ciboure magazine mai 2007

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MAI 2007 Budget 2007 Maintenir le cap Protection du patrimoine ZPPAUP CIBOURE MAGAZINE LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA MAIRIE LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA MAIRIE Ziburu

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Le magazine d'information de la Mairie - Mai 2007

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Page 1: Ciboure Magazine Mai 2007

MAI

200

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Budget 2007Maintenir le cap

Protection du patrimoine

ZPPAUP

CIBOUREMAGAZINE

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA MAIRIELE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA MAIRIE

Ziburu

Page 2: Ciboure Magazine Mai 2007

CIBOURE Ziburu MAGAZINE

Magazine d’Information de la Mairie

Directeur de la publication : le Maire de CiboureRédaction : Jacques Garay

Impression : SAI INFOCOMPO - RCS 321 944 001 00064

Mairie de Ciboure - Place Camille JullianTél : 05 59 47 26 06 / Fax : 05 59 47 64 59

[email protected]

Page 3: Ciboure Magazine Mai 2007

ÉDIT

ORI

AL

6¥8BUDGET

MAINTENIR LE CAP

4CIBOURE PRATIQUE

LA MAIRIE EN LIGNE

9¥17URBANISME

CADRE DE VIEPROTECTION PATRIMOINE

Chères Cibouriennes,Chers Cibouriens,

Le Ciboure de demain se met enplace aujourd’hui, nous y tra-vaillons.D’ailleurs, à la fin de ce maga-zine, une carte récapitule lestravaux que nous avons entreprisdepuis 2001 dans tous nos quar-tiers.Vous aimez les choses claires eten ordre. Moi aussi. Le budgetque nous avons voté respectescrupuleusement ce principe :pour la troisième année consé-cutive il n’y aura pas d’augmen-tation des taux communaux. Ladette reste stable et est quasimentau niveau de 2001, tout commeles frais financiers.Vous aimez votre ville. Moi aussi.L’équipe que je dirige va, cetteannée encore, privilégier l’enri-chissement du patrimoine muni-cipal, l’amélioration de la voirieet l’entretien des bâtiments com-munaux.Vous voulez que Ciboure soitbelle. Moi aussi. Le projet d’amé-nagement et de développementdurable se met en place, enincluant des zones de protectionsur tout le territoire communal,afin de préserver notre magni-fique patrimoine.Vous voulez que vos enfants puis-sent se loger à Ciboure. Moiaussi. Après Zubiburu qui fait lapart belle à nos jeunes, nouscontinuons. Nous allons acheterl’ancienne école maritime pourque le COL y construise d’autreslogements sociaux.Ciboure doit avancer, nous yveillons.

Le MaireGuy Poulou

NB : La Ville de Ciboure va se doter d’unsite Internet. En attendant sa mise enplace, à l’automne, vous pouvez consul-ter le blog ouvert bien sûr à nos associa-tions, mais aussi à vos commentaires :http://ciboure.canalblog.com/

18¥19URBANISMECADRE DE VIEAIDE POUR LA SAUVEGARDE ETLA RESTAURATION

21ZUBIBURUDISCOURS DE LA PR�SIDENTE DU COL

22BIXINTXO�DITION 2007

20LÕOPPOSITION A LA PAROLE

Page 4: Ciboure Magazine Mai 2007

¥ AVRIL. 2007 ¥ 4

n Collecte des déchetsLa déchetterie de Laburrenia, chemin d’Etzan Borda àUrrugne, est ouverte du lundi au samedi de 8 h30 à17h 30 et le dimanche de 8h30 à 12h 30.La collecte des ordures ménagères a lieu le lundi, le mer-credi et le vendredi.Les objets encombrants et les déchets verts peuvent êtredéposés gratuitement à Laburrenia, du lundi au samedide 8h30 à 17 h30 et le dimanche de 8 h 30 à 12h30.Une collecte est assurée le 1er et 3e jeudi du mois pourCiboure Centre, le 2e et 4e jeudi pour Ciboure Golf.Les particuliers peuvent apporter leurs déchets divers (fer-railles, gravats, électroménager, bois, gazons, matelas,batteries automobiles…) à la déchetterie de Laburrenia.Pour tout enseignement, téléphoner au SIED au n° 0825 825 706

n Collecte des seringuesLa collecte de déchets d’activités de soins à risque infec-tieux (DASRI) est organisée de façon particulière àCiboure. Le premier collecteur est à retirer sur présenta-tion d’une ordonnance à la pharmacie, mais pour lesCibouriennes et les Cibouriens ne pouvant se déplacer àla déchetterie, le CCAS situé rue François Turnaco, prendle relais du SIED et délivre des collecteurs vides enéchange de collecteurs pleins.Pour tout enseignement, téléphoner au SIED :0825 825 706 ou au CCAS : 05 59 47 92 87.

n CompostageEn collaboration avec la Ville de Ciboure, le SIED orga-nise le compostage individuel pour les déchets fermen-tescibles et distribue composteurs et bio-seaux.Pour tout enseignement, téléphoner au SIED au n° 0825 825 706

n Déjections caninesDevant le problème de plus en pluspolluant que posent les déjectionscanines, la Ville de Ciboure adécidé de mener une campagne desensibilisation afin d’inciter les pro-priétaires de chiens à apprendre lapropreté à leurs animaux.Cet effort se traduit par l’installationde mobilier urbain approprié auramassage des déjections canines.Il existe déjà trois « stations de pro-preté canine » équipées de contai-ners spécifiques, de gants et desacs : devant la mairie, à l’espacevert jouxtant l’école de Marinela, et

à l’aire de jeu de la rue de la République.Cette action a été relayée par une campagne d’affichageet par une campagne de sensibilisation dans les écoles(affiches et prospectus) qui s’est déroulée à l’issue desvacances de Carnaval.

n CimetièresPour satisfaire aux nombreuses demandes des Cibouriens,les travaux nécessaires à la fermeture des cimetières dela commune ont été réalisés par les services techniques.Des horaires d’ouverture et de fermeture des cimetièresont été mis en place.Cimetière de Sainte Croix : ouverture de 8h à 19h30Cimetière de Socoa : ouverture de 8h à 20h

n Aire de jeuxAfin d’assurer la sécurité des jeunes enfants et la propretédes lieux, la Mairie a également décidé de fermer pourla nuit l’espace jeu de la rue Arrue situé derrière le fron-ton. Ouverture de 8h à 20h

n Recueil des Actes AdministratifsConformément aux dispositions de la loi, le Recueil desActes Administratifs de la Commune est consultable ausecrétariat de la mairie pendant les heures d’ouverturedes bureaux

n Trésorerie : transfrontaliers espagnols

Le Ministère de l’Économie, des Finances et des Industriesa édité un guide en espagnol des démarches fiscales etdouanières. Ce guide gratuit est à votre disposition auservice accueil de la mairie et à la Trésorerie Principalede Saint-Jean-de-Luz.

La « canisette », place Camille Jullian

devant la mairie.

Ciboure pratique

@LA MAIRIE en LIGNE

Le site Internet de la Mairie de Ciboure devrait être ouvertà l’automne. En attendant, elle vient de mettre en ligneun blog qui vous permettra de vous tenir informé de lavie municipale. On peut y consulter :- l’organigramme des services de la Mairie,- les principales réalisations municipales,- les travaux effectués sur les bâtiments, la voirie et lesespaces publics,

- les bulletins municipaux et les comptes rendus desséances du Conseil Municipal,

- les actions menées par les services municipaux (tech-niques, jeunesse, CCAS, crèche…)

http://ciboure.canalblog.com/Les communiqués des associations sportives et culturellescibouriennes, la réaction et les commentaires des admi-nistrés sur les informations du blog sont attendues àl’adresse Internet suivante :

[email protected]

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¥ AVRIL. 2007 ¥ 5

BUD

GET

Les Orientations Budgétaires pour l’année 2007 ont été présentées lors de la séance du Conseil Municipal du 14 mars dernier.

Orientations budgétairesmaintenir le cap

Le Maire Guy Poulou, a tracé les grandeslignes qui guideront l’action municipale.

Fiscalité 2007Pour la troisième année consécutive il n’yaura aucune augmentation des taux com-munaux d’imposition.

Dette communaleElle restera stable et sensiblement égale à son niveau de 2001. Ainsi, le taux d’endettement par habitant est l’un des plus bas de la Côte Basque : 439

€/hab.,la moyenne nationale se situant à1023 €/hab.

Frais FinanciersIls resteront également à leur niveau de2001 et ne représentent que 2,67 % de latotalité des dépenses de fonctionnement,

Frais de personnelIls ne subiront qu’une augmentation de1,73 % par rapport à l’exercice 2006.

Loi SRUCette année encore, la Ville de Cibouresera exonérée du paiement des pénalitésSRU grâce à la construction des 93 loge-ments locatifs sociaux à Zubiburu (ce quireprésente une économie de 75 000 €),

Cette bonne santé financière permet-tra la réalisation cette année encored’investissements importants pourl’amélioration de la vie à Ciboure.

Voirie : 570 000

Comme les années précédentes, un effortconséquent sera réalisé pour la rénovationdes voiries communales et des trottoirs,notamment ceux de la rue de laRépublique, dans tous les quartiers de laVille, afin d’améliorer la circulation et lasécurité des usagers. Sont notamment auprogramme les rues de la Fontaine,

Pocalette, Oyarçabal et de Gurutzeta.La rénovation de nos rues fait d’ailleurs l’ob-jet d’un dossier spécial dans ce bulletinmunicipal.

Bâtiments Scolaires : 100 000 €Cette somme sera consacrée à la rénova-tion, à la réfection et à la mise en sécuritéde nos écoles publiques, dont la réfectionde trois classes, ainsi qu’à l’acquisition dematériels.

Église : 215 000 €La restauration de l’Eglise Saint Vincent sepoursuit par les travaux sur la voûte du pla-fond de la nef, la restauration de tableauxet la réfection de la cloche du baptême.

Bâtiments Communaux : 280 000 €Le point fort sera la rénovation complète dutrinquet Ttiki (174 000 €), où la pelotepourrait bondir à nouveau en octobre pro-chain.

Eaux Pluviales : 667 000 €D’importants travaux seront entrepris rueGabriel Delaunay et avenue de la Rhuneafin d’améliorer l’écoulement des eaux plu-viales et de lutter contre les risques d’inon-dation.

Acquisition de Patrimoine : 740 000 €.La Commune va acquérir deux bâtimentsayant un caractère symbolique fort pourCiboure.L’ancienne école maritime devenue le lycée« Piarres Larzabal » dont la valeur est esti-mée à 500 000 €, sera achetée puis reven-due au COL afin d’y réaliser une quaran-taine de nouveaux logements sociaux. Laconstruction sur ce site d’une nouvellecrèche, mieux adaptée aux besoins desenfants, est également à l’étude.La chapelle des Récollets achetée240000 €, sera destinée à l’accueil d’évé-nements culturels et à abriter des congrès.

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¥ AVRIL. 2007 ¥ 6

Evolution de la Dette Communale

Taux des taxes locales - Tableau comparatif en %

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Capital annuel remboursé 999 386,56 430 238,27 475 763,64 502 348,70 420 038,55 396 287,63 399 895,00 348 289,23

Capital restant dû au 1er janvier : 4 220 828,59 3 171 030,10 3 198 138,87 3 022 339,59 2 829 990,90 2 809 888,00 3 113 601,30 3 509 611,12

Taux 2007 Ciboure Hendaye St-Jean-de-Luz Saint-Pée Urrugne

Foncier bâti 10,02 12 9,6 10,29 9,16

Foncier non bâti 21,57 30,53 16,34 30,47 26,71

Habitation 9,63 13,03 13,03 10,18 10,4

C’est à Ciboure que la taxe d’habitation, impôt auquel est assujetti tout contribuable, propriétaire ou locataire, est la plus basse : 9,63 %

La dette communale à baissé de plus de 17% depuis 2001.

Budget 2007

Comme les années précédentes, le budget 2007 de la Ville de Ciboure se caractérisera par une grande rigueurdans la tenue des comptes et un souci d’économie afin de permettre de dégager les marges nécessaires auxinvestissements et à l’amélioration des services aux Cibouriens.

DÉPENSES

RECETTES

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Budget Annexe « Service Jeunesse »

Cette année encore, la Municipalité accentuera son effort en faveur des jeunes Cibouriens. Le bud-get annexe « Service Jeunesse » sera en augmentation de 36,50% par rapport à 2006, passantainsi d’un total de 224 048 € à 305 800 €.Cette évolution est notamment liée à l’ouverture du Centre de Loisirs tous les mercredis et à uneoffre plus importante d’activités culturelles et sportives pour les adolescents.Ce développement du service jeunesse est soutenu par nos partenaires que sont la CMAF, la CAFet dont les participations sont en hausse : 30 398 € en 2006 et 87 614 € en 2007.Ces recettes supplémentaires concourent à limiter la contribution du budget général à l’équilibrede ce service. Cette participation est fixée à 187 186 €.

¥ AVRIL. 2007 ¥ 7

La qualité d’un budget se juge souvent aux investissements qu’il permet. Fidèle aux engagements de l’équipe municipale, la Ville de Ciboure va cette année encoreprivilégier l’enrichissement de son patrimoine, l’amélioration de la voirie, l’entretien desbâtiments scolaires et communaux, et va continuer la restauration de l’église.

Principaux investissements 2007

Ces investissements seront réalisés avec notamment les recettes suivantes :677 000 € : important excédent de fonctionnement dégagé, 444 000 € : subventions obtenues (dont 220 400 € versés par le Fonds d’Aménagement

Urbain au titre des logements locatifs sociaux réalisés à Zubiburu), 250 000 € : Fonds de Compensation de la T.V.A., 300 000 € : Taxe Locale d’Equipement,345 000 € : Emprunt.

BUD

GET

La Chapelle des Récollets joyau dupatrimoine cibourien deviendra propriété de la Commune.

l’Ancien collège Piarres Larzabal seraacheté aux Domaines et vendu au COLpour la construction d’une quarantainede logements sociaux.

La restauration de l’église Saint-Vincentse poursuit.

Réunion de chantier au Trinquet Ttiki : le maître d’œuvre, les services techniqueset le Maire

Un exemple de restauration du centre historique : la rue de la Fontaine.

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¥ AVRIL. 2007 ¥ 8

Les travaux se poursuivent, notamment dans le centre his-torique de Ciboure où les travaux de la rue de la Fontainepréfigurent les aménagements urbains à venir. De même,le trinquet Ttiki va connaître une rénovation salutaire, afinqu’il retrouve son lustre d’antan en redevenant le passageobligé de la jeunesse cibourienne.

Rue de la FontaineC’est dans un grand respect de l’environnement et en har-monie avec l’architecture remarquable de ce quartier,notamment pour ce qui est des matériaux utilisés, que sedéroulent ces travaux de voirie. Ceux-ci concernent tantles trottoirs que la chaussée elle-même. Les travaux ont commencé par la démolition de la voirieexistante suivie d’un reprofilage et de la mise en placed’un béton bitumineux décoratif sur toute la chaussée. Cesaménagements sont accompagnés de la pose de borduresen pierre naturelle, de pavés de grès et de dalles en pierrereconstituée.

Restauration du Trinquet TtikiAprès une éclipse de quelques années, le trinquetTtiki, acheté par la commune en 2004, va retrou-ver sa vocation de haut lieu de la pelote et dumonde sportif cibourien.Les travaux d’aménagement qui comprennent, et sarestructuration et sa mise aux normes de sécurité,vont en effet débuter dans le courant du mois dejuin, pour s’achever en octobre.Les premiers mois de 2007 sont consacrés à la pro-cédure administrative, de la production des plans,à la mise au point et la notification des marchés, enpassant par la consultation des entreprises, l’analysedes offres et le choix des entreprises.La cancha va faire l’objet de cette restauration, demême que les sanitaires et l’ancienne partie bar quideviendra un foyer et le siège du club de peloteZiburuko Gazteak.Un élévateur, permettant l’accès de la cancha auxpersonnes handicapées, sera installé au fond sous lagalerie. Le montant des travaux réalisés pour la restaurationdu Trinquet Ttiki s’élève à 174 000 € TTC.Cette opération est en partie financée par une sub-vention de l’Etat à hauteur de 30 300 €, ainsi quepar la Conseil Général pour un montant de 20 200€. Sur ce dossier, il est à noter que la FédérationFrançaise de Pelote Basque est intervenue auprès duConseil Général pour soutenir la Ville de Ciboure dansson projet de restauration du Trinquet Ttiki. La FFPB esten effet bien consciente que l’antre de la pelote cibou-rienne, s’il n’est pas aux normes sportives pouraccueillir des compétitions officielles, n’en demeure pasmoins un lieu emblématique, et dont la vocation serade continuer à former des grands champions, comme ill’a déjà fait.

Travaux

Rue de la Fontaine : des aménagements urbains de qualité

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« Gouverner c’est prévoir » dit le proverbe. L’outil de la politique municipale quiva définir ce que sera Ciboure demain, c’est le PADD, le Plan d’Aménagement etde Développement Durable. Il a pour objectif de cadrer le projet global d’amé-nagement communal. Il est la clé de la cohérence de l’aménagement spatial voulupar la commune. Il se traduit par le règlement du PLU et un document graphiqueprésentant la commune d’une façon géographique et structurelle ainsi que la répar-tition envisageable des espaces du PLU. A Ciboure, le PLU prend en compte uneZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager), desEBC (Espaces Boisés Classés), et une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt ÉcologiqueFaunistique et Floristique). Et cette classification doit tenir compte du PIG (Projetd’Intérêt Général) piloté par le Préfet autour de l’élargissement de l’A 63. Ce sonttoutes les pièces de ce mécano environnemental et économique que l’équipe muni-cipale est en train de mettre en place pour définir et tracer les contours du Cibourede demain dont une intercommunalité aujourd’hui incontournable, les services del’État et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) gestionnaire de la zone por-tuaire, sont égalemant parties prenantes.

Ciboure demainPADD et mode d’emploi

Le Fort de Socoa

¥ AVRIL. 2007 ¥ 9

CAD

RE D

E VI

E ET

URB

ANIS

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Les documents d’urbanisme

peuvent être consultés et téléchargés

sur le blog de la ville

de Ciboure : http://ciboure.canalblog.com/

Page 10: Ciboure Magazine Mai 2007

¥ AVRIL. 2007 ¥ 10

L e territoire français est le patrimoine commun de lanation. Chaque collectivité publique en est le ges-tionnaire et le garant, dans le cadre de ses compé-

tences.Les collectivités publiques ont le devoir d’harmoniser, dansle respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisionset leurs décisions d’utilisation de l’espace. La définition ducadre de vie, les conditions d’habitat, d’emploi, de serviceset de transports, la protection des milieux naturels, sontautant de domaines qui leur incombent et dont ils doivents’assurer au travers du PADD.

Le PLU : harmonie et cohérenceLe PLU détermine les conditions d’équilibre et de maîtrisedu développement urbain et des espaces naturels dans lerespect du développement durable. Il prend en compte etharmonise également la diversité des fonctions urbaines,la mixité sociale, les activités commerciales et écono-miques, sportives et culturelles, les équipements publics,les moyens de transport, la gestion des eaux. Le PLU déter-mine donc tout ce qui concerne le développement de lacité.L’utilisation raisonnée de tous les espaces, la maîtrise desbesoins de déplacement, la circulation automobile, la qua-lité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, les écosystèmes,les espaces verts, la réduction des nuisances et pollutionsde toute nature, la préservation de tous les patrimoines, voilàce que doit traduire le PLU. Il expose le diagnostic établi etprécise les besoins répertoriés en matière de développementéconomique, d’aménagement de l’espace, d’environnement,d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipementset de services. Il définit les orientations générales d’amé-nagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de lacommune. Il comporte, en cohérence avec le PADD, et fixéespar un règlement, des orientations d’aménagement relativesà des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, à réha-biliter, à restructurer ou à aménager, délimitant des zonesurbaines, naturelles, voire agricoles ou forestières à proté-ger.

CES SIGLES QUI NOUS GOUVERNENTABF

Architecte des Bâtiments de FranceANAHAgence Nationale pour l’Amélioration de l’HabitatCCIChambre de Commerce et d’IndustrieCOSCoefficient d’Occupation des SolsDUPDéclaration d’Utilité PubliqueEBCEspaces Boisés ClassésOPAHOpération Programmée d’Amélioration de l’HabitatPADDProjet d’Aménagement et de Développement DurablePIGProjet d’Intérêt GénéralPLUPlan Local d’UrbanismePOSPlan d’Occupation des SolsPPRIPlan de Prévention des Risques d’InondationRNURèglement National d’UrbanismeSCOTSchéma de COhérence TerritorialeZNIEFFZone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et FloristiqueZPPAUPZone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager

PLUDémarrée en septembre 2002, l’élaboration du PLU a

une double mission.

Recréer un document d'urbanisme opposable aux tiers,

à la suite d'une décision du 28 juin 2002 prise par le

tribunal administratif annulant le POS en vigueur de

1999. Le RNU (Règlement National d'Urbanisme) est

actuellement le seul cadre d'application du droit des sols.

Réévaluer les conditions du développement urbain com-

munal, dans le cadre du Schéma de Cohérence Territoriale

(SCOT) Sud Pays Basque approuvé en novembre 2005,

et les modalités de la mise en œuvre de la loi littoral

(espaces remarquables, coupures d'urbanisation…) à l'ini-

tiative des services de l'Etat (DDE).

Parallèlement à l’élaboration du PLU, la commune a

engagé en 2004 la révision de la ZPPAUP, qui vient d’être

arrêtée par le conseil municipal (septembre 2006).

Page 11: Ciboure Magazine Mai 2007

PPRIPrescrit par le Préfet, le Plan de Prévention desRisques d’Inondation a pour objectif de réduireles risques en fixant les règles relatives à l’occu-pation des sols et à la construction des futursbiens. Il peut aussi fixer des prescriptions ou desrecommandations applicables aux biens exis-tants.Le PPRI créée des servitudes d’utilité publiqueintégrées dans le PLU auquel toute demande deconstruction doit être conforme.

Dans le dossier du PLU, le zonage et le règlement sont oppo-sables aux tiers, ce qui explique les enquêtes publiques rela-tives à la mise en place d’un tel document.

Le diagnostic du PADDÉtabli par la commune à partir d’analyses de l’état existantdu site, de son utilisation urbaine, portuaire, balnéaire, dufonctionnement général et des équipements, des compo-santes de l’environnement sur le territoire communal, lePADD fonde son diagnostic sur ces analyses et les besoinscorrespondants :- à l’occupation et aux activités humaines ;- à la prise en compte des sensibilités du milieu environne-mental, des paysages et du patrimoine ;

- aux contraintes physiques de l’espace, aux risques naturels,- aux attentes sociales en matière d’habitat, de cadre de vie,- aux fonctions qu’exerce la commune dans son aire d’in-fluence, et en complémentarité avec la commune de Saint-Jean-de-Luz avec laquelle elle forme une même entité d’ag-glomération.

L’élaboration du PADD s’enrichit d’une concertation avecles citoyens invités à faire part de leurs attentes.Le PADD de Ciboure s’attache à la réalisation de 8 objectifs.

Objectif n°1 : renforcer l’attractivité économique deCiboure et la participation de son centre ville à l’ensembleSaint-Jean-de-Luz/Ciboure.

Objectif n° 2 : préserver les espaces urbanisés, résiden-tiels, jouant un rôle dans le paysage d’ensemble de la baie.

Objectif n° 3 : constituer un quartier cohérent dans le sec-teur Sainte-Croix/Sainte Anne/Route Départementale 704(Route d’Olhette)/Sainte Thérèse.

Objectif n° 4 : prendre en compte le PIG qui s’impose àla commune pour l’élargissement de l’A 63.

Objectif n° 5 : assurer le passage de la future voie inter-communale de contournement sud de l’agglomération Saint-Jean-de-Luz/Ciboure/Urrugne.

Objectif n° 6 : prendre en compte les risques naturels etla préservation des espaces environnementaux de valeur.

Objectif n° 7 : création d’un port de plaisance à Socoa.

Objectif n° 8 : développer les déplacements doux et lamise en valeur d’un site maritime.

La création du quartier Zubiburu participe de l’objectifn°1, ainsi que la revalorisation du centre ancien et desquais. L’achat du Couvent des Récollets, la création d’uneZPPAUP, l’aménagement des activités portuaires et la restruc-turation du quartier de l’Encan complètent ce volet. Il en estde même pour la création d’un casino et de son espaceculturel, du renforcement des équipements maritimes de loi-sir, notamment autour du Fort de Socoa, le tout passant aussipar la valorisation des espaces littoraux.Bordagain, le versant sud de l’Untxin, les quais et les hautsde Socoa sont particulièrement désignés à l’atteinte de

PIG et DUPLe Projet d’Intérêt Général (PIG) mis en œuvrepar le Préfet, permet à l’Etat de faire prévaloirdans un PLU, la prise en compte d’intérêts dépas-sant le cadre des limites territoriales communales.Le code de l’urbanisme prévoit que pour êtrequalifié d’intérêt général, un projet doit présen-ter obligatoirement un caractère d’utilitépublique.Une déclaration d'utilité publique (DUP) est uneprocédure administrative qui permet de réaliserune opération d'aménagement, ici l’élargisse-ment de l’autoroute, sur des terrains privés, enles expropriant, précisément pour cause d'utilitépublique. La DUP est obtenue à l'issue d'uneenquête d'utilité publique visant à recueillir l'avisde toutes les personnes intéressées. Cetteenquête doit durer au moins quinze jours. Ellepermet par exemple au propriétaire d'un bienmenacé d'expropriation de contester l'utilitépublique de l'opération envisagée. Les avis sontexaminés par un commissaire-enquêteur, qui for-mule des conclusions, favorables ou défavo-rables, sur le projet.Après la fin de l'enquête, les pouvoirs publics pro-noncent la déclaration d'utilité publique. Pourl’élargissement de l’A 63, elle doit prendre laforme d'un décret en Conseil d'État.C’est pourquoi, le conseil municipal de Cibourea reconnu l’utilité publique du projet d’élargis-sement de l’A 63 au cours de sa séance du 14février dernier, tout en confirmant sa vigilance etson opposition à toute construction d’une ligneferroviaire supplémentaire de surface, ainsi qu’àtout élargissement des voies actuelles.

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l’objectif n° 2 qui prévoit la modération despossibilités de construire, la conservation desbois et des parcs, et la favorisation de la cir-culation piétonne. De même, les rives de laNivelle et le secteur du golf seront maintenusdans leur aspect actuel.Le secteur de Sainte Thérèse bénéficiera de lamise en place d’un schéma global de voies etd’espaces publics créant un véritable maillagefavorisant piétons et deux roues, afin d’atteindrel’objectif n° 3.L’élargissement de l’A 63 s’impose à la com-mune dans le cadre d’un PIG. Un retrait de l’ur-banisation interdisant la construction d’habita-tions est donc le seul moyen de parvenir àl’objectif n° 4.L’atteinte de l’objectif n° 5 se base sur uneétude du SCOT Sud Pays basque prévoyant lecontournement de l’agglomération. Le projetdevra s’inscrire dans des sites maintenus en zonenaturelle, à l’abri de toute contrainte nouvelle aupassage de la future voie.Le bassin de la Nivelle, et notamment les rivesde la Nivelle à Ciboure, fait l’objet d’un Plande Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)qui s’impose à la commune au titre des servi-tudes. Ces secteurs peuvent se développer sureux-mêmes à condition de tenir compte de cesrisques éventuels. L’objectif n° 6 est de pro-téger strictement les barthes en préservant lesespaces naturels.La baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, et parti-culièrement Socoa, présente le privilège de pou-voir accueillir un port de plaisance. C’est pour-

quoi la délimitation du site maritime dédié auport de plaisance pour atteindre l’objectif n° 7, passe par une mise en cohérence du pro-jet avec la valorisation du littoral qui tiendracompte du Fort, de la base nautique et de l’ex-tension de la plage de Socoa.Le centre historique, les ports, les quais, la baie,Socoa, constituent pour Ciboure autant d’atoutscontribuant à une animation touristique de qua-lité. La prise en compte des déplacements pié-tons dans le centre ancien et sur les quais, l’amé-nagement d’un parking extérieure en bordurede Nivelle, avec son corolaire une navette, etle renforcement de la liaison centre ville/Socoa,sont les mesures à prendre pour atteindre l’objectif n° 8.Voilà quels sont les enjeux du PADD qui a étéprésentés aux élus et débattu lors de la séancedu conseil municipal du 14 février dernier. n

Le couvent des Récollets

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La Loi Littoral prévoit que le plan local d’urbanisme doit identifier en espaces boisés classésles parcs et ensembles boisés existants les plus significatifs de la commune, après consulta-tion de la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et desites.

Il était donc normal d’engager aussi cette réflexion dans le cadre de l’élaboration du PlanLocal d’Urbanisme. Le dossier présenté par la Ville de Ciboure le 13 mars à Pau a été approuvépar la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites.

L es objectifs du PADD, le n° 2 « lapréservation des espaces urbanisés,résidentiels, jouant un rôle dans le

paysage de l’ensemble de la baie », etle n° 6 « la prise en compte des risquesnaturels et de la préservation desespaces environnementaux de valeur »,affirment la volonté communale de pré-server les espaces boisés.Le secteur de Bordagain, comme le sec-teur du versant sud de l’Untxin (ZAC etLycée Maritime), les quais et les hauts deSocoa, sont particulièrement concernéspar ce principe de préservation. Il s’agitde maîtriser les évolutions qui dénature-raient l’identité culturelle historique de cesespaces dominant la baie. L’équilibreentre le bâti et les espaces naturels boi-

Espaces Boisés ClassésEBC

Espaces Boisés ClassésEBC

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Dossier approuvé par la commission départementale

“nature, paysages et sites”, le 13 mars 2007.

Les documents d’urbanisme

peuvent être consultés et téléchargés

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sés, vestiges de parcs anciens, est à préserverdurablement.De même, les espaces boisés et ruraux de lacommune, situés à l’est de l’A 63, constituentun ensemble dont l’intérêt a été souligné dansle cadre des études réalisées par le SCOT. Cesespaces sont identifiés comme espaces naturelsd’intérêt « notable », soit pour l’aspect envi-ronnemental, soit pour l’aspect paysager, oupour l’un et l’autre. Même s’ils ne relèvent pasdu « fort intérêt écologique ou paysager », le« fort intérêt » est reconnu pour les espaces éco-logiques des barthes et pour les crêtes boisées.La délimitation de ces Espaces Boisés Classés(EBC) s’est appuyée sur l’analyse faite par lesservices communaux, les études du SCOT, leclassement de l’ancien POS, et des élémentscontenus dans la ZPPAUP.À Ciboure, les EBC inclus dans le PLU en élaboration, représentent 151 ha, soit 11hade plus que ne le prévoyait l’ancien POS de1999.Les espaces compris entre le littoral, la baie etla voie ferrée, notamment situés sur les hauteursde l’Untxin, concernent la partie Ouest de la

commune Ils constituent des espaces naturelsrelativement importants, entre l’urbanisationancienne de la colline de Bordagain et l’urba-nisation récente réalisée dans le cadre de laZAC de l’Untxin et du Lycée Maritime.S’ajoutent à cet ensemble, et sont à préserver,les parcs et jardins de Bordagain, privés pourla plupart, éléments du paysage de la colline.Dans la partie Sud Est, au-delà de l’A 63, lesensembles boisés existants occupent une partieimportante du secteur également marqué par unrelief de collines qui dominent la zone naturelleprotégée des barthes. Ces massifs boisés sontessentiellement constitués de chênaies dont unepartie est comprise en site inscrit pour les sec-teurs de Sainte-Anne et Sainte-Croix.

Ce projet municipal, présenté le 13 mars der-nier à Pau, à la Commission Départementalecompétente en matière de nature, de paysageset de sites, a été approuvé à l’unanimité. En déli-mitant et en identifiant les espaces naturels, ilcomplète logiquement le plan de protection etde sauvegarde du patrimoine concernant laquasi totalité du territoire communal. n

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Révision de la Zone de Protection du

Patrimoine ArchitecturalUrbain et PaysagerZPPAUP

Révision de la Zone de Protection du

Patrimoine ArchitecturalUrbain et PaysagerZPPAUP

Enquête PubliqueL’objectif de l’enquête publique est de défendre ledroit des propriétaires tout en validant les projetsde l’administration.Elle est mise en place pour la réalisation d’amé-nagements, d’ouvrages, de travaux exécutés pardes personnes publiques ou privées, lorsqu’en rai-son de leur nature, de leur consistance ou ducaractère des zones concernées, ces opérationssont susceptibles d’affecter l’environnement.L’enquête publique engagée par le Préfet, estconduite par un commissaire-enquêteur désignépar le président du Tribunal Administratif, elle estorganisée dans la mairie concernée par le projet.C’est une procédure ouverte à tous et sans aucu-ne restriction. Elle permet au public d’être informéet d’exprimer ses appréciations, suggestions etcontre propositions sur un registre d’enquête,préalablement à des opérations d’aménagementou de planification urbaine.A l’issue de la procédure, le commissaire-enquê-teur rédige un rapport formule un avis favorableou défavorable qu’il transmet au Préfet. Si l’avisest favorable, le Préfet délivre la déclaration d’uti-lité publique du projet.

Enquête PubliqueL’objectif de l’enquête publique est de défendre ledroit des propriétaires tout en validant les projetsde l’administration.Elle est mise en place pour la réalisation d’amé-nagements, d’ouvrages, de travaux exécutés pardes personnes publiques ou privées, lorsqu’en rai-son de leur nature, de leur consistance ou ducaractère des zones concernées, ces opérationssont susceptibles d’affecter l’environnement.L’enquête publique engagée par le Préfet, estconduite par un commissaire-enquêteur désignépar le président du Tribunal Administratif, elle estorganisée dans la mairie concernée par le projet.C’est une procédure ouverte à tous et sans aucu-ne restriction. Elle permet au public d’être informéet d’exprimer ses appréciations, suggestions etcontre propositions sur un registre d’enquête,préalablement à des opérations d’aménagementou de planification urbaine.A l’issue de la procédure, le commissaire-enquê-teur rédige un rapport formule un avis favorableou défavorable qu’il transmet au Préfet. Si l’avisest favorable, le Préfet délivre la déclaration d’uti-lité publique du projet.

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L’enquête publique de 3 semaines sur laZPPAUP en cours s’est terminée le 13 marsdernier. L’ancienne ZPPAUP adoptée en2001 présentait des difficultés de mise enplace, notamment en ce qui concerne lescontraintes architecturales. De plus, elle neprenait en compte que le bâti ancien et his-torique de la vieille ville, ainsi qu’une petitepartie de la colline de Bordagain, sans latour, soit 43,99 ha : protection inadaptée etincomplète pour le patrimoine exceptionnelet varié de Ciboure.La ZPPAUP révisée permet de prendre encompte, en les additionnant à l’anciennezone protégée, l’ensemble des sites inscritset des monuments et immeubles remar-quables de notre ville, ce qui représente350,71 ha sur les 744 ha de la superficiede la commune. Un cadre réglementaireconcernant cette nouvelle zone de protec-tion sera ainsi attribué à toutes lesdemandes de travaux ou de permis deconstruire qui devront être soumises,comme aujourd’hui, à Madame l’Architectedes Bâtiments de France. Mais ce cadredevient homogène et bien défini.En limitant les hauteurs de construction, enprotégeant le bâti ancien, et accordant unegrande importance aux espaces verts, laZPPAUP est un outil appréciable de pré-servation des espaces naturels et de l’en-vironnement.Quatre secteurs sont créés, avec des pres-criptions décroissantes, mais qui permettentde trouver un équilibre harmonieux entreune constructibilité très recherchée et unenécessaire préservation de notre patri-moine. Ces quatre secteurs intéressent plusde la moitié de la superficie de Ciboure.Cette nouvelle définition est une réponse,certes partielle, mais très volontariste à laquestion que tous ensemble nous posons :quel cadre de vie laisserons nous à nosenfants et petits enfants ?

P our préserver et valoriser plus large-ment le patrimoine architectural,urbain et paysager, il convient en pre-

mier lieu de prendre en compte, non seu-lement la ville ancienne, mais encore la villebalnéaire et son paysage, qui doit faire faceà une pression immobilière importante.Cette volonté est ensuite coordonnée à l’éta-blissement de règles plus adaptées aux par-ticularités du bâti et du paysage, en fonc-

tion des enjeux selon les lieux et les quar-tiers.La révision de la ZPPAUP permet enfin d’in-clure les sites et monuments laissés de côtédans l’ancienne définition, afin d’homogé-néiser le dispositif de protection, actuelle-ment très complexe à cause de contraintessuperposées et d’origines diverses.

Les monumentsDans l’ancienne mouture, seules l’égliseSaint-Vincent et la Villa Leihorra avec sonjardin et ses aménagements, monumentshistoriques classés, étaient inclues dans laZPPAUPLa nouvelle ZPPAUP inclut les monumentsinscrits tels que :- la Croix Blanche ;- le Couvent des Récollets ;- la Fontaine ;- le phare amont ;- la Villa Lehen Tokia avec son jardin et saclôture ;

- la Maison Nerea ;- la Maison Ravel.Dans un souci de protection maximum,Elhorrien Borda site classé, le Fort deSocoa, la Tour de Bordagain et la Croixsculptée rue de la Tour, font également par-tie des sites et monuments protégés. Demême, la partie côtière de la ville, le port,la pointe de Socoa, la côte de Bordagain,les mamelons dominant la baie, tous sitesinscrits, bénéficient eux aussi de la zone deprotection.Afin d’établir les contours des secteursconcernés par la nouvelle ZPPAUP, ont étéparticulièrement identifiés :- les maisons traditionnelles et leur art debâtir original ;

- le tissu urbain des quartiers anciens etleurs espaces publics ;

- les ensembles et continuités remarquablesdans le site ;

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ABFPermis de construire et déclaration de travauxATTENTION, si les travaux que vous

projetez de faire dans votre habitation

ne nécessitent pas forcément l’obtention

d’un permis de construire, ils peuvent

quand même être soumis à une décla-

ration.Dans une ZPPAUP, toute demande de

modification de façade doit faire l’objet

d’une déclaration de travaux soumise à

l’avis de l’ABF.Sont ainsi concernés : peintures, tuiles,

volets, fenêtres, clôtures, portails…

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Monument/site classéEn France, le classement comme monumentou site historique est une servitude d’utilitépublique visant à protéger un édifice remar-quable de par son histoire ou son architec-ture. Cette reconnaissance d’intérêt publicconcerne plus spécifiquement l’art et l’his-toire attachés au monument.Le classement peut aussi s’appliquer à desobjets mobiliers (soit meubles proprementdits, soit immeubles par destination) pré-sentant un intérêt historique : mobilier ecclé-siastique (cloches, calices, patènes, simplesferrures de porte...) ou autre.

Monument/site inscritLes monuments ou sites qui, sans justifier unedemande de classement immédiat, présen-tent un intérêt d'histoire ou d'art suffisantpour en rendre désirable la préservation,peuvent être inscrits sur l'inventaire supplé-mentaire des monuments historiques pararrêté du préfet de région.

- les belles maisons de la période balnéaire récente et leursparcs ;

- les points de vues remarquables ;- les sites et le paysage des collines de Bordagain, Sainte Anne,Sainte Croix, Socoa.

4 secteursCes intérêts patrimoniaux identifiés ont conduit à définir lesprincipes de la révision.L’extension du périmètre de la ZPPAUP, l’établissement de 4types de secteurs suivant leur nature, la création d’un règle-ment pour chaque secteur en fonction de sa nature et des objec-tifs de protection, caractérisent la nouvelle ZPPAUP.Le secteur 1 concerne le centre historique, le port et les Récollets.Son bâti et son paysage sont appelés à être maintenus de façonprécise. La hauteur du faîtage du bâti neuf sera limitée à l’al-titude moyenne des faîtages existants. Dans cette zone, les alen-tours du phare amont et la rue Agorette présentent la particu-larité de pouvoir autoriser des hauteurs particulières, telle 8 mau faîtage dans le secteur du phare, ou 11 m sur certaines par-celles de la rue Agorette.Le secteur 2 concerne deux quartiers très sensibles mais encoreen devenir, le bas de Socoa et la zone Besselère/Encan. Pasde hauteur particulière, sur les bords de la Nivelle, zone sen-sible classée en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistiqueet Floristique soumise aux directives du PLU. Dans le bas deSocoa, par contre, la hauteur de faîtage est limitée par la hau-teur du chemin du haut de Socoa.Le secteur 3 englobe la colline de Bordagain, le haut de Socoa,Sainte Croix et Sainte Anne. Plusieurs règles de hauteur sontapplicables, notamment celle concernant le bâti neuf qui nepeut excéder 8 m au faîtage en prenant pour base le point leplus bas du terrain naturel. Ces espaces en grande partie urba-nisés au cours du XXe siècle, ont une forte valeur paysagèregrâce à des boisements et des vues dont le maintien est indis-pensable à la qualité du site.Le secteur 4, espace de transition et de liaison entre les collinesau sud de la ville, s’étend au-delà de l’autoroute. La hauteurdes constructions est limitée à 11 m au faîtage, sauf dans levallon de Sainte Thérèse où elle peut atteindre 14 m.Dans tous ces secteurs, des catégories de protection sont enoutre précisées, elles concernent :- les édifices anciens remarquables à conserver ;- les vues remarquables à ne pas dénaturer ou occulter ;- les espaces naturels et plantés remarquables à conserver ;- la construction de toits terrasses désormais interdite.

Si la ZPPAUP détermine les hauteurs des constructions, il est bonde rappeler que c’est le PLU qui détermine l’occupation des sols,autrement dit la surface autorisée pour chaque construction, autravers du COS, le Coefficient d’Occupation des Sols.Mais la ZPPAUP, réglemente également les enseignes et les pré-enseignes des commerces, de même qu’elle apporte des recom-mandations pour les végétaux et les plantations. La publicité estinterdite à l’intérieur d’une ZPPAUP, ce qui évite une débauchede parasols, auvents ou bâches, rarement du meilleur effet.Comme on le voit, la création d’une ZPPAUP va bien au-delàd’une simple réglementation, elle instaure une autre façon deconcevoir la ville et la vie. n

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Mettre en place un dispositif afin de pré-server le patrimoine s’accompagne heu-reusement de mesures tendant à aider lespropriétaires privés de biens immobiliersremarquables non protégés (ni inscrit, niclassé) au titre des monuments historiques,à l’occasion de travaux de sauvegarde oude restauration. La Commune, la Fondationdu Patrimoine, mais aussi des opérationsprogrammées d’amélioration de l’habitat(OPAH) au travers de l’ANAH (AgenceNationale pour l’Amélioration de l’Habitat)peuvent intervenir sous forme de subven-tions ou de déductions fiscales.

L a Fondation du Patrimoine, par lebiais de son label, permet à un pro-priétaire privé de bénéficier de déduc-

tions fiscales.Les immeubles antérieurs à 1940, habi-tables et non habitables, situés dans laZPPAUP sont susceptibles d’obtenir celabel.

Travaux extérieursLes travaux ayant vocation à obtenir uneaide doivent concerner la toiture, la char-pente, les façades, l’huisserie, la menuise-

rie, la ferronnerie, la clôture… Ils ont pourbut de sauvegarder les caractéristiquesd’origine de l’édifice et doivent recevoirl’avis favorable de l’ABF. Ils ne doivent pascommencer avant l’obtention du label quiest accordé pour 5 ans.Il n’existe aucune obligation d’ouvrir le bâti-ment labellisé au public. En revanche, celui-ci doit impérativement être visible, pour l’es-sentiel, de la voie publique : l’une desfaçades principales doit, en tout état decause, être visible.Le propriétaire dispose du libre choix desentrepreneurs pour ses travaux, dès lorsque les prescriptions éventuelles de l’ABFsont respectées. Les honoraires d’architecteentrent dans le cadre des dépenses éli-gibles.Avec le label de la Fondation duPatrimoine, les propriétaires peuventdéduire de leur revenu imposable 50 % dumontant TTC des travaux. Ce montantpasse à 100 % du montant TTC des travauxde restauration, lorsque ceux-ci ont obtenuau moins 20 % de subventions publiqueset de la Fondation du Patrimoine.Lorsque l’immeuble est donné en location,les propriétaires peuvent déduire de leurs

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Aides financièrespour la sauvegarde

et la restauration

Aides financièrespour la sauvegarde

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revenus fonciers 100 % du montant TTC, avec reportdu déficit éventuel sur le revenu global sans appli-cation du seuil de 10 700 €, pendant les 5 ans dechamp d’application du label.Le 18 juillet 2006, dans le cadre de la procédurede la ZPPAUP, la Ville de Ciboure et la Fondationdu Patrimoine ont signé une convention au terme delaquelle la commune s’engage à verser 1 % du mon-tant des travaux de ravalement des façades des habi-tations incluses dans le périmètre de la ZPPAUP. Lacotisation d’adhésion annuelle à la Fondation duPatrimoine s’élève pour la commune à 600 €.Cette contribution sera versée après avis d’une com-mission comprenant des représentants de la com-mune, de la Fondation du Patrimoine et de Madamel’Architecte des Bâtiments de France.

OPAHMais la Fondation du Patrimoine n’est pas le seulintervenant dans ce genre d’opération. Dans lecadre de réhabilitation du patrimoine bâti et d’amé-lioration du confort des logements, l’on peut envi-sager une OPAH, opération incitative proposant auxpropriétaires, et sous certaines conditions, des tauxmajorés de subvention.L’opération est précédée d’une étude « pré-opéra-tionnelle » définissant les objectifs, et les moyens àmettre en œuvre. L’OPAH fait l’objet d’une conven-tion de 3 ans qui précise le périmètre, les objectifset le montant des aides financières accordées.Une mission d’animation est confiée par la collecti-vité locale à un opérateur chargé de la mise enœuvre de l’opération : prospection des logements,diffusion de l’information, contact avec les proprié-taires, études de faisabilité, assistance au montagedes dossiers.L’OPAH est une action privilégiée de coopérationentre les acteurs publics et les acteurs privés que sontles propriétaires. La signature d’une conventiond’OPAH permet d’étendre la liste des travaux sus-ceptibles d’être subventionnés et de mettre en œuvredes taux de subventions majorés, pour les bailleurscomme pour les propriétaires occupants.Des subventions à taux majoré sont attribuées parl’ANAH aux propriétaires bailleurs qui acceptent de

conventionner leur logement en pratiquant un loyerréglementé.Selon les secteurs géographiques, les taux de sub-vention de l’ANAH varie de 35 à 50 % du montantplafonné des travaux subventionnables. Il peut êtremajoré (5 % par ex) par l’Agence lorsqu’une col-lectivité locale apporte également une aide équiva-lente, ce qui est le cas à Ciboure.Pour les propriétaires occupants, le taux peut pas-ser de 20 à 30 % dans le cas d’une OPAH dite derenouvellement urbain. n

Une souscription pour le cimetière du BelvédèreLa Fondation du Patrimoine est également associée à laVille de Ciboure pour la souscription organisée dans lebut de financer la réhabilitation du cimetière duBelvédère pour un montant de travaux dépassant 400 000 €.Cette réhabilitation a été étudiée avec l’Architecte desBâtiments de France afin de conserver au cimetière sonaspect initial.Les souscripteurs, particuliers ou entreprises, se voientoffrir la possibilité d’une économie d’impôt.La campagne de souscription est ouverte, elle durera jus-qu’au 30 septembre 2007.Pour tous renseignements, s’adresser au ServiceUrbanisme de la Mairie.

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Quels travaux?

Les travaux éligibles à subvention sont ceux destinés

à l’amélioration de l’habitat en matière de sécurité,

de salubrité, d’équipement, d’économies d’énergie,

d’isolation acoustique ou d’accessibilité et

d’adaptation aux personnes handicapées.

Page 20: Ciboure Magazine Mai 2007

¥ AVRIL. 2007 ¥ 20L’opposition à la paroleCIBOURE D’ABORDÉlaboration du PLUplan local d’urbanisme

En matière d’urbanisme, Ciboure est régi par leRNU, c’est-à-dire le Règlement Nationald’Urbanisme. En effet en juin 2002, le Plan d’oc-cupation des sols (POS) a été annulé par le conseild’état, la majorité municipale n’ayant pas jugé bonde le défendre !!!

Un Plan local d’Urbanisme a été mis à l’étude cou-rant juillet de cette même année 2002. A ce jour,ce PLU n’a toujours pas vu le jour. Cependant, unedes étapes a été franchie le 14 février 2007 : leplan d’aménagement et de développementdurable (PADD) qui en définit les orientations et lesobjectifs.

A cette occasion, Sylviane Alaux et DominiqueDuguet ont dénoncé une nouvelle fois le fonction-nement non démocratique du Conseil Municipal,en rappelant que depuis 2001 (soit depuis 6années) la majorité actuelle niait l’existence del’opposition qui représente pourtant 50% descibouriens.

Le traitement du dossier du PADD étantune preuve supplémentaire de ce manquede démocratie et du non respect du codede l’urbanisme en la matière.

Selon la loi, le PADD doit s’appuyer sur un règle-ment, des analyses de l’existant et sur un diagnosticfondé sur ces mêmes analyses. Or, aucun règle-ment, aucun élément d’analyse, aucun diagnosticn’ont été portés à notre connaissance, ne permet-tant pas de prendre part à un débat sur le bien-fondé de telle ou telle autre disposition !

De plus, la concertation, prévue par les textes offi-ciels, a été réduite à sa plus simple expressionnotamment en direction du public.

Le PLU devrait voir le jour en fin d’année 2007 !

Guy Poulou tentera-t-il de battre un record d’inef-ficacité en matière d’urbanisme ?

Les élus de Ciboure d’Abord : Albert Péry, SylvianeAlaux, Dominique Duhalde, Dominique Larretche,Pierre Batby, Dominique Duguet.

ZIBURU ESKUALDUNLe fond et la formeQuand on demande , comme le préconise le légis-lateur, que dés la phase diagnostic la population soitinformée mais aussi partie prenante du PLU:on peutimaginer une commission extra-municipale , desréunions de quartiers... ce n’est pas de la formemais du fond.

Quand on demande qu’un véritable débat soit orga-nisé sur le casino,avec l’évaluation des conséquencespour les gens en particulier pour les joueurs passifs(enfants, familles,commerces,...).Il ne suffit pas dedire aux assos “on vous donnera plus de subven-tions”... ce n’est pas de la forme mais dufond.

Quand on demande de la transparence dans l’attri-bution des logements sociaux ou en accession socialeà la propriété ;que chacun ne se sente pas redevableà un parrain quelconque mais que tout simplementbénéficiant enfin d’un droit :Il suffirait qu’une com-mission municipale, avec les différents groupes repré-sentés, fixe les critères, assure les suivis et pour l’at-tribution à classement égal organise un tirage au sortdevant huissier... ce n’est pas de la forme maisdu fond.

Quand on demande pour Sokoa que tous les acteursen particulier les associations, la cci,...participent désle départ à l’élaboration du projet c’est pour l ‘enri-chir au lieu de se cantonner chacun dans son sec-teur qui négocie le transfert de son activité ,qui unlocal, qui... mais la vision globale, l’intérêt commun? on risque de faire passer pour marginal des inté-rêts cachés comme l’immobilier périphérique sansjamais promouvoir un projet collectif… ce n’estpas de la forme mais du fond.

Quand on demande à Monsieur le sous Préfet le prixévalué par les domaines du terrain vendu par la mai-rie pour Portu Ondoan, alors qu’un terrain équiva-lent a été vendu le double a Hendaye… ce n’estpas de la forme mais du fond.

Quand on demande de prendre en compte dans lecoût de « l’opération blanche » de Saupiquet un tun-nel vers le centre ville, les aménagements de circu-lation indispensables, les aménagements paysagers,le bassin de rétention… ce n’est pas de la formemais du fond.

On peut payer un délégué à la communication quimènera au mieux celle-ci, on peut faire des réunionsde quartiers où on va dans le sens du poil sans ame-ner un travail de réflexion, mais ce qu’on ne pourrajamais ainsi c’est amener une population à se sentirpartie prenante, comme citoyen, d’un projet collec-tif dont elle assumera aussi les difficultés… c’estbien là qu’on touche le fond.

Page 21: Ciboure Magazine Mai 2007

« Monsieur le Maire,Vous et votre équipe avez osé recréer ici même,sur un site emblématique, un nouveau quartierbasé avant tout sur la mixité sociale, puisque les20 % de la loi SRU sont largement dépassés.En effet, le 2/3 des 342 logements sont dédiésau social, réparti pour moitié entre le locatif et l’ac-cession.Vous avez également envisagé pour le site uneactivité économique, puisque seize commerces etdeux hôtels viendront compléter cet ambitieux pro-gramme.Lorsque vous nous avez confié l’opération d’ac-cession sociale, nous avons accepté avec vous derelever le défi d’un prix de vente maximum à1960 € le m2 de surface habitable, avec unelivraison des logements pour fin 2006.Aujourd’hui, nous avons la satisfaction de dire« mission accomplie » !Les 84 logements livrés à « Zubiburu », auxquelss’ajouteront les logements locatifs (26) et ceuxd’« Hegokoa » (42), viennent en sus des 396 loge-ments déjà réalisés sur le territoire de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, dont la première opérationremonte à 1955 (« Le Lac » à Saint-Jean-de-Luz).Je souhaite remercier toute l’équipe du COL, etplus particulièrement Didier et Sonia, sans oublierbien-sûr Elaine, Hubert et Alexis.Merci également au cabinet d’architecte Lassié-Priou, avec une mention particulière pour AlainLassié, qui se bat aujourd’hui contre la maladie,et qui n’a malheureusement pu être parmi nousce soir.Merci aussi à tous les intervenants, bureauxd’études et entreprises, pour la qualité de la réa-lisation, et surtout un grand merci à vous,Monsieur le Maire, qui êtes en fait le véritablemaître d’œuvre de l’opération, compte tenu de lavolonté d’offrir un prix de foncier compatible avecles objectifs annoncés, tant pour le locatif que pourl’accession.

Je vais vous donner quelqueséléments concernant nos accédants• 65% résidaient à Ciboure, 21 % à Saint-Jean-

de-Luz. Les autres résidaient à Urrugne,Hendaye ou Bidart.

• 52% travaillent sur le basin d’emploi Ciboure/Saint-Jean-de-Luz/Urrugne.

• 74% des accédants ont moins de 40 ans, cequi conforte le choix du Conseil Général d’ai-der les jeunes à devenir accédants, via un orga-nisme HLM.

• 83 % sont en dessous du plafond de ressources PAS.• 95% sont des primo-accédants.• 7 % ont bénéficié d’un PSLA.• 18 % résidaient déjà dans le parc HLM, dont

10 % au COL, ce qui nous aura permis d’attri-buer non pas les 26 logements locatifs, mais 8de plus, avec le parcours résidentiel des accé-dants ici présents.

Les prix de venteTypes surfaces habitables PrixT2 49,47 m2 92 500 €

T3 62,00 m2 123 500 €

T4 85,91 m2 168 500 €

Je souhaite m’adresser aussi aux accédants. Vousavez eu la chance de vous voir attribuer un loge-ment. Et ce sur un site rempli d’histoire faite desolidarité ouvrière.Il vous appartient de faire vivre cette résidence danscet esprit de solidarité et de respect des autres. Éga-lement de devenir des forces vives de la commune,à travers la vis associative par exemple.Enfin, vous détenez une part sociale du COL ;faites la vivre en participant aux assemblées géné-rales du COL, pour permettre à d’autres de réa-liser leur rêve d’accession à la propriété.Et puis, n’oubliez pas « Immeubles en Fête » finmai, l’occasion de vois retrouver et créer des liensde voisinage.Je vous remercie de votre attention. » n

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ZUBI

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ZubiburuDiscours de Colette Schnurrenberger,Présidente du COLLe 15 janvier, Colette Schnurrenberger, présidente du COL et Guy Poulou, Maire de Ciboure,ont reçu les nouveaux accédants aux 84 logements du quartier Zubiburu au cours d’unecérémonie de bienvenue à la Tour de Bordagain en présence des représentants de laCommunauté des Communes. Voici le discours de la présidente du COL.

Accédants à Zubiburu

Locataires de Zubiburu

Mercredi 31 janvier, les futurs locataires de Zubiburuont signé leurs baux de location avec le COL, dansla salle du Conseil Municipal.

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Bataille pour la clé

Concours gastronomique

Mutxikoak

Mus chez Cathy

Concours d’affiche

Ziburu Kantuz

Repas populaire

Le Comité des fêtes au grand complet

Tout a commencé le vendredi19 janvier par la remise des cléssur le fronton. Puis Guy Poulou arécompensé les lauréats duconcours d’affiche: Saioa Lorentzde la Croix Rouge, puis SylvainRuiz de Saint Michel, et les troi-sièmes ex-aequo, Xana Muñoz deSaint-Michel et Antoine Poulet deSocoa.Dimanche, après la messe lechampionnat du monde de bou-din a sacré deux lauréats cibou-riens : Jean-Marie Lissardy chezles amateurs et ChristopheArregay de chez Chakola pourles professionnels.Après l’apéritif offert par lamunicipalité, le dimanche après-midi a été consacré au concoursde fandango, puis à la nuit tom-bée, les mutxikoak ont à nou-veau rempli le fronton.Pendant ce temps on jouait aumus chez Cathy : MayiAramendi la doyenne avec 83printemps et Jean-LouisPascassio d’Urrugne, ont rem-porté la finale devant les frèresErdocio, Dominique et François,de Ciboure. La troisième placerevient aussi à des UrrugnarPierre Esposito et AntoineAramendi.Le dimanche suivant, rebeloteavec la refête et son repas popu-laire.Les gaiteros, la TamborradaMarinela et Ziburu Kantuz ontanimé l’heure apéritive sur lefronton. Puis le repas sous cha-piteau a réuni 600 personnespour déguster boudins et cos-tilles, avec Alaiak au sommet deson art et le Comité des Fêtesaux manettes.Il fallait bien que tous ces bonsmoments s’arrêtent. La clôtureofficielle de la Bixintxo 2007 a eulieu lors du repas non moins offi-ciel au Golf de La Nivelle, le lundi29 janvier.Vivement l’édition de 2008 !

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