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Volume 1 - Numéro 6 Décembre 2012 France Québec Réseau francophone en déficience sensorielle et du langage SOMMAIRE Éditorial p. 1 Nouvelles brèves... - IRDPQ p. 2-4 - CROP Paul Bouvier p.5 - Institut Bruckhof p.6 - INLB p.7 - Institut Public La Persagotière p.8 - Projet SensAge p.9 - IRSA p.10-12 - Services d’appui à l’emploi p.13 - Stagiaire France/Québec p.14-15 - Institut Raymond-Dewar p.16 - Institut Paul Cézanne/Le Bouclier p.17-18 À propos de l’@rdoise p.19 par FRANCIS GUITEAU, PRÉSIDENT DU RÉSEAU ÉDITORIAL L'année 2012 a été riche d'activités pour notre réseau. C'est même la première année pleine, au sens où les projets initiaux (échanges entre professionnels des deux pays, visioconférences, déroulement de formations, élargisse- ment du réseau, assemblée générale, etc.) y ont tous trouvé leur place. Notre assemblée générale tenue à Ste- Hyacinthe le 24 octobre 2012, a témoigné de la vitalité et du dynamisme du réseau. Regroupant désormais 21 membres (puisque nos collègues de l'Institut Royal pour Sourds et Aveugles de Bruxelles, du Centre régional pour déficients visuels de Clermont-Ferrand et du CROP Paul Bouvier à St Hippolyte du Fort nous ont joints), ils s'engagent pour 2013, à poursuivre les mêmes activités : mise en place de visioconférences thématiques, échanges entre professionnels, forma- tions bilatérales, et vont s'enrichir par la constitution de groupes de travail sur la recherche, les nouvelles technologies, ainsi que sur les sources de financement qui peuvent être mobilisées pour engager nos projets de développement. Cette assemblée générale a également été l'occasion de réélire les membres de l’Exécutif. Louise Lavergne reste donc vice-présidente, Line Ampleman, secrétaire, Christian Uhlmann, trésorier, et je conserve la présidence pour un nouveau mandat. Je veux aussi souligner l'activité essen- tielle de la table des coordonnateurs qui s’est réunie par conférence téléphonique périodiquement de 3 à 4 fois par an, et dont l'efficacité a permis l'organisation de toutes les activités du réseau, notam- ment ce mémorable séjour d'études de 80 professionnels français, belges et libanais qui se sont réunis du 20 au 27 octobre dernier. Cet événement mar- quant de l'année 2012, a renforcé les liens entre les établissements du réseau et engagé une nouvelle dynamique dans les échanges entre professionnels, tout en inscrivant notre action dans la durée. L'année 2013 s'annonce sous de bons auspices, et je tiens à remercier tous les collègues du Québec, de France, de Belgique et du Liban, pour leurs actions et leur dynamisme; c'est l'engagement de chacun avec sa compétence et son expertise qui assure le succès du réseau. Je profite de cette publication pour souhaiter à toutes et à tous de passer de bonnes fêtes de fin d'année et je vous présente, au nom de l'Exécutif, tous mes vœux de bonne santé, de succès et de bonheur pour cette nouvelle année.

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Page 1: ardoise vol 1 no 6Implant cochléaire La réadaptation, la clé du succès ! Chaque année au Québec, plus de 140 personnes ayant une perte auditive reçoivent un implant cochléaire

Volume 1 - Numéro 6 Décembre 2012

FranceQuébec

Réseau francophone en déficiencesensorielle et du langage

SOMMAIRE

Éditorial p. 1

Nouvelles brèves...

- IRDPQ p. 2-4

- CROP Paul Bouvier p.5

- Institut Bruckhof p.6

- INLB p.7

- Institut Public La Persagotière p.8

- Projet SensAge p.9

- IRSA p.10-12

- Services d’appui à l’emploi p.13

- Stagiaire France/Québec p.14-15

- Institut Raymond-Dewar p.16

- Institut Paul Cézanne/Le Bouclier p.17-18

À propos de l’@rdoise p.19

par FRANCIS GUITEAU, PRÉSIDENT DU RÉSEAU

ÉDITORIALL'année 2012 a été riche d'activités pour notre réseau. C'est même la première année pleine, au sens où les projets initiaux (échanges entre professionnels des deux pays, visioconférences, déroulement de formations, élargisse-ment du réseau, assemblée générale, etc.) y ont tous trouvé leur place.

Notre assemblée générale tenue à Ste-Hyacinthe le 24 octobre 2012, a témoigné de la vitalité et du dynamisme du réseau. Regroupant désormais 21 membres (puisque nos collègues de l'Institut Royal pour Sourds et Aveugles de Bruxelles, du Centre régional pour déficients visuels de Clermont-Ferrand et du CROP Paul Bouvier à St Hippolyte du Fort nous ont joints), ils s'engagent pour 2013, à poursuivre les mêmes activités : mise en place de visioconférences thématiques, échanges entre professionnels, forma-tions bilatérales, et vont s'enrichir par la constitution de groupes de travail sur la recherche, les nouvelles technologies, ainsi que sur les sources de financement qui peuvent être mobilisées pour engager nos projets de développement.

Cette assemblée générale a également été l'occasion de réélire les membres de l’Exécutif. Louise Lavergne reste donc vice-présidente, Line Ampleman, secrétaire, Christian Uhlmann, trésorier,

et je conserve la présidence pour un nouveau mandat.

Je veux aussi souligner l'activité essen-tielle de la table des coordonnateurs qui s’est réunie par conférence téléphonique périodiquement de 3 à 4 fois par an, et dont l'efficacité a permis l'organisation de toutes les activités du réseau, notam-ment ce mémorable séjour d'études de 80 professionnels français, belges et libanais qui se sont réunis du 20 au 27 octobre dernier. Cet événement mar-quant de l'année 2012, a renforcé les liens entre les établissements du réseau et engagé une nouvelle dynamique dans les échanges entre professionnels, tout en inscrivant notre action dans la durée.

L'année 2013 s'annonce sous de bons auspices, et je tiens à remercier tous les collègues du Québec, de France, de Belgique et du Liban, pour leurs actions et leur dynamisme; c'est l'engagement de chacun avec sa compétence et son expertise qui assure le succès du réseau.

Je profite de cette publication pour souhaiter à toutes et à tous de passer de bonnes fêtes de fin d'année et je vous présente, au nom de l'Exécutif, tous mes vœux de bonne santé, de succès et de bonheur pour cette nouvelle année.

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Nouvelles brèves...

Page 2

Par MÉLANIE LAFERRIÈRE et STÉFANY GARNEAU

Programme déficience auditiveenfants/adolescentsImplants cochléaires, IRDPQ

Implant cochléaireLa réadaptation, la clé du succès !

Chaque année au Québec, plus de 140

personnes ayant une perte auditive

reçoivent un implant cochléaire.

Depuis 1987, plus de 1 500 personnes

ont été implantées.

Le Centre québécois d'expertise en

implant cochléaire, composé du CHUQ-

HDQ et de l'IRDPQ, se charge de la

sélection des candidats, de la chirurgie

et de la programmation initiale pour la

clientèle de l'ensemble de la province

de Québec. Le CHUQ-HDQ est

également responsable du suivi de

programmation pour les usagers de

Québec, de l'Est-du-Québec et de

l'Estrie. L'IRDPQ et huit autres centres

de réadaptation du Québec assument

la réadaptation fonctionnelle intensive

post-implantation cochléaire.

Pourquoi la réadaptation après un

implant cochléaire? Pour des résultats

concrets… le plus rapidement possible !

La réadaptation fonctionnelle intensive

(RFI) après la programmation initiale

de l'implant est nécessaire pour utiliser

et développer de façon optimale la

nouvelle audition apportée par

l'implant. La personne doit

réapprendre (ou apprendre si la

personne n'a jamais entendu) à

donner un sens aux sons entendus

par le biais de l'implant. Cet

apprentissage requiert un

entraînement.

Dès la première journée de

programmation, la personne peut

entendre des sons. Cependant, la

parole peut manquer de clarté et il

est alors difficile de comprendre la

parole sans voir les lèvres. Avec les

ajustements, l'entraînement et le

temps, la compréhension de la

parole va s'améliorer.

Le processus d'adaptation à la

nouvelle information auditive

amenée par l'implant demande du

travail et de la persévérance.

Toutefois, les bénéfices obtenus

varient grandement d'une

personne à l'autre selon certaines

caractéristiques (durée et degré de

surdité, port d'appareils auditifs,

niveau de langage, etc.). De façon

générale, plus la surdité

importante est de courte durée,

plus les résultats avec l'implant

sont intéressants et apparaissent

rapidement. En effet, la personne

présentant une courte durée de

surdité peut se référer plus

facilement à ses souvenirs auditifs

pour donner un sens aux

nouveaux sons entendus avec

l'implant.

La RFI permet également de faire

l'essai de différentes aides

techniques pouvant faciliter la

réalisation des habitudes de vie au

quotidien (l'utilisation du

téléphone, l'écoute de la télévision

et de la musique, etc.).

Pourquoi la réadaptation

après un implant cochléaire ?

Pour des résultats concrets…

le plus rapidement possible !

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http://www.irdpq.qc.ca/communication/diffusion/novembre2012/souvenirs2012.pdf

Nouvelles brèves...

Lire la suite en page 4

Kurbongul Davlatova : Prix France-Legault et Prix Ambassadeur de l'IRDPQ, catégorie adultes et aînés – cheminement personnel – déficience auditive

Jérôme Métivier-Pinard : Prix Ambassadeur de l'IRDPQ, catégorie adultes et aînés – travail et vie spirituelle – déficience du langage

Guillaume Parent : Prix Ambassadeur de l'IRDPQ, catégorie adultes et aînés – travail – déficience motrice

Marie-Ève Létourneau : Prix Ambassadeur de l'IRDPQ, catégorie jeunesse – études et sciences – déficience visuelle

Réseau de transport de la capitale (RTC) : Prix Ambassadeur de l'IRDPQ, catégorie partenariat

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Consultez l'album souvenir sur notre site Web

Une soiréeinspirante !

Lauréats2012

C'est dans une ambiance festive et

empreinte d'émotions que s'est edéroulée la 6 Soirée de la fierté 2012

le 18 octobre dernier.

Plus de 200 personnes étaient réunies à

l'auditorium de l'IRDPQ, afin de

souligner les succès de 13 personnes et

de 7 organisations mises en

nomination.

Parents, amis, partenaires et

intervenants ont été touchés et

impressionnés par la variété et la force

des candidatures présentées.

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Hommageposthume

Richard Chabot

Mme Louise Lavergne,

directrice générale de

l’IRDPQ, Mme Kurbongul

Davlatova, récipiendaire du

Prix France-Legault, Mme

Marie-Josée Savard,

conseillère municipale et

présidente d’honneur de la

Soirée de la fierté IRDPQ

2012, M. Claude Lafrance,

président du conseil

d’administration de l’IRDPQ.

Nouvelles brèves...

Cet événement a mis en lumière le cheminement peu banal et les réalisations

d'usagers et d'ex-usagers de notre établissement. Deux nouveautés s'ajoutaient

au programme cette année. La catégorie jeunesse a été créée afin de

reconnaître le potentiel des jeunes vivant avec des limitations fonctionnelles. La

catégorie partenariat, quant à elle, a pour but de souligner l'engagement

exceptionnel de partenaires de la communauté. Toutes ces personnes et ces

organisations mettent leurs compétences, leur détermination, leur engagement

et leurs projets au développement d'une société québécoise plus inclusive.

La Soirée de la fierté illustre admirablement la contribution de la réadaptation au

parcours de ces personnes exceptionnelles et rappelle que la participation

sociale demeure la finalité de notre mission.

Nous tenons à féliciter toutes les personnes et les organisations candidates en

2012. Toutes sont une source importante de motivation et d'inspiration pour les

employés, les bénévoles et les dirigeants de l'IRDPQ.

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Nouvelles brèves...

Nous étions six Français de régions différentes dans le groupe de travail avec les familles ! Chefs de services et éducatrices à être deux jours ensemble depuis notre arrivée… repas, visite de Québec, balades à pied dans Montréal et rencontres de deux établissements à Repentigny et Montréal (merci à Michel, notre chauffeur !!).

Les discussions tout au long de la journée sur nos pratiques et nos impressions recueillies lors des visites d'établissement ont été très enrichissantes pour tous.

Le lundi, nous avons été reçus par deux personnes du CRDP Le Bouclier de Repentigny. Des échanges ont pu avoir lieu au fur et à mesure des présentations : Plan d'intervention individualisé (PII) et

présenté par une éducatrice du CROP de St Hippolyte du Fort. Nous aurions aimé rester plus longuement tant ces discussions ont suscité de l'intérêt de la part de tous ! Nous avons terminé par la visite des salles de l'établissement.

Le mardi, journée complète au Centre de réadaptation Marie-Enfant du CHU Sainte-Justine à Montréal. Là encore, un très bon accueil et une journée partagée entre la

les Objectifs et les modalités de l'accompagnement familial

Un long voyageet des échangesfructueux !!

Par MP. BOUSSAGOL, éducatriceCentre de rééducation de l’ouïeet de la parole (CROP Paul Bouvier)St Hippolyte du Fort

présentation du centre sur le programme des troubles du langage, le système de santé, le plan d'intervention (PAPI) et le processus d'accueil des familles faites par cinq professionnels et la présentation par une éducatrice du CAMSP Farendole de Fougères sur la Philosophie d'intervention et les relations avec les familles. Deux petits films sur des témoignages de parents du MFAM d'Angers ont clos la présentation.

Débats, commentaires et réflexions n'ont pas été interrompus par le repas pris en salle de réunion et lors de la visite du centre ou nous avons constaté les moyens mis en œuvre pour que les familles puissent être totalement parties prenante de la rééducation de leur enfant.

Nous avons tous apprécié le désir de partage et la qualité de l'accueil des professionnels. Merci à eux et nous espérons que bientôt nous pourrons continuer à avancer ensemble !

PARTICIPANTS :

CJC St Brieuc :Michel Thébaud

ALP Fougères CAMSP :Cathy Chesnay

IRSM Marseille (IRS Provence) :Nathalie Lauby

MFAM Montéclair Angers :Françoise Le Gal, Marie-Anne Poirier

CROP Paul Bouvier St Hippolyte du Fort : Marie-Pascale Boussagol

THÉMATIQUE : LE TRAVAIL AVEC LES FAMILLES

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Nouvelles brèves...

Implants cochléaires enfantCadre et techniques d’adaptation

Nos réflexions furent déclinées, à travers l’expertise de chacune, comme suit :

�Présentation générale des établissements, de la population et des partenariats

�Modalités d’intervention – Protocoles, finalités et résultats de la rééducation

�Suivis à long terme et perspectives

Nos échanges, denses et fournis, ont produit une telle résonance en chacune, que l’envie de poursuivre s’est rapidement fait entendre. À cet effet, un projet de visio-conférence a été énoncé et validé le lendemain en assemblée générale par le bureau du Réseau francophone en déficience sensorielle et du langage.

En conclusion et point d’orgue, nous tenons à exprimer nos remerciements les plus vifs à toute

3l’équipe de l’IRDPQ , pour la qualité de l’accueil produit, au même titre que l’engagement plénier de nos hôtes mus parce désir constant d’interrogeret d’améliorer nos pratiques respectives.

Au nom du principe de

mutualisation des pratiques et

des réflexions professionnelles,

une équipe pluridisciplinaire de

France, de Belgique et du Liban a

eu le plaisir d’être accueillie pour 1travailler à l’IRDPQ deux jours

entiers (22 et 23 octobre 2012),

lors de son déplacement au

Québec dans le cadre du Réseau

francophone en déficience

sensorielle et du langage.

Ce projet, entamé dès juillet

2012 avec Madame Pascale

Lavoie – mandatée par

Messieurs Denis Morisset et

Patrick Fougeyrollas, avait retenu

pour thème central

« l’adaptation à l’implant

cochléaire chez l’enfant ».

Ce groupe de travail était 2composé de huit (8)

professionnelles :

�quatre orthophonistes

(Madame Suzie Gobeil du

programme implant cochléaire

de l’IRDPQ Saint Viateur, et

Mesdames Carole Lemerle de

la MFAM Charlotte Blouin

d’Angers - France, Anne-Marie

Féron - responsable du service

de logopédie à l’IRSA de

Bruxelles – Belgique, et Mylène

Rousseau de l’ALP de Fougères

– France)

�une éducatrice spécialisée

(Madame Isabelle Beaumont

du programme implant

cochléaire de l’IRDPQ Saint

Viateur)

�une audiologiste (Madame

Geneviève Tremblay,

coordinatrice clinique implants

cochléaires de l’IRDPQ Saint

Viateur)

�une psychologue et directrice

d’établissement (Sœur Patrice

de l’IPRJS de Kesrouan – Liban)

�et une coordinatrice clinique

du réseau (Madame Chantal

Chaillet Damalix de l’Institut

Bruckhof de Strasbourg –

France).

1 Institut de réadaptation en déficience physique de Québec2 Par ordre chronologique d’intervention3 S’agissant des deux sites visités : l’IRDPQ, 525, boul. Wilfrid-Hamel, Québec et l’IRDPQ, 775, rue Saint-Viateur, Québec

Par Coordonnatrice clinique du Réseaufrancophone en déficience sensorielleet du langage, Institut Bruckhof,Strasbourg (France)[email protected]

CHANTAL CHAILLET DAMALIX

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Nouvelles brèves...

L'Institut Nazareth & Louis-Braille (INLB) a publié au cours des derniers

mois plusieurs documents à l'intention des intervenants et des usagers.

Pour les jeunes et leurs parents : Un clic à la fois, Stimuler la vision au

quotidien et Bien jouer. Pour les activités de vie quotidienne, le

document Manger avec aisance a été revu et bonifié. Finalement, en

informatique, Windows 7 : Personnalisation et stratégies d'utilisation

(série grossissement), Mac OS X Lion : Personnalisation (série

grossissement) ont été publié.

La version Mac OS X Mountain Lion sera

disponible dès décembre 2012. Ces

documents sont en vente sur le site Web

du comptoir des ventes de l'INLB au

http://cdv.inlb.qc.ca/

7 Nouvelles publicationspour l’INLB

L’INLB se mériteun prix d’excellence

Par ANNIE HULMANNresponsable des communications

Dans le cadre du 9e Congrès québécois de réadaptation de l'Association des

établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ) en

octobre dernier, l'INLB a remporté le prix d'excellence 2012 dans la catégorie

Intervention clinique en déficience visuelle pour son programme clinique

d'évaluation et d'entraînement à la vision excentrique.

Certaines maladies entraînent une perte de la vision centrale et de ce fait, une

diminution de l'autonomie fonctionnelle et de la qualité de vie. L'évaluation et

l'entraînement à la vision excentrique est une méthode de réadaptation visuelle

visant à compenser la perte de vision centrale. L'usager apprend à voir son

environnement en utilisant une portion excentrée de sa rétine.

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Nouvelles brèves...

Forte mobilisation de la délégationeuropéenne sur le sol québécois

Du 22 au 26 octobre 2012, environ

80 professionnels issus des

établissements français ou belges

membres du Réseau francophone

en déficience sensorielle et du

langage, ainsi que des partenaires

de ceux-ci se sont rendus au

Québec.

Le déplacement était construit en

deux parties : des visites et des

échanges sur des thématiques

diverses les deux premières

journées, et le Congrès de

réadaptation pour les deux

dernières journées.

Dix thématiques ont fait l'objet

d'échanges sur les organisations,

sur les pratiques et sur les

réalisations. Chaque thématique

regroupait entre 4 et 15

personnes. Les groupes ont été

accueillis à chaque fois dans un ou

deux établissements québécois de

réadaptation membres du Réseau.

Ces deux journées ont été mises à

profit par l'ensemble des

participants pour comprendre et

partager le fonctionnement des

établissements, les modèles

d'intervention, la nature des

services, les approches

conceptuelles, les systèmes

d'organisation etc. Ceci s'est fait

dans une véritable préoccupation

d'échanges, avec des

présentations réciproques de la

part des professionnels européens

et québécois.

Pour donner une idée de la

richesse et de la variété de ce qui a

pu être échangé et approfondi

durant ces deux journées, voici la

liste des thématiques :

�Le travail avec les familles�Les implants cochléaires

(enfants)�Les enfants sourds avec

handicaps associés�La qualité et l'évaluation�Les enfants DYS (dysphasiques,

dyslexiques, dyspraxiques)�Les aînés (déficience auditive

et déficience visuelle)�La petite enfance (déficience

auditive, visuelle, du langage)�La formation et la

sensibilisation�L'insertion sociale et

professionnelle�La philosophie et l'organisation

de la réadaptation

Pour tous les participants, une

telle expérience est marquante et

restera un moment important,

voire exceptionnel de la vie

professionnelle. C'est l'objectif du

Réseau que de favoriser de tels

échanges permettant d’enrichir les

pratiques de tous.

À signaler enfin et surtout : la

réussite de ces journées n'aurait

pas été ainsi sans le formidable

travail d'organisation et sans

l'exceptionnelle qualité d'accueil

de nos partenaires québécois dans

tous les établissements de

réadaptation.

Par JEAN-YVESLE CAPITAINE,Institut PublicLa Persagotière

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Nouvelles brèves...

Un réseau européen pour l’accompagnementde la personne âgée déficiente sensorielle

SensAgeEn tant que coordinateur du Projet

SensAge, j'ai eu le plaisir de présenter les

objectifs et les progrès actuels à la réunion

du Réseau francophone à Montréal en

octobre 2012.

C'est un projet de grande importance pour

le Réseau parce que, pour la première fois,

un partenaire québécois est inclus dans un

projet européen. Nous sommes très

contents que l'Institut Nazareth et Louis

Braille aie pris ce rôle

pour le bénéfice du projet.

Le but du projet lui-même est d'établir un

réseau qui deviendra le point de référence

au sein de l'Union européenne en ce qui

concerne l'apprentissage et la réadaptation

des personnes âgées souffrant de handicaps

sensoriels, afin qu'elles puissent conserver

leur indépendance et améliorer leur qualité

de vie.

avec tout l'expérience

et la connaissance de la région québécoise,

En somme, il y a 14 partenaires de 11 pays,

Québec inclus, et le focus cette année – la

deuxième des trois années du projet – sera le

développement et la croissance d'une base de

données de connaissances pour devenir le

point central et collectif, ouvert à tous, pour

collecter la connaissance, les références et les

pratiques de tous – Québec inclus.

Nous sommes très heureux et honorés que

l'Institut Nazareth et Louis Braille partage la

même vision et les mêmes buts pour le

développement et l'autonomie des personnes

âgées avec handicaps sensoriels, et nous

sommes ravis de continuer ainsi notre

partenariat.

par John HarrisCoordonnateur du projet [email protected]

La personne clé au Québec pour l'accès

et l'information au projet est Sylvie Bilodeau :

[email protected]

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Nouvelles brèves...

Le Club des « DYS »

Les « DYS-sidentes »au Centre de réadaptation Estrieet à l’InterVal de Trois-Rivières

PAR CHRISTINE CLÉMENÇON

Coordinatrice pour leRéseau francophoneIRSA/France

Françoise Dutoit (IRSA Bruxelles), Mélanie Pommereuil (Centre G. Deshayse Auray), Christine Clémençon (Centre Peyrelongue, IRSA Bordeaux), Rachel Sanchez (Centre J. Cartier, St Brieuc), Karine Virevaire (CROP Bouvier, St Hyppolyte du Fort) et Dr Nelly Suze (IRSAM, Marseille).

Dimanche 21 octobre, le soir : direction Sherbrooke, région de

l’ESTRIE. Destination atteinte : Hôtel Delta où Steve Quirion,

notre hôte du CRE, nous attendait aimablement pour nous

donner les dernières informations pour la visite du lendemain et

des suggestions gastronomiques locales !

Lundi 22 octobre : Après plusieurs « réchauds », nous avons été

chaleureusement accueillies par les membres de l’équipe de

Sylvie Doiron qui nous ont expliqué en détail le rôle et la place

du CRE dans le réseau de la Santé et des Services sociaux du

Québec. Lire la suite en page 11 et 12

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(SUITE... LES « DYS-SIDENTES » AU CENTRE DE RÉADAPTATION ESTRIE ET À L’INTERVAL DE TROIS-RIVIÈRES)

Puis, nous avons découvert grâce à une présentation très vivante, l'organisation et les types d'intervention pour

la clientèle d'enfants dyspraxiques accueillis par ce service. Nous avons pu aussi nous rendre compte de

l'implication des familles et de la place que leur accordait l'institution au regard des ateliers mis en place.

En effet, il n'est pas rare que les parents observent et participent

dans des salles aménagées (avec miroirs sans teint). Les parents sont les piliers de la réussite, c'est

pourquoi ils prennent part au suivi en faisant des activités suggérées par le professionnel qu'ils doivent refaire à

la maison avec l'enfant.

Nous avons ensuite échangé sur les pratiques et les outils utilisés dans les sous-programmes. Nous avions

beaucoup de questions liées à nos expériences pédagogiques de terrain auxquelles France Léger, orthophoniste

et auteure de plusieurs ouvrages sur la dyspraxie, nous a fait la gentillesse de répondre.

Un autre moment fort de la journée : l'intervention du Dr Nelly Suze, membre du club des « DYS » et neuropé-

diatre nous a fait partager le quotidien d'un CAMSP dont elle a la direction sur l'Île de la Réunion. Cela nous a

permis de confronter nos points de vue sur les différents outils d'évaluation et les divers types d'intervention

avec les enfants ayant des troubles d'apprentissage.

à des séances d'orthophonie ou de psychomo-

tricité

Mardi 23 octobre : Destination : Le

Centre de réadaptation InterVal à

Trois-rivières. Nous n'avons pas eu le

temps de compter les rivières mais

nous sommes arrivées à bon port où

Martin Dionne et ses collègues nous

avaient concocté une présentation sur

le cadre de référence clinique en les

illustrant par des concepts-clé utilisés

lors de leurs interventions et dans le

champ de la réadaptation en général

tels que : habitude de vie, projet de

réadaptation, modèle de développe-

ment humain.

CENTRE DE RÉADAPTATION

InterVal

Sherbrooke

Trois-Rivières

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Nouvelles brèves...

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(SUITE... LES « DYS-SIDENTES » AU CENTRE DE RÉADAPTATION ESTRIE ET À L’INTERVAL DE TROIS-RIVIÈRES)

Après le déjeuner de travail et la visite de l'établissement, nous avons fait

la connaissance du reste de l'équipe intervenant auprès de jeunes

atteints de dysphasie et de troubles d’apprentissages. Des éducatrices,

psychologues, orthophonistes, psychomoteurs ont témoigné avec

enthousiasme et passion de leurs expériences et de leur travail auprès de

ces enfants en nous présentant des ateliers comme :

L'atelier Croque-Mou : atelier co-animé

par une éducatrice et une orthophoniste

ayant pour objectif de permettre à

l'enfant via une marionnette de se

familiariser avec des concept-clés tels

que le lieu, le temps..

Le club des débrouillards : atelier co-

animé par une psychomotricienne et une

éducatrice permettant à des jeunes de

7 à 10 ans de développer la motricité fine

grâce à des jeux et des expériences

récréatives.

Les Super-Amis : co-animé par une

psychologue et une orthophoniste ayant

pour but d'aider le jeune à entrer en

c o n t a c t e t à a v o i r d a v a n t a g e

d'interactions sociales avec ses camara-

des à l école.

Nous avons été vraiment touchées

par la richesse des échanges et par

la générosité des professionnels

qui nous ont fait partager un peu

de leur savoir, de leurs expériences

et de leur passion à travers ces

deux journées.

Nous serions bien restées plus

longtemps dans cette belle région

s'il n'y avait pas eu de prévu pour

le restant de la semaine : la table

des coordinateurs, l'assemblée

générale du Réseau francophone

et le Congrès québécois de la

réadaptation à Sainte-Hiacynthe,

bref, tout le reste…

Avant de quitter ce magnifique

pays, nous avons pensé à ces

belles rencontres et à ces discus-

sions passionnantes, elles reste-

ront longtemps gravées dans nos

cœurs et dans nos esprits.

Atelier Croque-Mou

Le club des débrouillards

Les Super-Amis

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Nouvelles brèves...

Lors de notre séjour canadien et dans le cadre de nos

échanges, nous avons eu la chance de pouvoir

présenter notre service auprès de nos collègues

québécois (Institut Raymond-Dewar), ainsi que

certains collègues français intervenants dans

d’autres services en déficience auditive ou visuelle.

ITINERAIRES, services d'appui à l'emploi, au bénéfice

des personnes sourdes, dans le cadre de l'accès, la

formation ou le maintien dans l'emploi :

Il existe 2 ITINERAIRES, l'un en région Centre

(6 départements) et l'autre en région Pays de Loire

(5 départements). Nous sommes mandatés par

notre financeur : l’Association de gestion du fonds

pour l'insertion professionnelle des personnes

handicapées (AGEFIPH), suite à un appel d'offres à

répondre aux demandes de nos prescripteurs : Cap

emploi, Sameth, Pôle emploi, référents apprentis-

sage.

Ces prescripteurs nous sollicitent dès lors qu'ils ont

besoin d'une expertise, d'une accessibilité à la

communication (humaine ou technique), d'une

évaluation fonctionnelle, d'une sensibilisation dans

une entreprise, un centre de formation et ce, dans le

cadre d'un projet professionnel, d'un accès à

l'emploi, d'une formation, ou d'une difficulté de

maintien à l'emploi d'une personne sourde.

ITINÉRAIRESServices d’appui à l’emploien faveur des personnes sourdes

Tout cela fait référence à un cahier des charges très

précis, fixé par notre financeur.

Nos équipes sont composées de conseillers

techniques, interfaces de communications,

codeurs, preneurs de notes, ainsi que d'une

équipe pluridisciplinaire d'évaluateurs (activation

ponctuelle) : ORL, audioprothésiste, psychologue,

formateur sourd, enseignant spécialisé, ortho-

phoniste.

Cette présentation a permis d'échanger sur notre

dispositif en corrélation avec le système québé-

cois. On s'aperçoit alors que des notions qui nous

paraissaient « naturelles » n'ont pas de transposi-

tion chez nos collègues outre atlantique : le

« médecin du travail » semble être un dispositif

français, sans équivalence chez eux. Ceci est un

exemple et il y en a certainement d'autres, dans un

sens comme dans l'autre.

Par NATHALIE GUILLON

Responsable de serviceAngers

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Nouvelles brèves...

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Un cursus de formation professionnalisant

L'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, située à

Rennes, est un établissement public français assurant des

formations professionnelles post universitaires aux futurs

cadres supérieurs de la fonction publique. Le cursus de

formation des directeurs des établissements sanitaires,

sociaux et médico-sociaux est de deux ans et s'articule

autour de temps de formation à l'école et de temps

d'application en stage (11 mois sur les 24). Il est ainsi

proposé aux élèves directeurs d'enrichir leur expérience

professionnelle et personnelle par un stage de deux mois à

l'international.

Des objectifs d'apprentissage professionnels en lien avec

une ouverture internationale

Outre la découverte d'une autre culture, les objectifs du

stage à l'international s'articulent autour de la sensibilisation

aux problématiques de santé mondiale. Ainsi, l'élève

directeur se doit, au sein d'une organisation administrative

différente, de comparer et de mettre en perspective le

système français par rapport à l'organisation sanitaire,

sociale et médico-sociale d'un autre pays.

Un terrain de stage « rayonnant »

Grâce à l'appui du Réseau franco-

phone en déficience sensorielle et

du langage, j'ai pu effectuer mon

stage auprès de Martine Patry,

directrice des services profession-

nels et de réadaptation de

l'Institut Raymond-Dewar à

Montréal.

Par CHRISTOPHE DESIXDirecteur stagiairede France au Québec

Un D3S à l’Institut Raymond-DewarPRÉSENTATION DU STAGE À L’INTERNATIONAL

D'UN ÉLÈVE DIRECTEUR

Lire la suite en page 15

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Le thème de mon stage portait sur

l'étude de l'insertion profession-

nelle des jeunes déficients

sensoriels. Cependant,

l'opportunité m'a été donnée

d'étudier l'ensemble des disposi-

tifs d'accompagnement des

jeunes : de l'intégration scolaire à

l'adaptation au poste de travail.

Ainsi, j'ai pu me rendre dans

différents établissements mem-

bres du Réseau comme le Centre

de réadaptation Estrie à

Sherbrooke et l’Institut de

réadaptation en déficience

physique du Québec, à Québec.

De plus, j’ai rencontré les partenai-

res intervenants dans le dispositif

de transition École – Vie Active :

soit la Commission scolaire de

Montréal, le Comité d'adaptation

à la main d'oeuvre et le Service

spécialisé en main d'oeuvre.

Une réelle complémentarité dans mon cursus de formation

Pour mon stage à l'international, j'ai eu la chance de pouvoir

intégrer une direction dynamique dans un établissement

membre d’un réseau ayant des échanges réguliers et fructueux.

J'ai pu ainsi étudier le fonctionnement d'un établissement au

sein d'un système sanitaire, social et médico-social différent

mais aussi être au cœur de la gestion d'un centre de réadapta-

tion spécialisé québécois. Cela m'a permis de participer à des

réflexions et à des échanges en interne et en externe, mais

également de prendre le recul nécessaire pour réaliser une

analyse comparative des accompagnements tout en mettant en

perspective mon métier de directeur.

Ce stage a été pour moi une opportunité de découverte et

d'ouverture. À ce titre, il était nécessaire de m'emparer des

possibilités d'apprentissage aussi bien auprès des intervenants

cliniques que de la direction de l'établissement, des usagers,

des partenaires ou des membres du Conseil d'administration.

Merci encore à l'Institut Raymond-Dewar et à l'ensemble des

professionnels rencontrés pour leur accueil et leur sympathie.

(SUITE... UN D3S À L’INSTITUT RAYMOND-DEWAR - PRÉSENTATION DU STAGE À L’INTERNATIONAL D'UN ÉLÈVE DIRECTEUR)

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NOUVEAUTÉ ! Le logiciel « La santé mentale en LSQ »Par LOUISE LIVERNOCHE, chef du servicedes communications, archives et documentation, IRD

Le logiciel est disponible en contactant :[email protected]

Le logiciel « La santé mentale en LSQ » est un outil de référence spécialisé pour soutenir les professionnels dans leurs interventions en langue des signes québécoise (LSQ) afin d’offrir des services de qualité aux personnes sourdes gestuelles recevant des services en santé mentale.

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Les auteures de ce projet innovant sont Micheline Vallières, coordonnatrice professionnelle au

reservice de 1 ligne, continuum de services en santé mentale et Lynda Lelièvre, agente de formation LSQ au service des communications.

Brigitte Ross, participation à la réalisation technique et conception graphique du logiciel et agente administrative au service des Communications, archives et documentation ; Maryse St-Onge, directrice générale ; Lynda Lelièvre, auteure et agente de formation LSQ ; Micheline Vallières, auteure et coordonnatrice professionnelle au

reservice 1 ligne et continuum de services en santé mentale ; Martine Patry, directrice des services professionnels et de réadaptation ; Isabelle Fournier, chef intérimaire au programme sourds gestuels et continuum de services en santé mentale ; Louise Livernoche, chef du service des communications, archives et documentation.

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Pour que, travailler avec une famille ait du sens, une finalité et un effet

sur le système, il est important de renforcer les liens sociaux, de mettre

la famille au service de ses membres pour leur développement : offrir en

ce début du 21e siècle ces possibilités, est un devoir et reste une

innovation pour nos institutions.

Travailler avec les familles, c’est gagnant !

Depuis les années 1960, le mouvement systémique humaniste remet

l’accent sur les potentiels de développement et de croissance des

personnes et des systèmes. Ce qui caractérise l’approche centrée sur les

solutions. En abordant ensemble les points forts et les réussites avec les

usagers, alors nous éveillons notre inventivité et notre créativité.

Deux visioconférences ont été organiséessur la thématique de l’accompagnement des familles

L’accompagnement des familles fait partie d’un parcours, d’une étape et d’un passage...

Par S. BOURDONAssociation Le ParcInstitut Paul Cézanne,responsable du SSEFIS

etS. VALADECentre de réadaptation en déficiencephysique Le Bouclier

Travailler entre professionnels c’est gagnant aussi !

NOUS AVONS ORGANISÉ

2 VISIOCONFÉRENCES DONT

L’OBJECTIF ÉTAIT :

�présenter la place des familles

dans le processus de

réadaptation

�favoriser les échanges entre

les professionnels sur les

pratiques entourant

l’implication et

l’accompagnement des

familles dans le processus de

réadaptation de leur enfant

�déposer les communications

dans une banque de données

disponible et consultable par

les membres du Réseau

francophone, le cas échéant.

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Lors de la PREMIÈRE VISIOCONFÉ-

RENCE, L. Cloutier et S. Valade du

CRDP Le Bouclier, côté québécois

et S. Bourdon de l’Institut Paul

Cézanne, côté français ont

présenté pendant une heure

chacun des vignettes présentant

l’implication et la participation des

familles dans le cadre du projet de

service, du projet de réadaptation,

des projets individuels

d’accompagnement, des parcours

personnalisés de scolarisation et à

la vie du service. Ces présenta-

tions ont duré une heure chacune

et la troisième heure a été

consacrée aux questions et aux

échanges entre les professionnels

présents lors de la visioconfé-

rence. Les échanges étaient

centralisés autour des pratiques

professionnelles actuelles. Cette

première visioconférence s’est

déroulée entre deux sites : à

FOUGÈRES Institut Paul Cézanne en

France et à MONTRÉAL, Centre de

réadaptation Marie Enfant le 19

octobre 2011.

La DEUXIÈME VISIOCONFÉRENCE a eu

lieu le jeudi 3 mai 2012. Elle s’est

déroulée entre deux sites de

FOUGÈRES : à la Chambre de

Commerce et de l’Industrie de Nous remercions l’ensemble des professionnels

et des partenaires qui se sont investis et associés

à la mise en oeuvre des visioconférences.

Fougères, et de MONTRÉAL, à l’Institut Raymond-Dewar. Lors de cette

deuxième visioconférence, les professionnels ont fait des présentations

de cas cliniques sur l’implication et l’accompagnement des familles au

sein de nos centres de réadaptation respectifs. Ces communications se

sont déroulées comme suit : quatre présentations au total (deux du côté

français et deux du côté québécois); présentation de 15 minutes

maximum; présentation des caractéristiques du client/usager et de sa

famille; présentation de son historique de suivi au centre de réadaptation

ou ailleurs, en milieu éducatif, etc., y compris ce qui va bien dans la

relation partenariale avec le client et sa famille et ce qui est difficile dans

la relation partenariale avec le client et sa famille

Ensuite, nous avons laissé la place aux échanges et aux discussions

pendant 30 minutes après chaque présentation de cas. LES ÉTABLISSEMENTS

qui ont préparé les présentations de cas cliniques étaient, du CÔTÉ

FRANÇAIS : La Persagotière de Nantes, intervention pilotée par Arzhelenn

Cheilletz, et JY LeCapitaine, Le Centre J. Cartier de St-Brieuc, intervention

pilotée par A. L. Arnaud et I. Desjardins. Du CÔTÉ QUÉBÉCOIS : l’Institut

Raymond-Dewar, intervention pilotée par Roxane Robitaille, le CRDP Le

Bouclier, intervention pilotée par Renée Rancourt et Lynda Cloutier.

Au regard des échanges, nous pouvons affirmer que l’accompagnement

des familles est un rapport et un lien. Pour que cet équilibre puisse

exister entre les familles et les professionnels, il est essentiel de faire

preuve d’humilité, de laisser le temps au temps et de faire évoluer les

pratiques professionnelles. L’accompagnement des familles fait partie

d’un parcours, d’une étape et d’un passage. Ce cheminement est efficient

lorsque le début et la fin sont clairement énoncés. Ce parcours est

possible lorsque nous sommes ensemble. À l’issue des réflexions, une

question (proposée par Arzhelenn Cheillets) a été soulevée et fera sans

doute l’objet de nouvelles visioconférences : COMMENT ARRÊTER LA

SÉQUENCE D’ACCOMPAGNEMENT ?

(SUITE...DEUX VISIOCONFÉRENCES ONT ÉTÉ ORGANISÉES SUR LA THÉMATIQUE DE L’ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES)

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L’@rdoise est un document électronique édité par le Service des communications de l’Institut Raymond-Dewar.

Idéation et conceptLouise Livernoche

Conception graphique, infographie, composition, correction des textes et mise en pageBrigitte Ross

[email protected]

À propos de

À bientôt !

Christine Clémençon

Coordonnatrice pour l’Ardoise,

Centre Peyrelongue / IRSA

France

DU CÔTÉ DE LA FRANCE

DU CÔTÉ DU QUÉBEC

Martine Patry

Coordonnatrice pour l’Ardoise,

Responsable de l’Édition

Institut Raymond-Dewar

Québec

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