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GENNEVILLIERS MAGAZINE •• Novembre 2016 •• N°274 s HABITAT : Toit + moi + eux ESS : L’ÉCONOMIE AUTREMENT P. 32 DU 6 AU 25 : HALTE AUX VIOLENCES FAITES AUX FEMMES P. 16 Chasser les classes populaires de la Petite couronne ? Personne n’y gagnerait… surtout pas les classes moyennes. Pour les propriétaires aussi, le logement social est essentiel.

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G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

•• Novembre 2016 •• N°274

s

Habitat :

toit + moi + eux

ESS : L’ÉCONOMiE aUtREMENt P. 32

DU 6 aU 25 : HaLtE aUX ViOLENCES FaitES aUX FEMMES P. 16

Chasser les classes populaires de la Petite couronne ? Personne n’y gagnerait… surtout pas les classes moyennes. Pour les propriétaires aussi, le logement social est essentiel.

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genn_mont_nov.qxp_Mise en page 1 19/10/2016 15:27 Page1

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HABITAT

Tous bienvenus p. 18-21

Gennevilliers, ville populaire ? Oui. Mieux… elle le revendique. Simplement parce qu’il s’agit pour elle d’être accueil-lante avec tous. Logement social, acces-sion coopéra-tive, programmes privés : tout est possible et profite à chacun. Pourvu que ça dure.

NoVEMBRE 2016 k 3

EN IMAGES p. 6

Voyage aux Antilles Le banquet exotique des anciens

éVéNEMENT p. 16/17

Plus possible ! Il faut lutter contre les violences faites aux femmes

éCONOMIE p.22/23

A la baguette Les Grands moulins de Paris ont 20 ans

CPOURVOUS p. 32/33

L’essayer, c’est l’adopter Un mois pour plonger dans l’ESS

SPORTS p. 38/39

Le roller hockeyUne affaire de samouraïs

HISTOIRE p. 42/43

Des fanfares… … et des harmonies

Gennevilliers Magazine •• novembre 2016 •• No 274

177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74) - Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Jean-Michel Masqué - Céline Nouguès - Cyril Payet d Photographes : Didier Comellec - Maxime Bessières - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par Kepha Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : novembre 2016.

Imprimé sur papier recyclénovemBRe 2016 Sortir k 25

G e n n e v i l l i e R S m a G a z i n e

n°274

❤ le CoUP De CŒUR

le son de la mandoline P.29

j. l. le craver, chanteur P.31

des jaPonais en corée P.30

Écrire et ne pas se tairek 21e RENCONTRE LITTÉRAIRE MARDI 15 NOVEMBRE

Il est romancier, poète, peintre, journaliste, membre de l’académie Goncourt

depuis 2008 et… profondément citoyen. Tahar Ben Jelloun est l’invité de

la 21e rencontre littéraire du Luth. Conteur magnifique, variant les thèmes

et les styles d’écriture, il aime raconter des histoires. Quand Tahar Ben Jelloun

n’écrit pas, il parle, intervient, dénonce, partage ses émotions, ses colères –

et elles sont nombreuses ! – et son besoin profond de justice. Prix Goncourt

pour « La Nuit sacrée » en 1987, Prix de la tolérance pour « Le racisme expliqué

à ma fille » en 1998 et Prix pour la paix en 2009, décernés par les Nations Unies,

il a été récemment nommé à la Fondation pour l’Islam de France.

Cette rencontre est animée par Nadine Eghels, de Textes et Voix, et par

le comédien Dominique Pinon qui lira des extraits de deux récents ouvrages

de l’écrivain : « Le Mariage de plaisir » (éditions Gallimard, 2016), une histoire

qui commence comme un conte oriental et se termine en véritable tragédie

contemporaine, et « Mes Contes de Perrault » (éditions du Seuil, 2014),

que l’auteur a « orientalisé » sur le mode des mille et une nuits.

Jolie soirée en perspective. • Martine Hupier

À 18h30, à la médiathèque andré-malraux, espace aimé-Césaire, 6 avenue du luth. entrée libre.

Réservation recommandée au 01 40 85 60 68 ou 60 81.

Buffet oriental proposé par l’atelier Cuisines du monde (5 euros). vente-dédicace à l’issue de la rencontre.

en novemBRe

Des mots qui engagent.

d

L’ageNda du mois détachable en pages centrales

Archives du magazine

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ADépart pour la cérémonie en mémoire des fusillés de Châteaubriant, vendredi 21 octobre.

A Les artistes ont ouvert les portes de leurs ateliers, le temps d’un week-end.

Pendant le concours Mandeloquence, à l’espace Mandela, les jeunes ont pris la parole et défendu leur point de vue,

pendant 4 minutes, sur un des thèmes au choix : génération connectée,

la planète en danger, réussir sa vie, etc.

ADes œuvres exposées avec des pinces à linge entre deux arbres… ce sont les enfants de l’école Lucie-Aubrac qui participent à La Grande lessive (mouve-ment national pour le partage artistique).

A La CNL (Confédération nationale du logement) et les représentants des locataires visitent un appartement témoin avenue Chandon, en vue de la réhabilitation de l’OPH.

AHommage et concert en mémoire de Roselyne Titour, à l’espace Grésillons. Ici, l’association danses et musiques traditionnelles populaires.

J        Les professionnels de la santé se sont réunis pour une journée de travail autour de la santé mentale.

Les représentants du consulat d’Algérie déposent une gerbe lors de la commémoration du 17 octobre 1961.G

J      Parcours de sensibilisation au handicap, roller hockey, musique… Mi-octobre, la rue était à tous au Fossé-de-l’Aumône !

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Les jeunes du nouvel internat du lycée Galilée, studieux, lors de la visite du maire et des délégués de parents d’élèves.

ADébat-rencontre sur la paix organisé par l’Université populaire.

ASession de prévention routière à la résidence Camille-Ronce.

dLe nouveau site internet visale.fr facilite les demandes

de logement social pour les étudiants.

ALa braderie du Secours populaire français s’est installée à l’espace Grésillons, vendredi 7 octobre.

AElles sont parties comme des petits pains les brioches de l’APEI (Association d’amis et parents d’enfants handicapés mentaux) !

   d En or, en argent ou en vermeil… Les médailles du travail ont été remises.

Motif feuilles d’automne pour habiller le sol du square Chopin. La pose est effectuée par les employés communaux.

La brocante du Domaine du village a favorisé rencontres et échanges.G  

J      Parcours de sensibilisation au handicap, roller hockey, musique… Mi-octobre, la rue était à tous au Fossé-de-l’Aumône !

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6 k NoVEMBRE 2016

Musique, danses, dégustation

et sourires : la bonne humeur était

au rendez-vous lors du banquet

des anciens. Cette année,

les Iles étaient à l’honneur.

Chaque participant est reparti

avec un panier plein de gourmandises

traditionnelles antillaises.

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NoVEMBRE 2016 k 7

Les manifestants passent le message :

« oui à l’accueil de nouveaux habitants,

mais sans exclure les anciens ! »

LES AGNETTES

Non aux destructions, oui aux rénovationsLes habitants et l’équipe municipale sont déterminés à refuser la démolition des cinq tours des Agnettes. Jeudi 6 octobre, lors d’une manifestation, ils ont fait entendre leur voix contre la proposition émise par l’Anru.

souhaite voir une partie des habitants à faibles revenus relogés ailleurs qu’aux Agnettes, ailleurs qu’à Gennevilliers, pour que le quartier puisse accueillir une popu-lation plus aisée. Mais Patrice Leclerc alerte : « Qui peut croire que les maires d’Asnières, Bois-Colombes, Colombes ou Clichy donnent priorité aux Gennevillois pour des logements sociaux, alors qu’ils ont leurs propres demandeurs en attente ? » Pour l’Anru, les logements sociaux doivent être répartis plus équitablement entre Genne-villiers et les communes voisines. Le maire rappelle que ce souhait n’est pas réalisable sur le court terme. or, les cinq immeubles ont besoin d’être rénovés dès à présent (remise aux normes, travail sur les pièces d’eau, nouvelle isolation externe). Aussi la Ville propose-t-elle que l’Anru commence la réhabilitation de deux tours au plus tôt, sans qu’il soit question d’une quelconque destruc-tion.Aboutir à un accord reste la volonté de tous les acteurs du projet car, pour le mener à bien, les subventions de l’Agence sont aussi nécessaires que l’aval de la Ville… Les dis-cussions continuent, même si le directeur de l’Anru a refusé de participer au débat pro-posé par le maire.• Nora Kajjiou

« Il ne faut pas les laisser faire ce qu’ils veulent dans notre ville ! » Jacque-line Bernardi s’indigne de la propo-

sition de l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) : détruire les cinq tours des Agnettes. Elle réside aux Grésillons et, comme près de cent cinquante autres per-sonnes, elle montre son désaccord, jeudi 6 octobre, devant le siège de l’agence. « Pas besoin d’habiter l’une des tours pour se sen-tir concerné. Aux Agnettes ou ailleurs, c’est aux Gennevillois de décider de leur avenir. » À l’angle des rues de Vaugirard et de l’Abbé-Grégoire, les banderoles et les pan-cartes affichent toutes le même message : « Non aux destructions, oui aux rénovations ! » Parmi ceux qui les brandissent, il y a des habitants des tours, comme Driss Khiar qui s’inquiète et veut demeurer à Gennevil-liers : « Où est la mixité sociale dans ce pro-jet ? Au lieu de réaliser des améliorations, en rénovant nos bâtiments afin que nous puis-sions y rester, l’Anru veut nous chasser et

nous remplacer par d’autres personnes qui n’ont rien à voir avec la ville… Moi, ça fait plus de trente ans que j’y suis, dont six aux Agnettes, et je veux y rester. »

DISCUTER, SANS CéDERMunie de 900 signatures récoltées au porte-à-porte, une délégation menée par Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers et Marc Hourson, président de l’oPH, détaille les attentes des habitants au directeur adjoint de l’Anru. objectif : faire respecter le projet de renouvellement urbain du quartier, élaboré en concertation avec les résidents. La rénovation des tours en fait partie. Emmanuelle Sanz, directrice de l’oPH (office public de l’habitat), rappelle que les cinq immeubles accueillent plus de 500 ménages. « En cas de démolition, il serait impossible de reloger tout le monde à Gennevilliers, ni de proposer un loyer iden-tique », souligne-t-elle. De son côté, l’Anru

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8 k NoVEMBRE 2016

LE LUTH

À la belle étoile3 Valoriser les jeunes et leur parcours.

Tel est l’objectif des « Étoiles du Luth » qui se déroulent samedi 3 décembre, de 14 heures à 18 heures, à l’espace Aimé-Césaire. « Le quartier traîne encore une image négative au sein même de la ville. Nous sou-haitions changer cette réputation en présen-tant des habitants qui y vivent ou qui y ont grandi, et qui portent des valeurs positives », explique Sonia Blanc, élue et coprésidente du conseil de quartier. À l’inverse de Gen’Talent, concours ouvert aux habitants, organisé en février dernier, cette manifestation est davantage « une mise en lumière qu’une compétition », pré-cisent en chœur les membres du conseil de quartier, aux manettes du projet.Les jeunes, de 14 à 30 ans, se présenteront dans diverses catégories : sport, arts ( plas-tiques, musique, danse, chant ), parcours professionnel ( autoentrepreneurs, créa-teurs de société…) et réussite scolaire ( bac pro, CAP, licence, master ).Les Gennevillois qui souhaitent participer peuvent se rendre directement à l’espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth, ou contacter le 01 40 85 49 20. • FabieN aNtraNiK

ateliers Le centre communal d’action sociale (CCAS) organise des ateliers culture/loisirs, chaque mardi, de 14 h à 16 h, au 21-23 rue Victor-Hugo. 8 novembre : focus sur la Bourse Vacances Solidarité. 15 novembre : « Jouer c’est partager », découverte des jeux de la ludothèque. 22 novembre : « Les violences faites aux femmes », présentation des manifestations organisées par la Ville (lire p. 16-17). 29 novembre : Do it yourself, loisirs créatifs et activités manuelles.

bieNveNue… Le club ados pro-gramme une journée d’intégration pour les 6es, samedi 5 novembre, à 14 h, au stade Claude-Luboz : rugby, sensibilisation au handicap, arts urbains et customisa-tion de vêtements.

LE VILLAGE

arts ForaiNs Le conseil de quartier organise une visite au musée des Arts forains samedi 19 novembre. Départ en métro, station Les Courtilles, à 13 h. Enfant : 4 €, adulte : 8 €. r  Inscriptions lundi 7 novembre, à partir de 19 h, à l’antenne.

CaleNdrier… maisoN L’antenne de quartier programme 2 ateliers « scrapcalendrier 2017 », les samedis 26 novembre et 10 décembre, à 14 h, à la Ferme de l’horloge. 3 € par atelier. r  Inscriptions à l’antenne, lundi 7 novembre, à partir de 19 h.

des idées ? Commission animation du conseil de quartier, mardi 8 novembre, à 18 h 30, à la Ferme de l’horloge.

À veNir Conseil de quartier plénier sur l’ensemble des projets d’aménage-ment mardi 22 novembre, à 18 h 30, à l’école élémentaire Gustave-Caillebotte.

LE LUTH

eN permaNeNCe Deux élus reçoivent les habitants dans le cadre d’une permanence pour répondre à leurs questions concernant la vie du quartier. La prochaine a lieu jeudi 17 novembre, de 18 h à 19 h, à l’espace Aimé-Césaire. Sans rendez-vous. Les questions, notamment liées au logement, sont traitées en mairie au 5e étage.

thé ou CaFé samedi 5 novembre, de 14 h 30 à 16 h 30, à l’espace Aimé-Césaire : rendez-vous autour d’un café pour discuter d’un thème d’actualité.

CQFd Différentes animations sont proposées par le conseil de quartier ce mois-ci. mercredi 16 novembre : animations à partir de 14 h 30, sur le marché du Luth, dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire (lire p. 32-33), suivies du spectacle musical de contes « Des animaux et des Hommes » de Nathalie Victoire, à 16 h 30. samedi 19 novembre : sortie au Grand Rex pour assister à la projection du film d’animation « Vaiana, la légende du bout du monde » et visite des « Étoiles du Rex ». Transport en car. Adultes, 5 € ; enfants de moins de 10 ans, 3 €. Les places sont ouvertes aux personnes qui n’ont pas participé à la sortie « Le voyage d’Arlo » l’an dernier. r  Inscriptions mardi 8 novembre, de 18 h 30 à 20 h, à l’espace A.-Césaire.

sortie Jeudi 24 novembre : visite de la Grande mosquée et de la cathédrale Notre-Dame. Tarif : 1 €. r  Informations et inscriptions jusqu’au 15 novembre, à l’espace Aimé-Césaire.

« Imbere heza » en kinyarwanda Des jeunes Rwandais, parmi lesquels des rescapés du génocide des Tutsis, entament un tour de France baptisé « Imbere heza » (traduisez « pour un bon avenir »). Plusieurs villes vont accueillir la délégation. Parmi elles, Gennevilliers qui a déjà organisé une soirée débat il y a un an… et participé à une délégation dans le pays, en mars dernier.Du 4 au 6 novembre, la délégation sera accueillie par des jeunes Gennevillois, au lycée le temps d’une conférence, à l’espace Nelson-Mandela où les micros de Radio Mandela seront ouverts et dans la salle du conseil municipal, vendredi 4, à 19 h, pour une rencontre publique. Sans oublier l’invitation que leur a lancée François Morel, actuellement chanteur au théâtre du Rond-Point. Bienvenue !

il faut que le lycée Galilée reste en

Éducation prioritaireEn effet, les moyens que donne

ce statut sont si bien utilisés par l’équipe enseignante que les résultats obtenus au BAC (90%) sont de 5 points

supérieurs aux résultats nationaux. Cette situation, qui est stabilisée depuis

maintenant 5 ans, risque d’être fragilisée si le lycée sort

de l’éducation prioritaire.Les parents d’élèves élus,

la Municipalité et l’équipe éducative vous invitent à une réunion

d’information

Samedi 5 novembre, à 10 h, à l’Espace Grésillons,

28 avenue Paul-Vaillant-Couturier.

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NoVEMBRE 2016 k 9

David, ange-gardienAlors qu’il était en service, David Vens, agent municipal à la direction de l’environnement, a fait preuve d’un sang-froid extraordinaire, évitant ainsi un drame. Un acte citoyen qui méritait d’être salué.

D avid Vens en a encore des souvenirs plein la tête. Souvent par bribes. Comme un puzzle qu’il essaie de

reconstruire dans son esprit… Jeudi 15 septembre, le conseiller déchets à Genne-villiers propreté fait sa ronde tradition-nelle. Chaque semaine, il supervise ainsi le ramassage du tri sélectif et veille au bon déroulement de la collecte. Une mission qu’il a dû abandonner brusquement ce matin-là.Alors qu’il arrive avec sa collègue Nata-cha, au Luth, il remarque à sa gauche un attroupement peu ordinaire. Une dizaine d’habitants campent avenue Lénine, le regard tourné vers le bâtiment Rousseau. « Je me mets à observer dans leur direction et je vois une personne âgée assise sur le rebord de la fenêtre, en train de glisser,

« Quand j’ai vu tout le monde me féliciter, c’est là que je

me suis dit que j’avais fait quelque chose d’important… »

partement. « J’ai ouvert la porte, foncé à la fenêtre, je l’ai attrapée et assise sur le lit. » « Une minute de plus et qui sait ce qu’il serait arrivé… Elle était à bout. À l’extérieur, il y a eu un ouf de soulagement. Il a été hyper réactif », salue Natacha. Après cette journée mémorable, David a reçu une médaille d’honneur des mains du maire, en présence de son équipe, de

ses proches et de nombreux collègues « que je ne

connaissais pas. Je ne pensais pas qu’il y

aurait autant d’im-pact », admet l’agent, encore sous le choc.Depuis l’inci-dent, il a tenté de contacter la personne âgée pour prendre de

ses nouvelles. « J’aimerais bien la

revoir, la réconforter et lui dire qu’elle n’est

pas toute seule. »Prévenue, la coordination

gérontologique de la Ville doit aussi entrer en contact avec la vieille dame… La preuve s’il en fallait que le service public est là dans les bons moments de la vie, bien sûr, mais dans les plus difficiles aussi ! • FabieN aNtraNiK

raconte le natif de Gennevilliers. Elle essayait de remonter avec son pied, une voisine criait : “Madame quelqu’un va venir vous aider, calmez-vous !” », poursuit Nata-cha. Ce quelqu’un, c’est David. « J’ai garé ma voiture comme j’ai pu et j’ai essayé de lui parler. Mais elle ne m’a pas entendu », raconte-t-il. Démarre alors une course contre la montre et un élan de soli-darité avec les habitants présents sur place. Un jeune homme lui indique où habite la vieille dame. « Sans lui, j’aurais perdu de p r é c i e u s e s secondes. » Puis David monte quatre à quatre les escaliers du bât iment , le cœur battant. Et demande une radiographie à une voisine pour pouvoir entrer au domicile de la victime. Peine perdue. « La porte était verrouillée. J’étais blo-qué. »

AU SERVICE DE LA POPULATIONPar miracle, un voisin qui assiste à la scène lui tend le double des clés de l’ap-

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10 k NoVEMBRE 2016

BRENU

la mue a CommeNCé3 La première phase du projet de restruc-

turation de l’îlot Brenu est lancée avec la mise en route de la construction de 109 premiers logements. Ceux-ci seront répar-tis au sein de trois immeubles, composés respectivement de 25, 32 et 52 apparte-ments. Ils permettront de reloger une par-tie des habitants de l’immeuble Brenu, situé juste à côté et dont la destruction est prévue à l’horizon 2018. Une autre partie des locataires actuels élira domicile dans la ZAC du centre-ville, au sein des 35 loge-ments sociaux toujours en construction. Du côté de la rue Brenu, le chantier en cours commence déjà à transformer le paysage, et ce n’est qu’un début. Après la démolition de l’immeuble de 166 apparte-ments, ce sont 220 logements qui seront construits sur la surface mise à disposi-tion. Parmi eux, 151 seront en accession à la propriété.Pour perturber au minimum les habitudes et la qualité de vie des habitants pendant les travaux, des places de stationnement ont été attribuées gratuitement au sein d’un parking souterrain. Pour les loca-taires s’étant manifestés plus tardivement et n’ayant pu y obtenir une place, l’aug-mentation du nombre d’emplacements est à l’étude par le bailleur, France Habitation. Le stationnement en surface doit égale-ment être sécurisé pour que les résidents soient prioritaires.Par ailleurs, les perturbations dues au chantier sont limitées au maximum par les intervenants : utilisation de matériel réduisant les nuisances sonores, aména-gement des horaires de travail des ouvriers en cas de nécessité, étude de la circulation des machines et des véhicules de livraison sur le site, attention portée à la propreté des lieux… Les travaux sont nécessaires mais l’objectif reste de réduire au maxi-mum les répercussions sur la vie quoti-dienne des habitants du quartier. • Nora Kajjiou

expo Expo-vente de créations de femmes (peinture, lingerie, objets divers) par l’association Femmes solidaires, samedi 26 novembre, de 9 h 30 à 17 h, à l’espace Aimé-Césaire.

ateliers d’agNès « Des yeux de biche », jeudi 1er décembre, de 14 h à 16 h : soin du regard, technique d’épilation… « Yoga du rire », mardi 6 décembre, de 13 h 30 à 15 h 30. Prévoir une serviette de bain ou un tapis de gym et une tenue adaptée à la détente.

artiste du Cru samedi 3 décembre, de 14 h à 16 h 30, à l’espace Aimé-Césaire : « Artiste en herbe ». Une fois par mois, découverte d’un artiste gennevillois.

LES AGNETTES LES CHEVRINS LE FOSSé-DE-L’AUMôNE

rideau rouge Les conseils des quartiers Agnettes et Chevrins proposent une sortie pour aller applaudir la pièce « Acting » avec Kad Merad, Niels Arestrup et Patrick Bosso, vendredi 18 novembre, à 21 h, au théâtre des Bouffes Parisiens. Tarif : 15 €. Rendez-vous à 19 h 45, station de métro Les Courtilles. r  Inscriptions à partir du lundi 7 novembre par téléphone, au 01 40 85 48 53 ou 01 41 21 04 94.

pomme d’amour samedi 26 novembre, de 13 h 15 à 16 h 15 : sortie à la fête foraine du Parc floral organisée par les antennes de quartier

Agnettes/Fossé/Chevrins. r  Inscriptions et renseignements par téléphone auprès des antennes à partir du lundi 21 novembre.

CHANDON-BRENU SéVINES

sur le Fil Atelier couture et tricot tous les mardis, de 14 h à 18 h. 8 € à l’année. r  Inscriptions auprès de l’espace Grésillons ou de l’antenne Chandon-Brenu-Sévines.

CliC-ClaC ! Jusqu’à fin novembre, concours photo organisé par le conseil de quartier. Thème : l’eau dans la ville. r  Renseignements auprès de l’antenne.

CommissioNs Cadre de vie/aménage-ment : mardi 8 novembre, à 18 h 30, dans la salle polyva-lente de la maison de l’enfance Anatole-France. Ordre du jour : projets à l’étude sur le quartier. Animation : mardi 29 novembre, à 18 h 30, au même endroit. Ordre du jour : organisation de l’après-midi jeux en famille et de la fête de fin d’année.

aveC les maiNs L’antenne propose une sortie au salon des loisirs créatifs, jeudi 17 novembre, à 9 h 30. Tarif : 5 €. r  Inscriptions auprès de l’antenne ou de l’espace Grésillons.

eN Famille Après-midi jeux en famille, samedi 3 décembre, de 15 h à 18 h, dans la salle polyvalente de la maison de l’enfance Anatole-France. r  Inscriptions auprès

de l’antenne.

LES GRéSILLONS

aveC ou saNs suCre Rendez-vous

autour d’un café jeudi 10 novembre,

à 8 h 30, pour découvrir les ateliers de l’espace Grésillons. Les assistantes sociales de la Ville viendront également présenter leur fonction et leurs missions.

oui CheF ! Atelier cuisine, jeudis 10 et 24 novembre, à l’espace Grésillons. 3 € par atelier. r  Renseignements à l’espace, au 01 40 85 60 40.

débat Jeudi 3 novembre, de 9 h à 11 h 30, à l’espace Grésillons : conférence sur le thème « Paroles d’ados, paroles de parents. Comment survivre à cette période de tempête ? »

théâtre samedi 26 novembre, à 14 h 30 : « Un Matin », de Clémentine Baert, spectacle interactif destiné au jeune public au théâtre de Gennevil-liers. À partir de 5 ans. 3 €. r  Inscriptions & renseigne-ments au 01 40 85 62 12.

CQFd Conseil de quartier plénier, jeudi 17 novembre, à 18 h 30, à l’espace Grésillons. Présentation des projets d’aménagement en cours et vote des projets du budget participatif.

le CoNte est boN Lecture de comptines pour parents et enfants, le samedi, de 11 h 15 à 11 h 45, à l’espace Grésillons. r  Sur inscriptions au 01 40 85 62 12.

maiN daNs la maiN À partir du mercredi 9 novembre, atelier ludique et pédagogique autour du livre et du jeu, pour les parents avec leurs enfants âgés de 2 à 6 ans, le mercredi, de 15 h 30 à 16 h 30 et le samedi, de 10 h à 11 h, à l’espace Grésillons. r  Sur inscriptions au 01 40 85 62 12.

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NoVEMBRE 2016 k 11

Depuis 1984, l’association La Licorne intervient auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté. Son credo, des interventions hors-les-murs, au plus proche de la vie quotidienne des jeunes et de leur famille. À Gennevil-liers, La Licorne est accueillie au CMP Antonin-Artaud.

« La vie est un rendez-vous qu’on ne peut pas rater. » La phrase de Virginie claque sur le mur de la

pièce qui sert d’atelier d’écriture. Il est 11 h 30 et les derniers participants s’égaillent dans les couloirs. Simultané-ment, des cours de théâtre et d’arts plas-tiques se sont déroulés dans deux autres salles.Deux jours par semaine, le Centre médico-psychologique Antonin-Artaud accueille une quinzaine de jeunes pour les activités du module « Soin & culture » de l’associa-tion La Licorne.« Depuis 1984, nos professionnels de la santé interviennent sur cinq communes du nord des Hauts-de-Seine auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté », explique Carole Tanqueray, présidente de l’association. Dès ses origines, La Licorne a inscrit ses

actions dans des modes d’intervention novateurs et diversifiés en matière d’ac-cueil, de prévention et de soins aux 6-17 ans. « Plutôt que d’utiliser des lieux de soins classiques de la santé mentale, nous exer-çons dans ceux de la vie quotidienne des jeunes et de leur famille, ajoute-t-elle. L’enjeu est de maintenir ainsi l’intégration dans le milieu familial, social et scolaire. » Cette approche a généré des façons de travailler plus souples et mieux adaptées aux publics concernés. Pour un objectif qui n’a jamais varié : « prendre soin de la tête comme on prend soin du corps. » Les ate-liers Soin & culture dispensés rue Danton s’adressent aux enfants et ados en rupture de cadre scolaire, familial, social ou de soin. Des intervenants spécialisés de la sphère pédopsychiatrique mais également des animateurs de la sphère artistique et

Energie et collaboration

au service des jeunes

et de leur bien-être.

de l’éducatif, s’emploient auprès d’eux dans un travail partenarial.

UN PARTENAIRE PARMI D’AUTRESL’accueil et la médiation culturelle consti-tuent l’un des cinq pôles où La Licorne déploie ses équipes de professionnels. on y trouve également « L’avant-scène », un groupe d’expression théâtrale à visée thé-rapeutique, tourné vers les 9-14 ans. « Horizon », quant à lui, s’adresse aux ado-lescents en voie de déscolarisation et de rupture sociale. Avec le Groupement inter-disciplinaire de vidéo recherche sur l’en-fance (Givre), l’association s’appuie sur l’outil audiovisuel au service de la recherche et de la création. Enfin, La Licorne propose des actions de formation. « Nous suivons environ 80 jeunes, dont une soixantaine en Soin & culture », précise Carole Tanqueray. La Licorne est un par-tenaire incontournable du territoire où ses professionnels travaillent avec les grands acteurs locaux (éducation nationale, CMS, CMP, petite enfance, dispositif de réussite éducative…). Le 13 octobre dernier, l’asso-ciation a participé à l’assemblée plénière du Conseil local de santé mentale de Gennevilliers. • Cyril payet

La Licorne hors-les-murs

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12 k NoVEMBRE 2016

D e Bretagne ou d’ailleurs, les pro-ducteurs invités par l’OTSI (office de tourisme-Syndicat d’initiative) de

Gennevilliers sont souvent des fidèles de la Foire aux Vins et aux produits régio-naux. Quelques petits nouveaux font cependant leur apparition pour cette édi-tion 2016 : Bernard Pelissier, en prove-

18, 19 et 20 novembre : un grand week-end pour faire le tour de France de la gastronomie. Ici on trouve à boire et à manger… et même à conserver en vue des repas de fin d’année. Chaque automne venu, la salle des fêtes fleure bon les terroirs. Et voilà 31 ans que ça dure !

FoIRE AUX VINS

Sur son31 !

Cette année, des artisans

cidriers fabriqueront

du jus de pomme.

Rendez-vous au pressoir

pour la dégustation.

nance de la Drôme, avec Clairette et Crémant de Die ; la famille Prugne et fils avec ses charcuteries et fromages d’Au-vergne ; Christophe Aubert, venu de Nor-mandie avec saucisses fraîches, boudins, andouilles et terrines ; le Languedocien Georges Jouglas et son AoP Corbières ; et Régis Breton… néanmoins Sarthois, producteur de vin AoC Jasnières & Coteaux du Loir.

ON VA DéGUSTERDe 10 heures à 19 heures (18  heures le dimanche), outre la formule bistrot pro-posée par le traiteur Repas 95, il est pos-sible de déguster sur place les petites

perles croisées dans les allées : des huîtres creuses de Cancale, des mets corses, des crêpes fumantes, un délicieux foie gras, des escargots, du poisson fumé, de la charcuterie à gogo, du fromage comme s’il en pleuvait… des nougats, des chocolats, des pralines, des berlingots…Pas d’excès pour autant ! Ce serait dom-mage de ne plus avoir faim pour le dîner gastronomique dansant organisé le samedi soir. Les billets sont en vente à l’office de tourisme, 58 rue Pierre-Timbaud, jusqu’au 18 novembre puis les 19 et 20 à la Foire aux Vins. Attention, toutefois, la soirée ne pourra excéder 220 convives. • valérie mauger

PLUS D’INFOS au 01 40 85 48 11.

SERVICE PUBLIC CoMMUNAL

réorgaNisatioN et moderNisatioN3 Gennevilliers n’est hélas pas

la seule ville dans ce cas : les dotations d’État diminuant, elle se doit de revoir son organisation communale afin de pérenniser et moderniser les services à la population, sans faire peser sur elle une fiscalité trop lourde.À effectifs constants, mécaniquement, ce sont 2,5 % d’augmentation de la masse salariale (qui représente 54 % du budget de fonctionnement ) chaque année. « Si nous voulons conserver une capacité d’investissement et ainsi garder la maîtrise des orientations politiques

que nous avons voulues, nous devons nous pencher sur le fonctionnement de notre administration », explique Phi-lippe Clochette, adjoint au maire en charge du personnel communal. « Il ne s’agit pas de faire moins, mais de faire mieux ; autrement en tout cas », pour-suit-il encore. Ainsi, afin d’assurer l’ouverture de deux crèches supplémentaires, de garantir aux enfants des TAP un enca-drement de qualité, de renforcer l’équipe des ASVP… il convient d’ima-giner une autre organisation dans les autres secteurs municipaux.

Si le nombre d’ETP (équivalents temps plein) sera forcément impacté et réduit de 140 environ sur trois ans, « il n’y aura pas de licenciements », assure la mairie qui mise plutôt sur une simpli-fication de la hiérarchie, une mutuali-sation de certains postes, la dématérialisation des procédures, etc. Un travail de fond qui a débuté il y a plusieurs mois et qui débouche aujourd’hui sur une première phase de décisions et de nouvelles réunions, ce mois de novembre, avec l’ensemble du personnel.• v. m.

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NoVEMBRE 2016 k 13

atteNtioN... elle déméNage ! En raison de travaux, la Maison du tourisme est transférée 1 bis rue de la Paix, dans les anciens locaux du centre municipal de santé, jusqu’au lundi 5 décembre. Les lignes télépho-niques sont inchangées pour l’OML (01 40 85 48 12) et l’OTSI (01 40 85 48 11). L’accueil au public sera fermé lundi 5 décembre, jour de réemménagement.

des jouets par milliers La grande vente annuelle et solidaire de jouets du Secours populaire se tient jeudi 3 novembre (de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h), vendredi 4 (de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h) et samedi 5 (de 8 h 30 à midi). Rendez-vous dans le hall d’honneur de la mairie. r  Plus d’infos au 01 40 86 22 48.

téléassistaNCe : atteNtioN ! Des démarchages à domicile sont effectués par des sociétés de téléassis-tance, disant être mandatées par la mairie. C’est pourquoi, le centre commu-nal d’action sociale rappelle aux personnes ayant souscrit un abonne-ment de téléassistance, que seul Europ Assistance est mandaté pour cette prestation. r  En cas de doute, appeler le service en mairie, au 01 40 85 65 99 ou 65 94.

ateliers multimédias Voici les prochains rendez-vous des ateliers multimédias à la médiathèque François-Rabelais. atelier Calc (tableur), vendredi 4, de 10 heures à midi. Pour les initiés : mardi 15 (recherche Internet 1), mardi 22 (recherche Internet 2) et mardi 29 (messagerie), de 19 heures à 20 h 30. Pour les grands débutants : vendredi 18 (découverte de l’ordinateur et d’Internet 1), vendredi 25 (découverte de l’ordinateur et d’Internet 2), de 10 heures à midi. Prochaines sessions les 2 et 9 décembre.

dîNer daNsaNt Le bal de la Croix-Rouge, dîner dansant animé par l’orchestre Lorenzoni, se tient vendredi 2 décembre, à partir de 20 heures, dans la salle Gallieni n° 1, 48-50 avenue Louis-Roche (parking gardé). Les personnes non véhiculées seront ramenées à leur domicile par des bénévoles de l’association. r  Réservations au 64 rue Jean-Jaurès jusqu’au 25 novembre. Tél. 01 40 85 03 15 ou 06 29 48 70 81.

ChibaNis et ChibaNias Le CCPG inaugure une exposition consacrée aux travailleurs maghrébins, vendredi 25 novembre, à 19 heures, dans son local du 3 rue Victor-Hugo. r  Elle sera visible chaque mercredi (de 14 h à 18 h) et chaque samedi (de 10 h à midi). À voir…

L ’écoquartier (1 800 logements, un groupe scolaire… et bientôt une crèche) porte désormais le nom de

quartier République. Un choix entériné par le dernier conseil municipal, fin sep-tembre. Son parc urbain, lui, portera le nom des ouvriers qui travaillaient naguère sur les lieux, pour la célèbre marque, pressant et assemblant des pièces auto-mobiles : le parc des Chausson ( sans « s »

puisqu’il s’agit d’un nom propre ! ) sera inauguré, dans une ambiance musicale, samedi 5 novembre, à 11 heures. Rendez-vous à 10 heures au groupe scolaire Lucie-et-Raymond-Aubrac.La vie démocratique, elle aussi, se met en place sur le quartier : le comité de quar-tier s’installe officiellement samedi 26 novembre, à 10 heures.Un quartier. Un vrai !

éCoQUARTIER

Il répond au doux nom de...République

3 Dans le cadre de la Journée interna-tionale de solidarité avec le Peuple

palestinien, le comité France-Palestine de Gennevilliers, la Ville, l’ATMF et Femmes solidaires programment le film « Derrière les fronts, Résistances et rési-lience en Palestine », lundi 28 novembre, à 18 h 30, au cinéma Jean-Vigo. Le film a été réalisé par Alexandra Dols autour du travail de la psychiatre palestinienne Samah Jabr. Toutes deux seront pré-sentes pour une rencontre-débat à l’is-sue de la projection. Le lendemain, mardi 29 novembre, dans la salle du

conseil municipal, les représentants d’Al Bireh et de Gennevilliers ratifieront officiellement un protocole de jumelage. Les deux villes amies entretiennent des liens d’amitié et de solidarité depuis mai 2003, sur la base d’une convention de coopération renouvelée sans inter-ruption. Des fiançailles qui se soldent aujourd’hui par un mariage ! L’ambas-sadeur de Palestine en France, les villes membres du réseau Barghouthi, RCDP (le Réseau de coopération décentralisée pour la Palestine) et les partenaires locaux en seront les témoins…

AL BIREH

elles se diseNt « oui »

3 L’exposition itinérante, « Levés avant le jour : les Brigades internationales,

de l’Espagne à la Résistance », s’arrête à la Maison du combattant, du lundi 14 au mercredi 30 novembre.Présentée par l’ACER (Amis des com-battants en Espagne républicaine) et l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre), elle

LA MAISoN DU CoMBATTANT

levés avaNt le jourprésente le rôle des Brigades internatio-nales : des volontaires de toutes les natio-nalités venus défendre la République et combattre le fascisme en Espagne à la fin des années 30. Elle fait le lien entre leur engagement en Espagne, pour la défense d’idéaux républicains, et la lutte des volontaires qui ont ensuite rejoint la France et les maquis de la Résistance…À voir, toutes générations confondues, tous les jours (sauf le dimanche), de 14 heures à 18 heures. L’occasion, aussi, de découvrir la Maison du combattant, 5 rue Eugène-Varlin.

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La taxe d’enlèvement des ordures ménagères ne subit pas d’augmentation.

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1 %, pas plus !Moins de dotation de la part de l’état, la fiscalité des entreprises entre les mains de la Métropole du Grand Paris… Serait-ce aux habitants de payer l’ad-dition ? Certainement pas. Chacun doit contribuer au bon fonctionnement de la ville, certes, mais toujours avec mesure grâce à une taxe d’habitation par habi-tant qui reste l’une des plus faibles du département.

Les dotations allouées par l’état aux villes pour leur fonctionne-ment sont de plus en plus faibles

depuis trois ans. Cette année, c’est une perte de 3 millions d’euros pour Gennevilliers. Par ailleurs, la fiscalité économique (hors foncier) n’est plus perçue par la commune depuis le 1er janvier 2016. C’est la Métropole du Grand Paris qui la reçoit désormais. Certes, cette dernière en reverse une part à la Ville, mais de manière figée. Quel que soit le produit de ces impôts, la somme attribuée reste identique. Une perte conséquente au regard de la croissance économique gennevilloise.Face à ces coups durs pour la Ville et ses habitants, l’équipe municipale se refuse pourtant à faire porter brutale-ment le poids de ces pertes de recette sur les épaules des foyers. Après quatre années sans augmentation, le taux uti-lisé dans le calcul de la taxe d’habitation évolue depuis 2015 à hauteur de l’infla-

tion, soit 1 % supplémentaire pour cette année ( comme la précédente ). Il passe de 19,85 % à 20,05 %.

OBJECTIF : ALLéGERPar ailleurs, plusieurs abattements, pourtant facultatifs, sont appliqués pour soulager au mieux les ménages. Ils sont effectués sur la base de la valeur locative moyenne. Ainsi, tous les Gennevillois profitent d’une baisse de 15 % lorsque le logement imposé est leur résidence principale. D’autre part, c’est un allégement de 20 % qui est appliqué pour toute personne à charge, alors que le taux obligatoire est de 10 % pour les deux premières personnes à charge, et de 15 % à partir de la troi-sième. Quant aux habitants handicapés, ils bénéficient d’un dégrèvement de 10 % cette année, chiffre qui passera à 20 en 2017. Grâce à ces abattements, mais aussi à une valeur locative

m oye n n e fa i b le ( 3 8 0 0 € ) , le s Gennevillois jouissent d’une taxe d’ha-bitation parmi les plus basses du département. Son montant moyen par habitant est de 240  € contre, par exemple, 489 € à Levallois-Perret ou 352 € à Colombes.Ainsi, la contribution de chacun au fonc-tionnement de la ville se fait de la manière la plus légère possible. Mais elle demeure nécessaire, car la taxe d’habitation permet de financer les prestations municipales. Comme le précise olivier Mériot, adjoint au maire en charge des finances et du budget, « l’argent sert à faire le service public. » Utile à tous au quotidien, l’impôt rend possibles la mise en place et le fonc-tionnement des différents services de proximité : sport, culture, santé, éduca-tion… • Nora Kajjiou

Pour tout renseignement sur son avis d’imposition ou en cas de réclamation, s’adresser au service des impôts (1er étage de la mairie).

3 Les distributions alimentaires débutent mardi 22 novembre, au

centre Gallieni. Elles auront lieu les mardis et vendredis, de 8 h 30 à 11 h 30, pour les familles (à partir de 3 per-sonnes) ; les jeudis matin pour les per-sonnes vivant seules ou à deux.Les inscriptions, elles, se font les 8, 9, 10, 14, 15, 16, 17, 18 et 21 novembre, de 8 h 30 à 11 heures. Les bénévoles qui souhaitent partici-

per aux activités du centre sont les bienvenus. Il leur suffit de se présenter un jour de distribution pour prendre contact.Par ailleurs, les Restos du cœur recherchent de la laine pour son atelier tricot, lequel confectionne des vête-ments et de la layette pour son centre Bébés. Si vous avez quelques pelotes, merci de les déposer un jour de distri-bution.

RESToS DU CŒUR

toujours utiles, hélas

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NoVEMBRE 2016 k 15

a voir pour bieN voir Alors que l’accès aux soins en secteur 1, en ophtalmologie, est de plus en plus difficile, le centre municipal de sSanté Etienne-Gatineau-Sailliant inaugure son nouveau service d’ophtalmologie, mercredi 30 novembre, à 17 h 30. Equipée d’un matériel neuf, cette unité permettra la réalisation d’examens d’angiographie rétinienne avec et sans injection, aux côtés d’examens plus tradition-nels : prise de pression intraoculaire, mesure de l’épaisseur rétinienne, dépistage du glaucome par mesure du champ visuel et photographie du fond de l’œil. La nouvelle organisation permettra aux orthoptistes d’assurer, en plus de leurs consultations traditionnelles ( bilans, rééducation… ), des consultations pré-analytiques avant le passage en ophtalmologie. Les docteurs Dominique Curan et Oana Palacci, ophtalmologues, ainsi que Mesdames Faten Ben Sassi et Johanna Fernandes, orthoptistes, organiseront la visite et répondront aux questions des usagers.

les gestes Qui sauveNt Le label Grande cause nationale 2016 a été attribué à la campagne « Adop-tons les comportements qui sauvent ». Il est porté par un collectif constitué de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Protection civile. Son objectif est de mobiliser les citoyens autour d’une prise de conscience de l’importance de la prévention. Il s’agit aussi et surtout d’une incitation à se former aux « gestes qui sauvent », sur l’ensemble du territoire. r  comportementsquisauvent.fr

eN Famille mercredi 23 novembre, soirée d’échanges à la Maison des familles : « apprendre à penser avec son enfant » avec Fernando Gil, psychologue. Mais aussi… « manger avec plaisir », un stage de cinq matinées en compagnie d’une sophrologue qui propose d’observer et comprendre les sensations et les émotions qui surgissent lorsque nous mangeons. Rendez-vous les mardis 5, 15, 22, 29 novembre et 13 décembre, de 9 h à midi, à l’espace Grésillons. r   Maison des familles,

8 rue Jack-London. Tél. 01 40 85 48 10.

de la pareNté L’Université populaire 92 propose une conférence d’Emmanuel Desveaux, anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, lundi 14 novembre, à 20 h, la MDC : « la parenté, noyau dur de la réflexion anthropologique sur l’identité ». r  Tout le programme de l’UP 92 sur le site www.universite-populaire92.org

3 Chaque année, la Ville félicite ses jeunes diplômés. Pour la première

fois, la cérémonie pour les lauréats du brevet est organisée au sein même des collèges *. Les élèves non scolarisés à Gennevilliers doivent s’inscrire avant le 30 novembre, au club ados, 8e étage, bureau 822, avec leurs relevés de notes et pièce d’identité. Ils recevront par la suite un courrier qui leur permettra de récupérer leur récompense en décembre. Les titulaires du CAP au bac + 3 ont rendez-vous, quant à eux, jeudi 1er décembre, à l’étage E, en mairie, à partir

de 18 heures. Tout Gennevillois ayant obtenu un de ces diplômes cette année doit le présenter au service actions sco-laires éducatives, au 9e étage, accompa-gné d’une copie d’un justificatif de domicile. Ils peuvent également apporter ces documents le jour même de la récep-tion. Ils repartiront avec des chèques-cadeaux.

* Jeudi 17 novembre : au collège Edouard-Vaillant. Mardi 22 novembre : en mairie, dans la salle du conseil municipal, pour le collège Louis-Pasteur. Jeudi 24 novembre : au collège Guy-Môquet. De 18 heures à 21 heures.

BRAVo

du brevet… au baC + 3

Faites du vide

Manquer d’espace semble une bonne raison pour stocker meubles, poussettes, valises,

vélos, cartons ou tout autre objet encom-brant sur son balcon… Pourtant, c’est prendre un risque inconsidéré pour soi, comme pour les autres, rappelle Mathieu Laurès, capitaine des pompiers de la caserne de Gennevilliers : « Lorsqu’un incendie survient dans un appartement, les flammes courent vers l’extérieur et lèchent l’étage supérieur. Si plusieurs objets sont amassés sur les balcons, ils s’embrasent rapidement et viennent favoriser la propa-gation verticale du feu. Les fenêtres de l’ap-partement supérieur explosent et l’intérieur est à son tour attaqué par les flammes… Le phénomène se reproduit ensuite d’étage en étage. » Face à une telle recrudescence de feu, les pompiers ne bénéficient pas d’assez de temps pour enrayer l’incendie

et limiter les dégâts. Le nombre de loge-ments ravagés est augmenté par cette pratique dangereuse… quand elle n’est pas à l’origine du feu. Rue du 8-Mai-1945, ce sont trois appar-tements qui ont été ainsi dévastés par l’incendie survenu en septembre dernier. Fort heureusement, aucune perte humaine n’a été à déplorer. Mais ce n’est pas toujours le cas… Pour la sécurité de tous, il est nécessaire de cesser d’entreposer ses affaires sur les balcons, mais aussi d’en retirer toutes les canisses. Des rappels à l’ordre ont déjà eu lieu : cet espace n’est pas une pièce supplémentaire et ne peut faire office de cave. Il est possible d’en profiter aux beaux jours, mais il est interdit d’en faire un endroit de stockage. Le maire et le président de l’oPH étudient comment verbaliser les contrevenants. • Nora Kajjiou

Disposer ses encombrants sur les balcons est une pratique interdite car dangereuse. Elle contribue à la propagation des flammes en cas d’incendie…

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CoNTRE LES VIoLENCES FAITES AUX FEMMES

La voix est libreTous les trois jours en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint. Plus que jamais, la lutte contre ces violences est un combat de chaque instant. Afin d’endiguer le phénomène, la Ville et les associa-tions mènent différentes actions, tant en direction des professionnels que du grand public.

Les victimes de violence n’ont pas toujours le réflexe de se rendre dans les associations pour évoquer

leur situation. Médecins, Protection maternelle et infantile, assistantes sociales, service logement… De nom-breux agents peuvent détecter les signes précurseurs et accompagner les per-sonnes concernées. Afin de coordonner au mieux leurs actions, la Ville souhaite mettre en place un réseau entre professionnels. Une t a b l e r o n d e s e r a o r g a n i s é e avec eux vendredi 18 novembre, de 9 heures à midi, dans la salle du conseil municipal.Hébergement, précarité et emploi, accompagnement des enfants : plusieurs intervenants aborderont différentes thé-matiques, à l’image de l’Escale, associa-tion qui accueille les femmes en détresse.

« Même si nous avons un rôle moteur, nous avons besoin des partenaires extérieurs pour compléter notre action », assure Françoise Brié, directrice de la structure. Un guide sera également distribué à tous les participants. « Il définira tous les types de violences, leur expliquera com-m e nt o r i e nte r co r re c te m e nt le s victimes afin de ne pas les laisser dans cette situation. Le but : permettre à chacun de trouver sa place dans le processus d’ac-compagnement et ne pas avoir la culpabilité de laisser repartir la personne sans avoir su quoi faire », explique Sofia Manseri, adjointe au maire en charge du fémi-nisme et de la lutte contre les discrimi-nations.

TOUS PUBLICSMardi 22 novembre, à 18 heures, à l’es-pace culturel et social Grésillons, une

soirée débat intitulée « Violences conju-gales, tous concernés ! » se greffe sur un atelier sociolinguistique *. « Ce sera tout sauf un cours magistral, indique Maria Neira, coordinatrice linguistique. Nous souhaitions proposer quelque chose de dynamique, à travers des vidéos et des échanges avec des professionnels… et déboucher sur de vraies pistes de réflexions. » La pièce « Sans tête ni queue », donnée vendredi 25 novembre, à 18 h 30, à l’es-pace Aimé-Césaire, raconte le quotidien d’une femme, pieds et mains liés à un mari violent. Comment réagir ? Comment sortir de cette spirale infernale ? L’auteur et comédienne Kady Diarra a recueilli de vrais témoignages pour écrire sa pièce : « Cela faisait longtemps que j’avais envie de travailler sur le sujet. Tout le monde peut être touché par ça. C’est d’ailleurs peut-être plus simple d’en parler ainsi qu’à tra-vers des réunions ou des débats. »

DES MOTS SUR LES MAUxSensibiliser les jeunes est aussi un enjeu capital pour la Ville. Différentes théma-tiques seront ainsi abordées à l’espace Nelson-Mandela, à travers des concerts, soirées et débats (voir encadré). Toute l’année, les animateurs socioculturels

Combattre les stéréotypes filles/garçons et veiller à la mixité : c’est tout l’enjeu des formations reçues par les animateurs.

Un guide sera distribué aux professionnels.

Ateliers, conférences, concerts... Différentes animations vont avoir lieu durant cette semaine.

Comme l’année dernière, Radio Mandela sensibilisera les jeunes aux violences faites aux femmes.

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• gisèle Halimi : (1927) avocate et femme politique franco-tunisienne, elle est signataire en 1971 du Manifeste des 343, qui déclarent avoir avorté et

réclament le libre accès aux moyens anticonceptionnels et à l’avortement libre.

• Fatima mernissi : (1940-2015) sociologue et féministe marocaine, elle mène en parallèle de sa carrière littéraire un combat pour le féminisme dans la

société civile.

• miriam makeba : (1932-2008) chanteuse sud-africaine, elle dénonce le régime de l’apartheid. Naturalisée guinéenne dans les années 60, algérienne en 1972,

elle devient citoyenne d’honneur française en 1990.

• dolores ibarruri : (1895-1989) femme politique espagnole, connue sous le nom de la Pasionaria, elle se dresse pour défendre la République quand

éclate la guerre civile. Son célèbre slogan : « No Pasaran ».

veillent au respect entre les individus et luttent contre la banalisation de la vio-lence. Cela commence par de l’agression verbale… sans pour autant qu’ils s’en rendent pas compte…C’est pourquoi les animateurs des temps d’activités périscolaires (TAP) ont effec-tué une formation autour de la mixité et des stéréotypes filles-garçons. Une semaine de l’égalité a même été mise en place au collège Guy-Môquet. Un dispo-sitif appelé à s’étendre. • FabieN aNtraNiK

* Formation linguistique qui vise l’apprentissage de la langue française et favorise l’autonomie dans la vie quotidienne, professionnelle et sociale.

Du 16 au 25 novembre À l’espace Nelson-Mandela Mercredi 16, à 17 h : Radio Mandela : « En finir avec les violences faites aux femmes ».

Vendredi 18, à 19 h : projection du film « Ne dis rien », suivi d’un débat. Samedi 19, à 20 h : concert Shaniz.

À l’espace culturel et social Grésillons Mardi 22, à 18 h : débat « Violences conjugales, tous concernés ! », au cours d’un atelier sociolinguistique.

Salle Victor-Hugo (21-23 rue V.-Hugo) Jeudi 23, à 13 h 30 : débat autour de l’autonomie des femmes, de l’insertion et du travail, avec l’association Femmes Relais.

À l’espace aimé-Césaire Vendredi 25, à 18 h 30 : pièce de théâtre « Sans tête ni queue », suivie d’un débat. Garde d’enfants proposée.

r Plus d’informations auprès de : la mission promotion des droits des femmes, au 01 40 85 62 58.

en 2014, seules 2 % des voies et avenues de France portaient le nom d’une femme. dans le futur centre-ville, toutes les plaques de rues seront féminines ! Présentation…

RUES DES DAMES

• maria Casarès : (1922-1996) comédienne de théâtre et actrice de cinéma, elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes de la seconde moitié

du XXe siècle.

• Joséphine Baker : (1906-1975) chanteuse, danseuse, actrice et meneuse de revue, elle est considérée comme la première célébrité

noire. Elle prend la nationalité française en 1937 et joue un rôle important dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

• simone Veil : (1927) rescapée de la Shoah, elle devient haut fonctionnaire avant d’être nommée ministre de la Santé en mai 1974. Durant son

mandat, elle fait adopter la loi Veil qui dépénalise le recours à l’IVG.

L’accès aux droits et à l’information permet souvent aux victimes de sortir d’une spirale négative.

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L ’expérience montre que si on laisse faire le marché, les couches popu-laires, les salariés, sont chassés de

la petite couronne parisienne. Le pouvoir d’intervention de l’Etat et des communes est donc important pour empêcher la spé-culation foncière et immobilière, et amé-nager une ville métropole pour toutes et tous. Le transfert des compétences des communes en matière d’aménagement, la suppression du droit de préemption des

Conserver le caractère populaire de Gennevilliers est un impératif pour que les Gennevillois (anciens ou nouveaux) et leurs enfants, toutes classes sociales confondues, continuent à y vivre. Cela passe par un habitat de qualité et des services publics accessibles à tous. Mais des menaces pèsent sur ce modèle gennevillois.

Le bon sens populaire

HABITAT

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FraNCK legros

3J’habitais dans le centre-ville d’Asnières où j’étais propriétaire dans l’ancien. J’envisageais de rester dans cette ville et d’acheter plus grand dans

du neuf. Mais les prix étaient trop élevés. Comme je travaille dans l’informatique à la Défense, j’ai élargi ma recherche aux villes voisines. J’ai eu des informations sur le projet d’écoquartier de Gennevilliers. J’avais aussi des échos positifs sur la ville, ces

dernières années, et notamment qu’elle cherchait à accueillir des profils plus variés.Pour acheter plus grand dans des prix raisonnables, il y avait plus d’opportunités à Gennevilliers. J’ai acheté sur plan et j’ai donc dû attendre deux ans entre la signature et la livraison de l’appartement. Et je suis installé depuis fin 2014, rue Henri-Barbusse, dans un F3 qui fait partie d’un des premiers projets immobiliers neufs livrés dans le quartier. Il est intéressant d’arriver dans un tel quartier nouveau, même si la notion de centre-ville est moins évidente qu’à Asnières…

Le bon sens populaireUne ville populaire qui bénéficie à tous

L es personnes qui viennent d’autres villes vivre à Gennevilliers en y achetant un logement sont les

bienvenues. Nous souhaitons que leurs enfants et petits-enfants puissent y rester s’ils le souhaitent. Ce souhait n’est pas banal car il évite que se pro-duise ici ce qui s’est fait dans leur ville d’origine. Beaucoup achètent dans notre ville populaire parce ce n’est plus possible à Paris, Rueil, Asnières, etc. Si nous faisons comme ailleurs, demain, nos enfants seront repoussés de Genne-villiers, en dehors de la Métropole, à cause d’un immobilier trop cher et du manque de logements sociaux.Là se situe l’enjeu à continuer de construire du logement social à Gennevilliers en même temps que des logements en accession. Nous voulons ainsi répondre à la demande de loge-ment de tous les jeunes, qu’ils soient issus de logements privés ou de loge-ments sociaux. Les salariés qui n’ont pas les moyens d’acheter ou en atten-dant de pouvoir le faire, pourront ainsi continuer d’habiter dans la Métropole avec leur famille. Cette politique d’aménagement s’ac-compagne d’une qualité d’actions culturelles et de services publics qui bénéficie à toutes les catégories de la population.Nous avons donc tous intérêt à dévelop-per ce projet commun d’une ville belle, moderne, dynamique et populaire.

le mot du maire

patriCe leClerC

communes, les prescriptions gouverne-mentales qui empêchent Gennevilliers de construire du logement social, ne vont pas dans le bon sens. En perdant son caractère populaire – on parle de gentri-fication en termes sociologiques –, Gennevilliers perdrait non seulement son identité mais aussi son originalité. Ceux qui y habitent, ainsi que leurs enfants qui souhaitent y rester, n’auraient plus les moyens de le faire, et ceux qui souhaitent y habiter se trouveraient aussi exclus de la petite couronne parisienne, de ses bas-sins d’emploi et de ses denses réseaux de transports en commun.Ce phénomène pourrait malheureuse-ment se produire en raison des menaces qui pèsent sur le logement social : arrêt du financement des logements sociaux par le Conseil régional dans les com-munes qui en dénombrent déjà plus de 30 %, rattachement des offices publics de l’habitat communaux à l’échelon territo-rial, sans parler du débat actuel avec l’Anru (Agence nationale pour la rénova-

tion urbaine) sur le projet de rénovation des Agnettes… Les spéculateurs n’at-tendent d’ailleurs qu’une chose : construire autour de la future gare des Agnettes du Grand Paris Express, comme le laissait sous-entendre le magazine Le Moniteur dans son édition du 16 septembre dernier !

GENNEVILLIERS… C’EST POUR TOUT LE MONDEMilitante et moteur du droit au logement pour tous depuis des décennies, la Ville contient la spéculation immobilière en maîtrisant le foncier. En tant que parte-naire historique et fidèle de l’oPH, elle se bat pour garantir la qualité du logement social dans les opérations de réhabilita-tion et dans les programmes neufs, tout en traitant rigoureusement l’habitat insa-lubre. L’oPH appuie cette politique comme acteur des projets urbains, garant du droit au logement et de la cohésion sociale à Gennevilliers. « Il nous faut d

Le conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse a été totalement rénové et agrandi. Sa réputation n’est plus à faire… ce qui en fait (aussi !) un des attraits de la ville.

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20 k SEPTEMBRE 2016

HABITAT

Des logements proposés par la Coopérative HLM. La Coopérative HLM : une très bonne idée

La Coopérative HLM de la Boucle de la Seine est une société anonyme à statuts coopératifs qui fait construire et commercialise des logements en accession sociale à Gennevilliers. Elle permet à des primo-accédants, en grande majorité originaires du patrimoine de l’OPH, d’acquérir des logements de qualité à des prix de vente inférieurs à ceux du marché immobilier ordinaire. La Coopérative a mis en place des garanties de rachat et de relogement pendant quinze ans. Cette forme d’accession à la propriété facilite les parcours résidentiels intra-gennevillois tout en libérant des logements sociaux dont on sait qu’ils sont très attendus par les nombreux demandeurs de logement. d CONTACTS 136, avenue Gabriel-Péri, tél. 01 41 21 46 80 ;

http://coopbds.fr, [email protected].

poursuivre la construction de logements sociaux, souligne Anne-Laure Perez, adjointe au maire à l’urbanisme, à l’amé-nagement et à l’action foncière, autour de 150 logements par an, pour maintenir un niveau égal de population et ainsi faciliter la décohabitation. Mais aussi éviter aux Genne-villois de devoir partir pour pouvoir se loger. » 70 % de la population est éligible au loge-ment social.Autre aspect de la question, l’accès à des services publics de qualité qui différencie

Ici se côtoient des locataires du parc social, des primo-accédants passés par la Coopérative HLM et des copropriétaires. Tous bénéficient des mêmes prestations municipales : des TAP gratuits, un centre nautique de toute beauté, des séjours pour les enfants, des médiathèques… et une trame verte qui fait bien des envieux.

là encore Gennevilliers de nombreuses autres villes du département. « Gennevil-liers est une ville populaire, précise Anne-Laure Perez, car les politiques municipales ont mis l’accent sur des services publics accessibles à tous, que ce soit à travers le quotient familial ou les TAP gratuits. Elle doit le rester pour ceux qui y vivent, pour leurs enfants qui veulent décohabiter, comme pour ceux qui souhaitent y habiter et qui bénéfi-cient des mêmes politiques municipales. » La qualité du service public dans une ville

populaire profite à tous ses habitants.Alors que des Franciliens continuent d’être attirés par notre ville, qui ne souhaite d’ail-leurs pas dépasser les 50 000 habitants, et que des parcours résidentiels diversifiés sont possibles dans notre ville ( voir témoi-gnages ), les menaces qui pèsent sur l’habitat, et donc sur les choix d’aménage-ment portés par les élus, risquent d’empê-cher Gennevilliers de continuer à se développer comme une ville populaire, belle et moderne. • jeaN-miChel masQué

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Des logements en accession privée. Des logements construits par l’oPH.

marie-hélèNe adam

3Je suis gennevilloise depuis mon plus jeune âge. Ma vie familiale m’a fait quitter Gennevilliers pendant vingt ans pour m’installer

dans le Val-d’Oise. Mais je suis revenue

à Gennevilliers. Après ma séparation, j’ai vécu quatre ans dans un logement social de l’OPH avec deux de mes filles. J’ai entendu parler du projet de construction de la Coopérative HLM de la Boucle de la Seine dans l’écoquartier. Mon dossier a été accepté. Par ailleurs, je suis très attachée au Village car j’ai habité autrefois rue du Commandant-L’Herminier. J’ai appris qu’il restait un appartement à vendre rue Pierre-

Timbaud, près de la station de tramway. Finalement, j’ai opté pour cet appartement même si j’avais quelques appréhensions parce que c’est un achat sur plan et qu’il faut attendre le temps de la construction. Mais le système de la Coopérative HLM est très intéressant avec des prêts à taux zéro en plus du prêt personnel. Aujourd’hui, il y a plus de choix qu’avant à Gennevilliers dans l’accession à la propriété.

TRoIS QUESTIoNS À LARBI SAADIPrésident du conseil local des amicales CNL, administrateur et représentant des locataires à l’oPH.

r   Quelle est la situation du logement social à gennevilliers ?

L’OPH applique une vraie politique de logement social et s’efforce, malgré une baisse de ses moyens, d’offrir un logement décent à tous pour bien vivre et élever ses enfants. Les différentes municipalités, qui ont soutenu l’OPH, ont toujours veillé à ce que la politique sociale progresse que ce soit par le logement, mais aussi par l’école ou les loisirs. Le logement social n’est plus celui des années soixante. On y trouve des petits bâtiments, des espaces verts, même des petites maisons. Et il existe une mixité au niveau de l’habitat.

r   en quoi le logement social contribue-t-il à perpétuer le caractère populaire de gennevilliers ?

Le logement social est important pour la population gennevilloise, ne serait-ce que pour permettre aux jeunes générations de rester vivre ici. Cela conserve le caractère populaire de Gennevilliers par rapport à la plupart des villes du département qui ont choisi la spéculation immobilière.

r   Quelles sont vos craintes ?Le drame du logement social, c’est l’avènement du Grand Paris et la constitution du nouveau territoire. Cela se voit dans le comportement actuel de l’Anru ! Ce regroupement affaiblit les projets de la Ville en matière sociale. Cela s’inspire de la réglementation européenne, de faire de ces nouveaux territoires des grands ensembles économiques.

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22 k NoVEMBRE 2016

Jadis, des moulins se dressaient sur la plaine de Gennevilliers ou en bord de Seine. Une activité ancestrale qui n’a pas disparu pour autant du paysage : il y a vingt ans, Grands Moulins de Paris a installé sa meunerie industrielle la plus moderne, ici même, dans le port.

Q ue l’on arrive du Val-d’Oise, de Nanterre ou de Saint-Denis, c’est un point de repère visuel sur le port

de Gennevilliers. on voit de loin les bâti-ments du site gennevillois de Grands Moulins de Paris (GMP), qui fêtait fin sep-tembre les vingt ans de sa construction. L’entreprise elle-même, fondée par la famille Vilgrain (!), aura cent ans en 2019. on remarque donc, sur le site du port, les silos de blé et de farine encadrant la tour centrale de transformation qui abrite deux moulins superposés.C’est ici que, selon un processus très auto-

matisé, se déroule le cycle de transforma-tion du blé en farine à travers nettoyage du blé, mouillage léger, mouture (appareils à cylindres) avant tamisage ou remoulage (pour les sons), passage dans la vis à farine et avant stockage… Le grain de blé passe une vingtaine de fois dans ce circuit, 100 % de blé donnant 80 % de farine, le reste étant surtout constitué de son et d’une fraction de germes de blé.GMP produit trois types de farine courante : T45 (fleur de farine), T55 (farine blanche), T65 (farine de tradition française). Mais l’entreprise fabrique aussi et distribue sa

Meuniers des temps modernes

propre marque de farine de grande consom-mation, la bien connue Francine, ainsi que d’autres marques connues dans le monde de la boulangerie : les mixes (mélanges variés de farine, d’autres ingrédients et additifs pour la fabrication de pains spéciaux ou de viennoiseries) Moul-Bie inventés en 1968 par GMP, les farines Campaillette et Copaline.

UN éTERNEL RECOMMENCEMENTCes farines fournissent aussi bien la bou-langerie artisanale que la grande distribu-tion, la restauration ou l’industrie agroalimentaire. Avec 50 000 tonnes annuelles, l’exportation représente un important volume qui part surtout vers l’Europe et l’Afrique, mais aussi en Asie et au Moyen-orient.Au petit matin, ce sont les camions de livrai-son qui quittent le site gennevillois pour porter les commandes de farines et mixes préparées la veille. Camions et barges (le blé étant approvisionné moitié par voie rou-

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tière, moitié par voie fluviale) leur succèdent pour apporter le blé dont la qualité est contrôlée avant de partir vers les silos et les moulins…Conçu sur trois niveaux, le bâtiment de l’Académie GMP abrite les bureaux de contrôle et de validation, les ateliers d’ana-lyse, d’essai et de R&D pour créer de nouveaux produits. Dans le prolongement des silos et des moulins, on trouve sur des chaînes, là aussi largement automatisées, les ateliers de mélanges, de mixes, des sachets et de l’export. Ces ateliers commu-niquent avec un immense magasin de sto- ckage pouvant contenir des milliers de palettes.La sécurité est devenue une priorité majeure sur ce site industriel, l’entreprise lançant il y a trois ans son programme Care pour ses 160 collaborateurs et tous les partenaires et visiteurs fréquentant le site. Un site où cer-tains ateliers renouvellent leurs machines et robots, toujours sous l’expertise et la vigi-lance humaines.• jeaN-miChel masQué

Ton moulin, ton moulin… 240 000 tonnes de blé de capacité d’écrasement annuelle

800 tonnes de blé écrasé par jour

40 000 tonnes de mixes par an

50 000 tonnes de farine par an pour l’export

20 000 tonnes de sachets fabriqués par an

6 lignes d’ensachage

160 employés

Le 24 septembre dernier, Les Grands Moulins de Paris

fêtaient leur vingtième anniversaire.

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C’est migNoN, C’est doux… et ça Fait du bieN ! 3Les moutons en peluche s’invitent dans le magasin C&A de l’espace commercial

des Chanteraines, du 7 novembre au 31 décembre. Leur particularité ? Chacun est vendu 9 € et la totalité de la somme est reversée à l’association Petits princes qui réalise les rêves des enfants et adolescents gravement malades. Près de 6 000 souhaits ont déjà été concrétisés depuis 1987 et, chaque jour, l’un d’eux est accompli. Une action solidaire qui permet aux enfants atteints de cancers, de leucémies ou de certaines maladies génétiques de trouver une énergie supplémentaire pour se battre. Acheter la nouvelle mascotte, proposée en deux coloris au choix (beige ou gris), épaulera l’association dans ses projets et contribuera à transformer de nombreux rêves en réalité. Une idée de cadeau qui fera des heureux (et pas qu’un !) pour les fêtes de fin d’année.

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CoULISSES DU BâTIMENT

Bâtir son avenir

a u CFI, les classes de collège et de lycée sont allées à la rencontre des filières de la menuiserie.

Meuble, bâtiment (ossature de maison, parquet, porte, escalier…) ou décor de théâtre et de cinéma, le secteur est bien plus large que ce que les jeunes imagi-naient avant leur visite. L’équipe du centre de formation leur a présenté la réalité du métier et les diverses activités d’un apprenti en entreprise. « Les jeunes ont été plutôt surpris. Il faut se lever tôt et le niveau est élevé. C’est une voix d’excel-lence. Tout le programme doit être abordé, mais en deux fois moins de temps qu’avec

les élèves qui ne sont pas en apprentis-sage », explique Philippe Guaspare, res-ponsable de formation. Plusieurs apprentis étaient également sur place pour parler de leur propre expérience, pendant la découverte des ateliers. Tronçonneuse, déligneuse, dégauchis-seuse… Les visiteurs ont pu voir tout le cheminement de la pièce de bois jusqu’à sa finalisation, avant d’être initiés au lan-gage universel de la menuiserie qui per-met de connaître le sens d’assemblage de pièces déjà conçues. De quoi susciter quelques vocations parmi les 115 jeunes présents ! • Nora Kajjiou

job datiNg3Un millier de personnes a

répondu présent lors du Salon de l’emploi qui s’est déroulé le mois dernier, sur deux jours. Tous étaient en quête d’un emploi, d’une formation ou d’un stage. Plusieurs d’entre eux sont repartis comblés. La première journée a permis de se préparer à la rencontre du lendemain avec les recruteurs, grâce à des entretiens de simulation. Des coachs esthétiques étaient également présents pour

Pour la quatrième année consécutive, le CFI (Centre des formations industrielles) de Gennevilliers a participé aux Coulisses du bâtiment. Organisé par la Fédération française du bâtiment, cet événement national a pour objectif de faire découvrir les métiers de la branche au plus grand nombre.

conseiller les visiteurs sur leur tenue et leur coiffure. Certains projets professionnels se sont affinés, voire réorientés. « Cette journée a également permis d’entrer en contact avec les demandeurs d’emploi et de prendre leurs coordonnées pour mieux les accompagner par la suite », explique Chaouki Abssi, conseiller municipal en charge du développement de l’emploi et de l’insertion professionnelle. Le jour suivant, tous les candidats

étaient prêts pour séduire les 70 entreprises venues les rencontrer. Restauration, aéronautique, commerce, transports… les secteurs représentés étaient nombreux. Certains recruteurs n’ont pas hésité à embaucher directement sur place, comme Louis Vuitton. D’autres candidats sont repartis avec un test ou un deuxième entretien en poche. Un premier pas de franchi vers l’emploi.

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G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

N°274

❤ LE CoUP DE CŒUR

LE SON DE La MaNDOLiNE P.29

j. L. LE CRaVER, CHaNtEUR P.31

DES jaPONaiS EN CORÉE P.30

Écrire et ne pas se tairek 21e RENCONTRE LITTéRAIRE MARDI 15 NOVEMBREIl est romancier, poète, peintre, journaliste, membre de l’académie Goncourt depuis 2008 et… profondément citoyen. Tahar Ben Jelloun est l’invité de la 21e rencontre littéraire du Luth. Conteur magnifique, variant les thèmes et les styles d’écriture, il aime raconter des histoires. Quand Tahar Ben Jelloun n’écrit pas, il parle, intervient, dénonce, partage ses émotions, ses colères – et elles sont nombreuses ! – et son besoin profond de justice. Prix Goncourt pour « La Nuit sacrée » en 1987, Prix de la tolérance pour « Le racisme expliqué à ma fille » en 1998 et Prix pour la paix en 2009, décernés par les Nations Unies, il a été récemment nommé à la Fondation pour l’Islam de France. Cette rencontre est animée par Nadine Eghels, de Textes et Voix, et par le comédien Dominique Pinon qui lira des extraits de deux récents ouvrages de l’écrivain : « Le Mariage de plaisir » (éditions Gallimard, 2016), une histoire qui commence comme un conte oriental et se termine en véritable tragédie contemporaine, et « Mes Contes de Perrault » (éditions du Seuil, 2014), que l’auteur a « orientalisés » sur le mode des mille et une nuits. Jolie soirée en perspective. • martiNe hupier

À 18h30, à la médiathèque André-Malraux, espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth. Entrée libre.

Réservation recommandée au 01 40 85 60 68 ou 60 81. Buffet oriental proposé par l’atelier Cuisines du monde (5 euros). Vente-dédicace à l’issue de la rencontre.

EN NoVEMBRE

Des mots qui engagent.

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mardi 8 Novembre

ATELIER CONTE

Apprendre à conter avec Charles Piquion. Inscriptions au 01 40 85 60 76. De 18 h à 20 h, à la MDC.

CYCLE FRONT POPULAIRE

« Le Temps des cerises » (1937), de J.-P. Le Chanois. Présenté par Noël Herpe, enseignant de cinéma.À 20h30, au cinéma Jean-Vigo.

du 8 au 14 Novembre

THéÂTRE

« gens de séoul 1909 » (du 8 au 10) ; « Gens de Séoul 1919 » (du 12 au 14), d’Oriza Hirata. Au Théâtre de Gennevilliers.

du 8 au 21 Novembre

RESTOS DU CŒUR

Prise d’inscriptions. Le 22 début des distributions alimentaires (voir p. 12).3 bis, boulevard Gallieni.

merCredi 9 Novembre

CLUB DE LECTURE

« Tu lis quoi ? », pour les 8-12 ans. À 15h30, à la médiathèque A.-Malraux.

jeudi 10 Novembre

DOCUMENTAIRE

« Le mystère Jérôme Bosch » (2016), de José Luis Lopez-Linares. En présence d’Yves Vargas, philosophe.À 20h30, au cinéma Jean-Vigo.

CONCERT

Jean-Louis Le Craver interprète les chansons de son album, « marcher toute la nuit… ».À 20h30, à la MDC.

les 3, 4 et 5 Novembre VENTE DE JOUETS

Organisée par le comité local du secours populaire français. Hall d’honneur de la mairie (entrée sur le parvis).

du 3 au 26 Novembre

ANIMATION

Mois de l’économie sociale et solidaire (ESS). (Voir p 32-33.)Dans toute la ville.

veNdredi 4 Novembre

RENCONTRE PUBLIQUE

Avec des rescapés du génocide rwandais.À 19 h, salle du conseil municipal.

samedi 5 Novembre

DOCUMENTAIRE

« de mémoire de violon » (2009), d’Olivier Aulnette. À 18 h, à la médiathèque François-Rabelais.

RUBAN

Spectacle « usine vivante », par la Compagnie Sans la nommer. Inauguration du parc des Chausson à 11 h.À 10 h, RV au groupe scolaire Lucie-et-Raymond-Aubrac, 18 avenue Chenard-et-Walcker.

SANS FAUTE

La dictée des cités, avec de nombreux lots à gagner. À 14 h, à la salle des fêtes.

jusQu’au 10 Novembre

EXPOSITION

« de nos propres yeux » de C. Brégère et G. Deloire. À la médiathèque François-Rabelais.

veNdredi 11 Novembre

COMMéMORATION

Cérémonie de l’armistice de 1918. À 10 h, à la Maison du combattant.

luNdi 14 Novembre

UNIVERSITé POPULAIRE

« La parenté, noyau dur de la réflexion anthropolo-gique sur l’identité », conférence d’emmanuel desveaux, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS.À 20 h, à la MDC.

du 14 au 30 Novembre

EXPOSITION

« Levés avant le jour : les Brigades internationales, de l’Espagne à la Résistance ». À la Maison du combattant, 5 rue Eugène-Varlin.

mardi 15 Novembre

RENCONTRE LITTéRAIRE

Avec Tahar Ben Jelloun. Lecture par le comédien Dominique Pinon.À 18h30, à la médiathèque André-Malraux.

merCredi 16 Novembre

DéMOCRATIE LOCALE

Réunion du conseil municipal.À 20 h, en mairie.

merCredi 16 et samedi 19 Novembre

SPECTACLE JEUNE PUBLIC

« Boîte à gants », par La Toute Petite Compagnie. Le mercredi, à 14 h et le samedi, à 11 h.À la MDC.

jusQu’au 16 Novembre

EXPOSITION

« Conversation avec le monde », toiles de Roland Potin Eizner, peintre gennevillois. À l’espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth.

du 16 au 25 Novembre

FEMMES

ateliers, conférences, concerts contre les violences faites aux femmes (voir p. 16-17).Dans la ville.

du 17 Novembre au 15 déCembre

EXPOSITION

Photos d’archives des fanfares et harmonies, dont le Cercle mandoli-niste de Gennevilliers.Hall du conservatoire Edgar-Varèse.

veNdredi 18 Novembre

SOIRéE ARTAVAZD PELECHIAN

« Au début » (1967), « Nous » (1969), « Les Habitants » (1970), « Les Saisons » (1975-1977), « Fin » (1992) et « Vie » (1993). En présence de Claire Déniel et Marguerite Vappereau, auteurs de « artavazd Pelechian, Une symphonie du monde ». À 20h30, au cinéma Jean-Vigo.

les 18, 19 et 20 Novembre

ANIMATION

31e Foire aux vins et aux produits régionaux. Aux marches du palais, on se régale ! De 10h à 19 h, à la salle des fêtes.

samedi 19 Novembre

FESTIVAL AFRICOLOR

ewlade Leblade + Keur Giu + Cheikh MC, hip-hop.À 20h30, au Tamanoir.

CONCERT

« de l’orient à l’occident », par l’Ensemble musical pour la paix. Musiques de Saint-Saëns, Poulenc, Ravel, Gounod. Réserva-tions au 06 02 50 24 94.À 20h30, en l’église Sainte-Marie-Madeleine, place Jean-Grandel.

SORTIE

Héron, bernache du Canada, chardonneret élégant, ils sont présents au parc des Chanteraines. Allons les observer. Inscriptions auprès d’Alain Cléty, de la LPO, au 06 99 16 52 12.À 9 h, RV à l’entrée du parc, près de la station RER.

du 23 au 30 Novembre

THéÂTRE

« un matin », de Clémentine Baert.Au Théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons.

veNdredi 25 Novembre

EXPOSITION

« Chibanis et chibanias », par le CCPG. Vernissage à 19 h. Jusqu’à fin janvier, le mercredi, de 14 h à 18 h

EN NoVEMBRE

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N°226

NoVEMBRE 2016 Sortir k 27

et le samedi, de 10 h à 12 h. 3 rue Victor-Hugo.

du 25 au 27 Novembre

PIN-PON

Vente des calendriers des sapeurs-pompiers. Réservez-leur bon accueil.Dans toute la ville.

samedi 26 Novembre

CONCERT

L’estudiantina d’argen-teuil interprète les partitions du Cercle mandoliniste, sous la direction de Florentino Calvo.À 20 h, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse.

LECTURE

« Lis-moi une histoire », par les lectrices d’Arple, pour les 4-8 ans.À 10h30, à la médiathèque Robert-Doisneau.

C’EST MOI QUI L’AI FAIT

Atelier fanzine. Ouvert de 7 à 77 ans, voire plus !À 10h30, dans les trois médiathèques.

EN ROUTE !

Visite de la ville en car, en compagnie des élus. Réservations au 01 40 85 48 11 ou 48 12. À 9 h, RV au 18e étage de la mairie.

luNdi 28 Novembre

DOCUMENTAIRE

« Derrière les fronts, résistances et résilience en Palestine », d’Alexan-dra Dols. Rencontre avec la réalisatrice et Samah Jabr, psychiatre palesti-nienne.À 18h30, au cinéma Jean-Vigo.

merCredi 30 Novembre

CINé-CHANSONS

« un arc-en-ciel de couleurs » (2008), de Vivienne Barry. Tout en pâte à modeler et en chansons avec Merlot et Polo. À 15 h, au cinéma Jean-Vigo.

RUBAN

Inauguration de l’unité d’ophtalmologie du CMS Etienne-Gatineau-Saillant.De 17 h 30 à 19 h, 3 rue de la Paix.

CHOCOCONTES

Ralph Nataf parle d’une vache rusée, d’une plume d’oiseau, d’une famille tortue… Etrange, non ?À 15 h, à la médiathèque André-Malraux.

jeudi 1er déCembre

SOLIDARITé

Journée mondiale de lutte contre le sida.

samedi 3 déCembre

CINé-CONCERT

« symphonie de l’horreur », d’Alexis Savelief. À 17 h, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse.

« BRUISSEMENTS D’IMAGES »

Lectures et musique pour les petits de 3 mois à 5 ans, par la Compagnie le Souffle des livres. Entrée libre sur réservations au 01 40 85 60 68.À 10 h et 11 h, à la médiathèque André-Malraux.

CLUB DE LECTURE

« Les Passeurs de livres », pour les 10-14 ans.À 16h30, à la médiathèque François-Rabelais.

Sortez les violonsk SaMEDi 5 NOVEMbRE

C’est l’histoire d’une reconstruction des tailles de l’Orchestre des 24 violons du roi pour le Centre de musique baroque de Versailles. C’est l’aventure vécue par Giovanna Chitto et Antoine Laulhère, luthiers à Gennevilliers, qui se sont vus confier la tâche. C’est ce documentaire, « De mémoire de violon », réalisé par Olivier Aulnette, en 2009, qui rend palpable le travail admirable de ces deux passionnés qui seront présents pour en parler. La préservation et la transmission des connaissances ont toujours été une inquiétude pour les deux luthiers gennevillois. Le film, qui raconte l’histoire des grandes passions qui ont abouti à la réalisation d’un beau projet, leur a donné un outil artistique idéal pour partager leurs recherches, leur travail et leur savoir-faire.r  À 18 h, à la médiathèque François-Rabelais. Entrée libre.

Les vampires sont de sortie !k SaMEDi 3 DÉCEMbRE

Les vampires, c’est comme ça : faut que ça saigne. Mais les vampires ont depuis longtemps la cote au cinéma. Prenons l’archétype des films du genre, un Dracula d’anthologie véritablement terrifiant, le bougre : « Nosferatu », film muet de 1922 réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau. Alexis Savelief, jeune compositeur gennevillois, est tombé sous le charme du gars au teint blafard et aux oreilles pointues. Avec sa « Symphonie de l’horreur », interprétée par l’ensemble 2E2M et l’Orchestre de Bretagne, il a réinventé une nouvelle partition qui permet de redécouvrir, au cours de ce ciné-concert, le monstre dans toute sa splendeur maléfique. « Vous venez tard, jeune homme. Il est presque minuit », dit le vampire à son visiteur. Vivement la lumière du jour !r  À 17 h, à l’auditorium du conservatoire de musique et de danse

Edgar-Varèse. Entrée libre.

G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

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28 k Sortir NoVEMBRE 2016

Cinéma jean-Vigo, du 3 au 29 novembre 1, rue pierre-et-marie-Curie - Séances en 3D - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr

EN NoVEMBRE

du 23 au 29 Novembreles aNimaux FaNtastiQues 14h 16h15

20h45 20h30 18h 20h30 14h 16h30 21h 14h 16h30 20h30 20h30

la Fille de brest 16h 18h30 20h45 18h 20h30 18h 18h15 21h 16h 18h30 18h 18h15

le ClieNt 18h30 18h 20h30 14h 18h45 18h45 18h15

la graNde Course au Fromage 14h30 16h15 14h

derrière les FroNts… 18h30

dimaNChe 27jeudi 24merCredi 23 veNdredi 25 samedi 26 luNdi 28 mardi 29r

du 3 au 8 Novembremoi, daNiel blaKe 18h30 18h15 18h15 21h 17h 18h15 20h30 20h30

doCtor straNge 20h30 18h 20h30 14h 18h45 21h

14h 16h30 19h 18h 20h30 18h

ivaN tsarevitCh et la priNCesse ChaNgeaNte 16h 17h 14h

CaptaiN FaNtastiC 20h30 16h30 19h15 18h15

radiN ! 18h30 20h30 14h 15h15

le temps des Cerises 20h 20h30

2 merCredi 5samedi luNdi 7 mardi 8veNdredi 4 jeudi 3 dimaNChe 6

FILM COUP DE CŒUR

moi, daNiel blaKeUn film de Ken Loach (2016). VO.Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous au « job center », Daniel croise la route de Katie, mère célibataire de deux enfants, contrainte d’accepter un logement à 450 km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider… Palme d’or au Festival de Cannes 2016. à VOIR Du 4 au 8 novembre.

SOIRéE VIGO POUR TOUS

le mystère jérôme bosChUn documentaire de José Luis Lopez-Linares (2016). VO.500 ans après sa disparition, Jérôme Bosch, l’un des plus grands peintres flamands, continue d’intriguer avec une œuvre aux interprétations multiples, aussi fascinante qu’énigmatique. Le documentaire s’arrête sur le triptyque, « Le Jardin des délices » ; et par le regard des uns et des autres, philosophes, historiens, artistes, il nous guide, fragment par fragment, pour faire découvrir « la comédie farcesque » de la condition humaine. Il nous apprend aussi à traverser le miroir, à aller au-delà des apparences. à VOIR Jeudi 10 novembre, à 20h30.

Présenté par Yves Vargas, philosophe. Autre séance samedi 12, à 16 h.

du 9 au 15 NovembrejaCK reaCher : Never go baCK 20h30 20h30 20h30 14h 20h30 20h30

réparer les vivaNts 14h15 18h30 20h45 18h30 20h30 16h15 18h30

20h30 14h 18h 16h30 18h30 18h30 18h30

mal de pierres 16h15 18h30 18h15 14h 18h 14h 20h30 16h15 18h15 20h30 18h15

les trolls 14h30 16h15 14h 16h 16h15 18h15 14h

dodes’Ka-deN 18h30 20h30

le mystère jérôme bosCh 20h30 16h

veNdredi 11merCredi 9 jeudi 10 samedi 12 dimaNChe 13 luNdi 14 mardi 15

du 16 au 22 Novembre

ma Famille t’adore déjÀ ! 14h30 16h15 18h 18h30 20h30 18h15 16h30 20h30 14h 16h 18h30 18h 20h30

voyage À travers le CiNéma FraNçais 19h45 15h30 17h45 18h 20h

sNowdeN 18h15 20h45 20h30 20h30 14h 20h30 18h 20h30 18h

le Ciel atteNdra 16h15 18h30 18h15 18h15 16h 18h30 20h30

graiNe de ChampioN 14h30 14h 19h 14h

veNdredi 18 16 jeudi 17 samedi 19 dimaNChe 20 luNdi 21 mardi 22merCredi

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D’un trésor,

ils ont fait un concert.

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C ’est toujours comme cela, avec les vieux cartons. on se dit qu’on mettra un de ces jours le nez

dedans, histoire de voir ce qu’ils renfer-ment. Henri-Claude Bonnet, lui aussi, a un carton  qu’il a récupéré suite au déménagement de la maison de sa mère. « Mon père Maurice-Henri m’en avait parlé. Je rapporte ce fameux carton à la maison et là, je tombe sur les partitions du Cercle mandoliniste, créé par mon grand-père Maurice, et de l’Estudiantina. » Pour lui, l’évidence s’impose  : il faut en faire quelque chose. Ni une ni deux, Hen-ri-Claude s’en va trouver Bernard Cavanna, directeur du conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse, et lui pose la bonne question : « Connaîtrais-tu, par hasard, un orchestre de mandolines, capable de jouer ces partitions ? » La

réponse fuse : « L’Estudiantina d’Argen-teuil ! » Puisqu’il suffit de passer le pont, au-delà de la Seine, Henri-Claude ren-contre Florentino Calvo, chef d’orchestre, qui tout de go lui dit : « Vous avez un tré-sor ! »

UN CONCERT, UNE ExPO, UN LIVRESi, entre-temps, le conservatoire, en pleins travaux à l’époque, en profite pour doubler sa surface, Henri-Claude, lui, fait fructifier son projet. L’Estudiantina d’Ar-genteuil, son chef d’orchestre et ses 40 musiciens sont partants, et une date est trouvée pour le concert. Carton plein. Avant d’écouter ce florilège musical, on peut visiter l’exposition sur le Cercle mandoliniste de Gennevilliers, présenté dans le hall du conservatoire Edgar-Varèse et visible du 17 novembre au 15

CoNCERT SAMEDI 26 NoVEMBRE

De bonnes compositionsLes musiques du Cercle mandoliniste, créé par Maurice Bonnet dans les années trente, au siècle dernier, font un bond dans le temps et arrivent aujourd’hui à nos oreilles, au xxIe siècle. D’anciennes partitions retrouvées par Henri-Claude Bonnet, petit-fils de Maurice, sont interprétées par l’Estudiantina d’Argenteuil. Une exposition et un livre retracent l’histoire de ces musiciens qui en pincaient pour les cordes.

décembre. Elle se compose de photogra-phies d’archives des fanfares et harmo-nies qui ont essaimé dans la ville, de divers objets, dont une mandoline ayant appartenu à Maurice Bonnet. on peut lire les pages Histoire (42-43) de ce maga-zine. Et ce n’est pas tout. Un livre, « L’his-toire de la musique à Gennevilliers », édité par la Société d’Histoire, codirigé par Jocelyne Tournet-Lammer, Bernard Cavanna et Henri-Claude Bonnet, vient enrichir un peu plus le sujet. Le petit-fils a bien fait d’ouvrir le carton de son grand-père. • martiNe hupier

r    À 20 h, à l’auditorium du conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse, 13 rue Louis-Calmel. Entrée libre mais réservation recom-mandée au 01 40 85 64 71.

Bonnes vibrations L’Estudiantina d’Argenteuil est née en 1950 sous l’impulsion de Mario Monti qui la dirigea jusqu’en 1991. La composition de l’orchestre (mandolines, mandoles, guitares, mandoloncelle, contrebasse) se calque sur les orchestres à cordes frottées dont il diffère par la mise en vibration des cordes, pincées par l’intermédiaire du plectre (appelé aussi médiator). Ce type d’orchestre est né en Italie dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il arrive en France au début du XXe siècle sous forme de sociétés musicales.

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30 k NoVEMBRE 2016

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THéâTRE DU 8 AU 14 NoVEMBRE

Origine très contrôléeL’auteur et metteur en scène japonais Oriza Hirata présente deux pièces qui évoquent le quotidien d’une famille aisée d’expatriés japonais, les Shinozaki, à Séoul.

D ans « Gens de Séoul 1909 » – référence aux « Gens de Dublin » de James Joyce –,

oriza Hirata laisse affleurer l’arro-gance du Japon colonial à partir d’allusions discrètes et faussement anodines. La date de 1909 est choisie à dessein. Quatre ans plus tôt, le Japon entreprenait une politique d’expansion coloniale, notamment en Corée, pays définitivement annexé en 1910. En écoutant parler les Shino-zaki, on prend peu à peu la mesure du mépris dans lequel ils tiennent ceux qui ne partagent pas leurs origines. Dans le deuxième volet, « Gens de Séoul 1919 », on retrouve les mêmes personnages dix ans plus tard, le matin du 1er mars 1919, date de naissance du mouvement pour

l’indépendance de la Corée. La répression par les autorités japonaises a été extrêmement brutale. or, les Shinozaki, malgré la tourmente, conservent leurs habitudes comme si de rien n’était. La tonalité de la pièce s’en trouve paradoxalement comique. Spectacles en japonais surtitré en français. Rencontre avec oriza Hirata jeudi 10 novembre, après la représen-tation.r  «GensdeSéoul1909»,du8au10novembre;«GensdeSéoul1919»,du12au14novembre.Représentationsmardietjeudi,à19h30;lundi,mercredietsamedi,à20h30;dimanche,à15h.

AuThéâtredeGennevilliers,41avenuedesGrésillons.Réservationsau0141322626.

THéâTRE BURLESQUE LES 16 ET 19 NoVEMBRE

Comme uN gaNt3 Vous voulez découvrir ce que deviennent les vieux gants ? Monsieur Paul et Michel vont de ville en ville, récoltent les gants hors d’usage et oubliés afin de raconter des histoires dans leur grande boîte à gants. Des comptines tarabiscotées, des chansons, des séquences loufoques et oniriques, des histoires à tiroirs à dormir debout ou à jouer du piano couché… Bref, voici une seconde vie pour des gants, offerte avec tendresse et poésie, en musique et surtout avec beaucoup d’humour ! Dès 2 ans.

r  «Boîteàgants»,parlaToutePetiteCompagnie.Lemercredi,à14h;lesamedi,à11h.ÀlaMDC.

CINé-CHANSoN MERCREDI 30 NoVEMBRE

boNNe pâte3Quelques accords de guitare, de belles rythmiques faites rien qu’avec la bouche… gling gling, doum doum… Il n’en faut pas plus à Merlot, chanteur guitariste, et Polo, beatboxer polyglotte, pour nous faire leur tout petit cinéma. Avec « Un arc-en-ciel de couleurs », ils accompagnent en chansons neuf petits films d’animation en pâte à modeler de la Chilienne Vivienne Barry. Les deux compères s’en donnent à cœur joie, complètement raccord avec l’esprit loufoque, joyeux, tendre et coloré de ces petites histoires pour les petits dès 2 ans.r  «Unarc-en-cieldecouleurs»,à15h,

aucinémaJean-Vigo.

THéâTRE DU 23 AU 30 NoVEMBRE

et le « a » alors ?3Un matin, Joshua se réveille avec quelque chose en moins : il lui manque la faculté de faire le son « A ». S’appuyant sur des effets visuels et sonores, l’auteur Clémentine Baert immerge le jeune spectateur dans un univers singulier et propose une approche sensitive de l’apprentissage de la langue et de la lecture.

Rencontre avec Clémentine Baert samedi 19 novembre, à 14h30, à la médiathèque François-Rabelais. Inscriptions au 01 40 85 64 67.

r  «UnMatin»,auThéâtredeGennevilliers.Réservationsau0141322626.Goûtergéantparticipatifsamedi26novembreaprèslareprésentationde15h(apporterunespécialitésaléeousucrée).

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NoVEMBRE 2016 k 31

O n le connaît conteur, le voici chanteur. Jean-Louis Le Craver, Gennevillois, sort un CD

de 13 titres, dont l’une des chansons, « Marcher toute la nuit… », donne le titre à l’album. Avec sa voix de conteur, point n’est besoin de tendre l’oreille pour saisir les paroles. C’est clair, net, précis, tendre, amusant et… très bien écrit. « J’ai toujours aimé la chanson. Je me suis libéré du temps, ce qui m’a per-mis d’écrire avec soin, car il y a plus de travail que pour le conte. Quand j’ai eu assez de textes, eh bien, je me suis dit qu’il ne fallait pas garder ça dans mon tiroir ! » La tournée des studios n’a pas été un chemin de roses ( « L’autoproduc-tion, ce n’est pas facile » ). Mais la ren-contre avec des musiciens à l’oreille

affûtée aux Studios 7e Ciel, à Issy-les-Moulineaux, permet à Jean-Louis d’enregistrer son album.Parmi les 13 chansons, l’une ( « Tant je suis têtue ou Les frères corbeaux » ) a été écrite sur une musique tradition-nelle de Basse-Bretagne ; pour « Sapientia », Jean-Louis a emprunté les mots extraits de « Leçon », de Roland Barthes.Jean-Louis a attendu d’avoir 75 ans pour chanter. Nous n’attendrons pas aussi longtemps pour venir l’écouter.• martiNe hupier

Avec Claude Frey, guitare folk ; Marc Perez, guitares folk et classique ; Benoît Dunoyer de Segonzac, contrebasse.

r  À20h30,àlaMDC.Entréelibre.Réservationsau0140856450.

CoNCERT

SAMEDI 19 NoVEMBRE

debout, l’aFriQue !3Le Festival « Africolor » fait une halte ici en mettant un coup de projecteur sur des artistes de hip-hop pour qui la démocratie, la défense des libertés, les droits fondamentaux, l’action citoyenne ne sont pas de vains mots.

l Les mauritaniens d’ewlade Leblade (« Les fils du pays ») dénoncent la pauvreté, la corruption, plaident pour les droits des femmes et sensibilisent sur le sida. Leurs titres contestataires ont expédié un des membres du groupe en prison pour deux mois. Ils sont depuis exilés au Sénégal. Avec Izak Ice, Hamada, M.D.

l Le groupe Keur gui fait partie des figures emblématiques du hip-hop engagé. Initiateurs du mouvement « Y en a marre », sentinelle de la démocratie au Sénégal, les Keur Gui traitent de sujets sensibles comme le lien entre religion et politique. Avec Thiat, Kilifeu et Dj Zee master.

l Vingt ans de carrière pour Cheikh mC qui ne lâche pas l’affaire et persiste à traduire le malaise qui perdure dans son pays, les Comores, et au sein de la diaspora comorienne de France et d’ailleurs. Avec Masta Wech, Dj K’Poral Chris.

r  À20h30,auTamanoir,27avenueL.-Mazalaigue.Renseignementsetréservationsau0147980363.

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CoNCERT JEUDI 10 NoVEMBRE

Nouvelle voix

EXPoSITIoN DU 15 AU 23 NoVEMBRE

« jamais plus »3Le comité local France-Amérique latine présente « Núnca Más » (« Jamais Plus »), une exposition de photos de Martin Barzilai sur les manifestations de commémoration du coup d’État militaire en Argentine du 24 mars 1976. Samedi 19 novembre, à 15 h, Ricardo Torre et Myrna Insua Belfer, doctorants à l’université Paris Est-Marne-la-Vallée, évoquent Ernesto Sabato, écrivain argentin, disparu en 2011 à 99 ans.

La Commission nationale sur les disparitions de personnes (Conadep), dont Sabato était membre, a publié un rapport qui démonte la machine à tuer mise en place par la junte.Le titre de ce rapport, « Núnca Más », a été choisi par Sabato, par référence au « Nevermore », d’Edgar Allan Poe.

r  Àl’espaceGrésillonsetàlamédiathèqueRobert-Doisneau,18ruePaul-Vaillant-Couturier.

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32 k NoVEMBRE 2016

Q u’y a-t-il de commun entre le groupe UP aux Louvresses, pré-sent dans 14 pays, l’association la

Table de Cana, traiteur rue de la Sablière, et la coopérative HLM de la Boucle de la Seine, avenue Gabriel-Péri ? Ces structures relèvent toutes de l’économie sociale et solidaire (ESS). Trois mots courts mais qui en disent long sur une approche alternative de l’économie où l’homme n’est plus un loup pour l’homme. Coopératives, Scop, associa-tions, sociétés commerciales d’utilité sociale, entreprises d’insertion, mutuelles, etc., leurs statuts diffèrent mais leurs convictions convergent vers une économie respectueuse de l’humain et de son environnement.Ce mode d’entreprendre spécifique n’em-pêche nullement l’efficacité économique comme le démontre UP (ex-Chèque Déjeuner) avec ses 6 milliards d’euros de volume d’affaires brassés. L’ESS remet l’économie à sa vraie place : un moyen au

service de la société et non une fin en soi. Elle représente environ 10 % des richesses produites en France.

TOUT EST POSSIBLEÀ Gennevilliers aussi, l’ESS gagne du ter-rain, portée par des initiatives indivi-duelles ou collectives encouragées par la municipalité depuis plusieurs années. 10 coopératives, 3 mutuelles, 6 entre-prises d’insertion et près de 260 associa-tions génèrent près de 2 000 emplois locaux. Les Amap, BicyclAide, Récit Pro Cité, le Fac lab, Nos meilleures courses.com, A prends ton vélo… sont ancrés dans le paysage. D’autres valent également le détour. Du 3 au 26 novembre, c’est le moment d’aller à leur rencontre ! La Ville coordonne en effet la 3e édition du Mois de l’ESS, autour d’animations, de débats, d’ateliers pratiques, dans les quartiers, sur les marchés, à la mairie… Ces initia-tives ont été construites au sein d’un

Le mois d’une autre économieLes acteurs d’ici et d’ailleurs de l’économie sociale et solidaire donnent rendez-vous aux habitants, tout le mois de novembre. Leur objectif : convaincre qu’une économie alternative, basée sur l’humain et le respect de l’environnement, c’est possible. Gennevilliers en est persuadée.

On y va 5 novembre 14 h : animation « cuisiner les restes » par l’OPH, avenue des Sévines, et atelier réparation de vélos. 5 et 6 novembre De 8 h à 13 h : animations sur les marchés des Grésillons et du Village. Réalisation de recettes à base de pain, atelier de compostage, atelier de réparation et d’entretien de vélos avec BicyclAide, dons alimentaires. 15 novembre 18 h 30 : débat en mairie sur l’économie collaborative, avec la présentation d’initiatives concrètes.16 novembre 14 h : animation sur le marché du Luth sur l’art d’accommoder les restes, ateliers avec le pôle déchets et des associations de l’ESS. Suivi de contes musicaux.25 novembre, de 14 h à 18 h & 26 novembre, de 10 h à 17 h Festival de l’économie alternative sur le parvis de Carrefour : Répar’café, atelier « cuisiner les restes », marché locavore *, ménage écologique, réduction des déchets, et d’autres ateliers animés par les associations et structures de l’ESS et les habitants.2e quinzaine de novembre Au lycée Galilée, exposition et débat en présence d’acteurs de l’ESS avec deux classes de seconde.* Mouvement qui prône la consommation de nourriture produite dans un rayon restreint autour de son domicile.

Stop au gaspillage ! D’autres voies sont possibles.

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comité de pilotage avec les intéressés eux-mêmes. La grande innovation sera la tenue d’un festival de l’économie alternative, les 25 et 26 novembre, sur le parvis de Carrefour. Une bonne occasion pour valoriser (notamment !) les circuits courts et sensi-biliser à la réduction des déchets. Des habitants y présenteront leurs propres initiatives citoyennes. « L’ESS représente un formidable gisement d’emplois pour l’avenir, assure Grégory Boulord, adjoint au maire à la solidarité et à l’économie sociale et

solidaire. De plus en plus de structures veulent s’implanter à Gennevilliers. Cette démarche révèle l’envie des gens de s’appro-prier l’économie sociale et solidaire pour en faire un sujet populaire ». Le Mois de l’ESS offre également de jolies perspectives de rencontres entre ces différents acteurs. Et pourquoi pas, faire émerger du bouillon-nement attendu de nouvelles idées pour bâtir de nouveaux projets, et mailler un peu plus le réseau local de celles et ceux qui sont convaincus qu’une autre écono-mie est possible. • Cyril payet

• samia jelloul, la Fabriqua. l’humain au centre

Nous ouvrirons dans quelques semaines, au Luth, la première ressourcerie de Gennevilliers. C’est une

boutique où chacun pourra donner des objets susceptibles de connaître une seconde vie. Six salariés recrutés en insertion répareront, modifieront ou transformeront ce qui peut l’être, avant de revendre les objets à des prix doux, sur place. Notre démarche est antigaspillage. Elle repose sur l’économie circulaire, la solidarité et le développement durable. Fidèles aux principes de l’ESS, nous plaçons l’humain au centre de notre activité.

• jeaN-baptiste soubias, le Fac lab. 100 % contributif et collaboratif

Le Fab lab dépend de l’Université de Cergy-Pontoise. Nous mettons

à disposition gratuitement toutes sortes d’outils – dont des imprimantes 3D – pour créer ses propres objets, depuis l’élaboration jusqu’à leur réalisation. Que l’on soit diplômé ou non, l’idée est de fabriquer ensemble, de partager des savoir-faire et d’apprendre les uns des autres. Nous fonctionnons sur un mode 100 % contributif et collaboratif avec le public. Par le lien que nous tissons entre les uns et les autres, la diffusion et le partage des connaissances, nous revendiquons pleinement notre place dans l’économie sociale et solidaire. La Ville l’a bien compris et nous soutient. Notre présence dans le Mois de l’ESS va de soi.

• Charlotte NiewiadomsKi, bicyclaide. une économie alternative

BicyclAide est une coopérative basée au Luth où nous animons des ateliers pédagogiques

d’autoréparation et de sensibilisation à l’usage du vélo. Notre objectif est également de faire reconnaître nos activités comme étant professionnelles à part entière. Le terme d’économie sociale et solidaire est parfois connoté. Je préfère celui d’économie alternative, même si notre but premier n’est pas de faire de l’argent. Nous avons choisi Gennevilliers car un mouvement est en marche ici, et la Ville l’accompagne fortement. Notre participation au mois de l’ESS est donc naturelle pour nous.

De quoi parle-t-on, au juste ? L’économie sociale et solidaire (ESS) se présente comme une alternative à l’économie « classique » du modèle capitaliste. L’ESS désigne un ensemble d’entreprises et d’associations dont le fonctionnement et l’activité sont davantage tournés vers la plus-value sociale ou environnementale que vers le profit financier. Dans l’économie sociale, les bénéfices ne servent pas à des enrichissements individuels mais sont réinvestis. L’ESS est représentée par quatre grandes familles : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations. Quel que soit le modèle de structure de l’ESS, le partage du pouvoir et de la valeur ajoutée se pense de façon équitable.

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L e collège Guy-Môquet a fait parler de lui. Radio, télévision, presse… les feux des projecteurs se sont tournés

vers l’établissement, début octobre, pour évoquer un jeu stupide qui a mal tourné. La direction du collège prend toutes les dispositions possibles pour empêcher que cela ne se reproduise. Mais quel dommage qu’il ait fallu attendre cela pour que les médias s’intéressent enfin à ce lieu ! Alors que Guy-Môquet, c’est avant tout un projet de réussite éducative réfléchi et efficace. Le taux de réussite au brevet en atteste. En constante augmentation depuis plu-sieurs années, il a atteint 79 % en 2016. Des résultats qui enthousiasment Sylvie Kocik, principale de l’établissement depuis la rentrée : « Le chiffre est très positif au

regard des 70 % environ de la moyenne natio-nale des collèges classés, comme le nôtre, en REP + (Réseau d’éducation prioritaire). Nous avons beaucoup d’élèves qui réus-sissent, qui réussissent même très bien. Plusieurs mentions ont été obtenues en juin dernier. » Et ce n’est pas par hasard.Au collège Guy-Môquet, un grand nombre d’actions sont mises en place pour favori-ser la réussite scolaire des élèves et leur intégration. L’aide au travail personnalisée (ATP) permet à ceux qui éprouvent des difficultés de renforcer certaines compé-tences, en petits groupes. De l’aide aux devoirs est également proposée par l’éta-blissement, en partenariat avec les ate-liers du « 36-38 » et le Club du Luth. Ainsi, les élèves qui le souhaitent sont accompa-

Guy-Môquet, c’est ça !

Initiatives innovantes, partenariats de qualité, équipe soudée et dynamique… Le collège Guy-Môquet a un projet de réussite éducative abouti et performant. On en parle ?

gnés dans leur travail personnel, tous les soirs de la semaine, pendant une heure et demie. Il y a aussi le dispositif Premis (Plan pour la réussite éducative et une meilleure insertion scolaire), financé par le Conseil départemental, qui permet à 77 élèves de 6e de participer à des ateliers les mercre-dis après-midi. Zumba, couture, photo-graphie, échecs… ces activités sont l’occasion d’aider les jeunes, qui semblent en difficulté ou en retrait, à s’intégrer et à se réconcilier avec l’école en dévelop-pant l’estime de soi. Par ailleurs, les acti-vités sportives proposées le même jour, à tous les niveaux, ont aussi leurs adeptes. Il y a 109 inscrits à l’association sportive de Guy-Môquet. C’est la plus importante d’Ile-de-France

EN TERRAIN CONNUAvec tous ces dispositifs, les jeunes sont loin de fuir l’établissement, au contraire. « Pour eux, c’est un vrai refuge, remarque Delia Toumi, professeur d’histoire-géo-graphie. Parfois, il y a des moments de

650 élèves choyés par une équipe

éducative expérimentée et investie.

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Guy-Môquet, c’est ça !

tension, mais c’est un lieu qui offre un cadre et où ils se sentent bien. » La difficulté rési-derait plutôt à faire en sorte qu’ils se tournent vers l’extérieur, comme le sou-ligne Sylvie Kocik : « Les élèves ont ten-dance à vivre repliés sur leur quartier. Nous sommes là pour leur montrer qu’il y a autre chose, éveiller leur curiosité et qu’ils s’ouvrent aux autres. » Plusieurs profes-seurs mènent des projets en ce sens. Parmi eux, Delia Toumi et sa collègue Constance Doussau, professeur de fran-çais, ont choisi de créer avec leurs élèves de 4e une cartographie subjective, pour les sensibiliser à leur environnement. L’occa-sion pour les jeunes d’entamer une réflexion sur les frontières, qu’elles soient physiques ou théoriques, sur l’espace qui les entoure et la place qu’ils y occupent.

Au programme, travail d’écriture et de ter-rain. Ils arpenteront la ville en compagnie d’une géographe, Corinne Luxembourg, maître de conférences à l’université d’Ar-tois. Pour Sébastien Cousin et Anne-Claire Poupet, respectivement professeurs d’éducation musicale et de lettres, c’est un projet avec Radio orient qui favorise le décloisonnement culturel. Les élèves de 3e créent des émissions qui sont ensuite diffusées sur ce média. Un partenariat qui leur permet de sortir de leurs habitudes et du quartier. Cette ouverture vers la culture est également un point essentiel pour la classe à horaires aménagés arts plastiques (CHAAP) qui est unique en Ile-de-France et collabore avec le Palais de Tokyo.

Débats, jeux de rôle, semaines à thème, journée de l’élégance… CPE (conseillers principaux d’éducation) et surveillants contribuent aussi, avec leurs actions citoyennes, à faire de Guy-Môquet un lieu de vie et d’apprentissage. Et les parents s’en réjouissent, comme le rappelle Ayette Bounoua, de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) : « On soutient tous ces projets et partenariats. On veut les valoriser et les faire connaître. On travaille ensemble. » En effet, les parents sont asso-ciés à la réussite de leur enfant, que ce soit à travers un forum en début d’année, des cafés-rencontres ou encore des ateliers de méthodologie d’aide aux devoirs. Un travail de concert pour un même objectif : la réus-site scolaire et l’épanouissement des élèves. Autant en parler ! • Nora Kajjiou

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RESTAURATIoN SCoLAIRE

Frutti et Veggi s’invitent à tableInterfel, l’interprofession des fruits et légumes frais, et le Syrec (Syndicat pour la restauration collective à Gennevilliers, Saint-Ouen et Villepinte) proposent des animations ludiques et pédagogiques dans les restaurants scolaires d’élémentaire.

ordures méNagères Collecte : les lundis, mercredis et vendredis devant les immeubles ; les lundis et vendredis devant les pavillons. Le tri (bacs jaunes) est collecté partout, tous les jeudis. Seuls les dépôts en conteneurs sont collectés.

les eNCombraNts La collecte des objets encombrants s’effectue le premier mardi de chaque mois ; dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. On peut déposer les déchets occasionnels, notamment les équipements ménagers usagés : mobiliers, matelas, cartons, emballages volumineux d’équipements ménagers, appareils électroménagers. r  Prochains passages,

les mardis 6 décembre et 3 janvier.

3La Ville, signataire de la charte Biodiversité de la Région Ile-de-

France, s’est engagée depuis plusieurs années dans une démarche différenciée des espaces verts : production locale de plantes, arrêt de l’utilisation des phytosa-nitaires, économies d’eau et d’énergie par le paillage des massifs… La Ville a également mis en place un dispositif de nichoirs à l’attention des oiseaux caverni-coles (moineaux, mésanges et rouges-gorges, notamment). En toute logique, cette démarche est également adoptée par l’OPH dont le personnel a dû se familiariser avec de nouvelles pratiques

ZéRo PHYTo

l’oph aussi

qui impactent leur travail au quoti-dien. Mi-octobre, son président, Marc Hourson, et Laurence Lenoir, adjointe au maire en charge de l’environne-ment, les réunissaient en mairie, en

compagnie de Marc Barra, de Nature-parif, afin de passer en revue, concrètement, les actions engagées. Autant de bonnes nouvelles pour la biodiversité !

D ans le cadre de ses actions de sensibilisation sur les bienfaits des fruits et légumes, Interfel

a sollicité le Syrec… qui a bien sûr immédiatement répondu présent. Depuis octobre et jusqu’à début décembre, des animations se dépla-cent dans les écoles et les centres de loisirs sur le temps de midi.Les mascottes Frutti et Veggi viennent accompagnées d’animateurs et de cadeaux : affiches, guirlandes, bal-lons, masques, kits d’animation et jeux sont offerts aux écoles qui pour-ront les réutiliser tout au long de l’an-née. Les fruits et légumes, c’est loin d’être triste !r  Prochaines visites : le 9 novembre, à Anatole-France et le 16 aux Grésillons.

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NoVEMBRE 2016 k 37

Organisé par l’Offi ce de Tourisme de Gennevilliers par autorisation municipale 16.06 du 11/10/2016L’alcool est dangereux pour la santé, sachez consommer avec modération.

120x176 FOIRE AUX VINS 2016.indd 1 14/10/2016 11:02

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38 k NoVEMBRE 2016

Cherchez les crosses

L es palets fusent sur le parquet. Cesoir-là,augymnaseAnatole-France,l’équipedeNationale3du

roller-hockeygennevillois,lesSamou-raïs,s’entraînesousladirectiondesoncoachArthurCattiau.Coursesettirspours’échauffer,puisparcoursavecetsanspalet faitsd’accélérations etde frei-nages…Çacrisseetçavavite!Lecham-pionnatareprisdébutoctobreparunecourtedéfaitechezlesJokersdeCergy,surunesurfaceinhabituelle.Ondébriefelematchduweek-endavantderepartirs’exerceràpasseretàtirer.Car,ilfaut

aussientraînerlesgardiensdansleurdrôledeharnachement!Largementinspiréduhockeysurglace,le roller-hockey se pratique sur despatinsauxrouesalignées (rollersenligne)dansdessallesdegymnaseéqui-péesd’unsollisseetdebalustrades.Surleterrain,leséquipessontcomposéesd’ungardienetdequatre joueursenchangementvolant,c’est-à-direqu’ilspeuventêtreremplacésàtoutmoment(huit joueurssur lebanc).Différencenotoireavecsoncousindeglace,leroller-hockeyinterditlesmisesenéchec,c’est-

Sport de glisse et de mouvement, le roller-hockey se développe à Gennevilliers depuis 1999. Les Samouraïs ont atteint un très bon niveau, mais cherchent encore à se renforcer pour assurer la pérennité du club… et gravir de nouveaux échelons.

à-direleschargesentrejoueurs.Danslesdivisionsnationales(N3àÉliteenFrancepour leshommes,N1etN2pour lesfemmes), les matches durent deuxpériodesde25minutes(tempsdejeueffectif) avec une mi-temps de 10minutes.Aujourd’hui,leroller-hockey-compteraitplusdelicenciésquelehoc-keysurglace.

PORT DU CASQUE OBLIGATOIRELeclubderoller-hockeygennevillois,lesSamouraïs,aété fondéen1999.Unebandedecopainspratiquaientlestreethockeyetcherchaientunabripourl’hi-ver…L’équipepremièreaaccédéàlaNationale2(troisièmeniveaunationalfrançaisaprèsl’ÉliteetlaN1),en2010,etnel’apasquittéedepuis.OutrelaN2,lesSamouraïscomptentuneéquipeengagéeenN3,uneenchampionnatrégionaletuneenchampionnatloisirs.Dansces

Toutes les saisons sont bonnes pour jouer au roller hockey !

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NoVEMBRE 2016 k 39

deuxdernièrescatégories,leséquipespeuventêtremixtes.Leséquipesparti-cipentaussiàlacoupedeFrance.Chezlesjeunes,lesSamouraïsvontdeU10àU18.Ilexisteaussiunesectioninitiationpourlesenfantsàpartirde4ans.Fortde140adhérents,leclubcherchecependantàrecruterdesjeunes,surtoutendessousde14ans.Selonl’entraîneurdel’équipeN3,ArthurCattiau,«leroller-hockeyestunsportoriginalquidemandedel’habileté,deladisciplineetunebonneconditionphy-sique.Fondésurlemouvement,lesaccé-lérationsetfreinages,ilfaittravaillerbeaucoupdepartiesducorps.Ildéve-loppeaussidesvaleursderespectetdemaîtrisedesoi,unpeucommelerugby.»Pourpratiquer,ilfautavoiraumoinsunniveaumoyendepatinage.Leclubamisenplacepourlesjeunesunsystèmedelocationd’équipements,voiredeprêt

Devenir un Samouraï Si le roller-hockey gennevillois recrute dans les catégories jeunes, il cherche aussi à se renforcer dans les catégories adultes, notamment pour son équipe loisir, une section mixte qui participe au championnat des sections loisirs d’Ile-de-France. C’est dans cette section que les adultes attirés par le roller-hockey peuvent le plus facilement débuter dans ce sport. Il suffit de savoir patiner ! La section loisir compte des joueurs de 22 à 57 ans, la moyenne d’âge se situant dans la trentaine.r Contact : [email protected]

pourcertainséléments.Car,outrelesrollersetlacrosse,l’équipementdebasesecomposed’uncasque,decoudières,degants,dejambièresetd’unecoquilledeprotection.Pourlesgardiens,latenueestencoreplusconséquente.LebureaudesSamouraïsaétérenouvelél’andernier,portantàsaprésidenceLennyGlazman,parailleursjoueurdel’équipeN2.Beaucoupdesmeilleurs

joueursduclubviennentduhockeysurglaceetd’unpeupartoutd’Ile-de-France.PourleséquipesdeN2etN3,l’ambitionpourcettenouvellesaisonestd’atteindrelesplay-offspouraccéderaumoinsauxquartsdefinaleduchampionnat.L’équiperégionale,enfinaledesonchampionnatlasaisondernière,espèrebiendécrocherletitreen2016-2017.• jeaN-miChel masQué

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40 k NoVEMBRE 2016

Depuis le début de la saison, elles illuminent les temps morts des matches à domicile de l’équipe première du Gennevilliers basket club, dans son antre de Joliot-Curie. Les G-Gen Girls sont seize gymnastes rythmiques de Gennevilliers.

G-GEN GIRLS

Un mariage spectaculaire

G illes Tectin, manager général du GBC, explique les raisons de cette belle rencontre : « C’est parti d’un

défi lancé à la GR de trouver un trait d’union entre deux sports différents et deux associations gennevilloises qui évo-luent en championnat de France, de trou-ver une complémentar i té entre

l’animation d’un match de basket et la spécificité des mouvements de GR. Nous voyons les matches du samedi soir comme un spectacle. Le but était de transformer ce spectacle en show devant 300 à 400 personnes en moyenne. » Toutes volontaires, les jeunes filles âgées de 12 à 20 ans ont créé une cho-

NoVEMBRE

SAMEDI 5

RUGBY

stade Claude-Luboz11h : CSMG/Blazers bleus (vétérans)

BASkET FAUTEUIL

gymnase des grésillons16h : CVHG/Lille

FOOTBALL

Parc des sévines16h : CSMG/Antony Sport (U 15/1)

16h : CSMG/Asnières (U 15/2)

stade Lilian-Thuram16h : Entente sportive gennevilloise/Neuilly (U 15)

DIMANCHE 6

BASkET FAUTEUIL

gymnase des grésillons12h : CVHG/Lyon

FOOTBALL

Parc des sévines13h : CSMG/Nanterre (U 17/1)

stade Lilian-Thuram15h : ATMF/Les Petits pains

stade Louis-Boury15h : CSMG/Parisienne (seniors)

SAMEDI 12

BASkET-BALL

gymnase Joliot-Curie20h : GBC/Gravelines (seniors)

FOOTBALL

Parc des sévines9h30 : CSMG/Meudon (vétérans)

DIMANCHE 13

FOOTBALL

stade Lilian-Thuram9h30 : Olympique gennevillois/Nanterre

Parc des sévines11h : USMT/Star Football13h : CSMG/Saint-Cloud (U 17/2)

13h : CSMG/Neuilly (U 17/3)

stade Louis-Boury13h : CSMG/Neuilly (U 19/2)

ROLLER-HOCkEY

gymnase anatole-France15h : Roller-hockey gennevillois/Reims

SAMEDI 19

FOOTBALL

Parc des sévines13h : CSMG/Courbevoie (U 12)13h : CSMG/Rueil-Malmaison (U 13)16h : CSMG/Salésienne (U 15/3)

16h : CSMG/Chaville (U 15/5)

DIMANCHE 20

FOOTBALL

stade Lilian-Thuram9h : Labrenne/AS Canonniers Ménilmontant

stade Louis-Boury13h : CSMG/Paris CA (U 19)

15h : CSMG/Ville-d’Avray (seniors 2)

Parc des sévines13h : CSMG/LSO Colombes (U 17/2)

13h : CSMG/CSM Clamart (U 17/3)

15h : Enfants de Gennevilliers/Paris XVII Pouchet

RUGBY

stade Claude-Luboz13h30 : CSMG/Rennes Etudiant (réserve)

15h : CSMG/Rennes (première)

SAMEDI 26

BASkET FAUTEUIL

gymnase des grésillons16h : CVHG/Meylan

FOOTBALL

Parc des sévines16h : CSMG/LSO Colombes (U 15/3)

16h : CSMG/Ternes (U 15/5)

stade Lilian-Thuram16h : Entente sportive gennevilloise/JSC Nanterre (U 15)

ROLLER-HOCkEY

gymnase anatole-France19h : Roller-hockey gennevillois/Lille

DIMANCHE 27

FOOTBALL

Parc des sévines9h30 : CSMG/Petits anges de Paris (vétérans)

11h : USMT/FC Geoffroy13h : CSMG/Racing Colombes (U 17/1)

stade Lilian-Thuram9h30 : Olympique gennevillois/Malakoff15h : ATMF/Centre de Paris

stade Louis-Boury13h : CSMG/Trappes (U19)

15h : CSMG/Franconville (seniors)

VOLLEY-BALL

gymnase gustave-Caillebotte14h : CSMG/Vaucresson

régraphie spectaculaire adaptée au ter-rain et à l’ambiance du basket, se préparant comme les joueurs de basket au rythme de trois entraînements par semaine. « Les attentes et les objectifs ont dépassé les espérances, s’enthou-siasme Gilles Tectin. La prestation des filles de la GR est presque digne d’un All Star Game à Bercy ! Le public vient à Joliot-Curie pour deux spectacles. » Ren-dez-vous pour certains matches (selon le calendrier des uns et des autres) du GBC à domicile, gymnase J.-Curie.

r  Infos sur gennevilliers-gr.e-monsite.com ou www.gennevilliersbasket.com.

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NoVEMBRE 2016 k 41

BASKET-BALL

la N 3 se réorgaNise3Dans le but de progresser et de se

préparer à une éventuelle montée

ESCRIME

Cap À l’épée !3Suite à de nombreuses sollicita-

tions de Gennevillois attirés par cette discipline sportive ancestrale et pourvoyeuse de médailles à chaque JO, la section escrime du CSMG s’est relancée depuis le mois dernier avec le recrutement de deux maîtres d’armes, Vanessa Galantine et Gilles Tanguy. D’importantes nouveautés

par rapport aux saisons précédentes devraient satisfaire les amateurs : un créneau adulte vient compléter l’offre, et la pratique des trois armes (fleuret, épée, sabre) est désormais enseignée alors que seul le fleuret l’était auparavant. Suite à la démis-sion des membres du bureau et des éducateurs, en juin, la section a été directement rattachée au CSMG avant l’élection d’un nouveau bureau en cours d’année. Un système de prêt de matériel (masque, plastron, pantalon)

est prévu contre une caution de 160 euros. Seul l’achat du gant est personnel. Toute personne intéressée par l’escrime peut participer à un cours d’essai gratuit. Salle d’armes du gymnase Joliot-Curie : pour les 6-9 ans, le lundi (18h à 19 h 30) et le vendredi (17h à 18 h 30) ; pour les 10-15 ans, le lundi (19 h 30 à 21h) et le vendredi (18 h 30 à 20h) ; pour les plus de 15 ans et adultes, le vendredi (20h à 22h).

r  Contact : 01 40 85 49 88.

RUGBY

jurassiC toNiQue3En septembre, ils se trouvaient à

Imola (Emilie-Romagne) où ils ont réactivé le jumelage avec cette ville italienne liée à Gennevilliers depuis 1960. Les joueurs du Jurassic Pack, la section folklo du CSM Gennevilliers rugby, accompagnés de l’adjoint au maire Richard Merra, étaient invités à participer à un tournoi.Le Jurassic Pack est un habitué des voyages qui participe depuis dix ans au Golden Oldies Rugby, le plus grand tournoi mondial de vétérans, foulant des pelouses sur la plupart des continents. En juin prochain, ce tournoi se déroulera à Lisbonne. Cette saison, le Jurassic Pack s’est choisi un nouveau bureau, présidé par Serge Breit, et s’est inscrit dans le championnat rugby de la FFSE (Fédération française du sport entreprise). Les « jeunes » prennent le relais afin que se perpétue, avec une quarantaine de licenciés (dont 40 % d’anciens joueurs), l’esprit convivial et rugbystique du Jurassic Pack.

Car la section folklo a une belle et longue histoire de plus de trente ans. La première équipe folklo, composée de supporters et d’anciens joueurs, est fondée en 1985 par Jacky Brichet, qui préside alors l’association Les Amis du rugby, à l’époque où l’équipe première du CSMG rugby montait en Fédérale 3. Au tournant des années quatre-vingt-dix, Bernard « Tonton » Rembry crée Jurassic Pack (depuis son décès, le tournoi annuel de la section porte son nom), puis Henri-

Claude « Doudou » Ségura imagine le logo au dinosaure rigolard. Leur succèdent ensuite à la tête des Dinos Philippe Robert, Philippe Reynaert et Jean Le Coguic. L’équipe aujourd’hui entraînée par Jef Valleix, tous les lundis soir, a entamé son champion-nat début octobre par une victoire à l’extérieur contre les Grognards de Saint-Germain-en-Laye.Le Jurassic Pack est toujours vaillant !

r  http://jurassic.unblog.fr

GYMNASTIQUE RYTHMIQUE

au beau Fixe3Satisfait de sa troisième année en

autonomie, hors du CSMG, Gennevil-liers GR a séduit 334 adhérents, dont

100 en compétition, ce qui a obligé le club à recruter une professeur de plus. De nombreuses compétitrices fré-quentent les plus hautes catégories nationales, les championnats départe-mentaux individuels se déroulant les 12 et 13 de ce mois. Élodie Helluin-Meur, la

responsable technique du club, se réjouit de voir huit de ses gymnastes suivre une formation de juge. Enfin, à partir de février prochain, les parents pourront profiter de portes ouvertes pendant les cours.r  gennevilliers-gr.e-monsite.com

en N2, le Gennevilliers basket club (GBC) a réorganisé son équipe première en recrutant quatre nou-veaux joueurs (Mehdi Gabsi, Rémi Freire, Kévin Vaccarin, Hugo Lemaire), pour compenser quatre départs, en faisant venir l’entraîneur Nenad Papic et en demandant aux joueurs un plus grand engagement dans la

fréquence des entraînements. « On cherche toujours à finir dans le trio de tête et à être, peut-être cette année, plus constant tout au long du cham-pionnat », avoue Gilles Tectin. Le club a atteint sa capacité maxi-male dès le mois de juin avec 380 licenciés.r  www.gennevilliersbasket.com

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42 k NoVEMBRE 2016

… et présente lors d’un concours national à Saumur.

Au début du siècle, la fanfare existait déjà.

Dans l’entre-deux-guerres, la fanfare pose devant l’actuelle entrée du T2G.

Le cercle des mandolinistes.Poupons et ses boys ont fait danser dans les années 50.

Après les deux guerres, elle est toujours sur le devant de la scène...

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NoVEMBRE 2016 k 43

De la musique avant toute chose

L e xIxe siècle est un grand siècle musicien en France qui voit se développer considérablement la

création, la représentation et la pra-tique musicales. Selon un spécialiste de la question, Philippe Gumplowicz (*), l’apogée « de la musique collective ama-teur » se situe entre les années 1870 et 1900. Les harmonies, fanfares et autres sociétés musicales bénéficient de la dif-fusion des cuivres et des bois (le saxo-phone est inventé par le Belge Adolphe Sax en 1846) et deviennent un lieu de sociabilité à une époque où la forme associative émerge. La musique demeure un ingrédient indispensable des rituels et fêtes populaires, des bals et anima-tions locales, partout en France, a fortiori à Gennevilliers.En effet, notre ville n’échappe pas à cet essor puisqu’il est fait mention d’une Harmonie municipale dès 1871, Harmo-nie qui se fond dans la Musique munici-pale de Gennevilliers dont les statuts sont déposés en 1929. Son objet : « répandre et propager le goût de la musique avec la pensée de servir d’agrément et de morali-ser tous ceux qui en font partie en qualité de membres actifs. » Se divertir certes, mais ne point trop déborder ! L’Harmonie municipale devient alors la principale fanfare de la ville, même s’il a existé d’autres sociétés musicales plus ou moins éphémères.

LE BIGOPHONE, C’EST RIGOLO !« Les Sans-Souci Grésillonnais » appa-raissent dans un document préfectoral de 1898 mais on perd très rapidement leur trace dans les archives. Il s’agit d’une société bigophonique, du nom d’un ins-trument de musique rudimentaire inspiré du mirliton et inventé par M. Bigot ! on retrouve le bigophone chez les Rigolos de Gennevilliers, une société musicale fon-dée en 1922. D’après l’historien Jean Laffitte (« Gennevilliers, évocation histo-

Prise dans l’essor de la musique en France, à la fin du xIxe siècle, Gennevilliers a su conserver cette tradition vive jusqu’à nos jours.

était de sortir de chez eux et de faire la noce pour peu de frais. » Cette propension à faire la fête explique sans doute l’ar-ticle 16 des statuts de la société qui nous fait sourire aujourd’hui : «  Tout sociétaire qui se dérangera de la répétition pour cau-ser ou boire au comptoir sans l’autorisation du chef sera amendable » !

MUSIQUE DANS TOUS LES QUARTIERSL’histoire de La Lyre amicale, déclarée en 1909, semble liée au destin du quartier de Villeneuve-la-Garenne qui se sépare de Gennevilliers en 1929, où son histoire s’y perd. De la cité-jardin pousse La Lyre Gennevilloise, active au moins de 1927 au milieu des années trente. Fanfare de tam-bours et clairons, Le Réveil de Gennevil-liers (1927) fusionne avec La Fraternelle de Gennevilliers (1935) un peu avant la Seconde Guerre mondiale. L’histoire du Cercle mandoloniste de Gennevilliers (1934-1961) est particulièrement bien documentée puisque Henri-Claude Bon-net, petit-fils de son fondateur Maurice Bonnet, en a récemment retracé et écrit l’aventure (lire en p. 29). Voici le résumé qu’il donne de l’activité du Cercle : « Dès sa création, le Cercle mandoliniste participe bénévolement aux différentes fêtes et mani-festations organisées par la Ville, tels que divertissements offerts aux vieux travail-leurs au cours du banquet annuel, distribu-tions des prix, concerts publics, etc. À ces initiatives, s’ajoutent les différents concerts et concours. »Quand on se souvient que la première décision de la municipalité progressiste de 1935 en matière culturelle consista en la création de l’école municipale de musique, lointain ancêtre du conserva-toire Edgar-Varèse, ou que nous revient en mémoire la renommée de la Chorale ouvrière dans les années cinquante, on peut dire que la musique occupe depuis longtemps, à Gennevilliers, une place de choix. • jeaN-miChel masQué

Avec le concours du service municipal des archives et de Henri-Claude Bonnet.

(*) « Les travaux d’orphée. 150 ans de vie musicale ama-teur en France. Harmonies, chorales, fanfares », Paris, éd. Aubier, 1987.

1871CRÉaTioN de La PRemièRe HaRmoNie muNiCiPaLe.

d à SAVOIR… Une harmonie est un ensemble musical qui regroupe bois, cuivres et percussions alors qu’une fanfare ne comprend que des cuivres et des percussions.

rique », tome II, p. 144), « l’association comporte une section hommes et une sec-tion femmes qui se déplacent joyeusement sur un char monumental traîné par quatre chevaux. Plus tard, les bigophones utilisent l’un des premiers autobus ayant circulé à Paris… » Nous ne sommes pas si loin de la tradition carnavalesque chère à Gennevilliers !

Un ancien des Grésillons évoque ces Rigolos devant Georges Quiqueré dans un article de 1986 de GenMag : « Ah ! Ceux-là ! Leur groupe se déplaçait dans les fêtes de la région et participait aux défilés, chacun soufflant dans son instrument en carton. Ils étaient coiffés de cotillons de carnaval. Je crois que leur but principal

De la première fanfare municipale

au conservatoire Edgar-Varèse,

la musique irrigue Gennevilliers,

amoureuse d’art et de rassemblements

festifs et rythmés.

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état Civil

du 16 septembre au 15 oCtobre

NaissaNCesABEDJE GHALLOUSSI Neyla – ASSAKALI Soulayman – BALAASS Souhayla – BAMBA Nadia – BENANTAR Lyna – BENBIH Ibrahim – BOUCHAHOUA Sirine – BOURAMDANE Assia – DEFRANCE Siloë – DIALLO SAMASSA Amira – DIGBEUTI Marc-David – EL KADARI Ayoub – EROGLU Adem – FRAGHCHE Assya – GANA Sihem – GHAÏB Mohamed Souleymane – GIROLAMI Mila – GRISON GAIST Mahé – IVANOV Daniel – JBILOU Eylan – KEMBO MASIALA Elikya – KOUMBA Tamim – LARBAA Chahine – MAÂZOUZ Nada – MEIGNAT Anaïs – MEMMADI Bacim – MOAHAMED Issa – NESNAS Kader – RAZAFINTSALAMA Yvan – TAZELMATI Jed – TEMIMI Eline – TOUMI Mirale – TOURNOIS BIZET Marley – TOURNOIS BIZET Noham – TRAORE Bilqîs – YE Leslie – ZARBAN Soulaymân – ZENIKRI GARTOUH Alussa.

mariagesBELABASSI Karim et HAMID Besma – BENCHINOUN Nabil et SOUALI Sarah – BOKHAROUSS Fathi et KADRI Amel – BOUGUERRA Abdelwahabe et BOUDAOUD Inès – BOUKHRISS Toufik et OUGHLAL Nora – BOUKTIT Bachir et BELBACHIR Roumeyla – BOUSRY Malik et MOHAMED Ilham – DIOP Pape et MAUDET Emilie – DOS SANTOS PARDAL Filipe et DE SOUSA Sandra – FILLOUX Richard et ISMAEL Aurore – HU Siguang et JIN Xiaomao – LARBI Youssef et PERALTA DONAYRE Jennifer del Rosario – MESSAOUDI Oualid et IDOUKDIM Hafida – MUSTAFA Tarek et BELHADI Khadidja – PAPAIL Nicolas et LE CLAIRE Sarah – RIVERA RAMIREZ Juan de Jesus et BONHOMME Laure – ROUSTEAU Julien et DRANGUET-CAULE Céline – SGHAIER Aniss et BRADAÏ Amina – SHALDOUM Moustafa et KEILANY Kamar – STOLA Florent et KARIOTAKIS Leslie.

déCèsANDREVON (veuve TRAVERS) Germaine – AUDOYE Sylvie – BINDA (épouse BOULLAND) Yvonne – DIABY Brehima – FOUQUERAY (veuve GOURDET) Renée – GLOANIC (veuve LE LOUER) Paulette – HUYNH To – PINTO MONTEIRO Manuel – ROUZIÈS (épouse FOIRET) Colette – SAUVOUX (épouse GRAS) Céleste – SEHIL Atmane – BOUSETTA (veuve BOUZALMAD) Zahra – BÉNARD Odette – CHATAIGNIER Marie-Aimée - DJIOUA Arezki – JUGLARET Romain – MÉLLIÈRE René.

NoVEMBRE 2016 k 45

C ertes, on peut s’inscrire jusqu’au 31 décembre (permanence en mairie, de 8 h 30 à midi, ce jour-là)… mais pour-

quoi attendre la dernière minute ? D’autant que la démarche, citoyenne et volontaire, ne prend qu’une poignée de secondes. Rappelons toutefois qu’elle est indispen-sable pour pouvoir voter dès 2017, année d’élections présidentielle et législatives.

SIMPLE COMME BONJOURLe dépôt des demandes s’effectue en mai-

rie (rez-de-chaussée), au service des affaires civiles ; par correspondance, via le formulaire d’inscription à télécharger sur le site www.service-public.fr ; ou par Inter-net à cette même adresse. Pour les habi-tants de l’écoquartier République, l’inscription pourra même se faire en bas de chez soi, les 13, 14 et 15 décembre pro-chain entre15h30 et 19h, devant l’école Lucie-et-Raymond-Aubrac.

Service des affaires civiles : 01 40 85 60 90.www.ville-gennevilliers.fr ou www.service-public.fr

Il suffit pour cela… D’une pièce d’identité française en cours de validité et d’un justificatif de domicile de moins de trois mois (quittance de loyer, électricité, téléphone…).En cas d’hébergement, se munir d’une attestation d’hébergement, du justificatif de domicile de l’hébergeant ainsi que d’un justificatif de domicile personnalisé (attestation carte Vitale, Sécurité sociale…).Dans le cas d’un changement d’adresse et/ou de situation sur la liste électorale, adresser par courrier ou déposer aux affaires civiles le formulaire (à télécharger sur le site de la Ville de Gennevilliers : www.ville-gennevilliers.fr) et la photocopie d’un justificatif de domicile de moins de trois mois pour un changement d’adresse et/ou la photocopie du livret de famille pour un changement de situation.

FAITES

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ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES 2017Inscrivez-vous sur les listes électorales Date limite 31 décembre 2016

Directement en Mairie, Service des affaires civiles01 40 85 60 90www.ville-gennevilliers.frou sur le site www.service-public.fr

C’est très logiquement chez les habitants de l’écoquartier République que les inscriptions sur les listes électorales sont les plus nombreuses. S’ils ne souhaitent pas aller en mairie, la mairie viendra à eux, les 13, 14 et 15 décembre…

INSCRIPTIoNS SUR LES LISTES éLECToRALES

inutile d’attendre la dernière minute !

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46 k NoVEMBRE 2016

MOIS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

15 novembre,18h30Soirée débatsur l’économiecollaborativeSalle du conseil municipalInformations :01 40 85 63 99Programme complet :www.ville-gennevilliers.fr

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De la cueillette à la DégustatioN Tomates, pommes de terre, courgettes, haricots verts… Une fois par semaine, Ludovic Sanglier, maraîcher dans l’Oise, livre ses légumes frais et de saison aux consommacteurs gennevillois.

les petits « saveNturiers »Philippe Nicolas, maître de CM1 à Caillebotte a choisi de faire voyager ses élèves en leur faisant découvrir d’autres façons de vivre. A peine rentrés, ses petits « saventuriers » préparent déjà leur voyage à Ceillac cet hiver, qui leur permettra de vivre à la manière des explorateurs du grand Nord.

HaNDisport basketLes mardis et jeudis soirs, la section basket handisport se retrouve au gymnase des Grésillons.GTV a assisté à l’entraînement.

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NoVEMBRE 2016 k 47

les groupes du CoNseil muNiCipal s’exprimeNt…

LES CONtRibUtiONS PUbLiÉES DaNS CES PaGES N’ENGaGENt PaS La RÉDaCtiON DE GENNEViLLiERS MaGaziNE

FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE)

les geNNevillois-es au Cœur de Notre maNdat

Faireprospérernotrepatrimoinefoncier,cen’estpasseulementdensifier,loger,équiper,mêmesinosvaleursnousyportent.C’estaussinepasisolerleshabitants,pournepasstériliserunterreauhumainrichedesessolidaritésetdesacréativité.Ilfaudraitdoncéviterdefigerlavilledansdesfrontièresétanchesentrel’espacepublicetl’espaceprivé,etnepassecondamneràtournerledosàl’extérieur,avecl’illusionque«sesentirbien»nedépendquedelasphèreprivée.Latropnetteruptureentre«lededansetledehors»contribueàdresserdesécueilsoùs’échouelarichessedel’humain.Qu’ils’agissedeprojetsdeR+12,R+5oumoins,laquestiondeshauteursesttoujoursundifficilecompromisentredesparamètresfinanciersetdesimpératifssociaux.Àl’heuredulibéralismedébridé,nousdevonsrésisteràlalogiquedespromoteurspourfairetomberdesmurs,ets’ouvrirdesportes.Ilfautqu’àl’aubeduGrandParis,leshabitantslesplusrécentscommelesplusancienspuissentconstruiresurunmodecoopéra-tifuntissuurbainvivant.

Ilnesuffitpasd’offrirdulogementenquantitéetdequalité,ilfautaussiconcevoirlapossibilitéd’ydéve-lopperdesprojetscollectifs,quiiraientjusqu’àla

micro-échelledupalier.Eneffet,lerisqueestgrandderenforcerl’atomisationdelasociété,quelesgénérationsfutureschercherontdésespérémentàcorriger.Épaisseur,hauteur,circulations,parkings,jardins,vuesettranspa-rences,propositionsécologiques,harmonisationaveclepaysageurbain,densification…Chaqueélémentprisseuletdefaçondoctri-naireestunedangereusesimplification.Chaqueélémentconstitu-tifdelaphysionomied’unnouvelimmeubleposeaussiavecaciditélaquestiondesidentitésterritorialesetdesprojetscollectifsdevie.

GENNEVILLIERS éCOLOGIE

Faire la ville eNsemble

d Richard Merra

Depuisplusieursmois,laVilleaengagéuneréor-ganisationetunemodernisationdel’administra-tioncommunale.Cettedémarcheétaitdepuisdeuxansrendueobligatoireaveclamiseenœuvrede

lamétropoleduGrandParisetdel’intercommunalité.Notregroupes’estassociéàcettedémarchequenoussouhai-tions volontariste. Elle devait être l’occasion d’une réelleréflexionsurlesservicesrendusauxhabitantsetsurlesnou-vellesméthodesdetravaildesagents(administrationnumé-rique,nouvellestechnologies,nouveauxenjeux…).Forceestde

GROUPE SOCIALISTE

moderNiser l’admiNistratioN CommuNale saNs la Casser

d Daniel Berder

constaterquecesambitionsontétélargementrevuesàlabaisse.Lalogiqueetlaméthoderetenuessontpurementcomptables.Uncabinetd’auditprivéaétémissionné.Depuis,laquestionprioritairenesembleplusêtredemieuxs’organiserpourrendreunmeilleurservicepublic,maisderéduirelamassesalariale.Lessyndicatsdesagentscommunauxsesontalarmésdecettesituation.Nousavonsfaitsavoirégalementnotredésaccordsurlaméthodeetnotresouhaitquecetteréorganisationsoitl’occasiondetravaillerplusefficacement,derecouriràl’Éco-nomiesocialeetsolidaireencasd’externalisationd’activités,defavoriserlesrecrutementslocaux,etc.Nousresteronsvigi-lantsetforcedepropositionspourquecetteréorganisationsoitsynonymed’unepart,demieux-êtreautravailetd’autrepart,continueàrépondreauxattentesdesGennevillois.groupe.socialiste@ville-gennevilliers.fr;0140856356

Les gouvernements en France et en Europeappliquentdespolitiquesd’austéritédanstouslessecteurspublics (éducation,santé, transports,

logement,social).Lescommunesnesontpasépargnéesparladiminutiondesdotationsdel’État.ÀGennevilliers,notreéquipemunicipaleagitpourmettreenœuvreleprogramme«unevilleambitieuseethumaine»danslecadredumandatquelescitoyen-ne-snousontdonné.Depuis2014,nousavonsorganisélarésistanceavecleshabi-tant-e-scontreleprojetdemétropolecentralisatrice,pourconservernotreOPH,pourledroitàconstruiredulogement

socialetdernièrementpourlarénovationdesAgnettes.NousréaffirmonsnotreengagementàfairedeGennevilliersunevilledel’accèsàlaculture,aulogement,àlasanté,àuneactionsocialeforte,àuneéducationdequalité.Leconservatoire,lepas-seportd’éveilculturel,lesCMS,leSiadpa,lesTAP,lequotientfamilialsurlesprestationsmunicipales,lemaintiendessubven-tionsauxassociations…sontdesexemplesdesengagementstenuspourbâtirunevillepourtou-te-s.Nousnousmobilisonsauxcôtésdescitoyen-ne-spourpréserveretaccroîtrelesmoyensnécessairesaudéveloppementd’unevillepopulaire,dynamiqueethumainedontnoussommesfièr-e-s.Nouscontinuonsledialogueavecleshabitant-e-senréunionspubliques,enporte-à-porteetàtraversnossupportsd’informa-tionàlapopulation.Vouspouvezcomptersurlesélu-e-sFDGpourdéfendrevosinté-rêtsdansunprojetàlahauteurdesambitionsdeGennevilliers.groupefdg@ville-gennevilliers.fr

d Grégory Boulord

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48 k NoVEMBRE 2016

mêmes’interrogersurlesmotivationsdel’Anruàprévoirladémo-litiondecertainsimmeublesafinderedonnerunsecondsouffleàcequartiernéaudébutdesannéessoixante.Symboledumoder-nismeetde l’accèsaux logementsdignesetconfortables, lesAgnettesfont,aujourd’hui,l’objetdetouteslesattentionsmaissur-toutdetouteslespolémiques.LamunicipalitéavecàsatêtePatriceLeclerc,sèmeledoutedansl’espritdeshabitantsdecequartierenagitantdeschiffonsrougesetencriantaufeu.Noussommesenpériodeélectoraleet,commeàsonhabitude,lemaireetsonéquipeattisentetsoufflentsurlesbraisespourmieuxjouerlespompiersdeservice.Notregroupedemandeuneconcertationentrelesdiffé-rentsacteurs–mairie,Anruetsurtoutleshabitants–lorsd’uneréunionpubliqueafindeconnaîtrelefonddudossier,cequerefuselamunicipalité,luipermettantainsidefairecroirecequ’elleveutauxGennevillois.Nousresteronstrèsattentifsauxsuitesquiserontdonnéesàceprojetendénonçantlesmanipulationspoliticiennesquineserventqueceuxquilescréent.Réagissezsurnotresite:[email protected]

L’Agencenationalepourlarénovationurbaine,crééeen2004,apourvocationl’améliorationdel’habitatetdesonenvironnementurbain.Sonrôleestessentielcarilpermetd’aideretd’accompagnerlesmunicipa-

litésàmeneràbiendesprojetsderénovationetd’améliorationdel’habitatsocialmaiségalementprivé.LesopérationsdéjàréaliséessurGennevillierstellesqueleLuth,lesGrésillons,laCitérougeoubienencoreLaCaravelleàVilleneuve-la-Garenne,ontpermisderedessinerlepaysageurbainencréantdenouveauxespacesàvivreetsurtoutendésenclavantdesconstructionsqui,aufildesans,étaient devenues des ghettos ou des zones de non-droit. LesAgnettesnesontpasdanscescasdefiguremais,ilfauttoutde

LES RéPUBLICAINS - DIVERS DROITE

aNru versus les agNettes

d Alain Cheïkh

pourtous,elleneconstituepasunprojetdesociété:ilseradoncnéces-sairedecréerunedynamiquecollectivequirespecteetfédèretouteslescomposantesdelacommunauténationale.Or,rétrospectivement,laFrancen’apastoujoursreconnutoussesenfantset,souvent,cesontlesplusdésœuvrésd’entreeuxquisesontretournéscontreelle.C’estpourquoilevivreensemblenepeutplusresterqu’unesimpleincantation:nousavonsbesoind’unprojetquinousrassemble.CetimpératifavaitététrèsjustementsoulignéparMartinLutherKing:«Nousdevronsapprendreàvivreensemble,sinonnousallonsmourirséparémentcommedesidiots.»L’issuedelaprimairedeladroiteestimportante:elledoitdésigneruncandidatquiapleinementconsciencedesenjeuxmajeursquiappellentàdesréformesfortesetrapides,uncandidatquirespectelesFrançaisesetlesFrançaisdansleurdiversité.End’autrestermes,cecandidatdoitallierlefond,celuidesréformes,etl’intention,celledeservirl’intérêtgénéral.Enexaminantlescaractéristiquesrequises,seulAlainJuppéprésentelesqualitéspourleposte:c’estpourquoij’aidécidé[email protected]

Lesattentatsdecesderniersmoisonteupourconsé-quence de déplacer le curseur du débat politiquevers ladroite : cettedroitisationsematérialiseparuneaugmentationdelaréponsesécuritaire,parlarésur-

gencedelarhétoriqueidentitaire,ainsiqueparlastigmatisationdesmusulmans qui, pour la plupart, sont parfaitement intégrés.Cettetendanceaatteintuntelniveauquec’estungouvernementsocia-listequiamanifestésavolontédeconstitutionnaliserladéchéancedenationalité.Danscecontexte,laprimairedeladroitepeutconduireàdonnerlaprimeaucandidatlepluspopuliste,àceluiquiseraleplusenclinàcliveretàsurenchérirplutôtquedemettreenœuvrelesmesuresréellementeffi-caces.Celaconstitueunproblèmecar,silasécuritédoitêtreassurée

INDéPENDANTS ET DéMOCRATES DE GENNEVILLIERS

des iNstiNCts primaires À l’exigeNCe de rassemblemeNt

d Brice Nkonda

UNION DES GENNEVILLOIS-E-S

souteNoNs Notre lyCée galilée

86)d’ailleursfélicitéparl’Éducationnationaleetlesmédias.Uninternataétéouvertcetterentrée,justementaussipourfavoriserlaréussitescolaire.Alorspourquoiretirerdesmoyenspourl’éducationdenoslycéens?Devons-noussubirlesdécisionsprisespardespersonnesquiveulentquelesconditionsdetravaildesélèvessedégradent?Unpetitrappel:leszonesd’éducationprioritaireontpourambitiondeluttercontrel’échecscolairepropreàcertainsétablissements,c’estlamiseenplacedemoyenspouraiderlesélèvesàmieuxréussir.Ellessontnéesdurefusdevoirsedévelopperdansnotrepaysuneécoleàplusieursvitesses.Sionreconnaîtqu’unétablissementdoitêtreenzoned’éducationprioritaire,c’estquel’onadiagnostiquéunbesoin,c’est-à-dire:nombred’abandonsencoursdescolaritésansqualification,lesdonnéeséconomiques,démographiques,sociales,cultu-rellestellesquelasituationdesfamilles,l’importanceduchômageetoui,notrevilleestconcernée!CitonsMonsieurNelsonMandela:«L’éducationestl’armelapluspuissantequ’onpuisseutiliserpourchangerlemonde.»Notrevilleestfièredenotrelycée,c’estl’avenirdesjeunesGennevilloisquiesttouché,ilnefautpasoublierqu’ungrandnombredejeunesonteuleurbacca-lauréatgrâceàleurtravailetàl’encadrementdequalitédulycéeGalilée.

Notrelycéeestfortementmenacépourlarentréeprochaine!Lasortie de l’éducation prioritaire de cet établissement, quiaccueille900élèves,seraitcatastrophique:haussedeseffectifsparclasse(plusde30),unedotationhorairequidiminuerait

(moinsd’heuresendemi-groupe),moinsd’assistantsd’éducation,moinsd’assis-tantspédagogiques,desdispositifssupprimés:commel’accueiletlesuiviindi-vidueldesélèvesdesecondepardeuxprofesseursprincipaux,lesstagesderévisionspourlesterminales,lesheuresd’étudeslesoirpourlesélèvesdeseconde,lespartenariatsavecdesgrandesécolesetdesuniversitéspourfavo-riserlespoursuitesd’étudesaprèslebaccalauréat.Depuisplusieursannées,celycéebénéficied’unencadrementdequalité,d’unprojetd’établissementambitieuxetdeprofesseursàl’écoute,c’estcequiluiapermisd’obtenir,en2015,untauxderéussitede91%(pouruntauxattendude

d Véronique Desmettre -Borel

Contrairement à ce qui est affirmé ici, le maire a demandé un débat public à l’Anru par courrier en date du 30 septembre… demande rejetée dans une lettre en date du 5 octobre par Nicolas Grivel, son directeur général.

POUR UNE VILLE UNIE AU SERVICE DE TOUS

les agNettes : il Faut uN réFéreNdum !Contrairementàcequeprétendlemaire,l’Anrun’exigeladémolitiond’aucunetour.Cequiestvrai,etquiestdifférent,c’estquel’Anrurefuse

pourlemomentdesubventionnerlarénovationdescinqtoursmaisproposedesoutenirlarénovationdedeuxtoursàl’issued’étudescomplémentaires.Pourtenter,sansypar-venir,demobiliserleshabitantsdefaçonsimplistecontrel’Anru,lemaires’estpermisd’essayerdefairecroirequeleshabitantsneseraientpastousrelogésàGennevilliersetquecertainsseraientobligésdequitterlaville!Cefaisantila

surtoutcrééunegrandeinquiétudeetmêmedel’anxiété,c’estcequim’aparticulièrementfrappéendiscutantavecdeshabitants.Pourtantilssontlocatairesdel’OPHquiesttoujourscontrôléparlaMunicipalitéetquirestemaîtredelasituationetnotammentdurelogementdeseslocatairesdanslescasdedémolitiond’unepartdeseslogements.LaMunicipaliténetenaitpaslemêmediscoursquandelleadécidédesonpleingrédedétruire147appartementsdelaCitérougeauxGrésillonsetplusrécemmentlabarre11-21delaruedesAgnettesetlabarredelarueBrenu.PourlaCitérouge,laMunicipalitéavaitorganisé,aveclesoutiendel’actuelmaire,unréférendumpourlégitimersonprojet.EhbienpourlesAgnettesnousdemandonsunréférendumpourquetousleshabitantspuissents’exprimer,carc’estleuravis,etnonceluidesélus,quidoitêtredéterminantpourlechoixduprojetderenouvellementurbainduquartier.

d Nasser Lajili

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NoVEMBRE 2016 k 49

les urgeNCes sapeurs-pompiers 18

service médical d’urgence 15

samu social (numéro gratuit) 115

Commissariat de police 01 40 85 14 31

gendarmerie nationale 01 42 42 02 42

sos médecins 92 01 47 07 77 77

Cms - Permanence médicale 15 de 20h à minuit, du lundi au samedi et de 9h à 13h, les dimanches et jours fériés

sos 92 (garde et urgences médicales) 01 46 03 77 44

Centre de consultations chirurgicales des grésillons sans rendez-vous du lundi au samedi de 9 h à 20 h 01 46 88 33 33

Centre antipoison 01 40 05 48 48

sos suicide 01 40 50 34 34

secours adolescents suicidaires 01 44 75 54 54

allô enfance maltraitée (24h/24) 119

Écoute enfance 92 (8h30/23h) 0800 00 92 92

urgences dentaires 01 47 78 78 34

Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44

Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) 39 19

edF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92

gdF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33

sos vétérinaires 01 47 45 51 00

Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09 (24h/24)

Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54

sPa 01 47 98 57 40

mairie de geNNevilliers 01 40 85 66 66

les serviCes de saNté Centres municipaux de santé 3, rue de la Paix 01 40 85 66 50 80, avenue Chandon 01 40 85 48 20

Centre de planification et d’éducation familiale 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83

espace santé-jeunes 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62

Cdag Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20

Consultation médico psychologique 01 41 47 94 80

Vie libre 06 75 99 67 15

drogues info service 0800 23 13 13

Centre magellan (cure ambulatoire en alcoologie) 01 41 21 05 63

sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16

siadpa (Service infirmier d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75

Hôpital Louis-mourier 01 47 60 61 62

Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00

Hôpital max-Fourestier 01 47 69 65 65

Hôpital st-Jean 01 40 80 66 66

Centre médical Chandon 01 47 98 79 35

les impôts Centre des Finances publiques et trésorerie principale (1e étage) 01 47 99 58 47

impôts des entreprises (4e étage) 01 40 85 43 00

les marChés Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h.

AUX GRéSILLoNS 39, avenue des Grésillons, > mercredis et samedis.

AU VILLAGE 62, rue Pierre-Timbaud. > mardis, vendredis et dimanches.

AU MINI-MARCHé DU LUTH parking du centre commercial, > lundis et jeudis de 15 h à 19 h.

Numéros utiles Passeport, carte d’identité

(affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90

Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 60 90

aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76

Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84

Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47

Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37

Vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46

Club ados (8e étage) 01 40 85 65 58

Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59

Conseil local de la jeunesse (Espace Mandela - 20, av. Chandon)

01 40 85 49 94

affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25

activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70

CCas Action sociale 01 40 85 65 96

CCas Action sociale autonomie

01 40 85 65 85

CCas Coordination gérontologique

01 40 85 68 68

Quotient familial, inscriptions scolaires

(démarcherie) 01 40 85 62 52

Vaccinations gratuites 01 40 85 67 70

maison des sportifs 01 41 21 22 60

Pôle emploi 01 41 47 22 40

Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi)

01 40 85 66 04

Boutique Club emploi 01 40 85 67 80

mission locale 01 41 21 40 20

espace départemental d’action sociale 01 41 21 14 50

maison du tourisme OTSI 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12

déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60

asVP (agents de l’environnement /surveillance de la voie publique)

0 805 010 300

dimaNCHe 6 NoVemBRe BERTHELIER 38 avenue de Verdun 92390 Villeneuve-la-Garenne.

VeNdRedi 11 NoVemBRe (aRmisTiCe 1918) BoUBIA 4 rue Chevreul.

dimaNCHe 13 NoVemBRe CoRNAILLE centre commercial Leclerc, 10 avenue du Général-de-Gaulle.

dimaNCHe 20 NoVemBRe DERDoUR 6 rue Gérard-Philipe 92390 Villeneuve-la-Garenne.

dimaNCHe 27 NoVemBRe EL FARAH-oUNAHA centre commercial Qwartz, 4 boulevard Gallieni.

dimaNCHe 4 dÉCemBRe ERMINE 98 voie Promenade 92390 Villeneuve-la-Garenne.

les pharmaCies de garde

monpharmacien-idf.fr

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50 k NoVEMBRE 2016

Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected]

Patrice LeclercMaire de Gennevilliersl Coordination pôle éducatif l Politique de la Ville

tél. 01 40 85 62 23

CoNseillers départemeNtauxElsa Faucillon Gabriel Massou

Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne

missioNs spéCiFiQuesJacques Bourgoin n tél. 01 40 85 62 23 Relations avec le conseil départemental et la région l lycée GaliléeRoland Muzeau n tél. 01 40 85 62 30 Semag l relation à la MétropoleVéronique Desmettre-Borel Anciens combattants, mémoire et maisons de retraitreMaria-Blanca Fernandez épicerie socialeChristophe Bernier Projet sur les questions d’autismeMehdi Tadjouri Relations aux artistes gennevilloisJacques Briffault Installations classées et commission communale de sécurité

Anne-Laure PerezRéférente écoquartier l urbanisme l aménagement l action foncière l enfance l centres de loisirs l grands travaux tél. 01 40 85 62 30

Marc HoursonOPH l communication l développement économique l relations publiques l fêtes et cérémonies l commerces et marchés l tourisme tél. 01 40 85 62 33

1e adjointe 2e adjoint

Yasmina AttafRéférente centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines l petite enfance l culture tél. 01 40 85 62 31

Mohamed GrichiDéveloppement du sport l relations associations sportives tél. 01 40 85 62 30

Laurence LenoirEnvironnement l développement durable l espaces verts l circulations douces l installations classées l handicap et accessibilité tél. 01 40 85 63 56

3e adjointe 4e adjoint 5e adjointe

CoNseillers muNiCipaux déléguésKarine Chalah Centres de vacances 4-17 ansDaniel Berder Relations internationales et mission appels d’offres ESSChaouki Abssi n tél. 01 40 85 62 31 Développement de l'emploi et insertion professionnelle des jeunes l relations entreprises d’insertionSofia Manseri n tél. 01 40 85 62 30 Féminisme l lutte contre les discriminations l éducation à l’égalitéEloi Simon Conseil consultatif des services publics

Olivier MériotFinances et budget l quotidienneté l élections l voirie assainissement l services techniques l relations aux copropriétés l affaires civiles l vacances familiales l propriétés communales l infrastructures et bâtiments l affaires générales tél. 01 40 85 62 32

Zineb ZouaouiRéférente pour le quartier du Luth l relations avec les usagers. tél. 01 40 85 62 31

Richard MerraEnseignement maternel l élémentaire l relations collèges et université l plan de réussite éducative tél. 01 40 85 62 33

Laurent NoëlRéférent pour le quartier des Chevrins l démocratie l coordination pôle démocratie participative l conseil économique local l gens du voyage tél. 01 40 85 63 56

Isabelle MassardPrévention l sécurité l vie associative l ASVP tél. 01 40 85 62 33

Grégory BoulordSocial l solidarité l économie sociale et solidaire tél. 01 40 85 62 32

Alexandra D’AlcantaraJeunesse l préadolescence tél. 01 40 85 62 32

Philippe ClochetteRéférent pour le quartier des Agnettes l personnel communal l restauration l politique en direction des retraités l commission d’appels d’offres tél. 01 40 85 62 31

6e adjoint

9e adjointe

12e adjoint

7e adjointe 8e adjoint

11e adjointe

14e adjoint

10e adjoint

Carole LafonRéférente pour le quartier du Village l logement l résorption du logement insalubre l politique de l’habitat l fonds de solidarité pour le logement tél. 01 40 85 62 37

13e adjointe

CoNseillers territoriaux CoNseillers muNiCipaux de la majorité CoNseillers muNiCipaux d’oppositioNl Anne-Laure Perez

l Laurence Lenoir l Marc Hoursonl Grégory Boulord

l Délia Toumi l Chaouki Abssil Nadia Mouaddine

l Françoise Kancel l Sonia Blancl Zine Boukriche l Sylvie Morell Délia Toumi l Fidèle Massala

l Nadia Mouaddinel Morgane Comellec-Badsi

l Jacqueline Marichez-Clérol Alain Cheikh l Jean Denat

l Brice Nkondal Nasser Lajili

l Claire Fiquet l Ahcen Meharga

élus réFéreNts des QuartiersAnne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village

Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons

Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines

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