b. dedet, les stèles protohistoriques de vié-cioutat (mons, monteils, gard)

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Documents d'Archéologie Méridionale Les stèles protohistoriques de Vié-Cioutat (Mons, Monteils, Gard) Bernard Dedet Citer ce document / Cite this document : Dedet Bernard. Les stèles protohistoriques de Vié-Cioutat (Mons, Monteils, Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 15, 1992. Espaces et monuments publics protohistoriques de Gaule méridionale. pp. 166-171. doi : 10.3406/dam.1992.1066 http://www.persee.fr/doc/dam_0184-1068_1992_num_15_1_1066 Document généré le 07/01/2016

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Les stèles protohistoriques de Vié-Cioutat (Mons, Monteils,Gard)Bernard Dedet

Citer ce document / Cite this document :

Dedet Bernard. Les stèles protohistoriques de Vié-Cioutat (Mons, Monteils, Gard). In: Documents d'Archéologie

Méridionale, vol. 15, 1992. Espaces et monuments publics protohistoriques de Gaule méridionale. pp. 166-171.

doi : 10.3406/dam.1992.1066

http://www.persee.fr/doc/dam_0184-1068_1992_num_15_1_1066

Document généré le 07/01/2016

Les stèles protohîstoriques

de Vié-Cioutat

(Mons, Monteils, Gard)

Bernard DEDET *

Les découvertes

Les fouilles programmées, menées de 1966 à 1979 sur le plateau de Vié-Cioutat, communes de Mons et de

Monteils, à 9 km à l' est/sud-est d'Alès (Gard), ont permis de reconnaître trois agglomérations successives, séparées par des périodes d'abandon importantes. Le site est tout d'abord partiellement habité au Chalcolithique (faciès de Fontbouïsse). Puis, entre le milieu du Ve s. et le milieu du IVe s. av. J.-C, s'y installe une vaste agglomération de maisons en matériaux périssables, couvrant plus de 3 ha. Enfin, au milieu de la première moitié du Ier s. av. J.-C, un village de maisons en pierres liées avec de la terre est construit selon un plan préétabli, protégé par un rempart en pierres, et occupant une superficie de 3,16 ha. En grande partie transformé à l'époque augustéenne, cet oppidum sera abandonné, de manière lente, dans la première moitié du IIe s. ap. J.-C. (Dedet 1968 ; 1971-1972 ; 1973 ; 1974 ; 1985). Au cours de ces recherches, trois pierres gravées pouvant être assimilées à ce que nous appelons "stèle" ont été trouvées sur ce site ou dans sa proximité immédiate.

D La stèle n° 1 La stèle (inventaire VC. 5611-32) a été découverte en

1977, abandonnée, couchée sur un sol d'habitat de la deuxième moitié du Ve s. av. J.-C, qui se trouve en bordure même du plateau et de l'agglomération et domine le versant nord du site (espace 11, couche 7). Ce sont d'ailleurs ces conditions de découverte qui font l'intérêt de cet objet, car, presque toujours sur les habitats du Sud de la France, les stèles ont été rencontrées en réemploi dans des murs ou dans des couches de remblai.

C'est une dalle de calcaire local (Hauterivien), issue d'une strate superficielle. Elle mesure 32 cm de haut, 1 6 cm de largeur maximum et 6 cm d'épaisseur. Sa forme, allongée et irrégulière, est naturelle.

L'une des grandes faces est gravée d'un réseau de traits à peu près droits, orthogonaux, délimitant des bandes et des rectangles, deux de ceux-ci étant occupés par des diagonales (fig. 1). Selon J.-Cl. Bessac, qui a examiné l'objet, la gravure est très probablement exécutée avec

0 cm

WJ

133

1 Face gravée de la stèle n° 1 de Vié-Cioutat (et coupes). dans "Espaces et monuments publics protohistoriques de Gaule méridionale", un dossier des Documents d'Archéologie Méridionale 15 (1992, pp. 166-171)

STELES DE VIE-CIOUTAT 167

I 2 Plan de l'espace 1 1 au niveau du sol 7. 1 : stèle n° 1 ; 2 : chenet ; 3 : coupe non tournée ; en grisé : dalles.

Jm

un éclat de pierre dure, genre silex, utilisé en percussion posée sur un tranchant. Ce type de travail de la pierre est bien connu en milieu indigène, au Ve s. av. J.-C, en Languedoc.

La couche 7 de l'espace 1 1 est une mince strate de sédimentation humaine surmontant un sol bien marqué par de grandes dalles calcaires de faible épaisseur, posées à plat ou en léger pendage vers le centre de l'espace, ainsi que par un avant-train de chenet modelé en argile cuite et une petite coupe non tournée intacte (fig. 2). A l'ouest et à l'est, la présence du rempart et de murs de maisons du Ier s. av. J.-C. n'a pas permis de retrouver les limites de ce sol. En revanche, celles-ci sont constituées, au sud et au nord, par deux murets de pierres calcaires liées avec de la terre (M3 et M2), distants de 4,4 m l'un de l'autre, qui correspondent probablement à des solins de parois de maison^) en matériau périssable. Ces deux structures n'étant ni parallèles, ni convergentes, il semblerait que chacune appartienne à un édifice distinct, et que l'espace situé entre elles corresponde à une zone intermédiaire entre deux maisons, peut-être une cour domestique. La présence d'un dallage partiel, permettant d'éviter le contact avec un sol boueux par temps de pluie, va d'ailleurs dans le sens de cette hypothèse. La stèle reposait près du muret sud (M3), orientée est-ouest, sa grande face non gravée contre le sol.

Une trentaine de tessons de vases épars découverts dans la couche 7 (vingt fragments de céramique non tournée, un de céramique tournée à gros dégraissant, cinq de pseudo-ionienne et un de grise monochrome), et la succession des couches de ce secteur permettent de dater le sol de la deuxième moitié du Ve s. av. J.-C. Celui-ci surmonte un autre sol et sa couche de sédimentation, également datables de la seconde moitié du Ve s. av. J.-C, l'ensemble reposant directement sur le niveau d'altération du substratum calcaire. Ce secteur du plateau de Vié-Cioutat n'est pas occupé au Chalcolithique ; il y a donc peu de chances pour que cette stèle ne soit pas dans son contexte chronologique. Toutefois, l'hypothèse d'une réutilisation ne peut être formellement écartée car le sol de la couche 7 surmonte un autre sol et sa strate de sédimentation, également de la deuxième moitié du Ve s. av. J.-C.

□ La stèle n° 2 Cette stèle (inventaire VC. 4313) gisait renversée en

surface, sur la pente nord, très raide et ravinée, de la colline, à 200 m en contrebas de la limite septentrionale de l'agglomération des Ve-IVe s. av. J.-C. Elle a été découverte au cours d'une prospection systématique des lieux en 1972.

Il s'agit également d'une dalle de calcaire local (Hauterivien), issue d'une strate superficielle. Elle mesure 41,5 cm de haut, 29 cm de largeur maximum, 19,5 cm de largeur à la base et 8,2 cm d'épaisseur maximum. Sa forme, entièrement naturelle, se rapproche de la stèle à sommet triangulaire ou en mitre, mais les côtés du triangle sommital et du fût sont asymétriques. Seule l'une des grandes faces, celle qui présente une surface régulière, est gravée, et c'est là le seul aménagement que porte cet objet. Ce décor affecte seulement le fût. Des lignes à peu près droites, orthogonales, encadrent une plage centrale à peu près rectangulaire, de 9 à 10 cm sur 6,5 à 7 cm de côté, occupée par deux diagonales et un axe horizontal qui déterminent un motif rayonnant. L'encadrement lui-même est divisé en damier, sauf, semble-t-il, à gauche (fig. 3 et 4). La technique d'exécution est semblable à celle de la stèle n° 1 : très probablement un éclat de pierre dure utilisé en percussion posée sur un tranchant.

Cet objet est privé de tout contexte permettant de le dater, mais ses caractères techniques et stylistiques sont semblables à ceux de la stèle n° 1. Il semble donc possible de l'attribuer également à l'agglomération des Ve-IVe s. av. J.-C.

D La stèle n° 3 La troisième stèle, incomplète, est en réemploi à la base

du parement extérieur du rempart, à 0,6 m au-dessus de la fondation et à 9 m au nord-est de la porte méridionale de l'oppidum du Ier s. av. J.-C. Elle a été repérée en 1977. Du fait de sa situation, sa connaissance demeure incomplète.

C'est un bloc de calcaire coquillier étranger à la géologie du site, et dont les gisements les plus proches se trouvent dans le bassin d'Uzès, à une quinzaine de kilomètres au sud-est. Il a la forme d'un parallélépipède très régulier. Cassé à l'une de ses extrémités, il est posé sur une de ses grandes faces, et il montre en parement l'une de ses petites faces. La longueur conservée de cette dernière, qui est aussi celle de la hauteur de la stèle, est de 66 cm, et sa largeur (= épaisseur de la stèle) est de 13 cm. La largeur du bloc est au moins de 42,6 cm. Les faces visibles sont très plates, égrésées et sans trace d'outil. Les

168 Bernard DEDET

A B

I 3 Face gravée de la stèle n° 2 de Vié-Cioutat (et coupe).

arêtes sont très émoussées. Le décor, que l'on peut voir sur les quatre faces entièrement ou partiellement accessibles, se compose d'un encadrement de traits rectilignes gravés à l'aide de l'angle d'un tranchant d'une pointe, près des arêtes et parallèles à elles : sur la face en parement du mur, deux traits parallèles au petit côté et un parallèle au grand côté, la plage centrale étant lisse (fig. 5 et fig. 6, face 1 ) ; un trait parallèle au bord est également visible sur les lits de pose et d'attente du bloc, de même que sur la face perpendiculaire au parement (fig. 6, faces 2 à 4). Les traits ont une section plutôt triangulaire, large et profonde d'environ 1 mm. Comme cette ornementation affecte les quatre faces visibles, on peut exclure qu'il s'agisse d'une base, d'un linteau ou d'un pilier.

Cette stèle est antérieure au début du Ier s. av. J.-C. car le rempart est édifié alors ; et, puisque les lieux sont abandonnés entre le milieu du IVe et le début du Ier s. av. J.-C, il semble possible de l'attribuer également à l'agglomération du milieu de l'Age du fer K

Conclusion

Les lieux de découverte des stèles de Vié-Cioutat permettent d'orienter la recherche de la fonction première

de ces objets vers trois directions. ♦ Première hypothèse : une fonction cultuelle privée non funéraire, la stèle étant placée dans la maison ou une dépendance. C'est ce que pourrait indiquer la situation de la stèle n° 1 : rien ne s'oppose à ce que celle-ci ait été dressée au lieu même ou à proximité de l'endroit où elle a été rencontrée, le sol d'un espace domestique non couvert, sans doute cour, et que son utilisation en tant que stèle objet "cultuel" ait concerné la sphère domestique. Mais dans les habitats du Sud de la France, où plus de trois cents stèles protohistoriques ont été trouvées, une situation semblable n'est qu'exceptionnellement attestée : un exemplaire sur le sol, dans un angle d'une maison du troisième quart du Ier s. av. J.-C. de l'oppidum de Roquefavour à Ventabren (B.-du- Rh.) (Musso 1985, 84-85). Cela rend donc très peu plausible une telle explication.

I 4 Face gravée de la stèle n° 2 de Vié-Cioutat.

STELES DE VIE-CIOUTAT 169

♦ Deuxième hypothèse : fonction de marqueur symbolique de la limite de l'agglomération, pouvant revêtir une charge plus ou moins importante de sacré. H. Tréziny (1992, 346) a récemment souligné que, à Glanon comme à Saint- Biaise, les stèles ont pu marquer symboliquement les confins de l'agglomération, à la manière des /lo/w-limites du monde grec ou des bornes terminales jalonnant le parcours du pomerium romain. L'exemple de Vié-Cioutat, village non encore ceinturé par un rempart au milieu de l'Age du fer, pourrait renforcer cette hypothèse. Le sol d'habitat sur lequel reposait la stèle n° 1 , en effet, se trouve en limite de l'agglomération des Ve- IVe s. av. J.-C. Il en va de même du lieu de découverte de la stèle n° 3, à la base du parement de l'enceinte : il est logique de penser que, dans un tel milieu où la pierre abonde, le réemploi s'effectue à proximité du lieu de gisement primitif. Quant à la stèle n° 2, repérée en contrebas du site, il est fort probable qu'elle provienne aussi de la périphérie de cet habitat (fig. 7). Or, en Languedoc comme en Provence, lorsque les circonstances de découverte sont explicitées, la quasi-totalité des stèles protohistoriques implique la périphérie des agglomérations. On les rencontre en effet essentiellement : - soit en réemploi dans un rempart : La Ramasse à Clermont- l' Hérault (Hérault) (Garcia 1993) et Le Pègue (Lagrand 1981), vers 400 av. J.-C. ; Les Tours de Cas- tillon au Paradou (B.-du-Rh.) au début du IIe s. av. J.-C. (Tréziny 1992, 345) ; Saint-Biaise entre 175 et 140 av. J.-C. (Bessac, Boulou- mié 1985) ; Glanon (ibid.) et Les Caisses de Saint-Jean à Mouriès (B.-du-Rh.) (ibid., 176- 177) à la fin du IIe s. av. J.-C, ; Roquefavour à Ventabren (B.-du-Rh.) à la fin du Ier s. av. J.-C. (Musso 1985, 85). - soit dans des murs d'édifices jouxtant le rempart : Le Marduel à Saint-Bonnet-du-Gard (Gard), vers 500 av. J.-C. (Py 1990, 805-806), La Ramasse, Le Pègue, Saint-Biaise,

I 5 Face gravée de la stèle n° 3 de Vié-Cioutat, en remploi dans le parement de l'enceinte.

I 6 Face gravée de la stèle n° 3 de Vié-Cioutat (face 7) et projection des autres faces du bloc (2 à 4) (en grisé, les parties non visibles).

Glanon, Lattes (sur ce dernier site, voir l'article de J.-Cl. Roux dans ce Dossier). - soit encore dans des remblais proches du rempart : Le Marduel, La Ramasse.

Le marquage, par des stèles, de la lisière de l'agglomération protohistorique, précéderait l'édification d'une limi-

170 Bernard DEDET

300 m

7 Le village protohistorique de Vié-Cioutat et la localisation des découvertes de stèles (en grisé : l'assiette de l'agglomération des Ve-IVe s. av. J.-C. ; en tiretés épais : le tracé de l'enceinte du début du Ier s. av. J.-C. ; ronds noirs : les stèles).

te matériellement plus importante, celle d'un mur d'enceinte ou d'un rempart. Ainsi pourrait s'expliquer la fréquence des découvertes des premières en réemploi dans les seconds ou à proximité immédiate, dans des habitats qui ont

connu une occupation humaine protohistorique avant d'être pourvus d'un mur d'enceinte, comme La Ramasse, Lattes, Le Marduel, Le Pègue, Les Caisses de Saint- Jean ou Ro- quefavour (fig. 8). Mais cette hypothèse se heurte à un argument important, celui de l'aspect hétérogène de ces objets, très variables tant par leur forme que les dimensions et l'éventuel décor, sur chacun des sites où ils ont été retrouvés. Cette hétérogénéité semble en contradiction avec une entreprise collective de bornage d'une aire habitée commune. Et par ailleurs, sur le site où les fouilles ont connu la plus grande extension, Saint-Biaise, plutôt qu'une dispersion homogène des réemplois tout le long du tracé de l'enceinte, on constate une très forte concentration de ceux-ci dans la partie dénommée "bastion sud" (Bessac, Boulou- mié 1985, 139, fig. 13 ; 143, fig. 15 ; 145, fig. 17). L'existence d'un tel phénomène de concentration ne peut non plus pas être écarté pour d'autres oppida, au Pègue, au Marduel, à la Ramasse..., du fait de la faible extension des fouilles effectuées sur l'enceinte. ♦ Troisième hypothèse : une fonction cultuelle non domestique, résultant d'actions occasionnelles, privées ou collectives. On pourrait ainsi imaginer que ces stèles, avant d'être récupérées, aient pu signaler des tombes, à l'initiative de la famille du défunt. Cet usage de la stèle funéraire est bien attesté dans le sud de la France dès le Bronze final II (tombes de Buoux, Vaucluse ; Chenorkian 1988, 77), au premier Age du fer (tumulus des Garrigues languedociennes et ardéchoises ; Dedet 1992, 143), aux IVe-IIIe s. av. J.-C. (nécropole d'Ensérune ; Jannoray 1955, 228-229) comme au Ier s. av. J.-C. (sépultures de Saint-Rémy-de-Pro- vence, des Baux-de-Provence ou du Paradou ; Arcelin 1975, 73-76). On peut supposer aussi l'existence d'aires cultuelles collectives non funéraires, proches des agglomérations, où étaient dressées des stèles par des individus ou par la communauté villageoise, pour différentes occasions, véritables "champs de stèles" dont il resterait encore à découvrir les vestiges en place. Dans les deux cas, le réemploi privilégié des stèles dans les remparts pourrait simplement s'expliquer par l'importance du besoin en pierres que représente l'édification de tels ouvrages dans des délais peut-être courts. C'est actuellement cette troisième hypothèse qui rend le mieux compte des différents caractères de ces objets et de leur découverte.

Notes de commentaire

Chargé de recherche au CNRS, UPR 290. C.D.A.R., 390 avenue de Pérols - 34970 Lattes. Crédit photographique - J. Gauthey : fig. 4 et 5 ; complément graphique A.D.A.M. : fig. 8.

L'examen de la stèle n° 1 a été effectué avec le concours de J.-Cl. Bessac, qui m'a fait part également de ses remarques sur la question ; j'ai bénéficié de celui de J. Gauthey pour la stèle n° 3 ; L. Damelet a effectué le tirage des photos ; je les en remercie tous trois.

STELES DE VIE-CIOUTAT 171

Les Caisses (150-100)

Roquefavour (50-15)

av. J.-C.

400 300 200 100 1

I 8 Position chronologique des principaux lots de stèles protohistoriques découvertes dans les habitats du sud de la France. Le triangle indique la date du réemploi (ou, pour Vié-Cioutat, celle de la couche d'où provient l'objet), et donc le terminus ante quem pour une utilisation première de ces objets. Les phases d'occupation antérieures à ce terminus sont indiquées en hachuré (hachuré lâche : traces d'occupation peu dense ; hachuré serré : traces d'occupation dense).

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