taxation, analyses... faisons le point À tous les niv' "eaux" !
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CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU LUXEMBOURG BELGE
Taxation, analyses... FAISONS LE POINT À TOUS LES NIV' "EAUX" !16/09/2016
Département de l'Environnement et de l'Eau - Direction des Outils financiers
«Taxe sur les eaux usées industrielles, contrats de service et nouveautés 2016»
Faisons le point à tous les niv'«EAUX» !
Libramont - 16 septembre 2016
Département de l’Environnement et de l’Eau - Direction des Outils financiers
Réforme fiscale en matière d’eau
1. Principe de la récupération des coûts ;
2. Objectifs de la fiscalité environnementale;
3. Références légales ;
4. Principales nouveautés décrétales liées à la réforme en matière de taxe sur les eaux usées industrielles et domestiques ;
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016;
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« Les Etats membres tiennent compte du principe de la récupération des coûts des services liés à l’utilisation de l’eau, y compris les coûts pour l’environnement et pour les ressources, eu égard à l’analyse économique effectuée conformément à l’annexe III et conformément au principe du pollueur-payeur »
1ère disposition: Article 9, § 1er, directive 2000/60/CE:
2ème disposition: Article 9, § 2ème, directive 2000/60/CE:
Obligations des états membres :
• mise en œuvre de politiques de tarification de l’eau incitant les usagers à une utilisation efficace et parcimonieuse de l’eau, qui contribuent à la réalisation des objectifs de la directive• les secteurs économiques contribuent de manière appropriée à la récupération des coûts des services de l’eau, sur base de l’analyse économique réalisée , compte tenu du principe du pollueur-payeur
1. Principe de récupération des coûts
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Services Utilisations
Prélèvements, rejets, pollutions diffuses
Altérations de l’état des eaux
Coûts pour l’environnementCoûts pour les ressources
Taxes et redevances environnementales à charge des secteurs économiques utilisateurs
Coûts environnementaux et coûts pour les ressources:
mise en place d’un dispositif de taxes et redevances environnementales qui met les coûts environnementaux et les coûts pour les ressources à charge des secteurs économiques utilisateurs à l’origine de la dégradation de l’état des eaux, en application du principe du pollueur-payeur
1. Principe de récupération des coûts
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Un plan de gestion doit s'appuyer sur une analyse économique intégrant le principe de récupération des coûts : la tarification de l'eau devra être représentative des coûts techniques et environnementaux et intégrer le principe pollueur/payeur. Le principe de récupération des coûts aurait dû être mis en place ….. avant décembre 2010 !!!
Le secteur industriel ne contribue pas suffisamment à l’effort d’assainissement par rapport aux ménages
TOTAL
N.D.Agriculture
13.5%Industrie
101.8%Ménages
Taux de récupération
étude récupération des coûts des services d’assainissement collectif :• année de référence des données : 2011
• coûts financiers des services
T =Contribution du secteur économique (utilisateurs du service)
Coût du service d’assainissement presté
garantir une contribution « appropriée » des secteurs économiques:
rééquilibrer les taux de récupération des secteurs économiques
augmenter la contribution du secteur industriel
Source : SPGE
1. Principe de récupération des coûts
2. Objectif de la fiscalité environnementale
Double finalité:• Inciter les « utilisateurs » à des comportements plus respectueux et/ou plus économes de la ressource
• Consacrer les recettes générées par ces taxes au financement de mesures environnementales
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3. Références légales
DÉCRET-PROGRAMME du 12/12/2014 portant des mesures diverses liées au budget en matièrede calamité naturelle, de sécurité routière, de travaux publics, d’énergie, de logement,d’environnement, d’aménagement du territoire, de bien-être animal, d’agriculture et de fiscalité ;
Décret du 23 juin 2016 modifiant le Code de l’Environnement, le Code de l’Eau et divers décrets en matière de déchets et de permis d’environnement ;
AGW du 3 mars 2016 portant exécution du Livre II du Code de l'Environnement constituant le Code de l'Eau en ce qui concerne les mesures diverses liées au financement de la politique de l'eau et modifiant l'arrêté du Gouvernement wallon du 16 novembre 2000 portant exécution du décret du 6 mai 1999 relatif à l'établissement, au recouvrement et au contentieux en matière de taxes régionales wallonnes.
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Taxes sur le déversement d’eaux usées industrielles et domestiques Quelles taxes ?
Eaux usées domestiques*
• soit taxe sur les eaux usées domestiques (taux unitaire par m³)
• soit CVA sur volume consommé à la distribution
Attention si Mélange Dom+Ind, le mélange est
soumis à la TEUI
Eaux usées industrielles*
eaux usées autres que les eaux usées domestiques et les eaux usées agricoles. Il s’agit de rejets supérieurs à 100 EH/jour ou
comportant des substances dangereuses visées aux annexes Ire et VII du Livre II du Code de l'Environnement contenant le Code
de l'Eau.
Soumises à la taxe sur les eaux usées industrielles
Taux unitaire par UCP
Eaux de refroidissement*
eaux qui sont utilisées dans l'industrie pour le refroidissement en circuit ouvert et qui ne sont pas entrées en contact avec les
matières à refroidir
Soumises à la taxe sur les eaux usées industrielles
Depuis le 1er janvier 1994
Si deltaT*Q> 1.000.000 °C.m³*Définitions reprises au niveau de l’article D.2, 41°, 32° et 42° du Code de l’Eau
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Principe général du calcul de la taxe sur le déversement des eaux industrielles
L’Unité de Charge Polluante (UCP) a pour vocation de quantifier l’importance de la «pollution» de rejets de composition variable sur une période d’un an ;
Comment évaluer le nombre d’UCP?
Formule Complète (FC) ou Formule simplifiée (FS)
La règle générale est d'appliquer la formule complète qui permet d'évaluer au mieux la charge polluante réellement déversée. Le recours à la formule simplifiée reviendra uniquement à l'initiative de l'administration dans des cas particuliers.
Application d’un taux unitaire par UCP ;
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4. Principales nouveautés décrétales liées à la réforme en matière de taxe sur les eaux usées industrielles et domestiques
4.1 modification des taux ;
4.2 modification de la formule complète de taxation;
4.3 Introduction de la notion de contrat de service;
4.4 Passage au décret du 6 mai 1999 relatif à l’établissement, au recouvrement et au contentieux en matière de taxes régionales wallonnes.
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4.1 Modification des taux
• Augmentation du taux de la taxe sur les eaux usées industrielles
8,9242 euros/UCP 13 euros/UCP
• Augmentation du taux de la taxe sur les eaux usées domestiques
0.5542 euros/m³ 1.935 euros/m³
20 m³/travailleur/an 9 m³ si pas de compteur spécifique.
• Indexation annuelle des taux
X9 depuis 1990
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0
0,5
1
1,5
2
2,5
0
2
4
6
8
10
12
1419
90
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
euro
s/m
³ (TE
UD
et C
VA)
Evolution du taux des taxes en matière de déversement d'eaux usées industrielles (TEUI) et domestiques (TEUD) et du Coût Vérité à l'Assainissement (CVA)
euro
s/U
CP
(TEU
I)
Remplacement progressif de la taxe sur les EUD par le CVA pour les eaux
issues de la DP
Fin de la taxe sur les EUD pour les eaux issues de la
DP
TEUI = 8.9242 euros/UCP
TEUI = 13 euros/UCP
CVA
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4.2 Modification de la formule complète de taxation
N = Q (a + 0,35 MS + 0,45 DCO) (0,4 + 0,6 d) + Q1 (Xi + 0,2 Yi + 10 Zi) + Q1 (N + P) + 0,2 Q2 δt + e.(Q1.TU)180 500 525 500 10.000 10.000 1000
- N est le nombre total d’unités de charge polluante- MS est la teneur moyenne en matières en suspension (mg/l);- Q est le volume moyen journalier déversé (litres)(Q = Q1/R où R est le nombre de jours de déversement);- DCO est la valeur moyenne de la demande chimique en oxygène (mg/l) mesurée sur une eau ayant subi une décantation de deux
heures;- d est le rapport R/225 où R = nombre de jours de déversement (si R ≥ 225, d = 1);- Q1 est le volume annuel d’eau usée industrielle déversé, hors eau de refroidissement (m³);- Q2 est le volume annuel d’eau de refroidissement (m³);- Xi est la somme des concentrations en As, Cr, Cu, Ag (mg/l);- Yi est la concentration moyenne en Zn (mg/l); Les métaux à doser sont les métaux totaux- Zi est la somme des concentrations en Ni, Pb, Cd et Hg (mg/l);- N est la concentration moyenne en azote total (mg/l);- P est la concentration moyenne en phosphore total (mg/l);- δt est l’écart moyen de T° entre l’eau de refroidissement déversée et l’eau de surface réceptrice (°C).- «e» est un coefficient réducteur visant à donner un caractère évolutif à l’introduction de l’écotoxicologie. Jusqu’au 31 décembre
2016, le coefficient «e» est égal à 0. A partir du 1er janvier 2017, le coefficient est égal à 0,25. A partir du 1er janvier 2018, le coefficient est égal à 0,50. A partir du 1er janvier 2019, le coefficient est égal à 1 ;
- «TU» sont les unités de toxicité pour 1 mètre cube, exprimées en équitox, et sont égales à 100/EC50-24hr ;
N.B.: a = 0 en cas de déversement en eau de surface;a = 0,2 dans les autres cas.
N4Thermies
N3Nutriments
N2Métaux
N1Mat. org. et oxyd.
N5Ecotoxicologie
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4.2 Modification de la formule complète de taxation
N = Q (a + 0,35 MS + 0,45 DCO) (0,4 + 0,6 d) + Q1 (Xi + 0,2 Yi + 10 Zi) + Q1 (N + P) + 0,2 Q2 δt + e.(Q1.TU)180 500 525 500 10.000 10.000 1000
Prise en compte des micropolluants organiques via un paramètre intégrateur qui tient compte de l’effet combiné de l’ensemble des polluants (daphnies);
Les éléments de qualité biologique ont une très grande importance dans la détermination de l’état écologique des cours d’eau;
Importance de coupler un paramètre d’effet biologique à la formule actuelle;
- «TU» sont les unités de toxicité pour 1 mètre cube, exprimées en équitox, et sont égales à 100/EC50-24hr ;
- «e» est un coefficient réducteur visant à donner un caractère évolutif à l’introduction de l’écotoxicologie. Jusqu’au 31 décembre 2016, le coefficient «e» est égal à 0. A partir du 1er janvier 2017, le coefficient est égal à 0,25. A partir du 1er janvier 2018, le coefficient est égal à 0,50. A partir du 1er janvier 2019, le coefficient est égal à 1 ;
- EC50-24h est la concentration ayant un effet d’immobilisation sur la moitié de la population de « daphnia magna » (microcrustacéd’eau douce) après 24h d’exposition à l’effluent, sa valeur étant exprimée en pourcentage d’effluent soumis à l’essai.Lorsque la EC50-24h, visée à l’alinéa 2, 6°, e), est supérieure à 100 pourcent, l’effluent est considéré comme non toxique (TU = 0).
Décret du 23 juin 2016 + 1 an par rapport aux délais initiaux
Introduction d’un seuil de taxation 50 kilo-équitox/an
N4Thermies
N3Nutriments
N2Métaux
N1Mat. org. et oxyd.
N5Ecotoxicologie
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C.A.I
Industriels
Rejets dans une station d’épuration
Rejets dans le milieu naturel
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4.3 Introduction de la notion de contrat de service
Distinction opérée entre les industriels
contrat de service avec la SPGE et les
OAA
(2017 ?).
Le coût de l’assainissement des eaux usées industrielles (C.A.I.) est calculé annuellement comme suit :
Avec :
CE : le coût d’exploitation CI : le coût d’investissement CM : le coût relatif aux métaux lourds Pour mémoire : le coût des micropolluants autres que les métaux lourds Frais spécifiques Le coefficient 1,05 tient compte des frais de gestion propres à la mise en œuvre des
contrats de services.NB : Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture)
l’art.Déductibilité fiscale et plafonnement au montant de la taxe.
Si CAI, la taxe sur les eaux usées domestiques devient du C.V.A. [Décret 23.06.2016]
16
C.A.I. = (CE + CI + CM + micropolluants + frais spécifiques) x 1,05
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4.3 Introduction de la notion de contrat de service
Focus sur la formule du CAI (Formule issue de Irstea)
4.4 Mécanismes d’établissement et de recouvrement identiques aux autres taxes wallonnes
• Pour accentuer la simplification administrative: Se rallier au décret du 6 mai 1999 relatif à l’établissement, au recouvrement et au contentieux en matière de taxes régionales wallonnes.
– Délais identiques;– Procédures identiques;– Introduction de la notion d’amendes fiscales et d’amendes
administratives;– Recours administratifs et judiciaires organisés.
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• Le décret-Programme du 12/12/2014 entre en vigueurle 1er janvier 2015. Il s’applique sur base desprélèvements et déversements effectués en 2014.
• L’AGW relatif aux contrats de service n’est pasencore adopté. Ces derniers ne sont donc pasencore d’application (2017?)
• Les autres points nécessitant un arrêté d’exécutionsont couverts par l’AGW du 3 mars 2016.
18Département de l’Environnement et de l’Eau - Direction des Outils financiers
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
• Les fréquences de suivi sont déterminées en fonction des charges polluantes rejetées;
• Liste des secteurs qui sont soumis à l’éco-toxicologie;
• Etablissement des règles à respecter lors du prélèvement, des analyses et de l’envoi des rapports d’analyses;
• Cas particulier pour la mesure du débit;
• Dispositif permettant de déroger à la règle générale;
• Dispositif permettant l’utilisation des analyses faites dans un autre cadre que la taxe;
• Raccourcir le délai de régularisation de la facturation du CVA;
• Définition des règles d’arrondi qui interviennent dans le calcul de la taxe;
• Montant des amendes administratives ;
• A qui envoyer les recours administratifs?
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5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016 5.1 Fréquences d’échantillonnage en fonction des charges polluantesétablir le caractère représentatif de la charge polluante des eaux usées industrielles
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Elémentsconstitutifs de la pollution
Fréquence de constitution d’échantillons journaliers (par rejet)(24hr) en fonction de la charge polluante rejetée.
1 foispar an
2 foispar an
4foispar an
6 foispar an
8 foispar an
12 foispar an
Matières ensuspension (kg/j)1,4,5
- charge<15
15≤charge<30
30≤charge<50
50≤charge<65
charge ≥65
Demande chimiqueen oxygène décantée 2 heures (kg/j)1,4,5
- charge<45
45≤charge
<110
110≤charge<170
170≤charge<225
charge ≥225
Azote total (kg/j)1,4,5
- charge<5
5≤charge<15
15≤charge<20
20≤charge<30
charge ≥30
Phosphore total(kg/j)1,4,5
- charge<1
1≤charge
<2
2≤charge
<3
3≤charge
<4
charge ≥4
Métaux (kg/an) 3,4,5 - charge<10
10≤charge<50
50≤charge
<125
125≤charge<250
charge ≥250
Toxicité aigüe(kéq/an) 2
50 ≤charge toxique
< 100 kiloéquitox
100 ≤charge toxique< 250 kiloéqui
tox
250 ≤charge toxique
<10.000
kiloéquitox
- - 10.000 ≤charge toxique
Dév. 20166X/an
• 1 La fréquence de contrôle des paramètres de base (Matières en suspension, Demande chimique en oxygènedécantée deux heures, Azote total, Phosphore total) est la fréquence la plus élevée des fréquences des 4 élémentspris individuellement.
2 Si le nombre d’unités de charge polluante lié au degré de toxicité est inférieur à 50 kiloéquitox/an, il n’y a pasd’obligation de suivi régulier, mais une réévaluation est réalisée tous les 5 ans sur base d’un contrôle trimestrielvia un laboratoire agréé. Une réduction de fréquence n’est envisageable que sur base des résultats d’analysed’échantillons prélevés à une fréquence minimale de 4 fois par an.
Disposition particulière pour les labos autorisés à faire l’analyse écotox2 méthode autorisées : en kit ou méthode conventionnelle
• 3 Pour les métaux, il s’agit de la charge totale cumulée et pondérée des 9 métaux visés à l’article D.262 intervenantdans le calcul de N2. Elle est calculée comme suit : Q1[Xi + 0,2Yi + 10Zi]/1000 avec Q1 = volume annuel (m³/an) ; Xi= somme des concentrations en mg/l des métaux As, Cr, Cu, Ag ; Yi = concentration en zinc (mg/l) ; Zi =somme des concentrations en mg/l des métaux Cd, Hg, Ni, Pb.
• 4 L’année de référence à considérer pour les charges à prendre en compte est l’année précédant l’année dudéversement. En l’absence de charge de référence, lors de la première année de déversement, la fréquenceminimale d’analyse est fixée à 4 fois par an.
• 5 La charge polluante rejetée est la différence entre la charge sortante et la charge entrante. Le résultat de cetteopération ne peut être négatif (sauf pour l’écotoxicologie).
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5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016 5.1 Fréquences d’échantillonnage en fonction des charges polluantes
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.2 Liste des secteurs concernés par la caractérisation éco-toxicologique
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N°secteur
Libellé du secteur
02 Métallurgie du fer
03 Métallurgie des métaux non-ferreux
04 Ennoblissement du textile
05 Blanchisserie
09 Industrie pétrolière
10 Tanneries / Textile
13 Unités de lavage de la laine
14 Industrie du papier et du carton
15 Industrie verrière
19 Traitement de surface / métaux
20 Cokeries
21 Pétrochimie et chimie organique
23 Chimie / Engrais
28 Unités de production de peroxydes
31 Chimie du chlore
N°secteur
Libellé du secteur
32 Fabriques Vernis, peintures, encres et pigments
37 Production d’agents de surface
38 Industries graphiques
40 Industries pharmaceutiques
60 Usines de transformation des matières plastiques
80 Unités de production de produits pyrotechniques
83 Fabriques de matières textiles
84 Industries chimiques
86 Industrie du caoutchouc
89 Recyclage et traitement des déchets
90 Centrales électriques
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016 5.3 Etablissement des règles à respecter lors du prélèvement, des analyses et de l’envoi des rapports d’analyses
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Prélèvement minimum 24 hr asservi au débit;
Fréquence fixée rejet par rejet via le tableau des fréquences (sauf si PE/PU prévoit une fréquence supérieure);
S’assurer de prélever aux points de contrôle prévus par le PE;
Si deux prélèvements par an : mois de plus grande activitéSi 4 et plus : répartis dans l’année en évitant les périodes d’inactivité ;
Paramètres à analyser EUI : MES, DCO déc. 2hr, Ntot, Ptot, 9 métaux prévusToxicité (pour les secteurs concernés)
Paramètres à analyser Eaux de refroidissement : delta de température ;
Echantillonnages, transport, conservation, analyses et rapports d’essais obligatoirement par un laboratoire agréé;Attention pour l’écotox – disposition spécifique pour les labos agréés (art. 330 §3)
Echantillonnages, transport, conservation, analyses selon les procédures approuvées par l’ISSeP;
Le laboratoire agréé peut utiliser l’appareillage de l’entreprise sous certaines conditions.
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016 5.3 Etablissement des règles à respecter lors du prélèvement, des analyses et de l’envoi des rapports d’analyses
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Le laboratoire agréé mandaté par l’entreprise prévient le SPW de la campagne de prélèvement
minimum 8j ouvrables avant
par mail : [email protected]
Le message doit comprendre les informations suivantes :Lieu, date, heure début entreprise, n° de répertoire de l’entreprise, rejet, durée, fréquence annuelle, n°ordre/campagne
Le laboratoire envoie à la même adresse le(s) rapport(s) d’analyse
Obligation pour le redevable de joindre les rapports d’analyse dans la déclaration annuelle de taxation
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.4 Mesure du débit
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Si ≥100 m³/jour autorisé
Système de mesure du débit en continu avec dispositif enregistreur Tableaux récapitulatifs par mois et par an à fournir dans la déclaration
Si < 100 m³/jour autorisépas d’obligation mais le laboratoire agréé doit pouvoir effectuer des échantillonnages asservis au débit
Si impossibilité technique de mesurer le débit durant le prélèvement, le débit doit être estimé et le principe d’estimation doit être explicité dans le rapport d’analyse;
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.5 Dispositif permettant de déroger à la règle générale
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Concerne le choix de la formule de taxation (FS), les paramètres à analyser, le type de prélèvement (ponctuel, asservi au temps)
Attention : tous les accords ou dispenses du passé ne sont plus valables
Dérogation :Dispense de mesure pour certains paramètres et sollicitation formule simplifiée à introduire, dûment motivée, en recommandé avec accusé de réception auprès de la DOF avant le 30/09 de l’année qui précède le prélèvement ou la déclaration annuelle.
La DOF répond avant le 30 décembre.
Le SPW peut exiger plus de campagnes si variabilité: - du volume rejeté- de la qualité des eaux déversées
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.6 Dispositif permettant l’utilisation des analyses faites dans un autre cadre que la taxe
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Art. R.335. § 1er. Pour les redevables faisant l'objet d'un plan interne de surveillance des obligations environnementales, l'Administration peut autoriser l'utilisation des analyses effectuées dans ce cadre aux conditions prévues ci-après :
a) les analyses doivent porter sur les paramètres visés à l'article D.262;
b) les règles en matière de prélèvement et d'analyses visés au point 326,§1er, doivent être respectées;
c) la fréquence des analyses prise en compte ne peut être inférieure aux fréquences d'échantillonnage minimales prévue à l'article R.326, § 1er.
Lorsque le redevable est autorisé à utiliser ces analyses, il est tenu de communiquer dans sa déclaration l'ensemble des analyses prévues dans son plan interne de surveillance des obligations environnementales portant sur les paramètres de taxation et la fréquence minimale d'analyse par un laboratoire agréé ne peut être inférieure à deux par an.
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5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.7 Problématique de la régularisation dans la facturation du CVA
Entreprise DGARNE – Direction des Outils Financiers
SPGEDistributeur
DG Fiscalité
Envoi des données CVA à la SPGE pour facturer ou éventuellement
rembourser les entreprises qui en aurait déjà payé via le distributeur d ’eau
La SPGE demande aux distributeurs publics d’eau de ne plus percevoir à l ’avenir le CVA pour les entreprises soumises à la taxe sur le déversement
des eaux usées industrielles.
Facturation et/ou remboursement du CVA
Facturation du CVA pour les entreprises ou les compteurs pour
lesquels aucune instruction n ’a été donnée par la SPGE
Déclaration relative à la taxe sur les eaux usées domestiques
et industriellesEtablissement de la taxe sur les eaux usées industrielles et domestiques ainsi que le CVA à facturer ou à rembourser.
Etablissement et Recouvrement de la taxe
OBJECTIF ?
Raccourcir le délai
COMMENT ?
• En réorganisant les échanges d’informations entre le SPW, la SPGE et le distributeur.
• Situation passée : Toutes les informations étaient envoyées annuellement à la SPGE une fois que toutes les déclarations d’un exercice étaient clôturées. La SPGE les répercutait vers les distributeurs.
• Situation à venir : Les informations seront envoyées lors du traitement de chaque dossier à la SPGE et au distributeur.
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5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.7 Problématique de la régularisation dans la facturation du CVA (R.389/2 à R.389/4)
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.8 Définition des règles d’arrondi qui interviennent dans le calcul de la taxe (art. R.336)
Département de l’Environnement et de l’Eau - Direction des Outils financiers
Q, Ql, Q2,MS et DCO arrondis au nombre entier supérieur.
N,P, TU arrondis à la première décimale supérieure.
d, N1, N2, N3, N4 et N5 arrondis à la deuxième décimale supérieure.
Les montants de la taxe exprimés en euro sont arrondis au cent supérieur.
Pas de changement sauf pour les somme Xi, Yi et Zi (métaux)
Arrondi à la 1ère décimale Arrondi à la 3ème décimale
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.9 Montant des amendes administratives
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Type d'infractionNiveau
de l'amende administrative
Les redevables n'utilisent pas le formulaire arrêté en vue de la déclaration. 125 euros
Le redevable qui, à défaut de réception du formulaire de déclaration, s'est abstenu de le réclamerau service désigné par le Gouvernement.
125 euros
Une déclaration incomplète, non certifiée exacte, non datée ou non signée. 125 euros
Le redevable s'est abstenu de déclarer toute modification d'un des élémentsde la déclaration.
125 euros
A défaut de taxation d'office, le défaut d'envoi ou de remise de la déclaration au service désignépar le Gouvernement, sur support papier ou sous forme dématérialisée, dans le délai légal. 250 euros
5. Principales nouveautés liées à l’AGW du 3 mars 2016
5.10 A qui envoyer les recours administratifs?
Département de l’Environnement et de l’Eau - Direction des Outils financiers
A l’attention du :
Directeur de la Direction des Outils Financiers
SPW – DGARNE
15, avenue Prince de Liège
5100 Jambes
Nous vous remercions pour votre attention et restons à votre disposition pour toute question
33Département de l’Environnement et de l’Eau - Direction des Outils financiers
Questions et réponses
Taxation, analyses... FAISONS LE POINT À TOUS LES NIV' "EAUX" ! Libramont, le 16 septembre 2016
Les analyses d'eaux usées industriellesQuoi ? Comment ? Par qui ?
Philippe NixDirection des Activités et mesures de Terrain
Christophe FrippiatDirection des Laboratoires d’Analyse
Taxation, analyses... FAISONS LE POINT À TOUS LES NIV' "EAUX" ! Libramont, le 16 septembre 2016
Compendium Wallon des méthodes d’Echantillonnage et d’Analyse (CWEA)
Ouvrage de référence wallon Initié par la mise en place du « Décret sol » Extension à d’autres matières légales (taxe
sur les rejets)
http://www.issep.be/cwea-presentation
Norme P-13 : Méthode de prélèvement des effluents industriels au moyen d’un échantillonneur automatique
Norme P-14 : Méthode de mesure du débit d’un effluent industriel en canalisations ouvertes ou non en charge
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Plan de la présentation
Echantillonnage
Mesure de débit
Principales difficultés rencontrées
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Echantillonnage
Rejets d’eaux industrielles ou résiduaires variables en qualitéet en quantité dans le temps
Eviter l’effet de pépite –Assurer une mesure représentative
Obligation légale (taxe)
Pourquoi un échantillonneur automatique ?
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EchantillonnageComposition d’un échantillonneur automatique
Ligne de prélèvement
Alimentation 220V ou 12V
Pompe
Contrôleur
Port informatique (paramètre extérieur)
Conteneur réfrigéré(mono- ou multi-flacons)
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Echantillonnage
En fonction du débit En fonction du temps En fonction d’un
déclenchement sur une mesure externe puis Débit Temps Echantillon unique
Modes de fonctionnement
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Echantillonnage Prélèvement d’une aliquote toutes les X minutes
L’échantillon n’est donc pas représentatif de l’impact du rejet sur le milieu
En fonction du temps
Le temps écoulé entre chaque prise est le même
Le volume rejeté entre chaque prise (hachures) n’est pas le même (sauf si le débit est constant)
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Echantillonnage Prélèvement d’une aliquote toutes les X m3 rejetés
L’échantillon est donc représentatif de l’impact du rejet sur le milieu
En fonction du débit
Le temps écoulé entre chaque prise varie
Le volume rejeté entre chaque prise (hachures) est le même
Il est nécessaire de connaître de débit pour piloter le prélèvement !
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Mesure du débit
Débit = Vitesse moyenne x Section
Mesure directe du débit
Mesure de la section Mesure indirecte Mesure piézométrique (hauteur) et
connaissance de la géométrie
Mesure de la vitesse Mesure « directe » Effet Doppler : sonde immergée mais
risque de bouchage Radar : hors eau mais coût élevé
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Mesure du débit
Principe Créer des conditions hydrauliques dans lesquelles la hauteur
d’eau est directement liée au débit Dans ce cas, la mesure du débit est remplacée par la mesure
de la hauteur d’eau
Comment ? Venturi
Q = C1H2.5 + C2H1.5+C3
Déversoir trapézoïdalQ = CLH1.5
Déversoir en VQ = CH2.5
Mesure indirecte du débit
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Mesure du débit
Types de capteur Sonde ultrasonique
Hors eau Facile à entretenir Mousse !!!
Sonde piézométrique Immergée donc encrassement
Sonde de contre pression de bullage
Immergée mais plate et moins de problèmes d’encrassement
Mesure en puits
Mesure indirecte du débit (2)
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Principales difficultés rencontrées
La mesure du débit
L’accès
Les conditions sanitaires
Les autorisations administratives et l’accueil
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Principales difficultés rencontrées
Pas de dispositif prévu pour le capteur ou l’échantillonneur
Profondeur du rejet/sol >8 m Capteurs de l’exploitant non
étalonnés ou HS (non utilisables)
La mesure du débit
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Principales difficultés rencontrées
Si présence d’un seuil, courbe H-Q non disponible
Mauvaise connaissance du débit journalier attendu -> séquençage parfois pas adéquat
La mesure du débit (2)
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Principales difficultés rencontrées
Chambre de visite étroite et peu fonctionnelle
Taque d’accès peu maniable voire dangereuse
Cheminement laborieux pour accéder à la chambre de visite
L’accès
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Principales difficultés rencontrées
Eaux industrielles – produits volatils, corrosifs
Eaux sanitaires – no comment !
Les conditions sanitaires
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Principales difficultés rencontrées
Passeport sécurité Test de connaissances générales sur la sécurité du site
à accéder Niveau d’exigence variable Garder des exigences proportionnelles à la mission à
réaliser
Ouverture de chantier En fonction du ROI de la société visitée, le prélèvement
peut être considéré comme un chantier temporaire ou mobile
Nécessité de réaliser une ouverture de chantier
Les autorisations administratives
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Principales difficultés rencontrées
Analyse du rejet outil de contrôle
L’accueil
Adapter le personnel
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Merci pour votre attention !
Institut Scientifique de Service PublicRue du Chéra 2004000 LIEGE
Philippe Nix – Direction des Activités et mesures de Terrain –[email protected]
Christophe Frippiat – Direction des Laboratoires d’Analyse –[email protected]
LE SERVICE EXPLOITATION EN QUELQUES CHIFFRESTerritoire de compétence : Province du Luxembourg
90 Stations d’épuration
145 relevages
265 km de collecteur
670 Déversoirs d’orage
Certification environnementale Iso 14001 et enregistrement EMAS depuis 2004 : 84 Stations en 2016.
Personnel
66 Personnes prises en charge par la SPGE
STATION D’EPURATION7650 T DCO/an
ENERGIE (10 200 MWh/an) :• ELECTRICITE ( 10 000 MWh/an)• COMBUSTIBLES (200 MWH/an)
RESSOURCES• EAU (18 000m³/an)• REACTIFS
• CaCO3 (750 T/an) / FeCl3 (240 T/an) / POLYMERE (20 T/an)
• NaOH / HCl/H2SO4 / NaHClO• CONSOMMABLES/PIECES DE RECHANGE
BOUES 2200 TMS/an :• VALORISATION AGRICOLE (1300 TMS/an)• VALORISATION ENERGETIQUE (900 TMS/an)
BIOGAZ (1500 MWh)ODEURSBRUITIMPACT VISUELBIODIVERSITEDECHETS
• DEGRILLAGE (130 T/an) / DESSABLAGE (600 T/an) / DESHUILAGE (230 T/an)
• RECYCLABLES / MENAGERS• DANGEREUX
COLLECTE DES EAUX USEES8500 T DCO/an EAUX EPUREES
38 000 000 m³/an850 T DCO/anEaux claires parasites
Pollution
QUALITE DES EAUX DE SURFACE
• Physico-chimique• Biologique
Capacité nominale des ouvrages :
307 225 EH
AMONT : EGOUTS ET
COLLECTEUR
AVAL : MILIEU RECEPTEUR
GESTION DES EAUX EN ENTREPRISE
• 3 types d’eau à évacuer : – Eaux pluviales– Eaux usées domestiques (sanitaires).– Eaux usées industrielles
• Rejets– Voies d’écoulement naturelles ou artificielles– (Infiltration)– Réseau de collecte (zone d’assainissement autonome au PASH)
• Unitaire• Séparatif
EAUX USÉES INDUSTRIELLES
• Code de l’eau D.2 41° et 42° (en résumé) : – Eaux usées domestiques :
• en provenance d’installations sanitaires, de cuisine, eaux de nettoyage et de lessive…
• Autres utilisations mais d’une charge de moins de 100 EH* et ne contenant pas de substances dangereuses.
– Eaux usées industrielles : • Eaux usées autres que domestiques
*EH : 180 l/j, 135g DCO/jo, 60g DBO/j, 90g MES/j, 9.9g N/j, 2.2g P/j.
DÉVERSEMENT D’EAUX USÉES INDUSTRIELLES• Un rejet d’eaux usées industrielles est une activité soumise à permis
d’environnement – Avant l’introduction de la demande, un avis préalable de l’organisme
d’assainissement est requis. (3 semaines avant dépôt du dossier).– Dans un cadre plus général, lorsqu’il l’estime nécessaire lors du
traitement de toute demande de permis d’environnement, le fonctionnaire technique de la DPA sollicite l’avis de l’organisme d’assainissement.
• L’article 51 §2 du décret du 24/11/2014 impose aux entreprises qui rejettent des eaux industrielles vers une station d’épuration publique de conclure un contrat de service d’ assainissement industriel.
• Le §3 précise que « Le gouvernement adopte le modèle de contrat de service d’assainissement industriel ». (reporté fin 2017 ?)
LE CONTRAT DE SERVICE D’ASSAINISSEMENT D’EAUX USÉES INDUSTRIELLES
• Définition d’un Coût Vérité d’Assainissement Industriel (CVAI)
• CVAI inférieur ou égal à la Taxe sur le Déversement d’Eaux Usées Industrielles (TDEUI – 13€/UCP)
• Exonération de ce CVAI contrairement à la TDEUI.• La quantité et la qualité des eaux usées déversées,
prises en charge et traitées font l’objet d’un engagement contractuel entre l’industriel et l’organisme d’assainissement.
CONDITIONS DE DÉVERSEMENT
• Conditions générales : AR du 3 Août 1976 : Section II déversement des eaux usées autres que domestiques normales dans les égouts publics : toutes installations et activités
• Conditions intégrales : installation ou activité de classe 3.• Conditions sectorielles : installation ou activité d’un secteur
défini (classe 2 ou 1)• Conditions particulières (classe 2 ou 1) : définies dans le
permis d’environnement.(ou dans l’autorisation de déversement)
CONDITIONS GÉNÉRALES (=CONDITIONS MINIMALES)
• 1° le pH des eaux déversées doit être compris entre 6 et 9,5; • 2° la température des eaux déversées ne peut dépasser 45°
C; • 3° les matières en suspension dans les eaux déversées ne
peuvent avoir une dimension supérieure à 1 cm. Ces matières ne peuvent, de par leur structure, nuire au fonctionnement des stations de relèvement et d'épuration;
• 4° les eaux déversées ne peuvent contenir des gaz dissous inflammables ou explosifs ou des produits susceptibles de provoquer le dégagement de tels gaz. Les eaux déversées ne peuvent dégager des émanations qui dégradent le milieu;
CONDITIONS GÉNÉRALES (=CONDITIONS MINIMALES)• 5° dans les eaux déversées, les teneurs suivantes ne peuvent être
dépassées : a) 1 g/l de matières en suspension; b) 0,5 g/l de matières extractibles à l'éther de pétrole;
• 6° en outre, les eaux déversées ne peuvent contenir, sans autorisation expresse, des substances susceptibles de provoquer : a) un danger pour le personnel d'entretien des égouts et des installations d'épuration; b) une détérioration ou obstruction des canalisations; c) une entrave au bon fonctionnement des installations de refoulement et d'épuration; d) une pollution grave de l'eau de surface réceptrice dans laquelle l'égout public se déverse.
• 7° Un échantillon représentatif des eaux déversées ne peut contenir des huiles, graisses ou autres matières flottantes en quantité telles qu’une couche flottante puisse être constatée de manière non équivoque.
RÉSEAUX
• Canalisations/chambres de visite• Déversoirs d’orage• Bassins d’orage• Relevages/Refoulements
Facteurs de dimensionnement : EH connectés, charge hydraulique.
FONCTIONNEMENT D’UNE STATION D’ÉPURATION1) Arrivée des eaux usées dans
la station2) Relevage – dégrillage3) Dessablage4) Déshuilage5) Décantation primaire
(facultatif)6) Traitement biologique –
Aération – Temps de séjour.7) Clarificateur – Vitesse
ascensionnelle.8) Rejet de l'eau épurée à la
rivière9) Traitement des boues
STATIONS D’ÉPURATION
• Relevage• Dégrillage• Déssablage/déshuilage• Traitement biologique : biodégradabilité, temps de séjour• Clarification : vitesse ascensionnelle• Rejet• Traitement des bouesFacteurs de dimensionnement : charge polluante (qualité et quantité) et hydraulique.
ASPECTS PRIS EN COMPTE POUR L’ACCEPTATION D’UN REJET INDUSTRIEL
• Volume/Débit : capacité hydraulique du réseau et de la step• Biodégradabilité : compatibilité du rejet avec un processus
d’épuration biologique– Toxicité potentielle vis-à-vis de la biomasse épuratoire– Abattement de la charge/Rendement épuratoire– Qualité des boues produites et effet potentiel sur les
filières de traitement• Charge/quantité : capacité de traitement de l’ouvrage.