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full circle magazine n° 77 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX NUMÉRO 77 - Septembre 2013 Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd. O O R R G G A A N N I I S S E E Z Z V V O O S S P P H H O O T T O O S S CRITIQUE LITTERAIRE CETTE FOIS NOUS EXAMINONS DIGIKAM Photo: auggie tolosa (Flickr.com)

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Page 1: FullCircledl.fullcirclemagazine.org/issue77_fr.pdf · 2014-03-26 · fullcirclemagazinen°77 6 Le mois dernier, j'ai présenté aux lecteursledépôtgithubnouvelle-mentcrééquicontenaitleCLICook-book

full circle magazine n° 77 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

NUMÉRO 77 - Septembre 2013

FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee nn''eesstt aaffffiilliiéé eenn aauuccuunnee mmaanniièèrree àà CCaannoonniiccaall LLttdd..

OORRGGAANNIISSEEZZ VVOOSS PPHHOOTTOOSS

CRITIQUELITTERAIRE

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous devezdistribuer la création qui en résulte sous lamême licence ouune similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation deCanonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Lazarus p.13

LibreOffice p.10

Python p.07

Blender p.15

Tutoriels Opinions

Q&R p.42

Jeux Ubuntu p.44

Mon bureau p.46

Command & Conquer p.06

Inkscape p.17

Rubriques

Labo Linux p.26

Critique p.31

Comparaison de logiciels p.36

Mon opinion p.29

Mon histoire p.28

Courriers p.39

Actus Ubuntu p.04

Demandezaupetit nouveau p.23

Ubuntu Women p.45

Graphismes

DERETOURLEMOISPROCHAIN

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE !

Comme toujours, nous voilà avec une maisonnée de tutoriels Python, LibreOffice, Blenderet Inkscape. Ils sont rejoints par un court article sur Lazarus (un EDI pour le langage

Pascal). Comme le dit son auteur, ce n'est pas le langage le plus utilisé, mais on s'en sert quandmêmeencore.

La comparaison dumois dernier portait sur F-spot et Shotwell pour vous aider à organiservos photos. Ce mois-ci, on continue en examinant un Béhémoth rempli de fonctions, digiKam.Si vous voulez des fonctions d'édition et de géolocalisation, digiKam pourrait être ce que vouscherchez.

Si vous avez déjà voulu avoir un centre multimédia chez vous, allez jeter un œil sur macritique de Instant XBMC. C'est un petit bouquin, pas très cher, écrit par notre propre auteurdu Labo Linux, Charles McColm. Si vous voulez lire ou diffuser quelque chose partout dansvotre maison, alors XBMC est probablement ce que vous voulez. Et c'est un standard dansXBMCbuntu. Pratique !

Je ne vous garde pas plus longtemps. Appréciez ce numéro, et faites en sorte que vose-mails continuent à arriver !

Amitiés et gardons le contact [email protected]

Ce magazine a été créé avec :

LePodcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retoursd'utilisateurs. Le Side-Pod est une nou-veauté, c'est un court podcast supplé-mentaire (irrégulier) enmargedupodcastprincipal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui ne concernentpas uniquement Ubuntu et qui n'ontpas leur place dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS UUBBUUNNTTUUÉcrit par l'équipe d'Actus Ubuntu

APPELÀCANDIDATURESPOURLE

LOCOCOUNCIL

Pablo Rubianes écrit que le ConseilLoCo doit remplacer trois des

membres du conseil actuel et fait appelaux volontaires pour se décider à s'ins-crire eux-mêmes, ou d'autres contribu-teurs, aux trois postes ouverts. Pabloliste les pré-requis pour les impétrants,explique comment postuler et publieles dates d'ouverture et de clôturedes candidatures.

http://lococouncil.ubuntu.com/2013/08/28/call-for-nominations-to-the-loco-council-2/

SORTIEDE LAVERSION13.10(SAUCYSALAMANDER)BÊTA1!

Kate Stewart annonce la sortie deSaucy Salamander Bêta 1, qui

deviendra en temps voulu la version13.10. Kate répertorie les « saveurs »participantes, les liens vers le site où lesimages peuvent être téléchargées etsouligneque « les produitsUbuntu eux-mêmes n'auront pas de version bêta 1.Leur première étape de sortie sera laversion bêta du 26 septembre 2013. »

https://lists.ubuntu.com/archives/ubuntu-release/2013-September/002550.html

La sortie de la Bêta 1 a été reprisedans des articles de blogs et d'actua-lités, dont voici un échantillon sélec-tionnépar nos rédacteurs :

Les versions Ubuntu 13.10 Bêtadisponibles au téléchargement -http://www.omgubuntu.co.uk/2013/09/ubuntu-13-10-beta-1-released-available-for-download

Aperçu de la Bêta 1 d'Ubuntu13.10 (Saucy Salamander) : Mir, Unity7, kernel 3.11 -http://www.zdnet.com/ubuntu-13-10-saucy-salamander-beta-1-preview-mir-unity-7-kernel-3-11-7000020226/

Les téléchargements Bêta disponi-bles pour Ubuntu GNOME 13.10, Lu-buntu 13.10, Xubuntu 13.10 et Ku-buntu 13.10 -http://www.itworld.com/open-source/371699/beta-downloads-released-ubuntu-gnome-1310-lubuntu-1310-xubuntu-1310-and-kubuntu-1

BIENVENUEAUXNOUVEAUX

MEMBRESETDÉVELOPPEURS

Voici les résultats de la rencontredes développeurs Kubuntu du

13 septembre 2013 :

Candidature aux Développeurs Ku-buntu acceptée pour Howard Chan -https://lists.ubuntu.com/archives/kubuntu-devel/2013-September/007355.html

Remerciements à l'équipe UbuntuNews pour leur contribution de cemois.

Les nouvelles de ce mois sont tiréesde :

https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue332https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue333https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue334https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue335

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ACTUS UBUNTU JEU

Campagne Indiegogo :http://play0ad.com/fundraiser

La campagne de levée de fonds [In-diegogo] arrive après des années pas-sées à développer le jeu, fait presqueentièrement par des dizaines de béné-voles. Elle est destinée à parrainer untravail rémunéré sur des tâches cru-ciales, jugées peu probables de rece-voir suffisamment d'attention sur labase du volontariat. La campagne In-diegogo pour GNU/Linux, Windows etMacOSXsetermine le20octobre2013.

Les développeurs de 0A.D. espèrentcréer un précédent important pour laliberté des logiciels de jeux informa-tiques. Au lancement de la levée defonds, ils ont écrit que l'industrie du jeune doit pas être dominée par des jeuxpropriétaires, en codesourceprotégé.

L'annonce de la levée de fondscoïncide avec la sortie de « 0 A.D. Alpha14 Naukratis », la quatorzième versionalpha de 0 A.D. Les téléchargementsgratuits de la dernière version pourWin-dows, Linux etMac sont disponibles à :http://play0ad.com/download/ .

La bande originale de 0 A.D. (avecdes instruments réels, entièrement réa-lisée par des volontaires) :http://play0ad.bandcamp.com/

CARACTÉRISTIQUESPRINCIPALES :

• Logiciel 100%gratuit, Open Source :0 A.D. est gratuit et le restera tou-jours. Il est aussi complètement librede redistribution et modification souslicence GPL. Pas de version libre bri-dée « freemium », pas de publicitésincluses dans le jeu, pas de piège.

• Multi-plateforme : 0 A.D. fonctionnesurWindows, Linux etMacOSX.

• 12 civilisations : chacune a son aspectet son monde uniques, y compris les

unités, les structures et les arbres dedécouverte des technologies.

• Soldats citoyens : certaines unitésd'infanterie et de cavalerie peuventnon seulement se battre, mais aussirécupérer des ressources et construiredes bâtiments, ce qui les rend beau-coup plus polyvalents que dans lesjeuxRTS typiques.

• L'expérience de combat compte :plus vos citoyens soldats passent detemps à lutter contre vos ennemis, plusils montent les grades. Avec chaquegrade, ils deviennent plus forts, maisils deviennent moins bons aux tâchesciviles.

• Compromis de technologie : certaines

technologies sont disposées par paireset, au sein de chaque paire, vous pou-vez uniquement découvrir au plus unetechnologie dans chaque partie. Cechoix est irréversible, donc choisissezavec soin !

• Excellentemodularité : alliant de nou-veaux comportements des ordinateursennemis aux civilisations supplémen-taires, créez facilement vos propresmodifications (mods) de 0 A.D. en édi-tant les fichiers de jeu, tous librementdisponibles dans des formats standards,ouverts.

À PROPOS DE 0 A.D.

0 A.D. (prononcé zéro-ey-di) est unjeu de guerre/économie RTS (stratégieen temps réel) Open Source, présen-tant plusieurs civilisations antiques àleur apogée, allant de la Grèce et deRome à Carthage et la Perse. 0 A.D.est en cours d'élaboration par WildfireGames, une équipe internationale debénévoles. Il sera toujours disponiblegratuitement et tout un chacun peutregarder et participer librement auprocessus de sondéveloppement.

Contact pour Wildfire Games :[email protected].

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Le mois dernier, j'ai présenté auxlecteurs le dépôt github nouvelle-

ment créé qui contenait le CLI Cook-book que j'ai mis en place avec lescommentaires de nos lecteurs. Depuis,j'ai reçu un certain retour des lecteurs :correction des erreurs et ajout decontenu. Mais, en voyant ces contribu-tions, je me suis rendu compte que jen'avais jamais inclus d'informations àpropos de la nécessité d'une synchro-nisation constante de votre branchelocale avec ma branche master : ce quirend très difficile pour moi la prise encompte des demandes, puisque je doisreporter manuellement toutes les mo-difications. Par conséquent, je vais abor-der brièvement comment récupérer leschangements en amont.

Les étapes 1 à 3 sont nécessaireslorsque vous configurez votre espacede stockage sur le système local.L'étape 4 est la commande que vousexécuterez pour récupérer les misesà jour en amont. Donc, la premièrefois que vous faites ceci, suivez les 4étapes, mais après, vous pouvez allerdirectement à l'étape 4.

ÉTAPE 1Dupliquez le référentiel (sur github

cliquez simplement sur le bouton de

la fourche sur le référentiel que vousvoulez dupliquer).

ÉTAPE 2Créez une copie locale de la

branche :

git clonehttps://github.com/<username>/<repo name>.git

Remplacez <username> par votrevrai nom d'utilisateur et <repo name>par le nomdu référentiel.

ÉTAPE 3Configurez l'amont (le référentiel

distant) :

cd <repo name>

git remote add upstreamhttps://github.com/lswest/cli-cookbook.git

Remplacez <reponame>par le nomde votre référentiel local. La deuxiè-me commande crée un nouvel alias duréférentiel dans le fichier de configu-ration pour la branche locale (situédans le dossier .git). L'URL doit êtremodifiée selon le référentiel que vousavez dupliqué.

ÉTAPE 4Maintenant, si vous voulez mettre

à jour les changements à partir duréférentiel original, tout ce que vousdevez faire est :

git fetch upstream

git merge upstream/master

Ceci va récupérer toutes les modi-fications du référentiel original et ladeuxième commande les fusionne avecvotre copie locale. Si vous avez desmodificationsdans votrebranche localequi n'existent pas dans la brancheoriginale et que vous essayez derafraîchir les mises à jour, cela va faireapparaître des conflits. La manière laplus facile de résoudre ceux-ci estd'utiliser la commande suivante :

git mergetool

Elle vous fera examiner chaqueconflit pas à pas (c'est très utile d'avoirune connaissance de « diff », car c'est leformatgénéralutilisépour lesconflits).

Comme vous pouvez le voir, cen'est pas un processus extrêmementcompliqué. Le point clé est commentenregistrer le référentiel original com-

me amont et, après cela, ça avancecomme vous pourriez l'imaginer. Mais,ça n'effacera pas complètement le be-soin de résoudre les conflits ; cepen-dant, cela permettra de réduire lenombre de conflits que j'aurai à réglerdans la branche master et devraitainsi me permettre de gérer les de-mandes demise à jour rapidement.

J'espère que ça vous a aidé à com-prendre comment garder vos branchesà jour ; et que ce sera le début deplein de nouveautés dans le CLI Cook-book ! Merci à tous ceux qui ontcontribué jusqu'à présent (soit dans leGoogle Doc, soit dans le référentielGithub). Si vous avez des questions oudes suggestions, n'hésitez pas à m'en-voyer un e-mail à :[email protected].

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRWritten by Lucas Westermann

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement sonsystème et en n'ayant alors plusd'autre choix que de trouver unmoyen de le réparer. Vous pouvez luiécrire à : [email protected].

GGiitt FFoorrkkss

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 4477

Le mois dernier, nous avons parléde l'utilisation des ensembles pour

afficher les épisodes manquants. Voicivenu lemoment demettre en pratiquele codebrutquenousavonsprésenté.

Nous allons modifier une routineet en écrire une. Nous ferons d'abordlamodification. Dans le fichier de travailque vous avez utilisé ces derniers mois,cherchez la routine ParcourirChe-min(chemin). Les quatrième et cinquiè-me lignes devraient être :

ficerr =open('erreurs.log',”w”)

for racine, reps, fichiers inos.walk(chemin,topdown=True):

Entre ces deux lignes, nous allonsinsérer le code suivant :

derniere_racine = ''

ep_liste = []

emission_courante = ''

saison_courante = ''

À présent, vous devriez reconnaîtreque tout ce que nous faisons ici estl'initialisation de variables. Il y a troisvariables de chaîne et une liste. Nous

allons utiliser la liste pour contenir lesnuméros d'épisodes (d'où le nomep_liste).

Jetonsun coupd’œil rapideet rafraî-chissons notre mémoire (ci-dessus) surce que nous faisons dans la routineexistante avant de lamodifier.

Les deux premières lignes ici initia-lisent les choses pour la routine Par-courirChemin, dans laquelle nous com-mençons dans un dossier donné dansle système de fichiers et visitons demanière récursive chaque dossier en-dessous et vérifions l'existence desfichiers qui ont l'extension .avi, .mkv,.mp4 ou .m4v. S'il y en a, nous par-courons ensuite la liste de ces nomsde fichiers.

Dans la ligne en haut à droite, nousappelons la routine RecupereSaisonEpi-sode pour récupérer le nom de la sérieet les numéros de la saison et del'épisode à partir du nom de fichier. Sitout est analysé correctement, la va-riable estok est réglée à vrai (true) etles données que nous cherchons sont

placées dans une liste qui nous estretournée.

Ensuite (ci-dessous), nous affectonssimplement les données retournéespar RecupereSaisonEpisode et les met-tons dans des variables distinctes aveclesquelles nous pourrons jouer. Mainte-nant que nous savons où nous en som-mes, parlonsdecequi va sepasser.

Nous voulons obtenir le numérod'épisode pour chaque fichier et leplacer dans la liste ep_liste. Une foisque nous avons terminé avec tous lesfichiers du dossier dans lequel noussommes, nous pouvons faire l'hypo-thèse que nous avons à peu près

correctement traité les fichiers et quele numéro d'épisode le plus élevé estle plus récent disponible. Comme nousl'avons vu le mois dernier, nous pou-vons alors créer un ensemble contenantles numéros de 1 au dernier épisode,convertir la liste en ensemble et cal-culer la différence. C'est très bien enthéorie, mais il y a un petit grain desable dans notre mécanique quandon la met en pratique. Nous n'avonspas vraiment d'indication claire et nettequand nous avons fini avec un dossierparticulier. Ce que nous savons cepen-dant, c'est que, lorsque nous auronsfini avec chaque fichier, le code justeaprès « for fic in [… » est exécuté. Sinous connaissons le nom du dernier

for racine, reps, fichiers in os.walk(chemin,topdown=True):for fic in [f for f in fichiers if f.endswith (('.avi','mkv','mp4','m4v'))]:

# Combine chemin et nom de fichier pour creer une seule variablefn = join(racine,fic)NomFicOriginal,ext = os.path.splitext(fic)fl = ficestok,donnees = RecupereSaisonEpisode(fl)

if estok:nomEmission = data[0]saison = data[1]episode = data[2]print("Saison {0} Episode {1}".format(saison,episode)

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TUTORIEL - PYTHON P. 47dossier visité et le nom du dossier encours, nous pouvons comparer lesdeux et s'ils sont différents, c'est quenous venons de terminer un dossieret que notre liste d'épisodes devraitêtre complète. C'est pour cela que lavariable « derniere_racine » est là.

Nous allons mettre la majorité denotre nouveau code juste après laligne « for fic in [… ». Cela ne repré-sente que sept lignes, que voici (j'aimis en noir les lignes existantes pourplus de clarté).

Voici la logique du nouveau code,ligne par ligne :

Tout d'abord, nous vérifions si lavariable derniere_racine a la mêmevaleur que racine (le nom du dossieren cours). Si c'est le cas, nous sommesdans le même dossier et nous n'exé-cutons pas le code. Sinon, nous at-tribuons le nom du dossier actuel à lavariable derniere_racine. Ensuite, nousvérifions si la liste des épisodes (ep_lis-te) a des entrées (len(ep_liste)> 0).C'est pour s'assurer que nous ne som-mes pas dans un répertoire vide. Sinous avons des éléments dans la liste,alors nous appelons la routine Man-quant. Nous lui passons la liste desépisodes, le numéro de l'épisode leplus élevé, le numéro de la saison encours, et le nom de la saison, pour

pouvoir les afficher plus tard. Lestrois dernières lignes effacent la liste,le nom de l'émission en cours, et lasaison en cours, et nous continuonscommenous le faisions avant.

Ensuite, nous devons changer deuxlignes et ajouter une ligne de codedans le morceau de code « if estok »quelques lignes plus bas. Encore unefois, les lignes noires sont le codeexistant :

Ici, nous venons de revenir de laroutine RecupereSaisonEpisode. Si nousavions un nom de fichier analysable,nous voulons obtenir le nom del'émission et le numéro de la saison,et ajouter l'épisode actuel dans laliste. Remarquez que nous convertis-

sons en nombre entier le numéro del'épisode avant de l'ajouter à la liste.

Nous en avons fini avec cette partiedu code. Maintenant, tout ce qui nousreste à faire est d'ajouter la routineManquant. Juste après la routine Par-courirChemin, nous allons ajouter lecode suivant.

Encore une fois, c'est du code trèssimple et nous l'avons quasiment déjàvu le mois dernier, mais nous allons leparcourir juste au cas où vous l'auriez

manqué.

Nousdéfinissons la fonction etmet-tons en place quatre paramètres. Nouspasserons la liste des épisodes (epi-sode_liste), le nombre d'épisodes quenous devrions avoir (nombre_theo-rique) qui est le numéro d'épisode leplus élevé dans la liste des épisodes,le numéro de la saison (saison), et lenomde l'émission (nom_emission).

Ensuite, nous créons un ensemblequi contient une liste de numéros en

for fic in [f for f in fichiers if f.endswith (('.avi','mkv','mp4','m4v'))]:# Combine chemin et nom de fichier pour creer une seule variableif derniere_racine != racine:

derniere_racine = racineif len(ep_liste) > 0:

Manquants(ep_liste,max(ep_liste),saison_courante,emission_courante)ep_liste = []emission_courante = ''saison_courante = ''

fn = join(racine,fic)

estok,donnees = RecupereSaisonEpisode(fl)if estok:emission_courante = nomEmission = data[0]saison_courante = saison = data[1]episode = data[2]ep_liste.append(int(episode))

else:

#----------------------------------def Manquants(episode_liste,nombre_theorique,saison,nom_emission):

temp = set(range(1,nombre_theorique+1))ret = list(temp-set(episode_liste))if len(ret) > 0:

print('Episodes manquants pour {0} saison {1} -{2}'.format(nom_emission,saison,ret))

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Greg Walters est propriétaire deRainyDay Solutions LLC, une société deconsultants à Aurora au Colorado, etprogramme depuis 1972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webestwww.thedesignatedgeek.net.

TUTORIEL - PYTHON P. 47utilisant la fonction intégrée « range »,en allant de 1 à la valeur nom-bre_theorique + 1. Nous appelons en-suite la fonction de différence, sur cetensemble et un ensemble convertidepuis la liste des épisodes (temp -set(episode_liste)), et le reconvertissonsen liste. Nous vérifions ensuite s'il y aquelque chose dans la liste, afin de nepas afficher une ligne avec une listevide, et s'il y a quelque chose, nousl'affichons.

C'est tout. La seule faille dans cettelogique est qu'avec cette façon de faire,nous ne savons pas s'il y a de nou-veaux épisodes que nous n'avons pas.

J'ai mis les deux routines sur pas-tebin au cas où vous voudriez justefaire un remplacement rapide dansvotre code. Vous pouvez les consulterici : http://pastebin.com/CnHK8xxf.

Passez un bon mois et nous vousreverrons bientôt.

Le Podcast Ubuntu couvre toutes lesdernières nouvelles et les problèmesauxquels sont confrontés les utilisa-teurs de Linux Ubuntu et les fans dulogiciel libre en général. La séances'adresse aussi bien au nouvel utili-sateur qu'au plus ancien codeur. Nosdiscussions portent sur le dévelop-pement d'Ubuntu, mais ne sont pastrop techniques. Nous avons la chanced'avoir quelques supers invités, quiviennent nous parler directementdes derniers développements passion-nants sur lesquels ils travaillent, detelle façon que nous pouvons touscomprendre ! Nous parlons aussi dela communauté Ubuntu et de sonactualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 3300 :: DDeessssiinneerr//MMooddiiffiieerr ddeess oobbjjeettss

Lorsque vous travaillez avec des blocsde bois, vous devez parfois modifier

la forme d'un bloc, le personnalisantpour un usage spécifique. Vous pouvezutiliser un rabot ou du papier de verrepour faire un côté incliné ou un bordarrondi. Vous pouvez utiliser une sciepour virer un coin. Tout cela pour créerun bloc spécial personnalisé différentdes autres blocs que vous avez.

Parfois, nous devons faire la mêmechose avec nos blocs numériques. Lesoutils d'édition intégrés à LibreOfficeDraw deviennent les rabot, papier deverre et scie numériques. En fait, vouspouvez faire des trucs que je n'ai jamaisrêvé de faire à mes blocs lorsque j'étaisenfant.

LAFENÊTREDEDIALOGUELIGNE(LINE)

La fenêtre de dialogue Ligne vouspermet de modifier l'apparence deslignes de votre objet. Pour accéder à lafenêtre de dialogue Ligne, faites un clicdroit sur votre objet, puis sélectionnezLigne. De là, vous pouvez modifier lestyle de la ligne (continue, en pointillé,tiret-point, etc.), la couleur, la largeur etla transparence. Vous pouvez égalementajouter des styles de flèches pour le

début et la fin de votre ligne. N'oubliezpas que, pour les objets fermés (trian-gles, carrés, cercles, etc.), les flèches nesont pas dessinées sur les lignes. Endessous des styles de flèches, vous pou-vez en ajuster la largeur. « Centre »(Center) place le centre de la pointe deflèche sur le point final de la lignesélectionnée. « Synchroniser les extré-mités » (Synchronize ends) change auto-matiquement les deux pointes de flè-ches lorsque vous modifiez le style, lalargeur ou le centre d'une des extré-mités. « Style d'angle » (Corner style)contrôle la façon dont l'angle de votreobjet est dessiné. « Style de fin » (Capstyle) contrôle à quoi ressembleront les

points de terminaison des lignes sansflèches.

Si vous travaillez avec un objet ouvert,il y a un onglet « Ombre » (Shadow).Cela vous permet de créer une ombrepour la ligne en définissant la position,la distance, la couleur et la transpa-rence de l'ombre.

Les onglets « Styles de lignes » (LineStyles) et « Styles de flèches » (ArrowStyles) vous permettent d'ajouter, demodifier, de supprimer, puis d'enregistrerdifférents styles de lignes et de flèches.Vous pouvez jouer avec ceux-ci, maisgénéralement vous trouverez ce dontvous avez besoin dans les styles prédé-

finis. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pasà créer les vôtres.

LAFENÊTREDEDIALOGUEDE

REMPLISSAGE (AREA)La fenêtre de dialogue de remplis-

sage s'applique aux objets qui sont fer-més et s'applique à l'espace à l'intérieurde l'objet. Vous pouvez changer lacouleur de remplissage ainsi que lamanière dont l'objet est rempli. Pouraccéder à la fenêtre de dialogue deremplissage, cliquez droit sur l'objet etsélectionnezRemplissage (Area).

L'onglet Remplissage contrôle cequi remplit l'objet. Vous pouvez choisirla couleur, le dégradé (gradient), leshachures (hatching), et l'image de rem-plissage dans la liste déroulante « Rem-plir » (Fill). Une fois que vous avez sélec-tionné le type de remplissage, vouspouvez sélectionner un remplissage dans

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 30la liste. La zone d'aperçu vous montrele résultat de vos sélections.

L'onglet « Ombre » (Shadow) vouspermet d'ajouter une ombre sous votreobjet. Cochez « Appliquer l'ombre » (UseShadow) pour créer une ombre. La po-sition détermine l'emplacement de l'om-bre et la distance détermine l'éloigne-ment par rapport à l'objet. « Couleur »détermine la couleur de l'ombre et«  Transparence » définit l'opacité del'ombre.

Sur l'onglet Transparence, nous déter-minons l'opacité du remplissage del'objet. Nous avons trois options pour latransparence du remplissage. « Aucunetransparence » signifie que le remplissageest complètementopaque. Avec la Trans-parence, vous pouvez définir un pourcen-tage pour l'ensemble de la zone. « Dé-gradé » (Gradient) est l'option avec leplus de paramètres et la possibilité decréer les effets les plus intéressants.Vous avez six choix pour les types dedégradés : linéaire, axial, radial, ellip-soïde, quadratique et carré. Pour tous

sauf le linéaire et l'axial, vous pouvezcontrôler le centre XY du dégradé. Lecentre XY est le point où l'objet est leplus clair ou plus transparent. Sauf pourle radial, vous pouvez également défi-nir un angle pour la zone de dégradé.Les paramètres de bordure (Border) ré-duisent la taille de la zone transparente.Plus le pourcentage est élevé, moinsgrande est la surface transparente. Uti-lisez les valeurs initiale et finale pourmodifier les niveaux d'opacité du débutet de la fin. Par exemple, si vous ne voulezpas d'endroit totalement clair sur votreobjet, vous pouvez commencer avecune valeur de 10ou 15%.

Les onglets de couleurs, dégradés,hachures et bitmaps vous permettentde créer de nouveaux styles de rem-

plissage en définissant des bitmaps, desdégradés, des hachures et de nouvellescouleurs.

LAFENÊTREDEDIALOGUE

POSITIONETTAILLE (SIZEAND

POSITION)En plus de contrôler la position et la

taille d'un objet, la boîte de dialoguePosition et taille permet aussi de con-trôler la rotation, l'inclinaison et le rayond'angle d'un objet. Pour accéder à lafenêtre de dialogue Position et taille,faites un clic droit sur votre objet, puissélectionnez « Position et taille ».

L'onglet Position et taille fait ce àquoi vous vous attendez. Vous pouvezcontrôler la position XY sur la grille del'objet et sa largeur et hauteur. Le pointde base pour chacune des options dé-termine le point parmi neuf sur l'objetà partir duquel la position ou la tailleest calculée. Il y a une case à cocher« Proportionnel » sous la taille pour aiderà maintenir le ratio d'aspect de l'objet(n'importe quel changement de hauteurcréera un changement de largeur et viceversa). Vous avez également la possi-bilité de protéger la position ou la tailleafin d'éviter de les modifier par inadver-tance. L'option « adapter » concerne seu-lement les blocs de texte et vous per-met d'adapter la largeur et/ou la hauteurpourfairecorrespondreletexte.

Avec l'onglet Rotation, vous pouvezcontrôler la rotation de l'objet. C'estgénéralement beaucoup plus précisque l'utilisation de l'outil rotation. Vouspouvez sélectionner le point de rota-tion au moyen des zones de saisie, ou

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Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu. Voici sonblog : http://eeperry.wordpress.com

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 30

en sélectionnant un point de rotationdans la zone de Paramétrages par dé-faut. Sélectionnez votre angle dans lazone de saisie ou en sélectionnant unpoint sur la boussole de Paramétragespar défaut des angles.

Enfin, l'onglet « Inclinaison et rayond'angle » (Slant & Corner radius) vouspermet de contrôler le rayon d'angle etl'inclinaison (pensez au texte en ita-lique). Pensez au rayon d'angle commeà un papier de verre pour arrondir unangle. Plus vous frottez, plus le coindevient rond. Plus le nombre est grand,plus rond sera le coin. Si vous définissezun rayon d'angle assez élevé sur unrectangle, il deviendra un ovale. L'incli-

naison (Basculer), donnée comme unangle, bascule l'objet vers la droite pourun angle positif et vers la gauche pourun angle négatif. En utilisant le rayond'angle et l'inclinaison, vous pouvez obte-nir des formes intéressantes. Le rayond'angle est bloquépour certains objets.

ORGANISER,ALIGNEMENT,REFLÉTER,CONVERTIR

Parfois, il devient nécessaire d'empilerles objets, de les aligner, de les refléterou juste de les convertir en quelquechose que vous pouvez modifier d'unemanière différente. Toutes les com-mandes suivantes se trouvent en cli-quant droit sur l'objet. Elles sont éga-lementdisponiblesdanslemenuModifier.

Les options d'organisation vous per-mettent de contrôler la position dans la

pile d'objets. Lorsque vous avez plusieursobjets qui se chevauchent, vous devrezpeut-être modifier l'ordre dans lequelils sont empilés. Par défaut, ils se rangentdans l'ordre dans lequel ils sont créés,le dernier sur le dessus. En utilisant lesoptions d'organisation, vous pouvez pous-ser des objets vers l'avant ou versl'arrière dans la pile jusqu'à ce que vousobteniez les résultats souhaités.

« Alignement » vous permet d'alignerles objets entre eux ou par rapport à lapage. Si vous avez sélectionné un seulobjet, l'objet s'aligne à la page actuelle.Si plus d'un objet est sélectionné, ilss'aligneront lesunspar rapportauxautres.Le plus grand des objets contrôle habi-tuellement l'emplacement final, et lesautres objets sont déplacés pour s'alignersur la position sélectionnée de cetobjet-là. Les options d'alignement sontgauche, droite, centrage horizontal, cen-trage vertical, haut et bas. Draw a unebarre d'outils d'alignement en plus dumenu contextuel et dumenuModifier.

Les options de Refléter (Flip) sontsimples. Vous pouvez refléter un objetverticalement (de haut en bas) ouhorizontalement (de gauche à droite).

Il y a beaucoup d'options sous lemenu contextuel > Convertir, mais il yen a une en particulier sur laquelle jeveux attirer votre attention, Convertir >En courbe ( Convert > To Curve ). Enconvertissant n'importe quel objet en

une courbe, vous pouvez modifier lespoints à l'intérieur de cet objet, ce quivous permet de réaliser des formestout à fait originales. Une fois qu'unobjet est une courbe, vous pouvezajouter des points, supprimer des pointset utiliser les outils de translation depoint sur les points de l'objet. Trans-formez un rectangle en une courbe,puis commencez à ajouter, déplacer etmanipuler les points pour voir ce quevouspouvezcréer.

CONCLUSION

Les options de Draw vous permet-tant de modifier un objet sont nom-breuses. En utilisant les bons outils surun objet, vous pouvez créer presquen'importe quelle forme imaginable (peut-être quelques-unes que vous n'auriezjamais imaginées). Je vous encourage àjouer avec ces outils et voir ce que vouspouvez faire avec. On ne sait jamais,vous pourriez découvrir ce petit boutd'artiste oude créateur qui est en vous.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Vince Du Beau

LLaazzaarruuss

Quand j'ai commencé dans l'infor-matique, l'un des nombreux lan-

gages dans lequel j'ai programmé étaitle pascal. Pendant ma période Win-dows, j'ai joué avec Delphi, mais n'enai jamais vraiment rien fait, et j'ai vrai-ment perdu la plupart demes connais-sances en pascal.

Lazarus est un outil RAD (déve-loppement rapide d'applications) ducompilateur Free Pascal. Il est dis-ponible pour Linux, OS X et Windows.Lazarus est conçu pour être quelquepeu compatible avec Delphi pour Win-dows, mais ce n'est pas un clone com-plet. Free Pascal utilise un dialecte pourObjectPascalanalogueàceluideDelphi.

Comme vous pouvez le voir, Laza-rus ressemble à beaucoup d'outils RADmodernes et il fonctionne de la mêmemanière. Vous créez des applicationsen concevant vos formulaires et ajou-tez votre code pour les événementssur les différents contrôles. Il fournitun concepteur visuel de formulaires,un inspecteur d'objets, un éditeur decode, la complétion de code et undébogueur.

Pour ceux d'entre vous qui ne con-

naissent pas le pascal, voici (à droite)un petit échantillon (en console). Outretous les contrôles standards que vouspouvez ajouter à vos formulaires, telsque les champs de texte, les éti-quettes, les boutons et les cases àcocher, Lazarus inclut des composantspour accéder à diverses bases dedonnées, accéder à des fichiers XML,utiliser les fichiers d'aide HTML, pro-duire des graphiques et bien plus.

Vous pouvez également créer desapplications en console avec Lazarus.Lorsque vous choisissez de créer unnouveau projet, une boîte de dia-logue s'affiche demandant le type deprojet.

INSTALLATION DE LAZARUS

N'utilisez pas la LogithèqueUbuntupour obtenir les fichiers. Elle a plusieursversions de retard. Vous devez télé-charger les trois fichiers de Source-forge :

Pour les fichiers 32-bit :http://sourceforge.net/projects/lazarus/files/Lazarus%20Linux%20i386%20DEB/Lazarus%201.0.8/.

program Hello;const

Greeting = 'Hello, ';var

Name : string;begin

writeln('Please enter your name: ');readln(name);writeln(Greeting, Name);

end.

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TUTORIEL - LAZARUSPour les fichiers 64-bit :

http://sourceforge.net/projects/lazarus/files/Lazarus%20Linux%20amd64%20DEB/Lazarus%201.0.8/

Vous pouvez ensuite les installeravecLaLogithèque, synaptic,ougdebi.

J'ai l'impression qu'ils doivent êtreinstallés dans l'ordre suivant :fpcfpc-srclazarus

Avantages :••Un excellent RAD/EDI pour créervos propres applications.••Lorsque les outils appropriés sontinstallés, vous pouvez compiler uneversion Windows de votre applica-tion sous Linux.••Bon pour programmeurs en Delphiqui cherchent à passer sur Linux.

Inconvénients :••Rien à ce jour.

Vous pouvez vous demander :« Pourquoi apprendre un langage mortcomme le pascal ? » Même si je suisd'accord que le pascal n'est pas trèspopulaire, il est loin d'être mort. J'aitravaillé sur de gros ordinateurs etmini-ordinateurs pendant maintes an-nées en Fortran, COBOL et RPG. Lespontes avaient tué ces langages il y a

bien des années, mais ils sont toujoursvivants et florissants. Je suis d'accordcependant que le pascal n'appartientpas au courant dominant. Les langagestels que C/C++, Python, Ruby et VisualBasic/.Net de Microsoft sont très enavance, mais le pascal est un langagepropre, facile à utiliser et amusant.

Si vous voulez avoir quelque chosequi vous aide à apprendre, ou vousjeter à l'eau avec un outil RAD décent,Lazarus/Free Pascal est super pourcommencer et il est gratuit.

Liens utiles :

Projet Free Pascal :http://www.freepascal.org/

Lazarus :http://www.lazarus.freepascal.org/

Livre pour apprendre le Lazarus/FreePascal :http://rimrocksoftware.com/zips/Rapid_Application_Development_in_Linux_Using_Lazarus.pdf

Vince est un défenseur de Linux et deslogiciels libres... Il essaye de défendre lesavantages de Linux par rapport à Win-dows pour les utilisateurs et les entre-prises locales.

ÉDITIONS SPÉCIALES LIBREOFFICE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/284 http://www.fullcirclemag.fr/?download/291

ÉDITIONS SPÉCIALES INKSCAPE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/302 http://www.fullcirclemag.fr/?download/312

http://www.fullcirclemag.fr/?download/307

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleennddeerr :: PPaarrttiiee 88

Le mois dernier, nous vous avonsprésenté SubsSurf (Subdivision Sur-

face), un modificateur très utile pourcréer des modèles lisses, de hautequalité.Vousdevezvousentraînerbeau-coup pour vous familiariser avec cetoutil, afin de révéler ses pouvoirs.Voyons quelques exemples :

CRÉER UN ŒUF

Démarrez un nouveau projet dansBlender et ajoutez un cube (s'il n'estpas déjà présent).

Avec la souris dans la fenêtre d'af-fichage 3d, appuyez sur la touche tabpour passer enmode édition. Appuyezsur la touche A pour désélectionner

tous les sommets et sélectionnez lesquatre sommets supérieurs.

Appuyez sur la touche S et 0.5pour réduire la face sélectionnée de50 %. Puis appuyez sur la touche G (Gpour aGripper [Grab]) et 0.1 pour dé-placer la face sélectionnée vers le haut.

Nous obtenons quelque chose commeune pyramide Maya. Appuyez sur latouche tab pour quitter le mode édi-tion et revenir enmodeobjet.

Voici la puissance du Subsurf : d'unepyramide, nous pouvons avoir unœuf !Maintenant, allez dans le panneau depropriétés à droite et sélectionnez l'on-glet modificateurs, indiqué par une clé

à molette, pour accéder au modifi-cateur subsurf. Ajoutez le modificateur

et augmentez la valeur du paramètreView and Render à 3. Sur la gauche,sous l'onglet des objets outils, appli-quez le nuancier lisse (smooth). Nousavons obtenu unœuf.

Astuce : Quand vous utilisez lesmodificateurs, vous agissez d'une façon«nondestructive ». Vous créezunobjeten utilisant le modificateur, mais, sivous décidez de ne pas l'utiliser, lemodificateur peut être changé ou sup-primé facilement. Le vrai modèle dudépart est là « sous » vos effets. Quandvous cliquez sur appliquez sous l'on-

glet dumodificateur, vous « détruisez »cette fonctionnalité.

Bon. Nous avons vu subsurf d'unefaçon non destructive. Nous allons voirmaintenant quel maillage (mesh) nouspouvons vraiment créer en appliquantlemodificateur auxmodèles.

CRÉER UNE BALLE DE FUSIL

Pour vous dire la vérité, je ne suispas un grand fan des fusils et desballes.Mais, lorsque vous devezmodé-liser un objet, il faut savoir à quoi ilressemble. Dieu merci nous avonsGoogle et beaucoup de banques d'ima-ges pour cela. Donc, après quelquesclics, j'ai trouvé l'image d'une balleavec laquelle je pouvais travailler.(Dans le prochain article je vous mon-trerai comment nous utilisons lesimages comme plans directeurs pourmodéliser les objets).

Commençons un nouveau projetavec un cube dedans. Sur le cube, ajou-tez un modificateur subssurf et aug-mentez le paramètre View andRenderà 3. Appuyez sur S pour agrandir votrecube, Z pour l'axe des Z et 1.5 pourl'échelle. Appuyez sur la touche tab

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Nicholas vit et travaille en Grèce. Il tra-vaille pour une maison de post-produc-tion (clips, films) depuis plusieurs années.Il y a quelques mois, il a migré versUbuntu à causede sonmeilleur « rendu ».Il fait du mixage depuis deux ans. Vouspouvez lui écrire à :[email protected]

TUTORIEL - BLENDER : P. 8pour le mode édition. Sélectionnezles quatre sommets supérieurs etappuyez sur la touche E pour extru-der. Environ 1 sera très bien. AppuyezsurCtrl-Rpour faireunLoop-Cutd’arête.Vous devez avoir quelque chose commel'image ci-dessous.

Lorsque vous appuyez sur le bou-ton de la souris pour accepter lacoupe en boucle, déplacez-la vers lebas, près de la base de votre modèle.remarquez que l'objet modifié changede forme. Passez en mode objet pourappliquer la modification. Maintenant,nous pouvons accepter le modificateuren cliquant sur Apply sous l'onglet dumodificateur.

Retournez au mode édition pour

voir ce qui vient de se passer. il y a unmaillage créé par le modificateursubsurf !

Appuyez sur Ctrl-Alt-R poursélectionner la boucle d’arêtes.

Appuyez sur les touches E etEntrée pour confirmer l'extrusion.

Appuyez sur S pour agrandir votresélection un tout petit peu. Appuyezsur G pour déplacer votre sélectionvers le bas, presque au centre devotre balle. Agrandissez-la un peu pourcréer quelque chose comme l'imageci-dessous.

Bon. Nous avons la forme basiqued'une balle. Ajustez tout ce que vousvoulez, démarrez un nouveau projetet créez une fusée ou autre en utilisantle modificateur subsurf. Lorsque vousêtes satisfait de votre formemodifiée,appliquez le modificateur et partez delà pour finir votre projet. N'oubliez pasque lorsque vous appliquez un modifi-cateur, vous avez un nouveaumaillageet que vous pouvez réappliquer unmodificateur si vous le souhaitez. Plustard, nous parlerons de modificateurscoincés et de comment çamarche.

Le mois prochain, nous présente-rons les courbes de Bézier, et jemodéliserai le logo de mon équipefavorite.

Pour cemois-ci, je peux vous suggé-rer la communauté blendswap.com.Des artistes 3D dans le monde entierpeuvent y publier leurs travaux dansBlender, et ils ont des possibilitésréelles d'emploi !

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 1177

Après avoir tracé manuellement unlogo dans l'épisode précédent,

cette fois-ci, nous allons tracer quel-que chose d'un peu différent : un per-sonnage de bande dessinée esquisséà la main. Les principes de base sontles mêmes que précédemment, maisle travail à partir d'un croquis nouslaissera un peu plus de liberté que lareproduction rigoureuse d'un logo.

La première étape consiste à obte-nir une image appropriée pour letraçage. Si vos compétences en dessinsont aussi mauvaises que les miennes,je vous suggère de trouver quelqu'unqui sait quoi faire avec le bout pointud'un crayon, pour vous aider. Dansmon cas, j'ai appelé Vincent Mealing –le co-créateur de mes webcomics –pour créer un portrait de « Frankie »,un personnage de notre BD « Mons-ters, Inked ».

Après avoir numérisé et sauvegardél'esquisse comme image JPEG, on lafait glisser dans Inkscape pour obtenirla boîte de dialogue d'importationfamilière. Comme d'habitude, je choi-sis simplement de créer un lien versl'image, parce que c'est seulement unajout temporaire au fichier. Verrouillerle calque empêche que l'esquisse nesoit déplacée ou sélectionnée acciden-tellement. Avec ce calque verrouillé,nous devons créer un autre calquepour dessiner dessus. Lorsque je traceun logo ou une photo, je préfère des-siner sur un calque au-dessus du bit-map. Pour tracer un croquis au crayon,cependant, il est souvent plus facilede placer votre calque de dessin en-dessous.

Le problème évident avec le dessinen-dessous de l'esquisse est que lefond blanc de votre image numériséecache tout ce que vous dessinez. Lasolution est de définir le mode defondu du calque de dessin au crayon à« Produit ». Tout ce que vous dessine-rez sur le calque inférieur sera visibleà travers l'arrière-plan,mais vosmarquesde crayon seront toujours visibles surle dessus pour vous guider.

Une fois achevés ces préparatifs, il

est temps de commencer à dessiner.Ici, j'ai utilisé l'outil Bézier (« B » ouMaj+F6) pour dessiner une partie ducrâne de Frankie. Vous pouvez claire-ment voir que les marques de crayonsont toujours visibles, ce qui facilite letraçage des lignes de l'esquisse.

Vous pouvez continuer à tracerl'esquisse à l'aide de l'outil Bézier etpeaufiner les chemins avec l'outil nœud(« N » ou F2) pour produire rapidementun résultat acceptable. Selon le styleque vous voulez pour votre imagefinale, un simple tracé comme celui-cipourrait être suffisant, sinon vous vou-drez peut-être ajouter des reflets, desombres, des dégradés et des texturespour lui donner un peu plus de pro-fondeur.

Tracer ou dessiner en utilisant desobjets simples et des chemins peutparfois sembler un peu fade. Les lignesqui gardent une largeur constanten'ajoutent pas beaucoup de caractèreà un dessin, et les illusions d'optiquecomme les lignes qui s'estompent grâceà un dégradé perdent rapidement leureffet dans les grandes tailles. Commec'est souvent le cas, Inkscape est li-mité par le format SVG, qui ne con-tient aucune notion d'épaisseur variablede ligne. Malgré ce manque, Inkscapeoffre quelques moyens de créer deslignes plus dynamiques et variables,mais chaque approche vient avec descompromis pour maintenir la compati-bilité SVG.

Le plus grand compromis - partagépar toutes ces méthodes - c'est que

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 17vous ne pouvez plus créer un cheminrempli avec un contour, mais vousdevez à la place créer deux objets dis-tincts, l'un pour le contour et l'autrepour le remplissage. Votre contour nesera plus un simple contour, mais seraun chemin rempli. Si vous modifiez laforme de votre contour, vous devrezaussi changer la forme du remplis-sage pour correspondre, donc je vousrecommande de dessiner vos lignesd'abord, puis d'ajouter le remplissageseulement quand vous êtes contentde votre conception finale. Tout celadevrait devenir un peu plus clair enétudiant quelques exemples.

Unmoyen facile demodifier l'épais-seur de vos lignes est de les dessinercomme des contours, puis de les con-vertir en chemins en utilisant le menuChemin > Contour en chemin ou leraccourci Ctrl-Alt-C. L'effet en est plusévident si vous regardez un contourtrès épais avant et après la conver-sion, en utilisant l'outil de nœud.

La première image montre le con-tour original – un simple gribouillisavec seulement quatre nœuds et unelargeur constante. En convertissant lecontour en un chemin nous nous re-trouvons avec un objet rempli quicorrespond à la forme et la taille del'original, sauf que, maintenant, lenombre de nœuds a considérablement

augmenté. Dans ce cas, il est évidentque certains de ces 29 nœuds ne sontpas vraiment nécessaires et peuventêtre supprimés. Vous pouvez effectuercette opérationmanuellement si vousvoulez un contrôle précis sur le ré-sultat, mais Inkscape offre égalementune option automatique en passantpar lemenuChemin>Simplifier (Ctrl-L).

Utiliser Simplifier une fois essaierade réduire le nombre de nœuds sanstrop changer la forme ou la taille devotre chemin. L'utiliser plusieurs foisva essayer de réduire encore le nom-bre, en prenant de plus en plus de

libertés avec la forme au fur et àmesure. Les angles aigus ont tendanceà être les premiers à souffrir, mais sivous continuez à appuyer sur Ctrl-Lassez souvent, vous aurez finalementquelque chose qui ne ressemble guèreau chemin avec lequel vous avez com-mencé. L'utilisation de la commandeSimplifier est donc un compromis entrela fidélité à la forme originale et lenombre de nœuds qu'il vous restera.Si l'outil de sélection est actif, vouspouvez garder un œil sur le nombrede nœuds dans la barre d'état en basde la fenêtre d'Inkscape. Si vous alleztrop loin, Edition >Annuler (Ctrl-Z) vousramènera en arrière ; appuyez dessussuffisamment de fois et vous finirezpar revenir au contour d'origine.

Dans ce cas, l'appui sur Ctrl-L uneseule fois a été suffisante pourréduire le nombre de nœuds de 29 àun 18 plus gérable. On peut ajustermanuellement les positions de cesnœuds, ce qui nous donne la largeurvariable du contour qu'on recherche,comme vous pouvez le voir dans ledeuxièmeessai de crâne de Frankie.

Comme vous pouvez l'imaginer, laconversion de vos contours en che-mins, puis l'édition manuelle de chaquenœud peut représenter beaucoup detemps ; toutefois, si vous avez lapatience et la compétence, c'est le

meilleur moyen d'avoir un contrôlecomplet sur votre dessin.

Inkscape propose un moyen plusrapide d'obtenir un résultat similaire,en vous permettant de choisir parmiquelques formes de chemin prédé-finis lorsque vous dessinez votre ligne.« Quelques » est le mot important ici :pour l'instant, votre choix est limité àtrois formes prédéfinies – dont deuxsont essentiellement les mêmes –mais vous pouvez utiliser un chemindu presse-papiers si vous voulez quel-que chose de différent. Pour activercette fonction, lorsque vous dessinezune courbe de Bézier, utilisez le menudéroulant « Forme » sur la barre decontrôle de l'outil pour sélectionner«  Triangle croissant », « Triangle dé-croissant », ou « Ellipse ».

Les deux premiers traceront votrechemin comme un triangle. La diffé-rence est simplement que l'extrémitélarge sera au début de votre ligne et

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 17

le bout pointu à la fin ou le contraire.« Ellipse » trace votre chemin commeune ellipse : plus gros au centre etplus mince aux extrémités. « Aucun »désactive complètement les formesde lignes, ce qui vous ramène à untraçage de contours normaux.

Malheureusement, il n'y a pas demoyen simple de régler la largeur dela base du triangle ou le centre del'ellipse, ce qui fait que ces formespeuvent être un peu trop foncéespour certaines lignes, et un peu tropclaires pour d'autres. L'utilisation de cesformes nous donne une autre variantede la tête de Frankie à étudier.

La petite palette de formes d'Ink-scape est un vrai problèmepar rapportaux applications concurrentes. Les trian-

gles sont corrects, mais que faire sivous ne voulez pas que votre ligne serétrécisse vers rien ? Et alors qu'uneellipse vous permet de créer des lignesbossues aumilieu, elle ne sert à rien sivous voulez plutôt une ligne qui s'amin-cit aumilieu.

Même s'il n'est pas possible d'ajou-ter vos propres formes dans le menudéroulant, l'option « à partir du pres-se-papiers »offreaumoinsunecertainesouplesse supplémentaire qui vouspermet de contourner la liste limitéede valeurs par défaut. Pour l'utiliser,vous devez d'abord créer un cheminqui sera utilisé comme forme pourvotre ligne. Pour créer une ligne quis'amincit au milieu, par exemple, vousavez besoin d'une forme qui s'amincitaumilieu : par exemple un os de chienlissé ou unnœudpapillon.

Ce chemin sera étiré pour couvrirla longueur de votre courbe de Bézier,alors assurez-vous de le dessiner à la

bonne échelle pour votre image. Lors-que vous êtes prêt, vous devez lemettre dans le presse-papiers en lesélectionnant et en le copiant (Édition> Copier ou Ctrl-C) ou en le coupant(Edition > Couper ou Ctrl-X). Mainte-nant, sélectionnez l'outil Bézier à nou-veau, choisissez « à partir du presse-papiers » dans la liste déroulante, etdessinez votre courbe comme d'habi-tude.

Vous pouvez continuer à dessinerde nouvelles courbes et elles utili-seront toutes la même forme, jusqu'àce que quelque chose la remplacedans le presse-papiers. Pour cette rai-son, je préfère copier plutôt que decouper, au cas où je doive mettre ànouveau la forme dans le presse-papiers plus tard. Dans la pratique, iln'y a pas de lien direct entre le cheminde la forme et la courbe de Bézier,aussi, une fois que vous avez terminéavec elle, vous pouvez supprimer laforme de votre dessin en toute sécu-rité sans qu'il n'y ait de modificationdans les courbes créées.

Vous pouvez bien sûr mélanger etassortir différents chemins mis enforme dans un dessin. En regardantles exemples, il est clair que diffé-rentes parties de l'image fonctionnentmieux avec des formes différentes.Que vous utilisiez des triangles, des

ellipses ou le presse-papiers, vouspouvez sélectionner la courbe miseen forme et utiliser Chemin > Objeten chemin (Ctrl-Maj-C) pour créer unchemin qui sera plus adapté à uneédition manuelle. Notez que vousn'utilisez pas Contour en chemin dansce cas, car la forme de Bézier estimplémentée commeunchemin fermé,pas un simple contour – et n'oubliezpas de surveiller le nombre de nœudscréés et simplifier si c'est nécessaire.

Commeon pouvait s'y attendre, lesfonctionnalités introduites dans cetarticle s'appliquent au-delà du traçagemanuel des personnages de BD. Vouspouvez Simplifier tout chemin, conver-tir n'importe quel contour en chemin,ou utiliser des formes lors de l'élabo-ration d'une courbe de Bézier, indépen-damment du fait que vous tracez uncroquis, un logo, une photo, ou des-sinez à main levée, sans image deréférence à retracer.

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Le dessin animé pour le Web créé parMark sur Inkscape, « Monsters, Inked »,est maintenant disponible sous la formed'un livre à partir de http://www.pepper-top.com/shop/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 17Dans le prochain épisode, nous

continuerons à tracer l'image de Frankieen utilisant des outils qui sont plusadaptés au dessin à main levée surune tablette graphique, plutôt que lesmouvements peu fluides d'une souris.En attendant, pourquoi ne pas es-sayer d'utiliser certaines de ces tech-niques pour tracer une de vos images ?Ou, si vous préférez, vous pouveztélécharger le croquis de Frankie surwww.peppertop.com/fc/ et essayerde reproduire certains des exemplesprésentés ici. Encore une fois, nousallons utiliser le crâne de Frankie pourdémontrer le résultat. J'ai laissé lenœud papillon original apparent pourmontrer clairement comment l'épais-seur de la courbe finale s'appuie sur lataille et la formedu chemin.

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CRITIQUE RAPIDEpar JimmyNaidoo

Le Toshiba Satellite C850-F0155est un ordinateur portable bas de

gamme fourni sans système d'exploi-tation. Il dispose d'un écran LCD de15,6”, d'un clavier complet avec pavénumérique, d'un processeur Intel1000M, de 2 Go de RAM DDR3 1600MHz, d'un disque dur de 320 Go5400 tours/mn, d'un lecteur DVDmulti-format et d'une batterie à 6 cel-lules 4200 mAh. Il pèse 2,3 kg. J'en airécemment acheté un pour mesparentset j'y ai installéUbuntu13.04.

AFFICHAGE

L'écran de 1366×768 est correcten vue directe, mais pas bon du toutdepuis des angles obliques. Il fonc-tionnemal en plein soleil.

MATÉRIEL

Le clavier est dans lamoyennepourun portable bas de gamme, commele pavé tactile (qui supporte le « mul-ti-touch »). Le disque dur est assezrapide et silencieux. L'audio est faible,comme d'habitude pour un portablebas de gamme. La plus grande sur-

prise est le CPU, qui est bienmeilleurque ce à quoi je m'attendais, bienqu'il chauffe pas mal parfois. Le GPUest très bon aussi – aucun problèmeà la lecture de contenu HD ou avecdes jeux de base (SuperTuxKart,Battle for Wesnoth, etc.). L'appareilest bien construit et ne se tord pascomme quelques autres au mêmeprix.

BATTERIE

La batterie Lithium-ion offre envi-ron 2,5 heures d'utilisation continuenormale. La recharge est rapide,moins d'une heure pour la rechargertotalement quand elle est à plat.

UBUNTU

Ubuntu 13.04 s'est installé rapi-dement et a fonctionné sans pro-blème jusqu'à présent. Tout le maté-riel est pris en charge nativement. Lesystème démarre et s'arrête trèsrapidementet l'interfaceUnity sembleparfaitement adaptée à cet appareilportable.

RÉSUMÉ

Le rapport qualité/prix du ToshibaSatellite C850-F0155 est difficile àbattre. Les ordinateurs portables deprix similaire ont des CPU moinsbons, des écrans plus petits, unequalité de construction plus faible.

Le seul point né-gatif semble êtrela durée de vieassez courte de labatterie.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles• •Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHEET LAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unniveau de compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage engrasou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivre ces lignes directrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soit nouspourrons vous donner accès au texte brutque vous pourrez traduire. Lorsque vous aurezterminé un PDF, vous pourrez téléchargervotre fichier vers le siteprincipal duFull Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'anglais,mais le français, ne vous inquiétez pas. Bienque les articles soient encore trop longs etdifficiles pour nous, l'équipe de traduction duFCM-fr vous propose de traduire vos « Ques-tions » ou « Courriers » de la langue deMolièreà celle de Shakespeare et de vous les renvoyer.Libre à vous de la/les faire parvenir à l'adressemail ad hoc du Full Circle en « v.o. ». Si l'idéede participer à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votre courrielà : [email protected]

ÉcrirepourleFCMfrançaisSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites-nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noterde façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique dumatériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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https://spideroak.com

25%deréductionpour chaqueSpiderOakavec le code : FullcirclemagFans

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

S i vous avez une question simpleet Linux vous déroute tellement

que vous pensez que « root access »fait référence aux ormes dans votrejardin, contactez-moi à :[email protected].

La question du jour est :

Q Quels sont quelques-uns des pro-grammes amusants/utiles que je

devrais télécharger pourUbuntu ?

R J'aime cettequestionparcequ'elleimplique l'une des raisons impor-

tantes pour lesquelles Ubuntu me plaîttant. Il y a tant de logiciels disponibleset, quel que soit votre emploi, votreviolon d'Ingres ou votre obsession, ilexiste des logiciels pour vous rendreplus efficace, plus connecté, ou plussimilaire au Gimp. Votre patronne aappelé pendant que vous preniez unverre avec les copains et vous devezlui envoyer le fichier Smith rapide-ment ? Il suffit de le partager en uti-lisantUbuntuOne.Besoinde tout savoirsur les modifications de l'armure duClone Trooper après l'Ordre 66 ? Dé-marrez Empathy et connectez-vousau canal IRC de Star Wars (#starwars-irc). Vous voulez trouver un meilleur

bâillon avec boule ? Bon, à vous de jouerlà (mais je garantis qu'il existe unecommunauté pour vous et qu'avecUbuntu, ce serait vraiment facile de latrouver et de vous y connecter).

La question n'est pas : « Qu'est-cequi existe ? » La véritable question est :«Que voulez-vous faire ? »

Bon, je ne vous connais pas pour devrai, l'étranger. Mais je connais votregenre. Vous êtes intelligent et sexy etvous aimez que les systèmes d'exploi-tation soient commevos copains : forts,stables, et avec très peu de chancesd'être porteurs de virus. Après avoirfait quelques recherches en ligne, jesais identifier vos besoins et ceux desGens CommeVous. Examinons certainsdes téléchargements d'applicationspopulaires et déterminons si une oudeux ou davantage pourraient vousêtre utiles.

Un de mes nouveaux endroitspréférés pour découvrir des applis estle site des développeurs Ubuntuhttp://developer.ubuntu.com/. Sonobjec-tif principal est d'aider des gens àconcevoir des applications qui figure-rontdans la LogithèqueUbuntu. Si vous

avez l'idée d'une nouvelle applicationgéniale, disons une fenêtre genre Con-ky qui affiche les chaussures de femmeles plus populaires vues pendant desdéfilés demodepartout dans lemonde,c'est ici que vous pourriez commen-cer. En fait, je suis tenté de créercelle-ci moi-même, car j'en ai marred'attendre.

Les pages développeur compren-nent des tutoriels et la documenta-tion pour vous aider à construire desapplications et les faire téléchargervers la Logithèque. Vous pourrez yrencontrer facilement d'autres per-sonnes qui conçoivent des applicationspourUbuntu aussi.

Pour voir les logiciels populairesqui sont téléchargés par les GensComme Vous, allez voir le DeveloperBlog (http://bit.ly/1atlUDW), qui com-prend un recueil des applications –payantes ou non – les plus populairestéléchargées chaque mois. Regardonscelles-làmaintenant.

Le billet avec le plus récent ré-sumé d'applis est sorti au mois d'aoûtet donne les téléchargements d'applisles plus populaires pour le mois de

juillet (http://bit.ly/14vfe5i). Les voici :

Top 10des applis payantes :• Filebot•MC-Launcher (enlevé depuis)•Quick ‘n EasyWebBuilder• FluendoDVDPlayer• Spindl• UberWriter• Bastion•Drawers• Braid• Format Linux - N° 173

Top10des applis gratuites :• Steam•Minitube•Wakfu• All VideoDownloader•Master PDFEditor• Youtube toMP3• CrossOver (Trial)• PlexMedia Server• IntelliJ IDEA12Community Edition•Motorbike

Et voici pourquoi j'aime des listescomme celles-ci. Y figurent des logicielsdont je n'ai jamais eu connaissance nibesoin, mais, maintenant, je sais queje ne pourrais pas vivre sans. Je suiscertain d'avoir découvert Twitter sur

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une telle liste il y a quelques annéeset, maintenant, je ne peux pas ima-giner un seul jour sans devoir en-tendre parler de la fourchette salequemon ami a eue au nouveau restaucanadien-argentin-fusion prétentieuxdansma rue.

Un exemple : sur la liste des applispayantes, vous trouverez Spindl(http://bit.ly/1817dpB), un logiciel degestion d'emploi du temps qui suit letemps que vous allouez à certainestâches et affiche cette informationsous formed'un graphique agréable.

Apprendre que je passe plus detemps aux cabinets qu'en faisant del'exercice n'est vraiment pas aussidémoralisant quand c'est présenté sijoliment.

D'ailleurs, je connais beaucoup degens qui n'aiment pas des noms etservices d'applis comme Spindl, quitronquent des mots connus pour aug-menter le facteur cavalier (ainsi que laprobabilité d'acquérir un URL con-voité). Mais moi, j'aime la tendance etespère que cela continuera. C'est« ahwsum* ». [Ndt : l'auteur joue surla sonorité proche de “awesome” quisignifie génial !]

Disponible à petit prix, Bastion setrouve également sur la liste. C'est un

beau jeu, comme un conte de féesavec de merveilleux graphismes et jene vais jamais y jouer, car nulle parton ne voyait de fusil à plasma.

Cette liste comporte des utilitairespour écrire, des jeux et des revues. Etcertaines entrées sont dans le Top 10depuis plusieursmois.

Continuons avec la liste des applisgratuites où j'ai trouvé All Video Down-loader (http://bit.ly/142amOt). Celle-civous permet de facilement téléchar-ger des vidéos à partir de vos sitespréférés pour pouvoir les regarderhors ligne. Maintenant, quand mescopains me demandent si ABBA m'in-téresse vraiment ou si je suis en train

de faire pipi, je peux lancer les vieuxentretiens des années 70 avec Agne-tha, qui est super-mignonne et répondà des questions sur comment elle acomposé sa première chanson à l'âgede 7 ans. Et puis zut ! Ouais, j'AIMEABBA !

J'ai égalementdécouvertPlexMediaServer (http://plexapp.com/) qui mepermet de diffusermes fichiersmédiavers plein de plate-formes disponibles,y compris mon téléphone Android. Etje peux donc, maintenant, voir et revoirces vieux entretiens avec Agnethan'importe où (et, à en juger par lesrésultats de Spindl, « n'importe où »veut sans doute dire dans les toi-lettes).

À nouveau, il y a des utilitaires,des logiciels de productivité, des jeuxet des environnements de programma-tion. Tous à portée d'un clic via la Lo-githèqueUbuntu.

J'ai jeté un coup d'œil aux listesprécédentes et j'ai trouvé intéressantque Steam, le logiciel pour jeux deValve, soit premier sur la liste gratuitedepuis que le logiciel est sorti pourLinux en février 2013. J'ai déjà dit queje pense que la venue de Steam pourLinux est très importante et j'auraistendance à dire que sa présence con-tinue sur les Top 10 signifie que Valvefait les choses comme il faut.

Et, histoire de démontrer qu'il y avraiment quelque chose pour tout unchacun, sur le Top 10 d'avril, il y avaitLinux Tycoon (http://bit.ly/10H9pLt),qui vous permet de jouer le rôle d'undéveloppeur de distrib. Vous gérezdes bénévoles et l'ajout de logicielstout en corrigeant des bogues. Bon,ça, c'est pas mon truc, mais sérieu-sement, si les sims de développeur etLinux vous intéressaient, ne seriez-vous pas en train de sauter de joiemaintenant ?

Là, beaucoup d'entre vous pensent :« Eh, Copil, redescends sur terre. J'aiplein de choses à faire et je n'ai pas le

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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Copil est un nom aztèque qui signifiegrossomodo «Vous avez besoin demoncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur yaconfidential.blogspot.com. Vouspouvez aussi le voir sur Twitter (@copil). .

temps pour des sims développeur, jedois travailler. Qu'est-ce qu'Ubuntumepropose àmoi ? »

Désolé : la réponse n'est pas aussiexcitante que vous auriez peut-êtrevoulu.

Tout.

Ce qui veut dire, la plupart deslogiciels de productivité dont vousavez besoin (des traitements de texte,des tableurs, des calculettes, des clientsmail, des navigateurs, etc.) sont incluspar défaut dans l'installation. Nulbesoin de faire quelque chose de par-ticulier, cherchez-le dans le Dash d'Unityet lancez-le. Si c'est l'installation pardéfaut, cela devrait fonctionner sansproblème. Mais, vous n'avez peut-être pas regardé la liste des logicielsdans Ubuntu par défaut récemment.Si, comme moi, vous vous êtes renducompte que vous n'utilisez que lesmêmes quatre ou cinq programmes98 % du temps, vous seriez peut-êtreétonné de voir tout ce qui est pré-installé sous Ubuntu. Regardez la listedes paquets ici : http://bit.ly/l9qHLY. Ily a des chances que vous possédiezdéjà ce dont vous avez besoin.

Les découvertes font partie duplaisir d'avoir un système sous Ubuntu.Quels que soient vos intérêts (ou les

intérêts dont vous n'êtes pas cons-cient), il y a quelque chose qui vousaide à élargir vos centres d'intérêt. Lapage développeur n'est pas le seulendroit où vous pouvez trouver denouveaux logiciels. La Logithèque vousmontre des logiciels nouveaux et popu-laires. Un autre programme, App Grid,remplace la Logithèque et proposeune autre façon de voir les logicielsdisponibles et les critiques et voixafférentes, pour chacun. Vous trouve-rez ici http://bit.ly/1a696TI les infor-mations sur comment le télécharger.

Cela va sans dire que vous pouveztoujours faire ce que moi, je fais. Ilsuffit de taper [description de l'appli]+ Ubuntu dans Google et regarder lesrésultats. Chaque fois que je ren-contre une chose impossible à fairesous Ubuntu, cela me rappelle levieux proverbe : « Mieux vaut allumerune bougie que maudire l'obscurité. »Et Ubuntu a desmyriades de bougies.

J'espère que vous trouverez ce quevous cherchez. En attendant, si vouspensez que vous passez trop de tempsavec vos recherches et pas assez detemps au gymnase, n'oubliez pas d'enfaire un graphique avec Spindl. Bonnechance et amusez-vous bien avecUbuntu !

* ahwsum.com est mon nouveausite, en financement participatif, pourles chaussures de femmes… dès queje l'aurai programmé.

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

HHaaxxiimmaa

Au début des années quatre-vingt,j'ai passé beaucoup de temps à

m'informer sur leCommodore64.Notrefamille a acheté l'ordinateur pour lacomptabilité, mais il est rapidementdevenu évident que les jeux étaient lavéritable force du C64. Certains destitres les plus mémorables : notamment1942 (le clone du jeu d'arcade Mid-way), Archon, Arkanoid, Attack of theMutant Camels, Aztec Challenge, B.C.’sQuest for Tires, The Bard’s Tale, BlueMax, Commando (très vaguement ins-piré du film du même nom d'ArnoldSchwarzenegger) et Dig Dug. Compa-rés aux jeux d'aujourd'hui, les gra-phismes de ces jeux rebutent, mais ily avait quelque chose d'enchanteurdans les jeux du Commodore 64 quifaisaitque lesgenscommemoipassaientbeaucoup tropde temps à y jouer.

Parmi les jeux de rôle, la série Ul-tima était l'une des plus populaires. Ily a plusieurs années, en parcourantles dépôts de logiciels Ubuntu, je suistombé sur un jeu appelé Haxima quiressemblait beaucoup àUltima. Haximaétait basée sur un moteur de jeu ap-peléNazghul.Malheureusement,Haximaa depuis été retiré des dépôts et lesite d'origine pour à la fois Haxima et

Nazghul était inaccessible aumomentde cet article.

Au début, je destinai cet article àla section Jeux Ubuntu, mais, puisqu'ila fallu galérer un peu pour installerHaxima, j'ai pensé qu'il pourrait êtreutile de montrer comment je l'ai faitfonctionner, étape par étape. Toutd'abord, j'ai trouvé des paquets RedHat récents pour Haxima et Nazghulsur rpm.pbone.net. Cet article traitede comment j'ai réussi à faire fonction-ner Haxima sur mon système Ubuntu13.04.

J'ai téléchargé les .rpm pour i686d'Haxima et deNazghul ici :http://rpm.pbone.net/index.php3/stat/4/idpl/21500724/dir/fedora_19/com/nazghul-0.7.1-5.20120228gitb0a402a.fc19.i686.rpm.htmlhttp://rpm.pbone.net/index.php3/stat/4/idpl/21500384/dir/fedora_19/com/haxima-0.7.1-5.20120228gitb0a402a.fc19.i686.rpm.html

Afin d'installer les paquets rpm, jeles ai tout d'abord convertis en fi-chiers .deb. J'ai installé alien, un pro-

gramme qui peut convertir des fichiers.rpmen fichiers .deb :

sudo apt-get install alien

Alien utilise l'option –to-deb pourconvertir un paquet du format rpmen deb. Vous devez lancer alien avecles privilèges root (ou sudo) pour laconversion. Par exemple :

sudo alien --to-deb nazghul-0.7.1-5.20120228gitb0a402a.fc19.i686.rpm

sudo alien --to-deb haxima-0.7.1-5.20120228gitb0a402a.fc19.i686.rpm

Maintenant nous devons installerles fichiers deb fraichement créés:

sudo dpkg -i nazghul_0.7.1-6.20120228_i386.deb

sudo dpkg -i haxima_0.7.1-6.20120228_i386.deb

Tout s'est bien passé ? Nous de-vrions pouvoir taper haxima et com-mencer à jouer, mais si vous exécutezhaxima sous Ubuntu 13.04 vous ob-tenez l'erreur suivante :

/usr/bin/nazghul: error whileloading shared libraries:libpng15.so.15: cannot openshared object file: No suchfile or directory

Dans ce cas, FenrirXIII sur les ubun-tuforums propose une solution ici :http://ubuntuforums.org/showthread.php?t=2138623

La première étape de FenrirXIIIvous invite à télécharger la biblio-thèque libpng15 de sourceforge :http://sourceforge.net/projects/libpng/files/libpng15/

J'ai téléchargé le fichier 1.5.7.tar.gzet l'ai dépaqueté :

tar -zxvf libpng-1.5.17.tar.gz

Avant de compiler quoi que cesoit, nous avons besoin d'un compi-lateur et de quelques éléments essen-tiels :

sudo apt-get install build-essential

Une fois le compilateur installé,l'étape suivante consiste à aller dansle répertoire de libpng et d'exécuter

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LABO LINUX./configure :

cd ~/Downloads/libpng-1.5.17/

./configure --prefix=/usr/local/libpng

Oups, une erreur :

configure: error: zlib notinstalled

Souvent, quand il y a une erreur decompilation, c'est qu'il manque unebibliothèque ; quand vous voyez unmessage comme celui-ci vous pouvezsouvent localiser la bibliothèque enfaisant une recherche sur le terme parapt-cache, filtrée surdevpargrep :

apt-cache search zlib | grepdev

Sur mon système, le résultat a été25 programmes différents, dont un,zlib1g-dev, ressemblait beaucoup à labibliothèque.

sudo apt-get install zlib1g-dev

Maintenant nous ré-essayons lacommandede FenrirXIII :

./configure --prefix=/usr/local/libpng

Cette fois-ci, la commande s'estterminée avec succès. L'étape suivanteconsiste à construire le programme, ilsuffit de lancer :

make

Normalement, s'il manque quelquechose (des bibliothèques par exemple),elles vont être détectées à l'étape./configure. Une fois que vous avezpassé l'étape ./configure, le make com-pile en général avec succès. L'étapemake dure souvent plus longtempsque le reste ; soyez prêt à attendrequelques minutes ou plus, surtout surun système plus lent. Une fois le makefait, nous avons construit les binaireset les fichiers associés, « make install »les installe à l'endroit approprié :

sudo make install

Il faut utiliser sudo, car nous écri-vons à des endroits où notre comptenormal ne peut le faire. Le premiermake a construit les fichiers dansnotre répertoire d'utilisateur.

L'ancienne version de libpng estmaintenant installée, mais nous avonsbesoin de créer un lien symboliquevers elle, afin que, lorsque les pro-grammes recherchent libpng15.so.15,ils la trouvent. Avant cela, nous devonslocaliser le fichier réellement.

sudo updatedb

locate libpng | greplibpng15.so.15

Quelques résultats s'affichent :

/home/charm/Downloads/libpng-1.5.17/.libs/libpng15.so.15/home/charm/Downloads/libpng-

1.5.17/.libs/libpng15.so.15.17.0/usr/local/libpng/lib/libpng15.so.15/usr/local/libpng/lib/libpng15.so.15.17.0

Celui que nous voulons est letroisième résultat. Maintenant nouspouvons terminer les étapes deFenrirXIII et placer la bibliothèque àun endroit où les programmeschercheront libpng15.so.15.

sudo ln -s/usr/local/libpng/lib/libpng15.so.15/usr/lib/libpng15.so.15

Maintenant si nous lançonshaxima il devrait savoir où chercherlibpng15.so.15.

haxima

Succès ! Normalement, quand jedois compiler quelque chose, je suisgénéralement les étapes suivantes :• détarer/dézipper un programme• Lire le fichier README ou INSTALL(less README ou less INSTALL). Par-fois, les fichiers sont dans un sous-répertoire appelé docs et signalentde suivre des instructions particu-lières.• Lancer 3 choses :

./configuremakesudomake install

Si je reste vraiment bloqué par uneerreur, je cherche une réponse sur leWeb. Beaucoup de problèmes peuventêtre résolus en lisant le fichierREADME ou tout fichier texte inclusdans l'archive. Bonne compilation !

Charles McColm est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration XBMCbuntu, une distri-bution *buntu + XBMC. Il est le ges-tionnaire d'un projet non-lucratif de réuti-lisationd'ordinateurs.Quand il ne fabriquepas des PC, il supprime les logiciels mal-veillants, en encourageant les gens à utili-ser Linux et en accueillant des « heuresUbuntu » près de chez lui. Son blog est à :http://www.charlesmccolm.com/.

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

La première fois que j'ai trouvé letemps d'essayer Linux, je venais

d'acheter un livre, Suse Linux 6, venduavec un CD. Je bricolais avec et j'aibeaucoup appris. Le serveur X s'est avéréquelque peu problématique et, aprèsun certain temps, le projet est tombéaux oubliettes. Quelques années plus tard,de nouveau intéressé, j'ai regardé SuseLinux une nouvelle fois et j'ai commencéune expérience. Pourrait-on l'utiliser pourles tâches de routine ? J'étais alors admi-nistrateur de système, responsable d'uneferme de serveurs Citrix et de quelquesserveurs en ligne de commande ; j'étaisdécidé – j'allais voir si c'était faisable. Etcela fonctionnait, avec quelques inci-dents, mais j'y flânais avec plaisir, acqué-rantdesconnaissancesetm'amusantbien.

Puis j'ai changé d'emploi. On m'adonné un nouvel ordinateur portableavec Windows XP pré-installé et, puis-que j'avais beaucoup à apprendre autravail, les projets à la maison étaientau point mort. Après six mois, environ,le portable s'est planté pour la troi-sième fois. Le logiciel que je devais uti-liser semblait engloutir la partie sainede Windows tous les deux mois et, à cemoment-là, j'en ai eu assez. Après m'êtreinvesti tous les soirs pendant une se-maine entière, mon nouvel environne-

mentde travail était prêt : un Hackintosh(OS X d'Apple sur un appareil basé surIntel) étincelant et stable. XP fut confinéà VirtualBox, avec captures d'écran ; letemps des réinstallations était donc ré-volu. Youpi ! Ce système a fonctionné au-delà d'une année complète.Mais, commeil s'agissait d'un Hackintosh, il n'étaitpas du tout supporté et les mises à jourdevenaient de plus en plus probléma-tiques. Cependant, j'aimais vraiment sespossibilitésdepersonnalisation. Par exem-ple, Conky, que j'avaismis sur le bureau,me prévenait des bouchons sur le che-min de la maison. Tout se passait trèsbien dans mon royaume technologique…jusqu'à ce que lamachine n'arrive plus àsuivre. Les exigences augmentaient,mais pas le portable.

Le Travelmate d'Acer fut remplacépar un HP Probook pour une utilisationquotidienne et pourmon travail ; le vieilAcer est devenu un tantinet obsolète.Bon, quoi faire de cette machine quifonctionne toujours ? Un serveur domes-tique ? SousWindows ? Ben, non, trop defrais, trop de risques et, honnêtement,trop cher. OS X de nouveau ? À ce stade,mon aversion pour leur frénésie de ver-rouillage vendeurm'a poussé à regarderailleurs. Linux, peut-être ? Je pensais quece serait un bon projet. Un truc auquel

je pourrais m'attaquer. J'ai commencépar rendre visite à divers forums et j'aiopté pour Ubuntu. Il me semblait bienet avait une grande communauté, cequi signifiait que j'aurais de l'aide sansproblème. J'ai téléchargé l'ISO, je l'aigravé sur un CD et j'ai redémarré lamachine. Après 30minutes le projet futterminé. J'avais calculé qu'il faudraitquelques soirées, en passant sans cessed'un portable à l'autre pour le fairefonctionner. Mais le voilà en train des'exécuter et demenarguer. Après quel-ques heures, il est devenu un serveurde fichiers et un serveur d'imprimante,il était connecté à usenet et fonc-tionnait joyeusement pour mon plusgrand plaisir. Quelques jours plus tard,ssh fut activé, un blog wordpress futhébergé et, plus tard, il allait devenir enplus un serveurOwncloud.

Cela m'a fait regarder le portablesousWindows 7, plus neuf et plus rapide.Savez-vous que, si vous avezWindows 7Édition familiale, vous ne pouvez paschanger les tables de routage ? Ce quifait que, si vous avez une connexionEthernet et une connexion WiFi, cen'est pas à vous de décider commentenvoyer des données à quelques adressesspécifiques via une connexion spécifique.J'ai trouvé cela assez agaçant. J'ai jeté

un coup d'œil à mon vieil ami dans lecoin et j'ai pensé : « Si vraiment j'aibesoin deWindows, VirtualBox est tou-jours là. » Trente minutes plus tard, lebruit plaisant du démarrage d'Ubuntu arésonné dans mon bureau. J'y ai ins-tallé des logiciels auxquels je m'étaishabitué sur le serveur domestique etj'ai installé quelques trucs plus intéres-sants. J'ai téléchargé VirtualBox et, aucours des jours suivants, j'ai préparéune machine virtuelle Windows. Je l'aitoujours, sur un disque externe main-tenant, dans un tiroir au bureau. Il mesemble.

Toute une année s'est écouléedepuis. J'ai essayé SolusOs, qui estdevenu le moteur de mon Asus EEEPC701, et d'autres distrib. Mais j'utiliseUbuntu 12.10 sur ma machine princi-pale, au travail et à la maison, et jel'adore. Unity me convient à merveilleet Cairo Dock le complète très bien.PlayOnLinux a rendu mon Windowsvirtuel totalement obsolète et aucunde tous mes ordinateurs précédents n'aété aussi fiable.

Il fait ce qu'il faut, tout simple-ment, comme il est censé le faire.

Écrit par Gerjon de Vries

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MMOONN OOPPIINNIIOONN

En espérant apaiser l'indignationmo-rale des lecteurs du Daily Mail

(qui sont, vous le savez, à l'origine detout cela) et du Daily Telegraph, DavidCameron « veut se proclamer le premierdespremiersministresàgagner laguerrecontre la pornographie en ligne ».

Quelle guerre ? Celle contre l'indus-trie ayant pignon sur rue, qui paye sesimpôts, et pour laquelle des gouver-nements successifs ont assoupli lesrestrictions année après année ? Oh,la guerre contre la pornographie desenfants ? Non, c'est cette guerre-là quemènent les forces de police à l'échellenationale, malgré les restrictions budgé-taires. La guerre contre la pornogra-phie accessible aux enfants ? Voilà,c'est ça le problème.

Malheureusement, ce n'est pas lecas. Le gouvernement a publié toutun ensemble de recommandations trom-peuses et hypocrites aux Fournisseursd'accès à Internet, exigeant « qu'ilss'engagent à financer une “campagnede sensibilisation” (encore vague etsans limite précise) visant les parents »et qu'ils modifient le langage qu'ilsutilisent pour décrire les filtres desécurité internet qu'ils proposeront

aux Internautes. Au lieu de parler de«  choix actif + », on les encourage àutiliser l'expression « activé par défaut ».Et tout cela, selon la lettre, « sans mo-difier votre offre ».

Cédant ainsi aux demandes despolitiques et des journaux pour desfiltres activés par défaut, le but est debloquer des contenus préjudiciableset choquants – mais autorisés par laloi – en passant par les Fournisseursd'accès à Internet, sauf si les clientschoisissent de désactiver les filtres.

Les sceptiques de l'industrie don-

nent trois raisons pour lesquelles çane marchera pas : « …d'abord, c'estpeut-être illégal sous le régime de laRéglementation des pouvoirs d'enquête.Puis, il y a le fait qu'aucun filtre n'estparfait et enfin, les gosses sont assezmalins pour les contourner. »

Pire encore, « cela encourage lesparents à relâcher leur vigilance : sivous leur dites que le filtre est activépar défaut, vous créez un faux senti-ment de sécurité. Nous voulons que lesparents fassent, en toute connaissancede cause, des choix sur la façon dontleurs enfants utilisent l'Internet. »

Techniquement, par défaut est lapire solution temporaire que peuventfacilement contourner les membresde la famille les plus malins et les plustechnophiles, c'est-à-dire les enfants.

Puis-je me permettre de suggérerque, par stratagème politique, Camerona rejoint l'État « nounou » ? Ils sont touspour les choix et la responsabilitéindividuels – jusqu'à ce que les Toriesdécident que le peuple est trop bêteou trop irresponsable pour choisir cequi est bon pour lui et, auquel cas, lesTories les feront à sa place. Parce que

Écrit par Robin Catling

Photo: Charles Ryan (Flickr.com)

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Podcast Full Circleépisode 34,RaspberryJamboree 2013

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clarket le clown Freaky

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

Bienvenuedanscettepremièredesdeux parties spéciales consacréesà cette conférence. Dans cet épi-sode, les présentateurs se pen-chent sur le premier RaspberryJamboreequi se tiendra auCentrede conférences deManchester, le9Mars2013.

MON OPINIONle gouvernement est paternaliste. Etcela conforte lesmédia de droite.

Si le problème vient de ce que lesenfants ne savent pas utiliser l'Interneten toute sécurité, les parents de-vraient alors les surveiller pendant qu'ilsl'utilisent, leur apprendre à l'utiliserpour qu'ils puissent s'en servir seulsen toute sécurité ou l'interdire complè-tement.

Mais, non : l'Internet est potentielle-ment dangereux. Pas comme les ciga-rettes et l'alcool – qui sont vraimentdangereux, mais qui ont de lobbyistespuissants pouvant affaiblir ou éliminertoute réglementation supplémentairede ces industries-là.

Et qui charge-t-on de mettre enœuvre ce fiasco ? Les FAI, sauf que legouvernement n'offre pas de finance-ment pour permettre aux FAI de gérerles multitudes de proxy transparents,garder à jour les listes de filtrage ougérer le registre de ceux qui vou-draient participer ou pas. Et commentcela fonctionnera-t-il, concrètement ?Le filtrage des DNS ? Cf. le processusprésenté ci-dessus.

Nous avons un gouvernement quicroit que toute industrie doit êtrecapable d'autorégulation, mais quel'Internet est beaucoup tropdangereux :

Cette masse d'informations ? Sansréglementations ? Non épurée ? Mais,c'est du terrorisme émotionnel con-tre nos enfants. Et ne vous avisez pasde contester ces idées. Vous êtes soitavec nous, soit contre nous. Qui est ledernier à avoir dit cela ? George W.Bush. Et à quoi cela a-t-il abouti ? Àl'Irak, au Patriot Act et à la destructionde la Constitution des États-Unis. Ehbien, c'est plus facile dans notre bon-ne vieille Angleterre, puisque notreconstitution n'est pas écrite.

Alors qui est-ce qui décide de quelcontenu à bloquer ? Si vous arrêtezvingt personnes dans la rue, vousaurez vingt réponses différentes. Enfait, tout questionnaire définissantune échelle de ce qui est acceptablevous donnera une myriade de ré-ponses.

En fait, c'est le gouvernement quiinterviendra pour nous dire ce qui estacceptable. Peu importe le gouver-nement – le Royaume Uni, les États-Unis, la France, l'Allemagne – ils onttous leur propre agenda politique enfonction de la dangerosité d'Internettelle qu'ils la perçoivent, et selon leurpoint de vue : de gauche, de droite,religieux ou laïque.

Malheureusement, la majeure partiede la pornographie ne relève pas dela compétence des gouvernements

qui voudraient la filtrer. Est-ce que cesera un Non-Internet national hyperfiltré du type iranien ou un GrandPare-feu chinois ? Voilà le cauchemarorwellien.

Mais tout ira bien. Je suis sûr qu'ily a un jeune de 12 ans qui s'ennuidans l'Essex ou à Abergavenny, qui vatout démolir. Ou un général nigérienretraité. Vous les connaissez.

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full circle magazine n° 77 31 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Ronnie Tucker

IInnssttaanntt XXBBMMCC

Instant XBMC commence tout desuite en présentant au lecteur le

concept même de XBMC, les spécifi-cations minimales pour XBMCbuntuet un tutoriel illustré étape par étapeexpliquant comment l'installer.

Si vous ne connaissez pas XBMC :«  XBMC est un logiciel de centre mul-timédia pour lire etdiffuserdu contenumultimédia. […] Outre la lecture denombreux formats de fichiers vidéo etaudio, XBMCsaitafficherdes imagesetmême la météo […] Des extensionsélargissent ses capacités afin que vouspuissiez écouter la radio sur Internet,regarderdesvidéosInternet, jouer, inter-agiravecFacebook, vérifiervotrecompteGmail etmême contrôlerl'éclairage am-biantdevotreséjour. »

Comme mentionné précédemment,le livre utilise XBMCbuntu. Cela signi-fie que vous n'avez pas besoin d'ins-taller une distrib. Linux d'abord etXBMC ensuite – tout se fait en uneseule fois. Une fois XBMC installé, lemoment est venu de nommer, éti-queter et organiser vos fichiers biencomme il faut.

À mi-parcours, nous commençons

à mettre nos fichiers multimédia dansXBMC. Cela peut se faire en stockantles fichiers (localement) sur la machineXBMC ou en diffusant des fichiers àpartir d'une autre machine. Pas exac-tement des trucs pour débutants,mais utiles tout de même, et c'estcomme cela que je faisais quandXBMCbuntu était installé sur mon vieilAcer Revo (à l'époque d'avant GoogleTV).

Quelques pages sont dédiées à laprésentation de la lecture (c'est-à-dire :arrêt, lecture, avance rapide, etc.) et àla personnalisation de l'apparence deXBMC. Ensuite, il y a un Top-6 desfonctionnalités qu'il faut connaître. Enfait, cela signifie des extensions pourla diffusion de contenu de l'Internet,la diffusion vers des appareils Apple/An-droid et ainsi de suite.

Le livre se termine par une listed'endroits à visiter (forums d'aide, lesite XBMC, les pages XBMC sur lesréseaux sociaux, etc.), qui pourraientvous être très utiles si vous vousplantez ou avez besoin de conseils.

La série « Instant » est composéede livres totalement adaptés aux

débutants, car ils ne sont pas troplongs et ne sont jamais trop appro-fondis. D'aucuns diraient qu'ils sonttrop courts, mais, personnellement, jepréfère des livres qui sont courts etqui vont droit au cœur du sujet (dansla limite du possible). Une chose queje voudrais signaler malgré tout estque, bien que le livre soit décritcomme ayant 60 pages, une bonnedouzaine de ces pages est consacrée àl'introduction et la conclusion. Ainsi,en fait, le livre contient environ 50pages d'informations. N'empêche que,à 6 £ (environ 7 €) le téléchargementnumérique (13 £ - presque 16 € pourun exemplaire papier), cela vaut vrai-ment le coup si vous voulez installerune bonnemachineXBMC.

Instant XBMC

par CharlesMcColm

eBook : 60 pagesDatede parution : juillet 2013ISBN : 1849696861ISBN13 : 9781849696869

http://www.packtpub.com/build-entertainment-system-with-XBMC/book

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Alan Ward

SSyyssttèèmmee dd''eexxppllooiittaattiioonn EElleemmeennttaarryy

J 'aime vagabonder d'environnementde bureau en environnement de

bureau et il m'est quasi impossible derester fidèle à Gnome, KDE, XFCE ouà aucun autre. Unity est arrivé et reparti,tout comme Enlightenment sous BodhiLinux. Pendant à peuprès un an, cepen-dant, je suis, la plupart du temps,resté avec le LXDE de Lubuntu que jepense être un bon compromis entreune interface utilisateur pratique etune qui n'utilise pas trop de ressourcesmatériel. Lorsqu'une distribution avecun nouvel environnement de bureauattire mon attention, j'ai tendance àla télécharger et l'installer sur unemachine virtuelle, pendant au moinsassez de temps pour pouvoir voir àpeu près sa façon de fonctionner. Ladernière sur une longue liste étaitElementary OS, sortie le 11 août en saversion 0.2 « Luna ».

Ceci aurait pu facilement être unecritique d'Encore une Autre Distribu-tion dérivée d'Ubuntu – le cœur d'Ele-mentary 0.2 est basé sur Ubuntu 12.04LTS – mais il y avait aussi la présencede deux éléments positifs : 1) les déve-loppeurs visent un bureau simple etsobre et 2) ils visent la beauté. Engénéral, j'ai le sentiment qu'ils se sont

débrouillés très bien sur les deuxtableaux.

Le téléchargement de l'ISO de 700Mo se passe normalement, mais avecun variant malheureux, peut-être. Dèsle départ, on vous demande d'envi-sager de faire un petit don pour lacause (lemontant suggéré est de 10 $).

Je sais bien qu'ils peuvent vraimentavoir besoin d'argent pour continuerle développement, mais cela m'a sem-blé être un peu « rentre-dedans ». Endessous se trouve un bouton téléchar-gement entièrement gratuit.

Une fois démarrée, l'image ISO semet enmode graphique et nous donne

le choix entre une installation immé-diate ou son utilisation en mode Live-CD (« Essayer sans installer »), simi-laire à ce qui se passe dans Kubuntu.Dans chacun des deux cas, l'écranclignote un peu en basculant entre lesmodes texte et graphique, ce quinous rappelle qu'il ne faut pas consi-dérer le système comme un produit

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CRITIQUE - SYSTÈME D'EXPLOITATION ELEMENTARYfini, mais plutôt une œuvre en cours.C'est cohérent avec le numéro de ver-sion, 0.2, que l'équipe lui a attribué.

Choisir le mode Live-CD et le bu-reau s'affiche plutôt rapidement. Jen'ai pas vraiment mesuré le tempsnécessaire, mais il m'avait l'air d'êtresimilaire à Lubuntu ouXubuntu et quel-que peu plus rapide qu'Unity. Il y a ledock en bas, un panneau en haut avecun menu d'applications et une zonedenotifications et c'est tout. Cela donneune impression d'élégance propre etraffinée, avec assez d'indices graphiquespour pouvoir accéder à nos trucs, sanslemoindre encombrement.

Beaucoup de ces éléments ont étécréés ou adaptés en interne parl'équipe d'Elementary, pour ainsi dire.Le gestionnaire de fenêtres s'appelleGala, le panneau du haut est Wing-panel et le lanceur d'applications estSlingshot, tandis que le dock s'appellePlank et donne l'impression d'être trèsproche du code de base de Docky.Quant aux applications, le gestion-naire de fichiers est « Pantheon Files »,le clientmail est Geary et le lecteur demusique s'appelle tout simplementMusic. Comme pas mal d'autres inter-faces graphiques, ils utilisent les biblio-thèques deGtk et deClutter.

D'autre part, plusieurs applications

existantes, telles que le navigateurMidori et le gestionnaire d'images Shot-well, ont été sélectionnées parmi desprogrammes existants, peut-être princi-palement en tant qu'alternatives lé-gères qui ont fait leurs preuves et quifont ce qu'il faut assez bien pour laplupart des utilisateurs. La LogithèqueUbuntu est présente aussi si nousavons besoin de quelque chose de plussubstantiel.

Cela ne devrait pas nous inciter àconclure que la distribution même ades besoins en mémoire faibles. Lerésultat des tests était une utilisation

mémoire dans les 800 Mo avec peuou pas de charge sur l'ordinateur enplus du système de base et de l'inter-face graphique. Dans ce domaine, ilest comparable à la plupart des au-tres Live-CD Ubuntu et l'utilisationmémoire est un tout petit peu plusélevée que celle du poids plume Lu-buntu. Cependant, l'utilisation du pro-cesseur n'est pas trop lourde et lebureau peut s'exécuter assez bien surunAtom, par exemple.

L'équipe Elementary travaille dursur sa conception et sa présentationen général, comme vous pouvez le

voir dans cette sélection époustou-flante de papiers peints. D'accord, iln'y a rien de plus facile que de télé-charger un papier peint du Net, maisje trouve que cette sélection pardéfaut fournit un bon choix pour lesutilisateurs normaux, c'est-à-dire ceuxqui ne veulent pas passer trop detemps sur le décor de leur bureau. Enfait, je pense qu'elle est plutôt meil-leure que le choix de fonds d'écrand'Ubuntu, mais il s'agit sans doute demonopinion personnelle.

L'applicationdesparamètres du sys-tème semble être une adaptation du

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CRITIQUE - SYSTÈME D'EXPLOITATION ELEMENTARYclassique panneau de configurationGnome, bien que certaines optionssoient réorganisées. Les panneaux fondd'écran, dock et « coins chauds » sontrassemblés comme onglets dans lasection des paramètres du Bureau –l'une des dispositions les plus simplesque j'ai vue depuis belle lurette.

Le gestionnaire de fichiers, Pan-theon Files, est très similaire à Nemode l'environnement Gnome. Il comporteun indicateur d'utilisation disque in-tégré. Comme décrit sur leur pageLaunchpad, « Files est un gestionnairede fichiers simple, puissant et sexy pourle bureau Pantheon ». Remarquez ce« sexy »

Il y a quelques petites modifica-tions, cependant, telles que l'absencedemenus – on ne les trouve ni dans lafenêtre, ni dans un emplacement alter-natif. La cause en semble être lesrestes de l'intégration d'Unity : pas debarre de menu globale en haut del'écran, donc pas de menus visibles.Avec seulement l'icône de l'ongletnetwork (Réseau) j'ai réussi à confi-gurer une connexion SFTP pour letransfert de fichiers vers un autreordinateur … mais, plus tard, elle futimpossible à démonter. Il a égale-ment refusé d'indiquer le statut desfichiers Dropbox, même avec le paquetpantheon-files-plugin-dropbox installé.

En revanche, une fonctionnalitéd'étiquetage de couleur – inspiréeclairement de Mac OS X – a vu le jour.Cela vous permet de colorier les éti-quettes des fichiers, ce qui peut s'avé-rer utile pour des besoins de classi-fication. Voyons voir, quelles imagesont déjà été insérées dans l'article etlesquelles restent à placer ?

La conception générale de l'inter-face utilisateur et de la page Webhttp://elementaryos.org semble devoirbeaucoup aux équipes de conceptionde Cupertino : l'écran de l'applicationMusic le démontre sans conteste.Cependant, la plupart des indices deconception viennent très clairement

du GTK de Gnome, avec quelqueséléments de LinuxMint. D'une certainefaçon, on peut le considérer commeétant le résultat d'inspirations mélan-gées. Le résultat final fonctionne trèsbien du point de vue de l'utilisateur,bien que les utilisateurs Mac de lon-gue date peuvent se plaindre un peuqu'il n'est pas exactement ce à quoiils sont accoutumés. C'est une ques-tion de quelques petits détails telsque l'emplacement des boutons defenêtre en haut de chaque écran.

Tout compte fait, le résultat finalest très satisfaisant et vaut bien unessai si vous aimez les interfaces gra-phiques simples et dépouillées. Cela

dit, il faudrait garder à l'esprit queleur philosophie de conception pourraitêtre trop radicalement simpliste pourcertains : notamment l'absence demenus de fenêtre et contextuels (pasde clic droit, ni sur le bureau, niailleurs).

Un autre couac mineur est lemanque de stabilité sur certaines ma-chines. J'avais un problème de plan-tage récurrent sur un Acer AspireAO722, causé peut-être par lemanquede compatibilité dumatériel graphique,bien qu'aucune autre distribution De-bian ou Ubuntu (y compris la même12.04 sur laquelle Elementary estbasé) ne m'ait donné du fil à retordresur cet ordinateur-là. Sur deux autresportables, il n'y avait strictement aucunproblème. Ce qui veut dire que destests devront être impérativement àl'ordre du jour pour vous.

Malgré le fait que l'interface utili-sateur soit toujours en cours de déve-loppement, les plus aventureux de-vraient pouvoir l'utiliser pour du travailconcret. Cependant, commed'habitude,assurez-vous de sauvegarder vos don-nées fréquemment, par exemple surun autre ordinateur ou dans le nuage.Selon le mantra simpliste de l'équipe,aucun des logiciels utilisateur habi-tuels tels que LibreOffice ne sont ins-tallés, bien que cela soit facilement

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CRITIQUE - SYSTÈME D'EXPLOITATION ELEMENTARY

résolu avec apt ou la Logithèque.

Une approche alternative pourraitêtre de commencer à partir d'une ins-tallation existante d'Ubuntu 12.04, puisd'ajouter les paquets d'Elementary àpartir des dépôts du projet surLaunchpad :

debhttp://ppa.launchpad.net/elementary-os/stable/ubuntuprecise main

deb-srchttp://ppa.launchpad.net/elementary-os/stable/ubuntuprecise main

D'abord, assurez-vous que le sys-tème cible soit à jour. Ensuite, aprèsavoir inséré ces deux lignes au débutdu fichier /etc/apt/sources.list, les com-mandes suivantes devraient vous aiderà commencer :

apt-get update

apt-get install elementary-desktop elementary-standardelementary-artwork

Il devra télécharger environ 47 Mode paquets, si vous commencez avecune installationUbuntu 12.04 ordinaire.Des conflits sont possibles (par exem-ple, entre elementary-scan et simple-scan), mais vous pouvez les ignorer.Vous aurez besoin de gnome-tweak-

tool pour remplacer votre thème dewidgets par celui d'Elementary et vouspourriez vouloir également enleverplymouth-theme-ubuntu-text et ply-mouth-theme-ubuntu-logo pour quel'écran « e » d'Elementary s'affiche audémarrage/à la fermeture à la placedu violet d'Ubuntu.

Compte tenu de ce que cetteéquipe a pu accomplir depuis la sortiede la 0.1, il sera intéressant de voir cequ'ils peuvent inventer pendant lesprochaines années. C'est sans aucundoute un projet qu'il faudra surveiller.

Alan enseigne l'informatique à la Es-cola Andorrana de Batxillerat (faculté).Il a donné des cours GNU/Linux àl'Université d'Andorre et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

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CCOOMMPPAARRAAIISSOONN DDEE LLOOGGIICCIIEELLSSÉcrit par Tushar Bhargava LLee cchheevvaalliieerr nnooiirr

S i vous utilisez un environnementde bureau basé sur GNOME, Shot-

well et F-Spot sont peut-être les seulsgestionnaires de photos dont vousavez entenduparler.Mais il y a un autrechoix possible, un outsider : digiKam.Si la majuscule « K » ne vous l'a pasdéjà fait deviner, digiKam fait partiedu projet KDE. Il est le gestionnairede photos par défaut de Kubuntu, maisest-ce qu'il vaut mieux le choisir auxdépensdes logiciels familiersdeGnome?Lisez la suite.

LA COURSE D'UN CHEVALIER

« Les choses puissantes se développentà partir de petits commencements. »JohnDryden

M. Raju Renchi, étudiant à l'Uni-versité de l'Illinois et passionné deLinux, avait un problème. Il ne pouvaitpas transférer de photos de sesappareils photo numériques vers sondisque dur facilement. Il devait recou-rir plutôt à la fastidieuse ligne decommande. Aucune application n'étaitdisponible avec une interface utilisa-teur (IU) simple et conviviale pouraccomplir cette tâche. De plus, pourla plupart des utilisateurs normaux,

l'utilisation de la ligne de commandeserait simplement trop difficile. Heureu-sement, M. Renchi savait programmeret par conséquent était bien équipépour résoudre ce problème. Il a conçuun programme ayant une interfacesimple et pouvant transférer des fi-chiers de l'appareil photo vers l'ordi-nateur. Ceci était connu par la suitesous le nom de projet digiKam. C'étaiten 2001. Selon unmémoire rédigé parM. Gilles Caulier, le développeur prin-cipal et coordonnateur actuel, il n'yavait aucune application comparablesous Linux à l'époque.

Au moment où M. Renchi a remisles rênes du projet à M. Caulier en2005, digiKam avait rapidement grandid'un programme rudimentaire à ungestionnaire et organiseur de photosà part entière. En fait, la même année,il a gagné le prix du meilleur logicielde gestion de photos décerné par deslecteurs du magazine TUX. Dans lereste de l'article, je vais analyser cequi le différencie des autres.

INTERFACE UTILISATEUR

L'interface utilisateur révèle la pre-mière faille dans l'armure du cheva-

lier. C'est une interface à trois colonnesqui est bordée de boutons sur lesquatre côtés. La première colonnepeut servir de navigateur de fichiers,navigateur d'étiquettes, de calendrierou de ligne de temps. Elle peut éga-lement fonctionner comme une barrede recherche. La deuxième colonneaffiche les vignettes des photos. Latroisième colonne, qui est réduite audépart, peut montrer les propriétésdu fichier, les méta-données, les cou-leurs, la géolocalisation, les étiquetteset même les versions de l'image. Jepeux presque vous entendre dire : « çasemble génial, où est le problème ? ».Eh bien, toutes ces fonctionnalités

rendent l'interface utilisateur extrême-ment encombrée. En fait, c'est trèsintimidant pour un nouvel utilisateur.Les minuscules boutons aggraventencore le problème et, dans l'en-semble, l'interface utilisateur n'est pasressentie comme intuitive. En revanche,la pléthore de fonctionnalités va sûre-ment plaire aux photographes plusaguerris. En fait, digiKam promet devous aider à « gérer vos photos commeunprofessionnel ».

OPTIONS D'IMPORTATION

Lorsque vous configurez digiKampour la première fois, il vous guide

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full circle magazine n° 77 37 sommaire ^

COMPARAISON DE LOGICIELSdans le processus de mise en place àl'aide d'un Assistant. C'est durant cettephase que vous choisissez le dossierqui sera votre bibliothèque d'images.Initialement toutes les photos dansce dossier seront analysées et incor-porées dans digiKam. Cependant, laprochaine fois que vous ouvrirezdigiKam, il va scanner le dossier pourtrouver seulement les nouvelles images.L'Assistant est bien conçu et simple. Ilfait en sorte que, même lorsque vousouvrirez digiKam pour la premièrefois, vos photos seront déjà là pourvous accueillir. Vraimentmagique.

À l'origine, digiKam a été réalisédans le seul but de transférer desphotos depuis l'appareil photo versl'ordinateur. Il effectue bien cette tâcheet prend en charge un grand nombred'appareils. Malheureusement, monNikon CoolPix P500 n'était pas com-patible avec digiKam. C'était un peudécevant, surtout que Shotwell n'a euaucun problème pour reconnaître monappareilphotoet récupérer lesphotos.

Un grand nombre de photos flottedans les nuages aussi. digiKam seporte courageusement volontaire pouraller chercher ces photos. Avec desoptions pour importer des photosdepuis PicasaWeb, SmugMug et mêmeFacebook, digiKam écrase la concur-rence dans cette catégorie. Compte

tenu du fait que la plupart de nosphotos sont disponibles sur les réseauxsociaux, les sites comme Facebook,l'option d'importation d'Internet peutêtre une raison suffisante pour passerà digiKam.

LES RECHERCHES

digiKam propose une barre derecherches de base qui devrait suffirepour la plupart des utilisateurs. Vousavez également la possibilité d'enregis-trer vos recherches. Mais, bien sûr

digiKam ne s'arrête pas là ; il a éga-lement une option de recherche avan-cée qui est probablement aussi pré-cise que le viseur télescopique d'unpistolet de tireur d'élite. Et très certai-nement tout aussi complexe. Avec unerecherche demandant des détails com-me l'ouverture et la focale de l'appa-reil, seuls les plus expérimentés desphotographesdevraientessayerd'exploi-ter cet outil puissant.

LA RETOUCHE PHOTO

Si vous ne l'avez pas encore re-marqué, je vais l'expliciter pour vous :digiKam est un gestionnaire de photospour les professionnels. Par consé-quent, son éditeur de photos intégréressemble à une salle d'opérationremplie de matériel. Les outils varientde la « rotation » de base à la « lumi-nosité, teinte et saturation » avancée.Il y a beaucoup d'options « auto » pourlaisser digiKam gérer la majeure partiedu boulot. Il y a aussi les aperçus« avant » et « après », qui sont indis-cernables à (mon) œil non averti. Etl'intervention ? Pour donner un nouveauvisage à votre photo bien sûr. Bienmieux, si le lifting se déroule horrible-ment mal (et que le visage de votreami est soudainement rogné de tellesorte qu'il donne l'impression quevous êtes copain avec le cavalier sanstête de Sleepy Hollow), vous pouvezsimplement refuser d'enregistrer lesmodifications. Ouf ! Merci digiKam,sinon j'aurais juste perdu la tête.

OPTIONS D'EXPORT

digiKam adopte une approche à laFedEx pour l'exportation de photos :« Nous livrons n'importe où. » Avecdes options pour envoyer des photosvers Facebook, Flickr, PicasaWeb, votre

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COMPARAISON DE LOGICIELSiPod, un ordinateur distant, les en-voyer par e-mail et même les expor-ter au format HTML, une fois de plusdigiKam laisse la concurrence mangersa poussière.

CONCLUSION

digiKam est sans conteste un logi-ciel degestionetde retouchedephotospuissant. Si vous êtes photographeprofessionnel, vous devriez certaine-ment l'essayer. Pour le reste d'entrenous, son IU bondée et débordantede fonctionnalités peut agir comme

un moyen de dissuasion. Je le recom-mande quand même à ceux qui uti-lisent leur gestionnaire de photoscomme un arrêt au stand dans leurconvoyage de photos à partir de, etvers, le Web, en raison de ses optionsd'importation et d'exportation com-plètes. Il est également à noter quema machine est sous Ubuntu et digi-Kam est une application KDE. En fait,M. Caulier a mentionné une « inté-gration sans faille à KDE » comme unavantage important du projet ; peut-être qu'il n'a tout simplement pas saplace dans un environnement Gnome.

En fin de compte, cependant, digiKamtient sa promesse de vous permettrede gérer vos photos comme un pro-fessionnel, alimenté par les sains bien-faits de l'Open Source.

RÉSUMÉ

Les plus••L'abondance de fonctionnalités.••Des options d'import et d'export trèscomplètes, notamment celles impli-quant leWeb.••Un systèmed’étiquetage robuste.

••L'éditeur de photos intégré proposedes dizaines d'outils qui peuvent êtreutilisés pour régler une image à laperfection.••Un super assistant pour vous guiderdans lamise enplace initiale.

Lesmoins••Une IU encombrée, avec de petitsboutons, pas très conviviale (n'ou-bliez pas que j'ai exécuté cetteapplicationKDE surGnome).••Consomme une grande quantité d'es-pace disque.••Parfois, certaines fonctionnalités nerépondent pas.

SiteWeb : http://www.digikam.org/

Tushar est un Indien de 17 ans qui aimeUbuntu / FOSS. Il programme en Java etC + +, aime écrire et, plus récemment,crée des applications Android. Si vousavez apprécié cet article, son blog est àtusharbhargava.wordpress.com pour plusd'articles.

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CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des compliments,veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected] : certaines lettres peuvent être modifiées par manque de place.

ENCOREUNFANDESOLYDXK

D 'abord, j'ai perdu mes illusions con-cernant Ubuntu il y a quelques

années, parce que l'interface ne corres-pondait pas du tout à ma façon de fairede l'informatique. Oh, j'avais d'autres sou-cis, mais j'aurais pu vivre avec la plupart ;mon système peut gérer les graphiques,grâce à sa puissance.

J'ai atterri sur Linux Mint, qui, jel'admets, est aussi basé sur Ubuntu. J'aitrouvé que les bureaux (soit MATE soitCinnamon) étaient plus intuitifs. Je suisresté avec Cinnamonet l'aimais bien.

Puis, Full Circle s'est senti obligé defaire une critique de SolydXK – ainsitout est votre faute, n'est-ce pas ? [jeplaide coupable – Ronnie].

Au départ, j'ai installé SolydK surune partition « d'essai » parce que jen'avais pas bricolé avec KDE depuis pas

mal de temps. Le bureau est devenutrop encombré et le mélangeur ne per-mettait pas l'ajustement de l'équilibreG/D. J'ai donc essayé SolydX. À magrande surprise, Xfce adéclenchéun «dé-clic » dans mon cerveau et j'ai continuéàm'amuser avec.

Il y a deux-trois semaines, j'ai serréles dents, j'ai sauvegardé ma partition/home sous Mint (mon travail !) et j'aiinstallé SolydX. Il y eu un problème avecla partition /home – c'était sans doutema faute – qui a été bien résolu, mais,fondamentalement, la plupart des chosesfonctionnent comme je veux. J'appré-cie vraiment la liberté accrue de figno-ler le système avec l'interface graphique.La mise à jour en continu m'impres-sionne favorablement.

Je pense que ce que je veux dire estque je suis d'accord à 100 % avec RobinCatling. Je vous invite à remplacer « Le

magazine indépendant de la commu-nauté Ubuntu Linux » par quelque chosecomme « Le magazine indépendant dela communauté Linux ». C'est une res-sourcemagnifique et unique.

DaveRowell

Ronnie dit : Alorsqu'Ubuntuestnotresujet principal, des articles sur n'importequelle distrib. Linux seront les bienve-nues. Par le passé, nous avons traité no-tamment d'Android. À nouveau, je merépète, mais je nepeuxpublierquecequelesgensm'envoient.

QMOTION

J 'ai vu votre article [concernantl'application «motion » dans le Full

Circle]. L'utilisation de motion peutêtre fastidieuse et ce n'est pas ce qu'ily a de plus convivial. Vous pourriez

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LE FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir le ma-gazine.

Lisez nos lignes directrices page25. Si vous vous y conformez, lesuccès est pratiquement garanti.

Regardez ladernièrepage (den'im-porte quel numéro) pour accéderaux informations détaillées concer-nant l'envoi de vos contributions.

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COURRIERSutiliser qmotion à la place :http://slist.lilotux.net/linux/qmotion/index_en.html

StephaneList (développeurQmotion)

DEBIAN

Je suis débutant : mon expérienceavec Linux a commencé en février

2013. Je ne suis ni informaticien pro-fessionnel ni geek et j'ai environ 50 ans.Je me sers de mon PC pour faireavancer les choses : c'est un outil, pasunepossibilité d'apprentissage.

Je veux exprimer ma gratitudeenvers l'équipe de Xubuntu avec ungrand « Merci ! », car c'était la distrib.que j'ai réussi à installer et à fairefonctionner sur mon vieux ThinkpadT43p – Ubuntu est plaisant, maislégèrement trop lourd pour le peu deressources demonPC.

En fait, actuellement je suis sousDebian 8 Jessie Gnome 3 (en test),après deux ou trois mois sousWheezy (stable).

Je voudrais partager mon humblepoint de vue, celui d'un débutant,après avoir lu l'analyse approfondiedeRobin Catling :

••Ubuntu est génial, pas mal d'idéesde commercialisation deCanonical sontgéniales (l'alliance avec Dell pour lacréation de boutiques Dell-Ubuntu enChine est la dernière dont j'ai pris con-naissance) ;

••le nombre de paquets disponi-blesest leplusgranddumondeLinux ;

••beaucoup de choses fonctionnentdès l'installation ou avec un peu debricolage, faisable avec l'interface gra-phique.

Oui, mais, un grand mais, je suisun peu dérouté quand je vois l'envi-ronnement de bureau Unity. J'ai testéGnome 3 sur Ubuntu, Debian, FedoraetOpenSuse.

J'ai lu qu'il y aura un serveur d'af-fichage appelé Mir pour Ubuntu et unautre appelé Wayland pour le restedu monde Linux. Je ne suis pas unexpert et les raisons techniques pourlesquelles Canonical a décidé de déve-lopper Mir au lieu de contribuer àWaylandrestentmystérieusespourmoi.

J'ai trouvé que Debian était unpeu plus complexe àmettre en place -quelques tâches sur le terminal sontobligatoires, mais j'ai réussi grâce à ladocumentation claire et précise dispo-nible.

Il se peut qu'ils soient un peu con-servateurs, mais le résultat en est unsystème qui est très, très fiable –l'édition stable est solide comme unroc, demême que l'édition de test esttrès fiable pour un utilisateur d'ordi-nateur de bureau comme moi. Lenombre de paquets disponibles esténorme et il est possible de prendreun risque avec une nouvelle versionde paquet ou de rester avec une ver-sion plus stable et plus vieille d'unoutil.

Je garde Debian parce que je mesens chez moi, je me sens à l'aise avecleur façon démocratique de traiter les

problèmes et le développement et jesuis libre de choisir le niveau de risqueet d'innovation, par rapport à lastabilité du système, de mon expé-rience Linux.

Si quelqu'un n'aime pas travailleravec le terminal mais est attiré parDébian, j'ajouterais qu'il y a de trèsbons dérivés basés sur Debian : jementionne Mint LMDE et SolydXKparce que je les ai testés, mais il y aencore beaucoup plus de distrib. ba-sées surDebian.

Gabriele Tettamanzi

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QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez lemaximumdedétails sur votre problème.

Q Je voudrais sauvegarder ma collec-tion deDVD.

R Regardez Handbrake : http://hand-brake.fr/

Une autre approche serait une va-riante de cette commande :

dd if=/dev/cdromof=/path/dvd.iso

Q Je suis utilisateur d'Ubuntu 12.04 ;devrais-je faire unemise à niveau ?

R Si vous voulez tout simplement pou-voir travailler, restez avec la 12.04

jusqu'à ce que la 14.04 ait deux ou troismois d'existence.

Si vous voulez du flambant neuf, faitesunemise à niveau. L'inconvénient est quevous devrez faire une mise à niveau tousles six mois jusqu'à la sortie de laprochaine LTS. Si vous faites une mise àniveau, vous ne pouvez pas sauter uneversion. Vous iriez de la 12.04 à la 12.10, àla 13.04, à la 13.10, à la 14.04 et, à cemoment-là, vous aurez la possibilité dedescendre dumanège.

Q Je ne réussis pas à connecterRhythmbox à mon casque

Bluetooth. Mon portable a un émetteurBluetooth intégré.

R Installez Blueman et utilisez-le pourfaire reconnaître le casque avant de

lancer Rhythmbox.

Q Comment installer Kompozer surUbuntu 13.04 ?

R (Remerciements à Lars Noodén surles Forums Ubuntu.) Allez voir cette

page web : http://linuxg.net/how-to-ins-tall-kompozer-on-ubuntu-13-04-12-10-12-04/

Apparemment, Kompozer n'est pasactuellement maintenu. Pas mald'alternatives existent, y comprisBluegriffon.

Q J'utilise Lubuntu 13.04. Je n'arrivepas à faire fonctionner le son dans

LibreOffice Impress.

R Supprimez LibreOffice 4.0, allez surle site Web de LibreOffice et

installez la version 4.1. Vous êtes obligéde changer le téléchargement par défauten celui d'un fichier .deb 32-bit ou 64-bit.

L'installation est très agaçante ; je ladéteste quand l'extraction d'un fichier.gz crée un dossier avec un très longnom. Au moins, le fichier Lisez-moi estutile.

Q J'ai installé Compiz et Conky avec legestionnaire de logiciels (des gens

disent qu'ils sont formidables), mais ilsn'apparaissent pas dans lemenu.

R Ce sont des programmes en lignede commande et vous les lancez

donc dans un terminal.

Q Il est très urgent pour moi de savoirsi live555 serveur est installé sur

mon serveur oupas.

R sudo apt-get livemedia-utils

Q J'ai un portable Packard Bell Easy-note TS qui a à peu près 2,5 à 3 ans.

J'y ai des problèmes de chaleur depuislongtemps.

R (Merci à celui qui a posté la ques-tion.) J'ai adopté la suggestion de

Thee et j'ai fait nettoyer l'ordinateur. Jel'ai remis à un détaillant et ils ont nettoyé

le portable de fond en comble. Il y avaitbeaucoup de poussière dans le dissipa-teur de chaleur et aussi dans les venti-lateurs. Ils ont également mis de la pâtethermique nouvelle sur le processeur etmaintenant ma machine tourne commequand elle était neuve. La température abaissé d'environ 80 degrés centigrade àenviron50degrés, dans lespériodesd'inac-tivité.

Q J'ai installé un deuxième disque durdans mon ordinateur pour un projet

spécifique. Il avait besoin d'être le premierdisque dur dans le BIOS pour que jepuisse changer l'ordre de démarrage etchoisir quel système d'exploitation à dé-marrer.Mais le swap est disparu !

R Utilisez cette commande :

gksudo gedit /etc/fstab

Trouvez la ligne pour le fichier swapet changez-la de sda2 à sdb2 ou levéritable numéro. Redémarrez et vousdevriez revoir le swap.

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Q & A

LESQUESTIONSLESPLUSACTIVESETLESPLUSPOPULAIRES

SURASKUBUNTU :

* Comment exécuter une application avecdes arguments de la ligne de commandesans perdre le terminal ?http://goo.gl/fhlwCI

* Les thèmesGTK+ne s'affichent pashttp://goo.gl/9o97Ir

* Canon MP230 introuvable et impos-sible à installer sousUbuntu 12.04http://goo.gl/G17vHG

* La luminosité de l'écran sous Ubuntu13.04 ne change qu'avec les raccourcisclavierhttp://goo.gl/Ch8xYe

* Problèmes d'installation au niveau de la« expanding section »http://goo.gl/Vi7oCS

* Pourquoi y a-t-il un utilisateur « nobody »(personne) ?http://goo.gl/FCXWjR

* Exclure à partir du * dans la ligne decommandehttp://goo.gl/nsPk4R

* Faut-il utiliser Thunderbird pour avoirdes notifications demails ?http://goo.gl/7Sx8Ie

* Quelle est la différence de fonctionentre sudo su et sudo -i ?http://goo.gl/cOAHlS

*CommentremplacerWindowsparUbuntu?http://goo.gl/CQowhd

* Comment afficher GRUB après une ins-tallationd'Ubuntupar-dessusWindows8?http://goo.gl/ugsy1I

* Comment ouvrir les préférences dansNautilus (gestionnaire de fichiers) ?http://goo.gl/kFyEGY

* J'ai des problèmes avec la ligne de com-mande sous la 13.04http://goo.gl/Wo9Fo7

* Pas de périphériques réseau dispo-nibles après une installation propre de la12.04http://goo.gl/8cIrfW

TRUCS ET ASTUCES

Pas de son

Au moins une fois par semaine je voisune variation quelconque au sujet de

«monordinateurneproduit pasde son».

Parfois, la personne fournit beaucoupde renseignements sur la configurationde ses logiciels, mais pratiquement per-sonne ne donne une description physiquede son système : qu'est-ce qui devrait pro-

duire le son et comment est-il connecté :un casque ou des hauts parleurs, branchédevant ou derrière, ou peut-être des hautparleurs dans l'écran ou une télé con-nectée par HDMI ? Et quel logiciel devraitproduire le son ? (VLC est célèbre parcequ'il coupe le son sans raison.)

Avez-vous exécuté un test des hautsparleurs ? Voici comment exécuter un testdes hauts parleurs dans deux environ-nements différents :

1. Faites un clic droit sur l'icône du hautparleur et assurez-vous que le son ne soitpas coupé. Cliquez sur l'icône et sélec-tionnez Paramètres du son. Notez lepériphérique sélectionné pour la sortieson et le connecteur sélectionné dans lemenu déroulant. Cliquez sur l'onglet Ma-tériel et notez le profil choisi ; le boutonTester les haut-parleurs est en bas àdroite. Quand vous cliquez dessus, il pro-pose de tester l'avant gauche et l'avantdroit. J'ai vu le mauvais connecteur choisipar défaut ; en choisir un autre a résolu leproblème.

2. Essentiellement le même processus endes termes différents. Faites un clic droitsur l'icône du haut-parleur et sélectionnezPréférences du son. (Notez que le sonpeut être mis en sourdine ici.) Sous l'on-glet Matériel, vous trouverez le périphé-rique sélectionné ainsi qu'une liste dé-roulante de profils et un bouton pourtester les haut-parleurs. Ici se trouve aussiune autre case à cocher, Sourdine.

D'aprèsmonexpérience, aumoins 80%du temps, « pas de son » est dû au faitqu'il est coupé (mis en sourdine, ou quele volume est réglé près de zéro) dans undes trois emplacements : icône haut-parleur, paramètres/préférences du son,ou application. Puis, certains casques ontun contrôle du volume dans leur câble…Voici donc quatre réponses « simples ».

Pas mal des autres problèmes peu-vent être résolus avec Alsamixer et vousaurez besoin d'investir quelques minutesdans l'apprentissage de son utilisation,notamment à http://en.wikipedia.org/wi-ki/Alsamixer [Ndt : en anglais ; apparem-ment l'équivalentn'existepasen français.]

Et si cela ne fonctionne pas, le mo-ment est venu d'aiguiser vos compétencessur Google.

Après une longue carrière dans l'indus-trie informatique, y compris une périodecomme rédacteur en chef de Compu-ting Canada et Computer Dealer News,Gord est maintenant plus ou moins à laretraite.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par David Rhys Forward

Faster Than Light (appelé plus com-munément FTL, ou en français PRL,

Plus Rapide que la Lumière) est un jeude stratégie en temps réel, en vueaérienne, disponible sur Steam et faitpar l'équipe d’indépendants SubsetGames. Le joueur prend le contrôle del'équipage d'un vaisseau spatial, qui esten possession d'informations impor-tantes qui doivent être livrées à uneflotte alliée, plusieurs secteurs plus loin.Mais, pour rendre le jeu plus difficile,vous êtes poursuivis par une grandeflotte rebelle dans tous les secteurs.

En gardant l'histoire simple, l'équipea été en mesure de créer un système

de gestion approfondie. Vous devezréparer le vaisseau lorsqu'il est endom-magé et prendre des décisions dif-ficiles quand vous êtes attaqué. Parexemple, sauter au milieu de la ba-taille ou prendre l'énergie d'une sourcepour alimenter une arme. « Sauter »,c'est la façon dont le joueur se dé-place dans le jeu et, dans certains cas,le joueur peut être presquemort, maispeut encore échapper au combat. Vousaurez, bien sûr, des rencontres avecles rebelles. Ce sont ces batailles entemps réel, de vaisseau à vaisseau, quisont le cœur du jeu FTL et, à plusieursreprises, la tension est augmentée envous forçant à prendre des décisions

en quelques fractions de seconde àchaque tour.

Vous pouvez également améliorerles défenses de votre vaisseau et desarmes pour vous aider dans votre quête(par exemple, lamise à niveau de votrebouclier afin qu'il puisse absorber plusde chocs ou l'achat de nouvelles armesà ajouter à votre arsenal). La monnaiedans le jeu s'appelle ferraille et peutêtre utilisée pour acheter des amé-liorations, réparer votre coqueoumêmeêtre donnée aux rebelles pour qu'ilsépargnent votre vie. Non seulementvos armes peuvent êtremises à niveau,mais les membres de l'équipage mon-

tent en grade aussi lorsque vous lesplacez dans des pièces différentes àbord du vaisseau. Par exemple, si vousplacez unmembre de l'équipage dansla salle des machines, alors ce person-nage va acquérir de l'expérience avecla compétence ingénierie.

J'ai joué à FTL pendant plusieursheures et, malgré le fait que je n'aieterminé qu'une seule partie jusqu'ici,beaucoup de choses se sont déjà pas-sées. Mon vaisseau a été envahi parun équipage ennemi, des astéroïdesont détruit mon bouclier, permettantau vaisseau hostile de mettre horsd'usage mon moteur et les armes, et

FFaasstteerr TThhaann LLiigghhtt

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JEUX UBUNTUle saut suivant que j'ai fait a été dansune tempête ionique qui a fractionnéla puissancedemes réacteurs (et c'étaitdans un de mes tout premiers sauts).Le caractère aléatoire de la difficultépeut être frustrant parfois (même enmode facile). Les ennemis apparaissentau hasard, tout comme les armesqu'ils ont sur leur vaisseau. Des mortscomme celles-ci sont permanentes,donc vous devrez recommencer levoyage à travers la galaxie à partir dezéro . Et ça devient fréquent car vous

apprenez constamment de la partieprécédente et ça devient plus rageantsi vous n'avez rien d'autre que des ad-versaires difficiles.

Le jeu vous fait vouloir exulter aprèschaque bataille gagnée, mais vous laisseun soupçon de crainte sur ce que pour-rait être la prochaine épreuve, quandvous voyez votre coque presque ré-duite à néant ou qu'il ne reste qu'unseul membre de l'équipage et quevotre réserve de carburant baisse.

Personnellement, un demes aspectspréférés du jeu est la musique ; elleajoute de l'ambiance au jeu, que voussoyez en train de flotter dans l'espaceou au milieu d'une bataille passion-nante. C'est un bonus supplémentaireque vous pouvez choisir de téléchargeravec le jeu (avec un supplément biensûr), mais ça vaut le coup car beau-coup d'efforts ont été consacrés à labande son du jeu. On a donné au stylegraphique du jeu l'apparence de 16bits ce qui rend le jeu encore plus

attrayant.

En conclusion, le jeu offre uneexcellente expérience et, si vous êtesfan de stratégie et du genre science-fiction, vous serez immédiatement in-téressé par ce titre.Mais, à caused'unegrande difficulté en raison du caractèrealéatoire des rencontres, il peut frus-trer certains joueurs. À 6,99 £ (environ8,50 €), ce jeu ne peut pas être troprecommandé. Le jeu est amusant et ily a beaucoupde rejouabilité.

David est un nouveau venu sur la scèneUbuntu et en profite vraiment jusqu'àprésent. Il aime les jeux et poursuit unecarrière en tant que concepteur dejeux. Vous pouvez suivre ses exploits à :rhysforward.carbonmade.com

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MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

Acer AspireOneNetbookKAV60

OS : Ubuntu 13.04Résolution : 1024 x 600Processeur : Intel AtomN270 32-bitCarte graphique : Intel GMA 945GMEx86/MMX/SSE2Ram : 1GoDisquedur : 160Go

Au début, je pensais installer Xu-buntu, Lubuntu ou une autre distribGNU/Linux plus légère, mais j'ai remar-qué que les vidéos Youtube n'ont jouésans accroc que sous Ubuntu. Avecaucun accroc également sur les lec-teurs vidéo avec compositing. Le sys-tème est un peu lent, mais pas si malpour un netbook avec ces carac-téristiques. Je suis en attente pourobtenir un nouvel ordinateur portablebientôt, de sorte que je puisse utiliserUbuntu davantage.

Aya Skull

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MON BUREAU

Ma fille, âgée de 8 ans, utilisemonvieux portable. Il serait à peu

près inutilisable avec Windows, mêmeWinXP maintenant. Elle est très heu-reuse de dire à tous que son ordi-nateur est « Linux Mint », et il fonc-tionne avec Xfce Cairo-dock (qu'elleaimebeaucoup).

MonO/S :Linux Mint 13 (Maya, Juillet 2012, laversion LTS), 32 bitsXfce 4.10

Monmatériel :Dell LatitudeD610 (environ 2006)Processeur : Intel Pentium M,1,73GHzprocesseur uniqueRAM : 1Go, DDR2HDD : 40GoVidéo : ATI Mobility Radeon X300embarquéÉcran : 14 ", l'affichage 1024 x 768

LesWaters

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MON BUREAU

J 'utilise Linux Mint depuis presqueaussi longtemps que je me sers de

Linux, environ quatre ans. En ce mo-ment je suis sous Linux Mint 15 Can-nelle. J'ai conky sur le côté, qui réper-

torie toutes sortes d'informations surle système, la configuration peut êtretéléchargée ici :http://brianhanson2nd.deviantart.com/art/Conky-V-2-363203874.J'utilise Variety pour changer mon

fond d'écran toutes les cinq minutes.http://peterlevi.com/variety

Monéquipement :Processeur : Intel i3RAM : 8Go

Disquedur : 500GoCarte graphique : Nvidia GeForce310M

Nathan Salapat

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MON BUREAU

J 'utilise Ubuntu depuis2012. En ce moment,

j'ai Ubuntu 13.04 avecUnity et Cairo Dock. LelanceurUnity est caché.

J'utilise un ordinateur por-tableHPG62.Processeur : Intel Core i3Carte graphique : ATI Ra-deon 5000RAM : 4Go

JuanCarlos

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder&[email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipeMarke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pournousenvoyervosarticlesenfrançaispour l'éditionfrançaise :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests dematériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 78Dernier délai :dimanche 6octobre.Date de parution :vendredi 25 octobre.

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à :[email protected]

Google Currents - Installez l'application Google Currents sur vos appareils Android/Apple, recherchez « full circle » (dans l'appli) et vouspourrez ajouter les numéros 55 et plus. Sinon, vous pouvez cliquer sur les liens dans les pages de téléchargement du FCM.

La Logithèque Ubuntu - Vous pouvez obtenir le FCM aumoyen de la Logithèque : https://apps.ubuntu.com/cat/. Recherchez « full circle »,choisissez un numéro et cliquez sur le bouton télécharger.

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full Circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partageret à noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi queUbuntu Linux.

UbuntuOne - Il estmaintenant possible de faire livrer un numéro sur UbuntuOne, s'il vous reste de l'espace libre, en cliquant sur le bouton« Send toUbuntuOne » actuellement disponible dans les numéros 51 et plus.

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