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Élégante chroniqueuse mondaine à New York en 1989, Jeannette Walls ra-conte volontiers son enfance heureu-se en Virginie… Mais la réalité était autre. En s’appuyant sur le best-seller de Walls, Destin Daniel Cretton plon-ge, avec Le château de verre, au cœur d’une enfance loin des sentiers battusauprès de parents aussi  fantasques qu’irresponsables. L’attachant Woo-dy Harrelson est un père qui entend tenir ses enfants loin de la société de consommation, quitte à connaître une vie difficile. Profitant enfin de la liberté acquise, Jeannette pourra al-ler vers le pardon…  (Metropolitan)

DVD

Enfance

Avec Detroit, Kathryn Bigelow se pen-che sur l’Amérique de la discrimina-tion raciale en évoquant les émeutes de l’été 1967 dans la capitale du Michi-gan. La cinéaste de Zero Dark Thirty seconcentre, ici, sur une nuit infernale àl’Algiers Motel où des coups de  feu auraient éclaté. Se moquant de toute procédure et en quête d’aveux, des policiers  interrogent, avec sadisme, des clients noirs. La tension est totale dans un huis clos terrible où la mort frappe. Sans manichéisme, Bigelow interroge aussi une Amérique con-temporaine toujours malade de la sé-grégation.  (Studiocanal)

Racisme

« Je suis déjà un homme. » C’est Pio qui le dit, du haut de ses 14 ans… Il estvrai que le gamin boit, fume et ap-prend vite l’art des petites arnaques de la rue. Avec A Ciambra, Jonas Car-pignano plante son action dans un coin défavorisé de Calabre où vit une communauté de roms. Lorsque son frère est emprisonné, Pio va devoir prendre sa place. Mais bientôt le ga-min verra son amitié avec le burkina-bé Ayiva mise à l’épreuve. Energique,très mobile et « néoréaliste », ce dra-me doit beaucoup au jeu confondant de naturel du jeune Pio Amato ainsi que de sa grande famille… (Blaq Out)

Gamin

Blade runner (1982) de Ridley Scott estune référence majeure de la SF. 35 ansaprès, Denis Villeneuve réveille un fu-tur hypnotique dans une cité froide et pluvieuse. En 2049, la société est se-couée par les tensions entre humains et réplicants. L’agent K (Ryan Goslin) est un Blade runner chargé d’éliminer les dissidents. Plastiquement réussi, Blade runner 2049 joue la carte con-templative dans une réflexion sur la mémoire, l’amour et l’histoire. Lors-que K découvre un secret, il devient à son tour une cible et doit retrouver le vieux Rick Deckard (Harrison Ford) pour comprendre…  (Sony)

Futur

Producteur de musique à la dérive, Ni-colas Lejeune cherche une bonne idée pour sauver sa place. Il  imagine de monter un groupe composé d’un rab-bin, d’un imam et d’un curé pour chan-ter le vivre-ensemble. L’humoriste Fabrice Eboué porte la triple casquette d’auteur, réalisateur et comédien pourCoexister, comédie aussi agréable que mordante sur l’air du temps. Avec une tonique Audrey Lamy, Ramzi Bedia, Jo-nathan Cohen et Guillaume de Ton-quédec incarnent ces trois religieux qui sont loin d’être des saints mais qui,au fil d’une tournée triomphale, avan-cent en humanité…  (EuropaCorp)

Tournée

Si  l’on cumule ses étoiles Michelin, Alain Ducasse en compte 21. Autant dire que le chef français est une star. Pendant deux années, le documenta-riste Gilles de Maistre a suivi Ducasse à travers le monde, visitant les multi-ples tables de son empire et préparantau château de Versailles l’ouverture du luxueux Ore. Évidemment, La quê-te d’Alain Ducasse a un côté hagiogra-phique, mais la passion du cuisinier (qui n’est plus guère aux fourneaux) ne semble pas entamée par son statutd’entrepreneur globalisé. Et l’enten-dre chanter le bonheur du goût a quel-que chose de touchant.  (Pathé)

Goût

À 20 ans d’âge et fort de ce 7e album, Novice affirme bel et bien une certai-ne expérience. Le créneau du combo rock de Rouffach est celui de la chan-son française engagée et mélangée. Que ce soit au reggae politiquement incorrect pour décrire Les Animaux de l’Assemblée. Ou au rock punchy d’un Je Ne Fais Rien poétiquement correct. Novice varie  les plaisirs en donnant une couleur  folk cuivrée à Faire La Route, dont le texte invite à larguer lesamarres. Tandis que  l’accordéon ac-compagne le dernier voyage du Ren-dez-vous Au Paradis et que les grandesorgues appuient l’indignation d’une Marianne mal fagotée. Le tout s’achè-ve avec Oncle Sam, blues atmosphéri-que envoûtant comme un bon vieux Thiéfaine. Bravo Novice !

Hérotique  (NEA Prod)

CHANSON

Novice

Trois ans après sa collaboration avecles  Sparks,  symptomatique  d’une crise d’inspiration, c’est à Paris que Franz Ferdinand, fleuron de la brit-pop depuis près de quinze ans, est venu chercher du renouvellement, après le départ de son guitariste ori-ginel, Nick McCarthy. Cinquième al-bum  du  groupe  écossais,  AlwaysAscending a été réalisé par Philippe Zdar, pionnier de la « French Touch »avec la Funk Mob, Motorbass et Cas-sius, producteur vedette de MC So-laar, Phoenix, The Rapture, Beastie Boys… Le Français accentue évidem-ment le côté dansant des chansons, depuis toujours sautillantes, de l’ar-chiduc héritier de Glasgow. L’électro,  tendance  disco,  prend  lepas sur les guitares post-punk, vira-ge  renforcé  par  l’arrivée  de  Julian Corrie aux claviers et synthés. De soncôté, Alex Kapranos explore ici et là de nouveaux registres vocaux, com-me sur le final de l’album, lorgnant vers Morrissey. Pour l’essentiel, on 

retrouve cependant la manière typi-que du groupe, so british, avec desrésultats mitigés : enthousiasmantssur une bonne moitié de l’album, dé-cevants pour le reste, qui tourne sou-vent à vide. L’ascension permanenteest sans doute une chimère quand on a commencé si haut.

O.Br.

Always Ascending  (Domino)

POP

Franz FerdinandProduit par Philippe Zdar, le groupe écossais poursuit sa quêted’un second souffle, sans retrouver la forme de ses débuts.

Auguste Adrien

Bien avant la révolution numérique, la « grande famille » du rock englo-bait tout, de Presley à Dylan en pas-sant par  les Stones, Led Zep, Pink Floyd ou même… Roxy Music. En 1972, on est rock parce que différent, rebelle, original, subversif, décadent mais aussi talentueux. Et de ce point de vue, Roxy Music répond à tous les critères. Son premier album, aujour-d’hui réédité en plusieurs formats (*), frappe les esprits dès sa pochette : la top-modèle Kari-Ann Muller y pose en pin-up glamour. Bientôt, Amanda Lear et Jerry Hall (future ex-épouse de Mick  Jagger)  lui succéderont sur  les disques à venir. Kitsch et charmeur, Roxy clame ainsi son attachement à labranche glam du rock où évoluent pêle-mêle les Bowie, T.Rex, Queen et autre Mott The Hoople. Roxy Music y ajoute son grain de folie. Son chan-teur et mentor Bryan Ferry avait pos-tulé sans succès chez King Crimson, roi de la prog avant-gardiste. Recalé, ilest néanmoins encouragé par Robert Fripp à lancer son propre groupe où 

l’on trouve de fantastiques musiciens comme le guitariste Phil Manzarena, le saxophoniste Andy Mackay et le cla-viériste Brian Eno. Ensemble, ils don-

nent naissance à l’album Roxy Music, qui s’ouvre sur un brouhaha de cock-tail avant d’enclencher  le trépidant thème de Re-Make/Re-Model : voix 

torturée de Bryan Ferry qui n’est pas encore le crooner dandy qu’il devien-dra, guitare agitée, sax atonal en mo-de  impro, piano aux sursauts  jazz, effets de synthés inédits… Très vite, sur Ladytron ou The Bob, Eno suggère les premières nappes du genre am-biant dont il est précurseur. Et ainsi desuite. Chaque titre est un dédale où l’on se perd, une addition de motifs tarabiscotés qui finissent par fonction-ner de concert comme par magie. 45 ans plus tard, l’on s’aperçoit que Roxy Music s’inscrivait déjà dans  le post-punk à paillettes, précédant  la new wave qui verrait éclore Stran-glers, Talking Heads, Magazine… La liste est longue. Mais en réécoutant cedisque aussi  incroyable qu’inoxyda-ble,  l’on comprend pourquoi Roxy Music reste considéré comme l’un desgroupes  le plus  influents de toute l’histoire la pop britannique.

• Roxy Music  (Virgin)(*) Disponible en double CD Deluxeavec les BBC Sessions ou en coffret Su-per Deluxe 3CD + DVD avec démos, out-takes, live et prestations TV.

ROCK

Roxy Music, glamour toujoursSorti  en  1972,  le  premier  album  de  Roxy  Music  entre  au  panthéon  des  rééditions  de  grand  luxe.  Déroutant  àl’origine, ce disque concocté par Bryan Ferry, Eno et les autres garde toute son audace 45 ans plus tard.

La top-modèle Kari-Ann Muller, iconique du premier album de Roxy Music.  DR

Créé en 2002, le groupe anglais vient de se séparer d’un commun accord : Wild Beasts a donné un dernier con-cert à Londres le jour où sortait son ultime opus. Il s’agit d’un live sans pu-blic, bouclé en deux jours aux RAK Stu-dios. On y retrouve les titres phares issus des cinq albums précédents et qui reflètent idéalement cette pop rê-veuse transcendée par la voix de fal-setto d’Hayden Thorpe. Wild Beasts synthétise le meilleur de ce qu’on pou-vait entendre dans les années 80 et 90(Tears For Fears, Kate Bush, XTC) et of-fre une série de chansons aussi scin-tillantes qu’une rivière de diamants. Un sublime cadeau d’adieu.

Last Night All My Dreams Came True (Domino)

INDIE POP

Wild Beasts

Ecou

ter-V

oir

KillASonNouvelle voix du hip-hop hexago-nal, le rappeur poitevin délivre ses textes en anglais. Flow rapide, varié, bluffant… Musicalement, KillASon bouscule les sons electro avec une attirance évidente pour le groove US. Disponible en vinyle ou sur deux EP 5 titres, « Stw » déchire grave.  (Supernova)

Le Coup de cœur

Un an après le fabuleux Sky Dancers, Henri Texier convoque un nou-veau quintet où l’on retrouve les vi-brants saxophones de Vincent Lê Quang et Sébastien Texier, le jeu ex-trêmement fin du batteur Gautier Gar-rigue et  la guitare  lumineuse du toujours surprenant Manu Codjia. Surce nouvel opus, le septuagénaire, frin-gant pionnier du free-jazz, s’est pris aujeu de reprendre, plus de 40 ans après,d’anciennes compositions comme Amir, Les Là-bas et Quand tout s’arrê-te. Un souffle d’air frais sur des thè-mes majeurs où  les doigts d’Henri Texier virevoltent avec expérience, agilité et noblesse, pour mieux entraî-ner dans son sillage une génération plus  jeune et  franchement  inspirée lorsqu’il s’agit de partir à l’aventure. « Explorer, toujours explorer, s’en-flamme Texier. Les musiciens de jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir finiavec une exploration. » Pour autant, c’est en revenant sur ses traces qu’il a conscience de « rejouer son destin », 

sans forcément se répéter. Un tempo blues sur Hungry Man, des motifs plussouples dansant autour de Sand Wo-man et l’inspiration tribale chère au contrebassiste sur  le dramatique  In-dians, alimentent ce disque d’autant plus formidable qu’il n’obéit qu’à une seule règle : la liberté.

A.A.

Sand Woman  (Label Bleu)

JAZZ

Henri TexierÉternel  curieux  de  l’espace  infini  qu’offre  la  musique, l’infatigable contrebassiste poursuit son œuvre d’exploration.

Ecouter - Voir LUNDI 19 FÉVRIER 2018 L'ALSACE19

EVR01

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Sandwoman

Henri TexierManu Codjia à la guitare,

Gautier Garrigue à la batterie,Sébastien Texier (sax alto etclarinettes) et Vincent LêQuang (sax ténor et soprano) :pour ce nouvel album, HenriTexier a fait appel à une nou-velle formation. Le contrebas-siste voulait voir interprétéesdes compositions jamaisjouées auparavant par sespropres groupes, alors qu'ellesavaient été enregistrées ensolo absolu il y a plus de 40 ans.Le déclic a eu lieu lors d'unconcert lors du Europa Jazz duMans. Les noms des musi-ciens indiqués ci-dessus sesont imposés facilement. Etnotamment Vincent Lê Quang,dont Texier dit avoir été «trèssensible à sa façon d'aborderle jazz».• Label Bleu

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PERIODICITE : Quotidien

28 janvier 2018 - N°1564 - Edition Cherbourg

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HENRI TEXIER

Sand Woman

8s? Dès lespremières mesures, Henri Texieret tes quatre impeccables instru-mentistes qui t'entourent (saxos,batterie, guitare) nous embarquentdans un voyage où la cohésionmusicale et l'imagination sontcontinuellement de mise. Faitd'anciennes compositions entiè-rement remaniées (Amir), de nou-veautés et de parties solos aussichaleureuses qu'inspirées, cenouvel album du contrebassistele plus célèbre du jazz hexagonalimpressionne d'un bout à l'autre.Entre swing incessant (ce queTexier nomme « la respiration ryth-mique »), mélange de maîtrisetechnique (les interventions duguitariste Manu Codjia) et demoment plus recueillis (Quand touts'arrête), cet album vibre, vit etatteint souvent ta perfection. 9Label Bteu/L'Autre Distribution, 13 €.

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PERIODICITE : Hebdomadaire

8 février 2018 - N°3780

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SÉLE

C

TION

ALBUMS

cultureHENRI TEXIERSand Woman

En 1976, Henri Texier enregistre seul,jouant de la contrebasse et de la basse,du oud, des percussions, de la flûte, etchantant plusieurs de ses compositionsdont Amir, qui ouvre alors l’album dumême nom. Elle devient un classique deTexier. Qui la remet en jeu pour débuterson album Sand Woman, cette fois avec

les jeunes musiciens de son quintette, les saxophonistes Sébas-tien Texier et Vincent Lê Quang, le guitariste Manu Codjia et lebatteur Gautier Garrigue. Texier constituant avec ce dernierune rythmique dansante et radieuse. D’autres anciens thèmes(Les Là-Bas, Indians ), deux nouvelles compositions (dont Hun-gry Man, en forme de blues) sont abordés par de lisibles mélo-dies, marque de toujours chez Texier. Le sens de l’espace, laprofondeur lyrique des thèmes, l’assurance musicienne em-portent vers un grand bonheur de jazz. p sylvain siclier1 CD Label bleu/L’Autre Distribution.

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PERIODICITE : Quotidien

RUBRIQUE : Culture

JOURNALISTE : Sylvain Siclier

18 février 2018 - N°22738

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