costs killing

3
COMMUNIQUÉ DOSSIER CONçU PAR INTELLIGENCE MEDIA TOULOUSE - CHEFS DE PUBLICITé : KARINE NEBOUT, VéRONIQUE DE VéSINS, LAURENCE MONTIFRET, LEILA ARMAING- CHERROU - TéL : 05 62 16 74 00 - RéALISé PAR STUDIO EXPRESS-ROULARTA CONSEIL EN OPTIMISATION DES COÛTS La réduction des coûts, une affaire de spécialistes De plus en plus de cabinets de conseil opérationnel en optimisation des coûts proposent leurs services. Les leviers d’interventions sont nombreux, et les résultats presque toujours au rendez-vous. Par Alexandre Edme D ans un contexte de croissance faible, si on peine à augmen- ter ses recettes… on cherche naturellement à réduire ses coûts. Télécom- munications, gestion des achats, charges sociales, investissements informa- tiques… : tous les postes sont potentiellement concernés, et l’on peut faire beaucoup d’économies sans toucher à la masse salariale. Il n’est en revanche pas évident d’avoir le temps, les compétences, les réseaux et le recul néces- saires pour mener une action efficace, qu’elle soit ciblée ou globale. De plus, réduire les dépenses peut, dans cer- tains cas de figure, nuire au climat social dans l’entre- prise… Un manager a donc tout à gagner à faire appel à une société de conseil opé- rationnel en optimisation des coûts. D’une part, celle-ci aura la méthode et les res- sources indispensables pour optimiser de façon indolore les dépenses de l’entreprise, en identifiant les gisements d’économie, en mettant en place des plans d’action, et en associant les équipes de l’entreprise à leur mise en place, ce qui assure non seu- lement une meilleure effica- cité, mais permet aussi un transfert de compétences pour induire de nouveaux comportements de façon pérenne. D’autre part, le conseil extérieur aura, si nécessaire, en tant que tiers partie, plus de facilité à faire accepter certains sacrifices aux salariés. La fin du cost killing ? Les moyens d’action pour réduire les coûts sont nom- breux : chasse aux gas- pillages, rationalisation des achats, étude de marché comparative pour évaluer les services assurés par les fournisseurs et les presta- taires, audit comptable peut permettre de réduire les immobilisations, les charges sociales et fiscales… Il faut cependant noter une tendance émergente, qui est une remise en question du cost-killing : de plus en plus d’entreprises considè- rent cette démarche comme court-termiste, et préfèrent bénéficier de la part de leurs conseils de transfert de com- pétences qui leur permet- tront d’acquérir en interne les ressources nécessaires à une optimisation durable de leurs coûts de fonctionne- ment. « Stratégie et politiques d’achats se déclinent autour du juste usage des leviers d’achats à disposition des acheteurs et de leurs clients internes à l’entreprise, explique Thierry Vannier, fondateur d’Osabuy. Fini le règne du cost killing généralisé, finis les objectifs irréfléchis, irréalistes, décrétés sans discernement comme 50 % de fournisseurs en suite page 2

Upload: abdelbarr-moutawakil

Post on 24-Oct-2015

7 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Costs Killing

communiqué

dossier conçu par intelligence media toulouse - chefs de publicité : Karine nebout, Véronique de Vésins, laurence montifret, leila armaing-cherrou - tél : 05 62 16 74 00 - réalisé par studio express-roularta

Conseil en optimisation des Coûts

La réduction des coûts, une affaire de spécialistes

De plus en plus de cabinets de conseil opérationnel en optimisation des coûts proposent leurs services. Les leviers d’interventions sont nombreux, et les résultats presque toujours au rendez-vous. Par Alexandre Edme

dans un contexte de croissance faible, si on peine à augmen-ter ses recettes…

on cherche naturellement à réduire ses coûts. télécom-munications, gestion des achats, charges sociales, investissements informa-tiques… : tous les postes sont potentiellement concernés, et l’on peut faire beaucoup d’économies sans toucher à la masse salariale. il n’est en revanche pas évident d’avoir le temps, les compétences, les réseaux et le recul néces-saires pour mener une action efficace, qu’elle soit ciblée ou globale. de plus, réduire les dépenses peut, dans cer-tains cas de figure, nuire au climat social dans l’entre-prise… un manager a donc tout à gagner à faire appel à une société de conseil opé-rationnel en optimisation des coûts. d’une part, celle-ci aura la méthode et les res-sources indispensables pour optimiser de façon indolore les dépenses de l’entreprise, en identifiant les gisements d’économie, en mettant en place des plans d’action, et en associant les équipes de l’entreprise à leur mise en place, ce qui assure non seu-lement une meilleure effica-cité, mais permet aussi un transfert de compétences pour induire de nouveaux comportements de façon

pérenne. d’autre part, le conseil extérieur aura, si nécessaire, en tant que tiers

partie, plus de facilité à faire accepter certains sacrifices aux salariés.

La fin du cost killing ?

les moyens d’action pour réduire les coûts sont nom-breux : chasse aux gas-pillages, rationalisation des achats, étude de marché comparative pour évaluer les services assurés par les fournisseurs et les presta-taires, audit comptable peut permettre de réduire les immobilisations, les charges sociales et fiscales… il faut cependant noter une tendance émergente, qui est une remise en question du cost-killing : de plus en plus d’entreprises considè-rent cette démarche comme court-termiste, et préfèrent bénéficier de la part de leurs conseils de transfert de com-pétences qui leur permet-tront d’acquérir en interne les ressources nécessaires à une optimisation durable de leurs coûts de fonctionne-ment. « Stratégie et politiques d’achats se déclinent autour du juste usage des leviers d’achats à disposition des acheteurs et de leurs clients internes à l’entreprise, explique thierry Vannier, fondateur d’osabuy. Fini le règne du cost killing généralisé, finis les objectifs irréfléchis, irréalistes, décrétés sans discernement comme 50 % de fournisseurs en

suite page 2

Page 2: Costs Killing

communiqué

2 l date

moins, 45 % de fournitures achetées en pays low cost, ou les plans -20/-30 % sur les achats impactant les fournis-seurs de rang 1 puis de rang 2 sans que l’entreprise ne contri-bue elle-même en amont sur, d’une part, la conception, en intégrant le potentiel d’inno-vation des fournisseurs, et d’autre part sur les prévisions, pour que chacun puisse adap-ter l’organisation de sa pro-duction au sein d’une filière métier. »

Les principales pistes d’économie

on peut identifier quatre domaines d’intervention des conseils en optimisation des coûts : la négociation, spécia-lité des cost-killers, le sour-cing, qui consiste à acheter là où c’est moins cher, l’action chez les fournisseurs, afin de les aider à réduire leurs coûts, et enfin l’optimisation

lll

suite page 4

Page 3: Costs Killing

communiqué

4 l date

financière, sociale et fiscale. la réduction des frais géné-raux est le grand classique en matière d’optimisation des coûts : tous les conseils inter-viennent dans ce domaine, et certains s’y consacrent même exclusivement. télécommu-nications, eau, gaz, électri-cité, flotte automobile, net-toyage, intérim, assurance, marketing… les dépenses générales sont nombreuses, tournent autour d’innom-brables et complexes contrats, et les optimiser est donc réellement un travail de spécialiste. cela peut pas-ser par une renégociation, ou par le lancement d’un appel d’offres pour trouver un fournisseur moins-disant. les cotisations sociales représentent un autre poste où l’on peut souvent et assez facilement opérer des gains. en effet, la législation du travail est complexe et en permanente évolution.

comment être sûr d’avoir bien calculé son assiette de cotisation, de payer au juste taux, et de bénéficier de toutes les exonérations mises en place ? la tâche est d’autant plus titanesque que l’on observe depuis des années une individualisation des contrats de travail. faire appel à un expert du droit du travail est la meilleure garantie de ne payer que ce que l’on doit et de tirer avantage des dispositifs par-ticuliers, que cela soit pour payer moins ou pour profiter de prestations défiscalisées pour, par exemple, motiver le personnel (titres restaurant, cesu, etc.). dans un domaine connexe, les charges fiscales sont aussi une priorité en matière de réduction des coûts. cotisation foncière des entreprises, cotisation sur la valeur ajoutée, tVa… les taxes et impôts que doi-vent acquitter les entreprises sont des postes de dépenses

importants. là encore, seule une expertise comptable de pointe peut permettre de prendre les meilleures dis-positions pour réaliser des économies… mais aussi pour bénéficier de dispositifs fis-caux intéressants, comme le crédit d’impôts recherche, pour lesquels il faut parfois monter des dossiers com-plexes. même si les niches fis-cales devraient subir un cer-tain « coup de rabot », il reste de nombreuses opportunités à saisir, au niveau français, mais aussi européen.

Un investissement payant

« Une autre manière de maîtri-ser les charges est d’analyser ce à quoi elles servent, explique Yoan Botbol, d’Optimalis. Par exemple, les budgets informa-tiques n’ont cessé de croître depuis deux décennies. L’un des objectifs peut être d’entrer dans relation Client/Fournisseur à l’intérieur

même de l’entreprise entre la Direction des Services Infor-matiques et les autres enti-tés. Cela génère souvent à long terme des économies importantes puisque tout le monde a conscience de ce qu’il consomme. » il existe encore de nombreux leviers pour optimiser ses coûts, de la gestion des immobilisations à la logistique en passant par la prévention des arrêts maladies et des accidents du travail ou la renégociation de ses frais bancaires… À chaque entreprise ses solu-tions et ses priorités, avec une constante, cependant : il est difficile pour un dirigeant engagé à plein temps dans le bon fonctionnement de son entreprise d’avoir le recul nécessaire pour acquérir une vision d’ensemble des opéra-tions d’optimisation à mener. faire appel à un profession-nel est donc le plus souvent la meilleure solution, et un investissement payant. l

lll