les aînés et les technologies - association des retraitées et retraités de … · 2020. 3....
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Revue de l’Association des retraitées et retraités de l’enseignement du QuébecPo
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VOLUME 28, NUMÉRO 5
Juin - Juillet 2006
Les aînés et les technologies
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Technologies, activitésrégionales et indexationÀla fin des années 1990, la question des nouvelles tech-nologies et des personnes aînées faisait l’objet de nom-breux articles. Dix ans plus tard, force est de constater queces mêmes technologies, qui semblaient faire peur à plusieurspersonnes à l’époque, soient de plus en plus au service despersonnes retraitées et aînées.
C’est à tout le moins ce qui semble ressortir à la lec-ture des articles portant sur ce sujet publiés dans le présent numéro. Eneffet, on parle maintenant de « Grands-parents virtuels », d’échangesvirtuels intergénérationnels et internationaux, de « télémentorat » etmême de « téléconsultation médicale à domicile ». Bref, ces technologiesoffriraient de nouvelles possibilités aux personnes retraitées et aînées.Le Réseau d’information des aînés (RIAQ), qui fête cette année sondixième anniversaire d’existence, aura sans aucun doute aidé plusieurspersonnes à se familiariser avec ces technologies.
Toutefois, pour ne pas oublier que ce ne sont pas toutes les person-nes qui sont familières avec toutes ces nouvelles technologies, nousavons demandé à Services Québec d’expliquer ce que le Gouverne-ment du Québec faisait pour les aider et à quel endroit elles pou-vaient s’adresser au besoin.
Dans ce dernier numéro de la présente année aréquienne, vousdécouvrirez également que les régions fourmillent d’activités de toutessortes et que le dossier indexation de la rente de retraite est à l’avantplan. Vous trouverez d’ailleurs aux pages centrales un « Formulaire decalcul de votre contribution non volontaire » qui vous permettra decalculer les sommes additionnelles auxquelles vous auriez eu droitsans désindexation. Nous vous invitons à compléter ce formulaire, àlire les pages 10 et 11, à transcrire les informations sur le coupon-réponse approprié à votre situation qui s’y trouve et à nous le faire par-venir à l’adresse indiquée.
Vous retrouverez également vos chroniques habituelles. Enfin,afin de vous faire rêver, ou encore, de vous dépayser, Michel Jacqueslivre le récit de son voyage au Vietnam.
En terminant, il me reste à vous souhaiter un très bel été et de trèsBONNES VACANCES et que cette période de repos estival vous per-mette de refaire le plein d’énergie.
Michel LévesqueConseiller aux communications
VOLUME 28, NUMÉRO 5Juin - Juillet 2006
Prépresse :Graphiscan TranscontinentalImpression : TranscontinentalTirage : 48 300 exemplairesDépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec - 2003Poste-publications :No de convention 40007982ISSN : 0822-7292
Éditée à Québec,avec la collaboration de la Centrale des syndicats du Québec 320, rue St-Joseph Est, bureau 100Québec (Québec) G1K 9E7(418) 649-8888 A.R.E.Q. : (418) 525-0611
1 800 663-2408Télécopie : (418) 525-0769
Courriel : areq@csq.qc.netSite web : www.areq.qc.net
Coordonnateur :Michel Lévesque Équipe de conception et de correction :Denys Bergeron, Jules Desfossés, Roméo Huot, Michel Jacques et Renaud TurcotteSecrétariat :Michèle DrouinDesign graphique :Denis BernardRelecture et diffusion :Margot BouchardAssistante à la production :Louisette St-GelaisGestion scriptovisuelle :Nicole Dubé
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Photo : Denis Bernard
Quoi de neuf ? • Juin - Juillet 20062
S O M M A I R ETechnologies, activités régionaleset indexation p. 2
Je rêve d’un monde meilleur p. 3
De grâce, mettez vosculottes et dénoncez p. 4
Des régions qui grouillent d’activités p. 5
Conseil provincial de St-HyacintheVers un demi-siècle d’histoire p. 6
L’air de la comtesse p. 8
Le crépuscule des vieux p. 9
La protection du pouvoir d’achat à la retraite p. 10
Les assurances privées, à quel prixpour les personnes aînées ? p. 12
160 000 $ pour notre Fondation ! p. 14
À la recherche des droits perdus p. 15
Le RIAQ a maintenant 10 ans p. 16
Révolution de la longévité :défis et solutions innovantes p. 18
Services Québec : porte d’entréeau gouvernement p. 21
Le travail après la retraite p. 22
La danse en ligne, une futilité ? p. 24
La menthe p. 25
Fantaisie printanière p. 26
Le Vietnam dans tous les sens p. 27
Savez-vous lire les étiquettes ? p. 31
Journée de la Terre 2006 p. 32
Un fleuve à découvrir p. 33
La Grand’ Toile p. 34
Les membres publient p. 35
Photo de la page couverture : Michel Lévesque
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nard
L E F I N M O T
Quoi de neuf ? • Juin - Juillet 2006
Àl’heure où nous aurions besoind’être solidaires, de créer desliens entre les générations, les per-sonnes aînées doivent combattre di-vers préjugés fréquemment véhi-culés : les personnes retraitées etaînées coûtent cher, elles sont un far-deau pour la société, elles vont laisserles prochaines générations avec unelourde dette, oubliant ainsi leur tra-vail, les luttes menées pour faire pro-gresser des idées, améliorer les condi-tions de vie... bref, ce qu’elles ontaccompli et réalisé avant nous.
Devant ce constat malheureux, jerêve d’un monde où grâce aux nou-
velles technologies informatiques, lespersonnes oublieront leur solitude enparcourant le monde sur les sitesvirtuels, s’instruiront en consultantdivers documents, défie-ront un ami, un parentaux cartes ou partagerontdes points de vue avecd’autres en oubliant unmoment de tristesse. Celaexiste déjà, me direz-vous ? Oui, mais ce ne sont pas toutesles personnes qui ont accès à un ordi-nateur et qui ont la possibilité d’u-tiliser ces nouvelles technologies !
Je rêve d’un monde meilleur où,alors que l’information circule à toutevitesse, nous apprenons les nouvelles
des autres pays en même temps queleurs habitants, il y aurait plus d’é-coute de nos dirigeantes et dirigeantsau sein des gouvernements.
Ne devrions-nous pas égalementfaire preuve d’une plus grande soli-darité entre nous, prôner le partage,valoriser le travail d’équipe plutôt quede chercher à s’attribuer la totalitédes succès et rejeter sur les autres lesdéboires. En somme, considérer quechaque personne apporte un plus àla société grâce à ses talents, sa per-sonnalité… Bien sûr,quelques individus ontun comportement nonacceptable que nous de-vons dénoncer.
Je rêve d’un mondeoù on ne fermera pas les yeux faceaux violences et aux abus à l’égarddes personnes aînées (chaque année,150 000 en sont victimes).
Le 15 juin 2006, c’est la Journéeinternationale de sensibilisation pourcontrer les abus envers les aînés. Quelgeste allons-nous poser?
Terminé le rêve, revenons à laréalité. L’automne nous attend avecplusieurs dossiers.
Il nous faudra poursuivre nosrevendications pour protéger notre
pouvoir d’achat. Nousavons contribué volon-tairement à la société qué-bécoise par nos impôts,nos taxes comme les au-tres citoyennes et citoyensmais aussi non volontaire-
ment. En 2007, (triste anniversaire),cela fera 25 ans que nous avonsperdu une partie de l’indexation denos pensions, en vertu de la loi 68.
À l’automne débutera égalementl’année du 45e anniversaire de no-tre Association. Sobrement, les
fêtes du 45e seront unerampe de lancementvers le 50e et vers les
50 000 membres !Les questions reliées à la condi-
tion des femmes, à la condition deshommes, à l’environnement, à la san-té, demanderont aussi qu’on y ac-corde temps et énergie.
En attendant, profitez des beauxmois d’été pour vous changer lesidées, pour réaliser un rêve, pour ren-contrer des aînés isolés ou encorepour connaître un autre beau coin depays. Refaites le plein d’énergie car,dès septembre, l’A.R.E.Q. compteraencore sur vous !
Bon été !
Mariette GélinasPrésidente
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Je rêve d’un monde meilleur
« Il faut emprunter lesidées du peuple si l’on
veut le diriger » - Éric-Emmanuel
Schmitt
Mariette Gélinas« Le plus important n’estpas ce que nous avons faitmais ce qui reste à faire. »
- Hervé Dubois
Dernière heure
Monsieur Martin Belhumeur aété nommé directeur général del'A.R.E.Q. en remplacement deMme Jeanine Lallement.
M. Belhumeur est entré en fonc-tion le 12 juin dernier.
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C e mot s’adresse tout particulièrement à ceux et cellesqui ont des parents dans des centres réservés auxpersonnes âgées, des endroits privés ou publics.
Ces personnes ont donné leur vie pour que noussoyons heureux. C’était là le but de la vie des famillesd’autrefois. La priorité était donné aux enfants et lesrègles de vie étaient très différentes d’aujourd’hui. Était-ce bien ou mal, ce n’est pas le but de mon propos. Cha-cun selon ce qu’il a reçu peut y répondre personnelle-ment.
Mais je suis offusquée du manque d’intérêt de cer-taines gens face à leurs malades, face à leurs gens âgés. Lesens des responsabilités s’étend à tous les membres denotre famille y compris surtout à ceux et celles qui sontâgés et sans défense.
Si vous avez des personnes aimées placées dans desCHSLD ou dans des centres privés , vous devez :Dénoncer les membres du personnel qui « bourrassent »
les vôtres. Dénoncer ceux ou celles qui leur crient par la tête sous
prétexte qu’ils sont sourds. Il existe plusieurs moyensde communiquer avec eux en leur touchant les mainspour attirer leur attention, en les regardant dans lesyeux ou encore en leur faisant des gestes précis corres-pondant à la demande de nos attentes.
Dénoncer ceux et celles qui se disent protégés par leursyndicat si toutefois ils ou elles ont des blâmes. Aucunsyndicat ne protège les abuseurs.
Dénoncer le fait qu’on les laisse longtemps en attente auxtoilettes, à la table ou tout simplement qu’on ne s’enoccupe pas parce qu’ils sont incapables de commu-niquer.
Dénoncer le médecin qui ne vous rappelle pas sous pré-texte qu’il est trop occupé.
Dénoncer ceux ou celles qui ont des réflexions méprisantesenvers les personnes résidantes, exemple : « Je suisfatigué, qu’elle me fiche la paix, si elle veut plus deservice qu’elle aille au privé, elle va mourir bientôt,pourquoi m’en occuper autant ? »
Dénoncer le fait qu’on couche à 17 h 30 des personnesrésidantes qui ne le veulent pas ou qui voudraientattendre encore une heure ou deux. Il faut préciser àces gens qu’on reviendra plus tard et qu’ils devront
sûrement attendre car il y a beaucoup de gens àcoucher. Mais on reviendra et on s’occupera biend’eux. On doit expliquer.J’admets que de travailler auprès des personnes non
autonomes est très difficile et excessivement exigeant.Les gens qui font ce travail l’ont choisi. Ils doivent avoirde la compassion, de la considération et du respect enversceux et celles qui sont souvent très malheureux de causerde l’embarras à des étrangers.
Avez-vous déjà entendu des personnes âgées dire : « Jene veux pas donner du trouble. Ce n’est pas facile pourles autres » ? Plusieurs se sentent mal à l’aise d’exprimerle moindre besoin, de peur de déranger. Plusieurs pensent
également que s’ils disent quelque chose, ce sera pire etils et elles devront payer leurs revendications en subissantdes remarques désobligeantes, ou encore moins d’atten-tion de la part du personnel .
Faites-vous un devoir d’aller visiter vos gens placésau moins une fois par semaine et informez-vous de cequi se passe. Peut-être serez-vous agréablement surpris et,au lieu de dénoncer, vous pourrez :remercier le personnel qui s’implique malgré le manque
d’effectifs ;remercier ceux qui considèrent que les êtres humains qui
sont sous leur responsabilité méritent leur attention,leur sourire et leur compassion ;
remercier le médecin soucieux de donner le bon médica-ment et qui donne suite à vos téléphones et à vosdemandes d’explications ;
remercier ceux qui ont la qualité primordiale à leur tra-vail : la patience ;
R É F L E X I O N
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De grâce, mettez vosculottes et dénoncez
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Des régions qui grouillent d’activités
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Dans l’ensemble des régions l’A.R.E.Q. du Québec,une foule d’activités de toutes sortes sont organisées
chaque année. Chaque région a ses particularités et cha-cune a des activités qui rassemblent des aréquiennes etdes aréquiens, qui pour permettre aux personnes de serencontrer à l’occasion d’une activité sociale récréative, quipour aider des personnes dans le besoin, qui encore, en
vue d’allier activité sociale et aide aux personnes dans lebesoin en contribuant à diverses causes.
Nous de la région 07 en Outaouais, plus spécifique-ment du secteur Hull-Aylmer, privilégions cette dernière
approche en organisant maintenant depuis neuf ans unquillethon au profit de la Fondation Laure-Gaudreault.Cette activité fort prisée dans ce secteur de la régionoutaouaise rassemble chaque année des dizaines de per-sonnes.
Évidemment, comme c’est le cas pour l’ensemble desactivités organisées dans les divers secteurs de l’A.R.E.Q.,ce genre d’événements ne saurait se réaliser et obtenirdu succès sans l’apport considérable des bénévoles, descommanditaires, bref de tous ceux et celles qui mettent lamain à la pâte et qui donnent temps et argent.
Compte tenu des succès remportés encore cette année- les recettes totalisent 5 700 $ -, nous envisageons dès àprésent la dixième édition car nous souhaitons pouvoiraider encore plus de personnes retraitées dans le besoin,des jeunes ou des oeuvres de jeunesse.
En terminant, nous adressons nos remerciements bienmérités à toutes les personnes impliquées et nous nousdisons : à l’an prochain.
Laurente LavigneCoordonnatrice et
les membres du Comité organisateur
remercier le personnel qui répond àvos questions et qui vous donnel’heure juste sur les soins donnéset les réactions de vos résidants ;
remercier les gens compétents.Occupez-vous donc de ceux et
celles qui ont besoin de vous et quisont en attente de votre visite.
Je crois qu’une société équilibrée,une famille équilibrée et un individuéquilibré protègent les personnesaînées, les enfants et les principesbasés sur l’amour, la tolérance et labonté.
J’écris en tant que fille d’une mèrerésidante dans un CHSLD et en tant
que présidente d’une associationvisant la protection des personnesaînées.
Lucie TremblayPrésidente du Secteur B - Région 04
Cœur et Centre du Québec
L E S R É G I O N S
Roger Bock, président du secteur et son épouse Lise
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En route vers un demi-siècle d’his-toire
Les 24, 25, 26 et 27 avril dernier les108 membres du Conseil provincial del’A.R.E.Q. étaient réunis à Saint-Hyacinthe.À cette occasion, plusieurs présentationsont été faites et de nombreuses décisionsont été prises. Nous vous présentons iciun bilan très succinct du travail accompli.
Message de la présidente et du trésorier de laCSQ
Dans son message d’ouverture à l’intention des parti-cipantes et participants, la présidente de l’A.R.E.Q., ma-dame Mariette Gélinas, a lancé d’entrée de jeu cette phrasede Hervé Dubois : Le plus important n’est pas ce que nousavons fait mais ce qui reste à faire. Elle donnait ainsi le tonà cette rencontre au cours de laquelle il y avait beaucoupde pain sur la planche.
Mais avant de présenter les décisions adoptées, men-tionnons que le trésorier de la Centrale des syndicats duQuébec, monsieur Alain Pélissier, a entretenu l’assistancesur les dernières négociations ; il a aussi fait le point surce qui se passe actuellement à la Fédération des syndicatsde l’enseignement (FSE), notamment en regard de laquestion de la désaffiliation de certains syndicats affiliés,dissidents quant à l’orientation prise lors de la dernièrenégociation.
Un appel à l’unité et à la solidarité a d’ailleurs étélancé aux syndicats dissidents par les membres du Con-seil provincial.
Adoption du Plan d’action provincialLes travaux ont commencé par l’adoption du Plan
d’action provincial qui va orienter les actions des mem-bres de l’Association au cours des deux prochainesannées. Ce plan reprend les quatre défis que l’A.R.E.Q. aidentifiés : 1) la cohésion des actions en lien avec la viepolitique et démocratique de l’Association, 2) l’informa-tion aux membres et une plus grande visibilité del’A.R.E.Q. au sein de la société québécoise, 3) augmenterla capacité d’influence et, enfin, 4) assurer un plus grandrapprochement avec les membres et une plus grandemobilisation de ceux-ci.
Parmi les divers moyens proposés en vue d’atteindreles objectifs visés, on retrouve, entre autres, des activitésà l’occasion du 45e anniversaire d’existence de l’A.R.E.Q.et la tenue d’un colloque au printemps 2007.
45e anniversaire de l’A.R.E.Q.À l’occasion de cet événement, le Conseil provincial a
accepté de marquer sobrement cet événement sous lethème : « Vers un demi-siècle d’histoire. »
Nous vous ferons connaître les détails du programmed’activités dans le numéro de septembre de la revue Quoide neuf ?
Dossier indexationCe dossier, présenté par monsieur Robert Gaulin, pre-
mier vice-président, a sans doute marqué la tenue de ceConseil provincial. Il est sans aucun doute LE dossierde l’heure à l’A.R.E.Q.
Ce dossier a retenu l’attention principalement en rai-son de la présentation du « Formulaire de contribution
non volontaire » qui permet dorénavant aux membresde l’A.R.E.Q. concernés de chiffrer les sommes addition-nelles auxquelles ils auraient eu droit si leur rente deretraite avait été indexée comme celles de la Régie desrentes du Québec ou encore celle de la Pension de lasécurité de la vieillesse.
Vous retrouverez d’ailleurs ce formulaire au centre dela présente revue. Nous vous demandons de le compléteret d’inscrire les montants sur le coupon-réponse appro-prié à votre situation et de nous le retourner (voir auxpages 10 et 11).
C O N S E I L P R O V I N C I A L
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Vers un demi-siècle d’histoire
Photo : Michel Lévesque
Photo : Denis Bernard
Michel Lévesque
Conseil provincial de Saint-Hyacinthe
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Quoi de neuf ? • Juin - Juillet 2006
Dossier assurancesEn ce qui concerne les assurances,
le trésorier, monsieur Pierre-PaulCôté, a expliqué les effets de la loi130 concernant les groupes de tra-vailleurs ou autres qui offrent de l’as-surance de personnes et qui ontl’obligation également d’offrir de l’as-surance médicaments. Cette nouvellesituation risque d’avoir un impactpour nos futurs membres et pournotre organisation.
M. Côté a également rappelé quepour adhérer aux Protections RésAutCSQ (marque officielle de commercede la CSQ pour son régime collectifd’assurance résidence et automobile), ilfaut être membre de l’A.R.E.Q.
Lancement du nouveau siteInternet
Les membres présents au Conseilprovincial ont également eu droit àune démonstration, en primeur, dutout nouveau site de l’Association.Surveillez le prochain numéro de larevue, celui de septembre, vous yretrouverez les explications vous per-mettant de mieux naviguer sur la toileet de découvrir les nouvelles possi-bilités qui s’offrent désormais à vous.À condition, bien entendu, d’avoiraccès à un ordinateur…
Nous vous invitons déjà à consul-ter notre nouveau site www.areq.csq.qc.net afin de vous informer survotre association.
Conférence sur le suicideLes membres du Conseil provin-
cial ont pu égalementassister à la confé-rence de l’aumônierMarcel Lahaye por-tant sur le suicide.
Captant l’attentionde son auditoire pen-dant plus d’une heu-re, le conférencier alivré un témoignagefortement apprécié deson action sur un su-jet qui laisse peu degens indifférents. Enguise de message,monsieur Lahaye avoulu nous inculquer qu’on doit toutfaire pour tenter d’empêcher quel-qu’un de passer à l’acte fatal.
Départ de Jeanine LallementEnfin, à la toute fin des travaux,
madame Jeanine Lallement a tenu àremercier toutes celles et tous ceuxqu’elle avait accompagnés et qui l’ontaccompagnée au cours des 26 Con-seils provinciaux auxquels elle aassisté en tant que conseillère etdirectrice générale. C’était son dernierConseil provincial. Madame Lalle-ment prend sa retraite le 30 juinprochain.
Nous lui souhaitons de bellesdécouvertes et de belles aventures
dans cette nouvelle étape de vie quis’amorce pour elle.
En mon nom personnel ainsiqu’au nom de l’ensemble du person-nel du siège social de l’A.R.E.Q., noustenons à remercier sincèrement ma-dame Lallement pour la tâche colos-sale qu’elle a accomplie. Nous gar-dons un bon souvenir d’elle enmentionnant qu’elle sera toujours labienvenue dans les bureaux del’A.R.E.Q., un endroit familier, qui estsans doute devenu, au fil des ans, unpeu son second chez soi.
Bonne retraite et, surtout, à bientôt !
Michel LévesqueConseiller aux communications
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Présentation du nouveau site Internet de l’A.R.E.Q.
Aumônier Marcel Lahaye
Madame Jeanine Lallement et Pierre-Paul Côté , trésorier
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Photo : Michel Lévesque
Photo : Michel Lévesque
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Quoi de neuf ? • Juin - Juillet 2006
Pour le malheur desêtres humains, ilexiste sur terre desGeorge W. Bush et desirresponsables qui ontlaissé libre cours à cetype d’incendiaire. Laplanète est en effet gra-vement menacée par
des fondamentalistes de tout acabitet des drogués du profit à court terme,tous plus ou moins reliés à un com-plexe militaro-industriel sans morale.Et, comme si cela ne suffisait pas,l’humanité doit subir des politiciensnégationnistes qui refusent de croireque le pire nous attend si nous n’effec-tuons pas des virages radicaux danspresque tous les domaines.
Je sais que le rappel de certainesréalités de notre monde n’a pas dequoi ajouter du soleil dans la bellesaison. Je sais aussi qu’il serait plusplaisant de vous entretenir des nou-velles plantes ou fleurs incluses dansle dernier catalogue de la maisonBotanix. Mais les raisons de déses-pérer sont si nombreuses, qu’on sedemande si nous aurons le temps d’enprendre sérieusement connaissanceou même de simplement en faire l’in-ventaire. Il n’y a qu’à se mettre àl’écoute des nouvelles pour en avoirquelques échantillonnages : menacesde frappes préventives (encore !) enIran de la part de l’Oncle Sam ; Dar-win mis au ban des écoles par descréationnistes obscurantistes ; remili-tarisation du Japon ; discriminationcontre les femmes dans toutes les reli-gions monothéistes ; absence de codesdu travail dans une majorité de payset démolition de ces mêmes codesdans les sociétés industrialisées ; et,plus près de chez nous, des politi-ciens retors qui bradent notre patri-
moine naturel au profit de vils con-structeurs de condos.
Cette courte liste d’exemples nousillustre à quel point les raisons demonter aux barricades sont nom-breuses. Que ce soit pour la défensedes droits humains, pour la sauve-garde de l’environnement (pour nepas dire de la vie tout court !), pourla promotion de la paix, pour uneplus juste répartition des richesses,pour la promotion d’un développe-ment sans croissance, pour l’arrêt dela course aux armements, les causessont tellement multiples qu’on ne saitplus où donner de l’engagement. Et
pourtant, malgré la tentation de per-dre définitivement la foi en l’êtrehumain et de rentrer dans nos terres,il nous faut nous battre chacun ànotre mesure.
Mais certains pourraient se de-mander : à quoi bon se battre ? J’aitrouvé une réponse parmi plusieursautres : pour Mozart ! Pour paraphra-ser Musset, même si le monde peutnous apparaître comme un égoutsans fond, il y a la musique de Mo-zart. Le seul fait que cette musiqueait pu être créée dans une société enplein désarroi est la preuve que l’hu-manité vaut d’être sauvée.
Car, pendant que des criminelséconomiques disputent les manchet-tes des journaux à des guerroyeursdéguisés en démocrates, pendant quedes prédicateurs se transforment enprédateurs de l’esprit, pendant quedes affameurs soutiennent qu’ils obéis-sent fidèlement à la sacro-sainte loidu marché pour le bien de l’human-ité, pendant que tous ces gens pré-tendument sérieux écument laplanète, pendant ce temps, quelquepart, pendant que vous lisez ceslignes, un enfant tente de reproduiresur son piano ou sur son violon, unair de Mozart.
C’est pour cet enfant quenous devons nous battre. Car,c’est cet enfant qui, par larecréation d’une musique aussiinutile que nécessaire, apporteà l’humanité l’espoir dont elle asi cruellement besoin.
Un dernier mot pour lessceptiques : dans les momentsde grand découragement, quandon se demande si tout ça vautle coup de s’impliquer et quandla foi en l’être humain chancelle,rentrez chez vous et prenez la
peine (pourquoi la peine ? pourquoine prendrions-nous pas la joie ?) devous asseoir et d’écouter l’air de lacomtesse du troisième acte des Nocesde Figaro de Mozart. Écoutez et vousserez guéris !
Robert Jasmin
Note : ce texte m’a été inspiré par la lec-ture d’un livre que je conseille àtoutes et à tous : Ma vie avecMozart de Éric-Emmanuel Schmitt,un livre vendu avec un CD, chezAlbin Michel, 2005…. l’air de lacomtesse s’y trouve.
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L’air de la comtesse
Photo : Éric Laroche Robert Jasmin
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H O M M A G E
Quoi de neuf ? • Juin - Juillet 2006
Le 18 décembre dernier, le comédien, dramaturge et « monologuiste » Marc Favreau, avantageusement connu sous son nom d’artiste Sol, a quitté ce monde à jamais.
En publiant son monologue intitulé Le crépuscule des vieux, l’A.R.E.Q. a voulu lui rendre un dernierhommage et reconnaître par le fait même son immense contribution à la culture québécoise.
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Le crépuscule des vieux
Des fois j’ai hâte d’être un vieux :ils sont bien les vieux,on est bon pour eux,ils sont bien,ils ont personne qui les force à travailler,on veut pas qu’ils se fatiguent,même que la plupart du temps on les laisse pasfinir leur ouvrage,on les stoppe, on les interruptionne,on les retraite fermée,on leur donne leur appréhension de vieillesseet ils sont en vacances...Ah il sont bien les vieux !
Et puis, comme ils ont fini de grandir,ils ont pas besoin de manger tant tellement beaucoup,ils ont personne qui les force à manger,alors de temps en tempsils se croquevillent un petit biscuitou bien ils se ratartinent du painavec du beurre d’arrache-piedou bien ils regardent pousser leurrhubarbedans leur soupe...
Ils sont bien...Jamais ils sont pressés non plus,ils ont tout leur bon vieux temps,ils ont personne qui les force à aller vite,ils peuvent mettre des heures et desheuresà tergiverser la rue...Et plus ils sont vieux, plus on est bon poureux,on les laisse même plus marcher,on les roule...
Et puis d’ailleurs ils auraient même pas besoinde sortir du tout,ils ont personne qui les attendresse...
Et l’hiver... Ouille, l’hiverc’est là qu’ils sont le mieux, les vieux,ils ont pas besoin de douzaines de quatorze soleils...nonon leur donne un foyer,un beau petit foyer modique
qui décrépite,pour qu’ils se chaufferettent les mitaines.
Ouille, oui l’hiver ils sont bien,ils sont drôlement bien isolés...
Ils ont personne qui les dérange,personne pour les empêcher de bercerleur ennuitoufflé...Tranquillement ils effeuillettentet revisionnent leur jeunesse rétroactivequ’ils oubliettent à mesuresur leur vieille malcommode...
Ah ils sont bien !sur leur guéridon par exemple
ils ont toujours une bouteillepetite
bleueet quand ils ont des maux, les vieux,
des maux qu’ils peuvent pas comprendredes maux mystèresalors à la petite cuillerils les endorlotent et les amadouillettent...
Ils ont personne qui les garde malades.Ils ont personne pour les assister soucieux...
Ils sont drôlement bien.
Ils ont même pas besoin d’horloge non pluspour entendre les aiguilles
tricoter les secondes...
Ils ont personne qui les empêche d’avoirl’oreillette en dedanspour écouter leur coeurqui grelineet qui frilottepour écouter leur coeur se débattre tout seul...Ils ont personne qui...Ils ont personne...personne.
Source : Presque tout Sol, Montréal, Éditions Stanké, 1997,p. 128-130.
Photo : Léopold Brunet
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Une grande majorité de nos mem-bres voit son pouvoir d’achat sedétériorer à petit feu ; beaucoup ontl’impression que cela n’a pas d’effetsignificatif. Pourtant, au fil du tempsqui passe et des années de retraite quis’additionnent (heureusement !) ladégradation du pouvoird’achat prend de l’impor-tance et la qualité de viefinit par s’en ressentir.
Pour corriger cette situa-tion (la désindexation par-tielle de la rente de retraitedes employées et des em-ployés des secteurs publicet parapublic, décidée uni-latéralement par le gou-vernement en 1982), il fautrevoir la formule d’indexa-tion de notre retraite. Etcela commence à presser.La loi 142 a mis fin abrup-tement aux négociations dusecteur public, sans règle-ment de l’indexation. Onn’a même pas pu en discu-ter. Nous ne voulons pasattendre la reprise des négociationsvers 2010.
Lors de la tournée des régions etdes secteurs, ce printemps, tous noscomités directeurs nous ont indiquéclairement qu’il fallait poursuivre l’ac-tion sur nos propres bases et nousassocier avec le plus grand nombred’associations de retraités pour exigerdu gouvernement la création d’unetable de discussion conjointe sur laretraite et plus particulièrement surle dossier indexation.
Pour réussir, nous avons besoinde l’appui de beaucoup plus de per-sonnes retraitées qui accepteront deposer des gestes concrets. Nous vous
invitons, aujourd’hui, à poser un telgeste en utilisant le formulaire decalcul ci-joint (inséré au centre dela revue p. 18-19) pour déterminerle montant d’argent additionnel quevous auriez pu recevoir avec une for-mule d’indexation équivalente à celle
du Régime des rentes du Québec oude la Pension de la sécurité de la vieil-lesse. Vous allez être surpris des résul-tats et de la perte cumulée.
Cette contribution financièreimportante et non volontaire auxfinances publiques du Québec équi-vaut au prélèvement d’une taxe spé-ciale pour les retraités et les employésdes secteurs public et parapublic.Cette situation injuste a assez duré.
Au moment où le gouvernementveut parler de la dette et du Fondsdes générations, nous voulons qu’ilsache que les personnes retraitées del’A.R.E.Q. ont déjà contribué beau-coup au cours des dernières années.
Opération perte cumuléeCette opération a pour objectif de
nous permettre d’établir un constatchiffré des montants en cause en cequi a trait aux membres de l’A.R.E.Q.
Pour procéder au calcul, vousdevez :1) Vous munir de l’avis d’indexation
qui figure au verso de votre Étatdes dépôts de la CARRA de janvier2006.
2) Lire attentivement le Formulaire decalcul de la contribution non volon-taire à la société québécoise (inséréau centre de la revue p. 18-19).
3) Pour les personnes ayant pris leurretraite après 2000, suivre lesétapes décrites aux pages 4 et 5et remplir la formule de calcul quise trouve au bas de ces deux (2)pages.Pour les personnes ayant pris leurretraite entre 1982 et 1999, suivreles étapes décrites page 6 et rem-plir la formule de calcul qui setrouve sur cette page.Cette opération prend entre 5 à10 minutes tout au plus.
4) Remplir le coupon-réponse ap-proprié ci-joint, en reportant lesmontants de la formule de cal-cul, et nous le retourner com-plété au plus tard le 15 septem-bre 2006, aux bureaux del’A.R.E.Q. à l’attention de Patri-cia Bégué.Nous comptons sur vous. Votre
geste nous aidera à préparer notreplan d’action pour la reprise desactivités après la période des vacances.
Robert Gaulin1er vice-président
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La protection du pouvoir d’achat à la retraite
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Après avoir complété le formulaire de calcul de votre contribution financière non volontaire à la société québé-coise, transcrivez les montants indiqués à la page 6, sur le coupon-réponse ci-dessous et faites-le parvenir au plustard le 15 septembre 2006 à l’attention de Patricia Bégué : A.R.E.Q. 320, rue Saint-Joseph Est, bureau 100 Québec (Québec) G1K 9E7
COUPON-RÉPONSE GROUPE APERSONNES AYANT PRIS LEUR RETRAITE ENTRE 1982 ET 1999
Région et secteur de l’A.R.E.Q. : _______________ Initiales : _________
Mois et année de prise de retraite : _______________
Ligne 1 de la formule de calcul page 6 : _________________________________________________
Ligne 2 de la formule de calcul page 6 : X _________________________________________________
Montant total de la perte cumulée : = _________________________________________________
Après avoir complété le formulaire de calcul de votre contribution financière non volontaire à la sociétéquébécoise, transcrivez les montants indiqués aux pages 4 et 5, sur le coupon-réponse ci-dessous et faites-leparvenir au plus tard le 15 septembre 2006 à l’attention de Patricia Bégué :A.R.E.Q. 320, rue Saint-Joseph Est, bureau 100 Québec (Québec) G1K 9E7
COUPON-RÉPONSE GROUPE APERSONNES AYANT PRIS LEUR RETRAITE APRÈS 2000
Région et secteur de l’A.R.E.Q. : _______________ Initiales : _________
Mois et année de prise de retraite : _______________
Ligne 1 de la formule de calcul page 4 : _________________________________________________
Ligne 3 de la formule de calcul page 5 : X _________________________________________________
Ligne 5 de la formule de calcul page 5 : = _______________________________________________
Ligne 2 de la formule de calcul page 4 : _________________________________________________
Ligne 4 de la formule de calcul page 5 : X _________________________________________________
Ligne 6 de la formule de calcul page 5 : = _________________________________________________
Ligne 5 + ligne 6 :Montant total de la perte cumulée : _________________________________________________
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S E R V I C E S P U B L I C S
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Nous pouvons aisément comprendre le stress queressentent les personnes aînées. Nous imaginonset craignons la difficulté qu’auront les aînés à contracterdes assurances privées, sans oublier le coût qui sera sûre-ment faramineux quand la porte leur sera ouverte. Il estfort prévisible que les compagnies d’assurances choisirontleur clientèle. C’est d’ailleurs pour contrer ce principequ’ont été mis sur pied les programmes gouvernementauxassurant la même couverture à tous sans tenir comptetant des risques que des coûts.
Ce pied dans la porte accordé au privé dans ledomaine de la santé est inquiétant.
Public ou privé ?On nous laisse entendre que le développement d’une
nouvelle forme de partenariat-public-privé que semblentêtre les groupes de médecine familiale et les cliniques-réseau, devrait structurer une première ligne forte etefficace. Permettez-nous de vous demander pourquoiavons-nous échoué avec les CLSC ? Pourquoi est-ceque ça fonctionnerait cette fois ? A-t-on identifié lescauses de cet échec et quelles sont les mesures quiferaient que ça fonctionnerait ?
On promet pratiquement des miracles quand lesopérations vont se faire dans des cliniques spécialiséesaffiliées. Quelque chose nous échappe sûrement dans ladescription sommaire que l’on nous fait du concept descliniques spécialisées. On nous dit que les services offertsseraient entièrement assumés par le gouvernement quirembourserait aussi les frais d’utilisation des équipements.Sans oublier que les médecins qui y travailleront serontdes médecins payés par le système public. Pouvez-vousnous expliquer pourquoi ce ne serait pas aussi intéressantdans les hôpitaux publics ?
Les aidantes et aidants prochesNous décelons, dans le document du gouvernement,
des signes de préoccupation pour les aidantes et aidants
proches, mais toujours pas de mesures concrètes, nimême de promesses. On invoque le désir des gens dedemeurer le plus longtemps possible dans leur milieunaturel, mais sans vraiment préciser les implications de cevirage vers la communauté. On ne peut être contre lavertu. Tout le monde désire vivre à domicile le pluslongtemps possible, en souhaitant mourir dans son som-meil, en bonne santé et à bout d’âge, comme le dit l’ex-pression populaire.
Les assurances privées, à quelprix pour les personnes aînées ?
Nous avons réagi au document Garantirl’accès : un défi d’équité, d’efficience et dequalité rendu public par le gouvernementle 16 février dernier, document qui se veutune réponse au jugement de la CourSuprême dans ce qu’il est maintenant con-venu d’appeler l’Affaire Chaoulli. Nousavons présenté notre avis à la Commis-sion parlementaire des affaires sociales le18 mai dernier. Voici quelques extraits de
notre document que vous retrouverez intégralementsur notre site internet www.areq.csq.net/sites/1674/do-cuments/dossiers/garantir_ l_acces.pdf.Nous avons voulu, entre autres, nous inscrire enfaux contre cette croyance que les changementsdémographiques justifient une remise en questiondes programmes sociaux et des services publics,même s’il convient toujours de les adapter aux nou-velles réalités.1
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Qu’entend faire le gouvernement pour s’assurer que lesgens en perte d’autonomie reçoivent tous les servicesdont ils ont besoin ? Pour que les aidantes et aidantssoient réellement reconnus et soutenus dans leur rôleessentiel ? Plusieurs Québécoises et Québécois nécessitentdes soins sur une longue période ; ils requièrent, toutcomme leurs proches, un soutien complet du systèmepublic.
Un régime d’assurance contre la perte d’au-tonomie
L’idée d’un régime d’assurance contre la perte d’au-tonomie n’est pas nouvelle et demeure inacceptable.Notre directrice générale l’écrivait déjà en 2005 : « Cettecaisse focaliserait de façon négative les personnes aînéescomme étant LE groupe à problème de la société québé-coise. Ah ! si les personnes aînées n’existaient pas, si ellesétaient peu nombreuses et n’avaient pas une espérance devie si longue, qu’est-ce que le Québec serait bien ! Croit-on vraiment cela ? Alors que les organismes qui lesreprésentent réclament que les personnes retraitées etaînées soient considérées comme citoyennes et citoyensà part entière, qui paient leurs impôts, investissent etdépensent leur argent dans l’économie, comme les autres,et qu’elles n’ont pas à être considérées autrement quesur le même pied que les autres groupes d’âge de lasociété québécoise, tout ce que l’on trouve à faire, c’est deles viser systématiquement et directement. Reconnais-sez qu’avoir un bouc émissaire, c’est bien pratique... »2
On joue de l’argument intergénérationnel, mais dansun seul sens et il est détourné aux seules fins de desservirles principes d’une assurance contre la perte d’autonomie.Déjà une question nous hante : qu’est-ce qui nous garan-tit que l’argent d’une telle caisse ne serait pas détourné auprofit des autres programmes comme on l’a fait avec lessurplus de la SAAQ qui auraient fondus comme neigeau soleil ?
Parlons préventionIl nous semble, à la lecture du document de consulta-
tion, que nous traitons de prévention surtout en terme deréduction : réduction des coûts, réduction de l’incidence,réduction de prévalence, etc.
Nous avons souvent l’impression que les interven-tions surgissent en aval. Pensons à la pauvreté qui entraî-nerait de mauvaises habitudes alimentaires, un manqued’intérêt pour la scolarisation, de l’obésité, des problèmesd’adaptation sociale entraînant parfois des problèmes desanté mentale, ultimement la hausse de la prévalence dusuicide et une réduction de l’espérance de vie. On acoupé les cours prénataux mais on doit augmenter lesuivi post-natal. On interdit la cigarette dans les lieuxpublics mais où et quand parle-t-on aux enfants de l’ef-fet du tabac, etc ? Alors que les médias et les commis-sions parlementaires se désarment sur le sort des enfantsde la DPJ, où peuvent s’adresser les parents qui ont l’im-pression d’être dépassés dans leur rôle de parents et quicraignent de l’avouer devant la menace d’être signalés à la DPJ ? Le document parle encore de la possibilité d’aug-menter l’accessibilité aux infrastructures et équipementsscolaires et municipaux pour faciliter l’activité physique ;les citoyennes et citoyens répètent cette demande depuistellement d’années qu’il nous est difficile d’y croire.
Beaucoup de groupes, beaucoup d’individus ont réagià la publication de ce document. Nous partageonsplusieurs des points de vue qui ont été énoncés, noussouhaitons, par notre apport, attirer l’attention de laCommission et du Gouvernement du Québec sur lesréalités particulières vécues par les personnes aînées faceà la maladie et aux soins de santé.
Christiane BrinckConseillère à la condition des femmes et au sociopolitique
1 Laurier Caron, www.csq.qc.net/options/opt-23/p45.pdf2 Jeanine Lallement, Quoi de neuf ?, octobre – novembre 2005
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C’est le montant des souscriptions quenous avons amassées en 2005 pournotre Fondation. À la fin de juin, 80 % decette somme sont distribuésdans nos dix régions selonles objectifs prévus dans nosrèglements :- l’aide à des personnes
retraitées démunies ;- l’aide aux jeunes dans le besoin et aux
organismes qui leur viennent en aide ;- l’aide à de la recherche médicale con-
cernant les maladies touchant les aînés et l’aide à desorganismes oeuvrant auprès des personnes touchéespar ces maladies.Ces objectifs choisis en 1990 ont permis à notre Fon-
dation d’être reconnue par les institutions financièresdes deux paliers de gouvernement comme organisme decharité pouvant émettre des reçus d’impôt. Chaque année,nous devons fournir pour le 30 juin un rapport complet
de nos activités à ces mêmes institutions. Déroger à cetteobligation et à nos règlements pourrait entraîner de fortesamendes et l’annulation de notre permis en tant qu’orga-
nisme de charité. C’est pourquoi l’admi-nistration comptable se fait au niveauprovincial par les services administratifsde l’A.R.E.Q., sous le contrôle du Bureauprovincial de la Fondation. Chaque annéenos livres sont vérifiés par une firmecomptable.
Les 160 000 $ amassés en 2005,s’ajoutant aux sommes recueillies depuis
1990 et aux montants accumulés depuis janvier 2006,nous permettent de croire que nous aurons atteint1 000 000 $ après quinze ans d’activités. Les 80 % deces sommes nous auront permis de distribuer près de15 000 dons à des individus et à des organismes de nosrégions.
Cet argent nous provient de souscriptions person-nelles de nos 7 000 membres et d’amis de la Fondation,d’activités organisées par les Conseils régionaux et lesComités directeurs de secteurs de l’A.R.E.Q., des cinq golfsbénéfices de la CSQ ayant rapporté à eux seuls près de150 000 $.
Soyons fiers de cette belle aventure qui existe depuisquinze ans grâce à des bénévoles qui y ont cru, qui ycroient de plus en plus et qui aimeraient entraîner à leursuite le plus grand nombre possible de membres del’A.R.E.Q. et de la CSQ. Nous croyons vraiment qu’ad-hérer à cette Fondation, y souscrire, s’y impliquer, c’estparticiper à ce que j’appelle le cœur et la tendresse del’A.R.E.Q. envers les démunis de notre société, c’est par-ticiper à ce qu’on a appelé une des grandes et bellesréalisations de notre organisme professionnel.
Louisette F.-GirouxPrésidente
Fondation Laure-Gaudreault
Photo : Collection personnelle
Louisette F.-Giroux
Vous êtes membre de notre Fondation, vos souscriptions sont toujours bienvenues.Vous n’en êtes pas et vous voulez le devenir, vous envoyez 10 $ avec votrenom et votre adresse complète et devenez membre à vie. Envoyer à : Fon-dation Laure-Gaudreault, 100-320, rue St-Joseph Est, Québec G1K 9E7.
160 000 $ pour notre Fondation !
« Car nous sommes plus beaux quenous pensons et bien plus forts
aussi. Qui sait le nouveau monde quenous pourrions créer si nous nous en
donnions la peine. »Serge Bouchard
Le 29 novembre dernier, le Centre McGill d'études sur le vieillisse-ment, situé au 6825 boul. Lasalle à Verdun, procédait au dévoilementd'un tableau d'honneur des donateurs au Centre. Le nom de La Fonda-tion Laure-Gaudreault est dorénavant gravé sur le mur de la reconnais-sance du Centre grâce aux dons faits ces dernières années pour que sepoursuivent les recherches sur le vieillissement. On reconnaîtra, degauche à droite, M. Georges Daigle, le docteur Jules Poirier et Mme Marthe Laforest.
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C O N G R È S C S Q
Malgré une con-joncture parti-culièrement hostile quine nous aura pas laissébeaucoup de répit aucours de cette périodetriennale qui s’achève,le Conseil exécutif de laCSQ est tourné résolu-
ment vers le prochain Congrèsrégulier avec l’espoir d’y dégager desstratégies nous permettant de repren-dre l’offensive dans la promotion etla défense des droits professionnels,économiques et sociaux des mem-bres que nous représentons. Nosdroits ont été passablement bafouésau cours des deux dernières décen-nies, et c’est à force de luttes quenous avons à peine jugulé l’hémor-ragie. La non-indexation des régimesde retraite et l’appauvrissement quien découle illustrent bien cette éro-sion progressive de notre citoyenneté.
On comprendra aisément quenotre première préoccupation estdans la sauvegarde de l’unité. Ces at-
taques répétées desgouvernements
qui se sontsuc-
cédé dans la vague du néo-libéralismeont entraîné maintes frustrations dansnos rangs en regard des attentes nonsatisfaites et ont engendré un détour-nement de l’insatisfaction vers lesorganisations syndicales. Pourtant, levéritable adversaire sur lequel se bu-tent nos aspirations a été et continued’être le gouvernement, quelle qu’enait été la couleur ces dernières an-nées. C’est en redonnant tout sonpouvoir d’influence et d’impact ànotre organisation syndicale que nouspourrons espérer reconquérir le ter-rain perdu et améliorer nos condi-tions de vie.
Cette dynamisation de l’actionsyndicale ne pourra cependant passe réaliser, si elle n’est pas à l’enseigned’un syndicalisme inclusif et d’unresserrement des forces syndicales.Nous sommes conscients que nospratiques et notre action syndicalesont basées sur un modèle des années1960 où nos revendications passaientstrictement par la négociation de nosconventions collectives dans un mon-de du travail loin d’être atypique.L’épuisement professionnel, l’appau-vrissement à la retraite, la désertionprofessionnelle, la santé et la sécurité
au travail, la conciliation famille-travail, etc., sont autant de
préoccupations qui netrouvent pas exclu-sivement leur sa-tisfaction dans la
négociation tra-ditionnelle.
Il nous
faudra donc investir des nouveauxlieux d’action où l’enracinement denos orientations chez les membres,l’implication de nos réseaux de mili-tantes et militants et l’accroissementde la syndicalisation constituerontdes atouts dans l’impact recherchésur nos gouvernants.
Les moyens de nos adversaires sontimmenses dans un monde où l’ontente de nous faire croire que la créa-tion de richesse est facteur de stabilitésociale. On ne pourra faire obstacle àla concentration et à la convergencedes médias qui diffusent l’idéologiedominante du libéralisme économi-que, qu’en comptant sur les milliersde voix de nos membres pour fairecontrepoids. Les jeunes Français et lesorganisations syndicales de l’Hexagoneviennent de nous démontrer la forcedu pouvoir de la rue lorsque nosefforts sont unis. L’A.R.E.Q. a mani-festé en grand nombre dans la rue aucours des dernières manifestations etelle s’avère un modèle à suivre dansla quête d’une mobilisation généralepour la reconquête de nos droits per-dus et le redémarrage du progrèssocial. L’Association a certainement,au-delà des aspirations communes, sesintérêts propres, mais nos espoirs deles satisfaire résident essentiellementdans la solidarité et nous imposent defaire nôtres les aspirations des uns etdes autres qui mènent au respect de ladignité humaine et à la réalisation de sacitoyenneté.
Collectivement pour un mondedifférent.
Réjean ParentPrésident
Centrale des syndicats du Québec
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À la recherche des droits perdus
Photo : Collection personnelle
Réjean Parent
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HistoriqueOn peut dire que cela a commencé in-
directement en 1984, lors de l’élection dugouvernement Mulroney, au fédéral. Cegouvernement était déterminé à mettre finà une série d’immenses déficits budgétairesque le pays avait accumulés au cours desquelques années précédentes. On avaitindiqué qu’on voulait réviser le programme
de la Sécurité de la vieillesse.À travers tout le pays, les aînés se sont réunis. Au
Québec, quelques organismes d’aînés se sont regroupéssous la bannière de la Coalition des associations d’aînésdu Québec. Souvenez-vous d’avoir vu à la télé la damequi s’est adressée à Monsieur Mulroney en disant : « Youlied to us, Charlie Brown ! » car il avait promis au coursde la campagne électorale de ne pas toucher au program-me de la sécurité de la vieillesse.
En 1996, les membres de la Coalition ont décidé decréer un site WEB pour la diffusion de recherches et demémoires du groupe. L’UQÀM accepta alors de créer cesite. Le RIAQ (Réseau d’information des aînés du Qué-bec) est né le 15 février 1996.
En 2003, le ministère de la Culture et des Communi-cations octroyait une subvention substantielle pour refairele site à partir d’une base de données en y ajoutant levolet « Grands-parents virtuels ». Ce volet, novateur danssa forme et dans son esprit, rendait possibles des échan-ges, sans frontière, entre des mentors, des tuteurs, com-pétents dans leurs domaines respectifs, et des jeunes àtravers le monde, afin d’établir une relation d’apprentis-
sage dans un environnement virtuel spontané et dyna-mique.
Enfin, le 18 octobre 2004, nous avons procédé aulancement officiel du nouveau site du RIAQ (www.riaq.ca)en présence de la lieutenant-gouverneur du Québec,madame Lise Thibault, et du cardinal Jean-Claude Tur-cotte. Lors de ce lancement, Henri Hudon, qui était de lapremière équipe du RIAQ, a présenté à la foule cettepetite histoire du RIAQ.
OrganisationLe réseau repose essentiellement sur l’engagement de
bénévoles. Ces personnes assument différentes fonctions :animateurs et modérateurs de divers forums, responsablesdes dossiers liés au financement, ressources aux mem-bres au plan technologique et au traitement de l’infor-mation, divers suivis administratifs pour le bon fonc-tionnement du réseau et, enfin, la mise à jour et ledéveloppement de notre site Web.
Besoins identifiésUn premier constat a permis de repérer ces besoins,
évolutifs au fil des ans, à partir de divers facteurs ;. l’évolution des technologies et la banalisation d’In-
ternet comme ressource incontournable d’accès à l’in-formation et à de nouveaux rapports à la communica-tion ;
. le manque de formation des membres pour une utili-sation signifiante de ces nouveaux outils d’échanges etde partages de l’information ;
. le besoin de communiquer, sans se déplacer, pourmaintenir le sentiment d’appartenance et ainsi, briserles sentiments de solitude et de dévalorisation de soi. Pour répondre à ces besoins, nous avons voulu créer
une communauté virtuelle, sans frontière, dans le respectdes rythmes et des styles d’apprentissage de chaque mem-bre. « Enseigner par-dessus l’épaule », c’est aussi possiblede façon virtuelle, à condition, bien sûr, d’avoir un ordi-nateur, ou l’accès à un ordinateur et d’une connexionappropriée. Ce qui n’est pas encore évident pour plusieurspersonnes retraitées, même en 2006… OUF ! ! !
ServicesEn plus du site Web (www.riaq.ca), ouvert à tous les
internautes, les membres* ont accès :
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Le RIAQ a maintenant 10 ans
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Photo : René Beauchamp
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• à plusieurs listes de diffusion. Les thèmes proposéssont à géométrie variable : voyage, politique, eucharis-tique, littéraire, liste généraliste :
• à des courriels hebdomadaires sous forme d’informa-tion, d’éditoriaux ;
• à des forums thématiques ;• à de la formation continue ou sur mesure ;• à de la webdiffusion (un peu comme de la télévision
via Internet) présentant différents événements con-cernant les 50 ans et mieux ;
• à des actions sociales et intergénérationnelles dontles « Grands-parents virtuels ».
MembresLes centaines de membres du RIAQ ont des intérêts
convergents et divergents. Tant mieux !Ils ne sont pas uniquement du Québec, mais aussi
de France, de Belgique, et d’ailleurs en Europe. Le Brésiln’y échappe pas non plus. Il n’y a pas vraiment de com-mun dénominateur à part la langue, le français, et l’âgedes membres : la cinquantaine et plus.
PartenairesIls sont de quatre ordres :
• du domaine public ou parapublic, soit des associa-tions d’aînés dont l’A.R.E.Q. ;
• des partenaires ou commanditaires de secteurs privésdont nous faisons la promotion et qui contribuentfinancièrement aux besoins du RIAQ ;
• des organismes gouvernementaux subventionnairesde façon aléatoire ;
• des personnes qui ont à cœur la mission du RIAQ.
CredoLes administrateurs du RIAQ, de concert avec ses mem-
bres, sont convaincus :• que les 50 ans et + ( mieux ) font partie des solutions
et non pas des problèmes ;
• que cette génération ascendante doit être valoriséedans une société qui devrait savoir respecter la force,l’expertise et les compétences prouvées des « SÉ-NIORS » ;
• que seulement 10 % de cette génération qui ont bâtil’avenir est fragilisée ;
• que l’aspect intergénérationnel est une force qui garan-tit, de façon harmonieuse, la dynamique de cettesociété, la nôtre, à laquelle nous contribuons depuisdes décennies, afin de mieux partager l’avenir despersonnes en émergence que nous aimons.
OrientationsLe RIAQ a franchi le cap des 10 ans. Beaucoup de
travail, beaucoup d’engagements solidaires, beaucoupde générosité. Nous sommes maintenant prêts à gravirde nouveaux échelons en synergie avec celles et ceuxqui partagent notre VISION de l’avenir de cette générationascendante qui est la nôtre. Ainsi, nous devons :• consolider nos acquis sur le plan technologique ;• établir des priorités d’action en lien avec les attentes de
nos membres ;• augmenter notre présence virtuelle en harmonie avec
les orientations sociétales que proposent les instancesgouvernementales ;
• s’assurer d’un financement adéquat et récurrent enappui à la reconnaissance de notre travail engagé etbénévole et de notre proactivité depuis déjà 10 ans.Comme nous nous amusons à le répéter, le RIAQ
peut changer votre vie !Vous ne serez plus jamais seul(e) grâce au RIAQ où
que vous soyez !
Jean RoyMembre du conseil d’administration du RIAQ
* Notez qu’il n’y a aucun frais d’adhésion au RIAQ. C’est gratuit !Visitez le site (www.riaq.ca) pour vous inscrire dès aujourd’hui.Il n’y a aucune limite quant au nombre de membres possibles.
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Photo : René Beauchamp
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Contexte et enjeuxLa révolution de la longévité et surtout les maladies
chroniques ont déjà beaucoup modifié le besoin et lefonctionnement des structures. Quoique certaines de-meurent encore inadaptées aux réalités nouvelles. LeCanada est particulièrement affecté par l’engorgementdes urgences et l’allongement des détails de prise encharge médicale. La réponse professionnelle à ces besoinsd’interventions croissants auprès des personnes dépen-dantes est pénalisée par les failles dans la coordinationdes soins et services, la pénurie croissante du cortèged’intervenants et la faillite des budgets de la santé.
Isolement social et dépendanceDe plus en plus nombreuses sont les publications qui
établissent un lien entre isolement social et morbidité. Ilexiste, par exemple, une relation négative entre l’absencede confident et la survie après chirurgie cardiaque. L’isole-ment social favorise la dépression qui est une importantecause d’invalidité. Survient alors la séquence : diminu-tion des marches, chutes, fractures puis dépendance(Pr. André Bonnin, de l’Académie Nationale de Médecine,1937-2004). Cependant celle-ci fait le lit des maladiescardiovasculaires, métaboliques, ostéo-arthritiques, des
maladies mentales, etc. qui aggravent l’isolement social, etla spirale continue….
Les baby-boomers à la retraite vont certes bénéficier« d’une vie en plus » mais ils risquent aussi de vivre plusisolés que leurs aïeux, car ils ont eu davantage dedivorces, moins d’enfants et ceux-ci sont plus dispersésgéographiquement. Par ailleurs la révolution de la longé-vité pose un défi relationnel : quatre ou cinq générations
s’engagent simultanément dans ce nouveau millénaire,mais il reste à inventer les passerelles de communicationentre ces générations.
Une solution de longévité : services médicauxet activités intergénérationnelles centrés sur latélécommunication au domicile de la personneretraitée
Le Village Virtuel Inter-générations (VVI) vise àengager les aînés, depuis leur domicile ou dans leur struc-ture d’accueil, à participer régulièrement à des pro-grammes de téléactivités aussi diversifiées que les échan-ges interculturels et jeux avec de jeunes immigrants, letélémentorat pour jeunes en situation d’échec scolaire,la pratique du français et de l’anglais, notamment enconnexion transatlantique ou encore des exercices detéléphysiothérapie.
Les gérontechnologies sont orientées sur le développe-ment du réseau relationnel inter-générations et la pro-
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Révolution de la longévité : défis et solutions innovantes*
La génération des baby-boomers a souvent créé l’évènement. À l’aube de leur retraite, il est peu probable qu’ils acceptent le contexte sanitaire et social que vivent actuellement
nos aînés et nos collectivités.
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motion de l’autonomie des participants. Par la télévision,déjà très utilisée par les personnes âgées, ou par un écrand’ordinateur, il s’agit d’ouvrir une fenêtre sur le monde,dans laquelle la technologie est si conviviale que les par-ticipants en oublient l’existence. Ils entretiennent ainsiles relations familiales et communautaires de leur choixtout en bénéficiant aussi d’un suivi médical.
Le télémentorat pour personnes présentant un handi-cap est de développement récent. Il permet l’utilisationsimultanée de différents modes de communication (ver-bal, non verbal, écriture et partage de documents) avecpossibilité de créer ensemble un document nouveau,tout en conservant la présence et le contact visuel entre lesdeux intervenants. La communication verbale et nonverbale y est prépondérante, surtout au début.
Bénéfices pour les retraitésLe « jeune retraité » est un bon adepte de ce réseau de
télécommunications auquel il est mieux préparé que la
génération précédente. Il lui permet de poursuivre cer-taines activités antérieures à sa retraite, mais à un rythmequi lui convient, et de façon flexible, depuis son domicile.Il apprécie être un soutien régulier auprès de ses petits-enfants ou adopter d’autres jeunes, par exemple à rai-son d’une heure par semaine, et pour des périodes limi-tées.
Les retraités, en général, apprécient beaucoup ce genrede partenariat avec les jeunes, qui devient souvent unecomplicité après trois à cinq téléséances. Ils sont valo-risés pour leur contribution auprès des jeunes, tandisqu’ils développent leur capacité de s’approprier les nou-velles technologies. Les programmes créent des momentsde plaisir ou de mise en condition physique (téléphysio-thérapie), tout en offrant un moyen sécurisant permettantun échange convivial sans intrusion domiciliaire.
Activités au cours des séances de télémentoratPour le patient en perte d’autonomie, la tentation est
de ne voir que les priorités médicales que permettent lesgérontechnologies. Le patient est assuré d’un télésuivimédical dans son environnement naturel, d’un soutien
psychologique et de la continuité des liens avec uneéquipe pluridisciplinaire, conformément aux demandesdes familles. Cependant, pour le patient confiné dansson logement, il s’agit d’abord de lui procurer un nouveaumoyen de se faire des amis et de se sentir utile. Si nousfournissons un outil relationnel aux patients atteints demaladies chroniques, leur prise en charge médicale seramoins onéreuse et leur pronostic sera significativementmeilleur. Déjà le jumelage entre aînés diabétiques et ado-lescents diabétiques réfractaires à leurs traitementspermettait l’acceptation de leur maladie par ces adoles-cents et un meilleur contrôle de leur maladie (données
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des consultations du Dr M.-M. Bernard, Clinique desHauts-de-Seine, Chatenay Malabry, et Hôpital Saint-Vin-
cent de Paul, Paris, France). Le développement de télé-jumelages inter-générations, notamment de patients dia-bétiques pourrait opérer à plus large échelle car lescontacts ne sont plus limités par les distances géo-graphiques. Selon une expression du Pr. Alain Franco(chef du service de gériatrie, CHU de Grenoble), « il con-vient de démédicaliser les coûts de la santé liés à l’isole-ment ». C’est un moyen de prévention de la dépendanceet de promotion de l’autonomie des patients.
Bénéfices pour le corps médical et pour lespouvoirs publics
Rares sont les réalisations de projets de téléconsulta-tion médicale à domicile. Cela s’inscrit dans un contexte oùdéjà la visite médicale à domicile n’est peu ou pas pra-tiquée. Cependant les estimations des bénéfices éco-nomiques des télésoins à domicile suppléant aux « hos-pitalisations sociales des aînés » sont telles qu’aux USA,certaines initiatives associées à des compagnies d’assu-rance (California Public Employees Retirement System),entreprendront le télésuivi au domicile de 90 000 patients.
La téléconsultation au domicile des patients, rapportéedès 1998, mérite encore la publication de ses titres denoblesse. Libérés des contraintes géographiques et desexigences des occupants d’une salle d’attente comble, lepraticien, disposant d’une console de télésanté, peut sélec-tionner ses interventions en fonction des priorités médi-cales, décider de la nécessité d’une consultation conven-tionnelle ou expliquer à son patient qui sourit dans sonsalon, qu’il le contactera à nouveau le lendemain à7 heures ou midi, lorsque son infirmière ouvrira son
pansement. Puis à la flexibilité des téléinterventions s’ajou-te la motivation pédagogique grâce à l’aspect relationnel etla possibilité de vérifier et d’augmenter l’adhésion auxthérapeutiques. Enfin l’observance accrue des patientsaux traitements est quantifiable par le télémonitoringayant pour conséquences une diminution des jours d’hos-pitalisation et une réduction dans l’utilisation des sallesd’urgence susceptibles de générer jusqu’à 50 % d’économiedans la prise en charge de maladies chroniques.
En corollaire, un désengorgement des salles d’urgenceet des services spécialisés permet aux hôpitaux de retrou-ver leur vocation première, parallèlement à une diminu-tion des coûts de prise en charge des maladies chroniques(réduction jusqu’à 50% du nombre de patients hospi-talisés et de 10 à 20 % d’utilisation des salles d’urgence).
ConclusionsLes enjeux qui découlent de la révolution de la lon-
gévité sont les mêmes de part et d’autre de l’Atlantique,mais les approches et obstacles diffèrent sensiblement. Lesretraités peuvent d’ores et déjà accéder aux géron-technologies à domicile pour bénéficier non seulement deservices de télésanté mais aussi pour s’impliquer auprèsde jeunes et développer leur réseau relationnel. Ils doiventcependant rechercher activement les structures déjà opéra-tionnelles pour assurer une longévité de qualité et la réduc-tion des coûts de prise en charge de maladies chroniques.
Il est probable que les premiers bénéficiaires des géron-technologies, principalement les retraités et les pour-voyeurs d’assurance maladie, publique ou privée, contri-bueront à leur développement, notamment, dans lamesure où les législations permettront l’implantation de latélésanté domiciliaire. Des partenariats outre-atlantique,par exemple entre le Canada et la France, fourniraientune approche complémentaire pour influencer les déci-sionnaires et amorcer le virage à une télégérontologiedomiciliaire pour la santé de toutes les générations.
Remerciements à la Fondation Trillium de l’Ontario,au Conseil de la Coopération de l’Ontario et à JeunesseCanada au Travail, dont les subventions ont permis laréalisation et les évaluations des programmes de six ansd’activités du Village Virtuel Inter-générations.
Dre Marie-M. Bernard et Mathias Fruhwirth, P.Ing.,PACE 2000 International Foundation, Dr Jean-Paul
Fortin, CHU Laval, Québec, Vincent Rialle, PhD, CHUGrenoble, Dre Thérèse Bouchez, CHU Lyon.
* Version écourtée d’un texte paru dans la revue Vie et Vieillisse-ment vol. 5, no. 1, 2006, p. 3-8.
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Vous vivez un événement qui demande des démarchesauprès du gouvernement ? Que vous vous occupiezde vos parents, achetiez ou rénoviez une maison, cher-chiez un logement ou que vous viviez toute autre situa-tion de la vie courante, adressez-vous à Services Québec,votre porte d’entrée au gouvernement du Québec.
Un virage historiquePar la mise en œuvre de Services Québec, le gou-
vernement souhaitait revoir sa façon de livrer les servicespublics à la population pour en augmenter la simplicité,l’accessibilité, la rapidité et l’efficacité.
Jusqu’à maintenant,l’État québécois avaitune vision sectoriellede la prestation de ser-vices ; les ministères etorganismes répon-daient aux demandesdes citoyens et desentreprises dans leslimites de leur missionrespective. Le résultat :une multitude d’inter-venants, de démarcheset de formulaires fai-saient en sorte que les
citoyens et les entreprises devaient gérer eux-mêmes la com-plexité de l’État.
Concrètement, lorsque vous rechercherez une infor-mation sur un programme donné, il vous suffira de com-muniquer avec Services Québec, sans que vous ayez àvous demander de quel ministère ou organisme relèvele programme. Dans tous les cas, vous conserverez lelibre choix du moyen de vous prévaloir du service : partéléphone, par la poste, par Internet ou par une visitedans un des nombreux comptoirs de services.
Une présence régionale élargiePour la clientèle qui préfère utiliser les services au
comptoir, Services Québec se dotera d’un réseau régionalétendu constitué de points de services et de centres deservices. Ainsi, d’ici la fin de 2007, Services Québec seraprésent à 87 endroits sur le territoire. De façon plus con-crète, dans ses points de services, Services Québec offrira :
- l’accès Internet avec accompagnement par un employéde Services Québec ;
- les services rendus dans les bureaux de Communica-tion-Québec (information sur plus de 3 000 sujets) ;
- des publications gouvernementales sur des sujets variés ;- les services rendus dans les Bureau de publicité des
droits (consultation et accès aux documents contenusdans le Registre foncier).Dans les centres de services, en plus des services men-
tionnés précédemment, ceux de la Société d’assurance auto-mobile du Québec (SAAQ) (principalement délivrance depermis de conduire, renouvellement d’immatriculation,évaluation des conducteurs) seront offerts.
Amélioration des services téléphoniquesLa clientèle qui utilise des services gouvernementaux
par l’entremise du téléphone bénéficiera également dela mise en œuvre de Services Québec. Les trois problèmesles plus souvent éprouvés sont :- les lignes téléphoniques occupées ;- les transferts répétés d’une personne à l’autre ;- les systèmes de répondeurs automatiques ou de mes-
sagerie vocale complexes.C’est pourquoi, en parallèle à son déploiement
régional, Services Québec analyse différents scénariospour améliorer les services téléphoniques gouvernemen-taux. Il espère être en mesure d’annoncer des change-ments concrets d’ici l’hiver prochain.
Services Québec : votre porte d’entrée au gou-vernement du Québec
Vous vivez un événement qui demande des démarchesauprès du gouvernement ? Adressez-vous dès aujourd’huià Services Québec de la façon qui vous convient le mieux :- en consultant Internet au www.gouv.qc.ca ;- en téléphonant au 1 800 363-1363 ;- en visitant un de ses bureaux ou en utilisant la poste.
Vous trouverez les coordonnées de l’ensemble des bureauxde Services Québec dans la section Pour nous joindre dusite Internet ou dans la section Renseignements gouverne-mentaux des pages bleues de votre bottin téléphonique.
Carole LafondDirectrice générale des communications
Services Québec
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Photo : Bernard Vallée
Services Québec : Porte d’entrée au gouvernement
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Bon nombre de gens qui prennent leurretraite ne peuvent ou ne veulent pasrester à l’écart du marché du travail. C’estce que révèle une étude publiée par Sta-tistique Canada, qui examine le cas despersonnes retournant au travail rémunéréaprès une première retraite.
L’étude, fondée sur l’Enquête socialegénérale de 2002, indique que les personnes
retraitées sont plus susceptibles de réintégrer la main-d’œuvrepuisqu’ils se trouvent de plus en plus en bonne santé et sontmunis de la formation et des compétences nécessaires pouraffronter la concurrence sur le marché du travail.
On note que 22 % des personnes qui ont pris leurretraite entre 1992 et 2002, à partir de 50 ans ou plus,ont repris un travail rémunéré quelconque ; 4 % des per-sonnes ont déclaré avoir cherché du travail mais ne pasavoir réussi à en trouver.
Caractéristiques qui influencent un retour autravail
Les hommes étaient légèrement plus enclins que lesfemmes à reprendre le travail, de même que les person-nes dont l’état de santé était bon. Les personnes retraitéesqui avaient occupé un poste de professionnel étaient lesplus aptes à réintégrer la main-d’oeuvre, suivis des ges-tionnaires et des techniciens.
Autres considérations que financièresBien que l’aspect financier ait été de loin la princi-
pale raison d’un retour au travail, il n’était mentionnéque par 38 % des répondants, ce qui laisse entendre queles considérations non financières étaient égalementimportantes.
L’étude rapporte que 22 % des retraités ont repris letravail parce qu’ils n’aimaient pas la retraite, 19 % ontévoqué la satisfaction que procure le travail (tâchesstimulantes, contacts sociaux, sentiment d’accomplirquelque chose), et 14 % estimaient qu’on avait besoind’eux ou qu’ils voulaient aider. Dans l’ensemble, 55 %ont mentionné au moins une de ces trois raisons nonfinancières.
Temps partielBon nombre de retraités qui travaillaient à temps plein
avant leur retraite sont retournés occuper un emploi à
temps partiel après leur retraite, soit plus du tiers deshommes et plus de la moitié des femmes.
Les membres de l’A.R.E.Q. peuvent-ilsretourner au travail sans conséquence ?
Si vous avez moins de 69 ans, le fait de retournerau travail dans la fonction publique du Québec,dans les réseaux de l’éducation ou de la santé etdes services sociaux ou chez un autre employeurassujetti au RREGOP, que ce soit à temps plein, àtemps partiel ou sur une base occasionnelle, peutentraîner la suspension ou la réduction de votrerente de retraite.
Par conséquent, nous vous recommandons fortementd’obtenir de votre employeur éventuel ou de la CARRAtous les renseignements nécessaires sur les conséquencespossibles d’un retour au travail, et ce, avant de prendrevotre décision.
Précisons que, si vous allez travailler dans une entre-prise privée, cela n’aura aucun effet sur la rente de retraiteque vous recevez de la CARRA.
Les critères pour un retour au travailPrestataire du RRE - Moins de 65 ans. Vous pourrez toucher votre rente du RRE et votre
salaire sans pénalité jusqu’à 65 ans.. Vous devez obligatoirement cotiser au RREGOP.
Lorsque vous arrêterez de travailler, vous aurez droità un remboursement de vos cotisations (si moins de2 ans) ou à une rente du RREGOP en plus de la rentedu RRE.
Prestataire du RREGOP - Moins de 65 ans – Années cotisées AVANT 1er janvier 1983. Atten-
tion : pas des années rachetéesPour recevoir sa rente et son salaire sans pénalité : ne
pas cotiser au RREGOP. Si vous cotisez au RREGOP :Pension suspendue en fonction du service.Moins de 65 ans – Années cotisées APRÈS le
1er janvier 1983Peut cotiser ou non au RREGOP.Pension suspendue pour la durée du travail (qu’on
cotise ou non).Facturation par la CARRA, souvent 15 mois
plus tard. . .
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R E T R A I T E
Le travail après la retraite
Photo : Gunther Gamper
Linda Olivier
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Prestataires du RRCESi l’adhésion au RRCE s’est faite AVANT la retraite :
. les règles de retour au travail du RREGOP s’appliquentsi l’adhésion au RRCE s’est faite APRÈS la retraite etqu’une retraite se prend en vertu du RRE, les règles deretour au travail du RRE s’appliquent.
Retour au travail entre 65 et 69 ansNous vous invitons à prendre les informations auprès de
l’employeur ou auprès de la CARRA. Vous pouvez avoiraccès au programme de retraite graduelle. Dans les autrescas, votre rente de retraite sera suspendue proportion-nellement au service crédité.
Programme de retraite graduelle
La retraite graduelle s’adresse à l’employé âgé de65 ans ou plus qui veut recevoir en même temps unerente de retraite et un salaire et qui :. continue d’exercer une fonction visée par son régime
de retraite ; ou . exerce à nouveau chez le même employeur ou chez un
employeur différent une fonction visée par le RREGOP.Un emballement pour un retour au travail, on s’in-
forme d’abord !Voilà pour les prestataires qui sont assujettis par la
loi des régimes de retraite de la CARRA.
Au privé maintenantTous et toutes les prestataires des régimes peuvent
travailler au privé sans contraintes, car les entreprisesprivées ne sont pas régies par les lois. Donc, si vousobtenez un poste de gestionnaire à 100 000 $ par année,pas de problème vous pourrez retirer votre rente et votresalaire, et ce, sans contraintes. Enfin, il y aura les con-traintes du travail.....
Finalement, il y a plusieurs considérants pour unretour au travail, mais un de ceux-là est directement lié àvotre rente de retraite de la CARRA. Alors, soyez vigi-lant, cela pourrait se traduire par une réduction de votrerente.
Linda OlivierConseillère à la sécurité sociale
Source : Statistique Canada – Le Quotidien – Étude 2002. Le tra-vail après la retraite et Guide d’administration – CARRA.
CONVOCATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’ASSUREQ
À tous les membres d’ASSUREQEn vertu de l’article 3.03 des règlements d’ASSUREQ : « l’Assemblée générale se réunit à tous les ans, à la date et
au lieu déterminés par le Conseil d’administration. La convocation de l’assemblée générale est expédiée par écrit à tous lesmembres, au moins vingt et un (21) jours francs avant sa tenue ».
Par la présente, vous êtes cordialement invités à l’Assemblée générale.Date : mardi, 17 octobre 2006 Lieu : Auberge Estrimont Heures :
44, avenue de l’Auberge • Inscription : 13 hOrford (Québec) J1X 6J3 • Ouverture de Téléphone : 819 843-1616 l’assemblée : 14 hTélécopie : 819 843-4909Sans frais : 1 800 567-7320
PARMI LES SUJETS TRAITÉS• La loi 130 et le Régime général d’assurance médica-
ments :- explication de la loi,- impacts sur l’A.R.E.Q.
• Les conditions de renouvellement au 1er janvier 2007
LES ÉLECTIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRA-TION D’ASSUREQ• Les postes vacants :
- Présidence- 2e vice-présidence
• Les formulaires de mise en candidature serontdisponibles sur place.
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En écoutant cer-tains commentai-res, j’ai l’impressionqu’il y a des activitésnobles telles que legolf, le ski, le tennis, labicyclette. On est fierd’en parler. La danse enligne semble moinsnoble. Souvent, on se
moque des aînés qui pratiquent cetteactivité. Pourquoi ? C’est vrai que çane coûte pas cher. Une heure ettrente minutes d’exercices les mer-credis soir au club de l’âge d’or necoûte que 2 $. Est-ce la raison pourlaquelle on entend tant de commen-taires négatifs ? Est-ce parce que cesont surtout les personnes âgées quila pratiquent ?
On semble penser que c’est dutemps perdu, qu’il y aurait mieux àfaire. Mais a-t-on pensé aux bienfaitsque cette activité apporte ?
D’abord, c’est un très bon condi-tionnement physique. Être deboutdurant une heure ou plus à danserdemande une bonne résistance phy-sique et des milliers de pas. Dernière-ment, j’avais mon podomètre et j’aifait plus de 5 600 pas pendant unerépétition d’une heure et demie. Lorsd’une veillée du samedi soir (dansessociales et danses en ligne), le comp-teur marquait plus de 11 200 pas. Cen’est pas à dédaigner comme activitéphysique.
Tout danseur doit suivre les dif-férents rythmes, parfois assez endia-blés comme les mambos, les triple-swings et les rocks, parfois plus lentstelles les valses et les rumbas. Lecœur et les muscles sont sollicités etse gardent en forme.
Ensuite, c’est très bon pour lamémoire puisqu’il faut se rappeler lespas des différentes danses. Pedro cha-cha a des pas très différents de Prodelcha-cha. D’ailleurs ce sont des dansesde difficultés différentes : très faciles,utiles pour l’animation, ou plus com-plexes qui font appel à différentes facu-ltés. N’est-ce pas une bonne manièrede prévenir la maladie d’Alzheimer ?Que des personnes âgées se souvien-nent de tous ces pas devrait engendrerl’admiration et non la moquerie.
De plus, c’est une façon de déve-lopper son oreille musicale en recon-naissant et en suivant les différentsrythmes : mambo, samba, rumba,valse, etc. Au lieu de jouer d’un ins-trument avec ses doigts, le corpsdevient l’instrument, c’est de la mu-sique exprimée différemment. Pourmoi, le plaisir est comparable. C’estculturel tout en étant physique.
D’autres habiletés sont dévelop-pées. Signalons la latéralité. Un dan-seur apprend assez rapidement à dis-tinguer sa gauche de sa droite. Tousdoivent partir dans la même direc-tion pour ne pas se frapper. Il y a aus-si l’orientation dans l’espace puisqueplusieurs danses font faire des quartsde tour, des demi-tours et parfoismême des trois quarts de tour, chan-geant ainsi de direction. Les débu-tants ont de la difficulté au début,puis petit à petit, ils se retrouvent.
Par-dessus tout, il ne faut pasoublier la détente que la danse ap-porte. C’est le moment d’oublier lestracas de la journée et les soucis dulendemain. Gare au danseur qui re-vient dans son quotidien ! Il n’estplus avec les autres et se trompe, cequi fait sourire ceux qui le côtoient.
Pour terminer, pensons à l’aspectsocial. La danse en ligne regroupe desmilliers d’aînés. Regarder une sallecomble de personnes accomplir lesmêmes gestes en même temps est untableau digne de mention. C’est unedanse qui permet à tous de participer,partenaire ou pas. Et il y a tellementde femmes qui sont seules, n’est-cepas là une bonne manière pour ellesde briser l’isolement, de s’occuper enbonne compagnie ?
La danse de ligne, c’est de la danseau même titre que la danse sociale(que je pratique presque tous les
samedis soir), que la danse folk-lorique (que j’ai fait pendant plus devingt ans), que la danse québécoise,le ballet jazz, le ballet classique et lesautres genres. Chaque type de danseapporte ses bienfaits à la personneentière. C’est tellement plaisant desuivre la musique avec son corps !
Présentation faite lors du congrès del’AUTAFA (Association des universitésdu troisième âge françaises d’Amérique)juin 2005
Pauline Robert, Secteur F, Granby - La Pommeraie
Région 09, Montérégie
La danse en ligne, une futilité ?
Photo : Collection personnelle
Pauline Robert
A C T I V I T É P H Y S I Q U E
Quoi de neuf ? • Juin - Juillet 200624
Photo : Collection personnelle
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Amélia, un matind’été chaud, tropchaud, laisse errer sespas sur le gazon quirafraîchit le dessous deses pieds nus. Elle seprélasse avec sa robe decoton indien autourdes plates-bandes char-
gées de plantes porteuses tantôt defleurs tantôt de verdure apaisante. Sonregard se pose avec attention sur lamenthe, végétation des lieux humideset frais. Elle se penche et s’agenouille pour être inondéepar l’odeur aromatique de ses feuilles velues. Elle se sentenvahie par cette montée de fraîcheur et se prépare ànouveau à l’aspirer. Fermant légèrement les yeux, elle
renvoie la tête en arrière et prend une profonde inspira-tion emprisonnant ainsi la saveur aussi longtemps quepossible. Le temps s’arrête et les problèmes s’envolent.La tête devient plume au vent.
Asservie par cette odeur de citronet d’arrière-goût de pomme, elle por-te à sa bouche une feuille en effleu-rant légèrement ses lèvres. Elle lalaisse glisser, puis la désire encoredavantage. Ses dents sondent la ten-dreté de la feuille au dos de petitesvagues et exercent une pression enattente d’une sensation. Mastiquées,elles se livrent totalement et inon-dent toutes ses parois buccales. Lesyeux mi-fermés, elle savoure le goûtfruité. Une explosion de fraîcheur !Ses papilles sont en effervescence ettout son palais est gavé de cettesaveur mi-poivrée mi-douce. Langueet palais sont inondés. Du bout dela langue jusqu’à sa racine, elle segrise de ces matins d’été emprison-nés dans ces feuilles pétiolées. Uneexplosion de fraîcheur dans la bou-che. Elle promène sa main en unva-et-vient de baguette de chef d’or-chestre sur les feuilles vert prin-tanier et baigne ses doigts de cetteverdure grisante.
Omniprésence de sous-bois.Baume anesthésiant du mental.
Michel JacquesÉquipe Quoi de neuf ?
L E S P E T I T S P L A I S I R S
1 Ma rue comprend exactement99 maisons numérotées de 1 à99, les numéros pairs étant situésd’un côté et les impairs de l’autre.Il se trouve que lorsque deuxmaisons sont numérotées à l’aidede numéros à deux chiffres uti-lisant les deux mêmes chiffresdans un ordre différent, et que ladifférence entre les deux numéros(le plus grand moins le plus petit)est égale à 45, alors l
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