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www.bnc.ca À ÉTUDIER L'ESPRIT TRANQUILLE AVEC NOS PROGRAMMES FINANCIERS ADAPTÉS À VOS ÉTUDES ! MANQUE DE PARTICIPATION DES ÉTUDIANTS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE REPORTÉE 10 au 23 novembre 2008 | Vol. 4, N o 6 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

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Vol. 4 no. 5, 20081027

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Page 1: Zone Campus 10 novembre 2008

www.bnc.ca

À ÉTUDIER L'ESPRIT TRANQUILLE AVEC NOS PROGRAMMES FINANCIERS ADAPTÉS À VOS ÉTUDES!

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MANQUE DE PARTICIPATION DES ÉTUDIANTS

ASSEMBLÉEGÉNÉRALE REPORTÉE

10 au 23 novembre 2008 | Vol. 4, No 6 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

Page 2: Zone Campus 10 novembre 2008

2 10 au 23 novembre 2008

En réaction au mécontentement manifesté par la communauté universitaire à l’égard du cours Réussir ses études – communément appelé UQTR 101 –, le Bureau de la réussite étudiante de l’Université (BRÉ) a fait marche arrière, et a dé-cidé d’y apporter des modifications majeures.

Lors de la présentation officielledu plan quinquennal de soutien à la réussite étudiante, le 24 septembre dernier, les critiques fusaient detoutes parts quant à l’implantation imminenteducoursUQTR 101. Jugé infantilisant, ce dernier n’avait pasremporté un très grand succès au-prèsde lacommunautéuniversitairequi dénonçait notamment son im-position. En clôture de séance, M.Delisle, doyen des études de premier cycle, avait alors invité les étudi-antsàrencontrer leursdirecteursde

programmesafindeleurfairepartdeleurscommentaires. Depuis, de nombreux change-ments ont été apportés. «Nous [BRÉ] avons décidé d’adapter le cours, carnousavonsconstatéque la formule,tellequ’elle était présentée,ne con-venaitpastotalementauxétudiants.Notre but premier étant de les outiller convenablement, nous souhaitonscollaborer avec eux», d’expliquerCatherine Therrien, agente de re-chercheauBRÉ. Maintenant d’une durée de 30heures, le cours Réussir ses études –nomofficiel–permettraauxétudi-antsd’obtenirdeuxcrédits.Autotal,c’est près de 15 heures qui ont étéretranchées au cours, une décisionpleinementjustifiéeselonelle:«Afind’alléger le cours, nous avons choisideretrancherlesactivitésauxquellesles étudiants avaient déjà accès etpour lesquelles ils ne devaient riendébourser. Levolet ‘’accueilet inté-gration’’, le questionnaire PROSPÈRE ainsi que la visite de la bibliothèqueontdoncétéabolis.»

Obligation libérée Autre changement majeur, lecoursneseraitplusforcémentobliga-toire. En effet, trois options sontactuellement sur la table, offrantainsi une plus grande latitude déci-sionnelleauxdifférentsprogrammesd’études. Contrairement à ce qui était ini-tialement prévu, le cours pourraitêtreoffertuniquementauxétudiantsquienmanifestent l’intérêt. Ilnese-raitdoncplusobligatoireàtous,sitelestlesouhaitduprogramme.

Une autre proposition consiste àmaintenirl’impositionducoursàdesclientèles particulières, notammentcellesquisontadmisesàl’Universitésurlabasedel’expérienceouquiontunecote«R»jugéeàrisque. Enfin, moins populaire, l’optionquiconsisteàmaintenir lesuccèsducours comme condition d’admissionau sein du programme. «Cette nouvelle formule, beau-coup plus libre, nous permet derésoudre plus facilement les casse-tête reliés à l’accessibilité et à laréservation des locaux. Puisque lecours sera optionnel dans certainsprogrammes, le nombre d’étudiants en présence sera moindre que celuiattendu au départ, en plus de la formation offerte virtuellement»,soutientMmeTherrien.

Crédits et frais de scolarité À titre de cours d’appoint,Réussir ses études permettra doncà l’étudiant d’obtenir deux crédits «symboliques» puisqu’ils n’ont au-cune valeur d’échange. Ces créditssont octroyés dès que le cursus ducoursestcomplété;l’étudiantsevoitalorsattribuerlacote«S». Lesfraisdescolaritésontestimésà 130$, soit le montant générale-mentréclamélorsdusuivid’uncoursde deux crédits. Or, ce montant sesoustraira aux frais d’un autre courslors d’une session ultérieure, d’où le terme«remboursement»adoptéparl’Université.

Projet pilote Au nombre des dernières modi-fications apportées jusqu’à présent,

le report de l’implantation institu-tionnelle du cours en septembre2009 demeure particulièrementimportante. Au départ, le cours Réussir ses étudesdevaitdébuterenjanvier2009auprès de tous les nouveaux étu-diants. Cependant, c’est plutôt unprojetpilote,missurpiedencollabo-rationavecdesétudiantsdesciencescomptables,quiverralejourencettenouvelle année. «Le projet pilotenouspermettradeconstateràlafoisles forces et les lacunes du cours.Nousallonspouvoir rapidementcor-rigerletir,sinécessaire,avantqu’ilnesoit lancé à grande échelle», plaideMmeTherrien.

ACTUALITÉS

ActuAlités 2-7

«UQTR101»revuetcorrigé 2

AssembléegénéraleAGE 3

Étatsfinanciers2007-2008 3

Frais étudiants internationaux 4

Journéesécoculturelles 5

Éditorial/caricature 6

Vieétudiante/vox-pop 7

Jevousaimemoinonplus 7

Arts et spectAcles 8-11

RéaménagementGalerieR3 8

LUITRcontreMITHE 8

Spectacle72RivièreRouge 9

Petitesmythologies 10

LeSabord:25eanniversaire 11

sports 12-15

Rétrospectivesoccer 12

Jean-SébastienBreton 12-13

Hockey 13

BonisdesPatriotes 14

LesPatriotesauxÉtats-Unis 15

PavillonPierre-Boucher3351,boulevarddesForges,

Trois-Rivières(Québec),G9A5H7Téléphone:(819)376-5011poste3414Publicité:(819)376-5011poste3411

Télécopieur:(819)376-5239

Bimensueldistribuéà5000exemplairessurlecampusdel’UQTR

etdanslarégiondeTrois-Rivières

Une équipe qui nage dans les bulles

Marc Périard|Directeurgéné[email protected]

Nadia Trépanier|Ré[email protected]

Maxime Lemieux-Laramée|Actualité[email protected]

Gabrielle Ebacher|Actualité[email protected]

Alexandre Gauthier | É[email protected]

Shawn Philip Hunsdale|[email protected]

Mohamed Jebri | [email protected]

Audrey Tremblay|[email protected]

Guillaume Cholette-Janson|[email protected]

Martin Bertrand|[email protected]

Daphnie Charest|[email protected]é Martin | Sports

[email protected] Antaya | Sports

[email protected] Laperrière|[email protected]

Mathieu Plante|[email protected]

François-Olivier MarchandResponsabledelapublicité

[email protected]ébastien Dulude|[email protected]

Photo de la une|M.Lemieux-Laramée

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

Le BRÉ appoRte des modifications majeuRes

«UQTR 101» revu et corrigé

GABRIE LLE EBACHERJournaliste | Actualités

[email protected]

Le 4 novembre dernier, à l’atrium Paul-Émile-Borduas, l’UQTR te-nait sa remise des Prix d’excellence en recherche et en enseignement pour l’année 2007-2008. lors de cette cérémonie, trois profes-seurs et un chargé de cours ont été récompensés pour le caractère remarquable de leurs travaux de recherche ou de leur enseigne-ment.

M.RobertCarpentier,chercheuraudépartementdechimie-biologie

etspécialistedansledomainedelaphotosynthèse, a remporté le Prixd’excellence en recherche dans lacatégorie «sciences naturelles, gé-niesetsciencesdelasanté». Danslacatégorie«arts,scienceshumainesetsocialesetsciencedelagestion»,MmeLouiseS.Éthiers’estvue récompensée pour l’ensembledesontravailderecherche. Professeure au départementdessciences infirmières,MmeLyneCloutier a reçu le Prix d’excellenceen enseignement. Finalement, dans la catégorie«chargé de cours», l’honneur a étéattribuéàM.Pierre-AndréBordeleaudu Départment des sciences hu-maines(sectiongéographie).

Remise annueLLe des pRix d’exceLLence

L’UQTR récompense trois professeurs et un chargé de cours

MA XIME LE MIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

[email protected]

Catherine Therrien, agente de recherche au BRÉ.Photo : G. Ebacher

Les lauréats des Prix d’excellence. Photo : M. Lemieux-Laramée

Page 3: Zone Campus 10 novembre 2008

zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

Le mardi 4 novembre dernier, l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGEUQTR) tenait son as-semblée générale annuelle. Aucune décision n’a pu y être prise et celle-ci a même été levée par un manque de membres présents pour la constitu-tion du quorum.

Pour qu’une assemblée générale de l’AGEUQTR soit conforme auxstatuts, un quorum constitué d’aumoins 40 étudiants membres del’Associationdoityassister,sansquoi,aucunedécisionnepeutêtrepriseetleprésidentde l’assembléedoit leverla séance. C’est ce qui s’est produitlors de la séance du 4 novembre. Lemanque de participation de la part

des étudiants reste surprenant étant donné la lourdeur de l’ordre du jour. Effectivement, puisque le Conseild’Administration recommandait àl’assembléegénéraledefixerlacotisa-tionde l’AGEUQTRà15$par sessionpourtouslesmembres,ycompris lesmembres à temps partiels. «On peut juger, par leur absence à l’assembléegénérale, que les étudiants sont

indifférents à une augmentation à15$ des cotisations de l’AGEUQTR»,souligne Jonathan Fortier, présidentde l’AGE. Peu importe, étant donnéquecetterecommandationn’apasétéacceptée,maisplutôtmiseendépôtàla suite d’une demande d’un membre. Ce dernier, jugeant la décision tropimportante pour être prise par seule-ment une quarantaine d’étudiants, a légitimement proposé de reporter le votepourl’adoptiondecetteaugmen-tation lors une assemblée ultérieure. Unepropositionquiaétéacceptéeparla majorité de la salle. Un long débat a suivi quant àune seconde proposition du Conseild’administration de l’AGE, soit demodifier sonpropre quorum lors desassembléesduconseil.Alorsque l’onproposait à l’Assemblée Généralede modifier l’article énonçant que«Pour toutes assemblées du conseil,le quorum est constitué au tiers desadministrateursprovenantde consti-tuantes actives (membres du Conseilexécutif exclus)», la proposition a

été amendée pour ensuite être sous-amendée. Après le rejet de cetteproposition de sous-amendement, un recomptage du nombre demem-bresprésentsadévoiléquelequorumn’était plus atteint. Le président de l’assembléadoncétédansl’obligationde lever l’assemblée générale. «C’estdommage que les étudiants ne se soient pas plus mobilisés pour cetteassemblée générale, malgré que cesoit compréhensible. Nous sommesen période d’examen et les étudi-ants ont d’autres priorités, explique Jonathan Fortier. L’AGE ne demandepas de levées de cours pour les as-semblésgénéralesannuelles,celles-cisont utilisées lors de questions plus spécifiques affectant davantage lesétudiants.» L’assemblée générale sera reportée au cours des prochaines semaines ety seront débattues les questions de l’augmentation à 15$ des cotisationsdel’AGE,ainsiquelamodificationduquorum du Conseil d’administration del’AGE.

assemBLÉe gÉnÉRaLe de L’ageuQtR

Quorum difficile à atteindre

les états financiers de l’année 2007-2008 de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont été dé-posés le 20 octobre dernier. Les chif-fres montrent un écart favorable de 6,8M$. Ce montant ayant permis de réduire la dette accumulée de près de moitié, il est prévu que le déficit de l’Université, se résumant main-tenant à 6,9 M$, devrait se résorber complètement d’ici un an et demi.

Où est allé l’argent ? Les bénéfices ont été appliquésen totalité au remboursement de la dette qui avoisinait les 25M$ il y a àpeine cinq ans. L’administration del’Université explique cette décision

par le fait qu’elle a reçu un mandattrès clair du Conseil d’administrationà ce sujet : tout surplus doit être af-fecté au déficit afin de l’éliminer leplus rapidement possible. Cela dans lebutdepouvoir sortirde lapériodederationalisationetenfinpouvoiren-trervéritablementdansunephasededéveloppement. Toutefois, le recteur,M.Bourque,soutient que l’Université va quandmême de l’avant avec de nouveauxprojetsmalgrécettecontrainte.«Celanenousempêchepasdesedévelopper,parlesconstructions,parlesnouveauxprogrammes. Ergothérapie s’est in-stallé cette année et il y a quelquesautres programmes qui sont en route, affirmait-il.Enplus,ilyauneconven-tion collective qui a été signée, doncon embauche plus de professeurs;on a une obligation d’embaucher 40professeursdeplus,cequiestquandmêmeassezsignificatif.» Ces faits sont observables entreautrespar laconstructiondupavillonmultidisciplinaire en santé, les réno-vationsduCAPSetledéveloppementdans le secteur de l’hydrogène pourne nommer que ceux-là. Les chiffresentémoignentégalement:parallèle-mentàlacroissancedesproduits,lescharges sont aussi plus élevées. «Lefaitqu’onarriveàrembourser,cen’estpasparcequ’oncoupeplusqu’avant,c’est parce qu’il est entré aussi le fi-nancement du fédéral, les transferts

de fonds, il est entré aussi le dernierbudgetduprovincialquiapermisauxcollèges et aux universités d’obtenirunpeuplus»,d’ajouterM.Bourque.

La contribution du MÉLS Ainsi,cequiapermisàl’Universitéd’enregistrer un surplus considérablecette année, c’est la reconnaissancede ses besoins par le Ministère del’Éducation, du Loisir et du Sport(MÉLS) il y a deux ans. Après quel’UQTR ait fait connaître son posi-tionnementrelatifaufinancement,leMinistère a admis qu’elle était effec-tivement sous financée par rapportauxautresuniversitésœuvrantenré-gions et a apporté un correctif en cesens. LeMÉLSaégalementdéposéunegrilledefinancementparrapportauxprogrammesetauxcyclesd’étudesquia favorisé l’UQTRdu fait que celle-cicomptebeaucoupdeprogrammesdesciencesditesdures,relatifsauxsect-eursdelasanté.Cesformationsayantétéreconnuescommeétantpluscoû-teusesque cequ’elles représentaientauparavant, leMinistèrea réajusté lefinancement accordé aux universitésen fonction des coûts réels qu’ellesengendrent.

Les autres sources de revenus Outre les subventions duMÉLS, les bénéfices encaissés parl’Université sont le résultat d’une

multitude de petits montants ad-ditionnés. Ils proviennent entreautres d’une augmentation impor-tante de la clientèle étudiante dueen grande partie à l’instauration de nouveaux programmes d’étudeset de l’amélioration de certainsprogrammes.«Il yaeudesmouve-ments particuliers qui ont permis àl’UQTR de se distinguer au niveaude l’attractivité», expliquait M.Bourque. Parallèlement au nombre d’inscriptions,lahaussedesfraisdescolaritéetdes fraisafférentsaen-gendrédesrevenussupplémentairesdel’ordrede2,1M$.Ilyaaussilescli-niques (chiropratique et podiatrie)qui rapportent une certaine margedeprofits.Deplus,l’Universitéauraitsauvéenfraisdeserviceà lacollec-tivité et en salaires environ 1M$ àcausedelagrèvedesprofesseursqui

s’est échelonnée sur presque touteune session. Cependant, bien que des mon-tants considérables aient étééconomisés, cette grève lui auraittoutdemêmecoûtéquelque2,1M$considérant qu’elle n’a pas reçu lessubventionshabituellesduMinistère.«L’année dernière a été une année unpeudifficileenraisonduconflitdetravail.Çan’apasétéuneannéeoùon a rempli tous les mandats qu’on voulaitremplir,doncilyapeut-êtredeschosesquiserontpluscoûteusescette année qu’elles l’étaient l’andernier»,dedireM.Bourque. Ànoterque leprochainexercicefinancierserad’uneduréeinférieureaux12moishabituelspuisquel’UQTRdevra ajuster la date à laquelle setermine son année financière, ac-tuellement le 31 mai, avec celle duMinistère.

exeRcice financieR 2007-2008

Un bilan positif

NADIA TRÉPANIERRédactrice en chef

[email protected]

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉ EJournaliste | Actualités

[email protected]

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières, M. Ghislain Bourque. Photo : N. Trépanier

Les membres de l’AGEUQTR lors de l’assemblée générale.Photo : M. Lemieux-Laramée

Page 4: Zone Campus 10 novembre 2008

4 10 au 23 novembre 2008ACTUALITÉS

En réponse au mécontentement exprimé par les étudiants interna-tionaux, lors de l’allocution du 16 octobre dernier, à l’égard de la nou-velle hausse de 6% qui leur sera fac-turée prochainement, M. Bourque propose de nouvelles avenues pour venir en aide à ces derniers.

Eneffet, ilsemblequ’au-delàdesexplications, la rencontre ait permisàMM. Bourque et Garneau, recteuret vice-recteur à l’administration,auxfinancesetàlavieétudiante,deréaliser l’ampleur des répercussionsqu’aura cette augmentation sur lesétudiants concernés. «On a essayédemettreçaauclair,dedirevoicicedontonparle,maisaufuretàmesureque lesquestionssontarrivées,onabien vuqu’il y avait des casparticu-lièrement difficiles ou contrariantspouruncertainnombredecesétudi-ants,descasdefinancement,etquec’estànousmaintenantde regardercequ’onpeutfairepourlesaider»,di-saitlerecteur. Celui-ci n’entend pas laisser lesétudiants démunis devant cette situation et des mesures seront prises

afin de pallier cette problématique.«Onacomprisqu’ilyavaituncertainnombre de problèmes, mais qu’il y avaitaussiuncertainnombredeso-lutions», d’ajouterM.Bourque.Bienque rien ne soit encore définitif, il aétéavancéqu’uncertainbudgetpour-rait être dégagé afin d’engager unepersonnequiauraitcommetâchedetrouverdesendroitsoùtravaillerpourlesétudiantsétrangersetdeconcluredesententesàceteffetavecdesgensquipossèdentdescommerces.Ainsi,les étudiants étrangers pourraient bénéficier d’un service de place-mentexclusivementpoureuxafindeleur permettre de travailler pendantleursétudesetd’allersechercherunrevenud’appoint. De plus, des démarches pour-raient être entreprises du côtéde lafondationdel’UQTRafindemajorerle montant qui est versé annuelle-ment au service aux étudiants pouraider les étudiants internationaux. L’Université tenterait également detrouver des enveloppes supplémen-taires qui pourraient être utilisées dans le cas où il faudrait subvenirà des besoins particuliers. Des de-mandes de bourses seraient aussi formuléesàl’endroitdelafondation. Une autre solution envisageableserait d’utiliser l’argent supplémen-taire, provenant de l’augmentation

de 10% du printemps dernier, pourbonifier un peu plus les services of-ferts aux étudiants étrangers tell’hébergement, le dépannage, etc.«Sionprélèveplusparcequ’ilyadesbesoins supplémentaires, on recon-naîtparlàqu’onatoujoursfourniunpeu plus que ce qu’on avait, donc,s’il y a des montants supplémen-taires qui peuvent être dédiés à cesservices-là, on va le faire et c’est unpeu l’engagement qui a été fait»,d’expliquer M. Bourque. «On va re-garder attentivement et si c’est100%durehaussementdontonparlequ’onpeutmettrelà-dedans,onvalemettre là-dedans, mais on va avants’entretenir avec le service aux étu-diants pour être sûrs qu’on fait lesbonneschoses.» Le dossier est présentement sous étude afin de trouver les meilleuresstratégies à adopter pour venir enaide aux étudiants le plus efficace-ment possible. «Elles ne sont pas encorefixées,onveutregarderquellefaisabilitéilyaàtraverstoutça,maisune chose est certaine, c’est qu’ona fermement l’intention de rajouterà l’aide apportée soit sous formed’encadrement, soit sous formede service aux étudiants», a-t-ilmentionné. Ces mesures pourraient être ap-plicablesdèslaprochainesession.

L’expérience et le partage dusavoir. Évocateur, cet intitulé serévèle le leitmotiv de la premièreédition d’un colloque organisé parl’AGEUQTRquisetiendrales14et15novembreprochainà l’UniversitéduQuébecàTrois-Rivières. Sous la présidence d’honneur

de Mme Karine Provencher, prési-dente de la jeune Chambre decommercedelaMauricie,cecolloquevise à «promouvoir les compé-tences et les techniques qui nouspermettront d’améliorer la produc-tivitéetdestimulerl’innovationetlaconnaissance afin d’assurer le déve-

loppement durable et répondre aux défisdelamondialisation»,révèleM.David Hounsounou, vice-présidentauxcyclessupérieursde l’AGEUQTRetinstigateurducolloque. Conviésà l’événement,entrepre-neurs, gestionnaires d’entreprises et représentants politiques de la Mauricieontrépondufavorablementà l’appel.Demême, lacommunautéuniversitaire trifluvienne est égale-mentinvitéeàassisterauxdifférentesprésentations orchestrées par desétudiants de cycles supérieurs ainsique par des conférenciers en prove-nance d’universités des quatre coinsdelaprovince. Au nombre des rendez-vous àne pas manquer, deux tables rondes portant sur l’éthiqueainsique sur ledéveloppementdurable. Pour connaître l’horaire du col-loque, visitez le www.ageuqtr.ca. (G.E.)

augmentation des fRais des Étudiants inteRnationaux

Une nouvelle perspective

L’expÉRience et Le paRtage du savoiR

Quand la transmission de connaissances n’a pas de prix

M. David Hounsounou, vice-président aux cycles supérieurs de l’AGEUQTR, est l’instigateur du colloque. Photo : G. Ebacher

NADIA TRÉPANIERRédactrice en chef

[email protected]

Page 5: Zone Campus 10 novembre 2008

zonecampus.ca 5ACTUALITÉS

Depuis l’an dernier, le comité de l’environnement de l’UQTR, en col-laboration avec ses partenaires, or-ganise des journées écoculturelles dans le but de sensibiliser la popu-lation trifluvienne et d’encourager un comportement écoresponsable. Cette année, trois nouvelles ac-tivités gratuites seront présentées sur le campus de l’université.

Les14et19novembreainsiquele4 décembre prochain, les étudiantsde l’université et le grand public se-rontconviésàtroisnouvellesjournéesd’activités écoculturelles, toutesprésentées au 1200 Albert-Tessierdel’UQTR.Aucuneréservationn’estrequise pour les activités; toutefoislesplacesrestentlimitées.

Au menu Le vendredi 14 novembre à9h30 et 19h aura lieu le spectacle De l’astronomie et de l’écologie. Le spectacle audiovisuel, narré parl’astrophysicien Hubert Reeves, faitdécouvrir comment l’existence hu-maines’avèrelerésultatd’unelonguehistoiredébutantpar le«BigBang».Benoît Reeves, fils d’Hubert, seraprésent lors des représentations pour échangeravecl’auditoireetrépondreà ses questions.

Le mercredi 19 novembre,l’Association générale des étudiants(AGEUQTR) présentera, à 20h, laconférenceducofondateuretporte-paroled’Équiterre,StevenGuilbeault,intitulée Tout sur l’énergie.Cettecon-férence porte un regard objectif surles avantages et les inconvénientsdesdifférentstypesd’énergie. Lejeudi4décembreà17hsetiendrala conférence de Laure Waridel,Lutter contre les changements clima-tiques, un geste à la fois. Organisée encollaborationavec laCorporationde développement économiquecommunautaire de Trois-Rivières(ÉCOF), le Fondsd’actionquébécoispour ledéveloppementdurableet laConférence régionale des élus de laMauricie,cetteconférences’attaqueàlaproblématiquedeschangementsclimatiques. Pour ce, Laure Warideldiscuteradesgestesindividuelsetdeschoix de consommation bénéfiquespournotreenvironnement. À l’initiative de l’association

environnementale étudiante de l’Université du Québec à Trois-Rivières, le comptoir de services de l’AGEUQTR s’avère désormais le nouveau lieu de rendez-vous pour s’approvisionner en matière de produits équitables.

S’inscrivantaucœurdelavaguedeconsommationresponsabledéferlantsurlespaysindustrialiséscesdernièresannées,unevastecampagnedesen-sibilisationaétéentrepriseparleBaccVert, au sein de l’université, afin de

promouvoir l’achatdeproduits issusdu commerce équitable. Étape cul-minantedecettecampagne:lamiseenmarchéde lagammedeproduitsÉquita au nouveau comptoir de ser-vices de l’AGEUQTR. «Auparavant,nos kiosques de vente bimensuelsétaientsurtoutorientésverslasensi-bilisation.Aujourd’hui,nouspassonsà l’action!», illustre Cédric Valois-Mercier,présidentduBaccVert.

On trouve de tout… sauf du chocolat Cafémouluouengrains.Chocolatchaud.Thé.Sucre.Riz.Épices. Malgrécettesélectionappréciablede produits, l’un d’entre eux brille par sonabsence:lechocolat. Eneffet, compte tenuducontrat

d’exclusivité liant l’université au ser-vicealimentaireSodexho,laventedechocolatsn’apuêtreconclue.«Noussommesdéçusdenepouvoiroffrirlechocolat au comptoir [de services].Lorsque nous tenions nos kiosques,il s’agissait de notre plus gros ven-deur. Cependant, d’autres avenuessont actuellement considérées pourremédier à la situation», expliquel’étudiantenchimie. Au nombre des nouveaux pointsde vente envisageables, la Chasse-Galeriedemeureentêtedeliste.

À un prix abordable Bien que le commerce équitablerencontre son lot d’adeptes, nom-breux sont ses détracteurs. Lescritiques formulées par ces derniersontgénéralementégardaucoûtsou-vent plus élevé des produits. Or, àtitre d’organisme à but non lucratif,leBaccvertproposeàsaclientèledesprix moindres que ceux en vigueurchezlesdétaillantsréguliers. «Actuellement,nousaccusonsunretard sur les autres établissements postsecondaires québécois. En of-frantdesproduitsissusducommerceéquitable d’Oxfam-Québec à prixréduits, nous souhaitons réellementcombler cet écart», de conclure M.Valois-Mercier.

jouRnÉes ÉcocuLtuReLLes à L’uQtR

Environnementet culture s’entrechoquent

une représentation additionnelle du spectacle De l’astrologie à l’écologie réservée aux membres du personnel de l’uQtR aura

lieu le 14 novembre à 12h30. Réservation obligatoire(via personet), places

limitées à 280.

MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉ EJournaliste | Actualités

[email protected]

une nouveLLe vocation pouRLe comptoiR de seRvices de L’age

Une initiative équitable

GABRIE LLE EBACHERJournaliste | Actualités

[email protected]

À titre d’organisme à but non lucratif, le Bacc Vert propose à sa clientèle des prix moindres que ceux en vigueur chez les détaillants réguliers. Photo G. Ebacher

Étape culminante de cette campagne : la mise en marché de la gamme de produits

Équita au nouveau comptoir de services

de l’ageuQtR.

Page 6: Zone Campus 10 novembre 2008

6 10 au 23 novembre 2008ACTUALITÉS

c’est confirmé! l’uQtr termine ses états financiers avec un surplus de 6,8M$. Pas aussi imposant que le surplus record de 7,8M$ l’an dernier, mais au-dessus de la moyenne des surplus des cinq dernières années. Cette annonce fait donc passer la dette de l’uQtr de 13.7M$ en 2007 à 6.9M$.

Est-ce mal pour une universitéd’enregistrerunsurplusplutôtqu’undéficit?Non,pasdutout… Alorsquelesrecteursdel’UQÀMou de Sherbrooke invoquent systé-matiquement l’argument de la dette pour légitimer des hausses de fraisaux étudiants et des contractionsbudgétairesàleurpersonnel,l’UQTR,elle, procède aux mêmes réformes,mais peine à trouver des argumentsconvaincants. Outre les éternels «Toutes lesautres universités le font» et «Nosréformessontmoinspiresquecellesde McGill et de l’UdeM», quelle estla vraie justification des réformes àl’UQTR?Qu’est-ce qui justifie qu’unétudiant à Trois-Rivières paie cetteannée310$deplus(augmentationde150$desfraisdescolaritéàcausedudégel des frais jumelé à une haussede 160$ des frais afférents) qu’en2006pourétudier? Interrogé sur la ventilation desfrais afférents de 1,4M$ lors de sonallocution annuelle à l’automne2007,M.Bourque,lerecteurdel’Uni-versité, a répondu : «Vous pourrezl’avoir,éventuellement,vouspourrezl’avoir.»Forceestdeconstaterqu’unanplus tard, lesétudiantsnesaventtoujourspasoùestallécetargent… Le mois dernier, lors de leur allocution devant les étudiants in-ternationaux, messieurs Bourque (recteur) et Garneau (vice-recteuraux finances) semblaient éprouverbeaucoup de difficulté à expliqueroùirait l’argentdeshaussesdefrais.Répondant maladroitement, ils ont

fait valoir que les étudiants interna-tionaux utilisaient certains servicesdansuneplusforteproportionquelesautresétudiantsetqu’ilétaitdoncjus-tifiédelesfacturerenconséquence. Est-ce que l’UQTR aurait puse passer de ces hausses de frais totalisant tout au plus 1,6M$ ? Toutà fait! Elle aurait, cette année, en-registré un surplus de 5,2M$… quirendrait toutdemêmebiendes rec-teursvertsdejalousie. La véritéestque l’administrationnefaitqu’emboîterlepasauxautresuniversités. Elle pourrait se passerdeceshaussesdefraisqui rajoutentsans cesse de la pression financièresur les étudiants. En fait, elle em-boîtelepas,maissurtout,ellesuitlesconsignesprovenantduMinistèredel’éducation. Il est nécessaire de se rappelerque lors du dernier dégel des fraisdescolaritéaucoursdesannées90,l’enveloppe totale du budget pourl’éducation n’a jamais augmenté.À chaque fois que les étudiants ontmis un dollar supplémentaire, le gouvernement a retiré un dollar del’enveloppe. Contrairement à la croyance populaire, les hausses de frais pourlesétudiantsne serventni àobtenirdemeilleursservices,niàrenflouerladette:leshaussesdefraisnefontquetransférerlachargeversl’étudiant. Certains diront que le gouverne-mentn’apaslechoixdesedésengagerenéducationpourassumersesautresrôlesauQuébec.Cependant,siellesavaientétéinvestiesenéducation,lesbaissesd’impôtsdeprèsd’unmilliarddedollarsdugouvernementCharestaprès les électionsde2006auraientpu éliminer le sous-financement del’éducation universitaire (400M$),collégial(300M$)etpourquoipas,in-staurerlagratuitéscolaire(350M$). Mais le jeu électoral étant cequ’ilest, legouvernementlibéraln’apas investi en éducation et a pré-féré dégeler les frais. Une haussequi, à terme, bloquera annuellement 13 000 étudiants d’entreprendredes études universitaire, selon uneétude commandée par le gouverne-ment Charest à une chercheuse del’universitéSherbrooke. Alors,est-cemalpouruneuniver-Alors,est-cemalpouruneuniver-sité d’enregistrer un surplus plutôtqu’undéficit?Non,pasdutout…

ÉditoRiaL

Cachez ce surplus que je ne saurais voir

ALE X ANDRE GAU THIE RÉditorialiste

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Le lundi 20 octobre dernier, Mathieu Laberge, économiste à l’Institut économique de Montréal (IEDM) a fait publier une «Note économique» suggérant une augmentation asy-métrique des droits de scolarité. À la suite de cette publication, l’Association générale des étudi-ants (AGEUQTR) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ont sévèrement dénoncé cette proposition voulant fixer les droits de scolarité proportionnelle-ment au coût de formation.

Dans le but de contribuer aufinancement à long terme des uni-versités québécoises, l’économistede l’IEDM, Mathieu Laberge,

exhibe les résultats de son étude :l’augmentation asymétrique des droits de scolarité engendrerait uneaugmentation globale des revenusde 110millions$ par année pour lesuniversités duQuébec. Le présidentde l’AGEUQTR, Jonathan Fortier,s’interpose : «Cette fixation desdroitsdescolariténepourraitqu’êtreun pansement sur une problématique deplusgrandeenvergure.» Pour sapart, l’AGEUQTR croit que la solu-tionausous-financementenmatièred’éducation postsecondaire doitprovenirdurétablissementdestrans-fertsfédérauxenéducationdel’ordrede800millions$pourleQuébec. En soi, l’augmentation asymé-trique des droits de scolarité seveut une tarification proportion-nelle au coût de la formation. SelonM. Laberge, cette réforme devraits’entamergraduellement,afindeper-mettre aux étudiants de s’y préparer.

Or, les étudiants dont le domaine d’études nécessite des équipementsdepointeoudesressourceshumainespluscoûteuxverraientleursdroitsdescolarité augmenter, alors que ceuxdont les coûts de formation sontplus faibles verraient leurs droits descolarité s’élevermoins rapidement,voirediminuer. Le président de la FEUQ, DavidParadis, présente l’autre côté de lamédaille : «L’expérience prouve quela déréglementation n’est pas la so-lution, tel que le démontre la crisefinancière actuelle. Avec une déré-glementation des frais de scolarité,c’est-à-direunehausse, c’estencorela classemoyenne qui paiera.» Toutcommel’AGE,laFEUQconsidèrequela solution au sous-financement desuniversités québécoises passe parun règlement du déséquilibre fiscal,notamment par la hausse du trans-fertfédéralde800millions$.

L’augmentation asymÉtRiQue des dRoits de scoLaRitÉ

Une autre déréglementation?

Heureux mariage entre l’enrichissement du vocabulaire et les préoccupations étudiantes, un site web instigué par M. André Bou-gaïeff, professeur au Département de lettres et communication sociale de l’UQTR, invite la communauté universitaire à exprimer son opinion quant au cours Réussir ses études.

Depuissacréationen2006,lesiteInternet proposait aux étudiants del’Université d’enrichir leur vocabu-laireparlalecture.Simple,leprincipedusiteconsistaitàlirelestextespro-posés,encliquantsurlesmotsdontlesétudiants ignoraient la signification.

Rédigésselonunvocabulaireenrichi,les différents textes permettaientde se familiariser avec des termes«moins fréquents et moins connusque les mots usuels, mots néanmoins fort utiles pour un rédacteur, ou unlecteur, averti», selon lamention dusiteweb. Jusqu’à présent plutôt passif, lelecteur est aujourd’hui invité à par-ticiperactivementàl’élaborationdestextes.Eneffet, ceuxet cellesqui ledésirent pourront désormais exprimer librementleuropinionquantaucoursRéussir ses études. Condition essentielle à leur publi-cation sur le site, ces textesdevront

cependant inclure une vingtaine demots issus d’un registre de langue soutenu. Les étudiants sont ensuite invitésàfaireparvenirleurstextesenformatWORDàM.AndréBougaïeff,professeur de langue et linguistiquefrançaises à l’UQTR et responsabledu projet, en y soulignant les mots enrichis. «Cela feraituneanimationsurunsujetquisemblebrûlant,etdonneraitl'occasion aux étudiants d'enrichirleurproprevocabulaire…etceluideslecteurs»,expliquecelui-ci. Pour plus d’informations, con-sultez le site web : www.uqtr.ca/bougaief/vocab. (G.E.)

RÉussiR ses Études : Qu’en pensez-vous?

Opinion enrichie

MA X IME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités

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vous avez quelque chose à dire sur un sujet qui touche de près ou de loin la vie étudiante?

envoyez-nous vos textes d’opinion à l’adresse suivante :

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Page 7: Zone Campus 10 novembre 2008

zonecampus.ca 7ACTUALITÉS

ITR Danslecadredesaparticipationàlacompétition québécoise d’ingénierie,l’association Ingénierie Trois-RivièresvaorchestrerlaCEIM(Compétitiondel’Écoled’IngénierieMultidisciplinaire),mardi le 11 novembre prochain.L’activité vise à faire la présélectiondes équipes qui représenteront notre université lors de la compétition pro-vinciale. Cette compétition regroupeles14universitésquébécoisesabritantdes écoles d’ingénierie. La compé-tition portera sur divers domainesd’ingénierie (conception junior et se-nior, réingénierie et génie conseil).«Notre école a une forte réputationdans cette compétition d’autant plusquenousavonsramenéleprixduvoletgénie conseil à Trois-Rivières l’annéedernière», souligne Steve Lapointe,viceprésidentauxcommunicationsdel’ITR. Parailleurs,l’associationorganiseraune autre activité, le mercredi 12novembre,lorsdelaquelleundéplace-ment est prévu à Berthierville pourpasser la soirée dans un resto-bar. Quoi demieuxpourdévelopperlesliens!

Jeux du commerce Une soirée sera organisée au Templepar lesmembresdeladélé-gation«Jeuxducommerce»lejeudi20novembreàpartirde22h(aucoûtde20$parpersonne).PortantlenomBock Open, le party comprendra ladistributiond’unbockàchaquepar-ticipant ainsi que de la bière en fûtjusqu’àépuisementdesstocks.

AESCA Comme toujours, et dans le mêmecontextedesonattachementaux champs de divertissement,l’association des étudiants en sciences comptables et admin-istration organisera une activitéà l’entrepôt Molson le mercredi12 novembre de 17 à 19h (entréegratuite). Un bus déplacera lesétudiants à 17h de l’université endirection de l’entrepôt. La bièresera servie à volonté rien que pourchauffer l’ambiance et vers 19h lebus ramènera les étudiants sur le campus. Lejeudi13novembreseraladatede tenue de l’assemblée générale de l’AESCA à 15h30 au 4015 Ringuet.L’élection des membres aux postesvacants de l’exécutif aura lieu ainsiqu’une présentation du budget ac-compagnéed’unerétrospectivedes

activitésproposéesparl’associationdurant l’exercice écoulé. Il s’agitd’uneinitiativeparlaquellel’AESCAcompterectifierletiretadaptersonagenda aux besoins des étudiants.

AGEUQTR Le colloque L’expérience et le partage du savoir verra le jour avecsa première édition, organisée par l’associationgénéraledesétudiantsde l’UQTR. L’événement se veutconsistantavec laprésencedecon-férenciers et d’étudiants de cyclessupérieurs venant de plusieurs au-tres universités (Université Laval,Université de Montréal, HEC, etc.).Le colloque se tiendra sur l’élande deux jours, à savoir les 14 et le15 novembre et aura pour but de«promouvoir les compétences etaméliorer la productivité afin derépondre aux défis de la mondiali-sation», selon David Hounsounou,responsableducolloque. D’autre part, les étudiants sont invités, le jeudi 13 novembre, àla Chasse-Galerie, à assister à laprojection d’un court métragede 20 minutes par Mme JohanneGermain qui discutera égalementde la ressemblance éminente de laValléede laBatiscanàunezonedelaboratoire.

Les décorations de Noël sont ar-rivées dans les quincailleries, le Protégez-Vous spécial jouets est sorti en kiosques et l’éphémère première neige est tombée sur le Québec. on va se le dire, la fin de session approche et, avec elle, le petit stress de planifier la session prochaine. C’est que dans mon cas, comme dans celui de plusieurs autres étudiants, j’entamerai une session de stage à l’hiver prochain.

Période lourde de conséquencespuisque je vais devoir vivre avec lechoix que je ferai, cinq jours par se-maine pendant les quatre premiers moisde2009.C’estdoncaprèsplu-sieurs étapes de sélection que j’airetenu quelques milieux de stage qui semblaient intéressants. Je me suis présenté en entrevue, question devoir avecqui j’aurais à travailler et àchaquefois,devantlesouriredemonfuturpatron,j’airessentiundrôledefeeling, un sixième sens qui me disait quej’allaismefaireavoir. Pourquoi ce pressentiment?Parce que dans toutes mes entre-vues, je devais vendre ma salade,expliquer en long et en large pour-quoi l’organisation était grandiose, magnifique et à quelle point ellecorrespondaitàmesvaleursetmesas-pirations.Pourtant,çadevraitêtrelasituationinverse!C’estl’organisationquidevraitmecourtiser!Aprèstout,c’esteuxquibénéficieront leplusdelaprésenced’unstagiaire. Vouloir le dire poliment, je dirais qu’un stage est un bel échange deservices entreun individuet uneor-ganisation. Ils acceptent de recevoirun travailleurà tempspleinpendantquatremoisetenéchangeilsluiper-mettrontdesefairelamaindansdessituationsconcrètes. Mais je peux aussi le dire moinspolimentetconstaterquelemotsta-giaire est, à notre époque, un de ses mots polis qui plait au parler politique-mentcorrect.Aulieudedireaveugleon dit non-voyant, eh bien au lieu

de dire serf il est beaucoup plus ac-ceptablededirestagiaire.J’exagère?Constatezparvousmême! Au baccalauréat en commu-nication sociale, la rémunérationmoyenne pour un stage de quatre mois à raison de 35 heures par se-maineestde2000$.Faites lecalcul,çafaitunpeumoinsdetroispiastreset demi de l’heure. Et ça, c’est pourlesstagesrémunérés,parcequ’ilsnelesontpastous! Quiseraitprêtàacceptercescon-ditionsdetravail,normalement? Loin de moi l’idée d’être payé un salaire astronomique, mais vousavouerezqueçamanquecruellementde reconnaissance pour les futursgradués. Comment est-on sensé être motivéàperformeretàsedépasserdans ces conditions?Parcequepen-dantquenoussommesenstage,laviecontinueetlesfacturess’empilent. Aufond,sijemesensflouéquandjevaisdanscesentrevues,c’estparcequ’en plus d’offrir bénévolementmon temps de travail, je dois im-plorer l’organisation pour qu’elle me prenne.C’estlecombledelasoumis-sionettoutlemondejouecejeu,carc’est une étape obligatoire du bac-calauréat.Je lerépète, jen’enaipascontrelestagelui-même,jecroisquec’estuneétapequipeuts’avérertrèsformatriceetdanslaquelleonpeutsecréerdescontactsquinousaiderontànouslancersurlemarchédutravail.J’en ai contre le fait que lesmilieuxdestageprofitentabusivementdela situation et que l’Université ne faitrien pour y remédier. Ce qui devaitêtre un échange de bons servicesau départ m’apparaît maintenantcommeun«racket»dejeunestravail-leurs. L’université dans son costumede «pimp» poussant ses petits péri-patéticiens d’étudiants dans le groschardesentreprises. Etlesétudiantsjouentlejeuparcequec’estuneétapeinstitutionnaliséedans le cheminement universitaire,et qu’on ne la remet pas en question parcequec’estcommeçaetpuisc’esttout.Pourqueçachange, il faudraitquel’universitémettesesculottesetrevoit à la hausse les rémunérationspoursesstagiaires.Maislesconnais-sant de réputation, ça ne risque pas de seproduire.Enfait,jenesauraispasvous dire la dernière fois que j’ai vul’Universitéfairequelquechosepouraider ses étudiants... mais au fond,je lescomprends,çafaitencorepluslongtemps que les étudiants n’ont rienfaitpours’aidereux-mêmes.

Vie étudianteMOHAMED JEBRI

[email protected]

vox pop

Qu’avez-vous fait durantvotre semaine de relâche?

Préparation et photographies : Audrey Tremblay

je vous aime moi non pLus

Le sixième sens

GUILL AUME CHOLE T TE- JANSONChroniqueur

[email protected]

Gregory M. RiberaÉtudiant en génie mécanique«J’aifaitdeschosesquejen’aipasletempsdefairequandj’aidescours.»

Geneviève BeaumierÉtudiante en génie industriel«J’aiétudiépourprendredel’avancedansmestravaux.»

Simon Veillette Étudiant en marketing«J’en ai profité pour m’amuser etpasserdutempsavecmacopine.»

Maude CaronÉtudiante en sciences comptables«J’aitravailléetj’avaisunexamen.»

Nicolas CaouetteÉtudiant en BEPEP«J’ai joué au Super Nintendo (NHL94) toute lasemaineet j’aiperduenfinale.»

Francis LavalléeÉtudiant en génie industriel«J’aitravaillé70heuresetj’aiessayéd’étudier.»

La prochaine édition du journalzone campus sera en kiosque

le lundi 24 novembre 2008.

Page 8: Zone Campus 10 novembre 2008

8 10 au 23 novembre 2008

Le 9 septembre dernier sortaitl’album du Band de garage intitulé simplement Cassette II qu’ils qual-ifient eux-mêmes de CD « rock‘’stoner’’, mélodique et imagé quidécrasserasolidementtestympans.»En effet, il s’agit d’une musique auson volontairement non-épuré etauxparolesassezcrues, letoutson-nant comme une tonne de briques.Leurpremierextrait,«Manic5»lesad’ailleurs propulsés au premier rang du palmarès de Bande à part pen-dant trois semainesconsécutivesaumoisd’octobre.Pourceuxquiaimentlerockauthentique!(M.B.)www.banddegarage.orgwww.myspace.com/banddegarage

c’est le 3 novembre que la LUITR, le club d’improvisation de l’UQTR, recevait le Mouvement d’Improvisation Théâtral (MITHE), tout droit descendu de Marseille. Le duel s’est déroulé à la Chasse-Galerie sous l’œil avisé de l’arbitre Guillaume Cholette-Janson et de-vant les nombreux spectateurs qui s’étaient déplacés pour l’occasion.

Lematchadébutéavecuneimproquiamisà jour ladifférence linguis-tiqueentrelesdeuxéquipes.Eneffet,lejoueurJonathanRoy-Maroisamisésurl’accentquébécoisd’entréedejeu,cequiadéroutéquelquepeulejoueurfrançaisqui lui faisait face.Pourtantle reste dumatch s’est déroulé sansaucuneanicrochedueàlalangue. Les organisateurs avaient penséà plusieurs intitulés inédits pour leurs improvisations dont «Coucassé et poissons frais», «Isabelleest une salope» ou «À 6000mètresde Toulouse», rendant ainsi la viedure aux comédiens. À mentionnerégalement l’intervention d’AudreyGosselinquiproposaitunthèmereliéà l’art,sanstoutefoisenmentionnerlasignification:«L’anamorphose». Il va sans dire que les équipes

ont dû puiser loin leur inspiration.Néanmoins, s’est ensuivie une belleimprovisationsouslemodepoétiqued’où est ressortie une perle du joueur de Marseille, Philippe Le Bianco :«Que c’estbeau l’art.Celane sert àrien, mais c’est magnifique!», touten s’inspirant d’un jeu d’ombre sur le sol. Les joueurs de Trois-Rivières ontopté, eux, pour une scènede profa-nationdecimetièreoùilsdéterraientdes cadavresen faisantunmontage

artistique avec les morceaux enayant, comme guise d’explication :«Ana, c’est comme anatomie, etmorphose,c’estcommedesPokémon qui morphent».Surréaliste, il fautenconvenir… Monsieur Cholette-Janson,commearbitre,s’estavéréconciliantquantauxpunitionsqu’ilpourvoyait,devantserendreauxargumentsdesjoueursvisésplusd’unefois.Dansunautre registre, l’ambiance musicaleétaitassuréeparunDJElScorpioDel

Fuegosurvolté. L’improvisation du match estallée au MITHE pour son opérationchirurgicale chantée inspirée par lesplusgrandssuccèsdeJoeDassin.LeMITHE,quisemblaitvouloirdominerlapremièredemie,apourtantdûcon-céder lavictoire,aufinal,à laLUITRavecuncomptede9-5. Pourlesamateurs,desmatchsdelaLUITRsedéroulerontà laChasse-Galerie tous les lundis à 19h30.(M.B.)

ARTS ET SPECTACLES

L’UQTR faisant peau neuve, vien-dront les inévitables transferts de locaux afférents à la construction des nouveaux pavillons projetés, c’est-à-dire ceux de la Santé et de la Vie étudiante. C’est ainsi que la galerie d’art de l’UQTR aura sans doute à trouver un nouvel emplacement.

Lagaleried’artr3aétéinauguréeenseptembre2000entantqu’espaced’exposition affilié au Centred’expérimentation et de diffusiondes arts et des sciences de l’UQTR,leCEDAS.CetorganismerelevantduDépartementdesartsdel’UQTR«apourmandat de sensibiliser la com-munauté universitaire et le grandpublicàl’interrelationdesartsetdessciencesetdesuscitercetteinterdis-ciplinaritéaumoyend’événementsetd’expositions.»(siteWebduCEDAS) Il est faitmentiondepuisunmo-ment que la galerie ait à changerde local, mais elle bénéficie actuel-lement d’un délai supplémentaire au terme duquel elle aura à se posi-tionnersurtroiséventualités: –Déménager au pavillonBenjamin-Sulte, ce qui nécessiteraitquelques aménagements. –Déménager au pavillon Pierre-Boucher, ce qui la rapprocherait desétudiantsenartsetensciences. –Emménager dans le nouveaupavillonde lavieétudiante,une fois

celui-ciconstruit. Chacune des possibilités est ac-tuellement étudiée et aucune n’estencore privilégiée. À noter que ledéménagementcoïncideavecunevo-lonté de réorientation de l’organisme quis’occupedelagalerie,leCEDAS. Une partie de la programmation pour la prochaine session universi-taireestdéjàconnueet laprochaineexposante sera Isabelle Clermont,diplôméedel’UQTRetétudianteàlamaîtriseenarts à l’UniversitéLaval,qui y présentera son projet de maî-trisedu8au30janvier. Par la suite, du 16 au 20 février,l’expositionprévuedevraitdépasser,et de loin, les limites de la galerie dans un événement multidisciplinaire in-titulé simplement Environnement. Des événementsaurontlieupartoutsurlecampus sous forme d’expositions etdeconférences. Du 15 au 30 avril, vous serez àmême d’apprécier les projets desfinissantsenartsdel’UQTRquiyex-poserontleursœuvres.

dÉmÉnagement de La gaLeRie d’aRt R3

Dans la foulée des constructions

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

La Galerie R3 à son emplacement actuel. Photo : N. Trépanier

match d’impRo à La chasse-gaLeRie

La LUITR reçoit de la grande visite

Le MITHE de Marseille et la LUITR, notre club local, lors de la soirée d’impro du 3 novembre. Photo : M. Bertrand

Photo : Band de Garage

Cassette II de Band de gaRage

Comme une tonne de briques!

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Page 9: Zone Campus 10 novembre 2008

zonecampus.ca 9

le 30 octobre dernier, les musiciens lanaudois de 72 rivière rouge se promettaient de faire rocker le Nord-Ouest Café. Présentement en tournée pour la promotion de leur nouvel album Une dose, avec en première partie le jeune groupe Until the Sky, les rockeurs ont laissé sur leur passage à Trois-Rivières les traces d’une soirée toute en énergie.

Première partie : Until the Sky Fringanteetallumée,laformationdrummondvilloise a servi au publicdu Nord-Ouest un spectacle d’unelégèreté estivale. «Notre musiqueest un peu summer-rock-progressif-cheesy-disco-pop», s’amuse DavidBaribeault. Le chanteur du groupea su employer à bon escient sonhumour pimpant tant dans ses in-terventions avec le public que danssa prestation plus que dynamique. Résultatfinal:unmélangeénergiquequiabienréchauffélascèneavecses

mélodies entraînantes et son stylequiauraitprobablementfaitcraquerlesplusgrandsfansdeFallOutBoy. Quelquescompositionsplustard,l’avant-scène satisfaite se dégageaitpour laisser place à un public plusâgé et plus posé, à l’image du tem-pérament détendu de Sébastien Provencher. Lunettes de soleil aunez,lechanteurde72RRatôtfaitdemettre les spectateurs à l’aise avecsonsensdel’humourmalicieusementsympathique.

72 rr : une musique engagée Le compositeur et guitaristeÉric Payment s’inspire grandementdes événements de l’actualité pourl’écrituredesestextes.«Jediscequidérangedumondedanslequelonvit.Je parle de la politique mais aussi des faits actuels comme les accommo-dements raisonnables, la violence,etc.»Dans lacélèbrechansonAnnie, il transpose en musique, en relation avecune tragédiepublique, toute ladouleur et la frustrationd’unparentperdant un enfant. Spécialementjouée en version acoustique pourune prochaine diffusion à la radiopopulaire, l’émotion transmise dans lapièceasemétoutunémoidanslepublic.Deschansonsàcaractèrepluslégerontplutôtfaitbougerlesspec-tateurs, notamment Hors de ma voie, interprétéeparlatrèsvivanteAmélieProvencher et sa voix de rockeuserappelant celle de Marie-ChantalToupin.

Une histoire de famille Au fil des pièces, la complicitérestaitflagranteentrefrèresetsœurque le destin a réunis dans la musique en2005.Accompagnésà labatterie

du troisième frère Provencher, d’unbassiste et de deux guitaristes, les deux voix qui s’harmonisent com-plètement l’une à l’autre ont su mettre envaleurlasaveur«métalodique»deleur style unique. L’ingénieuse com-binaison entre les riffs vibrants dumétal et les refrainsmélodiques quidétendent agréablement les oreilles tire notamment son influence dupopulaire groupe américain SystemofaDown.

En juin 2007, 72 RR signait lapremière partie du célèbre groupeen pleine ascension, Les CowboysFringants.Àlasuitedecettepresta-tionréussieàlaquelleplusde70000spectateursontassisté,lesmusiciensdécidaientdecréerunalbumquiavule jour en mars dernier.

«Une dose» Unedosedequoi?«Unedosedemusique, une dose de drogue, une dose de sexe… Le titre de l’albumrésume en un mot les nombreuses dépendanceshumaines»,exprime lecompositeur. Quoi qu’il en soit, unalbum à découvrir qui est mainte-nant disponible chez la plupart desdisquaires.Pourunaperçudescom-positionsetdesvidéoclips,visitez lewww.myspace.com/72riviererouge. QuantàlaformationUntiltheSky,un album est actuellement en pro-duction et devrait paraître bientôt.D’icilà,deuxdémossontdisponiblesau www.myspace.com/uts.

ARTS ET SPECTACLES

Le15novembreprochain,leThéâtreduCégepdeTrois-Rivièresseral’hôted’une pièce «historico-humoristique»baséesur l’épopéedeJacquesCartieren Amérique. Les auteurs avertis-sentdès l’abordquelerécitesttrufféd’anachronismes et sert souvent deprétexte à traiter de l’actualité con-temporaine.Lapièce,quiad’abordété

montéeàMontréaldurantl’été,estentournéeàtraversleQuébecetferauneescaledansnotrerégion.Lescritiques,cetété,ontétéélogieuseset lapiècearemportéunfrancsuccèspublic.Letoutprometdefaires’esclaffertouslesamateurs d’histoire prêts à accepterqu’on ait fait les coins ronds avec lesévénementsréels.(M.B)

spectacLe : 72 RivièRe Rouge

Une bonne dose de rock

thÉâtRe : La foLLe odyssÉede jacQues caRtieR

Découvrir l’histoire telle qu’elle ne s’estjamais déroulée

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

«je dis ce quidérange du monde dans lequel on vit.»

– Éric payment Le 25 octobre dernier avait lieule lancement du calendrier et desaffichettes préparés par l’éditeur,

écrivain, photographe, coproprié-taire de la galerie-boutique Le Loungeet,accessoirement,urgento-logue,FrancisPelletier.LecalendrierdetableintituléPoseetproseseveutd’un format pratique et expose desphotographies de l’auteur ainsi quede courts textes aux accents poé-tiques.Quantauxaffichettes,ils’agitd’unetentativedel’auteurpoursortirlapoésiedeslivresetlaplacardersurlesmurs.Lesaffichettesontd’ailleursété traduites en anglais également. L’an passé, l’auteur en a vendu en-viron30000.Ànoterquevouspouvezvous procurer les deux produits,soit à la boutique Le Lounge, au centre-ville, soit sur le site Internetdes Pelleteurs de nuages. (M.B.) www.lespelleteursdenuages.com

Lancement du caLendRieRdes peLLeteuRs de nuages

Pose et prose

Francis Pelletier lors de son lancement au Lounge.Photo : M. Bertrand

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10 10 au 23 novembre 2008

Simon Lavoie qui, jusqu’à mainte-nant, s’était surtout démarqué par ses courts et moyens métrages dont un, Une chapelle blanche, lui avait valu un Jutras en 2006, fait le saut dans le long métrage avec Le déserteur. Le récit est inspiré d’un fait divers qui avait marqué une époque, celui d’un déserteur canadien-français abattu par la police militaire.

Historique L’histoire s’inscrit dans les événe-ments entourant la seconde guerremondiale. Adélard Godbout s’étaitalors faitélireenpromettantqu’ilsebattrait contre la conscription (en-rôlement obligatoire dans l’armée),alors que Mackenzie King, au fé-déral,avaitjuréqu’iln’yauraitpasde mobilisation exigée des citoyens.S’ensuit un plébiscite (mode descrutin semblable à un référendum)dans lequel le Premier Ministre

demandesilescitoyensacceptentdepasseroutresapromesse,ceque lesCanadiensfrançaisrefusentmassive-ment, alors que les Canadiens anglais ysouscriventmajoritairement. Le mouvement de désertion desCanadiens français prend alors uneampleur sans précédent et plusieursvontsecacherdanslesboispouréviterdesefairerecruterpar lapolicemili-taire (les MP). Les gens de l’époqueconsidéraient qu’ils n’avaient pas àdéfendrel’Empirebritanniquequilesavaitconquis,nilaFrancequilesavaitabandonnés. Le récit à la base dufilmraconte ladésertiondeGeorgesGuénette de Saint-Lambert-de-Lévis, au sud de Québec, qui s’étaitcachédansunecabanedans lesboisavec deux autres déserteurs, faisantle trafic de bagosse (alcool frelaté)afind’assurerleursurvivance.La trame narrative Plutôt que de suivre une struc-ture linéaire, le réalisateur a décidéd’opérer le montage sous forme decasse-tête. Ainsi, dès le début dufilm,lespectateurvoitlecommence-mentde l’histoireetsafin.Lefildes

événements nous est présenté àtravers un journaliste attaché aupartiBlocpopulairequivientàSaint-Lambert interroger les témoins. Le fait de présenter la fin del’histoire dès le départ s’avère unchoixjudicieux,parcequ’ainsilaten-sion narrative porte moins sur larésolution de l’histoire, connue, quesur les événements eux-mêmes quis’y rendent et qui sont après tout le nœudduproblème.SimonLavoie,àtravers le traitementdufilm, réussiten main de maître à transcenderun fait divers de l’histoire, s’en ser-vantpournousdonnerlepoulsd’uneépoque.

Les comédiens À mentionner qu’Émile Proulx-Cloutier (Les hauts et les bas de Sophie Paquin) est épaulé dans lerôle titre par ses parents RaymondCloutier et Danielle Proulx qui cam-pent lerôledesparentsdeGeorges.L’interprétation des comédiens sefaiten retenue, lescénarioestmini-maliste,cequi laissetoutelaplaceàl’histoire–lapetiteetlagrande.

ARTS ET SPECTACLES

Deux fois par mois, et sur le même mode que les Mythologies qu’avait faites roland Barthes en 1957, seront présentées des capsules sur différents produits de la culture de masse qui opèrent comme sym-boles, voire icônes, de la société contemporaine.

ParisHiltonest connue,deprimeabord,pourêtreunerichehéritièredelafamilleHiltonquidétientdeshôtelspartoutàtraverslemonde,maisaussi,etavanttoutechose,commeune«jet-setteuse» invétérée du tout BeverlyHills.Si, incidemment,elleafaitunecertainecarrièredemannequinassezvite oubliée et qu’elle a bel et biencommis quelques films qui lui ontvalu le Razzie Award du pire secondrôle ainsi que la pire note jamais at-tribuéesurl’InternetMovieDatabasepoursonfilmThe Hottie & The Nottie (2008), elle n’en passera pas forcé-mentàl’histoire.Mentionnonsqu’elleaégalementcommisunalbum.

Un phénomène Ainsi, ce n’est certainement paspour ses performances artistiquesmitigées que notre sujet s’est démar-quée. Et pourtant, elle a été nommée en 2006 par Forbes/Lowayne lapersonne la plus médiatiquement ex-posée au monde. Sa popularité, elle la doit en premier lieu, non pas à sa carrière comme mannequin, mais àune série de téléréalité diffusée au-trefois par Fox et qui s’appelait The Simple Life. Elle y interprétait alors sonproprerôlederichehéritièrefan-tasqueethabituéeàêtrenourrieavecune cuiller d’argent qui se retrouvaitdanslepetitmondedelacampagne. Si cette «vie simple» nel’avantageait pas forcément, cequi était après tout le prétexte de l’émission, elle s’est pourtant alors propulsée au sommet de la presse «people» et ce, malgré la piètrequalitéqu’onconfèregénéralementàsesperformancesartistiques. Làoù lephénomènes’avère inté-ressant,c’estàsavoirpourquoicettefillequerienn’avantagequesonphy-siqueetsarichessearéussiàsehisseren coqueluche des magazines devedettes.

Le médium, c’est le message Làoùnotresujetserévèleêtreuneicôneparticulièrement révélatricedumodedeviecontemporain,c’estdanslefaitqu’elleestunecoquillevide,unsimulacre : pas de talent particulier,pas de contenu, mais un emballagecoquet. Elle est donc l’incarnationparfaite, l’image de notre monde

actuel où la substance se résumeau symbole et où, comme le disaitMarshallMcLuhan,philosophecana-diendesmédias : «Lemédium, c’estlemessage.» En effet, la société contem-poraine se base sur une pléthored’informationsetcettesurabondancefaitquelecitoyenn’aplusletempsdes’attarder à approfondir quoi que cesoit (qui trop embrassemal étreint).Devant son incapacitéà fouiller tousles sujets, vu le bombardement dedonnées dont il est assailli, son regard valàoùilpeutseposer:surl’imagelaplusplaisante.L’imageadoncintérêtàêtrelaplusséduisantepossible,carellefaitfiguredecontenu.Onpourraitdoncdirequ’àcetitre,ParisHiltonestunpeul’ambassadricedelasociétédel’image.

Populaire parce que célèbre et célèbre parce que populaire Elle se pose également commeprojection d’un idéal actuellementtrès fort, celuide la célébrité : si au-trefois les gens voulaient devenirchanteurscélèbres,acteurscélèbres,peintrescélèbres…aujourd’huionou-blie le nom commun pour ne garderque l’épithète. On ne souhaite quedevenir célèbre. C’est là un truche-mentfortparlantensoi,caronoubliel’effortpourparveniràsondessein:larenommée.L’unn’estplus le fruitdel’autre,maisunconceptautonome. C’estlecultedel’egopousséàsonextrême,carquevoitceluiquiregardelaphotodeParisHiltonenpremièrepage des magazines sinon une pro-jection de lui-même qui pourrait luiressembler ou vers quoi il aspire? Àplusforteraisonaveclatéléréalitéquipermetaujourd’huiàn’importequidesedresserenicônesansn’avoiraucuntalentnimêmefairepreuved’aucuneardeur.C’estmalheureusementl’idéalsocialactuellementvéhiculé.

MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected] MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

petites mythoLogies BimensueLLes

Paris Hilton

Là où notre sujet se révèle être une icône

particulièrement révélatrice du mode de vie contemporain,

c’est dans le fait qu’elle est une

coquille vide, un simulacre : pas de

talent particulier, pas de contenu, mais un

emballage coquet. elle est donc l’incarnation parfaite, l’image de notre monde actuel où la substance se

résume au symbole.

soRtie cinÉma

Le déserteur :la guerre des autres

Le jeune artiste montréalais Ar-thur Desmarteaux présentait le 31 octobre dernier une série d’œuvres qui sortent monstrueusement de l’ordinaire! Au menu : des person-nages naïfs, des créatures étranges et des litres de couleurs.

En cette soirée d’Halloween, lespetits monstres ne se trimbalaient pas tous dans les rues du centre-ville :plusieursdirectementsortisdel’imaginaire chargé de l’artiste peu-plaient généreusement les estampes del’expositionduCentredediffusionPresse-Papier. À leur côté, des per-sonnages inspirés des dessins animés modernes et acteurs des tragédieshumaines dépeintes dans quelques-unesdesesoeuvres. Moitié engagé, complètementesthétique, l’art du sérigraphe est àla fois une critique des bêtises de lasociétéactuelleetuneexpérimenta-tionconstantedeplusieursprocédésdont l’estampe, l’aquatinteet la lith-ographie. Il tire son inspiration dediverses sources : «des émissionstélévisuelles, du cinéma, de la my-thologie, de l’actualité mondiale, de

l’iconographiepropreauxjeuxvidéo,desrythmesdelamusiqueindie,delapubetdelacaricature.» Encéphalogramme est en fait uneradiographie du cerveau d’ArthurDesmarteaux. Aussi, pour rester leplusfidèlepossibleauximagesqueluipropose son inconscient, il s’adonnesouvent au dessin automatique. Iltranspose ainsi sur le papier ou sur le cuivre les expressions les plus puresqui s’entassent dans des œuvresaux atmosphères de rêve extrême-mentdétaillé.Danscetuniverséclatévivent des bestioles aux traits orga-niquesainsiquedesêtresmi-humainsmi-monstres qui se fondent dans undécor hallucinant de formes et decouleurs.

Trente-neuf estampes de pur délice pour les yeux et l’imagination Le comité de sélection du Centrede diffusion Presse-Papier, qui fêterason30eanniversairel’annéeprochaine,guideseschoixàpartirdecritèresassezstricts. «D’abord, nous exigeons del’estampe. Ensuite, nous priorisons les artistesde larelèvequioffrentunartcontemporainquisortdel’ordinaire.»

Pourquoi Arthur Desmarteaux?Surtoutpoursonoriginalité.Ilpermetà un style d’art unique de se faireconnaître et encourage les jeunes ar-tistes à innover. Davantage pour son imaginaire tordu et les couleurséclatantes d’Encéphalogramme. L’exposition est en cours jusqu’au 21novembreau73rueSt-Antoine.(D.C.)

encÉphaLogRamme

Dans l’univers éclatéd’Arthur Desmarteaux

L’oeuvre «Étude #8 pour “La fin de la route”».Illustration : www.arthuro.ca

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zonecampus.ca 11ARTS ET SPECTACLES

le sabord fêtait, le 31 octobre dernier, la 25e année d’existence de sa revue à la salle Anaïs-Allard-Rousseau. Avec des invités comme Jean Lemire, Monique Juteau et le Band de poètes, les fidèles ont pu satisfaire leur soif artistique lors d’une chaleureuse soirée poétique et musicale.

Poésie vivante ÀhuitheurepileestentréenscèneJeanLemireetsaguitare.Lescheveuxgris en bataille et le sourire fendujusqu’auxoreilles, lepoèteaannoncéau public manifestement heureux dele voir apparaître qu’il chanterait sonpoème Le Fou en l’honneur de ceuxqui,commelui,ontcruenlarevueLe Sabord. Fous, disait-il, d’avoir tenubon malgré les difficultés et entreautre d’être «passé de commerce encommerce afin de récolter des souspour une revue qui n’existait pas.»S’ensuivitunelecturepassionnéed’untexte riche en émotions, agréable-mentaccompagnédequelquesnotessaccadées et de la voix mélodieusede François Desaulniers, animateur de la soirée et directeur des commu-nications du Sabord. «Excusez-la»,a terminé Jean Lemire avant de selaisser applaudir chaudement par lesspectateurscharmés. Reconnaissants envers tous les

employés et collaborateurs qui per-mettentàlarevuedes’épanouir,GuyMarchamps et François Desaulniersontensuiteprocédéàunelonguesériederemerciementsetontmêmeoffertà quelques-uns d’entre eux des œu-vresd’artd’artistesdelarégion.Tousles membres du public, pour la plu-part abonnés à la revue, recevaient àl’entrée une broche commémorativeen forme d’hippocampe, symbole duSabord.

Band de poètes Trois poètes et deux musicienscomposentlegroupequimontaitfina-lementsurscèneaugrandbonheurdupublic.Spécialementpourcettesoiréede célébration, Monique Juteau, au-teuredurecueilpoétiqueDes lieux, des villes et un chou-fleur, venait comblerle dernier siège des artistes en pres-tation. Combinant brillamment deux formesd’art,leBanddepoètespermetà la poésie de se laisser déguster sous untoutnouveau jour.Créantunrichemélange de vers et de notes, prati-qués ou simplement improvisés, laformation captait bien l’attention dupublic tantpar la folleexcentricitédeses membres que par les sons tordus qu’elleéchappaitdanslasalle. Chaque artiste apportait avec luiaumicro une atmosphère et un styleparticulier : Geneviève Letarte etses bruits gutturaux extraordinaires, José Acquelin et ses lectures trèsjazzées, Guy Marchamps l’humoristepoète ainsi que les excellents contrebassiste et guitaristeNormand

GuilbeaultetBernardFalaise.Fidèleàelle-même,MoniqueJuteauajolimentclos le spectacleen récitantquelquesvers adressés au Sabord à travers untuyaudepiscine.

L’hippocampe Pourquoiavoirchoisil’hippocampepour représenterunerevue littéraire?Pour son aspect hybride. «Hybrideparce qu’étrangement, c’est le mâlequi porte les œufs et que c’est unchevalquivitdanslamer.»LeSabordest effectivement l’une des rares re-vuesàexploiteràlafoislapoésieetlesarts visuels. Chacun de ses numéroscomprend un lot de photographiesd’œuvresencouleurd’unequalitéex-ceptionnelleainsiqueplusieurstextesd’artistes de la francophonie. Depuisonze années, LeSaborda aussi éditéplus de 80 livres d’écrivains de la ré-gionetduresteduQuébec.Latotalitéde leurs numéros sont présentement exposésjusqu’au4novembreàlasalled’exposition du Sabord au 167, rueLaviolette.

Revue LittÉRaiRe : Le saBoRd

Un 25e anniversaire en vers et en musiqueDAPHNIE CHARE ST

Journaliste | Arts et [email protected]

Le 81e numéro de la revue conçu spécialement pour le 25e anniversaire. Photo : Le Sabord

Une vingtaine d’œuvres de LiliSourdine sont présentement expo-séesàlasympathiquemini-brasserieLe Trou du Diable de Shawinigan.Danscetteexposition,del’expressionvive,despersonnagesauxmembrescousus et décousus, de la gouacheet des pastels gras. Un autre nom que Goulag n’aurait pu représenter siparfaitementlasériedecinqtoilescontenuesdansl’expositionoùappa-raissent des têtes morbides d’un ton jaunâtre, pas totalement humaineset aux expressions qui valsent entrelatristesseetlamalice. Il y a déjà huit ans que l’artistea peint les toiles exposées dans lesquelles elle osait un mélange explosif entre ses états d’âme demusicienne dans le punk rock etles influences expressionnistes dela 2e Guerre Mondiale. Même sil’atmosphèregénéraledesonœuvretend vers la décadence, elle reste

agréable à découvrir à cause descouleurséclatantesetdel’originalitédestraits.L’artisteselanceàprésentdans un projet de création de vête-ments. L’exposition se poursuit jusqu’au23novembre.(D.C.)

LiLi souRdine au tRou du diaBLe

Des membreset de la couleur

Illustration : Lili Sourdine

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12 10 au 23 novembre 2008SPORTS

Il y a deux ans, les joueurs de l’équipe masculine de soccer ont vécu un séjour inoubliable alors qu’ils ont eu la chance de vivre un camp d’entraînement en France. Au même moment, les filles s’entraînaient dans un champ de vaches à Pointe-du-Lac... Ça sera différent à l’automne 2009, alors que les deux équipes des Patriotes iront s’entraîner sur le Vieux conti-nent.

Enfait,aveclamisérableetdéce-vante saison des gars, ces derniersauraientméritéderesterauQuébec.En 12 rencontres, les protégés dePierreClermontontinscritdeuxgains(merciàConcordia)contreneufreversetunmatchnul.Cequifaitmalcepen-dant,c’estquel’entraîneuraindiquéqu’ilavaitétédéçuparplusieursvété-ransqui avaientpourri l’atmosphèrede l’équipe, tel que rapporté dans la dernière édition du Zone Campus. Lorsdepasmoinsdeseptoccasionscette année, les Patriotes ont étéblanchis par leurs rivaux, ce qui esténorme.Ilyatrèslongtempsquelesgars ont récoltémoins de gains quelesfillesdansunesaison... «Quand on nemarque pas, c’estdifficile de gagner, a indiqué PierreClermont.Quandonnecomptepas,lapressionesttrèsfortesurladéfen-sive.Onferalebilandelasaisonsouspeu,maisaumoins,onabienfini lasaison.Lorsdesderniersmatchs,lesgars se sont pris en main. La dernière semainefutd’ailleursexceptionnelle.

Les gars présents ont tout donné sur leterrain.» L’effort des joueurs desPatriotesa peut-être été à la hauteur, maisen regardant les deux revers de 1à 0 (UQAM) et de 2 à 0 (UdeM), ily a lieu de se demander commenton peut qualifier une telle semained’exceptionnelle...

Du côté des filles Marie-ÈveNaultaaimélaprogres-sion de ses joueuses, qui ont amassé beaucoupd’expériencecetteannée. «Nous avons marqué 13 butscontre 11 en 2007 et remporté unevictoire de plus, souligneNault. Lesfillesontcomprisqu’ellespeuventri-valisercontrelesgrosseséquipes.Lesjoueuses doivent cependant amé-liorer leur jeu en jouant au moins au niveauAAdurantl’été.» Mêmedansladéfaite,lesPatriotesontsugarderlatêtehaute. «Notreattitudeaétéirréprochable,expliqueNault.Nousavonsconnuunmauvais match contre Bishop’s endébutdesaisonetlesfillesontcom-prisqu’ellesdevraienttravaillerfortàchaquerencontre.Pourcethiver,oncherchecependantuneleadervocal.LesvétéranscommeRosalieCadieuxet Maude Bellerive prêchent parl’exemple, ce qui est très bien,maison veut voir une fille imposer sonleadershipetréveillerlesautres.» En bref L’attaquante Marie-MichèleLapointe a reçu l’honneur de fairepartie de la deuxième équipe d’étoile du circuit universitaire. L’ex-joueusede basketball AAA avec les Diablosa inscritsixbuts,soit lesixièmeplushauttotalducircuit.

«Marie est toute une athlète, ra-conte Marie-Ève Nault. C’est unebellesurprise,considérantqu’ellen’apasjouébeaucoupausoccerdanslesdernièresannées.» Desoncôté,JessicaLavalléeaéténommée joueuse ayant démontré le meilleurespritsportif. Chez leshommes,DanielDupontavuseseffortsrécompensés.Lemi-lieude terrain transforméen arrièrea excellé cette année, démontrant

beaucoup de persévérance. Soncoéquipier Ghislain Tapsoba, meil-leur buteur des Patriotes avec troisréussites, a récolté l’honneur dumeilleur esprit sportif. L’automnedernier, les Patriotes avaient réussiàplacertroisjoueurssurladeuxièmeéquiped’étoiles,soitNicolasBenoît,Alejandro De Castro et GhislainTapsoba,alorsqueGuillaumeHérouxavait été nommé sur la premièreéquipe d’étoiles...

Les filles et les gars iront en FranceLe tRavaiL des pRotÉgÉes de maRie-ève nauLt est Reconnu

À sa deuxième saison avec l’équipe, l’attaquant Jean-Sébastien Breton ne ralentit pas. L’athlète de 6 pieds et 190 livres a terminé la dernière campagne en force et se situe cette année parmi les meilleurs pointeurs de l’équipe, avec une récolte de 10 points en 7 matchs.

En fait, c’est son rôle d’apporter del’offensive. Il totalise d’ailleurs 39points en 41 rencontres depuis sonarrivée avec l’équipe.Mais avant depenseràsafichepersonnelle, ilveutsurtout gagner avec les Patriotes.«Je n’ai jamais été en mesure de remporterunchampionnatdepuisledébut dema carrière de hockeyeur.J’aimerais bien pouvoir réaliser cetexploitaveclesPatriotes.» «Monplusbeaumomentseraitdelever la coupe et de boire du cham-pagnededans,affirmel’athlètede21ans.LacoupeQueenseraittrèsbien,mais celle du championnat univer-sitaire canadien, ça serait vraimentextraordinaire.» Pour y parvenir, il est conscientque l’équipe doit performer et êtreunie. À ce titre, il a un rôle à joueren tant que jeune vétéran. «Je doisamenerlesrecruesàsuivrelerythmedel’équipeetlesmettreconfortablespourqu’ellesnesoientpasàl’écart.»Par ailleurs, ce hockeyeur natif de

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

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L’arrière Daniel Dupont (à gauche) et l’attaquante Marie-Michèle Lapointe ont été nommés sur la deuxième équipe d’étoiles du circuit universitaire. Photo : A. Martin

FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

[email protected]

Suite en page 13...

Jean-SébastienBreton veut gagner avecles Patriotes

Page 13: Zone Campus 10 novembre 2008

zonecampus.ca 13SPORTS

Pour la deuxième fois seulement en cinq ans, les Pats ont quitté l’Aréna McConnell, le domicile des Redmen de McGill, avec le sentiment du devoir accompli. Les représentants de l’uQtr ont infligé un cuisant revers de 7 à 3 aux redmen le soir de l’Halloween.

Cettevictoireapermisdetermineren beauté une semaine éprouvantepour toute l’équipe. En effet, elleavait disputé trois rencontres auMassachusettsleweek-endprécédentet veillé à l’organisation du Salon desvins qui se tenait la veille du match.L’entraîneur Jacques Laporte ap-préhendait donc cet affrontement ets’attendait à un match serré, commec’est souvent le cas entre les deuxformations. Maisaucontraire,lejeuétaitouvertet les deux équipes ont marqué un total de six buts dès la première période, dont cinq en supériorité numérique.«Lejeudepuissancen’avaitpasproduitbeaucoup lors des dernières rencon-tres.Maiscesoir,ilaexplosé.Çafaitdubien»,mentionnel’entraîneur. De plus, tous les joueurs ont con-tribué à la victoire. Le gros trio desPats s’est encore démarqué avec unerécoltede10points,maisdes joueursde soutien comme Nicolas Caouette,Alexandre Bellefleur et MaximeLaramée ont aussi tiré leur épingle du jeu, récoltant trois points. Les défen-seurs ont également contribué àl’attaque, cumulant trois points, dont

deux buts. Pour sa part, le gardien Jean-Christophe Blanchard, qui a faitfaceà30lancers,aétésolideauxmo-mentsopportuns.Ilamêmeréaliséunsuperbe arrêt de la mitaine au troisième tiers. Il s’agit donc d’une douce ven-geance pour les Patriotes. «Avant lapartie, nous avons pris soin de rap-peleraux joueursquesinousn’avionspas participé au championnat cana-dienl’andernieretilyatroisans,c’est justement à cause des Redmen», ra-conteLaporte.

Victoire à l’arrachée La semaine précédente, non sanspeine, les Patriotes ont vaincu lesStingersdeConcordia3à2auColiséedeTrois-Rivières. Pourtant, la première moitié du match a été à l’avantage des triflu-viens, qui ont exercé de la pressiondans le territoire ennemi dès les pre-mières minutes. Alexandre Demersaouvert lamarque, avantde voir soncompagnon de trio Jonathan Boutinréaliser un doublé. En avant par trois à mi-cheminde la rencontre, les Patriotes se sonttoutefois laissés aller dans un excès

deconfianceetilsontjouéunpeuplusmollement par la suite. Les Stingers, quiontoffertdujeuinspiré,sontalorsrevenus dans la partie avec deux fi-lets sans riposte. Les Pats ont arrêté l’hémorragieàtempspourl’emporter,maisonteuchaud. «Bravopourlesdeuxpoints.Point!Cesoir,c’étaitlefestivaldeserreurs.Lepremiertrioaétébon,maisc’étaitplusdouloureux pour les autres. On peut dire qu’ils ont eu un mauvais matchdanslecorps,carhabituellement,leuréthiquedetravailestmeilleure»,men-tionnaitl’entraîneur.

Deux plateaux pour Boutin AvecdeuxbutsetunepasseaucoursdelapartiefaceàConcordia,JonathanBoutin a atteint deux marques impor-tantesdanssacarrièreuniversitaire,lejourdesonanniversairedesurcroît. Ila d’abord atteint le plateau des 50 fi-lets,enplusdefranchirlecapdes125points. «Je ne regarde pas les statis-tiquesavantlematch,maisjemesens privilégié parce que beaucoup degrands joueurs ont revêtu l’uniformedes Patriotes», de dire Boutin,modeste.

Salon des vins Dans un tout autre ordre d’idées, mentionnonsquele17eSalondesvinsdes Patriotes a été une belle réus-site. Les 1100 personnes présentessemblaient heureuses de leur soirée,les exposants ont fait des commen-taires positifs et les joueurs des Patsse sont comportés avec classe duranttout l’événement.Bref, «c’est encour-ageant pour les joueurs de se sentir appuyédelasorte»,considèrelepilotede l’équipe.

Les Patriotesdémolissent les Redmen

FEL IPE AN TAYAJournaliste | Sports

[email protected]

...Suite de la page 12

L’officiel pour le match Pats/Redmen a décerné 18pénalités. Photo : F. Antaya

Pincourt,enpériphériedeMontréal,n’excellepasuniquementsurlaglace.Il réussit aussi très bien à l’école, luiqui a été finaliste l’an dernier pourle titred’étudiant/athlètede l’annéechez les Patriotes. «J’étudie dansquelque chose que j’aime. Le pro-gramme de communication socialeestvraimenttrèsbienici.Jen’aidoncpas de problème avecmes études»,mentionne-t-il. Ainsi, Breton a plusieurs op-tionsdecarrièrepour l’avenir.Sur leplan académique, il envisage, entreautres, la possibilité de faire unemaîtrise en marketing après avoircomplété son baccalauréat. Et côtéhockey, Jean-Sébastien aimeraitcertainement tenter sa chance enEurope. «J’aimerais vivre cette ex-périence, affirme-t-il. En fait, peuimporte l’orientation dema carrièrepar la suite, le hockey occupera uneplace,c’estsûr.» Avant d’être un Patriote Àl’âgede16ans,cefandemusique

etde jeuxvidéoaporté lescouleursde l’IntrépidedeGatineauauniveaumidgetAAA.L’annéesuivante,ils’estjoint aux Braves de Valleyfield de laLHJAAAQ,pourensuitegraduerdanslaLHJMQaveclesForeursdeVald’Orlorsdelamêmeannée.Lenuméro77desPatsn’acependantpascomplétél’expérience juniormajeur jusqu’à lalimited’âgepermise(20ans).Ilapré-féré reveniravec lesBravesà19anspour ainsi être en mesure de pour-suivresesétudesenArtetlettres,carceprogrammen’étaitpasoffertàVald’Or. Breton est enfin arrivé avec lesPatsà l’agede20ansetavoueavoiropté pour l’UQTRpuisque cet étab-lissement «offre un programme decommunication qui est reconnu, enplusd’avoiruneexcellenteéquipedehockey réputée pour être gagnante.Aussi, c’est une école francophone,alors, même si j’avais la possibilitéd’étudier à Concordia ou à McGill,mentionne-t-il,jepréféraisvenirdansuneécolefrancophone.»

Le numéro 77, Jean-Sébastien Breton totalise maintenant 39 points en 41 matchs avec les Patriotes. Photo : F. Antaya

Page 14: Zone Campus 10 novembre 2008

14 10 au 23 novembre 2008SPORTS

Université d’Ottawa

www.sciencessociales.uOttawa.ca [email protected]

Recherche subventionnée : l’Université d’Ottawa se classe 2e en Ontario et parmi les 5 premières universités au Canada sur le plan du �nancement du Conseil de recherches en sciences humaines.

Appui �nancier : Du soutien �nancier dépassant 18 000 $ par année, pendant 4 ou 5 ans, au doctorat excédant 16 500 $ à la maîtrise.

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Pourquoi étudier aux 2e et 3e cycles en sciences sociales à l’Université d’Ottawa?

« Grâce à l’appui �nancier considérable du programme de bourses de l’Université d’Ottawa, je n’ai pas eu à payer de frais de scolarité et j’ai pu me consacrer à mes études. J’ai aussi la chance de travailler sur des projets stimulants à titre d’assistante d’enseignement ou d’agente de projet. Cela me permet non seulement de consolider ma formation, mais aussi de vivre des expériences enrichissantes et prometteuses au niveau professionnel. Le dévouement et l’esprit de fraternité qui règnent au sein du personnel administratif contribuent à rendre cette aventure formidable ».

Pascale Simard, étudiante à la maîtrise Mondialisation et développement international

Des études supérieures à la Faculté des sciences sociales

Ça part d’ici.

clarifions une fois pour toutes la question : oui, certains joueurs des Patriotes ont la chance d’avoir leur frais de scolarité payés, mais non, ce ne sont pas les 10 000 autres étudi-ants qui assument la facture.

On a entendu plusieurs histoiresà propos des sportifs des Patriotes,dont la rumeur numéro un voulantque l’Université paye ses joueurs dehockey.Iln’yariendeplusfaux,selonle directeur du Service de l’activitéphysique et sportive de l’UQTR, M.MichelMorin. En fait, le problème du recrute-mentagressifdecertainesuniversitésnedatepasd’hier.AuxÉtats-Unis,laNCAAadûimposerdesamendestrèssalées à certaines institutions, quimultipliaient les potsde vinpour at-tirerlesmeilleursathlètesdupays. Au Canada, les règles del’Association Sport interuniversi-tairecanadien(SIC)sonttrèsclaires:le total des bourses accordées à unathlètenepeutdépasser les frais descolarité de l’institution. C’est pour-quoi on donne plus d’argent dans l’Ouestcanadien,étantdonnéquelesfraisd’étudesontplusélevés. De plus, un maximum de bourses

est imposé à chaque équipe. On nepeutpayerlesfraisdescolaritéàplusde 70 % des joueurs. Donc, pour lehockey,onn’apasledroitdepayerlesfraisdescolaritéàplusde14joueurs.Par exemple, si on calcule avec unmontant de 2000$ pour les frais descolarité,lesPatrioteshockeynepeu-vent donc donner plus de 28 000$ àleurs joueurs, toujours selon les règle-mentsdelaSIC.LesPatrioteshockeypeuvent cependant distribuer ces28 000$ également entre tous leursjoueurs, ou bien donner 2000 $ àseulement14patineurs,maisl’équipenepeutdonnerplusde28000$. Le règlement complet est inscritdans la sectionStatuts,politiquesetprocédures (onglet bourses d’étudessportives),surlesiteduSIC,auwww.sportuniversitaire.ca. SansdévoilerlalistecomplètedesboursiersdesPatriotes,M.Morinas-surequecettelistenecomprendpasseulementdesjoueursdehockey.

Financement Voici comment fonctionne lebudget des équipes sportives desPatriotes.Àchaquedébutdesaison,M. Morin regarde comment ça vacoûter pour les transports, les loca-tions d’aréna, les équipements, les salaires des entraîneurs et les co-tisations au SIC, à la Fédérationquébécoise du Sport étudiant et àl’Association du sport universitairedel’Ontario.Lesjoueurs(quidoiventpayer pour jouer) doivent débourserenviron15%de la facturetotale.Lereste (85%) est donc assuré par leService aux étudiants (SAE), qui estinclus dans les frais de scolarité desquelque10000étudiantsdel’UQTR.Bon an mal an, le budget des équipes sportivesestde650000à700000$. «Je veux cependant être clair,en aucun cas, les bourses servant àpayerlesfraisdescolaritédecertainsathlètes étudiants ne proviennentdu SAE, souligneMichelMorin. Cesbourses proviennent de donateurs,de fondations ou de campagne definancement.» C’est donc grâce à des activitéscomme le Salon des vins que lesPatriotes hockey peuvent se per-mettre d’avoir des sous pour attirerdesjoueurs,etnonvialescotisationsduSAE. Par contre, plusieurs joueurs desPatriotes hockey peuvent comptersur des emplois d’été, à l’UQTR.Depuis plusieurs années, ce sontnotamment des patineurs qui ton-dentlesgazonsdel’UQTRpendantlapériodeestivale. «Ilyaeffectivementdesententespour embaucher des joueurs dehockeyavecleservicedel’équipementet cette entente ne date pas d’hier,

expliqueMichelMorin.Parcontre,siunentraîneurautrequ’auhockeymefaisait une requête similairepourunde ses joueurs, je ne pense pas qu’on seraitferméàlademande.Jen’aija-maiseudedemandeencesensd’unautre entraîneur et c’est pourquoi iln’y a que des joueurs de hockey quimisentsurcettecollaboration.»

En bref Pour être éligible à une bourse de performance,unjoueurdesPatriotesdoitrépondreàcertainscritères,dontceluidemaintenirunemoyenneaca-démiquedeplusde2,3... Le Service de l’activité physiqueetsportiveestfinancéà30%via lescotisations duService aux étudiants(SAE)età70%aveclesabonnements.Unepartiedece30%sertdoncàfi-nancerleséquipessportives... Les entraîneurs des Patriotesn’ont pas d’obligation à la perfor-mance. «Nos philosophies doiventrester compatibles, précise cepen-dantMichelMorin.Onveutque lesentraîneurspensentenpremierlieuau fait que nos athlètes sont avanttoutdesétudiants.D’unautrecôté,çanedoitpasdevenirunepartiedeplaisir. En volley-ball, la fermeturedu programme n’a jamais été liée au fait que les filles n’ont pas rem-portédevictoireendeuxans.Elleaétédueaufaitqu’onasentiqu’iln’yavaitplusassezdefillesintéresséesàjouer.» Augolf,commecesportnefigurepassurlalisteduSIC,l’entraîneurnereçoit pasde compensationsfinan-cières. Un litige entre l’AssociationroyaledegolfetlaSICestaucoeurdu problème, à propos des règles au niveaudesbourses...

Bonis accoRdÉs à ceRtains joueuRs des patRiotes

La facture ne va pas aux étudiants

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

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Les étudiants payent pour les équipes sportives des Patriotes, mais pas pour les bonis qu’on peut leur accorder. Photo : André Martin

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zonecampus.ca 15SPORTS

Dans le but de renforcer les liens à l’intérieur de l’équipe, les Patriotes hockey de l’UQTR se sont rendus au Massachusetts les 23, 24 et 25 oc-tobre pour y disputer trois rencontres hors-concours face aux équipes des universités Brown, Harvard et Dart-mouth de la première division de la NCAA – National Collegiate Athletic Association.

C’est avant tout pour l’expériencedegroupeque la troupe trifluvienneafaitcevoyage.Eneffet,ensemble,touslesjoueursontpuvisiterlaprestigieuseuniversitéHarvardetlavilledeBoston.Remporter des victoires n’était doncpas le but ultime du périple.

De plus, «cette aventure a permisde se comparer avec certaines univer-sités américaines, mentionne JacquesLaporte. Elles sont impressionnantes et prestigieuses, mais les joueurs ont constaté qu’ils n’ont rien à leur envierau niveau hockey. Il y a du talent auQuébecaussi.»

Place au jeu Sur la glace, les Patriotes ont of-fert de bonnes performances, mêmes’ilsn’ontremportéaucundestroisaf-frontements. «Nous ne nous sommespasfaitdéclasserlorsdestroismatchs,souligne Laporte. Et si nous avionsdisputé une série 2 de 3 contre l’unede ces équipes aumois de janvier par exemple, nous aurions certainementpuquitteraveclavictoire.» D’ailleurs, plusieurs joueurs man-quaient à l’appel chez les Pats, ce quiexplique en partie l’issue de ces ren-contres. En effet, Alexandre Demers,le centre dupremier trio était absent,de même que Guillaume Chicoineet Samuel Richard, deux défenseurs

réguliers. Ainsi, l’équipead’abordbaissépa-villon par lamarque de 1 à 0 face auxBears de l’université Brown. Jean-ChristopheBlanchardétaitd’officepourcematchetilabienfait,cédantsurunseul des 33 tirs dirigés vers lui. Brownbénéficiaitalorsd’unjeudepuissance.

Le lendemain, les Pats se sont in-clinés au compte de 3 à 1 aux mainsdes Crimson de l’université Harvard.Blanchard avait à nouveau le mandatd’arrêter les rondelles adverses et il a

bienfaitenbloquant40tirs.Seulement,les deux buts rapides inscrits parHarvardendébutdepremièrepériodeleurprocuraientuneavancequelesPatsn’ont su surmonter. En effet, l’uniquerépliquedeTrois-RivièresestvenuedeJean-SébastienBreton lors d’un avan-tage numérique en milieu de deuxième période. Enfin, les Patriotes ont perdu leurderniermatch2à1faceauxBigGreendel’universitéDartmouth.Cettefois-ci,c’estMikaëlDupontquiétaitdevantlacagedesPatriotesetilacédédeuxfoissur 27 lancers dirigés vers lui. Le butdestrifluviensaétéinscritparMathieuGravel,aidédeJean-SébastienBreton,enmilieudesecondengagement. Bref, la formationdesPatriotesn’apas inondé lesfiletsadverses,mais cen’est rien pour inquiéter l’entraîneur.«Peudebutssontmarquésdanscetteligue en raison du jeu très serré. Nous n’avons pas mal fait là-bas et noussommes satisfaits, d’autant plus quec’était une première expérience pourplusieursjoueurs»,mentionne-t-il.

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FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports

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Expérience enrichissante aux Etats-Unis

Les joueurs des Patriotes ont visité la prestigieuseuniversité Harvard. Photo : Guillaume Chicoine

semaine du 27 octobre au 2 nov. Pour une deuxième fois en unmois, Alexandre Demers, vétérandedeuxsaisons,obtientcethonneur.Le centre a excellé contre les éter-nelsrivauxdesPatriotes,lesRedmende McGill. Dans une victoire de 7 à3, Demers a amassé un but et troismentions d’aide. Le patineur de 22 anspartagelesecondrangdespoin-teursauCanadaavecsoncoéquipierJonathanBoutin.LafichedeDemersest de six buts et 11 passes pour 17pointsenseptrencontres.(A.M.)

Semaine du 20 au 26 octobre LehockeyeurJonathan Boutin a étééluPatriotedelasemaine,grâceà une récolte de trois points contreConcordia. Le vétéran de quatresaisons sous les ordres de JacquesLaporte a inscrit deux buts et unepasse dans la victoire. Cette saison,l’ancien patineur des Cataractes deShawiniganaamassépasmoinsde14points en seulement six rencontres.Le sympathique patineur terminecetteannéeunbaccalauréatenad-ministration. (A.M.)

Les Patriotes de la semaine

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«ce voyage a permis de se comparer avec certaines universités américaines et les

joueurs ont constaté qu’ils n’ont rien à leur envier au niveau hockey.»– jacques Laporte

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