la récidive en orthodontie

Post on 23-Jun-2015

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Health & Medicine

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La récidive en orthodontie. La Récidive en (Orthopédie Dento-Faciale ) Orthodontie DEFINITION La récidive post-orthodontique est la réapparition d’une malocclusion ou de malpositions dentaires qui avaient été corrigées par le traitement orthodontique. Les théories de la stabilité des traitements orthodontiques varient selon les auteurs, elle dépend : - D’une bonne occlusion. - De l’importance aux largeurs d'arcades intercanine et intermolaire. - De la position des dents mandibulaires qui doivent être en bonne relation avec l'os basal. - De la nécessité d'obtenir un bon équilibre musculaire. ANGLE, CASE, KINGSLEY, DEWEY, LUNDSTROM, MAC CAULEY, STRANG, TWEED, NANCE, DEWEY. INTERETS DE L’ETUDE Il s’agit d’une préoccupation importante pour l’orthodontiste car aucun résultat de traitement ne peut être assuré de façon permanente. En effet, les phénomènes de vieillissement, l’usure occlusale, l’affaiblissement du parodonte, l’apparition de nouvelles dysfonctions ou la perte d’unités dentaires sont autant de facteurs qui peuvent perturber la qualité du résultat de fin de traitement orthodontique, la contention joue ici un rôle majeur. La récidive en orthopédie dento-faciale met dans l'embarras praticien et patient. FREQUENCE DE LA RECIDIVE POST ORTHODONTIQUE En 1981, une étude faite sur 65 patients en classe I ou classe II traités en Edgewise avec 4 extractions, révèle qu’avant traitement, 70% des cas présentaient un encombrement incisif mandibulaire, et que 10 ans après le traitement, 70% des cas (mais pas forcément les mêmes) présentaient à nouveau un encombrement ( LITTLE et RIEDEL). Tous ces résultats convergent et sont résumés par BOESE (1991) : « quel que soit le mode de traitement, la longueur et la largeur d’arcade diminuent avec le temps ; l’encombrement incisif augmente durant la période qui suit la contention, quelle que soit sa durée. La distance intercanine diminue. L’orientation des incisives mandibulaires est très variable, et le respect des normes céphalométriques n’assure pas leur stabilité. Enfin, aucun facteur de prédiction, aucune association n’apparaît, qui pourrait aider le clinicien à trouver un procédé assurant un résultat stable à long terme. » PHYSIOLIOGIE DU MOUVEMENT DENTAIRE PROVOQUE EN ORTHODONTIE Lors de l’application de forces orthodontiques il y a création, au niveau desmodontal, d’une zone en tension et d’une zone en pression. Du côté des pressions, il se forme un rétrécissement de l'espace desmodontal avec écrasement vasculaire qui entraîne une résorption osseuse . Cette zone prend un aspect vitrifié, c'est la zone hyaline, uniquement constituée de fibres de collagène. Du côté des tensions, on note une apposition osseuse, un élargissement de l'espace desmodontal égal au rétrécissement du côté opposé.

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