zone campus 21 février 2011

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>ARTS MESSMER PAGE 9 >ACTUALITÉS NOUVELLES CHAIRES DE RECHERCHE PAGE 2 >SPORTS CHARLAND REVIENT COMBLÉ PAGE 14 21 février au 6 mars 2011 | Vol. 6, N o 12 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ DE 10% LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS MANIFESTENT PAGE 2

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Zone Campus 21 février 2011

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Page 1: Zone Campus 21 février 2011

>ARTSMESSMERPAGE 9

>ACTUALITÉSnouvEllESchaiRES dEREchERchEPAGE 2

>SPORTSchaRlandREviEnt coMbléPAGE 14

21 février au 6 mars 2011 | Vol. 6, No 12 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ DE 10%

LES ÉTUDIANTSÉTRANGERSMANIFESTENTPAGE 2

Page 2: Zone Campus 21 février 2011

2 21 février au 6 mars 2011

ActuAlités 2-5

Éditorial 4

Bourses Fondation de l’UQTR 4

Assemblée spéciale AGE 5

Projet de loi 130 5

SOCIÉTÉ 6

ArtsetspectAcles 8-11

Exposition Raymond-Lasnier 8

Question pour un champion 9

Mardis de la Relève 10

Web-télé: 3gars.tv 10

sports 12-15

Soccer 13

Natation 14

Hockey 15

JeuX 13

Pavillon Nérée-Beauchemin3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

«Le journalistedoit avoir le talentde ne parler que decelui des autres.»

– Philippe bouvard

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Simon Fitzbay | É[email protected]

Marie-Noëlle Marineau | Actualité[email protected]

Marie-Élaine Laroche | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Joanie Dufresne | Sports [email protected]

Nicolas Ducharme | Sports [email protected]

sofiatourigny | [email protected]

Jean-François Veilleux | [email protected] Samson | Caricaturiste

[email protected] Hémond | Correctrice

[email protected] Plante | Infographe et webmestre

[email protected] de la une | Terry Charland

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

Le prochain numéro sera en kiosque le lundi 7 mars 2011.

La date de tombée est levendredi 25 février à midi.

ACTUALITÉS

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) annonçait fièrement, mercredi le 2 févrierdernier,lacréationdetroisnouvelleschaires de recherche institution-nelles: la Chaire de recherche UQTR enbiologiesystémiquedelaconser-vation,lachairederechercheuQtren neurophysiologie de la douleuret la Chaire de recherche UQTR sur la carrière entrepreneuriale. Le rectorat dans son ensemble, lesdirecteursetcollèguesdesdéparte-mentsconcernésainsiquequelquesmédias s’étaient déplacés à l’Atrium pourlegranddévoilement.

Ces nouvelles chaires de recherche ne sont pas les dernières à être an-noncées dans les murs de l’UQTR. Ce sont les trois premières d’une série de neuf qui seront dévoilées d’ici 2013 et représenteront un investissement global de 1,8 millions de dollars.

Trois projets innovateurs Le titulaire de la nouvelles chaire de recherche UQTR en biologie systémique de la conservation, M.

Raphaël Proulx, vise la mise sur pied d’un réseau de surveillance au-tomatisée de la végétation et des éco-systèmes riverains. Cette sur-veillance a pour but d’analyser les réponses des écosystèmes rive-rains. Il a insisté sur l’importance de mesurer ces changements pour prendre en considération des conséquences con-crètes des changements climatiques et favoriser une gestion environnemen-tale éclairée. La nouvelle Chaire de recherche en neurophysiologie de la douleur vise quant à elle à étudier les mécanismes du système nerveux impliqués dans la modulation endogène de la douleur et leur dysfonction chez les patients souffrant du syndrome douloureux chronique: « Le développement d’un département passe par l’engagement de nos professeurs », commentait dé-cidément fier, M. Martin Normand, directeur au Département de chiro-pratique de l’UQTR. Le titulaire de la Chaire de recherche, M. Mathieu Piché, semble fébrile à l’idée de pou-voir faire avancer les recherches à propos des douleurs chroniques, ce qui pourrait avoir comme impact de réduire leurs incidences sur le système de santé. La troisième Chaire de recherche qui a été présentée au public est dirigée par le professeur Étienne St-Jean, un expert dans le domaine de l’entrepreneuriat et des PME: la Chaire de recherche UQTR sur la carrière entrepreneuriale. Les recherches qui

seront effectuées visent à suivre le cheminement d’individus qui aspirent à des carrières d’entrepreneurs et qui font les démarches pour concrétiser ce désir. M. St-Jean met l’emphase sur une partie plus taboue de la carrière entrepreneuriale, la rétention des indi-vidus qui choisissent l’entrepreneuriat. C’est à son avis un choix de carrière qui se compare à plusieurs autres, où l’on vit aussi avec un problème de réten-tion de ces travailleurs. C’est madame Lucie Guillemette, Vice-rectrice aux études de cycles supérieurs et à la recherche, qui an-nonçait cette agréable nouvelle pour le milieu de la recherche universitaire: « Nous espérons que le soutien fi-nancier qui leur est accordé facilitera

leurs travaux et l’obtention d’autres subventions, tout en contribuant à l’avancement des connaissances au profit de notre société ». Cette dernière a aussi insisté sur le désir de l’Université d’encourager ces ini-tiatives créatrices: «cette annonce permet de brosser le portrait d’une Université qui démontre l’importance intrinsèque de la recherche dans toutes les sphères d’activités », a ajouté Mme Guillemette. Rappelons que les Chaires de re-cherche UQTR sont attribuées par voie de concours. Deux autres concours viendront ultérieurement compléter la mise en place des neuf Chaires de recherche institutionnelles de l’institution.

Les trois premières chairesde recherche UQTR dévoilées

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Annie Michaud, conseillère en communication de l’UQTR, Lucie Guillemette, Vice-rectrice aux études de cyclessupérieurs et à la recherche ainsi que les professeurs Mathieu Piché (Chiropratique), Raphaël Proulx (Chimie-Biologie) et Étienne St-Jean (Sciences de la gestion). Photo: M-E Laroche

Hausse des frais de scoLarité de 10%

Les étudiants internationaux manifestent

Mardi le 15 février dernier, prèsd’une centaine d’étudiants inter-nationaux ont manifesté contre la hausse de 10% de leurs fraisde scolarité et ont pris part à un échangeaveclerecteurdel’uQtr,Ghislain Bourque, au 1012 Nérée-Beauchemin.

« Non au 10%, non au 10%, non au 10% » Le message commun que les étudiants internationaux ont tenté de livrer au recteur, c’est qu’ils n’accepteraient pas la hausse de leurs frais de scolarité de 10% en plus de plusieurs petits problèmes propres a chacun d’entre eux : « 10% c’est entre 800 et 900 $... c’est beaucoup

d’argent, vous nous mettez des bâ-tons dans les roues», s’exclamait une étudiante. « Les frais augmentent, les bourses diminuent et les services n’augmentent pas », lançait un autre. Dans la cohue, le recteur Ghislain Bourque a été assez clair quant à la réponse à la question du retrait de la hausse du 10% avant de mettre fin abruptement à la discussion : « La réponse est qu’on ne suspendra pas la hausse de 10%, ça vous pouvez oublier ça! […] Si le ministère décide de réinjecter de l’argent, on verra, mais à l’heure actuelle, toutes les uni-versités ont fait la même demande qui était de pouvoir bénéficier d’une marge de manœuvre pour améliorer les services offerts aux étudiants in-ternationaux ». De son côté, l’AGE appuie les démarches des étudiants interna-tionaux : « Nous ne sommes pas à la

base de cette manifestation, mais on ne laisse pas tomber nos étudiants, on est derrière eux et on compte bien les soutenir jusqu’à ce qu’il y est une solution équitable », expliquait Thierry Merro, Vice-président aux fi-nances.

Les étudiants se sont ensuite dirigés au pavillon Pierre-Boucher devant le bureau du recteur pour manifester et selon nos sources, il s’agit du début d’une série de moyens de pression jusqu’au C.A. de l’UQTR en avril.

Les étudiants lors du rassemblement. Photo: A. Tremblay

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

Page 3: Zone Campus 21 février 2011

zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

La première semaine de février en a été une de bouleversements pour l’UQTR et plus particulière-ment pour le Département de psychologie, alorsqu’onapprenaitparl’intermédiairedesjournaux,laradiationdupsychologuepaulBel-lemaredel’ordredespsychologuesdu Québec qui est égalementchargédecoursàl’uQtr.

Rappelons brièvement que Paul Bellemare a été radié de l’Ordre des psychologues du Québec pour une période de deux ans après avoir été déclaré coupable d’avoir agi à l’encontre des règles de son ordre avec deux de ses patientes. De plus, il s’est fait imposé une limitation permanente à exercer sa profession auprès des femmes. La nouvelle est arrivée aux oreilles des dirigeants de l’Université di-manche le 30 janvier et une décision devait être prise le plus tôt possible étant donné que le cours de M. Belle-mare, Psychologie du vieillissement, était à l’horaire le lundi à 19 h. M. Martin Gélinas, Vice-recteur aux ressources humaines, explique la si-

tuation : « On se devait lundi de prendre des décisions assez rapi-dement, dans l’intérêt d’abord de nos étudiants […] on a offert aux étudiants qui le souhaitaient une al-ternative d’avoir un cours à la même heure par un autre chargé de cours dans un autre local ».

C’est le doyen de la gestion académique des affaires profession-nelles de l’UQTR, Daniel Boisvert, qui est allé rencontrer les étudiants de M. Bellemare, lundi soir, afin de leur expliquer la situation. Un nu-méro de téléphone avait été mis à la disposition des étudiants qui sou-haitaient profiter de l’offre qui avait été préparée par l’Université. Aucun étudiant n’a utilisé ce numéro pour

exprimer le souhait de changer de chargé de cours. François Landry, attaché politique de l’AGE UQTR, a confirmé par courriel qu’il n’avait pas eu d’échos de la part des étudi-ants non plus : « Officiellement, nous n’avons pas reçu de commentaires ou de plaintes à ce sujet ». Le mercredi 2 février, l’UQTR réa-lise la complexité de la situation après avoir analysé le jugement rendu sur Paul Bellemare. « On se doit, dans l’intérêt de nos étudiants et étudi-antes, de relever M. Bellemare de ses fonctions afin de faire une analyse plus approfondie, avec des experts en la matière, des avis juridiques, des

avis au niveau de l’éthique aussi, es-sayer de comprendre le dossier afin que la direction de l’UQTR puisse prendre une décision éclairée », confiait M. Gélinas en misant sur l’importance que prenaient les étu-diants dans cette si-tuation délicate. Le cours Psychologie du vieillisse-ment est donc toujours offert aux étudiants à la même heure par un autre chargé de cours, pendant que l’on procèdera à l’analyse du dossier de Paul Bellemare. À la fin de cette semaine, M. Gé-linas émet ses commentaires sur le déroulement des événements et sur ce qui demeure prioritaire pour

l’Université : « C’est une très grosse semaine, intense, mais l’idée c’est de la gérer de façon la plus struc-turée, intelligente et dans le respect d’abord des gens qui sont au cœur de notre mission, les étudiants […] C’est notre raison d’être ». Il faudra probablement attendre plusieurs semaines afin de connaître le verdict final de l’UQTR au sujet du chargé de cours, qui est présente-ment suspendu avec solde. Sans contredit, cet événement aura sur-pris plusieurs des étudiants actuels et passés de M. Bellemare, lequel est considéré comme un excellent chargé de cours.

L’UQTR sera représentée pour la première fois à la Simulation du Parlement européen Canada-Québec-Europe (SPECQUE) qui se déroulera au Luxembourg du 7 au 14 août 2011. La délégation du campus trifluvien est constituée de quatre étudiants du département de phi-losophie : René Beauparlant (chef de la délégation), Bryan Faucher, Joanie Pothier et Jean-François Veilleux. Les enjeux politiques qui seront débattus cette année sont la lutte contre le terrorisme, la création d’une taxe européenne globale, la stratégie eu-ropéenne relative à l’Arctique ainsi que l’instauration d’un espace mari-time européen sans frontière et du transport maritime intracommunau-taire. La SPECQUE est un événement annuel qui recrée une assemblée

parlementaire du Parlement euro-péen et qui se déroule en alternance en Europe et au Canada. Elle a été fondée en 1998 à L’Université Laval et repose sur trois principes : l’usage du français, la non-partisanerie et l’apolitisme. Chaque année, près de 150 étudiants universitaires franco-phones participent à l’événement. (M.-N.M.)

simuLation du ParLementeuroPéen canada-Québec-euroPe

L’UQTR envoie sapremière délégation

radiation d’un PsycHoLogue cHargé de cours à L’uQtr

Paul Bellemare, suspendu avec solde

« c’est une très grosse semaine,

intense, mais l’idée c’est de la gérer de façon la plus

structurée, intelligente et dans le respect

d’abord des gens quisont au cœur de

notre mission, les étudiants […] c’est

notre raison d’être. » – martin gélinas,Vice-recteur aux

ressources humaines

Photo: M-E Laroche

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Actualités

Page 4: Zone Campus 21 février 2011

4 21 février au 6 mars 2011ACTUALITÉS

L’exemple à suivreÉditorial

La période d’inscription du Con-cours d’affiches scientifiques 2011se déroule du 4 février au 7 mars. pourunedeuxièmeannée,cecon-cours s’adresse aux étudiants de tous les cycles d’études de l’UQTR.

Le Concours d’affiches scienti-fique se veut en effet de plus en plus inclusif. Selon le Président d’honneur, M. Stéphane Perreault, professeur au département de lettres et de communication sociale, la recherche ne s’adresse pas qu’aux étudiants des cycles supérieurs. Participer à un tel événement permet aux étudiants des programmes de pre-mier cycle d’identifier les domaines pour lesquels ils ont un intérêt pour d’éventuelles études supérieures, dans un environnement supervisé, encadré et sécurisant. De plus, ces étudiants s’assurent de se distinguer des autres auprès des professeurs de leur département, toujours selon M. Perreault. Il y a plusieurs autres avantages ciblant tous les étudiants, cycles confondus, selon les responsables de ce concours. La participation au

Concours d’affiches scientifiques donne la possibilité de gagner une bourse, bonifie le curriculum vitae scientifique de l’étudiant et le met dans une situation facilitant le ré-seautage avec d’autres étudiants et plusieurs professeurs. Prendre part à un tel concours peut également servir de tremplin pour la participa-tion à un symposium, où on prépare l’étudiant à présenter dans d’autres universités, comme ce fut le cas pour certains diplômés de l’UQTR dans les années passées. Pour les étudiants de premier cycle qui hésiteraient à participer au Concours d’affiches scientifiques, il est important de savoir que la re-cherche qui est présentée dans ce concours peut être tant quantitative que qualitative. La problématique peut provenir d’un PICOM, d’un projet déjà entamé dans le cadre d’un cours ou tout simplement, d’une passion se rattachant au champ d’études. Le but de l’affiche est de démontrer le processus in-tellectuel des étudiants dans la résolution d’une problématique et c’est pour cette raison que le choix du sujet peut être très large. De plus, il n’est pas obligatoire de présenter les résultats finaux de la recherche; ainsi, les résultats préliminaires ou

les pistes de réflexion peuvent servir à alimenter l’affiche. L’année dernière, 23 étudiants du premier cycle et 57 étudiants des cycles supérieurs ont participé au Concours d’affiches scientifiques et près de 25 000 $ en bourses et prix ont été remis aux étudiants. Il est encore temps de s’inscrire pour l’édition 2011 du concours. Toute information quant aux critères d’admissibilité et aux spécificités de l’affiche est disponible sur le site In-ternet du concours au www.uqtr.ca/affiches. Il est également possible d’y trouver des exemples d’affiches des années antérieures ainsi que les co-ordonnées des deux responsables du concours, qui sont disponibles pour répondre aux questions des étudi-ants. Le Concours d’affiches scienti-fiques se tiendra les 29 et 30 mars prochains au hall Gilles-Boulet et à l’atrium Paul-Émile-Borduas. Il est possible de s’y inscrire jusqu’au 7 mars. Cet événement rassembleur, formel et convivial à la fois, peut également être visité par les étudi-ants qui souhaitent voir les sujets de recherche de leurs pairs ou tout sim-plement s’inspirer pour la prochaine édition du Concours d’affiches scien-tifiques.

le 31 janvier dernier, la Fondationde l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) proposait sa remise annuelle de bourses dans la salle du pavillon Nérée-Beauchemin de l’uQtr.À lafindecettesoirée,cesont 328 bourses qui auront étéremis aux étudiants totalisant plus de 525 000$. ces bourses récom-pensaientàlafoislevoletscolaire,sportif et social.

«Nous félicitons chaleureuse-ment les étudiants lauréats pour les efforts constants qu’ils dé-ploient dans leur cheminement universitaire. Cette persévérance les a menés à l’obtention d’une bourse amplement méritée », a déclaré M. Jean-Guy Paré, président du conseil d’administration de la Fondation. La soirée a donc débuté avec une allocution du président du conseil d’administration de la fondation suivie de celle du recteur de l’UQTR, M. Ghislain Bourque. Le recteur a tenu à souligner la contribution des nombreux donateurs à cette soirée de remise de bourses: « L’attribution

de bourses signale votre générosité et votre attachement à promouvoir l’enseignement supérieur dans la ré-gion. Nous vous remercions d’avoir à coeur de soutenir aussi bien la réussite étudiante que le développe-ment académique et scientifique de l’Université ». Les appels des boursiers ont été ponctués de deux allocutions d’étudiantes qui se sont vues remettre une ou plusieurs bourses durant la soirée. Elles ont pris le temps de rap-peler l’importance et surtout l’utilité des bourses dans le cheminement

académique de plusieurs étudiants et étudiantes. Ce sont finalement près de 425 invités, des étudiants certes, mais aussi des donateurs, des mem-bres de l’administration ainsi que plusieurs responsables de départe-ments qui sont venus applaudir chaudement la réussite exemplaire de ces étudiants dans le parcours univer-sitaire parfois difficile. La fondation de l’UQTR en est présentement à sa troisième cam-pagne majeure de financement sous le thème S’investir pour le savoir et vise cette fois un objectif de 20 M$.

concours d’afficHes scientifiQues 2011

La recherche des étudiants en vedette

Cérémonie de remise de bourses pour la Fondation de l’UQTR

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Le recteur Ghislain Bourque lors de son allocution. Photo: A. Tremblay

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Actualités

Ah! Ces soirées bien arrosées. Que de plaisir et de joie entre amis. Généralement les soirées arro-sées et festives se déroulent sans anicroche ni problème majeur. Mais parfois, quelques espritss’échauffentetcertainsdérapent.etparfois, cesdérapagesnesontvraimentpastrèsélégants.

C’est ce qui est arrivé un bon lundi soir, à la Chasse-Galerie, alors que quelques étudiants au Baccalauréat en Enseignement se-condaire s’en sont donnés à coeur joie dans les pages de l’édition du 7 février du Zone Campus. Les van-dales ont effectivement griffonné la page neuf d’une centaine de copies de notre journal. L’article en ques-tion faisait état de la victoire de l’Association de Communication Sociale dans le cadre de l’activité « Dieu Marchi ». Cet acte de van-dalisme a été commis pour corriger le fait que, malgré une couverture exhaustive des activités du carnaval de sa part, le journal n’a pas dédié d’articles à la première place au classement de BES. Il va sans dire que cet acte origine d’une idiotie sans borne. D’abord, parce que ces vandales ont souillé un journal qui est la propriété de tous les étudiants, mais également parce qu’ils ont été irrespectueux envers l’auteure de cet article qui ne faisait que son travail. De plus, ils ont revendiqué une reconnaissance pour leur crime sur une page Face-book concernant le Carnaval. D’accord, Zone Campus aurait peut-être dû publier les résultats et souligner la victoire de BES, mais est-ce qu’une omission de ce genre vaut ce traitement enfantin? Comme je l’ai mentionné plus haut, ce journal est la propriété des étu-diants de l’UQTR, les opinions de ceux-ci sont donc appréciées et nous tiennent à coeur. Peut-être qu’à la place de prendre la voie facile, les vandales auraient pu nous écrire une lettre d’opinion afin de faire entendre leur mécontente-ment. Ils auraient pu également s’adresser à la rédaction (notre ré-dactrice en chef était présente sur le lieu du crime lundi). Bref, ils auraient remarqué plein de recours à cette

« injustice » s’ils avaient pris la peine de nous parler.

Des valeurs superficielles Ce qui est désolant dans toute cette histoire, c’est que le crime commis par ce groupuscule d’étudiants concernait le carnaval étudiant, une activité de réjouis-sance certes, mais un événement qui reste très parallèle à notre vie d’étudiant et son premier prix n’a aucune valeur. Commettre un acte pour faire valoir les bonnes perfor-mances académiques de nos futurs professeurs aurait été plus logique, mais une victoire aussi éphémère que celle-ci est désolante et dé-montre peut-être un manque de maturité flagrant de la part de ceux qui doivent enseigner à nos enfants. J’imagine qu’au secondaire, un van-dale pris la main dans le sac serait réprimandé sur-le-champ par son enseignant ou par le comité de dis-cipline, mais on se permet de jeter l’éthique par la fenêtre lorsque c’est l’enseignant qui pose de tels gestes? La question n’est pas qui a commis le geste, mais ledit geste en lui-même. Un étudiant, qu’il soit en BES, en ITR ou en Géographie, a le droit de boire et de faire la fête. Par contre, le vandalisme, geste il-légal et amoral, est réprimandable et ne peut être toléré de la part de personne. C’est simplement plus choquant de constater que ceux qui commettent ce geste sont ceux qui vont donner l’exemple à nos jeunes. Du moins, nous pouvons nous réjouir puisqu’il s’agit d’un geste isolé réalisé par deux ou trois étudiants et que leur comporte-ment ne représente pas celui de la majorité. D’ailleurs, l’association de B.E.S., considérant que cet acte est isolé et relève d’une décision indi-viduelle, à décidé de ne pas prendre position puisque cela ne concerne pas l’ensemble de ses membres. Aux auteurs de ces actes de mau-vais goût, je vous dirais le proverbe suivant : «Ceux qui savent faire, font; ceux qui ne savent pas, ensei-gnent». Vous savez très bien agir en enfant, peut-être ne devriez-vous pas leur enseigner.

S IMON F I TZBAYÉditorialiste

Photo: A. Tremblay

Page 5: Zone Campus 21 février 2011

zonecampus.ca 5ACTUALITÉS

Mercredi le 3 février dernier avaitlieu l’Assemblée générale spécialedel’Associationgénéraledesétudi-ants de l’UQTR.

C’est à la salle Ludger Duvernay qu’avait lieu cette rencontre. Elle n’avait qu’un point à l’ordre du jour: l’adoption de plusieurs modifica-tions aux statuts et règlements de l’association concernant une restruc-turation des rôles et des postes dans le conseil exécutif. Les changements visaient entre autres la suppression de deux postes d’officier, sociocul-turel et interne, pour avoir un nouveau poste: celui de Vice-président aux af-faires étudiantes. Il y avait aussi une répartition des tâches dans deux postes à éliminer entres plusieurs postes déjà existants et le nouveau poste qui était proposé à l’assemblée.

Cette dernière avait d’abord été prévue le 29 janvier, mais avait fi-nalement été reportée puisqu’on ne semblait pas prêts à présenter ces propositions à l’assemblée. Après plusieurs minutes de retard, le quorum étant constaté, l’assemblée délibérante pouvait commencer. Tous les commentaires effectués au microphone lors de la période de questions concernaient surtout la lourdeur des tâches qu’un seul of-ficier aurait à faire. Les étudiants étaient tout de même favorables à une redéfinition des postes, mais pas à la suppression d’un poste. Le vote suivant la période de questions n’aura pas surpris les personnes présentes avec une grande majorité d’étudiants à l’encontre de la proposition. Une seule intervention est venue suspendre les travaux de l’assemblée. Louis Lacroix, un étudiant au bac-calauréat en histoire, a soulevé une erreur dans les procédures d’affichage de l’assemblée générale spéciale. Sur

les affiches, on pouvait y lire : Avis de motion: Modifications aux statuts et règlements ainsi que les références pour aller lire tous les changements dont il était question. Pourtant, il ne s’agissait pas d’un avis de motion. Celle-ci avait déjà été adoptée à la dernière assemblée. Le vote qui était déjà en cours lors de l’interruption a tout de même eu lieu et ainsi la pro-position faite à l’assemblée n’aura pas été adoptée. Ce résultat n’a pas semblé sur-prendre l’exécutif. Ils ont appelé les gens à donner leur avis sur cette pro-position, mais aussi à partager leur vision des tâches des officiers et de ce qu’ils jugeraient être de bons change-ments pour le comité exécutif. À ce sujet, certains officiers semblaient déçus que les étudiants votent contre, mais n’apportent aucune so-lution: « Si on m’avait demandé mon avis avant la journée de l’assemblée, j’aurais pu prendre le temps d’élaborer des idées, mais c’est trop

peu trop tard », déclarait un étudiant à la sortie de l’assemblée générale spéciale. Du côté de l’association, on juge qu’il s’agit d’un message clair et l’exécutif doit retourner à la table

à dessin pour suggérer une mise à jour plus adéquate de la composi-tion de l’équipe exécutive. C’est donc partie remise pour cette réforme des statuts et règlements.

Suite au débat de la Commission desfinancespubliquessur leprojetde loi 130 et aux récentes sortiespubliques des dirigeants de sestrois fonds - président de l’ACFAS (l’Association francophone pour le savoir),MonsieurpierreMoreaudelafédérationquébécoisedesprofes-seures et professeurs d’université,la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) - elle a elle aussi déposé un mémoire à l’intention de la commission des finances pub-liquesdugouvernementduQuébec.

Contrairement à ses collègues les professeurs, la CRÉPUQ est en faveur du segment de la loi concernant la fusion des trois fonds de recherche. Par contre, elle émet huit recomman-dations et demande ainsi certains changements dans la façon dont sera géré le Fonds Recherche Québec. Par exemple, du côté du conseil d’administration du nouveau fonds, il est suggéré par la CRÉPUQ de le constituer en partie de personnes externes au Québec et de favoriser qu’un siège soit octroyé à un étudiant aux cycles supérieurs. Par contre, l’organisme ne suggère pas que ce soit inscrit dans le projet de loi. Ce se-rait donc tout de même à la discrétion de l’organisation. Elle se positionne aussi contre l’article 70 de cette loi qui donne, selon la CRÉPUQ, un très puissant droit de regard du ministère sur les orientations du fonds. Selon

la CRÉPUQ, ce droit est déjà en place et l’article 70 pourrait favoriser l’ingérence du ministère sur les fonds de recherche. Du côté du campus, l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGE UQTR) réunissait le vendredi 11 février la table ronde des cycles supérieurs pour discuter, entre au-tres, de ce projet de loi. Finalement, ceux-ci se sont prononcés contre le projet de réforme des fonds de recherche et visent maintenant à faire une recommandation au con-seil d’administration de l’association étudiante, pour que cette dernière ait désormais une position claire sur le sujet: « les raisons invoquées par le gouvernement pour fusionner ses fonds sont principalement des réduc-tions de coûts liées à l’administration des trois organismes qui supervisent la recherche. Pourtant, dans la plu-part des cas, ils le font déjà. Ils font du zèle, comme avec le projet de gou-vernance des universités », déclarait Frédéric Farid Borel, Vice-président aux cycles supérieurs de l’AGE UQTR. Celui-ci expliquait aussi les inquié-tudes des étudiants face à l’arrivée de ce joueur unique: « les fonds de recherche fonctionnaient très bien et rien n’est dit qu’on ne diminuera pas éventuellement les montants ac-cordés à certains domaines que le ministère jugera moins rentables, comme les sciences fondamentales et les sciences humaines », a-t-il conclu. Rappelons que le projet de loi

130 vise l’abolition et la restruc-turation de certains organismes et certains fonds gouvernementaux. Ces restructurations auront aussi un impact sur le monde de la recherche universitaire puisque le projet de loi en processus d’adoption vise la fusion de trois fonds de recherche: le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technol-ogies (FQRNT) et le Fonds québécois de la recherche sur la société et la cul-ture (FQRSC). Ces trois fonds seront fusionnés et permettront la créa-tion du Fonds Recherche Québec. (M.-É.L.)

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Le projet de loi 130continue à faire réagir

assembLée généraLe sPéciaLe

L’AGE UQTR de retour à zéro

Photo: M.-E Laroche

Photo: M.-E Laroche

Page 6: Zone Campus 21 février 2011

6 21 février au 6 mars 2011

SOCIÉTÉ

Le FantasquePar Hubert Samson, étudiant en histoire à l’UQTR

Au XVIIIe siècle, l’explorateur Pierre Gaultier de La Vérendryerepousse les frontières de la Nouvelle-France

jusqu’aux lacs Manitoba et Winnipeg.Il fonde une série des postes de traiteet des forts à l’Ouest des Grands-Lacs.Il établit également des alliances avecles tribus amérindiennes de la région.

Fort de ses exploits héroïques au Nouveau-Monde,La Vérendrye représente une figure de proue

dans la mémoire collective du Québec.Aujourd’hui, même si le rêve de créer

un empire français en Amérique est révolu,les Québécois doivent continuer d’entretenir le culte du héros.

C’est le mois de février. En plus d’être le mois le plus court de l’année et celui des amoureux,c’est aussi le Mois de l’histoire des Noirs.saviez-vousquec’est lavilledeMontréal,en1992,quiadéclaréofficiellement l’existence de cettepériode,qu’onqualifieraicidesen-sibilisation, pour les besoins de lacause?effectivement,cetteannée,nouscélébronsle20ième anniversaire decettepériodededifférenciationde laminoritévisible,placée cettefois sous le thème « Se réapproprier notre histoire et nos valeurs ».

Précisément, ce mois a pour ob-jectif, selon le site Web du Ministère de l’immigration et des commu-nautés culturelles, de reconnaître la contribution des communautés noires au développement du Québec. Avec le thème de cette année, on veut que tous les citoyens québécois aient en mémoire l’accomplissement des Noirs sur les scènes politique, sociale, culturelle et économique pour ainsi rendre hommage à l’héritage qu’ils laissent pour le futur du Québec.

Sur ce même site, nous pou-vons apprendre que le Québec est une société interculturelle, non pas multiculturelle. Ce premier constat m’amène directement vers un ques-tionnement : mais quelle est donc la différence entre ces deux termes qui font en sorte de définir la société

québécoise dans son rapport aux dif-férentes cultures qui composent son peuple? Cette question est de facto enjointe d’une nécessité et même d’un devoir, celui de définir ces deux termes structurants. Ainsi, on peut dire, dans un premier temps, que l’interculturalité d’une société suppose un projet collectif de partage des valeurs, pour une ouver-ture sur le pluralisme et une harmonie citoyenne, dans l’objectif de voir une cohésion sociale s’installer, en prin-cipe. Vous conviendrez avec moi de la beauté de la chose! Pour ce qui est du multiculturalisme, on peut le définir comme étant une réponse sociale à la migration des populations. Avec le multiculturalisme, ce n’est pas tant l’idée de créer des ponts entre les cultures présentes sur un même ter-ritoire. Il s’agit plutôt de simplement reconnaître leur coexistence. Après cet exercice de définition, on peut facilement penser que le gouverne-

ment provincial profite de l’occasion pour s’associer à l’activité et inscrire sa politique d’intégration de la di-versité pour, de la sorte, faire bonne figure auprès de l’électorat. Depuis toute la période où les accommodements raisonnables étaient à l’agenda des médias, peut-on penser qu’il s’est opéré un changement au niveau de la structure idéologique même de notre province quant à la question des immigrants ou plus simplement des Noirs? Je se-rais tentée de dire, du bout des lèvres, un léger petit oui tout doux, presque chuchoté. Selon la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil : «Ce mois rappelle que les Québécoises et les Québécois des communautés noires participent pleinement à la construction d’un Québec moderne, ouvert et dynamique dans lequel ils peuvent s’épanouir ». Il va sans dire que les autres communautés n’ont

probablement pas apporté une grande contribution au développe-ment de la société dans laquelle on vit puisqu’elles auraient droit aussi à un mois pour commémorer leur col-laboration. Je ne veux pas, dans ce texte, dé-nigrer l’initiative de vouloir se lancer des fleurs dans notre capacité de Québécois d’intégrer les «étrangers», cependant, je trouve que l’idée est inconséquente. En effet, j’ai l’impression d’être devant un para-doxe : on veut intégrer les différentes cultures en les mettant sur le même pied d’égalité, tout en marquant la différence de façon symbolique. Enfin, après toute cette réflexion, une question subsiste. À qui s’adresse donc une telle campagne, qui en est le public? Je vous laisse le soin de ré-fléchir à la réponse, une réponse qui d’ailleurs permettrait d’apprécier l’efficacité et la pertinence de ce fameux Mois de l’histoire des Noirs.

Cohabitation culturelle au Québec :un mois pour célébrer nos Noirs!

SOF I A TOURIGNYChroniqueuse

si vous êtes noir,c’est votre mois!

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zonecampus.ca 7

vIe ÉTUdIAnTe

Le camPus... en action!

actiVités à Venir

Exposition Tableaux vivants. Photo: M. Beaupré

Tribune libre. Photo: N. Ducharme

Hommage au recteur durant unerencontre des Patriotes. Photo: A. Tremblay

F1 L’ingénierie de Trois-Rivières (ITR) présente à nouveau son mythique party F1, toujours le dernier jeudi avant chaque relâche (24 février). La bière et le fort seront au prix de 1$ pour l’occasion. Vous pouvez vous procurer vos billets au local de l’asso-ciation.

souperspaghettietvin ITR organise un souper spaghetti et vin de financement le jeudi 10 mars prochain à 18h30. Les billets sont en vente au local d’ITR au 0087 du pavillon Pierre-Boucher au coût de 12 $.

collectedesang Une collecte de sang d’Héma-Québec est organisée en collaboration avec les étudiants en sciences infirmières et le service de santé de l’UQTR le 9 mars prochain à 13h dans le Hall du pavillon Albert-Tessier. Vous êtes attendus en grand nombre.

recettegagnantepour l’étude d’examens! Une formation sur la préparation aux examens vous est proposée par le Ser-vice aux étudiants le 23 février prochain à 15h30. L’inscription est obligatoire au www.uqtr.ca/sae-psycho.

Vous organisez une activité étudiante et vous aimeriez qu’elle paraisse dans cette

section? envoyez un courrielà [email protected]

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8 21 février au 6 mars 2011

ARTS eT SPeCTACLeS

Une série d’installations visuelles et sonores sont au Centre d’Exposition Raymond-Lasnier de la Maison de la Culture de Trois-Rivières. La Méca-nique de l’Objet vous présente des oeuvres assez inusitées.

Le concept est une création des artistes de Perte de Signal, un centre de production, de recherche et de développement de projets artis-tiques en arts numériques. En plus de leur esthétisme, les installations qui couvrent le plancher du Centre d’Exposition Raymond-Lasnier po-sent un regard sur la mécanique des oeuvres, de ce qui les compose. Par la même occasion, les artistes tentent de remonter aux ancêtres de certaines inventions, particulière-ment celles qui touchent le domaine des arts médiatiques. Par exemple, l’oeuvre Sewing Machine Orchestra de Martin Messier propose une série de vieilles machines à coudre qui sont en marche afin de produire une musique électrique et mécanique en direct; jeux de sons et de lumières qui devi-ennent presque hypnotisants pour le spectateur. Quant aux artistes Pavitra Wickramashinghe et Amélie Brisson-Darveau, elles présentent l’oeuvre 0000, une installation ci-nétique qui reprend le concept du dispositif d’animation qu’est le thau-matrope. Ce sont des disques sur lesquels deux images sont présentes sur les côtés et qui tournoient sous l’impulsion d’un détecteur de mou-

vement. L’oeuvre la plus marquante de l’exposition est certainement Solo de musique concrète pour 3 pianos sans pianiste d’Érick d’Orion. Cette installation sonore se trouve dans la dernière salle du centre d’exposition et comporte trois pianos d’époques différentes. Seulement pour piquer votre curiosité, sachez que les pianos partagent la vedette avec des mo-teurs de trains... Plusieurs autres installations tout aussi surprenantes les unes que les autres sont au pro-gramme.

Oeuvre sonore La Mécanique de l’Objet propose une variante très pertinente lors de l’exposition. L’artiste Martine Lauzier propose Trajet Public, une oeuvre sonore qui permet aux visiteurs de parcourir le chemin de l’exposition avec un audio-guide. Banale? Pas vrai-ment puisque contrairement à cette technique qui vise habituellement à donner un complément d’information sur les oeuvres au public, les audio-guides de l’exposition diffusent plutôt des bandes-son et nous parlent d’une série d’oeuvres d’art qui se retrouvent non pas dans le centre d’exposition, mais un peu partout dans la ville de Trois-Rivières. Il s’agit donc d’un autre voyage artistique qui, tout comme l’entièreté de l’exposition, se veut d’une originalité extrêmement bien présentée et même captivante. À voir jusqu’au 13 mars 2011.

centre d’exPositionraymond-Lasnier

La Mécaniquede l’Objet

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

0000, une version moderne et esthétique du thaumatrope. Photo: M.Beaupré

Sewing Machine Orchestra de Martin Messier proposeune série de vieilles machines à coudre qui produisent unemusique électrique et mécanique en direct. Photo: M.Beaupré

« Les artistes tentent de remonter

aux ancêtres de certaines inventions,

particulièrement celles qui touchent le domaine des arts

médiatiques»

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zonecampus.ca 9ARTS eT SPeCTACLeS

Messmer, le fascinateur maître del’hypnoseetdumagnétisme,étaitde passage à la salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières le 4 février dernier.

Après une brève introduction pour expliquer au public qu’il a été initié à l’hypnose à l’âge de 7 ans, alors que son grand-père lui avait re-filé un vieux livre qui enseigne cette matière, Messmer se met à l’action.

À 15 ans, Messmer endormait son premier patient, «un de ses chums», Sincler, qui maintenant l’accompagne

en tournée en tant qu’assistant sur scène. S’enchaîne ensuite la sélec-tion des participants. “Vos doigts se

rapprochent, ils se rapprochent de plus en plus, se collent… Vos doigts se soudent et ne peuvent plus être séparés…”, dit Messmer. Plusieurs auraient aimé vivre l’expérience, mais force est de constater qu’un faible pourcentage de gens pourrait le faire. Seulement une quinzaine de personnes auront la chance de récu-pérer trois heures de sommeil que procurent les 15 minutes d’hypnose. Et c’est là que débute l’aventure à travers le subconscient des partici-pants. C’est à ce moment que les scep-tiques commencent à y croire, y compris moi… les numéros sont de plus en plus impressionnants à mesure que le spectacle avance. C’est plutôt surprenant et amu-sant de voir une jeune dame faire un bulletin de nouvelles en état de

panique, en rappant ou en chinois comme si c’était naturel! Ou encore, de voir Daniel, le cobaye du moment, changer ses chaussures de côté à de nombreuses reprises en répétant que les personnes qui l’accompagnaient ne lui avaient pas dit. Ou bien… une dame qui parcourt toute une gamme d’émotions dans la même minute passant des larmes au fou rire en pas-sant par la jalousie de sa voisine. Les participants se sont même pris pour le King du Rock’n Roll et Frankein-stein. L’expérience Messmer en vaut vraiment la peine, les rires sont ga-rantis. Pour ceux qui souhaitent voir ou vivre l’aventure, sachez que le fascinateur est en supplémentaires à la salle J.-Antonio-Thompson le 26 mars ainsi que les 6 et 7 octobre pro-chains.

La première édition de l’activité Question pour un champion a eu lieu le10févrierdernieràlachasse-Gale-rie de l’UQTR. Une soirée de culture générale et de saine compétitionentrelesdifférentesassociationsdel’Université.

Cette activité fort appréciée a été organisée par la Vice-présidente aux affaires socioculturelles Djimby Marie Gueye. Cette dernière a convoqué un représentant par association étudi-ante afin de se mesurer à des questions de culture générale, de la même façon que le jeu-questionnaire français

du même nom. Une belle initiative puisque les activités socioculturelles de ce genre à l’UQTR se faisaient plutôt rares dans les dernières an-nées. Les associations étudiantes ont répondu favorablement à l’invitation, ce qui a permis à cette soirée d’être un franc succès. Cette activité a rappelé au public présent le genre d’épreuves intellectuelles qu’on retrouve habi-tuellement au Carnaval étudiant de l’UQTR. Ce concept de saine compé-tition entre les différentes associations étudiantes est d’ailleurs toujours très intéressant. L’association étudiante de philosophie s’est méritée la première position lors de ce concours. La deu-xième édition est déjà attendue, cela pourrait permettre aux associations de prendre leur revanche.

Question Pour un cHamPion

De vrais génies

messmer

La fascination du subconscient

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

Quelques concurrents très concentrés lors de la soirée Question pour un champion, le10 février dernier. Photo : M. Beaupré

Photo: Salle J.-Antonio Thompson

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

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10 21 février au 6 mars 2011ARTS eT SPeCTACLeS

Une toute nouvelle Web-télé vient de faire son apparition parmi toutescellesquiseprésententsurla toile. pourquoi écouter 3Gars.tv? parce que c’est drôle et qu’ils’agit d’une création originale quimet en scène des trifluviens biende chez nous.

3gars.tv, c’est Sylvain Guimond, Dany Larose et Pascal Guimond qui nous plongent dans leur univers tordant. L’humour absurde est à l’honneur à travers les péripéties de ces trois personnages aux caractères bien définis. Le chialeux, le propret et l’aimant à femmes. Dans les pre-miers épisodes qui sont disponibles, on peut suivre les gars à travers plusieurs situations qui sont très drôles et ce, du début à la fin. Démé-nagement, partie de badminton ou séance chez le psy, l’écoute de ces

épisodes passe trop vite, car il s’agit d’une bonne Web-télé dynamique et à laquelle on devient vite fidèle. Malgré le peu de moyens que les gars possèdent, sachez que les Web-épisodes n’en souffrent point. Les scénarios des deux cousins Guimond sont à pouffer de rire en plus de

présenter plusieurs repères de la ville de Trois-Rivières, dont le fameux Coconut Bar. D’un point de vue ar-tistique, les plans et images sont très bien filmés, ce qui donne une qualité à la Web-télé qui n’a rien d’un calibre d’amateur. On attend déjà les pro-chaines émissions avec impatience

afin de rire un bon coup. La Web-télé nous prouve certainement que le talent se trouve à Trois-Rivières.

Bonne expériencepar le passé On peut très bien déceler le pro-fessionnalisme des créateurs de 3gars.tv. En effet, l’équipe n’est pas à son premier projet. Les cousins Pascal et Sylvain Guimond ont créé il y a quelques temps La Garçonnière Story, une parodie de la télé-réalité Loft Story dans un ton tout aussi absurde. Suite au succès de cette capsule, les créateurs ont fait paraître 3 gars sur leur 31, une émis-sion spéciale du temps des fêtes qui a été diffusée sur les ondes de TVCo-geco et qui, encore une fois, a attiré bon nombre de spectateurs. Il s’agit là de bonnes expériences de tour-nage et de création pour les gars qui ont par la suite décidé de former leur propre Web-télé. À découvrir afin d’alléger votre journée et de vous ac-crocher un sourire!

Les Mardis de la Relève du Gam-brinus sont de retour à Trois-Rivières. une vingtaine de groupes devronts’affronter dans le but de remporterla14e édition de ce concours fort inté-ressant pour la relève musicale.

Le concours des Mardis de la Relève, ce sont 27 groupes qui s’affrontent dans le but de percer sur la scène musicale. «Le concept des Mardis de la Relève est fort simple : mettre un groupe sur la mappe!», explique Dave Talbo des Productions Joshua. Pendant treize semaines, les différentes formations doivent offrir les meilleures perfor-

mances musicales, à concurrence de trois groupes par soir. Le groupe ga-gnant se méritera en prix une session d’enregistrement pour une chanson qui tournera sur les ondes des radios triflu-viennes, dont CFOU 89,1 FM. De plus, une présence rémunérée dans quelques festivals de la région tels que le Fes-tivoix de Trois-Rivières est également au programme. Un prix de 1000$ chez Musique Daniel Côté sera également offert aux récipiendaires de la deux-ième position. Il s’agit d’un bon coup de pouce pour la relève musicale, si on constate la popularité qu’a acquise le groupe gagnant de l’an dernier, Atomic Baobab. Pour toutes les formations intéressées à participer au concours, faites vite, car les Mardis de la Relève débutent le 1er mars prochain. C’est un rendez-vous à ne pas manquer égale-ment pour les amateurs de musique émergente. Pour plus d’information, consultez le www.gambrinus.qc.ca. Bonne chance à tous ! (M.B.)

retour des mardis de La reLèVe

Qui l’emportera?Web-téLé

3gars.tv

3gars.tv, ce sont Sylvain Guimond, Dany Larose et Pascal Guimond qui vous font rire,du début à la fin. Photo: 3gars.tv.

«L’humour absurdeest à l’honneur

à travers lespéripéties de cestrois personnages

aux caractèresbien définis»

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.

ArtistesLes IncendiairesBiobazarCardinalChromeoAlex NevskyArielKarim OuellettePanacheIl danse avec les genouxAlexandre Désilets

ArtistesWolf & CubBraidsAtomic BaobabWing and HollowNans & NatRa Ra RiotDiamond RingsFinal FlashChilly GonzalesPS I Love You

PiècesSeven SevensPlath HeartCut It UpFrozen TreesTell MeMassachussettsWait and SeeGo OutsideNever StopFacelove

PiècesAmants d’immeublesMoon Queen (Radio Edit)Une fin heureuseJ’ai claqué la porteMille raisonsMauveMétéoreLe genou de ClaireLa grande ChefLe souffle court

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.

semainedu14au20février2011lesjeudisà14hetlesvendredisà17hàcFou

Audébutdelasessiond’hiver2011,ungrouped’étudiantsamis surpieduneliguedechoré-okéqui sevoulaitêtreune compétition amicale entre associa-tionsétudiantesdechorégraphieetdeKaraoké. l’activité n’obtient cepen-dant pas tout le succès attendu.

Les équipes qui sont composées de six étudiants de la même association étu-diante prennent part à une thématique différente imposée une fois par mois et doivent se livrer en spectacle devant un jury formé d’étudiants sélectionnés dans

les différentes associations participantes. “ Jusqu’à présent, il y a quand même des associations qui participant bien comme Récréo, Psycho-Ed et BES, mais ce n’est pas suffisant, on va tenter la relance dans les plus brefs délais. On va distribuer des “Flyers” et demander aux associations de faire leur part avec leurs membres”, explique un des organisateurs. Au moment d’aller sous presse, la deuxième étape de la compétition battra son plein sous le thème de la ro-mance, et la prochaine aura lieu le 15 mars prochain sur des airs de Pop et de Dance. Les participants courent la chance de se mériter des cartes d’entrée V.I.P. à la Chasse-Galerie, des vête-ments, consommation, etc.

La ligue de Choré-Okébat de l’aile

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

Illustration: Mardis de la relève

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zonecampus.ca 13

SPORTS JeUXm

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Horizontalement :

1. Coup de feu2. Enlever la coquille - Ville de Bolivie3. Appartement dans un hôtel de luxe - Fruit4. Vase - Ville de Belgique5. Néon - Cap d’Espagne - Soi6. Force nationale irlandaise - Reçu - Petit cube7. Pointes de terre qui s’avancent dans la mer - Hôpital8. Sommeil artificiel - Maître des vents9. Branche mère du Madeira - À moi - Unité d’enseignement et de recherche10. Taxe annuelle - Fer11. Soumettra qqn à une épreuve - Étendue désertique12. À lui - Grosse mouche ressemblant à une guêpe

Verticalement :

1. Mésentente2. Nettoyer - Peintre italien (1509-1571)3. Sert à l’étamage des glaces - Caractères de ce qui est piquant4. Ville de Suisse - Boutons5. Issue - Verse un salaire6. Argon - Limon d’origine éolienne - Trois fois7. Bradype - Roche dont la poudre est utilisée comme abrasif8. Auteur de la Cantatrice chauve - Le meilleur9. Agitée10. Explorateur espagnol (1507-1659) - Remorquera11. Série de coups de baguettes donnés sur le tambour - Divinité - Article espagnol12. Détermination de la concentration d’une solution - Édifie

mOTS mySTèReS Thème : Anniversaire (6 lettres)

Alors que l’équipe féminine desoccer des Patriotes accusait un retarddetroisbutscontrelerougeet or de l’université laval le 13février dernier au Centre sportif Al-phonse-Desjardins, cette dernièrea effectué une remontée remar-quable pour finalement s’inclinerparlamarquede4à3.

Une période difficile Tandis que le mauvais temps s’est abattu sur Trois-Rivières, le début de la joute avait lui aussi des allures de tempête. Après 17 minutes de jeu, le Rouge et Or a pris les devants en inscrivant leur premier but contre la cerbère trifluvienne, Isabelle B. Sé-nécal (# 20). Dix minutes plus tard, les Patriotes ont encaissé deux buts d’affilée, ce qui a porté le pointage à 3-0. Au sein de l’équipe, on n’a pu expliquer ce qui venait de se produire. «On n’était simplement pas prêts à commencer la partie comme il le fallait et on ne s’est pas défendus en équipe », a commenté l’entraîneur, Ghislain Tapsoba. Les Patriotes sont toutefois revenues au jeu à la 34e minute alors qu’elles ont inscrit leur premier point de la rencontre. Devant

un filet désert, le #19, Jessica La-vallée, a marqué suite à un un contre un contre la gardienne adversaire. Cependant, Laval a inscrit un dernier but à la fin de la demie pour porter la marque à 4-1.

Plus de confiance La deuxième moitié de la partie n’a ressemblé en rien à la première. Alors que le #1 Stéphanie Rousseau a pris la relève de son homologue dans les buts, les Patriotes étaient maintenant en mesure de recom-mencer la partie du bon pied. « À la mi-temps, on y croyait! On se disait que ça n’avait pas d’allure de perdre comme ça et que la partie était at-teignable. Donc, on n’a pas lâché!», a avoué le #3 Mélanie Soulard qui oc-cupe la position de milieu de terrain. Après seulement quatre minutes d’écoulées, Lavallée (#19) a marqué son deuxième but de la partie. La fré-nésie qui régnait maintenant chez les joueuses de Tapsoba leur a permis de bombarder la cerbère de Laval. À plu-sieurs occasions, les Trifluviennes ont eu la chance de s’inscrire au pointage entre autres suite à un botté du # 17, Stéphanie Pothier, qui rebondit sur les mains de la gardienne adverse avant de faire un bond sur le sol à la limite de la ligne blanche, puis d’être rattrapé par l’équipe opposée. Ce

n’est qu’à la quarantième minute que Soulard (#3) prit possession du retour de tir effectué par Lavallée (#19) pour inscrire le troisième but de la partie pour les Patriotes. Ainsi, la joute s’est conclue par la marque de 4-3 pour le Rouge et Or. « On s’est réveillés en deuxième mi-temps. Les filles avaient plus confiance en elles. Si on avait eu quelques minutes de plus, on aurait pu égaliser le pointage. Toute-fois, on a été capables de remonter et on est satisfaits de cette attitude », a confié l’entraîneur. Avec seulement deux parties à disputer avant le début des séries éliminatoires, les Patriotes souhai-tent acquérir le maximum de points. Occupant présentement le cinquième au classement général, les entraî-neurs espèrent garder une position semblable d’ici la fin de la saison, ce qui leur permettrait de commencer la première ronde des éliminatoires contre des équipes plus compétitives.

intensité et rigueur étaient aurendez-vous le 13 février dernieralors que l’équipe masculine desoccer des patriotes affrontait lerouge et or de l’université laval.Grâceàundébutdepartieagressif,la troupe de Pierre Clermont a eu raison de ses adversaires par la marquede2-0.

En mode attaque Les spectateurs ont eu droit à un début de partie très intense de la part des Patriotes. Alors que ces derniers couraient tout bord tout côté pour s’emparer du ballon, ils ont rapide-ment pris les devants en inscrivant leur premier but après deux minutes de jeu seulement. Sur une passe du #4 Jonathan Brunelle à la droite du gar-dien de but adverse, Maxime Claveau (#7) a percé la défensive du Rouge et Or grâce à un tir à la gauche du filet. « On est chez nous, il faut donc bien imposer notre façon de faire et il faut jouer avec confiance», a commenté l’entraîneur Pierre Clermont. Ainsi, les Patriotes ont continué de bombarder de tirs le cerbère de Québec en effec-

tuant de belles attaques. Puis, leurs efforts leur ont permis pas moins de dix minutes après le premier but de s’inscrire de nouveau au pointage. Yannick Fournier (#12) a passé la balle au # 3 Guillaume Mainville qui, étant seul à la droite du gardien, a décidé de foncer vers ce dernier pour marquer. D’ailleurs, Clermont se dit très con-tent de la victoire, mais aussi du travail effectué par ses joueurs : « Quand on gagne, on est toujours satisfaits, pas seulement du résultat, mais dans la façon que l’on gagne. Aujourd’hui, on a dominé dans toutes les phases du jeu et offensivement, on a mis deux super buts». De plus, l’entraîneur ajoute qu’il est autant plus intéressant pour son équipe de constater la manière qu’elle a joué, car elle a remporté un gain de 2-0 sur l’Université Laval, alors que cette dernière était toujours invaincue, en marquant de beaux buts et non des buts chanceux.

Une défense solide Par ailleurs, le gardien de but triflu-vien, Vincent Guay-Côté, a connu une excellente joute alors qu’il a arrêté

tous les tirs dirigés en sa direction. Le #20 qui n’était pas satisfait de ses performances lors de la dernière ren-contre contre l’Université de Montréal peut maintenant se réjouir grâce à ce blanchissage. « Nous avons eu une belle prestation de notre gardien de but. Il a fait un arrêt exceptionnel à la fin de la partie pour garder son blan-chissage. Je suis vraiment content», a confié Clermont.

La progression continue Cette joute a été bénéfique pour Pierre Clermont qui a observé l’amélioration du niveau de jeu de ses joueurs : « On voit la progression de l’équipe. Ce qu’on apprend dans les entraînements, on le met en pra-tique durant les parties. Les gars s’aperçoivent que le travail effectué commence à être payant et c’est agréable de voir cela quand on est en-traîneur». Mettant l’emphase, entre autres, sur le travail physique et la récupération de balle, Clermont sou-haite que ses joueurs soient les plus prêts possibles pour les séries élimina-toires qui débuteront en mars. (J.D.)

soccer mascuLin

Déjoue, tire et c’est le but!

Photo: J. Dufresne

soccer féminin

Belle remontéeJOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

AlcoolAmisBallonBanquetBouffeCarteChandelleCommémorationDanseEnfantÉpouseÉpouxFemmeFestinFestivitéFêteFiançaillesFleurGuirlande

JeuxJoieJubiléMariMariageMusiqueNaissanceOrganisationRestaurantRéunionRipailleSalleSerpentinVieVieillirPlaisirPrésentRéception

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14 21 février au 6 mars 2011SPORTS

Seul représentant des Patriotes de l’uQtrauseind’équipecanadalorsdesuniversiades2011àerzurumenturquie, Francis charland revientcomblé et avec une médaille de bronze autour du cou.

L’ailier droit a adoré les deux se-maines passées en Turquie. « C’est une expérience vraiment enrichissante. Premièrement au niveau culturel, d’avoir découvert un nouveau pays et d’avoir eu la chance de rencontrer des athlètes de pleins de pays différents. Également, au niveau de la glace, vivre du hockey de niveau international, je pense que c’est une expérience in-croyable». Les Universiades sont l’équivalent des Jeux olympiques pour les étudi-ants universitaires de partout à travers la planète. Plus de 60 pays ont par-ticipé aux différentes compétitions. Pour ce qui est du hockey, l’équipe canadienne était formée de joueurs étoiles de la Conférence des Sports universitaires de l’Ontario (SUO), conférence dans laquelle évoluent les Patriotes. Le Canada a connu une bonne ronde préliminaire et a terminé en deuxième position de son groupe. Sa seule défaite a été contre la Bié-lorussie. Il faut comprendre que les puissances mondiales que les ama-

teurs sont habitués de voir lors des événements mondiaux ne sont pas les mêmes qu’aux Universiades. C’est ce qui explique pourquoi la Biélorussie a connu un bon tournoi alors que, par exemple, les États-Unis ont été élimi-nés en quarts de finale. Après l’avoir aisément emporté contre la Slovaquie par la marque de neuf à un, un défi beaucoup plus consi-dérable se pointait à l’horizon pour la demi-finale : la Russie. Malheureuse-ment, le Canada a dû plier l’échine quatre à deux face à la puissance. Selon les rapports, les Russes dis-posaient d’une équipe avec plusieurs joueurs qui n’étaient probablement pas étudiants à l’université. « Les Russes avaient une équipe très domi-nante, c’était l’équipe à battre. Mais on s’est rendu compte qu’il y avait 17 joueurs qui ont joué dans la KHL et cinq gars de 28 ans. Beaucoup de joueurs pros, ça fait une grosse dif-férence. Mais je pense qu’on leur a vraiment donné une bonne game. On est contents de la tournure des évé-nements même si on aurait aimé les battre », explique Charland. Suite à cette défaite, le Canada pouvait tout de même espérer revenir au pays avec la médaille de bronze. Pour ce faire, ils devaient battre le Kazakhstan en finale de consolation, ce qu’ils ont aisément réussi avec une victoire de trois à un. Charland ter-mine le tournoi avec une récolte de deux points. Mais le parcours n’a pas été sans

embûche pour le numéro 26 des Patriotes. Il a été blessé à deux re-prises durant ce court tournoi. Il a tout d’abord été victime d’une com-motion cérébrale qui lui a fait rater un match. Et finalement lors de la ronde des médailles, il a subi une blessure aux côtes, ce qui le forcera à s’absenter de l’alignement des Pa-triotes pour quelques parties. Pour ajouter l’insulte à l’injure, les bagages de Charland ont été écartés lors du voyage du retour et ce dernier s’est retrouvé à Trois-Rivières sans effets personnels ni équipement de hockey. Peu importe, Charland garde de très bons souvenirs de son voyage en Turquie, mais revient avec une vi-sion différente de la vie. « Erzurum ce n’est pas une ville très riche. C’est très différent de ce qu’on connaît ici. Nous étions vraiment bien traités au village olympique, mais une fois sortis des limites, on se rendait compte de toutes les différences qu’il y a entre ici et là-bas. On se rend compte qu’on est bien au Canada ».

L’Université de Montréal accueillait les12et13févrierdernierslecham-pionnat provincial universitaire de natation auquel caroline lapierre-lemire et sarah-Ève savard, deuxnageuses des patriotes, partici-paient. Cette dernière étape avant le championnat canadien à calgarya été en somme un succès pour nos athlètes.

Une compétitioncomme les autres Pour Martin Gingras, le Champi-onnat provincial n’était pas une étape vraiment importante. À vrai dire, il s’agit d’une compétition comme les coupes universitaires précédentes à l’exception que les nageuses avaient des détails précis à travailler en vue du Championnat canadien qui se déroulera à Calgary du 24 au 26 février prochains. Cependant, dans l’ensemble, tout s’est « super » bien déroulé pour les Patriotes au provin-cial selon les dires de l’entraîneur. Tout d’abord, Lapierre-Lemire s’est méritée

la première position au 50m papillon, alors qu’elle a réussi à nager son meil-leur temps à vie soit 27.77. Pour ce qui est des trois autres épreuves aux-quelles elle nageait (50m libre, 100m libre et 200m libre), elle s’est classée au deuxième rang pour chacune. Pour sa part, Sarah-Ève Savard a obtenu elle aussi son meilleur temps à vie au 50m papillon (29.23) ce qui lui a valu la si-xième position, ce que Martin Gingras a qualifié de très bien. De plus, Savard a terminé quatrième au 100m papillon, cinquième au 50m libre et sixième au 50m dos.

Calgary Afin de compléter son entraîne-ment en vue du Championnat canadien, Caroline Lapierre-Lemire et son entraîneur quitteront en direction de London, Ontario le 16 février pour une dernière compétition. Par la suite, ils se rendront en compagnie de Sarah-Ève Savard en Alberta. « L’objectif au canadien est que les filles se rendent en finale dans leurs meilleures épreuves

et qu’elles accèdent à des médailles le plus possible », commente Gingras. Ce dernier est confiant que Lapierre-Lemire saura se qualifier parmi les meilleures du pays. « Selon le classe-ment qu’elle occupe présentement, je m’attends à ce qu’elle travaille très fort pour aller chercher une médaille au 50m et au 100m libre » confie-t-il. D’ailleurs, l’objectif personnel fixé pour cette dernière est de terminer dans le top 8 des épreuves du matin pour en-suite accéder à la finale A du soir et s’y classer dans le top 5. En ce qui con-cerne Savard, les objectifs diffèrent légèrement. La jeune recrue tentera d’obtenir une position dans le top 9 à 16 pour se rendre aux finales B. Par ail-leurs, les deux nageuses trifluviennes font partie des meilleures nageuses du Canada. Lapierre-Lemire, qui oc-cupe le deuxième rang au Québec, est classée au troisième rang au niveau canadien. Tandis que Savard, pour sa part, est positionnée au neuvième rang à travers la province et au 50e en ce qui a trait au canadien. (J.D.)

médaiLLé de bronze aux uniVersiades en turQuie

Charland revient comblé

cHamPionnat ProVinciaL uniVersitaire de natation

La dernière étape

N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

Photo: N. Ducharme

Page 15: Zone Campus 21 février 2011

zonecampus.ca 15SPORTS

Avec deux parties à faire au calen-drier, les Patriotes se rendaient à Ottawa pour affronter l’équipe qui occupe le deuxième rang au classe-ment de la division Est de la ligue, les Ravens de Carleton. Toujours affligés par les blessures, les Patriotes n’ont pu qu’habiller 15 attaquants, dont un, Alexandre Demers, clairement inapte à participer à la rencontre. Mais les Trifluviens ont fait toute une preuve de caractère et ont déclassé les Ra-vens pour l’emporter quatre à un. Chez l’UQTR, l’ailier droit Pierre-Alexandre Joncas a connu une

excellente sortie avec une récolte de deux buts. En prime, ce dernier a fait perdre la tête aux Ravens. La ren-contre s’est d’ailleurs conclue dans le tumulte et les deux équipes ont refusé la poignée de main tradition-nelle. L’entraîneur en chef Jacques Laporte a même été éjecté du match.Dans les filets, Jean-Christophe Blanchard a connu une autre bonne sortie, bloquant 23 des 24 tirs des On-tariens. À l’inverse, l’homme masqué de Carleton, Ryan Dube, a connu l’un des pires matchs de sa saison et n’a pu qu’arrêter 18 tirs.

plus que trois parties à faire dansla saison régulière des patriotesde l’uQtret ledeuxièmerangesttoujours en jeu. Si les Patriotes remportent leurs trois matchs,ils finiront au deuxième rang. leboulot débutait le 9 février contreles stingers de l’université con-cordia. Les Patriotes l’ont emporté troisàdeux,maisils’enestfalludetrès peu…

Après une période sans buts où les Trifluviens ont eu l’air rouillé après une pause de 10 jours, les Patriotes ont enfin pu profiter de leurs oppor-tunités et ce sont Jean-Sébastien Breton et Étienne Bellavance-Martin qui ont fait bouger les cordages. L’avance des Pats aurait pu être bien plus grande, mais de nombreux tirs au but sont passés à côté du gar-dien. De plus, l’UQTR est entrée dans

le système de jeu de Concordia qui consiste à ralentir le rythme et à dé-gager la rondelle en fond de zone et d’essayer de créer des opportunités. Les Stingers se sont inscrits tôt à la marque en troisième période quand Marc-André Élément a déjoué le gardien trifluvien Jean-Christophe Blanchard. D’ailleurs, en plus de compter un but, Élément aura joué

le rôle de peste à merveille, déran-geant à maintes reprises la troupe de Jacques Laporte. Avec moins de deux minutes à jouer, Olivier Donovan a profité d’une ouverture dans l’enclave pour mettre la marque trois à un. On pen-sait le match acquis chez les Patriotes mais Alexandre Monahan a profité d’une mêlée devant le filet de Jean-

Christophe Blanchard pour pousser le disque derrière le cerbère. Il restait 19 secondes. Et avec quelques poussières au cadran, les Stingers sont passés bien près d’égaler la marque. Jean-Christophe Blanchard était battu, mais Charles-Antoine Messier n’a pu pousser la rondelle dans le filet. Les Patriotes se sauvent avec les deux points précieux.

Les cerbères à l’honneur L’histoire du match se résume à deux noms : Jean-Christophe Blanchard et Raphaele D’Orso. Les deux gardiens de but ont été su-perbes, et si le premier est l’un des grands responsables de la victoire des Patriotes, le deuxième a permis aux siens de rester dans la rencontre jusqu’à la dernière seconde. « On a souvent dit qu’il pouvait en faire plus, mais franchement ce soir, Blanchard a été un élément clé dans la

victoire. Sinon on ne sortait pas d’ici avec deux points », avouait Jacques Laporte après la rencontre. La venue de l’entraîneur des gardiens, Sébas-tien Charpentier, n’est pas étrangère au changement d’attitude du gar-dien de 6’4’’. « En trois semaines, il a travaillé les choses qui étaient à tra-vailler et ça donne des résultats. JC (Blanchard) a retrouvé sa confiance ».

L’arbitre sans sifflet L’officiel de la rencontre François Fortin a décidé de serrer son sifflet lors de la troisième période. Mauvaise décision, alors que plusieurs coups pas très propres se sont échangés du-rant le dernier engagement. Les Stingers se sont attaqués aux défenseurs des Pats, ce qui n’a pas plu à l’arrière Maxime Robichaud. « Je pense que les arbitres l’ont échappé un peu. Si la game est serrée, donne des punitions et ça va calmer tout le monde. Mais quand les Stingers ont vu que c’était lousse, ils en ont profité. Ça commençait à être dan-gereux à la fin ». Avec les blessures à Maxime Fréchette et Emmanuel Boudreau, les Trifluviens ne peuvent pas se per-mettre de perdre un autre arrière au combat.

Maître de son destin, la troupe deJacques laporte se devait abso-lument de l’emporter contre les Gee Gees d’Ottawa dans cette dernière rencontre au calendrier pour conserver son deuxième rangau classement et ainsi être assurée d’avoir l’avantage de la patinoirejusqu’endemi-finale.Malgrétousleséclopéset les joueursà l’infirmerie,les Patriotes ont encore fait preuve de caractère et l’ont emporté trois à deux. Même si les Gee Gees de l’Université d’Ottawa occupent le huitième rang au classement de la division Est des Sports universitaires de l’Ontario (SUO), le défi était tout de même colossal. Ottawa avait hu-milié les Pats lors de leur dernier duel à Trois-Rivières, et la tâche s’annonçait encore plus difficile parce que la troupe de Jacques Laporte ne pouvait compter que sur 16 joueurs en uni-forme, dont le gardien suppléant. Mais c’était sans compter l’apport de Félix Petit. L’attaquant est enfin sorti de sa léthargie et a inscrit le premier but de la rencontre. Sa réaction était sans équivoque lorsqu’il a levé les bras dans les airs avec un grand signe de

soulagement. Le numéro 17 n’avait pas déjoué un gardien depuis le 26 no-vembre. En deuxième période, Marc-André Laroche est venu ajouter à l’avance des Patriotes avec son quatrième de la saison. Mais c’est à ce moment que les Ottaviens se sont mis en marche. Kyle Ireland, en avantage numérique, et Matthieu Methot ont vite fait de renvoyer les deux équipes à la case départ. Le tournant de la joute a été la pénalité qu’a écopée le Trifluvien Jean-Sébastien Breton avec moins de cinq minutes à faire. Non seulement Ot-tawa n’a pas réussi à en profiter, mais c’est plutôt l’UQTR qui a capitalisé. C’est nul autre que Félix Petit qui a ins- crit son deuxième de la partie pour donner la victoire aux Patriotes.Le héros de la rencontre était bien sou-lagé de finalement briser sa léthargie. « Ça fait du bien. Je souhaitais que ça se mette à rentrer avant les séries, surtout que ce soir c’était comme un match de séries parce qu’on aurait pu finir au deuxième ou quatrième rang. Chaque gars était en mission, chaque gars avait un rôle plus important et tout le monde a élevé son jeu d’un cran ».

Nouvelle attitude C’est à se demander si les Pa-triotes qu’on voit présentement sont les mêmes que ceux qui ont connu une saison décevante jusqu’à présent. Affligée par les blessures, l’équipe aurait toutes les excuses pour s’effondrer. Mais l’organisation semble avoir adopté une nouvelle identité, basée sur un jeu défensif sans reproche et les résultats sont excellents à l’aube des séries. « Il ne reste que cinq semaines à faire des sacrifices et chacun va se dédier dans les pratiques et les matchs. On est en mission jusqu’à la fin et depuis trois matchs ça paraît vraiment », soulignait Félix Petit après la ren-contre. D’ailleurs, une nouvelle affiche dans le vestiaire en dit long sur ce changement d’attitude. On peut y lire : «Notre identité : Vide la tinque… encore ! » Si les Patriotes continuent sur cette lancée, ils seront dan-gereux lors du tournoi printanier. Le format deux de trois est celui adopté par les SUO pour les séries éliminatoires. Les Patriotes dispo-seront de l’avantage de la patinoire jusqu’en finale de division.

dernière semaine d’actiVité en saison réguLière

Les Pats s’en tirent contre les Stingers

N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

Victoire contre ottaWaau dernier matcH de La saison

Les Patriotes au deuxième rang

Victoire surPrisecontre carLeton

Le caractère l’emporte

Pierre-Alexandre Joncas joue de l’excellent hockey depuis qu’il évolue sur le deuxième trio. Photo: N. Ducharme

Jean-Christophe Blanchard a offert une excellenteperformance contre les Stingers. Photo: N. Ducharme

L’histoire du matchse résume à deux

noms : Jean-christophe blanchard et raphaele d’orso.

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