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full circle magazine n° 76 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX Numéro 76 - Août 2013 Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd. S S Y Y S S T T È È M M E E D D E E S S É É C C U U R R I I T T É É S S I I M M P P L L E E CRITIQUE LITTÉRAIRE WEBCAM + DROPBOX = SÉCURITÉ MOBILE

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Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 76 - Août 2013

FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee nn''eesstt aaffffiilliiéé eenn aauuccuunnee mmaanniièèrree àà CCaannoonniiccaall LLttdd..

SSYYSSTTÈÈMMEE DDEE SSÉÉCCUURRIITTÉÉ SSIIMMPPLLEE

CRITIQUE LITTÉRAIRE

WEBCAM + DROPBOX = SÉCURITÉ MOBILE

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vousdevez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Spring Integration p.13

LibreOffice p.11

Python p.09

Blender p.17

Tutoriels Opinions

Q&R p.48

Jeux Ubuntu p.51

Mon bureau p.55

Command & Conquer p.06

Inkscape p.20

Rubriques

Labo Linux p.32

Critique p.37

Comparaison de logiciels p.42

Mon opinion p.35

Mon histoire p.34

Courriers p.46

Actus Ubuntu p.04

Demandezaupetitnouveau p.29

Femmes d'Ubuntu p.45

Graphismes

DE RETOUR

LE MOIS PROCHAIN

Simulateur FlightGear p. 3 p.24

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS UN NOUVEAU NUMÉRO DU MAGAZINE FULL CIRCLE !

Nous retournons à notre programmation régulière avec Python, LibreOffice, Blender etInkscape. Il y aura aussi un article plutôt conséquent appelé Spring Integration. Tout cela

medépasse unpeu, alors je vous laisse le lire.

Beaucoup d'entre vous se sont-ils inscrits pour un Ubuntu Edge ? Moi non, car je refuse depayer près de 330 € pour un téléphonemobile, peu importe le fabricant. Aumoment où j'écrisceci, il semble que leur plan soit voué à l'échec : ils n'ont même pas atteint la moitié de lasomme voulue. Encore une fois, je pense que c'est un excellent téléphone et un projetambitieux, mais ils demandent beaucoup d'argent. Si vous vous grattez la tête en vousdemandant ce qu'est ce machin Ubuntu Edge, alors vous devrez lire le Demandez au petitnouveaude cemois-ci.

Il y a belle lurette, j'ai écrit un article en deux parties sur l'utilisation de ZoneMinder commeCCTV (vidéosurveillance). Ce mois-ci, Charles l'a dépouillé un max et utilise une webcam etDropbox pour veiller au grain. C'est une excellente idée pour un système de sécuritéabsolumentminimaliste.

Oh, et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, M. Robin Catling a de nouveau réussi soncoup et nous propose l'Édition spéciale Inkscape, Volumes 1 et 2. Comme toujours, elle est surle site du Full Circle, prête à être consommée. Et il recherche délibérément la controverse avecson articleMonopinion sur la façondont il quitte le navire en utilisantDebian.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

LePodcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retoursd'utilisateurs. Le Side-Pod est une nou-veauté, c'est un court podcast supplé-mentaire (irrégulier) enmarge du podcastprincipal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui ne concernentpas uniquement Ubuntu et qui n'ontpas leur place dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS UUBBUUNNTTUUÉcrit par l'équipe d'Actus Ubuntu

LA VERSION 13.10(SAUCY SALAMANDER)ALPHA 2 EST DISPONIBLE

Jonathan Riddell annonce que ladeuxième version Alpha de la Sala-

mandre impertinente (qui deviendrala 13.10) est désormais disponiblepour les testeurs et les utilisateursprécoces et contient des images pourKubuntu, Xubuntu, Lubuntu, UbuntuGNOME et UbuntuKylin. Il répertorieles détails des branches d'Ubuntu quiont participé à cette version et four-nit des liens vers les images télé-chargeables.http://fridge.ubuntu.com/2013/07/25/13-10-saucy-salamander-alpha-2-available/

LES FORUMS UBUNTU SONT

RESSUSCITÉS AVEC UN

RAPPORT D'AUTOPSIE

James Troup annonce que lesForums Ubuntu sont maintenant

de nouveau opérationnels. Il écrit unrapport post mortem de la violationde sécurité et les mesures prises parl'équipe IS de Canonical. James détaillece qui s'est passé, ce à quoi l'attaquant

pouvait et ne pouvait pas accéder, ceque l'équipe IS a fait, suite à cette at-teinte, et les questions qui demeurent.Il conclut le rapport en présentant sesexcuses pour la violation de sécurité, lafuitededonnéeset les tempsd'arrêt.http://blog.canonical.com/2013/07/30/ubuntu-forums-are-back-up-and-a-post-mortem/

ANNONCE DU CONCOURS

UBUNTU APP SHOWDOWN

M ichael Hall annonce la deuxièmeUbuntuAppShowdownet écrit :

« Les concurrents auront six semainespour construire et publier leurs appli-cations à l'aidedunouveauSDKUbuntuet de la plate-forme Ubuntu Touch. Lesapplis originales et les applis portées,natives et en HTML 5, seront admis-sibles à ce concours.

« Les gagnants de ce concours rece-vront chacun un téléphone LGNexus 4tournant sous Ubuntu Touch avec leurapplication préinstallée. »

http://developer.ubuntu.com/2013/08/announcing-the-2013-ubuntu-app-showdown-contest/

Plus d'infos sur :http://developer.ubuntu.com/showdown/

LA CAMPAGNE DE

FINANCEMENT PARTICIPATIF

UBUNTU EDGE A MANQUÉ

SON OBJECTIF

La campagne de financement par-ticipatif de 30 jours pour lever 32

millions de dollars pour le smartphoneUbuntu Edge n'a pas atteint sa cible,et cela a impliqué une autre série dediscussions sur les sites d'actualités etles blogs. Voici un échantillon recueillipar nos rédacteurs (en anglais) :

Remerciements d'Ubuntu Edge -http://insights.ubuntu.com/news/ubuntu-edge-thank-you/

Jono Bacon : En avant et vers le haut -http://www.jonobacon.org/2013/08/22/onwards-and-upwards-2/

Le financement participatif UbuntuEdge amanqué sa cible -http://www.bbc.co.uk/news/technology-23793457

Ubuntu Edge : Le fondateur dit que cetéchec n'est pas la fin du rêve -http://www.theguardian.com/technology/2013/aug/22/ubuntu-edge-founder-failure-canonical

La campagne Ubuntu Edge se termineet manque la cible des 32 millions dedollars -http://www.omg-ubuntu.co.uk/2013/08/ubuntu-edge-fails-to-meet-mutli-million-dollar-goal-wont-be-made

Ubuntu Edge n'atteint pas les 32 mil-lions de dollars, mais remporte unsuccès retentissant -http://iloveubun-tu.net/ubuntu-edge-fails-reach-32000000-yet-proves-itself-massive-success

Ubuntu Edge : Une grande expériencepour le futur de l'informatique ne cons-titue pas un échec -http://www.zdnet.com/ubuntu-edge-a-grand-experiment-for-the-future-of-computing-does-not-constitute-a-failure-7000019762/

L'échec d'Ubuntu Edge : quand unebonne idée ne suffit pas -http://money.cnn.com/2013/08/22/te

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ACTUS UBUNTUchnology/mobile/ubuntu-edge-crowdfunding/index.html

Ubuntu Edge endeçà des objectifs -http://blogs.wsj.com/digits/2013/08/22/ubuntu-edge-falls-short-of-goal/

Le smartphone Ubuntu taillé en piècesaprès l'échec du financement partici-patif -http://www.cnbc.com/id/100979890

Ubuntu Edge est mort, vive les télé-phonesUbuntu -http://arstechnica.com/information-technology/2013/08/ubuntu-edge-is-dead-long-live-ubuntu-phones/

L'UBUNTU DEVELOPER

SUMMIT DU 27 AU 29 AOÛT

Le prochain sommet virtuel UbuntuDeveloper de demi-cycle est prévu

du 27 au 29 août, de 14 h à 20 hUTC.

Découvrez les détails, les informa-tions sur la participation et le plan-ning : http://uds.ubuntu.com/

SORTIE D'UBUNTU

12.04.3 LTS

L 'équipe Ubuntu est heureuse d'an-noncer la sortie d'Ubuntu 12.04.3

LTS (soutien à long terme) pour ses

produits Desktop, Server, Cloud etCore, ainsi que pour les autres bran-ches d'Ubuntu bénéficiant du soutienà long terme.

Les détails de la version, compre-nant des liens vers des changementset des instructions de mise à jour à :https://lists.ubuntu.com/archives/ubuntu-announce/2013-August/000175.html

BIENVENUE AUX NOUVEAUX

MEMBRES ET DÉVELOPPEURS

Voici les résultats de la réunion duConseil des Adhésions du 1er août

2013 à 22 h 00UTC :NekheleshRamananthan(https://wiki.ubuntu.com/Nekhelesh%20Ramananthan |https://launchpad.net/~nik90)CarlosNeyPastor(https://wiki.ubuntu.com/CarlosNeyPastor |https://launchpad.net/~carlosneypastor)https://lists.ubuntu.com/archives/ubuntu-news-team/2013-August/001846.html

UN GRAND MERCI À L'ÉQUIPE

DES NOUVELLES D'UBUNTU

POUR LEUR CONTRIBUTION

CE MOIS-CI.

Les nouvelles de ce mois-ci viennentde :

https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue327https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue328https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue329https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue330https://wiki.ubuntu.com/UbuntuWeeklyNewsletter/Issue331

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Au cours des deux derniers nu-méros, j'ai demandé aux lecteurs

de partager les commandes qu'ilstrouvent utiles et de donner une brèvedescription de ce qu'elles font.Mainte-nant, j'ai presque trois pages A4 decommandes dans le document GoogleDoc que j'ai créé pour cela. À tousceux qui ont contribué : merci ! Il y aun nombre surprenant de commandes(ou variantes) que je n'avais jamaisrencontrées auparavant. Si vous sou-haitez être désigné sur la page de titredu fichier PDF, vous pouvez m'en-voyer un e-mail à :[email protected],ou ouvrir une discussion sur GitHub(ou simplement dupliquer le référen-tiel). Pour l'article de ce mois-ci, j'expli-querai brièvement comment configureret utiliser LaTeX sous Ubuntu, pourtoute personne qui souhaite contri-buer au PDF (à l'aide de LaTeX), maisquin'estpasencoreà l'aiseavecLaTeX.

Tout d'abord, le manuel se trouvemaintenant sur GitHub, ici :https://github.com/lswest/cli-cookbook

C'est un dépôt public, donc qui-conque veut contribuer a seulementbesoin de dupliquer le référentiel, d'ap-

porter ses modifications et de m'en-voyer alors une demande de mise enligne. Je me réserve le droit de vetosur l'inclusion de toute commande sielle me semble être un doublon inu-tile de commandes existantes, ou bienest purement malveillante (j'entendspar là des commandes qui se tradui-raient par la perte de données, sansaucune sécurité). Pour ceux d'entrevous qui ne sont pas à l'aise avec git(ou LaTeX) et ne veulent pas appren-dre, vous pouvez suggérer des mo-difications et des mises à jour en uti-lisant le gestionnaire d'anomalies duréférentiel.

INSTALLATION DE LATEXL'installation de base de LaTeX est

fournie par texlive, mais une instal-lation complète est incluse danstexlive-full. Tous les deux peuvent êtreinstallés avec apt-get, comme indiquéci-dessous :

sudo apt-get install texlive

ou

sudo apt-get install texlive-full

INSTALLER L'EDIJe recommande d'utiliser un EDI

[Environnement de DéveloppementIntégré] lorsque vous travaillez avecLaTeX pour la première fois, même sivous pouvez, bien sûr, compiler lesdocuments .tex en utilisant la ligne decommande. Toutefois, l'EDI rend lacompréhension des raccourcis et descommandes plus facile.

Mon EDI préféré est Texmaker,qui se trouve dans le dépôt officiel.Vous pouvez l'installer avec :

sudo apt-get install texmaker

Si votre version d'Ubuntu (ou vo-tre distribution préférée) ne le pro-pose pas officiellement, vous pouvezle trouver ici :http://www.xm1math.net/texmaker/download.html#linux. Comme pourtoutes choses sous Linux, il y a plus dechoix que juste Texmaker, mais mesexplications seront basées sur lui.

INSTALLER DES PAQUETS

SUPPLÉMENTAIRES

J'ai utilisé quelques paquets supplé-mentaires pour rendre le Cookbook

plus sympa (avec des liens et la miseen formedu code). Les paquets supplé-mentaires sont : fancyvrb et hyperref.Tout le reste devrait être inclus dansune installation typique de LaTeX. Cespaquets sont contenus dans texlive-latex-recommanded et texlive-latex-base. Si vous n'avez installé que tex-live au lieu de l'installation complète,vous devrez probablement les installerséparément.

DUPLIQUER LE DÉPÔT SUR

GITHUB

Pour faire cela, vous aurez besoind'un compte github et git doit êtreinstallé. Sur mon dépôt, vous devriezvoir un bouton « fork ». En cliquantsur celui-ci vous créez un dépôt survotre compte qui est une copie dumien. La deuxième étape consiste àcloner l'embranchement (le référentiellié à votre compte). Pour ce faire,vous pouvez taper ce qui suit dans unterminal :

git clonehttps://github.com/username/cli-cookbook.git

Remplacez username par votrenom d'utilisateur. Ou bien, vous pou-

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

LLiivvrree ddee rreecceetttteess LLaaTTeeXX CCLLII

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vez simplement copier l'URL HTTPSde clone situé sur la page de GitHub(de votre branche de référentiel).

Cela créera un dossier nommé cli-cookbook et le remplira avec les fi-chiers dont vous avez besoin. Une foiscela fait, ouvrez le fichier .tex avecTexmaker.

MODIFICATION DU FICHIER

Habituellement lors de la créationd'un fichier, vous devrez créer le préam-bule (\usepackage, \documentclass, \be-gin{document}, etc.). Mais comme voustravaillez à partir de mon fichier, toutcela a déjà été fait.

Si vous souhaitez ajouter une nou-velle section (disons, par exemple,que vous souhaitez ajouter une sec-tion pour les commandes d'édition dephotos), vous taperez ce qui suit :

\section{Name}

Le Name sera l'en-tête que voussouhaitez qu'elle ait (ex: RetouchePhoto). Si vous voulez qu'elle soit divi-sée en sous-sections, la commandeest : \subsection{} ; \subsubsection{}crée, assez étonnamment, une sous-section de la sous-section. Si vousprévoyez de faire allusion plus tard àcette section, vous devez lui assigner

une étiquette. À la fin, ça pourraitressembler à ceci :

[...]

\section{Photo Editing}

\subsection{Using Photon tocreate albums}

\label{photon}

\subsection{OrganizingAlbums}

As seen in\hyperref[photon]{\ref*{photon}}

[...]

Cela créera une section appeléePhoto Editing et deux sous-sectionsappelées Using Photon to create al-bums (L'utilisation de Photon pourcréer des albums) etOrganizingAlbums.L'argument \hyperref remplacera cettesection du code par le numéro desection de la sous-section Photon(c'est-à-dire 13.1). Cliquer sur le lienvous amènera à la page où cettesection est affichée.

L'AJOUT DE CODE

J'ai fait en sorte que cette étapesoit un peu plus compliquée quenécessaire, pour que le résultat soitmeilleur. Vous devez entourer votrecode comme ceci :

\begin{Verbatim}[commandchars=\\\{\}]

// Mettez le code ici :

\end{Verbatim}

L'environnement Verbatim ne ren-voie pas automatiquement le texte àla ligne suivante, ce qui veut dire quevous devez surveiller la longueur ducode une fois le PDF compilé. Si vousavez de multiples commandes, l'uneaprès l'autre, je mets une ligne viergeentre chaque étape. Si vous voulezadopter mon système de formatage,vous devez mettre en rouge les par-ties d'une commande qui ne chan-gent pas. Je laisse toute entrée utili-sateur en noir. Ainsi, il ressemblera àceci :

\begin{Verbatim}[commandchars=\\\{\}]

\codeHighlight{//unchangingcode} //user input\codeHighlight{//moreunchanging code}

\end{Verbatim}

Comme vous pouvez le supposer,le résultat sera //code non modifié//entrée utilisateur //encore du codenon modifié. Logiquement, vous vou-drez replacer le texte par ce que vousvoulez ajouter.

COMPILER LE PDF

Une fois les modifications faites etque vous voulez compiler le PDF,appuyez sur la flèche bleue à côté de« Quick Build » dans la barre du hautde Texmaker. Si vous voulez le faire àla main, vous pouvez exécuter cettecommande :

pdflatex cli-cookbook.tex

Si des notifications d'erreur s'affi-chent, il faudra bien lire les infor-mations sur l'erreur afin de trouver labonne section du fichier et voir ce quine va pas. Je trouve que le problèmele plus fréquent est le manque/lasurabondance de crochets.

LE RENVOI DES

MODIFICATIONS AU DÉPÔT

D'ORIGINE

Ouvrez un terminal et changez derépertoire pour celui de votre copielocale dudépôt :

cd ~/cli-cookbook/

Il faut maintenant ajouter lesfichiers qui sont nouveaux/modifiés :

git add -A

COMMAND & CONQUER

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full circle magazine n° 76 8 sommaire ^

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

Puis il faut valider les modifi-cations :

git commit -m “Updatemessage” -a

Remplacez la section « Updatemessage » avec un court résumé dece que vous avez ajouté. Avec lesguillemets autour de votremessage !

git push origin master

Cela renvoie les modifications versvotre copie de mon référentiel. Sivous renommez les branches, vousaurez besoin de savoir les noms del'origine et de master que vous avezchoisis. Par défaut, cette commandedevrait fonctionner.

Envoyez une requête pull véri-table au référentiel original :

••Allez voir votre dépôt sur la pagegithub.

••Cliquez sur « compare and review »(l'icône verte avec deux flèches quiforment uneboucle).

••Sélectionnez les bons dépôt etbranche (par exemple, lswest:masteret username:master).

••Relisez vosmodifications.

••Cliquez sur « Click to create a pullrequest for this comparison ».

••Tapez un titre et unedescription.

••Cliquez sur « Sendpull request ».

À ce stade là, la balle est dansmoncamp et je dois relire la modificationproposée et la fusionner ou la fermer.

Si vous voulez en savoir davantagesur LaTeX grâce à cet article, faites-lemoi savoir et je reviendrai à ce sujetune autre fois. Même chose pour gitet github, si vous voulez plus de ren-seignements à leur sujet, dites-le moi !Vous pouvezm'envoyer d'autres ques-tions, commentaires ou suggestions à[email protected].

COMMAND & CONQUER

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full circle magazine n° 76 9 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 4466

Habituellement, mes articles sontassez longs. Toutefois, en raison

de certains problèmes médicaux, celuide ce mois-ci sera assez court (dans legrand ordre des choses). Cependant,nous allons pouvoir continuer et appro-fondir notre série sur le programmedegestion dedonnées.

Une des choses que notre pro-gramme fera pour nous est de nousavertir si nous avons des épisodesmanquants dans une des séries de labase de données. Voici le scénario.Nous avons une série, appelons-la « Lasérie des années 80 », qui a duré troissaisons. Dans la saison 2, il y avait 15épisodes. Cependant, nous n'en avonsque 13 dans notre bibliothèque. Com-ment trouver quels épisodes manquent– informatiquement ?

Le plus simple est d'utiliser deslistes et des ensembles. Nous avonsdéjà utilisé des listes dans un certainnombre d'articles au cours des quatredernières années, mais les ensemblessont un nouveau type de donnéesdans cette série ; nous allons donc lesexaminer pendant quelque temps.Selon la « documentation officielle »pour Python (docs.python.org), voici

la définition d'un ensemble (« set ») :

« Un ensemble est une collection

sans notion d'ordre et sans doublon.

Les utilisations de base comprennent

des tests d'appartenance et l'élimina-

tion des doublons. On peut également

faire des opérationsmathématiques sur

les ensembles comme l'union, l'inter-

section, la différence et la différence

symétrique. »

Je vais continuer à utiliser l'exem-ple de la page de documentation pourillustrer le processus :

>>> panier = ['pomme','orange', 'pomme', 'poire','orange', 'banane']

>>> fruit = set(panier)

>>> fruit

set(['orange', 'poire','pomme', 'banane'])

Remarquez que dans la liste ori-ginale qui a été affectée à la variablepanier, les éléments pomme et orangeont été mis en double, mais quandnous l'avons affectée à un ensemble,les doublons ont été éliminés. Main-tenant, pour utiliser l'ensemble que

nous venons de créer, nous pouvonsvérifier si un fruit (ou autre chose) estdans l'ensemble. Nous pouvons utili-ser l'opérateur « dans » (« in ») :

>>> 'orange' in fruits

vrai

>>> 'kiwi' in fruits

faux

>>>

C'est assez simple et, je l'espère,vous commencez à comprendre où jeveux en venir. Disons que nous avonsune liste de courses qui contient pleinde fruits et, en parcourant le magasin,nous voulons vérifier ce qui nousmanque – c'est-à-dire les éléments dela liste de courses qui ne sont pasdans notre panier. Nous pouvons com-mencer comme ceci :

>>> listecourses = ['orange','pomme', 'poire', 'banane','kiwi', 'raisin']

>>> panier = ['pomme','kiwi', 'banane']

>>> lc = set (listecourses)

>>> p = set (panier)

>>> lc-p

set(['orange', 'poire','raisin'])

>>>

Nous créons nos deux listes, liste-courses pour ce que nous voulons etpanier pour ce que nous avons. Nousaffectons chacune à un ensemble etutilisons l'opérateur d'ensemble « dif-férence » (le signe moins) pour nousdonner les éléments qui sont dans laliste des courses, mais pas dans lepanier.

Maintenant, en utilisant la mêmelogique, nous allons créer une routine(page suivante, en bas à gauche) quitraitera de nos épisodes manquants.Nous allons appeler notre routine « Re-chercherManquants » et lui passer deuxvariables. La première est un entierréglé au nombre d'épisodes de cettesaison et le second est une liste con-tenant les numéros d'épisodes quenous avons pour cette saison.

La routine, lorsque vous l'exécu-tez, affiche [5, 8, 15] ce qui est cor-rect. Maintenant, regardons le code.La première ligne crée un ensembleappelé EpisodesNecessaires qui estune liste de nombres entiers créée à

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full circle magazine n° 76 10 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON P. 46l'aide de la fonction de plage denombres. Nous devons donner à lafonction de plage la valeur de débutet la valeur de fin. Nous ajoutons 1 àla valeur haute pour nous donner laliste correcte des valeurs de 1 à 15.Rappelez-vous que la fonction deplage part en fait de 0, donc quandnous lui donnons 16 (le 15 prévu + 1),la liste réellement créée va de 0 à 15.Nous disons à la fonction de plage decommencer à 1, puisque même si laplage est de 0 à 15, soit 16 valeurs,nous en voulons 15 à partir de 1.

Ensuite, nous créons un ensembleavec la liste qui est passée à notreroutine, qui contient les numéros d'épi-sodes que nous avons déjà.

Maintenant, nous pouvons créerune liste en utilisant l'opérateur dedifférence d'ensemble sur les deux en-sembles. Nous faisons cela pour pouvoir

le trier avec la méthode list.sort().Vous pouvez certainement renvoyerla liste si vous le souhaitez, mais danscette itération de la routine, nousallons simplement l'afficher.

Eh bien, me voici au bout dutemps que mon corps peut supporterassis dans le fauteuil en face de l'ordi-nateur, donc je vais vous laisser pource mois-ci avec la question de com-ment nous allons utiliser tout cecidans notre gestionnaire demédias.

Passez unbonmois et à bientôt.

GregWalters est propriétaire de Rainy-Day Solutions LLC, une société de con-sultants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webestwww.thedesignatedgeek.net.

def RechercherManquants(attendus,dejapresents):#===================================# attendus : numeros de tous les episodes requis# dejapresents : liste des episodes que nous avons deja# renvoie une liste triee des numeros manquants#===================================EpisodesRequis = set(range(1,attendus+1))EpisodesPresents = set(dejapresents)EncoreBesoin = list(EpisodesRequis - EpisodesPresents)EncoreBesoin.sort()print EncoreBesoin

RechercherManquants(15,[1,2,3,4,6,7,9,10,11,12,13,14])

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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full circle magazine n° 76 11 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 2299 :: ppoollyyggoonneess,, aarrccss eett ccoouurrbbeess

Comme j'ai dit la dernière fois, lejeu de cubes que j'avais dans mon

enfance avait été fabriqué par monpère qui travaillait le bois. Ils n'étaientpas tous parfaitement proportionnésdans des formes géométriques claires.Parfois, ils étaient bizarres ou, commesouvent avec le bois, ils étaient créésen fendant le bois selon son fil au lieud'être découpés avec une scie. Cer-tains avaient une forme courbée quandleurs contre-parties avait été utiliséespour faire une chaise ou une armoire.Je n'ai pas mis ces formes irrégulièresau rebut, car elles me plaisaient beau-coup. Tout dans notre monde réeln'est pas créé à partir de lignes droites,d'ellipses et des cercles.

Dans cette perspective, nous conti-nuerons notre examen de LibreOfficeDraw et apprendrons à créer des poly-gones, des arcs et des courbes. Unpolygone est un objet plan avec aumoins trois lignes droites et troisangles. En termes géométriques, lescarrés, les rectangles et les trianglessont tous des types de polygones.Pour ce qui nous concerne, nous par-lerons de polygones avec plus dequatre côtés. Un arc, dans Draw, estune partie d'un cercle ou d'un ovale.

Vous pouvez les faire pleins ou vides.Une courbe est une ligne recourbée.Nous verrons deux méthodes pourcréer des courbes, l'outil courbe lui-mêmeet laméthodeBezier.

DESSINER DES POLYGONES

Comme indiqué déjà, un polygoneest un objet avec de multiples côtés.Dans Draw, il y a quatre outils pour lespolygones. Deux sont fermés et rem-plis et deux sont ouverts et vides. Lesoutils polygones vides sont utiles pourla création d'une série de lignes. Pourles deux types, vous avez une versionà main levée et une version restreinteaux angles qui sont des multiples de45 degrés. Pour créer un polygone,

choisissez l'un des outils polygone dansla barre d'outils étendus de lignes.Cliquez et glissez pour créer le pointde départ de la première ligne. Quandvous lâchez le bouton de la souris, le

point final de la première ligne estcréé. Mettez la souris à l'emplace-ment où vous voulez le point final dela ligne suivante et cliquez. Continuezjusqu'à ce que toutes les lignes devotre polygone soient créées. Double-cliquez sur le dernier point pourterminer le polygone. Si vous utilisezl'un des outils de polygone rempli, lepoint final de la dernière ligne seconnectera automatiquement au pointde départ de la première ligne et fer-mera le polygone.

Si vous vous servez d'un des outilsde polygone rempli, Draw remplit lepolygone avec la couleur de remplis-

sage actuelle et règle la couleur deslignes à la couleur de ligne actuelle-ment sélectionnée. Vous pouvez leschanger avec la barre d'outils Ligne etremplissage ou la barre des couleurs.

AJOUTER LA BARRE D'OUTILS

DES CERCLES ET DES OVALES

Pour un accès rapide aux outilsarcs et segments, il faut ajouter labarre d'outils Cercles et ovales à labarre d'outils Dessin. Faites un clic-droit sur la barre d'outils Dessin etchoisissez Personnaliser la barre d'ou-tils… Cela ouvrira le dialogue Person-naliser. Cliquez sur le bouton Ajouter.Dans la liste Catégorie, sélectionnezDessin. Dans la liste Commandes, trou-vez les outils Ellipse – il y en a deux.Vous voulez celui avec la description«  En personnalisant la barre d'outils,vous pouvez ajouter une icône Ellipsequi ouvre la barre d'outils Cercles etovales ». Cliquez sur le boutonAjouter.Cliquez sur Fermer pour fermer le dia-loguede sélection.

Vous pouvez bouger la nouvelleicône là où vous la voulez sur la barred'outils avec les flèches haut et bas.J'ai placé la mienne au-dessous del'outil Ellipse. En fait, nous n'avonsplus besoin de l'outil Ellipse, car c'estinclus dans la barre d'outils Cercles etovales. Décochez l'outil Ellipse. Cliquezsur le bouton OK et vous devez main-tenant voir la barre d'outils sur votrebarre d'outils Dessin.

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 29

DESSINER DES ARCS OU DES

SEGMENTS

Pour dessiner unarc ou un segment,choisissez l'un desoutils de la barred'outils des Cercleset ovales que vous

venez d'ajouter. Cliquez et faites glis-ser pour créer un cercle ou un ovalefermé. Relâchez le bouton de la souris.Cliquez dans le cercle ou l'ovale àl'endroit où vous voulez que l'arc oule segment commence. Bougez la sou-ris autour du cercle ou de l'ovale pour

créer l'arc ou le segment. Cliquez unedeuxième fois pour créer le point fi-nal pour l'arc ou le segment. La barred'état affichera l'angle à partir ducentre des points, pendant que vousbougez autour du cercle ou de l'ovale.Cela peut vous aider à créer des arcset segments précis et justes.

DESSINER DES COURBES

Une courbe est une ligne courbéeet non pas un segment d'un cercle oud'un ovale. Pour dessiner une courbe,sélectionnez l'outil courbe dans labarre d'outil ligne. Cliquez sur le pointde départ et déplacez votre sourispour dessiner une ligne. Relâchez lebouton au point le plus haut de votrecourbe. Bougez la souris pour fairecourber la ligne jusqu'au point où vousvoulez que la courbe se termine. Dou-ble-cliquez pour compléter la courbe.

LES COURBES DE BEZIER

Une courbe de Bezier est unecourbe graduelle avec un point de dé-

part, un point final et deux points decontrôle. Les mathématiques derrièrela courbe de Bézier dépassent la por-tée de cet article, mais vous n'avezpas besoin de les comprendre pouren dessiner une. Pour dessiner unecourbe de Bézier, sélectionnez l'outilcourbe dans la barre d'outils deslignes. Cliquez sur le point de départ,glissez jusqu'au point final et double-cliquez. Cliquez sur l'outil Points sur labarre d'outils Dessin (F8 sur le clavier)et la barre d'outils Éditer les pointss'affichera. Sélectionnez soit le pointde départ, soit le point final (le pointde départ est le plus grand carré).Sélectionnez l'outil Jonction lisse ouJonction symétrique dans la barred'outils Éditer les points. Une ligne enpointillés et un cercle apparaîtront,indiquant le point de contrôle pour cepoint-là. Bougez le point de contrôleafin de créer la courbe pour ce point-là. Répétez pour l'autre point.

CONCLUSION

Puisque tout n'est pas créé àpartir de lignes droites, d'ellipses etde cercles, les créateurs de Drawnous

proposent plus d'outils pour créer desobjets. Un polygone peut créer unobjet ayant plus de quatre côtés. Arcset segments nous donnent des par-ties et des segments d'un cercle ouune ellipse. Courbes nous donne lacapacité de courber une ligne pourcréer des formes différentes. Avecces outils supplémentaires, Draw vouspermet de créer des images pluscomplexes pour vos documents.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Oleg Tikhonov

SSpprriinngg IInntteeggrraattiioonn

I l y a quelque temps, j'ai commencéun nouveau boulot dans une grande

société. Ma première tâche était deréimplémenter/porter leur client tcpde C# en Java. Les convertisseurs exis-tants fonctionnant mal, je l'ai fait ma-nuellement. Après environ une semaine,le nouveau client tcp et le nouveausimulateur de serveur étaient écritsen Java et prêts à être utilisés. Aprèsavoir répondu aux exigences du client,nous avons constaté que l'implémen-tation en Java manquait de caracté-ristiques importantes telles que la ges-tion de panne et l'auto-reconnexion.Ajouter ces fonctionnalités nécessitaitl'ajout de code non testé, qui risquaitde ne pas gérer la logique métier. Unde nos collègues a dit : Aha, et si… ?Nous pourrions remplacer l'implémen-tation en Java par une autre, parexemple – Spring Integration. Nousavons rigolé en pensant : mais qu'est-ce qu'il raconte ? Quoi qu'il en soit,c'est un bon garçon qui essaie d'utili-ser les meilleures technologies dispo-nibles. Nous avons eu le feu vert pourfaire des recherches et apprendrequelque chose de passionnant. Poursimplifier nos besoins, je vais parlerd'un simulateur (c'est-à-dire, un serveur)et d'un client.

Avant d'y plonger plus profondé-ment, laissez-moi vous expliquer pourquelle fonction Spring Integration estconçu. Comme leur site l'indique : « ilfournit une extension du modèle deprogrammation Spring qui supporteles modèles bien connus d'intégrationde l'entreprise (Enterprise IntegrationPatterns) ». Pour reformuler, il per-met de concevoir de bonnes applica-tions d'entreprise en utilisant desmes-sages (plus précisément une message-rie asynchrone) qui permet à diversesapplications de s'intégrer les unes auxautres, sans cauchemar ni douleur. Unsage du nom de Martin Fowler a écritun livre célèbre : Enterprise Integra-tion Patterns. Les gens de Spring ontsans doute décidé un jour de transfor-mer une théorie en pratique. Approchetrès pragmatique, n'est-ce pas ? Plustard, vous verrez combien c'est mer-

veilleux pour des tâches récurrentes.Les concepts principaux du SI sont :Endpoint, Channel et Message (nœudd'échange, canal etmessage).

Le nœud d'échange est un com-posant qui agit sur un message. Unmessage est un contenant composéd'un en-tête et d'une charge utile.L'en-tête contient des données quisont pertinentes pour le système demessa-gerie et la charge utilecontient les données réelles. Un canalrelie deux ou plusieurs nœudsd'échange ; il est semblable à des «tubes » (pipes) Unix. Deux nœudspeuvent échanger des messages s'ilssont reliés par un canal. Assez facile,n'est-ce pas ? Le schéma ci-dessusmontre cela.

La prochaine étape pour notre coursintensif sera de définir les exigences.

Je dirais que nous avons besoin d'unserveur tcp et d'un client tcp. Nousallons écrire une application simple quiva échanger quelques messages entreles deux.

Une chose importante dans le SIest un fichier de configuration qui con-tient tous les composants que nousallons utiliser. Voici la partie « serveur »de la configuration. Pour simplifier lemodèle et le cycle de vie du SI, Springcrée des objets qui sont définis dansle fichier xml de configuration. Plusgénéralement, un tel concept est ap-pelé programmation déclarative. Vousdéfinissez un objet métier dans le xmlet un outil (« framework ») génère lesclasses appropriées à votre place, puisinjecte et initialise les dépendances.Lemantra dit : vous devez être concen-tré uniquement sur le travail et nonsur lamise enœuvre.

Nous allons définir une partie dufichier xml de configuration (page sui-vante, en haut à gauche), la partie ser-veur : http://pastebin.com/6AHQWPse

Les choses importantes sont : uneusine (tcp-connection-factory) crée unserveur tcp en utilisant un tableau sé-rialiseur d'une longueur d'un octet.Un sérialiseur est nécessaire pour « em-

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TUTORIEL - SPRING INTEGRATION

baller » notre message, c'est-à-direl'encoder afin de le transmettre par uncâble. D'autre part, un désérialiseurest nécessaire pour « déballer » notremessage, autrement dit, le décoder.Spring Integration possèdedeux usines :une pour le client et l'autre pour leserveur. La différence est le type [ser-veur ou client]. Un port écoute lesmes-sages entrants. Une adresse IP n'estpasmentionnée ici, car le serveur s'exé-cute en tant que localhost (serveurlocal).

Nous avons également défini deuxcanaux : serverIn (pour les messagesentrants) et serverOut (pour les mes-sages sortants). Pour que notre ser-veur puisse envoyer et recevoir desmessages, nous définissons des adapta-teurs entrants et sortants qui sontassociés à l'usine et aux canaux. Dansnotre cas, ils définissent les nœudsd'échange. Donc, quand un messagearrive, quelque chose doit s'en occu-

per. Cette responsabilité exige unservice, à savoir le service d'envoi defichier. S'il accepte un message, ilenvoie un fichier en tâche de fond,ligne par ligne, vers le client. En gros,quand un serveur démarre, il écoutelesmessages entrants. Cependant, seulsdes messages spécifiques seront ac-ceptés et, lorsqu'il sont acceptés, leserveur envoie un fichier ligne parligne. Si une erreur se produit, elle estacheminée vers le canal d'erreur. Onutilise pour cela un intercepteur.

Je voudrais dire quelques mots surle cycle de vie du SI. Le frameworkSpring a deux paquets « principaux » :org.springframework.beans et org.spring-

framework.context qui construisentl'important utilitaire d'injection de dé-pendances du composant. L'interfaceorg.springframework.beans.factory.BeanFactory fournit des méthodes debase de cycle de vie (démarrage etarrêt) pour l'initialisation et la destruc-tion du bean. org.springframework.con-text.ApplicationContext offre une inté-gration AOP, la gestion des ressour-ces dumessage et plus encore.

Notre serveur est prêt… Je veux dire,tout à fait prêt. Pour exécuter l'exem-ple, suivez les étapes ci-après :

cd /tcpserver

mvn clean install

mvn dependency:copy-dependencies

mvn exec:java-Dexec.mainClass="org.example.tcpserver.ServerRunner"-Dexec.args="--file="/file_to_be_sent.txt""

Notre classe principale s'exprimecommedans l'encadré ci-dessous.

Le code source peut être trouvé ici :http://pastebin.com/6PMpWTfX

Nous définissons également unservice d'envoi de fichier. Ceci estillustré à la page suivante, en haut àgauche. Le code est ici :http://pastebin.com/icHRdQS3

Ensuite, voici un exécuteur duboulot. Ce code-là est montré sur lapage suivante, en bas à gauche. Lecodepeut être récupéré ici :http://pastebin.com/LZRdZ3Tg

Enfin, pour le serveur, nousécrivons un gestionnaire d'erreur, quienregistre les erreurs et que l'on voità la page suivante (deuxième en hautà gauche). Le code est là :http://pastebin.com/2EQvbVR8

À ce stade, nous en avons terminéavec notre serveur.

<int-ip:tcp-connection-factory id="tcpServerFactory"type="server"port="23234"single-use="false"serializer="byteArrayLenSerializer"deserializer="byteArrayLenSerializer"

/>

<int-ip:tcp-inbound-channel-adapter channel="serverIn"connection-factory="tcpServerFactory"/>

<int-ip:tcp-outbound-channel-adapter channel="serverOut"connection-factory="tcpServerFactory"/>

CommandLinePropertySource clps = processProperties(args);/* Spring Integration context used to get desirable beans. */AbstractApplicationContext context = new ClassPathXmlApplicationContext(new String[]{"server-config.xml"}, false);context.getEnvironment().getPropertySources().addFirst(clps);context.refresh();context.registerShutdownHook();

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TUTORIEL - SPRING INTEGRATION

Maintenant, nous allons définir unclient tcp qui se connecte au serveur,envoie unmessaged'acceptation et ob-tient un fichier envoyé par le serveur.

Notre fichier de configuration seprésente comme suit :http://pastebin.com/egquzq5q

Voici comment faire fonctionnerun client :

Ouvrez un nouveau terminal :

cd /tcpclient

mvn clean install

mvn dependency:copy-dependencies

mvn exec:java-Dexec.mainClass="org.example.tcpclient.ClientTcp"

C'est presque la même logique quis'applique ici. Jetez unœil. Une classeprincipale contient les lignes figurant

dans le code sur la page suivante, enhaut à gauche.

En outre, on définit un serviceclient :

void send(String txt);

Ensuite, un gestionnaire de mes-sages :

public void handle(byte[] s)

{

String ss = new String(s);

LOG.info("r:" + ss);

}

Et le dernier est un intercepteur,qui informera votre application sur : i.Message envoyé ; ii. Une connexion

String key = new String(appropriateData, "UTF-8");LOG.info("got.message" + " [" + key + "]");/* If message accepted */if (key.contains(SEARCH_KEY)) {

LogReader lr = new LogReader(sender, msg);lr.setPath2File(getFile().getAbsolutePath());es.execute(lr);

}

/* Creates an input stream to be read. */fstream = new FileInputStream(getPath2File());/* Wraps an input stream in order to be able reading of a whole line */DataInputStream in = new DataInputStream(fstream);BufferedReader br = new BufferedReader(new InputStreamReader(in));while ((line = br.readLine()) != null) {

command = line;sendAndLog(timeToWait);

}

public void handleRequestMessage(byte[] payload) {LOG.debug("Server got an error " + new String(payload));

}

<!-- Wraps a service with two reply-request channels. --><int:gateway id="client"

service-interface="org.example.tcpclient.TcpClientService"default-reply-channel="replyChannel"default-request-channel="requestChannel"default-reply-timeout="1000"default-request-timeout="1000">

</int:gateway>

<!-- Request channel --><int:channel id="requestChannel">

<int:queue capacity="10" /></int:channel>

<!-- Direct channel used for reply. --><int:channel id="replyChannel" />

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Oleg Tikhonov, BSc en sciences infor-matiques et mathématiques. Ingénieurlogiciel retraité, membre d'Apache Tika,féru de technologie, évangéliste opensource, développeur Java OCR et pirateGalaxy S4 .

TUTORIEL - SPRING INTEGRATION

est fermée ; iii. Une nouvelle connexionest ajoutée.

C'est tout !

Pour vous amuser avec le code,voir ici :

http://www.4shared.com/zip/eF4q7l0k/spring_integration_example.html.

Pré-requis :• Java 1.6 ou supérieur ;•Maven 3ou supérieur ;• le désir d'apprendre quelque chosede nouveau et passionnant.

Avantages :• ungrandnombrede fonctionnalités ;• testé ;• communauté amicale et agréable ;• si vous avez des questions, les gensrépondent très rapidement ;• il y a des tonnes d'exemples ;• API simple et complète.

Inconvénients :• il faut du temps pour apprendre etcomprendre comment l'utiliser ;• si vous avez des problèmes, il estparfois difficile de déboguer.

/* Spring Integration context used to get desirable beans. */AbstractApplicationContext context = new ClassPathXmlApplicationContext(

new String[] { "client-config.xml" }, false);context.refresh();context.registerShutdownHook();

TcpClientService service = context.getBean("client", TcpClientService.class);service.send("GIMMY");

public void send(Message<?> message) throws Exception {super.send(message);LOG.debug("Sent message [" + new String((byte[]) message.getPayload()) + "]");

}

public void close() {super.close();LOG.debug("Closed connection");

}

public void addNewConnection(TcpConnection connection) {super.addNewConnection(connection);LOG.debug("Added new connection" + connection.getHostName() + ":" +

connection.getPort());}

LePodcastUbuntu couvre toutes lesdernièresnouvelles et lesproblèmesauxquels sont confrontés les utili-sateurs de Linux Ubuntu et les fansdu logiciel libreengénéral. La séances'adresse aussi bien au nouvel utili-sateur qu'au plus ancien codeur. Nosdiscussions portent sur le dévelop-pement d'Ubuntu,mais ne sont pastrop techniques.Nousavons la chanced'avoir quelques supers invités, quiviennentnousparlerdirectementdesderniers développements passion-nants sur lesquels ils travaillent, detelle façon que nous pouvons touscomprendre ! Nous parlons aussi dela communauté Ubuntu et de sonactualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vertpar leCodedeConduiteUbuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleennddeerr :: PPaarrttiiee 77

Après un mois de repos, nous re-voilà ensemble pour explorer les

modificateurs. Un de mes préférés estSubdivision Surface (subdivision de sur-faces Catmull-Clark).

Info : Les modificateurs sont des opé-rations automatiques qui jouent surl'apparence et le rendu des objets sanschanger leur véritable géométrie.

Subdivision Surface (abrégé en Sub-surf) est une méthode de subdivisiondes facettes d'un maillage pour don-ner une apparence lisse, pour adoucirun mesh en lui créant une géométrieinterpolée (source : wiki.blender.org enfrançais).

Ouvrez un nouveau projet dansBlender et sélectionnez (si ce n'estpas déjà fait) le cube.

Maintenant, jetons un œil à l'on-glet des modificateurs (cf. ci-dessous)sous la fenêtre propriétés.

Vous y trouverez une petite clé.C'est le symbole des modificateursdans Blender. Faites un clic gauche

sur cette icône et appuyez ensuite surle bouton «Addmodifier ».

Une grande fenêtre s'affiche avectous les modificateurs disponibles dansBlender. Nous allons continuer avecSubdivision Surface (Subsurf à partir de

maintenant). Trouvez-le (surligné dansl'image ci-dessus) et sélectionnez-le pourajouter cemodificateur à votre cube.

Votre cube devient une forme à24 faces ! Mais si vous affichez lerendu de votre image, vous obtien-drez un objet à 96 faces… Bizarre !Voyons voir pourquoi.

Quand vous ajoutez le modifica-

teur Subsurf à votre cube, le modifi-cateur par défaut subdivise les faces ducube (6) par 4, vous donnant une formeà 24 faces. Vous pouvez contrôler lenombre de subdivisions des faces devotre objet dans la section Subdi-visions, comme illustré dans l'image

suivante. « View:1 » indique que vousdivisez votre objet une fois.

Il y a un autre bouton de contrôledans la section Subdivisions pour chan-ger les subdivisions lors du rendu devotre image (Render:2). C'est pourquoi,dans la vue 3D, vous avez une forme à24 faces (subdivisée une fois), mais,quand vous créez votre rendu, vousavez obtenu6x4x4=96 faces pour votreobjet (subdivisé deux fois). Appuyezsur la flèche de droite pour augmen-

ter la valeur View de subdivisions àView:2. Maintenant ce que vous voyezest ce que vous obtiendrez lors durendu.

Augmentez de 1 les valeurs deSubdivisions pour Viewet Render.Main-tenant, sous Subdivisions vous devriezavoir 3 subdivisions pour View et Ren-der :

Sur la gauche de votre vue 3D,dans les outils (raccourcis T pour affi-cher/masquer), lisser (smooth) les om-bres (shading) de votre cube.

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full circle magazine n° 76 18 sommaire ^

TUTORIEL - BLENDER : P. 7Votre « cube » doit maintenant

ressembler à quelque chose commececi :

Le secret de la puissance de Sub-surf est révélé quand vous appuyezsur la touche TAB pour entrer dans le

mode édition. Vous pouvez voir lasphère que nous avons créée avecSubsurf, et la forme d'origine, le cube.Vous ne pouvez pasmodifier la sphère(rappelez-vous que votre véritableobjet est le cube), mais vous pouvezmodifier le cube.

Sélectionnez la face du dessus devotre cube et appuyez sur la touche Epour extruder et sur la touche Entréepour confirmer l'extrusion. Réduisezl'extrusion de 50% en appuyant sur Set 0.5.

Déplacez la face extrudée de 2unités vers le bas (appuyez sur G, puisZ pour bloquer le mouvement selonl'axeZ, et entrer -2pour ladescendre).

Vous avez créé unpot très détaillé !

En modifiant le cube, vous modifiezdynamiquement la sphère d'une façonorganique. Sans Subsurf vous auriezeu besoin de beaucoup de temps etd'efforts pour créer ce pot.

Un autre outil essentiel à utiliseravec Subsurf est le LoopCut.

Info : Loop Cut ou Loop Subdivide(raccourci Ctrl-R) divise une boucle defaces en insérant une nouvelle boucled’arête (Edge Loop) intersectant l'arêtechoisie (source:wiki.blender.org).

Désélectionnez tout en appuyantsur la touche A, puis appuyez sur Ctrl-R. Survolez le cube avec la souris etvous remarquerez une ligne violette« coupant » les arêtes commemontrédans l'image ci-dessous : tapez 2 ou uti-

lisez la roulette de la souris pourajouter 2 loop cuts. Pour confirmer,appuyez sur Entrée.

Après ça, 2 boucles d’arêtes jaunessont sélectionnées et vous pouvez lesfaire glisser en déplaçant la souris.Faites un clic droit pour les placer aucentre de votre arête (position pardéfaut).

Appuyez sur la touche A pourtout désélectionner.

Maintenant, pour sélectionner l'unedes deux boucles que nous venons decréer, nous devons utiliser le raccourciShift-Alt-boutondroit de la souris.

Info : Le véritable raccourci pour sélec-tionner les loop cut est Alt-BDS, mais,sous Linux, il y a un conflit avec lesfonctions associées par le systeme àla toucheAlt.

Après avoir sélectionné la boucled'arête la plus à gauche, tapez Ctrl-Epour ouvrir le menu spécial arêtes etsélectionnez « Edge Slide » commeillustré ci-après.

Vous pouvez faire glisser la boucleen déplaçant la souris ou en entrantdirectement la valeur du déplacement

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Nicholas vit et travaille en Grèce. Il tra-vaille pour une maison de post-produc-tion (clips, films) depuis plusieurs années.Il y a trois mois, il a migré vers Ubuntu àcause de son meilleur « rendu ». Vouspouvez le joindre par email à :[email protected]

TUTORIEL - BLENDER : P. 7

(-0.8 par exemple). Désélectionneztout (touche A) et sélectionnez l'autreboucle. Faites-la glisser de 0.8 unités.

Créez deux autres Edge Loop Cutspour l'autre côté de votre cube (cf.image en haut à droite).

Sélectionnez et désélectionnez ceque vous voulez. Attrapez un sommetet déplacez-le pour voir l'effet quecela fait à votre forme. Sélectionnezdeux sommets et réduisez ou aug-mentez leur échelle. Dans le modeédition, ajoutez une nouvelle forme,

un plan par exemple, et observez cequi se passe.

Le mois prochain nous continue-rons notre aventure avec Subsurf etnous tenteronsde créer quelque chose.Prière de m'envoyer vos questions etsuggestions à [email protected]

ÉDITIONS SPÉCIALES LIBREOFFICE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/284 http://www.fullcirclemag.fr/?download/291

ÉDITIONS SPÉCIALES INKSCAPE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/302 http://www.fullcirclemag.fr/?download/312

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 1166

Une raison fréquented'importer desimages bitmap dans Inkscape est

de les convertir dans un format vec-toriel. Cela peut être fait en utilisantun procédé de traçage automatiqueou par un traçage manuel de l'image.Je parlerai du processus automatiquedans un futur épisode, mais pour l'ins-tant concentrons-nous sur l'approchemanuelle.

Le traçage manuel est vraiment àcomprendre au premier degré. Il n'y apas de magie, il s'agit simplement dedessiner par dessus votre image bitmapafin de recréer l'image en utilisant desobjets vectoriels. Cela peut être unprocessus long et fastidieux, mais, pourcertaines images, c'est le seul moyenpratique d'obtenir un résultat satis-faisant.

Après avoir lié ou incorporé votrebitmap et l'avoir mis à une taille rai-sonnable, la première étape consisteà le verrouiller. Cela permettra d'éviterde le déplacer accidentellement pen-dant que vous dessinez par dessus, etça peut être fait de plusieurs ma-nières. La meilleure approche est sim-plement de verrouiller le calque conte-nant l'image en utilisant la boîte dedialogue Calques ou la barre d'état,

comme décrit dans la partie 9 de cettesérie. Vous pouvez également verrouil-ler un objet individuel depuis la boîtede dialogue Propriétés de l'objet, en yaccédant via le menu contextuel avecun clic droit, le menu Objet, ou enappuyant sur Ctrl-Maj-O. Le problèmeest qu'une fois un objet verrouillé, vousne pouvez plus le sélectionner afin dele déverrouiller. La solution est de pas-ser par le menu Objet > Tout déver-rouiller.

Pour le reste de cet article, je vaisutiliser l'approche la plus sensée pourverrouiller le calque. Bien sûr, vousdevez maintenant créer un deuxièmecalque pour dessiner dessus. L'optionévidente est de placer votre calque dedessin au-dessus du calque de l'image,puis de commencer à créer des objets.Essayons de tracer manuellement lelogo du FCM en utilisant cette ap-proche. Si vous voulez le faire avecmoi, vous pouvez trouver l'image ici :http://www.peppertop.com/fc/

D'abord faites glisser l'image dansla fenêtre d'Inkscape et choisissez dela lier – il n'y a aucune raison de l'in-tégrer puisqu'elle ne sera dans le fi-chier que temporairement et sera sup-primée une fois le traçage terminé.

Puis verrouillez le calque et créez-enun nouveaupour le traçage.

Essayer de tracer le grand cerclede fond tout de suite présente quel-ques problèmes. Le premier est toutsimplement qu'il est très difficile detracer, à l’œil nu, un cercle de dimen-sion adéquate et au bon endroit. Enutilisant l'outil ellipse, vous pouvez tra-cer un cercle en maintenant la toucheCtrl, mais vous devez aussi commen-cer et terminer au bon endroit. Ceserait beaucoup plus facile s'il y avaitdes guides pour nous montrer oùcliquer.

Inkscape se conforme aux conven-tions de la plupart des applicationsgraphiques concernant la création deguides : il vous suffit de les faire glis-ser à partir des règles. Si vous voulezun guide horizontal, cliquez et main-tenez l'intérieur de la règle en haut

de la zone de dessin et faites glisservers le bas, relâchez le bouton de lasouris pour placer votre guide. Demême, vous pouvez faire glisser unguide vertical depuis la règle à gauche.Si vous faites glisser depuis une desdeux règles près du coin supérieurgauche, vous allez créer un guideorienté à 45°.

Avez-vous placé votre guide aumauvais endroit ? En utilisant l'outilde sélection, vous pouvez faire glisserle guide ailleurs, oumaintenir la toucheMaj enfoncée tout en faisant glisserpourmodifier l'angle ;maintenezenplusCtrl enfoncée si vous voulez contrain-dre les angles de rotation standardsdéfinis dans les préférences d'Inkscape.Si vous avez du mal à viser un guidetrop mince, vous trouverez une cibleun peu plus facile sous la forme d'unepetite poignée ronde sur le guide àl'endroit où vous avez relâché lasouris lorsque vous l'avez fait glisserhors de la règle. Cette poignée estégalement utilisée comme centre lors-que vous faites pivoter un guide.

Avec l'outil de sélection toujoursactif, vous pouvez double-cliquer surla ligneou lamanipuler pour faire appa-raître une boîte de dialogue pour

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 16vous permettre de définir précisémentl'emplacement et l'angle du guide. Vouspouvez utiliser des coordonnées ab-solues ou indiquer le décalage parrapport à sa position actuelle en co-chant la case « Changement relatif ».Cette boîte de dialogue peut égale-ment être utilisée pour changer la cou-leur du guide, ou pour le supprimercomplètement, mais on peut aller plusvite en plaçant simplement le pointeurde la souris sur le guide et en ap-puyant sur la touche Suppr.

Avec quatre guides en place, il estbeaucoup plus facile de voir où com-mencer et terminer votre ellipse pourcréer un cercle. Nous pouvons faireencore plus simple en utilisant les outilsde magnétisme d'Inkscape pour forcerle curseur à passer par l'intersectionde deux lignes directrices quand ils'en approche.

La barre d'outils magnétisme (ci-dessus) peut sembler confuse, d'autantplus que la même icône apparaît qua-tre fois ! En fonction de votre réglageen bas du menu Affichage, cette barred'outils peut être positionnée horizon-talement en haut de la fenêtre, ouverticalement, sur le côté droit. Si vousne la voyez pas du tout, assurez-vousque « Barre des contrôles du magné-tisme » est cochée dans le menu Affi-chage>Afficher/Masquer.Pourdessinerun cercle, avec du magnétisme sur lesintersections des lignes guides, vousdevrez avoir aumoins les boutons sui-vants enfoncés.

Le premier bouton est utilisé pouractiver et désactiver le magnétisme(vous pouvez aussi utiliser la touche« % ») . La même icône est égalementutilisée sur d'autres boutons pour acti-ver ou désactiver des classes entièresde cibles magnétiques. Pour rendreeffectif le magnétisme, vous aurezdonc besoin d'avoir le premier boutonactivé et au moins l'un des troisautres. Dans ce cas, c'est le second quiest activé : passant la souris au-dessusdu bouton pour afficher l'info-bullevous permet de voir qu'il s'agit dumagnétisme de « nœuds, chemins etpoignées ». Lorsque nous dessinons

un carré pour définir la taille du cer-cle, les points de début et de fin sonttraités commedes poignées.

Vous remarquerez également quela dernière icône est activée. Celaindique à Inkscape de s'aimanter éga-lement aux guides. Les trois boutonsactivés sur la barre d'outils indiquentdonc simplement que « lemagnétismeest actif – poignées et guides ». Sélec-tionner l'outil Ellipse et déplacer le cur-seur près de l'intersection des guidesaffichera maintenant brièvement unepetite info-bulle discrète, nous indiquantqu'ont été positionnées les « Poignéessur l'intersection des guides ». En fai-sant glisser le cercle jusqu'à l'angle

opposé, nous allons voir une info-bulleéclair similaire s'afficher brièvement àl'intersection des deux autres guides.Enfin, nous avons dessiné un grand

cercle correspondant à celui de l'image.Malheureusement, il cache l'image bit-map, ce qui rend impossible de tracerquoi que ce soit d'autre. C'est probable-ment aussi la mauvaise couleur, maisnous y reviendrons plus tard.

La façon la plus évidente pour évi-ter que le cercle ne cache l'image esttout simplement de le pousser du che-min. C'est l'approche que j'ai tendanceà utiliser, car cela implique moins demodifications ensuite – je dessine sim-plement chaque élément, puis je ledéplace sur le côté avant de passer ausuivant. En maintenant la touche Majet enutilisant les touches fléchées pourdéplacer l'objet, je peuxm'assurer qu'ilse déplace dumême nombre d'appuis,quel que soit le niveau de zoomauquel je travaille. Ainsi, si cela prend10 appuis sur une flèche pour pousserle cercle du chemin, et que j'utilise 10appuis pour les autres morceaux queje trace, ils devraient tous se retrouverdans la bonne position l'un par rap-port à l'autre.

Une autre approche est de fairedisparaître votre nouveau cercle – aumoins temporairement. En créant unnouveau calque ou sous-calque pourchaque objet que vous dessinez, vous

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 16pouvez afficher ou masquer les diffé-rentes parties de votre image tracée.Cette méthode fonctionne bien avecquelques objets, mais peut devenirlourdequandvous tracezquelque chosede complexe. Vous pourrez égalementavoir besoin de déplacer tous lesobjets sur un seul calque à la fin, enfonction de ce que vous voulez faireavec votre tracé final.

Plutôt que de faire disparaître desobjets complètement, vous pouvez lesrendre translucides. La fenêtre d'Opa-cité dans la barre d'état (un clic droitsur le champ « O: ») permet de faireça rapidement ; sinon vous pouvezrégler l'opacité de la totalité du calquede dessin dans la boîte de dialogueCalques. Vous devez vous souvenir derendre leur opacité complète auxobjets lorsque vous avez terminé et,mêmeà25%d'opacité, cette approchepeut parfois masquer les détails finsde l'imagequevousessayezde tracer.

Une dernière méthode qui estassez répandue chez les dessinateursde BD est de placer le calque del'image importée au-dessus du calquede dessin, mais avec une opacitéréduite. Puisque le calque d'image estverrouillé, vos opérations de dessinont lieu sur le calque inférieur, desorte que l'image tracée n'obscurcitjamais l'image que vous recopiez.

Vous pouvez modifier l'opacité ducalque d'image à tout moment, pourfaciliter la perception des détails fins,et, comme le calque de dessin esttotalement opaque, il n'y a pas demodification à faire par la suite.

Essayez toutes ces approches pourvoir la méthode que vous préférez, etn'excluez pas la possibilité de mélan-ger différentesméthodes, pour tracerne serait-ce qu'une seule image.

Après avoir tracé chaque élémentde l'image, voici le résultat final. Vouspouvez à peine distinguer ma versionde l'originale…

Si vous êtes particulièrement atten-tif, vous avez sans doute remarquéque les couleurs dans ma version necorrespondent pas tout à fait à cellesde l'imageoriginale. En fait, les couleursdans ma version ne vont pas bienensemble, créant un rendu détonnantpar rapport aux combinaisons plussubtiles de l'original. Ce fut en réalitédélibéré – lorsque je trace des mor-

ceaux qui doivent se superposer, jetrouve beaucoup plus facile de leurdonner des couleurs criardes et con-trastées. Cela permet de voir plus faci-lement quand quelque chose manqueou doit être déplacé au-dessus ou au-dessous d'un autre objet et peut vousaider à suivre les morceaux que vousavez tracés et ceux que vous devezencore travailler.

La tâche suivante donc est de res-taurer les couleurs d'origine. Inkscapefournit un outil « pipette » pour cela,qui est activé via l'icône « pipette »sur la barre d'outils, ou en appuyantsur F7 ou « d ».

Avant d'activer l'outil,vous devez d'abord sélec-tionner l'objet ou les ob-

jets que vous souhaitez colorer. Dansce cas, nous allons commencer par legrand cercle vert en arrière-plan. Aprèsavoir sélectionné votre objet cible, vouspouvez activer la pipette via l'icôneou le raccourci clavier. Maintenant,vous n'avez qu'à cliquer sur un pointquelconque dans votre dessin Ink-scape – que ce soit un objet vectoriel,un bitmap importé, ou même l'arrière-plan – et l'objet sélectionné sera rempliavec la couleur du pixel cliqué.

Parfois, vous ne voulez pas adopterla couleur d'un point précis, mais plutôt

une moyenne de couleurs dans unepetite zone. C'est souvent le cas avecdes images JPEG, où la compressionavec perte peut conduire à des pixelsindividuels tout à fait différents del'impression d'ensemble de la couleurperçue par votre œil. Plutôt que desimplement cliquer avec le sélecteurde couleur, vous pouvez cliquer etfaire glisser pour définir un cercle.L'objet sélectionné est rempli avecune moyenne de toutes les couleursdes pixels à l'intérieur du cercle.

Si vous avez besoin de régler lecontour plutôt que le remplissage del'objet sélectionné, vous pouvez utili-ser la même technique de clic ou decliquer-glisser, mais en maintenant latouche Maj enfoncée. Maintenez Altet votre objet sera rempli avec l'inversede la couleur sélectionnée ; maintenezMaj et Alt pour faire demême pour lecontour. Pour terminer le tour desastuces de la pipette, si vous appuyezsur Ctrl-C pendant que l'outil estsélectionné, la couleur du pixel au-dessus duquel la pipette passe seracopiée dans le presse-papier sousforme de nombre hexadécimal à 8chiffres (RVBetAlpha).

Faitesattentionégalementà labarrede contrôle de l'outil lorsque la pi-pette est sélectionnée. Il y a seulementdeux boutons qui sont utilisés pour

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La bande dessinée pour le web « Mons-ters, Inked»crééeparMarkavec Inkscape,est maintenant disponible sous la formed'un livre à partir de :http://www.peppertop.com/shop/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 16déterminer si le niveau alpha doit êtreinclus lors de la capture d'une couleuret lorsqu'on l'affecte à un objet. Ilsn'ont pas d'effet si vous capturez unecouleur opaque, mais, lorsqu'il s'agitd'objets translucides, cela peut changerconsidérablement le résultat. Habituel-lement, je les laisse activés tous lesdeux,mais si votre pipette semble vousdonner des résultats erronés, il pour-rait être intéressant d'y jeter un coupd’œil.

En utilisant la pipette pour choisirles couleurs de base appropriées, notredessin est maintenant beaucoup plusproche de l'original.

L'étape finale pour coller encoremieux à l'original consiste à essayerde reproduire les dégradés. Lorsquevous recopiez des bitmaps, gardez àl'esprit que SVG (et donc Inkscape)prend uniquement en charge des dé-gradés linéaires et radiaux, ce qui rendcertaines images et logos apparem-ment simples difficiles à reproduire s'ilsutilisent d'autres types de dégradés.

Reproduire un dégradé est similaireà reproduire une couleur unie : nousutilisons toujours l'outil pipette pourrecopier la couleur entre deux mor-ceaux de notre dessin. La différencecependant est que, au lieu de l'utiliserpour définir une seule couleur du fondou du contour, nous allons l'utiliserpour définir la couleur de chaque étapedu dégradé. Dans ce cas, les dégradésont simplement un début et une fin,mais il n'y a aucune raison de ne paspouvoir reproduire également des dé-gradésavecplusieursséparations.

Sélectionnez l'objet que vous sou-haitez modifier et attribuez-lui undégradé sur le fond ou le contour sui-vant le cas. À ce stade, il est plusimportant d'avoir le bon nombre deséparations de dégradé plutôt que des'inquiéter des couleurs et vous vou-drez peut-être choisir quelque chose decriard à nouveau. Passez à l'outil dé-gradé, s'il n'est pas déjà actif, enutilisant l'icône sur la barre d'outils ou

en appuyant surCtrl-F1ou«g».Main-tenant, vous pouvezfaire glisser les sépa-rations du dégradéaux bons endroits.

Pour l'instant, ces couleurs criardespeuvent fairepenser qu'on a régressé.

Avec l'outil dégradé toujours actif,cliquez sur l'une des poignées de sépa-ration de dégradé afin de la sélection-ner (elle devrait se colorer en bleu).Maintenant, sélectionnez l'outil pipetteet vous pouvez choisir les couleurs surle dessin comme vous le faisiez au-paravant, sauf que, cette fois-ci, ellessont affectées à la séparation de dé-gradé plutôt qu'à la totalité de l'objet.Avec la pipette toujours active, vouspouvez cliquer sur une autre sépa-ration de dégradé pour la sélection-ner – vous n'avez pas besoin derevenir à l'outil de dégradé à chaquefois – puis choisir sa couleur depuis ledessin. Répétez autant que nécessairejusqu'à ce que toutes vos séparationsde dégradé soient colorées.

Après avoir réglé quelques dé-gradés et choisi les couleurs pour leursséparations finales sur l'image bitmapd'origine, nous avons enfin une versiontracée dans toute sa gloire vecto-risée.

Comme nous sommes partis d'unbitmap avec une résolution assezélevée, la différence ne se voit vrai-

ment que si vous effectuez un zoomavant.

La dernière étape, bien sûr, est desupprimer le calque de bitmap et,avec lui, l'image source. À ce stade,vous pouvez déplacer tous vos objetssur un seul calque, si besoin, et peut-être les regrouper.

Bien que cet article ait été dédiéau traçagedes imagesbitmap, les infor-mations sur les guides et la pipettesont applicables à Inkscape en général,même si vous utilisez uniquement desobjets vectoriels. La prochaine fois,nous allons continuer avec le mêmesubterfuge : continuer de chercher àtracer les bitmaps, mais tout en intro-duisant subrepticement des outils plusgénéraux.

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La fois précédente, nous avons vucomment améliorer votre Flightgear

par l'ajout de scènes et d'avions. Cettefois, j'ai un nouveau lanceur à vous pro-poser et je vous expliquerai commentsuivre votre vol d'une autremanière.

Un nouveau lanceur :Fgx

Ce lanceur est disponible dans vo-tre gestionnaire de paquets et s'ap-pelle : fgx.

Installez-le comme vous faites d'ha-bitude quand vous installez un nou-veau logiciel.

Lancez-le ensuite par la commandeFgx.

Au démarrage, rien n'est confi-guré et il vous appartient donc derenseigner les éléments essentiels aubon fonctionnement.

Commençons par le premier on-glet :

Core settings

Il doit recevoir les mêmes infor-mations que les autres lanceurs, ellessont justes présentées différemment.

Your Callsign

Votre identifiant pour un usagemulti-joueur.

FlightGear programanddata

Path to FlightGear program (fgfs) :

/usr/games/fgfs

Path to FlightGear data directory(fgdata) :

/usr/share/games/flightgear

Ne soyez pas surpris d'avoir unefenêtre qui vous demande d'importerles données dans la foulée. C'est nor-mal, Fgx va ainsi alimenter les ongletssuivants.

Notez qu'une coche verte validevotre choix.

Map features

Cochez Show Map in Browser etchoisissez : mpmap02.flightgear.orgsi vous souhaitez suivre votre vol dansvotre navigateur de manière automa-tique. À la fin, cela doit ressembler à

cette capture d'écran.

Passons au suivant.

Aircraft

Cet onglet vous propose donc laliste de vos aéronefs, grâce aux importsprécédents. La fenêtre vous montrel’impressionnante liste !

Pour choisir un avion cliquez sur lesigne + pour en découvrir les éven-tuelles variantes.

Une image est proposée dans lazonedédiée à droite.

En dessous de cette zone, en pilotepresque déjà chevronné, vous pouvezparamétrer les instruments de communi-cation et votre quantité de fuel, mieuxvaut être prudent. À noter qu'il vousest possible de désigner un hangarparticulier où vos avions seront rangés.La cocheau-dessusde la listepardéfaut,Use custom hangar (Customs aircraftdirectory) est faite pour cela.

Cela peut être pratique si, commemoi, il vous prenait l'envie de com-mencer à bricoler votre avion préféré.Cela dit, c'est un autre sujet.

Avançons d'un onglet encore.

Position

Par défaut, souvenez-vous, vous nedisposez que d'une scène proche deSan Franscisco, soit l'aéroport KSFO.Cela vous donnedonc :

Si vous avez téléchargé d'autresscènes, ajustez le filtre et tapez ou lecode ou le nom de votre point départ

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ekel LLee ssiimmuullaatteeuurr FFlliigghhttGGeeaarr -- PPaarrttiiee 33

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désiré dans la zone dédiée et vouspouvez obtenir alors :

si vous avez téléchargé notre beaupays, par exemple LFPG, soit ParisCharles deGaulle.

Choisissez ensuite votre piste oupoint de parking et visualisez votresituation sur le plan à droite.

Passons à l'onglet qui suit.

Time andWeather

La revue va être rapide :

– en haut à gauche, choisissez le mo-ment de la journée (Time) ;

– en dessous, la saison (Season) ;

– à droite, lamétéo (METAR).

Jem'arrête sur ce dernier choix.

Si vous avez décidé de volerconnecté, Flightgear, par l'activation decette option, est capable de vous ren-dre les conditions actuelles de votrelocalisation, en allant chercher les bul-letins météorologiques disponibles surleNet.

Ainsi, l'option None, vous propo-sera le temps défini par défaut dansle simulateur. Vous pourrez alors leconfigurer directement quand il seralancé. Il suffit d'aller dans le menuEnvironnement puisMétéo.

Fetch METAR data live permet deréalisercevolen« conditions réelles ».

Set static METAR below vous per-met de la définir, pour peu que voussachiezcommentfairevosproprescondi-tions de vol, dans le langage spécifique.Ce qui peut ressembler à cela : LFPG 141 400Z 24008KT 200V330 CAVOK 11 /05Q1031NOSIG=. Facile non ?

Je passe un onglet car Renderingqui propose les options de rendu,dépend de votre système, et qu'il fautun peu tâtonner ici pour trouver lesbons réglages, si le par défaut ne sa-tisfait pas.

Network

Je ne vais expliquer que la partiede gauche.

Elleest cellequi conditionne lemodemultijoueur.

Dans la zoneMultiplayer In, vous con-figurez la connexion entrante, c'est-à-dire votre machine qui va recevoir lesdonnées. Dans la zoneMultiplayer Out,vous configurez la connexion sortante,c'est-à-dire le serveur vers lequel vosinformation seront envoyées.

Les serveurs mpserver10 et lempserver13 étant situés en France,privilégiez-les pour éviter les tempsde latence trop importants.

Fuyez le mpserver01, car le premierde la liste et donc le plus surchargé !

Enfin le dernier onglet.

ExpertOptions

Cet onglet montre l'envers du décor,c'est-à-dire les commandes qui résultentde vos choix précédents.

À droite, le résumé, non modi-

fiable directement.À gauche, la zone de commande

additionnelle (Additional CommandArguments), permet d'ajouter des élé-

ments, qui iront s'inscrire à droite.

Cochez cette case Additional Com-mand Argments et collez ce qui suitdans la zoneprévue :

– nmea=socket,out,20,localhost,5500,udp

Bon d'accord, elle s'ajoute à la listeà droite,mais à quoi sert-elle ?

jMapView

J'ai annoncé au début de cet article,une autre manière de suivre vos vols.La voici.

jMapView est un programme écriten java. Il vous permet de visualiservotre position et d'autres informationsde navigation dans une autre inter-face. Il est téléchargeable à cette adres-se :

http://sourceforge.net/projects/jmap view/ et le site de l'auteur est ici :

TUTORIEL - FLIGHTGEAR P. 3

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http://jmapview.sourceforge.net/Téléchargez donc le fichier compresséet décompressez- le dans un dossierjMapView, par exemple. Lancez l’exé-cutable par la commande : java -jarjMapView.jar si le double clic ne fonc-tionnepas.

Cliquez sur Edit / Preferences etdéfinissez le répertoire de données devotre installation de Flightgear. Vouscommencez à le connaître à force dele saisir un peu partout dans ceslanceurs !

Enregistrez vos préférences etrelancez jMapView.

Après un petit temps de réflexionun point rouge, comme sur la pre-mière copie d'écran, marquera votreavion. L'onglet Airport search, mêmesi vous ne pratiquez pas la langue deShakes-peare, est explicite. Tapez lenomd'une ville puis Entrer.

Passez dans l'onglet result.

Sélectionnez l'aéroport de votrechoix et laissez-vous guider (Take methere ) ou rechercher un autre endroitoù vous poser (FindAirports nearby).

Nous avonsdonc vu comment lancerencore autrement votre simulateur devol et comment suivre toujours etautrement vos vols, alors maintenant,bonsvols !

PourensavoirplussurMETAR :http://fr.wikipedia.org/wiki/METAR

TUTORIEL - FLIGHTGEAR P. 3

Ekel est le pseudonyme de quelqu'unqui ne veut pas davantage être connuque cela. Longtemps il s'est investi dansle monde propriétaire avant de bas-culer dans celui du Libre.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirreeppoouurr lleeFFuullll CCiirrcclleeMMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles• •Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguideofficielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (Open-Office/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large aumaximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage engrasou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivre ces lignes directrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l'idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

ÉcrirepourleFCMfrançaisSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites-nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique dumatériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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https://spideroak.com

Get 25% off any SpiderOak packagewith the code: FullcirclemagFans

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

S i vous avez une question simple etêtes assez dérouté par Linux, au

point de penser que « fichier d'image »fait référence à la photo de votre chatqui joue du piano, contactez-moi à[email protected].

La question du jour est :

Q : J'entends beaucoup parler duUbuntu Edge. Est-ce quelque chosequi m'aiderait à améliorer ma per-formance au golf ?

R : Non, l'Ubuntu Edge n'est pas quel-que chose que vous obtenez quandvous enfilez une boîte de boisson éner-gétique fortifiée avec Linux. [Ndt :“edge” peut vouloir dire un avantage.]C'est un appareil qui n'existe pasencore et qui peut naître (ou peut-être pas) et pourrait alors (ou pas)révolutionner l'informatique de l'èremobile et pourrait (ou pas) vous four-nir assez de crédibilité en tant quegeek pour vous obtenir un rôle par-lant dans The Big Bang Theory [Ndt :une série dont les personnages, quihabitent au même étage d'un immeu-ble, sont quatre geeks et une fille quivoudrait être comédienne et, en at-tendant, travaille comme serveuse.]

Mais retournons en arrière. Il y aquelques semaines, Canonical a publiéune campagne mystère sur la page

d'accueil d'Ubuntu. C'était extrême-ment énigmatique, parlant du pointauquel une ligne rencontre l'espace,ou une force irrésistible rencontre unobjet inamovible, ou le chocolat ren-contre le beurre de cacahouète, ou untruc rencontre un autre truc, et jen'avais aucune idée de quoi ils par-laient,mais c'était très, très excitant.

Les fans d'Ubuntu sont devenusdingues. Serait-ce la version de sortie dusystème d'exploitation Ubuntu Phone ?Est-ce qu'une nouvelle tablette sousUbuntu a été expédiée ? Est-ce queles chanteurs d'Abba se réunissaient ànouveau ? Je dois savoir ! Quelqu'un arésolu la devinette assez rapidementet le Ubuntu Edge - toujours un grandmystère – est devenu la meilleureréponse. Nous n'en savions toujoursrien, mais, au moins, nous étions en-semble dans notremanque de connais-sances et nous nous tenions compa-gnie, nous délectant de notre amourpartagé et échafaudant toutes sortesd'hypothèses sur la grande révélation.Un peu comme dans la fosse à l'avant-première d'un concert de LadyGaga.

Quand l'Ubuntu Edge, lui-même, futenfin révélé, les gens sont devenusabsolument fous. L'excitation a causéune hausse des températures dansles parties du monde où les nerdsétaient trèsnombreux. Lequartierd'Aki-

habara a même dû fermer pendantquelques jours pendants qu'ils net-toyaient toute la salive. Les gens étaientravis, aussi excités que pour un redé-marrage de la série TV Macguyveravec Felicia Day dans le rôle deMacguyver…

L'Ubuntu Edge s'est révélé être untéléphone inégalé. Ubuntu et Androidseraient en double amorçage. Il auraitun écran fait de pierres en prove-nance de la lune (ou quelque chose detout aussi exotique). La batterie serait

si expérimentale qu'aucun autre télé-phone n'en a jamais utilisé de pareil. Ilvous fournirait l'accès à un Ubuntu AppStore. Il brillerait. Et, chose encoreplus révolutionnaire, il vous permettraitde vous connecter à un clavier et unécran et d'exécuter tout Ubuntu nati-vement, ce qui comblerait le fossé entrevotre téléphone mobile et votre ordi-nateur de bureau.

Je ne me suis pas aussi excité de-puis que j'ai entendu dire que Disneya acheté Lucas Films.

Et puis le désenchantement s'ins-talla. Ubuntu Edge n'était pas un télé-phone. Même pas un produit. C'étaitune idée. Et ce n'était pas quelquechose que vous pouviez obtenir, c'étaitquelque chose que vous deviez fi-nancer. Et ce n'était pas prêt aujour-d'hui, vous le recevriez dans plusieursmois, après sa fabrication, toute unebatterie de tests, et son expédition.

Voici la réalité d'Ubuntu Edge :une campagne de financement parti-cipatif sur Indiegogo pour collecterdes fonds pour fabriquer le dispositifmontré avec ses spécifications ici :http://www.indiegogo.com/projects/ubuntu-edge. [Ndt : cette page n'estplus valide ; les fonds nécessaires n'ontpas été collecté et tout est tombé à

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l'eau fin août 2013.] Il y a différentescatégories de financement, du niveau« Fondateur » à 20 $ US, qui, en fait,ne vous donne que le droit de vousvanter et indique aux gens que voussaviez dès le départ qu'Ubuntu Edgeétait très spécial, à celui d'« EnsembleEntreprise », qui, pour 80 000 $ US,vous donnent 115 Ubuntu Edges(edgii?) et l'accès, en tant que VIP, auxdéveloppeurset au soutien technique.

La promesse qu'un Ubuntu Edgesera livré chez vous (dès ses fabri-cation et expédition) est au prix de695 $US.

Le financement participatif est lemodèle Medici da Vinci mis à jourpour l'ère moderne. Tout, des romanset films auxmontres et robots, ont euleur financement par l'intermédiaired'Indiegogo, Kickstarter et autres sitesde financement communautaire. Ilsuffit de publier votre idée et nousdire pourquoi nous devons vous don-ner des sous et voilà ! Vous êtes librede fabriquer des shorts de cycliste àtaille basse avec une poche pour unebouteille de vin.

J'ai utilisé ces sites. J'ai soutenudes artistes et des ingénieurs avecplus d'intelligence que d'argent et jeles ai aidés à réaliser leurs rêves. Cefaisant, j'ai reçu des produits ou expé-riences disponibles nulle part ailleurs.

L'Edge suit un trajet bien établipour des campagnes de financement

participatif. Et, au lancement, il a rem-porté un succès formidable, battanttoutes sortes de records pour le plusgrand financement sur une seule jour-née, le plus rapide à atteindre 1 M $US, le plus rapide à atteindre 2 M $US, la plus grande campagne, etc, etc.Le moins qu'on puisse dire est quel'objectif de 32 000 000 $ US étaitambitieux,mais les campagnes de finan-cement participatif sont, de par leurnature, des efforts ambitieux entreprispar des rêveurs. Clairement, Canonicalsavait ce qu'il faisait.

Au-delà du soutien foisonnant audépart, sans doute l'indicateur le plus

évident que la campagne d'Edge étaitbien et ce qu'il fallait, était la confé-dération des opposants qui se sontmobilisés afin de tuer le projet.

Je les appelle les Mépriseurs. Cha-que communauté a ses Mépriseurs.Leur savoir concernant le sujet enquestion est encyclopédique, ils sontincroyablement intelligents, connaissentles meilleures pratiques et sont en-tièrement voués à la destruction devos rêves. Leur mission n'est ni desoutenir votre enthousiasme ni d'encou-rager votre passion. Leur mission estde montrer l'étendue de leurs con-naissances en vous expliquant pour-quoi vous avez tort.

Je ne parle pas des sceptiquesnormaux, de braves gens qui ont devrais doutes au sujet de produits quin'ont pas encore fait leurs preuves.Ces sceptiques-là sont de bons soldatsqui se battent pour forcer les idéesmauvaises à déguerpir, améliorer lesbonnes idées et rendre les grandesidées géniales. Mais seulement voilà,les sceptiques ont raison de concen-trer leurs efforts sur cette campagne.L'Ubuntu Edge est unemerveille de latechnique qui fait environ dix trucsqui n'ont jamais encore été essayés.Le chemin critique menant à sa réa-lisation est un champ de mines degoulets d'étranglement, dont n'importelequel pourrait faire la différenceentre une poche pleine d'un trésor degeek et du matériel virtuel. L'idée

même de payer 695 $ pour un rêvepourrait donner à réfléchir.

Mais je crois au produit et à lacampagne et aurais volontiers contri-bué au niveau « Ubuntu Edge » oùvous recevez un vrai téléphone (si jepouvais dépenser du fric comme cela).J'ai contribué au niveau Fondateur etj'encourage les autres à le faire aussi.Qui plus est, je crois que le niveau à695 $US est une excellente affaire.

Voici pourquoi.

Premièrement, le téléphonene serafabriqué que si la somme entière de32 M $ US est financée. Et si, une foisque vous aurez reçu votre téléphone,vous décidez que vous ne l'aimez pas,vous pouvez le rendre. Vous avez bienlu, vous avez 28 jours pour rendre letéléphone et être complètement rem-boursé.

Deuxièmement, 695 $ US n'est pasbeaucoup. Je sais, cela semble fou.Scrooge McDuck en serait ravi. Sij'avais autant que cela, je le conver-tirais en billets d'un dollar et je meroulerais dedans tout nu. Je le feraismême avec l'argent que je possèdeactuellement, mais les pièces de 25cents ont tendance à me faire mal auderrière.

Plus sérieusement, le prix de 695 $US est en fait très raisonnable pour ceque vous obtiendrez :

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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Copil est un nom aztèque qui signifiegrossomodo «Vous avez besoin demoncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur yaconfidential.blogspot.com. Vouspouvez aussi le voir sur Twitter (@copil).

••Une batterie de dernière générationtechnologique avec une capacité de 5à 10 fois celle des batteries actuelles.••Un écran en glace cristal, du type uti-lisé sur des montres haut de gammecomme les Rolex et les Omegas, quasiimpossible à rayer.••Un téléphone entièrement débloquéqui tourne sous Android, ce qui faitque je peux l'utiliser avec mon four-nisseur de services actuel (cela coûteaussi à peu près le prix d'un téléphonedébloqué, non subventionné, achetéauprès d'une des entreprises de télé-communications).••Soit un PC de bureau qui se glissedans ma poche, soit un téléphone dela taille de ma poche qui tourne sousmon système d'exploitation de bureaupréféré.

Je pense que l'une des choses lesplus intéressantes au sujet du télé-phone, et dont on ne parle qu'assezpeu, est que ce n'est pas comme sivous achetiez le tout nouveau smart-phone HTC auprès de Verizon. C'estun dispositif conçu pour les passion-nés par des passionnés. Il va très, trèsloin et défie les autres fabricantsd'appareils de les rejoindre dans leurjardin. Imaginez un téléphone qui dit :« Hé les mecs, tout ce que vous disiezà propos de la convergence et com-ment votre téléphone mobile est unordinateur dans votre poche ! Ouaip,nous venons d'en fabriquer un pourde vrai. » Boom. L'Edge laisse tomberson micro et quitte l'estrade en rou-

lant lesmécaniques.

Non, ce n'est point un téléphoneordinaire qui ressemble à tout lesautres qui existent, sauf pour une seuledifférence. C'est tellement différent dustandard, qu'il joue avec Nate Silverdans l'allée, en improvisant. C'est letéléphone que Michael Schumacherfabriquerait s'il s'intéressait aux télé-phones au lieu de voitures de course.

L'appareil n'est pas seulement unbanc d'essai, il donne aux utilisateursqui l'ont financé, la possibilité desuggérer des améliorations. Canonicala laissé entendre que, si la campagnede financement était une réussite, lesutilisateurs pourrait influencer la direc-tion des téléphones futurs. Vous pen-sez que votre prochain mobile devraitcomprendre Steam pour que vouspuissiez jouer à vos jeux stockés dansle nuage ? Dites-le leur. Si vous êtesassez nombreux, cela aura des chancesd'arriver. Imaginez que vous alliez au

Salon de l'auto, que vous jetiez auvendeur un rouleau de billets de 100 $d'un diamètre de 7 cm, tenu par unélastique et que vous disiez, « Je pren-drai ce concept-car Mercedes. Et voicima liste des musts pour la prochaineversion. » Nous aurions des voituresvolantes en un rien de temps.

Si cette expérience dans le finan-cementparticipatif d'unenouvelle plate-forme mobile échoue, c'est possibleque le véritable message concernantl'appareil s'est perdu entre la con-ception et le consommateur. Ce n'estpas un téléphone, c'est une idée. C'estune façon de réfléchir à la techno-logie que vous utilisez quotidienne-ment et de payer pour ses amélio-rations, pas de façon arithmétique,avec l'ajout d'un nouvel arrière-plansexy ou une interface utilisateur àposséder absolument, mais de façonexponentielle, en prenant la meilleuretechnologie d'autant de domaines quepossibleet leglissantdansvotrepoche.

Au moment où vous lirez ceslignes, nous saurons si le projet aatteint son objectif de 32 M $ US. Sic'est le cas, je serai fier d'avoir par-ticipé à son financement à ses toutdébuts. Sinon, j'attends avec impa-tience la prochaine tentative de Cano-nical de repousser les limites et d'es-sayer quelque chose de nouveau. [Ndt :malheureusement, à la fin de la cam-pagne (minuit, le 21 août 2013), lesdons ne totalisaient que 12,8M$US.]

Les Mépriseurs rechigneront tou-jours et, si la compagne sur Indiegogoéchoue, ils diront : « Je vous l'avaisbien dit. »

Si c'est une réussite, devoir payerle double pour un Edge sur eBay lesagacera au plus haut point, parce quevous savez qu'ils en voudront un.Lorsque cela se produira, je m'abs-tiendrai de dire je vous l'avait bien dit.

Bonne chance et amusez-vous bienavecUbuntu !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

CCaamméérraa ssééccuurriittéé ssiimmppllee

L 'un des points forts de systèmesd'exploitation similaires à UNIX a

toujours été le fait que la plupart desoutils peuvent être utilisés avec d'autresoutils. Ainsi, quand on m'a demandécomment mettre en place une camérade sécurité simple, j'ai dû réfléchir àcomment quelqu'un sans beaucoup d'ex-périence pouvait le faire. ZoneMinderest une application époustouflante, mais,à mon avis, ce serait trop pour la situa-tion spécifique qui nécessitait une seulecaméra orientée sur uneporte.

Une chose que nous avons prise encompte a été la possibilité du vol ou dela destructionde l'ordinateur de stockage.Nous avions besoin d'une solution quiprendrait des photos uniquement encas de mouvement. Nous voulions éga-lement synchroniser les photos avec unservice dans le nuage.

Nous avons opté pour Dropbox auxdépens d'Ubuntu One parce que nousavions besoin d'un client fonctionnantaussi sur nos téléphones portables Black-berry. Après nous être escrimés avecdivers clients de capture vidéo, le pro-gramme en ligne de commande « mo-tion » semblait être le plus proche dece que nous voulions faire.

La première fois que nous avons

lancé motion, nous avons constaté qu'ilcréait des centaines d'images. Nous avonsdonc exécuté motion avec l'option -s(setup).Motion a affiché ceci :

[1] Changes: 0 - noise level:18[1] Changes: 1 - noise level:18[1] Changes: 0 - noise level:18

Utilisez Ctrl+C pour interrompremotion. Lancer motion avec l'option -scrée une série de modifications d'imageafin que motion puisse décider ce quiest le paysage et ce qui est du bruit.

Nous avons trouvé que le fichier deconfiguration par défaut dans /etc/mo-tion/motion.conf créait encore trop d'ima-ges. Vous pouvez passer outre le fichierde configuration par défaut en créantun fichier nommémotion.conf dans votrerépertoire home (attention : il ne s'agitpas d'un .dotfile, autrement dit, un fi-chier caché). Si avoir motion.conf dansvotre dossier home ne vous plaît pas,vous pouvez toujours le renommer enautre chose et utiliser l'option -c (fichierde configuration) pour indiquer le fichierde configuration.

Nous avons créé unmotion.conf avecles options suivantes :

webcam_motion onnoise_level 255framerate 2

L'option webcam_motion peut êtresoit on soit off. C'est off par défaut,parce que la webcam_maxrate par dé-faut est normalement de 1 image parseconde. Si webcam_maxrate est régléà un taux plus élevé, webcam_motionlimite toute capture à 1 image par se-conde si aucunmouvement n'est détecté.Nous avons trouvé que l'activant (on)semblait réduire la quantité d'imagescapturées. Par défaut, le noise_level dans/etc/motion/motion.conf est 32, nousl'avons réglé plus haut (à 255) afin quela webcam ne se déclenche pas autantà causedes changementsde luminosité.

Quand je suis entré dans le champ,ai marché jusqu'à la caméra et m'ensuis éloigné, motion a pris 254 images.Cela peut sembler beaucoup à synchro-niser, mais à 8-10 ko par image, Drop-boxarapidementsynchroniséles images.

Pour le paramétrage de Dropbox,nous sommes d'abord allés sur drop-box.com et avons créé un compte.Moi,j'en avais déjà un et j'avais besoin decliquer sur More, à gauche en bas del'écran, pour ouvrir un menu compor-tant l'option Install. Cliquer sur Installm'a amené à une page où je pouvais

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LABO LINUX

télécharger soit la version 32-bit soit laversion 64-bit de l'outil de ligne decommande de Dropbox. En ce moment,ma machine est sous Linux Mint et lefichier .deb pour Ubuntu 32-bit s'estinstallé sans problème.

Après avoir installé Dropbox, vousaurez besoin d'installer le reste en exé-cutant :

dropbox start -i

Dropbox téléchargera un fichier etinstallera une prise en charge de Nau-tilus. Vous devrez voir une petite icônedropbox sur votre panneau. Pendantl'installation, on vous posera plusieursquestions, y compris où vous voulezplacer le dossier Dropbox ; nous l'avons

laissé par défaut, dans la racine denotre dossier home. Nous avons éga-lement créé un dossier appelé Motiondans ~/Dropbox, et avions donc fini paravoir un dossier nommé ~Dropbox/Mo-tion.

Puis nous avons installé l'appliDropbox sur nos Blackberry. Motionstocke les images où il est exécuté, sitoutefois son répertoire est accessibleen écriture. Nous avons exécutémotiondans notre répertoire ~/Dropbox/Mo-tion, puis, pour le tester, avons marchédevant. Motion a pris des images etDropbox a commencé tout de suite àtélécharger les données de Motion quenous avons capturées.

Vous n'avez pas besoin d'installer le

logiciel Dropbox sur un ordinateur pourpouvoir visualiser les données dropbox.En nous connectant tout simplementau site web de Dropbox, nous pouvionsvoir toutes les photographies capturéesparmotion.

La flexibilité de faire tourner Drop-box soit sur un ordinateur, soit sur nosBlackberry, nous a garanti son acces-sibilité, que nous soyons près d'un PCou ailleurs. Bien entendu, des solutionsplus sophistiquées, comme Zonemin-der, existent, mais en jumelant motionet Dropbox, nous avons trouvé unesolution rapide, ne nécessitant pas beau-coup de paramétrage et qui nousdonne accès à notre caméra de sécuritéà peuprès partout où nous allons.

Charles McColm est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration de XBMCbuntu, une dis-tribution *buntu + XBMC. Il est le ges-tionnaire d'un projet non-lucratif de réuti-lisationd'ordinateurs.Quand il ne fabriquepas des PC, il supprime les logiciels mal-veillants, en encourageant les gens àutiliser Linuxet enaccueillantdes «heuresUbuntu » près de chez lui. Son blog est à :http://www.charlesmccolm.com/.

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

Je suis tombé dans le monde duLogiciel libre par le plus grand des

hasards. C'était aux alentours de1999. Je vivais avec des colocataireset l'un d'eux a commencé un cours dedéveloppement logiciel dans son uni-versité. J'avais Windows 98 installé surmon PC et une carte de capture TVanalogique qui refusait de fonction-ner en plein écran, même avec tousles pilotesmis à jour et réinstallés !

Un jour, j'ai vu mon colocatairemanipuler un tout nouveau systèmesur son ordinateur : Red Hat Linux. Ilutilisait énormément la ligne de com-mande, en tapant sur un terminal en-core monochrome noir et vert ;n'empêche que j'étais fasciné. Il sem-blait très facile à utiliser et il affirmaitque tout fonctionnait une fois ins-tallé. Pas besoin de pilotes. Je lui aidemandé si je pouvais l'essayer surmon propre PC. Il m'a ensuite révéléque c'était gratuit et qu'aucune clé delicence n'était nécessaire ; ces der-nières informations m'ont convaincu,plus besoin de bricoler sans cessejuste pour que mon PC puisse tra-vailler sans planter toutes les 5-10minutes….

Il m'a gravé un exemplaire du CD(ceci date de l'époque des modemscommutés à 14,4 Kbps ; ainsi, télé-charger une autre copie m'aurait faitpatienter un jour ou deux). Je l'ai ins-tallé à côté de mon Windows 98 etessayé de voir si tout fonctionnait :c'était le cas ! (enfin, saufmonmodem,qui était un WinModem. Mais le pro-blème fut facilement résolu en faisantdes recherches sur Internet avec Alta-Vista Recherche (Google n'existait pasencore).

J'ai commencé mon voyage avecles ordinateurs à l'âge de 13 ans, aumilieu des années 80, avec un Com-modore 64. Je l'utilisais principalementpour les jeux, bien sûr, mais j'ai mêmeessayé de programmer un peu enBASIC. J'ai ensuitemigrédans lemondedes PC sous DOS 1.0 et ainsi de suite :Windows 3.1, Windows 95 (j'ai mêmetouché un peu à Windows MillenniumEdition !), je n'étais donc pas étrangerà la ligne de commande. J'ai toujoursaimé voir comment les choses fonc-tionnaient sous le capot et je me suisdonc senti à l'aise avec ma nouvellemachine basée sur Linux. Après deuxsemaines, au cours desquelles je mesuis assuré que tout fonctionnait –

même ma carte TV Capture fonction-nait mieux sous Linux – j'ai sauvegardémes fichiers, formaté l'ensemble demon disque dur et effectué la migra-tion dans le monde du Logiciel libre.Je ne l'ai jamais regretté !

Le premier Ubuntu que j'ai installéfut la version 5.04 (en 2005). J'en avaislu plein de choses sur les sites denews Linux. J'étais lassé de KDE àl'époque et je voulais essayer quelquechose de nouveau. Je suis resté avecUbuntu depuis. J'essaie une versionLiveCD de Fedora de temps en temps,mais aucune d'entre elles n'était aussifonctionnelle et stable qu'Ubuntu.J'aime aussi le fait que toutes les nou-velles applications sortent maintenantégalement pour Ubuntu (par ex. Steampar Valve), la façon dont les applica-tions sont installées avec les pluspopulaires de chaque catégorie et lefait que l'utilisateur principal doit uti-liser la commande « sudo » et qu'iln'est pas autorisé à se connecter entant qu'utilisateur root par défaut. Jepense que cette stratégie permet d'éco-nomiser beaucoup de déconvenuesaux utilisateurs inexpérimentés. Uneautre chose que j'aime à propos deUbuntu, bien que controversée, est

l'interface Unity. Il faut un certain tempspour s'y habituer, surtout pour lesutilisateurs expérimentés de Linux,mais une fois que vous vous habituezà elle, c'est un jeu d'enfant à utiliseret évite l'encombrement du bureau.D'après mon expérience, il est plusfacile à comprendre pour les personnesignorantes en informatique, une foisque vous avez pris le temps d'expliquerson utilisation de base. Elles sont tel-lement habituées à travailler avec desinterfaces utilisateurs mal conçues qu'illeur faut quelques minutes pour com-prendre combien Ubuntu/Unity estplus facile…

J'ai, depuis, fait migrer quelques-uns demes amis, des membres demafamille et même un de mes clients,sur Ubuntu et ils sont beaucoup plusheureux avec leur ordinateur qu'ils nel'étaient auparavant.

Écrit par Amichai Rotman

Amichai a commencé ses jours infor-matiques avec un C64. Aujourd'hui, ilgère un service informatique et estfournisseur de solutions. Il se spécialisedans les solutions Libres et Open Sourcepour la maison et le secteur des petitesentreprises dans sa ville natale.

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MMOONN OOPPIINNIIOONN

L ’affaire qui commença avec Dap-per Drake en 2007 est finie. La

grande migration est achevée. Je n’aiplus d’ordinateur qui tourne sousUbuntu. Maintenant ils exécutent tousDebian 7Wheezy.

La désillusion couve depuis un cer-tain temps, mais la vérité est apparueclairement au début de cette année :je n’ai plus aucun besoin de ce queproposeUbuntu en tant quedistrib.

Je ne peux pas dire que c’est lafaute de ceci ou cela. Dieu seul sait(bien que je sois athée – je ne croispas en Marc l’Apôtre), j’ai essayéd’aimer Unity, vraiment. La bonne idéequi a commencé comme interfacegéniale pour un petit écran, dans leremix Ubuntu Netbook, n’a jamaisabouti comme j’aurais voulu. Unity n’ajamais cessé d’être un obstacle surmon chemin. Unity m’obligeait toujoursà taper des trucs. Unity n’était jamaisaussi personnalisable que j’aurais voulu.Ce n’était ni achevé ni prêt alors et lesmenus rapides et les icônes animéessont arrivés trop tard pourmoi.

Je suis peut-être de la vieille école,mais je crois qu’une interface graphique

ne vous demande pas de lâcher lasouris et taper quelque chose toutesles cinq secondes. Je ne voudrais certai-nement pas d’une interface avec tropd’icônes qui soit plus facile à utiliser sivous appreniez toute une feuille deraccourcis clavier. En fait, l’interfaceprésentée dans la 11.04 était unepierre d’achoppement majeureque je n’ai jamais pu ac-cepter. Le menu prin-cipal ne se trouvait pasoù je l’aurais voulu etdisparaissait et réap-paraissait commeuneparodie Apple-Macdu spectre de Mar-ley.Lecomportementdes notifications n’estpas exactement celuique je voudrais nonplus.

Le HUD (Head Up Display : affi-chage tête haute), par-dessus Unity,nem’a jamais plu. L’ajout de loupes audash d’Unity, surtout une qui cher-chait des produits à acheter surAmazon automatiquement chaque foisque vous essayiez d’ouvrir un pro-gramme, n’a pas amélioré les chosesnon plus. En particulier quand la

désactivation par défaut de « Inclureles résultats des recherches en ligne »a été strictement interdite. Ubuntudoit maintenant montrer des bénéfices,gagner sa vie. Il n’y a pas de mal à ça,si vous voulez jouer dans cet envi-ronnement-là. Je préférerais que mesachats et mon système d’exploitation

restent séparés,merci,maissans façon.

La convergencedes interfaces bureau,télé(vision et phone),ne me plaît pas nonplus. Cela peut êtrelogique d’avoir unebase de code com-mune, des outils com-muns, des cas d’utilisa-tion communs, mais il

me semble que nous pro-gressons vers une approche

«  taille unique », qui ne convient àpersonne, où le bon sens est reléguéà une place derrière la fanfare et lesvidéos de marketing – un peu commele gosse aux cheveux roux dans lesphotos de classe.

Soyons juste, Canonical avancerapidement : de nouveaux produits,

de nouveaux marchés, de nouvellestechnologies : il y a une envie d’inno-ver et de faire progresser Linux. Leproblème c’est que ça ne va dansaucune direction que je voudrais. C’estaudacieux et c’est souvent à la pointede la technologie, mais en tant quequelqu'un qui s’est impliqué dans lestests d’Assurance qualité d’Ubuntupendant quelques temps, en essayantd’y clouer le couvercle, ces pointes-làne cessent de faire saigner.

Au fait, où estmonTVUbuntu ?

Il semblerait que la pile Ubuntusoit un tout petit peu instable depuisla 11.04 – il se peut que ce soit tout cetravail sur Unity et les notifications,l’arrachage des composants de Gnomeet l’ajout du propre code de Cano-nical, mais le résultat net est un flotcontinu de plantages de programmesces quatre dernières sorties, au mo-ment où la fiabilité d’un système d’ex-ploitationmature aurait dû s’améliorersans cesse. Je m’attendais à ce quechaque sortie soit plus stable, mais la12.04 et la 12.10 ont entretenu laprocession de notifications de plantageset je ne veux même pas parler de la13.04.

Écrit par Robin Catling

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Podcast Full Circleépisode 34,RaspberryJamboree 2013

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clarket Freaky Clown

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

Bienvenue dans cette premièredes deux parties de cette confé-rence spéciale. Dans cet épisodeles présentateurs réfléchissentsur le premier Raspberry Jam-boree qui se tiendra au Centrede conférences deManchester,le 9Mars 2013

MON OPINIONJe peux vous dire que pendant le

premier mois, sur trois portables d'âges,de fabricants et de processeurs diffé-rents, Debian n'a pas planté.

Des trucs vont me manquer.Ubuntu One, service de stockage dansle nuage : plein de bogues et affreu-sement prêt à planter au lancementet, pourtant, dans les trois mois, estdevenu solide comme un roc et a prisun rôle essentiel dans mes sauve-gardes. Actuellement, Ubuntu Oneest disponible pour Mac et Windows.Mais tout autre Linux ? C'est difficile.Et je n'aime pas le blocage. Ni l'inci-tation à l'achat. Ni les ventes croisées.

Et puis il y eut les controversesrécentes ; j'ai écrit à ce sujet sur monblog :(http://catlingmindswipe.blogspot.co.uk/2013/05/opinion-respect-in-community.html) et je ne vais donc pasaborder ici la véritable rétrogradationdes contributions communautaires oule développement secret de la pilegraphique Mir à la place de Wayland.Tout ce que je dirai est qu'il y a desfaçons de faire les choses et de com-muniquer avec les gens. La gestiondes attentes existe bel et bien. On nepeut pas reprocher à la Communautésa réaction réflexe quand, pendanthuit ans, Canonical dit au monde qu'ils'agit d'une Distrib. Communautaire,

que chaque individu compte, que l'em-blème en est le Cercle des Amis etqu'Ubuntu appartient à tous – jusqu'àcette année où on s'est rendu compteque ce n'est pas vrai.

Cela aussi est très bien : puisqu'onne paie pas on ne peut pas choisir lamusique. De toutes les façons, à quiappartient la musique ? Disons sim-plement que je suis loin d'être con-tent depuis que Canonical a négociéavec l'État chinois afin d'y déployerUbuntu. La Chine et les Logiciels libressont actuellement incompatibles, quelleque soit la façon dont vous essayezde maquiller la chose et continuer àchanter votre propre chanson.

J'ai donc dit : « Arrêtez le car, jeveux descendre. »

J'ai considéré les variétés offi-cielles et j'ai failli choisir Linux Mint.Puis j'ai réfléchi aux dépendances desdérivés en aval d'Ubuntu, lui-mêmeun dérivé en aval de Debian et jetrouvais que c'était illogique. Pourquoine pas aller en amont à l'endroit où letravail communautaire a lieu ?

J'avoue que Debian n'est pas par-fait. Gnome-3 (Gnome-Shell) reste uneabomination hideuse et inutilisable,mais, devinez quoi, il ne m'a falluqu'environ trois minutes pour revenir

vers un ensemble simple de panneauxetmenus deGnome-2. Je peux pointer,cliquer et personnaliser autant que jeveux. Je suis un individu simple et j'aibesoin d'une interface simple.

Il est vrai aussi que Debian n'estpas autant développé au niveau inter-face graphique qu'Ubuntu, ou KDE,ouMint et, oui, j'ai besoin deme plon-ger dans une session du terminal pouraccomplir des choses un peu plussouvent que sous ces autres-là. Maisj'en sais assez maintenant, je ne suispas un débutant, j'assume ces tracas.Il y a une communauté active derrièreDebianetonpeuttrouver les réponses.

Je suis toujours heureux d'utiliserLinux, mais je suis en train d'exercerma liberté de choisir. Je n'ai pasbesoin de me joindre à des gens quisuivent la route dequelqu'un d'autre.

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CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Ronnie Tucker

BBlleennddeerr MMaasstteerr CCllaassss

Tout au long du livre, on vous mon-trera Blender au moyen de trois

projets : une créature chauve-souris,un robot araignée et un paysage deruines dans la jungle. Ceux-ci vousapprendront diverses fonctionnalitésde Blender telles que la modélisation(des pièces détachées du robot, l'ana-tomie et des briques), la texturisationetdeseffetscommelescheveuxoul'eau.

De façon inhabituelle, le livre com-mence en présentant GIMP, figurez-vous. Cependant, puisque vous passerezpas mal de temps à créer des texturesdansGIMP, cen'estpasdu tout inutile.

Le chapitre 3, Préparation, vousfournit quelques informations de baseconcernant Blender et débute votrecollecte de matières brutes pour lachauve-souris et le paysage dans lajungle. C'est au chapitre 4 que vousmettez les mains à la pâte et com-mencez l'extrusion des sommets, descoins et des faces. Ça peut vous sem-bler un outil très simpliste, mais c'estô combien puissant combiné avec unmoded'ombrage/lissage.

Maintenant que vous avez lemodèle dentelé de base, le chapitre 5vous apprendra à ajouter des détailstels que le feuillage aux ruines dans lajungle, des fils et des pièces à votre'bot et des yeux, des féroces canines

et des griffes à la créature.

Lechapitre6vousmontre l'utilisationdumode sculpture de Blender. C'est unpeu similaire à ce que vous pourriezvoirdanscertainesapplicationsWindowstelle que zSculpt.

La Retopologie (chapitre 7) m'acomplètement largué. Il s'agit apparem-ment du « processus de création d'unenouvelle géométrie par-dessus unmeshexistant tout en gardant la forme debase de l'objet et reconstruisant satopologie. » Je veux bien le croire…

C'est au chapitre 8 que vous débal-lez votre modèle et commencez latexturisation. Dans le chapitre 9, vousajoutez des poils à la chauve-souris. Lechapitre 10 vous plonge encore plusdans la texturisation, le 11 traite desopérations de peinture de textures dansGIMP et le 12 présente la création desmatériaux (dans Blender).

Peu importe le nombre des détailsdans votre modèle, c'est inutile sansillumination – et celle-ci est abordéedans le chapitre 13. C'est en réglantl'illumination juste comme il faut quevous donnez une ambiance – joyeuseet colorée ou, au contraire, sombre etsinistre – à votremodèle/paysage.

C'est au chapitre 14 que vousobtenez le rendu de l'image finale, soit

en une seule passe ou avec diversrendus combinés en une seule image.

Le sujet du livre est Blender, mais,puisqu'il ne vous apprend pas Blenderd'une façon de type cliquez-sur-ceci,cliquez-sur-cela, il s'agit aussi partielle-ment d'un livre générique sur la modé-lisation. Pour l'apprentissage étape parétape de Blender, vous aurez besoind'un autre livre (ou des tutoriels surBlender dans le FCM). Il est vrai que lelivre vousmontreoù les fonctions/bou-tons de base se trouvent, mais riend'approfondi.

L'ouvrage peut vous sembler assezcher, mais il faut garder à l'esprit lesimages en couleurs partout et, dansles deux gammes de prix, vous obte-nez une édition PDF/mobile alors quel'édition imprimée est livrée avec unDVD.

Si vous avez besoin d'un livre quivous tient par lamain et vous apprendla modélisation et les textures, il nes'agit pas de celui-ci. Si vousconnaissez déjà les bases de Blenderet voulez progresser avec lamodélisation ou la texturisation, alorsc'est sans conteste le livre qu'il vousfaut.

Blender Master Class - Un Guidepratiquedemodélisation, sculpture,matériaux et rendupar Ben Simonds

Février 2013, 288 p., w/DVDISBN : 978-1-59327-477-1En couleurs

49.95 $ l'ouvrage et l'e-book gratuit39.95 $ l'e-book (PDF,Mobi, et ePub)

http://nostarch.com/blendermasterclass.htm

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Art Schreckengost

GGooooggllee DDrriivvee//DDooccss

En le décryptant au mieux, j'ai con-clu que Drive est un système de

stockage de fichiers basé dans le nuagequi héberge Docs, Sheets (Tableur) etSlides (Présentation), les trois applica-tions de base dans la suite bureautiquede Google Office, dont le titre génériqueest Google Docs. Techniquement, quandvous créez un document dans Docs, ilse trouve également dansDrive.

Alors que cela puisse sembler unpeu déroutant, l'installation ne l'est pas :il n'y a rien à installer. Allez àhttps://drive.google.com et si vous avezune adresse Gmail, il suffit de vousinscrire. Sinon, obtenez une adresse etinscrivez-vous ensuite. Ainsi, vous aurez5 Go d'espace de stockage gratuit à vieavec des options payantes qui s'élèventjusqu'à environ 1 To. Si vous possédezun nouveau Chromebook ou Chrome-box, vous obtenez 100 Go pendant 2 anssur certainsmodèles.

À part cela, il vous suffit d'avoir unordinateur, une tablette ou un smart-phone, une connexion quelconque àInternet et le navigateur Chrome*.

Vous trouvez ça génial ? En fait, çal'est,mais souvenez-vousdecequi suit :

••Non seulement c'est le navigateur re-commandé, mais Chrome est le seul

avec lequel vous avez accès à certainesfonctionnalités telles que l'édition horsligne. Cela signifie que, si vous êtes faninconditionnel d'un autre navigateur,vous n'y trouverez tout simplement pascertaines fonctions.

••Docs, Sheets et Slides sont les applisde base, mais vous trouverez plus de100 applis dans le Google Web Store,depuis des traitements de texte depointe jusqu'à des lecteurs de musique(choix bizarre pour une suite bureau-tique).

••Les fichiers sont sauvegardés sur Goo-gle Drive ou le cache de Chrome (sivous voulez faire des modificationshors ligne, plus de détails plus tard) ;donc il vous faut absolument une con-nexion au Net à un moment quel-conque, même si, la plupart du temps,vous travaillez hors connexion. Si pourvous, « surfer sur le Web » signifie vousinstaller à l'extérieur du petit motellocal environ une fois par mois, pouressayer de pirater leur signal, vousdevrez vraiment chercher ailleurs. Enoutre, les fichiers ont un URL httpssécurisé ; ainsi, si vous vous servez d'unsignal partagé, il faudra vous assurerqu'il permet l'accès aux sites sécurisés.

Voici ce que vous obtenez en sui-vant le protocole :

C'est le menu. Il faut vous y habi-tuer, car vous allez l'utiliser beaucoup.Et pour le reste ? Eh bien, comme vousdécouvrirez en lisant cet article, Googlecroit à la simplicité et ici le boutonCreate est votre ami, car il fait la quasi-totalité du travail fastidieux.

Quant aux applis même (on ne lesappelle pas des programmes), vousavez ce qui suit :

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CRITIQUE - GOOGLE DRIVE/DOCSBon, de quoi ont-elles l'air ? Regar-

dez à droite. (Du haut en bas :) Docs, letraitement de texte. Oh… c'est passion-nant, Non ? Sheets pour le tableur.Générique mais fonctionnel. Des diapos(Slides), en couleur !

Non, vous n'êtes pas devenu dal-tonien et moi, je ne lésine pas avec desphotos en noir et blanc : ce sont lesmodèles de couleurs dont les deuxpremiers sont dans les gris foncés, lenoir et le blanc. Malheureusement,c'est le prix à payer pour des produitsqui utilisent le sourcing en ligne, il fautprendre ce qu'on vous donne et en-caisser sans rien dire. Il n'y a que Slidesqui vient avec un sens des couleursdans le format de base, mais ce n'estque si vous réglez les diapositivesmêmes en couleur. Sinon, c'est le mêmeformat inintéressant que tout le reste.

Peut-on les égayer avec des options ?Pas vraiment, puisque c'est uniquementen ligne. Vous pouvez enjoliver le navi-gateur Chrome un tout petit peu, maispasGoogleDocs ni Drive.

Et qu'est-ce que c'est que cebouton bleu dans le coin supérieurdroit ? C'est l'option « Share » (parta-ger) et elle se trouve dans tout ce quiest mis sur Drive. Si vous cliquez des-sus, une liste d'options s'affiche, vouspermettant de partager vos fichiers viaGmail, Google+, Facebookou Twitter.

N.B. J'ai choisi plein écran pour lescaptures d'écran, ce qui explique l'ab-sence totaledeborduresdunavigateur.

EFFICACITÉ OPÉRATIONNELLE

Comme vous l'avez sans doutecompris à ce stade, ce sont des poidsplume comparés aux versions commer-ciales. Cependant, ils sont 100% moinschers que tous les autres (sauf Libre-Office).

Comme pour tout ce qui est gratuit,vous devez être conscient de ses vé-tilles et de ses bizarreries.

Tout d'abord, selon la plupart descritiques n'importe laquelle d'entre ellespeut gérer les fichiers MS et Open-Document,mais est-ce bien vrai ?

Jusqu'à un certain point, et vousdevez comprendre ce processus à plu-sieurs étapes (et celles-ci s'appliquentaussi à d'autres formats non-Google) :

1. Télécharger un/des fichier(s) versGoogle Drive. N'importe quel type defichier peut se stocker sur Drive, mais ilfaut se souvenir que cela ne signifie pasque le fichier s'ouvrira dans Docs. Lesformats MS et LibreOffice sont lesbienvenus, mais ce n'est pas le cas pourles fichiers Wordperfect (qui n'ont jamaisvoulu s'ouvrir pour moi). La plupart desgénériques (.txt, .rtf, etc.) peuvent

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CRITIQUE - GOOGLE DRIVE/DOCSégalement être ouverts et modifiés.Vous pouvez transférer des fichiersPDF, mais pas les modifier, à moinsd'ajouter des options.

2. Demandez à Drive d'ouvrir le fichieret, alors que cela a l'air tout à faitsimple, ça peut s'avérer délicat. Docs negère que ses propres .gdoc, .gsheetand .gslides et tout ce qui arrive dansun format différent doit être convertien format .g approprié. Ceci se faitautomatiquement, mais il peut faire unoudeux caprices :

* Le formatage est limité, à cause des16 polices dans Docs. Si vous avez undocument étranger dans une police quin'est pas proposée dans Docs, tant pispour vous. Il va essayer de le convertiret il se peut qu'il y réussisse (aprèsbeaucoup de temps, je dois dire), maisles polices originales auront disparu etvous en obtiendrez les équivalentssous Google (qui, comme je l'ai dé-couvert, n'ont rien à voir).

* Vous avez des filigranes ? Pas uneoption dans Docs (du moins pas faci-lement) et s'il y en a dans votre docu-ment original, l'échec de la conversionest garanti, je l'ai découvert à mesdépens.

3. Une fois les modifications terminées,vous pouvez transférer le fichier dansdivers formats, ailleurs que dans GoogleDrive. Les divers formats comprennent

.docx, .pptx, .odt, .rtf, .txt, .html, .pdf etzippé ou vous pouvez publier sur leWeb. Il va sans dire que vous pouvezégalement choisir de le garder surDrive, si vous le désirez.

**Minute, papillon. Permettez-moi declarifier ce point. Vous pouvez sauve-garder dans les formats Google versDrive et vous pouvez importer presquen'importe quel autre format vers Drive,mais vous ne pouvez sauvegarder riend'autre sauf les formats .g sur Drive.Cependant, ce n'est pas tout : si voustéléchargez un fichier en .odt vouspouvez tout de suite le téléverser surDrivedansceformat-là.Allezcomprendre!

**En voici un exemple. J'ai écrit cettecritique sur Docs, je l'ai téléchargée entant que .odt, puis j'ai découvert quel-ques erreurs. lorsque je l'ai transférée ànouveau sur Drive, il l'a reconvertie etj'avais des fichiers multiples. Heureuse-ment Drive fait figurer l'heure et ladate sur chaque fichier.

**Ces problèmes surviennent aussi dansSheets et Presentations. Utiliser desoptions qui ne sont pas disponiblesdans Google Docs dans vos fichiersoriginaux chamboulera tout, c'est ga-ranti. Mais, pour être juste, cela atoujours été un problème quand voustransférez sans cesse des fichiers d'unesuite à une autre. Quiconque a déjà faitdes allers et retours de fichiers entreles programmes de MS Office et leurs

équivalents dans LibreOffice peut entémoigner.

Ensuite, il faut que vous voushabituiez à une certaine modificationdans votre façonde faire.

Par exemple, dans la plupart dessuites, vous ouvrez le programme cor-respondant, puis vous choisissez unmodèle. Dans Docs et Sheets, vous choi-sissez le modèle et c'est lui qui ouvrel'appli correspondante (Slides comportedes modèles dans son système demenus).

Et si vous voulez voir un vrai casd'hyperactivité, regardez la fonctionautosave (la sauvegarde automatique)dans n'importe laquelle des applis. Dèsque vous commencez à taper, autosavedémarre aussi. Pas question d'attendrequ'il y ait cent ou deux cents carac-tères, dès que vous vous arrêtez detaper ou faites une pause pour la ponc-tuation ou un hoquet, il est en train desauvegarder.

Sinon, tout se déroule comme d'habi-tude, bien que la vitesse de la con-nexion au Net détermine ses perfor-mances exactes. Si la connexion estlente, vous remarquerez une certainetendance au délai. Une ou deux fois,lorsque mon signal était faible, j'aitrouvé que c'était plus rapide de fer-mer le wifi et me mettre en mode horsconnexion.

L'ÉDITION HORS LIGNE

Et quid de l'édition hors ligne, unefonctionnalité dont Google se vante aumaximum ? Cela fonctionne, mais seule-ment si vous connaissez les démarchesà suivre. Malheureusement, ce n'estpas configuré automatiquement et vousdevez le demander via le menuprincipal. Une fois activé, il s'applique àtous les fichiers créés dans Docs, cepen-dant j'ai vu des utilisateurs abandonnerDocs parce que l'édition hors ligne estmanquante, mais en découvrant plustard qu'elle a échoué parce qu'ilsavaient oublié d'activer le processus(petit conseil à Google : rendez-la auto-matique).

En outre, les fichiers hors ligne sontstockés dans le cache de Chrome. Monconseil : pas d'excès de zèle pour lenettoyage du cache, surtout si vousvoulez pouvoir utiliser l'édition horsligne avant de retourner en ligne. Net-toyer le cache supprime les fichiershors ligne (mais ne vous inquiétez pas,ils sontsupprimésuniquementducache).

Il y a quelques critiques qui disentqu'il n'y avait que les Docs et les Slidesqui fonctionnaient hors ligne ; cependant,il semblerait que Sheets fasse aussipartiedumélangemaintenant.Àvérifier.

Les utilisateurs doivent se rendrecompte aussi que travailler hors ligneveut dire qu'il faudra aller en ligne dans

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CRITIQUE - GOOGLE DRIVE/DOCSun futur proche afin que Drive puisseauto-sauvegarder vos modifications (celase fait automatiquement et sans heurts,au point que cela ne se voit pas). Si,pour quelque raison que ce soit, votrecache est nettoyé avant que vous neretourniez en ligne, les modificationssontmortes et enterrées.

CONCLUSION

Alors, qu'est ce qui fait que j'y re-tourne malgré les tonnes de limitationset quelques étranges bizarreries ?

C'est basique, c'est gratuit et celafonctionne sur presque tous les ordina-teurs, tablettes ou smartphones quiexistent. Essayez cela avec la plupartde suites bureautiques et vous serezconvaincu. Il est vrai que même si MS,Corel ou encore OpenOffice/Libre-Office progressent dans le domainedes suites dans le nuage, ils en sontencore assez loin ou, dans le cas desdeux premiers, ils sont tout simplementtrop chers pour le commun desmortels.

Est-ce qu'il convient à tout lemonde ? Absolument pas. Je pense quedes étudiants qui essaient de créer desdocuments et tableurs complexes letrouveront insuffisant, tout comme cer-tains professionnels. Cependant, l'utilisa-teur lambda le trouvera sans doute trèsutile, surtout ceux qui travaillent sur

beaucoup d'appareils mobiles différents.Plusieurs fois, je travaillais sur unetablette et tout d'un coup j'avais uneidée géniale. Docs me permet d'allersur le site et d'écrire des notes oudémarrer un nouveau dossier en toutesimplicité, sans devoir allumer mon ordi-nateur portable (qui peut se trouverhors de portée).

D'accord, c'est vrai, il comporte quel-ques bizarreries, des options menulimitées et n'est pas du tout esthé-

tique, mais est-ce que quelqu'un aremarqué que beaucoup de suites bu-reautiques sont devenues tellementcomplexes aujourd'hui, que c'est commesi vous appreniez un nouveau langage ?Il se peut que, dans ce cas, moins soitmieux ; il suffit de vous rendre comptedes limitations et de travailler avec.

AVIS IMPORTANT :

Toute l'édition du magazine Full Circlese fait dans Google Docs. L'édition detexte collaborative, gratuite et enligne, est la réponse aux prières detout éditeur. – GordCampbell

Amen ! --Ronnie

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CCOOMMPPAARRAAIISSOONNDDEE LLOOGGIICCIIEELLSSÉcrit par Tushar Bhargava

SSoouurriieezz SSVVPP

La quasi totalité des distrib. Linuxcomprennent un logiciel pour la ges-

tion des photos. La plupart des utilisa-teurs n'utilisent que ceux installés pardéfaut. Ce qui fait que la lutte pour êtrel'organisateur de photos par défaut estmarquante et importante. Si vous utili-sez une distrib. GNOME, vous avez dûdécouvrir soit F-Spot soit Shotwell, carles deux sont de très populaires gestion-naires de photos. Shotwell est la normedans Ubuntu et Fedora, alors que F-Spotreste le « par défaut » dans open SUSE.Est-il vraiment judicieux de rester avecle gestionnaire de photos par défaut,ou faudrait-il en changer ? Cet articlevous aidera à prendre la décision.

GENÈSE

Pour faire cette critique, j'ai con-tacté Jim Nelson, le directeur exécutifde Yorba, la société de logiciels qui acréé Shotwell. Je lui ai demandé quandet pour quelle raison Shotwell fut créé.M. Nelson a dit : « Shotwell fut démarréen mars 2009. Adam Dingle était alorsle directeur exécutif de Yorba et j'étaisson seul employé. L'objectif d'Adam (etde Yorba) est d'améliorer l'expériencede l'environnement de bureau GNOME.Nous étions d'accord pour dire quel'expérience était défaillante dans ledomaine de la gestion des photos etnous avons donc commencé à travaillersur Shotwell. »

De son côté, F-Spot a sans doute vule jour aux alentours de 2003. Cepen-dant, certains contributeurs avaient desdoutes sur l'existence de beaucoup decode à cette époque, car Mono lui-même a vu le jour en 2004 et F-Spot estune application Mono. Quand je lui aidemandé les raisons de la création deF-Spot, la réponse de Adam Tauno Wil-liams, un développeur de F-Spot, a été :« Je dirais que c'était parce que lemondeavait besoin d'une meilleure appli degestion des photos. »

L'INTERFACE UTILISATEUR

F-Spot a une interface utilisateur(IU) en deux colonnes. La première

colonne contient un menu déroulantqui permet le parcours de photos éti-quetées d'une certaine façon, dans undossier précis, ou l'affichage des optionspour l'édition d'une photo. La secondecolonne, qui occupe la plupart de l'es-pace, affiche les photos en mosaïquescarrées. Une barre chronologique enhaut, équipée d'un curseur, rend le trides photos par mois ou par année trèsfacile et intuitif. Lesminiatures peuventêtre redimensionnées avec un curseur– cette fonction est très commode etdémontre la compréhension des déve-loppeurs que la « taille unique » ne con-vient pas à tous. Vous pouvez ajuster lethème dans le dialogue « Preferences ».Vous choisirez parmi une foultitude

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COMPARAISON DE LOGICIELSd'options, de l'omniprésent « Ambiance »aumoins connu «NewWave ».

L'interface utilisateur de Shotwell aégalement deux colonnes. La premièrecolonne affiche la totalité du répertoireImages, comprenant la Bibliothèque, Évé-nements, tous les tags et un dossiercorbeille. La colonne suivante affiche laminiature des photos. Comme dans F-Spot, il y a un curseur pour en ajuster lataille. À la place de la barre chro-nologique dans F-Spot, Shotwell proposeune alternative : Events (événements).La sélection de cette option dans lapremière colonne change l'affichagedans la deuxième colonne en une sériede mosaïques carrées (ou presque car-rées, les coins sont arrondis). Chaquemosaïque représente une collection dephotos et de vidéos triées par la datede leur prise. Vous pouvez renommerles événements et ainsi, les mosaïquesressemblent d'autant plus à des albums.En outre, vous pouvez fusionner desévénements. C'est une façon génialede parcourir toutes vos photos et, enplus, c'est agréable à voir. Vous pouvezaussi activer la barre de recherchesdans l'IU, elle est discrète et utile.Cependant, il manque les options depersonnalisation de thème.

OPTIONS D'IMPORTATION

Je me souviens de mes parents, aumoment des déménagements, transpor-

tant des albums photos lourds. Installeret configurer un nouveau gestionnairede photos peut parfois être tout aussiéreintant. C'est là où l'option « Import »entre en action.La capacité d'ungestionnaire dephotos à récupé-rer des photos àpartir d'undossier,d'une carte SD oumême de la bi-bliothèque d'unautre programmeest de la plushaute  importance.

Pendant lacon-figuration de F-Spot, l'importationde photos étaitfacile. Il fallait juste convaincre F-Spotde ne pas créer un doublon de chaquephoto qu'il importait dans son propredossier, mais, à part cela, le processusfut rapide et efficace. Cependant, lors-que, plus tard, j'ai essayé d'importerdes photos à partir d'une carte SD, F-Spot semblait être réticent, presquexénophobe, à accepter de nouvellesphotos. Finalement, je fus obligé d'an-nuler la fenêtre import qui ne répon-dait pas et demediriger vers Shotwell.

Le désir de Shotwell d'acquérir vosphotos est tellement fort que c'en estpresque intrusif. Il sait, bien entendu,

suivre le chemin normal pour obtenirdes photos – vous spécifiez le dossieret il prendra les photos. Mais il n'estpas du tout contre un peu de vol aussi.

Cliquez sur l'option« Import from F-Spot » et Shotwellsaisira vos photosdans la base dedonnées photogra-phiques de sonconcurrent F-Spot(vraiment auda-cieux). Cette fonc-tion rend la migra-tion nettementplus facile. Insérezune carte SD etShotwell y détec-tera rapidement

les images, vous permettant d'impor-ter toute les photos avec un seul clic.Les options d'importation dans Shot-well rendent supportable un processusqui serait autrement douloureux etfastidieux.

LES RECHERCHES

Supposez ce qui suit : vous voulezmettre la main sur la photo géniale quequelqu'un a faite de vous il y a trèslongtemps. Vous démarrez votre gestion-naire de photos, puis vous vous arrêtezd'un coup. Vous venez de vous rendrecompte de quelque chose d'affreux :vous ne connaissez pas le nom de la

photo et vous n'êtes pas du toutcertain de l'année au cours de laquelleelle fut prise. Perdu dans un océan dephotos nommées de façon cryptique,vous vous rabattez sur la barre derecherches. Ce scénario n'est pas aussiinhabituel que vous pourriez penser,car les photos sont souvent nomméesarbitrairement et trouver celle que vousvoulez peut être une tâche particuliè-rement délicate.

F-Spot a de géniales options de re-cherche sous « Find » dans la barre desmenus (élémentaire, mon cher Watson).Vous pouvez déplacer de multiplestags dans la « barre Find » pour trouvervotre image. Cependant, l'option trou-ver « par date », qui vous permet despécifier une plage de temps dans la-quelle rechercher, est plus utile. Vouspouvez rechercher par notation etmêmeparcourir la liste des importations pourtrouver la photo manquante. La seulecritique que j'ai concerne la tendancede F-Spot à disparaître tout d'un coup.Ce comportement capricieux rend ca-duques vos recherches fastidieuses etest un problème qu'il faudrait résoudre.Qui plus est, ce tour de magie à laHoudini peut survenir pendant n'importequelle tâche, pas seulement pendantque vous recherchez quelque chose, cequi est agaçant au possible, c'est lemoins qu'on puisse dire.

Shotwell aussi possède une batte-

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COMPARAISON DE LOGICIELSrie convenable de fonctionnalités derecherche. La barre de recherches vouspermet de filtrer les résultats par nota-tion, tags, le format et si la photo/vidéoa un drapeau ou pas. Choisir « NewSearch » sous l'entrée « Edit » sur labarre de menus affiche un dialogue derecherche avancée. Cette option estextrêmement puissante et, si vous vou-lez bien attendre, vous retrouverezvotre photo à la longue. La fonctionRecherche de Shotwell a beau ne pasêtre aussi commode que celle de F-Spot, elle est sans aucun doute pluscomplète.

LA RETOUCHE PHOTO

Sépia. Suppression des yeux rouges.Rogner. Des mots qui n'auraient pas eude signification, pour la plupart desgens il y a quelques années, font partiedu lexique de quiconque est proprié-taire d'un smartphone. Aujourd'hui, unprogramme de gestion de photos doitforcément proposer quelques optionsd'édition debase.

La sélection de « Modifier » dans lemenu déroulant de la premièrecolonne de F-Spot affiche les optionssuivantes : Rogner, Réduction des yeuxrouges, Désaturer, Effet sépia, Redres-sement, Flou artistique, Couleurs automa-tiques et Ajuster les couleurs. Cetarsenal d'outils, tout en permettant

aux utilisateurs de fignoler leur photojusqu'à ce qu'elle soit par-faite, peut aussi dérouterceux qui ont moinsd'expérience. La barrelatérale affiche éga-lement l'histogram-me de l'image etun menu déroulantqui permet aux uti-lisateurs de restau-rer la « Version » ori-ginale. Savoir que l'origi-nal serait en sécurité, memettait beaucoup plus à l'aise pen-dant mes expériences et s'avère être, àmon avis, une des meilleurs fonctionsde F-Spot. En outre, F-Spot permet auxutilisateurs d'ouvrir l'image au moyende la visionneuse d'image, un navi-gateur ou un éditeur de photo externe.

Shotwell vous permet de rognerl'image, supprimer les yeux rouges, ajus-ter la luminosité, la teinte et la satu-ration. Cependant, sa fonctionnalité laplus marquante est le bouton « Amélio-rer ». Un clic sur ce bouton en forme debaguette magique transforme votrephoto, presque toujours pour le mieux.Cette option simple sera appréciée parla plupart des utilisateurs. Enfin,Shotwell est bien conscient de sespropres limites et un clic droit sur laphoto vous donne la possibilité del'éditer dans un éditeur de photos pluspoussé tel que lemerveilleuxGIMP.

OPTIONS D'EXPORTATION

Enfin, nous sommespresque au bout denotre chemin. Aprèsavoir importé lesphotos de l'appareilet les avoir éditées,nous sommes prêtspour l'étape finale.C'est quoi ? Ben, les

mettre en ligne pour quele monde entier (ou, du

moins, une partie du monde)puisse les voir, bien sûr.

F-Spot vous permet d'exporter vosimages vers Flickr, Picasa Web et quel-ques autres sites. Toutefois, la capacitédemettre des images sur Facebook faitcruellement défaut. Shotwell vous per-met de publier vos photos sur Flickr ouPicasa Web aussi bien que sur Face-book. F-Spot propose une option decréer unCDPhoto, qui est aussi très utile.

CONCLUSION

Les deux gestionnaires de photosproposent d'excellentes fonctionnalités,ont une IU simple et un systèmed’étiquetage robuste. Cela dit, en cequi me concerne, Shotwell l'emporteclairement. Son IU est un peu plus belle,ses recherches un peu plus puissanteset ses options d'exportation/publication

sont plus complètes. F-Spot reste ungénial organisateur de photos, avec unebarre chronologique intuitive, et serapeut-être mieux apprécié par ceux quiveulent davantage d'options de retou-che photo.

CEPENDANT...

Si vous pensez que les deux optionsmentionnées étaient insuffisantes, dansle prochain numéro du FCM, je fais unecritique d'encore une autre applicationFOSS de gestion de photos : digiKam.digiKam a été salué par Lifehackercomme étant le meilleur logiciel degestion de photos qui existe pour Linuxet il pourrait être juste ce que vouscherchez.

ÉPILOGUE -SOURIEZ S'IL VOUS PLAÎT

Une dernière chose. Pendant l'entre-tien avec M. Nelson, je lui ai demandés'il pensait que F-Spot était un con-current. Sa réponse m'a bien fait réflé-chir. Après avoir précisé qu'il ne voulaitpas « enterrer » F-Spot, il a dit : « Si lesgens utilisent des Logiciels libres dequelque variété que ce soit, c'est uneréussite ! » Voilà une vraie raison desourire.

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Tushar est un Indien de 17 ans qui aimeUbuntu / FOSS. Il programme en Java etC + +, aime écrire et, plus récemment,fabriquer des applications Android. Sivous avez apprécié cet article et vou-driez en lire d'autres, son blog est àtusharbhargava.wordpress.com.

COMPARAISON DE LOGICIELS

RÉSUMÉ

F-Spot (en haut à droite)

Avantages :IU simple et intuitive avec une barrechronologique commode.Options complètes pour la retouchephoto.Systèmed'étiquetage génial.Optionsderecherchefacilesetpuissantes.

Inconvénients :Plante souvent sans prévenir.Pas d'exportation vers Facebook.

Siteweb : http://f-spot.org/Main_Page

Disponible pour Linux seulement.

Shotwell (en bas à droite)

Avantages :Belle IU, surtout en mode « Événe-ments ».Option «Améliorer » photo en un clic.Fonction d'importation rapide et effi-cace.Options d'exportation/publication gé-niales.

Inconvénients :La barre de recherches n'est souventpas suffisante, il faut ouvrir rechercheavancée.

Siteweb :http://www.yorba.org/projects/shotwell/

Disponible pour Linux seulement.

ET LEVAINQUEUREST :

Shotwell !

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CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des compliments,veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected] : certaines lettres peuvent être modifiées par manque de place.

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FULLCIRCLEABESOINDEVOUS !

Sans contributeur Full Circleserait un fichier PDF vide (ce

que je ne pense pas que beaucoup degens trouvent particulièrement inté-ressant). Nous sommes toujours à larecherche d'articles, commentaires, quoique ce soit ! Même les petites chosescomme les lettres et les écrans debureau contribuent à combler lemaga-zine.

Voir l'article Écrire pour le Full Circledans ce numéro (page 27) pour lirenos règles de base.

Jetez un oeil à la dernière page den'importe quel numéro pour obtenirles détails de l'endroit où envoyervos contributions.

Oui, c'est vrai : personne nem'a envoyé du courrier le moisdernier.

Je suis très triste…

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QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Dans certains programmes, il y ades boutons en bas de la fenêtre

sur lesquels je ne peux pas appuyerparce qu'ils se trouvent en dessousdu bas de l'écran et je ne peux pasdéplacer la fenêtre plus haut que lehaut de l'écran.

R Appuyez sur la touche Alt etgardez-la enfoncée, ce qui vous

permettra de déplacer la fenêtre versle haut. Puis ajustez la hauteur de lafenêtre et déplacez-la à nouveau versle bas.

Q J'ai déjà utilisé cette commande,mais aujourd'hui le résultat était :

sudo ./waltop.sh: commandnot found

R Utilisez cette commande :

locate waltop.sh

Puis cd jusqu'à son emplacement.

Q Je reçois des messages « lowdisk space » et je pense savoir

qu'il y a une façon de nettoyer ledisque.

R (Remerciements à mojo706, old-

fred et JoseeAntonioR sur lesforumsUbuntu.) Suivez ce tutoriel :

https://sites.google.com/site/easylinuxtipsproject/clean

Exécutez ces commandes aussi :

sudo update-grub

sudo apt-get autoremove

Et lisez cette « Community Helplesson» (leçond'aidecommunautaire) :https://help.ubuntu.com/community/RecoverLostDiskSpace

Q Comment mettre mon ordina-teur sous Xubuntu 12.04 LTS en

veille prolongée ?

R (Merci à 2F4U sur les forumsUbuntu.) La mise en veille pro-

longée est désactivée dans Ubuntu12.04. Si vous voulez la réactiver, suivezle guide officiel : https://help.ubun-tu.com/12.04/ubuntu-help/power-hibernate.html

Q J'ai installé LinuxMint Cinnamon15 ; comment récupérer les logiciels

déjà achetés dans la Logithèque Ubun-tu afin de les installer sur LinuxMint ?

R Installez VirtualBox avec l'« Ex-tension Pack », installez Ubuntu

12.04 dans VirtualBox, téléchargezles programmes que vous avez ache-tés, copiez les fichiers .deb sur une cléUSB et installez-les dans Mint. Faitesattention aux dépendances : uncertain-programme.deb aura besoin de cette-lib-là.deb oude toutuntasdelibs.deb.

Q Quelqu'un pourrait-il me recom-mander un outil de création de

tutoriel pour les captures d'écran etles vidéos ?

R Pour les captures d'écran, « re-cordmydesktop»est leprogramme

le plus populaire. Pour l'édition devidéos, j'aime bien Cinelerra, mais sacourbe d'apprentissage est significativeet il pourrait être beaucoup plus quece dont vous avez besoin. « Cinelerrafor Grandma » est le meilleur sitepour en apprendre davantage.

Q J'ai un serveur FTP et j'ai besoinde savoir comment restreindre

les utilisateurs à leurs répertoires.

R (Remerciements à LHammonds.)Lisez : http://www.hammondsle-

gacy.com/forum/viewtopic.php?f=40&t=197

Q Je cherche une application dé-diée pour un terminal port série.

R Minicom est un clone de Telix, leprogramme terminal populaire

de MS-DOS. Putty est une autre pos-sibilité.

Q Puis, quand je lance le pro-gramme terminal et choisis un

port, j'ai le message « Permission de-nied » (Permission refusée).

R ls -l /dev/ttyUSB0

affiche : crw-rw---T 1 root dialout188, 0 Feb 12 12:01 /dev/ttyUSB0

Alors, j'exécute cette commande :

sudo adduser <username>dialout

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Q & Ret je redémarremamachine.

Q J'ai essayé de télécharger le codesource de la série Python du FCM,

mais le site web concerne la santé etnonpas la programmation.

R Le site de Greg est un .net, pasun .com.

Q J'ai un portableDell LatitudeD610tournant sous Xubuntu 12.04.2

LTS Precise Pangolin. J'ai du mal àcomprendre comment accélérer leventilateurmanuellement.

R (Merci à Toz sur les forumsUbuntu.) Jetez un œil à ce site

web :http://www.cyberciti.biz/faq/controlling-dell-fan-speeds-temperature-on-ubuntu-debian-linux/

LES QUESTIONS LES PLUS

POPULAIRES ET LES PLUS

ACTIVES SUR ASKUBUNTU

* Faire une installation propred'Ubuntu 13.04 par-dessus un autreUbuntu 13.04http://goo.gl/hgJW3U

* Panique noyau - pas de synchro-nisation : pas d'init trouvé. Essayez depasser init=option au noyauhttp://goo.gl/3U217K

* Désinstaller Ubuntu et récupérerWindows 7http://goo.gl/gPxrZo

* Impossible de me connecter à unréseau sans fil ou câblé sous Ubuntu12.04 ou 13.04http://goo.gl/jNqoWp

* Comment configurer CUPS et mo-difier le réglage de SAMBA pour au-cune imprimante ?http://goo.gl/UtzfSF

* Comment trouver des répertoirescontenant beaucoupde fichiers ?http://goo.gl/ygaQSt

* Comment enlever Python 2.7 aprèsavoir installé Python 3.3 ?http://goo.gl/ot4fow

* Comment savoir si tout mon maté-riel a des pilotes installés comme ilfaut ?http://goo.gl/l68oDc

* Comment installer et configurerWine ?http://goo.gl/i1lDIz

* Peut-on se servir d'Ubuntu pour diag-nostiquer des problèmes de disquedur oudeRAMsousWindows ?http://goo.gl/PO70jI

* Chromebook : Touche Map Search àCtrl, Ubuntuhttp://goo.gl/Ps6uOm

* L'écran tactile fonctionnait avec « es-sayer sans installer », mais plus main-tenanthttp://goo.gl/TRFwmK

* Impossible de connecter Galaxy NexusàUbuntu 12.04 via gMTPhttp://goo.gl/qhbcL5

* Problèmes de gestion d'alimenta-tion sous Linuxhttp://goo.gl/ubJf6T

* Perplexe concernant la méthode àutiliser pour une installationhttp://goo.gl/Mirx4l

* Quelle est la commande pour mini-miser un terminal ?http://goo.gl/SXTpos

* Je ne peux pas me servir du termi-nal pendant que la commande gedits'exécutehttp://goo.gl/u4kUbk

* Quelle est la politique de LTS sup-

port de Canonical pour les logicielsEOL ?http://goo.gl/0z9qb0

* J'ai téléchargé un fichier EPUB.Comment le transférer d'Ubuntu versmon iPad ?http://goo.gl/NNxpoj

* Y a-t-il une façon plus facile ou plus« correcte » pour ouvrir gedit en tantque root ?http://goo.gl/acAXns

* Possibilité d'installer Oracle JDK32-bit sur Ubuntu 64-bithttp://goo.gl/rQTGgq

* Puis-je simuler l'appui sur un boutond'une pageweb àpartir du terminal ?http://goo.gl/mmBLiv

* Écran noir après menu d'amorçageUbuntu 12&13http://goo.gl/cBOELl

* Impossibilité d'ajuster la luminositéde l'écran sur Acer Aspire S3http://goo.gl/69IH4X

* Comment utiliser la commande lpcavec cups 1.4.3 sousUbuntu 10.04 ?http://goo.gl/kgl4rR

* Pourquoi faut-il taper « ./ » avantd'exécuter unprogrammedans le réper-

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full circle magazine n° 76 50 sommaire ^

Après une longue carrière dans l'indus-trie informatique, y compris une périodecomme rédacteur en chef de Compu-ting Canada et Computer Dealer News,Gord est maintenant plus ou moins à laretraite.

Q & Rtoire actuel ?http://goo.gl/6E4pZw

* Quels langages de programmationdevrais-je apprendre pour devenir déve-loppeurUbuntu ?http://goo.gl/u7ymM1

* Voulez-vous continuer [O/n] ? Pour-quoi lamajuscule ?http://goo.gl/sLiLua

* Ambiguïté dans l'utilisation descommandes « ls -l » et « file » sur unfichierhttp://goo.gl/EuY9gl

* Empêcher le PC de s'éteindre surboutonAlimentationhttp://goo.gl/fdCTDh

* Comment changer l'écran de con-nexion par défaut dans la 12.04 ?http://goo.gl/3LC2BW

* 12.04 et problèmes avec Asus 1015Ehttp://goo.gl/DlTi0e

ASTUCES ET TECHNIQUESPoids plume ?

Ce mois-ci, j'ai ressuscité un ordi-nateur qui a neuf ans. Le vieux Compaqa un processeur Athlon 3000+ et 768

Mo de mémoire, mais l'alimentationétait grillée. Quand la carte mère del'ordinateur d'un ami s'est trouvé craméeaussi, j'ai pu greffer son alimentation auCompaq, convertissant ainsi deux ordi-nateursmorts en unqui fonctionnait.

Ayant eu l'occasion dem'amuser avecXubuntu sur mon ordinateur de bureauprincipal, un PC, j'ai décidé que le mo-ment était venu de jeter un œil au der-nier Lubuntu, 32-bit 13.04. Une fois Geditet Nemo installés, je l'ai trouvé utili-sable et lui attribuais de bonnes notespour la faible utilisation de la mémoireet pour ses performances en général.

Il y a eu deux ou trois problèmes,que j'ai attribués plus tard au matériel,mais cela suffisait pour essayer autrechose. Il ne voulait pas jouer des vidéosYoutube, car ce processeur-là n'est pluspris en charge par Adobe Flash Player !Que devrais-je essayer ensuite ? Quandj'ai recherché « Linux léger » surGoogle, il m'a suggéré Crunchbangdont j'avais tant entendu parler, maisson noyau était ancien et ne prenait pasen charge mon adaptateur wifi USB,alors qu'Ubuntu 11.10, si !I

Le suivant : Linux Mint 15, 32-bitavec Mate. Toujours pas de Youtube,mais presque tout fonctionnait. L'appli-cation « vidéos » pouvait lire des fichierstéléchargés .flv, bien que le processeursoit trop lent pour gérer 720 x 480 H.264sans perdre d'images, parfois beaucoupd'images. J'ai installé Conky pour pouvoir

voir la température du processeur et celledu disque dur, l'utilisation du proces-seur et de la mémoire, etc. Le simplefait de bouger une fenêtre taxait leprocesseur. Il utilisait environ 2 fois plusde mémoire que Lubuntu (ou Crunch-bang), mais je pouvais ouvrir un PDF de50 pages et deux ou trois onglets dansChrome tout en restant en dessous de400Modemémoire.

Banshee s'est planté ; je supposeque, comme Adobe Flash Player, il sesert des instructions SSE2 qui sontinexistantes dans ce processeur-là. « Vi-déos » pouvait liremamusique etmêmeun DVD. (« Vidéos » semble être le lec-teur Totem.) La connexion Wifi s'estinterrompue deux ou trois fois, mais pasassez souvent pour que le problèmedevienne intrusif. N'était-ce rien que dela douceur et la gentillesse ? Non, et deloin. Outre des petits problèmes, lesystème a redémarré spontanément plu-sieurs fois et de façon que je ne pouvaispas reproduire. Une amie n'a pas d'ordi-nateur et je pensais qu'elle pouvaitutiliser celui-ci au lieu d'aller à la biblio-thèque quand elle voulait envoyer ou lireses mails. Ce n'est tout simplement pasassez fiable pour mettre un débutant àl'aise ; je passerais trop de temps à four-nir un soutien téléphonique.

Ensuite vint l'utilisation du vieil ordi-nateur comme machine d'essai sur la-quelle je pourrais m'amuser avec ArchLinux. Tandis que j'ai réussi à faire fonc-tionner un système en ligne de com-

mande, tout ce que j'ai essayé pour fairefonctionner Startx a échoué. Le résul-tat en était un écran plein de lignes etl'annonce que X s'était fermé norma-lement. Brrrr.

Une seule option de plus, celle quej'avais sauté au départ : Xubuntu. Il avaitaussi des problèmes, mais je me suisfinalement rendu compte que tous lesproblèmes avaient lieu dans les cinqpremières minutes après l'avoir allumé.Bon, il s'agit d'un « joint froid » dans unquelconque connecteur, qui fonctionnetrès bien une fois réchauffé. Cela pour-rait même être le socket du processeur,mais je ne vais quand même pas enle-ver le refroidisseur, remettre le proces-seur comme il faut et réinstaller le re-froidisseur.

Xubuntu fonctionne très bien etparaît utiliser un peu moins de mémoireque Lubuntu. Ce qui fait que, mainte-nant, j'ai un vieil ordinateur qui fonc-tionne très bien si je lui laisse cinqminutes pour s'échauffer, mais qui negère pas Youtube. Ce n'est pas monpremier choix, mais c'est une machineadéquate en cas de besoin.

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full circle magazine n° 76 51 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Charles McColm

I l y a longtemps, en2004, TheManaWorld(TMW) a démarré avec un désert et une

poignée de monstres et, depuis, est de-venuunmonde composédeplusieurs villeset des centaines de régions habitées pardes monstres. Le jeu est mature et mas-sivementmultijoueur, avec un thème basésur les dessins animés japonais. Ce queThe Mana World a de particulier est sondéveloppement actif croissant et la com-munauté qui l'entoure. Par exemple : denouveaux objets sont fréquemment intro-duits dans le jeu pendant les périodes desvacances ; à Pâques de l'année dernièredeux chapeaux Egg-shell (en coquille d'œuf)y ont été introduits, ainsi qu'une nouvellequête. Des événements comme celui-làne durent qu'un moment, les objets deve-nant rares parce qu'ils ne peuvent êtrevendus que de personnage en person-nage. D'autres quêtes et objets, pluspérennes, sont introduits de temps entemps, habituellement au cours d'un cyclede4à8mois,maisparfois plus rapidement.

Comme je l'ai laissé entendre, TheMa-naWorld est un jeu basé sur un client/ser-veur : on ne peut y jouer qu'en connec-tant un client à un serveur. Dans le nu-méro 57, j'ai décrit la création d'un ser-veur TMW, mais vous n'avez pas besoind'installer votre propre serveur, puisqu'ilen existe déjà beaucoup qui sont très

bien. Pour ce qui concerne pas mal desserveurs, vous pouvez tout simplementexécuter le client manaplus (http://mana-plus.org/) et vous inscrire pour avoir uncompte. Toutefois, cela n'est pas vraipour le serveur principal qui se trouve àserver.themanaworld.org. Suite au pollu-postage des comptes, il est nécessaire devous inscrire manuellement sur le siteweb : http://www.themanaworld.org/re-gistration.php

Il y a souvent une version du client du

Mana World dans les dépôts d'Ubuntu etd'autres distributions. Je préfère toujoursobtenir le client directement du site mana-plus. Des versions sont également dis-ponibles pour Mac OS X, Windows et il ya une Android bêta (que j'ai exécutéeune fois sur un Pivos Xios DS Media Playet il fonctionnait assez bien pour jouer viale clavier).

Au départ, l'équipe de TheManaWorlda développé un client en parallèle avec leserveur. Cela dit, pendant plusieurs années,

beaucoup de gens trouvaient qu'il étaitplus agréable de jouer au jeu avec un clientalternatif connu sous le nom de « 4144'smanaplus client » qui, depuis, est devenule client officiel recommandé par l'équipede TheManaWorld.

Une fois inscrit, en ligne et connecté,vous devez créer un personnage. Il fautlui donner un nom, changer la couleur etle style de ses cheveux et attribuer 24points « stat » entre Strength (force), Agi-lity, Vitality, Intelligence, Dexterity (habileté)ou Luck (chance). Quand vous commen-cez, vous pouvez attribuer un maximumde 9 points à chacun des stat. Tout aulong du jeu, quand vous passez d'un ni-veau au suivant, vous gagnez plus depoints stat que vous pouvez attribuer austat que vous voulez. Un bon équilibrepour un nouveau joueur est d'assigner 8points à Force, Vitalité et Dextérité. Unetelle distribution garantira votre surviependant les tout premiers niveaux. Uneautre chose qui est très spécifique à TheMana World est que les professions nesont pas vraiment statiques. Il est possiblede consacrer beaucoup de points à uneprofession, d'apprendre toutes les com-pétences nécessaires à cette profession,puis de changer de profession et de com-pétencesplus tard.Généralement,beaucoupde joueurs jouent un personnage du

TThhee MMaannaa WWoorrlldd

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JEUX UBUNTUgenre guerrier pour les 30 premiers ni-veaux environ, puis changent pour uneclasse d'archers qui met l'emphase sur laDextérité et l'Agilité (pour la vitesse). Àdes niveaux plus avancés, les joueurscréeront souvent des classes hybrides tellesque archer/mage afin de pouvoir se gué-rir et guérir d'autres (parce que les ar-chers sont assez faiblards, mais tuent ra-pidement).

Quand vous commencez à jouer surle serveur principal, vous vous remarque-rez debout, presque nu, à côté de Sor-fina, une femme aux cheveux gris. Voicil'histoire : vous étiez sur un bateau, maisvous vous êtes échoué et une bande devoleurs s'est sauvée avec vos vêtements.C'est le début d'une sorte de tutorielabrégé que vous devez suivre afin d'ap-prendre certaines des bases du jeu :comment parler aux gens (des NPC, oupersonnages qui ne jouent pas) et ce qu'ilfaut faire avec des éléments (ouvrir uncoffre, par exemple). Quand vous parlezà Sorfina (faites un clic droit dessus), vousdevez choisir votre langage et elle vouslira vos droits et, surtout, vos devoirs (jeveux parler des règles du serveur). Lesrègles du serveur sont standards : n'uti-lisez pas de « bots » (vous ne pouvez pasexécuter des scripts qui feraient tout letravail à votre place), respectez les autres,pas de mendicité, parlez anglais en ville(il se peut que d'autres serveurs permet-tent d'autres langues en ville et d'autreslangues sont permises en dehors du

bourg) et une poignéed'autres règles.

Au cours de cette première quête,Sorfina vous demande tout simplementde marcher vers le tapis rouge en utili-sant les touches fléchées du clavier (vous

pouvez également vous servir de la souris,mais dans mon expérience, le jeu est tel-lement axé sur le clavier qu'il faut mieuxse contenter d'utiliser celui-ci pour la plu-partdes tâches. Ensuite, Sorfinadéverrouillele coffre derrière elle et vous demande

d'appuyer sur N (pour next ou suivant)afin de changer le personnage auquelvous parlez, puis de parler au coffre enappuyant sur T (talk ou parler). Quand vousparlerez au coffre, vous recevrez desshorts en lambeaux. Tous les éléments que

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full circle magazine n° 76 53 sommaire ^

JEUX UBUNTUvous recevrez d'autres sources (commedes coffres), ou de monstres, iront dansvotre sac à dos qui est invisible. Vous devez« équiper » un élément pour pouvoir l'uti-liser. La touche F3 ouvre votre sac à dos/lafenêtre d'inventaire où vous pouvez équi-per, déséquiper et lâcher des éléments.Remarquez sans faute les boutons en hautet à droite de l'écran : le bouton étiquetéINV a la même fonction d'inventaire quela touche F3. Un autre bouton que vousvoudrez examiner tout de suite est lebouton SET (F9) pour SETup. Cliquez sur cebouton, puis cliquez sur l'onglet « Input »vers le haut de la fenêtre qui s'affiche :vous verrez plusieurs onglets pleins deraccourcis clavier (il y en a plus de 100). Nevous découragez pas, car beaucoup d'entreeux font des choses inutiles commeaffichercertaines émoticônes, mais quelques-unssont très utiles (z pour ramasser des élé-ments lâchés par des monstres, parexemple).

Une fois que vous aurez « équipé » lechemisier et le short en coton dans votreinventaire, il faut passer à autre chose.Quand vous commencez à partir, on vousarrêtera. Appuyez sur N pour voir Sorfinaet lui parler à nouveau ; elle vous dira deparler à sa petite-fille dans le bâtiment ausud-est du bâtiment où vous vous trouvez.Elle parle brièvement aussi à propos d'unhomme qui s'appelle Aidan et desrécompenses pour la chasse aux monstres.Aidan est quelqu'un que vous devezimpérativement rencontrer tôt dans le

jeu. Quand vous aurez progressé au-delàdu tutoriel de base et serez entré dans laville de Tulimshar, rencontrez Aidan rapi-dement afin de commencer à accumulerce qui s'appelle des « points monstre ». Sivous commencez à tuer plein demonstressans avoir parlé à Aidan, vous n'accumu-lerez pas des points monstres et nerecevrez pas les éléments distribués parune dame nommée Ishi (elle est debout àcôté d'Aidan) qui peuvent être vraimentutiles même quand vous aurez atteint leniveau 90 et plus (des pilons de poulet etla quête des sœurs Illia). Pour le momentvous ne pourrez pas atteindre Aidan avantd'avoir réussi les quêtes de base ; allezdonc trouver Tanisha dans le bâtiment versle sud-est (vous croiserez un autre NPCqui s'appelle Liana – tous les NPC ne fontpas des trucs utiles). Quand vous l'aureztrouvée, parlez à Tanisha, qui vous enverratuer des asticots et, qui, une fois que vousaurez réussi cette quête-là, vous donneraun couteau comme récompense. Réussircette première quête vous fera avancerd'un nouveau niveau (ou deux). Appuyezsur la touche F2 après pour augmenter vosstatistiques. Habituellement, à cemoment-là, j'augmenteDextérité et Force.

Pour chaque dizaine de points dansune statistique, d'autres trucs sont concer-nés. À la droite des statistiques princi-pales, vous verrez d'autres statistiques,notamment Attack, Defence, % Accuracy(précision), % Evade, % Critical et Damagepar seconde. Avant d'aller trop loin, vous

voudriez peut-être regarder le wiki de TheManaWorld :http://wiki.themanaworld.org/index.php.Ce wiki décrit presque toutes les quêtes.Vous pourriez penser que le wiki est un« walk-through » des quêtes et, d'une cer-taine façon, c'est le cas, mais il ne vous ditjamais l'emplacement précis de toutes lesquêtes et vous ne connaîtrez pas vraimentla difficulté des monstres/quêtes avantde les avoir essayés vous-même.

Certaines des quêtes impliquent uneconnaissance de choses comme la théoriedes couleurs, d'autres impliquent de cé-der une certaine quantité d'éléments pouren fabriquer d'autres et d'autres encorede tuer un quelconque boss (ou de tuerassez de méchants et de récupérer cequ'ils ont lâché). Un des aspects agréablesde TMW est que tout ne tourne pasautour de tueries (bien que Candor soitun festival de massacres) ; pour de nom-breuses quêtes, il faudra trouver un oudes élément(s). Pour la quête pascale del'année dernière, il fallait courir partouten cherchant du butin sous des œufs dePâques (ce qui est difficile quand il y aune centaine d'autres personnes qui cher-chent en même temps que vous, sachantque les œufs disparaissent après un cer-tain nombre de coups d'œil).

Aux environs du niveau 20, vous vou-drez rencontrer le NPC nommé Luca quivous aidera àmaîtriser les « skills » (compé-tences). La plupart des compétences ne

seront pas disponibles avant d'avoir parléavec le NPC approprié et avant d'avoirterminé la quête adhoc. Il y a une ou desquête(s) liée(s) à chaque compétence. Cer-taines compétences nécessitent une quan-tité précise de statistiques ou un niveaudéfini avant que vous ne puissiez tenterla compétence. De nouveau, une visite auwiki peut vous aider pour les compé-tences.

Enfin, vous commencerez à collec-tionner des objets. Commedéjà dit, certainsobjets deviennent « indisponibles », cequi signifie que vous devez les obtenirauprès d'autres joueurs. D'autres objetssont rares parce qu'ils ne sont disponiblesqu'à partir de niveaux avancés (90+). Cer-tains objets sont vraiment inutiles, maiscoûtent très cher néanmoins puisqu'ils nesont plus disponibles. Pas mal de joueurspossèdent de vastes collections d'objetsamassés sur plusieurs années.

L'aspect social de The Mana Worldfait partie du plaisir. Beaucoup de joueursayant atteint un haut niveau se conten-tent de s'asseoir en ville (habituellementHurnscald, une ville à l'ouest de la ville dedépart, Tulimshar) et de papoter ou atten-dre les événements, qu'ils soient créés pardes « GM » (GameMasters, ouMaîtres dujeu) ou engendrés par d'autres joueurs.Candor est un exemple d'un tel événe-ment ; il a lieu dans une grotte sur une île.Contre paiement, unNPC déclenchera plusde 20 vagues de monstres, dont certains

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JEUX UBUNTUsont les plus aguerris du jeu. Il faut 5joueurs pour démarrer un événementCandor et, avec 10 ou plus, le succès estpresque garanti. À la fin de toutes lesvagues, les survivants reçoivent des « pointsboss » qui peuvent être troqués contredes objets spéciaux (actuellement, justeune tuque).

Plus tôt, j'ai parlé brièvement desclasses et j'ai fait une allusion au fait quedes joueurs peuvent jouer des classeshybrides. Les classes de joueur de basesont les guerriers, les archers et les mages,bien qu'il n'y ait pas de système strict declasse – cela dépend davantage de com-ment votre joueur est présenté et descompétences que vous avez obtenues.Chaque classe a des forces et des fai-blesses. Par exemple, les mages saventenvoyer de méchants éclairs, dont cer-tains font plus de 1 000 points de dom-mages (avec l'équipement approprié),mais ils ne peuvent pas se vêtir de métal.Les guerriers peuvent porter une armuremétallique hautement défensive, mais celales rend très vulnérables aux attaques defoudre du mage en mode PvP (Joueurcontre joueur). Les archers sont rapidescomme l'éclair et causent de gros dom-mages par seconde dans les niveauxavancés, mais il ne peuvent pas se parerde la meilleur armure sans subir de pé-nalités.

Et oui, Player versus Player est unecomposante à laquelle vous devrez vous

attaquer à terme. Beaucoup de joueurspréfèrent jouer en mode coopératif plutôtqu'en PvP, mais il y a deux ou trois zonesdésignées pour le PvP. Dans une de ceszones se trouve la clé (pas une vraie clé,mais des monstres qui laissent tomberdes objets nécessaires) de l'obtention del'un des meilleurs costumes d'armure (pan-talon, haut, chapeau). Si vous n'aimez pasle PvP, devenez l'associé d'un ami ou desamis puissants, ou rejoignez une guildeduManaWorld (allez voir sur Google).

Je regarde ce jeu de temps en tempsdepuis 2004 et il a évolué à une vitesseremarquable. Ce qui le rend vraiment trèsintéressant, c'est le fait que son contenuest toujours en développement. Le jeumême est un peu trop lent pour certains,surtout au départ, mais cela s'amélioreavec vos progrès. Certains joueurs veu-lent bien aider des nouveaux (si, toute-fois, ils ne mendient pas) avec des quêtesspécifiques ou l'obtention d'objets spéci-fiques.

Si ce sont les MMORPG qui vousintéressent et si des graphismes 2D nevous incommodent pas, The Mana Worldest un bon jeu qui vaut le coup d'êtreessayé.

Charles McColm est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration XBMCbuntu, une distri-bution *buntu + XBMC. Charles est legestionnaire d'un projet non lucratif deréutilisation d'ordinateurs. Quand il nefabrique pas des PC, il supprime les logi-ciels malveillants, en encourageant lesgens à utiliser Linux, et en organisantdes « heures Ubuntu » dans sa ville. Sonblog est à : http://www.charlesmc-colm.com/.

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MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

J'utiliseUbuntu depuis 2008.

J'utilise Ubuntu 12.10 sous Gno-me Classic Shell avec Docky, lethème Greybird, Pidgin, Déluge,Picasa, Wine, et les lecteurs demusique Beatbox et Audacious,ainsi que des Screenlets.

Mon PC est un Dell Optiplex IntelCore2 Duo 6750 avec 4 Go demémoire et un disque dur Sam-sungde 750Go.

L'écran est un CRT Dell P113021” fonctionnant à 1280 x 1024.

JimNagy

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MON BUREAU

J'utilise Xubuntu 13.04 avec XFCE 4.10.J'ai adoré le vieux Gnome 2, donc,autant que possible, j'ai utilisé XFCEpour recréer cela. J'utilise Greybirdcomme thème, mais pas la nouvelleversion 13.04. J'ai récupéré l'ancienneversion de la 12.04, car il rend lesmenus déroulants beaux et sombres,

et puis je leur ajoute de la trans-parence.

J'utilise quelques Screenlets – CPU etRAM-mètres – un calendrier et unehorloge qui ressemble à un disquevinyle.

Le fond d'écran est, bien entendu,une refonte de Pink Floyd Dark SideOf TheMoon.

Caractéristiques :CPU : AMD Bulldozer FX-4100 QuadCore@3,6GHz.Carte graphique : NVidia GT430.

Cartemère : AsusM5A78L-MLX.RAM : 8GoDDR3.Disque dur : Western Digital 1 ToSATA2 Green (pas très rapide maistellement silencieux).

DavidWright

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MON BUREAU

Voici mon ordinateur portable. UnSamsung 370R4V sous Ubuntu 12.1032-bit (en double-amorçage avec Win-dows 7Ultimate).

Les spécifications de mon ordinateurportable sont :Processeur : Intel Pentium 997 (1,6GHz)Dual Core.Résolution : 1368 x 768 (14”).Disque dur : 500Go.

RAM : 3,8Go.

Etmonbureau utilise :Environnement de bureau : Unity avecDocky.Thème GTK3 : « Avion » par wfpaisa.

Thème des icônes : « Potenza » parl'équipeMystras.Fond d'écran : HTC One peint parEgFox.

Annisa Rifa Zulkania

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MON BUREAU

Depuis 2010, j'utilise Ubuntu et sesdérivés (Mint, Lubuntu…) et je lesaime tous. Transformer du matérielancien en une machine à jour et fonc-tionnelle m'intéresse particulièrement.Celam'a amené à Bodhi Linux, grâce àl'article d'Art Shreckengost dans le FCMn° 59. Maintenant, mon bureau principal

tourne la plupart du temps sous cettedistribution, qui utilise Enlightenmentcomme gestionnaire de bureau. Il fonc-tionne rapidement sur cet ordinateurqui amaintenant neuf ans.

Caractéristiques :CM : ASRockK7VT4A+.

CPU : AMD Athlon XP 2800 + (2082MHz) - cœur unique.RAM : 1Go.Carte graphique : Radeon 9200 SE.2 disques durs ATA : 75Go+150Go.OS : Bodhi Linux 2.3.0 (noyau 3.7.0-7-generic).Thème :Nogal-Bodhi, ainsi quequelques

éléments d'autres thèmes.

Sur la captured'écran se trouvema listepersonnelle de programmes favoris(par un clic droit sur le bureau).

Floris Vanderhaeghe

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder&[email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipeMarke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'éditionfrançaise :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

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Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 77Dernier délai :dimanche 8 sept. 2013.Date de parution :vendredi 27 sept. 2013.

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