joiallerie s de grand luxe uti-lisent cet argument publicitaire avecsuccès. Or, il est intéressant de sa-voir que le concours de 1964 prévoit ,entre autres créations, une simple« montre homme, bracelet métal , sanspierre et une simple « bague dame,en métal précieux, sans . pierre ni per-le ». Cette démocratisation du fameuxconcours, ramenée^-à des objets qu'unbeaucoup plus vaâte public .pourra ac-quérir, est un sigrieï'heureux dé l'évo-l'évolution des coriceiSfions. ';

Me Marcel-W. SUES.

I extension du fléau , des chaloupesn'ont pu être atteintes et mises à lamer.

Dans les embarcations mises à flot ,les passagers .s'entassent. A 13 heures,18 navires se trouvaient sur les lieuxdu sinistre. 470 naufragés ont déjà étérecueillis et font maintenant route versCasablanca où ils arriveront mardi etmercredi.

Le navire argentin « Salta » a quittéla zone du drame avec 220 survivants,II est attendu à Casablanca mardi ma-tin. Le cargo pakistanais « Mehdi » failroute vers le Maroc avec 22 survivantset 3 morts à son bord.

LE SECOURS DE L'AVIATIONUn avion « Schakleton » d'une esca-

drille de Gibralta r, premier avion ar-rivé auprès du « Laconia » a largué uncanot pneumatique à deux naufragés.Un deuxième apparei l a suivi , puis desavions américains qui ont égalementlancé des canots pneumatiques.

Le porte-avions britannique « Cen-taur », qui faisait route pour l'Extrême-Orient , fait un détou r pour porter as-sistance au « Laconia », mais il n 'arri-vera que demain au large de Madère.

Les opérations de sauvetage sont ren-dues très délicates en raison du risquecréé par les explosions qui se succèdentà bord du navire en perdition .

Le « Laconia » avait quitté Southam-ton jeudi dernier avec 1.081 personnesà bord pour une croisière de onze joursvers Madères, les îles Canaries, le Ma-roc et le Portugal. L'équipe comptait225 membres Deux bébés et une tren-taine d'enfants se trouvaient parmi lespassagers.

CE N'EST PAS LA PREMIERE FOISLe « Laconia » avait déjà été victime

de plusieurs incendies au cours de cesdernières années. En mars 1951, pen-dant un voyage d'Amsterdam en Aus-tralie , six incendies s'étaient déclarésà bord : le premier alors que le paque-bot a l la i t quit ter Amsterdam ; le se-cond au large de File de Wight. Après

LE COR DES ALPES AUX INDES...

Ag-J^z fîm ip35**

M. Franz Hug joue du cor des Alpes aussi bien qu 'il lance le drapeau. C' est pourcelte raison qu 'il a été invité à taire une tournée aux Indes où il iera plusieursdémonstrations de son art , inconnu dans ces régions. Notre photo : M. Hug au départde Cointrin , donne une dernière aubade.

L'ECOLE BUISSONNIERE

L'intendance ne suit pasOn dit , à Paris, que le gênerai De

Gaulle est fortement agacé par les dis-cussions et « chipotis » du « Marchécommune ». Dans un sens on comprendça... Reprendre le rôle de Charlema-gne, grand empereur de l'Occident, etlutter sur des histoires de prix du bléou de contigentement des poulets c'esttout de même décevant ! Remarquezque Charlemagne avait sûrement, luiaussi , ses problèmes économiques etdevait s'occuper de nourrir, tant bienque mal, les populations de son empi-re. Mais il n 'est rien resté de sesdécrets, alors qu 'on nous raconte tou-jours la fameuse anecdote sur la visitedu grand empereur aux écoliers (pour-taant il est à peu près certain queCharlemagne ne savait pas lire...) et la« Chanson de Roland » est toujours auprogramme des collèges français. C'estque l'instruction publique et plus en-core l'histoire des guerras et bataillesont , à nos yeux, un autre prestige quele prix du lait ou l'importation des co-chons.

Pourtant ces questions secondairescomptent aussi et le filet de la mé-nagère est un élément essentiel de tou-

panique a bordle quatrième le capitaine avait décidede regagner son port d'attache. Avantson voyage tragique de croisière, le« Laconia » avait été entièrement ra-doubé.

SIX SUISSES A BORDParmi l'équipage du « Laconia », dont

le sort est encore inconnu, il y a quatreSuisses et dix Autrichiens. Les Suissessont MM. Richard Eggmann, cuisinier,de Kreuzlingen, Fredy Brodard, ste-ward, de Pont-la-Ville (Fribourg), Sil-vio Werren, steward, de St-Stephan, etSteinmann, steward (dont le prénom etle lieu d'origine ne sont pas encoreconnus).

Les deux passagers suisses sont M.et Mme Lerch, de ' Winterthour.

BILAN PROVISOIRE873 survivants, 10 morts et 152 dis-

parus, tel est le dernier bilan parvenuà Londres de la catastrophe du « La-conia ».

(Voir en dernière nacre)

Pour éviter les accès de mauvaise humeur des parlementaires

Le mode de réélection du Con<r 'r '' :'' lsera-t-il modifié ?

La Constitution fédérale, à son ar-ticle 96, stipule que les membres duConseil fédéral sont nommés pour qua-tre ans, par les Conseils réunis, etchoisis parmi tous les citoyens suisseséligibies au Conseil national. Ce mê-me article dispose que le Conseil fé-déral est renouvelé intégralement aprèschaque renouvellement du Conseil na-tional , c'est-à-dire tous les quatre ans.Jusqu 'à maintenant ce renouvellementpériodique a toujours été individuel ,chaque membre du Conseil fédéral de-vant se soumettre personnellement ,dans l'ordre d'ancienneté des fonctionsau vote du Parlement. Le dernier re-nouvellement date du 12 décembre 1963.On se souvient que les résultats furentplutôt surprenants , en ce sens que lenombre de bulletins blancs déposés dansles urnes fut particul *'èrement élevé cequi fut généralement attribué à desaprès de m a n v a ëcp h cern^nr motivéspar le fait que tel ou tel conseiller

te politique. Le général De Gaulle pla-ne, évidemment, au-dessus de ces con-tingences et quand il envoie M. ErgarFaure en Chine ce n'est pas pour par-ler de l'importation des nid,s d'hirondel-les, mais plutôt pour amorcer une col-laboration franco-chinoise qui embê-tera les Américains ; car, ça, c'est dela haute politique.

Quant au « Marché commun » on abeau dire que tout s'arrangera et fai-re comme les gosses qui chantent daasla nuit pour se donner du courage, il estcependant mal parti. Parce que, enfin ,si la France vend son blé, ses biçufs,son beurre et ses fruits aux Allemands,certes, les paysans français seront biencontents (et M. Pisani surtout qui leura promis l'âge d'or), mais las paysansallemands se suceront les doigts et« marcheront sur Bonn », comme d'au-tres marchaient naguère sur Berne. M.Ludwig Erhard n'aime pas ça — et ledit. A Paris on lui répond : « Vous avezsigr é le traité et Rome et vous devezmaintenant l'exécuter. » S e u l e m e n tquand les frigidaires italiens ou lesappareils de télévision allemands sontmoins che"c,s que leurs homologues fran-çais, le gouvernement de Paris aug-mente les taxes sur les frigidaires etles appareils étrangers. C'est ce qu 'onnomme en langage économique « laclause échappatoire », bien joli mot quipermet de rétablir les droits de douaneque les traités généraux ont abolis.Après tout, c'est bien normal ! Aucungouvernement ne peut, à la longue, semoquer des intérêts, même bassementmatériels, de ses sujets.

C'est ailleurs pourquoi rien n'est sifacile que de « construire l'Europe » (oul'Afrique, ou i'Amérique...) dans des dis-cours et des articles de journaux ; maisrien n 'est plus difficile que de mettred'accord les producteurs de deux paysvoisins. Les idées sont maléables ; onen fait ce que l'on veut. Plus on élèvele débat plus c'est facil e de trouverdes raisons de s'entendre — et quandon en arrive à « la personne humaine »il n'y a plus de problème : nous som-mes tous frères et nous nous aimons pardéfinition ! Mais chercher un accordentre les marchands de fromages an-glais et français , ça c'est beaucoup pluscalé. On tien t des « tables rondes » etdes palabres sans fin et on se menacede rupture au moins une fois par se-maine. C'est ce qui arrive à Bruxel-les... Bref l'Europe des professeurs estbeaucoup plus facile à faire que celledes paysasn , mais la seconde seule au-rait des chances de vivre.

H. .T.

fédéral avait enregistre un fort Ts^het ,apparemment disproportionné à ia nor-male.

La conférence des présidents desgroupes parle mentaires s'est penchéesur ce problème et elle a exprimé levœu que la réélection quadriennalepuisse se faire à l' avenir non plus in-dividuellement , mais in globo. La mo-dification prnnosée rompt en tout casavec une tradit ion plus que centenaireet son acceptat ion pourrait diminuerl 'intérêt porté par le public à «la céré-monie quadriennale du renouvelle-ment du Conseil fédéral.

La question sera donc mûrement étu-diée. Le Conseil fédéral , premier inté-ressé, ne manquera pas de faire con-naître son avis en temps utile. Il n 'ya en tout cas pas urgence en la ma-tière puisqu e le prochain renouvelle-ment intéer?! aura lieu en décembre1967, c'est-à-dire dans quatre ana.

V A U D# Suites mortelles d'un accident

de la routeDimanche matin, une automobile

conduite par M. Guillaume-Gentil, ha-bitant Prilly, roulant près de Savigny,a fait plusieurs tonneaux à la suited'un dépassement et s'est précipitée aubas d'un talus. Mme Guillaume-Gentil,22 ans, transportée à l'hôpital cantonal,y a succombé dans la nuit de dimancheà lundi.# Un syndic démissionnaire

M. Jean Forestier vient d'annoncerqu'il renonçait à son mandat de syndicde Chardonne. Né en 1891, M. Forestierentra au législatif communal en 1916,puis à l'exécutif en 1925. H présidaitcette grande commune vigneronne pro-che de Vevey depuis 1937. M. Forestiera aussi siégé au Grand Conseil vau-dois, pendant dix-sept ans. En recon-naissance des nombreux services ren-dus, la commune de Chardonne !e fitbourgeois d'honneur en 1958.

FRIB O UR G# Un fourneau à pétrole se renverse...

Un incendie a détruit dans un ha-meau de la commune de Guin une mai-.•onnette taxée 25 000 francs et occu-pée par son propriétaire, M. Henry Jul-my, machiniste, et sa famille, qui comp-te quatre enfants. Le feu est parti d'unfourneau à pétrole qui s'était renver-sé. Le sinistre s'est propagé si rapide-ment que l'on n'a pu sauver qu'unepartie du mobilier.

JURA BERNOIS# Un éleveur franc-montagnard

indemniséDepuis le 15e siècle, le droit coutu-

mier reconnaît aux édeveurs des Fran-ches-Montagnes le « Franc-Alleu » oulibre parcours, c'est-à-dire le droit pourleur bétail de franchir librement lesroutes entre les pâturages.

C'est en vertu de ce droit coutumierque la cour d'appel bernoise rejeta en1956 la plainte d'une entreprise de trans-ports lausannoise dont un camion avaitété endommagé près de Muriaux dansune collision avec un poulain, qui dutlui-même être abattu. Mais l'entrepriselausannoise s'adressa alors au tribunalf lédéral, qui admit son recours et con-damna le propriétaire du cheval àpayer plus de 8000 francs.

Une campagne de solidarité fut lan-cée par les communes de la région enfaveur de cet éleveur et l'assembléecommunale de Muriaux décide de luiverser 500 francs. Cette décision, ce-pendant, fut cassée par le préfet desFranches-Montagnes. Mais la commu-ne de Muriaux est revenue à la chargeet, samedi, elle a décidé de verser àl'éleveur une indemnité non plus de500 francs, mais de 2500 francs.

Les cours de la bourseBourses suisses Bourse de New York

Action! sulsiM C. du 20 C. du 23 TENDANCE : A PEINE SOUTENUE8«<|u. U. J 22W 2250 g C d u 20 C d u 23U. B. 8. ç ¦ f' 3700 3760Crédit •¦(••• ~ 302S 3015 Amejrlcan Cyennmld • 59 1/2 59 7/0j. p. g, 3130 3U0 Amarlcan Tal « Tal 135 1/8 137 3/4Allj. Flitantgat 1925 1915 Amarlcan Tobacco 28 1/8 27 7/8Banqua Com. Bit* 493 490 g Anoconda 43 1/8 43 7/8Conti llnol.um 470 g 465 D

Balllmor. » Ohio 35 1/2 35Banaoa Fédérait KOS 1410 Bethlsh.ro Staal 31 5/8 31 1/8El.clnm.tl «00 g 410 Canadlan Pacillo 33 1/2 33 5/8froniDorta Ollrtt 2250 2265 Chryalar Corp. 89 1/2 88 1/8HoZb.nl po . 2«9 225 g Crut. Pa.ro.aum 39 3 4 39 7/8Hold.rb.nk nom. «05 990 Ou Pon. d. N.mour 239 5/8 239i.i..ha«ii.i 910 900 Eaalmen Kodak 120 3/8 118Z", CoîLbo. "««"» "°° s"""»' °»""m,«' . ' 23 7/B 23 7/8Indalao 1685 169° Ganaral Elactrlo 83 5/8 82 3/4M.e.l».ri. 113S 11S0 Ganaral Motora 77 1/4 76 1/2liais É.laaa 1750 9 1850 Qu" 0I1 CorP- " 1/2 47 3/8sâdalahra "«O 1M0 I. B. M. 483 1/2 483»é...ur.nc. „!?? "5

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Oagaaaé 710 715 VENTE ACHATBarar 577 585 20 tr. aolaaa 39.50 41.50Hdch.lar 513 513 Napoléon 38,25 38.25Maltnaaman» 212 1/2 212 1/2 Soœrarala «1.50 «4Raln ffoal .r4. 648 652 20 dollars 0. 8. 18t .50 188.50Rata *•»' nh. 620 827 .—.—_—8J»m»M 57' MO Coora da boaraa communion* pai t»•*"»•» 187 1/8 188 1/2 Q.nno. Trolllal 8 CI» 8. *. M.rtlaW

9£ Adhésion du Bémont au comitéd'action contre la place d'armesL'assemblée communale du Bémont

a donné son approbation aux statuts ducomité d'action contre l'établissementd'une place d'armes dans les Franches-Montagnes. Ses deux représentants aucomité seront le maire et le secrétairecommunal.

BERNEO Dîner de fin d'année du

Conseil fédéralLee traditionnel dîner de fin d'an-

née du Conseil fédéral a exceptionnel-lement eu lieu avant Noël, lundi 23 dé-cembre, à la maison de Wattenwyl. Lessept membres du gouvernement, lechancelier et le vice-chancelier de laConfédération, tous accompagnés deleurs épouses, ont pris part à cette réu-nion placée sous le signe de la collé-gialité.En 1963, le Conseil fédéral , présidé parM. Willy Spuehler, a tenu 89 séancesordinaires et 5 séances extraordinaires.La première séance de l'année 1964 estfixée au mard i 7 janvi er. Elle sera pré-sidée par M. Ludwig von Moos, le nou-veau président de la Confédération.

APRES 20 ANS DE SEPARATION...

UNE FILLE RETROUVE SON PERE

Jour après jour, l'agence centrale derecherches, au siège du Comité interna-tional de la Croix-Rouge, à Genève, re-çoit de pressants appels de personnesqui ont perdu tout contact avec leurfamille depuis 15 ou 20 ans.

C'est ainsi qu'une dame, Eugénie Mul-ler, résidant à Paris avec son mari ,écrit au C.I.C.R. pour demander d'es-sayer de retrouver ses parents dont ellen'a plus de nouvelles depuis la derniè-re guerre. Mme Muller croit être née enCrimée où vivait sa famille d'origineallemande, nommée Bauer. Au cours dela guerre, la bourgade fut évacuée etla famille prit le chemin de l'exode. Lapetite Eugénie, atteinte de typhus, dutêtre hospitalisée. La nuit suivante, l'hô-pital militaire où l'enfant avait été ad-mise, fut contraint de se replier à l'ar-rière avec tous ses malades. Dans lechaos de la guerre, la petite Eugéniese trouva dès lors complètement sépa-rée de sa famille dont elle ignorait lesort. Après avoir été transplantée d'unlieu à l'autre, elle fut recueillie, à l'ar-mistice, par un officier français quil'emmena dans son pays et la prit soussa tutelle.

L'agence centrale de recherches duC.I.C.R. s'adressa à l'office compétent enAllemagne qui identifia un certainAdam Bauer, résidant en Westphalie

© Le froid se maintient danstoute la SuisseLe froid continue d'être très vif

dans toute la "Suisse. Lundi matin , lestempératures oscillaient autour de 10degrés au-dessous de zéro sur le pla-teau , à l'exception de la région léma-nique. Il faisait moins onze à Berne audébut de la matinée.

Le froid le plus vif a été enregistrédans les Grisons : —21 à Arosa, —20à Pontrésina, —16 à Davos, —15 à Klos-ters, —14 à là Lenzerheide et —13 àSt-Moritz.

Adelboden et Andermatt annonçaient—15, Verbier ,, Zermatt et Braunwald—13, le Righi , Ehgelberg et Gstaad—12. il : :¦

En Suisse Romande, la colonne demercure était descendue, en outre, à—10 à Villars et à Leysin, à —9 auxRochers-de-Naye et à —8 à St-Cergue.

GRISONSO Chute mortelle en montagne

Mme Elsi Adank-Hammel, 26 ans,de Bonaduz (Grisons), qui faisait di-manche une excursion dans la région duFlaescherberg avec son mari et troisjeune s gens, a fait une chute mortelle.Ayant glissé sur le terrain verglacé,elle tomba dans une paroi de rocher.

mais provenant d'une localité située enUkraine. Après de nombreuses démar-ches d'identification et de vérification ,Mme Muller put enfin aller embrasserson père en Allemagne, après vingt ansde séparation.

Message de Noël du pape Paul VIROME — Dans son message de Noël,prononcé lundi soir dès 20 heures, lepape Paul VI aborde les grands problè-mes qui se posent actuellement à l'hu-manité : la faim - la paix - l'union en-tre les hommes. Pour terminer, il parlede son prochain pèlerinage en Terresainte; - sais

8En ce qui concerne le problème de la

faim, qui se complique de la progres-sion démographique et de l'aide à ap-porter aux pays en voie de développe-ment, Paul VI souligne avec force quece n'est pas seulement le bien-être quimanque à certains peuples, mais le né-cessaire. La faim peut devenir un fac-teur de révolution, aux conséquencesimprévisibles. Mais, s'il n 'y a pas assezde pain sur la table pour nourrir les

L'ANNEE CULTURELLE EN FRANCE :RENAISSANCE, RENOVATION, DEVELOPPEMENT

EXPANSIONPARIS — Expansion de l'enseignement public, développement des expositions,des concerts, renaissance du ballet , rénovation de l'Opéra de Paris, sont lestêtes de chapitres d'une rapide revue de l'année 1963 en France, dans ledomaine culturel, et en dehors des activités purement littéraires ou théâ-trales.

Et dans ce domaine ainsi délimité, cette année a vu disparaître de grandsmaîtres : Francis Poulenc (musique), Georges Braque et Jacques Villon (pein-ture).

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24 heures de la vie du monde• NOUVELLES MESURES DE GRACE — Le général De Gaulle a prisde nouvelles mesures de grâce en faveur de 99 condamnés pour actes desubversion.

• 30 000 BERLINOIS ONT VU LEURS PARENTS — Selon l'agence depresse est-allemande ADN, 30 000 Berlinois de l'Ouest se sont rendus diman-che à Berlin-Est.

• LA DEFENSE DE LA MALAYSIA — La défense de la Malaysia , no-tamment celle de Bornéo , sera organisée avec l'aide de la Grande-Bretagne,de l'Australie et de la Nouvelle Zélande.

•k TROUVAILLE FUNEBRE — Une urne contenant les cendres d'unhomme décédé en 1959 a été trouvée dans une cabine téléphonique deOngar (Essex). La police a ouvert une enquête.

-k BAGARRES EN RHODESIE — Quatre Africains ont été tués et unevingtaine d'autres blessés au cours d'échauffourées en Rhodésie du Nord.

¦A- NAUFRAGE D'UN CHALUTIER — Dix hommes se trouvaient à borddu chalutier français « Emérance » qui a sombré au large de la côte ouestd'Irlande. L'équipage a pris place à bord de canots pneumatiques.

-k ERUPTION VOLCANIQUE A BALI — Des flots de lave en fusions'échappent du mont Agung (5800 m.) au sud-est de Bail et menacent leslocalités voisines. Les 1600 habitants du village de Tangka ont déjà étéévacués.

ic UNE CITE ACHEMENIDE — Le professeur Tucci , chef d'une missionitalienne, a mis à jour en Iran, une cité achemenide, aux abords du villagede Aaleno. Il faudra encore une dizaine d'années de travaux pour dégagerla cité qui aurait été la capitale de la province du Sistan.

ir LE FEU DANS UN ZOO — Un incendie a éclaté lundi dans le jardinzoologique de Brescia. La fumée a fai t périr dans leurs cages 12 tigres,panthères, léopards et jaguards.

• NOUVEAUX PAIRS BRITANNIQUES — Huit personnes ont obtenule titre de pair à vie du Royaume-Uni et d'Irlande du Nord. Parmi eux ,nous relevons les noms de Madame Anna-Dora Gaitskell, veuve du cheftravailliste qui devient baronne, et de l'écrivain et dramaturge EdwardWillis.

• UN JOURNALISTE CONGOLAIS ARRETE — M. Pascal Amicl, rédac-teur en chef de « La voix du Katanga » a été appréhendé par la sûretécongolaise. Cette arrestation a provoqué une vive émotion parmi les jour-nalistes tant locaux qu'étrangers.

1

hôtes, il faut procurer du pain et nonpas supprimer les convives, solutionpréconisée par ceux qui entendent frei-ner par des moyens immoraux la pro-gression démographique.

Le problème de la faim trouvera unesolution par une planification économi-que prévoyante et utilisant des métho-des nouvelles. Cette planification doits'inspirer de la charité, objet du premiervœu de Noël du Pape, qui formule en-suite un voeu particulier à l'intentiondes peuples nouveaux : que la tutellesoit remplacée par la fraternité. Cespeuples ont encore besoin d'aide, maiscelle-ci doit être inspirée par une aidescientifique et économique et une soli-darité amicale au plan international.

La fête de Noël, poursuit le Souverain

pontife, est la fête de la paix. Sur cettequestion, Jean XXIII a promulgué unenseignement fondamental dans sagrande encyclique. Cependant Paul VIse voit dans l'obligation de lancer unnouvel appel en faveur de la paix pourdeux raisons : la paix est une aspira-tion ardente de la jeunesse d'aujour-d'hui — la paix est actuellement encoredans le monde, faible et fragile.

Le Pape s'adresse donc à tous leshommes de bonne volonté, à tous ceuxqui exercent des responsabilités tantdans le domaine culturel qu'au plan po-litique, par un appel qui est une prière :tous doivent considérer que le problèmefondamental de l'humanité actuelle,c'est celui de la paix, de la vraie paix.

La vraie paix, précise alors le Pape,ne peut pas reposer sur l'hypocrisie, nisur la défense des intérêts économiques,ni sur l'esprit de domination ou la soifde puissance. L'orgueil nationaliste ouidéologique, la course aux armements,la méfiance systématique la mettent endanger. La paix doit être instauréedans la vérité et la justi ce, la liberté etla charité; elle doit reposer sur l'uniondes cœurs.

Cette union des cœurs est une condi-tion de la paix. Elle a pour préalablesune unité dans les principes, dans lesidées, dans les conceptions qu 'ont leshommes de la vie et du monde. Le fac-teur religieux joue le rôle le plus im-portant dans ce domaine, car il favorisel'éclosion de la propre personnalité dechacun. Et la vraie sociologie de la paixdécoulera de l'unité des chrétiens, quiconstituera le vœu le plus sublime duPape dans son message de Noël , cetteunité étant au service dc la paix , de laconcorde, de la charité , de la compré-hension, du bonheur de tous les hom-mes.

Ces vœux de Noël , Paul VI ira lesprésenter au Christ , Fils de Dieu , dansle pays où le Rédempteur a lui-mêmevécu. Ce pèlerinage doit être un nou-veau témoignage de foi et d'amour en-vers Lui et n'est inspiré que par desconsidérations religieuses^ étant entre-pris uniquement dans des buts reli-gieux. Il sera une réa ffirmation de laprofession de foi de Pierre : Seigneur ,vous êtes le Christ , le Fils du Dinu vi-vant. Il sera une offrande au Christ dcson Eglise. II sera une prière adresséeau Sauveur avec ses propres paroles :Qu 'ils soient un.

En Terre sainte, le Pape priera éga-lement pour tous les peuples de laTerre, auxquels il faut souhaiter lesplus grands biens possibles et la paix.Sur son chemin , il saluera tous ceuxqu 'il rencontrera , mais rien ne le dé-tournera du caractère exclusivement re-ligieux de sa présence en Terre sainte :« Nous porterons le monde entier dansnotre cœur et nous n 'oublierons per-sonne ». Demandant pardon au Seirneurnour ses manquement s et ses faiblesses ,le Souverain pontife irrn 'nrera de Lui ,la miséricorde, la paix et le salut pourtous les hommes.

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Vi rginia Holt avec son bouquet de gagnante

Trente-huit concurrents et concurren- Vétérans :tes ont participe à la Coupe de Noël ,organisée par le Polo-Club de Genèvesur le traditionnel parcours séparantles ponts des Bergues et de la Machine.Cette épreuve a été suivie par 1750spectateurs.

Chez ¦ les messieurs, la victoire estrevenue au Zurichois Werner Gubser,qui a nagé la distance en l'29"2, devan-çant de peu Nusskern (Zurich) et Grue-nenfelder (Bellinzone), vainqueur de laprécédente édition. Le temps réalisé parGubser n 'approche toutefois pas le re-cord détenu depuis 1961 par le Zuri-chois Frey avec l'23"l. Du côté fémi-nin, la première place a été enlevéepar la Genevoise Virginia Holt en l'58".

La température de l' eau était de 4 de-grés alors que celle de l'air était situéeaux environs de 0 degrés.

Voici les résultats :

Messieurs, licenciés (14 partants) :

1. Werner Gubser (Zurich) l'29"2.2. Werner Nusskern (Zurich) .- . l'29'.'73. G. -Gruenenfelder (Bellinzone) l'30"04. Kurtc. Kenya (Zurich), , 'y l'34"25. Bruno Gubser (Zurich) . l'34"86. Denis Perrin (Chx-dc-F^sî ' l'41"97. Kurzen (Nyon) .C l'42"78. Tobler (Zurich) l'45"59. Tissot (Genève) l'47"9

10. Beuchat (La Chx-de-Fds) etGatti (Nyon) l'48"3

Messieurs, non licenciés :

1. Gilbert Henauer (Genève) l'46"72. Castro (Genève) l'48"5

REMUE-MENAGE DANSA en juger par ce que l'on voyait

et entendait , il semblait que le règnedes actuels diri geants de l 'Associa-tion suisse de lootball allait encoredurer longtemps.

Or, voici que Rappan renonce àl 'équipe suisse, à ses pompes et àses œuvres, que le président centralGustave Wiederkehr annonce lui aus-si qu 'il va se roquer p lus complète-ment dans un autre secteur, que, com-me de bien entendu , ces retraites ou-vrent des perspectives nouvelles àun certain nombre de soup irants.

On relèvera d'abord que cette si-tuation insolite survient à une épo-que un peu creuse : le joli voyage duChili est loin derrière soi , l'espoirIvague , disons-le) de pouvoir se p ro-pulser vers le pays des geishas der-rière l 'équipe «o l ympique » suisses 'est dilué au souille brûlant des Ba-léares , les perspectives de paraderen Coupe d 'Europe des Nations sesont promptement évanouies (ce quiest assez enrageant lorsqu 'on voit oùen est maintenant le Danemark !) etnul ne sait encore ce que peut don-ner le tirage au sort des groupes éli-minatoires du pro chain Championnatmondial.

Bref , on conviendra que le momentest bien choisi pour un remue-ména-ge comme celui auquel nous assistonset qui va pe ut-être (si au moins onnoùvail cn être certain '. ) marquer untournan t de l 'histoire suisse du loot-ball. Les anciens observateurs de ceioolhall ne manqueront pas non p lusde remarquer que le président Wie-derkehr parle de quitter son postetandis qu 'un courant d' opinion de plusen plus vil s'en prend i l'éditice in-congru de la Ligue nationale A à14 clubs qu 'il contribua avec d' autresà bâtir il y a une vingtaine d' années.

Les conditions du lootball changent ,en Suisse comme ailleurs , et il lautespérer que les intri gues de coulisseset les habituelles mani gances du

1. Herbert Loew (Genève) 2'12"02. Walde (Genève) 2'43"0

Dames (8 partantes) :1. Virginia Holt (Genève) l'58"02. Tonia Tomaschett (Zurich) l'59"03. Christiane Buhler (Neuchâtel) 2'00"04. Angela Schwaller (Genève) 2'27"0

LE FOOTBALL SUISSE« parlement » de l'ASF (c 'est à-direl'assemblée des délégués) n'empêche-ront malgré tout pas la montée auposte suprême d'un homme ouvertaux tendances nouvelles. U seraitdésastreux pour le lootball suisse —qui n'a déjà pas une cole tellementbrilante ! — que les rênes en soientprises par des hommes trop obstiné-ment attachés à des conceptionsvieillies, voire dé passées par l 'évo-lution. Or, l'expérience a prouvé qu'illaut toujours le redouter lors d' unbrassage électoral comme celui quise prépare pour l'assemblée de Bâle.

Si Ton commence à se douter unpeu que M M . Wiederkehr el Rappanaspirent à se placer davantage qu 'a-vant sur l'orbite du lootball européen(c est-a-dire de 1 U.E.F.A.) on s inter-roge en vain sur les destinées del'équipe nationale suisse. Les bruitsles p lus variés circulent quant à lasuccession de Rappan. Tout cela estencore ilou, voire pagailleux , parceque le changement de « rég ime » vaintervenir au moment même où lestendances du lootball des principauxgrands clubs se distinguent de plus enplus de ce qui était admis autref ois.II y a toute une montagne entre laconception de f ootbal l des Gras-shoppers des grandes années et celled'un Servette contemporain. U com-mence même à se dessiner une dil-lérence lort nette entre le style d' unZurich , d'un Bâle 1964 , el celui desYoung-Boys d 'il y a peu de tempsencore.

On voit donc par là que ce qui vase passer aux assises de Bâle , dépas-se le cadre habituel du train-trainadministralil et des petites aliairesde lamille dans lesquelles ronronnesi communément l 'ASF. Selon les hom-mes, on choisira aussi les méthodes.Le ciel du sport helvétique nous pré-serve donc de porter au pouvoir deshommes inaptes à f lairer le vent !

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DAfJS LES COULISSES DES J. 0cg CHEZ LES AUTRICHIENS — Au cours d'une conférence de presse tenue sg à Lieriz, dahs le Tyrol ,' M. Sepp Sulzberger, directeur technique de l'équipe gH autrichienne de ski alpin , a annoncé la sélection certaine pour les Jeux gg olympiques d'Innsbruck de . cinq skieurs et de quatre skieuses. g§j L'équipe masculine sera formée de Karl Schranz, Egon Zimmermann, =g Gerhard Nenning. Pepi Stiegler et Hias Leitner. Les trois autres places gg vacantes seront attribuées aux meilleurs des candidats suivants : Adalbert gH Leitner, Martin Burger , Ernst Falch , Heini Mess-ner et Hugo Hindi. =H Quant à l'équipe féminine , quatre élues sur six sont déjà connues, gg II s'agit de Marianne Nutt-Jahn , Christi Haas, Traudl Hecher et Edith gg Zimmermann. Les deux autres sélectionnées seront choisies parmi Christi gg Staffner, Sieglinde Brâuer , Traudl Eder , Edda Kainz , les deux premières gg semblant avoir les meilleures chances. g

g CHEZ LES AMERICAINS — Jim Page, 22 ans et Jim Shea, 25 ans, ont été |g sélectionnés pour faire partie de l'équipe américaine de ski nordique pour gg les Jeux olympiques d'Innsbruck. gg Patinage de vitesse — A Colorado Springs, les patineurs américains gs poursuivent leur préparation en vue des Jeux olympiques d'hiver. Dick Hunt g§j a établi un nouveau record nat ional du 1500 m. en couvrant, la distance en gg 2'11"7. L'ancien record était détenu par Floyd Bedbury en 2'14"4. gg II a été décidé que l'équipe américaine, qui se rendrait à Innsbruck, g= serait formée de huit patineurs et de . quatre patineuses. g

g CHEZ LES RUSSES — Les sauteurs soviétiques ont fait leur dernière répé- gg tition préolympique à Tomsk, en Sibérie, par vingt-huit degrés au-dessous §g de zéro, avant de partir affronter les Autrichiens et les Allemands. gg La première place est revenue au Moscovile Ivannikov , un étudiant de gg 17 ans, qui a établi un nouveau record du tremplin avec un saut de 89 m 50, gg arrachant ainsi sa place pour les Jeux d'Innsbruck. Ivannikov sera accom- gH pagné des sauteurs suivants : Kamenski. Chamov , Tsakadze , Kovalenko =g (également âgé de 17 ans), Palchevski et Nicolaev. i

g L'AGA KHAN A INNSBRUCK — Le prince Karim Aga Khan participera |g aux épreuves alpines des Jeux olympiques d'Innsbruck sous les couleurs fg de l'Iran. En effet , Karim Aga Khan n 'a pas été retenu dans l'équipe |g britannique car il n'a pas pris part aux épreuves qualificatives. |

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LA COUPE PERROTA GENEVE

Le comité d'organisation de la coupeGaston Perrot, qui aura lieu du 13 au17 mars, à la patinoire des Vernets, aGenève, vient de publier la liste deséquipes qui participeront à cette com-pétition. Celle-ci se déroulera selon laformule championnat.

L'URSS sera représentée par ChimikVoskressensk, actuellement troisièmedu championnat. Cette équipe comptesix internationaux dans ses rangs. LaTchécoslovaquie déléguera à Genève sasélection nationale. Les chances du Ca-nada seront défendues par les Winni-peg Maroons, finalistes de la coupe Al-lan, et par la formation des Canadiensd'Europe.

Voici le programme provisoire dutournoi : *__x&-ft

Vendredi lJJ-.jj'iars : Chimik-Canadiensd'Europe. - S Bgt^M r4 mal"s : Teh£co-slovaquie-W.irî^>eg Maroons. - Diman-che 15 mars''c|'''éhimik-Winnipeg Ma-roons et Tchécoslovaquie-Canadiensd'Europe. - Lundi' 16 mars : WinnipegMaroons-Canafliens d'Europe. - Mardi17 mars : Chiriiik-Tchécoslovaquie.

A N G L E T E R R EPremière division : :

Arsenal—Leicester City 0—1Birmingham City—Fulham 0—0Blackburn Rovers—Aston Villa 2—0Blackpool—Liverpool '0—1Chelsea—Sheffield United 3—2Everton—Manchester United 4—0Nottingham For.—Tottenham H. 1—2Sheffeild Wednesday—Burnley 3—1Stoke City—Wolverhampton W. 0—2West Bromwich A.—Bolton W. 1—1

Classement :1. Tottenham Hotspur 21 m., 32 pt.;

2. Blackburn 24, 32; 3. Liverpool 22 , 30;4. Arsenal 25, 29; 5. Manchester United23, 28.

Deuxième division :Bury—Leeds United 1—2Huddersfield T.—Derby County 0—0Leyton Orient—Norwich City 1—1Manchester C—Rotherham Utd 6—1Middlesbrough—Charlton Athl. 2—3Newcastle Utd—Plymouth Arg. 1—1Northampton Town—Sunderland 5—1Southampton—Grimsby Town 6—0Swindon Town—Portsmouth 2—0

Classement :1. Leeds United 23 m., 36 pt.; 2. Sun-

derland 24, 33; 3. Preston North End23, 32; 4. Charlton Athletic 23, 29; 5.Swindon Town 23, 28.

F R A N C EPremière division (16e journée) :

Lens—Toulouse 2—1Nice—Racing 1—1Rennes—Strasbourg 0—0Bordeaux—Nantes 2—0Stade-Français—Monaco 1—0Rouen—Valenciennes 0—4Nîmes—Angers 2—0

Classement :1. Lens 16 m., 20 pt.; 2. St-Etienne

14, 19; 3. Lyon 15, 18; 4. Strasbourg,Bordeaux et Monaco 16, 18.

Deuxième division (16e journée) :Nancy—Sochaux 0—0Besançon—Metz 1 — 1Grenoble—Boulogne 3—0Toulon—Béziers 1—0Lille—Le Havre 2—0Marseille—Aix-en-Provence 1—1Red Star—Cherbourg 2—0

Classement :1, Lille 26 pt .; 2. Le Havre et S-. -haux

20: 4. Grenoble 19; 5. Marseille 18.

UN SUISSEA L'HONNEUR

Le Lucernois Alfons Sidler a reçuune invitation pour participer à la tra-ditionnelle « corrida » de Sao Paulo.L'athlète lucernois a répondu favora-blement à cette invitation et quitteraprochainement la Suisse pour le Brésil]par la voie des airs.

HOCKEY SUR GLACE

A Vancouver, l'équipe nationale tché-coslovaque, battue récemment 3-2 parla formation olympique canadienne, apris sa revanche. En effet, à l'issue d'unmatch très disputé, les Tchèques onttriomphé des Canadiens du père Bauerpar 3-1 (1-0 2-0 0-1).

Ascona-Lucerne, 3-1; Glaris-Duben-dorf , 4-3; Illnau-B'nningen, 4-2; Thou-ne-Steffisbourg, 3-10; Soleure-Berne II,5-6; Grindelwald-Langenthal , 0-6 ; Ur-dorf-Uzwil, 6-3; Ambri-Piotta II-Rap-perswil, 1-9; Zermatt-Lugano, 1-7.

Coupe de France, 5e tour (matches àrejouer) :

Cannes—Hyères 3—1Forbach—Dijon 4—0Albi—Montpellier 1—0

A L L E M A G N ELigue fédéral (match en retard) :

SV Hambourg—Borussia Dortm. 2—1Classement à l'issue du ler tour :

1. FC Cologne 24 pt.; 2. Schalke 0420; 3. Borussia Dortmund , SV Meide-rich et VfB Stuttgart 18.

I T A L I EPremière division (14e journé '') :

Bologna—Mantova 2—1Fiorentina—Catania 1—1Genoa—Bari 0—0Juventus—Internazionale 4—1Lanerossi—Sampdoria 1—3Lazio—Atalanta 0—1Messina—Torino 1—1AC Milan—AS Roma 2—1Modena—Spal Ferrare 4—3

Classement :1. AC Milan 22 pt.; 2. Internazionale ,

Bologna et Juventus 19; 5. Atalanta 15.

E S P A G N EPremière division (13e journée) :

Oviedo—Bilbao 2—1Levante—Elche 0—1Sévilla—Real Madrid 1—0Barcelone—Cordoba 2—1Saragosse—Espano! 2—0Atletico Madrid—Betis Séville 0—0Murcia—Valence 2—0Valladolid—Pontevedra 0—1

Classement :1. Barcelone 20 pt.; 2. Elche 19; 3. Be-

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S P O R T - T O T OLa répartition des gains du No 18 est

la suivante :85 gagnants avec 13 pt. à Fr. 2.635,90

1.549 gagnants avec 12 pt. à Fr. 144,0515.251 gagnants avec 11 pt. à Fr. 14,70

LE SLOVAN DE BRATISLAVAA VEEGE

une des plus prestigieuses équipestchèques de tous les temps. Slovan ef-fectue actuellement une tournée en Eu-rope occidentale et participera au tour-noi international de Villars à la fin del'année. Quant on connaît la valeur duhockey tchécoslovaque, on ne voudrapas manquer l'occasion d'applaudir auxprouesses de ces virtuoses. Viège seraà cette occasion renforcé par son en-traîneur Holmes, un tout grand joueur ,qui a laissé une forte impression lorsdes matches d'entraînement avec lesSuisses-Canadiens.

Mais auparavant Viège aura déjà étéà AMBRI (le 26) pour y rencontrer l'é-quipe locale dans un match comptantpour les quarts de f inale de la COUPESUISSE. Les Valaisans, déjà deux foisfinalistes, ont une fois encore été défa-vorisé par le tirage au sort. Ambri re-vient très fort , mais Viège est solide.

Du 30 décembre au 3 janvier enfin ,les hockeyeurs viègeois seront en appelau TOURNOI INTERNATIONAL DEVILLARS en compagnie de Slovan Bra-tislava , des Diavoli de Milan et du cluborganisateur.

mi-temps

MENU DE CHOIXPOUR LE H. C. VIEGE

Le championnat sera interrompu jus-qu'au 4 janvier prochain. Pourtant ie»équipes ne chôment pas pendant la pé-riode des fête. Il en est ainsi pour leHC Viège qui a un menu de choix àson programme. L'entrée est en quel-que sorte déjà la pièce de résistanceet constitue un des grands événements— si ce n'est le plus grand — du hoc-key sur glace valaisan. En effet , lessportifs valaisans auront l'occasion devoir à l'œuvre

DANS LES LIGUESINFERIEURES

DEUXIEME LIGUEGroupe 6 Ba

Sion II—Monthey I .8—1CLASSEMENT

1. Sion II 1 1 0 0 8—1 22. Nendaz I 0 0 0 0 0—0 03. Salvan I ' ' 0 0 0 0 Ô—0 04. Monthey I 1 0 0 1 1—8 0Groupe 6 Bb

Viège II—Tourtemagne I 11—1CLASSEMENT

1. Viège II 2 2 0 0 25—4 42. Rarogne I 0 0 0 0 0—0 C3. Tourtemagne I 1 0 0 1 1—11 04. Chippis I 1 0 0 1 3—14 C

TROISIEME LIGUEGroupe 6 Bb

Sambrancher I—Bramois I 1—8CLASSEMENT

1. Bramois I 1 1 0 0 8—1 22. Grimisuat I 0 0 0 0 0—0 03. Lens I 0 0 0 0 0—0 04. Sembrancher I 1 0 0 1 1—8 0Groupe 6 Cb

Brigue I—Vissoie I 8—1Brigue I—Ayer I 5—2

CLASSEMENT1. Sierre II 2 2 0 0 11—5 42. Brigue I 3 2 0 1 16—9 43. Leukergrund I 1 1 0 0 10—2 24. Vissoie I 2 0 0 2 3—13 05. Ayer I 2 0 0 2 4—15 0Groupe 6 Da

Saas-Almagell I—Saas-Fee II 6—2Tàsch I—Saas-Grund I 2—1

CLASSEMENT1. Saas-Almagell I 1 1 0 0 6—2 22. Tâsch I 1 1 0 0 2—1 23. Saas-Grund I 1 0 0 1 1—2 04. Saas-Fee II 1 0 0 1 2—6 0

MATCHESDU 23.12.63 AU 29.12.63

DEUXIEME LIGUEGroupe 6 Ba

26.12 Salvan I—Monthey I29.12 Salvan I—Sion II

Groupe 6 Bb28.12 Tourtemagne I—Chippi :

TROISIEME LIGUEGroupe 6 Bb

29.12 Lens I—Sembrancher IGroupe 6 Cb

25.12 Leukergrund I -Vissoie I29.12 Leukergrund I -Br igue I

Groupe 6 Da29.12 Saas-Grund I-Saae- V- ¦¦ '1 129.12 Saas-Fee II Tâsch I

JUNIORSGroupe Haut-Valais

28.12 Montana - Brigue29.12 Brigue-Sierre

SKDiscipline alpines. — Messieurs, des-

cente et slalom géant : Joos Minsch(Klasters). - Slalom spécial : AdolfMathis (Bannalp). — Combiné : JoosMlndch (Klosters). — Dames, descenteet slalom géant : Thérèse Obrecht(Muerren). — Slalom spécial et com-biné : Silvia Zimmermann (Davos).

Disciplines nordiques. — Saut Heri-bert Schmid (Olten). — Fond 15 km. :Hans Ammann (Alt-St-Johann). — 30lcm. : Aloïs Kaelin (Einsiedeln). — 50km. : Hans Ammann (Alt-St-Johann).— Combiné : Aloïs Kaelin (Einsiedeln).— Relais par par équipes : SC Einsie-deln.

Championnats interclubs. — Mes-«leurs, descente et combiné : SK Aro-«a. — Slalom : SK Pizol-Wangs. — Da-mes, descente : SK Arosa. — Slalom etcombiné : SK Pizol-Wangs.

SKI NAUTIQUEMessieurs. — Combiné, figures et

«aut : Pierre Clerc (Genève). — Slalom :Kuno Ritschard (Bâle). — Dames,combiné, slalom et figures : Eliane Bor-ter (Lausanne). — Saut : Alice Bau-mann (Genève).

SPORTS MILITAIRESChampionnat d'été. — Pentathlon :

Pol. Richard Truffer (Rarogne). — Paréquipes : KTV Eyholz (VS). — Tétra-thlon : 1 lt Rudolf Etter (Glaris). — Paréquipes : SP Grisons Coire. — Tria-thlon A : 1 lt Peter Kônig (Kusnach).

Championnats d'hiver. — Tétrathlon :fus. Hans Fliitsch (Arasa). — Par équi-pes : TG Berne. — Triathlon A : app.Alfred Seiler (Grindelwald). — Paréquipes : SC Grindelwald. — TriathlonB : pol. Alfred Sulliger (Berne). — Paréquipes : SC Saint-Georg Eschholzmatt.

Biathlon : sdt Peter Gehrig (Gosche-nen).

Escrime : sdt Hans Notter (Berne).

TENN SChampionnats nationaux. — Simple

messieurs : Thedy Stalder (Langnau). —Simple dames : Alice Wavre (Genève).— Double messieurs : René Buser-ErnstSchori (Zurich-Olten). — Double da-mes : Janine et Michèle Bourgnon (Bâ-le). — Double mixte : Anne-Marie Stu-der-Paul Blondel (Vevey-Nyon). — Se-niors : René Buser (Zurich). — Profes-sionnels, simple : Erwin Balestra (Lu-gano). — Double : Bolliger-Hûrlimann(Berne-Lucerne). — Sur cours couvert :simple messieurs : Paul Blondel (Nyon).— Simple dames : Maya Roth (Bâle).

Championnats internationaux. — Sim-ple messieurs : Nicola Pietrangeli (It.)— Simple dames : Robyn Ebbern (Ans.).— Double messieurs : Hewitt-Stolle(Aus.). — Doubles dames : Robyn Eb-bern-Noele Turner (Aus.). — Doublemixte : pas disputé.

Interclubs. — Série A : LTC Bâle. —Série B : Grasshoppers. — Dames, sérieA : Grasshoppers. — Série B : TC Ol-ten.

TENNIS DE TABLESimple messieurs : Guy Baer (Genè-

ve). — Simple dames : Monique Jaquet(Genève). — Double messieurs : HugoUrchetti-Marcel Meyer de Stadelhofen(Genève). — Double mixte : MoniqueJaquet-Hugo Urchetti (Genève). — Dou-ble dames : Christiane André-JeanineCrisinel (Crissier-Vevey). — Interclubs :Silver Star Genève. — Damas : Eve Ge-nève.

VOLLEY-BALLMessieurs : Servette. — Dames : VC

Bienne.WATERPOLO

Ligue nationale A : SK Horgen.Ligue nationale B : SK Schaffhoùse.Piscine couverte : SV Limmat Zurich

YACHTINGSnipes : Jean Rosset (Rolle). — 6 m

International : Bigar (Genève). — 5 m50 : Paul Ramslet (Lausanne). — Corsaires : Hanspeter Wirz (Bienne). — Pi-rates ; Huldy Freitag (Zurich). — Yoles20 m. : Grobéty-Périsset (Estavayer). —Yoles 15 m. ¦ F. Dédiai (Zurich). —Finns : Louis Schiesse (Cham). — Ligth-nlng: R. Fliihmann (Morat). — Vau-riens : Ganter (Genève). — Stars : J.Kappes (Weberlingen). — Math : KurtOldani (Zoug) . — Dragons : Rolf Burch-ler.

CANOËRégates (kayak) — Monoplace, 500 m. :Otto Altherr (Kreuzlingen) — 1 000 m. :Werner Weber (Bàle) — 10 000 m. :Arno Eberlé (Zurich) — Biplace, 500,1 OOOet 10 000 m. : Werner et HanspeterWeber (Bâle) — Quatre : RennpalderBâle — Relais : Rennpalder Bàle —Dames, 500 m. : Rosmarie Leist (Schaf-fhoùse) — Biplace : Leist-Zimmerli(Schaffhoùse).Slalom — Kayak monoplace : Milo Duf-fek (Genève) — Canadien monoplace :Heinz Grobat (Dietikon) — Canad ien bi-place : Heinz-Grobat Marcel Roth (Die-tikon) — Dames, canadien monoplace :Madeleine Zimmermann (Dietikon) —Canadien mixte : Hannî Ruch-MarcelRoth (Zurich) — Par équipes : KC Die-tikon.Rivière sportive — Kayak monoplace :Jean Grosrey (Genève) — Canadien :Jean-Claude Tochon (Genève) — Ca-nadien biplace : Gôtz-Wemuth (Berne)— Canadien mixte : Mosimann-Mosi-mann (Berne) — Dames, kayak mono-place : Madeleine Zimmermann (Dieti-kon) — Par équipes : CC Genève.

ATHLETISMEMessieurs — 100 et 200 m. : Hans Hôn-ger (Zurich) — 400 m. : HansruediBruder (Olten) — 800 m. : Peter Bach-mann (Bâle) — 1 500 m. : Rolf Jelinek(Zurich) — 5 000 m. : Alfons Sidler(Lucerne) — 10 000 m. : René Meier(Aarau) — 110 m. haies : HeinrichStaub (St-Gall) — 200 et 400 m. haies :Bruno Galliker (Zurich) — 3 000 m.steeple : Walter Kammermann (Zurich)— Hauteur : Michel Fortmann (Genè-ve) — Longueur : Max Biellmann (Ides-tal) — Perche : Heinz Greil (Zurich)— Disque : Matthias Mehr (Zurich) —Poids : Max Hubacher (Zurich) — Tri-ple saut : André Baenteli (Bienne) —Javelot : Urs von Wartburg (Olten)— Marteau : Hansruedi Jost (Aarau) —Pentathlon : Urs von Wartburg (Olten)— Décathlon : Werner Duttweiler (Ber-ne) — Marathon : Guido Vcegele (Ber-thoud) — Cross-country : Alfons Sidler(Lucerne) — Relais 4 x 100, 4 x 200et 4 x 400 m. : LC Zurich — 4 x 800m. : LAS Brùhl St-Gall — 4 x 1500m. : GG Berne — 3 000 m. américaine :TV Unterstrasse Zurich — Relais sué-dois : LC Zurich.Dames — 100 m. : Béate Schneider(Bâle) — 200 m. : Ariette Kttng (Schaf-fhoùse) — 800 m. : Ursula Brodbeck(Bâle) — 80 m. haies : Elisabeth Ema-tinger (Zurich) — Longueur : LisetteMalherbe (Lausanne) — Hauteur : Han-nelore Kind (Zurich) — Poids : FryFrischknecht (St-Gall) — Disque : Irè-ne van Wijnkoop (Idestal) — Javelot :Paula Thommen (Bâle) — Pentathlon ;Fry Frischknecht (St-Gall) — Relais4 x 100 m. : LC Zurich.Championnats interclubs — Messieurs,catégorie A : LC Zurich — Catégorie B :KTV Audacia Hochdorf — Dames : LCZurich.

AUTOMOBILISMEVoitures de course : Charles Vcegele(Neftenbach) — Sport : Karl Foitek(Zurich) — Tourisme : Arthur Blank(Zurich) — Grand tourisme : PeterEttmtiller (Herrliberg) — Courses derégularité : H. Hugelshofer-E. Bechtel(Zurich) — Karting, sport : AntoineMaillard (Lausanne) — Course : Alber-to Banfi (Bellinzone).

AVIATIONVol à moteur — Catégorie A : Hansrue-di Ruesch (Zurich) — Catégorie B : Ar-nold Wagner (Thurgau) — Atterrissa-ge de précision, roues avant : HansWiederlehr (Zurich) — Roue arrière ;Bernhard Millier (Granges) — Relais :Granges.Vol à voile : Rudolf Seiler (Wil) — Paréquipes : Soleure — Semaine nationale :Markus Ritzi (Bâle).Parachutisme — Combiné : Claude Rûe-ger (Fribourg).

AVIRONSkiff : Gopf Kottmann (Zurich) — Dou-ble seuil : Bùrgin-Studach (Zurich) —Deux sans barreur : Bollinger-Gobet(Bâle) — Deux avec barreur : Waser-Waser (Stansstad) — Quatre sans bar-reur : RC Blauweiss Bâle — Quatreavec barreur : Seeclub Stâfa — Huit ;RC Reuss Lucerne — Quatre yole demer : RC Polytechnicum Zurich.

BASKET-BALLLigue nationale A : SMB Lausanne— Ligue nationale B : BC Vevey —Coupe : SMB Lausanne — Dames : BCChêne Genève.

BADMINTONSur.ple messieurs : Jiirg Honegger (Zu-rich) — Double messieurs : Honegger -Honegger (Zurich) — Simple dames :Lotti Fuller (Zurich) — Double dames :Susi Grob-Trudy Held (Zurich) — Dou-ble mixte : D. Hdrnlimann-H.-P. Con-zett (Zurich) — Interclubs : BC ZùrileuZurich — Dames : BC Zurich.

BILLARDTrois bandes : Jacques Blanc (Lausan-ne) — Cadre 47 / 2 : Robert Guyot (La-Chaux-de-Fonds) — Cadre 71 / 2 : An-dré Burgener (Genève) — Indirect :W. Junod (Genève^ — Coupe : Genève-Amateurs.

BOBSLEIGHBob à deux : Hans Zoller-Robct Zim-mermann (Bâle) — Bob à quatre : Zol-ler-Zimmermann-Kleinpeter-Lûdi (Bâ-le) — Sur neige, bob à deux : HansWuest-Walter Dill (Girenbad) — Bob àquatre : Cordonnier-Robyr-Rey-T.schopp(Montana).

BOULESBoules ferrées : Village-Suisse Genève— Boccia : Bellotti-Bertinelli (Argovie)

BOXEPoids mouche : Robert Durussel (Yver-don) — Poids coq : Hans Aeschlimann(Soleure) — Poids plume : Ernest Cher-vet (Berne) — Poids légers : Jean-PierreFriedli (Berne) — Poids surlégers :André Kubler (Winterthour) — Poidswelters : Zsigmund Vigh (Bâle) ' —Poids surwelters : Werner Hebeisen(Berne) — Poids moyens : Gérald Rouil-ler (Genève) — Poids mi-lourds : BêlaHorvath (Bâle) — Poids lourds : RuediMeier (Winterthour) — Par équipes :ABC Berne.

CURLINGCC Rigi Kaltbad

CYCLISMEPiste — Professionnels, vitesse : OscaiPlattner (Zurich) — Poursuite : Ro-land Zoeffel (Zurich) — Demi-fond : Pe-ter Tiefenthaler (Zurich) — Amateursvitesse : Jiirg Boller (Genève) — Pour-suite : Heinz Heinemann (Zurich) —Demi-fond : Ueli Luginbuehl (Zurich)Par équipes : RV Hôngg.Route ,— Professionels : Attilio Moresi(Lugano) — Amateurs : Kurt Baumgar-tner (Sion) — Par équipes : RV Hôngg— Juniors : Theodor Frey (Aarau).Cyclocross : Otto Furrer (Cham).Cycloball : VC Nouvelle Section Saint-Gall (Oberhânsli-Oberhânsli) — Coupede Suisse : Nouvelle Section Saint-Gall(Oberhânsli-Oberhânsli).Cyclisme artistique — Individuel : Ar-nold Tschopp (Schlieren) — A deux :Ernest Spiess-Heini Rohner (Reineck)— A six : Lohningen — Dames : RitaForin (Flawil).

ESCRIMEMessieurs — Fleuret : Michel Steinin-ger (Lausanne) — Epée : Michel Steinin-ger (Lausanne) — Sabre : UmbertoMenegalli (Lausanne) — Dames, fleu-ret : Denise Rebmann (Lausanne) —Par équipes, fleuret : Cercle des ArmesLausanne — Sabre : Fechtklub SchlegelZurich — Epée : Cercle des Arme.;Lausanne

HIPPISMECourse : Erik Delaquis (Bern e). —

Trot attelé : Albert Pasche (Lausanne).— Concours : Alexander von Erdey(Colombier). — Military : lt Paul Weiei(Elgg). — Dressage, catégorie A : Ma-rianne Gossweiler (Schaffhoùse). — Ca-tégorie B : sgt-maj. Henri Chammartin(Berne).

FOOTBALLLigue nationale A : FC Zurich — Lisue nationale B : Schaffhoùse — Première ligue : FC Soleure — Coupe deSuisse :FC Bâle.

GYMNASTIQUEChampionnat individuel aux engins :

Fritz Feuz (Berne). — Interclubs : TVBerna-Berne.

HANDBALLLigue nationale A et B : Grasshop-

pers. —Coupe de Suisse : BTV Aarau.— En salle, ligue nationale A : Gras-shoppers. — Ligue nationale B : LC Zu-rich.

HOCKEY SUR GLACELigue nationale A : HC Villars. —

Ligue nationale B : Grasshoppers. —première ligue, groupe ouest : HC Sion.— Groupe est : EHC Kusnacht. —Coupe de Suisse : Young Sprinters.

HOCKEY SUR TERRESérie A : Lausanne-Sports. — Série

B : SC Lucerne. — Dames : SC Lucer-ne. — Championnat en salle : HC Rot-weiss Wettingen.

RINKHOCKEYLigue nationale : HC Montreux. —

Première ligue : Roller Zurich. —Coupe : HC Montreux.

LUTTELutte libre. — Poids mouche : Lud-

wig Oettli (Oberriet). — Poids coq :Hans Thuli (Oberrieden). — Poids plu-me : Paul Sperisen (Granges). — Poidslégers : Walter Kunzi (Genevey). —Poids welters : Hansjôrg Hirschbiihl(Zurich). — Poids moyens : Max Ko-belt (Marbach). — Poids mi-lourds :Ruedi Kobelt (Marbach). — Poidslourds : Peter Jutzeler (Zurich).

Lutte gréco-romaine. — Poids mou-che : Ludwig Oettli (ETV). — Poidscoq : Max Ruch (SALV). — Poids plu-me : Willy Hoffmann (SALV). — Poidslégers : Othmar Morger (ETV). — Poidswelters : Beat Diet.sche (SKTV). — Poidsmoyens : Robert Zingg (SALV). — Poidsmi-lourds : Peter Jutzeler (ETV). —Poids lourds : Ruedi Feisst (SALV). —Par équipes : Saint-Gall.

JUDOAucun championnat n'a été disputé

GOLFAmateurs — Messieurs : Peter Gute-mann (Zumikon) — Mixte : Zeerleder-Lamm (Bad Ragaz-St-Moritz) — In-terclubs : Zumikon — Dames : HildaVontobel (Zumikon) — International —Messieurs : Olivier Barras (Crans) —Dames : Rôly Sauter (Ho) — Interclubs :Zumikon.Professionnels — National : ReynaldTinguely (Genève) — International :Dai Rses (GB).Minigolf — Messieurs : Peter Zemaneck(Locarno) — Dames : Molly Gerber (Zu-rich) Par équipes : MGK Berne.

LUGEMessieurs : Noldi Gartmann (Davos). —Dames : Doris Kistler (Davos). — Mix-te : Elisabeth Nagele-Gartmann (Da-vos).

MOTOCYCLISMECourses de côte. — International 50

cmc : Jùrg Leu (Zurich). — 125 cmc :Arthur Fegbli (Berne). — 250 cmc : Lu-cien Platti (Orsières . — 350 cmc : Er-win Messerli (Corgémont). — 500 cmc :Gyula Marsovsky (Genève). — Side-cars : Henri Curchod (Lausanne). — Na-tional 50 cmc : Luigi Bortoluzzi (Baar)— 350 cmc : Herbert Rudel (Scheuren)500 cmc : Emile Baudin (Lausanne)Side-cars : Hans Etter (Berthoud).

Motocross. — National 250 cmc : Fritz BruggKrahenbiihl (Steffishourg). — 500 cmc :Wilhelm Laderach (Rickenbach). — In-ternational , 250 cmc : Hanspeter Lutz(Wallisellcn ) . — 500 cmc : Pierre-An-dré Rapin (Corcelles).

Trial. — National : Otto Rentsch(Schwanden). — International : RudolfWyss (Steffisbourg).

Karin Muller, championne suissedu 100, 200, 400 m. crawl.

MARCHEPiste. — 10 km. : Giorgio Poretti (Lu

gano). — Par équipes : SC Panther, Zu.rich. — Dames (5 km.) : Theresia Jenny, Zurich.

Route. — 20 km. : Louis Marquis (Genève): — 50 km. : Erwin Stutz (Zurich)75 km. : Franco Calderari (Lugano). -Montagne : Louis Marquis (Genève). -Par équipes : SC Panther, Zurich.

NATATIONMessieurs. — 100 m. nage libre : Pano

Caperonis (Lausanne). — 200 m. nagelibre : Werner Hofmann (Zurich). —400 m. nage libre : Hansueli Duerst(Kreuzlingen). — 1.500 m. nage libre :Hansueli Duerst (Kreuzlingen). — 100m. brasse : Kurt Meng (Zurich). — 200m. brasse : Ruedi Brack (Bâle). — 100et 200 m. papillon : Peter Bohnhoff(Zurich). — 100 m. dos : Klaus Jorns(Kreuzlingen). — 200 m. dos : RenéFriedli (Zurich). — 400 m. quatre na-ges : Werner Hofmann (Zurich). — 5x50m. et 4x200 m nage libre : SV LimmatZurich. — 4x100 m. quatre nages : SCZurich. — Plongeons artistiques : Bru-no Stevanon (Flawil). — Plongeons dehaut vol : Jakob Steiner (Zurich). —Grand fon d : Werner Gubser (Zurich).— Interclubs : SV Limmat Zurich.

Dames, — 100, 200 et 400 m. nage li-bre : Karin Mueller (Zurich). — 100et 200 m. brasse ; Maya Hungerbiihler(Zurich). — 100 m. papillon : Ruth Eg-gli (Zurich). — 100 et 200 m. dos : Ur-sula Wiftmer (Berne). — 400 m. qua-tre nages : Karin Mueller (Zurich). —4x50 m et 4x100 m. nage libre et 4x100m., quatre nages : SV Limmat Zurich.— Plongeons artistiques : Edith Rasch(Zurich). — Grand fond : Maya Hunger-biihler (Zurich). — Interclubs : SV Lim-mat Zurich.

Piscine couverte. — Messieurs : 100et 200 m. nage libre : Rainer Goltzsche(Zurich). — 800 mètres nage libre :Hansueli Duerst (Kreuzlingen). — 100m. dos : Richard Jutzi (Berne) —200 m. dos : René Friedli (Zurich). —100 m. brasse : Kurt Meng (Zurich). —200 m. brasse : Werner Risi (Bâle). —100 et 200 m. papillon : Peter Bohnhoff(Zurich). — 4x100 m. nage libre : SVLimmat Zurich. — 4x100 m. quatre na-ges : SC. Zurich. — Plongeons artisti-ques : Robert Raymond (Bâle).

Dames. — 100, 200 et 400 m. nagelibre : Karin Mueller (Zurich). — 100 et200 m. brasse : Maya Hungerbûhler (Zu-rich). — 100 et 200 m. dos : Ursula Witt-mer (Berne). — 100 m. papillon : RuthEggli (Zurich). — 4x100 m. nage libreet 4x100 m. quatre nages : SV LimmatZurich. — Plongeons artistiques : EdithRasch (Zurich).

PATINAGE ARTISTIQUEDames : Dorette Bek (Neuchâtel). —

Messieurs : Marius Germann (Zurich).— Couples : Gerda et Ruedi Johner(Berne). — Danse : Marlyse Fornachon-Charles Pichard (Genève).

PATINAGE DE VITESSERuedi Uster (Zurich)

PATINAGE SUR ROULETTESArtistique. — Dames : Frânzi Schmidt

(Zurich). — Couples : Erika et MarkusGermann (Zurich).

POIDS ET HALTERESPoids coq : Gilbert Tissot (Le Lo-

cle). — Poids plume : Roland Magi, *nat(Lausanne). — Poids légers : PhilippeLab (La Chaux-de-Fonds) — Poidsmoyens : Georges Freiburghaus (Genè-ne). — Poids mi-lourds : Emile Enzler(Genève). — Poids lourds-légers : Ro-land Fidel (Le Locle). — Poids lourds :Paul Vogel (Bâle). — Interclubs : Le Lo-cle-Sports.

PENTATHLON MODERNEIndividuel : plt Benno Sehh*> 'thess

(Nussbaumen) . — Par équipes : GSP

QUILLESCatégorie A ¦ Heinz Christmann (Ad

lisvvil) . — Bowling • Fritz Gass (Baie)— Piste d'asphalte : Max Ehrsam (Ko-niz).

SKELETONNino Bibbia (Saint-Moritz).

2

10101010101510101020in201015101010880SO40555555

1010101010

505010101010101022

22

100303050501513

15S2

1010101010101010101010101010

202020202(11

10101010121020101010102010101050

3020

1010102202055520

100.—100.—100.—115.40

5g

5.—5.—50.—25,15

52020

2250

101010101010101010101010101010

2020202020555050

Z.

101010101010 10

101(1in

5555

22

101020201520

5050

U075020'05

202020202020202020

101010101010II)10

•oto10'0'01010

5.ï55

10—10.—10.—10.—10.—10.—

5.5.

Noël des missionnaires valaisansListe No 4

VIVEM ENT 60.000 FRANCS !DISTRICT DE SIERRE

Michel MassyAnonyme, SierrePierre-Henri MartinAnonyme, ChermignonR. TonossiR. NalkanP. DarioliAnonyme, SierreA. AntilleArthur PontEmile DucVilla N.-DameAlexis ClivazAnonyme, ChermignonRené Tschopp ,Anonyme, Saint-LéonardN. OggierIda OymonGéronce LamonRomul EmeryAlphonse TheytazGeorges ZuffereyIe-'a ClaninM R. E.J. BagnoudR. GaillardT. BarrasLouise SoliozJean DuverneyClément LamonAnonyme, LensLuc SalaminEphyse ReyCure GrimentzOtto ClavenJoseph EmeryJ. NocatAnonyme, MiègeOswald ZuffereyMullerEugène CalozAlex SalaminLucien PerruchoudC. ZuberC. CalozM. BagnoudFabien BagnoudAntille PlacideJeannette MassySiarizin MoxMartin BagnoudMarcel CordonierAnonyme, SierreBeausiteAnonyme, Saint-LéonardFabien RexHenri CrêttazPierre ZuberR. BruchezHermann MartinPierre RexAnonyme, ChermignonAnonyme, FlantheyCharles BétriseyAlfred AymonAuguste RobyrB. FollonierRémy ZuberEugène MétraillerGuy ConstantinAnonyme, GrangesCh. VaronierFernand- ZuffereyVictor BerclazAnonyme, SierrePierre GasserEmmanuel WalterMonique MathisAntoine PralongE. E.Joseph ReyAuguste TorneyGillioz H. et MZufferey D.Rey JudithRey AlbertRudaz EdmondRudaz LucieAnonymeRévilloud ClémentFavre JeanAnonyme, GrangesAnonymeConstantin HugoSalamin HermannSalamin-RoduitHugo ErnestineEbner AlphonseMassy VitalCalaze CharlesVve Clavien BasileAnonymeAnonymeAnonymeBruttin LéontineEpiney Marie de BaptisteFavre HenriZufferey Vve CarolineGenoud AvelineFauehcre L.Bétrisey J.-J.AnonymeRey JeanLamon VincentBallestra LéontineRey MichelAnonymeHugen Tobler RohMétraillerCordonnier LouisGaspoz HenriDe Preux JulesGillioz IgnaceBalmer LucAnonymeMaye M.Emery J.Lorétan-LehmanAnonymeSalamin AméliePignat OthmarClivaz Joseph, sacristainTonnossy Emile

Praplan Joseph 5Deletroz Joseph 5Gasser Bernard 10Bonnard Rose 2Mabillard Gaby 5Vuistiner Claude 2Beytrisey Louis 20Anonyme 2Perruchoud Narcisse 2Perruchoud Joseph-Marie 2Rassli Sophie 2Mausoni 20Barras Pierre-Maurice 20Rey C. 2Rey Gédéon 5Anonyme, Sierre 25Plachy Louis 20Fontana A., pédicure 20Blanc E. 20Maraud, curé 20Loye C: 20Bonvin Emile 20De Chastonay André 38Briguet Amédée 15Cure catholique, Montana-Station J^ OGroupement scout, Grône 150Anonyme, Grône 5Anonyme, Lens 5Besse L. 5Anonyme 5Vuistiner Emile 5Luthier A. 5Anonyme 5Clivaz Eugène 15Emery Edouard 15Gillioz Hermann 15Abernasconi S. 20Anonyme, Crans 5Favre 5Anonyme 5Mermoud F. 5Vve Théodulas Martine 5Valentin David 5Berclaz Marie 5Personnel de l'hôpital de Sierre 50Roh Joseph 50Emery P. 50Grange Joseph, curé, Venthône 50Balleystraz, Grône 10Cordonnier Martin 10Barras Léontine 10Crettol Germain 3Anonyme 3Tschopp 3Clivaz Basile 3Vve Barras Olive 3Udry François 10Anonyme 10Albasini 10Bagnoud Albertine 2Antille Hermann .3Rey Berthe 3. Duc Thérèse 3. Rey Jules 3.50Bagnoud Félix 1.—,Genoud Jean 1.—Barras Emile 10. Romailler J. 10. Taparel Jean 10. Tschopp Jacques 10.—Anonyme 5.—Hugo Pierre 10. Brunner R. 10. Petit-Carroz Vison 10.—Crêttaz 10. Salamin M. 10. Joseph Crêttaz 10.—Witschard Hermann 10.—Losch L. 10. Anonyme 10. Perruchoud Gérard 10. Zuber Albert 10. Clivaz Félix 10.—Zuber Cécile, facteur 10. Zufferey Oscar 5. Morand Pierre 5._Zuber Denis 5. Lugon Henri 5 John W. g._Bagnoud Albert 5. Duc Pbilipine 5. Tschopp Jean 5. Anonyme 5. Barras Lucien 5.

DISTRICT D'HERENSPralong Henri 10. Fardel Eugénie 2. Evolène 2,50Logean Caroline _. Paroisse de Saint-Martin 120. Rossier 3, Commune de Vernamiège 20. Euseigne 5. Seppey Jean 5.—Morand Barthélémy 5._Follonier Emma 5. Genolet Alexandre 2. Seppey Firmin 5. Hôtel Edelweiss 5. Maistre Pierre 25. Follonier Francis 10. Constance Pannatier 10. Evolène io. Favre Eugène 10. Maistre Jean 10. Sierro 10. Morard Oscar 10. Les Hauderes 5. Pannatier 5. Evolène 5, Sierro 5. Nax 2. Mayoraz Clémentine 1.—Anonyme Ayent 1.—Anonyme Ayent 5.—Délitroz Charles 10.—Beytrison Martin 10.—Commune d'Evolène 20.—Mayoraz Frédéric 10.—Moix Louis 10.—Savioz Louis 10.—

Seppey MadeleineMoix Pierre-MartinBeytrison S.Barmaz VissoieAnonyme AyentMorard RenéJean Maria

DISTRICT DE SIONPlanche T.-H.Bâcher A.Ribordy M.Leyat J.Anonyme SionAnonyme SionRey RolandReynard MariePerroud AngeAndréoli ArthurReynard MartinMabillard PierreFournier MauriceAnonyme BramoisMayoraz MauriceAnonyme SionSoc. val. caf.-res.Zimmermann B.Ermitage LôngeborgneBrasserie valaisanneFragnière EugéniePraz MargueriteGschwend A.Zuchuat ArmandJ. K., SionPralong JosephAnonyme SionAnonyme SionVve Alexandre ElsigMeizoz P.Anonyme SionAntille L.Studer P.Locher RaymondEcone Nor. E. St-UrsuleRoche OscarCarroz UrsuleBnlli EmileDubuis, SavièseAnonyme, OrmoneMasson LouisJacquier StanislasMoix GérardPapilloud A. & G.Reynard ClotildeAnonyme Sion .S.A..T.G., SionBourban ThérèseAnonyme, SionReynard RolandRené Savioz Roux AlpbEggs & LuginbuhlRvd curé LuyetBruttin JeanH. W., SionSalamin AndréRossier FélicienCharvet MarasrnenazBonvin Inst., SionSmidt FornyVuignier EmmaAnonymeUdry " L.Moulin GuyAnonyme. SionBarras GeorgesGuex O.Alpina, assuranceVaroneAnonymePitteloud Berthe .AnonymeAnonymeDroz W.DelaloyeAnonymeDr. SchniederLuyetAnonymeDe PreuxAbbé N. B.Proz GastonEnfants DumontAnonymeSchoepfer H.Gaspoz ClaudeSalamolar ThérèseAnonymeDelèze AndréRey-Bellet JosephAnonymeAnonymePerruchoud MarcBanque cantonale du ValaisGuex-CrosierAnonymeBevey RémyDucAnonymeCollis MauriceEcole enfantine SionAnonym e SionAnonymeAnonymeMollin A. G.Ecole élémentaire des fîlle «=par Mme Morand, Bramois-AnonymeTeinturerie valaisanneEbenerAnonymeSchmellzbach HélèneDe Werraz JeanneTicheli S.A. ChaussuresBanque cantonale SionAnonymeAnonymeBallet GuyAnonymeVve Joseph BérardU.B.S., SionFournier L.Forclaz PierreLocher Louis

!

500.—3.—

10.—10.—10.—10.—10.—10.—16.4020.—10.—20.—10.—20.—10.—20.—40.—20.—10.—10.—3.—

10.—10.—4,35

5.—17.2012.808.—3.—3.—3.—

20.—

Un missionnaire rêdemptoriste valaisan,apôtre des pauvres, dans la banlieue de Lima

AnonymeAnonymeCaisse communale St-LéonardPanchard RenéAnonymeLorétan GaspardClerc M.Gobelet AlbertAnonyme, SionAnonyme, SionAnonymeRevaz L.Hoffman P.Praz SiméonAnonymeZen RuffinenR. RouxAnonymeAnonymeCaisse communale GrimisuatDumoulin MargueriteDe Werra A. D.M. WengerAnonyme, VeysonnazDubuis S.Pitteloud GustaveAnonyme, SionMichelet J.-Cl.Délitroz M.AnonymeMmes BonvinAnonyme

DISTRICT DE CONTHEYBaar-NendazBiolazChamosonMariéthodArdonAprozVétrozVétrozBasse-NendazVétrozDelaloyeChamosonGay EvelineVétrozClémenzoChamosonArdonArdonRieder BerthaEvéquoz FrançoisAnonyme NendazOttinger LéonceAnonyme ArdonBurin JeanGermanier CatherineEvéquoz B.Fournier TeophilePitteloud G.Farquet LéonceCrêttaz H.Zambaz JulesCoppet RosalieDelèze JulesDuc MargueritePosse OdileM. Transp. ChamosonGiroud GastonPommaz RobertGaist MarcCrêttaz FélixAnonyme Saint-SéverinFournier Jules de JosephWalker MorelAnonyme SionMariéthoz MarcelAnonyme ContheyAnonyme VétrozMaitre JeanBert MarieAnonyme Saint-SéverinBerthousoz Pierre d'EmileAnonyme BrignonMaytain EtienneDelaloye Louis

DISTRICT DE MARTIGNYMax RenéVairoli GeorgesGex A.RoduitCoquoz MarieMonnetDorsaz François

Zureher E.Bérard HenriArlettaz HenriFiduciaire G. CrettenandLeiggenerAnonyme FullyCretton AngèleAnonyme MartignyDorsaz GuyAnonyme, FullyVouilloz Alfred VveAnonyme FullyAnonyme FullyAnonyme CharratMaud RenéCarron AlexisMichellod JosephBruchezAnonyme, MartignyAnonyme, FullyMajellaAnonyme, Le TrétienVve J. PierrozAnonyme, MartignyPuippe RosaNicollier JeanBuchard MaximeMme Bender AlineBochatay AmandAnonyme, SalvanTornay AlphonseLonfat Jacques et GabrielAnonyme, MartignyMartin MarilyClos CélinaAr j nyme, Martigny-BourgAnonyme Martigny-BourgGross AlexLonfat MauriceCrettenand AlphonseCaisse communale IsérablesCuré d'ArdonCoudray AlbertEcole des filles de Mme RoduitAntoinette, LeytronMonnet LéonceMme ChristenLevet RaphaëlMarie, LeytronDondainaz PaulAlpes & Lac. ChampexAnonyme, MartignyPillet PaulineCarron ThéoduleFribcrg JeanGay PaulDr Zen Ruffinen BernardAnonyme, IsérablesBridy J.Anonyme, SaxonCheseauxW A.Detraz R.Rudaz L.Anonyme. FullyAymond flustaveVouilloz GeorgesMottet AndréAnonyme. Martigny-CombeSarrasin Fmiie pèreAnonyme FullyAnonymeGilliéron F.Anonyme. TrientLuisier EuirèneCheseaux Josy et YolandeMoret PierretteBoureeois LéonCastel Notre-DameL. GianaddaRolly AlfredAnonyme. SaillonParquet ValentinMarti PaulVouilloz PierreAnonyme. CharratCarron RaymondAnonyme. FullvLantermo AlfredAnonyme. Martigny-Bo"r;Gross LucienRoduitCarron M.Granges C.Cajeux GermainLonfat FlorentinAnonyme, Martigny-BourgRlgoni JeanMétroz AHneAnonyme, Fully

101010101025141

2025

60.—20.—20.—20.—20.—5,—

Ht—50.—5—

*~10v~HL—10.—10.—10.—10.—10.—2.—*r-».—3.—L—10.—»V-lb*~10.—10.—

2,703,505.—5.—10.—15.—10.—10.—20.—

1010

i0.—52.—20.—10.—

21.430.—40.902,85

La souscription reste largement ouverteIl faut savoir que 100.000 francs de dons de la si généreuse population valaisannene représenteraient en fait qu'une moyenne de 400 francs oar missionnaire.La Fédération valaisanne laisse donc laraement ouverte ceUe souscription afin d'attein-dre si possible ce chiffre.Toutefois, elle remercie d'ores et déià, avec la plus grande émotion, les nombreux dona-teurs, en leur souhaitant un Noël particulièrement joyeux et profitable.

DISTRICT DE MARTIGNYKaempfen MarcelAnonyme, RiddesAnonyme, SaxonMadeleine MoulinB. GianaddaAnonyme, MartignyMonique JacqueminII. CheveyAline CoptPierre HermannBernard RigoliB. GrossBruchez HermannJules DorsazRoccaro AiméeMarie RoduitJulin TombimiCécile CergneuxEdouard BosonFabien MichellodH. MeunierAnonyme TrientMarie MottierAugustin CarronFrançois HugonAnonyme, RiddesAlphonse OrsatA. GrangesDorsatRoland BruchezMichel GollutMarie CouchepinAnonyme, FullyAnonyme, FullyEcole ménagère, FullyRémy MartinetA. CouchepinPierre BonvinLuc PerraudinClovis JorisAnonyme, VerbierGratien FormazCathony A.Philippe FaibellaCéline GeisiN. BorgeatBuffet de la GareConstant PochonAnonyme, FinhautM. AmackerAdrien LugonAnonyme, FinhautMichel VouillozII. SavaryAnonyme, SalvanS. LugonA. Lugon-Mon/inFamille TornayNarcisse MottetPhilamin RouxLéonce JordanJ. J.E. RevazParti conservateurAlphonse NicoletPaul MoulinJ. SchulcnhcrgerAnonyme, SaxonR. PraplanJoseph SarasinR. EggertswylerAndré MorardMichel CrettenandN. B. P.F. BeaupainPierre FortAnonyme, MartignyJean BorgeatAnonyme, MartignjSylvain BalleysAnonyme, RiddesAmédée SaudanPaul Monnet

DISTRICT D'ENTREMONTTroillet L.J. L., VerbierCorthayAnonymeTerrettaz RenéLovey CamilleBesse G.AnonymeGard PierreAnonymeGuigoz AlineAnonyme, ScinlAnonymeMaret EmileAnonymeAnonymeUn braconnier, Verbii •Thiébois StéphanieAbbet RobertAnonymeChanoine MarquisAnonymeCorthay MarcGiovanola HenriGabbioud EmmaMoulin GratienL. RausisAnonymeAnonymeBesse B.BedeschlFavalFellay AlfredRausis CaroleFellay CélinaAnonyme, SarreyerAnonymeMichaudAnonyme. LMSasAnonymeAnoiuni*

3.—2.505.—

3.9020.—10.—10.—10.—10.—20.—10.—20.—10.—20.—10.—10.—10.—30.—30.—40.—

100.—73.6550.—10.—20.—20.—

AnonymeOreillerFarquetAnonymeFormaz GérardGabbud CyrilleAnonymeDarbellay AndréVaudan MauriceBesse MartinFellay AlphonseVaudan André et Marie-JoséMoulinAnonyme OrsièresDelasoie FrancisArletu*AnonymeVve, TroilletMoinaz Lui**AnonymeTornay RoseAnonymeAnonymeLuisier JosephLéger JosephAnonymeDarbellay JacquesLovet PierreMax AiméeDarbellay Louise-AnnaBruchez MarcelAnonymePilliez Marie-ClaireMasson AlbertBessard JulesGard "AnonymeJost MarcBesse MauriceAnonymeMayor PlacideTornay A.AnonymeAnonymeCorthay C.Gabioud MarcelGuisolan MarcelCipolla AntoineAnonyme, ChâbleCentre missionnaire BagnesAnonyme, OrsièresLattion ValentinBesson Rose-MarieM. M. MédièresTroillet FrancisJoris GinaRausis HenriJacauemettaz GratienAnonyme,. LiddesAnnnvme. OrsièresMoulin A.Famille G.-P. Montagnier

DISTRICT DE SAINT-MAURICEBernard et Nicolas. SalvanLorétan, MassongexRevaz MarcDorénazLugon-MoulinSalvanSaint-MauriceAnnette HugonHugon AnnetteDorénazPellegriniMorisod HenriVérossazSalvanFollonierMottetCommune de VérossazVernayazCure d'EvionnazFiolli A.JacquierSaint-MauriceRevaz GabrielMottierDelacauxVeuthey MichelRevaz M.VérossazVérossazJacquierJacquier AndréEvionnazLevetPlanchamp AndréAnonyme EpinasseyAnonyme EvionnazMorisod R.Anonyme EvionnazJordan HenriFarquet JeanDuroux Alzonde

DISTRICT DE MONTHEYDubosson FridolinDr A. NussbaumerDr Ed. PiattiAnonymeFracheboud FrançoisDayer Casimir

5.— Curdy, café40.— Bressoud Juste, fils30.— Etablissements Rithner20.— Clerc Augusta20.— Ecole moyenne, ViU-d'lHiez20.— Veuillet ivlarcel20.— Raboud lïcïmi20.— Dubosson François20.— Anonyme Troistorrents

&-— GaUetti Charles-Henri*r—' Cornuz-Winigger5,~ Devanthey G.

J*' Lincio AliceJJH" Anonyme Vouvryj «'~ Laroche-Marius

10— Dastarolli Marguerite](j Vve Rochat Hélènem _ Levet BlancheW.— Voet c-«#

'__

Ricoz HenriJB,| Planchamp Marie ¦'jj|__ Famille Fracheboudg Fracheboud Léon

!(*,—. Anonyme Revereulaz10. Cttapperon A.10.— Anonyme Muraz10.— Tamborini Charles10.— Marclay Marthe10.— Grange^ Lucien de Gustave10.— Borgeau* .? 4ith10.— Tornare C.10.— Cherrix Pierre10.— Buthey Marie10.— Rey-Beley Jean-Ljjuis10.— Anonyme Cham];&>V

5-— Anonyme Monthey5'— Rév. curé Défago5- Ecole des sœurs, Vionnac*°* Sœur tertiaire, Val-d'Illie*"' Anonyme Champéry?" Anonyme Troistorrentsjî " Dutoit Pierre

IO'Z Moix B>__' Anonyme Vouvry

ln' Anonyme Muraz

,Q' Commune de Port-Valais

-" Parchet M.JQQQ

' Girard Julien§' Anonyme Muraz5_ Fornage Marie et Cécile5 Enfants MarmiIlod' J 'j'l2 — Bruttin J. ." , ,,

Giovanola ' r -f '" '">'Winiger Maurice ' f " - 'Planchamp AlfredAnonyme VouvryAnonyme MontheyMartenet-Rézert JosephUdrito AdrienBerthoud SylvainCaloz A.Anonyme Val-d'IIliczPerrodin SimoneVionnet Ra,5J!9«i»dBochat&y es.Taque JeanAnonyme Les EvouettesChatelan GastonFrachebourg JeanBrunner D. I.Giraud JosephVaney FélixGay JulesBeney GisèleBezat GermaineRouiller MathildeLange RenéePerray Fanny

3,2520.—5.—5.—5.—5.—5.—5.—5.—5.—5.— Anonyme Champéry

Turin ConstantVernay B.Vannay MiltiadePignat HermannEcœur ClotildeCottet PaulVernay GastonWinnigcr A.Dubosson RémyDubosson ClémentBressoud H.Vannay JosephBerrut AnaïsAnonyme Muraz-ColIombe\Mariaux CyrilleCarraux J.Berthoud JosephEcœur HenriRévérend Bruchez, abbéFamille Boitzi

5. Carraux Laurent10.— Giovanola Benjamin10.->- Dulli Maria20.— S. N. Monthey10.— Donnet Bernard

Chervaz AlfredDupraz Pierre

Dubosson Maurice et Emile5. Anonyme Troistorrents

10.— A.B.C. Monthey10. Meyer-Gay A.10 —10.— REPORT LISTE No 310.— TOTAL AU 21.XH.63

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Trois généreuses missionnaires valaisanne : S. Marie-Noëlle Fornage, Monthey,Andrée Barmann, Vérossaz et Marie-Jeanne Wulford , Collombey.

NOËL ÀP

ASCO marchait très vite.,. Il étaittellement absorbé dans ses pen-sées qu'il ne sentait ni la nuit

qui était venue tout d'un coup, ni lapluie qui tombait drue depuis desheures, ni le vent, ni sa fatigue , nisa fin... Et puis, il avait l'habitudede tout cela.

Il pensait à Rosita, sa femme, qu'ilavait laissée à l'aube, dans leur pauvrecabane, là-bas, au pied de la montagned'ardoises, et à l'enfant qui devaitaaître. Ah ! si seulement celui-ci pou-vait vivre ! C'était la quatrième foisi».ue Rosita allait aceçueber. Les troisàtstres bébés étaien t moits tout petits :le premier, Fanchito. à six mois, d'unemauvaise tous, sans aucun secours...

BMfe

Puis Juanito était venu et il s'étaitrésigné de la perte du , premier bébé.Mais à quatre mois, Juanito avait at-trapé la colique et il était mort àson tour , en quelques heures, sansaucun secours...

Le chagrin de Rosita avait été terri-ble. Oh ! elle n'avait pas versé unelarme, ni poussé des cris, ni fart desreproches. Elle avait silencieusementempaqueté l'enfant mort dans son pon-cho l'avait chargé sur son dos et étaitpartie, i) ne Savait où... A son retour ,elle n 'avait pas desserré les dents pen-dant une semaine et, depuis, elle n 'avaitplus jamais parlé de Juanito. Mais lui ,Pasco, sentait bien qu 'elle n'avait pasoublié, qu 'elle avait toujours de lapeine ¦ seulement, n'est-ce pas, il étaitun homme et les hommes ne doiventpas s'attendrir, car si les hommes s'at-tendrissaient , alors ce serait vraimentla fin des Indiens sur l'Altiplano.

Puis Paloma- était née. C'était unepetite fille de rien , si maigre, si ché-tive. la peau toute frippée... Il avaittout de suite su que celle-là non plusne vivrait pas ! Elle était arrivée d'ail-leurs dans un mauvais temos : il y avaitprès de deux mois que Rosita et luin 'avaient plus rien à manger. Ils avaientbeau mâcher, du matin au soir, desfeuilles de coca, qui vous remplissentla bouche et la tête sans vous remplirl'estomac, ils n'arrivaient pas à oubliercette bête cachée au fond d' eux-mêmes,qui leur labourait les côtes...

Palom a était morte effectivement,oresque tout de suite, sans que Rositaet lui puissent tenter quelque chosepour la sauver. Il y avait de cela plusd' un an.

Et voici que Rosita attendait un autre

Page 9

AYAVIRIenfant qui devait naître vers la nou-velle lune...

Ce matin — on était le 24 décembre,en pleine saison des pluies — Pascos'était senti tout-à-coup jeté sur laroute par une force inconnue, qui ve-nait de très loin au-dedans de lui.C'était comme si son père, son grand-père et le père de celui-ci s'étaientdonné la main pour le tirer hors de sacabane et de son maigre champ. Et ils'était mis en marche vers la ville,sans très bien comprendre ce qu 'il fai-sait , ni où il allait. Tout ce qu 'il savait,c'est que Rosita allait avoir , un autreenfant et qu 'il ne fallait ; pas, cettefois, que l'enfant meure.

Il marchait ainsi depuis le matin ,vers Ayaviri. II n 'était jamais allé àla ville. C'était trop loin. Et puis, ilétait si pauvre !

Il avait entendu dire qu 'il y avaità la ville un hôpital , où l'on soignaitles malades, et une place avec unegrande église au milieu , toute rose,avec deux tours et des cloches, dédiéeà saint François. II ne savait pas trèsbien qui était saint François, mais celane faisait rien , c'était sûrement ungrand saint, puisqu 'on avait donné sonnom à l'église de la ville, peut-être unsaint comme saint Martin de Porres,dont le Père leur avait parlé la der-nière fois qu 'il était venu.

Alors, tout en mar e-i-e ant et en pen-sant à Rosita et à l'enfant qui allaitnaître, il priait saint François Oh ! ilne lui faisait pas une belle prière, trèscomp liquée — il n 'en savait pas —mais une prière toute simple , toutepauvre, comme Rosita et lui.

II priait aussi la sainte Vierge. Elle,il la connaissait , il savait qui elle était:c'était la Mère, elle avait un air trèsdoux, elle était vêtue d'un grand man-teau bleu pâle et tenait un petit enfantdans ses bras... un petit enfant commeil aurait tant voulu que Rosita ait ,un petit enfant dodu et vif et toutsouriant , un petit enfant bien vivant...

Et Pasco pensait au petit enfantassis sur les genoux de la sainte Vierg*.C'est vrai qu 'il souriait et, qu 'il sem-blait lui tendre le bras. Et Pasco, touten se hâtant sous la pluie , sourit àl 'Enfant.

E sentit soudain une profonde joieet une grande paix inonder son cœur.C'était tel lement , extraordinaire, qu 'ils'arrêta brusmiement et regarda toutautour de lui. Mais non, il n'y avaitpersonne.

Il hésita un moment La nui t étaità son milieu Tl nensa à la route der-rière lui et à la route rWant lui et,sans trno savoir pournuoi. comme ils'était mis en marche , il f i * demi-tour.

Quand il a r r iva le lendemain , à sacabane, il trouva devant une voiture.Rosita était, couchée et nrès d'elle setena ient deux jeunes femmes, qu 'iln 'avait jamais vues, oui n 'étaient oasdu pavs : elles éta i ent drôlement vêtues,avec des nan ta lons . comme des hom-mes, et des vila 'nes couleurs tristes(plus tard, il apprit oue c'étaient deuxinf i rmières qui. r e n t r a n t à Avavirid' une tournée de visites , s'é taient ar-rêtées providentiellement devant sacabane) .

Pnscn comprît oue désormais . Rositaet lui ne seraient plus seuls à lutter.

L'P "fant était né dans la nu i t Ues^p m^'ccp 'Vs l'ava 'p nt ernmaî l tn t té dansdes étoffes tontes b!?nrn°s C'était unbeau bébé jouflu , oui lui sourit.

O d i l e R o u l l e t

A la direction générale de Publicitas

De M, J -R. Gerstenhauerà M. Raymond Racine

Ceux qui connaissent et apprécientM. Jean-Robert Gerstenhauer, grandpatron de Publicitas S.A., ne peuventse faire à l'idée que la maladie l'a obli-gé à réduire ses activités. Ses qualitésont donné à notre puissante agence depublicité un essor vraiment extraordi-naire. Tout en M. Gerstenhauer estpuissance de travail, construction clair-voyante de l'avenir, agencement subtilde gens et des choses en vue d'un ren-dement optimum, goût de la lutte com-merciale, parfois âpre mais toujoursrigoureusement honnête. A côté de cela,il y a en lui une profonde humanité,une réelle sensibilité, malgré des ap-parences contraires, d'ailleurs voulues.

Vieux et jeunes éditeurs ont eu l'oc-casion de bénéficier de son aide, de savive intelligence et de sa sagesse.

La force principale de M. Gersten-hauer réside dans l'importance extrê-me qu'il sait donner à, chaque cas,grand ou petit.

Nous le savions absorbé par de grandsproblèmes engageant l'avenir de sa so-ciété. Il nous recevait toutefois avecgentillesse et consacrait de longs mo-ments à l'examen combien attentif denos minuscules affaires, recherchantimmédiatement des solutions valables,qui étaient ensuite effectivement appli-quées.

Cet homme d'action n'aime pas lesphrases creuses, les assurances artifi-cielles ou les emplâtres sur des jambesde bois.

Il exige de lui ce qu'il réclame desautres : savoir exactement où l'on va,pourquoi et comment l'on n'y va.

C'est certainement en vertu de cesens rigoureux de la continuité qu 'il afait appel à M. Raymond Racine pon rlui succéder au poste de directeur géné-ral de Publicitas.

Malgré une intéressante rencontre enValais, ce printemps, nous connaissonspeu M. Racine. C'est pourquoi nousnous permettons d'emprunter à un con-frère lausannois les grandes lignes dela carrière déjà particulièrement bril-lante du nouveau patron de Publicitas.

«Né à Bienne le 26 octobre 1916, M.Raymond Racine compte déjà .28 ansd'activité au service de Publicitas, dontil aura gravi tous les échelons.

Après un stage à la succursale deBienne , il débute à Bâle comme propa-gandiste et devient , en 1941, chef deproduction de la succursale du Jurabernois, puis de celle de Berne, où ilest nommé fondé de pouvoir en 1946.Deux ans plus tard , le conseil d'admi-nistration l'appelle à diriger PublicitasGenève.

A la tête de cette importante succur-sale, M. Racine a pu mettre à profit sesremarquables qualités d'organisateur ,d'animateur , de diplomate et d'entraî-neur d'hommes, tout en développantles affaires de l'entreprise et de lapresse genevoise.

Cette belle ascension hiérarchiques'est doublée d'une brillante carrièreuniversitaire. Entré bachelier à Publi-

Ceux qui travaillent à Noël...

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beaucoup dc gens travaillent aux lêles pour servir ceux qui ont congé ! Ainsi,ù l 'aéroport de Genève, les hôtesses d' accueil garnissent les bureaux debranches de sap ins et de boules brillantes qui réchaullent quelque peu le

grand hall de Cointrin.

M. Raymond Racine.

citas, M. R. Racine, tout en assumantpleinement ses fonctions professionnel-les successives, y a préparé une licenceet, en 1947, un doctorat es sciences éco-nomiques, avec une thèse très remar-quée sur « L'actionnariat public enSuisse ». Il est rédacteur en chef de« Bastions », la revue universitaire ge-nevoise, secrétaire du conseil de fonda-tion de la Cité universitaire et, depuissa création , membre du conseM aca-démique de Genève ,après avoir pré-sidé longtemps l'Association des anciensétudiants. Il demeure membre de lacommission pour l'étude prévisionnelledes besoins de l'Université de Genève.

Passionné par les problèmes du Mar-ché commun , M. Racine est conseillerdu Centre européen de la culture, oùU a dirigé les séminaires de recherches.La Fondation européenne de la cultu rele compte parmi ses meilleurs experts.Il a publié : « Au service des nationali-sations, l'entreprise privée » ' (Bacon-nière 1948), « Vers une Europe nouvellepar le Plan Schumann » (id. 1954), « Pro-messes du Marché commun » (EditionsCEC 1957) et, en collaboration , « De-main l'Europe sans frontière » (Plan ,Paris 1958), ouvrage traduit en plu-sieurs langues. » . . -

Une si prestigieuse formation intel-lectu elle et la connaissance parfaite detous les rouages de Publicitas garantis-sent certainement le choix proposé parM. Gerstenhauer.

L'avantage majeure de la culture estde maintenir l'esprit heureusement ou-vert aux problèmes les plus divers. Acet égard, M. Racine a tous les atoutsdans son jeu...

De surcroît , nous espérons très vive-ment qu'il puisse, longtemps encore, bé-néficier de l'expérience exceptionnellede M. Gerstenhauer, administrateur-dé-légué et président dé la D.G.

Le « Nouvelliste du Rhône » saluedonc aujourd'hui officiellement le nou -veau directeur général de Publicitas. ille félicite chaleureusement et souhaiteune collaboration fructueuse.

La Direction du « NR »

UN ART D 'E QUILIBRE

LA PEINTURE AUX PAYS-BASpar Laurent Tisne

Editeur : Hachette, Parisj , -, ,-

Ayant remarqué que l'éditeur lançait un ouvrage, premier d'une collec-tion intitulée « Triomphe de la couleur », j'ai acheté cet ambassadeur dela peinture de la Belgique d'autrefois et des Pays-Bas. C'était un bon coupde bourse pour utiliser un jargon connu. En effet, Laurent Tisné qui diri gecette collection a eu le souci de trouver un centre d'équilibre dans son jeude la présentation des périodes et des artistes. Il invite le lecteur à connaîtrel'homme d'abord et puis son œuvre.Ainsi, tout au long des pages et des , ,.. ....,, ...„,.,,, ,- ,, .reproductions, l'auteur unit en pro-portion valable et sûre l'expressiondu peintre et la densité des toilesétudiées.

L'analyse picturale me semble baséeici avec raison beauéoup plus sur l'artindividuel que sur le domaine du col-lectivisme. La vie donnée à l'ouvragese perpétue dans une voie de filiationque j'ai beaucoup appréciée. J'ajouteaussi que l'auteur a le grand méritede souder à des pages artistiques ex-cellentes la qualité de la simplicité dustyle.

Ce débat sur la peinture des Pays-Bas nous fait revenir en arrière puis-qu'elle comprend par le jeu des fron-tières d'autrefois les provinces fla-mandes du nord et du sud. Trois siè-cles passent sous les yeux en faisantressortir les principaux artistes quiont donné un équilibre à la réalité deschoses.

C'est 'au XVe siècle que l'art néer-landais abandonne ses hésitations pourapporter au monde une richesse éclai-rée par une peinture assez marquée quiprend les figures et la nature dans uneatmosphère inoubliable. La valeur dutravail ne se concentre pas sur un vi-sage ou sur une position mais aussisur la beauté vestimentaire, avec lesplis, les faux-plis qui donnent parce réalisme un sentiment d'une pre-nante grâce poétique.

Tout le monde de l'art flamand sedispute quelques villes, quelques ré-gions qui accordaient de larges fa-veurs aux artistes d'alors. Il y aMaëstricht. Bruges, Gand, Tournai , LaHaye , Louvain, Harlem , Anvers, Ams-terdam, Leyde et Delft.

L'ouvrage ouvre ses pages sur leXVe siècle mais la peinture flamandes'était déjà affirmée bien avant. Janvan Eyck cependant a été le maîtredu style qui devait attirer tous les re-gards. Avec lui,;, Itoger de la Pasture,rriieux connu sous Me nom flamand deRogier van der Weyden . connu aussiun franc' succès sur lequel je revien-drai. Van 'Eyck "fit une carrière as-cendante remarquable et sa réussite nese résume pas seulement dans l'art duréalisme pictural mais aussi dans lessciences. L'épanouissement de ses oeu-vres s'affirm e par le fameux retablede « L'Agneau mystique » de la plusprécieuse qualité. Dans « L'Homme auturban » dont la reproduction est écla-tante de couleurs, Jan van Eyck mar-que les limites des formes pour déga-ger l'essentiel , en l'occurrence le tur-ban. L'artiste devait donner à la pein-ture flamande un renouveau que l'au-teur fait bien ressortir. De la même pé-riode, le nom de Robert Campin, cata-logué sous le nom de Maître de Fié-malle, revient assez souvent dans cechapitre réservé au XVe siècle. Moinsfin mais peut-être plus sensible auxactes de la vie, le maître laisse untableau « Porterait de femme » subtil ,délicat et marqué de beaucoup de bon-té ; la reproduction dans l'ouvrage luidonne un accent de vigueur très sédui-sant.

Le grand mystère de ce siècle vientprobablement de Roger de la Pasturequi aurait été apprenti chez le Maîtrede Flémalle. Pourquoi un mystère ?L'auteur déclare que les œuvres de cegrand peintre ne sont ni signées nidatées. Elles ont donné lieu à beaucoupde discussions souvent contradictoires.Spécialisé dans les triptyques d'autel ,le peintre nous offre les détails du ra-vissant volet central de « L'Adorationdes mages » qui se trouve à Munich.L'auteur nasse un peu trop rapidementsur ce chef-d'oeuvre. Quelle fierté etquelle élégance dans l'attitude du roimaee à la gracieuse houppelande !

Petrus Christus et Thierry Bouts ontemprunté les motifs des artistes précé-dents en leur donnant un cachet per-sonnel mais un peu trop concerté.

Dans un chapitre nouveau . LaurentTisné présente les continuateurs dustyle van Eyck, soit : Hugo van derGoes, Hans Memlinc et Gérard Davidqui marquent dans les divers thèmesqu 'ils cultivent une prédilection pourles suj ets bien montés et charpentésde lumière lourde.

Un domaine exceptionnel et nouveauarrive avec Jérôme Bosch que les lec-teurs du « Nouvellist e du Rhône » con-naissent déj à par un article qui souli-gnait son art fantastique et fantaisistePeu après se développe une périodeoù les peintres flamands attachent uneimportance particulière aux portraitsde la noblesse, hommes d'affaires, sa-vants, marchands et banquiers . C'estainsi que l'auteur salue les lignes har-monieuses et enveloppantes de Quen-tin Metsys ; l'indépendance très vi-vante de Pierre Bruegel l'ancien (l'ou-"raee donne une reproduction excel-le de « L'Fnfant à la tartine »).

La coupure entre l'art flamand et

Le beau visage d 'Anna Codde peint par Marten van Heemskerk , chel-d œuvre quise trouve au grand musée d 'Amsterdam.

l'art hollandais s'annonce au cours duXVle siècle si mal connu et dont l'au-teur apporte un sentiment d'une pre-nante grâce poétique. Les Moor , PieterAertsen, Marten van Heemskerk dontle chef-d'œuvre « Anna Codde » do-mine tout l'ouvrage par la présence del'admirable figure féminine au regardnostalgique. Et pourtant , qui donc par-le aujourd'hui de Marten van Heems-kerk ?

Le siècle d'or, comme l'appelle l'au-teur , apporte le dynamisme, la forceexpressive et la douce intimité d'ar-tistes aux noms évocateurs. Les pagesconsacrées au XVIIe siècle sont dominéespar la personnalité géniale de Rem-brandt , par la virtuosité de Frans Haisau pinceau expressif et harmonieux etaussi dans une mesure moins fortepar les natures mortes de Peter Claesz.de Floris van Schooten et de WillenClaesz Heda.

C'est alors que s'intègre dans la viepicturale le paysage qui donne un tonrpuveau aux coloris frais et imagina-tifs. Les thèmes répétés du ciel et

Une nouvelle chapelle'rr

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A Genthod-Bellevue vient d 'être terminé le gros œuvre d' une chapelle 1res moderne...La voici avec son bouquet sur le toit , qui annonce aux passants qu 'elle sera bientôt- . ouverte*.

de la mer et des canaux hollandaisfont d; Jan van Goyen un peintre trèsestimé dont le fameux tableau « Merde Harlem » a trouvé une juste consé-cration. L'auteur , soucieux de révélerles œuvres qui expriment des senti-ment:- , s'arrête avec raison sur l'artde Jakob van Ruysdael dont .les toilesdonnent une signification particulièreaux moulins, à la mer du Nord , auxnombreux étangs et canaux du pays.

L'indéniable évolution de la peintureflamande se détache des pages sobre-ment expliquées. Aussi Gérard TerBorch , Adrian Van Ostade, Emmanuelde Witte apportent un style direct,attentif et vigoureux.

Un nouveau grand nom est étudiéivec soin. Il s'agit, vous l'avez devinéle Vermeer de Delft décédé à l'âge de43 ans déjà dont l'œuvre est le fruitd'un travail lent où les couleurs delumière sont toujours la part domi-nante.

Avant l'arrivée du style baroque ra-mené du Sud par Rubens qui est pré-senté dans l'ouvrage par d'excellentesreproductions en couleurs, Jean Brue-ghel arrose ses toiles de fleurs et Joa-chim Bueckelaer place son sens de vir-tuose sur les natures mortes principa-lement.

Avec l'admirable Rubens , Antoinevan Dyck. Brouwer et Teniers se re-ferme un livre empreint de valeur ré-vélatrice par la fidélité avec laquellel'auteur saisit la position marquante dela peinture flamande.

Gil

VALAIS

La relève est assuréeMONTHEY ir Comme nous l'avons relaté dans notre édition de lundi, samedi21 décembre a été pour les classes 1903, 1904, 1905 du district de Monthey, nonseulement la dernière journée de leur état de soldat-citoyen, mais celle de lareconnaissance du pays et de la jeunesse envers ses aînés.

En effet , c'est la première fois que la jeunesse participe activement au dernierjour de service des hommes ayant atteint la limite d'âge pour servir le pays.Nous devons reconnaître que c'est une heureuse initiative dont il convient defélicite r les initiateurs , notamment M. J.-L. Descartes, conseiller communal ,Mme Colombara , directrice du Chœur d'Enfants et le comité de l'Ecole deMusique avec son directeur , M. H. Bujard.

Le défilé conduit par l'Ecole de Mu-Bique a permis à plus d'un « vieux gro- l'avenue de la Gare, la rue du Midi , lagnard » de bomber le torse et de mar- rue des Bourguignons , la place Centra-cher fièrement une dernière fois sousl'uniforme gris-vert que tous ont portédurant la dernière « Mob ». Derrière lesjeune s musiciens, on remarquait la pré-sence de M. le conseiller d'Etat Gross,des majors Rielle et Roux; il y avaitlà des têtes bien connues : des chefs degrandes entreprises industrielles , desavocats , des paysans , des ouvriers , descommerçaçnts. Après avoir parcouru

Le Chœur d'Enfants de Mme Colombara (tout à gauche), s'est produit pour le Joseph Défago, excellent musicien, ne. - , . ... ... .. . plus grand plaisir des « libérés ». . pouvait concevoir,yqîjp çç'était . la derniè-

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V P 87 S

le, le détachement s'arrête devant l'Hô-tel du Cerf. C'est l'occasion pour M. leconseiller d'Etat Gross, d'exprimer àcette jeunesse, ce que tous les partici-pants ressentent : « L'avenir du paysrend hommage au passé » .

Mais c'est pendant le repas que « nosvieux soldats » furent émus. Oui, plusd'un homme essuya une larme lorsquele Chœur d'Enfants interpréta quelques

Conduit par la Musique des Jeunes (dont on voit à l' extrême droite le dernier musicien), le défilé des « libères du service »a f ière allure. Portant béret basque, André Chaperon, off icier dans la justice milkaire, qui eut son heure de g loire lors de

son courageux sauvetage des Gingolards français lors de l'incendie de St-Gingolph par les Allemands.

chants spécialement étudiés pour la cir-constance ainsi qu'une petite saynètequi eut le don de plaire à chacun.

M. le conseiller d'Etat Gross ainsique Me André Chapperon s'adressè-rent encore à l'assistance avant que,entraîné par le Choeur d'Enfants, l'onentonne l'hymne à la gloire du Valais.

Inutile de souligner que les groupesse créèrent au gré des amitiés et desincorporations, dont plusieurs ne ren-trèrent pas au... cantonnement familialavant une heure fort avancée de la nuit.

PETITES HISTOIRESDE CETTE JOURNEE

Chaque homme devait rendre sa mu-nition et son casque. Une tête fort sym-pathique eut cette réflexion : « Et si onla gardait. On sait ja mais. Elle pourraitservir à l'occasion pour intimider ceuxdu Centre lors des prochaines électionsau Conseil national. .

Gaston Chappex qui a pris un enbom-point certain faisait pâlir d'envie quel-ques-uns de ses camarades qui se mo-quaient de lui. L'un d'eux eut cetteréflexion : « C'est l'unique moyen qu 'ila trouvé pour obtenir un complet fédé-ral neuf à chaque inspection ! »

re fois qu 'il était en uniforme. Aussi,pour la plus grande joie de ses amis, ilinterpréta des airs folkloriques avec sabasse si b. U fallut la fermeture desétablissements publics et l'arrivée dusympathique Joseph Maxit , dont lehaut grade dans l'artillerie sonna ladébandade.

M. Marcel Borgeaud qui fut artilleurn 'a pas encore pu admettre de n'avoirpas obtenu les galons d'appointé parceque, dit-il , son chef , le major Maxit , nevoulait pas favoriser un Montheysan.Ce à quoi M. Maxit a précisé que lepourcentage des appointés, dans sonunité, était plus que dépassé. Dommageparce que Marcel Borgeaud aurait faitun bel appointé.

La relevé est assurée. Une saynète interprétée avec beaucoup d'allant par deséléments du Chœur d'Enfants , a obtenu un succès qui leur valut un vigoureuxbis. Heureusement que le porte-drapeau a des oreilles bien plantée ; sans cela, lebonnet de police lui cacherait les yeux. Quant à la casquette de major dont on

ne voit que la visière, c'étah celle de l'inspecteur d'armes.

UNE NOUVELLESŒUR MISSIONNAIREVOUVRY y \c La paroisse de Vouvry avécu, dimanche, dans une atmosphèred3 foi fervente, une cérémonie bientouchante : la consécration solennelled'une de ses enfants avant son départpour les Missions.

Dans l'allée centrale de la vaste nef,encadrée des révérendes Sœurs Pro-vinciale et Régionale, notre Sœur dela Charité, nouvelle missionnaire, toutde blanc vêtue ; aux premiers bancs,sa belle famille recueillie et émue, puisune douzaine de Consœurs et la fouleimposante des fidèles. Deux prêtres deVouvry, les chanoines Delavy, officiant ,et Cornut, témoignaient, par leur pré-sence, leur constant attachement auxmanifestations religieuses paroissiales.A l'Evangile, dans son homélie, lechanoine Daven. révérend curé, en ter-mes d'une extrême délicatesse, exaltal'apostolat missionnaire et félicita l'hé-roïne du jour, sa famille, tant civileque religieuse. Dans un vibrant appel ,il s'adressa à la jeunesse pour l'en-gager à œuvrer dans le champ duPère : « La moisson est grande et ily a peu d'ouvriers ».

Sœur Marie-Michelle, dans un silenceimpressionnant, prononça d'une voixclaire et ferme la formule de consé-cration renouvelant au Christ Jésusle don total de sa personne, puis reçutla croix millionnaire.

Au revoir , chère Sœur Marie-Mi-chelle ! Bon voyage 1

Plusieurs « licencies » ont profite decette journée pour ne' pas rentrer aubercail à l'heure du souper. Comme onles comprends. Il y avait , entre autres,ce brave ami Dupertuis. C'était la pre-mière fois depuis la « Mob » qu'il n 'é-tait pas accompagné de son épouse, àla tombée de la nuit.

-*-A soixante ans, même si les cheveux

sont blancs, et surtout lorsque l'uni-forme améliore le type, on gonfle lespectoraux. C'est ce qui est arrivé augros Jules qui , pendant le défilé , a fait« pété » les deuxième et troisième bou-ton de sa tunique.

(Cg)

Un nouveau colonel

SAINT-MAURICE îjç Le maior GérardBillieux, chef du génie de la br. fort. 10,vient d'être promu au grade de lieute-nant-colonel. Tous les sapeurs de lacp. sap. 10 — devenue le bat. sap 10 —qui ont eu le plaisir de servir sousses ordres , se réjouiront de cette pro-motion.

Le « Nouvelliste du Rhône » félicitechaleureusement le lieutenant-colonelBillieux et lui présente ses vœux lesmeilleurs pour sa brillan te carrièremilitaire.

CollisionVOUVRY ^c A l'intérieur du villagede Vouvry. deux voitures vala isanne sse sont rencontrées brutalement. Grosdégâts matériels.

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LE COUP DE LA MONTRE Eli OR !

Une vue de la table d'hôles

MARTIGNY — On sait que l'usine d'a-luminium s'est instal lée voici un quartde siècle aux Vorziers. Vingt-cinq ans•au cours desquels elle s'est développée,transformée.

La direction a voullu fêter hier, d'unemanière toute particulière, onze pion-niers de la première heure. M. HerbertVallentschag eut le plaisir de remettreà chacun d'eux la traditionnelle montreen or : MM. Jacob Rahm, Louis Vau-dan , Pierre Puippe, Charles Berrut , Hen-ri Corthey, Marcel Mabillard, VictorAbbet, Victor Binner, Jérôme Cottier ,Gérard Maurer et Antoine Cergneux.Ils furent conviés ensuite à un excellentdéjeuner servi au nouvel Hôtel de laPoste, à Martigny, par M. Marcel Zuf-ferey. .

Joyeuses agapes, s'il en fût , aux-quelles assistait la direction , représentéepar MM. van der Gronden, HermannMerz ©t Jean Friberg.

Une fois de plus, cet acte de recon-naissance a marqué d'une façon tan-gible l'excellente entente existant untrepatrons , ouvriers et employés, une en- Le doyen de l'équi pe , M . Gérard Maurer ,tente cordiale, bénéfique, qui supprime, examine avec une f ierté non dissimuléeélimine des barrières que d'aucuns vou- ce témoignag e de reconnaissance oiiert«iraient artificiellement élever. par ses employeurs.

Soirée familièreISERABLES 3jc Personne n'oubliera lebrillant festival de mai dernier, à Rid-des, organisé par la fanfare L'Avenird'Isérables, brillant de par son écla-tant succès et de par sa magnifiqueorganisation. Dans le cadre de cettemanifestation, la fanfare L'Avenir, encollaboration avec la Société de Jeu-nesse et le parti conservateur chrétien-social, avait organisé une soirée récréa-tive réunissant tous les sympathisantsde la fanfare, ainsi que leurs femmeset enfants, tant de Riddes que d'Iséra-bles.

La soirée commence en musique parquelques marches très appréciées etapp laudies. Ensuite, une assiette froideest servie à chaque personne, accom-pagnée d'un bon petit Verre de blanc...Puis ce sera le tour de notre ami Hey-moz, de Riddes, de démontrer sestalents de cinéaste, en nous passantun film sur les différentes manifes-tations musicales, entre autres, sur lefestival 1963, à Riddes. Qu'il fait bonse remémorer ces beaux souvenirs !

La parole est donnée aux jeunespour des chansons, des contes et his-toires, puis aux autorités communales,soit à Julon Crettenand, qui remit unmagnifique présent à Roger Lambiel.dynamique président de L'Avenir, pourtout son dévouement à la cause musi-cale, surtout en cette année 1963, trèsactive. M. Favre apporte égalemen tquelques paroles d'encourasement etsouhaite à tous de bonnes fêtes. L'in-vité de la soirée, M. François Dorsaz ,de Fully, président des fanfares con-servatrices du Centre, forme tous lesvœux pour un fructueux avenir de lasociété ; il sera appelé prochainementà remplacer, au Grand Conseil , MeVouilloz, en la mémoire de qui l'onobserva une minute de silence. Je re-lèverai simplement ici une phrase deM. Dorsaz qui a dû profondément tou-chet nos Bedj uids : « La fanfare L'Ave-nir d'Isérables s'est faite un maillond'or à la grande chaîne des festivalsdes fanfares conservatrices chrétiennes-sociales ».

L'avenir est à nous ! Vive l'Avenir !M a d o

F U L L YMercredi 25 décembre

à la Salle du Cercle démocratiqueà 20 h. 30

LOTO DE NOËLorganisé par la fanfare «La Liberté »

Nombreux et beaux lots.

OUVERTURE DE SAISONVERBIER. — Verbier va démarrer ,Verbier a ouvert sa saison 1963-1964,saison d'hiver qui , les augures l'affir-ment, sera un succès. Les signes avant-coureurs ne trompent point. Ainsi nouspouvons percevoir ça et là , agitation ,fébrilité, mais aussi certitude de bienfaire, certitude de s'être amélioré, cer-titude de pouvoir offrir à la fidèleclientèle une station aux moyens tou-jours renouvelés et toujours moderni-sés. Nous ne dirons pas que la sta-tion a fait peau neuve durant l'inter-saison, cependant quoique toujours co-quette, parce que ma foi , fort jeune,certaines améliorations furent appor-tées notamment au réseau routier.

En effet la route principale traver-sant la station fut complètement réno-vée et dotée d'imposants trottoirs qued'aucun en ussent vus plus restreints auprofit de place de stationnement. Pa-rallèlement la S.A. des téléphériquesde Verbier a mis en chantier son 10eprogramme d'extension qui a vu déjàse ,réaliser cet automne, la premièrepartie de la gare supérieure des Atte-las II qui , placée sur un bec rocheuxà gauche de la gare déjà existante, serala station terminale du téléphériquequi doublera les Attelas au départ desRuinettes. U est évident que l'affluxdes skieurs qui sera provoqué par cetteréalisation devra être canalisé au dé-part de Verbier et amené à pied d'œu-vre par des moyens encore accrus cequi a nécessité à son tour la créationd'une troisième installation , Verbier LesRuinettes, actuellem ent en cours.

Nous pouvons donc affirmer que dèsla fin des travaux ou réalisations ac-tuelles, la station de Verbier sera enpossibilité d'offrir à ses hôtes un com-plexe d'installations ainsi qu 'un réseaude pistes avec au départ un seul bil-let. Fait unique en Suisse sinon enEurope. Nous ne citerons qu 'en pas-sant les améliorations ou asrandisse-ments apportés à maints établissementshôteliers, qui, eux aussi , doivent faireface à un nombre toujours croissantde demandes.

L'Ecole de ski, sous la direction deM. F. Carron , a ouvert ses portes etses quelques 120 professeurs accueil-leront journellement environ 1500 élè-ves désireux d'obtenir de ces virtuo-ses les secrets bien cachés de la go-dille.

Oui. Verbier est bien prêt , il va en-trer dans une nouvelle saison d'hiverqui, par le nombre, ainsi que par laqualité de sa clientèle, fera retentirencore très loin sa renommée déjà im-mense, ses pistes merveilleuses ainsique son ensoleillement légendaire sanslequel l'hiver 1964 ne se passera pas.

Pauvre postser !MARTIGNY — Vendredi , un jeu-ne postier faisant son servicedans le quartier de sous-gare, aperdu une importante sommed'argent. Le pauvre gars devracertainement la rembourser àl'administration , prélude de tris-tes fêtes de fin d'année. A moinsque la personne qui l'aurait trou-vée veuille bien la rapporter àla police cantonale. Elle en seralargement récompensée.

AU TERMED'UNE GRANDE ETAPE

RIDDES îjc Nous voilà arrivés au termed'une année dont plusieurs faits im-portants resteront gravés dans l'his-toire. Il n 'est pas trop tôt , aujourd'hui ,d'apporter un point final à des joursde bonheur ou d' angoisses, à un mo-ment où la paix du monde a été dure-ment éprouvée. Combien d'hommes debien , entre autres Notre , Saint Père lePape Jean XXIII et l'inoubliable pré-sident Kennedy, n 'ont-ils pas consentià mille sacrifices, animés qu 'ils étaientpar cet enthousiasme d'une paix solideentre tous les hommes. Ces deuxgrands précurseurs , dans leur foi iné-branlable , ont essayé d'unir ce que lesnations voulaient , désunir ; les troublaspolitiques semblaient être écartés àun moment où le monde entier pleu-rait ces deux grands apôtres, dont lespoints de vues étaient nobles et justes.Que va-t-il ' en advenir ?

U est nécessaire aussi d'établir unbilan positif ou négatif (à chacun dechoisir) de sa propre vie, du travailque l'on a effectué durant toute uneannée. Regardons le passé ; regardonsaussi nos devoirs d'hommes, faisons unexamen de conscience !

Pour les enfants. Noël , c'est le tempsdes cadeaux , une fête dont on se ré-jouit à l'approche , mais qui , parfois .ne trouve pas tout son sens dans lecœur de l'enfant. Pour les jeunes , quelleinsouciance ; quelle indifférence ! Beau-coup ne cherchent pas la significationde ce grand , jour. U serait, alors grandtemps de repartir sur la bonne voie.Arrivés au seuil d'une année nouvelle,ils doivent constater que le tempspasse, qu 'il faut songer à plus tard.Cette éducation doit commencer dansle cercle restreint de la famille , cettefamille qui doit être une école decharité.

Chacun a une mission à remplir ici-bas et c'est le moment ou ja mais defaire des efforts. Le temps perdu nese rattrape pas. mais une erreur peuttoujours se corriger. U ne nous resteplus qu 'à repartir du bon pied, à nousrelever si nous avons sombré dansie mal , à continuer sur notre lancée ,si nous avons compris le but de la vie

Puisse la naissance du Sauveur nousinciter à nous remettre sur le sentierde l' amour , de la charité , de la paixfraternelle et nous épargner de tousles maux du siècle ! — Mado.

Noël des enfantsRIDDES 2*|c Dimanche, tous les enfantsdu village , sur la place du téléphérique,s'étaient rassemblés pour recevoir lePècre Noël descendant du Ciel en télé-phérique. Pensez à la joie des bambinsqui croient profondément à un grandmiracle ! Le cortège se dirige vers lasalle de l'Abeille, où la fanfare jouequelques morceaux.

Parents et enfants vont passer unbel après-midi. Films, chansons , poé-sies et autres divertissements viennentagrémenter la distribution de cadeaux.Chacun reçoit son petit cadeau du PèreFouetta rd qui donne aussi de bons con-seils aux enfants terribles ; puissent-ilstoujours être obéissants ! — Mado.

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BELLE ATTENTION A L'EGARDDES PERSONNES AGEES

SION 5)c Samedi , au début de la soirée,les élèves de l'Ecole Normale des fillesde Sion sont venues, empressées etgentilles tout plein , donner un ravis-sant concert de Noël aux pensionnairesdu home de la Résidence. Ceux-ci ontété extrêmement sensibles à cette at-tention et ils remercient vivement jeu-nes filles et maîtresses de s'être sou-venues que les vieillards sont particu-lièrement sensibles aux gestes de bien-veillance. Dimanche, les religieuses etle personnel desservant le home onttenu aussi à mettre leur cœur et leurstalents pour présenter à leur maison-née une soirée récréative aussi char-mante que délicate, démontrant qu 'auxsoins matériels elles savent joindre lesouci affectueux qui les anime de pro-curer le réconfort et l'élévation del'âme.

Decesde M. Joseph Braichet

SION >|c Aujourd'hui aura lieu l'en-sevelissement de M. Joseph Braichet ,fonctionnaire postal retraité. Agé de79 ans, il vivait à Sion depuis plusde 4 ans. Il était un patriote jurassienardent. Il vibrait pour la promotionde la petite patrie avec une rare inten-sité de sentiments. C'était une belleâme imprégnée d'idéal à un haut degré.Tous ceux qui l'ont connu rendent hom-mage à celui qui s'était fait le chevalierd'une noble cause. Nos condoléancesà sa famille et notamment à son fils ,notre confrère, René Braichet , rédac-teur en chef de la « Feuille d'Avis deNeuchâtel ».

La Chanson valassanneà l'Hôpital

SION j |e La Chanson valaisanne adonné un concert à l'hôpital , pour leplus grand plaisir des malades et dupersonnel. Ce concert pour la fête deNoël a fait plaisir à tous et à chacun.Que la Chanson valaisanne et son di-recteur, M. Georges Haenni , en soientvivement remerciés pour vette délicateattention.

LE NOËL POUR TOUSSION 3|c La Radio et la Télévision ontlancé un appel en faveur du Noëlpour tous. U s'agit , en effet , de pensertout spécialement, en cette veille deNoël, aux personnes isolées, déshéri-tées. C'est la fête de la joie et de lacharité , la fête d'amour et ce serala fête de tous. U n'est pas nécessairede chercher très loin ces personnesmalheureuses. Elles sont nombreusesautour de nous. Une action, une aideleur fera plaisir. Un beau cadeau deNoël que chacun peut réserver pourles moins favorisés.

La bonté des jeunesfait la joie

des vieillards !En cette fin d'année frileuse, dans

un bel esprit d'équipe, les divers grou-pements d'action catholique de la pa-roisse ont réservé à la halle de gym-nastique une agréable et chaude dé-tente à nos chers anciens du village.

Sous l'arbre de Noël illuminé, l'émo-tion de nos grands-mères, grands-pères,célibataires chargés d'années et par-fois de solitude, toute personn3 dèsl'âge de 65 ans, fut grande et bien tou-chante, tandis que jeunes gens et jeu-nes filles mettaient tout leur cœur etleur empressement pour faire plaisir etengendrer les sourires jeunes et déten-dus même sur les visages les plus ridés.

On dit tant de nos jeunes d'aujour-d'hui , on les récrimine si souvent...

A côté des déboires que certains cau-sent à leurs parents, on oublie de re-lever trop souvent la générosité denotre jeunesse.

Un cycliste renverséSAILLON î)c Hier, vers 14 h., une voi-ture, conduite par M. Narcisse Cha-triand , de Leytron , et qui roulait endirection de Fully, a accroché, aux en-virons de la Sarvaz , un cycliste quivenait en sens inverse, M. Aloys Seiglede Branson , âgé de 64 ans. L'accro-chage s'est produit alors que M. Cha-triand devançait un véhicule garé aubord de la route ; le mauvais état dela route semble aussi responsable del'accrochage. M. Seigle ne semble pa?gravement blessé, mais le vélo estcomplètement démolL

Jn début d'incendieà la Brasserie

SION -* Hier matin , un début d in-cendie, à la Brasserie valaisanne,a exigé l'intervention des pompiers.Au moment où ceux-ci arrivaientsur place, le personnel , à l'aided'extincteurs, avait déj à réussi àmaîtriser le feu. Voici , cn bref , cequi s'est passé. Il est procédé ac-tuellement à la remise en état etpréparation des fûts. Une couche degoudron est appliquée. Pour cela,la matière est chauffée dans un ap-pareil approprié. Par suite d'unmauvais fonctionnement d'un ther-mostat , la température s'éleva bienplus qu 'il ne fallait. Ainsi , au mo-ment où le couvercle de l'appareilétai t enlevé, le feu enflamma legoudron. Grâce à la prompte inter-vention du personnel et aux nom-breux extincteurs à disnosition. unsinistre a été évité. Le danger étaitgrand , car non loin de là se trou-vaient des fûts à benzine. En fin deeomnte. les dégâts ne sont pas trèsconséquents.

Paroisse protestante de SionSION -fe Les paroi ssiens de Sion et en-virons sont informés qu 'aujourd'hui ,veille de Noël, un culte sera célébréà 23 heures.

LA MILLIEME NAISSANCESION f r L'Office de l'état civil de Siona enregistré la millième naissance ayanteu lieu dans son arrondissement en1963. Ce chiffre n'avait jamais été at-teint jusqu'à maintenant. Setlon lesstatistiques, un petit Valaisan sur qua-tre voit le jour à Sion.

Nominationspériodiquesaux P.T.T.

SION 5fî Dans le numéro de décembrede la Revue des P.T.T., nous relevonsles nominations suivantes :Garçon de bureau à Sion : M. Paul

Gaillard ;Aides postaux I, à Sion : MM. Fernand

Blanc, de Sierre, et Roger Fournier ,de Lausanne ;

Buraliste et facteur postal à Lourtier :M. Raymond Troillet , de Fionnay.

DE VALERE A TOURBILLON

COUP DE KLAXON...C'est la Un de l' après-midi. La nuit

esl déjà tombée.Que les jou rs sont courts.Six heures viennent de sonner. La

ville s 'anime. Le traiic se démul-tip lie.

Cette situa tion se rép ète chaquesoir . C'est une heure de « pointe ».

Mais quelle animation.Installé dans ma voiture... j 'attends.

Le moteur tourne. U laut chauller unpeu le véhicule.

Par mégarde — cela est vite arri-vé — je klaxonn e. Rien de grave , depunissable...

Mais oui , je viens de com; lettreune taule.

Un agent , que je n 'avais pas re-marqué dans les parages , s'approcheet me questionne. Tout gentime nt ,bien sûr.

— C'est vous qui avez klaxonné ?— Oui , monsieur .— Vous savez qu 'il est interdit ds

klaxonner en ville !— Oui , monsieur.— Mois pourquoi avez-vous kla-

xonné ?— Je l 'ai lall par mêqarde.Et la conversation continue. L 'in-

terrogation n 'est nas terminée.— Vous attendez !— Oui , j' attends.Et le sympathi que agent sourit et

continue :— Je comprends ! Vous attendez

votre bonne amie et vous avez kla-xonné pour l' aviser que vous étiezlà !

Merci , merci IC'est exact , j' attenrlnis quelqu 'un.

C'était ma Iemme , qui est venu-? unbon quart d'heure après.

La déduction a été vite laite...Un coup de klaxon : un appel p our

la bonne amie.Le saviez-vous ?...Comme moi, vous avez appri s

Quelque chose .—gé-

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^ Les pommes noisette ** ^< . . . _.»_-._ Le faisan en casserole Duo/éré ?1 La salade mimosa . J

mt Les pommes mascotle fJ Les lomales Saint-Honor é e*.¦4 ¦£• La salade Argenfeu// ?5 * ?J fa bûc/ie de Noël L'orange f ourrée Marie-Brizar d £

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QUAND LA SCHOLA CHÂMTE NOËL

SION ir Deux soirs de suite, l'Aula du Collège accueillit le public de parents,d'amis, de mélomanes venus écouter le traditionnel Concert de Noël donné parla Schola des Petits chanteurs de Sion.

On a souvent reproché à son chef , Joseph Baruchet, son excessive générositédans l'élaboration de ses programmes. Le choix des œuvres, certes, n'a jamaismérité que des éloges, car il sait y manifester son bon goût et sa culture. Maisles auditeurs actuels n'aiment pas lesconcerts trop longs : il vaudrait mieuxles décevoir par la brièveté d'un pro-gramme, plutôt que de les lasser parun nombre d'œuvres trop important. Aplus forte raison , ce sens de la mesureest-il indispensable quand la majoritédes exécutants sont des enfants, peuhabitués à des soirées prolongées. Aussiconvient-il de souligner cette année l'é-quilibre et les sages proportions du pro-gramme présenté, qui mérite encore deséloges pour son intérêt constant et savariété.

Une fois de plus, le public apprécial'excellent travail vocal accompli parJ. Baruchet. La fusion des voix est re-marquable, grâce à un souci constantde l'émission. Il en découle tout natu-rellement une justesse presque sans dé-faut : on surprit seulement quelquesfailles chez les soprani.et dans le qua-tuor sympathique venu agrémenter lesentr 'actes, bref , juste de quoi mériterl'un ou l'autre regard foudroyant de lapart du chef... Relevons encore le char-me des voix des solistes, en souhaitant ,chez les solistes enfants , une pronon-ciation un peu plus nette.

D'un bout à l'autre du concert , lestyle de l'interprétation manifesta beau-coup de musicalité, et surtout de fi-nesse. Cette transparence créait une at-mosphère très recueillie, apte à prépa-rer chez les auditeurs comme chez leschanteurs l'ambiance intérieure de lafête populaire. Sans doute cette limpi-dité, dans le phrasé comme dans la so-norité , fut-elle l'objet d'un patient tra-vail durant les répétitions, car elle sem-blait si naturel le au chœur , si bien as-similée que les intentions expressivesles plus manifestes du chef semblaientse heurter à une décision bien arrêtéede ne pas franchir les limites de la dis-crétion. Heureusement , la dernière par-tie manifesta plus de chaleur et de vie.

Le programme, nous l'avons dit , étaitparticulièrement intéressant. Il compre-nait quelques œuvres anciennes , allantdes débuts de la polyphonie à la pleineRenaissance, et une série de Noëls com-posés ou harmonisés par quelques au-teurs romands contemporains. On y

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rencontrait les noms de Broquet , Par-chet , Marescotti , Daetwyler, Martin,Corboz, Lagger et Baruchet lui-même.

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Le club équestre de la Noble Contréeinaugure son manège

Le p li « express » expédié de Montana , a 18 heures, par enchantement est ailese promener à Genève. Nous regrettons ce contre-temps auprès des organisateursde la maniiestation et de nos lecteurs. D 'ailleurs, dimanche soir, quatre plis « ex-press » expédiés sullisamment tôt ne nous sont pas parvenus dans la soirée dedimanche. Ce n'est que lundi matin que ce courrier nous a été remis . avec celteremarque de l 'Ollice de poste Sion I : « U s 'agit de nouveau d'une erreur au trans-bordement à Lausanne. »

MONTANA ¦& Très aimablement con-viées par MM. Joseph et Jean Roh , unnombre considérable de personnalitésamies du cheval se sont retrouvées hieraprès-midi dans la région dite la Mon-tagnette , pour l' inauguration officielledu Manège du Club Equestre de la No-ble Contrée.

Un fort sympathique cocktail atten-dait , dans le manège même, tous lesinvités qui écoutèrent quelques discourset suiviren t la bénédiction des immeu-bles et des bêtes après avoir visité lesécuries, où dans les stalles, de superbeschevaux étaient présentés.

AU SON DU COR DE CHASSE

Pour donner à cette inaugu ration toutl'éclat qu 'elle méritait , les propriétairesavaient tenu à inviter à cette fête l'en-semble de cors de chasse, le « Rallyede St-Hubert » de Genève. L'émotion futà son comble , au moment où les musi-ciens entonnèrent le Kirie de St-Hubertpendant lequel le rvd curé Gruber bé-nissait le manège. Il n 'arrive pas tousles jours de pouvoir apprécier un en-semble de ce genre. Et puis il y avaitles costumes de ces musiciens, l' allurefière et altière , la façon de tenir leurinstrument , la casquette du cavalier, lesdrapeaux, l'émotion, et tout et tout.Après la bénédiction furent « sonnés leshonneurs » , un peu comme dans lestemps anciens au moment où l' on rentrai tde chasse et qu 'hommage était renJu àune personnalité du château.

Chez tous, on apprécia la richesse dusentiment mélodique et, ce qui ne gâterien, le sens d'une polyphonie vivante.Eloquente confrontation de musiciens denotre siècle, qui prouva que le langagemoderne peut fort bien revêtir une ins-piration aussi vieille que celle de Noël,et adopter une forme aussi vénérableque celle de la musique chorale.

M. V.

QUI EST LE MAITRE DE CÉANS ?Il s'agit en l'occurrence de M. Joseph

Roh, aidé par son fils ' Jean; établi àGenève. A eux deux, avec l'appui Je laGrande Bourgeoisie de la Noble Contréequi s'est montrée très compréhensive lorsde l'achat des terrains nécessaires, ilsont construit ce manège, mettant unevingtaine de chevaux à la disposition deshôtes. Dans son discours de bienvenue ,Me Jean Roh se fit un devoir de remer-cier la Grande Bourgeoisie.

Ce centre sportif sera dirigé par M.Berth de Weissen , capitaine-dragon dansl' armée française. Grâce au Club éques-tre , Montana verra à nouveau se dérou-ler les traditionnelles et spectaculairescourses de ski-jooring. M. Pierre-ElieFavre, président de la Société de dé-veloppement de Montana , s'adressa éga-lement à l' assistance , et félicita les pro-moteurs de ce manège , qui contr ibuentpour une large part au développementtouristiqu e des stations du pied du Mont-Lachaux.

Des amis intimes avaient tenus à s'as-socier à cette inaugura t ion : des .epré-sentants du manège des Foulons , à Sier-re, et la famille Gaulé du Pas-de-i °urs,à Crans, qui fut à l' ori g ine de I'équita-tion sur le plateau.

ZAMY.Notre photo : On « sonne les hon-

neurs » . De gauche à droite : MM. JeanRoh , lils du propriétaire , Pierre-Elie Fa-vre , cap. Berth de Weissen , Jean-PierreClivaz , rvd curé K. Gruber , Marcel Cli-vaz , Pierrot Masseray, Edouard Clivazet Joseph Roh, propr iétaire.

Aujourd'hui relâcheDu mercredi 25 au lundi 30

Un singe en hiveravec Jean Gabin - J.-P. Belmondo

Paul Frankeur - Gabrielle Dorziat

Parlé français 16 ans rév.

Aujourd'hui relâcheDu mercredi 25 au lundi 30

Le secret de d'Artagnanavec Georges Marchai - Magali Noël

Une aventure de cape et d'épée,7a ferraille dur...

Parlé français Totalscope— Dès 16 ans révolus —

Aujourd'hui relâcheAujourd'hui relâche

Du mercredi 25 au dimanche 29

Un pilote pour la luneavec Dany Saval

Une éblouissante fantaisieParlé français Technicolor

— Dès 16 ans révolus —

NOËL DU SYNDICAT

CHRETIEN-SOCIALGRONE >*)< La section de Grône duSyndicat chrétien-social avait convié,dimanche, toutes les familles de sesmembres à se retrouver pour uneaprès-midi familière placée sous lahoulette du Père Noël. Après les sou-haits de bienvenue du président Ger-main Bruttin , le film projeté réussit àpeine à capter l'attention des jeunesesprits trop préoccupés de l'arrivée duPère Noël.

Quelques mots de M. Bachmann , se-crétaire syndical , terminaient cet après-midi fort bien réussi, pour le plusgrand plaisir des parents et des enfants.

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Aujourd'hui relâcheMercredi 25 à 14 h. 30 et 20 h. 30

— Dès 16 ans révolus —Le plus grand procès de l'ère chrétienne

Ponce Piloteavec Jean Marais et Jeanne Crain

Mercredi à 17 h. - 16 ans rév.De captivantes aventures

Le capitaine Tempête

Aujourd'hui relâcheMercredi 25 à 14 h. 30 et 20 h. 30

— Dès 16 ans révolus —

Le roi du villageavec Henri Tisot

Mercredi à 17 heuresEnfants dès 7 ans

Laurel et Hardy à Oxford

Mercredi 25 (Noël) 20 h. 30— Dès 16 ans révolus —Un Somptueux gala de fête

en couleursLes légendaires et romanesques

aventures de

César Borgiadans ses démêlés avec

Catherine Sforza

Aujourd'hui relâche. — Samedi et di-manche : Le Mercenaire. Un vrai filmde cape et d'épée. 18 ans révolus.Tourné en Toscane.

Aujourd hui relâcheMercredi 25 à 14 h. 30 et 20 h. 30

— Dès 16 ans révolus —De l'action et du rire

Le Bossuavec Jean Marais et Bourvil

Dès vendredi 27 - 16 ans rév

Le capitaine Tempête

Aujourd'hui relâcheMercredi 25 - 16 ans révolus

Un film de cape et d'épée

Le capitaine Tempêteavec

Frank Latimore et Danik PâtissonMercredi à 14 h. 30Enfants dès 7 ans

Laurel et Hardy à Oxford

Aujourd'hui relâche. Samedi et dimanche : Ali Baba et les 40 voleurs.

Aujourd'hui relâche. — Dès jeudiLe masque de fer.

Aujourd'hui relâcheMercredi à 14 h. 30 et 20 h. 30

— Dès 18 ans révolus —

Jessicaa sage-femme, le curé, le bon Dieu)

Une comédie pleine de charmeet de fantais ie

A 17 heures

Les diables du Sud— Dès 16 ans révolus —

fBBsaAujourd'hui relâche

Mercred i à 14 h. 30 et 20 h. 30Le film le plus divertissant ,

le plus at tachant !

Le petit garçonde l'ascenceur

avec Louis Seigner Dalio Ala in Dekock— Dès 16 ans révolus —

Ce soir a 20 h 30 - 16 ans révolusUn western de grande classe

Les diables du Sudavec Richard Todd - Ann Auderey

Decesde Mme veuve

Marie Vuissoz-BaletGRONE 3#c Hier , au début de la mati-née, Mme veuve Marie Vuissoz-Balet ,âgée de 83 ans, décédait à l'Hôpital deSierre, après quelques semaines d'hos-pitalisation. Elle avait eu la joie desaluer tous les siens réunis autour d'elle.Sa grande bonté, son esprit profondé-ment chrétien demeureront dans lesouvenir de ceux qui l'ont bien connue.

ON INAUGURE, AUX VIOLETTESMON i ' VA ic Un restaurant a été Inauguré aux Violellcs. C'esl une réussite duplus bel exemple. Un restaurant très agréable et d'une élégance incomparable.

Une charmante Valaisanne verse au moyen d'une vieille channe le vin d'honneur.De gauche à droite : M. Emile Pralong, président de la commune de Randogn e, PaulGrosclaude , Dr Louis Ruedln et Henri Amoos, directeur du télécabine des Violettes.

(Photos ZAMY.)

NOMBREUX SUCCES DU H. C. LENSBramois — Lens 0—1Grône — Lens 6—9Lens — Bramois 5—4Nendaz — Lens 2—i

Samedi soir, Lens avait la lourdetâche de donner la réplique à Nendaz ,club de 2e ligue, qui était au grand

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CHUTE A VELOSIERRE s|c Alors qu 'il se rendait àl'école, à vélo , le petit Mauro Locher ,de Gottlieb , est tombé de sa machineet s'est cassé une jambe. Il a été con-duit à l'hôpital de Sierre pour recevoirles soins nécessaires.

Ensevelissementde M. Paul Grandjean

SIERRE 5 Nous avons relaté le péni-ble accident survenu , samedi , à M. PaulGrandjean , facteur retraité. L'enseve-lissement aura lieu aujourd'hui , àl'église Sainte-Catherine, à 10 h.

complet.Bien encouragé par ses nombreux

supporters, Nendaz inscrivit deux butsdès les quatre premières minutes. MaisLens ne se laissa pas émouvoir et, dansune volonté magnifique, ils réussirentà scorer à quatre reprises. Le matchfut très rapide et beau à suivre.

Les nombreux succès du club len-sard sont le fruit d'un travail en pro-fondeur de M. Schrôter, entraîneur dé-voué et compétent, et aussi à l'espritnouveau qui règne parmi les hockeyeursde la Louable Contrée.

Nous souhaitons encore de nombreu-ses satisfactions au club de Lens, sur-tout lors du championnat qui débutedimanche, à 14 h.

Les 20 ansde l'Office catholique

pour la Jeunessehaut-valaisanne

VIEGE ^c A l'Hôtel Elite, à Viège, lesanciens et les actuels responsables del'Office catholique pour la Jeunessehaut-valaisanne se sont retrouvés pourmarquer les 20 ans de l'institution. Acette occasion , il a été discuté de l'ave-nir de cet Office. Participaient à cetteréunion : le révérend doyen du Cha-pitre Clemenz Schnyder ; M. AdalbertChastonay (premier responsable del'Office) et son successeur, l'abbé AlbertBellwald , ainsi que le professeur Adol-phe Hugo, président en fonction del'Institution.

Saas-Fee privilégiéSAAS-FEE £¦ Alors que toutes les sta-tions valaisannes se plaignent du man-que de neige, Saas-Fee est satisfait deson enneigement.

Ce privilège lui vaut un afflux con-sidérable de touristes. Dans la journéed'hier, 2000 personnes ont envahi lapetite station.

L'ARRETE AU FIL DE L'EAUL'arrêté cantonal concernant l'exer-

cice de la pêche en 1964, ou du moinsson complément, est sorti de presse. Lemoins qu 'on puisse dire dudit texte estqu'il soulève pas mal de mécontente-ment dans les milieux des pêcheursamateurs valaisans. Pour quels raisons ?C'est ce que nous allons voir ensembleau cours de ces brefs commentaires.

D'une manière générale, cet arrêté netient pas compte, d'une part, des vœuxdes pêcheurs et, d'autre part, de cer-taines évidences pratiques.

Le 24 novembre écoulé s'est tenue,au Châble, l'assemblée des délégués dela FCVPA. Le Conseil d'Eta t y fut re-présenté par M. O. Schnyder, chef duDépartement de Justice et Police, ac-compagné de tout l'état major du ser-vice de la pêche entouré lui-même duComité de la FCVPA.

L'on aurait pu croire que, de l'échan-ge des idées exprimées à cette assem-blée, naîtrai t, à terme, un arrêté can-tonal qui fût le fruit mûr des proposi-tions faites ou qui , tout au moins, tintcompte des avis pertinents des cheva-liers de la gaule. Force est de déchantermaintenant : la montagne a accouchéd'une souris, une fois de plus.

LA PECHE EN EAU CLAIRE

La section de Sierre de la FCVPA,appuyée par les sections de Brigue etSt-Maurice, a proposé fort valablementl'ouverture de la pêche du Rhône endate du premier janvier. (L'on sait quecette ouverture fut naguère retardée enmars à la suite de l'empoisonnement dufleuve).

Cette proposition, qui avait déjà étéfaite lors de l'assemblée générale deSierre en 1962, a reçu une suite néga-tive. Divers arguments plaidaient pour-tant en sa faveur qui ressortlrent duscrutin où la proposition ne fut repous-sée qu'à une faible majorité :

'- !t9*WÊÊÊK ----- ¦,-..•¦¦s 3Sig|Bing ss ' ¦ ¦ iiBBÉiÉÉ

1. L'ouverture en janvier s'effectuedans des conditions de températuretelles que les eaux sont en généralclaires. Or, il saute aux yeux que lapêche en eaux claires se révèle dif-ficile du fait que le poisson a lapossibilité de voir son pêcheur. Doncd'en échapper.

En mars, les eaux du Rhône , à lamerci de l'élévation printanière dela température ou d'un coup defoehn, se révèlent en général trou-bles. La capture du poisson dans cesconditions s'avère aisée et l'on assis-te à des pêches véritablement fruc-tueuses. Les statistiques sont là quiprouvent ce fait. (Cf. pêche de 1963).

2. L'ouverture au ler janvier ne com-promet pas les mises à l'eau , avantcette date, de truitelles. Preuve enest que, avant l'empoisonnement duRhône, l'ouverture était fixée au lerjanvier quand bien même un repeu-plement avait précédé — normale-ment de quelques mois — en fait dequelques semaines — l'ouverture.De même, l'argument de retarderl'ouverture en mars pour protégerles truites de mesure mises à l'eaupour le repeuplement ne tient pas.Les experts en la matière ayant for-mellement constaté , en 1933, que le75 % environ de ces truites avaientdisparu sans laisser de trace (dispa-

PECHEURS. A VOS CANNES !

rition pour cause d inadaptation aunouveau milieu). Il est dès lors cer-tain que ces pertes inutiles pour-raient être évitées par l'ouverture enjanvier. Au lieu de disparaître demort naturelle ou accidentelle , lepoisson nouvellement implanté trou-verait sa fin dans la besace du pê-cheur.

3. Le frai naturel ne représente qu'untrès faible pourcentage de repeuple-ment par rapport aux mises à l'eaude truitelles. De par les travauxd'endiguemen t du Rhône sur la quasitotalité de son parcours , les truitesne trouvent plus le milieu naturelet propice à la reproduction. Dèslors, l'on peut sans autre affirmerque les œufs de truites non encorefécondés en j anvier sont irrémédia-blement perdus, l'alevin , si pourtantfécondation il y a, n'ayant plus letemps matériel de se développeravant l'arrivée des grosses eaux.

4. L'ouverture en janvier favoriseraitincontestablement les adeptes de leursport favori : nous voulons mention-ner les agriculteurs, les vigneron s,les ouvriers du bois ou du bâtiment ,pour qui janvier et février se trou-vent être des mois où leurs occupa-tions laissent quelques heures de li-berté. En n'ouvrant qu'en mars, l'onsupprime à ces personnes presquetoute possibilité matérielle de se li-vrer à leur sport favori durant lasemaine : cela est valable aussi bienpour le district de Sierre que pourles autres districts.

L'ECREVISSEMARCHE A RECULONS

Un des arguments derrière lequels'est retranché le Service de la pêchepour « couler » les propositions faitesen faveur de l'ouverture au premier

;' ¦' "' J," : M .'. ".. ¦ »*'

janvier est que l'arrêté a été créé pourune durée de deux ans (1963-1964)

^ et

qu 'en conséquence il ne pouvait êtremodifié. Pourquoi dès lors y avoir dé-rogé en interdisant , pour 1964, la pê-che aux écrevisses autorisées en 1963.Pourquoi ? Est-ce parce que l'écrevissemarche à reculons ?

La Commission cantonale de la pê-che est composée de 9 membres don t4 ressortissants des pêcheurs membresde la Fédération et 5 ressortissants desorganes de l'Etat (Service des eaux ,Service de la pêche, etc.). Si au moinsles 4 représentants-pêcheurs avaient undroit de vote aux assemblées , les déci-sions y seraient prises, en règle géné-rle. à 4 contre 5... Ce qui serait presquenormal. Ce qui l'est moins est que ces4 représentants n 'ont qu 'un droit de vo-te consultatif à opposer au vote délibé-rant et décisif des autres 5 membres.Cela revient à dire que cette commis-sion n 'est agissante que dans le sensque les « 5 grands » veulent bien luidonner malgré les efforts dévoués des4 autres. Il y a plus. Ces « 5 grands »sont intimement liés au Départementqui propose au Conseil d'Eta t la pro-mulgation de l'arrêté , la promulgationde ses compléments ou de ses modifi-cations. De là à penser que cette com-mission , de par sa rnmr* *>siHnn , se trou-ve être en même temps juge et partie,il n'y a qu'un pas^

En définitive, l'on demande aux sec-tions membres de la FCVPA, de fournirde gros efforts pour que soit vivante lapêche dans les eaux valaisannes (re-peuplement confié aux sections, cotisa-tions desdites sections pour le repeu-plement, etc.). En compensation, l'on nefai t rien pour accéder à leurs proposi-tions légitimes, à leurs suggestions fon-dées, à leurs désirs positifs. L'on ne faitrien non plus pour justifier valablementcertaines prises de position qui parais-sent ambiguës.

Les pêcheurs n'apprécient guère cet-te attitude. D'ailleurs, à force de tirersur- le nylon, il arrive qu'il se casse.Au moment même où une collaborationétroite entre l'Etat et ses administrésse révèle plus nécessaire que jamais :certains événements récents en font foL

Un pêcheur parmi 4000

Madame veuve Clémentine BONVTN-VUISSOZ, ses enfants et petits-en-fants, à Grône, Chippis et Sion ;

Madame et Monsieur Narcisse MICHE-LOUD-VUISSOZ, leurs enfants, àGrône ;

Monsieur et Madame Robert VUISSOZ-DEVANTHERY, leurs enfants, àGrône ;

Monsieur et Madame Paul VUISSOZ-VUISTINER, leurs enfants, à Sierre ;

Monsieur et Madame Georges VUIS-SOZ-BRUTTIN, leurs enfants, àGrône ;

Monsieur Léon BALET. à Grône ;la famille de feu Louis DEVANTHERY,

ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ;

la famille de feu Joseph BALET, sesenfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ;

la famille de feu Augustin BALET, sesenfants et petits-enfants ;

la famille de feu Jules BRUTTIN -BALET, ses enfants et petits-enfants ;

la famille de Lucien BRUTTIN-BALETses enfants et petits-enfants ;

la famile de Jules BALET-DOLT, sesenfants et petits-enfants ;

Monsieur Eugène VUISSOZ-PERRU-CHOUD, ses enfants et petits-enfants;

la famille de feu Augustin BITZ ;Monsieur Eugène VOIDE-BITZ, ses

enfants et petits-enfants ;ainsi que les familles, parentes et alliéesont le pénible devoir d'annoncer laperte de leur chère maman, belle-ma-man, grand-maman. arrière-grand-maman, belle-sœur, tante et cousine,

Madame veuve MarieVUISSOZ - BALETTertiaire de Saint-François

décédée à l'Hôpital de Sierre, le 22décembre 1963, dans sa 81e année, aprèsune longue maladie chrétiennementsupportée, munie des sacrements del'Eglise.

Selon le désir de la défunte, on rem-placera les fleurs et couronnes par desmesses et des prières.

L'ensevelissement aura lieu à Grône,le jeudi 26 décembre, à 10 h. 30.

Priez pour elle.

( *

¦ ¦

Profondément touchée par les nom-breux témoignages de sympathie dontelle a été l'objet à l'occasion de sondeuil, la famille de

Madame veuve AlineBARMAN-JACQUEMOUD

remercie sincèrement toutes les person-nes qui l'ont entourée dans sa dureépreuve.Daviaz - Saint-Maurice, décembre 1963.

MonsieurRobert P0MMAZ

remercie toutes les personnes qui parleur présence, leurs envois de fleurs etde couronnes, leurs don.« de messes l'ontaidée à supporter sa cruelle épreuve.

Elle dit sa reconnaissance à l'abbéBender , au médecin Carruzzo , auxsœurs de l'Ecole ménagère, au corpsenseignant, à la Société de chant et àla classe 1911.

Grande victoire de la Communauté économique européenneC'est grâce à la date-limite imposée que la politique agricole commune pourra être appliquée au sein du Marché commun

L

ACCORD est conclu a Bruxelles. Après une longue négociation,dure, épuisante, et qui, à plusieurs reprises, a semblé s'orientervers un échec qui eût été lourd de conséquences, les ministres

de la Communauté européenne sont parvenus à se mettre d'accord,dans les délais convenus, sur les objectifs qu'ils s'étaient fixés aumois de mai : adoption des trois règlements agricoles demeurés ensuspens et qui, avec l'accord financier qui les commande, permettentla mise en application d'une politique agricole commune, et adoptiondes principes d'une attitude commune des « Six » en prévision desnégociations tarifaires au sein du G.A.T.T.

Hier soir, à Bruxelles, le sentiment dominant était au soulagement:soulagement de voir le Marché commun consolidé, et soulagementd'en avoir fini avec cette irritante discussion.

Dans les six délégations, on déve-loppe ce thème du succès européen,pour afficher une satisfaction qui, pourcertains, n'est sans doute pas sans mé-lange.

FRANCE : ECHEANCE RESPECTEEDu côté français, on ne dissimule pas

son contentement, tout en faisant re-marquer que les sacrifices consentisà la cause commune ne sont pas négli -geables.

Mais le gros succès de l'équipe Couvede Murville — Pisanl, c'est d'avoirobtenu que soit respectée la date del'échéance du 31 décembre.

Les thèses françaises ayant toujoursété très proches de la stricte doctrine

Le commandant du«Laconia)) est sauvé

SUITE DE LA PAGE ©Le commandant du « Laconia », M.

Mateos Zarlis, qui a quitté son bordl'un des derniers, a été recueilli in ex-tremis par le paquebot « Montcalm »et est attendu ainsi à Casablanca dansl'après-midi de mardi»

876 SURVIVANTS876 survivants, 24 morts et 136 dis-

parus : tel est le dernier bilan de lacatastrophe du « Laconia » parvenu àLondres.

DERNIER MESSAGE« Puis aucun signe de vie à bord

du « Laconia » qui continue de flotteret de brûler. » Tel est le dernier mes-sage reçu du paquebot « Montcalm »par « Casa-Radio ».

Le « Montcalm » a maintenant re-cueilli 240 survivants et a reçu l'ordre

100.000 Berlinoispasseront le mur pour

la veillée de NOËL

^Bp TBFFl.IN, 23 déc. 5*f Un demi-millionde Berlinois de l'Ouest ont déjà reçule précieux document leur permettantde se rendre à Berlin-Est , pour unevisite de 24 heures. 193.109 laisser-passer , valables pour une famille en-tière, ont en effet été distribués depuisl' entrée en vigueur de l'accord de Ber-lin , annonçait-on lundi, de source offi-cielle.

C'est pour la . traditionnelle veilléesous l'arbre de Noël qu 'est attendu lepremier rush massif à travers le «mur» .Les cinq postes-frontière ont pris leursdispositions pour le passage d'environ100.000 personnes. A Berlin-Est , lesautorités responsables du contrôle ontdonné pour instruction aux douanierset à la police populaire de réduire lesformalités au strict minimum.

Dès lundi , d'ailleurs , la plupart desquelque 8000 Berlinois de l'Ouest ren-dant visite à leurs familles ont pupasser de l'autre côté du rideau de ferberlinois , sans même s'arrêter aux con-trôles. Un cachet était apposé en quel-ques secondes sur leur laisser-passer.Us pouvaient ensuite poursuivre tran-quillement leur route.

Dans les douze bureaux de laisser-passer ouverts à Berlin-Ouest, la si-tuat ion s'est nettement améliorée, grâceà l'installation d'un service d'ordremieux oreanisé et à la distribution der"méros de priorité oui ont permisd'ara-ser l'imoatîence de la foule dansles files d'attente.

communautaire défendue par la com-mission, les Français sont fondés à direqu'ils ont largement obtenu satisfaction.La politique de la délégation françaisea consisté à ne soulever, d'abord, aucunedifficulté dans les discussions sur l'as-pect industriel et l'aspect agricole de lapréparation du « Kennedy-round ».

ALLEMAGNE :SYNCHRONISATION DES VOLETSComme les Allemands faisaient re-

poser toute leur tactique sur la syn-chronisation rit's deux volets de lanégociation (règlements agricoles etround Kennedy), la synchronisation ajoué contre eux à partir du momentoù l'accord était réalisé sur le roundKennedy.

de se diriger sur Casablanca lorsque lesopérations de sauvetage seront ter-minées.

Le cargo américain « Rio Grande »,avec 76 rescapés à bord, et le « Salta »,500 rescapés, font route vers le portde Madère Funchal.

Le pakistanais « Mehdi » serait enroute avec 22 survivants pour Casa-blanca.

Le « Laconia » était assuré pour unmillion soixante-dix mille livres, a an-noncé la « British Insurance Associa-tion ». La moitié des assurances étaitplacée sur le marché londonien.

Illlllllllllllllllllllllllllllllllll lllllllllllllllllllllllllllllllllll!

CATASTROPHESMARITIMES DEPUIS 10 ANS

Les plus grandes catastrophesmaritimes des dix dernières an-nées sont les suivantes :

26 septembre 1954 : le bac ja-ponais « Toya Maru » sombredans le détroit de Tsugaru : 1171morts.

11 mal 1955 : naufrage dn bacjaponais « Shiun Maru » aprèsune collision avec un récif : 173morts.

2 juin 1956 : un vapeur côtiercoule au large de Chittagong, auPakistan oriental : 199 morts.

25 juillet 1956 : une collisionentre le paquebot italien < An-dréa Doria » et le vapeur suédois« Stockholm » à la hauteur del'île de Nantuket : 51 morts.

14 juillet 1957 : le vapeur so-viétique « Eschghabad » s'échouedans la mer Caspienne : 270morts.

26 janvier 1958 : le bac japonais« Nankai Maru » coule sur unbanc sous-marin : 170 morts.

ler mars 1958 : le bac turc « Us-kudar » chavire devant Smyrne :361 morts.

8 mai 1959 : le vapeur de plai-sance « Dandarah » sombre surle Nil : 150 morts.

8 avril 1961 : naufrage du na-vire britannique de ligne < Da-ra » dans le Golfe Persique : 212morts.

§ 8 juillet 1961 : le paquebot por- _ \g tugais « Save » est détruit par un gH incendie devant les côtes du Mo- _ \= zambique : 259 morts. gg 19 janvier 1963 : un bateau à §s moteur coule en mer au nord de _\§ Sumatra : 105 morts. g1 21 janvier 1963 : un bac cha- ss vire au large de Mokpo, à la i= pointe sud-ouest de la Corée : 137 i1 morts. ^§} 5 mai 1963 : naufrage d'un bac pg sur le Nil près du village égyptien gg de Karara : 173 morts. §g 17 août 1963 : le bac japonais g= « Midori Maru » fait naufrage : sg 160 morts. g

IllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllUlllllllilllllHIIIDIIIIUIIIIIIIIIIIli

La question qui vient à l'esprit, après un tel match, est celle-ci :Qui en sort vainqueur ? La réponse est objective : * c'est qu'il n'y ani vainqueur, ni vaincu. Tout le monde a consenti des sacrifices,plus ou moins lourds, dans l'intérêt commun des « Six ». Plus exacte-ment, le vainqueur, c'est la Communauté économique européenne, eisa victoire se cristallise dans l'hommage unanime rendu à la commis-sion Hallstein. La commission ,a été l'instrument du succès, soningéniosité, son réalisme, son sens du compromis ont permis deconcilier des intérêts nationaux souvent brutalement opposés. Leprestige et l'autorité de l'Exécutif européen sortent de cette rudeépreuve considérablement renforcés. Et ceci s'inscrit au bénéfice dela solidarité européenne.

Conscients que, tôt ou tard, la politi-que agricole commune s'imposerait, sion voulait que vive la communauté,les Allemands ont été beaux joueurset ont consenti (non sans de substan-tielles compensations, du reste), les sa-crifices imposés à leur agriculture abu-sivement protégée. Ils se sont battusjusqu'à l'avant-dernière minute sur leplan technique. Dans la dernière mi-nute, ils ont donné la priorité à ladécision politique.

LA HOLLANDEA PREFERE L'EUROPE

A LA MARGARINEDans une certaine mesure, les Hol-

landais se trouvent dans la même si-tuation que les Allemands. Ils ont con-senti des sacrifices sensibles dans ledomaine des producteurs de matièregrasse, on leur a facilité élégammentle passage. Ils ont, eux aussi, la satis-faction d'avoir préféré l'Europe à lamargarine.

ITALIE : SACRIFICES COMPENSES

Les Italiens ont obtenu, dans le do-maine de l'huile d'olive, des satisfac-tions qui compensent largement lessacrifices financiers qu'ils devront con-sentir pour leur participation au fondscommunautaire pour le financement desexportations- de beurre.

BENELUX :UNE PART DE LA VICTOIRE

Les Belges et les Luxembourgeois,qui n'étaient pas « en pointe », sontcontents et prennent leur part de lavictoire de l'idée européenne.

Après cette rude empoignade, on peutdire que la politique agricole communecesse d'être une promesse et devientune réalité. On peut donc conclure quecette fin d'année 1963 apporte une con-solidation qu'on peut qualifier de défi-nitive du Marché commun.

Sans doute il restera, pendant quel-ques semaines, quelques relents de ran-cœur et de rancune, au souvenir de lapression très dure qui a été exercéepar Paris pour aboutir à l'accord à ladate fixée. Mais ce souvenir, peut-onprévoir, s'estompera assez vite et res-tera le résultat acquis dont, en somme,les « Six » peuvent se féliciter.

Le conflit de Chypre: proposition de

Mgr Makarios rejetée par les TurcsLONDRES — Au cours d'une confé-rence de presse qu'il, a donnée hier soirà Londres, M.' Spiros Kyprianou, minis-tre des affaires étrangères de Chypre,a accusé le gouvernement turc de s'ê-tre immiscé dans les affaires intérieu-res de Chypre, en ce qui concerne no-tamment la revision de la constitutioncypriote.

Le ministre a déclaré que son gou-vernement était disposé à ne pas tenircompte de la position du gouvernementturc, qui, a-t-il dit , a rejeté les propo-sitions de Mgr Makarios. Il a préciséque les nouvelles propositions concer-nant la revision constitutionnelle vi-saient à éliminer les sources de fric-tion entre les deux communautés del'île et à consolider les structures del'Etat.

On apprend d'autre part de sourcecypriote autorisée que les propositionsde Mgr Makarios prévoiraient la créa-tion de municipalités mixtes à la placede municipalités séparées. En outre,elles modifieraient la répartition despostes de l'administration, de la po-

0 SCHAFFHOUSE — La nouvelleroute conduisant de Bargen , village leplus septentrional du canton de Schaff-hoùse, au poste frontalier allemand deNeuhaus, a été ouverte à la circulationmardi à midi

Le « client-roi »de l'Europe agricole

Voici les grandes lignes des nou-veaux règ lements adoptés par lesSix pou r organiser le M arché com-mun du lait , de la viande de bœul etdes pro duits laitiers. Tout l'arsenaldes nouvelles dispositions vise l'ou-verture pr ogressive des Irontières desSix aux produ its agricoles de la CEE.Ainsi , le riz italien , le steack f ran-çais et le beurre néerlandais pour-ront-ils par exemple f aire la con-quête du consommateur allemand , quireste le « client-roi » de l 'Europeagricole.

Qu 'il s'agisse de lait , de bœul oude riz f i e système communautaire quiremplace les anciens mécanismes na-tionaux , est bâti sur le modèle déjàutilisé depuis deux ans pour le blé ,les poulets , le jam bon, etc. A l 'inté-rieur, les prix nationaux , hétérogènesau départ , sont pro gressivement uni-f iés , tandis que les barrières aux f ron-tières sont paral lèlement éliminées.

Pour assurer la « vérité des prix »,les subventions national es sont gra-duellement supprimée s. C'est désor-mais le Marché qui assure les re-cettes du producteur qui est protégécontre la chute des cours par des in-terventions de soutien (rachats etstockages).

Face aux importations étrangèresà la CEE , le soutien des prix est as-suré par les « prélèvements », sortede taxes mobiles, qui ajustent le prixdu produit importé sur le prix inté-rieur du Marché commun. Pour ga-rantir la préférence communautaire,une taxe supplémentaire happe lesproduits importés , donnant ainsi unavantage aux produ its des Six surle marché de leurs partenaires .

C'est suivant ce canevas généralqu 'ont été organisés le marché com-mun du riz, de la viande de bœul,des produits laitiers et le f onds euro-péen d'orientation et de garant ie agri-cole (FEOGA).

lice et de l'armée entre les deux com- UN MILITAIRE BRITANNIQUE TUÉmunautés. La répartition actuelle de Un militaire britannique a été tué70 °/o pour les Grecs et de 30 % pour d'un coup de feu lundi, alors qu 'il cir-les Turcs serait portée à 82 et 18 % , culait en civil, en compagnie d'un ami,proportion des deux communautés dans également britannique , à la limite desl'île. quartiers grec et turc de Larnaca.

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Ruby : mise en liberté provisoire refuséeDALLAS ic La mise encaution de Jack Ruby,Lee Harvey Oswald , ahier à Dallas après unetrois heures et quart

liberté sous deux onl allirmé que Ruby élait par-laitement calme lorsqu 'il a tiré àbout portan t sur Lee Harvey Oswaldet qu 'il ne s 'était pas départi de soncalme au cours du premier interroga-toire mené par le capitaine Fritz.

Des mesures de sécurité exception-nelles avaient été prises à l 'intérieurcomme à l'extérieur de l 'immeuble« Dallas Couty Building » où s" trou-vent la cellule de Ruby et sa sallede tribunal. Ruby, pâle , nerveux, pé-nétra dans la salle d' audience éiroi-

assassm deélé refuséeaudience de

par le jugeBrown, qui a cependant donne ren-dez-vous aux parties pour le 10 jan-vier. C' est l'avocat calilornien Mel-vin Belli qui a soutenu la thèse dela déiense en tentant de démontrerque Ruby avait tué Oswald dans unmoment de lolie, sans préméditation ,et que le meurtre avait été le résul-tat d'un « cerveau enf lammé ». Leprocureur général , qui s'opposait àla mise en liberté sous caution duprisonnier , a seulement f a i t venirdeux policiers à la barre : le capi-taine Will Fritz, chef de la sectionhomicide, et l 'inspecteur James Lea-vell, qui était lié à Oswald par desmenottes au moment du crime. Tous

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L'artisan du succèsWalter Hallstein

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« C'est une renaissance pour la Com-munauté », a déclaré M. Walter Hall-stein , président de la commission exe-cutive du Marché commun, après leConseil des ministres des « Six ».

« Nous avons, en effet , dépassé l'épo-que où chacun n 'acceptait de faire quedes progrès conditionnels pour déve-lopper le Marché commun , a-t-il ajouté.Toutes les délégations ont fait preuved'un esprit communautaire exemplairedans le marathon qui vient de s'ache-ver. Cela a permis des progrès décisifsde la politique agricole.

» D'autre part , les travaux prépara-toires pour les négociations Kenned yeffectuées par le Conseil , permettrontà la Communauté de se présenter avecune position cohérente à Genève où sedérouleront les fu tures négociations. »

Aux journalistes qui lui demandaientsi, à son avis, le général De Gaulleserait satisfait du résultat , obtenu àBruxelles , le président Hallstein a ré-pondu « oui », en riant. U a ajouté :« D'ailleurs, il ne sera pas le seul, danstoutes les capitales , on sera content. »

Sommetdes chefs arabes ?

AMMAN, 24 déc. î|e Commentant lediscours prononcé lundi soir , à Port-Said, par le président Nasser, dans le-quel ce dernier déclarait qu 'il deman-derait à la Ligu e arabe de réunir d'ur-gence une « conférence des chefs d'Etatarabes pour résoudre le problème dela déviation, par Israël, du cours duJourdain », le roi Hussein de Jordaniea déclaré qu'il était disposé à parti-ciper à cette réunion, où qu'elle setienne et à n'importe quelle date.

tement entouré par des policiers quilormaient un véritable bouclier hu-main autour de lui. Ces mesures trèsstrictes ont d' ailleurs permis l'arres-tation d' une amie de Ruby, Lynn Be-nett , danseuse dans son cabaret, lors-que les policiers chargés de touillerles témoins ont découvert dans sonsac un revolver automatique.