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    INTRODUCTIONChaque année, lors de l'assemblée généraleannuelle, les membres qui composent leCLPMR adoptent les perspectives de travailpour l'année en cours (on les nomme aussi "les priorités " du CLPMR). Ces perspectivesguident et balisent le travail qui sera accom-pli par le CLPMR, son équipe de travail, son CAet ses membres. L'équipe de travail, en qual-ité d'exécutante, rédige un plan d'action afinde s'assurer de réaliser l'ensemble des per-spectives adoptées. Un fois l'année terminée,l'équipe de travail, en collaboration avec leCA, rédige un bilan des activités, ce qui per-met de rendre compte de la réalisation desperspectives adoptées en début d'année.

    Lors de l'Assemblée générale annuelle de2012, le CLPMR a adopté un ensemble de per-spectives ambitieuses, annonçant une annéetrès chargée. À l'interne, l'année a été mar-quée par de profonds chamboulements dansl'équipe de travail, principalement avec ledépart du coordonnateur de l'organisme et lepassage d'une équipe de travail de cinq à qua-

    tre personnes. L'équipe de travail a dû mettreles bouchées doubles et le CA a dû offrir unsoutien accru à l'équipe afin que la périoded'adaptation et de transition se fasse endouceur, et que nous soyons en mesure d'ac-complir l'ensemble du plan de travail voté parles membres. Nous sommes heureux et fiersde vous annoncer que ce fut mission accom-plie : l'ensemble des perspectives a été réal-isé, avec seulement quelques ajustementsmineurs.

    Aussi, nous avons décidé cette année de tra-vailler à donner une place plus centrale auxmembres du CLPMR. Nous nous sommes doncconcentrés sur le recrutement et la rétentiondes membres, et nous avons voulu créer deslieux d'implication démocratiques où lesmembres pouvaient s'exprimer et pleinementparticiper à la vie du CLPMR. Nous voulionsplacer les membres au cœur du CLPMR. Lesrésultats de ce travail sont présents tout aulong du bilan : non seulement nous avons briséle record historique du nombre de membres

    inscrits au CLPMR, mais nous avons dépassélargement les années précédentes en termesdu nombre d'heures d'implication des mem-bres. Nous avons donc plus de membres, et ilssont plus impliqués que jamais.

    Le bilan des activités 2012-2013 témoigne dece qui a été accompli dans l'année, par rap-port aux perspectives adoptées lors del'Assemblée générale annuelle de 2012. Il estdonc possible de constater le chemin parcou-ru depuis l'an dernier. Ce bilan se découpe endeux parties : la première fait un tour d'hori-zon des grands dossiers qui ont occupé leCLPMR cette année. Dans la deuxième partie,vous retrouverez de manière détaillée lesperspectives adoptées en 2012 et commentelles ont été réalisées. En annexe, vousretrouverez le bilan statistique et notredossier de presse.

    Bonne lecture!

    La lutte pour le droit au logement comporte plusieurs aspectset peut se mener sur de multiples fronts. Au CLPMR, nousprivilégions deux grands axes de lutte : le développement delogements sociaux et un meilleur contrôle du marché privé,qui doit passer prioritairement par le contrôle des loyers etla protection du parc de logements locatifs. Cette année, nousavons décidé de regrouper ces deux grands axes sous unmême chapeau : celui de la lutte pour une alternative à la gen-trification.

    Voici une synthèse des grands dossiers qui nous ont occupéslors de l'année 2012-2013.

    LES GRANDS DOSSIERS

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    CAMPAGNE" Pour un Plateau juste

    et équitable, il faut desterrains publics pour lelogement social ".

    Durant tout le printemps et l'été 2012, les mili-tant-e-s du Comité de Requérants ont travailléfort pour faire signer la pétition et sensibiliser lemaximum de personnes à nos revendications. LeCLPMR a aussi embauché une personne à tempsplein, Geneviève Pierrat, pour travailler sur lacampagne. Dans les parcs, à la sortie desmétros, lors des manifestations et festivals, auxintersections achalandées des rues com-merçantes, nous sommes allé-e-s partout à larencontre des citoyen-ne-s. À la fin de l'été, nousavions recueilli 6876 signatures.

    Parallèlement, nous avons sollicité les élu-e-s del'arrondissement du Plateau afin d'obtenir leurappui à nos revendications. Au printemps 2012,l'arrondissement adoptait une motion deman-dant à la Ville centre de se doter d'une réservefoncière pour du logement social.

    Tout ce travail s'est fait en concertation avec lesComités logement montréalais membres duFRAPRU. Chaque Comité logement cible des ter-rains dans son quartier, et les revendicationsvisant la Ville centre sont partagées parl'ensemble des Comités logement. Ainsi,plusieurs Comités logement sont allés chercherdes motions demandant la mise sur pied d'uneréserve foncière dans leurs arrondissementsrespectifs. Nous avons aussi participé àplusieurs actions locales organisées par desComités logements montréalais visant des ter-rains en particulier.

    Il était prévu que notre campagne locale seraitclôturée par une journée manifestive qui auraitlieu le 21 septembre 2012. Nous avons doncorganisé une manifestation dont le parcours

    comportait une visite de chacun des deux ter-rains revendiqués. Celle-ci a réuni une cinquan-taine de personnes. Les manifestant-e-s ont ter-miné leur parcours à l'École des métiers de laconstruction, où un repas et une soirée musicaleles attendait.

    Suite à cela, la pétition a été déposée au Conseilmunicipal du mois de novembre. Bien évidem-ment, la fin de cette campagne n'est pas la fin dela lutte! Les terrains que nous convoitons nesont pas encore acquis. Nous avons donc contin-ué de travailler pour l'obtention de ces terrainset de logements sociaux dans le quartier. Cedossier s'est intégré à la campagne de lutte à lagentrification.

    Cette campagne a débuté à l'automne 2011 et s'est poursuivie pendant les six pre-miers mois de l'année 2012-2013, pour prendre fin à l'automne 2012. C'est une pétition qui a été l'objet central de la campagne. Celle-ci visait les élu-e-sde la Ville de Montréal. Les demandes portées par la pétition étaient :

    Que la Ville de Montréal acquière et réserve le terrain de la STM pour ledéveloppement exclusif de logements sociaux et d'équipements collectifs;

    Qu'elle réserve le terrain de la Voirie municipale Saint-Grégoire exclusive-ment pour le développement de logement social ;

    Qu'elle se dote d'un programme d'acquisition de terrains et d'immeubles dansle but de les réserver et par conséquent, répondre aux besoins présents etfuturs en matière de logement social;

    Qu'elle appuie nos demandes adressées aux gouvernements du Québec etd'Ottawa pour un financement adéquat en matière de logement social, et ce,à la hauteur des besoins exprimés.

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    Démarré à l'automne 2010 autour d'une approche-milieuqui a réuni des locataires de plusieurs immeubles auxprises avec un propriétaire qui voulait les déloger pourconvertir leurs logement en condos, ce dossier a rapide-ment pris de l'ampleur et a débouché sur un comité per-manent réunissant des membres voulant faire avancer lacause de la protection du parc de logements locatifs.

    Lors de l'année 2012-2013, le comité a travaillé à média-tiser un dossier illustrant bien la problématique de laconversion des logements en condos. Le 22 septembre2012, ce dossier a fait la une de l'édition de fin desemaine du Devoir, et il a fait aussi l'objet d'un dossier defond comprenant plusieurs articles dans les pagesintérieures du cahier d'actualités.

    Nous avons aussi poursuivi notre travail auprès de notredéputé provincial, Amir Khadir, afin de le convaincre deporter nos revendications à l'assemblée nationale, quiest l'instance qui a le pouvoir de modifier les lois concer-nant la conversion des logements en condos. Celui-ci aété attentif à nos demandes, et nous a promis d'agir. Enjuin 2012, il rencontrait le directeur de la Régie du loge-ment, rencontre à laquelle il nous invitait à participer.Suite aux élections provinciales, les deux députés élus deQuébec Solidaire décident de travailler ensemble sur laquestion de la protection du parc de logements locatifs.Deux rencontres auront lieu au courant de l'hiver et duprintemps avec des représentants des députés, leCLPMR, le Comité logement Petite-patrie et le RCLALQ. À

    l'issue de ces rencontres, les députés nous annoncentqu'ils travaillent sur un projet de loi qu'ils souhaitentdéposer à l'assemblée nationale lors de l'automne 2013.

    En dernier lieu, nous avons continué à porter ce dossierauprès des Comités logement montréalais du RCLALQafin de travailler ensemble sur cet enjeu. Nous noussommes dotés d'un cahier de revendications commun, etnous avons travaillé avec les Comités logement desquartiers centraux, pour qui cet enjeu est une priorité.

    Ce dossier est toujours à suivre, et nous l'avonsintégré à la campagne de lutte à la gentrification.

    CAMPAGNE

    gentrification

    C'est lors de l'année précédente (2011-2012) que le CLPMR a décidé de rédiger undocument d'analyse des problèmes delogement dans le quartier, document quidresserait aussi un portrait historique desconditions de logement dans le quartier.Pour y arriver, il était nécessaire d'avoirun angle d'approche. C'est la thématiquede la gentrification comme clé d'analysequi a été retenue pour guider tout le travailde réalisation du document. En effet, lagentrification explique bien l'évolution his-torique du Plateau en ce qui concerne lelogement, tout en nous permettant decomprendre de manière globale l'ensembledes problèmes de logements toujours

    présents dans le quartier. Par con-séquent, la lutte à la gentrification nousdonnait la possibilité d'englober l'ensemblede nos revendications.Il a donc été décidé, dans la foulée de larédaction du document et de son lance-ment, de travailler à mobiliser leslocataires du quartier autour de la théma-tique de la gentrification. Nous avons doncamorcé ce travail avec les membres duCLPMR à partir de l'automne 2012.

    Comme la campagne, en tant que telle, estdécrite abondamment dans le bilan, nousvous invitons à le consulter pour en savoirplus sur ce qui a été accompli dans lecadre de cette campagne

    Conversion des logements

    en condos

    Pour une alternative à la

    CAMPAGNE

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    LUTTE CONTRE LES ABUS DU

    du DROIT AU MAINTIEN DANS LES LIEUXQue le Comité Logement du Plateau Mont-Royal offre un serv-ice d'aide aux locataires du Grand Plateau et ce, par le servicetéléphonique, par des rencontres à nos bureaux, par des atelierscollectifs d'information et de sensibilisation et par notre inter-vention Approche milieu. En ce sens, que le CLPMR intervienneen raison de 3000 rencontres pour l'année 2012 et 2013 ;

    1

    a) Service auxlocataires :

    Cette année, nous avons pu compter sur6 personnes pour assurer ces heures de service :

    Claudine Desforgesmembre permanente de l'équipe de travailPaule Lespérancemembre permanente de l'équipe de travailRaphaël Lamymembre permanent de l'équipe de travailGabriel Boisvertemployé d'été au service aux locatairesSarah Bourgeois-Lessardstagiaire en droitOlivier Cussonstagiaire en droit

    MARCHÉ PRIVÉ ET CONSOLIDATION

    Le Comité logement du Plateau est ouvert au public les lundis,mercredis et jeudis de 9h à 17h, et les mardis de 9h à midi. Celatotalise 24 heures par semaine où nous sommes disponiblespour répondre aux demandes d'information et d'aide deslocataires, soit environs 1200 heures par année.

    Le service aux locataires consiste en des rencontres individu-elles avec des locataires aux prises avec des problèmes delogement, ou qui se posent des questions sur leurs droits. Cesrencontres se déroulent autant en personne que par téléphone,et, plus rarement, par courriel. Nous informons les locatairesde leurs droits et de leurs recours, et nous les aidons à fairedes choix éclairés et à cheminer au travers des démarchesnécessaires afin de faire respecter leurs droits. C'est princi-palement par ce service que nous recrutons des membres etque nous invitons les locataires à s'impliquer.

    24 heures par semaineoù nous sommes disponibles pourrépondre aux demandes d'informationet d'aide des locataires, soit environ

    1200 heures par année.

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    Service aux locataires :Voici un portrait statistique deslocataires que nous avonsrencontrés lors de l'année2012-2013 :

    Âge 18-34 = 25%35-64 = 60%

    65+ = 15%

    SexeF: 58%

    M: 42%

    Langue Anglais : 4%Français : 96%

    Type de problèmes :

    Mauvais état du logement(insalubrité, vermine, réparations nécessaires, plomberie,

    électricité, infiltrations d'eau, etc) : 17%Hausse de loyeret renouvellement du bail : 24%Reprises, évictions, conversions(maintien dans les lieux) : 24%

    Harcèlement :3%Bon voisinage(bruit, colocation, etc) : 6%

    Logement social 12%

    Paiement du loyer : 5%

    Cession de bail et sous-location : 4%

    Autre : 5%

    Logement social 8 ateliers 60 personnes

    Reprises de logement 5 ateliers 73 personnes

    Hausses de loyer 9 ateliers 54 personnes

    Conversion des logements en condos 1 atelier 15 personnes

    b) AteliersAfin de ne pas avoir à répéter la même information un grand nombre de fois individuellement et ainsi d'optimiser le temps consacré

    aux rencontres individuelles, nous offrons des ateliers collectifs sur différents aspects du droit du logement, ainsi que sur le logementsocial. Cela permet aussi une prise de conscience de la nature collective et sociale des problèmes vécus, ce qui, à son tour, peutfavoriser l'implication.

    Ce qui fait au total23 ateliers, qui ontattiré 202personnes.

    Voici les ateliers collectifs que nous avons offerts aux locataires du quartier en 2012-2013 :

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    c) Approches milieuCe que nous appelons " l'approche-milieu " est une

    approche collective plutôt qu'individuelle des prob-lèmes vécus par les locataires. Il s'agit de regrouperles locataires d'un même immeuble vivant les mêmesproblèmes de logement et de décider ensemble d'unestratégie collective pour défendre leurs droits.L'approche-milieu peut être préventive, lorsque nousciblons des immeubles qui semblent problématiqueset que nous y allons pour diffuser de l'informationavant que des locataires ne viennent nous voir. Elle

    peut aussi survenir lorsqu'un-e locataire vient nousrencontrer au service individuel et que nous consta-tons qu'il-elle vit dans un immeuble où l'ensembledes locataires sont aux prises avec le même prob-lème. Il arrive aussi parfois que nous regroupionsdes locataires de plusieurs immeubles différents, quiont le même propriétaire et des problèmes sem-blables. L'approche-milieu amène les locataires às'entraider et à faire face ensemble au propriétaire,ce qui permet de développer un meilleur rapport de

    force et ainsi d'augmenter les chances de réus-site. Cette approche permet aussi une prise de con-science de l'aspect collectif et social des problèmesde logement, et initie souvent les locataires à l'or-ganisation d'actions collectives et à la participationcitoyenne.

    Cette année, nous avons travaillé sur5 cas d'approche-milieu :

    Le RigaudLe Rigaud est un immeuble de 314 logements, appartenant à la SHDM(Société d'habitation et de développement de Montréal), une sociétépara-municipale. Nous soutenons les locataires de cet immeubledepuis l'automne 2010, car ceux-ci sont notamment aux prises avecdes hausses de loyer abusives. En 2011, avec notre soutien, leslocataires ont décidé de fonder une association de locataires afinde mieux défendre leurs droits et de collectivement faire face àleur propriétaire.

    Lors de l'année 2012-2013, le CLPMR a continué à soutenir la luttedes locataires du Rigaud. Nous avons été présents aux grandesinstances démocratiques de l'association (une assemblée généraleet une assemblée spéciale). Nous avons continué à être disponiblespour répondre aux questions juridiques des locataires. Nous avonsaussi continué à parler des pratiques abusives de la SHDM lors desrencontres des Comités logement montréalais membres de notreregroupement national, le RCLALQ. Comme les autres Comités loge-ment Montréalais avaient aussi reçu la visite de locataires de laSHDM leur faisant part des mêmes pratiques abusives, nous avonsdécidé de dénoncer publiquement la SHDM en organisant une con-férence de presse, à laquelle plusieurs médias et 20 locataires sesont présentés. Celle-ci a eu lieu le 29 janvier 2013. Nous avonsensuite organisé un tractage dans tous les immeubles de la SHDMdu Plateau Mont-Royal, pour informer les locataires de leurs droitsen matière de hausse de loyer. Cette action de tractage a aussi étémenée à bien par plusieurs autres Comités logement montréalaisdans des immeubles de la SHDM situés dans leur quartier. Nousavons aussi publié un article sur le sujet dans notre bulletin desmembres.

    Dans la foulée de toutes ces actions, nous attendions avecappréhension l'arrivée des avis de hausse de loyer des locatairesde la SHDM. Ceux-ci sont arrivés dans le courant du mois de févri-er. Et, autant au Rigaud que dans tous les immeubles de la SHDM oùles Comités logement ont des contacts avec les locataires, le con-stat a été le même : les hausses de loyer variaient entre 0% (pasde hausse!) et 0,9% (la hausse de base recommandée par la Régiedu logement). C'est donc une victoire, qui nous démontre encoreune fois que de se regrouper et de se battre, c'est payant!

    Le 80 Saint-ViateurIl s'agit d'un immeuble d'une quaran-taine de logements. La majorité deslocataires y habitent depuis plus de 10ans. Récemment, il y a eu un change-ment de propriétaire, et c'est là queles problèmes ont commencé :hausse de loyers abusives, modifica-tions de bail illégales, négligence dansl'entretien de l'immeuble... Unelocataire nous a contacté à l'hiver2013 et nous avons organisé une ren-

    contre collective. Nous avons puinformer les locataires de leursdroits, et nous avons constaté que leslocataires souhaitaient fonder uneassociation afin de défendre collec-tivement leurs droits et développerun rapport de force avec leur nou-veau propriétaire. Nous sommes donctoujours en contact avec un noyau de12 personnes qui travaillent à mettresur pied l'association. Le dossier esttoujours en cours.

    Autres casLes trois autres cas que nous avonssuivis sont des cas très similaires. Ils'agit de petits immeubles (de 5 à 12logements). Les locataires ont pris con-tact avec nous à travers nos ateliers surles reprises de logement. Dans deux destrois cas, tous les locataires de l'immeu-ble ont reçu un avis de reprise de loge-ment. Dans le troisième cas, c'est un avisd'éviction pour agrandissement/subdi-vision/changement d'affectation. Dansles trois cas, les locataires soupçonnentleur propriétaire d'être de mauvaise foi.Nous avons donc organisé des rencon-tres collectives pour chacun des troisgroupes de locataires. Lors de ces ren-

    contres, en plus d'examiner chaque casen profondeur et d'informer leslocataires de leurs droits et recours,nous avons envisagé plusieurs pistesd'actions collectives possibles pour faireface à leur propriétaire. Ainsi, leslocataires ont pu faire un choix éclairéensemble et s'entraider. Lorsquel'ensemble des locataires qui faisaientface à une éviction pour agrandisse-ment/subdivision/changement d'affec-tation ont refusé l'éviction et confrontéle propriétaire, celui-ci a reculé et s'estdésisté des procédures. Pour ce qui estdes deux autres cas, à l'heure où nousécrivons ces lignes, les locataires atten-dent leur jugement de la Régie du loge-ment.

  • 7

    2Que le CLPMR lance, à l'automne prochain, son document surla gentrification du quartier;

    Le document a été lancé au Quai des brumes le5 février 2013. Le lancement a attiré plus de 60personnes, d'un public plus diversifié et plus vastequ'à l'habitude. L'événement a aussi joui d'une trèsbonne couverture médiatique : le journal LePlateau, le journal Métro, le Devoir, la radio deRadio-Canada (Michel Desautels), TVA nouvelles etCUTV. Plusieurs membres se sont impliqués dansl'organisation du lancement : pour la mise en pagedu document, pour l'affichage dans le quartier,pour le transport du matériel, pour tenir la tabled'accueil.

    Suite au lancement, nous avons reçu plusieursdemandes spontanées de la part d'individus, degroupes communautaires et institutionnels, d'élu-e-s d'un peu partout à Montréal, qui voulaient descopies du document. Cela témoigne de la bonnevisibilité du lancement.

    3Que le CLPMR organise une campagne de sensibilisation et demobilisation autour de la gentrification du quartier;

    4Que cette campagne soit organisée et planifiée par le comité dedéfense de droits et soutenue par le CLPMR ;

    Que le comité de défense de droits organise une rencontre men-suellement (minimum de 10 réunions) avec les locataires, lesmilitantEs et les bénévoles (20 personnes) afin de mettre enapplication ce plan d'action ;

    5

  • 8

    campagne de sensibilisation et de mobilisation autour

    de la gentrification du quartier

    La campagne de lutte pour une alternative à la gentrification a été menée par le Comité dedéfense de droits et le Comité de requérants de logements sociaux. Elle a démarré suite à laclôture de la campagne locale pour l'obtention de terrains pour des logements sociaux dans lequartier (le terrain de la voirie Saint-Grégoire et le terrain de la STM). Comme la gentrificationest une thématique qui chapeaute autant le besoin de logement sociaux que celui du contrôle dumarché privé, et que de mener avec succès une telle campagne demande beaucoup d'énergie,nous trouvions pertinent et cohérent de proposer d'unir les forces de tous les militant-e-s duCLPMR. Nous avons donc organisé une réunion avec tous nos membres afin de décider collec-tivement de la pertinence de joindre les deux comités dans le cadre de cette campagne. À trèsforte majorité, les membres ont décidé de travailler ensemble. Nous nous sommes dotés d'unplan d'action que nous avons mené à bien. Ce plan d'action comprenait l'organisation d'activitéslocales, mais aussi la participation à des actions régionales et nationales, avec nos regroupe-ments.

    Comme les actions de nos regroupements, ainsi que les soirées thématiques, sont déjà décritsau point 9, 10 et 11, nous nous en tiendrons qu'aux actions organisées spécifiquement dans lecadre de notre campagne. Vous trouverez en annexe le plan d'action que nous avons réalisé.

    Le comité de mobilisation s'est réuni mensuellement à partir d'octobre 2012. Chaque réunioncomptait en moyenne 15 personnes. Une rencontre sur deux en était une d'orientation et d'or-ganisation. Les autres rencontres étaient thématiques ou encore, des rencontres de prépara-tion à des actions.

    Outre le lancement du document sur la gentrification dont nous avons parlé au point 2, nousavons organisé un rassemblement et une action lors d'une formation sur la conversion deslogements en condos donnée par le Club des investisseurs immobiliers du Québec. Cette actiona réuni une soixantaine de personnes devant l'hôtel Holiday Inn, où se tenait la formation. Nousavons distribué des tracts aux clients de l'hôtel et aux passants, et nous avons chanté des slo-gans en jouant de la casserole et du tambour. Pendant ce temps, un petit groupe est entré dansl'hôtel pour perturber la formation et confronter les participant-e-s. Ce groupe de sept person-nes a réussi à interrompre la formation pendant plusieurs minutes. L'action a été couverte parGlobal News et CUTV.

    Nous avons aussi organisé une assemblée publique sur la gentrification. Cette assemblée aréuni 21 personnes et nous a permis de réfléchir collectivement aux transformations en coursdans le quartier, aux impacts de la gentrification sur les citoyen-ne-s, aux causes de la gentri-fication, et aux acteurs que nous devrions cibler dans notre lutte.

    Voilà le chemin que nous avons parcouru en 2012-2013. Il nous reste à voir ensemble quelleforme nous donnerons à cette campagne en 2013-2014.

    «La campagnede lutte

    pour unealternative à lagentrificationa été menée

    par le Comitéde défense de

    droits et leComité de

    requérants delogements

    sociaux.»

  • 9

    6Que le CLPMR entreprenne des démarches pour rejoindre les com-munautés culturelles résidant dans l'ouest du quartier (St-Louis-du-Parc et Mile-End) afin de répondre à leurs besoins en matière dedéfense de droits ;

    7

    Cette année, nous avons répertorié les associations regroupantdes membres de communautés culturelles situées dans l'ouest duquartier. Nous avons ensuite tenté un premier contact, et nousleur avons offert des ateliers sur mesure sur le droit du loge-ment. Cela n'a pas été très fructueux. Nous avons donc réfléchi àd'autres moyens pour aller rejoindre les communautés cul-turelles de l'ouest du quartier. Nous avons amorcé la traductionde notre dépliant en anglais, que nous souhaitons distribuer

    largement. Nous souhaitons aussi développer une approche plusciblée, en fonction des besoins que nous constatons au serviceaux locataires. Nous souhaitons aussi passer par les médias quisont plus suivis par les membres des communautés culturelles,dans le but de rejoindre ces personnes. Tout cela est à suivre lorsde l'année en cours.

    Que le Comité Logementoffre 10 ateliers d'informa-tions et de sensibilisationafin que les membres et/oules usagers-usagères desorganisations populaires etcommunautaires (15 per-sonnes) soient au courantde leurs droits et que cesderniers soient invités à par-ticiper aux activités demobilisation du CLPMR.

    Nous avons donné 13 ateliers dans 5 organismes du quartier :

    le Resto-Plateaule Sac à dosles Dîners Saint-Louis

    l'Hirondelle,le Centre de lecture et d'écriture.L'ensemble de ces ateliers ont attiré 370 personnes.

  • 10

    MEMBERSHIPQue le CLPMR ait comme objectif de recruter au moins 125membres du 1er avril 2012 au 31 mars 2013; 8

    225 membres

    4952

    9Que le CLPMR organise (un min-imum de 3 réunions) unerencontre d'information et desensibilisation sur différentsenjeux du droit au logement avecles membres, militantEs et bénév-

    implication et mobilisation

    Nous avons organisé trois rencontres cette année. Elles onteu lieu dans le cadre du Comité de requérants de logements soci-aux, puis, à partir de l'automne 2012, du Comité de mobilisation.

    Comment faire passer son message dans les médiasavec François Saillant du FRAPRU : 17 personnes

    mai 2012

    novembre 2012

    Capitalisme et logement,avec Guillaume Hébert de l'Institut de recherche et d'informations socio-economiques (IRIS) : 20 personnes

    février 2013

    Remettre la richesse à nos services (les coupures dans les services publics)avec Jean-Yves Joanette de la TROVEP : 7 personnes

    Nous avons recruté, lors de l'année 2012-2013, 225 membres. C'est un record historique pour leCLPMR.

    Nous notons les heures d'implication des membres tout au long de l'année. Cette année, nous avonscomptabilisé un total de 4952 heures d'implication. Cela est en nette progression par rapport auxannées précédentes.

    3 rencontres thématiques

    heuresd'implication

  • 11

    Que le CLPMR inviteses membres, militantEset bénévoles (minimum15 personnes) à chacunedes activités de mobili-sation organisées parnos regroupementsrespectifs;

    6 actions ou manifestations organisées par leRCLALQ6 actions ou manifestations organisées par leFRAPRU2 manifestations organisées par la TROVEP(Coalition main rouge)Le lancement du cahier habitation par ASGP2 actions organisées par d'autres Comités logement2 manifestations organisées par d'autres groupessociaux

    10

    Cette année, nous avonsparticipé à :

    Nous avons invité les membres du CLPMR à chacunedes activités organisées par nos regroupements,nos groupes alliés, ainsi qu'à nos propres activités.Nous rejoignons nos membres principalement parcourriel, par téléphone et par la poste. Afin d'ac-croître notre visibilité, nous faisons aussi de l'af-fichage et du tractage dans le quartier, et nousfaisons la publicité des événements que nous organ-isons et à ceux auxquels nous participons sur lesréseaux sociaux (facebook), sur internet, et dans lejournal Le Plateau.

  • 12

    12Que le CLPMR produise 4 bulletins "LeLocataire" et favorise l'implication de 5membres, militantEs et bénévoles dans laproduction du bulletin;

    13

    Chaque année, nous produisons trois bul-letins composés d'articles rédigés par lesmembres et l'équipe de travail. Le qua-trième bulletin est constitué du bilanannuel que nous envoyons un peu avantl'assemblée générale annuelle.

    Cette année, nous n'avons pas envoyé le

    bilan par la poste. Nous avons décidé dele distribuer en main propre aux membreslors de l'assemblée générale annuelle. Lorsde l'année 2012-2013, nous avons donc pro-duit 3 numéros du Locataire, en plus d'unLocataire en bref (qui consiste en un cal-endrier des activités à venir)

    Nous avons donc produit 3 numéros du Locataire, en plus d'un Locataire en bref1) Le Locataire, édition d'avril 20122) Le locataire en bref, octobre 20123) Le locataire, édition de décembre 20124) Le locataire, édition de mars 2013

    Que le CLPMR organise à Noël 2012 une fête pour ses membres, sesmilitantEs et bénévoles.

    La fête de Noël a eu lieu le 19 décembre 2012 et a réuni environs 45 personnes.

    11Que le CLMPR invite ses membres, militantEs et bénévoles (mini-mum 5 personnes) à chacune de ses activités de visibilité (appel auxmembres, distribution de tracts, vente trottoir, envois postaux, etc).

    Tournées d'appels

    Lors de l'année 2012-2013, nousavons effectué 12 tournées d'appelsafin d'inviter nos membres à par-ticiper à nos activités. Nous avonspu compter sur l'implication de 25téléphonistes dévoués parmi nosmembres pour effectuer les appels.

    Tractage et affichage

    Nous avons fait deux séances detractage sur la place Gérald-Godincette année, en plus d'une séancede tractage ciblée dans lesimmeubles de la SHDM. Nousavons aussi fait de l'affichagedans le quartier à quatre reprises.

    Envois postaux

    Nous avons fait cinqenvois postaux à tousnos membres cetteannée.

    Bénévolat à l'accueil

    Cette année, nous avons pu comptersur sept bénévoles pour faire despériodes d'accueil aux locataires(répondre au téléphone, prendredes rendez-vous, accueillir les per-sonnes qui se présentent au local).Cela totalise 155 heures d'accueilbénévole.

  • 13

    1000 et aménagement du territoireLOGEMENTS SOCIAUX

    14Que le CLPMR coordonne et encadre les deux comités derequérantEs "Les Fous du Logis" et "La Voie Libre" ;

    15Que le CLPMR organiseune rencontre mensuelle(minimum 10 réunions)avec les deux comités derequérantEs "Les Fous duLogis" et "La Voie Libre"(30 personnes) ;

    16Que le Comité Logementorganise avec les comité derequérantEs "Les Fous duLogis" et "La Voie Libre", desactivités d'éducation popu-laire, de sensibilisation, demobilisation et exerce divers-es pressions afin de concrétis-er des projets de logementssociaux dans la prochaineannée ;

  • 14

    17Que le CLPMR organise à l'automne 2012 une journée de mani-festation et festive autour de notre campagne locale pour le loge-ment social ;

    D'avril 2012 jusqu'à l'automne 2013, c'est lacampagne intitulée " Pour un Plateau juste etéquitable : il faut des terrains pour le logementsocial " qui a occupé nos deux comités derequérants. Démarrée à l'automne précédent,cette campagne a pris la forme d'une pétitiondevant être déposée à la Ville de Montréal. Lesrevendications portées par cette pétition étaient :que le terrain de la Voirie municipale St-Grégoire,ainsi que le terrain de la STM soient réservésexclusivement pour le développement de logementsocial ; que la Ville de Montréal se dote d'un pro-gramme d'acquisition d'immeubles et de terrainsafin de les réserver pour le développement delogement social ; et qu'elle appuie nos demandesadressées aux gouvernements du Québec etd'Ottawa pour un financement adéquat en matièrede logement social et ce, à la hauteur des besoinsexprimés. La journée de manifestation festivedevait clôturer cette campagne. Durant tout leprintemps et l'été 2012, les militant-e-s du Comitéde Requérants ont travaillé fort pour faire signer lapétition et sensibiliser le maximum de personnes ànos revendications. Au total, nous avons recueilli6,876 signatures à la fin de l'été.

    Le 21 septembre, tel que prévu, nous avons organ-isé la journée manifestive qui devait clôturer lacampagne. La manifestation a réuni une cinquan-taine de personnes, qui sont allées visiter les deuxterrains convoités pour du logement social.Ensuite, les manifestant-e-s ont terminé leur par-cours à l'École des métiers de la construction, oùun repas et une soirée musicale les attendait.

    Suite à cela, la pétition a été déposée au Conseilmunicipal du mois de novembre. Bien évidemment,la fin de cette campagne n'est pas la fin de la lutte.Nous avons poursuivi notre travail pour l'obtentionde ces terrains et de logements sociaux dans lequartier. Ce dossier s'est intégré à la campagne delutte à la gentrification.

    Le 21 septembre, telque prévu, nousavons organisé la

    journée manifestivequi devait clôturerla campagne. Lamanifestation a

    réuni unecinquantaine de

    personnes, qui sontallées visiter les

    deux terrainsconvoités pour dulogement social.

    Ensuite, les manifes-tant-e-s ont terminé

    leur parcours àl'École des métiersde la construction,où un repas et unesoirée musicale les

    attendait.

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  • 15

    18Que le CLPMR se concerte avec la Coalition des requérantEs d'in-stitutions et de logement social et des organismes préoccupés parle logement social (CDC-ASGP) afin d'obtenir des projets de loge-ments sociaux dans la prochaine année ;

    Suite à l'obtention de 150 unités de logements sociauxen avril 2011, la CRILS a été mise en veilleuse, la majoritédes ses participant-e-s étant occupé-e-s à la réalisationde ces 150 unités. Nous avons poursuivi la concertationpour le développement de logements sociaux avec notre

    table de quartier, la CDC-ASGP. Nous siégeons toujourssur la table aménagement urbain et habitation d'ASGP.Cette année, un nouveau dossier est devenu prioritaire :celui de l'avenir du terrain de l'Hôtel Dieu suite à la fer-meture de l'hôpital. C'est un dossier à suivre.

    19Que le Comité Logement revendique un règlement d'acquisi-tion de sites (terrain et d'immeubles) auprès de la Ville deMontréal pour le développement de Coopératives d'habita-tion, d'Organismes sans but lucratif et d'Habitations à loyermodique.

    Nous menons toujours ce dossier encollaboration avec l'ensemble des Comitéslogement montréalais membres duFRAPRU. En mai 2012, nous sommes allésau Conseil d'arrondissement du PlateauMont-Royal afin de demander aux élu-e-sd'adopter une motion appuyant cetterevendication. Nous avons obtenu leurappui. Les autres Comités logement ontfait de même dans leur arrondissement,mais sans nécessairement avoir obtenu lemême succès. Comme la Ville de Montréalne souhaite pas accéder à notre demande,les groupes montréalais du FRAPRU ontdécidé de cibler les élections municipales,qui arrivent en novembre 2013, pour fairede cette revendication un enjeu électoral.

  • 16

    REPRÉSENTATIONET CONCERTATION

    20Que le Comité Logement participe aux rencontres de concerta-tion et, selon ses priorités, aux activités et aux campagnesorganisées par la CDC-ASGP ;

    21

    Nous avons participé activement à notre regroupement de quartier.Nous sommes allés aux assemblées générales, et nous avons participéà deux comités de travail : le comité Habitation et aménagement urbain,ainsi que le comité Cahier Habitation. De plus, nous avons activementparticipé à l'organisation du lancement du Cahier Habitation, qui a eulieu en novembre 2012.

    Que le Comité Logement participe, selon ses priorités, aux activités,aux campagnes locales, régionales et nationales organisées par leRCLALQ ainsi qu'aux rencontres de concertation de ce regroupe-ment national (AG et Congrès);

    Lors de l'année 2012-2013, nousavons participé à toutes les assem-blées générales du RCLALQ, ainsi qu'àson congrès. De plus, nous noussommes activement impliqués ausein des groupes montréalais duRCLALQ.

    Nous avons invité nos membres àtous les événements organisés par leRCLALQ (voir perspective no 10). De

    plus, nous travaillons toujours enétroite collaboration avec le RCLALQen ce qui concerne nos dossierslocaux qui touchent ses revendica-tions nationales.

    Nous ne répéterons pas ici la listedes activités auxquelles nous avonsparticipé avec le RCLALQ, étant donnéqu'elles sont nommées tout au longdu bilan.

  • 17

    22Que le Comité Logement participe, selon ses priorités, auxactivités et aux campagnes locales, régionales et nationalesorganisées par le FRAPRU ainsi qu'aux rencontres de concer-tation de ce regroupement national (AG et Congrès);

    Lors de l'année 2012-2013, nous avonsparticipé à toutes les assembléesgénérales du FRAPRU, ainsi qu'à son con-grès. Nous nous sommes aussi activementimpliqués au sein des groupes montréalaisdu FRAPRU. De plus, nous avons activementparticipé au comité de travail sur labrochure pré-électorale montréalaise "Montréal : milieu de vie ou marchandise :les responsabilités de la ville en matière delogement " qui a été publiée en avril 2013.

    Nous avons invité nos membres à tousles événements organisés par le FRAPRU(voir perspective no 10).

    Nous ne répéterons pas ici la liste desactivités auxquelles nous avons participéavec le FRAPRU, étant donné qu'elles sontnommées tout au long du bilan.

    23Que le Comité Logement participe, selon ses priorités, auxactivités et aux campagnes locales et régionales organisées parle TROVEP de Montréal ainsi qu'aux rencontres de concerta-tion de ce regroupement régional (AG);

    Nous avons participé à l'assemblée générale annuelle de la TROVEP. De plus, nousavons participé à une manifestation organisée par la TROVEP en avril 2012, pour dénon-cer les mesures d'austérité du gouvernent libéral.

    24Que le Comité Logement participe aux rencontres deslocataires du Centre des services communautaires duMonastère (rencontres des locataires et AG).

    Nous avons participé à six rencontres des locataires du Monastère. Cesrencontres servent, entre autres, à prendre des décisions quant à l'amé-nagement des lieux collectifs partagés par les locataires du Centre.

  • 18

    AUTRES COLLABORATIONS En plus des regroupements mentionnés ci-haut, l'année 2012-2013 a été riche en collaborations avec plusieurs groupes duquartier. En plus de maintenir des alliances qui avaient été tissées les années précédentes, nous avons travaillé à en tisser denouvelles.

    La table " Autour des familles "

    Cette table de concertation regroupe une vingtaine d'organismes communautaires et d'institutions préoccupées par les condi-tions de vie des familles du Plateau, particulièrement celles des familles à faibles revenus. Freiner l'exode des familles du Plateauest un enjeu majeur pour la table, et, cette année, celle-ci a décidé de faire des conditions de logement une grande priorité. C'estdans ce cadre que nous avons amorcé une collaboration avec la table.

    La table " Alliance troisième âge "

    Cette table de concertation regroupe 21 organismes oeuvrant auprès des aînés. La table est grandement préoccupée par lemaintien dans la communauté des aînés. Cela passe évidemment par le logement, et c'est par ce biais que nous avons été amenésà amorcer une collaboration avec ce regroupement.

    La Clinique juridique du Mile-end

    Suite à un bilan très positif de notre partenariat avec la Clinique juridique du Mile-end l'an dernier, nous avons renouvelé l'ex-périence cette année. Ainsi, lors de la saison des reprises de logement et des évictions, nous travaillons ensemble afin de donnerle meilleur soutien possible aux locataires. Cette année, pour la deuxième fois, notre alliance a été très réussie.

    APAQ Mile-end

    Issues du printemps érable, les Assemblées populaires autonomes de quartier (APAQ) réunissent des citoyen-ne-s du quartierpréoccupées par divers enjeux sociaux. L'APAQ du Mile-end étant préoccupée d'abord par la gentrification du quartier et les con-ditions de logement, nous avons été appelés à collaborer avec ses membres sur ce dossier.

  • 19

    VIE ASSOCIATIVE ETORGANISATION INTERNE

    25Que le Comité Logement organise une assemblée généraleannuelle en juin 2012 (30 personnes) traitant du bilan des activ-ités, du bilan financier de l'année, des prévisions budgétaires,des priorités de l'année et procède à l'élection des membres duconseil d'administration de l'organisme;

    L'assemblée générale annuelle de l'année 2011-2012 a eu lieu le 14 juin 2012. Elle a réuni 51 membres duComité logement.

    26Que le Comité Logement organise une assemblée généralespéciale, le 6 septembre 2012, sur le thème de la grève sociale.

    Cette perspective n'a pas été réalisée. Le 9 août et le 30 août 2012, le CA s'est réuni afin de discuterde la conjoncture socio-politique et de la pertinence d'une grève sociale. Étant donné l'imminence desélections, le retour en classe des étudiant-e-s, l'absence d'engagement des syndicats, et l'absence d'at-teinte du plancher fixé par les organismes communautaires pour tomber en grève, le CA a décidé qu'iln'était pas opportun de se doter d'un mandat de grève à ce moment-ci, et de mettre cette perspectiveen veilleuse.

  • 20

    Cette année, le CA a dû faire face à de grands bouleversementsdans les ressources humaines de l'organisme. Tout d'abord, lesressources financières de l'organisme ne permettaient pas degarder une équipe de cinq personnes à temps plein. De plus, un con-flit larvé au sein de l'équipe de travail depuis plusieurs mois a éclatéau grand jour. Cela a débouché sur le départ du coordonnateur del'organisme, en juin 2012. Le CA a immédiatement mis en place desmesures pour offrir un soutien accru et constant à l'équipe de tra-vail, afin de stabiliser la situation. Aussi, le CA a formé trois comitésde travail afin de procéder à une évaluation en profondeur desressources financières et humaines du CLPMR, ainsi que de sesbesoins. L'objectif commun de ces comités était de trouver des solu-tions à long terme aux problèmes vécus dans les années précé-dentes, et de s'assurer d'une organisation du travail adéquate afind'arriver à accomplir la mission du CLPMR. Le processus d'évaluationarrivera bientôt à sa conclusion. Tout cela a demandé un très grandinvestissement en temps et en énergie de la part du CA. Le résultatde leur excellent travail se retrouve dans ce bilan, étant donné quel'équipe a pu, malgré tout, accomplir l'ensemble du plan de travail quiavait été adopté, et même dépasser plusieurs des objectifs duCLPMR.

    Le CA du CLPMR s'estréuni 15 fois en 2012-2013.

    Il y a aussi eu 7 rencontres descomités de travail à l'extérieurdes rencontres de CA (Comitéévaluation des employé-e-s,Comité évaluation desressources financières, Comitébesoins de l'organisme, Comitéconvention de travail).

    De plus, à l'hiver 2013, le CA adû mettre sur pied un comité desélection afin d'embaucher un-eorganisteur(trice) communau-taire pour remplacer deux con-gés parentaux.

    En ce qui concerne l'équipe detravail, nous travaillons en collé-gialité depuis le départ du coor-donnateur. Afin de traverser lapériode de transition avec suc-cès, nous avons travaillé surl'amélioration de la circulationde l'information et sur une plusgrande transparence entrel'équipe, le CA et les membres.

    Cette année, l'équipe de travail a été composéede :

    Simon Dumais (jusqu'en juin 2012)Richard GervaisClaudine DesforgesRaphaël LamyPaule LespéranceRachelle Dubé (à partir de novembre 2012)Geneviève Pierrat (de mars à août 2012)

    27Que le Conseil d'administration du CLPMR se rencontre unefois par mois (minimum 10 rencontres) afin de voir à la gestiondes ressources humaines et financières de l'organisme et afinde voir analyser l'exécution des mandats et des priorités queles membres se sont donnés.

  • 21

    28Que le Comité Logement rédige un plan d'action et s'as-sure d'un suivi régulier avec des échéanciers à court termeafin d'atteindre ses objectifs ;

    Comme chaque année, le plan d'action a été rédigé au début septembre, lors de deux journéesde planification organisées par l'équipe de travail. Nous utilisons ce plan d'action tout au long del'année pour faire le suivi des tâches.

    29Que le Comité Logement se donne les moyens et les outilsafin de mieux planifier et organiser son travail;

    En plus du plan d'action qui nous permet deplanifier et organiser notre travail, et des deuxjournées de planification du début septembre,l'équipe de travail tient quatre autres journéesd'études afin de faire le suivi des perspectives etdu plan d'action. Les deux journées de planifica-tion de janvier nous permettent de regarder cequi a été accompli depuis le début de l'année, devoir ce qu'il reste à faire afin d'accomplir lesperspectives et, au besoin, de rajuster le tir. Lesdeux journées d'étude du mois d'avril nous per-mettent de faire le bilan de l'année et d'ébaucherles perspectives pour l'année suivante.

    De plus, l'équipe de travail se réunit une fois parsemaine pour faire le suivi des dossiers,partager l'information, et s'assurer de respecternos objectifs à court terme. Cette année, l'équipede travail a entrepris des démarches pour sedoter d'une nouvelle base de données afin d'avoirun meilleur outil pour accomplir son travail. Labase a été réalisée par une professionnelle. À lafin de l'année financière, la nouvelle base de don-nées était en phase d'implantation et de mise àl'essai

    30Que le Comité Logement développe de nouvelles sources definancement.

    Cette année, à part l'obtention de quelques com-mandites (boisson et nourriture), nous avons décidéde nous concentrer sur l'élaboration d'une stratégiede financement à plus long terme. Afin d'obtenir dunouveau financement récurrent, il s'avère générale-ment très utile d'avoir obtenu du financement viades sources ponctuelles, pour des projets partic-uliers. Les bailleurs de fonds qui financent les pro-jets particuliers demandent que ces projets soient

    élaborés en concertation avec d'autres groupescommunautaires, et aient l'appui du milieu. Nousavons donc décidé de mettre d'abord nos énergies àtisser des alliances avec d'autres groupes du milieuavec lesquels il serait intéressant de mettre surpied des projets ponctuels. Nous espérons ainsi aug-menter nos chances d'obtenir une réponse favor-able lorsque nous complèterons les demandes desubventions l'année prochaine.

  • 22

    VISIBILITÉQue le ComitéLogement participe àun minimum dedeux (2) événementspublics mettant enlumière la mission del'organise;

    Comme, cette année, nous avons organisé nous-mêmes un grandnombre d'événements publics qui nous ont permis d'avoir unebonne visibilité, nous avons dû investir un peu moins d'énergiedans les événements organisés par d'autres. Nous avons tout demême participé à deux événements publics cette année : tout

    d'abord, le 23 septembre 2012, nous avons tenu un kiosque à laJournée des Bons voisins, dans le Mile-end. Et deuxièmement,nous avons participé activement au lancement du cahier habita-tion de notre table de quartier, ASGP, en prenant la parole lors dela présentation du cahier. Cet événement a eu lieu le 29 novembre2012.

    Que le Comité Logement distribue son dépliant porte-à-porte dansdes secteurs que l'on jugera prioritaire et à des momentsstratégiques ;

    Nous avons distribué deux fois cette année notre dépliant porte-à-porte, en plus de nous êtreréunis une fois pour insérer des tracts dans les dépliants. La première fois a eu lieu en avril 2012,et la deuxième, en décembre 2012. Nous avons terminé de couvrir l'ouest du quartier.

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    Que le Comité Logement organise des événements publics afin d'êtrereconnu comme l'acteur principal en logement dans l'arrondissement.

    32

    33

    En plus de ces trois perspectives, l'équipe du CLPMR anime un compte Facebookdepuis l'hiver 2012. Nous comptons maintenant 806 " amis ". Tout au long de l'année2012-2013, nous avons créé 11 événements, auxquels nous avons invité tous nos amisFacebook.

    Nous utilisons aussi le babillard communautaire du journal Le Plateau pour afficherles événements publics que nous organisons (ateliers, assemblées, actions, etc).Cette année, nous avons y publicisé nos activités 14 fois.

    Nous faisons régulièrement appel aux médias afin de sensibiliser l'opinion publiquesur les enjeux du logement. Que ce soit pour dénoncer une situation, pour diffuser nosrevendications, pour qu'on parle des événements ou actions que nous organisons,nous rédigeons régulièrement des communiqués de presse et des avis de convoca-tions aux médias. Cette année, nous pouvons nous réjouir d'avoir obtenu une excel-lente couverture médiatique. Pour en savoir plus, nous vous conseillons de consulternotre revue de presse.

    Comme les événements publics que nous avons organiséscette année ont déjà été décrits plus haut, nous allons seule-ment en faire la liste ici :

    Journée manifestive du 21 septembre 2012 : une soixantainede participant-e-sLancement du document sur la gentrification, le 5 février2013 : une soixantaine de participant-e-sComité d'accueil et manifestation à la formation sur la con-version des logements en condos du Club des investisseursimmobiliers du Québec, le 20 février 2013 : une cinquantaine departicipant-e-sAssemblée publique sur la gentrification, le 25 mars 2013 :

    21 participant-e-s.Cela fait un total de cinq événements publics.

  • BREF, en 2012-2013,

    SERVICE AUX LOCATAIRES244H ppar semainne

    1200 hheeuurreess ppaarr aannnnééee

    VIE ASSOCIATIVE ET MOBILISATION

    3333 aatteelliieerrss ccoolllleeccttiiffss

    22225 MMEEMMBBRREESS

    44995522 HEEURREES D’IMPLICATTION

    Paartticipaattion àà 55 regroupementtss

    UUnnee ccaammppaaggnnee ddee lluuttttee ppoouurr uunnee aalltteerrnnaattiivvee

    àà llaa ggeennttrriiffiiccaattiioonn..

    le Comité Logement du Plateau Mont-Royal a ététrès actif, en voici un petit survol...

    uuNNEE CCAAMMPPAAGGNNEE LLOOCCAALLEE PPOOUURR LLEE LLOOGGEEMMEENNTT SSOOCCIIAALL